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ARCHITECTE : Fabien MENARD ARCHITECTE sarl 4 allée des Cavalières 85230 SAINT GERVAIS Tél : 0228109946 / 0624060662 Mél : [email protected] ECONOMISTE DE LA CONSTRUCTION : écohomesanté / Jean-Yves Moreau 9 rue des hirondelles 85800 Saint-Gilles-Croix-de-Vie Tél : 0251497183 / 0628810176 Fax : 0959821743 Mél : [email protected] MAITRE D'OUVRAGE Rey M. et Mme 24 chemin des vergettes 85230 Beauvoir-sur-Mer Dossier 12004 Date 06/09/2012 Phase PCG Indice 1-0 24 chemin des vergettes 85230 Beauvoir-sur-Mer rénovation et extension d'une maison individuelle CCTP cahier des prescriptions techniques

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ARCHITECTE : Fabien MENARD ARCHITECTE sarl 4 allée des Cavalières 85230 SAINT GERVAIS Tél : 0228109946 / 0624060662 Mél : [email protected]

ECONOMISTE DE LA CONSTRUCTION : écohomesanté / Jean-Yves Moreau 9 rue des hirondelles 85800 Saint-Gilles-Croix-de-Vie Tél : 0251497183 / 0628810176 Fax : 0959821743 Mél : [email protected]

MAITRE D'OUVRAGE

Rey M. et Mme 24 chemin des vergettes 85230 Beauvoir-sur-Mer

Dossier 12004

Date 06/09/2012

Phase PCG

Indice 1-0

24 chemin des vergettes

85230 Beauvoir-sur-Mer

rénovation et extension d'une maison individuelle

CCTP

cahier des prescriptions techniques

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prescriptions communes

0.1

Ce chapitre définit les obligations auxquelles sont soumise toutes les entreprises participant à la construction. Les entreprises sont tenues de prendre connaissance de l'ensemble de ces prescriptions, applicables à tous les corps d'état.

0.2 décomposition en lots

Les travaux sont répartis en lots traités en marchés séparés ou non suivant indications des pièces administratives

0.3 caractéristiques du Cahier des Clauses Techniques Particulières

Tous les travaux seront exécutés conformément aux prescription de : -la norme française NF P 03-001 de décembre 2000 : cahier des Clauses Administratives Générales applicables aux travaux de bâtiment faisant l'objet de marchés privés (CCAG)-la norme française NF P 03-700 de décembre 2002 : qualité des services associés aux prestations de travaux du bâtiment dans les marcés privés.-Le cahier des Clauses Administratives particulières (CCAP) Les ouvrages sont réputés complets. Ils sont définis par les pièces dessinées en plans, coupes, façades et par le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP). L'ensemble de ces documents constituant un tout qui définit la prestation. Une omission dans un de ces documents ne soustraira pas l'entreprise à l'obligation d'exécuter les ouvrages tels qu'ils sont, soit dessinés ou décrits pour le montant global du marché. Il aura prévu dans son offre, les ouvrages de sa profession qui seront nécessaires et qui n'auraient pas été précisés dans les documents ci-dessus. L'entreprise devra se rendre compte par une visite préliminaire au dépôt de son offre, de l'état des lieux, des possibilités d'accès, des difficultés éventuelles d'exécution des travaux et en général des sujétions locales à prendre en considération pour sa spécialité. Le présent CCTP a pour but de définir la qualité et la nature des ouvrages à réaliser. Quel que soit le système employé, l'entreprise devra joindre à son offre un planning détaillé indiquant le temps d'exécution de chaque groupe d'ouvrage de son lot. L'entreprise doit réaliser l'ensemble des travaux de son lot suivant les règles fondamentales de l'art de sa profession, conformément aux réglementations, normes, prescriptions, règles de calculs, cahier des clauses techniques, cahier des clauses spéciales et documents annexes DTU propres à chaque corps d'état, en vigueur à la date de remise des offres. L'entreprise doit utiliser les matériaux et produits dont les caractéristiques, les dimensions, les formes, la qualité des matériaux employés dans les travaux sont fixés en fonction des cahiers des clauses techniques du DTU de chaque corps d'état, mis à jour à la date de remise des offres. Chaque entreprise est tenue de réaliser ses propres travaux en tenant compte des réservations et des préparations nécessaires à la bonne exécution des ouvrages des autres corps d'état, sans que ceux-ci aient à engager des ouvrages supplémentaires hors des travaux normaux de leur lot. La terminologie employée au présent Cahier des Clauses Techniques Particulières sera conforme à la norme NF P 00-001 : bâtiment et génie civil -vocabulaire -partie 1 : termes généraux

0.4 Normes fondamentales

Le présent CCTP reprend en ce qui concerne les grandeurs physiques, les équations, les symboles de grandeur et d'unités, les systèmes cohérents d'unités, spécialement le Système International d'Unité (SIU), les normes : -NF X 02-001 : grandeurs et unités -principes généraux -NF X 02-003 : Normes fondamentales -principes de l'écriture des nombres, des grandeurs, des unités et des symboles -NF X 02-004 : normes fondamentales -noms et symboles des unités de mesure du Système International d'Unités (SIU) -NF X 02-006 : normes fondamentales -le système international d'unités -description et règles d'emploi ( choix de multiples et de sous multiples.

0.5 Normes et performances

Les performances des différents composants dans le bâtiment seront conformes aux normes: -P 05-300 Normes de performances dans le bâtiment -principes d'établissement et facteurs à prendre en compte -P 05-311 Normes de performances dans le bâtiment -présentation des performances des cloisons non porteuses construites avec des composants de même origine -P 05-321 Normes de performances dans le bâtiment -présentation des performances des façades construites

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-P 05-321 Normes de performances dans le bâtiment -présentation des performances des façades construites avec des composants de même origine -P 05-341 Normes de performances dans le bâtiment -présentation des performances des planchers préfabriqués en béton armé ou précontraint.

0.6 Contrôle Technique Le contrôle technique sera conforme au : -décret n°78-1146 du 7 décembre 1978 article L 11 1-23 à L 111-26 et R 111-29 à R 111-42 du code de la construction et de l'habitation -décret n°92-1186 du 30 octobre 1992 relatif au c ahier des clauses techniques générales applicables aux marchés de contrôle technique -décret n°99-443 du 28 mai 1999 relatif au Cahier des Clauses Technique Générales applicables aux marchés de contrôle technique Les principes généraux relatifs au contrôle technique de la construction et les modalités de réalisation des missions seront conformes à la norme NF P 03-100. Les honoraires afférents au contrôle technique sont à la charge du Maître d'ouvrage. Les travaux tous corps d'état seront soumis au contrôle d'un organisme spécialisé.

0.7 Déclaration préalable

Suivant l'article T 238.1 du décret n°94-1159 du 26 décembre 1994 : Déclaration préalable : sont soumises à l'obligation de déclaration préalable prévue à l'article L 235-2 les opérations de bâtiment et de génie civil pour lesquelles l'effectif prévisible des travailleurs soit dépasser vingt travailleurs à un moment quelconque des travaux et dont la durée doit excéder trente jours ouvrés, ainsi que celles dont le volume prévu des travaux doit être supérieur à 500 hommes-jours

0.8 Hygiène, sécurité et conditions de travail

La liste des prescriptions réglementaires que doivent respecter, dans la mesure où elles sont déclarées leur être applicables, les travailleurs indépendants ainsi que les employeurs lorsqu'ils exercent directement un activité sur un chantier de bâtiment ou de génie civil sera conforme à l'annexe du décret n°95-607 d u 6 mai 1995. Les règles d'hygiène et de sécurité des travailleurs seront conformément au code du travail, livre 2, titre 2 décret n°65-48 du 8 janvier 1965 modifié et complété. Rappel: -Mesures de protection collectives destinées à empêcher les chutes de personnes (titre 1 chapitre 2 article 5) Lorsque le personnel travaille ou circule à un hauteur de plus de trois mètres en se trouvant exposé à un risque de chute dans le vise, il doit être installé un dispositif de protection collectif. -Mesures de protection individuelles (titre 1 chapitre 4 article 16: décret n°95-608 du 6 mai 1995 a rt 10-4 à 10-6) Dans le cas où les moyen de production collective ne peuvent pas être mis en oeuvre de manière satisfaisante, des équipements de protection individuelle et des produits de protection appropriés doivent être utilisés. -Échafaudages, plates-formes, passerelles et escalier (titre 7 chapitre 1) Des échafaudages convenables doivent être prévus pour tout travail qui ne peut être exécuté sans danger avec une échelle ou par d'autres moyens -Travaux sur les toitures (titre 9) Lorsque des personnes doivent (décret n°95-608 du 6 mai 1995 art 18-1) travailler sur un toit présentant des dangers de chute de personnes ou de matériaux d'une hauteur de plus de trois mètres, des précautions convenables doivent être prise pour éviter la chute des personnes ou des matériaux -Travaux de montage, de démontage et de levage de charpente et ossature (titre 10) Lors des travaux de montage, de démontage et de levage de charpente et ossatures, toutes mesures doivent être prises pour réduire au minimum les travaux et déplacement en hauteur qui exposent le personnel à un risque de chute. Les règles d'hygiène, de sécurité et de conditions de travail seront conforme au code du travail livre 2 titre 3 article L 231-1 à L 231-2 article L 232-1 articles L 235-1 ) L 235-19 articles R 232-1 à 232-7-10 articles R 232-10 à 232-14-1 articles R 235-1 à 235-5 articles R 238-1 à 238-45 articles R 238-46à 238-56

0.9 Coordination sécurité

La coordination sur les chantiers de bâtiment et de génie civil sera conforme aux textes de loi en vigueur, en particulier : -la loi n°93-1418 en date du 31 décembre 1993 modifiant les dispositions du code du travail applicable aux opérations de bâtiment ou de génie civil en vue d'en assurer la sécurité et de protéger la santé des travailleurs -le décret n094-1159 en date du 26 décembre 1994 relatif à l'intégration de la sécurité et à l'organisation de la coordination en matière de sécurité -le décret n°95-543 en date du 4 mai 1995 relatif au collège inter-entreprise de sécurité, de santé et des conditions de travail -les décrets en date du 6 mai 1995 relatifs aux dispositions réglementaires que doivent respecter les travailleurs

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indépendants, d'une part et modifiant divers textes réglementaires pour les rendre applicables aux indépendants, d'autre part. Le classement de l'opération sera conforme à l'article R 238-8

0.10 Plan général de coordination en matière de sécurité et de protection de la santé

Suivant article L 235-3 : une coordination en matière de sécurité et de santé des travailleurs doit être organisée pour tout chantier de bâtiment ou de génie civil ou sont appelés à intervenir plusieurs travailleurs indépendants ou entreprises, entreprises sous-traitantes incluses, aux fins de prévenir les risques résultant de leurs interventions simultanées ou successives et de prévoir, lorsqu'elles s'impose, l'utilisation des moyen communs tels que les infrastructures, les moyens logistiques et les protections collectives. Le plan général de coordination sera conforme aux articles R 238-20 à 238-25.

0.11 Vérifications

Chaque entreprise est tenue de vérifier l'ensemble des documents fournis. Les textes et documents énumérés dans l'ensemble des pièces du marché sont non exhaustifs, à ce titre ils ne pourront être considérés comme limitatifs. Il ne pourra en aucun cas s'appuyer sur des imprécisions, omissions ou erreurs existantes sur les documents fournis, pour éluder la responsabilité d'un ouvrage non conforme aux règles de l'Art ou dont l'exécution laisserait à désirer. Avant toute mise en oeuvre, l'entreprise s'assurera de la possibilité de suivre les indications et les cotes fournies, pour exécution de ces travaux. En cas d'impossibilité, il en référera immédiatement à la Maîtrise d'Oeuvre ou à la personne chargée de la mission OPC. Elle ne pourra en aucun cas modifier le projet de la Maîtrise d'Oeuvre, mais devra signaler toutes modifications qu'elle croirait utile d'y apporter. En tant que spécialiste, elle provoquera tous les renseignements sur tout ce qui lui semblerait douteux ou incomplet, et devra compléter les dessins qui lui seront remis par la Maîtrise d'Oeuvre. Faute de se conformer aux présentes prescriptions, elle deviendra responsable de toutes les erreurs relevées au cours de l'exécution, ainsi que des conséquences de toute nature qu'elles entraîneraient.

0.12 Réservations

Les entreprises intéressées devront remettre en son temps au titulaire du lot Gros Oeuvre, les schémas et les plans de réservations. En l'absence de ceux-ci, les réservations seront exécutées par le lot gros oeuvre à la charge de l'entreprise concernée

0.13 Documents fournis par l'entreprise

0.13.1 DOSSIER D'EXECUTION :

0.13.1.1 L'Entrepreneur doit établir le dossier d'exécution, qui comprend les documents suivants :

-Les plans de repérage et d'implantation des éléments de l'ouvrage, - Les plans d'atelier et de chantier, -Les notes de calculs, - Les procédures de fabrication, de montage, -Les procès-verbaux d'essais d'étude et d'agrément, - Les fiches techniques et C.C.P.U. des matériaux utilisés, -Les fiches techniques définissant les revêtements de surface des métaux et leurs procédures d'application, - La description des techniques particulières, hors normes, mises en oeuvre pour respecter le Cahier des Charges. Ce dossier est accompagné des échantillons requis. Les documents d'exécution doivent être établis et avoir été visés, préalablement à l'exécution. Après la signature du présent marché, l'Entrepreneur soumet à la Maîtrise d'Oeuvre, pour approbation, la liste des documents d'exécution et le calendrier de production de ces documents. Ce calendrier est compatible avec le calendrier d'exécution, et tient compte des temps d'approbation et des éventuels aller-retour.

0.13.2 DOSSIER DES OUVRAGES EXECUTES :

0.13.2.1 Dossier des ouvrages exécutés :

A l'issue du chantier, les plans, notes de calcul et fiches techniques doivent être complétés ou refaits de façon à être rendus conformes à l'exécution définitive. Le dossier des ouvrages exécutés comprend : - Le dossier d'exécution mis à jour ;

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- Les notices d'utilisation, de réparation et de maintenance des ouvrages ; - Les fiches de contrôles et de la fabrication, du montage et des produits utilisés. Ce dossier est diffusé conformément aux spécifications des pièces générales du marché.

0.14 Nettoyage de chantier

Les ouvrages de chaque lot devront être laissés en parfait état d'achèvement et de propreté ainsi que le chantier et ses abords. Tous les matériaux non utilisables seront enlevés et transportés ou stockés dans les différentes filières en fonction de la nature des déchets, par l'entreprise concernée, en respect du plan de gestion des déchets départemental et de la circulaire du 15 février 2000 relative à la planification de la gestion des déchets de chantier du bâtiment et des travaux publics (BTP). Dans le cas contraire, le nettoyage du chantier et l'évacuation des déchets seront exécutés par le lot Gros Oeuvre suivant les mêmes respect tant qu'à la gestion des déchets, à la charge du ou des corps d'état concernés.

0.15 Remplacement des ouvrages défectueux

Les matériaux ou fournitures jugés défectueux ou non conformes à la qualité prescrite, seront refusés et remplacés, en cours d'exécution ou lors des réceptions de travaux, conformément aux décisions de la Maîtrise d'Oeuvre

0.16 Sécurité incendie pour les bâtiments d'habitation

Les ouvrages devront respecter le code de la construction et de l'habitation, notamment ses articles R 111-13 R 121-1 à R 121-13 et R 122-2 et l'arrêté du 31 janvier 1986 modifié relatif à la protection contre l'incendie des bâtiment d'habitation

0.17 Isolation acoustique des bâtiments d'habitation

Nouvelle Réglementation Acoustique (NRA) applicable à partir du 1er janvier 2000. Arrêté du 30 juin 1999 relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtiments d'habitation. Arrêté du 30 juin 1999 relatif aux modalité d'application de la réglementation acoustique. Circulaire DGS/V3 n°2000-73 et UHC/QC1/4 n°2000-5 du 28 janvier 2000 relative à l'application de la réglementation acoustique des bâtiments d'habitation neufs. Acoustique : -NF EN ISO 717-1 évaluation de l'isolement acoustique des immeubles et éléments de construction -partie 1 : isolement aux bruits aériens (indice de classement S 31-031-1) -NF EN ISO 717-2 évaluation de l'isolement acoustique des immeubles et éléments de construction -partie 2 : protection contre le bruit de choc (indice de classement S 31-032-2) -NF EN ISO 140-4 mesurage de l'isolation acoustique des immeubles et des éléments de la construction -partie 4 : mesurage in situ de l'isolement aux bruits aériens entre les pièces (indice de classement S 31-049-4) -NF EN ISO 140-5 mesurage de l'isolation acoustique des immeubles et des éléments de construction -partie 5 : mesurage in situ de la transmission des bruits aériens par les éléments de façades et les façades (indice de classement S 31-049-5) -NF EN ISO 140-7 mesurage de l'isolation acoustique des immeubles et des éléments de construction -partie 7 : mesurage in situ de la transmission des bruits de choc par les planchers (indice de classement S 31-049-7 -NF S 31-057 vérification de la qualité acoustique des bâtiments -cartographie du bruit en milieu extérieur -élaboration des cartes et représentation graphique L'isolement acoustique normalisé Dnta entre les pièces principales et cuisines et l'espace extérieur doit être au minimum de 30 dB(A) pour un bruit route.

0.18 Thermique

L'isolation thermique des immeubles répondra à la Réglementation Thermique 2005, en particulier : -Décret n°2006-592 du 24 mai 2006 relatif aux car actéristiques thermiques et à la performance énergétique des constructions (JO du 25 mai 2006) -Arrêté du 24 mai 2006 relatif aux caractéristiques thermiques des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments (JO du 25 mai 2006) -Articles L.111-9, R.111-6 et R.111-20 du Code de la construction et de l'habitation et leurs arrêtés d'application -règles Th-C et Th-E -règles Th-Bât -règles Th-I : caractérisation de l'inertie des bâtiments -règles Th-S : détermination du facteur solaire des parois du bâtiment

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-régles Th-U : détermination du coefficient moyen de déperdition par transmission à travers les parois déperditives du Bâtiment (Ubât) (fascicule 1 : coefficient U bât fascicule 2 : matériaux fascicule 3 : parois vitrées fascicule 4 : parois opaques fascicule 5 ponts thermiques)

0.19 Compte Prorata

Conformément à la norme NF P 03-001 (la présente norme a pour objet de mettre à la disposition des intéressés un Cahier des Clauses Type comme Cahier des Clauses Administratives Générales applicable aux travaux de bâtiment ) article 12 (dépenses d'intérêt commun -compte prorata) le panneau de chantier, le bureau de chantier, toutes les dépenses communes (branchements et consommations) nettoyage de l'ensemble du bâtiment seront exécutés aux frais des entreprises adjudicataires et implicitement compris dans leur prix. Ces frais seront répartis entre les entreprises au compte prorata de leur marché sous le contrôle de la Maîtrise d'Oeuvre. L'entreprise de Gros Oeuvre aura la gestion du compte prorata. Le chantier terminé les entreprises ne seront réglés par le MO que sur présentation de l'acquittement du quitus du compte prorata.

0.20 Clauses spéciales de pré-chauffage

L'exécution des travaux de certains ouvrages étant liée à des conditions de température minimale ou de degré hydrométrique limité, l'entreprise ne pourra refuser l'exécution ou la continuité de ces travaux, s'il peut être satisfait aux dites conditions par un pré-chauffage approprié. Les frais correspondants seront comptés au compte prorata à condition que l'exécution des travaux dans la période considérée corresponde au calendrier d'exécution.

voirie réseaux, gros oeuvre, enduits

1) Obligations de l'entrepreneur

Limites du terrain : Préalablement au démarrage des travaux, l'entrepreneur devra repérer exactement les limites du terrain, conjointement avec les services administratifs concernés et les propriétaires mitoyens ou riverains. Démarches auprès des administrations : L'entrepreneur du lot gros-oeuvre devra faire, en temps utile et sans que l'architecte ait à le lui demander, toutes les démarches d'autorisation nécessaires auprès des administrations et différents services, pour le parfait déroulement du chantier. Plan de récolement : Tous les réseaux enterrés feront l'objet d'un plan de récolement établi par l'entrepreneur et remis à l'architecte en fin de chantier. Ce plan indiquera les parcours des canalisations de sous-oeuvre, les niveaux de fil d'eau des tampons et regards, ainsi que la nature et le diamètre des canalisations et des fluides qu'elles transportent. Etude béton armé -Fondations : En ce qui concerne les fondations, l'offre de l'entreprise sera établie suivant les plans du bureau d'étude structure. A l'ouverture des fouilles par l'entrepreneur titulaire du présent lot, le bureau d'études établira définitivement les cotes de fond de fouilles et le principe de fondations à adopter ; les travaux effectués en plus ou en moins par rapport aux prestations prévues au marché en ce qui concerne l'infrastructure, seront relevés par l'entrepreneur sous contrôle de la maitrise d'oeuvre ou la personne chargée de la mission OPC ; les travaux en plus seront réglés sur la base des prix unitaires du marché ; dans les deux cas, un avenant au marché sera établi par la maitrise d'oeuvre ou la personne chargée de la mission OPC.

2) Tolérances et jeux

Les tolérances d'exécution des ouvrages de gros-oeuvre (dimensions, planéité...) ne dépasseront en aucun cas les limites négatives et positives imposées, conformément : - Aux règles C.C.B.A. 68 et BAEL 99 ? Aux D.T.U. - Au guide technique des "Tolérances dimensionnelle des ouvrages en maçonnerie" édité par la Fédération Nationale du Bâtiment. Les vérifications nécessaires seront faites avant la livraison des ouvrages aux corps d'état secondaires, pour acceptation. Toute imperfection constatée devra être réparée immédiatement par l'entrepreneur de gros-oeuvre et en cas d'impossibilité de réparer, celui-ci sera tenu responsable des problèmes entraînés sur les travaux des autres corps d'état et aura à sa charge le coût des modifications et compléments par rapport aux prestations de leur marché.

3) Réglementation

L'exécution des travaux et ouvrages ainsi que les matériaux faisant l'objet du présent lot, devront répondre aux textes officiels, lois, normes et règlements en vigueur à la date de signature des marchés, et plus particulièrement : - Aux Documents Techniques Unifiés (D.T.U.) en cahier des charges y compris leurs additifs et annexes en vigueur

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ainsi que les normes françaises.- Aux avis techniques du C.S.T.B. (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) pour les matériaux nouveaux. - Aux prescriptions des différents organismes concernant les matériaux utilisés pour les travaux de gros-oeuvre. Guide technique des "Tolérances dimensionnelles des ouvrages en maçonnerie", édité par la Fédération Nationale du Bâtiment. Béton armé : liste des produits homologués par la COPLA. Circulaire du 16.03.1971 "Provenance des bétons prêts à l'emploi", ainsi que la norme NF.P 18-305. Livre orange du C.S.T.B. "Maçonnerie avec terre cuite apparente". Fascicule de l'Union Nationale de la Maçonnerie concernant les règles professionnelles provisoires "dallage en béton sur terre plein". Fascicule édité par la Commission Centrale des Marchés. - Aux lois, ordonnances décrets, arrêtés, règlements circulaires, notes et instructions diverses, textes législatifs et réglementaires tels qu'ils ont été sélectionnés par le C.S.T.B. et publiés dans le R.E.E.F. (Recueils des éléments utiles à l'établissement et à l'exécution des projets et marchés de bâtiment de France), volume "texte 1" et "texte 2".

Et, d'une façon générale, à tous les textes de réglementation et législation en vigueur.

4) Sécurité et santé des travailleurs

L'entrepreneur devra fournir tous les documents demandés par le coordonnateur et respecter la loi 93.14.18 du 31 Décembre 1993, en ce qui concerne les dispositions du code du travail applicables aux opérations de Bâtiment et du Génie Civil, en vue d'assurer la sécurité et de protéger la santé des travailleurs.

1.3.2 Documents techniques contractuels

1.3.2.1 DOCUMENTS NORMATIFS :

Les dispositions particulières à chacun des lots sont précisées dans leurs spécifications techniques respectives. Sauf disposition particulière indiquée dans le présent document, la conception, les calculs, la fabrication en usine, l'exécution sur chantier, la mise en oeuvre et le réglage de l'ouvrage, la nature et la qualité des matériaux, la protection de l'ouvrage, la réception et les essais de tout ou partie de l'ouvrage sont, dans leur ensemble, conformes aux normes, règlements, prescriptions techniques et recommandations professionnelles en vigueur. Pour tous les documents énoncés ci-après, il est retenu la dernière édition publiée à la date des pièces écrites du marché de travaux. L'Entrepreneur est tenu de signaler à la Maîtrise d'Oeuvre toute contradiction entre les documents cités ci-dessus et le projet (plans, devis descriptifs, etc...). Les procédés et matériaux non traditionnels, non régis par les documents de référence cités ci-dessus doivent obligatoirement, lorsque ceux-ci sont instruits et prononcés par un groupe spécialisé du CSTB, posséder un Avis Technique ou un ATEX ("Appréciation Technique d'Expérimentation" pour les produits récents).

1.3.2.1.1 Liste des D.T.U. : -DTU 13.11 : (NF P 11-211 de mars 1988) : Fondations superficielles ; -DTU 13.2 : (NF P 11-212 de septembre 1992) : Fondations profondes ; -DTU 13.3 : (NF P 11-213 de mars 2005) : Dallages armés ; -DTU 20.1 : (NF P 10-202 d'avril 1994) : Ouvrages en maçonnerie de petits éléments. Parois et murs ; -DTU 21: (NF P 18-201 de mars 2004) : Exécution des travaux en béton. ; -DTU 24.2 : (NF P 51-202-1 de décembre 2006) Travaux d'âtrerie ; -DTU 26.1 : (NF P 15-201 de mai 1993) : Enduits aux mortiers de ciments, de chaux et de mélange plâtre et chaux aérienne ; -DTU 26.2 : (NF P 14-201 de mai 1993) : Chapes et dalles à base de liants hydrauliques ; -DTU 27.2 : (NF P 15-203 de mars 1997) : Réalisation de revêtements par projection de produits pâteux ; -DTU 44.1 : (NF P 85-201 de février 2002) : 29-003 de décembre 1996) : Etanchéité des joints de façade par mise en oeuvre de mastics ; -DTU 59.2 : (NF P 74-202 de mai 1993) : Revêtements plastiques épais sur béton et enduits à base de liants hydrauliques -DTU 60.32 (NF P 1-1 de novembre 2007) : Canalisations en polychlorure de vinyle non plastifié -Evacuation des eaux pluviales ; -DTU 60.33 (NF P 1-2 d'octobre 2007) : Canalisations en polychlorure de vinyle non plastifié -Evacuation des eaux usées et eaux vannes ; -Les normes françaises P 00 à P 18 ou l'une d'entre elles.

1.3.2.1.2 Liste des règles de calculs :

-DTU 13.12 : (NF P 11-711 de mars 1988) : Règles pour le calcul des fondations superficielles ; -Règles BAEL 91 révisé 99 : (NF P 18-702 de février 2000) : Règles techniques de conception et de calcul des

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ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode des états limites ; -Règles BPEL 91 : (d'avril 1992) : Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton précontraint suivant la méthode des états limites ; - Règles FB (P 92-701 de décembre 1993) : Méthode de prévision par le calcul du comportement au feu des structures en béton ; -Règles 60.11 : (P 40-202 d'octobre 1988) : Règles de calcul des installations de plomberie sanitaire et des installations d'évacuation des eaux pluviales ; -Règles NV 65 : (d'avril 2000) : Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions ; - Règles N84 modifiées 95 : (P 06-006 de septembre 1996)) : Action de la neige sur les constructions ; - Réglementation Thermique 2005 : Méthode de calcul Th-CE et Règles d'application Th-Bât -I -S ; - FPM 88 : Méthode de prévision par le calcul du comportement au feu des poteaux en acier et béton ; - CPT Planchers : Cahier des Prescriptions Techniques Communes aux procédés de planchers ; - DTU PS 69 : Règles parasismiques 1969 annexes et addendas 1982. ; - DTU 23.1 : Règles pour le calcul des fondations superficielles ;

1.3.2.1.3 Liste des fascicules :

-FASCICULE 70 : Canalisations d'assainissement et ouvrages annexes. - FASCICULE 3 : Fourniture de liants hydrauliques. - FASCICULE 4 : TITRE I -Armature pour bétons armés. ? FASCICULE 4 : TITRE II -Armature à haute résistance pour constructions en béton précontraint par pré ou post-torsion.

1.3.2.1.4 Liste des CCTG génie civil :

-CCTG Fascicule 26 : Exécution des enduits superficiels. - CPC Fascicule 63 : Exécution et mise en oeuvre des bétons non armés. Confection des mortiers. - CCTG Fascicule 64 : Travaux de maçonnerie d'ouvrages de génie civil

1.3.3 Documents fournis par l'entreprise

1.3.3.1 DOSSIER D'EXECUTION :

1.3.3.1.1 L'Entrepreneur doit établir le dossier d'exécution, qui comprend les documents suivants :

-Les plans de repérage et d'implantation des éléments de l'ouvrage, - Les plans d'atelier et de chantier, -Les notes de calculs, - Les procédures de fabrication, de montage, -Les procès-verbaux d'essais d'étude et d'agrément, - Les fiches techniques et C.C.P.U. des matériaux utilisés, -Les fiches techniques définissant les revêtements de surface des métaux et leurs procédures d'application, - La description des techniques particulières, hors normes, mises en oeuvre pour respecter le Cahier des Charges. Ce dossier est accompagné des échantillons requis. Les documents d'exécution doivent être établis et avoir été visés, préalablement à l'exécution. Après la signature du présent marché, l'Entrepreneur soumet à la Maîtrise d'Oeuvre, pour approbation, la liste des documents d'exécution et le calendrier de production de ces documents. Ce calendrier est compatible avec le calendrier d'exécution, et tient compte des temps d'approbation et des éventuels aller-retour.

1.3.3.1.2 Documents d'exécution fournis par l'entreprise en phase EXE :

-Les plans d'atelier, de ligature et de chantier, - Les procédures de fabrication, de montage, - Les procès-verbaux d'essais d'étude et d'agrément, - Les fiches techniques et C.C.P.U. des matériaux utilisés, - Les fiches techniques définissant les revêtements de surface des métaux et leurs procédures d'application, Ce dossier est accompagné des échantillons requis. Les documents d'exécution doivent être établis et avoir été visés, préalablement à l'exécution. Après la signature du présent marché, l'Entrepreneur soumet à la Maîtrise d'Oeuvre, pour approbation, la liste des documents d'exécution et le calendrier de production de ces documents. Ce calendrier est compatible avec le calendrier d'exécution, et tient compte des temps d'approbation et des éventuels aller-retour.

1.3.3.2 DOSSIER DES OUVRAGES EXECUTES :

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1.3.3.2.1 Dossier des ouvrages exécutés :

A l'issue du chantier, les plans, notes de calcul et fiches techniques doivent être complétés ou refaits de façon à être rendus conformes à l'exécution définitive. Le dossier des ouvrages exécutés comprend : - Le dossier d'exécution mis à jour ; - Les notices d'utilisation, de réparation et de maintenance des ouvrages ; - Les fiches de contrôles et de la fabrication, du montage et des produits utilisés. Ce dossier est diffusé conformément aux spécifications des pièces générales du marché.

1.3.4 Préliminaires

1.3.4.1 DEMARCHES AUPRES DES SERVICES PUBLICS :

1.3.4.1.1 Démarches auprès des services publics :

L'entrepreneur doit effectuer toutes les démarches auprès des services publics (services concessionnaires, services communaux, voirie, police, etc..) en vue de l'exécution des ses travaux (occupation de voie publique, coupure ou détournement de réseaux, etc.). Il a à sa charge tous les frais en résultant.

1.3.4.2 PRISE DE POSSESSION DU SITE :

1.3.4.2.1 Prise de possession du site :

L'entrepreneur prendra possession du chantier dans l'état ou il se trouve. Des constats contradictoires en présence d'un huissier seront effectués sur les ouvrages existants, tant ceux à l'intérieur de l'emprise de l'opération que ceux mitoyens ou riverains, publics ou privés. Ces constats seront effectués avant le démarrage des travaux et après leur achèvement. Les frais relatifs aux honoraires de l'huissier, à la reproduction et à la diffusion des constats sont à la charge du maître d'ouvrage. Toute circulation risquant de provoquer des déformations de voirie sera interdite. L'entrepreneur devra la préparation et l'aménagement de l'emprise du chantier.

1.3.4.3 CONNAISSANCE DES LIEUX :

1.3.4.3.1 Connaissance des lieux :

En complément des renseignements qui lui sont fournis dans les pièces du dossier de consultation, l'entrepreneur doit relever sur place tous les renseignements qui lui sont nécessaires pour établir son prix forfaitaire. En aucun cas, l'entrepreneur ne peut prétendre à un supplément pour insuffisance de description, ou de difficultés d'accès ou d'organisation de chantier dues aux terrains ou aux constructions existantes.

1.3.4.4 CLOTURE DE CHANTIER :

1.3.4.4.1 Clôture de chantier :

La clôture de chantier sera établie par l'entrepreneur du présent lot et servira pendant toute la durée du chantier. Elle devra être établie en limite de propriété de manière à interdire l'accès du chantier à toute personne étrangère. L'entrepreneur doit maintenir la totalité des clôtures ou portails en bon état et en assurer l'éclairage réglementaire. Il est précisé qu'en aucun cas le maître d'ouvrage ne sera tenu responsable des dégâts que pourrait subir cette clôture du fait d'auteurs inconnus. Les frais de remise en état seront toujours aux frais de l'entrepreneur. L'ouverture et la fermeture journalière des accès seront également dues par le présent lot. La clôture sera enlevée par l'entrepreneur du présent lot sur ordre de la maîtrise d'oeuvre.

1.3.4.5 TENUE DES OUVRAGES :

1.3.4.5.1 Tenue des ouvrages :

Le fait que les ouvrages soient exécutés sous la surveillance éventuelle de la maîtrise d'oeuvre et d'un organisme de contrôle, ne dégage en rien la responsabilité de l'entrepreneur qui est tenu de garantir la bonne tenue de ses ouvrages en fonction de l'état des sols existants et des charges imposées, conformément à la législation en vigueur.

1.4.1 Fondations

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1.4.1.1 FONDATIONS SUPERFICIELLES :

Ces ouvrages seront exécutés conformément aux prescriptions du DTU 21 relatif à l'exécution des travaux en béton, ainsi qu'aux prescriptions ci-dessous.

