Ingénieur de Recherches

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Ingénieur de Recherches Marie-Alice Foujols CNRS IPSL [email protected]

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Ingénieur de Recherches. Marie-Alice Foujols CNRS IPSL [email protected]. Plan. Parcours professionnel Sciences de l’univers : Complexité Longue histoire 2007 : le 4ème rapport du GIEC 2008 -> 2013 : le 5ème rapport du GIEC Liens avec technologies Motivations. - PowerPoint PPT Presentation

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Ingénieur de Recherches

Marie-Alice Foujols

CNRS

IPSL

[email protected]

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Plan

• Parcours professionnel• Sciences de l’univers :

– Complexité– Longue histoire– 2007 : le 4ème rapport du GIEC– 2008 -> 2013 : le 5ème rapport du GIEC– Liens avec technologies

• Motivations

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Parcours professionnel

1981 ENSEEIHT, Toulouse, Informatique et mathématiquesappliquées

1981-1982 SLIGOS : Société de Services et Informatique Secteur bancaire, autorisation de paiement carte American

Express

1982-1983 Cabinet Schneider : ArchitecteDessin et comptabilité

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Parcours professionnel

1984-1987 LOP-LODYC : Laboratoired’Océanographie Physique du Muséum National d’Histoire Naturelle,Laboratoire d’Océanographie Dynamique et deClimatologie, Jussieu

Développement modèle circulation générale océaniqueAdministration système et réseau UNIXParticipation à campagnes de mesure océanographiques

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http://www.cnrs.fr/cw/fr/pres/Pomme/index.html

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Parcours professionnel

1988-1993 CCVR : Centre de Calcul Vectoriel pour la Recherche, Palaiseau

1. Mise en œuvre serveur fichiers sous MVS2. Assistance aux utilisateurs du Cray 23. Responsable équipe assistance aux utilisateurs (7 personnes)

1993-1996 IDRIS : Institut pour le Développement desRessources en Informatique Scientifique,

OrsayCentre de calcul du CNRS

Responsable équipe support utilisateurs (15 personnes)

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Parcours professionnel

Depuis 1996 IPSL : Institut Pierre-Simon Laplace des Sciences de l’environnement global, Jussieu

1. Pôle de modélisation du climat2. Responsable Informatique Scientifique (13 personnes)3. Pôle de modélisation du climat

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http://www.ipsl.jussieu.fr

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CETP

Centre d’Etudes des Environnements Terrestre et Planétaires CNRS-UVSQ-CNES

LMD

Laboratoire de Météorologie DynamiqueCNRS-ENS-X-UPMC-CNES

LSCE

Laboratoire des Sciences du Climat et de l’EnvironnementCNRS-CEA-UVSQ

SA

Service d’AéronomieCNRS-UPMC-UVSQ

LOCEAN

Laboratoire d’Océanographie et du Climat : Expérimentation et Approches NumériquesCNRS-IRD-UPMC-MNHN

Fédération de 5 laboratoires de recherche - Observatoire des Sciences de l’Univers

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THEMES SCIENTIFIQUES ET APPROCHES

ENVIRONNEMENT GLOBAL DE LA TERRE ET ENVIRONNEMENTS

(passé, présent et évolution future aux échelles locales, régionales et globales)

• climat• composition chimique (phénomènes naturels et anthropiques)• interactions • ionosphère-magnétosphère• planétologie

EXPERIENCE, THEORIE, MODELISATION

• expériences (sol, avions, ballons, bateaux, satellites)• observatoires permanents• modélisation (processus, simulation numérique)

PLANETAIRES

Page 11: Ingénieur de Recherches

Sciences de l’Univers - complexité

• Climat

• Modélisation

Page 12: Ingénieur de Recherches

www.ipcc.ch

Page 13: Ingénieur de Recherches

L’effet de serre

Représentation simplifiée de l’effet de serre naturel.

IPCC, 2007

L’effet de serre est bénéfique :

15°C de moyenne mondiale au lieu de :-18°C

Page 14: Ingénieur de Recherches

Depuis quand l’effet de serre est-il connu?

