Industrie&Technologie - N°942 - Spécial Production : 25 technologies qui vont vous surprendre

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SUR NOTRE SITE, SIX PROCÉDÉS DE FABRICATION PAR IMPULSION MAGNÉTIQUE L’ ingénieure qui monte chez Otis Geneviève Dauvergne, directrice du site industriel de Gien. PORTRAIT ccPAGE 70 Choisir un automate programmable industriel Quatre familles de produits, de 60 à 10000 euros. GUIDE D’ACHAT ccPAGE 56 www.industrie-technologies.com N°942ccMARS 2012 - 11 PRODUCTION 25 technologies qui vont vous surprendre ccPAGE 26

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Le numéro 942 du magazine spécialisé Industrie&Technologie dans son intégralité. Ce numéro spécial est dédié à la production industrielle et aux technologies de production insolites !

Transcript of Industrie&Technologie - N°942 - Spécial Production : 25 technologies qui vont vous surprendre

SUR NOTRE SITE,SIX PROCÉDÉSDE FABRICATIONPAR IMPULSIONMAGNÉTIQUE

L’ ingénieure qui montechez OtisGeneviève Dauvergne, directrice du site industriel de Gien.

PORTRAIT ccPAGE 70

Choisir un automateprogrammable industrielQuatre familles de produits, de 60 à 10000 euros.

GUIDE D’ACHAT ccPAGE 56

www.industrie-technologies.com

N°9

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1

PRODUCTION25 technologies qui vont vous surprendreccPAGE 26

SITE, NOTRE SURPROCÉDÉS SIXFABRICATION DEIMPULSION PAR

MAGNÉTIQUE

MACHINES DE PRODUCTION

TRANSMISSION/FERROVIAIRE

PRODUITS GRAND PUBLIC

Butée à rouleaux cylindriques Galet de laminoir Roulement à rotule sur deux rangées de rouleaux

Roulement à quatre rangées de rouleaux cylindriques

Palier de vis d’entraînement Guidage linéaire à recirculation de rouleaux

Roulements de broche Douilles à billes et arbre

Rotule Roulement à rouleaux cylindriques avec cage-disque

Roulement et boîte d’essieu instrumentés

Unité TAROL pour essieu

Douille à aiguilles Roulement à billes à section constante

Butée à aiguilles à contact oblique ZAXFM

Roulement à billes avec joints d’étanchéité

INDUSTRIE LOURDE

939

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EDITOwww.industrie-technologies.comwww.industrie-technologies.comwww.industrie-technologies.com

J.C.

BERT

INI

POU

RIT

Une technologie d’usinage qui fait des trous carrés !Voilà une invention qui défrise, non? C’est pourtantbel et bien une réalité industrielle. Le japonais DijetIndustrial la décline pour une fraiseuse et le suisseVika pour un tour.Des technologies de fabrications insolites comme

celle-ci, il en existe dans tous les secteurs. Avec l’en-quête de couverture de ce numéro, Industrie & Tech-nologies vous invite à en découvrir vingt-cinq suscep-tibles de vous ouvrir de nouveaux horizons enproduction.Ces technologies pour lemoins étonnantes sont loin

d’être anecdotiques. Elles répondent à des besoinsréels de l’industrie. Prenons l’exemple de l’amincis-sement des tranches de silicium sur lesquelles les

puces électroniques sont gravées.Sans ce procédé, qui rend les galettesaussi fines etmolles que le papier, pasde cartes à puce, ni de passeport bio-métrique.Et puis, si les exemples présentés

dans ce numéro vous ont surpris, àvotre tour de nous étonner. Sur notre site internet,nous vous proposons de prolonger l’expérience, avecun dossier enrichi en continu par la rédaction, maisaussi par les lecteurs d’Industrie & Technologies. Noussommes convaincus que vos procédés, équipementsou outils très originaux – mais pas confidentiels –méritent d’être partagés. Étonnez-nous ! cm

Étonnez-nous!

Vos procédés originauxméritent d’être connuset partagés

MARS 2012ccN°942 3

ccRIDHA LOUKILRÉDACTEUR EN [email protected]

SOMMAIRE

4 N°942ccMARS 2012

www.industrie-technologies.comwww.industrie-technologies.comwww.industrie-technologies.com

25 technologiesqui vont vous surprendreVous pensez tout connaître des outils de production? Les in-dustriels rivalisent d’ingéniosité pour inventer des technologiesqui sortent de l’ordinaire. Certaines sont même écologiques. Enavant-première du salon Industrie 2012, explorez avec Industrie& Technologies un monde de production où l’originalité techno-logique rejoint l’utilité industrielle. ccPAGE 26

MÉCANIQUEcc PAGE 28

MATÉRIAUXcc PAGE 32

TRAITEMENTDE SURFACE

cc PAGE 34

ÉLECTRONIQUEcc PAGE 36

BIOTECHNOLOGIEScc PAGE 38

POUR ALLERPLUS LOIN

L’enquête continuesur Internetcc PAGE 40

SANTÉ

La domotique au servicedu troisième âge

cc PAGE 10

ÉCLAIRAGE

La vitre devient lumineusecc PAGE 12

PRODUCTION

Usinage assisté par lasercc PAGE 13

ÉLECTRONIQUE

L’étiquette RFID en papiercc PAGE 14

ROBOTIQUE

Collaborer pour avancerplus vitecc PAGE 15

MÉDICAL

Implant autonome contrel’ostéoporosecc PAGE 17

DESIGN

Starck réinvente le véloavec les Bordelaiscc PAGE 18

MATÉRIAUX

L’isolant en spraycc PAGE 19

MATÉRIAUX

Murs porteurs en éco-briquescc PAGE 22

SÉCURITÉ

Thales imaginele portillon du futurcc PAGE 23

AÉRONAUTIQUE

Les nanotechnologies décollentcc PAGE 24

CONCEPTION

Dassault Systèmesintègre Netvibescc PAGE 25

Cet humanoïde accèdeà la dextérité de l’hommegrâce aux cinq doigtsde sa main qui offrentquatre degrés de liberté.cc PAGE 42

LA PHOTO-TECH

PRODUCTIONRencontreavec Bernard BigotADMINISTRATEUR GÉNÉRALDU CEAcc PAGE 20

MÉCANIQUESANTÉ

EN COUVERTURETENDANCES

SOMMAIRE

ENQUÊTE

Composites, montez en cadencecc PAGE 46

REPORTAGE

Sous la forêt, le gypsecc PAGE 50

CAS D’ENTREPRISE

MesureAirbus réinvente le contrôledes radomescc PAGE 52

FICHE MÉTHODE

PEP-Ergopro pour concilierperformance et santécc PAGE 53

GUIDE D’ACHAT

Choisir un automateprogrammable industrielcc PAGE 56

NOUVEAUTÉS

Notre sélection de produitsclassés en 8 secteursde référenceMesurecc PAGE 60

Équipement de productioncc PAGE 61

Équipement généralcc PAGE 62

Télécomscc PAGE 63

Chimie – Matériauxcc PAGE 64

Logistique – Emballagecc PAGE 65

Logicielscc PAGE 67

Matériel informatiquecc PAGE 68

LA CARTE GRAPHIQUEGARDE LA TÊTE FROIDE

CE NUMÉRO COMPORTE :- UN ENCART ABONNEMENT

BROCHÉ DE 4 PAGESENTRE LES PAGES 2 ET 75

CRÉDITS PHOTOSCOUVERTURE : D.R.SOMMAIRE :RÉA ; MAG; B. LEVY ;T. GOGNY; P. GUITET

cc PAGE 74

MISE À NU

LES 3 DIMENSIONS DE

GenevièveDauvergne

Directricedu site industrield’Otis à Giencc PAGE 70

JEUX

L’énigmeLes tuyaux du transporteurcc PAGE 73

MARS 2012ccN°942 5

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d’ergonomie> Zone de préhension caoutchoutée surle crochet de levage.

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> Groupe d’utilisationFEM jusqu’à 3m.

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GRAPHIQUE CARTE FROIDE TÊTE LA GARDE

MISE À NU

GUIDE D’ACHAT

PRODUITSEXPÉRIENCES

LES 3 DIMENSIONS DE

PARCOURS

INDEXwww.industrie-technologies.comwww.industrie-technologies.comwww.industrie-technologies.com

Pour joindre vos correspondants,composez 01-77-92, suivi des quatre chiffresentre parenthèses indiqués après chaque nom.

Président Directeur général Christophe CzajkaDirecteur général délégué Julien Elmaleh

RÉDACTIONDirecteur des rédactions Laurent Guez (9423)Rédacteur en chef Ridha Loukil (9480)Rédactrice en chef Editing Anne Debray (9251)Assistante de la rédactionMarielle Flèche (9425)Rédacteurs en chef adjointsCharles Foucault (9443) (Production, mécanique,organisation industrielle) Jean-François Prevéraud(9458) (Bureaux d’études, design, CAO, lettre Web)Secrétaire générale de la rédactionChristine Bradu (9496)Rédacteurs Ludovic Féry (9482) (Biotechnologies,matériaux, chimie et qualité) Hugo Leroux (9481)(Énergie, environnement, électrotechnique et sécurité)Didier Ragu (9435) (Nouveaux produits)

ONT COLLABORÉ À CE NUMÉROLucile Chevalier, Erick Haehnsen/Agence TCA-innov24et Wilfried Maisy

RÉALISATIONSecrétariat de rédactionNicole Torras (9493), première secrétaire de rédactionDirecteur artistique Gérard Quévrin (9494)Service Photo Bernard Vidal (9490)Infographie Florent RobertConception graphique Rampazzo & Associés

COMMERCIALDirectrice commerciale du pôle IndustrieBéatrice Allègre (9362)Directeur adjoint de la publicité Éric Talley (9578)Chef de publicité Flora Morel (9361)Régions Thierry Borde, directeur (04-72-84-27-54)Est Clarisse Michel (03-88-84-36-06)Italie : Piero Tomassi (9690)Allemagne/Suisse/Autriche : Axelle Chrismann (9259)Benelux : Huson International Media (Rodric Leerling)+31 (0) 229 841 882Grande-Bretagne : Huson International Media (StuartPayne) +44 (0) 1932 564 999États-Unis : Huson International Media +1 212 268 3344Espagne : B2B Communication (Juan Jose Bellod)+34 91 319 8177Espace Industrie - Contact Industrie - Service publicitéElodie Merat (9985)La direction se réserve le droit de refuser toute insertionsans avoir à justifier de sa décision.

WEB ET DATA Directeur commercialAntoine Valle (9513)

CONFÉRENCES-EVÉNEMENTS(9290)

ADMINISTRATION-GESTIONDirecteur administratif et financierStéphane Deplus (9402)Responsable juridique Mireille Monnier (9744)Directeur des affaires sociales Frédéric Sibille (9444)Directrice fabrication et achats Fabienne Couderc (9314)

MARKETING, DIFFUSION-ABONNEMENTSDirecteur Jean-Baptiste Alline (9781)Abonnements Laurence Vassor (9788)Promotion Marie-Sophie Leprince ( 9808)et Isabelle de Goüyon Matignon (9811)Marketing Damien Delhomme (9786)

TARIFS ABONNEMENTSFrance (TVA 2,10 %) 1 an, 11 numéros + accès Web : 105 euros TTCEtudiants/Demandeurs d’emploi 55 euros TTC (sur justificatif)Etranger nous consulterRèglement à l’ordre d’Industrie et TechnologiesPour l’UE, préciser le numéro de TVA intracommunautaireLibrairie (vente des numéros déjà parus et des annuaires) 4288Annuaires (TVA 5,5 % incluse)«L’Atlas des usines»: 230 euros TTC (papier) 650 euros (format xls)

Numéro de commission paritaire : 0612T81775. Numéro ISSN :1633-7107. Dépôt légal : à parution. Impression : Imprimerie deCompiègne, 60205 Compiègne. Industrie et Technologies estédité par Groupe Industrie Services Info SAS au capital de38628352 euros. Siège social : 10 place du général de Gaulle92160 Antony. RCS Nanterre 442.233.417. 10. Siret : 442 233

417 00041. TVA: FR29442233417. Principal actionnaire ETAI. Toute repro-duction, représentation, traduction ou adaptation, qu’elle soit intégrale oupartielle, quels qu’en soient le procédé, le support ou le média, est stricte-ment interdite sans l’autorisation de l’éditeur, sauf dans les cas prévus parl’article L.122-5 du code de la propriété intellectuelle. Seules sont autoriséesles reproductions réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à uneutilisation collective et les analyses et courtes citations justifiées par le carac-tère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incor-porées. (loi du 11 mars 1957, art. 40 et 41, et code pénal, art. 425). Copy-right Groupe Industrie Services Info SAS. Tous droits réservésDirecteur de la publication Christophe Czajka

Une publication de

ccAAcquisys . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63Aibus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24, 52Air Products . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28Alcan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28Alveotec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28Astrium. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16Atelier industrielaéronautique deCuers-Pierrefeu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52Autorité de sûreténucléaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20Avery Dennison France . . . 65AWS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14Axiome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

ccBB&R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56BASF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12Beaulieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34Beckhoff . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56Bertin Technologies . . . . . . . . . . 38Bmax . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28BMW. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46Boxx Corp . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8Brain AG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10Brion Technologies. . . . . . . . . . . . 36BT3 Technologies . . . . . . . . . . . . . . . 34

ccCCar Company Tycoon . . . . . . . . . . 8Carl Zeiss. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64Carnegie Mellon Univ.. . . . . . 70CEA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20CEA-List . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28Cell Prothera. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38Centre Julich . . . . . . . . . . . . . . . . 42, 44Centi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28CTIF . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28CTP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34Cetim . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28, 46Charlyrobot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61CISR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25CNRS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28Compositadour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46Coriolis Composites . . . . . . . . . . 46

ccD

Dassault Systèmes. . . . 25, 46Datalogic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66Deinove. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38DeWalt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60Dijet Industrial . . . . . . . . . . . . 28, 40Disco . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36DLR (Centre aérospatialallemand) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19, 42

ccEE.ON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8EasyJet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13EasyVirt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8École centrale de Lyon. . . . 34Ensta. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70ENS Lyon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20EPFL Lausanne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15Ederna. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25eDevice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63Electrawind . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8Elpida. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36Ensait . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28Enviva . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8EPLAN France . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67Europlacer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40Extreme Networks . . . . . . . . . . . . 63

ccFFeralpi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42Fibroline. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34Fraunhofer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13, 28Freudenberg simrit . . . . . . . . . . . 64

ccGGamesa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46GE Intelligent Platform . . . 56Geomobile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10Göpel Electronic . . . . . . . . . . . . . . . . . 61

ccHHainbuch . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61HEF. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34Hellermann Tyton. . . . . . . . . . . . . . 65HoneyWell . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

cc IIdra . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28IFM Electronic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60Inlab . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10Itri . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19Institut de robotiqueet mécatroniquede Wessling . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42Intel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

cc J - KJohne + Reilhofer. . . . . . . . . . . . . . . 67Julich . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42Jumo Régulation SAS . . . . . . 60Jungheinrich France . . . . . . . . . 66Kraussmaffei. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

ccLLabinal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24LMDC. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22Laboratoire Yamada. . . . . . . . . 12Lafarge. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50LAM Research . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36Land Rover . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46Legrand . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10Liebherr Aerospace . . . . . . . . . . 24Loadhog . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66Lockheed Martin . . . . . . . . . . . . . . . . 28

ccMMAG . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28Mecasonic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61Medtronic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10Mentor Graphics . . . . . . . . . . . . . . . . . 36Mettler Toledo . . . . . . . . . . . . . 62, 65Microchips . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17Micron . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36Microsoft . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56MIT. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19, 28, 70Mitsubishi Electric . . . . . 56, 67Montforts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13MTorres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

ccNNeoMore. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68Nicast . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28Noroit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64NPL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14Nvidia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74

ccOOmron ElectronicComponents. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62Orange . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10Otis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70

ccPPeugeot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46Peugeot Cycles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18Philips . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12Placoplatre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50Plastic Omnium . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

ccQ - RQualcomm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10RB3D . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28RFlex Progiciel France . . . . . . 67Robosoft . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10Rockwell Automation . . . . . . 56RWE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

ccSSafran . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13, 28Samsung . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36Satimo Industries . . . . . . . . . . . . . . 52Schmersal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60Sculpteo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28SGL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46Siemens. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56Smc pneumatique. . . . . . . . . . . . . 62Son-x . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28Spectra . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56Stas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28Still . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65STMicroelectronics . . . . . . . . . . . . 36Storopack PackagingSystems . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65

ccTTechnorop . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56Techway . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68Texisense . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10Thales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23Toray . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12Toshiba . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36Toyota . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17Truepower . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

ccUUnited Technologies. . . . . . . . . 70Univ. de Manchester . . . . . . . . 10Univ. de Montpellier . . . . . . . . . 14Université de Nagoaka. . . . 12Université Joseph-Fourrierde Grenoble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70Université techniqued’Eindhoven . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

ccVValessentia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53Verlinde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66Vika. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28, 40

ccYYokogawa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

Les entreprises et les établissements cités

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6 N°942ccMARS 2012

QUANTEC version PA : la nouvelle référence

en matière de vitesse et de compacité. Les 3

nouveaux robots de palettisation de la gamme

QUANTEC sont les plus rapides et les plus

compacts de leur catégorie. Avec une durée

de vie plus longue et leur 27 cycles par minute

(cycle de palettisation standard : 400 mm +

2000 mm + 400 mm pour 180 kg de charge),

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performants du marché.

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LE BLOC-NOTES DE LA RÉDACTION

CENTRALES ALLEMANDESÀ BIOMASSE AMÉRICAINE

Outre Rhin, l’électricien E.ON a signé un contratd’approvisionnement de ses centrales à biomasseavec le fabricant de combustibles Enviva. Seul problème :les quelque 240000 tonnes par an de granulés de boisproviendront tout droit du sud-est… des États-Unis.Pas sûr, dans ces conditions, que le bilan environnementalde production de l’énergie, d’autant plus durableque son approvisionnement est local, soit reluisant.

CONCEPT CAR1946. Le monde se reconstruit.Les gens veulent des voitures.Vous vous lancez dans l’aventure.Vous concevez un moteur, le construisez.Vous bâtissez un châssis autour.Et vous l’habillez d’une carrosserie.Votre engin va-t-il rencontrer son public ?Encore en conception, le jeu Automationédité par Car Company Tycoon mettra lespassionnés d’automobile face à leurrêve : mettre au point des voitures,de A à Z. Ses trois développeursle programmant sur leur temps libre,ils espèrent réaliser suffisammentde préventes pour pouvoir s’y mettreà temps plein. cm

SIPA

;D.R

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Suivez la conférence TEDxde Mark Postsur la viande artificielle

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CARTONROUGE

OCÉANOCARBURANTEt si, au moment de rendre l’âme,nous choisissions de devenir énergie ?Cette idée mériterait d’enrichir l’éternel débat « incinérationou enterrement?» Théophile, un cachalot échoué surles côtes belges, sera pionnier malgré lui. Sa dépouille va êtrerecyclée par l’électricien Electrawind. Moyennant un traitementclassique de transestérification, ses 12,5 tonnes de graissesimpropres à l’alimentation seront converties en biodiesel.Injecté dans des moteurs, ce carburant pourrait fournirjusqu’à 50000 kWh, soit la consommation annuellede 14 foyers. cm

MIAM Dès cet automne dans votre assiette ?Le steak fabriqué à partir de cellules souches musculaires laissepour l’instant un peu perplexe. Pourtant, il représenterait l’avenir.D’abord, pour que la consommation croissante de viande n’entraîne pasune multiplication incontrôlée des cheptels, mais aussi pour soulagerl’atmosphère des émanations polluantes (CO2, méthane) que rejettele bétail tout au long de sa vie. L’homme pourra ainsi continuerà manger de la viande, sans contribuer au réchauffement climatique.Au-delà de l’effet d’annonce, le chercheur hollandais Mark Post,à l’origine du projet, admet tout de même avoir encore beaucoupde pain sur la planche. À commencer par doter sa viande de laboratoired’une texture et d’un goût satisfaisants. Nos palais sont rassurés. cm

E-DÉCHETSUn clavier, une souris, des câbles, une calculette…… bien organisés, ils donnent un tabouret, ou une table basse.Le designer chilien Rodrigo Alonso les noie en effet dans de la résine

époxy mélangéeà de l’aluminiumfondu pour en fairedes meubles. Sa manière

à lui de manifestercontre le manque

de politique de recyclagedans les pays

d’Amérique latine. cm

Allez-vousparier surle low-costou surle premium?

Les prestations écologiques, ça meuble.

8 N°942ccMARS 2012

CHIMÈREQue donne le croisementd’un scooter électriqueavec une valise ?Énigme existentielle à laquelle la société Boxx Corpvient d’apporter sa réponse. Comme le premier,son deux-roues permet de traverser la jungle urbaineà 56 km/h pour 100 km d’autonomie. De la seconde, il hérite d’un design ultracompact(1 mètre de long pour 55 kg) autorisant l’entreposage en intérieur. Ajoutez enfinun look épuré et le cachet de l’électromobilité. Future coqueluche citadine ?À 4000 euros l’unité, il est encore permis d’en douter – et non pas de conduire. cm

Le scooter Boxxpeut-il passeren bagage à main?

LA PENSÉE DU MOIS

Ne combattez pas les forces,utilisez-les.Richard Buckminster Fuller (1895 – 1983),architecte et inventeur américain

FASHION GEEKDémarche chaloupée,le mannequin avancesur le podium.

Il écrit un e-mail grâce au clavier

incrusté dans son jean. En un clic

de souris sans fil, rangée dans

sa poche arrière, il change

la musique que restituent les

enceintes greffées dans ses

poches. Les coutures qu’il dévoile

dans son demi-tour ne sont pas

sans rappeler les pistes cuivrées

des circuits imprimés. C’était

la collection printemps/été

des jeunes créateurs hollandais

Erik de Nijs et Tim Smit. cm

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CHAQUE SEMAINEsuivez l’actualité de l’innovation

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l’Hebdo de la Techno le mardiet la Lettre de la Conceptionet du Design le jeudi.

SEMAINE CHAQUE

MatériauxLentilles en verres exotiquesFabriqués à partir de soufre, de séléniuresou de tellurures, les chalcogénuressont des verres dits exotiquesqui filtrent spécifiquement les rayonsinfrarouges. Leurs applications :lunettes de visée militaires, assistanceà la conduite automobile, diagnosticmédical non invasif…Rubrique : Matériaux ou Capteurs

MédicalMâchoire imprimée en 3DPour la première fois, la mâchoireinférieure complète d’une octogénairea été remplacée par une prothèseréalisée par fusion laser d’une poudrede titane. L’implant de 107 g est à peineplus lourd qu’une mâchoire réelle.Il a été imprimé en 3D en quelquesheures à partir d’un modèle numériquepour moins de 9000 €.Rubrique : Santé ou 3D

Start-UpEasyVirt, diète pour datacentersEssaimage de l’école des Mines de Nantes,EasyVirt surfe sur le Green IT enoptimisant la consommation électriquedes datacenters. Son logiciel Entropyanalyse en temps réel les besoins desapplications et leur affecte les moyensde traitement juste nécessaires,sur le minimum de serveurs physiques,éteignant les autres. La facture d’électricitépeut être réduite de 25 à 50%.Rubrique : Informatique ou Énergie

MARS 2012ccN°942 9

10 N°942ccMARS 2012

TENDANCES

Santé La domotique au servicedu troisième âge

Le maintien à domicile des personnes âgées se généralise à mesure que la populationvieillit. Des professionnels de la robotique, des dispositifs médicaux et des télécommunicationsexpérimentent de nouveaux objets et services d’assistance. ccL. F.

Le robot vient au secoursdes seniors en cas de chute.

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PRÉVENIR CHUTES ET BLESSURESLe sentiment de sécurité est la demande prioritairedes personnes âgées. Des systèmes intelligentsapporteront bientôt les services procurés aujourd’huipar les proches ou un auxiliaire de vie.

COMMUNIQUER AVEC L’EXTÉRIEURLa technologie doit rompre l’isolement des personnes âgées, sansles stigmatiser. Elle est plus facilement acceptée si d’autres personnes– le conjoint, la famille, l’aide de vie – l’utilisent. La techno doit aussise faire discrète. Exit les caméras de surveillance ou alarmes stridentes.

CAPTEURS DE RÉÉDUCATIONLes capteurs de pression tissés dansles vêtements par la start-up Texisensemesurent les contraintes exercéespar une partie du corps (pied, fessier)sur une surface (sol, fauteuil).La personne estinvitée à changersa position en casde surpression.Une console pourraitrécupérer ces donnéeset proposer des exercicesadaptés.