1.4.1.1.1 Précautions avant exécution :

-Ces fouilles sont exécutées conformément aux prescriptions du Cahier des Charges du DTU 12, chapitre 3, applicable aux travaux de terrassement pour le bâtiment Les fonds de fouille doivent rester le moins longtemps possible soumis aux actions des intempéries. Si, à l'examen, le fond de fouille se révèle inapte à recevoir la fondation prévue, l'entrepreneur doit mettre en oeuvre des travaux d'aménagement complémentaires nécessaires. Les fondations ne sont exécutées qu'après assainissement du fond de fouille ; cet assainissement est réalisé par des moyens appropriés : épuisement, drainage. Si le fond de fouille est inondé et gelé ou présente des flaques d'eau transformées en glace, le bétonnage n'est fait qu'après dégel ou destruction complète de la glace, décapage et nettoiement du terrain affecté par le gel. Les dispositions nécessaires doivent être prises pour éviter les affouillements au cours des travaux de fondation, de façon que la stabilité ne soit pas compromise. Les fouilles exécutées au voisinage d'ouvrages existants ne doivent pas compromettre la stabilité de ces ouvrages tant en phase provisoire que définitive.

1.4.1.1.2 Béton de propreté :

-Dans le cas de risques de souillures du béton en cours de coulage, un béton de propreté est exécuté pour tout ouvrage de fondations comportant des armatures au voisinage de sa sous-face. Ce béton de propreté peut, dans certains cas, en fonction des conditions de surface et de nature des terrains de fondation, être remplacé par une feuille de polyéthylène. L'épaisseur de la couche de béton de propreté ne doit pas être inférieure à 0,04 m.

1.4.1.1.3 Dosages minimaux :

-Les dosages indiqués ci-après concerneront des ciments de classe 45 et 45R. a) Béton de propreté et gros béton : 150 kg de ciment par m3 de béton. b) Béton des semelles non armées sous murs pleins ou sous posteaux : 200 kg de ciment par m3 de béton pour une mise en place à sec et de 300 kg si le béton est mis en place dans l'eau c) Béton des semelles filantes sous murs comportant uniquement une armature de chaînage : 250 kg de ciment par m3 de béton et de 350 kg si le béton est mis en place dans l'eau. Ces dosages sont prescrits pour assurer une protection efficace des armatures contre la corrosion. d) Béton des semelles armées : 300 kg/m3 pour le béton exécuté à sec et 400 kg/m3 si le béton est mis en place dans l'eau.

1.4.2 Parois et murs en maçonnerie

1.4.2.1 NORMES ET CLASSEMENTS :

1.4.2.1.1 Documents normatifs :

-D.T.U. N°20.1 -Ouvrages en maçonnerie de petits éléments, parois et murs (cahier des clauses techniques, règles de calculs, guide pour le choix des types de murs de façades). - BLocs de béton manufacturés : a) NF P.14.101 : Blocs en béton de granulats lourds pour murs et cloisons. b) NF P.14.301 : Blocs pleins ou creux en béton de granulats lourds pour murs et cloisons. c) NF P.14.402 : Blocs en béton pour murs et cloisons. - Blocs de béton cellulaire : a) NF P 14.306 : Blocs en béton cellulaire autoclavé pour murs et cloisons. - Briques de terre cuite : a) NF P 13-301 : Briques creuses de terre cuite. a) NF P 13-304 : Briques de terre cuite apparentes. a) NF P 13-306 : Blocs perforés de terre cuite.

1.4.2.2 GENERALITES :

1.4.2.2.1 Objet et domaine d'application :

-Le présent document rappellera les règles de l'art en matière d'exécution d'ouvrages de parois et murs de bâtiments en maçonnnerie traditionnelle de petits éléments : murs simples, murs composites, murs doubles, murs avec doublages tels que définis ci-après. Il ne traitera pas des ouvrages préparatoires, complémentaires ou spéciaux, qui feront déjà l'objet de DTU particuliers. - Domaine d'application : Les dispositions du présent documents s'appliqueront aux ouvrages de maçonnerie traditionnelle, notamment : a) maçonneries porteuses, b) maçonneries de remplissage de pans de béton armé, d'ossature métallique, mais non de bois? c) maçonneries de façade non porteuse ou en doublage, d) maçonneries de cloison.

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-Ces dispositions constitueront les règles de l'art pour le climat de la France métropolitaine. Si les travaux mettent accessoirement en oeuvre des produits non traditionnels faisant l'objet d'un Avis Technique formulé par la Commission instituée à cet effet par l'arrêté interministériel du 2 Décembre 1969, ces produits devront être utilisés conformément aux Avis Techniques correspondants.

1.4.2.3 BLOCS DE BETON DE CIMENT :

-Les matériaux seront neufs et devront être conformes aux normes les concernant ou, à défaut de norme, répondre aux spécifications indiquées au présent document. - Les matériaux définis par référence à des normes seront : a) blocs pleins ou creux en béton de granulats courants NF P 14-301. b) blocs pleins ou creux en béton de granulats légers NF P 14-304. c) blocs en béton cellulaire autoclavé NF P 14-306. d) briques creuses NF P 13-301. e) blocs perforés destinés à rester apparents NF P 13-306. f) briques pleines ou perforées et blocs perforés à enduire NF P 13-305. g) briques pleines ou perforées destinées à rester apparentes NF P 13-304. h) pierres : normes de la série B 10. i) blocs en béton destinés à rester apparents. - Choix des matériaux. Les éléments utilisés dans la même partie d'un ouvrage devront être homogènes ; en particulier, ils devront être de structure et catégorie de résistance identique. En règle générale, les éléments présentant des cassures ou épaufrures importantes ne devront pas être mis en oeuvre tels quels. Il sera toutefois admis d'utiliser, après découpe, les parties exemptes de défauts. Les points singuliers de la maçonnerie devront être de préférence réalisés dans les éléments spéciaux prévus à cet effet.

1.4.2.3.1 Blocs de béton :

-Les références normatives françaises des blocs en béton. Il s'agit des textes français actuels qui seront remplacés à terme par des textes européens transposés en normes françaises (NF EN) ainsi que des textes d'application purement français. On peut ajouter à ces textes le règlement particulier de la marque NF-blocs en béton : Blocs à tolérances réduites (montage à joints minces de mortier colle) : - NF P 14-101 : blocs en béton pour murs et cloisons définitions - P 14-102 : blocs en béton destinés à rester apparents - NF P 14-301 : blocs en béton de granulats courants - NF P 14-304 : blocs en béton de granulats légers ? NF P 14-402 : blocs en béton pour murs et cloisons dimensions - Les normes européennes. Afin de permettre la libre circulation des produits de construction au sein du Marché Européen, le législateur européen a défini six exigences essentielles applicables aux ouvrages de bâtiment et de génie civil et par voie de conséquence aux produits. (Directive n° 89/106/CEE -transposée en droit français par le décret n° 92-647 du 08/07/92 ) : Au sens de la Directive, un produit de construction est un produit intégré dans l'ouvrage, présent sur le marché et impliqué dans la satisfaction d'au moins une exigence essentielle. Pour être commercialisable dans l'espace économique européen, les produits doivent respecter les spécifications techniques harmonisées (correspondant aux exigences essentielles).

1.4.3 Bétons armés

Les bétons armés devront être conformes à la norme NF EN-206.1

1.4.3.1 CONSTITUANTS :

1.4.3.1.1 Ciments :

-Les ciments utilisés doivent répondre aux spécifications de la norme européenne EN 197-1 (NF P 15-301) et bénéficier de la marque NF-LH ou certification équivalente. La nature et la classe du ciment doivent être appropriées à l'emploi et aux conditions d'environnement en service du béton (ciment PM pour travaux à la mer (NF P 15-317), ciment ES pour travaux en eaux à haute teneur en sulfates (XP P 15-319), etc.) et à la nature des granulats. Pour des cas particuliers ou spéciaux, d'autres ciments peuvent être utilisés dans le cadre de leurs directives d'emploi (par exemple : ciment alumineux fondu (NF P 15-315) à utiliser suivant le fascicule de documentation FD P 15-316). Lors de travaux à l'étranger, lorsqu'il n'est pas possible de se procurer à des conditions acceptables des matériaux conformes aux normes françaises ou européennes, les ciments conformes au prescriptions locales peuvent être utilisés.

1.4.3.1.2 Granulats :

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-Les granulats utilisés doivent répondre aux spécifications de l'une des normes : NF P 18-301 ou NF P 18-302. Toutefois, si le maître d'ouvrage a imposé dans le marché des granulats de nature déterminée qui ne satisfont pas aux normes françaises (ou s'il s'agit de travaux à l'étranger pour lesquels les seuls granulats pratiquement disponibles ne satisfont pas à ces normes), ces granulats pourront être employés si des essais montrent que : a) les résistances nécessaires d'après le projet peuvent être obtenues ; b) les granulats constituent avec le ciment choisi un béton dont la durabilité est convenable, ce qui ne peut se montrer que par la longue expérience du passé.

1.4.3.1.3 Aciers :

-Les aciers utilisés doivent répondre aux spécifications des normes : NF A 35-015 à NF A 35-022. De plus, les barres ou fils à haute adhérence et les treillis soudés doivent être agréés par la "Commission interministérielle d'homologation et de contrôle des armatures pour béton armé". Afin d'éviter toute confusion néfaste sur le chantier, il est interdit d'employer dans un même ouvrage des aciers de même apparence géométrique ayant des caractéristiques différentes et/ou étant de types différents. Pour les travaux à l'étranger, dans les pays où l'acier est soumis à d'autres normes que les normes françaises, sont utilisables des aciers conformes aux normes BS, DIN, ASTM et aux Euro-normes, à condition de se préoccuper de la correspondance des propriétés.

1.4.3.1.4 Adjuvants :

-Les adjuvants utilisés doivent répondre aux spécifications des normes NF EN 934-2 et bénéficier d'un droit d'usage de la marque NF ou être choisis parmi ceux figurant sur la liste des adjuvants établie par la Commission Permanente des Liants Hydrauliques et des Adjuvants du Béton (COPLA). L'emploi de chlorure de calcium et d'adjuvants chlorés n'est autorisé que dans les limites prévues par le DTU n°21.4 "Prescriptions techniques concernant l'utilisation du chlorure de calcium et des adjuvants contenant des chlorures dans la confection des coulis, mortiers et bétons". Les conditions d'emploi des adjuvants doivent respecter les prescriptions des normes ou celles établies par la COPLA, notamment en ce qui concerne les essais de convenance.

1.4.3.1.5 Eau :

-L'eau de gâchage utilisée peut être l'eau distribuée par des réseaux publics ainsi que toute eau potable. Dans les autres cas, l'eau de gâchage utilisée doit répondre aux spécifications de la norme NF P 18-303.

1.4.3.1.6 Béton prêt à l'emploi :

-Le béton prêt à l'emploi utilisé doit répondre aux spécifications de la norme NF P 18-305. En particulier, la désignation du béton choisi doit être fonction des exigences de l'ouvrage (résistance, conditions d'environnement, etc.), de la mise en oeuvre et des conditions climatiques.

1.4.3.1.7 Pièces préfabriquées en béton (fabrication) :

-Il s'agit de pièces traditionnelles fabriquées en usine ou sur le chantier auxquelles les prescriptions du présent cahier des clauses techniques sont intégralement applicables. - Les phases de préfabrication, stockage, manutention et transport doivent être telles que les qualités requises pour ces pièces et l'ouvrage fini soient obtenues après traitement des détériorations mineures qui pourraient survenir au cours de ces opérations.

1.4.3.2 CONTROLES :

Les dispositions en vue d'un contrôle interne de tous les constituants figurent au P.A.Q. Les dispositions contractuelles figurent à l'art.2.2 du Livret 2.21. Les caractéristiques des composants répondent aux stipulations du Livret 2.21. - La classe d'environnement définie dans la norme P18 305, - Des contraintes de coulage de pièces fines fortement armées, - L'Architecture, - L'aspect lisse, - La teinte claire pour le béton architectonique, - L'homogénéité de la teinte des bétons architectoniques, - La pérennité de l'ouvrage.

1.4.3.2.1 Contrôle préalable :

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Le béton pour béton armé et béton banché est obligatoirement de la qualité déterminée par les études techniques définitives de l'Entrepreneur. La composition des bétons est étudiée par l'Entrepreneur par l'une des méthodes habituelles (Faury, Valette, Dreux) en fonction des dosages en ciment, des agrégats utilisés, des résistances et de la compacité à obtenir. L'entreprise doit fournir des échantillons de parements accompagnés des formulations. Les résultats de cette étude seront à soumettre à la Maîtrise d'Oeuvre et au Bureau de Contrôle pour approbation. S'il s'avère nécessaire d'employer des adjuvants, l'Entrepreneur doit, avant tout début des travaux, en préciser la nature, le dosage et la mise en oeuvre à la Maîtrise d'Oeuvre et au Bureau de Contrôle.

1.4.3.2.2 Contrôle en cours d'exécution :

L'Entrepreneur a à sa charge de faire réaliser des essais sur éprouvettes par un laboratoire agréé. Ces essais ont pour but de contrôler les résistances du béton à la compression et à la traction à 7 et 28 jours. A chaque contrôle, il est prélevé par l'Entrepreneur un minimum de 6 éprouvettes (3 pour essais à 7 jours, 3 pour essais à 28 jours), sur cylindres de diamètre 16 cm et de hauteur 32 cm. Il est procédé au minimum 1 contrôle tous les 100 m3 de béton mis en oeuvre et un minimum de 1 par jour. L'entrepreneur prend les dispositions pour assurer les contrôles réguliers indépendamment des essais qui sont faits. En cas de divergences, des essais complémentaires peuvent être demandés à un organisme spécialisé agréé, aux frais et charges exclusifs de l'Entrepreneur. Les résultats de ces contrôles sont communiqués à la Maîtrise d'Oeuvre et au Bureau de Contrôle, et ils doivent être conformes aux contraintes admissibles prises en compte dans les notes de calculs et sur les plans d'exécution.

1.4.3.2.3 Contrôle après exécution :

En cas de résultats insuffisants sur les contrôles en cours d'exécution, la Maîtrise d'Oeuvre ou le Bureau de Contrôle peut prescrire des essais supplémentaires ou des vérifications "in situ" par sondages au scléromètre qui sont à la charge de l'Entrepreneur. En cas de résultats insuffisants après une campagne sclérométrique, il sera effectué des essais plus poussés et plus onéreux de type auscultation dynamique ou carottage in-situ, toujours aux frais de l'Entrepreneur.

1.4.3.3 COFFRAGES :

L'Entrepreneur doit utiliser la meilleure qualité des matériaux pour réaliser la finition demandée. Le calepinage de tous les joints des parois extérieurs apparents doit être conforme aux plans. Les joints entre les panneaux du coffrage doivent correspondre aux joints creux. Aucun autre joint n'est permis. Le joint de construction doit aussi correspondre au calepinage des joints creux. L'Entrepreneur doit indiquer sur les plans de coffrage comment il va éviter les tâches dues à l'écoulement de l'eau sur les rives et autour des ouvertures. Les modules répondent aux spécifications du chapitre 4 du Livret 2.21 de la S.N.C.F. Elément déterminant, la peau coffrante plus ou moins rigide conditionne directement la qualité de l'état de surface obtenue. Par conséquent les coffrages répondent aux caractéristiques techniques suivantes : - Posséder un état de surface rigoureusement conforme à l'aspect lisse et mat souhaité pour la hauteur de mât considérée. - Posséder un système de fermeture qui permet un joint d'assemblage aussi discret que possible. - Avoir une surface "modulable" (choix des huiles de démoulages). - Etre parfaitement étanche. - Avoir une paroi coffrante dont la déformation sous la poussée du béton ne dépasse pas les tolérances admissibles. - Ne pas perdre ses caractéristiques lors des manipulations de décoffrage, de stockage ou des expositions aux intempéries. - Procurer si possible une isolation thermique. - Permettre le décoffrage à la fois par sa forme, par sa cinématique et par son absence d'adhérence au béton. Pour les éléments de parement fin "2ème catégorie", les dessins de coffrage portent les indications détaillées minimales suivantes : - Les différentes classes de parements, avec mention de l'aspect, de la teinte et de la texture, - Les réservations et inserts, - Les trous d'entretoise, - Les anneaux de levages s'il y a lieu, - Les reprises de bétonnage, - Les joints creux, de reprise ou de dilatation, - Le calepinage des panneaux constituant la paroi, avec détail du traitement des joints d'assemblage, - Et autres détails pouvant laisser une empreinte au démoulage. Les dessins de coffrage font l'objet d'un contrôle exécuté par la MOE sur plans. Les assemblages sont exécutés avec soin et comprennent meulage et ponçage des soudures et aspérités pour les parois en métal, ponçage et rabotage pour les parois en bois. On cherche à éviter absolument la trace des clous sur la paroi. Celle-ci est protégée des chocs et souillures. Sa préparation en vue d'un

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coulage respecte les conditions de propreté, et de régularité de l'application de l'huile de démoulage.

1.4.3.3.1 Rappel des justifications par notes de calculs :

Le dimensionnement et la justification des coffrages satisfont les vérifications contenues dans le Livret 2.02 qui donne les méthodes de calcul et le Livret 2.21 qui fixent les limitations de flèche des coffrages et au minimum les suivantes : - Résistance à la déformation sous la poussée du béton, - Résistance au flambement des étaiements, - Résistance à la traction des tiges d'entretoise, - Stabilité d'ensemble.

1.4.3.3.2 Trou d'entretoise :

Les trous d'entretoise sont calpinés et doivent apparaître clairement sur les plans de l'entreprise soumis pour approbation au représentant de la Maîtrise d'Oeuvre. Une fuite de laitance peut assez souvent apparaître au droit de ces trous. Pour assurer une étanchéité à ces tiges, elles sont munies d'une extrémité conique récupérable, si possible en P.V.C.

1.4.3.3.3 les angles :

L'outil coffrant est conçu de manière à permettre un démoulage en "douceur" afin d'éviter les épaufrures.

1.4.3.3.4 Baguettage et joints de dilatation :

Le calepinage des joints entre éléments est déterminé sur les plans. L'entreprise distingue les joints de reprise de bétonnage horizontale, des joints entre plaques de coffrage et des joints de construction et de dilatation (joints creux). L'Entrepreneur doit veiller à ce que les éventuelles reprises de bétonnage correspondent au baguettage.

1.4.3.3.5 Propreté du moule :

En fin de positionnement, le moule est libéré de toute poussière, fils de ligature, traces de rouilles, et tout élément susceptible de tâcher le parement, par un nettoyage à eau sous pression puis séchage par air comprimé. Un contrôle visuel est effectué juste avant le début du bétonnage.

1.4.3.4 ARMATURES :

1.4.3.4.1 Armatures :

Les aciers pour armatures sont de caractéristiques répondant à la réglementation et aux normes en vigueur. Ils doivent être exempts de toutes traces de graisse, seule une légère oxydation naturelle est tolérée. Ils sont du type acier à haute adhérence nuance Fe E 500 et treillis soudés. Les dispositions prévues à l'article 4.4 du Livret 2.21 sont applicables. En outre, les prescriptions suivantes doivent être suivies : - Les aciers sont assemblés de manière à respecter un enrobage minimum de 30 mm respectant les épaisseurs exigées pour la stabilité au feu. - Des cheminées de bétonnage sont aménagées sur les plans d'armatures. Les ligatures sont coupées et tournées vers l'intérieur du moule. - Les armatures en attente de reprise de bétonnage seront crossées. -Les cales d'armatures sont fabriquées dans le même mortier que le béton mis en place. Elles ont une forme complexe qui offre le plus petit contact avec le coffrage sans toutefois le marquer. Elles sont soumises à l'agrément due la Maîtrise d'Oeuvre.

1.4.4 Enduits de ciments, de chaux et de mélange plâtre et chaux aérienne

1.4.4.1 LIANTS :

1.4.4.1.1 Liants normalisés :

-Ciment Portland (CPA-CEM I) et ciment Portland composé (CPJ-CEM II) conformes à la norme NF P 15-301 et titulaires de la marque NF-LH ou d'une certification équivalente et ciments à maçonner (CM) conformes à la norme NF P 15-307. -Ciment prompt naturel. Le ciment prompt naturel (CNP) doit être conforme à la norme NF P 15-304. Ce ciment peut être employé seul ou avec des chaux de construction, des chaux hydrauliques artificielles, du ciment à maçonner ou du ciment Portland.

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-Chaux hydrauliques artificielles. Les chaux hydrauliques artificielles (XHA) doivent être conformes à la norme NF P 15-312. ? Chaux hydrauliques naturelles. Les chaux hydrauliques naturelles (NHL) doivent être conformes à la norme NF P 15-311.-Chaux aériennes éteintes pour le bâtiment (CAEB). Les chaux aériennes éteintes calciques (CL) ou dolomitique (DL) doivent être conformes à la norme NF P 15-311. -Plâtre de construction. Ce doit être un plâtre gros de construction (PGC), conforme à la norme NF B 12-301, fabriqué sans aucun ajout. 1.4.4.1.2 Liants non normalisés :

-Liants spéciaux. Les liants spéciaux pour enduits ne doivent pas être mélangés avec d'autres liants ni être modifiés sur chantier par addition d'adjuvants.-Chaux aériennes. Chaux obtenues par extinction artisanale ou industrielle de chaux vive.

1.4.4.2 GRANULATS :

1.4.4.2.1 Caractéristiques géométriques, physiques, chimiques, physico-chimiques :

-Les granulats naturels doivent être conformes à la norme NF P 18-301. Un bon sable pris en main ne doit pas rester aggloméré après avoir été serré ; sec, il doit crisser ; il ne doit pas laisser de dépôt adhérant à la main. Les sables provenant de produits expansés ou artificiels ne satisfaisant pas aux conditions de la norme NF P 18-301 ne sont pas visés par le présent Cahier des Clauses Techniques. L'emploi de sable de mer insuffisamment lavé risque de provoquer des efflorescences, en particulier sur les faces exposées à l'humidité.

1.4.4.2.2 Granulométrie :

-La granulométrie des sables et graviers est précisée dans les chapitres traitant de l'exécution. Cette granulométrie est rapportée à la classification définie par la norme NF P 18-304. La granulométrie des gravillons utilisés pour un effet décoratif doit être compatible avec l'épaisseur de la couche dans laquelle ils seront scellés.

1.4.4.2.3 Propreté :

-La propreté des sables employés pour la confection des mortiers d'enduits évaluée selon les résultats obtenus à l'essai d'équivalent de sable modifié doit satisfaire l'une ou l'autre des conditions ESV normalisé 75.

1.4.4.3 EAU DE GACHAGE :

1.4.4.3.1 Eau :

-L'eau employée pour le gâchage du mortier doit répondre aux prescriptions de la norme NF P 18-303. L'eau potable convient.

1.4.4.4 PRODUITS D'ADDITION :

1.4.4.4.1 Adjuvants :

-L'incorporation sur le chantier d'adjuvants répondant à la définition de la norme NF P 18-103 n'est autorisée qu'avec l'accord du maître d'oeuvre et, éventuellement, précédée d'essais d'efficacité effectués en tenant compte des conditions du chantier, notamment avec les constituants et le matériel qui seront utilisés à cette occasion. Ces adjuvants doivent être choisis parmi ceux qui bénéficient du droit d'usage de la marque NF et seront utilisés conformément aux prescriptions établies par le fournisseur. L'emploi d'adjuvants contenant des chlorures n'est admis que dans le respect des dosages et des conditions d'emploi définis dans le DTU 21.4.

1.4.4.4.2 Produits d'accrochage :

-Les produits d'accrochage, le cas échéant incorporés à la première couche des enduits, doivent être compatibles avec le milieu basique et présenter une bonne résistance à l'hydrolyse. Ils doivent être dosés en raison inverse de l'épaisseur de la couche dans laquelle ils sont utilisés ; il convient, à ce sujet, de se référer aux notices d'emploi du fabricant. Ils doivent permettre de satisfaire aux prescriptions d'adhérence visés dans la norme.

1.4.4.4.3 Colorants :

(Il convient de n'employer que des pigments d'origine exclusivement minérale et n'ayant pas d'action nocive sur la

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qualité du mortier (stabilité d'une part à la lumière, d'autre part à la chaux contenue dans le mortier). Le dosage ne doit pas dépasser 3 % du poids du liant. L'emploi des colorants doit systématiquement faire l'objet d'essais de convenance. Le facteur d'absorption du rayonnement solaire sur enduit fini sera limité à 0,7

1.4.4.5 ARMATURES ET RENFORTS :

1.4.4.5.1 Armatures métalliques :

-Les grillages et treillis métalliques doivent être protégés contre la corrosion par un traitement du métal conformément aux normes NF A 91-131 ƒ et NF A 91-102. Les dimensions des mailles sont comprises entre 15 et 30 mm. Les diamètres des fils varient de 0,6 à 1,5 mm.

1.4.5 Canalisations d'assainissement

1.4.5.1 DOCUMENTS TECHNIQUES CONTRACTUELS :

L'ensemble des ouvrages doit satisfaire aux documents techniques unifiés en vigueur au moment de la remise du prix de l'entrepreneur et sans que l'énumération ci-après soit exhaustive :

1.4.5.1.1 Documents normatifs :

-D.T.U. 12 -Terrassement pour le bâtiment (Cahier des charges, Mémento, Cahier des clauses spéciales. - D.T.U. 20.1 -Ouvrages en maçonnerie de petits éléments, parois et murs. - D.T.U. 26.1 -Enduit au mortier de liants hydrauliques (Cahier des charges, erratum et additif, Cahier des clauses spéciales). - D.T.U. 26.2 -Chapes et dalles à base de liants hydrauliques (Cahier des charges, Cahier des clauses spéciales). - D.T.U. 60.1 -Plomberie sanitaire et additif. - D.T.U. 60.32 -Evacuation des eaux pluviales. - D.T.U. 60.33 -Evacuation des eaux usées et eaux vannes. C.C.T.G. des marchés publics de travaux passés au nom de l'état, Fascicule 70, Travaux d'assainissement, décret 78.1078 du 2.10.78. Texte, commentaires et annexes

1.4.5.2 QUALITE DES TUYAUX ET ACCESSOIRES :

Les tuyaux et accessoires doivent être titulaires de la marque de qualité N.F. lorsque cette marque existe. Les usines susceptibles de fournir les tuyaux d'assainissement doivent être agréées S.P. (Service Publics) lorsque cet agrément existe. Les canalisations doivent comporter le marquage correspondant. Dans le cas où l'entreprise envisagerait l'emploi de tuyaux non titulaires de la qualité N.F. ou en provenance d'usines non agréées, le maître d'oeuvre peut exiger l'exécution d'essais dans les conditions envisagées au fascicule 70 ou aux normes. Les frais découlant de ces essais, qu'ils se révèlent favorables ou non à l'entreprise, sont intégralement à la charge de celle-ci.

1.4.5.2.1 Choix des séries. :

Sauf spécifications du présent document, le choix des séries incombe à l'entreprise dans les conditions envisagées à l'annexe 4 du fascicule 70 compte tenu : - Des charges et surcharges prévisibles. - Des conditions de pose et de remblayage. Les séries proposées doivent figurer sur les plans d'exécution dont l'entreprise doit l'établissement.

1.4.5.2.2 Tuyaux en PVC non plastifié :

-NF.P.16.352 : Eléments de canalisation en P.V.C. non plastifié pour l'assainissement. - NF.T.54.002 : Eléments de canalisation en matière plastique. - NF.T.54.003 : Tubes en P.V.C. non plastifié. Spécifications générales. - NF.T.54.028 : Assemblage par collage. Caractéristiques dimensionnelles. - NF.T.54.030 : Raccords moulés en PVC non plastifié, série écoulement. - NF.T.54.031 : Assemblage simple à bague d'étanchéité pour canalisation d'écoulement. Caractéristiques dimensionnelles. - NF.T.54.037 : Assemblages à bague d'étanchéité pour canalisation d'écoulement. Aptitude d'emploi. Spécifications. - NF.T.54.041 : Bagues d'étanchéité en élastomère pour assemblages d'éléments de canalisation en matière plastique. Assemblage par un bout de lisse et une emboîture façonnée en usine et munie d'une bague d'étanchéité

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en élastomère ; 2 bouts lisses et un assemblage par manchon ayant 2 anneaux d'étanchéité. Pour les tuyaux de faible diamètre, l'assemblage peut être réalisé par un bout lisse et une emboîture façonnée en usine avec assemblage réalisé par collage à froid. Les adhésifs seront ceux recommandés par les fabricants de tuyaux (adhésif à solvant fort). Si la hauteur du recouvrement des canalisations est inférieure à 80 cm, il doit obligatoirement être utilisé des tuyaux de la série I.

1.4.6 Spécifications techniques générales

1.4.6.1 GENERALITES SUR LES MATERIAUX :

1.4.6.1.1 Généralités sur les matériaux :

Les matériaux entrant dans la composition des ouvrages sont proposés par l'Entrepreneur en conformité avec les performances techniques et critères esthétiques décrits dans le présent document et dans les plans. L'ensemble des matériaux destinés à l'ouvrage doit être soumis à l'agrément de la Maîtrise d'Oeuvre quant à leur provenance et à leur qualité, suivant les imprimés existants à la Maîtrise d'Ouvrage. Aucune dérogation à l'emploi d'un matériau spécifié dans le présent document n'est permise sans l'approbation écrite de la Maîtrise d'Oeuvre. L'Entrepreneur assure la compatibilité de tous les matériaux et produits employés pour l'exécution des travaux, entre eux, avec leurs supports, les matériaux de calfeutrement, les joints et les produits de protection. Les matériaux employés doivent avoir les qualités mécaniques compatibles avec les mouvements normaux, des diverses parties de la construction, auxquels ils sont inévitablement soumis. Tous les matériaux employés doivent faire l'objet d'un avis technique édité par le C.S.T.B. ou par une commission technique agréée par les assurances et agissant pour leur compte. La nécessité d'éviter toute conséquence résultant d'un stockage non conforme ou non approprié peut amener de la Maîtrise d'Oeuvre à refuser la mise en oeuvre des dits matériaux ou éléments. Les conséquences d'un tel refus sont à la charge de l'Entrepreneur.

1.4.6.2 PROTECTIONS PROVISOIRES PENDANT LE CHANTIER :

1.4.6.2.1 Protections provisoires pendant le chantier :

L'Entrepreneur du présent lot prend toutes les précautions nécessaires pour éviter d'endommager les ouvrages des autres corps d'état ainsi que les différents éléments des ouvrages existants En cas de dommages faits par l'Entrepreneur ou par des personnes ou organismes placés sous sa responsabilité, celui-ci doit la réfection, voire le remplacement partiel ou total des parties endommagées, à ses frais. L'Entrepreneur supporte en outre les conséquences pécuniaires qui résultent d'un éventuel retard, dans les travaux du présent lot ou de tout autre corps d'état, causé par ces dommages.

1.4.6.3 GENERALITES SUR LES CONTROLES :

1.4.6.3.1 Généralité sur les contrôles :

L'Entrepreneur prévoit les contrôles démontrant la conformité, au présent document et aux plans, des matériaux, procédés, et ouvrages mis en oeuvre. Les modalités et procédures de tout système de contrôle sont conformes aux prescriptions du présent document. L'Entrepreneur assure que le personnel ou tout organisme extérieur effectuant contrôles et essais, possèdent les qualifications appropriées.

1.4.6.4 IDENTIFICATION DES ELEMENTS :

1.4.6.4.1 Identification des éléments :

Tous éléments et matériaux sont marqués pour identification et documentés pour assurer qu'ils sont correctement utilisés

1.5 Préconisation de mise en oeuvre

1.5.1 Terrassements complémentaires

1.5.1.1 CLASSIFICATION :

1.5.1.1.1 Les terrains seront classés selon les difficultés d'extraction, dans l'ordre suivant :

-Terrain ordinaire : terres végétales, sables meubles, remblais de formation récente, gravois. - Terrain argileux ou caillouteux non compacte : argile, pierreux ou caillouteux, tufs, marnes fragmentées, sables

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agglomérés par un liant argileux. - Terrain compact : argileux compactes, glaise (qui sera un mélange sablolimono-argileux) et sables fortement agglomérés. - Roches devant être attaquées au pic ou à la pioche : les podingues agglomérés avec un liant naturel et attaquables au pic ou à la pioche. - Roches dures, exploitables au coin, à la pointerolle ou au marteau-piqueur. - Roches très dures nécessitant l'emploi de mine. -Roches de sujétion : roches dont la nature nécessiterait normalement l'emploi d'un explosif, mais pour lesquelles cet emploi serait interdit par le maître d'ouvrage, en raison de circonstances particulières. Ces roches seront signalées aux documents particuliers. Ces roches seront signalées aux documents particuliers au marché avec leur importance probable.

1.5.1.2 PRELIMINAIRES :

1.5.1.2.1 Prise de possession du terrain :

-L'entrepreneur prendra possession du terrain après la réalisation des terrassements généraux. Il réceptionnera donc l'ensemble des fouilles et des équipements, talus, blindages, parois berlinoises, tirants, etc. exécutés et laissés en place, et en assurera l'entretien. Les plates-formes lui seront livrées aux niveau définis par les plans fournis par le B.E.T. Les éventuels soutènements complémentaires seront également à exécuter au titre du présent lot.

1.5.1.2.2 Maintien hors d'eau du chantier :

-Les ouvrages en cours de construction ou construits doivent être maintenus hors d'eau par l'entrepreneur et à ses frais. Ce dernier doit donc prendre toutes les dispositions nécessaires afin d'assurer les conditions suivantes : a) Les terrassements complémentaires dans chaque zone seront exécutés en assurant à tout moment une pente continue pour l'écoulement vers les points bas. b) Les eaux seront drainées et décantées efficacement avant rejet. c) Les fonds de fouilles seront protégés du délitage superficiel sous l'effet des précipitations atmosphériques ou du roulement des engins qui pourraient compromettre la tenue des dallages.

1.5.1.2.3 Voie publique :

-L'entrepreneur devra réparer, à ses frais, toutes les dégradations que lui, ses agents, ouvriers, ou ses matériels ou engins auraient pu causer aux ouvrages de la voie publique pendant la durée de tout le chantier. Il devra également prendre toutes les précautions pour éviter de salir la voie publique par le passage des camions et engins. Il prendra toutes les dispositions (aire de lavage, décrotteur de roues, etc.) pour éviter toutes salissures et détériorations des rues et trottoirs avoisinants.

1.5.1.2.4 Précautions aux ouvrages voisins :

-L'entrepreneur devra toujours s'assurer, avant tout terrassement, que les ouvrages voisins ou mitoyens n'ont à subir aucun risque de désordre. Il sera entièrement responsable des dommages de toutes natures causés du fait de ses travaux aux constructions voisines ou mitoyennes, ainsi qu'au domaine public.