IPSL, 2005

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NOAA, WWW

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650 000 ans: les carottes glaciaires

Variations de la concentration de deutérium (δD) dans les glaces antarctiques (indicateur représentatif de la température locale) ; concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre, dioxyde de carbone (CO2), méthane (CH4) et protoxyde d’azote (N2O) dans l’air encapsulé au coeur de la glace et provenant de mesures atmosphériques récentes. Les données couvrent 650 000 ans et les bandes grisées indiquent les périodes chaudes interglaciaires actuelle et précédentes.

IPCC, 2007

Page 17: Ingénieur de Recherches

Cycle de Milankovitch

Schéma des variations de l’orbite terrestre (cycles de Milankovitch), engendrant les cycles glaciaires. ‘T’ - modification de l’orientation (de l’inclinaison) de l’axe de la Terre ; ‘E’ - modifications de l’excentricité de l’orbite (dues aux variations du petit axe de l’ellipse) ; et -’P’- précession, c.à.d. modifications au niveau de l’orientation de l’inclinaison de l’axe par rapport à un point donné de l’orbite.

IPCC, 2007

Page 18: Ingénieur de Recherches

Les gaz à effet de serre

Concentrations atmosphériques des principaux gaz à effet de serre depuis 2.000 ans. Leur augmentation depuis l’ère industrielle (vers1750) est d’origine humaine. Les unités de concentration sont exprimés en parts par million (ppm) ou en parts par milliard (ppb), elles indiquent le nombre de molécules de gaz à effet de serre dans un échantillon atmosphérique donné par million ou milliard de molécules d’air,

respectivement.

IPCC, 2007

Page 19: Ingénieur de Recherches

Les gaz à effet de serre par secteur d’activités en 1990 et 2004

IPCC, 2007

Page 20: Ingénieur de Recherches

Les émissions de C02 par habitant en 2002 dans 20 pays

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Le GIEC (IPCC)

• Groupe d’experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat• Mis en place en 1988 par :

– l'Organisation Météorologique Mondiale– le Programme pour l'Environnement des Nations Unies

• Le rôle du GIEC est d’évaluer de façon impartiale les informations internationales scientifiques, techniques et socio-économiques sur l’évolution du climat.

• Représentants des gouvernements et scientifiques • Adoption de certains documents en session plénière (1 pays, 1

voix) • Publication de rapports d’évaluation tous les 5-6 ans :

– 1990, 1995, 2001, 2007

Page 22: Ingénieur de Recherches

Le GIEC (IPCC)

• 1990 : 1er rapport d’évaluation Sommet de Rio en 1992• 1995 : 2nd rapport d’évaluation Protocole de Kyoto en 1997• 2001 : 3ème rapport d’évaluation

Conférence de Al Gore, 2006 : Documentaire de D Guggenheim• 2007 : 4ème rapport d’évaluation Bali - décembre 2007

– Groupe 1 : Les bases scientifiques et physiques (janvier 2007, Paris)– Groupe 2 : Impacts, adaptation et vulnérabilité (avril 2007, Bruxelles)– Groupe 3 : Atténuation des changements climatiques (mai 2007, Bangkok)

Page 23: Ingénieur de Recherches

IPCC, 2007

Page 24: Ingénieur de Recherches

Les activités humaines ont-elles déjà influencé le climat ?

GIEC 1990 : On ne sait pas

GIEC 1995 : Peut-être

GIEC 2001 : Probablement (+ 2/3)

GIEC 2007 : Très probablement (+ 9/10)

L’essentiel de l’accroissement observé sur la température moyenne globale depuis le milieu du 20e siècle est très vraisemblablement dû à l’augmentation observée des gaz à effet de serre anthropiquesJouzel 2007

Page 25: Ingénieur de Recherches

Le rapport du groupe 1 de 2007• Débuté en 2004• Fini en 2007• 152 auteurs• ~450 contributeurs• ~600 relecture par experts • 30,000+ commentaires

Contenu• Résumé pour décisionnaires• Résumé technique• 11 Chapitres• Questions fréquemment posées• ~5000 références à des articles

publiés dans des revues scientifiques

• ~1000 pagesDisponible sur www.ipcc.ch

IPCC, 2007

Page 26: Ingénieur de Recherches

Le rapport 2007 : Les bases scientifiques et physiques

• Le système climatique

• Les observations

• Les modèles

• La validation des modèles sur le XXème siècle

• Les projections sur le XXIème siècle

• Retour sur les projections de 2001

Page 27: Ingénieur de Recherches

Le système climatique

IPCC, 2007

Page 28: Ingénieur de Recherches

Quels changementsont eu lieu?

