Informations actualisées au 18 novembre 2018 · Les 39 Morts pour la France de...

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Les 39 Morts pour la France de Saint-Silvain-Bellegarde Leurs vies, leurs morts Informations actualisées au 18 novembre 2018 Monument aux morts : 38 noms. Plaque dans l’église : 35 des 38 noms du monument (sauf Michel Guéraud, Louis Ligonnet, Hippolyte Masfrand) + Ferdinand Gagnère. Monument + église = 39 noms. Fernand (Camille, Marie, Joseph, Fernand) ALHÉRITIĖRE o né le 13 décembre 1890 au Petit Rimareix, commune de Saint-Silvain de Félix, Auguste Alhéritière, né le 5 juin 1865 au Mas, commune de Tardes (Creuse), géomètre-expert et de Jeanne, Camille, Lucie Jannicaud, née à Paris le 12 mai 1864 mariés le 27 avril 1886 à Saint-Silvain o frères de : Camille (Pierre, Sylvain, Camille, Auguste) Alhéritière, né au Petit Rimareix le 23 aout 1887, avoué à Guéret, marié à Ahun avec Hélène (Marie) Faure le 5 octobre 1921, décédé à Guéret le 14 novembre 1980 ; un enfant : Marie, Geneviève, Fernande, Lucie, Alexandrine Alhéritière, née le 28 janvier 1924 à Guéret, décédée à Paris le 28 novembre 2009 ; Marie (Jeanne, Marie, Félicie) Alhéritière, née au Petit Rimareix le 23 avril 1889 ; mariée à Tardes le 28 janvier 1913 avec Albert Doucet, 30 ans, demeurant au Breuil, commune de Lépaud ; deux enfants : Henri Doucet né le 2 novembre 1913 ; Raymond Doucet, né le 11 septembre 1914 ; décédée le 1 er octobre 1914 ; Henri (Camille, Marie, Fernand, Henri) Alhéritière, né le 4 novembre 1893 au Petit Rimareix, décédé le 24 décembre 1893 ; Germaine (Aline, Marie, Fernande, Germaine) Alhéritière, né le 1 er août 1896 au Petit Rimareix ; mariée à Saint-Silvain avec Louis (Louis, Pierre, Lucien) Bonnaud, 31 ans, dessinateur, demeurant à Paris, le 6 avril 1920 ; un enfant : Madeleine Bonnaud née en 1921 à Paris, décédée en 2009 en région parisienne ; décédée à Sainte-Feyre le 4 décembre 1976 o étudiant en droit o bureau de recrutement de Guéret o sursitaire, incorporé le 9 octobre 1913 au 78 ème régiment d’infanterie, promu sous- officier puis officier de réserve ; nommé sous-lieutenant le 5 janvier 1916 ; cité à l’ordre du régiment le 8 novembre 1915 pour avoir fait preuve, le 30 octobre, « d’un beau sang-froid en utilisant son habileté au tir pour mettre hors de combat plusieurs tireurs ennemis » ; o disparu le 24 janvier 1916 à Écurie (Pas-de-Calais), à proximité d’Arras ; disparition aux mêmes lieu et date que celle d’Eugène Bontemps, lui aussi mort pour la France de Saint-Silvain ; lieutenant à titre posthume le 24 octobre 1917 ; croix de guerre,

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  • Les 39 Morts pour la France de Saint-Silvain-Bellegarde

    Leurs vies, leurs morts

    Informations actualisées au 18 novembre 2018

    Monument aux morts : 38 noms. Plaque dans l’église : 35 des 38 noms du monument (sauf Michel Guéraud, Louis Ligonnet, Hippolyte Masfrand) + Ferdinand Gagnère. Monument + église = 39 noms.

    • Fernand (Camille, Marie, Joseph, Fernand) ALHÉRITIĖRE

    o né le 13 décembre 1890 au Petit Rimareix, commune de Saint-Silvain de Félix, Auguste Alhéritière, né le 5 juin 1865 au Mas, commune de Tardes

    (Creuse), géomètre-expert et de Jeanne, Camille, Lucie Jannicaud, née à Paris le 12 mai 1864 mariés le 27 avril 1886 à Saint-Silvain

    o frères de : Camille (Pierre, Sylvain, Camille, Auguste) Alhéritière, né au Petit Rimareix le

    23 aout 1887, avoué à Guéret, marié à Ahun avec Hélène (Marie) Faure le 5 octobre 1921, décédé à Guéret le 14 novembre 1980 ; un enfant : Marie, Geneviève, Fernande, Lucie, Alexandrine Alhéritière, née le 28 janvier 1924 à Guéret, décédée à Paris le 28 novembre 2009 ;

    Marie (Jeanne, Marie, Félicie) Alhéritière, née au Petit Rimareix le 23 avril 1889 ; mariée à Tardes le 28 janvier 1913 avec Albert Doucet, 30 ans, demeurant au Breuil, commune de Lépaud ; deux enfants : Henri Doucet né le 2 novembre 1913 ; Raymond Doucet, né le 11 septembre 1914 ; décédée le 1er octobre 1914 ;

    Henri (Camille, Marie, Fernand, Henri) Alhéritière, né le 4 novembre 1893 au Petit Rimareix, décédé le 24 décembre 1893 ;

    Germaine (Aline, Marie, Fernande, Germaine) Alhéritière, né le 1er août 1896 au Petit Rimareix ; mariée à Saint-Silvain avec Louis (Louis, Pierre, Lucien) Bonnaud, 31 ans, dessinateur, demeurant à Paris, le 6 avril 1920 ; un enfant : Madeleine Bonnaud née en 1921 à Paris, décédée en 2009 en région parisienne ; décédée à Sainte-Feyre le 4 décembre 1976

    o étudiant en droit o bureau de recrutement de Guéret o sursitaire, incorporé le 9 octobre 1913 au 78ème régiment d’infanterie, promu sous-

    officier puis officier de réserve ; nommé sous-lieutenant le 5 janvier 1916 ; cité à l’ordre du régiment le 8 novembre 1915 pour avoir fait preuve, le 30 octobre, « d’un beau sang-froid en utilisant son habileté au tir pour mettre hors de combat plusieurs tireurs ennemis » ;

    o disparu le 24 janvier 1916 à Écurie (Pas-de-Calais), à proximité d’Arras ; disparition aux mêmes lieu et date que celle d’Eugène Bontemps, lui aussi mort pour la France de Saint-Silvain ; lieutenant à titre posthume le 24 octobre 1917 ; croix de guerre,

  • 2

    chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume ; mentionné aussi sur le monument aux morts de Tardes (commune de ses grands-parents et aïeux Alhéritière)

    o acte de décès transcrit sur le registre d’état civil de Saint-Silvain le 11 décembre 1918 (jugement du 27 novembre 1918 du tribunal d’Aubusson)

    o son père, Félix Alhéritière, était à l’époque le maire de Saint-Silvain (de 1892 à 1944)

    • Antonin (François, Joseph, Antonin) BELLOT o né le 11 mai 1887 à Chez Mursolles, commune de Saint-Silvain

    de François, Joseph Bellot (29 ans), né le 7 septembre 1856 à Barreix, commune de La Celle Barmontoise (devenue La Villetelle), entrepreneur

    et de Joséphine, Marie, Angélique Denis (25 ans), né le 25 décembre 1860 à Chez Mursolles

    mariés le 20 février 1886 à Saint-Silvain o cimentier o frère de :

    Maria (Marie, Angèle, Victorine) Bellot, née le 20 mai 1890 à Chez Mursolles (décédée le 26 juillet 1967 à Guéret) ;

    Marius (Francisque, Marius, Gabriel) Bellot, né le 22 juillet 1892 à Chez Mursolles , marié le 18 février 1922 avec Maria, Lucie Chéate à Mouzon (Ardennes) ;

    Marie (Marie, Jeanne, Léontine) Bellot, née 28 mars 1895 à Chez Mursolles, décédée le 2 décembre 1972 à Guéret ;

    Jeanne Bellot (Maria, Jeanne, Madeleine), née le 8 août 1899 à Saint-Silvain où elle est décédée le 10 janvier 1987 ;

    Maurice (Maurice, Prosper, Auguste) Bellot, né le 3 avril 1901 à Chez Mursolles, marié le 9 janvier 1928 à Sainte-Feyre-la-Montagne avec Marguerite, Alice, Amélie Pinaud, décédé le 18 juillet 1957 à Champagnat

    o domicilié à Berck (Pas-de-Calais) en 1912 o bureau de recrutement de Guéret o service militaire d’octobre 1908 à septembre 1910 au 50ème régiment d’infanterie o mobilisé en août 1914 au 1er régiment d’infanterie o fait prisonnier et décédé le 21 avril 1915 au lazaret des prisonniers de guerre de Zossen

    (land de Brandebourg, Allemagne) ; inhumé à Zossen o acte de décès transcrit le 17 janvier 1920 sur le registre d’état civil de Saint-Silvain

    (jugement du tribunal d’Aubusson du 6 novembre 1919

    • Eugène (Eugène, Arthur) BONTEMPS o né le 28 novembre 1886 à Bellegarde-en-Marche (Creuse)

    - de Marie-Madeleine Bontemps (28 ans), sans profession, demeurant au bourg de Bellegarde

    o frère de : - Eugénie Bontemps (1882) - Paul (Paul, Jules) Bontemps

    • né le 31 mai 1890 à Bellegarde-en-Marche • a aussi fait la guerre et y a été blessé • marié à Paris (18ème) le 21 avril 1917 avec Eugénie, Marie ALETTI • décédé le 21 juillet 1980 à Aubusson ;

    - Alice (Marie, Eugénie, Alice) Bontemps

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    • née le 3 novembre 1896 au Mont, commune de Saint-Silvain • mariée le 6 septembre 1919 à Saint-Bard (Creuse) avec Jules, Jean

    Abesse • décédée le 30 janvier 1960 à Saint-Mihiel (Meuse)

    o cimentier o domicilié au Mont lors du recensement de 1901, mais n’apparait pas dans celui de

    1911 ; demeurant à Nancy entre 1910 et 1913 selon sa fiche militaire o bureau de recrutement de Guéret o service militaire (soutien de famille) d’octobre 1907 à septembre 1909 au 78ème

    régiment d’infanterie o mobilisé en août 1914, promu caporal le 10 avril 1915 puis sergent le 17 avril 1915

    au 78ème régiment d’infanterie o disparu le 24 janvier 1916 à Ecurie (Pas-de-Calais) – mêmes lieu et date que Fernand

    ALHERTITIERE o acte de décès transcrit le 25 juin 1921 sur le registre d’état civil de Saint-Silvain

    (jugement du 15 juin 1921 du tribunal d’Aubusson)

