Chapitre VII Notion de plot (intégration cohérente et post- intégration)
Infrastructures et intégration africaine
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Appel à communication
de la commission
économique africaine,
2013
Thématique :
Infrastructures et
intégration économique
régionale en Afrique
Sujet : La Mutualisation des
infrastructures de
télécommunications, peut –elle
être une alternative
d’intégration régionale en
Afrique ?
La Mutualisation des infrastructures de télécommunications, peut –elle être une alternative
d’intégration régionale en Afrique ?
02/08/2013
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Appel à communication de la commission économique africaine Thématique : Infrastructures et intégration économique régionale en Afrique
Sujet : La Mutualisation des infrastructures de télécommunications, peut –elle être une
alternative d’intégration régionale en Afrique ?
RemerciementsRemerciementsRemerciementsRemerciements
Je remercie La commission économique africaine, la banque africaine de développement qui
m’ont permis de dédier mon temps pour apporter ma contribution à l’esprit critique pour le seul
objectif d’enrichir le débat public.
� De me donner l’opportunité d’approfondir mes idées et réflexions pouvant servir les
décideurs africains.
� Participer à la rencontre de l’élite africaine et de par le monde pour pouvoir échanger sur
l’avenir de l’Afrique.
� Mes pensées vont aussi à la banque mondiale et à l’UIT pour la mise à disponibilité des
données qui nous ont permis de faire nos analyses.
Cet article, certes complet, mérite de lui consacrer plus de temps et de moyens pour
pouvoir non seulement participer à cette conférence de Johannesburg mais aussi de
finaliser une thèse complète.
La Mutualisation des infrastructures de télécommunications, peut –elle être une alternative
d’intégration régionale en Afrique ?
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ResuméResuméResuméResumé
Des infrastructures sont les facteurs indispensables au développement économique de l’Afrique.
Des investissements dans l’eau, l’énergie, le transport sans cessent croissants améliorent la
qualité de vie des citoyens. De plus, les infrastructures liées aux nouvelles technologies de
communication et d’information offrent de vastes possibilités pour la croissance économique et
par conséquent sont cibles d’attention particulière à cause des effets positifs qu’elles peuvent
avoir dans l’écosystème d’où l’objet de notre étude sur ce secteur dont la réflexion nous
amènera à analyser sa contribution et les moyens à enclencher pour faciliter l’intégration
économique de l’Afrique.
La Mutualisation des infrastructures de télécommunications, peut –elle être une alternative
d’intégration régionale en Afrique ?
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Les infrastructures télécoms, un backboneLes infrastructures télécoms, un backboneLes infrastructures télécoms, un backboneLes infrastructures télécoms, un backbone d’intégration économique d’intégration économique d’intégration économique d’intégration économique
Lorsque l’on aborde la question des infrastructures en Afrique, on s’attend au génie civile, au
transport, Cependant il y’a une autre déclinaison de l’infrastructure qui à l’instar de celles
énoncées plutôt contribuent à la création de valeurs sous plusieurs variantes.il s’agit des
infrastructures des télécommunications.
Le nombre des utilisateurs des services de télécoms croît de façon exponentielle de par l’Afrique
(figure ci-dessous), ainsi les investisseurs afin de pouvoir supporter le trafic généré par le parc
clients doivent s’acquérir des infrastructures dimensionnées à la taille du challenge et de la
charge.
Comme celles des transports, elles contribuent énormément aux économies africaines et
peuvent facilement contribuer à l’intégration régionale si les politiques appropriées s’en suivent.
Lorsque l’on fait le panorama des infrastructures de télécoms par pays, nous constatons
aisément la présence des multinationales épaulées par des investissements locaux et étrangers.
Une hétérogénéité des équipements, de ‘’ data centers’’ pour les abriter, des ressources
humaines pour l’exploitation (OPEX) et de sommes colossales sont investies pour leurs
acquisitions (CAPEX) .
Le retour sur investissement est très attendu car les actionnaires qui sont à la base de
l’initiative sont conscients des retombées économiques engendrées sans prendre en compte
forcement l’aspect intégration régionale. Cet état de fait s’explique par le manque de politiques
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d’intégration régionale en Afrique ?