DÉTECTEURS DE PRÉSENCEConçus par Legrand,ces capteurs installésau pied du lit et dansles couloirs allumentla lumière sur un trajetdéfini.

ROBOT SECOURISTELe médaillon de la sociétéGeomobile muni d’un accéléromètredétecte toute chute. Il envoie alorsun message sur le téléphone portabled’un médecin via Internet. Pendantce temps, le droïde Kompai deRobosoft localise l’accidentée grâceà la puce RFID contenue dansle médaillon. Une vidéoconférences’établit entre elle et le médecin.

CADRE-PHOTO TÉLÉPHONEUne interface simple et ludique peut remplacerun répertoire téléphonique. Orange a eu l’idéede transformer le cadre-photo numérique en téléphone :la personne touche le visage de l’interlocuteur qu’elle veutcontacter. Un code-couleur en indique la disponibilité.

BRACELET D’ENTRAÎNEMENT PHYSIQUE

L’accéléromètre intégré à ce bracelet connectéreconnaît le type d’activité (marche, repos, etc.).Un coach consulte ces données mises à jourquotidiennement sur une interface web d’Orangeet personnalise ainsi ses conseils.

RÉFRIGÉRATEURDIÉTÉTICIEN

Le Smart Fridgeratorfait l’inventaire

des aliments grâceà une caméraet un lecteur

de puces RFID.Il pourrait demainsuggérer, à partirde son contenu,

des menus élaborésavec le médecin.

Kinect

Capteurde présence

Capteurs

Lumière

Lumière

MARS 2012ccN°942 11

Capteurde consommationélectrique

MatériauxMembrane étanche…sauf à l’eau !

Distiller de l’alcool avec une feuille decarbone? L’idée paraît saugrenue.C’est pourtantce qu’a fait une équipe de l’université deManches-ter pour vérifier une nouvelle propriété du gra-phène. Ce cristal de carbone, utilisé en feuilletsempilés et légèrement oxydés, bloque tous les gaz…mais laisse passer la vapeur d’eau comme s’il n’yavait rien sur son passage. Une propriété qui pour-rait permettre de concevoir des membranes100 fois plus fines qu’un cheveu humain et ultra-performantes pour filtrer des polluants, stockerdes gaz ou dessaler l’eau de mer. Super matériauaux propriétés étonnantes, le graphène a déjà valuà l’équipemancunienne le prixNobel de physique2010. ccC. L.

EnvironnementCaptation :un isolant en CO2

L’électricien allemand RWE et l’entre-prise de biotechnologies Brain AG développentdepuis deux ans des micro-organismes qui senourrissent de CO2. Les partenaires viennent desélectionner 29 souches qui, parmi3000, présententun profil génétique adapté au cahier des charges.Outre leur capacité àmétaboliserdegrandsvolumesdegaz carbonique, ces bactéries devront fournirunebiomasse valorisable comme isolant pour le bâti-ment ou intermédiaire de chimie verte. Elles aurontsurtout pourmissionde se reproduire dansunenvi-ronnement peu propice : celui des fumées à 60°Crejetées par les centrales à charbon. Avec ce modede captation,RWEespère améliorer le bilan carbonede ses centrales. L’électricien recherche égalementdes partenariats en R&D afin d’étendre le projet àd’autres sourcesdeCO2, comme lesdéchets, les eauxusées ou les raffineries. ccH. L.

TENDANCESGrâce à cet indicateur, repérez le stade de développement des innovations que nous avons sélectionnées.Grâce à cet indicateur, repérez le stade de développement des innovations que nous avons sélectionnées.

RECHERCHE DÉVELOPPEMENT PRODUCTIONMARQUEUR DE MATURITÉ IT

SURVEILLER LA SANTÉGRÂCE AUX OBJETSCapteurs, tablettes numériques,implants… les appareils électroniquespeuvent être programméspour veiller sur la santé.Pour cela, il leur faut fonctionneren réseau.L’installation et la maintenancesont simplifiées à l’extrême.

PROTHÈSES À DOUBLE USAGELes prothèses pour l’audition ou la vuepeuvent, en plus de leur fonction première,mesurer en continu des paramètres vitauxcomme la tension artérielle ou le rythmecardiaque. Elles envoient des alertesavant la survenue d’un accidentcardiovasculaire.

SENTINELLE ÉLECTRIQUERelié au compteur électrique,un boîtier reconnaît la signature dufonctionnement de chaque appareil :ampoules, bouilloire, aspirateur…Il retrace précisément le déroulementde la journée d’une personne.Le but : identifier les comportementsanormaux, symptômes d’une maladieneurodégénérative (démences,Alzheimer, etc.).

PLATE-FORMEMULTISIGNALReliée à Internet,ce boîtier capteles signaux sans-filen provenancedes différents dispositifsmédicaux et les transmet.La plate-forme 2net,de l’américain Qualcomm,est la première du genredédiée à la santé.

PATCHANTI-HYPOGLYCÉMIEMedtronic commercialiseune sonde qui mesureen continu la glycémieen cas de diabète.Il communique le tauxde glucose en temps réelà une pompe à insulineque le patient déclencheen cas d’alerte.

BoxInternet

PILULIER COMMUNICANTLa prise de médicamentest détectée par un filméquipé de nanocapteurs,puis transmise parle pilulier d’Inlab versune plate-forme web.Le personnel de santévérifie ainsi le bon suivid’un traitement médical.

Cette bactériese nourrit du CO2des fuméesde combustion.

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TENDANCES

ÉclairageLa vitre devient lumineuse

Le souci de la transparenceQu’elles éclairent, qu’elles captent l’énergie solaire ou se parent de nanoparticules pour conduirele courant, les innovations savent se faire discrètes. Certaines laissent même passer la lumière…

ÉnergieFenêtre photovoltaïqueLe laboratoire Yamada, de l’universitéjaponaise de Nagoaka, a développéun module photovoltaïque collectantla lumière à travers des prismesqui lui font emprunter un chemin optiquedétourné. L’avantage d’un tel systèmeest double. Monté sur un substrattransparent, le module peut d’abord faireoffice de vitre. Ensuite, son rendementserait 1,8 fois supérieur à celui d’un moduleclassique placé en façade, grâce à l’effetconcentrateur des prismes.

NanotechnologiesPapier conducteur invisibleLe japonais Toray va produire en masse dèscette année des films transparents à base denanotubes de carbone. Plus translucides quel’oxyde d’indium-étain (ITO) traditionnellementutilisé dans les dispositifs de papier électronique(e-paper), ces pellicules de polytéréphtalated’éthylène (PET) dopées aux nanoparticulesnourrissent des LED en courant avec la mêmeintensité que leur concurrent. Le niveau d’énergielumineuse est même conservé quand le film estdéformé, ce qui n’est pas le cas avec le ITO. PH

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cc EN BREF

Votre toit de voiture vous laisse voir le ciel le jour et peut éclairer l’habita-cle le soir. De panneau transparent, le toit vitré devient source lumineuse sousl’effet d’un courant électrique. Tel est le panneau Oled (led organique) queBASF et Philips viennent de développer conjointement. Selon les deux indus-triels, ce concept ouvre d’inédites perspectives de design dans l’automobile.Il présente une structure en sandwich composé de couches transparentes, ycompris pour celle contenant des Oled de 1,8 mm d’épaisseur. Il est possibled’y ajouter une couche de cellules solaires transparentes pour fournir del’électricité au véhicule.Ce développement s’inscrit dans le cadre du projet Oled 2015, soutenu par leministère fédéral allemand de l’Éducation et la Recherche (BMBF). BASF amis au point les matériaux électroluminescents et les colorants des Oled,tandis que Philips a élaboré le panneau complet. R. L.

Le panneau Oled,translucide le jour,devient sourcede lumière le soir.

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TENDANCESD.R.

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ProductionUsinage assistépar laser

Pourquoi séparer le tournage du trai-tement de surface ? Le fabricant allemanddemachinesMontforts a présenté un tourcombinant les deux, au salon Metav quis’est tenu du 28 février au 3mars à Düssel-dorf. Développée en collaboration avecl’institut Fraunhofer pour les technologiesde production (IPT), sa tourelle revolverinclut des fibres guidant un faisceau laser,généré à l’extérieur de la zone de traite-ment, jusqu’à l’un des porte-outils. Les pièces sont ainsi directementdurcies, soudées ou refondues par traitement laser, sans changementde machines. L’institut de recherche affirme que le système peutêtre facilement intégré sur des tours conventionnels. La technolo-gie rend aussi usinable des pièces en céramique de nitrure de sili-cium en les ramollissant localement grâce au faisceau. C. F.

RECHERCHE DÉVELOPPEMENT PRODUCTIONRECHERCHE DÉVELOPPEMENT PRODUCTION

AéronautiqueEasyJet roule sans fuelLa compagnie aérienne britanniquelow cost va accompagner ledéveloppement et les essais du systèmeEGTS (Electric Green Taxiing System).Conçu par Honeywell et Safran, il permetà l’avion de rouler sur pistesans recourir au carburant, en dérivantl’électricité du générateur auxiliairepour alimenter des moteursautonomes au niveau des roues.Les essais, qui débuteront en2013, chiffreront les économiesde carburant escomptées.

L’EGTS doitpermettre de roulerà l’électricité sur letarmac.

cc EN BREF

MARS 2012ccN°942 13

InnovationContacts au ministèreCapitaux-risqueurs et porteurs d’innovation ont un nouveaurendez-vous. Organisées par le ministère de la Recherchepour susciter l’interaction entre chercheurs, entrepriseset investisseurs, les sessions Contacts innovation réunissenttrois cents personnes autour d’une thématique d’avenir.Après l’instrumentation médicale et la robotique, la troisièmeédition tournera, le 20 mars, autour des énergies renouvelables.c Le 20 mars 2012 à Paris, ministère de l’Enseignement supérieuret de la Recherche, www.contacts-innovation.com

cc AGENDA

L’outil laser (argenté)s’installe sur la tourellecomme les porte-outils detournage.

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TENDANCES

RECHERCHE DÉVELOPPEMENT PRODUCTION

14 N°942ccMARS 2012

ÉlectroniqueL’étiquette RFID en papier

Des chercheurs de l’université de Montpellier ontdéveloppé un procédé de dépôt des étiquettes RFID sur sup-port papier. Grâce à une simple évaporation d’aluminium, l’équipeest parvenue à greffer une antenne sur une feuille. Outre l’utilisa-tion de substrats organiques, ce procédé particulièrement éco-nome permettrait de réduire les quantités de métal utilisées.Alternative sans contact au code-barres, l’étiquette RFID est uti-lisée dans une diversité d’applications, du marquage du bétail auxdispositifs antivols en magasin. Les chercheurs, qui adaptent main-tenant cette approche aux différents types d’étiquettes, ambition-nent de diviser le coût de ces dispositifs par cinq. ccH. L.

MesureRedéfinition absolue du kilo

L’étalon de platine iridié définissant le kilogrammene sera bientôt plus qu’une curiosité de musée. Le Laboratoirenational de physique britannique (NPL) a présenté,dans la revue Metrologia, une technologie améliorant la précisionde la mesure de la constante de Planck, pièce manquanteà une nouvelle définition voulue par la Conférence généraledes poids et mesures. L’unité de masse deviendrait ainsi baséesur les constantes fondamentales de la nature et non plussur un objet fabriqué de la main de l’homme. cm

ÉnergieDe la vague à l’hydrogèneLa filiale catalane d’AWS, Truepower, développe une superplate-forme marine, baptisée H2Ocean, en consortiumavec 17 acteurs européens. Intégrant la production d’énergiesmarines et éolienne avec leur stockage sous forme d’hydrogène,le projet vise à déconnecter les installations de récupération desénergies de la mer pour les éloigner des côtes. H2Oceanalimentera aussi des unités d’aquaculture et de potabilisationd’eau in situ. Un prototype devrait voir le jour en 2020. cm

cc EN BREF

La balance de Wattdu NPL améliorela mesurede la constantede Planck.

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TENDANCES

RECHERCHE DÉVELOPPEMENT PRODUCTIONMARQUEUR DE MATURITÉ IT

Tout autour de la Planète, des chercheurstravaillent à faire progresser la robotique. Pour quechaque équipe ne soit pas contrainte de réinventer la roue,l’université technique d’Eindhoven (TU/e) a mis en ligne,en décembre dernier, la plate-forme robotique ouverte(ROP, www.roboticopenplatform.org). Sous la forme d’unWiki, elle y présente les fichiers 3D, les schémas électriqueset toute documentation technique nécessaire à la fabrica-tion des deux robots qu’elle a mis au point (Amigo, unrobot d’assistance à la personne, et Turtle, un robot foot-balleur) ainsi que celle du robot en kit, TurtleBot. L’Écolepolytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) a joué le jeuen livrant le 3 février tous les plans de son robot Thymio II.Cette initiative est le pendant matériel de la plate-forme logicielle open sourceROS (Robotique operating system), née en 2007 aux États-Unis. Les scienti-fiques à l’origine du site espèrent voir la communauté grossir et devenirsource de standardisation d’interfaces entre les différents composants robo-tiques, et donc de diminution des coûts de fabrication.ccC. F.

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Salon InnoRobo à LyonEntrée gratuitepour nos abonnésÀ la mi-mars, la deuxième éditiondu Salon de l’innovation robotique,InnoRobo, accueille les robotsde service d’une centaine d’exposantsvenus de Corée du Sud, du Japon,des États-Unis et de toute l’Europe.Des chercheurs de renommée mondialeanimeront, sur les trois jours, le cyclede conférences sur des thèmes variés(robotique médicale, robots urbains,cloud robotics). Industrie & Technologiesest partenaire de cet événementrésolument tourné vers l’innovation.Ainsi, en vous présentant avec ce numérod’IT en main, vous entrerez gratuitement !c Du 14 au 16 mars 2012 à Lyon,Cité internationale – Centre des congrèswww.innorobo.com

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QLE KIOSQUEPresseLa nouvelle route de la soieIl est un savoir-faire millénaire que l’on redécouvreaujourd’hui. Le filage de la soie animale, longtempsresté un secret de fabrication des Chinois, est de nouveau unsujet de recherche pour plusieurs laboratoires européens etaméricains, nous apprend la revue britannique New Scientist.Attractive pour sa robustesse et sa flexibilité bien supérieuresà celles des métaux, la soie du ver Bombyx mori, commecelle de l’araignée néphile dorée, présente encore bien desmystères pour l’homme. Ce qui explique qu’il ne sache toujourspas la reproduire artificiellement malgré de nombreuses tentatives, à partirde plants de tabac, de pommes de terre ou même de lait de chèvre! D’importantsprogrès ont eu lieu récemment, comme la démonstration que la soie pouvaitdevenir tantôt inerte, tantôt collante en réponse à un champ électrique.De là, des chercheurs envisagent de développer des pansements naturelscapables de passer de l’état de gel à l’état liquide lorsqu’il faut opérer.Références : New Scientist, 4 février 2012, «On the silk road»

VidéoPortes ouverteschez AstriumLes ailes des satellites Astrium sontde véritables centrales électriques.Chacune produit plus de 20 kW de puissance.

The Engineer,qui a pu filmer leurligne d’assemblageà Munich, retracepas à pas un procédéoù la fiabilité estindispensable pour

se prémunir contre les conditions extrêmesde l’Espace. De la jonction manuelledes cellules photovoltaïques au montagescrupuleux des panneaux, les contrôlesqualité jalonnent chaque opération.Avec une mention spéciale à la cabine UVgéante, destinée à mesurer les performancesréelles de l’aile photoélectrique.Un crochet par le laboratoire jette enfinla lumière sur la technologie photovoltaïquehaute performance, dont l’architectureen multijonction flirte avecles 30% de rendement.Références : The Engineer, 16 février2012, «Behind the scenes at AstriumSatellite’s production line»http://tinyurl.com/7k63ky9

PublicationLes éoliennes,trop dans le vent ?Les turbines offshoresont conçues pour endurerles caprices du vent.Mais sont-elles assez solides faceaux ouragans ? Une étude publiéedans la revue PNAS a passé quatresimulations de projets de fermeéolienne américains à la moulinettedes modèles météo. Résultat : selonles sites, la probabilité de voir lamoitié des éoliennes détruites parles ouragans sur une périodede 20 ans s’échelonne entre 1 %…et 30 % ! Provocatrice, mais guèrecatastrophiste, cette étudese veut une piqûre de rappelaux constructeurs quant à leursmarges de sécurité.

Réf. : www.pnas.org, 13 février2012, “Quantifying the hurricanerisk to offshore wind turbines”

Réf. : www.pnas.org, 13 février

BONUS c Le département de la Défense américaine a lancé unconcours de drones : www.uavforge.net/

puissance. de kW 20 de plus produit ChacuneEngineer The

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16 N°942ccMARS 2012

TENDANCES

RECHERCHE DÉVELOPPEMENT PRODUCTION

SantéImplant autonome contrel’ostéoporose

Oubliées les injections quoti-diennes de tériparatide. Ce traitementhormonal contre l’ostéoporose pourraitbientôt être administré via un petit dis-positif greffé sous la taille du patient. Lapuce a été testée au Danemark sur septfemmes âgées de 65 à 70 ans. Implantéeen moins de 30 minutes, elle a été pro-grammée sans-fil pour délivrer une dosequotidienne, pendant 20 jours d’affilée.Chaque ration de tériparatide est conte-nue dans un réservoir de la taille d’unetête d’épingle. Lorsqu’un faible courantlui est appliqué, la coiffe du réservoir entitane et platine fond et libère le médicament.Différentes analyses ont montré que le disposi-tif était aussi efficace, sinon plus précis, que l’in-jection quotidienne. Quatre mois plus tard, l’im-plant était toujours bien toléré. Le fabricantMicrochips travaille maintenant sur un nou-veau design embarquant 400 doses, pour unecommercialisation en 2014. ccL. F.

ÉnergieDeux vies pour les batteries

Toyotaa développéun procédé pour reconvertirses batteries NiMH, équipant notammentla Prius, en batteries stationnaires. Ces batteriesde grosse capacité sont de plus en plus envisagéespour répondre au stockage des énergiesrenouvelables. Actuellement en test, ce réemploi,déjà expérimenté par d’autres constructeurssur des batteries Li-ion, permettra d’augmenterla vie utile des batteries avant leur démantèlementfinal et le recyclage de leurs composants. cm

cc EN BREF

Le tériparatidepeut s’administrerde manièreautomatiqueet programméegrâce àcet implant.

Les batteriesdes ToyotaPrius finirontleur viedansle stockagerésidentiel.

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MARS 2012ccN°942 17

TENDANCES

RECHERCHE DÉVELOPPEMENT PRODUCTION

MédicalImplant autonome contrel’ostéoporose

Oubliées les injections quoti-diennes de tériparatide. Ce traitementhormonal contre l’ostéoporose pourraitbientôt être administré via un petit dis-positif greffé sous la taille du patient. Lapuce a été testée au Danemark sur septfemmes âgées de 65 à 70 ans. Implantéeen moins de 30 minutes, elle a été pro-grammée sans-fil pour délivrer une dosequotidienne, pendant 20 jours d’affilée.Chaque ration de tériparatide est conte-nue dans un réservoir de la taille d’unetête d’épingle. Lorsqu’un faible courantlui est appliqué, la coiffe du réservoir entitane et platine fond et libère le médicament.Différentes analyses ont montré que le disposi-tif était aussi efficace, sinon plus précis, que l’in-jection quotidienne. Quatre mois plus tard, l’im-plant était toujours bien toléré. Le fabricantMicrochips travaille maintenant sur un nou-veau design embarquant 400 doses, pour unecommercialisation en 2014. ccL. F.

ÉnergieDeux vies pour les batteries

Toyotaa développéun procédé pour reconvertirses batteries NiMH, équipant notammentla Prius, en batteries stationnaires. Ces batteriesde grosse capacité sont de plus en plus envisagéespour répondre au stockage des énergiesrenouvelables. Actuellement en test, ce réemploi,déjà expérimenté par d’autres constructeurssur des batteries Li-ion, permettra d’augmenterla vie utile des batteries avant leur démantèlementfinal et le recyclage de leurs composants. cm

cc EN BREF

Le tériparatidepeut s’administrerde manièreautomatiqueet programméegrâce àcet implant.

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MARS 2012ccN°942 17

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DesignStarck réinvente le véloavec les Bordelais

Pendant deux mois les Bordelais ont proposé leur visiondu « vélo urbain idéal ». Fort de plus de 300 contributions– recueillies sur le site jeparticipe.bordeaux.fr –, repensant l’ergo-

nomie, la philosophie et la sécurité descyclistes, le designer Philippe Starck a crééun concept de vélo inédit. Une expériencede Crowd Innovation réussie. «C’est del’analyse des nombreuses réponses descitoyens bordelais, diverses, constructiveset intelligentes et de la spécificité de Bor-deaux, qu’est partie l’idée nouvelle de cemoyen de locomotion. Cette ergonomie

révolutionnaire semble être une réponse inventive et juste auxnouvelles questions posées, notamment par les zones piétonniè-res», a commenté Philippe Starck. Le vélo-trottinette sera adaptépour la production par Peugeot Cycles, avant d’intégrer le parccyclable offert en prêt aux Bordelais. ccJFP

Propriété industrielleHausse des dépôtsde brevets en FrancePour la deuxième année consécutive,les dépôts de brevets à l’Inpiprogressent. En 2011, elles ontatteint 16757, soit uneaugmentation de 1,1% par rapportà 2010. Sur ce chiffre, 12619proviennent d’organismes français,soit une hausse de 1,7%par rapport à 2010.

SOURCE : INPI

cc BAROMÈTRE

+1,1%

-0,8%

+0,8%

Brevets Marques Dessinset modèles

16757

91214

80977

Nombre de demandesdéposées à l’Inpi

en 2011

Le vélo-trottinette de PhilippeStarck sera produit par Peugeot.

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TENDANCES

RECHERCHE DÉVELOPPEMENT PRODUCTION

L’Institut de recherche pour les technologies indus-trielles taïwanais (Itri) a conçu un isolant applicable grâce àun vaporisateur standard. Baptisé Spray IT, ce revêtementconsiste en une formulation liquide de fluorure de lithiumdopéà l’oxyde d’étain (LiFTO). Dispersé sur unmatériau cible, il ren-force sa capacité à réfléchir le rayonnement solaire en se soli-difiant. Par sa facilité de mise en œuvre, il constituerait selonl’Itri une solution d’isolation économique et flexible pour lesmatériaux de construction. Spray IT a remporté le TechnologyInnovation Award 2011, décerné par leWall Street Journal, dansla catégorie environnement. ccH. L.

MatériauxL’isolant en spray

AéronautiquePales comme des baleinesLe centre aérospatial allemand(DLR) a amélioré lamanœuvrabilité des hélicoptèresgrâce aux baleines à bosse.Les reliefs de leurs nageoirespectorales écartent lesturbulences pouvant perturberleur progression. Lorsqu’unhélicoptère avance, la pale quiva vers l’arrière subit desturbulences similaires, sourcesde décrochage dynamique.Les ingénieurs du DLR ont doncajouté des bosses artificiellesà chaque pale. La portance del’appareil n’est plus troublée. cm

RobotiqueJuste une Kinect pour se déplacerPas besoin d’une aide humaine,ni de capteurs sophistiqués !

Les robots du Massachusetts Instituteor Technology (MIT) utilisent une simplecaméra de Kinect et un capteur infrarouge

pour découvrir leur environnementet s’y déplacer, et ce, même si celui-ci évolue.Un nouvel algorithme leur permetde cartographier en 3D le milieu danslequel ils se trouvent et de mettre à jouren permanence la représentationainsi constituée.cm

cc EN BREF

Les nageoires de la baleineau secours des pales d’hélico.

Les robotsdu MIT «voient»en 3D.

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20 N°942ccMARS 2012

TENDANCES

Rencontre avec Bernard BigotADMINISTRATEUR GÉNÉRAL DU CEA

La priorité, c’est remplacerles énergies fossiles

cc SES 4 DATES

1979 Doctoraten sciences physiquesà l’universitéPierre-et-Marie-Curie2000 Directeurde l’école normalesupérieure de LyonJuillet 2003Haut-commissaireà l’énergie atomiqueJanvier 2009Administrateurgénéral du CEA

Ces trois dernières années ont étémarquées par une actualité nucléaireplus que mouvementée.Qu’en retirez-vous?Bernard Bigot : Lorsque je suis arrivé à latête du CEA en 2009, un certain nombred’incertitudes planaient sur l’industrienucléaire française. Il a fallu accompagnercette industrie dans la reconquête desmar-chés extérieurs, notamment par l’appren-tissage et la consolidationdes technologiesles plus sûres qui caractérisent les réacteursde troisième génération. Malgré plusieursretards et contrariétés, nous avons réussi àpousser la sécurité de l’EPR dans ses der-niers retranchements.Est ensuite arrivé Fukushima. Cet événe-

mentmajeur a rappelé, aumême titre queTchernobyl, qu’au-delà des barrières tech-nologiques, il y a des organisations humai-nes, et que leur capacité à anticiper les évé-nements les plus extrêmes peut êtredéficiente.Auniveauduparc français, cettecatastrophe nous a conduits à revoir notrecopie. Les évaluations complémentaires desûreté, rendues publiques par l’Autorité desûreté nucléaire le 3 janvier dernier, ontbienmontré qu’il n’y avait pas de carencesmajeures dans notre parc nucléaire. Nousréaffirmons donc que l’énergie nucléaire ades raisons d’être durablement choisie.