    • Félix (Félix, Emile, Octave) BOUDET o né le 27 août 1891 à Chez Aufaure, commune de Saint-Silvain

    de François, Jules Boudet (24 ans, né le 22 mai 1877 à Beauvais, commune de Champagnat, maçon), entrepreneur

    et de Marie, Antoinette Danchaud (24 ans, née le 12 novembre 1877 à Chez Aufaure, commune Saint-Silvain, dont le père, Annet-François Boudet, 44 ans, cimentier, était né à La-Chaux-de-Fonds, canton de Neuchâtel (Suisse), cultivatrice

    mariés le 15 février 1890 à Saint-Silvain o frère de :

    Gustave (Gustave, Félicien, Henri) Boudet • né le 16 juin 1895 à Chez Aufaure, commune de Saint-Silvain • marié le 22 août 1919 à Ecully (Rhône) avec Nestorine Antonat • décédé le 14 janvier 1983 à Aubigny-sur-Saône ;

    Edmond Boudet, né en 1907 à Chazelles-sur-Lyon o maçon o bureau de recrutement du Rhône (résidait à Ecully en 1911) o service militaire à partir du 8 octobre 1912, affecté à l’Ecole spéciale militaire en mars

    1914 o mobilisé comme soldat au 1er régiment de zouaves de marche o mort le 9 novembre 1914 à Luyghem (Belgique) lors de la vaine tentative, par son

    régiment, d’enlever Luyghem là où le 12 novembre a eu lieu le fameux épisode du « zouave inconnu » de

    Drie Gratchen : de la ligne allemande où il vient d’être fait prisonnier, ce zouave crie à ses camarades « Tirez donc, bon Dieu, ce sont les Boches ! », déjouant la ruse d’un Allemand qui vient de leur lancer en français « 11ème bataillon, cessez le feu !» ; le bataillon a alors envoyé une décharge générale qui a anéanti la ligne allemande, tuant du même coup le zouave inconnu.

    o acte de décès transcrit le 7 mars 1915 à Ecully (Rhône)

    • Henri (Gilbert, Henri) BOUSSAGEON

  • 4

    o né le 16 août 1880 à Auzances de Jean-Marie Boussageon (26 ans), né le 3 novembre 1853 à Fontanières,

    journalier et de Marie Laboureix (32 ans), née le 2 décembre 1847 à Villebesseix,

    commune de Rougnat, sans profession mariés le 19 mars 1878 à Rougnat, domicilés alors dans la ville d’Auzances

    o quatre frères, dont trois ont fait la guerre : l’un également mort pour la France : Eugène (Eugène, Martin) Boussageon, né

    le 4 novembre 1887 à Charousseix, commune de Rougnat, domicilié en dernier lieu à Saint-Silvain et, comme lui inscrit sur le monument aux morts de Saint-Silvain (voir sa rubrique)

    les deux autres blessés : • Ferdinand (Maximien, Ferdinand) Boussageon

    o né le 7 juillet 1885 à Charousseix, commune de Rougnat o service militaire de 1905 à 1907 o marié le 8 février 1912 à Lupersat avec Marie, Valentine,

    Philomène Terrade o mobilisé en 1914, puis blessé et réformé en mai 1918 o décédé à Mautes le 2 octobre 1964 ;

    • Joseph (Marie, Joseph, Frédéric, Robert) Boussageon o né le 5 septembre 1890 à Amont, commune de Saint-Bard o service militaire d’octobre 1911 à novembre 1913 o mobilisé en août 1914, blessé le 15 mai 1915 (éclats d’obus)

    et hospitalisé jusqu’en 1917 o décédé le 16 juin 1986 à Peyrat-la-Nonière

    quatrième frère : Maximien (Jacques, Maximien) Boussageon o né le 13 janvier 1879 à Lachaux-Bourdue, commune de Rougnat

    o maçon o marié le 8 septembre 1906 à Orcet (Puy-de-Dôme)

    avec Marie-Antoinette Moreau - née le 28 avril 1888 à Orcet

    - décédée le 11 juillet 1975 à Castelnau-Montratier [Lot]) o deux enfants (lors du dénombrement de 1911 à Orcet) :

    Louise, Marie Boussageon, née en 1907 Fernand Boussageon, né en 1910

    o domicilié successivement à Auzances, puis à Charousseix, commune de Rougnat (présent jusqu’au recensement de 1886), ensuite à Amont (présent au recensement de 1891, pas à celui de 1896), commune de Saint-Bard, puis aux Barris (présent chez ses parents lors du recensement de 1901), enfin à Orcet (Puy-de-Dôme), quartier de la Marse à partir de 1905.

    o bureau de recrutement de Guéret o service militaire d’octobre 1903 à septembre 1904 au 78ème régiment d’infanterie o mobilisé en août 1914 et affecté au 121ème régiment d’infanterie o décédé le 20 janvier 1917 à l’hôpital temporaire n° 78 de Clermont-Ferrand, des suites

    d’une bronchite bacillaire contracté en 1915 o acte de décès transcrit sur le registre de l’état civil d’Orcet (Puy-de-Dôme)

    • Eugène (Eugène, Martin) BOUSSAGEON

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    o né le 4 novembre 1887 à Charousseix, commune de Rougnat de Jean-Marie Boussageon (33 ans), né le 3 novembre 1853 à Fontanières,

    colon (métayer) et de Marie Laboureix (39 ans), née le 2 décembre 1847 à Villebesseix,

    commune de Rougnat, cultivatrice mariés le 19 mars 1878 à Rougnat, alors domicilés à Charousseix

    o quatre frères, dont trois ont fait la guerre : l’un également mort pour la France : Henri (Gilbert, Henri) Boussageon, né le

    16 août 1880 à Auzances, marié et père de famille, domicilié en dernier lieu, avec sa famille, à Orcet (Puy-de-Dôme), aussi inscrit sur le monument aux morts de Saint-Silvain (voir sa rubrique dans le présent document)

    les deux autres blessés : • Ferdinand (Maximien, Ferdinand) Boussageon

    o né le 7 juillet 1885 à Charousseix, commune de Rougnat o service militaire de 1905 à 1907 o marié le 8 février 1912 à Lupersat avec Marie, Valentine,

    Philomène Terrade, mobilisé en 1914, puis blessé et réformé en mai 1918

    o décédé à Mautes le 2 octobre 1964 ; • Joseph (Marie, Joseph, Frédéric, Robert) Boussageon

    o né le 5 septembre 1890 à Amont, commune de Saint-Bard o service militaire d’octobre 1911 à novembre 1913 o mobilisé en août 1914, blessé le 15 mai 1915 (éclats d’obus)

    et hospitalisé jusqu’en 1917, décédé le 16 juin 1986 à Peyrat-la-Nonière

    quatrième frère : Maximien (Jacques, Maximien) Boussageon o né le 13 janvier 1879 à Lachaux-Bourdue, commune de Rougnat ;

    o domicilié à Charousseix, commune de Rougnat, ensuite à Amont, commune de Saint-Bard (présent au recensement de 1891, pas à celui de 1896), puis aux Barris (présent lors du recensement de 1901) et aux Trois-Ponts, commune de Saint-Silvain, où il est charretier au moulin des LECOUR lors du recensement de 1911 (ses parents sont aux Barris), ensuite dans la Somme (Abbeville, Amiens, Marquaix) et le Nord (Douai) entre 1912 et 1914 (selon fiche militaire)

    o célibataire, apparemment o bureau de recrutement de Guéret o service militaire d’octobre 1908 à septembre 1910 o mobilisé en août 1914 et affecté au 138ème régiment d’infanterie o disparu le 20 septembre 1914 à Touvent, commune de Moulin-sous-Touvent (Oise) ;

    médaille militaire à titre posthume « Courageux soldat plein de zèle, tombé glorieusement au champ d’honneur à la ferme de Puisieux en se portant à l’attaque avec sa vaillance coutumière » ; Croix de guerre avec étoile d’argent ; disparition aux mêmes lieu et jour que Gustave Danton

    o acte de décès transcrit le 3 juin 1920 sur le registre d’état-civil de Saint-Silvain (jugement du 5 mai 1920 du tribunal d’Aubusson)

    • Maurice (Pierre, Emile, Maurice) CARBONNET o né le 21 novembre 1889 au Mont, commune de Saint-Silvain

  • 6

    de Félix, François, Eugène Carbonnet (22 ans, né le 29 décembre 1866 à Chez Sandillon, commune de saint-Alpinien), sabotier

    et d’Augustine, Marie, Euphrasie Billet (18 ans, née au Mont le 10 mai 1871), sans profession

    mariés le 12 janvier 1889 à Saint-Silvain (les parents Carbonnet étaient cultivateurs à Flattard et les parents Billet résidaient au Mont où le père était sabotier), alors domiciliés au Mont

    o une sœur (à la date du recensement de 1901) : Alexandrine Carbonnet née le 15 août 1891 au Mont

    o célibataire ; cultivateur o domicilié au Mont, avec ses parents et sa sœur, dans la maison des grands-parents

    Billet, lors du recensement de 1901 (lors du recensement de 1911, seule sa sœur Alexandrine réside au Mont avec les grands-parents Billet) ;

    o bureau de recrutement de Guéret o service militaire d’octobre 1910 à septembre 1912 ; o revient en juillet 1913 à Saint-Silvain après quelques mois à Saint-Martin-les-Champs

    (Cher) o mobilisé en août 1914 et affecté au 100ème régiment d’infanterie, tirailleur à la

    première compagnie ; cité à l’ordre du régiment le 23 avril 1915 , croix de guerre o mort le 13 juillet 1916, par éclats d’obus à la poitrine, lors de la bataille de Verdun, à

    2 kilomètres au sud-est du village de Fleury (village déclaré « mort pour la France » en 1918, l’un des neuf détruits lors de la bataille) ; inhumé au cimetière militaire de Belleray, tombe n° 84 ;

    o acte de décès, dressé le 24 juillet 1916 par l’officier d’état civil du régiment, transcrit le 10 novembre 1916 sur le registre de l’état civil de Saint-Silvain

    • Paul (Jean-Baptiste) CHABREDIER o né le 26 janvier 1873 à Gap (Hautes-Alpes), de Jacques Chabredier (33 ans, né le 11

    août 1839 à La Chaussade), maçon, et de Marie, Virginie Lanaud (22 ans, née au Montgeteix, commune de Saint-Silvain, le 17 novembre 1851), mariés le 26 février 1870 à Champagnat, ensemble alors domiciliés à Gap

    o prénom d’usage : Paul o domicilié, avec ses parents, d’abord à Gap, puis dans le Rhône (Bron et Lyon)

    jusqu’en 1880, puis au Montgeteix dans la maison de ses grands-parents Lanaud ; son père Jacques Chabredier décède le 6 mai 1891 au Mongeteix, à 52 ans

    o trois frères et une sœur : Auguste Chabredier (29 ans), né le 21 mai 1871 à Beauvais, commune de Champagnat, marié le 12 mars 1898 à Saint-Amand avec Adèle Jamot (24 ans), cultivateur au Montgeteix ; Hippolyte Chabrier, né le 11 décembre 1875 à Lessivas, commune de Bron (Rhône), marié le 22 février 1900 à Saint-Amand avec Marie, Alexandrine, Angélique Jamot (23 ans) ; Léon (Adrien, Louis) né le 25 aout 1879 à Lyon, 3ème arrondissement (Rhône), marié le 11 octobre 1906 avec Céline Dupleix (Rhône) ; Marie, Anne, Pauline Charbredier, née le 11 septembre 1888 au Montgeteix, décédée à six ans le 14 novembre 1994

    o maçon, comme son père o bureau de recrutement de Guéret o service militaire en Algérie au 3ème régiment de zouaves (octobre 1894-novembre