Quels changementspourront se produire?

Dans quelle mesure comprenons-nous les climats passé et présent?

Simulations :

•Variation naturelle•Forçages •Climat global•Climat régional•Évènements à fort impact•Stabilisation

Observations versus Simulations

Temps : Le FuturLe PrésentPériodes paléo

et instrumentées

Observations :

•Températures•Précipitations•Couverture de glace ou de neige•Niveau des océans•Circulation•Extrêmes

IPCC, 2001

Page 29: Ingénieur de Recherches

Le monde s’est réchauffé

En moyenne mondiale, la planète s’est réchauffée de 0,75°C depuis1860 si l’on se base sur plus de 12 séries de données de températures enregistrées sur de longues périodes prenant en compte les continents et les océans.

Onze des 12 dernières années sont parmi les 12 années les plus chaudes depuis 1850. IPCC, 2007

Page 30: Ingénieur de Recherches

Les observationsMoyenne annuelle globale des températures relevées (points noirs) avec des écarts simples par rapport aux données. L’axe vertical gauche indique les anomalies par rapport aux moyennes des années 1961-1990, l’axe horizontal à droite indique la température actuelle estimée (en °C). Les pointes des tendances linéaires indiquent les 25 (en jaune), 50 (en orange), 100 (en violet) et 150 (en rouge) dernières années, et correspondent aux périodes 1981-2005, 1956-2005, 1906-2005 et 1856-2005, respectivement. Notons que pour des périodes récentes plus courtes, la pente est plus raide, ce qui indique un réchauffement accéléré. La courbe de couleur bleue représente les variations décennales. Pour se rendre compte de l’importance des fluctuations, les marges d’erreur allant de 5% à 95% (en gris pâle) suivent le contour de la courbe (de ce fait, les valeurs annuelles ne dépassent pas ces limites).

Les résultats des modélisations obtenues par les forçages radiatifs pour le XX siècle laissent à penser qu’il y a eu peu de changements avant 1915, et qu’une grande partie des changements survenus au début du XX siècle sont dus à des causes naturelles, dont le changement du rayonnement solaire, le volcanisme et la variabilité naturelle. Entre 1940 et 1970, le développement industriel consécutif à la Seconde Guerre mondiale a fait augmenter la pollution dans l’hémisphère Nord, contribuant au refroidissement, tandis que l’accroissement des concentrations de dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre ont été les facteurs dominants du réchauffement constaté au milieu des années 1970.

IPCC, 2007

Page 31: Ingénieur de Recherches

Evolution des températures moyennes en France métropolitaine depuis 1901

onerc.gouv.org

Page 32: Ingénieur de Recherches

Les évènements extrêmes

Les températures estivales moyennes en Suisse pour la période 1864-2003 ont été de l’ordre de 17°C (courbe verte). Pendant la canicule de 2003, les températures moyennes ont dépassé 22°C (trait rouge) (chaque barre verticale représente une année pour les relevés effectués sur 137 ans). La distribution de Gauss est indiquée en vert. Les années 1909, 1947 et 2003 sont mises en évidence car elles représentent des années record. Les valeurs indiquées dans le coin inférieur gauche indiquent l’écart type (σ), ainsi que l’anomalie de 2003, normalisée par l’écart type (T’/σ) pour la période 1864-2000.

IPCC, 2007

Page 33: Ingénieur de Recherches

Les observations

Etendue minimale des glaces de mer arctiques pendant la période 1979 à 2005. Les points indiquent les valeurs annuelles tandis que la courbe bleue lissée montre les variations par décennie La ligne pointillée indique la tendance linéaire. Les résultats montrent une tendance linéaire de -60 +- 20 x 103 km2/an, ou approximativement -7.4 % par décennie.