Le rapport de la Cour des comptessur la filière électronucléaire montreque les coûts de production vontaugmenter significativement dansles quinze ans à venir. Est-ce la find’une énergie nucléaire bon marché?Ce rapport montre que l’électriciténucléaire affiche entre toutes les sourcesd’électricité le prix le plus bas et le plus sta-ble dans le temps, hydrauliquemise à part:50 euros lemégawattheure. Ilmontre aussique les fameux «coûts cachés» liés audémantèlement des installations et au stoc-kage des déchets, tant dénoncés par lesopposants dunucléaire, ne représenterontqu’un surcoût modéré. J’en tire donc laconclusion inverse: l’énergie nucléaire res-tera durablement compétitive et à prix sta-bilisé.

Le CEA mène des recherches dans lesénergies renouvelables. Croyez-vous enleur capacité à remplacer le nucléaire?Il faut sortir de ce manichéisme énergéti-que consistant à penser tout nucléaire outout renouvelable. Depuis deux siècles,notre planète a connu un développementéconomique et social grâce aux énergiesfossiles, peu chères et incroyablement den-ses. Elles assurent encore aujourd’hui 85%de la consommation d’énergie mondiale.

Avec les conséquences quel’on connaît sur le climat,l’environnement, et sur lasanté. Commechacun sait,ce modèle ne durera pas.Le problèmeprioritaire estdoncde remplacer les éner-gies fossiles. Pour y parve-nir, nousdevons combinerles qualités dunucléaire etdes énergies renouvelablesqui, loin d’être opposées,sont complémentaires. Lenucléaire, c’est une techni-que complexe : de hautes exigences desûreté, de gros investissements, la gestiondu combustible, etc. Mais c’est une sourcepuissante et centralisée qui restera indis-pensable pour assurer le socle incompres-sible denos besoins énergétiques. Les éner-gies renouvelables, intermittentes etdiffuses sont amenées à répondre aux picsdeconsommationetvariationsdedemande.

Quelles pistes technologiquesexplorez-vous?Elles couvrent les trois grands secteursoccupés par les énergies fossiles : le bâti-ment, les transports et enfin l’industrie.Dans l’habitat, l’isolation du bâtiment etl’utilisation de l’énergie solaire peuventcouvrir la plus grande part des consomma-tions. Dans les transports terrestres, lamobilité électrique fait des progrès impres-sionnants. Elle ne résoudra certes pas touslesproblèmes. L’autonomiedesbatteries estlimitée.Mais 80%des trajets quotidiens sefont surmoins de 100 kilomètres. Pour les

cc LE CEA

Fondé en 1945,le Commissariatà l’énergie atomique(CEA) et aux énergiesalternatives(depuis mars 2010)travaille avec l’industriedans quatre domainesde R&D : les énergiesbas carbone,les technologiespour l’informationet la santé, les grandesinfrastructuresde recherche, la Défenseet la sécurité.Il dispose d’un budgetde 4,3 milliards d’euroset compte un effectifde 15900 personnesréparti sur dix centresen France.

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Le projet Guinevered’incinérationdes déchets nucléaires.

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Après trois ans à la tête du CEA en tant qu’administrateurgénéral, Bernard Bigot a été reconduit dans ses fonctions enjanvier dernier. Malgré le contexte défavorable à l’atome créépar la catastrophe de Fukushima, au Japon, ce physicien croitencore en l’avenir du nucléaire. Il défend un mix énergétiquedans lequel les énergies du nucléaire et celles renouvelabless’associent pour réduire le recours aux énergies fossiles.

MARS 2012ccN°942 21

TENDANCES

énergies

l’industrie

s

ense

budgetos

autresmodesde transports oupour l’indus-trie, nous aurons besoin de substituts auxhydrocarbures. LeCEAétudie notammentla gazéification, qui permet de recomposerdes chaînes carbonées àpartir de lamatièreorganique par voie thermochimique. Denombreuses recherches concernent enfinles piles à combustible et la productiond’hydrogène par électrolyse de l’eau. Pourstocker de l’énergie, nous pourrions ainsisynthétiser des hydrocarbures avec de l’hy-drogène lorsque l’électricité renouvelableest disponible.Ce stockage local, indispensable pour

parer à l’intermittence des énergies renou-velables, pourrait aussi s’appuyer sur lesbatteries des véhicules électriques encharge. Pour coordonner ces systèmes, ilfaudra un réseau électrique souple. L’autreenjeu sera donc demettre de l’intelligencedans l’énergie. Les compétences duCEAentechnologies de l’information, informati-que, microélectronique, etc., nous permet-tent de travailler sur ces sujets.

Les ressources en uranium 235 sontestimées à deux cents ans. Le nucléairedevra donc passer par le nucléaire dequatrième génération. Où en est-on?Le CEA, avec le concours des industrielsfrançais, développe des réacteurs à neu-trons rapides refroidis au sodium. Lamiseen œuvre des neutrons rapides permetd’utiliser la quasi-totalité de l’uraniumnaturel. Principal bénéfice : s’affranchirde l’uranium 235, qui ne représente que0,6% de l’uranium naturel. Et l’horizondunucléaire se déplacerait de 200 à 20000ans ! Le prototype Astrid, qui devrait voirle jour entre 2020 et 2025, aura pourobjectif de démontrer cette technologiedans des conditions de sûreté au moinséquivalentes à l’EPR. À la fin 2012, le CEAprésentera ses choix technologiques et leParlement décidera s’il souhaite donnersuite au projet.

La technologie à neutrons rapiderefroidis au sodium rappelle la

mésaventure du prototype Superphénix,définitivement arrêté en 1998…Astrid n’est pas une réplique de Superphé-nix. Superphénix, et Phénix avant lui,étaient des surgénérateurs: leur vocationétait de produire plus de plutonium quen’en comportait leur alimentation initiale.On a abandonné cette exigence : le parcactuel produit assez deplutoniumpour ali-menter des réacteurs à neutrons rapides.Astrid sera donc «iso», ou «sous-généra-teur». Ce qui allège radicalement l’opéra-bilité du concept.Une rupture technologique interviendra

notamment dans la conception du cœur:même si une fusiondevait se produire, uneévaporation du caloporteur au sodiumserait impossible. Quant à la maîtrise ducaloporteur au sodium, très réactif avecl’eau et l’atmosphère, il y a l’expérience deSuperphénix. Les barrières ont évolué.

Finissons par le projet de fusionnucléaire Iter. Ses détracteursdénoncent un gouffre financier…C’est tout le contraire : l’heure de véritépour la fusion adviendra au cœur de labataille. Le déclindes énergies fossiles com-mencera réellementdans la deuxièmemoi-tié de ce siècle. C’est à ce moment que lenucléaire et les énergies renouvelablespourraient prendre de l’importance auniveau mondial. Or la fission nucléaireseule serait vite limitée. La fusion, quirepose aussi sur la libération des énergiesnucléaires, mais à des échelles bien plusimportantes, sans production de déchets,et sans problématique d’épuisement descombustibles, serait un relais idéal.La fusion est loin d’être acquise. C’est un

développement infiniment complexe quinécessite de nombreuses ruptures techno-logiques. Le premier plasma d’hydrogèneest prévupour 2019, celui de deutériumen2026. En2030, nous saurons si les conceptssur lesquels on veut exploiter l’énergie defusion sont valides. Si c’est le cas, je n’ai pasde doute que l’on saura accélérer. Mais ilfaut d’ici là un investissement et unevisionde long terme.À ce titre, nous avons choisila voie la plus raisonnable: un développe-ment collaboratif à l’échellemondiale. cm

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TENDANCES

RECHERCHE DÉVELOPPEMENT PRODUCTION

22 N°942ccMARS 2012

ÉnergieCellulesolaire 100 %organique

Le japonais NipponKayaku a affranchi de l’utilisa-tion de ruthénium les très pro-metteuses cellules photovoltaï-ques dites de Graëtzel. Sans cemétal rare, la nouvelle formula-tion, 100% organique, gagne endurabilité. Mais son rendementchute à 5%, soit la moitié desGraëtzel classiques. Pariant surune optimisation de cette perfor-mance, l’entreprise annonce unepossible commercialisation àl’horizon 2015. ccH. L.

MatériauxMurs porteursen éco-briques

Le chanvre va-t-il envahir la construction?Matériau de choix pour l’isolation, il peut désormais ser-vir à construire des cloisons et des murs porteurs, grâce àune nouvelle formule mise au point par le Laboratoirematériaux et durabilité des constructions (LMDC), à Tou-louse. Celle-ci se compose de trois éléments : un liant demontage issu de ressources agricoles, un enduit de recou-vrement fibré et un bloc de chanvremonomur qui intègrel’isolation. Les deux inconvénients liés au chanvre (tempsde prise long et matériau non porteur) sont ainsi contour-nés. Le tout permet d’être en ligne avec la réglementationthermique 2012, soit une consommation énergétique dubâti au mètre carré et à l’année inférieure à 50 kilowattsheure. ccL. F.

C’est le marché des Led organiques (Oled) en 2018,selon le cabinet d’études NPD DisplaySearch.Soit cinq fois plus qu’en 2011. Deux développementstirent le marché : les écrans Oled grand formatpour la télévision et les panneaux d’éclairage Oled.

20Milliards de dollars

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Graetzel,ou les cellules photovoltaïquessans ruthérium.

TENDANCESTechnodays : cinq innovationsprévues en 2012 par Thales

À l’occasion de ses Technodays, en février dernier, l’électronicien françaisa présenté un prototype de portillon à portes battantes (type Swing) destiné aucontrôle d’accès dans les transports et les entreprises. Bénéficiant de technologiesdernier cri, il réduit l’encombrement, diminue la consommation d’énergie et amé-liore l’ergonomie. Il devrait devenir un produit commercial en 2013. Zoom sur sestrois principales innovations. ccR. L.

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MOTORISATION VERSATILEDeux moteurs brushless alimentés en 24 V,au lieu de 48 V dans les portillons actuels,actionnent les portes. Plus efficacessur le plan énergétique, ils bénéficient aussid’un contrôle logiciel depuis le calculateurcentral embarqué dans le portillon.Contrairement au contrôle classiqueà logique câblée, ils ne sont plus figésdans leur fonctionnement. L’opérateur peut,à distance, en modifier les paramètres(vitesse d’ouverture et de fermeture, forced’ouverture automatique du passage, etc.)pour s’adapter à l’évolution de normesde sécurité ou des conditions d’exploitation.

SIGNALISATION PLUS VISIBLELe portillon fait appel aux LED sur les pôlesmais aussi sur les portes en verre,afin de rendre la signalisation lumineuseplus visible et sans ambiguïté pour l’usager.La souplesse de la technologie des LEDouvre des perspectives de design,avec la possibilité d’afficher en dynamiquele logo de l’exploitant sur les portes.

DÉTECTION EN 3DLa détection discrète à base

de 16 capteurs infrarougesdes portillons actuels laisse

la place à une détectionen continu à l’aided’une caméra 3D.Cette technologie

offre l’avantage dedistinguer deux passagers

qui se suivent et d’identifierceux munis d’une poussette

ou d’un bagage.Résultat : une fraude

mieux détectée et davantagede précision sur le moment

de fermeture des portes.La longueur du portillon

est aussi réduite à 1,30 mètre,au lieu de 2 mètres

aujourd’hui.

TENDANCES

Et si les nanoparticulesdevenaient le corollaire d’unavion plus électrique ? Dans lefutur système d’aération, électri-que, le prélèvement d’air ne sefera plus sur les moteurs maisdirectement dans l’air extérieur.Cette nouvelle conception néces-site d’éliminer l’ozone (O3) et lescomposés organiques volatils quise trouvent dans l’air. LiebherrAerospace, entouré de partenai-res industriels et de laboratoirespublics, élabore une technique dedépôt de nanoparticules d’oxydesur les conduits du système, afinde catalyser la décomposition del’ozone en oxygène. En jeu, laréduction d’environ 3% de laconsommation de kérosène. Air-bus et Labinal envisagent égale-ment l’utilisation des nanotech-nologies pour améliorer laconductivité électrique et ther-mique des structures compositeset réduire le poids des fils électri-ques, tout en augmentant leurefficacité. Ces trois projets décou-lent de Nacomat, vaste pro-gramme scientifique lancé parAerospace Valley entre 2007 et2011, pour identifier les poten-tiels offerts par les nanomaté-riaux. ccF. D.

AéronautiqueLes nanotechnologies décollent

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«Carnot PME»,17 millions d’euros pour fairemonter les petites entreprises

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RECHERCHE DÉVELOPPEMENT PRODUCTIONMARQUEUR DE MATURITÉ IT

Fréquences radioRadiocommunicationset compatibilitéélectromagnétiqueLe salon Microwave & RF a été créépour répondre aux besoins desspécialistes des radiofréquenceset hyperfréquences, et à ceux desintégrateurs de ces technologiessans fil. À côté de l’exposition, desconférences mettront l’accent surl’évolution technique, sans oublierle thème incontournable de lacompatibilité électromagnétique.

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Ce pack électrique de conditionnement d’air devraitêtre testé en vol sur un Airbus A330 en 2013. Il intégrerales développements nanotechnologiques en cours.

Innovation17 millions d’eurospour «Carnot PME»Le ministère de l’Enseignementsupérieur et de la Recherche arévélé, le 15 février, les trois lauréatsde l’appel à projets «Carnot PME» :AvenePME aidera les PME misantsur les énergies d’avenir, CaPME’UP,celles du secteur manufacturieret de niveau technologiqueintermédiaire (mid tech), et Captiven,celles travaillant dans la métrologieet les éco-procédés. Ils seront dotésde 17 millions d’euros sur cinq ans.

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Les règles changent

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L’ORCA-Flash4.0 délivre simultanément une sensibilité élevée(> 70% à 600 nm), un bruit de lecture très faible (1.3 électrons) et unecadence de 100 images/seconde, sur un format 2048x2048 pixels, toutcela en acquisition directe sur disque dur.

Tout le savoir-faire Hamamatsu, synthétisé dans l’ORCA-Flash4.0,va réellement changer les règles du jeu de l’imagerie scientifique.

Pour plus d’informations: www.hamamatsucameras.com/flash4

Applications:n Electroluminescence

sur cellules solairesn Inspection de semiconducteurs:

TSV, MEMS, Wafers....n Imagerie de scintillateur:

rayons X, microscopie électronique

n Réflectographie NIRn Et toutes celles utilisant

des CCD bas bruits….

TENDANCES

RECHERCHE DÉVELOPPEMENT PRODUCTION

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ConceptionDassault Systèmesintègre Netvibes

Le géant français du logiciel vibre pour le Net.Dassault Systèmes a en effet racheté Netvibes, sociétéprimée à de nombreuses reprises pour ses technologiesde veille en temps réel, d’analytique social, de partagedes connaissances et d’aide à la décision au moyen detableaux de bord personnalisés. Avec cette acquisition,Dassault Systèmes enrichit sa plate-forme 3D Expe-rience, en donnant aux entreprises industrielles desmoyens supplémentaires pour suivre et comprendreles tendances de leursmarchés, ainsi que pour analyserles avis de leurs clients, le tout en temps réel. Unmoyende propulser l’industrie sur le réseau, pour la faire réa-gir et innover plus vite. ccJFP

AutomobileLes boîtes noires arriventAux États-Unis, les conséquencesdes défaillances de la pédaled’accélération de Toyotaont débouché sur une étudeplus large sur la sécuritéde l’électronique embarquéedans l’automobile. Dansun rapport sorti en ce débutd’année, le conseil nationalde recherche incite à la miseen place d’une boîte noire danstoutes les voitures. Fin 2002,le Comité interministérielde la sécurité routière (CISR) l’avaitdéjà proposé en France, maisregrettait le manque de standards.La volonté américaine pourraitchanger la donne.

BiotechnologiesConcentrer unesolution en douceurDans la pharmaceutique,l’agroalimentaireou la cosmétique, l’extractiond’un principe actif se faitpar des procédés physico-chimiques à hautestempérature et pression.Ce qui dégrade les moléculesd’intérêt. Ederna affirmerésoudre le problèmepar évaporation osmotiqueavec son Evapéos Lab Kit :l’intérieur d’un cartoucheest empli de 60 mlde solution contenantle produit à concentrer.Tout autour, une solutionosmotique est injectéeattirant uniquement l’eau,a travers la membranequi les sépare. À la sortie :10 ml de solutionconcentrée.

cc EN BREF

La solution osmotique attirel’eau de la solution à concentrer.

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1. Usinage ultrasonique

2. Usinage de trous carrés

3. Fonderie de structuresalvéolaires

4. Fonderie à l’état pâteux

5. Robot d’assistance

6. Assemblage magnétique

7. Impression 3D

8. Fabrication cryogénique

9. Exfoliation mécaniquedu graphène

10. Électrofilage

11. Tissage 3D des composites

12. Tissage tri-composant

13. Imprégnationélectrostatique

14. Microtexturation

15. Chromatogénie

16. Empilage de pucesen boîtier

17. Amincissementdes tranches de silicium

18. Brasage par jet d’encre

19. Correction optiquedes masques

20. Construction de pucesen 3D par TSV

21. Fabricationpar impression

22. Fabrication d’épidermesreconstruits

23. Culture de cellulescardiaques

24. Confection de génomeartificiel

25. Fermenteur d’antibiotiques

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SVingt-cinq technologies

à découvrir

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La productionpeut encorevous surprendre

Vous pensez tout connaître des outils de production? Pré-parez-vous à être surpris en découvrant vingt-cinq tech-nologies pour le moins étonnantes. De la mécanique àl’électronique, en passant par les matériaux, le traitementde surface ou encore les biotechs, les industriels rivalisentd’ingéniosité pour inventer des machines et des procédésde fabrication qui sortent de l’ordinaire. Loin d’être anec-dotiques, ces technologies répondent à de réels besoins.Et elles ne sont pas forcément complexes à mettre en œu-vre ni limitées à la fabrication de petites séries. Certainesoffrent même l’avantage d’être écologiques. En avant-pre-mière du salon Industrie 2012, Industrie & Technologiesvous invite à explorer un monde de production où l’origi-nalité technologique rejoint l’utilité industrielle.

ccDOSSIER RÉALISÉ PAR CHARLES FOUCAULT, HUGO LEROUX,LUDOVIC FERY ET RIDHA [email protected]

Usinagecryogéniqued’un arbrede transmissionde camionen acier trempé.

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1. USINAGE ULTRASONIQUE

80000 coups de diamantpar secondepar seconde

Les outils de découpe en dia-mant monocristallin sont

déjà utilisés pour fabriquer desmoules etdes inserts d’une grande précision, endimension comme en qualité. Mais cesoutils de tournage étaient jusqu’alorsincapables d’usiner l’acier trempé. L’ar-rête de coupe se dégradait beaucoup tropvite, à cause de l’affinité chimique entrele carbone (diamant) et l’acier, qui trans-forme la zone de contact en graphite.Pour y remédier, l’astuce consisteaujourd’hui à enrober les pièces en aciertrempé d’une couche de nickel-phos-phore, une solution qui allonge le tempsde cycle, coûteuse et polluante.À l’été 2011, deux chercheurs de l’institutFraunhofer pour les technologies de pro-duction (IPT) ont créé la société Son-xpour commercialiser une technologie néedans leur laboratoire : unemachine capa-ble d’usiner directement l’acier trempégrâce à une vibration ultrasonique du dia-mant monocristallin. Le contact entre lapièce et l’arrête de coupe est interrompu80 000 fois par seconde, ce qui évitel’échauffement et la réaction chimique.Résultat : la durée de vie de l’outil estmul-tipliée par un facteur de 100 à 1000 selonla forme à usiner, pour un état de surface(Ra) obtenu inférieur à 5 nanomètres.Le traitement de surface devient super-flu, ce qui réduit le risque d’éraflures et

éradique la délamination. Cette techno-logie se destine principalement à lafabrication de moules pour injectionplastique. Elle est adaptée à l’usinage dutitane, du nickel et des alliages qui endérivent, avec les degrés de précisiondemandés par les applications médicaleset optiques.«Nous pouvons réaliser des pièces pla-nes ou concaves jusqu’à 80 millimètresde diamètre et des pièces convexes jus-qu’à 160 millimètres de diamètre »,explique Benjamin Bulla, directeur géné-ral de Son-x.

2. USINAGE DE TROUS CARRÉS

L’outil qui résoutla quadrature du cerclela quadrature du cerclela quadrature du cerclela quadrature du cercle

Le Dijet Corner Mills, del’outilleur japonais Dijet

Industrial, autorise la réalisation d’untrou carré à l’aide une simple fraiseuse.Le centre de l’outil triangulaire suit, dansle porte-outil, une trajectoire spécifique,faisant décrire un carré aux trois pastillesd’usinage. Il devient ainsi possible de frai-ser un trou carré avec un outil rotatif.Le suisse Vika propose de son côté unsystème permettant de fraiser un troucarré en extrémité d’arbre, mais sur untour. Un canon de fraisage fixé en boutde l’arbre guide une fraise montée flot-tante sur la poupée. Vika a égalementdéveloppé un système pour usiner destrous hexagonaux.

3. FONDERIE DE STRUCTURESALVÉOLAIRES

Moussesmétalliques

Les pièces réalisées par unprocess de transformation

métallurgique sont en général pleines. Aumieux, elles sont évidées grâce à l’utilisa-tion de noyaux de sable, dont le liant estdétruit au contact dumétal en fusion. Lasociété Alveotec, créée fin décembre 2011,industrialise un procédé baptisé castfoam(littéralement «mousse de moule»). Ildevient possible de fabriquer, en fonderie,des structures alvéolaires et donc des piè-ces comprenant jusqu’à 85% de trous.Cette technologie, sur laquelle le Centretechnique des industries de la fonderie adéposé trois brevets, concurrence les sys-tèmes de déformation de treillis métalli-ques, la technique d’injection d’un agentmoussant pour faire mousser l’alliage enfusion (le TiH2 pour l’aluminium) ou lefrittage de poudre (prototypage rapide).Le noyau utilisé dans le castfoam estconstitué aussi de sable et de liant, maissous forme de galettes se superposantpour créer le négatif de la forme à obtenir.Les trous dans la pièce finale peuventmesurer de 10 à 70millimètres de diamè-tre. Les applications visées se trouventdans l’allégement, l’absorption d’énergielors de chocs mais plus encore dans leséchangeurs thermiques. Proche, le pro-cédé de fonderie à mousse stochastiqueproduit aussi des éponges métalliquesmais dans lesquelles la position des trousest aléatoire : lemoule est rempli de billesdenses constituées d’une poudre organi-que qui se délite au contact du métal enfusion.

Vingt-cinq technologiesà découvrirRéalisation de trous carrés, soudage par impulsion magnétique,brasage de cartes électroniques par jet d’encre… Autant de procédésde fabrication pour le moins étonnants et dont on soupçonne peul’existence. Ils sont pourtant nombreux et concernent tous les sec-teurs industriels. Industrie et Technologies a repéré vingt-cinq techno-logies autant originales qu’utiles. Découverte de la sélection.

En vidéo : le centre d’essaide cryobroyage d’Air Products.EN COUVERTURE

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Cobot. Pour robotcollaboratif. C’est ainsi

que la société RB3D, créée en 2001à Auxerre (Yonne), a baptisé samachine d’assistance à l’effort,mise au point en collaborationavec le CEA-List et le Cetim.L’opérateur est toujours là.Il meule, ponce, burine des piècesou manipule des produits.Mais l’effort impliqué parcette activité est pris en chargepar le bras d’assistance fixéau-dessus de son poste de travailet qu’il dirige par une poignée.Le Cobot annule aussi les vibrations,afin de lutter contre les si tristementconnus troubles musculo-squelettiques (TMS). L’hommesert donc de contrôle commandeet l’intelligence embarquéedans le bras mécatronique amplifiesa force d’un facteur 1 à 50(selon les réglages effectués)grâce aux remontéesd’informations en provenanced’un capteur d’effort. Le premierclient du Cobot (qui ne désire passe faire connaître) a été livréen décembre 2011.Un démonstrateur portantun outil de parachèvementde pièces de fonderie devraitrejoindre le CEA durant ce premiersemestre. Le Cobot coûte entre150000 et 200000 euros,étude d’implantation et ingénieriede mise en place incluses.