    1897)

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    o marié, en première noces, le 12 mai 1900 à Liergues (Rhône) avec Marie Gay (née le 23 mai 1882 à Charentay - Rhône) ; ils résident à Villefranche-sur-Saône (65, rue de Thizy), où ils ont deux enfants : Aimé, Benoît Chabredier, né le 25 avril 1901 (décédé le 25 décembre 1971 à Albigny-sur-Saône ) ; Paul, Auguste Chabredier, né le 15 juin 1903 (décédé à Houdan – Seine-et-Oise - le 12 novembre 1957)

    o veuf en 1906 o remarié, en seconde noces, à Villefranche (Rhône) le 18 mars 1911 avec Jeanne

    Juillard, 29 ans, né le 27 février 1882 à Saint-Etienne-des-Moulières (Rhône), elle-même veuve (de Claude Gagneux, décédé en 1906 à Anse, Rhône) ; ils ont un fils, Antoine, Francis Chabredier, né le 16 janvier 1912, adopté par la Nation par décision du tribunal d’Aubusson du 19 mars 1920, décédé à Lyon le 12 juin 1969

    o mobilisé en août 1914 comme soldat au 91ème régiment territorial d’infanterie, puis au 97ème régiment d’infanterie

    o mort, à la suite de blessures, le 27 janvier 1915 à Thann (Haut-Rhin) ; inhumé dans le carré militaire du cimetière de Thann ;

    o acte de décès transcrit le 6 mars 1915 sur le registre d’état civil de Villefranche-sur-Saône (Rhône)

    o son nom figure sur la plaque commémorative des Morts pour la France 1914-1918 dans l’église Notre Dame des Marais à Villefranche-sur-Saône, mais pas sur le monument aux Morts de cette commune

    o ses trois enfants ont été « adoptés par la Nation » : Aimé, Benoît Chabredier et Paul, Auguste Chabredier par une décision du tribunal d’Aubusson du 10 avril 1919 ; Antoine, Francis Chabredier, par une décision du tribunal d’Aubusson du 19 mars 1920

    o sa mère, Virginie Lanaud, décédée le 5 août 1938 au Montgeteix, y a été cultivatrice avec son fils Auguste Chabredier

    o son frère ainé, Auguste Chabrier, cultivateur au Montgeteix, a été conseiller municipal de Saint-Silvain de 1925 à 1945

    • Léon (Henri, Eugène, Léon) CHASSAT o né le 26 avril 1898 à Chez Bardy, commune de Saint-Silvain

    de Jean Chassat (30 ans, né le 6 juillet 1867 à La Gagnerie, commune de Verneugheol [Puy-de-Dôme]), cultivateur

    et Marie, Mélanie Guéraud (29 ans, née le 26 juillet 1868 à Haute-Serre, commune de Saint-Chabrais), cultivatrice

    mariés le 12 janvier 1893 à Saint-Silvain ; parents Chassat alors cultivateurs à Murzeix, commune de La Celle Barmontoise ; parents Guéraud alors cultivateurs au Mas, commune de Saint-Silvain ; domiciliés à Chez Bardy

    o fils unique, célibataire o cultivateur, avec ses parents, à Chez Bardy puis à Bellegarde (route de Saint-Silvain,

    lors du recensement de 1911) o bureau de recrutement de Guéret o incorporé en mai 1917 et affecté au 52ème régiment d’artillerie ; réformé le 21

    décembre 1917 à Limoges pour tuberculose pulmonaire o décédé à Saint-Silvain le 2 mars 1918 à Chez Bardy ; n’a pas été reconnu « mort pour

    la France »

    • Louis (Julien, Louis) CHIREIX

  • 8

    o né le 20 novembre 1897 à Felletin (Creuse), de Marie Chireix (20 ans), tapissière, et de père inconnu

    o célibataire, cultivateur o en 1911, domicilié à Chez Aufaure chez son oncle Antoine Masfrand, cultivateur, sa

    tante Joséphine et son cousin germain, Hippolyte, qui mourra comme lui à la guerre o bureau de recrutement de Guéret o soldat, en dernier lieu, au 8ème régiment de marche de zouaves (tirailleurs indigènes) o tué le 19 juillet 1918 à Parcy-et-Tigny (Oise) et ensuite déclaré mort à cette date o avec cette citation, le lendemain, à l’ordre de la brigade : « Mitrailleur digne des plus

    grands éloges, plein de sang-froid au cours d’une attaque allemande précédée par un violent bombardement par obus toxiques et explosifs, est resté à sa pièce, infligeant de lourdes pertes à l’ennemi qui s’était approché à quelques mètres de lui. » Croix de guerre avec étoile de bronze.

    o inhumé initialement à la ferme de Moramboeuf à Vierzy (Aisne) puis transféré au cimetière militaire d’Hartennes (tombe n° 663) dans la commune d’Hartennes-et-Taux (Aisne), tous ces lieux se situant dans un rayon de moins de cinq kilomètres

    o acte de décès transcrit le 3 octobre 1922 sur le registre d’état civil de Saint-Silvain (jugement du 7 septembre 1922, tribunal d’Aubusson)

    • Jean-Marie (Jean-Marie, Léon) COLAS o né le 4 février 1896 à Chez Bardy, commune de Saint-Silvain

    de Jean Colas (32 ans, né le 22 mars 1864 [Jean Collas] à Peumant, commune de Saint-Sauvier [canton d’Huriel, Allier]), domestique, alors domicilié à Voueize, commune de Gouzon

    et de Célestine (Anne, Célestine) Guéraud (25 ans, née le 3 décembre 1870 à Bourgnon, commune de Saint-Chabrais), agricultrice, domiciliée à Chez Bardy

    o frère (à la date du recensement de 1911) de : Marie, Alexandrine Colas (Collas), née le 7 juillet 1893 à Haute-Serre,

    commune de Saint-Chabrais, domestique chez les Fougerolle à Sannegrand lors du recensement de 1911 ;

    Lucie, Louise, Armandine Colas, né le 24 août 1898 à Chez Bardy ; Jean, Alexandre, Armand Colas, né le 29 février 1901 à Chez Bardy, décédé le

    17 septembre 1964 à Saint-Silvain ; Marie, Yvonne Colas, née le 5 novembre 1903 à Chez Lucet, commune de

    Saint-Silvain, mariée le 5 février 1923 à Toussaint, Louis Vessey, décédée le 18 avril 1969 à Saint-Silvain ;

    Raymond Colas, né en 1908 à Saint-Silvain o domicilié, avec sa mère, ses frères et sœurs, et André Duron, ouvrier agricole (né en

    1855 à Champagnat), d’abord à Chez Bardy (recensement de 1901), puis au bourg de Saint-Silvain (recensement de 1911)

    o célibataire, cultivateur o bureau de recrutement de Guéret o incorporé en avril 1915 au 146ème régiment d’infanterie ; passé au 50ème régiment

    d’infanterie en mai 1916 o mort des suites de blessures de guerre le 11 août 1916 à Meurival (Aisne), dans

    l’ambulance n° 10 de la deuxième compagnie du 50ème régiment d’infanterie (le château de Meurival était un hôpital militaire de 600 lits pour les premiers soins aux

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    blessés ; après la guerre, les corps du cimetière militaire temporaire de Meurival ont été transférés dans la nécropole nationale de Pontavert [Aisne])

    o acte de décès transcrit le 6 décembre 1916 sur le registre d’état civil de Saint-Silvain

    • Pierre COURIOLE o né le 19 mai 1896 à Saint-Alpinien (Creuse) de

    - Madeleine Couriole (38 ans), journalière, domiciliée au Crouzat, commune de Saint-Alpinien lors des recensements de 1896 (déjà en 1892) et 1901 et probablement à Outrelaigue, commune de Mautes, lors du recensement de 1911 ; probablement née (Marie, Madeleine Couriol) le 31 mai 1859 à Gioux, commune de La Serre-Bussière-Vieille, de Michel Couriol (29 ans), cultivateur, et de Marie Mathivet (20 ans), mariés le 25 septembre 1856 à La Serre-Bussière-Vieille, domiciliés à Gioux

    - et de père inconnu o frère de :

    - Marie Couriole, 15 ans en 1896 - Marie, Véronique Couriole, née le 21 août 1892 au Crouzat, commune de

    Saint-Alpinien ; mariée le 11 octobre 1923 avec Antoine Pierre de Bellegarde, facteur à Bellegarde, et le 29 avril 1930 à Croze avec Antoine, Paul, Henri Legaine

    - Léon, Victor Couriole, né le 3 juillet 1899 au Maisonnioux, commune de Saint-Alpinien, maçon, puis cultivateur, domicilié à Saint-Silvain lors de son incorporation en avril 1918, six enfants, décédé le 27 novembre 1964 à La Bassée (Nord)

    o célibataire, cimentier o bureau de recrutement de Guéret o domicilié à Saint-Silvain lors de son incorporation en avril 1915 o incorporé en avril 1915 o soldat, en dernier lieu (août 1916), au 228ème régiment d’infanterie o mort le 25 mars 1917 à Leuilly-sur-Coucy (Aisne) o acte décès transcrit le 18 août 1917 sur le registre d’état civil de Saint-Silvain o où résidait-il à Saint-Silvain en 1914-15 ? Peut-être au Chassainou à Bagnard

    [Le 27 décembre 1905 est décédée Victorine Couriol (49 ans), au Chassain chez son fils, Pierre, Antoine, Jalicon (23 ans ; né le 23 septembre 1883 à Saint-Maixant ; domicilié à Saint-Silvain en 1905 et en 1909 ; marié le 17 mars 1906 à Saint-Silvain avec Marie, Eugénie Jabely (21 ans, de Lioreix, commune de La Rochette, domiciliée à Bignort, commune de Moutier-Rozeille) ; un fils, Raymond, Adrien Jalicon, né au Chassain le 24 décembre 1906 ; fait prisonnier en avril 1916), née le 1er décembre 1856 à La Serre-Bussière-Vieille, épouse de Victor Jalicon (48 ans), également né à La Serre-Busière-Vieille. Or Victorine Couriol était la sœur de Marie, Madeleine Couriol, mère de Pierre Couriole. Victor Jalicon et Victorine Couriole étaient domiciliés aux Poux, commune de Saint-Amand lors du recensement de 1901. Il n’y avait pas de Jalicon au Chassain lors du recensement de 1901 ; il n’y en avait plus lors du recensement de 1911.] [Lors du mariage d’Amélie, Annette Jalicon (parents à Chez Barrat) à Saint-Silvain le 11 janvier 1913 avec Jean Lestieux, originaire de Cieux (Haute-Vienne), était présent

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    Victor Couriol (29 ans), sans doute un cousin de Pierre Couriole, cimentier, « ami du marié, domicilié à Bagnard », où il ne résidait pas lors du recensement de 1911.]