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stratégiques ou du manque de visibilité des acteurs concernés mises en place par les instances
spécialisées et dédiées par pays.
Durant les années quatre-vingt-dix, la libéralisation des marchés des services de
télécommunications se sont libéralisés en Afrique suite à une proposition des bailleurs de fonds
et ceci dans une logique de lancer une dynamique d’ouverture de marché aux investisseurs
étrangers, créant ainsi une concurrence pour des raisons justifiées à l’époque. Certes l’initiative a
abouti à une première fin (libéralisation, privatisation des opérateurs historiques..) mais la notion
d’intégration régionale n’était en vue ou du moins ne faisait pas partie des cahiers de charges
des états.
Depuis, une nouvelle donne s’invite au concert :
� Ces dernières années les pays africains, afin « d’alimenter » les caisses de l’état
lancent des appels d’offres pour l’acquisition des licences de télécommunication 3G,
� Les multinationales se voient détentrices de droit dans plusieurs pays limitrophes,
� la nécessité de réduire les CAPEX/OPEX se font sentir par la pression des
actionnaires,
� Le marché concurrentiel dévient exigent en terme de service innovants et de coûts à
la hauteur des services rendus,
� les régulateurs se sont sensibilisés et se dotent de la rigueur à adapter pour imposer
son rôle d’arbitre,
� la notion d’intégration économique occupe une place importante au débat africain,
Au vus de tous les points cités ci haut, n’est-il tant de proposer les scenarios d’investissement
dans les infrastructures contribuant à l’intégration économique régionale ?
Quels sont les politiques stratégiques possibles pour permettre une intégration régionale
économique à travers la mutualisation des infrastructures de télécommunications ?
NNNNotion de mutualisation et de partageabilité des infrastructures otion de mutualisation et de partageabilité des infrastructures otion de mutualisation et de partageabilité des infrastructures otion de mutualisation et de partageabilité des infrastructures
Lors de l’implémentation des infrastructures de télécommunications, la mutualisation dans sa
logique de Partageabilité par les opérateurs aussi bien au niveau national que transfrontaliers,
sont essentielles.
Elle répond d’une part à la problématique de couverture de réseau (dynamisme technique) mais
aussi à la réduction de CAPEX/OPEX 1 d’environ 80% du génie civil pylônes, galerie d’égouts,
câble… (Dynamisme économique).
D’autre part les supports de transmission sont incontournables tel que la fibre optique, les pays
sahéliens et enclavés traversent des longues distances pour se connecter au backbone. Il serait
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optimal d’avoir une vue de maintenance ‘’cost sharing ‘’ où les coûts d’entretien seront partagés
entre les différents pays bénéficiaires, ce qui permettra de réfléchir sur les aspects innovations
de services.
Cette forme de collaboration entretiendrait non seulement les liens inter-opérateurs dans un
même pays mais entre opérateurs de pays limitrophes, sous régionaux et voire même régionaux.
L’intérêt est que l’operateur sera indépendant des services à lancer à cause de disponibilité de la
bande passante nécessaire et donc la qualité de service, c’est ce qu’on appelle intégration
économique réussie.
Toutes fois, ce type de programme nécessite la contribution de l’état au plus haut niveau car le
rôle des instances de régulation serait indispensable pour l’harmonisation et la gestion du
domaine public.
Chaque pays disposant de sa structure de régulation des télécommunications, la tendance vers
une régulation sous régionale est à réfléchir pour converger les différentes règles et principes ;
Mais aussi pour une application sereine de la gouvernance politique de mutualisation, qui sans
nulle doute se focalisera sur les modalités de partage et d’accessibilité et de disponibilité.
Cette stratégie permettra aux parties prenantes d’économiser sur les coûts d’investissements et
de maintenance, d’accumuler des ressources financières de par l’amélioration de l’ARPU2.