Le Cobot délivre l’opérateur des charges trop lourdes et des vibrations.

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4. FONDERIE À L’ÉTAT PÂTEUX

Les métauxse la coulent douce

Pour ne pas se faire ensevelir pardes sablesmouvants, il ne faut pas

se débattre. Pourquoi ? Parce que c’est lapression exercée par l’agitation de la per-sonne prise au piège qui fluidifie le sableet le rendmouvant. Cette propriété phy-sique s’appelle la thixotropie. Elle permetégalement au dentifrice de sortir dutube… et aux alliagesmétalliques de pren-dre la forme d’un moule sans passer parl’état liquide. Classiquement, en fonderie,les alliages métalliques fondus prennentla forme d’unmoule en s’y déversant soitpar gravité, soit par injection, avant soli-dification. «On cherche, en général, àaméliorer la coulabilité des alliages àl’état liquide», explique PatrickHairy, res-ponsable R&D produit process fonderiedu Centre technique des industries de lafonderie (CTIF).Les techniques de mise en forme desmétaux à l’état pâteux représentent le

parfait contre-pied à cette philosophie :elles transforment les alliages métalli-ques (aluminium, acier, cuivre, magné-sium, etc.) dans leur intervalle de solidi-fication : entre leur état solide et leur étatliquide, les métaux sont dans un état vis-queux. Quasi-solides, sous forme delopins, il suffit de leur donner une vitesse– en leur appliquant une pression – pourque leur viscosité diminue. Malléables àmerci, ils prennent alors la forme voulue.Les pièces obtenues offrent unemeilleurerésistancemécanique que celles réaliséesà partir d’alliages liquides. Les défauts ditsde retassure, qui se créent lors du passagede l’état liquide à l’état solide, diminuentdemoitié, proportionnellement au tempsde refroidissement. Au final, le processusde fabrication d’une pièce dure 10 à 20%

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5. ROBOT D’ASSISTANCE

L’effet Popeye

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DES DIZAINES DE MARIAGES POSSIBLES

Les applications possiblesde l’impulsion magnétiquepar BmaxEN COUVERTURE

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6. ASSEMBLAGE MAGNÉTIQUE

Jonctions de haut volt

Souder, sertir, former,découper, le tout,sans toucher les pièces,c’est la magie del’impulsion magnétique.Si la théorie qui sous-tendcette technologie a étérévélée dans les années 60,son entrée dans l’industrien’est que récente.Notamment grâceà la société toulousaineBmax, née en mai 2011.Coup de projecteursur son procédéde soudage magnétique.

TUBE INTERNE

Aluminium Aluminiummoulé Cuivre Laiton Acier Acier

inoxydable Nickel Magnésium Titane

TUBE

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Cuivre

Laiton

Acier

Acier inoxydable

Nickel

L’absence de chaleur permet l’assemblage de matériaux dont les points de fusion sont très différents, comme l’aluminium (660 °C)et l’acier inoxydable (1400 °C) ou l’aluminium et le cuivre (1080 °C).

c

PROPRE ET ROBUSTEÀ l’impact, le métal passe à l’état viscoplastique. L’onde de choc se propage à travers la pièce externe. Au fur et à mesure de l’avancéede la pièce externe sur la couche interne, l’air est chassé, emportant avec lui impuretés et oxydes. Les surfaces deviennent chimiquementpures, condition nécessaire à la décohésion atomique engendrée par la pression qu’elles subissent. Elles s’associent alors par liaisonatomique et conservent leurs propriétés mécaniques.

DES AMPÈRES AUX NEWTONSEn parcourant la bobine,

le courant délivré induit un couranten sens inverse dans la pièce externe.

Ces deux courants génèrentdes champs magnétiques opposéstrès puissants – plusieurs dizaines

de Tesla. La bobine et la pièce externese repoussent, comme deux pôles identiques

d’un aimant : la pièce externe est touchéevers la pièce interne à une vitesse

de 200 à 1000 mètres par seconde.La bobine, massive, ne bouge pas.

GÉNÉRATION DE COURANTL’énergie nécessaire à la soudure

est délivrée par des condensateursen série capables de décharger

des millions d’ampères, en quelquesmicrosecondes, dans une bobine.

La machine démarresous l’action d’un capteur

de présence des pièces à assemblerou à la demande d’un opérateur.

Elle peut souder jusqu’à15 couples de pièces par minutes.

c Alimentation :220 V ou 380 V

c Charge :de 0 à 2 millionsd’ampères

c Temps de décharge :4 à 250 microsecondes

Champsmagnétiques

s’opposant

STATION DE TRAVAILGÉNÉRATEUR UNITÉ DE CONTRÔLE

Bobine

Pièce interne Pièce externe

Courants électriques

50 à 350 millimètres

Pièce externe

Pièce interne

Bobine

Courants électriques

5 à 150 millimètres

Pièce externe

Pièce interne

Forcerésultante

Soudure

La fibre de verre de l’embout d’attache d’une paled’éolienne est usinée grâce à la technologie cryogénique.

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moins longtemps. Si le principe est connudepuis longtemps, la technologie restepour l’instant l’apanage des laboratoireset centres de R&D. «Ce système a del’avenir pour les coques en magnésiumd’appareils électroniques haut de gammeet les pièces automobiles pour lesquelleson cherche l’allégement, reprend PatrickHairy. Cela ne s’appliquera qu’à de lagrande série car la mise au point est unpeu longue.» La société québécoise Stasutilise le procédé baptisé Seed (Swirlenthalpy equilibration device) brevetépar Alcan. Ses machines passent le métalà l’état pâteux et se greffent auxmachinesde fonderie sous pression classiques. EnEurope, l’entreprise italienne Idra com-mercialise le procédé SSR (Semi-SolidRheocasting) développé par leMIT (Mas-sachusetts Institute of Technology). Latechnologie peut être adaptée aux pressesde moulage sous pression horizontalecomme verticale.

7. IMPRESSION 3D

Le fichier CAO,pièce fonctionnellepièce fonctionnelle

Les pièces fabriquéespar impression 3D

prennent du galon. Si celles réalisées paragglomération de poudres ou par dépôtde couches plastiques successives par destêtes d’impression restent principalementdécoratives, celles issues de technologiesde frittage laser de poudre plastique oumétallique deviennent fonctionnelles.«Les fabricants de machines-outils utili-sent l’impression 3D pour réaliser des piè-ces complexes, des circuits d’air ou depoudre par exemple, explique Éric Car-reel, président de Sculpteo, start-up deprestation de service en impression 3D.Pour ce type de produit de petite série etévoluant très souvent, c’est plus écono-mique que de faire fabriquer unmoule.»D’autant qu’au cours des deux dernièresannées, les machines de frittage sontdevenues plus robustes et plus fiablestandis que leur multiplication (surtoutaux États-Unis) a tiré les prix vers le bas.Le secteur du médical utilise déjà cestechnologies pour réaliser des implantsà partir des radiographies du patient

transformées en fichiers CAO. En juin2011, un consortium belgo-néerlandais aainsi réalisé une premièremondiale : gref-fer une mâchoire inférieure entière, entitane, à une octogénaire. L’automobiles’y intéresse aussi. Certains constructeursse sont équipés de machines de frittagede poudre pour pouvoir fabriquer eninterne des pièces de bancs de test spéci-fiques. Plus largement, un nouveaumodèle économique se construit, autourde la personnalisation. Au ConsumerElectronic Show, à Las Vegas, en janvierdernier, Scupteo a annoncé le lancementd’unmoteur d’impression 3D, le Sculpteointegrated Cloud Engine. Cet outil logi-ciel, utilisable par n’importe quel site devente en ligne, amène le consommateurà personnaliser ce qu’il veut acheter – poi-gnées de meuble, coque de téléphoneportable, etc. Des contraintes informati-ques, transparentes, l’empêchent de ren-dre le produit trop fragile ou infaisable.Après une cotation en ligne, l’acte d’achatlance la production par impression 3D.«Une étape de finition reste nécessaire

pour les pièces d’aspect», avoue Éric Car-reel. Au regard de la vitesse d’évolutionde ces technologies, cet écueil sera vitesurmonté. À tel point que le site de par-tage de fichiers The Pirate Bay proposedésormais, en plus des vidéos, fichiersaudio et e-books, le téléchargement defichiers CAO, baptisés «physibles. »

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Septembre 2011 futle mois de la cryogénie

industrielle. Le 28, Air Productsprésentait à Bobingen (Allemagne)le cryobroyeur PolarFit, refroidià l’azote liquide. Il permet l’obtentionde particules ultrafines(de 45 à 250 microns) de plastiqueset polymères à haute performance,et de caoutchouc, matériaux aupara-vant trop difficiles à broyer. Quelquesjours plus tôt, à 600 kilomètresau nord, à l’EMO de Hanovre, lefabricant de machine-outil MAG faisaitentrer l’usinage dans l’âge de glace.Il a présenté cinq machinescryogéniques. Sur les centres cinq axesverticaux et horizontaux, le tourou le robot d’usinage, le principeest le même: «Une bouteille d’azoteliquide délivre son gaz à -196 °Cet 3 bars à travers des circuitssous vide créés dans la broche,l’outil et chaque plaquette de la fraise»,explique Armin Wunderlich, expert encryogénie du constructeur. Le fluidearrive à chaque instant au pointde contact entre l’outil et la piècetravaillée, là où ça chauffe. De quoicontenter les professionnels façonnantdes matériaux difficiles à usiner :titane, alliages Inconel, aciers durcis,ou même fibres de verre ou decarbone, la cryogénie évitant la fontede la résine et donc le risque dedélaminage. Si elle est 10 à 15%plus chère qu’une machine classique,cette technologie évite l’utilisationde liquide de coupe et de pompesainsi que les opérations de nettoyageet de séchage. Le constructeur assureque son système augmente la duréede vie des outils d’au moins 30%et réduit les temps de cycle d’autant.L’aéronautique et les producteursde turbines d’éoliennes sontles premiers intéressés. La technologiea été qualifiée par Lockheed Martin.

8. FABRICATION CRYOGÉNIQUE

Coup de froid sur la machine-outil

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Imaginezles possibilitésd’un vêtement intégranttrois fonctions :résistance, délivrancemédicamenteuseet conductivité électrique.C’est désormais possible,grâce à un équipementdu Centre pourles nanotechnologieset les matériauxintelligents (Centi), à VilaNova de Famalicão, auPortugal. Cette ligne estcapable d’extruder trois polymères différents puis de les tisser dans un même fil,selon une variété de structures : alignés, en cercles concentriques ou encoreà la façon « île-en-mer» – où un polymère est noyé en 64 îlots au sein d’un autrepolymère. Selon la responsable de l’activité fibres du Centi, Ana Ribeiro, la technologiepermet d’intégrer, plus précisément que le tressage et le tricotage, une à plusieursfonctions intelligentes dans un textile.

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9. EXFOLIATION MÉCANIQUEDU GRAPHÈNE

Des mines de crayonau carbone nano

Du graphène à foison ! Constituéd’une monocouche d’atomes de car-

bone, ce nanomatériau prometteur man-quait encore d’une méthode de productionfiable. Plus pour longtemps, grâce aux tra-vaux de l’équipe d’Izabela Janowska, auLaboratoire des matériaux, surfaces et pro-cédés pour la catalyse du CNRS de Stras-bourg. La machine développée est rudi-mentaire : un moteur rotatif pousse, ensens inverse d’un disque abrasif, des minesde crayon en graphite. Les pelures accu-mulées à la surface du disque sont déta-chées par immersion dans un bain d’étha-nol soumis aux ultrasons. Le matériaucollecté mesure de une à quinze couchesd’épaisseur, d’où son nom de « few layersgraphene » (FLG).Le prototype actuel produit une centainede grammes par semaine. À en croire lachercheuse, la montée en cadence serarapide: «Nous pouvons multiplier la capa-cité d’un facteur cinq à dix en construisant

un plus grand prototype, ou en installantplusieurs machines en série.» L’industria-lisation n’est pas si loin, surtout que l’exfo-liation mécanique présente d’autres atouts:«Notre méthode fonctionne à températureambiante et à partir de matériaux abon-dants – des mines de crayon – et ne néces-site aucunement l’utilisation de produitschimiques agressifs», s’enthousiasme Iza-bela Janowska, qui l’oppose à l’énergivoremode de production des nanotubes de car-bone. À la mi-2012, une start-up devrait voirle jour pour commercialiser les premièresapplications du FLG (catalyseur, additif…).Le nom retenu pour l’instant est éloquent:Graphene Leader.

10. ÉLECTROFILAGE

L’électricité fait naîtredes implantsimplantsimplants

L’électrofilage consiste àtransformer, grâce à un cou-

rant, des solutions de polymères en fila-ments d’un diamètre de quelques dizai-nes à quelques centaines de nanomètres.Les premiers développements voient le

jour, comme les implants chirurgicauxde l’entreprise israélienne Nicast. Le poly-mère dissous chargé électriquement estrempli dans une seringue à proximitéd’une électrode de charge opposée : auniveau de l’embout, la solution est éjectéeet le jet va se solidifier avant d’atteindrele support. On obtient alors une nappe defibres très résistante, avec un fin maillagedans lequel peuvent s’entrelacer desmolécules fonctionnelles, comme desanticorps.

11. TISSAGE 3DDES COMPOSITES

Haute couture dansles textiles techniques

Traditionnellement, les renforts dematériaux composites sont consti-

tués d’un réseau de deux fibres orthogona-les. Mais il est possible d’ajouter par diffé-rentes techniques (couture, tricotage,tressage, tissage) une troisième fibre dansl’épaisseur du tissu pour augmenter sa résis-tance et l’alléger puisque les interstices sontplus grands. «L’intérêt est de consolider letextile et d’éviter le phénomène de délami-nage», ajoute François Boussu, professeurassocié et chercheur à l’Ensait de Roubaix(Nord).Pour profiter de ces matériaux, les grandsde l’aéronautique et de l’automobile fontappel au savoir-faire de l’industrie textile.Safran délègue ainsi le tissage 3D desfibres de carbone qui lui serviront ensuiteà fabriquer ses contrefiches de trains d’at-terrissage. Ce qui n’empêche pas ces tis-seurs de l’extrême de déposer des brevets.Ce qu’a fait François Boussu en 2008 pourprotéger l’invention d’un textile 2,5D –l’angle formé entre la fibre transversaleet les deux autres est inférieur à90 degrés – pour le blindage militaire.À base de polyéthylène à poids molécu-laire ultra-haut, le composite est réalisésur un métier à tisser spécial dont l’écolegarde précieusement le secret. Celui-ci estencore au stade de prototype, la dimen-sion des panneaux étant limitée à 50 cen-timètres de large sur 3 mètres de long.« Mais le passage à l’échelle supérieures’opère très facilement », assure FrançoisBoussu.

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prête à l’emploiTechno

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Les trois extrudeuses placées en hauteur alimentent une filière (en noir)qui tisse les polymères avant refroidissement et enroulage.

12. TISSAGE TRI-COMPOSANT

Usine à vêtements intelligents

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13. IMPRÉGNATIONÉLECTROSTATIQUE

Textiles fonctionnaliséssans solvants

Grâce à l’imprégnation parvoie sèche, le fabricant de

moquette Beaulieu a laissé tomber lelatex, revêtement traditionnel contrel’abrasion des textiles. Outre l’économied’eau et de solvants qui en résulte, l’aban-don du latex permet le recyclage de samoquette. Le procédé innovant, conçupar la société Fibroline, s’appuie sur despoudres pour fonctionnaliser les textiles.Mises en mouvement sous l’effet polari-sant d’un champ électrique alternatif, cespoudres viennent se loger dans les fibresdes textiles poreux et épais. L’expertise deFibroline réside dans la conception et laformulation des poudres, ainsi que dansle réglage du champ électrostatiquegarantissant une imprégnation homo-gène. Une premièremachine est installéechez Beaulieu. Elle traitera jusqu’à 25mil-lions de mètres carrés de moquette paran. Fibroline a également reçu le prix del’innovation Techtextil à Francfort pour

un procédé de fabrication sans latex detapis de voiture. Elle étudie aussi la pos-sibilité d’intégrer les résines thermodur-cissables aux textiles pour produire descomposites par voie sèche.

14. MICROTEXTURATIONPAR LASER

Des piècesau nanomètre près

L’usinage des pièces mécaniques àl’échelle microscopique permet de

réduire les pertes d’énergie par frottement.Unepiste suivie par les constructeurs auto-mobiles, de plus enplus sensibles à l’effica-cité énergétique de leurs systèmes. LasociétéHEFmise ainsi sur lamicrotextura-tion par laser, «un outil programmable etprécis, donc propice à l’industrialisation»,selon Louis Mourier, responsable R&D.Déplaçant lapièce sur quatre axes et le lasersurdeux, sonprototype, développéconjoin-tement avec l’École centrale de Lyon, peutgraver des motifs micrométriquesen «évaporant» des cavités au nanomètreprès. Pour l’heure, le procédé se cantonne

aux pièces de haute technologie équipantplusieurs écuries de Formule 1. Pour s’atta-quer aux grandes séries automobiles, lasociété devra pousser la cadence de samachine de la minute… à laseconde.

Comment rendre un papierimperméable à l’eau ou auxgraisses? La méthode traditionnellepréconise de diluer un principeactif «barrière» dans un solvant,y faire tremper le papier, puisle laisser sécher. Mais ce processusest long, ce qui explique qu’aucuneapplication industrielle majeuren’ait encore vu le jour. La start-upiséroise BT3 Technologies atrouvé une voie bien plus rapide :la chromatogénie. Elle tire partide la diffusion quasi immédiateet homogène de certains composésà travers les matières organiqueslorsqu’ils passent à l’état de vapeur.Actuellement en démonstrationau Centre technique du papier(CTP), sa ligne pilote écoqueun procédé d’impression classiquedans lequel les rouleaux de papiersont entraînés par des rotatives.Le revêtement est déposégrossièrement à intervalles réguliers.Un rouleau chauffant opère ensuitesa diffusion en jouant sur la tensionde vapeur. Enfin, les gaz acidesissus de la réaction sont neutralisésavant rejet. L’installation, longuede 50 mètres, traite jusqu’à400 mètres de papier par minute.Selon BT3 Technologies, plusieurscessions de licences sontactuellement en discussionpour adapter le procédésur des sites industriels.D’ores et déjà, un industrielde la papeterie va l’intégrerpour augmenter la résistancede ses produits. D’autres issusde l’emballage alimentairel’étudieraient pour développerdes substituts biodégradablesou facilement recyclables.Les premiers produits ainsiimperméabilisés à l’eau,mais aussi aux graissesou aux gaz devraient arriversur le marché vers la fin 2013.

15. CHROMATOGÉNIE

Imperméabilisez le papier comme vous l’imprimez

Baptisée TekLicell, cette ligne de chromatogénie en démonstration au CTP protège les composés sensiblesde l’eau. Premiers visés, les matériaux cellulosiques et plus particulièrement les papiers cartons.

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16. EMPILAGEDE PUCES EN BOÎTIER

Superposer des pucessans les déshabiller

La technologie PoP (Package onPackage) constitue une voie origi-

nale d’assemblage de composants en 3D.Au lieu de monter les puces à la surfacedu circuit imprimé, elle consiste à lesempiler sur deux niveaux, sans les débar-rasser de leur boîtier, réduisant ainsi laplace occupée sur la carte électronique.Elle s’applique aux circuits intégrésconditionnés en boîtier à billes BGA (BallGrade Array), en général de la mémoireau-dessus d’un circuit de traitement. Lesous-traitant Novatech Technologies faitpartie des rares spécialistes en France à lamaîtriser. Sur son site de Pont-de-Buis(Finistère), il la met en œuvre pour desapplications à fortes contraintes d’encom-brement (téléphoniemobile, automobile,avionique, médical, etc.) sur deuxmachi-nes de placement automatique de com-

posants, l’une de Siemens, aujourd’huiASM International, l’autre d’Europlacer.Les modules PoP ont été spécialementdéveloppés en partenariat avec ces four-nisseurs entre 2009 et 2010. Au prix d’uninvestissement d’environ 100000 euros.Cette technologie réclame un savoir-fairepointu notamment en brasage.

17. AMINCISSEMENTDES TRANCHES DE SILICIUM

Des puces aptesà se fondre dans le papierà se fondre dans le papier

Les tranches de silicium contenantles puces électroniques mesurent

au départ 600 à 700 µmd’épaisseur. Maisles puces destinées aux boîtiers ultraplats,aux cartes à puces, auxmodules empilés3D ou aux pièces d’identité électroniquesne font plus que 300, 200, 100 ou 75 µm.La différence s’explique par l’amincisse-ment, une opération qui consiste àréduire l’épaisseur des tranches au pointde les rendre aussi fines et molles que le

papier. Mise enœuvre depuis longtempspour les applications de cartes à puce etboîtiers de moins de 1 mm d’épaisseur,cette technologie connaît aujourd’hui ungrand boom lié au développement despièces d’identité électroniques et de l’em-pilage des puces en 3D. Le passeport élec-tronique, par exemple, impose une finessede 75 µm pour que la puce soit noyéedans la couverture.L’amincissement ressemble aumeulage-

rectification. Il fait appel à des machinescomme celles fournies par la société alle-mande Disco. L’opération entraîne de for-tes contraintes mécaniques susceptibles,quand elles ne sont pas maîtrisées, d’en-dommager les puces. Un relâchement descontraintes est d’ailleurs opéré parbalayage d’un faisceau plasma froid. Unefois amincie, la tranche de siliciumdevient fragile et difficile àmanipuler. EnFrance, la plate-forme d’études et derecherche Micropacks, à Rousset (Bou-ches-du-Rhône), dispose d’une machineDisco.

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Plus besoin d’écrande sérigraphie spécifique

à chaque carte électronique pour déposerla crème à braser les composants. Avecla machine My500 Jet Printer de MyData,le dépôt de crème s’adapte presqueinstantanément à n’importe quel produit.La crème est déposée par impression à jetd’encre au rythme de 500 points de soudurepar seconde, ce qui correspond à une cadencede placement de 30000 composantspar heure. Avantage : une grande flexibilitépour la réalisation de prototypes et petitessérie. Le sous-traitant Eolane, qui l’utilisedepuis 2011 sur son site de Valence,a ainsi divisé par trois les temps dechangement de série. Un gain appréciablepuisqu’il change quatre ou cinq fois par jourla fabrication de prototypes et petites séries.À cela s’ajoutent l’économie de l’écrande sérigraphie (200000 à 300000 euros),la suppression des pertes de crème à braseret l’élimination de la maintenance desoutillages. De quoi amortir l’investissementde 450000 euros en moins de deux ans.

18. BRASAGE PAR JET D’ENCRE

500 points de soudure par seconde

La machine My500 Jet Printer de MyData dépose directement la crème à braser au rythme de 500 pointspar seconde. De quoi assurer une cadence de placement de 30000 composants par heure.

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20. CONSTRUCTION DE PUCESEN 3D PAR TSV

Les interconnexionsse noient dans le silicium

La technologie TSV (ThroughSilicon Via) suscite un grand

espoir pour augmenter la densité des cir-cuits électroniques au-delà des résultatsde la loi deMoore. L’idée est de construiredes circuits en 3D en superposant lespuces de façon collective, tranche surtranche. Et au lieu de fils, comme c’estaujourd’hui le cas pour les circuits 3D, lesinterconnexions sont intégrées directe-ment dans le silicium sous la forme detrous enterrés, appelés TSV. Ces trousmicroscopiques mesurent typiquement10 µm de diamètre sur 80 µm de profon-deur, et on tend à descendre à des dimen-sions de 5 µm sur 50 µm. Percés par gra-vure ionique sur toute l’épaisseur desilicium, ils sont ensuite remplis d’unmétal conducteur – du cuivre ou dutungstène – par voie électrochimique.Chaque puce en comporte des centaines,voire des milliers. On envisage d’inter-connecter ainsi jusqu’à huit puces pourréaliser des modules mémoire, ou dessupercomposants combinantmémoire et

processeur, capteur d’image et circuits detraitement, etc. La réalisation des TSVnécessite une dizaine d’opérations et deséquipements de gravure spécifiquescomme ceux fournis par LAM Research.Cette technologie pose deux difficultés :le bon remplissage des trous pour assurerla qualité de connexion électrique, et l’ali-gnement parfait des tranches de silicium.Elle commence à être appliquée à desmodules mémoires chez Samsung,Toshiba, Micron et Elpida.