    • Gustave (Joseph, Marie, Auguste) DANTON (DANTHON) o né le 5 septembre 1885 à Buxerette, commune de Saint-Silvain

    de Henri, Jacques Danthon (32 ans, né le 3 juillet 1852 à Buxerette de Pierre Danton et Jeanne Gilbert), maçon

    et de Marie Bardet (22 ans), ménagère, née le 30 juillet 1862 à Monistrol-sur-Loire [Haute-Loire] d’Antoine Bardet et Marie Coustet, cultivateurs aux Bierges, commune de Saint-Silvain

    mariés le 25 mars 1884 à Saint-Silvain, domiciliés à Buxerette o frères de (à la date du recensement de 1911) :

    Marie, Eugénie, Aurélie Danton, née le 10 octobre 1886 à Buxerette, modiste, mariée le 5 avril 1921 avec Léon, Joseph, Gilles Isabel à Paris (17ème arrondissement), décédée le 7 septembre 1970 à Paris (10ème arrondissement) ;

    Georges, Maurice Danton, né le 17 août 1888 à Buxerette, cimentier ; service militaire d’octobre 1909 à septembre 1910 (caporal) ; domicilié à Lille à partir de 1913 ; mobilisé en août 1914 au 126ème régiment d’infanterie, blessé le 28 août 1914 et hospitalisé, reparti au front en août 1915 au 421ème puis au 221ème régiments d’infanterie, blessé une seconde fois en août 1916, reparti le 11 novembre 1917 au 409ème régiment d’infanterie, croix de guerre ; marié le 4 août 1917 à Saint-Silvain avec Marie, Lucie, Eugénie Verrier, née le 16 novembre 1886 à Chez Mourgand, commune de Saint-Silvain, domiciliée à Chez Mourgand ; décédé le 4 avril 1960 à Lille ;

    Marcelle Danton, née le 17 novembre 1904 à Buxerette, décédée le 3 juillet 1980 à Moutier-Rozeille

    o célibataire, cimentier o domicilié à Buxerette jusqu’en 1911, puis à Lille o bureau de recrutement de Guéret o service militaire d’octobre 1906 à septembre 1908 au 78ème régiment d’infanterie ;

    promu caporal en mai 1907 o mobilisé en août 1914 au 278ème régiment d’infanterie o mort le 20 septembre 1914 à Touvent, commune de Moulin-sur-Touvent (Oise) ;

    mêmes date et lieu qu’Eugène Boussageon o inhumé par les autorités allemandes dans la commune voisine de Nampcel (Oise). Ce

    cimetière militaire a été mixte franco-allemand jusqu’en 1922, puis transformé en une nécropole militaire exclusivement allemande ; les tombes des soldats français ont alors été déplacées ailleurs.

    o acte de décès transcrit le 8 avril 1919 sur le registre de l’état civil de Saint Silvain (jugement du 26 mars 1919 du tribunal d’Aubusson)

    o • Alexandre (Jean-Baptiste, Alexandre) DELARBRE

    o né le 18 décembre 1881 à Arfeuille-Châtain (Creuse), d’Antoine Delarbre (24 ans), maçon, et de Félicie Hervet (24 ans), cultivatrice, domiciliés à Laubard, commune d’Arfeuille-Châtain

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    o marié le 23 janvier 1906 à Saint-Silvain, avec Marie, Eugénie, Adeline Simonet (23 ans), sans profession, domiciliée jusqu’alors au Faux chez ses parents, Joseph Simonet, épicier, et Marie-Joséphine Paris, ménagère

    o cousin, par son épouse, de Gustave Simonet (son beau-père, Joseph Simonet, épicier au Faux, était le grand-père paternel de Gustave Simonet)

    o ils habitaient au Faux et ont eu au moins un enfant, Marcel né en 1908 ; o il était ouvrier agricole o bureau de recrutement de Guéret o soldat, en dernier lieu, au 278ème régiment d’infanterie o mort le 20 septembre 1914 à Touvent (Oise), selon le jugement du tribunal

    d’Aubusson (le 30 septembre 1914 à Jonchery (Marne) selon sa fiche matricule o acte de décès transcrit le 3 juin 1920 sur le registre d’état civil de Saint-Silvain

    (jugement du 5 mai, tribunal d’Aubusson)

    • Alfred (Alfred, François) DROUILLARD o né le 19 octobre 1883 au Mas, commune de Saint-Silvain

    de Jules (François, Jean-Baptiste, dit Jules) Drouillard (36 ans), maçon puis cultivateur, né le 9 octobre 1847 à Saint-Silvain de Joseph Drouillard et de Anne Bagnard, cultivateurs au Mas, décédé à Chez Bardy le 31 août 1891

    et de Marie, Victorine, Anastasie Malterre (35 ans), née le 14 novembre 1847 à La Nivelle, commune de Mautes, de Jean Malterre et Marie Simonet, cultivateurs à La Nivelle

    mariés le 11 février 1877 à Mautes , domiciliés au Mas o frère de :

    Auguste Drouillard (Auguste, Joseph, Victor), né le 13 juillet 1879 au Mas, cimentier ; service militaire de novembre 1900 à septembre 1901 ; marié à Saint-Silvain le 31 janvier 1903 avec Adrienne Bonnaud, 23 ans, de Chez Bardy ; père de quatre enfants ; mobilisé en août 1914, passé successivement au 327ème et au 8ème régiments d’infanterie puis aux 9ème et 5ème régiments du génie ; médaille interalliée, médaille commémorative ; ensuite cultivateur à Chez Bardy ;

    Jean, Louis, Marius Drouillard, né le 20 janvier 1882 au Mas, pas de service militaire car réformé pour luxation ancienne de la hanche ; marié le 19 février 1910 à Saint-Domet avec Marie, Adélaïde Billaud ; mobilisé en août 1914 au 162ème régiment d’infanterie, blessé en juillet 1915 à la joue et hospitalisé à Bar-le-Duc puis à Tulle et à Limoges, réformé en novembre 1915

    Maria, Augustine, Martine Drouillard, née le 28 janvier 1887 au Mas o cimentier o bureau de recrutement de Guéret o service militaire au 78ème régiment d’infanterie d’octobre 1904 à juillet 1907 o marié le 11 février 1910 à Saint-Michel-de-Veisse avec Jeanne, Antoinette, Alfredine

    Pallier (21 ans) demeurant chez ses parents, cultivateurs, à La Chapelle, commune de Saint-Michel-de-Veisse ; enfants ?

    o domicilié dans le Nord et le Pas-de-Calais à partir de 1909, selon sa fiche militaire (Nord : Coudekerque, Denain, Douai ; Pas-de-Calais : Samer, Lens) ; chez ses beaux-parents Pallier à La Chapelle, commune de Saint-Michel-de-Veisse, avec son épouse Jeanne, lors du recensement de 1911

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    o mobilisé en août 1914 au régiment d’infanterie de Guéret puis affecté à partir de mars 1915 au 110ème régiment d’infanterie

    o mort des suites de blessures de guerre le 27 septembre 1916 à Etinehem (Somme), pendant la bataille de la Somme. Il y avait à Etinehem un hôpital militaire de campagne. Lui a succédé après la guerre la nécropole nationale de la Cote-80 qui rassemble 1 004 tombes.

    o Acte de décès dressé le 27 septembre 1916 par l’officier d’état civil de l’ambulance 5/1 de l’hôpital de campagne d’Etinehem, transcrit le 17 septembre 1917 sur le registre de l’état civil de Saint-Silvain

    • Gilbert DUCOUX (Ducout) o né le 19 juillet 1889 à Château-sur-Cher (Puy-de-Dôme), de Jean Ducout (59 ans),

    cultivateur, et de Marie-Ange Mathieu (34 ans), domiciliés au lieu-dit Villechelet, commune de Château-sur-Cher (n’y sont pas en 1881, y sont en 1886 et 1891, n’y sont plus en 1896)

    o deux frères : Eugène Ducout, né le 4 mars 1887 à Villechelet Annet, Jean Ducout, né le 7 août 1891 à Château-sur-Cher ; cantonnier ;

    domicilié à Saint-Alpinien en 1912 ; service militaire d’octobre 1912 à juillet 1914 au 30ème régiment de dragons, puis en juillet 1914 au groupe des cavaliers de remonte, puis en juillet 1917 au 1er régiment d’artillerie de montagne en février 1918 et au 13ème régiment d’artillerie coloniale en mai 1918, parti en orient de janvier 1918 à août 1919, médaille de la victoire et médaille commémorative ; domicilié à Sain-Silvain en 1919 puis à Chard à partir de 1920

    o un demi-frère : Jean, Marie Mathieu, né le 18 janvier 1883 à Saint-Junien-la-Genête, fils

    naturel de Marie Mathieu, cultivateur à Sermur en 1904 ; soutien de famille ; service militaire d’octobre 1905 à septembre 1906 au 78ème régiment d’infanterie; domicilié à La celle-Barmontoise en 1906, aux Gorces, commune de Saint-Pardoux-d’Arnet en 1908 et à Saint-Bard en 1911 ; mobilisé en août 1914, blessé le 14 septembre 1914 et envoyé à l’hôpital à Saint-Malo, passé au 28ème bataillon de chasseurs en décembre 2014 puis au 116ème bataillon de chasseurs en mai 1915 ; de nouveau blessé en décembre 1915, encore blessé le 27 janvier 1917 et évacué sur le dépôt des éclopés de Souesmes, une citation à l’ordre du bataillon de la 133ème division croix de guerre avec étoile d’argent, médaille militaire ; domicilié à La Villeneuve en 1919 ; décédé le 2 mai 1971 à Aubusson

    o cultivateur, marié (20 ans) le 6 décembre 1909 à Alleyrat avec Anna Lacroix (27 ans), domiciliée à Ourdeaux, commune d’Alleyrat

    o enfants : Yvonne, Clémence, née le 7 mars 1910 à Ourdeaux, commune d’Alleyrat (décédée le 9 juin 1980 à Aubusson)

    o domicilié à Alleyrat en 1911 o bureau de recrutement de Guéret o service militaire d’octobre 1910 à septembre 1912 au 78ème régiment d’infanterie o rappelé en août 1914, soldat au 78ème régiment d’infanterie

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    o mort le 23 septembre 1914 lors de la reconquête du fort de La Pompelle, commune de Puisieulx (Marne), à quelques kilomètres de Reims. Perdu dans les premiers jours de la guerre, ce fort ne la plus été ensuite après sa reprise le 24 septembre 1914.

    o acte de décès transcrit le 24 décembre 1919 sur le registre d’état civil de Saint-Alpinien (Creuse)

    o Yvonne, Clémence, Ducout a été « adoptée par la Nation » par un jugement du 15 mai 1919

    o attaches avec Saint-Silvain ? Dans les recensements de 1901 et 1911, on trouve à Chez Bardy, Marie, Clémence Ducout, née le 10 octobre 1855 au Marembaud, commune de Lupersat (décédée le 4 février 1930 à Chez Bardy), fille de Jacques Ducoux et de Françoise Poulain, épouse de Jean-Marie Taillandier (mariés le 26 janvier 1873 à Lupersat), et mère d’’Augustine Taillandier, née en 1876 à Lupersat, épouse d’Eugène Carton, celui-ci né en 1871 à Saint-Priest. Jacques Ducoux est né au Marembaud le 6 février 1824 de Marien Ducout, décédé le 17 mars 1852, et de Gabrielle Dargoulle, décédée le 30 janvier 1849. Françoise Poulain est née le 2 mars 1828 de Jean Poulain et de Anne, Marie Bujadoux, également du Marembaud. Ils se sont mariés le 6 février 1853 à Lupersat.