IPCC, 2007

Page 34: Ingénieur de Recherches

Les observations

Changements observés sur (a) la température en surface moyenne sur le globe, (b) l’élévation moyenne globale du niveau de la mer obtenue à partir de données provenant de marégraphes (bleu) et de satellites (rouge) et (c) dans la couverture neigeuse de l’hémisphère Nord en mars-avril. Tous les changements se rapportent aux moyennes correspondantes pour la période 1961à1990. Les courbes lissées représentent des moyennes décennales, tandis que les cercles indiquent les valeurs annuelles. Les zones ombrées indiquent les intervalles d’incertitudes estimées à partir d’une analyse complète des incertitudes connues (a et b) et de la série temporelle (c)

IPCC, 2007

Page 35: Ingénieur de Recherches

Les modèles de climat

• Des équations• Numérisation• Programmes informatiques• Calculateurs• Résultats• Confrontation aux observations• Projections sur le futur

Page 36: Ingénieur de Recherches

Historique des modèles climat

Figure 1.2

Figure 1.4

Page 37: Ingénieur de Recherches

Le modèle climat de l’IPSL

Page 38: Ingénieur de Recherches

19 vert. levelsAtmosphère et surf. continentale

(LMDZ - ORCHIDEE)

Océan et glace de mer(ORCA-LIM)

coupleur(OASIS)

Résolution:

Atm: 3.75°x2.5° (~350 km)

Oce: 2°x2°

Le modèle climat de l’IPSL

Page 39: Ingénieur de Recherches

La validation des modèles : XXème siècle

Moyenne globale des températures en surface au cours du XX siècle, résultant d’observations (en noir) et obtenues au moyen de 58 simulations, effectués par 14 modèles climatiques différents basés sur les facteurs d’origine naturelle et humaine qui influencent le climat (en jaune). Les moyennes de ces séries suivent le trait épais rouge. Les anomalies de températures sont indiquées par rapport aux moyennes pour la période 1901-1950. Les lignes verticales grises indiquent les éruptions volcaniques majeures.

IPCC, 2007

Page 40: Ingénieur de Recherches

Les modèles : XXème siècle avec forçages naturels seuls

Les variations simulées de la température mondiale moyenne basées sur le forçage naturel seulement. La courbe bleue épaisse montre la moyenne de l’ensemble multi-modèles et les courbes bleues minces et plus claires indiquent les simulations une par une. Chaque simulation a été paramétrée de façon à ce que sa couverture corresponde à la couverture des observations.Les lignes verticales grises indiquent les éruptions volcaniques majeures.

IPCC, 2007

Page 41: Ingénieur de Recherches

IPCC, 2007

Résumé des principaux facteurs du forçage radiatif produit par les changements climatiques. Tous ces forçages radiatifs ont pour origine un ou plusieurs facteurs qui affectent le climat et sont associés à des activités humaines ou à des processus naturels. Les valeurs représentent les forçages entre le début de l’époque industrielle (vers 1750) et 2005. Les activités humaines sont à l’origine des changements dans les gaz ayant une longue durée de vie (ozone, vapeur d’eau, albédo de surface, aérosols et cotras). Le seul facteur naturel d’un accroissement sensible du forçage entre 1750 et 2005 a été le rayonnement solaire. Les forçages positifs on tendance à réchauffer le climat, les forçages négatifs à le refroidir. Le trait noir fin rattaché à chaque bloc de couleur représente le degré d’incertitude quant à la valeur correspondante.

Le forçage radiatif du climat

Page 42: Ingénieur de Recherches

Les scénarios

IPCC, 2001

Page 43: Ingénieur de Recherches

Les projectionsLes lignes en traits pleins correspondent à des moyennes globales multi-modèles du réchauffement en surface (relatif 1980-1999) pour les scénarios A2, A1B et B1, indiquées comme le prolongement des simulations du XXème

siècle. Les zones ombrées matérialisent les écarts types en plus et en moins des moyennes annuelles pour les différents modèles. La ligne orange représente l’expérience dans laquelle les concentrations étaient maintenues constantes par rapport aux valeurs de 2000. Les barres grises sur la droite représentent les meilleures estimations (ligne solide à l’intérieur de chaque barre) et l’étendue probable évaluée pour les six scénarios du RSSE. L’évaluation de la meilleure estimation et des fourchettes probables dans les barres grises inclut les nombres d’AOGCM figurant à gauche de la figure, ainsi que les résultats obtenus d’une hiérarchie indépendante de modèles et des contraintes d’observation.