21. FABRICATIONPAR IMPRESSION

L’électroniquedevient souple

Imprimer des circuits électroniquescomme on le fait pour le papier ou lestextiles : tel est le principe de l’électroni-que imprimée. Cinq techniques d’impres-sion sont envisagées : la sérigraphie, le jetd’encre, la flexographie, l’offset et la rota-tive (roll-to-roll). Elles consistent toutesà créer le circuit en déposant ses élémentsà partir d’encres spécialement formulées

à cet effet. Chaque technique a ses avan-tages et ses inconvénients. La sérigraphiegarantit de bons résultats pour des dépôtsde 20 à 100 nm,mais sa lenteur la réserveaux petites quantités de circuits à faiblerésolution. Le jet d’encre est adapté audépôt direct d’encres polymères qui bou-chent moins les buses que les encresmétalliques ou céramiques. Il est privilé-gié pour les produits spécifiques, fabri-qués en petites séries. L’offset supportedifférents supports et sa rapidité le rendintéressant pour les grands volumes. Leroll-to-roll convient à la production encontinu de systèmes à grande surface.L’impression ne rivalise pas en termes derésolution et de densité avec les techni-ques traditionnelles de photolithogra-vure. Mais elle ouvre la possibilité de réa-liser des systèmes électroniques sursupports souples (papier, plastique, poly-mère…) – étiquettes RFID, écrans, pan-neaux d’éclairage, cellules solaires et bat-teries – qui s’intègrent dans la voiture,le mobilier ou l’habillement.

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À regarder de près,le dessin inscrit sur le masque

utilisé pour insoler le circuit intégré necorrespond pas parfaitementà celui obtenu sur le silicium. Un carréparfait sur ce pochoir en verre se traduitpar un carré aux bords et anglesdéformés sur le circuit. En cause,les aberrations optiques liéesà la propagation de la lumière UVà 193 nm employée pour l’insolationdu circuit. La technologie OPC (OpticalProximity Correction) a la magied’effacer ce problème. Elle consisteà dessiner un faux motif sur le masquequi, compte tenu des aberrationsoptiques, produira le bon motifsur le circuit. La géométrie à inscriresur le masque est déterminée par calculà l’aide d’un logiciel comme ceuxproposés par Mentor Graphicsou Brion Technologies. L’opération OPCest d’autant plus laborieuse quele circuit à réaliser est complexe.STMicroelectronics utilise cettetechnologie sur son site de Crolles,près de Grenoble (Isère).

19. CORRECTION OPTIQUE DES MASQUES

La lumière dessine les bons motifs

Technoprête à l’emploi

Technoécologiqueécologique

Technoflexible

Le systèmede lithographied’ASML insoleles circuitsà traversdes masquesayant bénéficiéde la correctionoptique.

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23. CULTUREDE CELLULES CARDIAQUES

Traitement d’urgencepour le cœur

La médecine régénératricepromet de réparer tissus et

organes endommagés grâce aux cellulessouches. Mais les techniques restent pourl’heure très artisanales, ce qui s’oppose autraitement de patients en nombre. C’est lecas de l’infarctus sévère du myocarde, quitouche 1million de personnes chaqueannée entre l’Europe, le Japon et les États-Unis. La start-up Cell Prothera développe,enpartenariat avecBertinTechnologies, unautomatequiprépare, en9 jours àpartir descellules souches, du sang du patient, ungreffon capable de restaurer les vaisseauxsanguins et lemyocarde affecté.

24. CONFECTIONDE GÉNOME ARTIFICIEL

L’accélérateur d’évolution«Darwinexpress»,«Spoutnikbiologique», la créature de

PhilippeMarlière, chercheur auGenopole,

diffère singulièrement du monde vivant:l’unedes quatre bases du code génétiquedecette bactérie est un composé synthétique.Une machine de culture dédiée a étéconçue. Cinq mois ont suffi à intégrer lenucléotide artificiel. Le but est désormaisde remplacer les trois autres bases de l’ADN,pour disposer d’un organismedomestiquépour de nombreuses applications. «Leprincipal débouché concerne la chimie, etle greffage de motifs sur les nucléotidespour les transformer en catalyseurs»,explique PhilippeMarlière. Et si cette bêtede foire s’évadait des tubes à essai? Ellemourrait, assure le chercheur, faute detrouver dans la nature les nutrimentsapportés par lamachine.

PrODUCTION D’ANTIBIOTIQUES EN25. FERMENTEURD’ANTIBIOTIQUES

Les OGM jouentles pharmaciens

Utiliser uncomposé sécrétéparunebactérie pour en détruire d’autres.

C’est une des pistes explorée actuellementpar le françaisDeinove, qui crible sesmicro-

organismes phares, les déinocoques, à larecherche de nouveaux antibiotiques. Lasociété dispose d’unebanquede 3500 espè-cesde lamême famille. «Nous recherchonsen priorité des molécules actives contreles bactéries à Gram négatif, où le besoinest plus important», explique son direc-teur général, Jacques Biton. Une fois lamolécule isolée, l’entreprise passera à laproduction, sans doute à partir d’un déi-nocoque modifié par génie génétique.«Puisqu’on utilise des outils issus du déi-nocoque, et que le transfert de caractèresse fait entre bactéries affiliées, il ne s’agitpas d’un OGM, au sens réglementaire duterme», souligne le dirigeant. cm

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L’Institut Fraunhofera mis au point une plate-formede fabrication de peau.Le procédé se dérouleen quatre étapes :

1. PRÉTRAITEMENTUne biopsie de peau eststérilisée, coupée en surfaceet mélangée à des enzymesqui vont dégrader les fibresde collagène du derme.

2. SÉPARATION DU DERMEET DE L’ÉPIDERMEAprès traitement, l’épiderme,fin et transparent, qui contientles kératinocytes, est dissociédu reste de derme quirenferme les fibroblastes.Les deux types cellulaires sonttransférés dans des milieux deculture différents (vitamines,facteurs de croissance…).

3. MULTIPLICATIONDES CELLULESLa culture est entretenuejusqu’à obtenir le nombrerequis de cellules, après quoices dernières sont détachéesde la surface.

4. RECONSTRUCTION 3DDE L’ÉPIDERMELes fibroblastes sont répartisdans une plaque 24 puits,et mélangés à du collagène.Une fois ce derme reconstitué,un automate distribue leskératinocytes par-dessus.L’étape suivante se déroulesans milieu de culture :les kératinocytes vont alorsacquérir la structure tridimen-sionnelle propre à l’épiderme.

22. FABRICATION D’ÉPIDERMES RECONSTRUITS

Bienvenue dans l’usine de peau

Technoprête à l’emploi

Technoécologiqueécologique

Technoflexible

FIBROBLASTEKÉRATINOCYTE

Milieu de culture AMilieu de culture B

Tapis de cellules

Collagènesynthétique

Ajoutde fibroblastes

Agitation

Derme reconstruit

Ajout de kératinocytes

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Derme

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Notre enquêtecontinue sur Internet

Des machinesencore plus épatantes en actionAu regard de la récolte de technologies de production étonnanteslivrée par cette enquête, la rédaction à décider d’ouvrir un dossierspécial sur son site internet. Les explications sur les machines décritesdans ces pages s’y trouvent enrichies d’illustrations vidéo. La fraise DijetIndustrial et l’outil de tour Vika usinent bel et bien des trous carrés

(p. 28) ! Deux films à leur sujet le prouvent. L’animation deBmax sur l’impulsion magnétique montre toutes les appli-cations possibles de cette technologie, explicitée par notreinfographie (p. 30). Les infographies animées du laboratoirede recherche de l’armée américaine sur l’électrofilage (p. 32)éclaireront vos questionnements sur les tissus fonctionna-lisés obtenus grâce à cette technique. Vous comprendrezencore mieux la technologie PoP d’empilage de puces élec-

troniques en boîtier (p. 37) en observantla machine d’Europlacer en action. Péné-trez l’usine de peau du Fraunhofer Insti-tute grâce à une présentation sur laquelles’animent les quatre étapes clefs de fabri-cation du tissu (p. 38). Et ce ne sont quequelques exemples… cm

Notre dossier vous a rassasié? Pourtant, dans notre dossier webconsacré aux technologies de fabrication surprenantes, vous pouvezen découvrir encore davantage. D’autant qu’il sera sans cessealimenté. Et ce, grâce à vous.Rendez-vous sur notre site web : www.industrie-technologies.com.

C’EST DÉJÀ DEMAINDans son dossier La fabrique du futur,IT avait pressenti l’avènement de l’impression3D et des robots d’assistance à l’humainsur les sites de production.IT n° 920, mars 2010

TOUCHER L’INVISIBLEImpossible? Pourtant notre enquêtesur la manipulation des nanos recensaitles technologies qui nous donnent accèsà l’assemblage à l’échelle atomique.IT n° 936, octobre 2010

JUSTE POUR MOINotre dossier sur le sur-mesure traitait desimpressionnants outils matériels et logicielspermettant aux industriels de personnaliserleurs produits en fonction de chaque client.IT n° 931, mars 2011

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DOSSIER WEB SPÉCIAL

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lms à leur sujet le prouvent. L’animation de (p. 28) ! Deux fiBmax sur l’impulsion magnétique montre toutes les appli-cations possibles de cette technologie, explicitée par notre

laboratoire du animées infographies Les (p. 30). infographie(p. 32) lage l’électrofi sur américaine l’armée de recherche de

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Présentation techniquede la main de robot Hand II.

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PHOTO-TECH

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Avec la mainartificielle à cinqdoigts Hand II,développéepar l’Institutde robotiqueet mécatroniquede Wessling,en Allemagne,le robot huma-noïde accèdeà la dextéritéde l’homme.Trufféed’actionneurs,de capteurset d’électronique,elle constitueun bel exempled’intégrationmécatronique.Par rapportà la versionprécédente àquatre doigts,sa taillea été réduited’un tierspour un poidsde 1,5 kg. Chacundes cinq doigtsoffre quatredegrés de libertéet développeune force de 10 N.

Un robot à la main habile

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PHOTO-TECH

La chambre de testsous vide STG-ET,qui équipe depuisoctobre 2011 le centreaérospatial allemandDLR de Göttingen,représente un boutde 236 m3 de l’espace.Avec cet équipementde 5 m de diamètreet 12 m de longueur,les chercheurs peuventtester les propulseursélectriques de satellitesdans les conditionsrencontrées dans l’espace,notammentà des températuresdescendant à –268 °C.Il représenteun investissementde 4 millions d’euros.

Le sidérurgique italien Feralpi fait du recyclagede la ferraille sa spécialité. Dans son usine de Riesa,en Allemagne, il fabrique ainsi des acierspour béton de 6 à 16 mm de diamètres.Le produit fini est conditionné notammentdans des bobines de 100 à 120 cm de diamètre.Ce type de conditionnement présentela particularité d’être automatisé.

Un bout de l’espace sur terre

L’acier tourne rond

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PHOTO-TECH

Bouclier contre la fusion nucléaireLes ingénieursdu centrede recherche Julich,en Allemagne,ont conçu unrevêtementde tungstène solidepour la partie bassedu réacteur à fusionexpérimental JET(en rouge).Ce blindage, dontla températurede fusion s’élèveà 3455 °C, devradémontrersa résistanceaux assautsthermiqueset radioactifsextrêmesde la fusionnucléaire.À terme,il devrait tapisserentièrementle réacteurinternational Iter.

dlr

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EXPÉRIENCES

Composites,montez en cadence

Aprèsl’aéronautique,lescompositesconquiè-rent les secteurs de la grande série, commel’automobile et l’éolien. Mais pour monteren puissance, il faut repenser la concep-tion, optimiser les procédés et faire appel

à l’automatisation. Le tour des questions et des solutionspour le passage aux grands volumes de production.

BREVETS52% des brevets pour composites

déposés en Europeconcernent le procédé,

soit deux fois plusqu’aux États-Unis ou au Japon.

Source : JEC

Omnium. Des pièces structu-rales, comme les hayons de cer-tains modèles chez Peugeot etLand Rover, sont composéesd’unmatériau hybride combi-nant ces deux types de compo-sites, environ 30% plus légersque l’acier. «En termes de pro-duction, l’enjeu actuel se situedu côté des composites hauteperformance, qui permettrontune économie de poids d’unecentaine de kilogrammes parvéhicule d’ici à 2017», estimeJean-PaulMoulin.Que sont ces composites par-

ticuliers? Claude Despierres,responsable vente etmarketingpour les marchés Industrie enEurope au sein du groupeHex-cel, précise: «Pourmoi, onparleplutôt de résines performantesdu type époxypour les thermo-durcissables,mais dans tous lescas avecune teneur enfibres decarbone, de verre ou d’aramided’aumoins 50%». Les thermo-plastiques, pas encore maturespour fabriquer rapidement despièces performantes, sont engénéral exclus.

combinent forte résistancemécanique et faible densité,s’imposent commematériauxde choix. Ils s’allient à l’acierou l’aluminium pour formerunemêmepièce, ou en devien-nent l’ingrédient principal àl’instar de la future BMW i3,une auto tout électrique desérie, qui sera équipée d’unhabitacle 100% en fibres decarbone.Mais les outils de pro-duction, toujours en phased’apprentissage, ne sont pas

encore prêts à assembler plu-sieurs dizaines de milliers devéhicules par an.

1Maîtriser les fibrescomplexes

«Nous produisons déjà plu-sieurs milliers de pièces parjour à partir dematériaux com-posites thermoplastiques outhermodurcissables», expliqueJean-PaulMoulin, directeur deligne produits de structure etcarrosserie chez Plastic

ifficile d’imagi-ner s’en passer.Du fait de certai-nes restrictions,n o t a m m e n t

européennes, l’automobiledoit s’alléger pour consommermoins de carburant et émettremoins de CO2. Il est estiméqu’une voiture doit perdreentre 220 et 230 kilogrammesd’ici à 2020 pour se mettre enadéquation avec la réglemen-tation. Les composites, qui

ENQUÊTE

Deux techniques pour booster la production

1. INJECTION RTMc Principe : elle consiste à imprégner,

puis à cuire, sous pression dansun moule, une résine époxy sur uneforme en fibres organiques ou minérales.

c Les plus : idéal pour moulerles pièces 2D comme 3D,investissement matériel assez faible

c Les moins : étape de cuisson, travaildifficile sur les grandes pièces

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.2. MOULAGE PAR COMPRESSIONc Principe : la fibre de carbone ou de verre

est déjà imprégnée de résine époxy,l’application de la presse chaufféeva cuire la résine et figer le matériaudans sa forme définitive

c Les plus : faible temps de cycle,résine pré imprégnée

c Les moins : fort investissement matériel,pas idéal pour les pièces à géométriesimple

MARS 2012ccN°942 47

EXPÉRIENCES

Les composites à haute per-formance sont davantage desthermodurcissables qui intè-grent, non pas des fibres cour-tes, mais des fibres longues oucontinues. Cette compositionconstitue d’ailleurs un pre-mier obstacle à la montée encadence, car les fibres doiventêtre travaillées avec soin : « Ilest nécessaire de bien orienterles fibres continues afin deconserver ses bonnes proprié-tés mécaniques », souligneChristophe Champenois, res-ponsable du pôle Ingénieriedes polymères et compositesau Cetim. Tissage, tressages2D et 3D, les techniques demise en œuvre sont surtout

manuelles, lentes et difficilesà automatiser. Suivant l’appli-cation, le choix du calibre dela fibre a aussi son impor-tance. « La fibre de carbone50K de SGL, qui contient50000 filaments par rouleau,correspond mieux auxcontraintes de productivité del’automobile que les fibres 6Kou 12K employées dans l’aéro-nautique », poursuit l’ingé-nieur.

2Optimiserles procédés

Bien qu’ayant les temps decycle les plus courts, les tech-niques de fabrication tradi-tionnelles des composites

Machined’enroulementfilamentairede pied de paledans une usinede fabrication depales d’éolienne.

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– compression SMC, moulagepar injection – ne sont pastransférables aux compositeshaute performance. Il existeen gros deux techniquesconcurrentes. D’un côté, leprocédé RTM, pour injectionpar transfert de résine, et del’autre, la compression-mou-lage. L’une comme l’autre ontune marge de progrès en vuede la grande série.Pour le RTM, les opérations

au sein du moule durent engénéral plusieurs minutes.«On peut imprégner la fibresoit avec une résine déclen-chée, qui est la référence dansl’aéronautique, soit avec unerésine réactive, c’est-à-dire le

monomère dans un premiertemps puis le catalyseur. Cettesolution est plus rapide maisplus fastidieuse car elle néces-site d’optimiser les procédés»,nuance Christophe Champe-nois. Les différents paramè-tres : temps de prise de larésine, temps d’écoulement del’injection… doivent être ajus-tés pour coller au mieux aumatériau. Reste deux obstaclesde taille : le temps nécessaireà la cuisson de la résine, quivient s’ajouter à celui de lapolymérisation, et celui requispour imprégner de grandespièces, car proportionnel à lataille de l’élément. La réponseviendra peut-être du RTMhaute pression, qui permet degagner à la fois sur les tempsd’injection et de cuisson.Des progrès ont aussi été faits

sur le moulage par compres-sion. La résine, déjà imprégnéedans la fibre, mettait jusqu’iciun temps assez long pour dur-cir. Mais des composés époxyavec des temps decycle très courts

Trois pales d’éolienne fabriquées par jour chez Gamesa

c En 2008, le géant del’éolien espagnol, Gamesa,s’est associé au fabricantd’automates MTorrespour construire une ligned’assemblage entièrementautomatisée de palesd’éolienne. Tout, du designdes pales aux différentsprocédés, en passant parle choix des matériaux,

a été repensé. Des robotsspécifiques ont été conçus:«Nous avons mis au pointune machine de dépôtde fibres de verre dix fois plusrapide que celles utiliséestraditionnellement enaéronautique. L’assemblagefinal des pales a aussi étéautomatisé, y comprisl’application des adhésifs

et du système defermeture», se féliciteAntonio de la Torre,directeur du développementdes produits chez Gamesa.Après trois ans de misesau point et 100 millionsd’euros d’investissement,la ligne est prête pourproduire en masse, soit troispales d’éolienne par jour.

EXPÉRIENCES

48 N°942ccMARS 2012

voient désormais le jour : Hex-cel a ainsi commercialisé début2011 une résine avec un tempsde cycle complet de seulementdeux minutes. La techniquereprésentant un gros investis-sement matériel, elle n’estadaptée qu’à des volumes deproduction plutôt élevés. Elle

est par ailleurs moins perfor-mante que le RTM pour réali-ser des pièces fines en maté-riaux composites.

3Maximiserl’automatisation

Qu’il s’agisse de fabriquer despièces automobiles ou des

Voir les robots de découped’Axiome en action.

www.industrie-technologies.com

pales d’éolienne, les indus-triels ont lemême souci de fia-bilité et de reproductibilité.Or, le travail des compositesimplique le contrôle de nom-breux paramètres : vitesse dedépose des fibres, pressiond’application, température dechauffe… «On ne peut exclure

une variabilité liée à l’opéra-teur, et l’automatisation estnécessaire pour garantirqu’une pièce soit fabriquéetoujours de la mêmemanière », tranche FrancisSedeilhan, directeur de Com-positadour, plate-forme tech-nique qui propose aux entre-

Intégrer la chaîne de développement dès la conceptionc Réaliser une pièce en compositec’est créer la pièce et la matièrequi la compose en même temps.Il est donc primordial d’intégrerdès la conception des notionsde process et de cadence deproduction. Selon les optionschoisies, l’architecture de la piècesera différente. « On ne conçoitpas et on ne dimensionne pasune pièce de la même manière,si elle est produite en petite sérieen drapage manuel ou en moyennesérie sur une machine 5 axesde dépose de nappes ou deplacement de fibres », expliquePhilippe Savignard, responsable dudomaine composites chez DassaultSystèmes. D’où l’intérêt d’utiliserune chaîne numérique 3D intégrée

pour modéliser, dimensionneret simuler à la fois le comportementde la pièce en service et son processde production, afin de déterminerla nature, le nombre et la positionde tous les plis de matériaux entrantdans la constitution de chaquepoint de la pièce. Aujourd’hui, ledéveloppement fait appel à un‘‘patchwork’’ de logiciels dialoguantsouvent difficilement entre eux. Cequi n’aide pas à optimiser globalementla conception et la production. « Enfin,il faut aussi pouvoir intégrer dansces chaînes toutes les contraintesd’assemblage, en termes de nature etde valeur, dues à l’environnement dela pièce, qui fait appel à d’autresmatériaux que les composites. »cc JFP

D.R

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Modélisation de la structure interne d’une aile d’avionréalisée en matériau composite.

À CHAQUE ÉTAPE DE PRODUCTION, SON ROBOT

LE DÉPÔT DE FIBRESc Le robot à tête 8 axesdu français Coriolis Compositesest idéal pour déposer,de façon orientée dansun moule, des fibresde carbone.

LA FABRICATIONDE PRÉFORMESc Avant l’injection, le tissude fibres a souvent besoin d’êtrecoupé aux bonnes dimensions.Des robots flexibles, avecdes outils adaptés au travail descomposites, voient le jour, commeceux de la société Axiome.

L’IMPRÉGNATIONDE LA RÉSINEc Dans une presse hydraulique,une machine RTM injectela résine dans la préforme.Le recours à la hautes pression,comme chez l’allemandKraussmaffei, permetd’accélérer les cadences.

L’USINAGEc Une fois cuit, le composite doitencore être usiné. Des projetscomme Romobsys à Nantes,auquel participe la sociétéGebe 2, visent à développer desrobots mobiles et autoguidéspour le détourage des pièces.

EXPÉRIENCES

MARS 2012ccN°942 49

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Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Code Postal Ville . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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J 2 newsletters J Le site webprises des solutions clés enmain de production des com-posites.Certaines étapes fondamen-

tales, comme le dépôt de fibresdans les moules, sont d’ores etdéjà à l’heure de l’automatisa-tion, grâce au développementde robots légers et flexibles. Lesétapes intermédiaires, commela manipulation de préformesou leur insertion dans lesoutils, devront aussi être auto-matisées. C’est le modèleretenuparGamesapour assem-bler ses pales d’éolienne. Et quis’avère payant, puisque le fabri-cant espagnol a réussi à triplersa productivité.Néanmoins, le point sur

lequel butent encore les robotsconcerne l’usinage. Sur cesopérations – détourage, per-çage, collage, soudage – quigénèrent des efforts impor-tants, la précision n’est pastoujours au rendez-vous. «Lesrobots qui combinent hauteflexibilité et précision en sontencore au stade de la R&D ;des progrès sont en cours surle recalage des machines, viades capteurs d’effort ou devision », témoigne FrancisSedeilhan. En attendant, desautomates fixes peuvent s’avé-rer plus judicieux.

4Contrôler la qualitéau fur et à mesure

Un autre temps compressiblede la fabrication de composi-tes concerne le contrôle qua-lité. En fin de chaîne, des tech-niques non-destructivessont nécessaires– ultrasons,lumière infrarouge… – pourinspecter la santé dumatériauou la géométrie d’une pièce.« Comme dans toutes lesapplications automobiles, lecontrôle qualité devra êtreintégré à toutes les étapes dela production des pièces, pourréduire aumaximum le tempsd’inspection final», expliqueJean-PaulMoulin, qui rappelleque ces outils restent à inven-ter pour les composites àhaute performance.Surtout que, comme le sou-

ligne Claude Despierres, lescritères qui importent pourl’automobile n’ont rien decommun avec ceux de l’aéro-nautique : « Il n’y a pas de reculsur le comportement dynami-que des composites, notam-ment leur tenue aux chocslatéraux ou frontaux». Quandde telles bases de données exis-teront, elles serviront non seu-lement à développer des outilsde contrôle qualité plus effica-ces, mais aussi à trouver lessolutions à même de réparerces matériaux.Et si l’automobile prenait

exemple sur le secteur éolien?Les turbines, avant l’implan-tation, passent par une phasede certification très sportive :en quelques mois de tests,notamment vibratoires, ellessubissent l’équivalent de vingtans de vie dans leur environ-nement. De l’informationdynamique à foison ! cm

ccLUDOVIC [email protected]

.R.

LE CONTRÔLE QUALITÉc En fin de chaîne, le compositeest examiné en profondeur.Le français Profile ContrôlesIndustriels vend des robotsd’inspection de piècescomplexes par ultrasons.