    • François FRETIER o né le 10 juillet 1874 à Vieure (Allier), de Jean Frétier (31 ans), cultivateur, et d’Emilie

    Denizon (25 ans), sans profession, domiciliés à Fontqueudre, commune de Vieure o veuf, il était, en 1911, cultivateur au Mas où il résidait avec ses quatre enfants, tous

    nés à Puy-Malsignat, Germaine (1902), Alexandrine (1902), René (1904) et Léon (1906)

    o remarié avec Céline Fenouillet, il était domicilié en dernier lieu, avec son épouse, à Chez Marlière

    o bureau de recrutement de Montluçon o un an seulement de service militaire en 1895 et 1896, car aîné de huit enfants o soldat au 98ème régiment d’infanterie o mort, des suites de blessures causées par les éclats d’une bombe, le 23 juillet 1915 à

    Largitzen (Haut-Rhin) avec cette citation du 25 août 1915 à l’ordre de l’armée, publiée au Journal officiel du 17 septembre suivant : « La jambe arrachée par une bombe tombée dans la tranchée, se voyant mortellement frappé, il a tranquillement demandé une cigarette, leur a recommandé sa femme et ses quatre enfants et est mort en brave ».

    o acte de décès transcrit le 6 mars 1916 à Saint-Silvain

    • Ferdinand GAGNERE o né le 14 mars 1894 à Saint-Silvain, de Pierre, Eugène Gagnère, scieur de long

    (originaire de Fontanières), et de Marie, Joséphine Danchaud, mariés le 30 décembre 1893 à Saint-Silvain, domiciliés au village de Malleret

    o tuilier o frère de : Emilie, Angéline Gagnère, née le 6 mai 1895 à La Pradelle, commune de

    Saint-Silvain, mariée le 19 octobre 1913 avec Victor, Emile Rigote à Paris (20ème) et décédée le 24 juillet 1978 à Orgerus (Yvelines) ; Marie (Blanche, Joséphine) née le 9 juillet 1897 à Bellegarde-en-Marche, mariée le 13 juin 1914 à La Villetelle avec Grabiel, Hippolyte, Pierre Ravet, décédée le 16 novembre 1971 à Bellegarde-en-Marche ; Louise (Angéline, Augustine) Gagnère, née le 7 octobre 1899 à Bellegarde-

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    en-Marche ; Victor, né le 6 avril 1901 à Bellegarde-en-Marche ; Raymond (Louis, Jean, Marie) Gagnère, né le 23 mars 1903 au Mont, commune de Saint-Silvain ; Eugénie (Joséphine, Eugénie) Gagnère, née au Mont, commune de Saint-Silvain, le 26 avril 1905, mariée à Saint-Silvain le 20 février 1926 avec Louis, Alexandre, Gilbert Malterre, décédée ; Augustine Danchaud, née en 1910 au Mont, commune de Saint-Silvain

    o domicilié après sa naissance à La Pradelle, puis à Bellegarde sans doute à partir de 1896 puis, à partir de 1902, au Mont, commune de Saint-Silvain, (y est lors du recensement de 1911 avec sa mère Joséphine, trois de ses sœurs, Marie, Louise et Eugénie, ses deux frères Victor et Raymond, et sa demi-sœur Augustine Danchaud

    o bureau de recrutement de Guéret o soldat au 78ème régiment d’infanterie o mort le 13 avril 1915 lors des combats du bois de Mort-Mare, commune de Flirey

    (Meurthe-et-Moselle) o acte de décès transcrit le 13 juin 1915 sur le registre d’état civil de La Villetelle

    (Creuse)

    • Ernest (Joseph, Louis, Frédéric) GLINY (GLIGNY) o né le 26 mars 1881 au Faux, commune de Saint-Silvain :

    de François Gliny (41 ans), tuilier ; né le 26 avril 1840 à Aubusson de père et de mère inconnus ; décédé le 13 mars 1893 au Faux ;

    et de Marie, Anne Bontemps (39 ans), ménagère puis épicière ; née le 22 janvier 1849 à La Feuillade, commune de Gouzon, d’Antoine Bomtemps, 37 ans, tisserand, décédé en 1867, et d’Anne Servant, alors domiciliés à la Feuillade, commune de Gouzon (ensuite à chez Lucet, commune de Saint-Silvain) ;

    mariés à Saint-Silvain le 10 janvier 1869 , domiciliés aux Faux o frère de :

    Marie, Virginie, Pauline Gliny, née le 12 octobre 1871 au Faux, couturière puis épicière au Faux, quatre enfants de pères inconnus, nés en 1894, 1897, 1899 et 1904 ;

    Joseph, Louis Gliny, né le 17 janvier 1875 au Faux, cimentier ; service militaire de novembre 1896 à septembre 1897 au 78ème régiment d’infanterie ; domicilié ensuite à Nancy (Meurthe-et-Moselle) ; mobilisé en août 1914 au 91ème régiment territorial d’infanterie, promu caporal en 1915 puis sergent en 1917, passé aux 500ème puis 501ème régiments territoriaux d’infanterie en 1918, croix de guerre ; domicilié à Béthune à partir de 1919 ; décédé à Béthune le 12 février 1922

    o cimentier o service militaire de novembre 1902 à septembre 1905 au 138ème régiment d’infanterie o marié le 27 janvier 1906 à Saint-Silvain avec Françoise, Virginie, Maria Bourdet, née le

    23 octobre 1882 au Faux, commune de Saint-Silvain, fille de Pierre Bourdet, cimentier, et de Françoise Fournet, décédée le 19 décembre 1980 à Saint-Silvain ; deux enfants (à la date du recensement de 1911) : Ernest (ou Octave) Gligny, né en 1907 probablement à Hesdigneul-lès-Boulogne ; Roger, Pierre, Aristide Gligny, né le 16 novembre 1908 à Hesdin (Pas-de-Calais)

    o domicilié avec son épouse et ses enfants à Hesdigneul-lès-Boulogne puis à Hesdin (6, boulevard du Marché aux Chevaux) à partir de 1907

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    o mobilisé au 8ème régiment d’infanterie en août 1914 o disparu le 14 septembre 1914 au combat de Saint-Léonard (Marne ; à proximité de

    Reims) o acte de décès transcrit le 22 mai 1920 sur le registre de l’état civil de Hesdin (jugement

    du 14 avril 1920 du tribunal de Montreuil-sur-Mer, Pas-de-Calais)

    • Gustave (Gustave, Léon, Pierre) GRANGE o né le 29 juin 1895 au Mont, commune de Saint-Silvain

    d’Antonin, Alexandre Grange (40 ans), cultivateur, né au Mont le 16 octobre 1854, de Michel Grange, cultivateur, né en 1824 à La Celle-Barmontoise (devenue La Villetelle) et décédé le 11 octobre 1888 au Mont, et de Marie-Louise Jury, née en 1825 à Mautes et décédée le 22 mars 1888 au Mont, mariés le 13 février 1849 à Mautes, domiciliés au Mont

    et de Jeanne, Marie, Antonine Goumy (29 ans), née le 8 mars 1866 à Bussière, commune de Sainte-Feyre-la-Montagne, de Sylvain Goumy (29 ans), facteur, et de Anne, Mélanie Benoit (21 ans), domiciliés à Bussière

    mariés le 1891 à Sainte-Feyre-la-Montagne domiciliés au Mont

    o frère de : Lucien, Sylvain, Michel Grange, né au Mont le 10 mars 1892, décédé au Mont

    le 14 novembre 1905 Ferdinand, Lucien Grange né le 19 novembre 1897 au Mont, dispensé de

    service militaire pour raison de santé, décédé le 22 septembre 1974 à Saint-Silvain

    o célibataire, cultivateur avec ses parents au Mont o bureau de recrutement de Guéret o incorporé en décembre 1914 au 10ème régiment d’infanterie, passé en janvier 1915 au

    2ème régiment d’artillerie, puis en décembre 1915 au 53ème régiment d’artillerie, canonnier

    o mort le 10 octobre 1916 dans les tranchées face à Fouquescourt (Somme), durant la bataille de la Somme, alors qu’il servait comme deuxième canonnier à la 101ème batterie de 58 du 53ème régiment d’artillerie ; cité à l’ordre n° 57 de l’artillerie divisionnaire 132 le 16 novembre 1916 : « Artilleur de tranchées des plus dignes, dévoué et méprisant le danger, terminait un tir difficile sous une riposte très sévère, quand il a été frappé mortellement. »

    o acte de décès transcrit le 6 décembre 1916 sur le registre d’état civil de Saint-Silvain

    • Michel (Léon, Michel) GUERAUD o né le 11 avril 1895 à Saint-Chabrais, de Henri, Guillaume Guéraud et de Marie

    Labaudi o maçon, notamment à Fontainebleau o engagé volontaire le 5 août 1914, réformé en décembre 1914 pour tuberculose

    osseuse o cultivateur aux Bierges, commune de Saint-Silvain, où il résidait avec son père et son

    frère Sylvain, Lucien Guéraud o décédé le 1er avril 1919 à Saint-Silvain ; n’a pas été reconnu « mort pour la France »

    • Louis (jean, Louis) GUILLEMARD

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    o né le 20 janvier 1893 à Aubusson, de Gilbert Guillemard (31 ans), cultivateur, et d’Eugénie Vincent (32 ans), sans profession

    o soutien de famille, cultivateur o domicilié à Bagnard où il résidait chez ses parents, Gilbert, métayer, et Eugénie, avec

    ses deux frères, Jean (né en 1891) et Jean-Baptiste (né en 1897), selon le recensement de 1911

    o bureau de recrutement de Guéret o soldat au 121ème régiment d’infanterie o fait prisonnier et détenu en Allemagne o mort, à la suite de blessures, le 22 décembre 1918, à l’infirmerie du camp de

    Hornburg (Basse Saxe, Allemagne) o acte de décès transcrit le 14 octobre 1920 sur le registre d’état civil de Saint-Silvain