IPCC, 2007

Page 44: Ingénieur de Recherches

Figure 10.8

Les projections

IPCC, 2007

Page 45: Ingénieur de Recherches

Les anciennes projections/ les observations Comparaison entre le

réchauffement mondial moyen et le réchauffement observé. Les variations de température observées sont représentées sous la forme de relevés annuels (puces noires) et sous forme de moyenne décennale (courbe noire). Les tendances projetées et leur amplitude telles que décrites par le premier rapport d’évaluation (PRE) et le deuxième rapport d’évaluation (DRE) sont représentées par des courbes continues verte et mauve entourées d’une zone colorée, et l’amplitude projeté selon le troisième rapport d’évaluation (TRE) est représenté par un hachurage bleu vertical. Les projections ont été ajustées pour que leur point de départ soit la valeur décennale observée en 1990. Des projections moyennes multi-modèles de ce rapport pour les scénarios B1, A1B et A2 du RSSE sont représentés pour la période courant de 2000 à 2025 sous la forme de courbes bleue, verte et rouge, les marges d’incertitude étant indiquées à droite du tableau, sur l’axe vertical. La courbe orange représente les projections modélisées de réchauffement si les concentrations de gaz à effet de serre et d’aérosols étaient constantes et à leur niveau de l’an 2000 - elle représente donc le réchauffement engagé.

IPCC, 2007

Page 46: Ingénieur de Recherches

Le niveau des mersEvolution globale spatio-temporelle du niveau de la mer (écart par rapport à la moyenne des années 1980-1999) dans le passé et projections dans le futur. Il n’existe pas de mesures globales du niveau de la mer pour la période précédant 1870. Les zones ombrées en gris indiquent les incertitudes des estimations à long terme de l’évolution du rythme de l’élévation du niveau de la mer. La ligne rouge représente le niveau de la mer mondial moyen d’après les données marégraphiques, tandis que les zones ombrées en rouge indiquent les intervalles des variations par rapport à une courbe régulière. La ligne verte représente le niveau de la mer moyen mesuré par altimétrie satellitaire. Les zones ombrées en bleu indiquent la gamme des projections de modèles du scénario A1B du RSSE pour le XXI siècle par rapport à la moyenne des années 1980-1999, les calculs ayant été effectués indépendamment des observations. Au-delà de l’année 2100, les projections dépendent de plus en plus du scénario d’émissions. Dans les centaines ou milliers d’années à venir le niveau de la mer pourrait s’élever de quelques mètres

IPCC, 2007

Page 47: Ingénieur de Recherches

Un extrait du chapitre 2 : Impacts, adaptation et vulnérabilité

IPCC, 2007

Page 48: Ingénieur de Recherches

Evolution du nombre annuel de jours de gel à Nancy et Toulouse de 1951 à 2003

onerc.gouv.org

Page 49: Ingénieur de Recherches

Dates de vendanges en Côtes du

Rhône méridionales depuis 1945

onerc.gouv.org

Page 50: Ingénieur de Recherches

Un extrait du chapitre 3 :

Atténuation des changements climatiques

IPCC, 2007

Le protocole de Kyoto (signé en 1997) propose un calendrier de réduction des émissions des 6 gaz à effet de serre qui sont considérés comme la cause principale du réchauffement climatique des cinquante dernières années. Il comporte des engagements absolus de réduction des émissions pour 38 pays industrialisés, avec une réduction globale de 5,2 % des émissions de dioxyde de carbone d'ici 2012 par rapport aux émissions de 1990.

Page 51: Ingénieur de Recherches

2008-2013 : 5ème rapport du GIEC

• Figer les modèles en 2008– Plus de qualité– Plus de complexité– Plus de résolution– Ensembles de simulations

• Réaliser les simulations en 2009-2010– Compromis coût/ressources calcul disponibles

• Distribuer les résultats pour les groupes 1, 2 et 3– Earth System Grid : Coopération des centres de

distribution des données.