50 N°942ccMARS 2012

EXPÉRIENCES

REPORTAGESous la forêt,le gypseLa Forêt de Montmorency, en région parisienne,abrite la plus grande carrière souterraine de gypseen France. Dans cette exploitation exceptionnelle,tout est finement réglé pour extraire le matériau leplus efficacement possible tout en respectant lesrègles de sécurité. Descente dans le temple sou-terrain des industries du plâtre.

(5,2millions de tonnes) à fairedu plâtre, pour 15% de régula-teur de prise dans le ciment etpour 5% dans les engrais, leverre et la chimie.

ccAbattage à l’explosifExploitée conjointement parLafarge plâtres sur 473hectareset Placoplatre sur 946hectares,cette carrière alimente en justeà temps les plâtreries du pre-mier et fournit au second desgranulats qu’il livre aux cimen-tiers.L’exploitation s’effectue dans

des galeries ogivales de8mètresde large et de 6 à 7mètres dehaut, la veineprincipale faisant10mètres de haut, suivant unplan orthogonal où se croisentles rues et les traverses qui déli-mitent des piliers carrés de10mètres de côté. L’abattage sefait à l’explosif. Lesblocs extraitssont concassés sur place et lesdifférents types de granulatsexpédiés depuis le fond via unenoriade camionsvers lesusinesutilisatrices. Les galeries sontensuite rebouchées à l’aide deterres inertes provenant ducreusement de fondations dansla région parisienne. cm

cc J-F. PREVÉ[email protected]

S ituée à 90 mètressous la Forêt deMontmorency (Val-

d’Oise), la carrière souterrainede gypse est exploitée depuis lemilieu du XIXe siècle. C’est laplus grande carrière de Francepour ce matériau. Elle repré-sente 16% de la productionnationale avec 800 000 à850000 tonnes de gypse extrai-tes par an.Le gypse est une roche sédi-

mentaire soluble qui s’est for-mée dans des lagunes sursaléesvoici 40millions d’années. Cesulfate de calcium dihydraté(CaSO4.2H2O) sert pour 80%dela quantité extraite en France

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1. UN FORAGE MILLIMÉTRÉPOUR UN DYNAMITAGE CHRONO

ccLA CARRIÈRE EN CHIFFRES

1500 hectares

à90 mètres sous terre

cJusqu’à850000 tonnes de gypseextraites par an

c16% de la productionnationale

c35 personnes au fond

c10 tirs par jour

c300 semi-remorquespar jour

c Avec une tarière (vrille de grande dimension)de 400 mm, le jumbo de foration (engin sur la photo)perce un trou de 5 mètres de profondeur au centredu front de taille de la rue ou de la traverse que l’onveut abattre. Les deux bras mobiles du jumboeffectuent 45 trous de 30 mm sur 5 m de profondeur,répartis sur une dizaine de cercles concentriques.Ils recevront chacun 3 kg d’explosif dont la mise à feusera décalée de 500 ms entre chaque cercle.Ce trou central, appelé bouchon, reçoit et chasseles premiers blocs vers l’extérieur lors de l’explosionde la première couronne d’explosifs. Sans lui, le toutresterait en place. Le décalage des mises à feupar groupe de 6 charges évite la création de vibrationstrop importantes qui pourraient fracturer la rocheenvironnante. 400 tonnes de gypse sont abattuesen 5 secondes. Ils constituent le marin.Une dizaine de tirs sont effectués chaque soir.

2. UN ENLÈVEMENT EXPRESS

c Un chargeur minier sur pneus de 60 tonnesévacue le marin. À chaque rotation,il emmène de 18 à 20 tonnes de gypsevers le chantier de concassage, distantde 100 à 200 mètres du front de taille,c’est le marinage. L’opération prendde 30 minutes à 1 heuresuivant la distance de roulage.

MARS 2012ccN°942 51

Montmorency : la plus grandecarrière de France

c Afin de mettre en sécurité les galeries d’où a étéévacué le marin, avant de procéder à une nouvellephase, une pelle mécanique dotée d’une énorme griffegratte les parois irrégulières pour en faire tomberles blocs instables. C’est la purge.Pour améliorer le travail de l’opérateur, la cabinede l’engin est montée sur des vérins hydrauliquespermettant de l’incliner. Le conducteur n’a ainsipas à plier le cou pour suivre le travail de la griffe.Aux intersections des rues et traverses,une foreuse vient placer une dizaine de boulonsde 1,80 m qui solidarisent la couche externeavec la masse de la veine de gypse.

c La loi fait obligation sur une périodede trois ans de reboucher les galeriesexploitées avec un volume de remblaiau moins aussi important que le volumeextrait. Ce qui représente icide 500000 à 600000 m3 par an, soitenviron 150 semi-remorques par jour.Le remblai est constitué de terresinertes, sans gravats ni déchets,provenant du creusementde fondations dans la régionparisienne. Leur innocuité est contrôléeen permanence par un portiquesitué à l’entrée de la carrière détectantla radioactivité et par des prélèvementsréguliers pour analyse.Le tout est tracé du chantier à la zonede dépôt. Un bouteur sur chenillespousse les terres jusqu’aucouronnement des galeries.

c Les deux stations de concassageélectrifiées produisent des granulatsde 0 à 200 mm pour Lafarge qui les utilisentdans ses usines de plâtre, ou des granulatsde 0-8, 8-50 ou 0-50 mm pour Placoplatrequi les envoie dans des cimenteries.Les stations suivent les fronts de tailleet sont déplacées tous les 6 mois.

c Environ 140 semi-remorques affrétés parles clients viennent chercherquotidiennement, directement au fond,le gypse concassé dans la granulométrienécessaire. Un stock tamponde quelques milliers de tonnescorrespondant à quelques joursd’exploitation évite les ruptures de charge.

3. UN CONCASSAGE IN SITU

4. UNE NORIA DE CAMIONS

5. UN GRATTAGE DE PRÉCISION

6. UN REMBLAIEMENTSOUS CONTRÔLE

Véritablecathédralede gypse,la carrièrede Montmorency,avec ses ogiveset ses piliers,est exploitéedepuisle XIXe siècle.

52 N°942ccMARS 2012

EXPÉRIENCES

CAS D’ENTREPRISE

ccLE PROBLÈMEUN BANC D’ESSAITROP PETITLe radome est le bout de la

pointe avant d’un avion. Loinde la simple coque d’acier, c’estune pièce très technique dontlaprincipale fonction est la pro-tection des antennes qu’ellecache: radar météo et systèmed’atterrissage automatique.Pour que ces émetteurs-récep-teurspuissent communiquer, leradomeest enmatériau compo-site non conducteur et transpa-rent aux ondes radar. Des ban-desmétalliques y sont intégréespour capter la foudre qui frapperégulièrement les extrémitésdes avions. Lamodification des

faisceaux radar qu’implique laprésence de ce radome ne doitpas dépasser un certain seuil.Pour le tester, l’instrumentationplacée dans la chambre ané-choïque de l’Atelier industrielaéronautique de Cuers-Pierre-feu (AIACP) était devenue troppetite pour le nez de l’A400M.Airbus a donc lancé un appeld’offres pour un nouveau bancd’essais, en 2005.

ccLA SOLUTIONUN INSTRUMENTMULTICAPTEURLa solution de Satimo Indus-

tries a été retenue par l’avion-neur enmars 2008. «Elle était àla fois innovante et déjà indus-trialisée en partie», justifieChristopheBernus, responsableproduit sur les radomes chezAirbus. L’entreprise esson-nienne s’est basée sur son expé-rience dans l’analyse d’émis-sions de signal, des téléphonesportables aux radios de charsd’assaut. «Nos technologies demesures multicapteurs sonttrès rapides car l’un des deuxbalayages mécaniques utiliséclassiquement est remplacéparunbalayage électronique, expli-queArnaudGandois, directeurgénéral de Satimo Industries.Cela réduit le temps demesured’un rapport cent àmille.»En l’occurrence, le systèmede

mesure automatisé est consti-tué d’une partiemécanique sixaxes qui bride le radomeet l’an-tenne radar et leur fait parcou-rir 180° devant une arche circu-laire bardée de capteurs. Ilsmesurent en champ proche lechampmagnétique émis par le

radar. Un puissant algorithmeen déduit le champ lointain.«Avant, une sondeunique étaitplacée à l’autreboutde la cham-bre anéchoïque et mesurait lechamp lointain. Il fallait autantde tests que demesures», expli-que Christophe Bernus. Désor-mais les performances duradome sont diagnostiquées en3Dsurunedemi-sphère, enuneseule acquisition. La transpa-rence, la déviation d’axe, l’élar-gissement de faisceau et l’ab-sence de remontée latérale desniveaux d’énergie sont ainsivérifiés.

ccLE RÉSULTATUN TEMPS DE TESTDIVISÉ PAR 10Satisfait des résultats obtenus,

l’avionneur contrôle désormaistous les radomesde l’A400Msurle systèmedeSatimo Industriesen sortie de production. «Legain industriel est énorme, com-mente Christophe Bernus. Cequi nous prenait une semaineprend une demi-journée.» Etpour cause, cinquantepositionsd’antennes ne donnaient quecinquante mesures avec le sys-tèmeprécédent. Et pour chaquecaractéristique testée, unenou-velle configuration radome-antenneétaitnécessaire.Chaquemois, les trois radomesproduitspour l’A400M passeront sur cebanc d’essais ainsi que l’un desquatre de l’A380 et quatre surles treize de l’A350… sans comp-ter les radomes en développe-ment des futurs avions.cm

ccCHARLES [email protected]

MESURE Airbus réinventele contrôle des radomesLe radome des derniers modèles d’avions d’Airbus,c’est-à-dire la pointe avant, ne passait pas sur l’ap-pareil de test historique. Un banc d’essai a donc étéconçu. Bien plus rapide et complet que le précé-dent, il contrôle le nez des A400M, mais aussi ceuxdes A380 et des futurs A350.

ccAIRBUSEN BREF

Avionneur françaiscréé en 1970

Entreprise du groupeEADS depuis 2000

Chiffre d’affairesen 2010 :29,9 milliards d’euros

Effectif :52500 personnes

Principal concurrent :BoeingLe système conçu

par SatimoIndustries,permet dediagnostiqueren 3D sur unedemi-sphère,les performancesdu radomeen une seuleacquisition.

D.R

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www.industrie-technologies.comwww.industrie-technologies.com

Pour adopterles bons gestes,il faut prévoir deux personnespour l’approvisionnementdes Airbagsur cette plieuse.

FICHE MÉTHODE

MARS 2012ccN°942 53

C’est un fait acquis, l’approche Lean, focalisée principalement sur la course à la perfor-mance, a bien souvent conduit à dégrader les conditions de travail. Avec la méthode PEP-Ergopro, inventée par Valessentia en 2007, il devient enfin possible de créer les conditionsde travail favorables à la fois à la santé des opérateurs et à la productivité. De quoi préve-nir les troubles musculo-squelettiques et risques psychosociaux sans sacrifier l’améliora-tion des résultats de l’entreprise.

Les trois leviers d’action de la méthode

L’environnement Le facteur humain Le management et lagestion du vieillissement

Identifier, analyser et supprimerl’ensemble des contraintesà facteurs de risque pour la santéde l’opérateur et à non-valeurajoutée pour l’entreprise.Dans un but de développeret de maintenir un environnementqui génère un équilibre entreperformance du process de travailet la performance (productivité,santé, sécurité) de l’activitéde l’opérateur.

Développer un processus deconduite du changementpour construire des attitudesdurablement efficaces pourles opérateurs comme pourtoutes personnes en supportà la fabrication(encadrement, bureau desméthodes, bureau d’études,acheteur, marketing,ressources humaines…).

Développer des processuspour maintenir dans la duréeles effets performantsdu changement et accompagnerde manière spécifique les personnesfragilisées par le vieillissementphysique pour une employabilitédurable.

PEP-Ergopro pour concilierperformance et santé

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FICHE MÉTHODE

54 N°942ccMARS 2012

PEP-Ergopro pour concilierperformance et santé

À QUOI ÇA SERT? COMMENT LE METTREEN ŒUVRE?

L’AVIS DE L’EXPERT LES PIÈGESÀ ÉVITER

Pour l’entreprise- Optimiser la valeurajoutée en intégrantun processusde managementde la performanceet de la préventiondes risques- Supprimer à moyenet long termes les risquesprofessionnels (risquespsychosociaux et troublesmusculo-squelettiques)- Donner une flexibilitédes moyensde productionet de développement- Fiabiliser les démarchesde prévention(santé, sécurité)et de performance(qualité, coût,délais, management)- Améliorer le climatsocial

Pour le salarié- Améliorerses compétences parun changementd’attitude, un meilleursavoir-faireet par l’acquisitionde nouvellesconnaissances.- Être impliquédans le processusde changementet décisionsur son propre travail- Valoriserses compétenceset son image- Créer plus de sérénitédans les rapportsavec les collègueset le management

c

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La démarche n’ade sens et d’efficacitéréelle que si elle s’inscritdurablement dansla politique managérialede l’entreprise.

Celle-ci doits’appuyer sur :

Un projet d’entrepriseétabli à partir d’uneanalyse de l’existant,de la vision à atteindreà court et moyentermes et du cheminà construire poury parvenir.

Des indicateursde processuset de résultats(santé-performance)définis conjointement.- Des personnes relais

formées et habilitéesqui seront mandatéespour conduire lechangement.

Une animationde groupes de travailsur les thèmes suivants :- VSM – Ergonomie- Ergomotricité,

construction etentraînement augeste juste

- Processus de veilledes risquespsychosociauxet troubles musculo-squelettiques

- Processus de gestiondu vieillissement

- Coaching du comitéde pilotage

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ccGILLES GALICHETEXPERT ERGONOME-ERGOMOTRICIENCHEZ VALESSENTIA

«Pour êtrecompétitiveet socialementresponsable,l’entreprise doitintégrer dansle managementde laperformancedes paramètrestels quele vieillissementde la populationou l’allongementdu tempsde travail.Il faut raisonnerglobalementet ne pas perdresur la santéce que l’on aâprementgagné sur laperformance.»

Une démarche Top Downà la place d’une démarched’appropriation locale

Une approche outilà la place d’une approcheglobale basée surun changement cultureldu travail

Une approche centrée surla réduction des coûtset non sur l’optimisationde la valeur

Une approche par secteurà la place d’une approchetransversale harmonieusequi intègre l’ensemble dessecteurs

Une appropriationintellectuelle réservéeà un niveau hiérarchiqueau lieu d’une appropriationpar l’ensembledu personnel

Une faible implicationdu managementà la place d’une forteimplicationdu management

Un manque de formationdes agents de maîtriseet opérateurs

Un manque d’indicateursconcernant la santé autravail lié à une lacune dusystème de pilotage global

Une démarche imposéeet non participative

Une faible implicationdu managementde proximité

Pas de changementde paradigme du conceptde performance

ccFICHE COORDONNÉE PAR RIDHA [email protected]

D.R

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Ensemble,construisons l’avenir

1 500 exposants200 000 visiteurs375 000 m2 d’exposition

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16 - 21 avril 2012Paris-Nord Villepinte - France

INTERMAT Paris70, avenue du Général de Gaulle92058 Paris La Défense Cedex - FRANCEE-mail: [email protected]

Exposition Internationale de Matériels et Techniquespour les Industries de la Construction et des Matériaux

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GUIDE D’ACHAT

56 N°942ccMARS 2012

PRODUITS

www.industrie-technologies.comwww.industrie-technologies.com

’amélioration continue desperformances électroniquesentraîne dans son sillon lesAPI (Automates program-mables industriels). Les der-

nières générations embarquent des logi-ciels critiques, de l’automatisme, lacinématique et l’optimisation des procé-dés, jusqu’aux fonctionnalités les plusavancées comme le motion control(contrôle dumouvement), la commandenumérique ou la robotique. Ils commu-niquent désormais sur les différentsréseaux Ethernet avec le MES (Manufac-turing execution System) et le système

les prix, certains constructeurs leur confè-rent la même puissance de calcul et lesmêmes logiciels que les API modulaires»,expliqueBertrandPasquier, chefdeproduitsScada chez Yokogawa France.Les API modulaires sont les plus répan-

dus. Ils s’adaptent avec un maximum desouplesse à la machine ou au processus àautomatiser. Puissants, ils embarquent jus-qu’à quatre calculateurs. Leurs multiplesemplacements (slots) acceptent une largevariété de cartes : 256 cartes d’E/S, en entréede gamme, 1024 en milieu de gamme etau-delà de 8192 en haut de gamme. Descartes analogiques pour l’acquisition demesures en entrée et des cartes de com-mande d’axes en sortie, pour le position-nement ou le respect des consignes, en sor-tie, peuvent aussi y être intégrées. Enfin,certains API modulaires disposent de lacommunication réseau directement sur lacartemère. Sinon, ils admettent des cartesspécialisées pour Ethernet IP, EtherCAT,Powerlink, CCLink, DeviceNet, ProfiNet…Configuré via un ordinateur, l’API estensuite dirigé par l’opérateur depuis uneinterfacehomme-machine (HMI). Engéné-ral, un écran tactile. Certains construc-teurs ont intégré l’automate à l’interface,créant les API-HMI.Avec l’évolution technologique, les fron-

tières entre automatisme et informatiquese sont floutées, poussant certains

d’information global de l’entreprise (ERP).Devant une offre aussi large, commentchoisir un produit adapté à son besoin?

ccAdapter la puissancede l’API à la machine

Les API monoblocs ne présentent qu’unnombre fixe d’entrées/sorties (E/S): 20, 30,40 ou 50. En général, la puissance de leurcalculateur est limitée au contrôle-com-mande d’une petitemachine (étiqueteuse,ascenseur, etc.).Dénuésd’entrée analogique(telle la pression, la température ou unevitesse), ils nepeuvent assurer de fonctionsde régulation. «Cependant, afin de casser

Comme dans l’industrie grand public, l’électroniquedes API atteint d’incroyables performances, mais restetrès homogène. difficile donc de différencier les auto-

mates. Le choix se fera principalement sur la capacité du fabricantà assurer les services avant et après-vente et sur la cohérence del’environnement logiciel proposé.

choisir un automateprogrammable industriel

L

priX À la baisseLes prix des API

ont été diviséspar 4 en 15 ans.

LES QUATRE FAMILLES

1. Les mONOBLOCs 2. Les mODULaires 3. Les Hmi(Human-machine interface)

4. Les Bases PC

rockwellmicro 800

Les automates ontune architecture figéeet comportentde 20 à 50entrées/sorties (E/S).

mitsubishil series

Les automates admettentun nombre variablede cartes fonctionnelles(commandes d’axe,régulation, acquisition,etc.), des cartes réseauxet jusqu’à 8000 E/S.

B&rX20 ios

L’architecture de cesautomates s’établit autourde processeurs de type PCet du système d’exploita-tion Windows (ou Linux).Ils proposent une grandepuissance de calcul.

rockwellii-hmi

Au départ simplesinterfaces, certainsécrans de visualisation(tactiles ou pas)intègrent désormaisl’automate.

ROCK

WEL

L;M

ITSU

BISH

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IC;B

&R.

MARS 2012ccN°942 57

constructeurs, comme B&R, Beckhoff ouSpectra, à sauter le pas. «Tous nosAPI intè-grent un processeur Atom d’Intel, recon-naît Olivier Rambaldelli, responsablemar-keting de B&R France qui équipeessentiellement des machines et des cen-tres d’usinage. Atom devient la norme.Sauf pour les API base PC haut de gammequi, chez nous, passeront au processeurCorei cette année.» L’intérêt réside dansla puissance de calcul d’une technologieéconome car standard. Ce qui ne fait pasl’unanimité. Les grands constructeurs pro-posent des API base PC depuis une dizained’annéesmais restent perplexes : «Qui ditprocesseurs Intel, ditMicrosoftWindows,mises à jour fréquentes et menaces de

virus ou de hacking», explique HartmutPütz, président exécutif de MitsubishiElectric. Les systèmes propriétaires, dirigéspar des puces maison, s’affranchissent decesmenaces. L’obsolescence accélérée desAPI base PCpar rapport auxAPI classiquesne joue pas non plus en leur faveur. «Leurcycle de vie se limite à 3 ou 4 ans, indiqueMickael Desloges, responsable dumarchéprocess et sécurité chezGE Intelligent Plat-form pour la zone Emea (Europe, Moyen-Orient, Afrique). Pourtant, les industrielsveulent des API capables de durer jusqu’à20 ans.» À cet égard, GE Intelligent Plat-form devrait défrayer la chronique en lan-çant cette année un système de change-ment hot plug du calculateur (i.e. pendant

QUATRE CRITÈRES DÉTERMINANTS

Le budget à prévoirc En fonction de leur taille

et de leur puissance, le prix des APIs’échelonne de 60 à 10 000 euros.

pluridisciplinaritÉc l’api doit avoir la capacité de répondre

à toutes les disciplines d’automatisation :contrôle-commande, régulation, optimisationdes réglages et des procédés, cinématique…

calculateurc les api base pc, équipés de processeur Intel et de Windows,

conviennent à des processus qui supportent des arrêts.Pour les processus continus, mieux vaut un API modulaire,avec un OS temps réel propriétaire.

scalabilitÉc pouvoir utiliser la même

plate-forme logicielled’une configuration modestede 20 entrées/sorties jusqu’àune configuration imposantede 8000 entrées/sortiessimplifiera grandementla mise en place, l’exploitation,et une éventuelle extension.

serVicec la qualité et la quantité

de services intégrésdans le prix proposépar le fournisseursont primordiales:installation et configurationà l’achat, maintenanceprédictive, gestiondes stocks de piècesde rechange.

Ball Packaging a choisi la plate-formeAllen-Bradley GuardLogix pourassurer le contrôle de son usine.

Monobloc Modulaire HMI Base PC

10000

75000

5000

2500

0

15001000

60

Euros

ALL

ENBR

Ad

LEY

GUIDE D’ACHAT

58 N°942ccMARS 2012

PRODUITS

www.industrie-technologies.comwww.industrie-technologies.com

que le système est enmarche). Mais pourle moment, les API base PC conviennentauxmachines packagées et aux processusqui supportent d’être interrompus, pas auxapplications les plus exigeantes.Si ces éléments permettent de répondre

au dilemme «base PC ou pas?», ils ne dis-criminent pas les constructeurs. «Tous

les fabricants d’API sont à peu près aumême niveau», estimeOlivier Vallée, res-ponsablemarketing chez Rockwell Auto-mation. C’est donc sur le service que sefait la différence. En particulier pour lesprojets de grande envergure. Il est primor-dial de savoir si le fournisseur envisagédispose d’une force de proposition effec-

tive en ingénierie avant-vente, à la foiscompétente et géographiquement pro-che. «Cela a été un critère décisif dansnotre choix pour les solutions de B&R quiest implanté près de nos sites du Loiret etde Nantes», souligne Xavier Desmas, res-ponsable automatismes chez Technorop(Groupe Dubus). Demême, l’après-venteest cruciale pour développer des fonction-nalités, mettre en route un réseau Ether-net, configurer le logiciel, installer unemaintenance préventive assortie d’unegestion des pièces de rechange, et bénéfi-cier d’une formation. C’est sur ces servi-ces que le constructeur va faire sa marge,mais ils sont incontournables. Dans lesindustries à process continu, la tendanceva jusqu’à demander au constructeur delivrer des projets clés en main en assu-mant la prestation d’ingénierie. «Le fabri-cant s’engage alors sur des niveaux trèsélevés de sécurité et de performance»,ajoute le représentant de Rockwell Auto-mation, qui vient ainsi de livrer à Tereosun projet de remise à niveau complèted’automatisme de chaufferie.

ccCompatibilités logiciellesascendantes

Laqualité de l’offre proposéepar le fournis-seur ne doit pas concerner uniquement lematériel et l’ingénierie qui l’accompagne.Les environnements pour programmer lelogiciel de l’API sont aussi facteurs de diffé-renciation. Pour simplifier la vie de leursclients, de plus en plus de constructeurstententd’offrir une technologieunifiéepor-tant toute la gamme, de l’API le plusmodeste jusqu’au plus imposant. De plus,il devient ainsi possiblede«mettre en routeunemachineenFrancede lamêmemanièrequ’en Chine ou au Brésil. Avec les mêmesinterfaces homme-machine, les mêmescommandes et les mêmes paramétrages»,souligneOlivierVallée. Enmajorité, les ate-liers adoptent la norme IEC 61131-3 quicomporte les cinq principaux langages deprogrammation d’automatismes (Grafcet,Ladder, texte structuré, boîtes fonctionnel-les, liste d’instructions). À présent, tout

Chez tous les constructeurs, les ateliers logiciels permettent la programmation d’automatismesclassiques et des interfaces homme-machine. Mais seule une douzaine proposede programmer en plus, et avec un logiciel unique, du mouvement (motion control),des commandes numériques (CN) ou des robots.