    • Octave (Jean, Louis, Octave) JANICAUD

    o né le 12 octobre 1895 à Chez Lucet, commune de Saint-Silvain de Jean, Jules, Victor Janicaud (29 ans), cultivateur, né le 30 août 1866 au

    Chassain, commune de Saint-Silvain, de Jacques Janicaud (37 ans), cultivateur, et de Marie, Françoise Legros (35 ans, originaire de Tardes, commune de Saint-Avit-de-Tardes), mariés le 17 février 1852 à Saint-Avit-de-Tardes, domiciliés au Chassain

    et de Gabrielle, Marie Nadaud (24 ans), née le 7 janvier 1871 à Chez Lucet, de Jacques Nadaud (29 ans, décédé en 1904), liquoriste (puis cultivateur), et de Marie, Anne Gémon (20 ans, décédée en 1887), mariés le 12 mars 1866 à Saint-Silvain, domiciliés à Chez Lucet

    mariés le 16 avril 1894 à Saint-Silvain domiciliés à Chez Lucet

    o frère de : Louis, Eugène, Camille Janicaud, né le 1er août 1899 à Chez Lucet, décédé le 18

    juillet 1901 à Chez Lucet o Célibataire, cultivateur à Chez Lucet avec ses parents o Incorporé le 17 décembre 1914 au 100ème régiment d’infanterie o décédé le 11 février 1915 à l’hôpital mixte de Tulle d’une rougeole contractée en

    service o acte de décès transcrit 12 février 1915 sur le registre d’état civil de Saint-Silvain

    • Louis LAGROLLIERE (Lagrolière)

    o né le 14 mars 1872 à Crocq, de Marie Lagrolière et de père inconnu o tuilier, marié le 8 janvier 1898 (26 ans) à Basville (Creuse) avec Marie-Louise Bonnet

    (23 ans) de Basville ; o père de :

    Jeanne, Augustine, Lagrolière, née le 8 novembre 1901 à Lavaudemergue, commune de Basville et mariée le 4 juillet 1920 à Saint-Silvain avec Auguste, Marcel Bigouret, cultivateur à Chez Villatte (décédée le 2 mai 1986 à Aubusson) ;

    Jean, Marie Lagrolière, né à Lavaudemergue le 9 septembre 1903 ; Thérèse, Suzanne, Marguerite Lagrolière, née le 30 juillet 1910 à Saint-Avit-

    de-Tardes, mariée le 16 juin 1928 à Bellegarde avec Philémon Couriol, né le 15 août 1900 à Saint-Silvain, cultivateur à Bellegarde puis à Saint-Silvain

  • 17

    Paulette, Marie, Louise Lagrolière, née le 15 décembre 1914 à Chez Villatte, commune de Saint-Silvain

    o service militaire en 1893 1894 et rappelé sous les drapeaux en août 1914 o domicilié à Chez Villatte, commune de Saint-Silvain depuis avril 1914, après l’avoir

    été à La Taverne, commune de Saint-Avit-de-Tardes, depuis 1906 o soldat, en dernier lieu (juin 1918), au 101ème régiment d’infanterie territoriale o mort le 14 septembre 1918, d’une bronchite grippale, à l’hôpital de campagne de

    Pont-Sainte-Maxence (Oise) ; o acte de décès transcrit le 15 juillet 1920 sur le registre d’état civil de Saint-Silvain o Jeanne, Augustine Lagrolière a été « adoptée par la Nation » par un jugement du 27

    mars 191, probablement de même que son frère Jean, Marie et ses deux sœurs, Thérèse, Suzanne, Marguerite et Paulette, Marie, Louise

    • Louis (Félix) LIGONNET o né le 3 juillet 1882 à Saint-Etienne (Loire), de Jean Ligonnet, né le 27 juillet 1846 (de

    Pierre Ligonnet, maçon, et de Marie Lacheize) à Chez Taverne, commune de Saint-Silvain, cimentier puis entrepreneur à Saint-Etienne , et de Marguerite, Anne Raymond, née en 1854, ménagère puis mercière à Saint-Etienne

    o frère de : Jean-Pierre Ligonnet, architecte à Paris (1876-1942) ; Louis, Marius Ligonnet (1878-1880) ; Marie, Joséphine, Françoise Ligonnet (1881-1954) ; Jeanne, Louise Ligonnet (1883-1967) ; Eugène, Marien Ligonnet (1887-1987) ; Anne, Margot Ligonnet (1887)

    o famille ayant conservé ses attaches à Chez Taverne o bureau de recrutement de Saint-Etienne o service militaire de novembre 1904 à septembre 1906 au 37ème régiment

    d’infanterie o rappelé le 12 août 1914 au 38ème régiment d’infanterie ; passé au 105ème régiment

    d’infanterie en juillet 1916 ; promu caporal en novembre 1916 ; cité à l’ordre du régiment (n° 375) le 21 juillet 1917 : « Bon gradé, a fait preuve de calme et de sang-froid dans le service de sa pièce aux différentes affaires auxquelles il a pris part.»

    o mort le 21 juillet 1918 « dans la région de » Coincy-L’Abbaye (Aisne) ; dans le fichier des morts pour la France (Mémoires des hommes) était affecté au 305ème régiment d’infanterie au moment de son décès, et non au 105ème ; croix de guerre, médaille militaire à titre posthume

    o acte de décès transcrit le 15 novembre 1921 sur le registre d’état civil de Saint-Etienne (Loire)

    • Henri (Pierre, Henri) MAINGONAT o né le 14 septembre 1871 à Chez Bardy, commune de Saint-Silvain

    de François Maingonat (32 ans), maçon, né le 16 septembre 1839 à Chez Bardy de Michel, Louis Maingonat (33 ans) et de Marie Lemoine (32 ans), domiciliés à Chez Bardy

    et de Françoise Rimareix (29 ans), cultivatrice, née le 23 octobre 1842 à Bosroger, de Jean Rimareix (43 ans), travaillant alors dans le département du Cher, et de Marie, Jeanne Migot (33 ans, originaire de La Chassagne, commune

  • 18

    d’Aubusson), mariés à Bosroger le 7 février 1841, domiciliés dans le bourg de Bosroger

    mariés le 18 mars 1867 à Bosroger domiciliés à Chez Bardy

    o frère de Eugénie, Marie Maingonat, née le 7 décembre 1870 à Chez Bardy Virginie, Julie Maingonat, née le 17 août 1875 à Chez Bardy Louis, Henri Maingonat, né le 8 décembre 1877, marié le 7 mars 1907 à Saint-

    Alpinien avec Antoinette, Louise Janicaud Virginie, Antoinette, Clémence, née le 6 juin 1880 à Chez Bardy

    o Cimentier o service militaire de novembre 1892 à novembre 1895, affecté au 3ème régiment de

    zouaves et sert en Tunisie o marié le 15 mars 1902 à Lupersat avec Alexandrine, Mélanie Gaudet (24 ans) de

    Boueix, commune de Lupersat o enfant(s), à fin 1907 : Raymond Maingonat, né le 30 décembre 1902 à Chez Bardy o domicilié avec son épouse à Chez Bardy, avec les parents Maingonat o mobilisé en août 1914 au 91ème régiment d’infanterie, passé au 95ème régiment

    d’infanterie en mars 1915 o décédé le 15 juin 1916 à Manihen, hameau de la commune d’Outreau (Pas-de-Calais),

    d’une maladie aggravée contractée en service o acte de décès ?

    • Hippolyte (Léon, Hippolyte) MASFRAND (Mafrand)

    o né le 19 octobre 1881 à Champagnat (Creuse), d’Antoine Mafrand (28 ans), maçon, et de Marie Matt (19 ans), cultivatrice, domicilies à Chez La Vergeade, commune de Champagnat

    o en 1911 habitait Chez Aufaure avec son père Antoine, sa belle-mère Joséphine (née à Croze en 1863) et son cousin germain Louis Chireix, qui, comme lui, mourra à la guerre

    o bureau de recrutement de Guéret o réformé en 1904 lors de son service militaire pour tuberculose vertébrale o pour autant, mobilisé en août 1914 ; soldat, en dernier lieu, au 17ème régiment

    d’infanterie o mort le 20 août 1915 à Notre-Dame de Lorette, commune de Souchez (Pas-de-Calais) o acte de décès transcrit le 25 octobre 1921 sur le registre de l’état civil de Saint-Silvain

    (jugement du 24 octobre 1921, tribunal d’Aubusson)

    • Auguste (Pierre, Auguste) MOUNET o né le 1er mars 1888 au Chassain, commune de Saint-Silvain, de Pierre Auguste Mounet

    (64 ans, né le 9 octobre 1823 au Chassain, veuf d’Anne Mounet, originaire de La Pradelle, mariée en 1846, décédée à 52 ans le 12 juillet 1872 sans enfant) et Augustine Charles (41 ans, né le 2 août 1849 à la Fayolle, commune de La Chaussade), mariés à La Chaussade le 1er avril 1873, domiciliés au Chassain

    o deux frères ayant aussi fait la guerre : Pierre, François Mounet, né au Chassain le 16 février 1874, marié le 6 février

    1889 à Mautes avec Véronique, Antoinette Saint-Rapt ; service militaire de

  • 19

    novembre 1895 à octobre 1896 ; mobilisé d’août 1914 à novembre 1918 dans divers régiments d’infanterie et dans la gendarmerie

    Joseph, Maximilien Mounet, né au Chassain le 13 mai 1877, marié le 3 décembre 1903 à Mautes avec Sidonie, Philomène Laurenson ; service militaire de novembre 1898 à octobre 1899 ; mobilisé en 1914

    o une sœur : Denise Mounet, née au Chassain le 9 octobre 1881, décédée le 10 mai 1973 à Aubusson ;

    o marié (à 19 ans, chef cimentier) à Jeumont le 22 décembre 1907 à Marie, Céline, Alexandrine Schoyer (19 ans, sans profession, père décédé, mère cultivatrice)

    o (pas d’enfants nés à Jeumont) o entrepreneur o domicilié 36, rue Faidherbe à Jeumont (Nord) o bureau de recrutement d’Avesnes-sur-Helpe (Nord) o service militaire d’octobre 1909 à septembre 1911 au 145ème régiment d’infanterie ;

    caporal puis sergent o mobilisé en août 1914 au 145ème régiment d’infanterie ; fait prisonnier, il s’évade à

    Maubeuge et rejoint Bordeaux le 30 janvier 1915 via la Hollande ; promu sous-lieutenant en juin 1915, il passe au 144ème puis au 146ème régiment d’infanterie et finalement au 10ème régiment du génie ; il est blessé par des éclats d’obus le 1er juillet à Maricourt (Somme) ; reprend du service

    o tué le 15 août 1917 par un obus à Manoncourt-sur-Seille (Meurthe-et-Moselle) ; inhumé au cimetière attenant à l’église de Serrières, aujourd’hui commune de Belleau (Meurthe-et-Moselle)

    o acte de décès transcrit le 15 octobre 1919 sur le registre d’état civil de la commune de Jeumont (Nord)