Page 52: Ingénieur de Recherches

CMIP5 Experiment Design

“Near-Term”(decadal)

“Long-Term”(century & longer)

TIER 1

TIER 2

CORE

“realistic”

diagnostic (initialized ocean state)

prediction & predictabilit

yCORE

TIER 1

Also “time-slice” experiments for 2030-2040

DRAFT

Page 53: Ingénieur de Recherches

CMIP5 Long-term ExperimentsDraft from WGCM meeting, September, 2008

Coupled carbon-cycle climate models only

All simulations are forced by prescribed concentrations except those “E-driven” (i.e., emission-

driven).

D & A ensembles

Control, AMIP, & 20 C

RCP4.5, RCP8.5

ensembles: AMIP & 20 C

natural-only,

GHG-only

indivi

dual

forcin

g

RCP2.X, RCP6

extend RCP4.5

to 2300

extend RCP8.5 & RCP2.X

to 2300

ensemble of

abrupt 4xCO2

5-yr runs

aqua

planet

(clouds)

unform ΔSST

(clouds)

Mid-Holocene &

LGM

last

millennium

E-driven RCP8.5

E-driven control & 20 C

patterned

ΔSST

(clouds)

sulfate aerosol

forcing ca. 2000

AC&C4

(chemistry)

1%/yr CO2 (140 yrs)

abrupt 4XCO2 (150 yrs)

fixed SST with 1x & 4xCO2

radiation code sees 1xCO

2 (1% or 20C+RCP4.5)

carbon cycle sees 1XCO2 (1% or 20C+RCP4.5)

DRAFT

Page 54: Ingénieur de Recherches

CMIP5 Decadal Predictability/Prediction ExperimentsDraft from WGCM meeting, September, 2008

additional predictions

Initialized in ‘01, ’02, ’03 … ‘09

100-yr

“control” &

1% CO2

prediction with 2010

Pinatubo-like eruption

alternative

initialization

strategies

atmos.

chemistry &/or

aerosols &/or

regional air

qualityprescribed SST time-slices

extend

ensembles

from O(3) to

O(10)

members

hindcasts without

volcanoes

30-year hindcast and prediction ensembles:

initialized 1960, 1980 & 2005

10-year hindcast & prediction ensembles:

initialized 1960, 1965, …, 2005

DRAFT

Page 55: Ingénieur de Recherches

Modèle “système Terre” de l'IPSLIPSL-CM5-ESM

Oce: NEMOrésol H: 2°résol V: L31glace de mer: LIM2 (LIM3 ?)biogéochimie: PISCES

Atm: LMDZ-496x95 (4°x 2°) <- résol H: 144x143 (2.5°x1.25°)

PMIP résol V: L19 ou ( L39 ? )

INCA

Aérosols: INCA-aer

Off-line On-line

Ozone: Off-line On-line

Végét: ORCHIDEE Cycle du carbone

Utilisation des sols

Végétation dyn.

Couplage: OASIS-3

Execution, post-traitement, mise à disposition des données

Page 56: Ingénieur de Recherches

CalculateursEtat des lieux dans le monde

• Top 500 : www.top500.org• Performance sur test LINPACK (algèbre linéaire)• Parution en juin en novembre depuis 1993• Mars 2002 - Juin 2004 : Japon, Earth Simulator en

1ère position• Juin 2008 : 1ère machine au Petaflops (1015 Flops,

129 600 cœurs)

• Novembre 2008 : 2 machines au Petaflops

Page 57: Ingénieur de Recherches

http://www. www.es.jamstec.go.jp/esc/eng

Page 58: Ingénieur de Recherches
Page 59: Ingénieur de Recherches
Page 60: Ingénieur de Recherches
Page 61: Ingénieur de Recherches
Page 62: Ingénieur de Recherches
Page 63: Ingénieur de Recherches

Evolution des calculateurs

• Assurer la production scientifique• Anticiper les évolutions technologiques

processeur(vectoriel,superscalaire)compilateurdirectives OpenMP

noeudéchange de messages (MPI)

Mémoire

clusteréchange de messages (MPI)

MetacomputingGrid computingData computing

Internet

Superscalaireparallèle100 000 proc

Page 64: Ingénieur de Recherches

Historique des modèles climat

Figure 1.2

Figure 1.4

Page 65: Ingénieur de Recherches

Sciences de l’Univers - liens avec technologies

InformatiqueCalculateurs :

du Cray 1 au Earth SimulatorRéseaux :

de l’accès téléphonique 300bauds à Internet (ADSL, 10 Mbps)

Données : du Mo (106) au Po (1012)

Page 66: Ingénieur de Recherches

Sciences de l’Univers - liens avec technologies

Applications :• Résolutions des modèles• Complexité des modèles• Compréhension des processus• Bases de données distribuées• Travail coopératif

Page 67: Ingénieur de Recherches

Quelles constantes ?