FOUrNisseUrs LogicielsMotioncontrol

Commandenumérique Robotique

abb automationc DigiVis 500 bosch rextothc IndraWorks beckoff automationc TwinCat 3 b&rc Automation Studio ge intelligent platformsc Proficy Machine Edition mitsubishi electricc MAPS omronc Sysmac Studio rockwell automationc RS Logix 5000 schneider electricc MachineStructure siemensc Step 7 Vipac WinPLC7 Yokogawac Wide Field 3

mÉthodologie. Sont présentés ici les constructeurs qui couvrent toute la gamme d’API(monoblocs, modulaires, HMI et base PC), dont les ateliers logiciels de programmation sont communsaux différents équipements.

Le L sériesde Mitsubishi Electricpermet à ces rouescrantées dese rejoindreet de s’imbriquerà la vitessede 9000 tourspar minute.

des ateliers de programmationplus ou moins polYValents

choisir un automate programmable industriel

MIT

SUBI

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MARS 2012ccN°942 59

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e-t-A-i (Editions Techniques de l’Automobile et de l’Industrie), Société par actions simplifiée au capital de 47 111 184 euros.Siège social : 10 place du Général de Gaulle 92160 ANTONY , immatriculée au R.C.S. NANTERRE sous le n° 806 420 360

ccXavier DesmasResponsable automatismes chez technoRopfabRicant de machines de menuiseRie industRielle

«Un atelier logicielcommun pour tous les aPi»« Le prix reste mon premier critère d’achat.Ensuite, je regarde si le fournisseur dispose d’unegamme assez vaste et homogène pour piloterl’ensemble de nos machines. Enfin, je demandeà avoir une compatibilité logicielle allant du pluspetit automate jusqu’à l’API le plus puissant.Ma prospection a duré 4 ou 5 ans. Seul B&Rrépondait à tous ces critères. À cette époque,d’autres fournisseurs disposaient certesde toute la gamme d’API mais pas d’un atelierde programmation commun de l’API d’entréede gamme à 350 euros jusqu’à la grandemachine-outil à commande numériqueà 1 000 entrées. J’ai donc acheté une licenceillimitée pour notre groupe avec contratde maintenance qui donne accès aux misesà jour. Cet atelier est très complet etexcessivement puissant, mais il requiert unegrande pratique pour le maîtriser. C’est le reversde la médaille. »

constructeur travaille à intégrer à sa plate-forme logicielle lemotion control, la com-mande numérique ou la robotique, àl’instar deB&Rqui, il y a 17 ans, a été le pre-mier à tous les proposer. Pour l’heure,seulsMaps deMitsubishi Electric et Step 7de Siemens tiennent la comparaison.Autrecritère d’importance: certains construc-teurs (Mitsubishi Electric, Rockwell Auto-mation, Yokogawa) rendent leur logicielinteropérable avec leurs API datant d’il y a10 ou 15 ans. cm

ccErick HaEHnsEnagEncE Tca-innov24d

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Notre sélection de produitsclassés en 8 secteurs de référence

équipementde production

cc PAGE 61

équipement généralcc PAGE 62

télécomscc PAGE 63

cHimie–matériauXcc PAGE 64

logistique–emballagecc PAGE 65

matérielinformatique

cc PAGE 68

Vous trouverez enpage 68 un lexiquedes unités utilisées

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logicielsccPAGE 67

mesurecc PAGE 60

60 N°942ccMARS 2012

D.R

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ccCapteursdétecteurs inductifstout inox

Dotés d’indices de protectionIP67, IP68 et IP69k, résistant auxchocs thermiques selon EN 60028-2-14 Nc et aux températures de 0à 100 °C, ces détecteurs inductifssatisfont les exigences de l’indus-trie agroalimentaire. Les portéesaugmentées à 6, 12 et 25 mmavec facteur de correction de 1sur l’inox pour montage nonencastré garantissent unemeilleure sécurité.

Associés aux connecteurs de lasérie « EVT » certifiés par Ecolabet jouissant des mêmes indicesde protection, ces détecteursinductifs forment des ensemblesfiables pour les applications enconditions humides particulière-ment exigeantes.Fournisseurifm electronic

Capteur de sécurité iP69KFonctionnant sans contact avec

la technologie RFID, ce capteur desécurité existe avec plusieurs typesde codage : version de base àcodage standard, codage indivi-duel unique ou codage individuelfonctionnant par apprentissage. Iloffre de multiples possibilités demontage et grâce à son étanchéitéIP69K. La version de base des cap-teurs de sécurité de la série RSS 36a un codage standard et reconnaîttous les actionneurs codés de lasérie RST 36. Une deuxième ver-sion dotée d’un codage individuelne fonctionne qu’avec l’actionneurreconnu à la première mise soustension. Une troisième version dis-pose d’un codage individuel maiss’adapte par apprentissage demanière répétitive à tout action-neur RST 36.Fournisseurschmersal

ccInstrumentatIon et traItementréseau de capteurs sans fil

Le réseau de capteurs sans fil (WSN)se compose d’une passerelle program-mable (NI9792) qui communique parradio avec des nœuds de mesure sansfil et d’autres matériels via une variétéde standards de communicationouverts. Idéale pour les applicationsd’enregistrement de données embar-quées, la passerelle combine une radio WSN intégrée et un contrôleurNI LabVIEW temps réel doté d’un processeur performant cadencé à 533MH. Elle dispose de serveurs HTTP et FTP pour accéder à distance auxdonnées via des terminaux légers (téléphone intelligent ou ordinateurportable), en plus des ports RS-232 et Ethernet.

Alimenté par 4 piles AA, le nœud de mesure WSN-3226 intègre 4entrées analogiques mesurant les tensions (± 10 V) ou les résistanceset 2 voies numériques bidirectionnelles. Les voies analogiques offrentle choix entre haute vitesse et haute résolution. Le module LabVIEWWSN Pioneer permet de personnaliser le WSN-3226 en lui ajoutant desfonctions locales de gestion ou de traitement et/ou l’interfacer avec descapteurs particuliers.Fournisseurnational instruments

ccInstrumentatIonet traItementCaméra endoscopique

Légère (1 kg tout compris) etcompacte, cette caméra endos-copique alimentée par une bat-terie Li-Ion 10,8 V permet d’ins-pecter facilement et sansdémontage les endroits confinésou peu accessible. Elle disposed’un écran détachable de 89 mmde 480x320 pts et de trois zoomsjusqu’à x3 et enregistre les ima-ges sur carte SD. Sa batterie serecharge en 40 minutes.

Maintenance industrielle, ins-pection avant démolition, réno-vation, elle permet de rendrecompte, images à l’appui, du tra-vail accompli ou à entreprendre.FournisseurdeWalt

thermostat à protectioncontre le givre

Pour éviter les dommages dusau givre, ce thermostat supervisela température du flux d’airentrant dans les systèmes de ven-tilation ou les climatiseurs. Parailleurs, il se raccorde sans outilpar des connexions «Push-In» etcommute directement des char-ges jusqu’à 16 A sous 230 V alter-natif, ce qui économise l’installa-tion d’un contacteur de charge.

Le thermostat FrostTherm estdisponible en deux versions decircuit : avec superviseur de tem-pérature de sécurité et à limiteurde température de sécurité. Leslongueurs de tube de détectionsont de 3 000 mm, 6000 mm ou12 000 mm, cette dernière ver-sion protégeant de grandes sec-tions de ventilation avec un seulthermostat. Le montage s’effec-tue au mur ou sur un tuyau. Uneversion sur rail DIN existe aussi.FournisseurJumo régulation sas

cc MESURE

cc dEscriPtion

références NI WSN-3226CaractéristiquesNœud de 4 voies, 20 bitpour des mesures de tensionet température par RTD

cc Points forts

- 4 voies d’entrée analogiquesconfigurables par voie pour lesmesures résistives et de tension.- Support pour les mesures par RTD,par potentiomètre et autresmesures résistives.

PRODUITS

Tél : 01 64 30 82 67 - Fax : 01 64 30 82 85 - www.piab.com - E-mail : [email protected]

ccmaCHInesminipresse pour soudured’emballages

Destinée à souder des emballa-ges de type blister, la minipresseBlistersonic est compacte et trans-portable. Elle accepte pratique-ment toutes les tailles de blisterset s’utilise sur la plupart des ther-moplastiques thermoformables.Les soudures, qui s’effectuent enenviron une seconde, sont esthé-tiques et très solides. Aucun effortmanuel n’est nécessaires grâce àson vérin pneumatique.Fournisseurmecasonic

inspection de souduresélectroniques

Ce système d’inspection 3D parrayons X, OptiCon X-Line 3D,détecte les poches d’air dans lesdifférentes couches d’un joint desoudure électronique. La prised’images s’effectue couchepar couche et elle inclut une clas-sification selon des paramètres dequalité bien définis. Ce systèmepermet une analyse au niveau dela ligne de production. Il accepteles circuits imprimés équipés surdeux faces.

Ce système d’inspection parrayons X est particulièrementadapté à l’électronique de puis-sance, dans les domaines del’énergie éolienne, du solaire ouencore de la voiture électrique.Fournisseurgöpel electronic

fraiseuses numériquespour matériaux tendres

Ces fraiseuses CharlyDMC300 etCharlyDMC600 conviennent parfai-tement à tous les travaux d’usi-nage fin et précis de petits formats,dans des matériaux tendres. Ellessont destinées aux productionsindustrielles, même intensives(gravure sur métal, horlogerie,plasturgie, design, etc.). L’extrêmesimplicité de la mise en œuvreautorise la réalisation de prototy-pes et de petites séries.

Les CharlyDMC peuvent être équi-pées de broches haute fréquenceallant jusqu’à 50000 tr/min, deservomoteurs brushless, d’un qua-trième axe continu, d’un changeurautomatique d’outils, d’une tableà dépression, etc. Compactes,elles mesurent respectivement310x 430mm et 610x600 mm.Fournisseurcharlyrobot

ccoutILs-outILLaGesmandrin de serragepyramidal

La famille de mandrins de ser-rage TOPlus s’agrandit avec unoutil de taille 52. Grâce à sa formepyramidale, le TOPlus permet unprocess sécurisé adapté auxmachines-outils ultramodernes.L’absence de décalage de rayonentre la tête de serrage et le corpsdu mandrin offre une étanchéitéparfaite. Le matériau utilisé, unerésine minérale, absorbe les vibra-tions et allège le mandrin.FournisseurHainbuch

cc ÉQUIPEMENT DE PRODUCTION

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62 N°942ccMARS 2012

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ccSécuritéSystèmes de détectiondes métauxà sécurité intégrée

Ce système de rejet totalementautomatisé permet de s’assurerque les lots contaminés par desmétaux soient retirés des chaînesde transformation et de condi-tionnement alimentaires, sansarrêt du processus de production.Il permet de garantir la confor-mité des processus aux régle-mentations et aux directivesdétaillants et évite les coûteuxrappels de produits contaminés.

Si un lot repéré n’a pas été rejeté,un capteur de confirmation derejet le signale au système etdéclenche une alarme. Undeuxième capteur situé plus loinsur le tapis roulant détecte touteerreur des opérations précédentes.En cas de défaillance, la machines’arrête pour faire une analysedocumentée au sein du détecteur.Les lots rejetés sur le convoyeursont déposés dans un bac ver-rouillé et sécurisé par un mot depasse opérateur (de même quel’accès aux commandes).FournisseurMettler Toledo

ccéquipementSécheurs d’air comprimé

Ces sécheurs d’air sont dévelop-pés spécifiquement pour les appli-cations en salle de compresseur àtempérature ambiante élevée. Ilspermettent des économies d’éner-gie de 25% grâce à l’introductiond’un second réchauffeur quidiminue la charge portée par lecondensateur. Cette combinaisonaugmente la durée de vie de l’ins-tallation pneumatique en empê-chant la condensation dans laconduite. La série IDFA (100, 125et 150) utilise le liquide réfrigérantR407C qui préserve la couched’ozone. Elle permet de choisir lataille idéale de sécheur pour uneperformance optimale.FournisseurSmc pneumatique

cc équipement général

cc description

Références OS32CCaractéristiques Scrutateur laserde sécurité de type 3 conformeà la norme CEI61496-1/-3.

cc points forts

70 séries d’associations de zonesde sécurité et d’avertissement.Zone de sécurité jusqu’à 3 met d’avertissement jusqu’à 10 m.8 indicateurs de secteur individuelset voyants Led pour une indicationd’état claire.

ccSécuritéScrutateur laserde sécurité

Compact et léger, ce scrutateurlaser peut s’installer et se manipu-ler dans des espaces réduits. Sonprofil de 105 mm offre une hau-teur de détection minimale. Avecun angle de détection allant jus-qu’à 270 °, il assure une couverturede chaque côté à l’aide d’un seulscanner. Il est possible de définirjusqu’à 70 combinaisons de détec-tion, chacune avec une zone desécurité et deux zones d’avertisse-ment. L’OS32C utilise des mesuresde temps de vol pour déterminerles distances. Il émet une impul-sion laser et si celle-ci heurte unobjet, le signal est réfléchi versl’appareil qui compare la positionet la distance de l’objet à la zonede sécurité définie.

Il se compose d’un capteur etd’un bornier d’E/S dans lequel eststockée toute la programmationet d’une interface Ethernet. Endétection d’intrusion, il assure lasurveillance des limites de réfé-rence sans bloquer l’entrée. Pourdétecter la présence de personnesdans des zones dangereuses, ilpeut se placer à l’intérieur de lamachine vu sa taille. Il peut aussiprévenir la collision de véhiculesguidés automatisés (VGA) par unesurveillance panoramique et avant-arrière.FournisseurOmron Electronic Components

PRODUITS

Les fixations PEM et la presse électrique PS3000 PEMSERTER®, unique en son genre, sont dsystèmes complets de fixation, proposés par PennEngineering pour tôles de faible épaisseuRapides, fiables et faciles à utiliser, leur support technique est assuré par PEM European,notre centre d’ingénierie et de fabrication, et par Titanox. Les fixations et les presses PEMsont des systèmes idéaux de sertissage.

Systèmes de fixations PEM®Systèmes de fixations PEM®

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Les produits PEM® sont disponibles en France uniquement auprès de www.titanox.frPEM et PEMSERTER sont des marques déposées de PennEngineering - PEM100

cc TÉLÉCOMS

D.R

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ExtremeXOS intégrant les techno-logies provider bridging, MPLS-TP,VPLS, des anneaux de paquetsrésilients EAPS et G.8032, la syn-chronisation Ethernet G.8262,IEEE-1588 et le routage IPv4/v6 en«wirespeed».FournisseurExtreme Networks

Serveur NTP triple portEthernet

Ce serveur de temps NTP est des-tiné aux organisations pour les-quelles une source de temps fiableest essentielle, comme les aéro-ports, les voies ferrées, les institu-tions financières, les sociétés detélécommunications, etc. Il estcapable, avec ses trois ports Ether-net indépendants, de synchronisertrois réseaux différents.

Performant et économique, leNTP80 est compatible NTPv3 etNTPv4, et dispose d’une synchro-nisation par satellite (GPS, Glonassou Beydou) fournissant une préci-sion de ±100 ns et d’une synchro-nisation NTP (Peer-To-Peer). Il peutêtre synchronisé par un tempscodé (IRIG-B, Afnor NFS-87500).Trois types d’oscillateurs sont pro-posés: TCO, OCXO ou Rubidium. LeNTP80 est disponible en deux ver-sions: boîtier compact ou rack 1U.FournisseurAcquisys

Ethernet ExtendersSurmonter les limites de distan-

ces Ethernet sans ajout de com-mutateurs ou points d’accès sup-plémentaires, tout en offrant unequalité de voix et d’image opti-

ccRÉSEAUXModules de routeurspour le «backhaulingmobile» 4G

Avec les routeurs E4G pour le«backhauling mobile» (collecte deflux d’un réseau mobile), les opé-rateurs de réseau mobile bascu-lent en douceur leurs sites et sta-tions de base d’un réseau cellulairevers la 4G, tout en conservant leursinvestissements 2G/3G. La sérieE4G comprend le routeur pour sitecellulaire E4G-200 et le routeurd’agrégation pour site cellulaireE4G-400 qui offrent l’évolutivité 1-10GbE, l’Ethernet synchrone inté-gré ITU-G.8262, le support pour leIEEE 1588 PTP (Precision Time Pro-tocol) et une résilience Carrier-Class des topologies en anneauxprises en charge par EAPS (Ether-net Automatic Protection Swit-ching) et l’ITU-G.8032.

Avec son architecture à doubleprocesseur, le routeur E4G-200offre les performances nécessairesà la 4G. Les nombreuses fonctionsdes interfaces T1/E1 (PWE) assu-rent le support simultané des«backhauling mobile» 2G, 3G et4G. Le routeur d’agrégation E4G-400 dispose de 24 ports GigEmunis de la synchronisation Ether-net (agrégations haut débit mobi-les). Ces routeurs sont basés sur lesystème d’exploitation éprouvé

male, tel est l’objectif de ces Ether-net Extenders. Destinés aux entre-prises équipées de commutateursEthernet PoE, ils étendent de100 m à 1,1 km la distance deconnexion des équipements, entoute transparence.

Adapté à un réseau local de bâti-ments avec des étages dépassant100 m, le modèle 2150 étend leréseau à plus de 1,1 km grâce àune seule paire torsadée de fils de

qualité téléphonique transparent.Il ne provoque ni latence ni dégra-dation des connexions et garantitles transmissions à 100 Mbit/s fullduplex. Le modèle 2173 assure laliaison entre périphériques distantsdeplusde100 m,àhautdébit (vidéo-surveillance) tout en conservantl’infrastructure réseau existante etsur câblage de cuivre déjà présent.FournisseurPatton-Inalp Networks AG

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ccRÉSEAUXModem GSM/GPRS supercapacitif

Ce modem connecte les appareils équi-pés d’un port série au réseau GSM/GPRSvia le branchement d’un câble uniqueregroupant les signaux d’alimentation etde données. La supercapacité interne per-met aux équipements fonctionnant surbatterie de gérer les pics de courant liés àl’émission GSM.

Le modem Cellgo intègre un stack TCP/IPcomplet, une antenne quadri-bande et un lecteur de carte SIM dansun format compact. Les équipements connectés au modem trans-fèrent des données sous forme de fichiers FTP ou d’e-mails. Celloconvient à de nombreux appareils comme les systèmes d’alarmeet de sécurité, les décodeurs TV, les terminaux de monétiques, lescompteurs d’énergie ou encore les appareils de télémédecine.FournisseureDevice

cc DESCRIPTION

Références CellgoCaractéristique Ce modempermet aux produits disposantd’une puissance limitée de seconnecter au réseau GSM/GPRS viaun câble unique regroupantalimentation et données.

cc POINTS FORTS

Idéal pour l’échange de donnéesM2M (machine to machine).Procédures d’installation simplifiéeen supprimant le recours à unealimentation dédiée.

PRODUITS

ccÉQUIPEMENTSDE LABORATOIREHotte horizontalepour applicationspharmaceutiques

Cette hotte horizontale protègeles manipulations au moyen d’unflux laminaire d’air filtré contrôléautomatique. Elle offre une pro-tection absolue pour des applica-tions de haute technologie dansle domaine pharmaceutique oumédical (fécondation in vitro,préparation de solutions stériles),micromécanique, optique, etc.

La hotte Olis favorise le confortdes utilisateurs : elle dispose d’unclavier de contrôle simplifié, d’un

un espace de travail ouvert surle laboratoire grâce à des côtésde travail transparents. Elle seprésente en trois dimensions(0,80 cm, 1,20 m et 1,80 m) etelle est dotée d’une filtrationoptimale (classe 100-Iso 5 sui-vant EN NF 14644).FournisseurNoroit

Métrologie 3Dpour le contrôle qualité

Ce système de tomographie 3Dà rayons X permet d’obtenir levolume d’une pièce en plastique,en métal ou en composite. Mêmesi celle-ci est de petite taille etcomporte des détails cachés

comme des bulles d’air ou desmicrofissures. Ce procédé demesure sans contact, fiable etrapide, permet, par exemple, decontrôler l’outillage qui sert à lafabrication de pièces en série. L’ob-jectif est de gagner en qualité definition afin de limiter les rebuts. Ilest destiné aux secteurs de l’auto-mobile, de l’aéronautique, de lamicroélectronique ou du médical.

Le Metrotom 1500 est équipéd’un tube de rayons X d’une puis-sance de 225 kV/225 W qui éclairela pièce par rayonnements. Celle-ciest placée sur un plateau tournantdans une cabine isolée pour laradioprotection. Un détecteurnumérique 2048x2048 pixels lascanne en quelques minutes. Cequi permet de comparer cettemodélisation géométrique de lapièce réelle avec le modèle CAO etd’interpréter les défauts grâce à uncode couleur.FournisseurCarl Zeiss

ccPLASTIQUESJoints en silicone solide

Dans le domaine de l’automo-bile, la production de platines dejoint passe câbles se révolutionneen passant du liquide au solide ouHCR qui rappelle à l’état brut lapâte à modeler. Ces platinesmodernes intégrées dans les véhi-cules assurent l’étanchéité de60 fils électriques minimisant lesrisques de panne électronique.

L’avantage de cet alliage HCR estde donner aux différents orificesune résistance extrême à la déchi-rure tout en apportant un gain deplace à la construction par rapportaux joints individuels.FournisseurFreudenberg simrit

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cc CHIMIE – MATÉRIAUX

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Les plastiques pour la vie

ccEmballagECoussinsen polyuréthane

Ces tubes étroits de forme lon-giligne et remplis de mousse syn-thétique de polyuréthane assu-rent la protection de produit dansle domaine de la logistique deretour. Ils sont très résistants etoffrent une très bonne absorptiondes chocs. La configuration opti-male recommandée se réaliseavec deux bandes posées en croixdans le carton vide et une bandeplus longue de rembourrage.

Les Foamplus Tubes s’utilisentfacilement par un utilisateur. Leurmatière est capable de reprendresa forme initiale. Les tubes ont,avec la dilatation de la mousse,un certain temps de durcisse-ment offrant l’avantage des’adapter aux contours du pro-duit emballé.FournisseurStoropack Packaging Systems

cclogistiquE –manutEntionMesure dimensionnellede palettesà une seule tête laser

Pratique pour les entrepôts etles quais d’expédition, ce systèmede mesure dimensionnelle depalettes ne possède qu’une seuletête laser qui lui permet d’identi-fier automatiquement les dimen-sions, le poids et le type de nom-breuses palettes. L’opérateurscanne le code à barres de lapalette grâce à un lecteur sans filet déclenche les mesures.

En plus d’avoir une précisionextrême, le CSN840 peut traiterjusqu’à 400 palettes à l’heure. Ilsuffit d’une seule opération pourla collecte simultanée des don-nées. L’intégration se fait danstous les milieux (au sol, au pla-fond ou au mur). Il est possiblede développer une interfaceinformatique.FournisseurMettler Toledo

ccmarquagEIdentification de câblespour conditions extrêmes

Ces plaquettes d’identificationpromettent une exceptionnelletenue au marquage. Réalisées partransfert thermique sur un rubanTTRC+ en polyuréthane (PUR),elles doivent rester intactes mêmedans des conditions d’utilisationoù l’abrasion est extrême. L’as-pect tatouage apparaît après septjours. La couche supérieure dispa-rue, un marquage visible resteincrusté dans le support.

Le système TIPTA-PU convien-dra aux applications automobi-les, ferroviaires ou bâtiment. Leruban est livré en standard blancou jaune, en bobine de 125 ou190 étiquettes prédécoupées etprêtes à être fixées par deux sim-ples colliers de serrage. Il existed’autres couleurs : bleu, vert ourouge. Les dimensions sont dis-ponibles sur demande.FournisseurHellermann Tyton

Imprimanteà haute performance

Cette imprimante de table, à lafois compacte et robuste, se des-tine à l’identification de produitset l’étiquetage de conformité enenvironnement logistique difficile.Sa technologie propriétaire pro-longe la durée de vide des têtesd’impression et permet de mini-miser les temps d’arrêt ainsi queles erreurs. Elle s’éteint automa-tiquement après une périoded’inactivité.

La 9906 dispose d’optionsmodulables de connectivitécomme l’Ethernet, le Wi-Fi etl’USB. Ces fonctions offrent uneintégration optimale dans les sys-tèmes informatiques existantsavec une procédure d’installationsimplifiée.FournisseurAvery Dennison France

cc Logistique – embaLLage

cclogistiquE –manutEntionLe chariot couteau suisse

C’est un chariot qui se transforme enfonction des besoins et des utilisations.Il combine six types d’appareils pourassurer une flexibilité maximale. Dansle cas de la manutention rapide et sanseffort, le CubeXX devient un chariot élé­vateur. Avec la fourche et les appuis decharge déployés, il se propose commeun chariot à double niveau. Il est également un tracteur avec un dis­positif de remorquage intégré. Il réalise la fonction de transpaletteexclusivement pour le transport horizontal, pratique pour le charge­ment et déchargement de camions.