1.5.1.3 SUJETIONS D'EXECUTION :

1.5.1.3.1 Sujétions aux terrassements :

-Les travaux de terrassements complémentaires comprennent notamment les sujétions suivantes : a) Exécution à la main et ce pour quelque cause que ce soit. b) Décapage à la main des fonds de fouilles, si nécessaire, compte tenu de l'état du terrain. c) Les dispositifs évitant la dégradation des talus et des fonds de fouilles provoquée par les eaux de ruissellement (protection obligatoire par feuilles de polyane ou revêtement plastique GRILTEX suivant pente des talus et durée d'ouverture des fouilles). d) La collecte et l'épuisement des eaux de ruissellement qui doivent être dirigées, soit dans les puisards, soit dans les canalisations provisoires raccordées aux réseaux d'assainissement. e) Abattage des banquettes, démolitions de tous les ouvrages rencontrés dans les fouilles, soit en béton, soit en maçonnerie. f) Les blindages, étaiements nécessaires à la tenue des terres et ce quelles que soient les charges. g) Les sujétions découlant d'une exécution en sous-oeuvre, en petites parties, en puits ou dans l'embarras des étais ou en terrain mouillé.

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1.5.1.3.2 Nature du terrain :

-Il ne sera alloué aucun supplément par suite de la nature des terrains rencontrés pendant l'exécution des travaux de terrassements complémentaires. L'entrepreneur se reportera aux études de sols.

1.5.1.3.3 Rencontre d'ouvrages dissimulés :

-Dans le cas éventuel de rencontre, lors de l'exécution des fouilles, de maçonneries ou de béton de quelque nature que ce soit, il sera pas alloué de supplément à l'entrepreneur pour effectuer les démolitions dans la mesure où ces démolitions ne nécessitent pas l'emploi d'engins spéciaux.

1.5.1.3.4 Présence d'eau :

-L'entrepreneur ne peut prétendre sur le prix forfaitaire, tant pour les travaux de terrassements complémentaires proprement dits (fouilles, manutention et enlèvement des terres) que pour les frais d'épuisement dans les fouilles et les travaux en résultant (établissement de puisards ou autres, double transport et location du matériel d'épuisement, consommation du courant et du carburant, etc...). Seuls seront réglés en supplément les travaux éventuellement nécessaires au rabattement de nappe phréatique.

1.5.1.3.5 Canalisations rencontrées :

-Dans le cas de rencontre de canalisation (assainissement, eau, gaz, électricité, téléphone, etc.) lors de l'exécution des terrassements complémentaires, l'entrepreneur dit en informer la maîtrise d'oeuvre. Dans le cas de canalisations en service, le déplacement de ces réseaux sera facturé aux entreprises spécialisées, au titre de travaux supplémentaires suivant directives du maître d'oeuvre. La dépose de toutes canalisations hors service rencontrées dans les fouilles est à la charge du présent lot.

1.5.2 Fondations superficielles

1.5.2.1 DOMAINE D'APPLICATIONS :

Le présent document sera applicable aux travaux de fondations superficielles en béton ou en béton armé constituées par des semelles isolées, des semelles filantes, des radiers généraux et des massifs semi-profonds (puits courts). Lorsque le rapport de la largeur à la hauteur d'une fondation sera inférieur à un sixième et que la hauteur sera supérieures à 3 m, il s'agira de fondation profondes qui relèveront du DTU 13.2. Les présentes prescriptions ne traiteront pas des fondations de certains ouvrages qui feront l'objet de règles particulières. Les ouvrages de fondations superficielles devront être conformes aux dispositions du DTU 13.11.

1.5.2.1.1 Fouilles pour ouvrages de fondations superficielles :

-Conditions générales d'exécution. Seront considérés comme fouilles pour fondations, les travaux de terrassement qui auront pour objet le creusement de l'excavation dans laquelle seront construites les parties d'un ouvrage prenant directement appui sur le sol. Ces fouilles seront exécutées conformément aux prescriptions du DTU 12, applicable aux travaux de terrassement pour le bâtiment. -Protection des fonds de fouilles. Les fonds de fouille devront rester le moins longtemps possible soumis aux actions des intempéries -Aménagement des sols de fondations. Si, à l'examen, le fond de fouille se révèle inapte à recevoir la fondation prévue, l'entrepreneur devra dans les conditions prévues au CCS, mettre en oeuvre des travaux d'aménagement complémentaires nécessaires. -Fouilles en présence d'eau. Les fondations ne seront exécutées qu'après assainissement du fond de fouille, cet assainissement sera réalisé par les moyens appropriés : épuisement, drainage... Dans le cas d'épuisement, des disposition convenables devront être prises de manière à ne pas compromettre la tenue des talus ou des ouvrages voisins, éviter le risque de soulèvement du fond sous l'effet de la sous-pression, en particulier après arrêt du pompage. -Précautions contre le gel. Si le fond de fouille est inondé et gelé ou présente des flaques d'eau transformées en glace, le bétonnage ne sera fait qu'après dégel ou destruction complète de la glace, décapage et nettoiement du terrain affecté par le gel. -Précautions concernant les arrivées d'eau et autres causes d'affouillement. Les dispositions nécessaires devront être prises pour éviter les affouillements au cours des travaux de fondations, de façon que la stabilité ne soit pas compromise-Précautions concernant la stabilité des existants. Les fouilles exécutées au voisinage d'ouvrages existants ne devront pas compromettre la stabilité de ces ouvrages tant en phase provisoire que définitive.

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1.5.2.2 EXECUTIONS DES FOUILLES :

1.5.2.2.1 Travaux préliminaires. :

-Démolition des constructions existantes. La démolition des constructions existantes sera effectuée avec toutes les précautions nécessaires, en particulier lorsque les parties à démolir seront au voisinage immédiat des constructions ou de terres à maintenir. -Etaiement préalable des constructions voisines. Avant d'entreprendre une fouille contre un ouvrage existant à conserver ou à son voisinage immédiat, il sera procédé, s'il y a lieu, à l'étaiement de cet ouvrage dans les conditions précisées aux prescriptions concernées. -Décapage et mise en dépôt de la terre végétale .La terre végétale sera enlevée sur une profondeur au moins égale à 20 cm sur l'emprise des fouilles et mise en dépôt aux emplacements désignés par le Maître d'ouvrage.

1.5.2.2.2 Exécution des fouilles :

-Rigole. La fouille sera dite "rigole" lorsque sa largeur "l" et sa profondeur "h" satisferont aux relations : 1 < ou = 2 m et h < ou = 1 m. ? Tranchée. Une fouille sera dite tranchée lorsque "l" et "h" satisferont aux relations suivantes, où deux cas seront envisagés. a)Cas n°1:1<ou=2m, on devra alors avoir:h >1m. b)Cas n°2:1>2m,on devra alors avoir:h>1 ÷2. Lorsque "h" sera supérieur à 1 m et que la longueur "L" sera du même ordre de grandeur que la largeur "l", la fouille sera dite "puits". -Excavation superficielle. La fouille sera dite "excavation superficielle" lorsque sa largeur "l" et sa profondeur "h" satisferont aux relations : l > ou = 2 m et h < ou = ÷ 2. Dans tous les cas ci-dessus, la profondeur sera mesurée à partir du sol tel qu'il sera livré pour l'exécution des fouilles. Ce niveau pourra être, soit celui du sol naturel, soit celui qui résultera de l'exécution préalable de terrassements généraux.

1.5.2.2.3 Fouilles pour fondations de bâtiments :

-Seront considérées comme fouilles pour fondations de bâtiments les terrassements qui auront pour objet le creusement de l'excavation dans laquelle les bâtiments prendront appui sur le sol. Ces fouilles comprendront les rigoles, les tranchées, les puits et les excavations superficielles. -Dressement des fonds de fouilles. En principe, le fond des fouilles sera dressé horizontalement suivant un plan ou suivant des plans successifs. Toutefois, en vue de permettre l'assainissement des fondations, il pourra être prévu une pente longitudinale de 2 à 5 % soit de l'ensemble de la fouille, soit des rigoles de fondation. -Parois des fouilles. Pour assurer la stabilité des parois, celles-ci seront étayées ou taillées avec fruit. Dans ce dernier cas, s'il y avait lieu d'utiliser des remblais pour réaliser la situation et le tracé définitifs prévus au projet, les matériaux de remblai devront satisfaire aux prescriptions concernées. -Finitions du fond et des parois. Lorsqu'on se trouvera en présence d'un terrain sensible à l'action de l'air ou de l'eau, tels que certaines marnes, argiles, schistes. la finition du fond et des parois sera exécutée peu de temps avant l'exécution des soutènements ou des fondations.

1.5.2.3 EXECUTION DES BETONS :

Ces ouvrages seront exécutés conformément aux prescriptions du DTU 21 relatif à l'exécution des travaux en béton, ainsi qu'aux prescriptions suivantes.

1.5.2.3.1 Béton de propreté :

Dans le cas de risques de souillures du béton en cours de coulage, un béton de propreté sera exécuté pour tout ouvrage de fondations comportant des armatures au voisinage de sa sous-face. Dans certains cas, ce béton de propreté pourra, en fonction des conditions de surface et de nature des terrains de fondation, être remplacé par une feuille de polyéthylène. L'épaisseur de la couche de béton de propreté ne devra pas être inférieure à 0,04 m.

1.5.2.3.2 Dosages minimaux :

Les dosages indiqués ci-après concerneront des ciments de classe 45 et 45R. - Béton de propreté et gros béton : 150 kg de ciment par m3 de béton. -Béton des semelles non armées sous murs pleins ou sous poteaux : 200 kg de ciment par m3 de béton pour une mise en place à sec et de 30 kg si le béton est mis en place dans l'eau - Béton des semelles filantes sous murs comportant uniquement une armature de chaînage : 250 kg de ciment par m3 de béton et de 350 kg si le béton est mis en place dans l'eau. Ces dosages sont prescrits pour assurer une protection efficace des armatures contre la corrosion. - Béton des semelles armées : 300 kg/m3 pour le béton exécuté à sec et 400 kg/m3 si le béton est mis en place dans l'eau.

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1.5.2.3.3 Mise en oeuvre des bétons :

Les semelles pourront être bétonnées à pleine fouille, c'est-à-dire sans coffrage latéral si les parois présentent une tenue suffisante. Dans le cas particulier du bétonnage dans l'eau, on devra utiliser un procédé qui évitera le délavage du béton jusqu'à durcissement suffisant de celui-ci. -Cas des milieux agressifs. Les prélèvements d'eau et, éventuellement de sol, et leur analyse devront être faits en temps utile pour déterminer l'agressivité du milieu (dans lequel seront établis les ouvrages) et les exigences constructives en découlant dans les conditions prévues au CCS. Dans l'interprétation des résultats, il devra être tenu compte des conditions de renouvellement des eaux.

1.5.3 Parois et murs en maçonnerie

1.5.3.1 EXECUTION DES MURS :

1.5.3.1.1 Aplomb :

Le montage des blocs bien d'aplomb est exigé notamment pour les parois porteuses et les parois restant apparentes. - Ossature : Les murs et cloisons comporteront une ossature en béton armé composé de raidisseurs verticaux et de chaînages répartis en fonction de la portée des planchers, de la hauteur des maçonneries et des longueurs de celles-ci. Réalisation de linteaux et éventuellement de pieds-droits en béton armé y compris réservations de feuillures et empochements, au droit de toutes les ouvertures. Parements apparents soignés de ces ouvrages lorsqu'ils ne sont pas enduits. -Calfeutrements : Tous les murs et toutes les cloisons s'entendent sur toute hauteur, depuis les sols jusqu'en sous-face des planchers ou des toitures terrasses. L'entrepreneur devra tous les calfeutrements, notamment en partie haute. Ces calfeutrements seront réalisées en matériau souple ou produit plastique respectant le degré coupe-feu demandé. - Parements : Le parement des murs et cloisons en maçonnerie, enduit ou rejointoyé, est indiqué dans la nomenclature et la localisation des ouvrages.

1.5.3.1.2 Implantations :

Tous les murs et toutes les cloisons seront implantés et tracés sur le sol brut par l'entrepreneur de Gros-Oeuvre. Les entrepreneurs de menuiseries, de métallerie et de portes diverses assureront la pose de leurs huisseries en fonction des plans et de l'implantation des murs et cloisons. Après la pose des huisseries, l'entrepreneur de gros oeuvre assurera le scellement des pieds et des têtes de bâtis des huisseries et procédera à l'exécution des cloisons de distribution. Le traçage au sol des cloisons sera exécuté au cordeau et au bleu. Il devra être maintenu en état de conservation jusqu'à la mise en oeuvre des cloisons. Cette prescription concerne l'entrepreneur de gros-oeuvre et les entrepreneurs de menuiserie, serrureries et portes diverses.

1.5.4 Bétons armés

1.5.4.1 COFFRAGES :

1.5.4.1.1 Coffrage -étaiement :

-Les coffrages et étaiements doivent présenter une rigidité suffisante pour résister, sans tassements ni déformations nuisibles, aux actions de toute nature qu'ils sont exposés à subir pendant l'exécution des travaux, et notamment aux efforts engendrés par le serrage du béton. Les coffrages doivent être suffisamment étanches pour que le serrage par vibration ne soit pas une cause de perte d'une partie appréciable de ciment.

1.5.4.2 ARMATURES :

1.5.4.2.1 Façonnages des armatures :

-La coupe des armatures doit être faite mécaniquement, sauf pour les aciers de nuance Fe E 22 ou Fe E 24 où elle peut également être faite par effet thermique. Le cintrage doit être fait, progressivement et à vitesse suffisamment lente, mécaniquement à l'aide de mandrins, ou par tout autre procédé permettant de respecter les rayons de courbure minimaux prescrits. Le cintrage des aciers de nuance Fe E 400 ou Fe E 500 durs doit être fait à température ambiante. A défaut de précaution spéciale, le façonnage des armatures est interdit lorsque la température ambiante est inférieure à zéro degré, exception faite pour les aciers doux. Le dépliage des aciers écrouis ou naturellement durs est interdit.

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1.5.4.2.2 Mise en place et arrimage des armatures :

-Au moment du bétonnage les armatures doivent être sans plaques de rouille ni calamine non adhérentes et ne doivent pas comporter de traces de terre, ni de graisse. Les armatures doivent être mises en place conformément aux dispositions définies dans les plans, compte tenu des prescriptions de la norme. Ces armatures doivent être arrimées entre elles et calées sur le coffrage, de manière à ne subir aucun déplacement ni aucune déformation notables lors de la mise en oeuvre du béton. La nature des cales et leur positionnement dans le béton doivent être compatibles avec le bon comportement ultérieur de l'ouvrage, notamment en ce qui concerne la protection des armatures contre la corrosion et, le cas échéant, la résistance au feu.

1.5.4.2.3 Soudage :

-Dans le cas où il est autorisé, le soudage doit être effectué conformément aux prescriptions figurant sur les fiches d'homologation des aciers, même lorsqu'il s'agit de soudure de maintien des armatures.

1.5.4.2.4 Armatures en attente, dispositions particulières relatives à la sécurité des personnes :

-La prévention des blessures que peuvent causer les armatures en attente au personnel doit être assurée, au stade des études et de l'établissement des plans, par le choix de détails technologiques appropriés puis, au stade de l'exécution, par le choix des méthodes et matériels de réalisation et de protection. On peut ainsi, en choisissant la solution la mieux adaptée : a) soit modifier la nature et/ou la forme des armatures dans le respect des règles du béton armé et des produits du commerce ; b) soit, toujours dans le respect des règles du béton armé et des produits du commerce, ceinturer les attentes à leur partie haute par un cadre solidement fixé, remonter le niveau du recouvrement des armatures verticales en attente, mettre en place des panneaux d'armatures dont l'acier de répartition soit proche de l'extrémité des aciers en attente... ; c) soit définir des moyens et instructions de sécurité appropriés ; d) soit isoler matériellement les postes de travail et les circulations des zones dangereuses.

1.5.4.3 BETONS :

1.5.4.3.1 Confection :

-Le dosage des différents constituants du béton peut être effectué en poids ou en volume avec des moyens de mesure permettant de s'assurer des quantités mises en oeuvre. Les moyens de confection du béton doivent être tels que le produit obtenu soit "homogène" et que les granulats soient bien enrobés de liant.

1.5.4.3.2 Transport :

-Le transport, depuis le lieu de fabrication jusqu'au lieu d'emploi, est exécuté de telle façon que le béton présente, avant mise en place, les qualités requises, en particulier en évitant toute ségrégation sensible. Sauf justification particulière, tout ajout d'eau après transport et avant mise en oeuvre est interdit.

1.5.4.3.3 Mise en place :

-Le béton ne doit être mis en place qu'au contact de surfaces et dans des volumes débarrassés de tous corps étrangers. Lorsque les coffrages sont susceptibles d'absorber l'eau ou d'activer son évaporation, ils doivent être convenablement humidifiés. Le béton doit être mis en place avant tout commencement de prise par des procédés lui conservant son homogénéité. Le serrage du béton peut être obtenu par damage, vibration ou pervibration par couches d'épaisseur appropriée. L'emploi d'adjuvants adaptés peut dispenser des opérations précédentes. En dehors des cas courants, les reprises de bétonnage doivent être soit précisées sur les plans d'exécution, soit soumises à l'avis de l'ingénieur d'études. La surface de reprise doit être propre, rugueuse et convenablement humidifiée ou traitée de façon à obtenir une bonne adhérence à l'interface.

1.5.4.3.4 Effet des conditions ambiantes :

-Les prescriptions de fabrication et mise en oeuvre du béton sont prévues pour des conditions ambiantes courantes. Des précautions particulières (chauffage...) permettent le bétonnage par basse température. Si les précautions particulières mises en oeuvre n'ont pas empêché qu'une partie du béton gelé ne fasse pas sa prise après le dégel, cette partie doit être démolie. Lorsque les conditions ambiantes (température, vent et hygrométrie) sont susceptibles d'entraîner une dessiccation anormale du béton, des précautions de conservation ou de cure sont

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à prendre. Dès que la température du béton au moment de sa mise en oeuvre est susceptible de dépasser 40 °C, des dispositions particulières doivent être adoptées.

1.5.4.3.5 Décoffrage :

-Les opérations de décoffrage et de désétaiement ne peuvent être effectuées que lorsque la résistance du béton est suffisante, compte tenu des sollicitations de l'ouvrage, pour éviter toute déformation excessive. Ces opérations doivent se faire de façon régulière et progressive pour ne pas entraîner des sollicitations brutales dans l'ouvrage. -Par temps froid, les délais avant décoffrage doivent être augmentés, à défaut de précaution particulière concernant la maturation du béton. 1.5.4.3.6 Rebouchage, ragréage et finitions :

-Les réservations nécessaires à l'exécution des ouvrages et qui ne peuvent subsister à l'état définitif doivent être traitées de façon qu'elles assurent les qualités requises pour l'ouvrage fini. Si les ouvrages présentent certains défauts localisés (armatures accidentellement mal enrobées, épaufrures, nids de cailloux, etc.), il convient, avant d'exécuter le ragréage qui s'impose, de s'assurer que ce défaut n'est pas de nature à mettre en cause la conservation des qualités de ces ouvrages, auquel cas tous travaux de réfection nécessaires devraient être entrepris avant ceux de ragréage. Des opérations de ragréage (dressage des surfaces et des feuillures, enlèvement des balèvres, traitement des nids de cailloux, etc.) peuvent être nécessaires pour respecter les tolérances dimensionnelles de l'ouvrage fini.

1.5.4.3.7 Percements et scellements :

-Les percements et scellements effectués a posteriori dans le béton durci doivent être exécutés de façon qu'ils ne compromettent pas les qualités requises de l'ouvrage fini.

1.5.4.4 BETONS PREFABIQUES :

1.5.4.4.1 Pièces préfabriquées en béton :

-Les phases de stockage, manutention, mise en place et étaiement des pièces préfabriquées doivent être exécutées de telle sorte que les qualités requises pour ces pièces et l'ouvrage fini soient obtenues, après traitement des détériorations mineures qui pourraient survenir au cours de ces opérations. La stabilité de ces pièces préfabriquées doit, en outre, être assurée durant toutes ces phases.

1.5.5 Enduits ciment

1.5.5.1 CONSISTANCE DES TRAVAUX :

1.5.5.1.1 Sont inclus dans l'offre :

a) La préparation des supports : exécution d'ouvrages de redressement et de surcharges en renformis éventuellement nécessaires, opération de regarnissage et de repiquage de maçonnerie, brossage, piquage, bouchardage, humidification, fourniture et mise en oeuvre d'armatures métalliques ou de treillage céramique. b) L'exécution, toutes fournitures comprises, des différentes couches constitutives des enduits, y compris éventuellement incorporation des produits d'accrochage ou d'adjuvants. c) L'exécution des joints selon stipulation des charges techniques particulières. d) La fourniture et pose des grillages sur les supports de natures différentes juxtaposés, selon stipulation de l'article 9.3 du D.T.U. e) L'exécution des cueillies et angles selon stipulations de l'article 9.2 du D.T.U. f) La fourniture des échafaudages, engins et appareils nécessaires aux travaux, leur pose et leur dépose. g) Les sujétions courantes de main-d'oeuvre (parties de faibles largeurs, amortissement contre dormant de menuiserie, lissage de chant d'épaisseur, etc.). h) L'enlèvement de tous les déchets et gravats résultant des travaux et leur transport aux décharges publiques. i) La protection des enduits frais et jeunes dans les conditions de l'article 9.4 du D.T.U. j) Les calfeutrements soignés et raccords d'enduit dans les parois en parpaings, au pourtour des réseaux des gaines et nappes de tuyauteries.

1.5.6 Canalisations d'assainissement

1.5.6.1 CONSISTANCE DES TRAVAUX :

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1.5.6.1.1 Sont inclus dans le prix des travaux :

a) Les études des réseaux comprenant la détermination des séries, diamètres, pentes et l'implantation des ouvrages annexes ou spéciaux. Ces études sont matérialisées par des plans établis par l'entreprise à partie des indications formulées sur les documents d'appel d'offres et sur le présent document. b) La préparation du terrain et notamment la démolition, en tant que de besoin, des chaussées, trottoirs, bordures, sur le tracé des ouvrages. c) L'exécution des fouilles pour les canalisations, les ouvrages annexes et les branchements, dans les limites du présent document. d) La fourniture et pose, ou la construction en place, des canalisations et des branchements, la réalisation de leurs joints, leurs raccordements aux ouvrages et aux canalisations existantes ou à construire. e) La construction, l'équipement des ouvrages annexes ou spéciaux, notamment les regards, culottes de raccordement, boîtes de branchement, siphons, fosses de séparation des hydrocarbures, etc. f) L'exécution des travaux complémentaires nécessaires à la réalisation des canalisations et branchements. g) Le remblai de toutes les fouilles. h) Le transport aux lieux de dépôt des matériaux en excédent ou impropres aux remblais et l'apport de matériaux de remplacement s'ils se révélaient nécessaires. i) La remise en état des lieux et leur entretien jusqu'à la réception. j) L'exécution des essais de canalisation.

1.5.6.2 TRANCHEES :

1.5.6.2.1 Sont inclus dans le prix de l'entreprise : a) Le piquetage des tracés du réseau. b) L'exécution de la fouille y compris toutes protections contre les éboulements (décret 65.48 et circulaires des 29.3.65 et 6.5.65); Les fouilles des tranchées de plus de 1.30 m de profondeur ne peuvent être effectuées qu'avec des parois talutées ou des parois verticales blindées. c) Toutes les sujétions découlant de la nature du terrain rencontré y compris éventuellement celles de la rencontre de points durs ou très durs. d) Toutes les sujétions découlant des démolitions des ouvrages de maçonnerie ou béton armé rencontrés dans les fouilles et ce quels que soient les moyens utilisés par l'entreprise pour effectuer ces démolitionse) Toutes les sujétions résultant de la présence éventuelle d'eau. f) L'enlèvement des matériaux de grosse granulométrie et des affleurements des points durs et le dressement suivant la pente prévue au projet. g) La mise en banquette des terres si celles-ci sont aptes aux remblais. h) Toutes dispositions doivent être prises pour éviter de charger les rives des tranchées. i) La largeur minimum des tranchées (entre parois ou blindages) doit être le diamètre de la canalisation augmentée de 0.30 m de part et d'autre, s'il n'est prévu qu'une canalisation et l'emprise des canalisations augmentées de 0.60 m et du nombre de canalisations moins une multiplié par 0.50 m, s'il est prévu plusieurs canalisations. j) La largeur de la tranchée doit, en tout point, être suffisante pour qu'il soit aisé d'y placer les tuyaux et pièces spéciales, d'y effectuer convenablement les remblais et d'y réaliser les assemblages.

1.5.6.3 POSE DES CANALISATIONS EN TRANCHEE :

1.5.6.3.1 Mise en oeuvre :

Sauf dans le cas de pose sur semelles en béton armé ou grave ciment imposé par l'insuffisance du recouvrement ou l'importance des surcharges, les tuyaux reposent sur un lit de pose, d'une hauteur de 0.10 cm minimum, constitué de sable propre 0.10, contenant moins de 12 % de fines (particules inférieures à 80 microns). Ce lit de pose doit être dressé et soigneusement compacté. Si la nature des joints les rend nécessaires, des niches pour faciliter la confection des assemblages sont aménagés dans le fond, et s'il y a lieu, dans les parois des tranchées. Les modalités d'exécution des joints sont celles préconisées par les fabricants de tuyaux.

1.5.6.4 REMBLAIS :

1.5.6.4.1 Matériaux d'enrobage :

Le remblai directement en contact avec la canalisation jusqu'à une hauteur uniforme de 15 cm au dessus de sa génératrice supérieure, doit être constitué de sable ou de grave contenant moins de 12% de fines et ne contenant pas d'éléments de diamètre supérieur à 30 mm. Le compactage du matériau d'enrobage doit être tel que la densité en place soit au moins égale à 95 % de la valeur optimale déterminée à l'essai PROCTOR modifié. Le tube étant placé sur un lit de pose, les filasses sont garnies jusqu'au niveau du plan axial horizontal, puis le matériau est

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poussé sous le tube et sur ses flancs à la pelle ou au compacteur hydraulique. Le remblaiement est ensuite réalisé jusqu'à une hauteur de 15 cm au-dessus de la génératrice supérieure de la canalisation. Le compactage doit être exécuté exclusivement sur les parties latérales de la tranchée hors de la zone occupée par le tube afin d'obtenir un calage latéral.

1.5.6.4.2 Couverture : Le remblaiement complémentaire de la tranchée est effectué avec le produit d'extraction de la fouille, expurgé des éléments supérieurs à 100 mm, des débris végétaux ou animaux, etc. et en choisissant de préférence des matériaux contenants moins de 30 % d'éléments supérieurs à 20 mm, à l'exception toutefois des tourbes, vases et sols très organiques. Les argiles et limons dont la teneur en eau n'est pas voisine de la valeur optimale déterminée à l'essai (PROCTOR modifié) doivent être éliminés. Ce remblaiement est réalisé par couches successives, d'épaisseur maximale de 30 cm, qui doivent être compactées l'une après l'autre, de telle façon que la densité en place soit au moins égale à 95 % de la valeur optimale déterminée à l'essai (PROCTOR modifié). La hauteur de ce remblai doit être telle que la génératrice supérieure du tube se trouve au moins à 0.80 m de la couche de roulement. Dans le cas général, elle est au minimum de 0.60 m sauf dérogation apportée sur les plans.

charpente bois / ossature bois / bardage2.2 Généralités

2.2.1 Prescriptions générales

Les travaux de charpente bois seront réalisés pour tout ce qui ne déroge pas aux spécifications du présent C.C.T.P. suivant les clauses des normes suivantes, cette liste étant non limitative.-D.T.U. N°31 : Travaux de charpente et ossature e n bois -Règles CB 71 . normes françaises de l'A.F.N.O.R.

L'entrepreneur du présent lot devra prendre connaissance du cahier des Clauses Techniques Particulières concernant tous les chapitres. Les généralités qui suivent propres au présent chapitre, complètent le cahier des Prescriptions Communes applicables à tous les corps d'état.

1-1 Renseignements :

-L'entrepreneur du présent lot devra se rendre sur place avant l'exécution de son offre et de ses travaux, afin d'apprécier la disposition des lieux, les possibilités d'accès et de stockage, les conditions d'exécution, pour en tirer toutes les sujétions d'exécution nécessaires.

1-2 Protection -Sécurité :

-Devront être prévenues par l'entrepreneur du présent chapitre, les protections et signalisations nécessaires pour éviter tous dégâts aux installations existantes et accidents sur la voie publique ceci selon les normes en vigueur. -Tous les dispositifs de protection pour les travailleurs seront mis en place pour le montage de la charpente.

2.2.2 Prescriptions techniques concernant les matériaux

2.2.2.1 Justification des provenances

L'entrepreneur devra être à même de justifier au Maître d'oeuvre la provenance des matériaux mis en oeuvre : -Soit par des bulletins de livraison ou de garantie authentiques -Soit par des factures de ses fournitures

2.2.2.2 Essence des bois

-Il sera fait usage de bois résineux : bois indigènes ou bois importés du Nord -Les bois employés seront toujours de la meilleure qualité et prévus pour rester apparents -Ils devront présenter une largeur d'accroissement faible et régulière et une texture faible -Ils seront parfaitement secs et sains, de droits fils, sans aubier, noeuds vicieux, gerçures, roulures ou autres défauts -Les très petits noeuds sains seront seuls tolérés (plus grande dimension : inférieure à 2 cm -2 noeuds par mètre courant)

2.2.2.3 Défaut des bois à proscrire

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-Les bois seront de droit fil, les bois tors ne seront pas tolérés -Ceux présentant des trous de vers, fréquents dans les bois tropicaux seront rebutés sauf dans le cas de piqûres noires -Les parties d'aubier ne seront pas admises en parement, elles seront admises en contreparement dans les bois tropicaux -Les fentes et gorges dans les pièces finies ne seront pas tolérées

2.2.2.4 Traitement des bois -Les bois avec la résistance naturelle (Douglas, Mélèze, Pin maritime, Pin sylvestre) purgé d'aubier, massif ou en contre-collé (bois naturels -classe 2 ou 3) sont à proscrire. -Autres essences seront traités avec produits fongicides, insecticides et anticryptogamiques par trempage dans une solution incolore à solvant léger, Classe 2 selon les classes de risques définies dans les normes NF EN 335-1, NF EN 33-2. Ce traitement devra être réalisé par une station agréée par le CSTBois, celui-ci devra être conforme à la norme NF EN 335 / NF EN 460. Les bois à l'abri devront correspondre à la classe 2 des risques biologiques (trempage) et les bois extérieurs à la classe 3 (autoclave). Les aménagements extérieurs devront être réalisés en bois traités de classe 4 (injection sous vide) Le certificat de traitement des bois devra être fourni.

2.2.3 Prescriptions techniques concernant la mise en oeuvre

-Les travaux devront être exécutés dans des conditions telles que les ouvrages, présentant toutes les qualités de stabilité et de durée soient conformes à l'art de bâtir -L'entrepreneur devra contrôler sur place les implantations et aplomb des ouvrages sur lesquels il doit prendre appui et vérifier les mesures et cotes des plans d'exécution qu'il a fourni -Lorsque les ouvrages de charpente se trouveront placés à proximité de conduits de fumée, les bois de ces ouvrages devront être maintenus à 0,16 au moins de la face intérieure des conduits. -Tous les assemblages seront ajustés et exécutés en fonction du travail de chaque pièce -Les ouvrages de charpente approvisionnés sur chantier seront entreposés à l'abri de l'humidité sur cales en bois neuf de façon à avoir une circulation d'air constante.

2.3 Documents techniques contractuels

2.3.1 DOCUMENTS NORMATIFS :

Les dispositions particulières à chacun des lots sont précisées dans leurs spécifications techniques respectives. Sauf disposition particulière indiquée dans le présent document, la conception, les calculs, la fabrication en usine, l'exécution sur chantier, la mise en oeuvre et le réglage de l'ouvrage, la nature et la qualité des matériaux, la protection de l'ouvrage, la réception et les essais de tout ou partie de l'ouvrage sont, dans leur ensemble, conformes aux normes, règlements, prescriptions techniques et recommandations professionnelles en vigueur. Pour tous les documents énoncés ci-après, il est retenu la dernière édition publiée à la date des pièces écrites du marché de travaux. L'Entrepreneur est tenu de signaler à la Maîtrise d'Oeuvre toute contradiction entre les documents cités ci-dessus et le projet (plans, devis descriptifs, etc...). Les procédés et matériaux non traditionnels, non régis par les documents de référence cités ci-dessus doivent obligatoirement, lorsque ceux-ci sont instruits et prononcés par un groupe spécialisé du CSTB, posséder un Avis Technique ou un ATEX ("Appréciation Technique d'Expérimentation" pour les produits récents).

2.3.1.1 Liste des D.T.U. applicables au marché :

-DTU 31.1 (NF P 21-203 de mai 1993) : Charpente et escalier en bois ; - DTU 31.2 (NF P 21-204 de mai 1993) : Construction de maisons et bâtiments à ossature bois ; - DTU 31.3 (NF P 21-205 de mai 1995) : Charpentes en bois assemblées par connecteurs métalliques ou goussets ; 2.3.1.2 Liste des règles de calcul : -Règles NV 65 : (d'avril 2000) : Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions ; - Règles N84 modifiées 95 : (P 06-006 de septembre 1996)) : Action de la neige sur les constructions ; - Réglementation Thermique 2005 : Méthode de calcul Th-CE et Règles d'application Th-Bât -I -S ; - Règles BF 88 septembre 1988 : Méthode de justification par le calcul de la résistance au feu des structures en bois. - Règles PS (NF P 06-013) de décembre 1995 : Règles applicables aux bâtiments, dites Règles PS 92. - Règles PS-MI 89 (NF P 06-014) révisées 92 : Construction parasismique des maisons individuelles et des bâtiments assimilés. - NF EN 1995-1 de novembre 2005 : Euro-code 5

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- NF EN 1995-1 de novembre 2005 : Euro-code 5 -Conception et calcul des structures en bois. - NF EN 1990 de mars 2003 : Euro-codes structuraux -Bases de calcul des structures. - NF EN 1998-1 de septembre 2005 : Euro-code 8 -Calcul des structures pour leur résistance aux séismes.