    • Henri (Sylvain, Henri) RUCHON o né le 17 septembre 1888 à Champagnat (Creuse), de Joseph Ruchon (29 ans), maçon,

    et de Philomène Saint-Rapt (30 ans), cultivatrice, domiciliés au Puy-de-Mergue, commune de Champagnat

    o marié le 11 février 1913, à Saint-Silvain, à Anne, Sylvie, Alexandrine Saint-Rapt (25 ans, née à Montignat, commune de Saint-Alpinien, domiciliée à Mandonneix)

    o cultivateur à Mandonneix, où ils habitaient (seule Sylvie Saint-Rapt y est recensé en 1911, avec une domestique)

    o bureau de recrutement de Guéret o soldat, en dernier lieu (mars 1915) au 43ème régiment d’infanterie o mort le 25 septembre 1916, durant la bataille de la Somme, dans le hameau disparu

    de Frégicourt, commune de Combles (Somme) o atteint par plusieurs balles, inhumé entre le fortin et la ferme du Priez o acte de décès transcrit le 15 juin 1917 sur le registre d’état civil de Saint-Silvain

    • Jules SAUVANET

    o né le 3 avril 1883 à Lupersat (Creuse), de Louis, François, Philémon Sauvanet (32 ans), instituteur à Lupersat, et de Léontine, Marie Bellat (19 ans), sans profession, domiciliés au bourg de Lupersat

    o fonctionnaire de l’enregistrement o son père Louis, François, Philémon Sauvanet, est né au bourg de Saint-Silvain, le 13

    novembre 1850 ;

  • 20

    o son grand-père paternel, François Sauvanet, né le 6 novembre 1812 à Saint-Pardoux-les-Cards, était instituteur à Saint-Silvain ; sa grand-mère paternelle, Gilberte Simonet, l’épouse de François Sauvanet, est née à Rimareix, commune de Saint-Silvain, le 23 janvier 1815, de Jean-Baptiste Simonet et de Louise Depoux

    o ses grands-parents Sauvanet se sont mariés le 24 août 1838 à Saint-Silvain ; les deux parents de Gilberte étaient alors décédés ; son frère Gilbert Simonet, domiciliés à Rimareix, a été un de ses témoins ; outre Louis, ils ont eu un autre fils, Origène Sauvanet, né le 6 décembre 1941, cultivateur à La Farge Génival (devenu La Balette en 1912), marié à Joséphine Fonty

    o bureau de recrutement de Guéret o soldat au 78ème régiment d’infanterie o mort le 14 mai 1915 dans le bois de Mort-Mare, commune de Flirey (Meurthe-et-

    Moselle) o acte de décès transcrit le 21 juillet 1915 sur le registre d’état civil de la commune de

    Grand-Bourg (Creuse), sa dernière affectation en décembre 1910 comme receveur de l’enregistrement

    • Robert (Robert, Georges, Michel) SAUVANOT o né le 19 avril 1895 à Chez Autorgue, commune de Saint-Silvain

    de Jean, Victor Sauvanot (25 ans), cimentier, né le 25 août 1869 à Chez Autorgue,

    • de Michel Sauvanot (23 ans, originaire des Poux, commune de Saint-Avit-de-Tardes, domicilié ensuite à Villedeserte, commune de Saint-Pardoux-d’Arnet), tuilier

    • et de Marie Firmain (25 ans, originaire du Mazelon, commune de Saint-Alpinien, et domiciliée ensuite à Chez Taverne), cultivatrice

    • mariés le 16 février 1868 à Saint-Silvain, domiciliés à Chez Autorgue et de Marie, Philomène Monmaneix (27 ans), sans profession, née le 25 août

    1867 à Clermontel, commune de La Celle Barmontoise (devenue La Villetelle) • de Michel Monmaneix (26 ans, né le 16 décembre 1840 à Clermontel ;

    parents cultivateurs ; décédé le 10 mai 1902), maçon • et de Marie Dumas (23 ans ; née le 5 octobre 1844 à Tralaigue,

    commune de Saint-Oradoux-près-Crocq ; père journalier maçon ; décédée le 21 octobre 1910 à la Clermontel),

    • mariés le 3 mars 1863 à Saint-Oradoux-près Crocq, • domiciliés à Clermontel puis aubergistes à La Villetelle, commune de

    la Celle Barmontoise (auberge-épicerie reprise ensuite par une fille Monmaneix, Louise, et son mari, Auguste Chassat)

    mariés le 27 janvier 1894 à La Celle Barmontoise o un frère : Gaston Sauvanot, né le 14 septembre 1899 à Rouanne o orphelin à 6 ans : son père, Jean, Victor Sauvanot, est décédé le 8 avril 1900 à

    Rouanne ; sa mère Marie, Philomène Monmaneix, est décédée le 18 décembre 1901 à Chez Autorgue

    o élevé par sa mère puis par ses grands-parents Sauvanot, comme son frère Gaston, à Chez Autorgue

    o cultivateur, célibataire o bureau de recrutement : Guéret

  • 21

    o incorporé en décembre 1914 au 63ème régiment d’infanterie, passé en avril 1916 au 78ème régiment d’infanterie (8ème compagnie)

    o tué le 20 mai 1916, durant la bataille de Verdun, au combat de Bras (Meuse ; 10 km au nord de Verdun, sur la Meuse), à proximité du fort de Douaumont, lors de l’offensive, qui échoua, engagée par le Général Mangin pour reprendre le fort.

    o Acte de décès établi le 3 juin 1916 par l’officier d’état civil du régiment et transcrit le 20 octobre 1916 sur le registre d’état civil de Saint-Silvain.

    • Gaston (Adolphe, marie, Victor, André) SIMONET o né le 28 octobre 1888 à Guéret, d’Adolphe, Hippolyte Simonet (30 ans), avocat, et de

    Blanche, Marie, Aimée, Elisabeth Gaumet (20 ans), sans profession ; il est leur fils ainé

    o son père, Adolphe, Hippolyte Simonet, né le 17 mai 1858 à Guéret, d’Hyppolite, Gilbert Simonet et de Marie, Catherine Janicaud, a été conseiller municipal de Saint-Silvain de 1900 à 1908, député de la Creuse de 1903 à 1912 et sénateur de la Creuse de 1912 jusqu’à sa mort en 1922 ;

    o ses deux grands-parents paternels, mariés à Saint-Silvain le 21 mai 1857, sont tous les deux originaires de Saint-Silvain : son grand-père Hyppolite, Gilbert Simonet, maître-adjoint à l’école normale de Guéret après avoir été instituteur à Sermur, est né en le 19 novembre 1829 au bourg de Saint-Silvain, de François, Marie, Victor Simonet, maçon/plâtrier et de Marie, Marguerite, Françoise, Rose Lachaize ; sa grand-mère Marie, Catherine Janicaud est née le 24 avril 1825 à Chez Geline, de Jean Janicaud, cultivateur à Chez Geline, et de Marie Raillard

    o bureau de recrutement de Guéret o caporal, élève aviateur au 1er groupe d’aviation o mort le 27 mai 1916 à l’hôpital du Crotoy (Somme) des suites de blessures

    occasionnées par un accident à l’atterrissage à l’école de l’air du Crotoy o acte de décès transcrit le 27 mai 1916 sur le registre d’état civil de Paris (16ème

    arrondissement)

    • Gustave (Gustave, Jules, Alfred) SIMONET o né le 30 mai 1894 à Lupersat (Creuse), sous le patronyme de Bourdier

    (reconnaissance du 8 juin 1894), de Mélanie, Marie Bourdier, 17 ans, demeurant à Théolet , commune de Lupersat, et de père inconnu

    o reconnu, le 26 avril 1897, à Saint-Silvain, par Henri Simonet, meunier au village du Faux, à la suite de son mariage (à 22 ans), à Saint-Silvain le 22 décembre 1896, avec Mélanie, Marie Bourdier, 19 ans, cultivatrice à Théolet, commune de Lupersat

    o cousin d’Alexandre Delarbre, par son père (son grand-père paternel Joseph Simonet, épicier au Faux, était le beau-père d’Alexandre Delarbre)

    o célibataire o bureau de recrutement de Guéret o soldat au 158ème régiment d’infanterie o mort le 17 mars 1915 à l’Eperon de Notre-Dame de Lorette (Pas-de-Calais) o acte de décès transcrit le 19 juin 1919 sur le registre d’état civil de Saint-Silvain

    • Paul (Paul, Marius) SIMONET

    o Né le 10 avril 1890 au Faux, commune de Saint-Silvain d’Antoine Simonet (26 ans), maçon, né le 12 octobre 1863 au Faux

  • 22

    • de Jean Simonet (29 ans ), maçon, originaire de Chamy, commune de La Celle-Barmontoise)

    • et d’Angélique Bussière (27 ans), sans profession, originaire du Faux (père chanvreur)

    • mariés à Saint-Silvain le 19 mars 1860 et de Marie Billaud (27 ans), sans profession, domiciliée à Saugère, commune

    de La celle-Barmontoise, née le 8 juillet 1862 aux Brauilles, commune de Lussat,

    • de Jacques Billaud, cultivateur, né en 1835, décédé à Blaume, commune de Lussat, en 1871

    • et de Marguerite Bonnet, sans profession, née en 1833, décédée à Blaume, en 1871

    • mariés le 7 février 1860 à Lussat mariés le 19 juin 1886 à Saint-Silvain domiciliés au Mont puis au Faux

    o frère de : Angélique, Alice Simonet, née le 1er juin 1887 au Mont, couturière Félix, Anatole, Ernest (dit Edmond) Simonet, né le 4 juillet 1896 au Faux

    • incorporé en août 1916 comme canonnier au 73ème régiment d’artillerie , blessé à la jambe droite par des éclats d’obus, pensionné à 20 %

    • marié à Saint-Avit-de-Tardes le 17 mai 1919 avec Gabrielle, Ernestine Petit

    • maçon puis chef de chantier • domiciliés aux Poux, commune de Saint-Avit de Tardes en 1920, puis

    à La Celle-sur Aisne (Aisne) et à Nevers Lucien Simonet, née en 1903 à Saint-Silvain ? (source : dénombrement de

    1911) o cimentier o marié le 15 avril 1911 avec Adelyne Dazy domiciliée à Pouru-Saint-Rémy (Ardennes) ;

    lieu du mariage ? (pas à Pouru-Saint-Rémy, ni apparemment à Saint-Silvain ou à Saint-Avit-de-Tardes)

    o service militaire au 147ème régiment d’infanterie de septembre 1911 à novembre 1913 o mobilisé en août 1914 au 78ème régiment d’infanterie o tué le 31 août 1914 à Vitry-le-François (Marne) ;

    le 31 août selon le jugement tenant lieu d’acte de décès, le 15 septembre selon l’une des fiches militaires, une autre indiquant le 31 août.