En mode gerbeur, il garantit une excellente stabilité et son mâtdépliable permet un gerbage des palettes sur de courtes distances. Cechariot s’utilise également comme préparateur de commandes hori­zontal. La fonction «Autolift» lève automatiquement la marchandiseà une hauteur de travail ergonomique pour une préparation confor­table. Il réussit à être un poste de travail ergonomique tournant à 180°lors des changements de directions. Son faible rayon de giration favo­rise sa maniabilité jusqu’à tourner sur lui­même à 360°.FournisseurStill

cc description

Référence CubeXXCaractéristiques Ce chariot« six en un » combine six typesd’appareils, il garantit uneflexibilité maximale.

cc points forts

Le cariste qui pilote est identifiépar une puce. Le contrôle d’accès,le réglage du siège, la sélectiond’un programme de conduiteou le choix de la languesont ainsi personnalisables.

66 N°942ccMARS 2012

Produits

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cclogistiquE -manutEntionPalonniers

Ces palonniers sont destinésaux charges de 1000 à 10000 kg.Dotés d’un coefficient de sécuritéà la rupture de 5, ils sont fabri-qués selon la norme NFE 52210et classés dans la catégorie FEM5.En acier ou aluminium, ils necomportent pas de soudure por-tante, sont traités anti-rouille etdisposent d’une finition peintureglycéro RAL 1028.

La gamme Pal comprend quatremodèles de palonniers à suspentcentrale avec 2 points de levagesoit fixes PAL P2F) soit réglables(PAL P2R), ou bien avec 4 points delevage soit fixes (P4F type H) soitréglables (P4RType H). En option,quelques palonniers en acier, alu-minium, spéciaux. Tous les modè-les sont équipés de mailles lyres,de crochets à tourets et de linguetsde sécurité.FournisseurVerlinde

Système completde manutention

Ce système est composé d’unepalette capable de se transformerd’une simple pression sur unepédale en chariot à n’importe quelmoment du cycle logistique. Ellepossède une coiffe de sécurité équi-pée de sangles rétractables. L’en-semble permet de manutentionner500 kg sans utilisation d’emballageà usage unique ou de transpalettesou chariot élévateurs.

Le Pally avec la coiffe Loadhogreprésente un gain de productivitéessentiel pour les entrepôts. Lacharge est sécurisée en 17 secon-des. Le système gère toutes lestailles standard en Europe (demi-euro, euro ou UK). Il permet ausside gerber au-delà de 2 tonnes. Laprésence d’une puce RFID rendune traçabilité efficace.FournisseurLoadhog

Rétractablehaut rendement

Ce chariot compact possède unelevée maximale de plus de 10 met permet de stocker des chargesdans les rayonnages à une hau-teur de 10,5 m pour des chargesallant jusqu’à 1 600 kg. Il estéquipé d’un poste de conduiteergonomique avec un siège grandconfort réglable et des instrumentsde commande accessible sansmouvement superflu.

L’ETM/ETV 214/216 bénéficied’une conception revue qui apporteune amélioration significative de lavisibilité du cariste. L’augmenta-tion sensible de la puissance d’ac-célération apporte un confort cer-tain d’utilisation. Un système decontrôle de position, via des cap-teurs, facilite un stockage rapide àdes hauteurs prédéfinies.FournisseurJungheinrich France

ccmarquagEScanner laser durçià technologie Bluetooth

Robuste (IP65 et IP64), ce scan-ner laser résiste aux chocs etchutes. Il est adapté aux condi-tions extrêmes industrielles. Uti-lisé sur un chariot élévateur avecun terminal embarqué, il offre lamobilité grâce à la technologieBluetooth 2.0 qui lui donne uneportée de 90 mètres en champslibre. Son logiciel intuitif de confi-guration permet à distance detélécharger, enregistrer, imprimeret envoyer des messages.

Le Powerscan PBT 8300 existeen plusieurs modèles. Il est pro-posé avec une optique standardou auto-range, avec ou sansécran, avec clavier 3 ou 16 tou-ches. La batterie longue durée,extractible par l’utilisateur, nedemande qu’un seul chargementpréalable pour être opérationneldurablement.FournisseurDatalogic

Produits

ccLOGiCieLsd’aPPLiCatiOnVisualisation et analysede mesures

Disponible en 4 versions, ce logi-ciel effectue la visualisation etl’analyse complète de données demesures, jusqu’à l’édition d’un rap-port d’essai automatique. Chaqueversion est proposée avec un typede licence différent: gratuite, essai30 jours ou plus, étudiant, simpleutilisateur ou réseau. La version debase Famos Reader importe desdonnées dans plus de 50 formats,les visualise, les compare et génèrele rapport. La version Standard deFamos 6.1 permet en plus leursanalyses, leurs manipulations etleur export avec un éditeur demacros. La version Professionalajoute un éditeur de dialogue ainsique les fonctions vidéo et analysespectrale. La version Enterprise,inclut les fonctions de classement,le suivi d’ordre et le kit Asam.FournisseurJohne + Reilhofer

La plate-forme Eplanpasse à la 3D

Offrant des fonctionnalités 3Dspécifiques pour définir desimplantations de tableaux élec-triques ou fluidiques, produirerapidement et facilement desschémas de montage et de pro-duction normalisés, ce modulevient enrichir la plate-forme deconception modulaire EPLAN lar-gement utilisée dans le mondede l’ingénierie. Eplan Pro Panelfonctionne selon les spécifica-tions des fabricants et facilite lecontrôle précis de l’emplacementdes dispositifs, des passages decâbles et des rails de support.FournisseurEPLAN France

Suite logicielle de pointeL’objectif de cette suite logicielle

est de fournir aux ingénieurs unenvironnement technique uniquecapable de piloter l’ensemble dessystèmes d’automatisation dufabricant : automates programma-bles, interfaces homme machine,servomoteurs, variateurs devitesse, contrôleurs basés sur PC,robots et commandes numériques.Conçu autour d’une interface gra-phique intuitive, iQ Works fournitdes outils de programmation, deconfiguration, de simulation et demaintenance de ces systèmesd’automatisation. Au cœur du pro-duit, le navigateur MELSOFT Navi-gator simplifie la gestion des pro-jets à l’aide de fonctions telles quela création et la configuration gra-phiques du système, et une fonc-tion intégrée de vérification del’ensemble.FournisseurMitsubishi Electric Europe

ccLOGiCieLs sYstÈMeGestion des ressourceshumaines en mode SaaS

Modulaire et paramétrable, cettesuite permet d’anticiper et de gérerles emplois et les collaborateurs,depuis leur recrutement jusqu’à lagestion de leur rémunération enpassant par le développement deleur carrière. Elle s’adresse tant auxgrands groupes qu’aux PME, orga-nismes du secteur public ou pro-fessionnels du recrutement.

Nouvelle dans son ergonomie,la suite Rflex Solutions est acces-sible en mode SaaS (Software asa Service) notamment pour facili-ter les évolutions de versions. Elleintègre des outils collaboratifsWeb 2.0 favorisant les échangeset l’émulation au sein de l’entre-prise. RFlex Solutions s’appuie surles dernières technologies Micro-soft Framework.Net 4.0 et SQLServer 2008, Silverlight et concep-tion interface MVC.FournisseurRFLEX Progiciel France

cc loGiCielS

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68 N°942ccMARS 2012

Produits

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ccOrdinateursSolution PC durciepour applicationsmilitaires

Ce PC mobile résiste aux condi-tions exigeantes d’environne-ment. Il a été conçu dans un petitformat (89x21x90 mm) de châs-sis en aluminium avec refroidis-sement intégré. Il s’exploite dansde nombreuses applicationscomme le traitement de mission,le contrôle temps réel, l’enregis-trement de données ou les sys-tèmes de communication et derobotique.

Le NanoPAK intègre un proces-seur Atom Intel, avec 512 Kbit deSDRAM DDR2 et ne pèse que 2 kg.Il tourne sous Linux ou Windows.Il fonctionne sous une plage detempérature industrielle com-prise entre – 40 et + 85 °C. Il estcertifié MIL-STD 810G/461F pourles applications militaires.FournisseurTechway

Calculateurdouble cœurau format CompactPCI

Compact, de hauteur 3U, cettecarte CPU est dotée du proces-seur Intel Core 2 Duo cadencé à2,26 GHz. Elle peut accueillirjusqu’à 6 Go de RAM DDR3, deuxsorties vidéo, deux ports GigabitEthernet, onze ports USB et qua-tre ports SATA 3 Gbit/s en RAID.Elle possède des connecteursd’extension permettant l’ajoutde cartes mezzanines et desconnecteurs pour brancher desentrées/sorties supplémentaires.La CCM-Boogie supporte lessystèmes d’exploitation linuxet Windows. En option, elle estproposée en gamme de tem-pérature commerciale et éten-due. Certains emplacements demezzanines sont à la fois prévuspour une carte standard ouCompactPCI afin de supporterles systèmes hybrides.FournisseurNeoMore

cc matériel informatique

A....................................................................ampèreA/m ............................ampère par mètreBq ..........................................................becquerel°C..................................................degré CelsiusC .................................................................coulombcd................................................................ candelacd/m2 ......................cd par mètre carréF............................................................................ faradh ..........................................................................heureH..........................................................................henryHz.........................................................................hertzJ ..............................................................................jouleK ..........................................................................kelvinkg .................................................... kilogrammelm ....................................................................lumenlx ................................................................................. luxm.......................................................................mètrem2....................................................mètre carrém3.....................................................mètre cubem/s............................mètre par secondem/s2 ................................m/s par secondemin ..............................................................minutemol ....................................................................moleN ................................................................... newtonPa.....................................................................pascalPl.............................................................. poiseuillerad ..................................................................radians ...................................................................secondeT .............................................................................tesla

V ..................................................................................voltVA .......................................................voltampèreW.............................................................................wattWb .....................................................................weberΩ ..............................................................................ohm

Autres abréviationsÅ ................................................................angströmatm .................................................atmosphèrebar ............................................................................. bardB.....................................................................décibeldpi ......................................... point par pouceg.....................................................................grammecal..................................................................... caloriech .................................................cheval vapeurc/s....................................cycle par secondeeV.......................................................électronvoltGo .......................................................... giga-octetgr ..........................................................................gradeKbit............. kilobit (1 Kbit=1024 bits)km/h........................kilomètre par heureKo..............................................................kilo-octetkWh...........................................kilowattheurel.....................................................................................litreMo .....................................................méga-octetMx................................................................maxwellPo .......................................................................... poiset..............................................................................tonnetr.............................................................................................................................tourtr/min................................tour par minute

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PARCOURS

DIRECTRICE DU CENTRE DE PRODUIT NEUF D’OTIS, À GIEN

LES3DIMENSIONSDE

Geneviève Dauvergne

uel bagage, alors qu’elle n’aque 40 ans ! Geneviève Dau-vergne le doit à son insatia-ble volonté d’apprendre,dans tous les domaines. Fraî-

chement diplômée de l’École nationalesupérieure de techniques avancées (Ensta),elle part pour le Massachusetts Instituteof Technology (MIT) poursuivre sa forma-tion auxÉtats-Unisavant de se faire embau-cher par le centre de R&Ddu groupeUni-ted Technologies. Elle y développe denouveaux outils et produits pour Otis. Lemanagement lui plaît. Elle se lance dansunMBApuis, toujours pourOtis, travailleavec lemonde entier dans les acquisitionset le marketing. Son retour vers l’opéra-tionnel signera aussi son retour en France:elle assure d’abord le lien entre le centreindustriel de Gien (Loiret) et les entités devente et d’installation, avant de prendre ladirection de l’usine. Un sans-faute quidevrait l’emmener beaucoup plus loin.

LA FEMMEcc Entre sciences et culturesGeneviève Dauvergne est tout aussi fièrede ses origines chinoises que de sa cultureet de sa formation françaises. Après uneéducation stricte et des études secondairesbrillantes, elle se lance dans un cursusscientifique à l’université Joseph-Fourrierde Grenoble (Isère). «J’ai beaucoup hésité.J’étais passionnée par les langues et les

cultures associées, se souvient-elle. Mais ilm’a semblé plus facile de continuer àapprendredes langues enétant scientifiqueque l’inverse.» Elle se passionne pour lamécanique des fluides et la modélisationnumérique: «Expliquer un coup de bélierpar une équation est fascinant», s’enthou-siasme-t-elle. Maîtrise de mécanique enpoche, elle intègre l’Ensta sur dossier. Elley obtient un diplôme d’ingénieur et unDEA enmécanique des fluides. À la sortie,toujourspas rassasiée, elle chercheuneuni-versité pour ypréparerunPhD.Uneboursel’aidera à intégrer le célèbreMIT.Elle découvre avec bonheur le caractère

cosmopolite de l’établissement et de Bos-ton. Faute d’équivalence de ses diplômesfrançais, son PhD se transforme enMasterof Science. Elle travaille sur des projets derecherche pour des entre-prises. « Je m’arrête là etpart explorer la vieactive», décide-t-elle alors.Juste avant de revenir enFrance, l’étudiante impé-cunieuse est attirée par lebuffet d’une soirée de recrutement d’Uni-ted Technologies. Elle y reçoit une propo-sition d’embauche du centre de recherchedu groupe (UTRC). Elle retraverse quandmême l’Atlantique et passe plusieurs entre-tiens d’embauche avec de grands groupeseuropéens. Grosse déception : «Voussavez… une femme dans la mécanique» ;«Vous allez vous arrêter bientôt, un CDD

vous intéresserait?» ; «Vous êtes sûre dene pas vous tromper de voie?»… et diver-ses inepties d’un autre âge la désolent. Ellefait demi-tour et accepte le poste proposéà l’UTRC. C’est ainsi que Geneviève Dau-vergne se retrouve à East Hartford, en rasecampagne, entre New York et Boston. «Ilm’a fallu me créer une autonomie et uneindépendance, loin de mes attaches. Ça aété très formateur et m’a permis de bâtirdes fondations très solides en tant qu’indi-vidu», analyse-t-elle aujourd’hui.

L’INGÉNIEURccDe la R&D au managementRapidement, elle devient chef de projet etprend en charge le développement et lavalidation d’un logiciel demodélisation etde prédiction du comportement au feu desportes d’ascenseurs. Elle collabore avec lecentre de développement d’Otis, filiale dugroupe, basé en France à Gien. Son but :développer et optimiser virtuellement ceséquipements avant de lancer des essais

physiques de validation etde qualification toujoursonéreux. «J’ai eu la chargede composermon équiped’ingénieurs : définir lescompétences nécessaireset dénicher les bonnes

personnes, puis demener tout le dévelop-pement», se remémore-t-elle. Missionaccomplie. Geneviève Dauvergne se voitconfier un autre projet : développer et qua-lifier une courroie plate armée, destinée àremplacer les traditionnels câbles en acierassurant lemouvement des cabines, pourune nouvelle génération d’as-censeurs. Une innovation

Avide de connaissance et fervente militante du multiculturalisme,Geneviève Dauvergne est passée en moins de vingt ans du statutde simple ingénieur R&D pour Otis à celui de membre du comitéexécutif européen de ce géant de l’ascenseur. Son parcours atypi-que lui a permis d’accrocher à son arc les cordes opérationnellesqui font de sa carrière un exemple de réussite.

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PARCOURS

VIDÉO c Quand l’ascenseur devient producteur d’électricité www.industrie-technologies.fr

cc SES3 DATES

1995 Diplôméede l’Ensta, elle partpour les États-Unis,étudier au MIT2003 Elle passede l’ingénierieau business chez OtisMonde en intégrantle départementacquisitionset marketing2009 Elle revienten France pour prendrela direction d’un centrelogistique, puis d’unsite de production

72 N°942ccMARS 2012

PARCOURS

Ce que je fais, ce n’est pas du travail,c’est la vie. Ça me fait avancer, m’épanouitet ça m’amuse

«C’EST UN VRAIINGÉNIEUR!AVEC ELLE,IL N’Y A PASDE PROBLÈME,MAIS QUEDES SOLUTIONS»

UN CD DE BOSSA NOVAUne réminiscence de la périodeoù elle était chanteuse dans le groupede Jazz de l’Ensta, avec une préférencepour la bossa nova.

UN PETIT DESSIN DE DYLANUne œuvre de son petit garçonde 5 ans, l’être qui lui est« le plus cher au monde»,habille le mur de son bureau.

UN CADRE CHALLENGESCadeau de son mari posé sur sonbureau, ce cadre symbolise la difficultéd’une vie professionnelle et lasatisfaction d’atteindre son but.

majeure qui réduit la taille de lamachine-rie, afin de l’intégrer en haut de la gained’ascenseur. Un projet de dix-huit moistrès innovant qui a nécessité l’obtentiond’une dérogation pour faire accepter cesystème en remplacement des câbles tra-ditionnels, démarche faite en collabora-tion avec le service juridique et le Lloyd’s.Cesprojets ont révélé lafibremanagériale

deGenevièveDauvergne. Pour la faire fruc-tifier, elle se lance dans un MBA à tempspartiel, en deux ans, à la Carnegie MellonUniversity. «Cela m’aouvert des horizons infi-nis où toutm’intéressait,se remémore-t-elle. CeMBA m’a fait découvrirla finance, les aspectsjuridiques, l’économie,lemarketing, la vente, laproduction. J’ai alors vraiment voulu fairela rupture avec ce que je faisais à UTRC.»Elle passe des entretiens dans des grandscabinets d’audit,mais décidefinalement derester dans le groupeUnitedTechnologies.Otis lui proposeunposte au siège, dans sondépartement acquisitions etmarketing. «Jerestais autour d’un produit que je connais-sais bienetpouvaism’ouvrir davantage auxaspects commerce et business, poursuit-elle. C’était une opportunité, une marquede confiance et un beau challenge.» Cettefonction l’occupe trois années, pendant les-quelles elle côtoie tous les membres ducomité exécutif de l’entreprise.

LA DIRIGEANTEccDialogue et compétitivité

Une période qui lui permet aussi de tra-vailler avec lemonde entier. «Je nem’iden-tifie plus àune culture unique, c’est une demes fondations, affirme-t-elle. Je suiscitoyenne dumonde.» C’est pourtant lorsd’un retour en France qu’on lui proposealors : à la direction du Contract LogisticCenter (CLC), à Gien. Il assure l’interfaceentre l’environnement industriel autourdu

produit (conception etfabrication) et le reste dumondeOtis (vente, chan-tier et maintenance). LeCLC expédie les produitsde Gien vers deux centspays. Un aspect interna-tional qui a attiré Gene-

viève Dauvergne, tout en ajoutant unecorde opérationnelle à son arc. «C’est fon-damental dansunecarrière chezOtis, expli-que-t-elle. Je me suis donnée 18 à 24moispour voir si cela me plaisait, mais au boutde 12mois j’étais déjà complètementséduite par le monde industriel.» À telpoint que son assistante nous confie: «Jevérifie qu’elle a bien sonBlackberry sur ellelorsqu’elle descend à l’atelier, sinon elle neremonte pas!» Une passion est née. Gene-vièveDauvergne estmêmedevenue direc-trice de l’usine: uneunité de 600personnesd’où sont sortis 10500 appareils completset 125000 jeux de portes en 2011, le tout

exporté à hauteur de 70%. Très prochedes personnels de l’atelier, la patronneleur parle beaucoup, s’enquiert de leursproblèmes techniques ou de leurs soucisde santé. «C’est un vrai ingénieur! Avecelle, il n’y a pas de problème, mais que dessolutions», nous dira un ouvrier lors de lavisite du site.«Nous sommes ici dans un centre indus-

triel où le savoir-faire et l’expertise font réfé-rence au niveau mondial, décrit-elle. Monobjectif est de le garder compétitif et d’ydévelopper toujours plus de valeur ajoutée,ce qui implique les hommes et les femmesqui y travaillent.» Elle apprécie égalementl’autonomie dont jouit sonusine: «J’aimapetite boîte dépendante d’Otis France, oùj’ai mes RH, ma finance, ma qualité, maR&D, ma production, mes objectifs. C’estmamaison! J’ai une liberté de décision, quiva avec des responsabilités, ce qui est trèsmotivant.Onvoit l’utilité de ceque l’on fait,cela donnede la puissance au sens de la vieprofessionnelle». Bardéede ces expériencesmultiples, commentGenevièveDauvergneenvisage-t-elle son avenir? «J’aimerais res-ter quelques années car je me sens bien etj’ai encore à participer au développementdu site. Après, le train m’emmènera où ilm’emmènera. Tout poste quimepermettradem’enrichir plus, intellectuellement s’en-tend, j’irai.» cm

cc JEAN-FRANÇOIS PREVÉ[email protected]

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ccSES 3 OBJETSFÉTICHES

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LES JEUX

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MARS 2012ccN°942 73

SOLUTION :

ccL’ÉNIGME

Les tuyaux du transporteur

Un transporteur international doit achemi-ner des tuyaux de grande dimension maistous rigoureusement égaux. Un de sescontainers, vu du dessus, montre les 40tuyaux qu’il contient. Il est dimensionnéavec précision pour que pendant le voyageaucun jeu susceptible d’entraîner la détério-ration des revêtements ne subsiste.

Combien de tuyaux peut-on placer au total et comment peut-on minimiser la manœuvre intermédiaire?Combien de tuyaux doit-on enlever au préalable, avant d’en réarranger un plus grand nombre?

Cette solution présente-t-elle un inconvénient?

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A. Des échantillons de cotontransgénique

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C. L’arrangement atomiqued’un polymère

A. La boîte noired’un avion de ligne

B. La boîte à outils d’un réparateurde photocopieurs

C. La housse de protectionde batterie automobile électrique

A. Une image d’analyse descontraintes sur une tôle emboutie

B. Un emballage alimentairebiodégradable

C. Des microlentillespour endoscopes médicaux

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En revanche, le coût du container étant élevé, ilserait souhaitable d’y loger un plus grand nombrede tuyaux. Or il est effectivement possible de placerplus de tuyaux identiques dans ce container.

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La chaleur est l’ennemie de la performance et de la fiabilité en électronique,aussi Nvidia a doté ses cartes graphiques haut de gamme d’un refroidissement liquide.Le processeur ne dépasse jamais les 105 °C.

BON CONTACTLa pâte thermiqueassure un contact intime,évitant la présenceisolante de l’airentre la surfacedu processeuret le systèmede refroidissement.Le transfert de chaleurest ainsi optimal.

ccFICHE TECHNIQUE

Référence carte graphique monoprocesseurGeForce GTX 580 de NvidiaApplications Programmes gourmands enperformances graphiques (jeux vidéo, 2D et 3D).

Performances 1 Tflops en simple précisionet 512 Gflops en double précisionAffichage Résolution numérique maximale2560x1600 pixelsPrix moins de 500 euros

SOUFFLE DISCRETLe ventilateur radial à vitesse variable s’ajuste à la températuredu processeur. Il assure le flux d’air nécessaire au refroidissementdes ailettes. Le bruit qu’il génère a été limité à 29 dBA à 40%de la vitesse maxi et 46 dBA à 71%. P.

GU

ITET

cc J-F. PREVÉ[email protected]

cc

Référence GeForce GTX 580 de Nvidia

Applications 3D). et 2D vidéo, (jeux graphiques performances

HABILLAGE AMOVIBLELe capot de protection en plastique

guide l’air du ventilateurà travers les ailettes de refroidissement

et le rejette vers l’extérieurpour éviter l’échauffement de l’ordinateur.

Il est amovible pour faciliterle nettoyage des ailettes.

CHAUDE AMBIANCELe système

de refroidissementcomporte

un caloduc en cuivreà 5 tubes doubles

contenant un liquidecaloporteur.

Au contact du processeur,le liquide se vaporise

et est évacuépar effet thermosiphon

vers les ailettesde refroidissement,

via les tubes intérieurs.Condensé, il revient

par l’extérieur des tubesvers le processeur.

Il évacue environ280 W, limitantla températuredu processeur

à 105 °C.

VIVE CADENCELe processeur graphique (GPU)est un développementspécifique de Nvidia utilisantson architecture massivementparallèle Cuda.Regroupant 512 cœurs cadencésà 1,544 GHz, il comporte3 milliards de transistorsgravés en technologie 40 nmpar TSMC. Il dispose de 1,536 Gode mémoire de typeSDRam GDDR5 et offreune puissance de 1 Tflopsen simple précision.

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