Panorama des investissementPanorama des investissementPanorama des investissementPanorama des investissementssss en Afrique en Afrique en Afrique en Afrique
Les infrastructures des télécommunications ont connu un investissement colossal à plusieurs
niveaux, d’une part, à travers les états qui pour aérer les administrations publiques , empruntent
le passage obligatoire de la modernisation des services publics et de la numérisation des médias
mais aussi pour doter des instances de régulations des moyens modernes pour assurer son rôle
d’arbitre dans un environnement concurrentiel où cohabitent opérateurs historiques et privés.
1- CAPital EXpenditure /OPerational EXpenditure.2-Average Revenue Per User
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Ces derniers détiennent dans la plupart des cas par des multinationales dotées de moyens
financiers hors normes et n’hésitent pas d’investir pour le déploiement des infrastructures
réseaux afin de gagner sa place dans un marché où le nombre d’abonnés explose ces dernières
années depuis l’avènement du mobile.
Les services innovants pour voir le jour, ont besoins des plateformes techniques, des solutions de
facturations , des supports de transmission large bande et des compétences humaines pour
assurer le maintien des équipement et la pérennité de l’entreprise à travers les recherche et
développement.
Tableau : Panorama des investissements : source banque mondiale
La coopération à la recherche des technologies de l’information La coopération à la recherche des technologies de l’information La coopération à la recherche des technologies de l’information La coopération à la recherche des technologies de l’information
Depuis plusieurs années, la commission européenne et les régulateurs ont adopté une position
favorable au partage d’infrastructures en Europe pour les raisons ci haut citées, l’union africaine
pourrait s’inspirer d’une telle initiative.
Les pays africains pourraient emboiter le pas car les raisons sont nobles. Par la voie des instituts
de recherches et des laboratoires spécialisés les pays africains peuvent coopérer pour lancer
des projets de recherches communs avec une mutualisation des coûts y référents. Ce mode de
travail facilitera le travail qui pourrait aboutir à des résultats concluants tout en facilitant une
intégration régionale grâce à la collaboration inter – états.
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Mise en place de structures communes d’accés au crédit au niveau des Mise en place de structures communes d’accés au crédit au niveau des Mise en place de structures communes d’accés au crédit au niveau des Mise en place de structures communes d’accés au crédit au niveau des
bailleurs de fonds bailleurs de fonds bailleurs de fonds bailleurs de fonds
‘’ Together, we can get more’’, ce concept de coalission et d’union facilite les discussions auprès
des instances financières internationales de financement.
La banque mondiale, l’union internationale des télécommunications disposent des programme
d’aide sous régionale soit sous forme de prêt à long terme à des taux préférentiels ou sous la
forme de projet de développement. Je peux citer ‘’West Africa Regional Communications
Infrastructure Project’’ qui regroupe des pays incités à mettre en place des projets
d’infrastructures pour développer le domaine des télécommunications.
CCCConclusiononclusiononclusiononclusion Les instances de la communauté internationale et africains sont à la recherche de vecteurs clés
d’intégration régionale économique, les infrastructures sont un maillon clé pour résorber les
maux économiques dont nous souffrons à condition de trouver le schéma stratégique qui
doublement répond aux principes d’intégration économique et politique.
Les télécommunications qui connaissent une montée fulgurantes à tous les niveaux pourront
servir de rebond pour enclencher la mécanique tant attendue.
Cependant cette clé d’intégration africaine nécessite un travail de fond par les états et
investisseurs privés pour faire adhérer les parties prenantes à la logique de mutualisation et ses
plus- values.
RéférencesRéférencesRéférencesRéférences
www.worldbank.org/data
www.itu.org
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d’intégration régionale en Afrique ?
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ContenuContenuContenuContenu Remerciements ...................................................................................................................................... 1
Resumé ................................................................................................................................................... 2
Les infrastructures télécoms, un backbone d’intégration économique ............................................. 3
Notion de mutualisation et de partageabilité des infrastructures ...................................................... 4
Panorama des investissements en Afrique .......................................................................................... 5
La coopération à la recherche des technologies de l’information ...................................................... 6
Mise en place de structures communes d’accés au crédit au niveau des bailleurs de fonds ......... 7
Conclusion .............................................................................................................................................. 7
Références .............................................................................................................................................. 7