    le 4 août le général Joffre avait établi son état-major à Vitry-le-François, mais la ville a dû être évacuée rapidement ; les troupes allemandes y sont rentrées le 5 septembre. Cette première bataille de la Marne a entrainé de lourdes pertes

    o en l’absence d’acte établi lors du décès, celui-ci a été constaté par un jugement rendu le 22 mars 1918 par le tribunal d’Aubusson ; ce jugement a été transcrit le 6 avril 1918 sur le registre d’état civil de Saint-Silvain

    • Germain (Emile, Germain) TARRIER

  • 23

    o né le 17 mars 1894 à Paris (14ème arrondissement), de Félix Tarrier (40 ans) et de Victorine Bourny (35 ans), domiciliés à Paris, puis à Tulle

    o célibataire o habitait en 1911 au bourg, chez son beau-frère, Emile Lagorsse (né en 1882),

    apparemment veuf, avec sa cousine germaine Emilie Lagorsse (née en 1908) et sa tante Louise Bourny (née en 1856 à Champagnat)

    o bureau de recrutement de Tulle o soldat au 16ème régiment d’infanterie o mort le 21 août 1918 à Séchelles, commune de Cuvilly (Oise) o acte de décès transcrit le 28 septembre 1919 sur le registre d’état civil de Saint-

    Silvain

    • Eugène (dit Eugène, Louis pour l’armée) VERRIER o né le 14 janvier 1897 au Courtioux, commune de Saint-Amand

    d’Edouard Verrier (34 ans, dit Antoine), maçon, charpentier puis cultivateur, né le 20 mai 1863, à Méauzette, commune de Saint-Maixant

    • de François Verrier (32 ans), maçon • et de Marie Dupeyrat (30 ans), sans profession (né à Chaulet,

    commune de Sainte-Feyre, le 21 mars 1832 ?) • domiciliés en 1863 à Méauzette et en 1882 à Aubusson

    et de Marie, Mélanie Duprat (35 ans), née le 20 octobre 1857 à Empeaux, commune de Saint-Médard

    • de Jacques Duprat (46 ans), maçon, né le 31 décembre 1812 à Empeaux, décédé le 19 mars 1876

    • et de Marie Duprat, née le 18 septembre 1829 à Mazaubouvier, commune de Saint-Médard

    • mariés le 21 mars 1851 à Saint-Médard mariés le 31 octobre 1882 à Saint-Médard domiciliés alors au Courtioux

    o frère de (dont un aussi mort pour la France) : François Verrier, né à Mazaubouvier, commune de Saint-Médard, le 11 mai

    1884 ; marié le 7 mars 1908 à Lupersat avec Anne, Adelphine, Marie Richier ; cultivateur ; décédé le 15 février 1909 à Lupersat

    Félix Verrier, né le 29 janvier 1889 au Grand-Cubeyrat, commune de Saint-Maixant, mort pour la France (voir ci-dessous)

    Alphonse Verrier, né à Plagne, commune de Saint-Médard, le 3 septembre 1893 ; marié le 31 janvier 1912 à Mautes avec Jeanne Léonie Paris, née à Saint-Domet en 1898, demeurant à Naléchard ; exempté de service militaire en 1913 pour raison de santé, puis en raison des décès de deux frères à la guerre

    Marie Verrier, née le 29 mai 1895 à Plagne, commune de Saint-Médard ; décédée le 4 septembre 1895 à Plagne

    o célibataire, cultivateur avec ses parents au Faux o bureau de recrutement de Guéret o incorporé en avril 1915 au 100ème régiment d’infanterie, passé au 126ème régiment

    d’infanterie en novembre 1915 puis au 6ème régiment d’infanterie (6ème compagnie) en avril 1916

  • 24

    o tué par des éclats de grenade le 1er juillet 1916 à la côte 304, commune d’Esnes-en-Argonne (Meuse, ouest de Verdun) ; inhumé à la nécropole nationale d’Esnes-en-Argonne

    o acte de décès dressé le 12 juillet 1916 par l’officier d’état civil du régiment et transcrit le 29 janvier 1917 sur le registre d’état civil de Saint-Silvain

    • Félix VERRIER

    o né le 29 janvier 1889 au Grand-Cubeyrat, commune de Saint-Maixant d’Edouard Verrier (34 ans, dit Antoine), maçon, charpentier puis cultivateur,

    né le 20 mai 1863, à Méauzette, commune de Saint-Maixant • de François Verrier (32 ans), maçon • et de Marie Dupeyrat (30 ans), sans profession (né à Chaulet,

    commune de Sainte-Feyre, le 21 mars 1832 ?) • domiciliés en 1863 à Méauzette et en 1882 à Aubusson

    et de Marie, Mélanie Duprat (35 ans), née le 20 octobre 1857 à Empeaux, commune de Saint-Médard

    • de Jacques Duprat (46 ans), maçon, né le 31 décembre 1812 à Empeaux, décédé le 19 mars 1876

    • et de Marie Duprat, née le 18 septembre 1829 à Mazaubouvier, commune de Saint-Médard

    • mariés le 21 mars 1851 à Saint-Médard mariés le 31 octobre 1882 à Saint-Médard domiciliés alors au Courtioux

    o frère de (dont un, comme lui, mort pour la France) : François Verrier, né à Mazaubouvier, commune de Saint-Médard, le 11 mai

    1884 ; marié le 7 mars 1908 à Lupersat avec Anne, Adelphine, Marie Richier ; cultivateur ; décédé le 15 février 1909 à Lupersat

    Alphonse Verrier, né à Plagne, commune de Saint-Médard, le 3 septembre 1893 ; marié le 31 janvier 1912 à Mautes avec Jeanne Léonie Paris, née à Saint-Domet en 1898, demeurant à Naléchard ; exempté de service militaire en 1913 pour raison de santé, puis en raison des décès de deux frères à la guerre

    Marie Verrier, née le 29 mai 1895 à Plagne, commune de Saint-Médard ; décédée le 4 septembre 1895 à Plagne

    Eugène Verrier, né le 14 janvier 1897 au Courtioux, commune de Saint-Amand, mort pour la France (voir ci-dessus)

    o célibataire, cultivateur avec ses parents au Faux o bureau de recrutement de Guéret o service militaire en octobre 1910 au 63ème régiment d’infanterie, mais aussitôt réformé

    pour hypermétropie o mobilisé en février 1915 au 90ème régiment d’infanterie (Châteauroux) puis en juillet

    au 154ème régiment d’infanterie o décédé le 5 août 1915 à l’hôpital Chanzy (installé dans l’ancien collège) de Sainte-

    Ménehould (Marne) des suites de blessures de guerre ; croix de guerre avec étoile de bronze, médaille militaire à titre posthume

    o acte de décès dressé le 5 août 1915 par l’officier d’état civil de l’hôpital Chanzy et transcrit le 27 septembre 1915 sur le registre d’état civil de Saint-Silvain

  • 25

    • Lucien (Léon, Lucien) VERRIER o né le 14 décembre 1894 à Chez Taverne, commune de Saint-Silvain

    de Jean, Philémon Verrier (36 ans), cultivateur, né le 10 septembre 1858 à Chez Taverne

    • d’Antoine Verrier, maçon et cultivateur à Chez Taverne, né le 8 juin 1828 à chez Tavrene

    • et de Marie Vergne, cultivatrice, née le 1er octobre 1837 à La Côte, commune de Mautes, lors de son mariage orpheline et domiciliée à Chez Taverne

    • mariés le 17 février 1874 et domiciliés à Chez Taverne et de Antonine, Virginie Villatte (27 ans), cultivatrice, née dans le bourg de

    Néoux le 29 septembre 1867 • d’Antoine, Alexis Villatte (41 ans), tuilier, né le 19 juillet 1827 à Néoux

    (père maréchal-ferrand dans le bourg de Néoux) • et de Marie Gay (31 ans), sans profession, née le 23 novembre 1833

    (parents cultivateurs à la Chezotte, commune de Néoux) • mariés le 5 février 1861 à Néoux et domiciliés dans le bourg de Néoux

    mariés le 2 mars 1889 à Néoux domiciliés à Chez Taverne

    o frère de : Louise, Joséphine, Alice Verrier, née le 25 octobre 1891 à Chez Taverne ;

    mariée à Saint-Silvain le 9 mars 1914 avec Joseph Labas ; décédée le 26 juillet 1980 à Montluçon

    Arthur, René, Fernand Verrier, né le 5 décembre 1903 à Chez Taverne ; décédé le 7 février 1988 à Moutier-Rozeille

    o célibataire, cimentier o domicilié à Chez Taverne chez ses parents o bureau de recrutement de Guéret o incorporé en septembre 1914 au 158ème régiment d’infanterie, passé en août 1915 au

    1er bataillon de chasseurs à pied (1ère compagnie) o tué le 25 septembre 1915 en combattant devant Angres (Pas-de-Calais) lors de

    l’offensive française lancée dans le secteur ce jour-là (seconde bataille de l’Artois, septembre/octobre 1915) ; cité à l’ordre du bataillon n° 171 du 25 novembre 1916 : « Chasseur très courageux. Mortellement frappé en se portant à l’assaut des positions ennemies le 25 septembre 1915. » Croix de guerre avec étoile de bronze.

    o Acte de décès dressé aux armées le 15 octobre 1915 à Alhom (Pas-de-Calais) invalidé, un des deux témoins ayant moins de 21 ans ; en conséquence, décès constaté par un jugement du tribunal d’Aubusson du 3 décembre 1915, transcrit le 24 décembre 1915 sur le registre d’état civil de Saint-Silvain.

    • Henry (Henri) VERTADIER o né le 7 décembre 1891 à Lyon (2ème arrondissement, au 6 de la rue de la Barre), de

    Jean Victor Vertadier (36 ans), enseignant, et de Julie, Lucile, Marie Roublion (26 ans) o son père, Jean-Victor Vertadier, est né le 23 octobre 1855 à Chez Lucet de Jean

    Vertadier, 46 ans, sabotier (décédé le 9 mars 1884), et de Marie-Thérèse Legrand, 25 ans, marchande

  • 26

    o Un frère et trois sœurs : Jacques Vertadier, né le 21 février à Chez Lucet ; Marie, Emilie Vertadier, née le 23 mai 1859 à Chez Lucet ; Louise, Victorine, née le 16 avril 1866 à Chez Lucet ; Marie, Virginie, Antoinette, née le 15 mai 1870 à Chez Lucet

    o Sa sœur Louise, à 22 ans, a épousé à Saint-Silvain, le 16 décembre 1988, Hippolyte Moreau, 25 ans, menuisier, originaire de Bagnard ; elle est la mère de Victor Moreau (conseiller municipal de Saint-Silvain de 1935 à 1965) et la grand-mère de Jean Moreau, tous les deux scieurs à chez Lucet

    o bureau de recrutement de Rhône central o dernier domicile : 8, rue Vaubecour, Lyon (2ème arrondissement) o sergent au 75ème régiment d’infanterie o mort le 15 juin 1915, des suites de blessures, dans un hôpital d’Amiens (Somme) o transcription de l’acte de décès le 14 décembre 1916 à Lyon (deuxième

    arrondissement)