2.4 Traitement

2.4.1 TRAITEMENT DES BOIS :

2.4.1.1 Les règles à respecter en matière de préservation des bois seront les normes : -NF X 40-500, pour la préservation contre les agents biologiques tels que la pourriture et la vermoulure. - RECOMMANDATIONS A3-78 et A3 bis du G.P.E.M. - NF X 40-002 et NF X 41-5. - NF T 72-083, T 72-084 et T 72-085

2.5 Qualité des matériaux

2.5.1 Catégories de bois

2.5.1.1 CLASSES D'EMPLOI DU BOIS :

2.5.1.1.1 Classes de risque biologique :

La norme EN 335 détermine 5 niveaux appelés "classes de risques biologiques" qui correspondent à des attaques du bois par des agents biologiques: tel ou tel type d'insecte ou pourriture. Classe 1 : bois placés en intérieur, à l'abri des intempéries, sec en permanence (exemple : parquets, plinthes, portes intérieures) ; Classe 2 : bois placés en intérieur mais pouvant être soumis à risque d'humidité ponctuelle, sans contact avec la terre mais (exemple : charpente, éléments de toiture) ; Classe 3 : bois placés en extérieur, soumis à des alternances rapides d'humidité et de séchage (exemple : fenêtres, portes d'entrée, revêtements extérieurs) ; Classe 4 : bois placés en extérieur et soumis à une humidité permanente (exemple : clôtures, poteaux, passerelles extérieures) ; Classe 5 : tous les ouvrages en bois en contact avec l'eau de mer (exemple : jetées, pontons) ;

2.5.1.1.2 Classement d'aspect :

-Les classements d'aspects des bois sciés résineux : sapins, épicéas, pins, douglas, normalisés sur le plan européen dans la norme EN 1611-1. -Les définitions des classes de bois sciés utilisables en structure selon les normes NF B 52-001 (Règles d'utilisation du bois dans les constructions, classement visuel pour l'emploi en structure des principales essences résineuses et feuillues, décembre 1998) et NF EN 519 (Bois de structure, classement et spécifications pour le bois classé par machine pour sa résistance et les machines à classer, mai 1995).

2.5.1.2 CARACTERISTIQUES :

Les bois doivent être conformes à la norme NF B 50-001.

2.5.1.2.1 Caractéristiques technologiques et chimiques :

-Les caractéristiques technologiques et chimiques sont précisées dans cette norme et d'une façon générale, ils doivent être exempts de toute pourriture ou d'échauffure, de noeuds vicieux ou pourris, fente d'abattage, gélivure ou roulure. Les caractéristiques physiques sont définies dans la norme NF B 50-002, le taux d'humidité ne peut s'écarter de 5 % en poids par rapport à l'équilibre hygroscopique associées pour les charpentes taillées et de 23 % pour les ouvrages courants. Produits conformes aux Normes NF.

2.5.1.3 ELEMENTS DE CONSTITUTION DES CHARPENTES BOIS :

Les charpentes en bois peuvent être réalisées avec des pièces de bois de plusieurs catégories : - bois massifs ; - bois résineux ;

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- bois lamellés-collés ; - contreplaqués pour charpentes.

2.5.1.3.1 Bois massifs :

Les caractéristiques minimales de qualité des débits de bois massifs sont définies à partir des normes NF B 51-001, " Caractéristiques technologiques et chimiques des bois ", et NF B 51-002, " Caractéristiques physiques et mécaniques des bois ".

2.5.1.3.2 Bois résineux :

Les " dimensions nominales " des sciages de bois résineux sont définies par la norme NF B 53-100. Elle fournit les caractéristiques suivantes, en millimètres : - épaisseurs : 12, 15, 18, 22, 25, 32, 38, 50, 63, 75, 100 ; ? largeurs : 75, 100, 115, 125, 150, 160, 175, 200, 225, 250, 300 ; Les débits à l'état frais ont une surcote d'épaisseur de 20.

2.5.1.3.3 Bois lamellés-collés :

Les bois lamellés et collés sont des pièces massives reconstituées à partir de lamelles de bois assemblées par collage de sorte que leurs fils soient parallèles. Les bois lamellés et collés ne sont pas normalisés, mais les caractéristiques des bois des lamelles doivent être celles des bois massifs. NF P 06-001 : charges d'exploitation des bâtiments. NF P 06-004 : charges permanentes et charges d'exploitation.

2.5.2 Bois pour charpentes

2.5.2.1 CLASSEMENT DES BOIS :

2.5.2.1.1 Classement et dimensions :

-Le classement des bois massifs est effectué selon les spécifications de la norme NF B 52-001. - Le classement des bois lamellés-collés est identique, mais on ne doit utiliser que des bois de catégories I ou II. - Les dimensions nominales des sciages en bois résineux sont données par la norme NF B 53-100.

2.5.2.2 TYPES DE BOIS COURANTS POUR LES CHARPENTES :

Les bois courants utilisés en charpente sont les suivants. Le prix indiqué est un prix constaté de négoce, sans transport, façonnage ou main d'oeuvre)

2.5.2.2.1 Sapin du pays (Landes) :

-Genre : RESINEUX - Masse volumique (kg/m3) : 440 - Disponibilité : IMPORTANTE

2.5.3 Matériaux dérivés du bois

2.5.3.1 PANNEAUX DE PARTICULES ET CONTREPLAQUES :

2.5.3.1.1 Panneaux de particules :

-Les panneaux de particules sont définis par la norme NF B 54-100 et leurs caractéristiques par les normes NF B 51-200 et NF B 51-290. Les prescriptions techniques sont représentées dans le tableau 1 des D.T.U. Panneaux de particules de bois pressés à plat et poncés, à parement fin et finition brute. Disponible en quatre modèles: pour agencement intérieur ou habillage de parois en milieu sec (Standard) ou humide (MH) ou pour usage structurel en milieu sec (CTBS) ou humide (CTBH).

2.5.3.1.2 Panneaux en contreplaqué :

-Les contreplaqués utilisés en charpente doivent satisfaire aux spécifications de la norme NF B 54-161. Ils doivent comporter au moins trois plis pour les contreplaqués en bois résineux et cinq pour ceux en bois feuillus.

2.5.3.2 PANNEAUX EN OSB :

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2.5.3.2.1 Panneaux en OSB :

OSB signifie Oriented Strand Board, ou panneaux à lamelles minces orientées. Ce sont des panneaux de particules nés à la fin des années 70 en Amérique du Nord, et aujourd'hui fabriqués partout en Europe. Ils sont composés de lamelles de résineux provenant de bois d'éclaircies ou de grumes, minces (0,3 à 0,5 mm d'épaisseur), longues (jusqu'à 8 cm) et orientées. Les lamelles sont encollées et constituent un matelas de trois couches croisées. Cette structure particulière explique les excellentes performances mécaniques de ces panneaux. Le marché européen est orienté vers deux qualités d'OSB : - L'OSB 2 pour les utilisations en milieu sec, classe de service 1 ; - L'OSB 3 pour les utilisations en milieu humide, classe de service 2.

2.5.3.3 PANNEAUX MDF :

2.5.3.3.1 Panneaux en OSB :

OSB signifie Oriented Strand Board, ou panneaux à lamelles minces orientées. Ce sont des panneaux de particules nés à la fin des années 70 en Amérique du Nord, et aujourd'hui fabriqués partout en Europe. Ils sont composés de lamelles de résineux provenant de bois d'éclaircies ou de grumes, minces (0,3 à 0,5 mm d'épaisseur), longues (jusqu'à 8 cm) et orientées. Les lamelles sont encollées et constituent un matelas de trois couches croisées. Cette structure particulière explique les excellentes performances mécaniques de ces panneaux. Le marché européen est orienté vers deux qualités d'OSB : - L'OSB 2 pour les utilisations en milieu sec, classe de service 1 ; - L'OSB 3 pour les utilisations en milieu humide, classe de service 2.

2.5.4 Autres matériaux

2.5.4.1 METAUX :

2.5.4.1.1 Métaux ferreux et non ferreux : -Fontes. Les pièces moulées en fonte sont conformes à la norme NF A 32-101. - Aciers. Les aciers sont au moins de nuance Fe E 24.2 telle que définie dans la norme NF A 35-501. - Aciers moulés. Suivant la norme NF A 32-012 et pour la nuance, la norme NF A 32-052. - Alliages d'aluminium. Les alliages d'aluminium et produits fabriqués avec ces alliages sont conformes aux normes en vigueur et en particulier aux normes suivantes : a) NF A 50-411 pour les produits filés et filés étirés. b) NF A 50-451 pour les produits laminés. c) NF A 57-702 pour les pièces coulées par gravité en aluminium ou alliages.

2.5.5 Organes d'assemblages

2.5.5.1 SABOTS, VIS, BOULONS, CLOUS, ETC. :

2.5.5.1.1 Sabots, vis, boulons, clous, etc. :

-Les connecteurs en tôle d'acier seront supérieurs à 0,9 mm d'épaisseur. Ceux en aluminium à 1 mm. - Les boulons, écrous et rondelles seront conformes aux spécifications des normes NF E 27-005, NF E 24-341 et NF E 27-351. - Les vis à bois à tête carrée (tire-fond) doivent satisfaire aux normes NF E 27-144 et NF E 27-140 pour celles à tête hexagonale. - Les clous ou pointes à tige lisse sont conformes à la norme NF E 27-951.

2.5.5.2 COLLES :

2.5.5.2.1 Tout type de colles :

-Les colles utilisées ne doivent pas permettre, après leur prise, aucun fluage du joint de collage sous charge. Les colles à base de caséine lactique doivent inclure dans leur formulation un antiseptique fongicide, elles ne peuvent pas être employées pour les charpentes exposées aux intempéries ou dans des combles humides. Les colles à base d'urée formol doivent être du type "pour joint épais".

2.5.6 Eléments préfabriqués

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2.5.6.1 ELEMENTS DE CHARPENTE PREFABRIQUES :

2.5.6.1.1 Les éléments de charpente préfabriqués dans l'industrie :

-Les éléments de charpente préfabriqués dans l'industrie tels que=: fermes, arcs, portiques, poutres droites, lucarnes, doivent satisfaire les prescriptions du présent D.T.U. et avoir un certificat de qualification CTB-CI.

2.5.7 Préservation des bois

2.5.7.1 PRESERVATION CONTRE LES ALTERATIONS BIOLOGIQUES :

2.5.7.1.1 Procédés divers : -Les bois entrant dans la composition des charpentes, escaliers ou ossatures sont traités préventivement contre le lyctus pour les feuillus et contre le capricorne pour les résineux. Y compris les pièces en contact ou encastrées dans les maçonneries. La protection des bois en lamellé-collé fera l'objet d'une étude particulière. Les produits utilisés sont fongicides, insecticides, préventifs ou curatifs, actifs aux doses utilisées. Compatibles avec les finitions prévues sur les bois. Après application, ils doivent donner des résultats satisfaisants aux essais effectués suivant le processus fixé par les normes NF X 41-552 (champignons basidiomycètes) NF X 41-528 et NF X 41529 (capricorne des maisons) complétés le cas échéant par des essais suivant NF X 41-524 et NF X 41-525 (vrillettes) NF X 41-535 (lyctus brunneus) et, dans le cas d'une protection contre les termites, suivant NF X 41-539. L'application des produits se fera de la méthode suivante : a) Trempage diffusion pour des bois ayant un taux d'humidité supérieur à 30% avec un temps minimum de 6 heures. b) Trempage court pour des bois ayant un taux d'humidité inférieur à 30%. c) Aspersion par tunnel, sauf pour les bois rabotés. d) Traitement en autoclave pour des bois secs avec utilisation de produits spéciaux (créosote). Procédé double vide ou à pénétration périphérique contrôlée.

2.5.7.2 PRESERVATION HYDROFUGE :

2.5.7.2.1 Protections diverses :

-Les bois ne doivent pas être en contact avec des pièces humides ni être encastrés dans des massifs d'appui. Une protection des fibres de bout des extrémités des pièces avec un produit hydrofuge est nécessaire lorsque ces dernières sont soumises aux intempéries. Une protection ignifuge ne s'impose que dans le cas où la réglementation prescrit un classement de réaction M1 ou M2.

2.5.8 Protection des éléments métalliques

2.5.8.1 PROTECTION DES METAUX :

2.5.8.1.1 Métaux ferreux et non ferreux :

-Les ferrements, ferrures et éléments en acier sont protégés de la corrosion sur toutes leurs faces selon les spécifications du D.T.U. 59.1 "Travaux de peinturage". La boulonnerie sera soit protégée par un primaire antirouille sauf en cas de matériaux inoxydables par nature. Les connecteurs en tôle d'acier mince seront protégés par une galvanisation à chaud dont la masse minimale du revêtement de zinc correspond à la classe Z 275 vérifiée selon les spécifications de la norme NF A 36-321

2.5.9 Préparation des bois

2.5.9.1 DIMENSION DES BOIS :

2.5.9.1.1 Dimensions transversales : Les dimensions des sections des bois sont celles indiquées au projet. Ces dimensions s'entendent pour des bois à 20 % d'humidité ou 15 % pour les charpentes fabriquées dans l'industrie et les bois lamellés-collés. Les tolérances sur les dimensions des sections transversales sont : - bois grossièrement équarris : ± 5 % - sciages : +0/-5 mm pour toutes dimensions supérieures à 50 mm, ± 3 mm pour les dimensions inférieures ou

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égales à 50 mm. - bois lamellés-collés : sur les épaisseurs : -2/+5 mm. Valeurs ramenées à ± 2 mm dans les parties en contact avec d'autres ouvrages Sur les hauteurs des sections : ± 2 % limitées à ± 10 mm.

2.5.9.2 POSITIONNEMENT DES BOIS :

2.5.9.2.1 Positionnement des pièces des charpentes en treillis :

Le positionnement des pièces de treillis doit être tel que leur axe corresponde au positionnement théorique prévu aux plans avec une tolérance de ± 20 mm. Dans les systèmes triangulés prévus à noeuds canoniques, cette tolérance est ramenée à ± 10 mm.

2.5.10 Lamellés-collés

2.5.10.1 NORMES D'EXIGENCES DE PERFORMANCES :

2.5.10.1.1 Les exigences de performances pour les éléments de structure en bois lamellé collé :

Les exigences de performances pour les éléments de structure en bois lamellé collé et leur fabrication sont définies dans une série de normes européennes (EN) transposées en normes nationales (Cf ci après) : - La norme NF EN 386 de 1995 en vigueur, principale norme, impose également un contrôle de fabrication en usine par un tiers. - Les classes de résistance ( GL24, GL28, GL32, etc...) du bois lamellé collé sont définies dans la norme NF EN 1194. - Sécurité incendie. Pour le calcul de la tenue au feu, il faut se reporter aux règles BF 88.

2.5.10.1.2 Le dimensionnement des structures en bois lamellé collé :

Le dimensionnement des structures en bois lamellé collé s'effectue actuellement conformément aux règles de calcul et de conception des charpentes en bois dites Règles CB 71 (NF P 21 701), complétées par les règles professionnelles du Syndicat National des Constructeurs de Charpentes en Bois Lamellé Collé, publiées dans un " Guide pratique de conception et de mise en oeuvre " et par deux Recueils de Contributions au Calcul des Eléments et Structures en Bois (1988 et 1991) Annales de l'ITBTP -Institut Technique du Bâtiment et des Travaux Publics. Selon ce code de calcul, les contraintes admissibles et les propriétés associées, sont directement déduites des valeurs des contraintes admissibles des bois ayant servi à leur fabrication, majorées selon le type de sollicitations d'environ 10%. Aux règles CB71, il convient d'associer les règles Bois-Feu 88 (NF P 92-703) qui permettent de justifier par le calcul de la résistance au feu des structures en bois. La modification en 1992 de la norme NF B 52.001 -parties 4 et 5 -a éliminé le système de classement en catégories I, II et III des bois de structures, pour mettre en place un système plus en phase avec la normalisation future (Euro-codes) et qui est associé à des valeurs caractéristiques de contraintes. A partir de la norme NF B 52.001 de 1992, du système de classement visuel associé qui définit les classes ST1, ST2, ST3 et leurs valeurs caractéristiques associées C 18,C 24 et C 30 d'après les normes EN 338 et EN 1912, des contraintes admissibles pour les bois massifs peuvent être déduites. En 1996 le SNCCBLC a publié des règles professionnelles donnant des valeurs de contraintes admissibles pour les différentes classes (GL....) de résistance mécanique du bois lamellé collé, permettant ainsi l'utilisation des règles CB71. Ces règles ont fait l'objet d'une révision en 2000 et sont publiées en tant que Note de la FIBC. Elles seront remplacées à terme par la norme NF P 21-400 dès son homologation.

2.5.10.1.3 Le contexte européen :

En 1993, l'Euro-code 5 a été publié en tant que norme expérimentale, pour une durée initiale de 3 ans..... Ce Code de Calcul, qui s'insère dans l'ensemble des Euro-codes structuraux, est constitué de trois parties : - Partie 1-1 -Règles générales -Règles applicables au bâtiment (charpentes et structures) ; - Partie 1-2 -Règles générales -Calcul de la résistance au feu ; - Partie 1-3 -Ponts en bois. Les principes de vérification des structures selon ce code, sont aux états limites, correspondants à des états au-delà desquels la structure ne satisfait plus aux exigences de performance pour lesquelles elle a été conçue. Ils sont de deux types : Etats Limites Ultimes (ELU) et Etats Limites de Services (ELS). La résistance de calcul des éléments, qui doit être supérieure à la valeur de calcul des effets des actions, est déterminée à partir des valeurs de calculs des propriétés de matériaux et notamment à celles caractéristiques qui correspondent à un fractile dans la distribution statistique supposée pour les propriétés concernées.

2.5.10.2 LES PRINCIPALES NORMES :

2.5.10.2.1 Bois, Colles, Adjuvants :

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-NF EN 301: Adhésifs de nature phénolique et aminoplaste pour structures portantes en bois -Classification et exigences de performance ; -NF EN 302: Adhésifs pour structures portantes en bois, Méthodes d'essais ; - NF EN 336: Bois de structure, Résineux et Peuplier, Dimensions, écarts admissibles ; - NF EN 338: Bois de structure, Classes de résistance ; - NF EN 384: Bois de structure, Détermination des valeurs caractéristiques, des propriétés mécaniques et de la masse volumique ;- NF EN 518: Bois de structure, Classement, Exigences pour les normes de classement visuel ; - NF EN 519: Bois de structure, Classement, Spécifications pour le bois classé par machine pour sa résistance et les machines à classer ; -NF EN 1912: Bois de structure, Classes de résistance, Affectation des classes visuelles et des essences ; - NF EN 1611-1: Bois sciés. -Classement d'aspect des bois résineux. -Partie 1 : épicéas, sapins, pins et douglas européens ; - NF B 52001: Règles d'utilisation du bois dans les constructions, Classement visuel pour l'emploi en structure des principales essences résineuses et feuillues ; - CEN-ENV 12169: Critère de vérification de la conformité d' un lot de bois sciés ; - NF X 40 102: Produits de préservation du bois, Etiquettage informatif pour utilisateurs professionnels, Produits pour traitement du bois massif ; - NF T 72 081: Produits de protection du bois, lasures ; ? NF EN 46 (X 41 528): Détermination de l'efficacité préventive contre les larves ; -NF EN 152 (T 72 085): Méthodes d'essais de produits de préservation du bois, Méthode de laboratoire pour déterminer l'efficacité préventive d'un traitement contre le bleuissement fongique.

2.5.10.2.2 Performances, Essais, Fabrication :

-NF EN 385: Aboutages à entures multiples dans les bois de construction, exigences de performances et exigences minimales de fabrication ; - NF EN 386: Bois lamellé collé, Exigences de performances et exigences minimales de fabrication ; - Projet EN 387: Aboutages à entures multiples de grandes dimensions, Exigences de performances et exigences minimales de fabrication ; - NF EN 391: Bois lamellé collé, Essais de délamination des plans de collage ; - NF EN 392: Bois lamellé collé-Essais de cisaillement des plans de collage ; -NF EN 408: Structures en bois massif et bois lamellé collé -Détermination de certaines propriétés physiques et mécaniques pour le calcul des structures ; - NF EN 1193: Structures en bois, Bois lamellé collé, Détermination de la résistance au cisaillement et des propriétés mécaniques perpendiculaires aux fibres ; - NF EN 1194: Structures en bois, Bois lamellé collé, Classes de résistance et valeurs caractéristiques.

2.5.10.2.3 Calculs et Essais :

-NF P 21-701 : Règles CB 71 -Règles de calcul et de conception des charpentes en bois ; - NF P 92-703: Règles bois feu 88 -Méthode de justification par le calcul de la résistance au feu des structures en bois ; - NF ENV 1995: Euro-code 5 -Calcul des structures en bois ; - NF EN 380: Structures en bois, Méthodes d'essais, Principes généraux d'essais par chargement statique.

2.5.10.2.4 Durabilité des ouvrages :

-NF EN 335-1,2 (B50100-1,2): Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois, Définition des classes de risques d'attaque biologique ; - NF EN 350-1: Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois, Durabilité naturelle, Guide des principes d'essais et de classification de la durabilité naturelle du bois ; - NF EN 350-2: Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois,Durabilité naturelle, Guide de la durabilité naturelle du bois et de l'imprégnabilité d'essences de bois choisies pour leur importance en Europe ; - NF EN 351-1: Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois, Bois massif traité avec produit de préservation. Classification des pénétrations et rétentions des produits de préservation ; - NF EN 351-2: Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois, Bois massif traité avec produit de préservation.Guide d'échantillonnage pour l'analyse du bois traité avec un produit de préservation.

2.5.10.2.5 Mise en oeuvre :

-NF P 21-203: DTU 31-3 Travaux de bâtiment -Charpentes et escaliers en bois.

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2.5.10.3 DOCUMENTS PROFESSIONNELS :

2.5.10.3.1 Documents professionnels :

-Guide pratique des charpentes en bois lamellé-collé (Edition Eyrolles 1986) ; - Règles professionnelles SNCCBLC 2000: Contraintes admissibles (Révision 2000 Note FIBC) ; - Guide professionnel SNCCBLC 2000: Goujons collés ; - Règles professionnelles SNCCBLC 2000: Recommandations pour la réparation de bois lamellé collé structural présentant des fissures ou des fentes (Note FIBC) ; - Guide professionnel SNCCBLC 2001: Possibilités d'emploi de certaines essences à coeur durable pour des pièces de structures en bois lamellé collé en classes de risques 3 et 4 (Note FIBC).

2.5.10.4 CLASSES DE RESISTANCES :

2.5.10.4.1 Classes de Résistance :

Les classes de résistance (d'après EN 1194, version Juillet 1999) du bois lamellé collé sont les suivantes : -Classes de résistance des lamelles de bois selon EN 338 : a) Lamellé collé homogène : C 24 -C 30 -C40 ; b) Lamellé collé combiné: C 24 / C 18-C 30/ C 24 -C40 /C 30 ; c) Classes du BLC : GL24 -GL 28 -GL32.

2.5.10.4.2 Caractéristiques physiques :

Les classes de résistance (d'après EN 1194, version Juillet 1999) du bois lamellé collé sont les suivantes : - Masse volumique (Sapin/Epicéa) à 15% d'humidité : 0,4 à 0,5 g/cm3Classes de résistance des lamelles de bois selon EN 338 : - Conductivité thermique : lambda = 0,12 W/m°C ; - Coefficients de rétractabilité pour du Sapin/Epicéa par % de variation d'humidité : Radial : 0,12 -Tangentiel : 0,25.

2.5.10.5 BOIS UTILISES :

2.5.10.5.1 Essences :

Seules sont utilisées les essences (ou mélanges d'essences) dont on sait qu'elles conviennent à la fabrication du bois lamellé-collé et en particulier sont adaptées les essences suivantes : sapin (Abies alba), épicéa (Picéa abies) pin sylvestre (Pinus sylvestris), douglas (Pseudotsuga mensiesii). D'autres espèces peuvent etre utilisées pour la fabrication de bois lamellé-collé : western hemlock (Tsuga heterophylla), pin laricio et pin noir d'Autriche (Pinus nigra), mélèze (larix decidua), pin maritime (Pinus pinaster), peuplier (Populus robusta, Populus alba), pin radiata (Pinus radiata), épicéa de Sitka (Picea sitchensis), western red cedar (Thuya plicata) . Le bois doit être classé conformément aux prescriptions des normes EN 518 ou EN 519 relatives au classement des bois massifs pour l'emploi en structure et de la norme NF B 52001 -Partie 4. En outre, pour des raisons d'aspect visuel, les défauts suivants sont à éliminer : - flaches ; - noeuds vicieux et non adhérents ; - noeuds barrettes ; - gerces profondes dans les lamelles : - lamelles fortement gauchies. Il est possible d'utiliser d'autres bois feuillus, à condition de disposer des moyens et des données nécessaires pour pouvoir réaliser des assemblages collés satisfaisants et particulièrement de s'assurer de la compatibilité de la colle avec le bois.

2.5.10.6 FABRICATION :

Les principes généraux de fabrication sont indiqués dans les paragraphes suivants. De nombreuses variantes existent notamment au niveau des techniques de mise sous presse et de polymérisation de la colle.

2.5.10.6.1 Séchage ou Stabilisation :

La première opération consiste à amener l'humidité du bois approvisionné à celle requise pour la fabrication. L'humidité d'une lamelle dépend du traitement ou non du bois. Pour le bois non traité, l'humidité doit être

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homogène, à savoir entre 8 et 15 % et avec un écart maximal de 4 % dans une même lamelle. Pour le bois traité, l'humidité doit être comprise entre 11 et 18 %.

2.5.10.6.2 Enturage et Aboutage :

Après une opération dite " de purge " (triage) consistant à éliminer les défauts, les lamelles sont tronçonnées et aboutées, afin de réaliser les longueurs nécessaires à la fabrication. Au cours de cette opération, la température du bois doit être supérieure ou égale à 15°C. Les joints à entures multiples sont les plus utilisés "(enture de 5 à 50 mm) avec une tendance actuelle aux entures courtes (10 à 15 mm). La pression minimale pour l'aboutage est de l'ordre de 20 bars.

2.5.10.6.3 Rabotage des lamelles :

Après aboutage, un rabotage des lamelles s'effectue au maximum 24 h avant l'encollage.L'écart maximum admissible par rapport à l'épaisseur moyenne sur une longueur de lamelle de 1 m, est égal à 0,2 mm.Pour les adhésifs urée-formol non modifiés, cet écart doit être inférieur à 0,1 mm.

2.5.10.6.4 Encollage des lamelles :

Autrefois, il était effectué manuellement. Aujourd'hui, cette opération est réalisée avec des encolleuses à rideaux ou rouleaux. Au moment du collage, les surfaces doivent être propres, et l'adhésif appliqué uniformément.

2.5.10.6.5 Serrage des lamelles :

Il a pour but de maintenir les pièces encollées à la pression voulue dans la forme désirée pendant le temps de polymérisation de la colle. Ce temps est variable suivant le type de colle employée, la température et l'hygrométrie de l'air ambiant, le mode de chauffage, éventuellement. La pression minimale pour les différents types de colle généralement employées dépend de l'épaisseur de la lamelle (inférieure à 35 mm ou supérieure jusqu'à 45 mm) ; elle varie de 6 bars pour les faibles épaisseurs et, pour les plus fortes, de 8 ou 10 bars. Cette pression est obtenue :

- par des tiges filetées de forte section dont le serrage se fait à l'aide de clé à choc ayant un dispositif dynamométrique de débrayage automatique ; - par des vérins hydrauliques ou pneumatiques ; -par la répartition de l'effort à l'aide de blocs de serrage sur la planche de répartition ; - par le nombre de tiges filetées suivant l'épaisseur des lamelles et de la planche de répartition. Lors du séchage, le retrait de la pièce en cours de collage nécessite un maintien constant de la pression qui peut se faire : - manuellement, par un resserrage régulier ; - automatiquement, par des ressorts compensateurs ou par tout autre système équivalent. L'entre-axe maximal des presses dépend de la pression de collage ainsi que de l'épaisseur de la poutre à serrer et ne devra jamais dépasser 40 cm à l'intrados.

2.5.10.6.6 Taillage et Finitions :

Il s'agit essentiellement des opérations de rabotage, de perçage et taillage et application de produits de traitement et/ou finitions.

2.5.10.7 COLLES :

2.5.10.7.1 Colles :

Les adhésifs utilisés pour les éléments de structures en bois lamellé collé sont principalement : a) Résorcine-formaldéhyde (R.F) ; b) Phénol-résorcine-formaldéhyde (R.P.F.) ; c) élamine-urée-formaldéhyde (M.U.F.) ; d) Urée-formaldéhyde (U.F.) modifiée. Ces colles sont classées selon la norme NF EN 301 en : - Adhésifs du type I, capables de résister à toutes les expositions extérieures et aux températures dépassant 50°C. Ils correspondent en général aux formulations résorcine et mélamine-urée-formol ; - Adhésifs du type II, pour usage intérieur chauffé et ventilé, et à l'extérieur mais à l'abri des intempéries et avec une température supérieure à 50°C très occasionnelle. Ils correspondent en général aux formulations urée-formol. Le choix des colles pour aboutage et lamellation sera fait suivant l'usage et la destination de l'ouvrage.

2.5.10.8 CLASSES D'UTILISATIONS :

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La norme NF EN 335 défini 5 classes de risques d'attaques biologiques (Nota : La 5ème classe concernant les bois exposés à l'eau de mer n'est pas abordée ici) permettant ainsi de déterminer des classes d'utilisation du Bois Lamellé Collé en fonction de son aptitude à remplir son rôle au cours de la durée de vie requise de l'ouvrage et qui dépendent : - des conditions d'utilisation, - des risques biologiques auxquels le bois est soumis en service, - et de sa durabilité, naturelle ou conférée par un couple produit/procédé de préservation donné.

2.5.10.8.1 Classe d'utilisation I (Intérieur) :

Elle comporte deux "sous-classes", I1 et I2, correspondant aux classes de risques 1 et 2 de la norme NF EN 335 : ? Classe I 1 : Bois lamellé-collé destiné à une utilisation où le taux d'humidité en service reste en permanence inférieure à 18%. Il n'y a pas de risque d'attaque significatif par des moisissures de surface ou des champignons de bleuissement. L'attaque par les insectes xylophages est possible; l'attaque par les termites est fonction de situation géographique. Les éléments ayant reçu une protection lasure en usine, conformément aux spécifications font partie de cette classe, ainsi que les éléments ayant reçu un traitement avec un produit de classe 1 ; ? Classe I 2 : Bois lamellé-collé destiné à une utilisation où l'humidité en service reste normalement inférieure à 18 %, mais qui peut occasionnellement dépasser 20 %, ne serait-ce qu'en surface, à cause d'une humidification ou d'une condensation temporaire. Les éléments sont normalement protégés contre les intempéries. Les risques biologiques auxquels le bois peut être soumis sont les attaques par les champignons lignivores en partie superficielle et par les insectes de manière identique à la classe I1. Les éléments lamellé-collés ayant reçu en usine un traitement avec un produit de "classe 2", font partie de cette classe. Exemple d'ouvrages entrant dans cette classe : charpentes, planchers, ossatures (période de chantier), etc ...

2.5.10.8.2 Classe d'utilisation H (Humide) :

Elle comporte 2 sous-classes H 3, H 4, correspondant aux classes de risques 3 et 4 : -Classe H 3. Bois lamellé-collé destiné à une utilisation où le bois est soumis aux intempéries ou à d'autres sources d'humidité, sans être en contact avec le sol. L'humidité du bois peut dépasser 20 % de manière répétitive. Les risques biologiques sont les attaques par les champignons lignivores et par les insectes comme dans les classes précédentes. Les éléments en bois lamellé-collés qui font partie de cette classe sont ceux dont les lamelles ont été traitées avant collage au moyen du procédé "vide et pression" avec un produit de classe 3 ou 4. Les essences, dont l'aubier est imprégnable ou moyennement imprégnable, peuvent convenir dans cette classe à condition que la zone humidifiable et non durable naturellement soit rendu durable par le traitement vis-à-vis des risques énoncés. - Classe H 4. Bois lamellé-collé destinés à une utilisation où le bois est exposé aux intempéries, ou en contact avec le sol ou l'eau douce, et dont le taux d'humidité est en permanence supérieure à 20 %. Les risques biologiques sont les attaques par les champignons lignivores et les insectes. Les éléments en bois lamellé-collé qui font partie de cette classe sont ceux dont les lamelles ont été traitées avant collage -au moyen du procédé vide et pression avec un produit de classe 4. Seules les essences à aubier imprégnable peuvent convenir dans cette classe. Tout l'aubier doit être imprégné. Exemples d'ouvrages entrant dans cette classe : pièces horizontales présentant des fentes aux intempéries, assemblages ou bois entaillés faisant pièges à eau, etc. Dans le cas où l'aspect du bois est exigé, soit tel quel, soit avec l'aide d'une finition transparente, le risque de bleuissement dans les classes I2 et H doit être pris en considération. Il se contrôle par la norme NF T 72 085.

2.5.10.9 DURABILITE ET IMPREGNABILITE DES BOIS :

2.5.10.9.1 Durabilité naturelle du bois parfait :

Il y aura lieu de se renseigner sur la durabilité naturelle ou non de quelques essences couramment utilisées pour la fabrication du bois lamellé-collé. Cette durabilité ne concerne que le bois parfait, étant donné que l'aubier est attaquable par l'un ou l'autre des agents biologiques.

2.5.10.9.2 Imprégnabilité du bois :

L'imprégnabilité du bois est l'aptitude du bois sec à se laisser pénétrer par le liquide de traitement de préservation et ne s'applique que pour le traitement sous pression dans la classe H. On entend par bois sec, le bois dont le taux d'humidité est inférieur au point de saturation des fibres, correspondant à environ 27 à 30 %.

2.5.10.10 FINITIONS :

2.5.10.10.1 Choix de finitions :

Le choix d'un système de finitions pour les ouvrages en bois lamellé collé dépend :

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- de la destination de l'ouvrage (intérieur ou extérieur) ;- de la nature de l'essence des lamelles et de la présente de produits de préservation ; - de l'état de surface sachant que les éléments en bois lamellé collé sont rabotés (définis dans le DTU 59.1 " Travaux de peinturage "). Il est important de souligner que la finition ne peut jamais se substituer à la préservation, sachant que certaines lasures peuvent contenir des substances insecticides et convenir en tant que produit de préservation de classe 1 (intérieur, bois secs). Les finitions qui peuvent être utilisées sur du bois lamellé collé sont : -des lasures ; - des vernis ; - des peintures. sachant que le choix du système de finition, outre les critères précédents, dépend également de la fréquence d'entretien.

2.5.11 Construction à ossature bois

2.5.11.1 MATERIAUX :

Les matériaux utilisés dans les ouvrages sont décrits dans les normes concernant ceux-ci. Dans la construction de maisons et bâtiments à ossature en bois, l'entrepreneur doit s'assurer que les produits qu'il met en oeuvre correspondent aux spécifications. Il doit justifier que les prescriptions énumérées ont été respectées. Pour les produits titulaires du droit d'usage d'une marque NF ou d'un certificat émis par un organisme certificateur agréé, les vérifications correspondant à ces prescriptions ont déjà été effectuées sous le contrôle du comité particulier. Pour les produits non titulaires du droit d'usage d'une marque NF ou d'un Certificat de qualification, il y a lieu de justifier des caractéristiques de ceux-ci.