Technologies évoluent, bases restent :

Bases numériques :• erreur d’arrondie• algorithmes

Langages évoluent, méthodes restent :• Assembleur, Fortran, C, C++, python• vérification, debogage, cas limites

Page 68: Ingénieur de Recherches

Motivations

Travail dans la recherche • questionnement permanent• évolution des questions traitées• interactions avec tous scientifiques :• physique, math, informatique, …• interactions internationales : coopétition• diversité des fonctions

Page 69: Ingénieur de Recherches

Conclusion

Fondamentaux• Math, • Calcul numérique, • Recherche d’erreurs

Nouvelles techniques• Les repérer, • Les connaître, • Les mettre en oeuvre

Page 70: Ingénieur de Recherches

Merci pour votre attention

Page 71: Ingénieur de Recherches
Page 72: Ingénieur de Recherches

Bilan personnel

• Scientifique :– Des séries d’observations plus longues– Des moyens d’observation mondiaux : satellites– Des ordinateurs plus puissants– Des modèles climat plus complexes– Un domaine scientifique en évolution– Une mobilisation scientifique internationale

• Citoyen :– Des questions mondiales– Des inquiétudes individuelles– Des réponses/actions politiques mondiales

• Surprise, gratitude, fierté, responsabilité

Page 73: Ingénieur de Recherches

Plan

• L'effet de serre– Qu’est-ce que c’est?– Depuis quand l’effet de serre est-il connu?– Les gaz à effet de serre : observations et chiffres

• Le GIEC Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat

– Qu’est-ce que c’est?– Le rapport 2001 , Al Gore– Le rapport 2007

• les projections• le retour sur les projections de 2001

• Bilan personnel

Page 74: Ingénieur de Recherches

Que faire?

• Agir• Réduire les émissions dans tous les

secteurs• Rester en dessous de 2°C

supplémentaire• Bali - décembre 2007 - l’après 2012• Croissance propre

Page 75: Ingénieur de Recherches

Sur la toile

www.ipcc.ch

www.effet-de-serre.gouv.fr

www.bilancarbonepersonnel.org

www.rac-f.org

Page 76: Ingénieur de Recherches

Merci

Olivier Arzel, Jacques Bellier, Rachid Benshila, Sandrine Bony, Julien Boé, Laurent Bopp, Olivier Boucher, Jean-Philippe Boulanger, Pascale Braconnot, Alain Braun, Patrick Brockmann, Patricia Cadule, Christophe Cassou, Arnaud Caubel, Fabrice Chauvin, Francis Codron, Nathalie de Noblet, Sébastien Denvil, Michel Déqué, Sébastien Dominiak, Hervé Douville, Jean-Louis Dufresne, Laurent Fairhead, Thierry Fichefet, Marie-Angèle Filiberti, Marie-Alice Foujols, Claude Frankignoul, Pierre Friedlingstein, Gillaume Gastineau, Christophe Genthon, Josephine Ghattas, Anne-Laure Gibelin, Katarina Goubanova, Jean-Yves Grandpeix, Eric Guilyardi, Didier Hauglustaine, Frédéric Hourdin, Abderaman Idelkadi, Soumaya Jamili, Masa Kageyama, Gherart Krinner, Alexandre Laîné, Alban Lazar, Phu Le Van, Claire Lévy, Laurent Li, François Lott, Gurvan Madec, Eric Maisonnave, Pascal Marquet, Olivier Marti, Sébastien Masson, David Salas y Melia, Ionela Musat, Serge Planton, Johannes Quaas, Annie Rascol, Catherine Ritz, Jean-François Royer, Victoria Serafini, Florence Sevault, Samuel Somot, Didier Swingedouw, Claude Talandier, Laurent Terray, Pascal Terray, Hubert Teyssèdre, Sophie Tyteca, Sophie Valcke, Nicolas Viovy, Aurore Voldoire.

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