2.5.11.1.1 Matériaux en bois :

Les bois utilisés dans la construction doivent être conformes aux normes les concernant. ? Bois de structure. Le niveau de résistance mécanique des bois de structure doit être défini par référence à la norme B 52-001-1 -Partie 1 : Niveaux de résistance des pièces de bois. Les bois de structure comportant des aboutages à entures multiples sont admis. Le collage doit résister à l'humidité, il doit être de type structurel. Les contraintes caractéristiques en traction et en flexion mesurées selon les normes d'essais NF B 51-021 et NF B 51-022 des bois aboutés doivent être au moins égales à celles des bois massifs de même classement. Après essais, les ruptures doivent montrer une moyenne d'adhérence de 50 %. Les opérations d'aboutage doivent faire l'objet d'un autocontrôle de fabrication par l'entrepreneur. Les bois de structure lamellés-collés sont admis. Il doit être fait usage de colles structurelles. Les opérations de collage doivent faire l'objet d'un autocontrôle de fabrication par l'entrepreneur. ? Bois de menuiserie. Les bois de menuiserie doivent satisfaire à la norme NF B 53-510. Si les bois de menuiserie comportent des aboutages, leur collage doit résister à l'humidité. ? Durabilité des bois. Les classes de risques sont définies par référence à la norme NF B 50-100. Compte tenu de chaque type d'ouvrage, le Cahier des Clauses Techniques indique, s'il y a lieu, la classe de risque biologique à laquelle doivent satisfaire les bois utilisés.

2.5.11.1.2 Matériaux en plaques :

-Panneaux contreplaqués. Les panneaux contreplaqués sont définis par la norme NF B 54-150. Ils peuvent comporter des traitements complémentaires : fongicides, insecticides ou ignifuges. En fonction des conditions d'utilisation, les documents du marché précisent le classement d'aspect des plis extérieurs par référence aux normes NF B 54-171 et/ou NF B 54-172..Les contreplaqués assemblés par jointage pour obtenir des panneaux de grandes dimensions sont admis. La longueur du biseau doit être supérieure à huit fois l'épaisseur du panneau. Le collage du biseau doit être d'une qualité équivalente à celle du collage des plis entre eux. Les panneaux contreplaqués utilisés en milieu sec dont le collage est au moins égal au collage de type 1 suivant la norme NF B 54-154. Les panneaux contreplaqués spéciaux, habituellement à usage décoratif et pour utilisation dans des locaux à forte hygrométrie occasionnelle, de collage de type 3 suivant la norme NF B 54-154, généralement de collage urée-mélamine. Les contreplaqués comportant un striage ou un rainurage de leur face apparente (imitation frise, etc.) qui peuvent être de l'un des trois types précédents. Lorsqu'ils sont utilisés en flexion, l'épaisseur utile de ces panneaux est mesurée déduction faite de la profondeur des stries ou des rainures, lorsqu'ils ne sont pas utilisés dans le sens du fil. -Panneaux de particules. Les panneaux de particules sont définis par la norme NF B 54-100. Ils peuvent comporter des traitements complémentaires, fongicides ou insecticides ou ignifuges. Les panneaux de particules utilisés en milieu humide qui doivent être conformes à la norme NF B 54-112. Les panneaux de particules utilisés en milieu sec qui doivent être conformes à la norme NF B 54-111. Les panneaux de particules comportant un striage ou un rainurage de leur face apparente (imitation frise, etc.) qui peuvent être de l'un des deux types précédents. Lorsqu'ils sont utilisés en flexion, l'épaisseur utile de ces panneaux est mesurée déduction faite de la profondeur des stries ou des rainures, lorsqu'ils ne sont pas utilisés dans le sens des rainures ou des stries.

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-Panneaux de particules liés au ciment. Les panneaux de particules liés au ciment doivent présenter les caractéristiques minimales ci-dessous : a) masse volumique : supérieure à 1 200 kg/m3 ; b) module d'élasticité en flexion : supérieur à 3 000 MPa ; c) contrainte de rupture en flexion : supérieure à 10 MPa ; d) gonflement en épaisseur après 24 h d'immersion : inférieur á 1,5 %. - Panneaux de fibres. Les panneaux de fibres sont définis par la norme NF B 54-050.-Panneaux fibragglo. Les panneaux fibragglos sont définis par les normes : NF B 56-010 -NF B 56-030 -NF B 56-031. - Plaques de parement en plâtre. Les plaques de parement en plâtre doivent satisfaire à la norme NF P 72-302. - Complexes d'isolation thermique intérieurs. Les complexes et sandwiches d'isolation thermique doivent être conformes à la norme NF P 72-303. Les complexes d'isolation thermique intérieurs plaque de parement plâtre/isolant font actuellement l'objet d'Avis Techniques. A ces Avis, sont éventuellement attachés des Certificats de qualification.

2.5.11.1.3 Matériaux de remplissage :

Il s'agit des matériaux généralement isolants placés entre les poteaux, les solives, les entraits, les arbalétriers, etc. mais qui ne participent pas à la stabilité de la structure. - Isolants fibreux minéraux. Les isolants fibreux minéraux sont définis par la norme NF B 20-001. En fonction de l'usage, on utilise : a) les feutres de laine minérale souple, revêtus ou non, en rouleau ou en bande, qui doivent justifier de caractéristiques au moins égales à celles exigées par le classement ACERMI I1 S4 O1 L1 E1 et le cas échéant avoir, conformément au DTU " Règles Bois-Feu 88 ", une densité minimale de 12 kg/m3 (tolérance -10 %) pour les laines de verre et de 20 kg/m3 (tolérance -10 %) pour les laines de roche ; b) les panneaux de laine minérale semi-rigides, revêtus ou non, qui doivent justifier de caractéristiques au moins égales à celles exigées par le classement ACERMI I1 S4 O1 L2 E1 et le cas échéant avoir, conformément au DTU " Règles Bois-Feu 88 ", une densité minimale de 15 kg/m3 (tolérance -10 %) pour les laines de verre et 28 kg/m3 (tolérance -10 %) pour les laines de roche ; c) les panneaux rigides revêtus ou non qui doivent être en laine de roche et justifier de caractéristiques au moins égale à celles exigées par le classement ACERMI I1 S4 O2 L2 E1, et le cas échéant avoir, conformément au DTU " Règles Bois-Feu 88 ", une densité minimale de 140 kg/m3 (tolérance -10 %). -Matériaux organiques isolants. Les plaques de polystyrène expansé doivent être conformes à la norme NF T 56-201. Les plaques de polyuréthanne doivent être conformes à la norme NF T 56-203. Les matériaux organiques isolants doivent justifier de caractéristiques au moins égales à celles exigées par le classement ACERMI I1 S1 O2 L2 E1.

2.5.11.1.4 Matériaux en film :

-Matériaux pour barrière d'étanchéité, on utilise : a) les chapes de bitume type 40, conforme à la norme NF P 84-303 ; b) les feutres bitumés imprégnés surfacés conformes aux normes NF P 84-302 et 84-307 ; c) les films polyéthylène d'épaisseur ³ 200 µm ou tout autre matériau de qualité équivalente. -Matériaux pour pare-vapeur. Ils doivent avoir une perméance £ 0,005 g/m2.h.mmHg, on utilise : a) les films polyéthylène conformes d'épaisseur e ³ 100 µm ; b) les films polypropylène d'épaisseur e ³ 100 µm ou tout autre matériau de qualité équivalente. -Matériaux pour pare-pluie, ou écran souple de sous-toiture. Ils doivent avoir une perméance ³ 0,5 g/m2.h.mmHg.I1 S1 O2 L2 E1, on utilise : a) les feutres bitumés imprégnés définis par les normes NF P 84-302 et 84-307 ; b) les panneaux de fibres tendres bituminés conformes à la norme NF B 54-050 ; c) les films polyéthylène non tissés enduits de bitume ou non ; d) les papiers kraft armés ou non enduits de bitume ou non ou tout autre matériau de qualité équivalente.

2.5.11.1.2 Matériaux en plaques :

-Panneaux contreplaqués. Les panneaux contreplaqués sont définis par la norme NF B 54-150. Ils peuvent comporter des traitements complémentaires : fongicides, insecticides ou ignifuges. En fonction des conditions d'utilisation, les documents du marché précisent le classement d'aspect des plis extérieurs par référence aux normes NF B 54-171 et/ou NF B 54-172..Les contreplaqués assemblés par jointage pour obtenir des panneaux de grandes dimensions sont admis. La longueur du biseau doit être supérieure à huit fois l'épaisseur du panneau. Le collage du biseau doit être d'une qualité équivalente à celle du collage des plis entre eux. Les panneaux contreplaqués utilisés en milieu sec dont le collage est au moins égal au collage de type 1 suivant la norme NF B 54-154. Les panneaux contreplaqués spéciaux, habituellement à usage décoratif et pour utilisation dans des locaux

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à forte hygrométrie occasionnelle, de collage de type 3 suivant la norme NF B 54-154, généralement de collage urée-mélamine. Les contreplaqués comportant un striage ou un rainurage de leur face apparente (imitation frise, etc.) qui peuvent être de l'un des trois types précédents. Lorsqu'ils sont utilisés en flexion, l'épaisseur utile de ces panneaux est mesurée déduction faite de la profondeur des stries ou des rainures, lorsqu'ils ne sont pas utilisés dans le sens du fil. -Panneaux de particules. Les panneaux de particules sont définis par la norme NF B 54-100. Ils peuvent comporter des traitements complémentaires, fongicides ou insecticides ou ignifuges. Les panneaux de particules utilisés en milieu humide qui doivent être conformes à la norme NF B 54-112. Les panneaux de particules utilisés en milieu sec qui doivent être conformes à la norme NF B 54-111. Les panneaux de particules comportant un striage ou un rainurage de leur face apparente (imitation frise, etc.) qui peuvent être de l'un des deux types précédents. Lorsqu'ils sont utilisés en flexion, l'épaisseur utile de ces panneaux est mesurée déduction faite de la profondeur des stries ou des rainures, lorsqu'ils ne sont pas utilisés dans le sens des rainures ou des stries. -Panneaux de particules liés au ciment. Les panneaux de particules liés au ciment doivent présenter les caractéristiques minimales ci-dessous : a) masse volumique : supérieure à 1 200 kg/m3 ; b) module d'élasticité en flexion : supérieur à 3 000 MPa ; c) contrainte de rupture en flexion : supérieure à 10 MPa ; d) gonflement en épaisseur après 24 h d'immersion : inférieur á 1,5 %. -Panneaux de fibres. Les panneaux de fibres sont définis par la norme NF B 54-050.-Panneaux fibragglo. Les panneaux fibragglos sont définis par les normes : NF B 56-010 -NF B 56-030 -NF B 56-031. -Plaques de parement en plâtre. Les plaques de parement en plâtre doivent satisfaire à la norme NF P 72-302. - Complexes d'isolation thermique intérieurs. Les complexes et sandwiches d'isolation thermique doivent être conformes à la norme NF P 72-303. Les complexes d'isolation thermique intérieurs plaque de parement plâtre/isolant font actuellement l'objet d'Avis Techniques. A ces Avis, sont éventuellement attachés des Certificats de qualification.

2.5.11.1.3 Matériaux de remplissage :

Il s'agit des matériaux généralement isolants placés entre les poteaux, les solives, les entraits, les arbalétriers, etc. mais qui ne participent pas à la stabilité de la structure. -Isolants fibreux minéraux. Les isolants fibreux minéraux sont définis par la norme NF B 20-001. En fonction de l'usage, on utilise : a) les feutres de laine minérale souple, revêtus ou non, en rouleau ou en bande, qui doivent justifier de caractéristiques au moins égales à celles exigées par le classement ACERMI I1 S4 O1 L1 E1 et le cas échéant avoir, conformément au DTU " Règles Bois-Feu 88 ", une densité minimale de 12 kg/m3 (tolérance -10 %) pour les laines de verre et de 20 kg/m3 (tolérance -10 %) pour les laines de roche ; b) les panneaux de laine minérale semi-rigides, revêtus ou non, qui doivent justifier de caractéristiques au moins égales à celles exigées par le classement ACERMI I1 S4 O1 L2 E1 et le cas échéant avoir, conformément au DTU " Règles Bois-Feu 88 ", une densité minimale de 15 kg/m3 (tolérance -10 %) pour les laines de verre et 28 kg/m3 (tolérance -10 %) pour les laines de roche ; c) les panneaux rigides revêtus ou non qui doivent être en laine de roche et justifier de caractéristiques au moins égale à celles exigées par le classement ACERMI I1 S4 O2 L2 E1, et le cas échéant avoir, conformément au DTU " Règles Bois-Feu 88 ", une densité minimale de 140 kg/m3 (tolérance -10 %). -Matériaux organiques isolants. Les plaques de polystyrène expansé doivent être conformes à la norme NF T 56-201. Les plaques de polyuréthanne doivent être conformes à la norme NF T 56-203. Les matériaux organiques isolants doivent justifier de caractéristiques au moins égales à celles exigées par le classement ACERMI I1 S1 O2 L2 E1.

2.5.11.1.4 Matériaux en film :

-Matériaux pour barrière d'étanchéité, on utilise : a) les chapes de bitume type 40, conforme à la norme NF P 84-303 ; b) les feutres bitumés imprégnés surfacés conformes aux normes NF P 84-302 et 84-307 ; c) les films polyéthylène d'épaisseur ³ 200 µm ou tout autre matériau de qualité équivalente. -Matériaux pour pare-vapeur. Ils doivent avoir une perméance £ 0,005 g/m2.h.mmHg, on utilise : a) les films polyéthylène conformes d'épaisseur e ³ 100 µm ; b) les films polypropylène d'épaisseur e ³ 100 µm ou tout autre matériau de qualité équivalente.- Matériaux pour pare-pluie, ou écran souple de sous-toiture. Ils doivent avoir une perméance ³ 0,5 g/m2.h.mmHg.I1 S1 O2 L2 E1, on utilise : a) les feutres bitumés imprégnés définis par les normes NF P 84-302 et 84-307 ; b) les panneaux de fibres tendres bituminés conformes à la norme NF B 54-050 ; c) les films polyéthylène non tissés enduits de bitume ou non ;

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d) les papiers kraft armés ou non enduits de bitume ou non ou tout autre matériau de qualité équivalente.

2.5.11.1.5 Matériaux de fixation ou d'assemblage :

-Matériaux de fixation ou d'assemblage pour les éléments en bois protégés des intempéries : a) Pointes. Les pointes peuvent être lisses, ou torsadées. Les pointes lisses sont en acier répondant à la norme NF E 27-951, les pointes torsadées sont en acier cémenté répondant à la norme NF E 27-951. b) Agrafes. Elles peuvent être en acier inoxydable Z 12 CN 1707, répondant à la norme NF A 35-577, à branches divergentes ou en acier protégé par une galvanisation à chaud répondant à la classe B de la norme NF A 91-131. c) Vis autotaraudeuses. Elles peuvent être en acier cémenté, zingué ou cadmié répondant à la classe 10-20 de la norme NF E 27-016 ou en acier inoxydable Z 12 CN 17.08 répondant à la norme NF A 35-577. d) Vis à bois. Les vis à bois doivent répondre aux normes NF E 27-141 (tête ronde), NF E 27-142 (tête fraisée), NF E 27-143 (tête fraisée bombée). e) Vis à bois à tête carrée (tirefond) ou hexagonale. Les vis à tête carrée doivent répondre à la norme NF E 27-144, celles à tête hexagonale à la norme NF E 27-140. f) Boulons, écrous et rondelles. Les articles de boulonnerie doivent répondre aux spécifications de la norme NF E 27-005. Les boulons employés en charpente doivent répondre à la norme NF E 27-341. Il peut être fait usage de boulons à tête hexagonale. Les boulons à tête bombée et collet carré (dits Japy) doivent répondre à la norme NF E 27-351. g) Connecteurs en tôle d'acier.L'épaisseur des connecteurs doit être ³ 0,9 mm. Ils doivent être protégés par une galvanisation à chaud dont la masse minimale du revêtement de zinc correspond à la classe Z 275 vérifiée selon les spécifications de la norme NF A 36-321. Tout autre procédé de protection peut être employé à condition de conférer aux connecteurs une protection au moins aussi grande que celle obtenue par galvanisation. -Matériaux de fixation ou d'assemblages pour éléments en bois exposés aux intempéries : a) Pointes. Les pointes peuvent être lisses ou torsadées. Elles peuvent être en acier inoxydable Z 12 CN 1707 répondant à la norme NF A 35-577 ou en acier protégé par une galvanisation à chaud répondant à la classe B de la norme NF A 91-131 ou en en acier protégé par une shérardisation répondant à la classe 40 de la norme NF A 91-460. Les protections par cadmiage ou électrozingage répondant à la norme NF E 27-016 ne sont pas admises. L'utilisation de pointes montées sur fil métallique pour pose au pistolet cloueur n'est pas admise. b) Agrafes. Elles doivent répondre aux spécifications de la norme. c) Vis et tirefond. Outre les spécifications de lanorme, elles doivent être en acier inoxydable Z 12 CN 1707 répondant à la norme NF A 35-577 ou en acier protégé par une galvanisation à chaud répondant à la classe B de la norme NF A 91-131 ou en acier protégé par une shérardisation répondant à la classe 40 de la norme NF A 91-460. Les protections par cadmiage ou électrozingage répondant à la norme NF E 27-016 ne sont pas admises. d) Boulons, écrous et rondelles, ferrures et éléments en acier, clips de fixation de bardage, etc. Les articles de boulonnerie, les ferrures et autres éléments en acier doivent être protégés de la corrosion. Ils peuvent être en acier inoxydable Z 12 CN 1707 répondant aux normes NF A 35-576 ou NF A 35-577 ou en acier protégé par une galvanisation à chaud répondant à la classe B de la norme NF A 91-131 ou en acier protégé par une shérardisation répondant à la classe 40 de la norme NF A 91-460. Les protections de cadmiage ou électrozingage répondant à la norme NF E 27-016 ne sont pas admises. Les protections par peinture répondant aux spécifications du DTU 59.1 ne sont admises que si elles sont effectivement entretenues.

2.5.11.1.6 Matériaux pour étanchéité de joints :

On doit se préoccuper de la compatibilité entre les matériaux de calfeutrement et de leurs primaires éventuels avec le support : adhésivité, cohésion, dimension minimale du joint. On peut utiliser : - les mastics pâteux applicables à froid ; - les mastics pâteux applicables à chaud ; - les mastics en cordons préformés ; -les produits cellulaires en bandes adhésives ou non, à cellules ouvertes imprégnées ou non ou à cellules fermées enrobées ou non ; - les profilés en élastomère vulcanisé ou en matière plastique souple ou rigide ou en métal.

2.5.11.2 OUVRAGES DE CHARPENTE ET PLANCHER :

2.5.11.2.1 Règles générales :

Les ouvrages de charpente comprennent la réalisation : - des parois verticales, - des parois planchers, - des escaliers, - des parois inclinées supportant une étanchéité ou une couverture. Ils ne comprennent pas la fourniture et la pose des revêtements extérieurs. Ils doivent satisfaire aux spécifications du DTU 31.1. Ils doivent satisfaire aussi aux spécifications des autres DTU cités dans le texte.

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2.5.11.2.2 Spécifications :

Les éléments de charpente préfabriqués : fermes, arcs, portiques, poutres droites et leurs assemblages doivent satisfaire aux spécifications des DTU " Règles CB 71 " et DTU 31.1 ou faire l'objet d'une procédure d'évaluation concluant favorablement à l'utilisation envisagée.

2.5.11.2.3 Principes de conception et calculs :

-DTU " Règles CB-71 " - Cahier du CTBA 77 " Procédés d'assemblages dans la charpente en bois ". - Cahier du CTBA 111 " Recommandations pour le calcul des charpentes industrialisées assemblées par connecteurs ou goussets " - " Guide pratique de conception et de calcul des charpentes en bois lamellé-collé ".

2.5.11.3 OUVRAGES D'ISOLATION :

2.5.11.3.1 Règles générales :

Les ouvrages d'isolation comprennent la mise en oeuvre des matériaux de remplissage isolants et la mise en oeuvre du film pare-vapeur. Le matériau de remplissage isolant doit être choisi et mis en oeuvre de telle sorte qu'il ne puisse se tasser avec le temps. Sa mise en oeuvre ne doit pas entraver les dispositions prévues par le concepteur pour assurer la salubrité des parois ou des revêtements extérieurs (lame d'air, orifices d'aération, etc.).

2.5.11.3.2 Conditions préalables à l'exécution des travaux :

L'entrepreneur ne commencera ses travaux que si les conditions énoncées au paragraphe 3.3 du Cahier des Clauses Spéciales sont respectées. En dérogation à ces conditions, l'entrepreneur interviendra en cours de réalisation des travaux de charpente ou de couverture pour mettre en place certains éléments de son ouvrage en des endroits du bâtiment qui pourraient devenir inaccessible par la suite.

2.5.11.3.3 Spécifications concernant la mise en oeuvre de l'isolation :

-Matériaux. Les matériaux utilisés en remplissage sont des matériaux généralement isolants placés entre les poteaux, les solives, les entraits, les arbalétriers, etc. mais qui ne participent pas à la stabilité de la structure. Si les matériaux sont équipés d'un papier enduit de bitume, celui-ci doit être placé sur le côté intérieur du local chauffé. L'entrepreneur doit se conformer aux documents du marché qui précisent le type et l'épaisseur à utiliser. Il doit s'assurer que le matériau prescrit est compatible avec le bois, si celui-ci est traité.

2.5.11.4 ELEMENTS DE STRUCTURE :

La structure de l'ouvrage pourra être : -Eléments de structure de mur (technique ossature-plateforme ou technique, poutres sur poteaux). -Eléments de charpente de toiture ou de plancher. L'entrepreneur doit s'assurer que les produits qu'il met en oeuvre correspondent aux critères demandés. Il doit justifier que les prescriptions énumérées ici ont été respectées.

2.5.11.4.1 Spécifications concernant les bois d'ossature :

-Les bois d'ossature doivent satisfaire aux exigences suivantes. a) Épaisseur. Par rapport à l'épaisseur nominale, une tolérance de 1,5 mm est admise. Dans tous les cas, les bois doivent avoir une épaisseur minimale de 35 mm. b) Largeur. Par rapport à la largeur nominale, une tolérance de 1,5 mm est admise. Un écart de 1,5 mm est toléré sur un même élément entre la pièce la plus large et la pièce la moins large. c) Humidité. L'humidité des bois doit être au maximum de 18 % au moment de l'assemblage. Dans le cas de collage, le taux d'humidité ne devra pas dépasser 14 % au maximum. d) Rectitude. Au moment de leur mise en oeuvre, les bois soumis à des efforts de compression ne doivent pas présenter une flèche de face ³ 1/300 de leur portée e) Précision des coupes. Les coupes doivent être d'équerre. Une tolérance de 1/100 est admise. f) Espacement des montants. L'espacement des montants est déterminé par les charges, les revêtements intérieurs ou extérieurs, etc.

2.5.11.4.2 Spécifications concernant le voile travaillant :

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Sont utilisés les panneaux dérivés du bois conformes aux spécifications de leur propres normes. Sont utilisés également les panneaux qui ont fait l'objet d'une procédure d'évaluation concluant favorablement à leur emploi dans le domaine considéré.

2.5.11.4.3 Spécifications concernant les assemblages :

-Assemblage des montants et traverses entre eux pour former l'ossature. Cet assemblage est assuré au minimum par 2 pointes ayant un diamètre supérieur ou égal à 3 mm, enfoncées d'au moins 45 mm dans le dernier élément assemblé. -Assemblage du voile travaillant sur l'ossature. L'enfoncement des pointes et agrafes dans le bois doit être supérieur ou égal à 35 mm et il ne doit pas y avoir compostage du panneau. L'enfoncement des vis dans le bois doit être supérieur ou égal à 25 mm. Les fixations ne doivent pas être disposées à moins de 1 cm des bords et leur écartement ne doit pas être supérieur à 15 cm en périphérie et 30 cm sur les éléments intermédiaires d'ossature.

2.5.11.4.4 Spécifications concernant les raccordements entre éléments de structure de mur :

-L'entrepreneur doit prévoir la possibilité de raccordement d'assujettissement des éléments de structure entre eux : a) en partie courante, b) en angle rentrant ou sortant. Un plan détaillé précisant le mode de montage doit être fourni au maître de l'ouvrage.

2.5.11.4.5 Spécifications concernant les éléments de structure de mur pouvant contenir une menuiserie :

Ces éléments comportent une baie dans laquelle est, ou pourra être, intégrée la menuiserie (porte, porte-fenêtre, fenêtre,...). La stabilité des linteaux et des poteaux doit être justifiée, aucune charge ne devant être appliquée aux menuiseries. Les linteaux ne doivent pas présenter une flèche sous charge excédant 1/500 de la portée. Pour tenir compte de la déformabilité des linteaux, il faut toujours ménager un jeu avec la menuiserie. Hormis aux points d'ancrage, les mouvements de l'ossature ne doivent pas être transmis aux dormants.

2.5.11.4.6 Spécifications concernant les éléments de structure de mur dont le parement extérieur est protégé par un revêtement adhérent : L'application d'un revêtement adhérent sur un parement extérieur en contreplaqué assurant une fonction de contreventement n'est pas visée. Les éléments de structure dont le parement extérieur est protégé par un revêtement adhérent sont limités aux bâtiments à deux niveaux au plus. Le matériau en plaques, quel que soit son type, constituant le parement extérieur, est solidaire de la structure en bois. Le revêtement doit assurer la protection à l'eau de la paroi tant en parement que sur les chants. Cette protection de l'ossature contre la pluie et le vent doit être continue. Le système de revêtement extérieur et le système de joints entre panneaux doit être spécifié dans les documents du marché. L'entrepreneur de charpente doit respecter le cahier des charges du fabricant de joint et celui du fabricant de revêtement. Pour la préparation du parement extérieur, il doit aussi respecter les spécifications ci-après : -Parements extérieur : a) Parement extérieur en contreplaqués NF EXTERIEUR CTB-X. Ils doivent être à 5 plis et plus en bois tropicaux ou feuillus indigène, avec une face de classe 2 poncée (NF B 54-171) ou 5 plis et plus en bois résineux avec une face de classe 1 poncée (NF B 54-172). L'épaisseur de ces panneaux ³ 10 mm sera choisie notamment en fonction des tolérances de planéité et de la résistance aux chocs demandée à la paroi. b) Parement extérieur en panneaux de particules liées au ciment. Il faut respecter les spécifications des Avis Techniques les concernant. c) Parement extérieur en plaques de fibre-ciment. Il faut respecter les spécifications des Avis Techniques les concernant. -Préparation en atelier du parement extérieur. La première couche du système de revêtement doit être appliquée en atelier sur les faces et les chants en respectant les conditions de mise en oeuvre (température, hygrométrie, ...) et les quantités prescrites. Un délai de séchage sera observé. Cette application sera faite avant l'assemblage sur l'ossature. -Assemblage du parement extérieur sur l'ossature. L'assemblage du parement doit se faire sur l'ossature en respectant les indications de la norme. Les fixations du parement et leur protection doivent rester invisibles sous le revêtement. Dans le cas d'un parement en deux plaques juxtaposées, le raccordement des deux plaques doit être fait sur un montant, comportant une gorge de drainage verticale en communication avec l'extérieur, ou tout autre système offrant une sécurité équivalente. L'entrepreneur doit laisser un espace entre plaques, compatible avec la mise en oeuvre du joint. -Raccordement vertical entre éléments de structure de mur. L'entrepreneur doit prévoir, dans les montants latéraux des éléments de structure de mur, un système d'assemblage par rainure et languettes vraies ou fausses, ou

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équivalent. Il doit prévoir la protection des bois d'ossature à l'emplacement des joints pour prévenir tout risque d'humidification : a) soit par la mise en place d'une barrière d'étanchéité, b) soit par une gorge de drainage en communication avec l'extérieur. -Raccordement horizontal : a) Eléments de mur sur soubassement. En partie basse, le parement extérieur et son revêtement extérieur doivent former larmier et déborder par rapport à la traverse inférieure de l'élément de structure de mur. La hauteur de ce débord devra tenir compte de l'épaisseur de la lisse basse éventuelle et de la barrière d'étanchéité, de telle sorte qu'après mise en oeuvre le parement extérieur assure la protection de la jonction maçonnerie/lisse basse sur une hauteur de 0,03 m afin de permettre le rejet des eaux de ruissellement en avant de cette liaison. Pour le contreplaqué, la hauteur au-dessus du sol fini doit être supérieure ou égale à 0,20 m. Le chant inférieur du parement extérieur doit être protégé en atelier contre les remontées capillaires d'humidité. Cette protection du chant devra être vérifiée sur chantier avant application du revêtement adhérent. L'utilisation de baguettes métalliques ou plastiques en forme de U est interdite. Le parement extérieur ne doit pas être en contact avec la maçonnerie ; b) Elément de mur sur plancher. En partie basse, le parement extérieur des éléments de mur supérieurs doit déborder pour recouvrir les solives du plancher. La hauteur de ce débord doit être telle qu'il assure une liaison avec les éléments de mur inférieurs et permettre l'un ou l'autre des raccordements. Le chant inférieur du parement extérieur doit être protégé dans les mêmes conditions que celui de l'élément de mur inférieur. c) Eléments de mur superposés. La réalisation d'un revêtement adhérent continu au raccordement horizontal de deux éléments de structure de mur superposés n'est pas admis. L'entrepreneur doit prévoir que ce raccordement sera effectué lors de la pose comme suit : a) par recouvrement du parement fini supérieur sur le parement fini inférieur sur une hauteur de 0,03 m pour former larmier. L'espace ménagé entre les deux parements sera supérieur ou égal 0,01 m ; b) par adjonction d'une bavette horizontale (métallique, plastique,...) formant larmier. Il ne doit pas y avoir contact entre le parement supérieur et la bavette. Le chant inférieur du parement extérieur doit être protégé dans les mêmes conditions que celui de l'élément de mur inférieur. -Comportement hygrothermique de la paroi. L'entrepreneur doit livrer des éléments qui permettent de respecter la règle.

2.5.11.4.7 Tolérances de fabrication des éléments de structure de mur :

On indique ici les tolérances de fabrication des éléments de structure de mur au moment de leur réception sur le chantier. - Tolérances dimensionnelles : a) Hauteur : ± 3 mm sur la cote nominale. b) Largeur : ± 3 mm sur la cote nominale. c) Epaisseur : ± 2 mm sur la cote nominale. d) Différence de longueur entre les deux diagonales : inférieur ou égal à 0,15 %. e) Faux équerrage : inférieur ou égal à 1 mm par mètre. - Tolérances de planéité. La planéité d'un élément de structure de mur est jugée satisfaisante lorsqu'une règle de 2 m posée en un endroit quelconque ne révèle pas une flèche supérieure à 5 mm. En outre, dans le cas où le parement extérieur est destiné à recevoir un revêtement adhérent, la différence de flèche entre montants consécutifs ne doit pas être supérieure à 1 mm.

2.6 Préconisation de mise en oeuvre

2.6.1 Epures

2.6.1.1 PLANS D'ATELIER ET DE CHANTIER :

Les plans d'atelier et de chantier se traduisent soit par une épure au sol, soit par des plans d'exécution.

2.6.1.1.1 Plans d'atelier et de chantier :

-Les plans d'atelier et de chantier se traduisent soit par une épure au sol, soit par des plans d'exécution. Les plans d'exécution doivent comporter les indications suivantes : a) Indication des charges transmises à la structure ou aux fondations. b) Nature et classement technologique des bois employés. c) Le détail de positionnement des assemblages, des organes d'assemblages, leur nombre. d) Si l'étude en a montré la nécessité, les points de prise pour la manutention et le levage. -La flèche des ouvrages est à considérer après déduction de la contreflèche. L'amplitude globale de la déformation ne doit pas excéder 1/150 de la portée. Les entretoises des solivages ou faux solivages doivent avoir une longueur libre maximum de 60 fois leur épaisseur. Les contreventements assurés par les panneaux de support de couverture seront :

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seront : a) soit des panneaux de contreplaqué de 10 mm d'épaisseur minimum. b) soit des panneaux de particules de 16 mm d'épaisseur minimum, et dont les caractéristiques correspondent à celles du tableau 2, art 3.32 des D.T.U. c) Soit encore un platelage en bois massif embrevé de 15 mm d'épaisseur minimum.

2.6.2 Détails d'exécution

2.6.2.1 PLANS DE DETAILS :

2.6.2.1.1 Plans de détails :

-La flèche des ouvrages est à considérer après déduction de la contreflèche. L'amplitude globale de la déformation ne doit pas excéder 1/150 de la portée. Les entretoises des solivages ou faux solivages doivent avoir une longueur libre maximum de 60 fois leur épaisseur. Les contreventements assurés par les panneaux de support de couverture seront : a) soit des panneaux de contreplaqué de 10 mm d'épaisseur minimum. b) soit des panneaux de particules de 16 mm d'épaisseur minimum, et dont les caractéristiques correspondent à celles du tableau 2, art 3.32 des D.T.U. c) Soit encore un platelage en bois massif embrevé de 15 mm d'épaisseur minimum. La densité des fixations est celle fixée par le D.T.U. 43 ou 40.14. La longueur des clous de fixation est supérieure à 2,5 fois l'épaisseur du panneau. -Les fermes posées à faible entraxe auront des barres de contreventement d'une section au moins égale à 22 x 45. Les entraits seront maintenus par des entretoises. Les planches de rives seront en bois massif ou en contreplaqué et leur épaisseur minimale doit être égale au 1/50 de l'écartement, d'axe en axe, des supports sans être inférieure à 15 mm. La planche de rive doit dépasser de 12 mm l'habillage de sous-face pour former larmier. Les bardages bois sont fixés sur des supports distants de 25 fois leur épaisseur.

2.6.3 Dimensions des bois

2.6.3.1 DIMENSIONS ET TOLERANCES :

2.6.3.1.1 Dimensions et tolérances :

-Les dimensions des sections des bois sont celles indiquées au projet. Ces dimensions s'entendent pour des bois à 15% d'humidité. -Les tolérances sur les sections transversales sont les suivantes : a) Bois grossièrement équarris : ± 5 %. b) Sciage : 5 mm pour des dimensions supérieures à 50 mm, ± 3 mm pour des dimensions inférieures ou égales à 50 mm. c) Bois lamellés-collés : ± 4 mm sur les épaisseurs (ramenées à ± 2 mm dans les parties en contact avec d'autres ouvrages). La tolérance sur les longueurs sera de ± jusqu'à 6 mètres et ± 10 mm au-delà.

2.6.4 Positionnement des pièces

2.6.4.1 TOLERANCES :

2.6.4.1.1 Tolérances :

-Le positionnement des pièces de treillis doit être tel que leur axe corresponde au positionnement théorique prévu aux plans avec une tolérance de ± 20 mm. Dans les systèmes triangulés prévus à noeuds canoniques, cette tolérance est ramenée à ± 10 mm.

2.6.5 Assemblages

2.6.5.1 PROCEDES :

2.6.5.1.1 Assemblages à entailles :

-Les mortaises, embrèvements, etc. doivent présenter un évidement égal aux tenons et abouts des pièces qu'ils reçoivent. Les chevilles sont en bois dur. Leur longueur est telle qu'elles dépassent des pièces de 3 à 5 cm de part et d'autre.

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2.6.5.1.2 Assemblages par juxtaposition :

-Les assemblages boulonnés ne devront pas avoir une longueur supérieure à 16 fois le diamètre lorsqu'il est sollicité au cisaillement. Les boulons qui assurent la transmission de forces sont montés avec des rondelles. Le diamètre des trous de boulons est égal au diamètre nominal des boulons à ± 1 mm. -Les assemblages cloués auront les pointes placées alternativement de la ligne de répartition théorique. -Les assemblages brochés seront identiques aux assemblages cloués. Les broches seront enfoncées à force dans des avant-trous dont le diamètre sera égal à la broche diminué de 0,5 mm. -Les assemblages tirefonnés suivront la même règle que celle indiquée au boulonnage. Les tirefonds seront vissés dans le bois et non pas enfoncés à coup de marteau.

2.6.5.1.3 Assemblages avec organes complémentaires d'assemblage :

-Les assemblages à clavettes (ou clés) doivent empêcher le basculement de celles-ci. Une clavette doit être entourée au moins par deux boulons. -Les assemblages par goujons tronconiques sont montés sans jeu. La profondeur des logements est supérieure à la profondeur de pénétration du goujon. - Les assemblages avec anneaux sont sans jeu. La profondeur des logements est supérieure de 2 mm au plus de la profondeur de pénétration de l'anneau. - Les assemblages boulonnés avec crampons se feront au vérin ou à la presse.

2.6.5.1.4 Assemblages à goussets et connecteurs métalliques :

-Goussets métalliques en tôle d'acier épaisse (+ 3 mm) percés au diamètre nominal des boulons augmenté de 2 mm. La tolérance de positionnement est de ± 10. - Goussets métalliques en tôle mince sont percés en même temps que les bois avec une tolérance de ± 10 mm pour le positionnement. -Les connecteurs métalliques ne doivent pas faire saillie sous la rive inférieure des entraits ou la rive supérieure des arbalétriers. Les connecteurs à dents sont enfoncés à l'aide de presse ou de vérin.

2.6.5.1.5 Assemblages à gousset en bois ou dérivés du bois :

-Uniquement en contreplaqué. Les colles utilisées sont du type thermodurcissable et en aucun cas utilisation de panneaux de particules. - Goussets en bois entrecollé avec une épaisseur de planches < 15 mm et une largeur inférieur à 100 mm. -Goussets en contreplaqué comportant au moins 5 plis. Ils peuvent être constitués de deux ou plusieurs épaisseurs de contreplaqué collés fil à fil à l'aide d'une colle thermodurcissable. Les goussets sont assemblés par boulonnage, clouage ou agrafage associé ou non à un collage.

2.6.5.1.6 Eléments métalliques :

-Forgeage, pliage, emboutissage, débitage sans chauffe des pièces. Ces pièces embouties à froid doivent être inférieure à 9 mm en épaisseur. L'oxycoupage doit être rectiligne. Les ferrures encastrées doivent affleurer avec une tolérance de ± 1 mm. Les boulonnages travaillants en traction doivent être bloqués par une rondelle crantée, point de soudure, etc. Eléments soudés en acier selon la prescription du D.T.U. n°32.1 (Charpente en acier).

2.6.5.1.7 Assemblages collés :

-La fabrication des bois lamellés-collés doit avoir des essences compatibles et les assemblages doivent être exécutés dans des locaux hors poussière avec une température adéquate. Les colles approvisionnées doivent comporter la date limite d'utilisation. Les joints seront du type scarifiés, à enfourchement ou à entures multiples. La superposition par des joints d'aboutage est proscrite. Les lamelles seront rabotées avent collage, la tolérance de planimétrie sera de ± 2/10 mm. La pression de collage peut être obtenue par les organes d'assemblage mécaniques. Les collages sur chantier doivent faire l'objet d'une étude particulière. Pour l'aboutage des bois massifs, les colles doivent être appropriées, noeuds exclus, et la résistance obtenue conforme à la norme NF B 51-021.

2.6.5.1.8 Aboutage des bois massifs :

Les colles utilisées doivent répondre aux spécifications de l'article 3.6. Les colles caséine et vinyliques sont exclues sauf pour les bois non travaillants. Seuls sont admis pour les emplois travaillants les assemblages à enture multiple. Les aboutages doivent être exécutés dans des locaux hors poussière, chauffés si besoin. L'écart

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d'humidité entre deux pièces à assembler ne doit pas dépasser 5 %. Température des bois doit être convenable et compatible avec la colle utilisée. Les noeuds dont le diamètre est supérieur à 5 mm doivent se trouver à une distance du creux de l'enture égale au moins à trois fois leur diamètre. La résistance mécanique des bois massifs aboutés est appréciée par des essais effectués selon le processus de la norme NF B 51-021.

2.6.5.1.9 Assemblages des pannes et chevrons :

-Les pannes assemblées entre elles par entures à sifflet auront une longueur horizontale égale à 1 fois ½ la hauteur des pannes. Le raccordement des chevrons sera exécuté au droit des pannes ou par chevauchement avec débord d'appui > 5 cm.

2.6.6 Manutention et stockage

2.6.6.1 STOCKAGES ET ARRIMAGE :

2.6.6.1.1 Stockages :

-Les points de prise pour la manutention et le levage doivent être établis comme les plans d'exécution. Sur les aires de stockage, les éléments reposent sur des supports les isolant du sol. Protection aux intempéries avec circulation d'air.

2.6.6.1.2 Arrimage :

-Les dispositifs d'appui et d'arrimage des éléments de charpente n'occasionneront pas de sollicitations aux ouvrages.

2.6.7 Lamellés-collés

2.6.7.1 ASSEMBLAGES :

2.6.7.1.1 Assemblages bois sur bois :

Ce sont tous les assemblages de la charpente traditionnelle, et qui peuvent être réalisés de manière classique avec du bois lamellé collé à savoir : - Tenons et mortaises ; - Embrèvements ; - Entailles ; - Assemblages à mi-bois La purge des singularités du bois lors de la fabrication du Lamellé Collé, contribue à fiabiliser ce type d'assemblages.

2.6.7.1.2 Assemblages par organes métalliques :

Ils sont principalement réalisés par les organes suivants : - Pontes ou clous ; - Vs ou tirefonds ; - Boulons ou broches ; - Assembleurs (crampons, anneaux) ; - Connecteurs métalliques ; - Boitiers et plats métalliques. Tous ces assemblages sont dimensionnés conformément aux différents codes de calculs utilisés qui spécifient également les règles de mise en oeuvre et en particulier les dispositions de distances entre les organes.

2.6.7.1.3 Assemblages collés et métallo-collés :

Les progrès techniques de collages structuraux ont donné naissance, tant en France qu'à l'étranger, à différents systèmes d'assemblages spécifiques : - Goujons collés ; - Plats métalliques collés ; - Entures d'angles ; - Inserts. Certains de ces systèmes sont considérés actuellement comme non traditionnels et demandent de mettre en place des dispositions spécifiques d'assurance qualité.

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2.6.8.1 OUVRAGES DE SOUBASSEMENT :

2.6.8.1.1 Tolérances d'exécution de l'ouvrage de soubassement :

Celles-ci sont fixées pour les ouvrages en maçonnerie, par le DTU 20.1,pour les ouvrages en béton, par le DTU 23.1. L'entrepreneur doit, en outre, respecter les tolérances ci-après : - longueur et largeur : ± 0,01 m ; - équerrage : ± 0,01 m mesuré sur 10 m ; arase : sur le muret périphérique, sur la dalle de fondation ou sur les piles, l'arase doit être nivelée avec une tolérance de ± 0,01 m sur une longueur de 10 mètres linéaires alignés ou non et de ± 2 mm par mètre linéaire ; - rectitude des bords en plan : ± 5 mm.

2.6.8.2 OUVRAGES DE CHARPENTE :

2.6.8.2.1 Réalisation des parois verticales :

Les charges du bâtiment sont transmises à l'ouvrage de fondation : soit par des poteaux de forte section formant portiques simples ou à étages disposés sur des entraxes souvent importants ; technique poutres sur poteaux ; soit par des parois verticales porteuses continues : technique plate-forme.Tolérances d'exécution de l'ouvrage de soubassement : -Technique "poutres sur poteaux " L'ouvrage de structure principale est réalisé en suivant les indications du DTU 31.1. Les déformations admises pour les éléments porteurs doivent être compatibles avec la méthode de liaison des éléments de remplissage. Dans le cas où ces éléments de remplissage seraient amenés à remplir, même provisoirement, un rôle dans la stabilité de la structure le calcul devra explicitement en tenir compte et vérifier la capacité de ces éléments à reprendre la charge considérée. La barrière d'étanchéité sous les poteaux, semelles et éléments de remplissage doit être constituée par des dispositions évitant les remontées par capillarité Les ancrages dans les fondations des éléments de remplissage du premier niveau devront être suffisants pour reprendre les efforts horizontaux dus au vent et aux conditions d'exploitation. Le calfeutrement assurant l'étanchéité à l'air devra prendre en compte les variations dimensionnelles des éléments de structure. -Technique "plate-forme" : a) Lisse basse. L'ensemble de la construction repose sur une lisse basse en bois fixée dans l'ouvrage de fondation au travers de la barrière d'étanchéité. La lisse basse et ses cales doivent correspondre à la classe de risque II. La largeur de la lisse basse doit être au moins égale à celle des bois de l'ossature constituant les éléments de structure de mur. Dans le cas des parois ventilées, une tolérance de -15 mm en largeur est admise. Elle doit être assujettie à l'ouvrage de soubassement par des fixations à dimensionner et à implanter en fonction des charges et surcharges. Les fixations par pistoscellement sont interdites. L'espacement des fixations ne doit pas excéder 1 m. Chaque composant de lisse basse doit comporter une fixation à chaque extrémité. Dans la limite de la tolérance d'exécution de l'ouvrage de soubassement, le calage est admis, à condition d'intéresser toute la largeur de la lisse et de présenter une surface portante d'au moins 1 dm2 sous chaque montant de l'ossature des murs et aux points d'ancrage. b) Mise en oeuvre des éléments de structure de mur. L'entrepreneur doit utiliser des éléments de structure de mur correspondant aux spécifications de la norme. Les fixations doivent être dimensionnées pour équilibrer les efforts verticaux et horizontaux. La fixation minimale des éléments de structure de mur ou de cloisons porteuses se fait en partie inférieure soit sur la lisse basse, soit directement dans le soubassement, soit sur les éléments porteurs du plancher bois. L'espacement des fixations ne devra pas excéder 1 m, s'il s'agit de tirefond, boulons, ou chevilles à expansion et/ou 0,30 m, s'il s'agit de pointes lardées. Entre montants verticaux de jonction en trois points au minimum sur une hauteur d'étage par tirefond ou boulons d'un diamètre ³ 6 mm ou par des pointes lardées de part et d'autre sur toute la hauteur des montants sur un espacement inférieur ou égal à 0,30 m. Ces fixations doivent maintenir l'affleurement et le serrage des éléments de structure. c) Caînage. A tous les niveaux, chaque élément de structure de mur et de cloison porteuse est couronné par une lisse haute. La lisse haute doit être continue ou rendue telle. Chaque composant de lisse haute doit déborder d'au moins 0,60 m sur les éléments de structure de mur adjacents et porter sur au moins deux montants de part et d'autre d'un élément. La section de cette lisse haute doit être au moins égale à celle des bois de l'ossature constituant les éléments de structure de mur. Dans le cas de parois ventilées, une tolérance de -15 mm en largeur est admise. La fixation s'effectue par pointes en quinconce espacées de 0,30 m au maximum. Les composants de la lisse haute doivent être assemblés aux angles et aux extrémités.

2.6.8.2.2 Réalisation des planchers :

Qu'il s'agisse du système " poutre sur poteaux " ou du système " plate-forme ", dans leur état final, les parois planchers doivent constituer un ouvrage plan et continu. On distingue deux types principaux de parois plancher en bois : -Les parois dont le solivage est constitué par des éléments de bois massif ou lamellé-collé et qui :

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a) ou bien comportent un plafond, b) ou bien ont un solivage apparent ; -Les parois dont le solivage est constitué par des éléments porteurs composites et qui comportent ou non un plafond.

2.6.8.2.3 Réalisation des charpentes de toitures :

Celles-ci sont complétées par une étanchéité ou par une couverture, on distingue : - Les charpentes de toiture destinées à recevoir un ouvrage d'étanchéité, défini : a) soit par le DTU 43.3, b) soit par le DTU 43.4. - Les charpentes destinées à recevoir un ouvrage de couverture, parmi les ouvrages de couverture, on différencie : a) les couvertures en bardeaux bitumés mises en oeuvre sur bois ou panneaux dérivés du bois et qui relèvent du DTU 40.14 ; b) les autres couvertures qui relèvent des DTU les concernant.

2.6.8.3 OUVRAGES D'ISOLATION :

2.6.8.3.1 Mise en oeuvre :

-Entre montants de murs et arbalétriers de ferme. Si les isolants sont pris en compte dans la justification de la résistance au feu du bâtiment, ils doivent être monocouche (cf. DTU "Règles Bois-Feu 88". Les isolants doivent être serrés mais non comprimémités. Dans tous les cas, un isolant vertical doit être supporté en partie basse. A l'intérieur d'un cadre, les matériaux isolants peuvent être en plusieurs morceaux de largeur et d'épaisseur identiques. L'isolation verticale doit concerner toute partie du bâtiment en contact avec l'extérieur ou un local non chauffé. A la périphérie des parois horizontales, il est admis que la résistance thermique puisse être moins importante, sans être inférieure à 1 m2.°C/W. -Entre solives de plancher en bois sur vide sanitaire. L'isolation et le pare-vapeur éventuel doivent être mis en place avant la pose du plancher par l'entreprise de charpente. Avant de commencer ses travaux, l'entrepreneur doit s'assurer que le bâtiment est hors d'eau et que, dans son état final : a) la face inférieure des solives se trouvera à 0,30 m au moins au-dessus du sol du vide sanitaire ; b) les orifices de ventilation prévus au paragraphe 3.9 ont bien été réalisés, et que la circulation horizontale de l'air y est convenablement assurée ; c) le vide sanitaire a été débarrassé de tout dépôt de matières organiques. L'isolant placé entre les solives du plancher doit être serré mais non comprimé dans son épaisseur. Il peut être en plusieurs morceaux de largeur et longueur et en plusieurs lits croisés ou non. Avant de mettre en oeuvre l'isolant, l'entrepreneur doit prévoir un dispositif de maintien perméable à l'air, suffisamment efficace pour s'opposer à la chute de l'isolant dans le vide sanitaire. -Entre solives de plancher ou entre entraits supportant un plafond. L'isolant placé entre les solives de plancher ou les entraits porteurs doit être serré mais non comprimé dans son épaisseur.Il peut être en plusieurs morceaux de largeur et longueur différents et en plusieurs lits croisés ou non, sous réserve d'assurer la continuité de l'isolation. Trois cas peuvent se présenter : a) l'isolant est placé entre les solives et peut reposer sur le plafond ; b) l'isolant est placé sur le plafond sous les solives ; c) en comble non accessible, il peut être étendu sur les solives ou les entraits. -En doublage intérieur de paroi verticale ou rampante. L'isolant est maintenu entre un tasseautage horizontal ou vertical, en bois ou en métal, sur lequel sera fixé ultérieurement le parement intérieur (plaque de parement plâtre, lambris, etc.). Lorsqu'ils sont en bois, les tasseaux doivent correspondre à la classe 1 de risque biologique. -En doublage extérieur de paroi verticale. L'isolant peut être mis en oeuvre devant une paroi verticale à cavité ouverte ou fermée. Il est toujours protégé par un revêtement extérieur avec ou sans lame d'air. Deux cas peuvent se présenter : a) L'isolant est placé entre des tasseaux horizontaux ou verticaux en bois ou métal. L'isolant doit être serré mais non comprimé dans son épaisseur. Il doit être monocouche. Il ne doit pas y avoir de discontinuité dans la mise en oeuvre. L'isolant ne doit pas faire obstacle à la circulation de l'air au dos du revêtement extérieur. b) Il n'y a pas de tasseaux et l'isolant est disposé en couche continue devant la paroi. Les panneaux isolants sont de préférence posés à coupe de pierre et fixés dans les montants par des pointes munies de platines de répartition, ou tout autre système offrant une garantie de tenue similaire. Il ne doit pas y avoir de discontinuité dans la mise en oeuvre des panneaux isolants. -En doublage d'une paroi verticale derrière une cheminée à foyer ouvert. Avant de commencer ses travaux, l'entrepreneur doit s'assurer que la partie de mur devant laquelle il doit exécuter son ouvrage est du type à cavité fermée, et qu'il n'existe aucune matière combustible à l'exception des bois d'ossature, du voile travaillant en panneau dérivé du bois et des plaques de parement à plâtre. L'isolant placé entre les montants de l'ossature, derrière ces panneaux rigides, doit être en laine minérale au moins semi-rigide. Sauf disposition contraire dans les

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documents du marché, l'entrepreneur doit utiliser comme doublage exclusivement des panneaux isolants en laine de roche rigides, conformes aux spécifications de la norme d'épaisseur supérieure ou égale à 50 mm. Les panneaux sont posés à coupe de pierre et fixés dans les montants par des pointes munies de platines de répartition ou tout autre système offrant une garantie de tenue similaire. Ils doivent passer devant les lisses basses et hautes sur toute la hauteur du mur. Il ne doit pas y avoir de discontinuité dans la mise en oeuvre des panneaux isolants.Aucun matériau de synthèse isolant ou film ne doit être utilisé pour la réalisation de ce doublage.

charpente, bardage, serrurerie

4.2 Généralités

Les travaux seront exécutés conformément aux clauses et conditions générales des documents techniques et administratifs applicables au présent lot et en vigueur à la date de remise des offres, en particulier aux documents ci-après :

-Les documents techniques applicables aux travaux du présent poste -Les normes de l'AFNOR -Le REEF édité par le centre scientifique et technique du bâtiment (C.S.T.B.) et en particulier aux prescriptions des documents techniques unifiés (D.T.U.) 32.1, 32.2, 33, 37 - Les règles éditées par le ministère du travail - Le code de la construction et de l'habitation -Les dispositions générales du "règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public" -Les mesures générales de protection et de salubrité édictées par le code du travail - Les dispositions relatives à l'accessibilité des bâtiments aux personnes handicapées - Le cahier des clauses administratives particulières -Le présent cahier des clauses techniques particulières L'adjudicataire devra la fourniture de tous les matériaux et le matériel, nécessaires aux travaux de serrurerie, ainsi que tous les transports et manutentions diverses. L'entrepreneur devra fournir tous les documents demandés par le coordonnateur et respecter la loi 93.14.18 du 31 décembre 1993 en ce qui concerne les dispositions du code de travail applicables aux opérations du bâtiment et du génie civil en vue d'assurer la sécurité et de protéger la santé des travailleurs. Assemblages et Ancrages Assemblages par soudures Les soudures sont conformes aux normes NF P 22-470 et NF P 22-471, et sont de la classe 1 ou 2 suivant l'emplacement du joint. La préparation des joints est conforme au document XV 374/75 de l'Institut International de Soudure. Les zones affectées par le soudage sont propres, exemptes de graisse, de calamine et de scories. Pour les constructions en acier dont la limite élastique est supérieure ou égale à 355 Mpa lorsque la température des éléments à souder est comprise entre 0°C et +5°C, la zone de s oudage est chauffée dans un rayon de 400 mm à une température voisine de 40°C. Dans tous les cas, les travaux de soudage son t interrompus si la température au poste de travail est inférieure à 0°C. Assemblages par boulons Pour les assemblages boulonnés, la résistance et la qualité des boulons, écrous et rondelles, ainsi que leur combinaison, sont conformes aux indications du fabricant et aux normes suivantes : Boulonnerie à serrage contrôlé Normes NF P 27.701, NF P 27.702, NF P 27.703, NF P 27.711 La mise en oeuvre est conforme aux recommandations de la classe 2 des normes NF P 22.462, NF P 22.463 et NF P 22.466. Le contrôle de serrage correspond à la classe 1 de la norme NF P 22 460 et est effectué selon les prescriptions de la NF P 22.466. Toute la boulonnerie HR sera Galvanisée à chaud sur la charpente.

4.3 Documents techniques contractuels

4.3.1 DOCUMENTS NORMATIFS :

Les dispositions particulières à chacun des lots sont précisées dans leurs spécifications techniques respectives. Sauf disposition particulière indiquée dans le présent document, la conception, les calculs, la fabrication en usine, l'exécution sur chantier, la mise en oeuvre et le réglage de l'ouvrage, la nature et la qualité des matériaux, la protection de l'ouvrage, la réception et les essais de tout ou partie de l'ouvrage sont, dans leur ensemble, conformes aux normes, règlements, prescriptions techniques et recommandations professionnelles en vigueur. Pour tous les documents énoncés ci-après, il est retenu la dernière édition publiée à la date des pièces écrites du marché de travaux. L'Entrepreneur est tenu de signaler à la Maîtrise d'Oeuvre toute contradiction entre les documents cités ci-dessus et le projet (plans, devis descriptifs, etc...). Les procédés et matériaux non traditionnels, non régis par les documents de référence cités ci-dessus doivent obligatoirement, lorsque ceux-ci sont instruits et prononcés par un groupe spécialisé du CSTB, posséder un Avis Technique ou un ATEX ("Appréciation Technique

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d'Expérimentation" pour les produits récents).

4.3.1.1 Liste des D.T.U. applicables au marché :

-DTU 32.1 (NF P 22-201 de juin 1964) : Charpente en acier ; - DTU 32.2 (NF P 22-202 de mai 1993) : Charpente en alliages d'aluminium ; - DTU 37.1 (NF P 224-203 de mai 1993) : Menuiserie métallique.; - DTU 39 (NF P 78-201 d'octobre 2006) : Travaux de vitrerie-miroiterie ; - DTU 43.3 (NF P 84-206 de juin 1995) : Toitures en tôles d'acier nervurées avec revêtement d'étanchéité ; - DTU 59.1 (NF P 74-201 d'octobre 1994) : Travaux de peinture des bâtiments. 4.3.1.2 Liste des fascicules : -FASCICULE 4, titre III : Aciers laminés pour constructions métalliques. ? FASCICULE 4, titre IV : Rivets en acier et boulonnerie pour constructions métalliques.

4.3.1.3 Liste des règles de calcul :

-Règles NV 65 : (d'avril 2000) : Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions ; - Règles N84 modifiées 95 : (P 06-006 de septembre 1996)) : Action de la neige sur les constructions ; - Réglementation Thermique 2005 : Méthode de calcul Th-CE et Règles d'application Th-Bât -I -S ; -DTU AI : Règles de conception et de calcul des charpentes en alliage d'aluminium. - DTU P22-703 (de décembre 1978) : Règles de calcul des constructions en éléments a parois minces en acier.Justification par le calcul de la sécurité des constructions - FA : Méthodes de prévision par le calcul du comportement au feu des structures en acier et annexe. - REGLES NF P 06.001 se rapportant aux charges et surcharges. - REGLES DE CALCUL DES CONSTRUCTIONS EN ACIER CM 66 et additifs.

4.4 Qualité des matériaux

4.4.1 Qualité des métaux ferreux

4.4.1.1 QUALITE DES MATIERES :

Les aciers utilisés seront conformes aux normes en vigueur ou, à défaut, aux prescriptions fixées par les documents particuliers du marché. La limite apparente d'élasticité à 0,2% sera la caractéristique mécanique essentielle des aciers de construction dont dépendra en premier lieu la sécurité. C'est par rapport à elle que les contraintes admissibles devront être fixées. Les présentes dispositions ne s'appliqueront qu'aux aciers dont l'allongement de rupture serait au moins égal à 18 %.

4.4.1.1.1 Types des aciers :

-Acier de construction d'usage génélal. L'acier utilisé pour les tubes, les laminés marchands, tôles et plats laminés à chaud, seront conformes aux dispositions de la norme NF A 35.501. L'acier utilisé ne devra pas présenter de traces de piquage ou de rouille plus importante que celles de la qualité "C" de la norme suédoise SIS 055900 éditée par l'AFNOR. -Acier pour pièces moulées. Un acier ayant les caractéristiques de résistance mécanique de qualité 30 M6-M de la norme NF A 32.054 sera le seul accepté pour les ouvrages. L'acier aura un faible contenu en souffre et oxygène, il sera inerte et normalisé. Les pièces moulées auront une tolérance dimensionnelle qui sera conforme à la catégorie "A" de la norme A 32.012. Les défauts de surface ou autres qui ne pourront être corrigés par meulage pourront être réparés par un procédé de soudage qui aura reçu l'approbation, au préalable, de la maîtrise d'oeuvre.- Acier inoxydable. L'alliage sera du type Z6.CND.17.12 (316) ainsi défini par la norme NF A 35.573. Type 304 pour les inox courants et type 316L (2% de molybdène) pour les inox en milieu agressif. - Boulons HR. Les boulons HR, écrous, rondelles seront conformes à la norme NF P 22.430 et seront de qualité 8.8. Les surfaces en contactent devront avoir un coefficient de frottement de 0,45.

4.4.1.2 QUALITE DES ACIERS ASSEMBLES :

4.4.1.2.1 Acier laminé (rivets et boulons) :

Sauf mention spéciale sur les plans et notes de calculs, l'acier laminé sera réputé appartenir à : - les cornières de largeur d'aile au moins égales à 70 mm, - tous les profilés de hauteur au moins égale à 80 mm, - les larges-plats : acier doux dit "Adx charpente 35/46" de charge unitaire de rupture comprise entre 34,5 et 45,1 daN/mm2 (35 et 46 kg/mm2).

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- Pour tous profilés de dimensions inférieures à celles précisées ci-dessus et tous autres produits que ceux définis précédemment, y compris les tôles fortes et moyennes : acier doux dit "ADx 33/50" de charge unitaire de rupture comprise entre 32,4 et 49 daN/mm² (33 et 50 kg mm²). Les aciers "ADx charpente" et "ADx" seront actuellement livrés sans garantie de limite d'élasticité. A défaut d'essais de contrôle on admettra pour la limite d'élasticité de ces aciers les valeurs définies aux Règles CM. Au cas d'essais de contrôle sur poutrelles, les éprouvettes seront prélevées dans les ailes. D'autres aciers laminés pourront être utilisés, pourvu que leur allongement de rupture soit au moins égal à 18 %. Leurs caractéristiques mécaniques, notamment la limite apparente d'élasticité et la charge unitaire de rupture, seront définies par les Normes en vigueur ou, à défaut, des documents particuliers du marché.

4.4.1.2.2 Acier pour boulons :

-L'acier pour boulons ordinaires destinés à l'assemblage de constructions en acier "ADx charpente" ou "ADx" sera de l'acier doux ayant une charge unitaire de rupture comprise entre 32,4 et 49 daN/mm2 (33 et 50 kg/mm2). L'acier pour boulons ordinaires destinés à l'assemblage de construction en acier visés ci-dessus, devra être de la nuance correspondant à celle de l'acier à assembler selon les prescriptions des normes en vigueur, ou à défaut, des DPM. Les aciers pour boulons à haute résistance, à serrage contrôlé, destinés aux constructions en comportant l'emploi, devront présenter les caractéristiques fixées par les normes en vigueur, ou à défaut des DPM.

4.4.1.2.3 Acier à rivets :

-L'acier à rivets destinés à l'assemblage de constructions en acier "ADx charpente" ou "ADx" sera de l'acier doux ayant une charge unitaire de rupture comprise entre 32,4 et 49,1 daN/mm2 (33 et 48 kg/mm2). L'acier à rivets destinés à l'assemblage de constructions en acier visés ci-dessus, devra être de la nuance correspondant à celle de l'acier à assembler selon les prescriptions des normes en vigueur, ou à défaut, des DPM.

4.4.1.3 QUALITE DES ACIERS SOUDES :

Essais sur acier doux laminé destiné à la construction soudée. L'aptitude au soudage des profilés et des tôles en "ADx charpente" ou en "ADx" mis éventuellement en oeuvre dans une construction soudée sera appréciée par l'essai de ductilité défini ci-après.

4.4.1.3.1 Essai de ductilité :

-On effectuera les essais de ductilité sur deux éprouvettes constituées par des plaquettes prélevées dans les profilés ou tôles à utiliser. Ces plaquettes seront assemblées deux à deux par un cordon de soudure exécuté pour l'une des éprouvettes parallèlement au sens du laminage, pour l'autre perpendiculairement au sens du laminage. Toutefois, pour les tôles de plus de 20 mm d'épaisseur, on effectuera l'essai sur une seule éprouvette, sans tenir compte du sens du laminage dont l'effet sera alors négligeable. 4.4.1.3.2 Préparation des éprouvettes :

-Dans les profilés ou tôles qui devront être utilisés on découpera 4 plaquettes de forme rectangulaire ayant au moins une longueur de 10 e dans le sens du laminage une longueur de 7 e dans le sens perpendiculaire, e étant l'épaisseur du profilé ou de la tôle à essayer. Ces 4 plaquettes serviront à confectionner deux éprouvettes, l'une par soudure le long des grands côtés des plaquettes (cordon de soudure parallèle au sens du laminage), l'autre par soudure le long des petits côtés des plaquettes (cordon de soudure perpendiculaire au sens du laminage). La soudure sera faite sur chanfrein avec reprise à l'envers s'il y a lieu. Elle sera meulée pour supprimer les surépaisseurs. La largeur des éprouvettes sera ensuite ramenée mécaniquement à 6 e ou à 10 mm maximum. La région de joint et des abords sera blanchie à la lime, sur les faces et sur les chants. Les arêtes seront arrondies. Sur une des faces des éprouvettes dans la région du joint on repérera au pointeau à différents niveaux des points distants de 10 mm, cette distance étant fixée à 1/10 mm près.

4.4.1.3.3 Epreuves de pliage :

-Les éprouvettes seront pliées à froid, soit à la presse, soit au marteau sur V avec dégorgeoir, de manière à provoquer l'extension de la face portant des repères. Ce pliage sera poussé jusqu'à apparition des premières fissures et arrêté lorsqu'une d'entre elles atteindra une longueur égale à l'épaisseur e. La distance entre repères situés de part et d'autre de la fissure mesurée à l'aide d'un réglet souple ne devra sur aucune éprouvette être < 11,5 mm, la largeur de la fissure étant déduite. Si aucune fissure ne se produit, on devra constater qu'au moins une distance entre repères aura été portée à 11,5 mm minimum.

4.4.1.3.4 Electrodes :

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-Les électrodes utilisées pour la soudure à l'arc électrique seront conformes aux normes en vigueur. Pour souder l'acier "ADx charpente" ou "ADx" le métal déposé aura les caractéristiques minimales suivantes : a) limite apparente d'élasticité : 23,5 daN/mm² (24 kg m/m²), b) charge unitaire de rupture : 41,2 daN/mm² (42 kg m/m²), c) allongement : 20 %. Pour les autres nuances d'acier, le métal déposé aura au moins les caractéristiques du métal de base.

4.4.2 Qualité des métaux et alliages non ferreux

4.4.2.1 ALLUMINIUMS ET ALLIAGES PRELAQUES :

Le pré-laquage consiste à réaliser, sur une bobine de métal, un revêtement organique, fortement lié à la surface du métal. Ce revêtement est obtenu en déposant sur la surface de la bande, préalablement traitée, un produit organique sous forme liquide, couramment appelé "la peinture". La bande ainsi enduite passe dans une enceinte chauffée qui provoque la polymérisation de la peinture, en même temps que l'évaporation des solvants et diluants. Toutes ces opérations s'enchaînent l'une à l'autre en continu. Les bobines ainsi préparées sont lisses et aptes à subir les mises en forme diverses : gravures, pliage, refendage, etc. Le terme de prélaquage rappelle que les opérations de mise en forme sont postérieures à l'opération de laquage. Le présent chapitre a pour objet de définir les caractéristiques mécaniques et les valeurs de pliage à 180° des produits prélaqués en continu et qui sont livrés en tôles ou en bandes. Il concerne les produits d'usage courant d'épaisseur comprise, selon les alliages et les états métallurgiques entre 0,40 et 2,00 mm. application également aux produits d'épaisseur comprise entre 0,20 et 0,40 mm exclu ou d'épaisseur supérieure à 2,00 mm, les caractéristiques devant alors faire l'objet de convention particulière entre client et fournisseur lors de la commande.

4.4.2.1.1 Références normatives : -NF A 01-010 : Aluminium et alliages d'aluminium -Cuivre et alliages de cuivre -Echantillons spécimens et éprouvettes pour essais, - NF A 01-101 : Aluminium et alliages d'aluminium -Conditions générales de contrôle et de livraison, - NF A 02-006 : Aluminium et alliages d'aluminium -Désignation conventionnelle des états de livraison, - NF A 03-251 : Aluminium et alliages d'aluminium -Cuivre et alliages de cuivre -Essai de traction, -NF A 03-260 : Aluminium et alliages d'aluminium -Cuivre et alliages de cuivre -Essai de pliage simple, - NF A 50-451 : Aluminium et alliages d'aluminium -Produits laminés d'usage courant -Caractéristiques, NF A 50-751 : Aluminium et alliages d'aluminium -Tôles -Tolérances sur dimensions, - NF A 50-761 : Aluminium et alliages d'aluminium -Bandes roulées -Tolérances sur dimensions, - NF T 30-040 : Peintures -Essai de pliage sur mandrin cylindrique des feuils de peintures, vernis et préparations assimilées sur subjectile (support) métallique, - NF T 30-064 : Peintures -Mesurage de la réflexion spéculaire des feuils de peinture non métallisée à 20°, 60°et 85°, - NF T 30-078 : Peintures et vernis -Essai de pliage sur mandrin conique des feuils de peintures, vernis et préparations assimilées sur subjectile métallique.

4.4.2.1.2 Familles d'aluminium et alliages d'aluminium :

-Les aluminiums et alliages d'aluminium utilisés pour la fabrication des produits appartiennent aux familles suivantes : a) Famille A : Aluminium 1050A -1200 b) Famille B : Aluminium-manganèse 3003 -3004 -3005 -3105 c) Famille C : Aluminium-magnésium 5005 -5050 -5052 -5754 - Tôles : produits laminés plats de section transversale rectangulaire à épaisseur constante supérieure à 0,20 mm livrés en longueur droite avec des rives cisaillées ou sciées. - Bandes : produits laminés plats de section transversale rectangulaire à épaisseur constante supérieure à 0,20 mm livrés enroulés. 4.4.2.1.3 Spécifications :

-La composition chimique des aluminiums et des alliages d'aluminium pour produits prélaqués est identique à celle pour produits nus, et figure dans la norme NF A 50-451. ? Les caractéristiques mécaniques garanties des produits prélaqués sont indiquées dans la norme. -L'aptitude au pliage est mesurée par un essai consistant à plier à 180° l'échantillon laqué et à déter miner le rayon de pliage intérieur minimal qui ne provoque pas l'apparition de fissures dans le revêtement. Le critère d'acceptation est le suivant : le métal-support ne doit pas être visible, au grossissement 10 X, dans la zone déformée. Ce rayon intérieur est fonction de l'alliage, de l'état métallurgique et de l'épaisseur "T" du produit. Le cas des épaisseurs supérieures à 1,6 mm doit faire l'objet de spécifications particulières convenues entre le fournisseur et le client.

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- Les dimensions et tolérances sont précisées dans les normes suivantes, relatives aux produits laminés : a) NF A 50-751 pour les tôles, b) NF A 50-761 pour les bandes. -Les produits doivent présenter une face laquée, la deuxième face pouvant être nue, vernie ou dans certains cas laquée, suivant les spécifications prévues à la commande. Les caractéristiques du ou des revêtements, telles que : qualité teinte -épaisseur -dureté superficielle -adhérence -régularité de teinte, doivent être précisées à la commande. La surface laquée doit présenter un aspect exempt de cordage, rayures, empreintes de matières étrangères, lignes de dépolissage et manques de peinture.

4.4.2.2 QUALITES DES ALLIAGES :

Les alliages d'aluminium et produits utilisés devront être conformes aux normes en vigueur ou, à défaut, aux prescriptions fixées par les documents particuliers du marché. Les éléments en acier, éventuellement employés dans une charpente en alliage d'aluminium, devront répondre aux prescriptions du DTU 32-1 concernant les travaux de construction métallique pour le bâtiment charpente en acier. 4.4.2.2.1 Références normatives :

-NF A 01-101 : Conditions générales de contrôle et de livraison. ? NF A 02-002 : Désignation conventionnelle des modes d'obtention et d'états de livraison de métaux et alliages non ferreux. - NF A 02-004 : Produits métallurgiques. Désignation conventionnelle des métaux et alliages non ferreux. -NF A 02-006 : Alliages d'aluminium. Désignation conventionnelle des états de livraison. - NF A 02-104 : Désignation numérique des aluminiums et alliages de transformation. - NF A 50-411 : Aluminium et alliages d'aluminium. Produits filés et filés étirés d'usage courant. Caractéristiques. - NF A 50-451 : Aluminium et alliages d'aluminium. Produits laminés d'usage courant. Caractéristiques. - NF A 57-702 : Produits de fonderie. Pièces coulées par gravité en aluminium ou en alliages d'aluminium.

4.4.2.2.2 Dimensions des produits laminés :

-NF A 50-751 : Aluminium et alliages d'aluminium. Tôles. Tolérances sur dimensions. - NF A 50-761 : Aluminium et alliages d'aluminium. Bandes roulées. Tolérances sur dimensions Profilés -Tolérances sur dimensions et dimensions recommandées - NF A 50-702 : Barres de section circulaire filées. - NF A 50-731 : Barres de section circulaire étirées. - NF A 50-703 : Barres de section carrée filées. - NF A 50-732 : Barres de section carrée étirées. - NF A 50-704 : Barres de section hexagonale filées. - NF A 50-733 : Barres de section hexagonale étirées. - NF A 50-705 : Méplats filés. ? NF A 50-734 : Méplats étirés. - NF A 50-706 : Profilés de section simple filés, en forme L. - NF A 50-707 : Profilés de section simple filés, en forme I. - NF A 50-708 : Profilés de section simple filés, en forme T. - NF A 50-709 : Profilés de section simple filés, en forme U. - NF A 50-736 : Fils tréfilés livrés en couronne. - NF A 50-711 : Tubes de section circulaire filés, livrés en longueur droite. - NF A 50-737 : Tubes de section circulaire étirés, livrés en longueurs droites ou en couronnes. Eléments d'assemblages : - NF E 27-151 : Rivets à tête cylindrique plate. - NF E 27-152 : Rivets à tête goutte de suif. - NF E 27-153 : Rivets à tête ronde. - NF E 27-154 : Rivets à tête fraisée. - NF E 27-155 : Tolérance des rivés. -Visserie, boulonnerie. Toutes les normes de visserie seront applicables, sauf dérogation (cf. "Perçage et alésage").

4.4.2.3 ANODISATION ET METALLISATION :

4.4.2.3.1 Anodisation, métallisation :

-L'anodisation devra être conforme à la norme NF A 91-450. -La métallisation devra être effectuée conformément à la norme NF A 91-201. Toutefois, elle ne sera faite qu'avec de l'aluminium de zinc.

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4.4.2.4 PROTECTION DES ALUMINIUMS RIVES A FROID OU BOULONNES :

Les surfaces en contact devront être protégées comme suit, suivant l'atmosphère et la durabilité des alliages. D'une façon générale, les surfaces devront être appliquées l'une contre l'autre lorsque la peinture ne sera pas encore sèche, si elle est sèche, un compound devra être appliqué au montage.

4.4.2.4.1 Protection des assemblages alu/alu :

-En atmosphère sèche : il n'y a pas de protection à prévoir. ? En atmosphère rurale ou urbaine courante : si au moins une des surfaces était un alliage de durabilité C, les surfaces devront être nettoyées, décapées et recouvertes d'une couche primaire. ? En atmosphère corrosive ou marine : quelle que sera la durabilité des alliages, même protection que celle qui précède. ? En atmosphère particulièrement corrosive : pour les alliages de durabilité A, même protection que ci-dessus ; pour les alliages de durabilité B et C, la protection des surfaces contre l'humidité sera assurée par un compound de jonction neutre pour l'aluminium, tel que le compound au chromate de baryum ou à la poudre d'aluminium. D'une façon générale, les surfaces devront être appliquées l'une contre l'autre lorsque la peinture ne sera pas encore sèche, si elle est sèche, un compound devra être appliqué au montage.

4.4.2.5 PROTECTION DES ALUMINIUMS, AVEC DES PIECES D'AUTRE METAL RIVEES A FROID OU BOULONNEES :

En atmosphère particulièrement corrosive ces contacts directs seront interdits. En atmosphère sèche et non corrosive, aucune protection ne sera à prévoir. Les mesures de protection suivantes devront être adoptées dans les autres cas

4.4.2.5.1 Protection des assemblages alu/autres métaux :

-Assemblages aluminium/zinc, acier galvanisé. Les surfaces devront être traitées suivant les prescriptions concernant la protection des assemblages des pièces d'aluminium rivées à froid ou boulonnées, décrites ci-dessus.

-Assemblages aluminium/acier/fonte. En atmosphère corrosive, l'acier et la fonte devront être métallisés ou galvanisés et les surfaces en contact devront recevoir chacune une couche primaire et être assemblées lorsque ce primaire ne sera pas encore entièrement sec. En atmosphère rurale ou urbaine courante, une couche primaire devra être appliquée sur chaque surface, l'assemblage étant fait lorsque cette peinture ne sera pas encore sèche. -Assemblages aluminium/cuivre, alliages de cuivre, plomb. En atmosphère corrosive, un isolement efficace devra être obtenu en interposant un élément isolant et non absorbant qui devra dépasser les bords des surfaces en contact. Des rondelles et des canons devront être employés pour éviter les contacts entre les boulons ou autres fixations et les pièces. En atmosphère rurale ou urbaine courante, les surfaces en contact devront être nettoyées et décapées et 2 couches primaires devront être appliquées sur chacune des surfaces et le joint devra, être assemblé lorsque la dernière couche ne sera pas encore sèche.

4.4.2.6 PROTECTION DES ASSEMBLAGES RIVES A CHAUD :

4.4.2.6.1 Assemblages rivés à chaud :

-Surfaces intérieures. Les surfaces intérieures des joints exécutés avec des rivets posés à chaud devront être propres mais non peintes. En atmosphère corrosive, les pièces en acier ou en fonte devront être métallisées suivant les prescriptions de métallisation. L'utilisation des rivets posés à chaud sera interdite pour les assemblages aluminium/cuivre ou alliages de cuivre. - Surfaces extérieures. En atmosphère sèche et non corrosive, aucune protection ne sera à appliquer. En atmosphère corrosive et en atmosphère rurale ou urbaine courante, les têtes de rivets en acier et l'alliage d'aluminium environnant qu'il soit de durabilité A, B ou C, devront être métallisés en suivant les prescriptions citées à la métallisation. Toutefois, la métallisation pourra être remplacée par une autre protection : peinture éprouvée au néoprène, au caoutchouc chloré, à haute teneur en zinc, glycérophtalique ou vinylique.

4.4.2.6.2 Assemblages soudés :

-Les surfaces destinées à être assemblées par soudage devront être préparées selon les dispositions de la préparation des pièces. Toutefois, pour le soudage par point, certains vernis fraîchement appliqués avant soudage permettront d'obtenir une bonne résistance de contact et une protection convenable. Les joints soudés entre élément de durabilité A, utilisés dans une atmosphère particulièrement corrosive et ceux entre éléments de durabilité B dans tous les cas (excepté ceux où l'atmosphère sera sèche et non corrosive) devront être protégés de

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l'entrée de l'humidité par le cordon de soudure ou par un mastic convenablement posé avant peinture. Les cordons de soudure des alliages de durabilité B2 et leur environnement, sur 5 cm minimal de part et autre de la soudure, devront être protégés, sauf si l'atmosphère était sèche et non corrosive.

4.4.2.7 CONTACTS ENTRE L'ALUMINIUM ET D'AUTRES MATERIAUX :

4.4.2.7.1 Définitions :

-Les surfaces des pièces en alliages d'aluminium en contact avec les bétons et mortiers, les briques et terres cuites, les plâtres devront être protégées partout où il pourra y avoir de l'humidité ou une atmosphère corrosive. Les prescriptions suivantes devront être respectées : a) Alliages de durabilité A et B, la surface de l'alliage devra être protégée par deux couches de peinture à base d'aluminium ou de peinture bitumineuse, ou de peinture époxy au brai. b) Alliages de durabilité C, la surface de l'alliage devra être protégée par une application de bitume chaud ou par deux couches de peinture bitumineuse, ou de peinture époxy au brai. -Les surfaces de bois en contact avec l'aluminium devront être également peintes de deux couches de peinture bitumineuse ou époxy au brai.

4.4.2.7.2 Contact aluminium/matériaux et sols :

-La surface des éléments en alliage d'aluminium en contact direct avec le sol devra être nettoyée, décapée et protégée soit par une couche de bitume appliquée à chaud, soit par 2 couches de peinture bitumineuse ou de peinture époxy au brai.

4.4.2.7.3 Cas spéciaux :

-Certaines constructions, à caractère provisoire ou dont un changement d'état de surface du métal sans influence sur les caractéristiques mécaniques sera acceptable, pourront s'accommoder d'une protection réduite ou d'une absence de protection. Toutefois, les prescriptions concernant la protection des assemblages avec d'autres métaux que l'aluminium et celles des contacts avec les matériaux de construction et les sols devront être respectées.

4.4.3 Dimensions, tolérances et rigidité des ouvrages

4.4.3.1 DIMENSIONS ET TOLERANCES :

4.4.3.1.1 Dimensions et tolérances des brise-soleil : Les sections ou épaisseurs indiquées dans le présent Devis Descriptif correspondent à celles des éléments finis établis d'après les règles des normes françaises. Il est rappelé que les dimensions et épaisseurs indiquées sur le plan de l'Architecte sont les dimensions et cotes pour des éléments finis. Les sections indiquées dans le CCTP sont des dimensions données à titre indicatif. Se sont des dimensions minimum qu'il appartient à l'entrepreneur d'augmenter, sans majoration de son prix, si elle les juge insuffisantes pour assurer la bonne tenue de ses ouvrages. L'entrepreneur doit préciser les sections qu'il envisage d'utiliser.

4.4.3.1.2 Rigidités :

L'Entrepreneur du présent lot doit, jusqu'à la réception, tous les jeux sur ses ouvrages ainsi que les travaux de dépose et repose en découlant. Tous les ajustements doivent avoir été exécutés de façon à assurer un fonctionnement parfait des pièces mobiles.

4.5 Préconisation de mise en oeuvre

4.5.1 Prescriptions générales

4.5.1.1 RAPPORTS ENTRE LE PRESENT DOCUMENT ET LES REGLES CM : 4.5.1.1.1 Présentation :

-Le présent document aura pour but de préciser les conditions de fourniture, d'usinage, de mise en oeuvre des éléments métalliques entrant dans la construction, le renforcement ou la réparation des charpentes. a) Des immeubles à usage d'habitation, des bureaux, des locaux commerciaux ou scolaires. b) Des constructions industrielles ou agricoles. -Les règles de calcul applicables aux travaux visés par le présent document seront les "Règles pour le calcul et l'exécution des constructions métalliques" dites "Règles CM" en vigueur à la date de consultation des entreprises.

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Les prescriptions du présent document reprendront celles qui figureront dans ces Règles en ce qui concernera la fourniture, l'usinage et la mise en oeuvre des constructions. Elles les complèteront en tant que de besoin. Dans le cas de divergence dans l'interprétation des Règles CM et du présent document pour un même objet, les prescriptions de ce dernier auront primauté.

4.5.1.2 DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES :

4.5.1.2.1 Les dispositions constructives à respecter seront :

-Assemblages rivés ou boulonnés. Les diamètres normaux des rivets ou boulons en fonction des échantillons des profils assemblés seront donnés par l'entreprise. -Les rivets de diamètre immédiatement supérieur ou immédiatement inférieur au diamètre indiqué, ? Les boulons de diamètre immédiatement inférieur au diamètre indiqué. Sous réserve d'avoir procédé aux vérifications prévues aux Règles CM. Les conditions de distance des rivets ou boulons seront conformes aux règles. La distance entre les axes des rivets ou boulons devra vérifier les inégalités pour les pièces soumises aux intempéries ou situées en atmosphère favorisant l'oxydation. Pour les pièces non soumises aux influences précédentes. Pour éviter l'oxydation, elle devra cependant rester dans les normes pour les goussets pincés entre 2 pièces assemblées. La pince transversale des rivets ou boulons devra rester comprise entre 1,5d et 2,5d.

4.5.1.3 ASSEMBLAGES :

4.5.1.3.1 Assemblages d'éléments, divers :

-Assemblages d'éléments en prolongement. Les éléments secondaires discontinus, disposés en prolongement les uns des autres et s'appuyant sur un même élément porteur seront éclissés entre eux. -Assemblages d'éléments orthogonaux. Les assemblages d'éléments orthogonaux tels que solives sur poutres, pannes sur arbalétriers, etc., seront assurés par des cornières qui seront jumelées sur l'élément secondaire et qui seront, soit boulonnées sur les deux éléments, soit rivées sur l'élément porté et boulonnées sur l'élément porteur. Dans les assemblages prévus pour assurer la transmission d'efforts déterminés, les assemblages à "bouts distants" seront interdits, le jeu entre les âmes n'excédera pas 15 mm. -Assemblages soudés. Les projets devront être conçus de manière à réduire le nombre des soudures, à en permettre une exécution facile (à plat de préférence) et à laisser la plus grande liberté aux déformations produites par le soudage, de façon à réduire le plus possible les contraintes dues aux effets calorifiques et aux retraits. Ils prévoiront en conséquence l'ordre d'exécution des soudures. Il ne devra pas y avoir d'accumulation de soudure en un même point. Dans le cas de soudures bout à bout ou de soudures à recouvrement ou de conjugaison d'une soudure d'angle, les rencontres d'assemblages en forme de T seront admises, alors que les rencontres en forme de croix seront à éviter. Dans le cas d'assemblage d'angle de pièces formant trièdre, il sera recommandé de tronquer le sommet de la pièce secondaire de l'assemblage.

4.5.1.4 CRITERES DE SERVICE :

4.5.1.4.1 Le critère de flèche des ouvrages est pris égal à la plus contraignante des exigences suivantes : -Réglementation en vigueur pour les techniques concernées-Par type d'éléments : a) 1/200 de la portée sous charges d'exploitation caractéristiques pour les éléments de structure. b) 1/100 de la portée sous charges de vent pour les panneaux de vitrage eux-mêmes. c) 1/300 de la portée pour les éléments verticaux et les éléments de façade supportant des vitrages d) 1/250 de la hauteur pour les poteaux. e) 1/300 de la portée pour les éléments en consoles.

4.5.1.5 SECURITE CONTRE L'INCENDIE :

4.5.1.5.1 Sécurité contre l'incendie :

La réglementation sur la sécurité contre l'incendie s'applique et notamment la charpente métallique doit être SF 1/2H.

4.5.2 Prescriptions pour les aciers

4.5.2.1 EXECUTION A L'ATELIER :

4.5.2.1.1 Planage, dressage, traçage :

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-Les tôles et larges plats seront soigneusement planés, de préférence à la machine à rouleaux. Les plats et profilés seront dressés, de préférence à la presse ou avec des machines rotatives à galets. Le traçage sera effectué avec soin et précision par des ouvriers qualifiés, dans la limite des tolérances fixées ci-après. L'entrepreneur devra observer en exécution les contre-flèches prévues au projet pour les poutres. Ces contre-flèches seront obtenues en donnant lors du traçage une forme régulière à l'ensemble de la poutre.

4.5.2.1.2 Forgeage, cintrage, pliage, emboutissage :

-Tous les profilés qui devront être forgés seront chauffés au rouge cerise, en prenant les précautions nécessaires pour ne pas les brûler. On ne devra, en aucun cas, travailler les profilés lorsque leur température descendra au rouge sombre. En principe, la chauffe au chalumeau sera interdite. Les pièces de forge en acier seront chauffées au four et non à la forge, après mise en forme, elles seront obligatoirement recuites. Les tôles à plier, courber ou embouter seront chauffées dans des fours et traitées avec les mêmes précautions que ci-dessus, au moyen de dispositifs capables de former d'un seul coup la longueur entière de la tôle. Toutefois, le pliage, la courbure et l'emboutissage pourront être opérés à froid quand l'épaisseur des pièces ne dépassera pas 9 mm ou quand le rayon de courbure dépassera 50 fois leur épaisseur. Dans le cas où l'entrepreneur justifiera d'un équipement mécanique convenable, la limite inférieure du rayon de courbure pourra être ramenée à 30 fois l'épaisseur de la pièce.

4.5.2.1.3 Débitage :

-Les tranches cisaillées pourront rester brutes, à condition de ne présenter ni déchirure, ni reprise, ni manque de matière, ni bavure. L'oxycoupage sera admis, sous condition d'une coupe régulière. Les coupes irrégulières seront reprises à la meule.

4.5.2.1.4 Perçage de trous :

-Le diamètre des trous sera égal à celui des rivets ou boulons augmenté de 1 mm pour les trous forés ou alésés, augmenté du dixième du diamètre nominal des rivets ou boulons (avec maximum d'écart de 2 mm) pour les trous poinçonnés. Les trous pour rivets et boulons ne pourront être faits au chalumeau. Dans les cas courants, les trous pour rivets et boulons pourront être poinçonnés directement au diamètre définitif sans alésage ultérieur sous réserve que les bords soit bien circulaires, sans bavure ni crique. Si un alésage est prévu, le poinçonnage côté débouchure devra être fait à un diamètre inférieur à 3 mm au diamètre définitif. Les poinçons utilisés devront être en parfait état, l'utilisation de poinçons usés ou détériorés sera interdite. La concordance des trous de rivets ou boulons des pièces superposées devra être suffisante pour permettre aux rivets ou boulons d'entrer librement dans leur logement. Quand il s'agira d'éléments de réparation ou de renforcement destinés à être assemblés avec des éléments conservés, les trous des assemblages ne seront pas percés à l'atelier dans les pièces nouvelles à moins que le marché ne l'autorise expressément en indiquant l'alésage à réserver pour le chantier (4 mm au moins sur le diamètre).

4.5.3 Règles de calculs, essais, prototype

4.5.3.1 DESSINS D'EXECUTION :

4.5.3.1.1 Définitions communes :

Pour l'exécution de toute construction métallique, l'entrepreneur dressera les dessins d'ensemble et de détails nécessaires pour définir exactement tous les éléments de la construction. L'entrepreneur devra faire sur place le relevé de toutes les dimensions qui lui seront nécessaires pour l'exécution de ses épures Sauf en cas d'utilisation d'acier ADx ou ADx charpente, l'entrepreneur mentionnera sur chaque dessin la nuance d'acier prévue pour la réalisation, en précisant la limite d'élasticité conventionnelle. Sur les dessins d'ensemble des planchers et toitures, l'entrepreneur mentionnera la surcharge disponible sur les éléments métalliques, qui sera la somme de la surcharge de service et du poids des matériaux de remplissage et des revêtements inférieur et supérieur. Sur les dessins d'ensemble des fondations, l'entrepreneur mentionnera la pression maximum sur la maçonnerie et, pour chaque point d'appui, la valeur des efforts transmis par le point d'appui : effort vertical, effort horizontal, moment de flexion. Sur les dessins de détail, l'entrepreneur consignera de façon complète : les disposition des assemblages, les portées ajustées, les diamètres des cordons de soudure et leur ordre d'exécution, les contreflèches à donner aux poutres, la valeur du jeu admis à l'extrémité des âmes, les diamètres des trous de rivets, et de boulons avec, éventuellement, mention du mode d'usinage lorsque les trous seront obtenus par forage ou par poinçonnage et alésage. En cas de modifications du projet au cours de l'exécution des travaux, les dessins et calcul seront rectifiés pour que l'ouvrage terminé soit exactement défini par ces pièces. Les modifications devront être mentionnées dans le cartouche

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4.5.3.2 CONCEPTION ET CALCUL :

4.5.3.2.1 Notes de calculs et plans :

L'entreprise devra fournir ses plans d'exécutions et ses notes de calcul pour avis de l'architecte et du bureau de contrôle. Justification des contreventements. Communiquer les efforts en pieds de poteaux sous les effets des charges permanentes (exploitation, vent, ponts roulants, etc...). Fournir le mode de protection des aciers. Pour l'exécution de toute construction métallique, l'entrepreneur dressera les dessins d'ensemble et de détails nécessaires pour définir exactement tous les éléments de la construction. L'entrepreneur devra faire sur place le relevé de toutes les dimensions qui lui seront nécessaires pour l'exécution de ses épures Sauf en cas d'utilisation d'acier ADx ou ADx charpente, l'entrepreneur mentionnera sur chaque dessin la nuance d'acier prévue pour la réalisation, en précisant la limite d'élasticité conventionnelle. Sur les dessins d'ensemble des planchers et toitures, l'entrepreneur mentionnera la surcharge disponible sur les éléments métalliques, qui sera la somme de la surcharge de service et du poids des matériaux de remplissage et des revêtements inférieur et supérieur. Sur les dessins d'ensemble des fondations, l'entrepreneur mentionnera la pression maximum sur la maçonnerie et, pour chaque point d'appui, la valeur des efforts transmis par le point d'appui : effort vertical, effort horizontal, moment de flexion. Sur les dessins de détail, l'entrepreneur consignera de façon complète : les disposition des assemblages, les portées ajustées, les diamètres des cordons de soudure et leur ordre d'exécution, les contreflèches à donner aux poutres, la valeur du jeu admis à l'extrémité des âmes, les diamètres des trous de rivets, et de boulons avec, éventuellement, mention du mode d'usinage lorsque les trous seront obtenus par forage ou par poinçonnage et alésage. En cas de modifications du projet au cours de l'exécution des travaux, les dessins et calcul seront rectifiés pour que l'ouvrage terminé soit exactement défini par ces pièces. Les modifications devront être mentionnées dans le cartouche

4.5.3.2.2 Règles et points particuliers :

-Points particuliers de conception en vue de la bonne tenue des ouvrages A moins de justifications spéciales, les pièces tendues, fortement sollicitées ou soumises à des efforts variables ne devront pas comporter de variations brusques de section, ni présenter de zones où la section nette diffèrera notablement de la section brute. Les entailles, trous, filetages et soudures devront être placés, autant que possible, dans les régions à faible niveau de contraintes. Les assemblages devront être conçus de manière à réduire au maximum les efforts secondaires, en particulier, en faisant concourir les lignes moyennes des membrures et des barres de treillis, sensiblement en un même point. Dans les éléments principaux de construction, les barres de treillis devront être, autant que possible, disposées et attachées symétriquement. La transmission des efforts de compression par contact direct ne sera admise que si les surfaces de contact transmettant ces efforts étaient ajustées. L'indication des portées devra figurer sur les plans. -Assemblages soudés. La disposition des assemblages soudés devra permettre l'exécution des chaque soudure dans de bonnes conditions d'accessibilité, compte tenu de l'encombrement de l'appareillage de soudage, notamment des torches MIG ou TIG. Les soudages à effectuer en position incommode ou sur chantier devront être limités au strict indispensable. Les cordons de soudure devront autant que possibles être placés en des points de bas niveau de contrainte et être parallèles à la direction de l'effort de manière à n'influencer qu'une faible partie de la section transversale de l'élément. Dans les assemblages soudés à cordon longitudinal, l'aile devra avoir pour largeur, au moins, 2 fois la dimension de la gorge du cordon de soudure. La dimension de la gorge ne devra par être < 5 mm en soudure manuelle et semi-automatique et à 3,5 mm en soudure automatique. Dans le cas d'assemblage de pièces d'épaisseur différente, l'effort étant transversal ou oblique par rapport à la soudure, la pièce la plus forte devra être amincie pour se raccorder à la plus faible par une pente ne dépassant pas 1/4 (la longueur de la pente envisagée comprendra la largeur du cordon de soudure). Les assemblages soudés à recouvrement seront, en principe, à éviter pour les tubes. Pour les joints soudés soumis à des charges variables, il y aura lieu d'utiliser, autant que possible, des soudures bout à bout, totalement pénétrées ; les soudures d'angle sollicitées de cette manière, devront être, autant que possible, totalement pénétrées.

4.5.3.2.3 Dessins d'ensemble :

Les dessins d'ensemble devront définir exactement tous les éléments de construction. Sur chaque dessin seront portées la désignation normalisée de l'alliage constituant l'élément et la désignation normalisée de son état. Sur les dessins d'ensemble des planchers et toitures, la surcharge disponible sur les éléments métalliques devra être indiquée, c'est-à-dire la somme de la surcharge de service et du poids des éléments des matériaux de remplissage et des revêtements inférieurs et supérieurs. Sur les dessins d'ensemble des fondations devront être indiquées : la pression maximale sur la maçonnerie et la valeur des efforts transmis par chaque point d'appui pour chacune des catégories de charge et ceci sous la forme suivante : a) effort vertical, b) effort horizontal,

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c) moment de flexion.

4.5.3.2.4 Dessins de détails :

-Sur les dessins de détail devront figurer tous les éléments permettant la réalisation, en autres : a) les dispositions des assemblages, b) les portées ajustées, c) les diamètres et la disposition des rivets et boulons ainsi que leur nature, d) le procédé à employer pour le soudage, la nature du fil électrode ou du métal d'apport, la dimension des cordons de soudure, e) les contreflèches à donner aux poutres, f) la valeur du jeu admis à l'extrémité des âmes, g) les diamètres des trous de rivets et de boulons avec mention du mode d'usinage prévu, h) les spécifications de protection particulières. En cas de modification du projet au cours de l'exécution des travaux, les dessins et calculs seront rectifiés pour que l'ouvrage soit exactement défini par ces pièces. Les modifications seront mentionnées sur le cartouche. Les plans devront tenir compte des gabarits réglementaires à respecter, au-dessus ou à proximité des voies de communication ou d'installations en service.

4.5.3.3 CHARGES D'ESSAI :

4.5.3.3.1 Charges d'essais :

-Si les documents particuliers du marché prescrivent l'exécution d'épreuves, celles-ci devront être effectuées suivant les dispositions des conditions d'exécution des essais qui suivront (Disposition des charges d'essais et processus de chargement et de déchargement). -Les charges d'essais ne devront produire sur aucun élément de l'ouvrage des effets supérieurs à ceux qui résultent de l'application des charges prévues au projet et ceci, sans tenir compte des coefficients de pondération.

4.5.3.4 RECEPTION DES SOUDURES :

4.5.3.4.1 Réception des soudures, peinture :

-Les prescriptions suivantes devront être observées. Aucun cordon de soudure ne devra être peint avant d'avoir été examiné et accepté. Les ouvrages ou parties d'ouvrages soumis à examen ne pourront être expédiées au chantier qu'après que la réception des soudures en aura été prononcée. Les pièces soudées devront être présentées dans les positions permettant un examen facile des soudures. La réception portera sur la régularité des surfaces et sur la concordance des dimensions des cordons avec les dimensions prévues. Les soudures ne devront comporter ni incrustation de scories, ni pores, ni trous, ni autres défauts. Les défauts révélés par les examens prescrits seront mis à jour par fraisage ou gougeage des cordons douteux et la soudure sera reprise sur les longueurs convenables. Toute soudure défectueuse sera enlevée et refaite aux frais du constructeur -Les dispositions citées aux prescriptions des peintures de protection, galvanisation seront applicables aux constructions soudées. ? Toutes les prescriptions concernant les constructions soudées (exécution en atelier) seront applicables dans le cas d'une exécution à pied d'oeuvre.

4.5.3.5 CONDITIONS D'EXECUTION DES ESSAIS :

4.5.3.5.1 Conditions d'exécutions des essais :

-Les charges d'essais ne devront produire sur aucun élément de l'ouvrage des effets supérieurs à ceux qui résultent de l'application des charges prévues au projet et ceci, sans tenir compte des coefficients de pondération. -Disposition des charges d'essais. La charge d'essai devra être disposée de manière à réaliser aussi fidèlement que possible les hypothèses de base du projet. En cas de difficulté, la charge prévue pourra être remplacée par un système de charge équivalent, à condition de ne pas provoquer localement des effets défavorables. Les charges d'essais devront être disposées de façon telle qu'elles ne risqueront pas de se déplacer même sous l'effet d'une déformation de l'ouvrage. -Processus de chargement et de déchargement. Les charges devront être mises en place sans chocs susceptibles de mettre l'ouvrage en vibration. Le chargement sera effectué par fraction d'un quart de la valeur totale à des intervalles de temps suffisant pour obtenir la stabilisation des déformations sans descendre au-dessous d'1/4 d'heure. Le chargement complet sera maintenu en place jusqu'à stabilisation des flèches sans que la durée puisse être inférieur à 6 heures. Si l'essai n'intéresse que des éléments métalliques, la durée sera réduite à 1 heure. Les flèches seront relevées à chaque stade. La déformation permanente de l'ensemble sera relevée après déchargement final. Si les charges prévues sont mobiles, elles devront se déplacer à la vitesse prévue en

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exploitation.

4.5.3.6 CONDITIONS GENERALES DES EPREUVES :

4.5.3.6.1 Conditions d'exécution des épreuves :

-La charge devra en principe être réalisée matériellement sur l'élément essayé, suivant les hypothèses des calculs, en particulier s'il est prévu une charge uniforme, celle-ci devra être étendue à la totalité de la surface des éléments prenant appui sur l'élément essayé. Quand l'essai portera sur un plancher dont les poutrelles seront réunies entre elles par des hourdis ou par un dispositif d'entretoisement, on mesurera non seulement la flèche des poutrelles directement chargées, mais également celle de 2 ou 3 poutrelles voisines, de part et d'autre de la zone chargée, afin qu'on puisse se rendre compte de la valeur de la charge effectivement transmise au cours de l'essai aux poutrelles les plus sollicitées. -Toutes charges de calcul pourront être remplacées par une charge concentrée au droit des contraintes équivalentes. Il faudra s'assurer que la disposition adoptée ne donner ni moments de flexion ni efforts tranchants supérieurs à ceux du calcul. Les appareils de mesure devront être établis sur des plates-formes stables non soumises aux vibrations et aux déformations. Les liaisons entre les appareils de mesure, leurs supports et l'élément à essayer, devront être réalisées en métal invar, ou en matière à faible coefficient de dilatation, de manière à soustraire, dans la mesure du possible les indications de l'appareil à l'influence des variations de la température ou de l'état hygrométrique de l'air. La charge sera appliquée par fraction d'un quart de la valeur totale, avec intervalle de temps suffisant pour obtenir la stabilisation des déformations ou à intervalle minimum d'un quart d'heure. Le chargement complet sera maintenu en place jusqu'à stabilisation constatée sur le diagramme d'enregistrement et au moins vingt quatre heures. Le déchargement se fera également par fraction, avec relevé des flèches partielles correspondantes et de la flèche stabilisée après déchargement final.

4.5.3.6.2 Interprétation des résultats :

-Dans l'élément essayé, il ne s'était pas produit au cours de l'essai, ou s'il ne subsistait pas, après le déchargement, de désordres intéressant la sécurité ou la durabilité de la construction. La flèche mesurée sous charge aura été trouvée intérieur aux flèches maximale fixées aux prescriptions des règles pour le calcul et l'exécution des constructions métalliques dites Règles CM5. Pour les linteaux, poutres et éléments fléchis de plancher sous murs en maçonnerie ou cloisons et pour les poutres recevant des poteaux supportant eux-mêmes des planchers ou toitures, la flèche due aux charges et surcharges n'excédera pas 1/500 de la portée. Pour les éléments fléchis de planchers qui n'ont jamais à supporter des murs en maçonnerie ou des cloisons, il ne sera tenu compte que la flèche due aux seules surcharges. Cette dernière n'excédera pas 1/450 de la portée. La flèche résiduelle après déchargement sera inférieure : a) au 1/5 de la flèche mesurée sous charge en cas de première application des charges et surcharges de calculs, b) au 1/8 de cette même flèche dans les autres cas. -Les contrôles avant réception porteront tant sur l'exécution des ouvrages, que sur leur bonne tenue, en particulier, on ne devra observer ni déformation de pièces, ni désordres dans les assemblages.

couverture en petits élémentsNORMES ET REGLEMENTS

. l'entreprise du présent lot devra exécuter ses ouvrages selon les règles de l'Art et les textes en vigueur au jour de la soumission, et notamment : . selon les D.T.U. et plus particulièrement : - 40.11 - Couverture en ardoises - 40.12 - Couverture en ardoises d'amiante-ciment - 40.14 - Couverture en bardeaux bitumés - 40.2 - Couverture en tuiles canal - 40.21 - Couverture en tuiles de terre-cuite à emboîtement ou à glissement - 40.23 - Couverture en tuiles plates de terre-cuite - 40.24 - Couverture en tuiles en béton - Cahier des clauses spéciales et cahier des charges y afférant. - 60.32 - Descente E.P. . selon les règles définissant les effets de la neigeet du vent sur les constructions (règles N.V. 65-67).

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. selon les normes françaises diverses et plus particulièrement : - N.F. P 06001 à 005 - Calcul des constructions et charges permanentes - N.F. P 31.... - Tuiles - N.F. P 32.... - Ardoises - N.F. P 36.... - Evacuation des eaux pluviales - N.F. P 37.... - Accessoires de couverture - N.F. P 34402 - Zinguerie - N.F. P 38.... - Matière plastique - N.F. P 39.... - Matériaux divers - N.F. X 10011 - Résistance des matériaux.- aux normes AFNOR pour la conformité des matériaux. . selon les arrêtés et décrets et plus particulièrement: - Du 13.12.63 relatif aux mesures de sécurité concernant les échafaudages, - 65/48 du 8.1.65 portant règlement d'administration publique concernant la sécurité des travailleurs et notamment dans le Bâtiment et les Travaux Publics.

CONTENU DES TRAVAUX

. les prix remis par l'entrepreneur devront inclure : - l'étude de la ventilation en sous-face et les prestations annexes - les calculs des ouvrages d'évacuation des eaux pluviales - la fourniture et la pose de toutes cales ou formes de pente accessoires - l'exécution des solins ou calfeutrements - le pannetonnage et le hourdage des angles divers, s'il y a lieu, - l'exécution d'abouts et de rives si le type de couverture l'exige - la vérification des supports exécutés par le charpentier ou le maçon, avec en cas de désaccord, consignation par P.V. de l'architecte, au début de l'ouvrage (en aucun cas en cours ou après) - pour certains types de couverture, la fourniture et la pose des liteaux. - la protection des ouvrages existants exposés aux intempéries - les raccords d'étanchéités, après pose d'éléments tels que châssis de toit, chatières, rives, etc... - tous raccords permettant la sortie hors toit des conduits de fumée et de ventilation. - les frais d'échafaudages, ainsi que les installations de sécurité règlementaires.

RESERVATIONS. PRISES ET SCELLEMENTS

. l'entrepreneur du présent lot a la charge de tous les trous, réservations, percements, prises et scellements et tous garnissages nécessaires à la pose de ses ouvrages. . il devra indiquer en temps utile, au gros-œuvre, toutes les réservations nécessaires à la mise en place de ses ouvrages. . il devra la fourniture de tous les éléments de fixation qui seraient à incorporer au gros-œuvre. Il sera solidairement responsable avec l'entreprise de gros-œuvre de toutes les prises, réservations et scellements et divers incorporés au gros-œuvre.

GRAVAOIS. NETTOYAGE

. tous les déblais, déchets et gravois provenant des travaux du présent lot sont évacués aux décharges publiques par le titulaire du présent lot. . il est rappelé à l'entrepreneur de veiller à ce qu'aucun dégât ou salissure quelconque ne soit fait aux ouvrages des autres corporations.

SECURITE DE CHANTIER

. les protections nécessaires destinées à assurer la sécurité du personnel, suivant la législation en vigueur, sont à la charge du présent lot et comprises dans son prix.

couverture bac acier et étanchéité3.2 Généralités / Etanchéité

3.2.1 Directives particulières au lot

Obligations de l'entrepreneur : L'entrepreneur devra effectuer la vérification de l'état des supports (finition, pente,

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planéité...) et signalera à l'architecte tous défauts ou imperfections constatés et nuisibles pour la qualité des travaux du présent lot. Les réparations nécessaires devront avoir été effectuées avant commencement des travaux d'étanchéité le simple fait de l'exécution des travaux d'étanchéité signifie pour l'entrepreneur du présent lot d'avoir accepté l'état des supports comme satisfaisant. Les conditions atmosphériques de mise en oeuvre seront rigoureusement respectées. Réglementations : L'exécution des travaux et ouvrages, ainsi que les matériaux faisant l'objet du présent lot, devront répondre aux textes officiels, lois, normes et règlements en vigueur à la date de signature des marchés, et plus particulièrement aux Documents Techniques Unifiés (D.T.U.) et Cahier des Charges, y compris leurs additifs et annexes - D.T.U. n°40.35 : Couverture en plaques nervurées is sues de tôle d'acier galvanisé Conforme à la nouvelle norme NF P 84-206 -DTU 43.3 - D.T.U. n°40.5 : Travauxd'évacuation des eauxpluviales - D.T.U. n°43, 43.1, 43.2, 43.3, 43.4 -Etanchéité de s toitures terrasses et des toitures inclinées. Aux normes françaises éditées par l'A.F.N.O.R. - NF A 36-321 : Tôles d'acier galvanisé en continu avec charge de rupture maximale imposée, pour pliage profilage et emboutissage - NF P 30-201 : Code des conditions minimales d'exécution des travaux de couverture des bâtiments et édifices - NF P 34-402 : Bandes métalliques façonnées Aux avis techniques du C.S.T.B. pour les matériaux nouveaux Aux lois, ordonnances, décrets, arrêtés, règlements circulaires, notes et instructions diverses, textes législatifs et réglementaires tels qu'ils ont été sélectionnés par le C.S.T.B. et publiés dans le R.E.E.F., volumes "Textes 1" et "Textes 2". Et d'une façon générale, à tous les textes de réglementation et législation en vigueur.

3.2.2 Spécifications techniques

Les travaux de couverture seront exécutés conformément aux règles de l'art et devront respecter notamment : -les DTU (Documents Techniques Unifiés) N° 40.35 rel atifs aux travaux de couverture en plaques nervurées issues de tôle d'acier galvanisé : cahier des Clauses Techniques et Cahier des Clauses Spéciales - Les avis techniques du CSTB - Les recommandations et prescriptions du fabricant. Les travaux d'étanchéité seront exécutés conformément aux prescriptions des documents officiels et règlements suivants : D.T.U. N° 43, 43.1, 43.2, 43.3, 43.4 -Étanchéité des toitures terrasses et des toitures inclinées.

3.2.3 Obligations de l'entrepreneur

L'entrepreneur chargé du présent lot se conformera au cahier des charges du D.T.U. 43 et additifs, aux règles NV 65 de 1980 (neige et vent), aux normes en vigueur NF P 06.101, NF P 30.201.

3.2.4 Fixation

Fixation et accessoires de fixation suivant DTU n° 40.35 annexe C3.

3.2.5 Généralités -Récupération des eaux pluviales

D'une manière générale les travaux de récupération des eaux pluviales seront réalisés dans les meilleures règles de l'art. Ils devront répondre aux : - D.T.U. et prescriptions du R.E.E.F. avec application des dernières normes en vigueur.

3.2.6 Joints de dilatation et de retrait des supports ou des formes

L'entrepreneur du présent lot devra respecter les joints prévus au projet et soumettre au bureau d'études, avant exécution, les dispositions qu'il désire prendre.

3.2.7 Documents à fournir par l'entreprise attributaire

Dans les temps qui lui sont impartis, l'entreprise établira et fournira au Maître d'Oeuvre pour accord : - Avis Techniques du procédé employé - Procès Verbaux - Attestation de garantie d'usure quinquennale - Attestation de garantie décennale et quinquennale (assurance conformité usines et entreprises)

3.2.8 Essais

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Des épreuves d'étanchéité des toitures pourront être exécutées si la Maîtrise d'Oeuvre le juge nécessaire. Les frais relatifs à ces épreuves seront à la charge de l'entrepreneur.

3.2.9 Garanties

La responsabilité de l'entrepreneur est définie par les articles 1792 et 2270 du Code Civil ; cette responsabilité décennale commençant après la réception. Pendant toute cette période, l'entrepreneur aura à sa charge la réfection des défectuosités qui viendraient à se révéler à l'usage ainsi que tous les remplacements nécessaires y compris tous les dommages qui pourraient en résulter.

3.2.10 Précautions -Garanties pendant les travaux

Les précautions et garanties pendant la durée des travaux seront assurées par un bâchage de protection, fixé aux éléments de charpente. Ce dernier devra résister aux vent et intempéries et sera déplacé au fur et à mesure de l'avancement du chantier ; y compris toutes sujétions de mise en oeuvre, déplacement, etc...

3.2.11 Sécurité permanente

L'entrepreneur devra mettre en oeuvre un dispositif de sécurité permanent selon réglementation en vigueur.

3.2.12 Sécurité et santé des travailleurs

L'entrepreneur devra fournir tous les documents demandés par le coordonnateur et respecter la loi 93.14.18 du 31 décembre 1993 en ce qui concerne les dispositions du code de travail applicables aux opérations du bâtiment et du génie civil en vue d'assurer la sécurité et de protéger la santé des travailleurs.

zinguerieNORMES ET REGLEMENTS

. l'entreprise du présent lot devra exécuter ses ouvrages selon les règles de l'Art et les textes en vigueur au jour de la soumission, et notamment : Selon les D.T.U. et plus particulièrement : 60.32 - Descente E.P. Selon les règles définissant les effets de la neige et du vent sur les constructions (règles N.V. 65-67). Selon les normes françaises diverses et plus particulièrement : - N.F. P 06001 à 005 - Calcul des constructions et charges permanentes- N.F. P 34.... - Métal- N.F. P 36.... - Evacuation des eaux pluviales- N.F. P 37.... - Accessoires de couverture- N.F. P 34402 - Zinguerie- N.F. P 38.... - Matière plastique- N.F. P 39.... - Matériaux divers- N.F. X 10011 - Résistance des matériaux.- aux normes AFNOR pour la conformité des matériaux.. selon les arrêtés et décrets et plus particulièrement : - Du 13.12.63 relatif aux mesures de sécurité concernant les échafaudages, 65/48 du 8.1.65 portant règlement d'administration publique concernant la sécurité des travailleurs et notamment dans le Bâtiment et les Travaux Publics.

CONTENU DES TRAVAUX

. les prix remis par l'entrepreneur devront inclure : - les calculs des ouvrages d'évacuation des eaux pluviales - la fourniture et la pose de toutes cales ou formes de pente accessoires - l'exécution des solins ou calfeutrements - le pannetonnage et le hourdage des angles divers, s'il y a lieu, - l'exécution d'abouts et de rives si le type de couverture l'exige . la vérification des supports exécutés par le charpentier ou le maçon, avec, en cas de désaccord, consignation par P.V. de l'architecte, au début de l'ouvrage (en aucun cas en cours ou après) - pour certains types de couverture, la fourniture et la pose des liteaux. - la protection des ouvrages existants exposés aux intempéries - les raccords d'étanchéités, après pose d'éléments tels que châssis de toit,chatières, rives, etc... - tous raccords permettant la sortie hors toit des conduits de fumée et de ventilation.

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- les frais d'échafaudages, ainsi que les installations de sécurité règlementaires.

RESERVATIONS. PRISES ET SCELLEMENTS

. l'entrepreneur du présent lot a la charge de tous les trous, réservations, percements, prises et scellements et tous garnissages nécessaires à la pose de ses ouvrages. Il devra indiquer en temps utile, au gros-œuvre, toutes les réservations nécessaires à la mise en place de ses ouvrages. Il devra la fourniture de tous les éléments de fixation qui seraient à incorporer au gros-œuvre. Il sera solidairement responsable avec l'entreprise de gros-œuvre de toutes les prises, réservations et scellements et divers incorporés au gros-œuvre.

GRAVOIS. NETTOYAGE

. tous les déblais, déchets et gravois provenant des travaux du présent lot sont évacués aux décharges publiques par le titulaire du présent lot. Il est rappelé à l'entrepreneur de veiller à ce qu'aucun dégât ou salissure quelconque ne soit fait aux ouvrages des autres corporations.

SECURITE DE CHANTIER

. les protections nécessaires destinées à assurer la sécurité du personnel, suivant la législation en vigueur, sont à la charge du présent lot et comprises dans son prix.

menuiserie aluminium

5.2 Généralités

Les travaux seront exécutés conformément aux clauses et conditions générales des documents techniques et administratifs applicables au présent lot et en vigueur à la date de remise des offres, et en particulier aux documents ci-après : -Les documents techniques applicables aux travaux de menuiserie aluminium et vitrerie -Les règles AL -Les normes de l'AFNOR (NFA 50-411) -Le REEF édité par le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (C.S.T.B.) et en particulier aux prescriptions des Documents Techniques Unifiés (D.T.U.) concernant la menuiserie aluminium et métallique. -Finition laquée teinte RAL selon labels QUALICOAT et APA -Les règles de sécurité éditées par le Ministre du Travail. -Le code de la construction et de l'habitation. -Les dispositions générales du "règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public" du 25 juin 1980 et de ses modifications. -Les dispositions relatives à l'accessibilité des bâtiments aux personnes handicapées. -Les mesures générales de protection et de salubrité édictées par le code du travail. -Le Cahier des Clauses Administratives Particulières -Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières. L'adjudicataire du présent lot devra la fourniture de tous les matériaux et le matériel nécessaires aux travaux du présent lot ainsi que tous les transports et manutentions diverses. Il sera également dû tous les travaux annexes nécessaires à la parfaite tenue et finition des ouvrages. Tous les articles des Serrurerie Quincaillerie devront obligatoirement comporter le label NF Q. Classe d'étanchéité des vitrages suivant positions et D.T.U. 39. Les menuiseries extérieures seront conformes au classement A*3 -E*4 -V*A2 du D.T.U. 36/1-37/1 concernant le choix des fenêtres en fonction de leur exposition. Le procès verbal de ce classement sera exigé. L'entrepreneur du présent lot devra un plan de détail des différents ouvrages pour qu'ils soient soumis au bureau de contrôle avant la mise en fabrication. Il devra en outre effectuer en présence du bureau de contrôle, les essais de ces menuiseries conformément à la norme NF P 20-302.

5.3 Documents techniques contractuels

5.3.1 DOCUMENTS NORMATIFS :

Les dispositions particulières à chacun des lots sont précisées dans leurs spécifications techniques respectives. Sauf disposition particulière indiquée dans le présent document, la conception, les calculs, la fabrication en usine, l'exécution sur chantier, la mise en oeuvre et le réglage de l'ouvrage, la nature et la qualité des matériaux, la protection de l'ouvrage, la réception et les essais de tout ou partie de l'ouvrage sont, dans leur ensemble, conformes aux normes, règlements, prescriptions techniques et recommandations professionnelles en vigueur. Pour tous les documents énoncés ci-après, il est retenu la dernière édition publiée à la date des pièces écrites du

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Pour tous les documents énoncés ci-après, il est retenu la dernière édition publiée à la date des pièces écrites du marché de travaux. L'Entrepreneur est tenu de signaler à la Maîtrise d'Oeuvre toute contradiction entre les documents cités ci-dessus et le projet (plans, devis descriptifs, etc...). Les procédés et matériaux non traditionnels, non régis par les documents de référence cités ci-dessus doivent obligatoirement, lorsque ceux-ci sont instruits et prononcés par un groupe spécialisé du CSTB, posséder un Avis Technique ou un ATEX ("Appréciation Technique d'Expérimentation" pour les produits récents).

5.3.1.1 Liste des D.T.U. applicables au marché :

-DTU 34.1 (NF P 25-201 de mai 1993) : Ouvrage de fermeture pour baies libres ; - DTU 37.1 (NF P24-203 de mai 1993) et son amendement A1 de mai 2001 : Menuiserie métallique ;- DTU 37.2 (NF P24-204 de décembre 2003) : Menuiseries métalliques en rénovation sur dormant existant ; - DTU 39 : (NF P78-201 d'octobre 2000) : Vitrerie.

5.3.1.2 Liste des règles de calcul pouvant servir au marché : -DTU-Th K77 : Règles de calcul des caractéristiques thermiques des parois. - DTU-Th, titre I : Règles de calcul des déperditions de base des bâtiments. - DTU : Règles AL pour la conception et le calcul des charpentes en alliage d'aluminium. - Règles NV 65 (de mars 2000) : Règles definissant les effets de la neige et du vent sur les constructions et annexes ; - Règles N 84 modifiée 95 (de septembre 1996) : Action de la neige sur les constructions ;

5.4 Préservation des matériaux

5.4.1 TRAITEMENT DES BOIS :

5.4.1.1 Les règles à respecter en matière de préservation des bois seront les normes :

-NF X 40-500, pour la préservation contre les agents biologiques tels que la pourriture et la vermoulure. -RECOMMANDATIONS A3-78 et A3 bis du G.P.E.M. - NF X 40-002 et NF X 41-5. - NF T 72-083, T 72-084 et T 72-085

5.4.2 PROTECTION DES ALUMINIUMS :

5.4.2.1 Protection des aluminiums :

Les menuiseries en alliage d'aluminium devront être protégées contre l'action des agents atmosphériques en fonction, d'une part de la composition de l'alliage, d'autre part des conditions d'exposition aux dits agents. A cet effet, les alliages d'aluminium seront affectés d'un indice dit de durabilité, qualifiant leur aptitude à résister à l'action des agents atmosphériques. 5.5 Qualité des matériaux

5.5.1 Qualité des menuiseries aluminium

5.5.1.1 MATERIAUX ET EQUIPEMENTS :

5.5.1.1.1 Profilés en aluminium ou alliages d'aluminium, filés ou pliés :

-Pour certains de ces profilés, voir normes NF A 50-411 "Aluminium et alliages d'aluminium -Profilés filés et filés étirés d'usage courant -Caractéristiques" et NF A 50-451 "Aluminium et alliages d'aluminium -Produits laminés d'usage courant -Caractéristiques". ? Ils sont obtenus soit par filage à la presse ou par pliage à froid à la presse ou formés aux galets. -Les différentes familles d'alliage utilisées sont principalement celles classées en première catégorie de la norme NF A 91-450 "Anodisation (oxydation anodique) de l'aluminium et de ses alliages -Propriétés caractéristiques". Leur teneur en cuivre est limitée à 1 %. -Le choix du matériau doit être adapté à chaque partie d'ouvrage en fonction des caractéristiques mécaniques (résistance et comportement à l'usure).

5.5.1.2 SPECIFICATION DES ALUMINIUM ANODISES :

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Le présent chapitre s'applique aux revêtements, à base d'oxyde d'aluminium principalement, qui se forment sur l'aluminium par un processus électrolytique d'oxydation où l'aluminium fait office d'anode. La norme n'est pas applicable aux couches d'oxyde non poreuses, aux couches d'oxyde destinées principalement à servir de support à un autre revêtement organique ou électrolytique et aux couches "anodisées dures" à usage industriel privilégiant les aspects de résistance à l'usure et à l'abrasion.

5.5.1.2.1 Guide des nuances d'aluminium anodisable :

L'aluminium peut être anodisé sous toutes ses formes mais les résultats diffèrent notablement quant à l'aspect, la coloration, l'épaisseur maximale de couche, la réflectivité, la résistance à l'abrasion, la résistance à la corrosion et la tension électrique de claquage. La valeur de protection offerte par le revêtement est excellente sur beaucoup d'aluminiums à usage industriel général mais certaines nuances spéciales ont été mises au point qui, grâce à une surveillance étroite de la composition chimique et des pratiques métallurgiques alliée à des procédures de production particulières donnant des niveaux de qualité élevées pour la finition superficielle et une réponse garantie à l'anodisation, permettent d'assurer l'uniformité d'aspect ou d'autres effets spéciaux (exemple : finition brillante). Il n'est pas facile de classer ces nuances car les entreprises ont mis au point des gammes de produits satisfaisant aux besoins d'industries ou de clients particuliers et il n'existe pas de ligne de démarcation claire entre les diverses catégories. La liste ci-dessous est donnée à titre d'indication générale et se fonde sur l'usage final de l'aluminium. L'anodiseur doit connaître cet usage final, d'où l'importance cruciale d'une collaboration étroite entre le fournisseur de l'aluminium, le client et l'anodiseur. -Qualité architecturale. Les produits semi-finis de cette nuance doivent présenter, après anodisation, un aspect relativement uniforme vus à une distance d'au moins 3 m. Il est difficile d'échapper à certaines variations d'aspect et de couleur après anodisation entre les différents lots d'un même matériau ou entre différentes formes de celui-ci.

Un examen attentif, ou sous certains angles, peut parfois révéler des variations de brillant, de meulage à la bande des striures ou autres défauts visuels. Certains alliages ont été mis au point pour les procédés d'anodisation colorée intégrale. Ils peuvent être prescrits pour des colorations de finition particulières. -Qualité décorative. Les produits semi-finis de cette catégorie ont, vus à une distance de 0,5 m, un aspect particulièrement homogène. La finition peut être mate, brillante ou semi-diffuse selon le matériau et le traitement d'anodisation, mais l'absence de défauts est garantie. -Qualité anodisation brillante. Les matériaux de cette catégorie proviennent généralement de lingots d'aluminium de pureté élevée (99,7 %) ou très élevée (99,99 %). Il est essentiel de surveiller de près l'élaboration du métal. Des traitements spéciaux mécaniques, chimiques ou électrochimiques peuvent aider à garantir une finition spéculaire ou miroir après anodisation. -Qualité industrielle générale. La plupart des aluminiums relèvent de cette catégorie. L'anodisation donne une couche continue offrant une bonne protection mais aucune garantie d'aspect bien que ce dernier puisse être satisfaisant. Les alliages contenant de fortes proportions de cuivre, silicium ou zinc présentent souvent des problèmes à l'anodisation, d'où la nécessité de demander l'avis du producteur et de l'anodiseur. Les revêtements offrent en particulier une protection limitée lorsque la teneur en cuivre est élevée (supérieure à 3 %).

5.5.1.2.2 Etat de surface :

C'est le pré-traitement préalable à l'anodisation qui détermine l'aspect final et l'état de la surface d'aluminium anodisé. Différents états de surface peuvent être obtenus suivant le traitement effectué. - La pièce peut être polie par des moyens mécaniques pour obtenir une surface lisse ou brillante. - Un brillantage chimique ou électrochimique peut être employé avec certains aluminiums spéciaux pour obtenir une finition très brillante. - Plus généralement la pièce, polie ou non polie, est soumise à une attaque chimique qui lui donne toute une série de finitions allant du satiné léger avec différents degrés de brillant, au mat complet, selon le type de décapant utilisé. -La finition peut également être obtenue par des moyens mécaniques à l'aide de brosses, bandes abrasives ou meules donnant toute une série de finitions mates et orientées qui contrastent avec les finitions chimiques essentiellement non orientées. Les finitions mécaniques possèdent une bonne reproductibilité et dépendent moins de la structure et de la composition du métal que les traitements chimiques. -L'état de surface requis doit faire l'objet d'un accord entre l'acheteur et l'anodiseur au besoin sur la base d'échantillons. La fourniture de ces échantillons constitue une aide utile pour la production mais ces échantillons, il faut bien le reconnaître, sont de valeur limitée pour l'évaluation des finitions de surface, les matériaux réagissant un peu différemment selon leur forme et leur dimension aux traitements de préparation.

5.5.1.2.3 Epaisseur des couches anodiques :

Les couches anodiques formées sur l'aluminium sont désignées par leur épaisseur exprimée en micromètres (µm). L'épaisseur requise de couche est d'importance primordiale et doit toujours être spécifiée. Les couches anodiques

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se classent en fonction de la valeur minimale de l'épaisseur moyenne mesurée en micromètres. Les classes d'épaisseur sont désignées par les lettres AA suivies par la classe d'épaisseur. Lorsque les couches anodiques sont censées conférer à la surface des propriétés particulières, on peut choisir une épaisseur moyenne supérieure. Des valeurs intermédiaires d'épaisseur moyenne peuvent également être spécifiées. En aucun cas cependant, la valeur minimale de l'épaisseur locale ne doit être inférieure à 80 % de la valeur minimale de l'épaisseur moyenne. Le choix de la classe d'épaisseur dépendra des normes nationales en usage. Pour certaines applications, par exemple celles qui privilegient la résistance à la corrosion, l'acheteur et l'anodiseur peuvent convenir d'une épaisseur locale minimale sans restriction quant à l'épaisseur moyenne.

5.5.1.2.4 Qualité du colmatage :

La qualité du colmatage est très importante et celui-ci est obligatoire, qu'il soit indiqué ou non, sauf demande expresse d'un revêtement non colmaté. -Evaluation de la qualité du colmatage. En cas de litige la qualité du colmatage doit être prouvée par un essai de mise en solution dans l'acide phosphochromique (A 91-...) qui constitue l'essai d'arbitrage. Pour que le colmatage soit satisfaisant, il ne faut pas que la perte de masse dépasse 30 mg/dm2 de couche anodique. Autres essais de mise en solution dans l'acide (voir NF A 91-407). Pour un colmatage satisfaisant, il ne faut pas qu'à ces essais la perte de masse dépasse 20 mg/dm2 de couche anodique testée . ? Essais de coloration (voir NF A 91-409). Des degrés de coloration de 0, 1 ou 2 sur l'échelle de couleur sont jugés acceptables. Certains adjuvants ajoutés aux bains aqueux de colmatage peuvent affecter les essais de coloration. Dans ce cas, on aura recours à l'essai d'arbitrage de ? Mesure de l'admittance ou de l'impédance (voir NF A 91-414). Pour les couches anodiques non colorées, colmatées à la vapeur ou à l'eau bouillante, la valeur corrigée d'admittance doit être inférieure à 20 µS (pour une couche de 20 µm) pour que la qualité du colmatage soit jugée satisfaisante. Cette valeur de 20 µS n'est pas réalisable avec toutes les couches colorées foncées. Si l'on mesure l'impédance pour que le colmatage soit jugé satisfaisant, il faut de même manière que la valeur corrigée de celle-ci dépasse 50 Kr.

5.5.1.2.5 Aspect et couleur :

L'article anodisé doit apparaître, vu à une distance convenue, exempt de défauts visibles sur sa ou ses surfaces significatives. Si ce point est important pour le client, un accord doit être passé entre ce dernier et l'anodiseur quant à la position et à la dimension maximale de la ou des marques de contact. La couleur et l'état de surface, ainsi que leurs tolérances doivent faire l'objet d'un accord entre l'anodiseur et le client. Si des besoins d'harmonisation l'exigent les limites acceptables de variations devront être définies sur des échantillons agréés. La surface de l'aluminium anodisé a la propriété de double réflexion de la surface du métal de base. Pour harmoniser la couleur des échantillons il faut donc les tenir dans le même plan et les regarder aussi perpendiculairement que possible et toujours dans le même sens de travail. Une source diffuse d'éclairage doit être placée derrière l'observateur. Sauf accord contraire, les couleurs doivent être comparées à la lumière du jour diffuse, dans le sens nord-sud au nord de l'équateur, et dans le sens sud-nord au sud de l'équateur. Si les couches colorées doivent être employées en lumière artificielle, c'est ce même éclairage qui devra être utilisé pour les comparaisons de couleurs.

5.5.1.2.6 Résistances :

-Résistance à la corrosion. Si l'acheteur le demande, la couche anodique doit être soumise à un essai de résistance à la corrosion, du type par exemple de l'essai ASS (NF X 41-002). Le choix de la méthode et du temps d'exposition doit faire l'objet d'un accord entre l'anodiseur et l'acheteur. -Résistance à l'abrasion. Si l'acheteur demande une vérification de la résistance à l'abrasion de la couche anodique, il doit convenir avec l'anodiseur de la méthode à utiliser. Les résultats à obtenir doivent être spécifiés par l'acheteur et l'anodiseur. -Résistance au faïençage par déformation. Si l'acheteur le demande, la couche anodique doit être soumise à un essai de résistance ou faïençage par déformation par la méthode décrite dans la norme NF A 91-413. La déformation admissible de la couche doit faire l'objet d'un accord entre l'anodiseur et l'acheteur. -Résistance à la lumière et aux ultraviolets. Pour évaluer la résistance à la lumière extérieure, seule une exposition à l'extérieur dans des conditions comparables aux conditions de service réelles peut donner des résultats satisfaisants. L'essai accéléré ne convient donc que comme essai de contrôle de la qualité des couches anodiques colorées dont la résistance des pigments colorants a déjà été appréciée par des essais en exposition extérieure. La résistance à la lumière de l'aluminium anodisé coloré dépend du mode de coloration et du colorant utilisé. Seule une gamme limitée de finitions colorées peut convenir à une application donnée. Il faut donc demander l'avis de l'anodiseur. a) résistance à la lumière. Une méthode accélérée d'essai de la résistance à la lumière des couches anodiques colorées figure dans la norme NF A 91-412. Le coefficient de résistance de l'aluminium anodisé coloré déterminé par cette méthode doit être pour les usages intérieurs au moins 5 et pour les usages extérieurs au moins 9.

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b) résistance aux ultraviolets. La résistance des couches anodiques colorées à la lumière ultraviolette se détermine par la méthode décrite dans la norme NF A 91-415. Cet essai est relativement sévère par rapport aux autres essais de résistance à la lumière et la dégradation des couleurs se produit pour beaucoup de finition anodisées colorées dans des temps d'exposition très courts. La méthode convient particulièrement bien comme essai de contrôle de production pour évaluer la résistance à la lumière des couches anodiques résistantes utilisées en architecture.

5.5.2 Règles d'emploi des vitrages

5.5.2.1 EPAISSEUR DES VITRAGES EN FONCTION DES CONTRAINTES MECANIQUES :

La détermination de l'épaisseur du vitrage dépendra : - des charges climatiques extérieures et principalement de la pression du vent, -des caractéristiques du vitrage, de ses dimensions et de la façon dont il sera mis en oeuvre, - de sa destination.

5.5.2.1.1 Pression du vent :

-La pression du vent permettant de calculer l'épaisseur des vitrages sera dite pression conventionnelle de calcul. - Eléments pris en compte dans la définition de l'exposition d'un vitrage. Seront à prendre en compte les éléments qui suivront. a) La région. On distinguera de ce point de vue la région A qui comprendra les localités d'altitude inférieure à 1 000 m et la région B qui comprendra les localités d'altitude supérieure à 1 000 m. - Situation de la construction. On distinguera de ce point de vue quatre situations. a) Construction situées à l'intérieur des grands centres urbains (villes où la moitié au moins des bâtiments auront plus de 4 niveaux). b) Constructions situées dans les villes petites ou moyennes ou à la périphérie des grands centres urbains. c) Constructions isolées en rase campagne. d) Constructions isolées en bord de mer ou situées dans les villes côtières lorsque ces constructions seront à une distance du littoral < 15 fois leur hauteur réelle. -Hauteur du vitrage au-dessus du sol. On distinguera de ce point de vue, les vitrages dont la partie haute sera située : a) à moins de 6 m au-dessus du sol, b) entre 6 et 18m, c) entre 18 et 28 m, d) entre 28 et 50 m, e) entre 50 et 100 m. Lorsque la construction sera située au-dessus d'une dénivellation de pente moyenne > 1, la hauteur au-dessus du sol devra être comptée à partir du pied de la dénivellation, sauf si la construction est située à une distance de celle-ci > 2 fois la hauteur de dénivellation.

5.5.2.1.2 Tableau de pressions de vent :

Les pressions de vent exprimées en pascals (1 Pa = 1 N/m² = 0,102 kgf/m²), à prendre en compte, fonction des éléments énumérés ci-dessus seront données par la norme

5.5.2.1.3 Dimensions, formes et collage :

-Vitrages rectangulaires. La longueur "L" correspondra au grand côté et la largeur "l" au petit côté. Ces dimensions seront mesurées en fond de feuillures des menuiseries et diminuées des jeux normaux. La surface "S" du vitrage sera la surface réelle calculée au moyen des dimensions précitées L x l. ? Vitrages collés entre eux Les vitrages collés bord à bord dans le même plan, sans contreventement ni stabilisateur, seront considérés comme non maintenus. Le collage pourra être assimilé à une prise en feuillure si, à la fois : a) les vitrages sont pris en feuillure haute et en feuillure basse, b) la partie haute du vitrage est au plus à 6 m du sol extérieur, c) le collage est réalisé sur toute la hauteur d'un côté vertical. soit sur des retours de même épaisseur que les vitrages soutenus ou sur les contreventements d'épaisseur au moins égale à 10 mm, soit sur des raidisseurs d'épaisseur au moins égale à 15 mm pour les vitrages bord à bord.

5.5.2.1.4 Calcul de l'épaisseur (rectangle) :

-Vitrages monolithiques plans. Vitrages pris en feuillures sur 4 côtés : pour un vitrage monolithique, recuit, plan non armé, l'épaisseur minimale théorique "e" sera déterminée par les formules suivantes en fonction des pressions conventionnelles définies précédemment. a) "e" sera exprimée en mm,

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b) "P" sera exprimée en Pa, c) "S" sera exprimée en m2, d) "L" et "l" seront exprimées en m. -Vitrage dont le rapport L/l sera inférieure ou égale à 3 : e = racine de Sp ÷ 72. - Vitrage dont le rapport L/l sera inférieur à 3 : e = racine de IP ÷ 4,9. - Vitrages pris en feuillure sur 3 côtés Ce vitrage sera équivalent à un vitrage fictif pris en feuillure sur ses quatre côtés, dont l'une des dimensions sera égale à la longueur du bord libre et l'autre dimension à 3 fois la longueur du côté adjacent au bord libre : a) Si le bord libre est le plus grand côté L : -si L/l inférieur ou égal à 9, on utilisera la formule : e = racine de L x 3 l x P ÷ 72 -si L/l supérieur à 9, on utilisera la formule : e = 3 l racine de P ÷ 4,9 b) Si le bord libre est le plus petit côté l : e = l racine de P ÷ 4,9 -Facteur de réduction pour les vitrages fixes. Les épaisseurs calculées selon les dispositions ci-avant seront multipliées dans le cas de vitrages fixes par 0,9. Pour les vitrages fixes de grandes dimensions dont la surface sera > 5 m2 pour les vitrages maintenus sur 4 ou 3 côtés, ou le bord libre > 2 m, pour 2 maintenus sur 2 côtés et, dont la partie supérieure moins de 6 m du sol extérieur. Le facteur de réduction sera pris = 0,8. -Facteur d'équivalence pour les autres vitrages. Tous les type de vitrages n'ayant pas, à épaisseur égale, la même résistance, on sera amené, pour certains d'entre eux à utiliser un facteur d'équivalence permettant, à partir de l'épaisseur de déterminer l'épaisseur minimale théorique du vitrage considéré.

5.5.2.1.5 Détermination de l'épaisseur :

-L'épaisseur du vitrage monolithique plan se déterminera par application des formules précisées précédemment ; formules dans lesquelles P sera la plus défavorable des charges : a) soit P1 due au vent, b) soit P2 = 1,5 (coef So + pp) où : coef So = charge de neige, par m² supportée par le vitrage en Pa. pp = poids propre du vitrage par m² en Pa, donnée par l'expression 24,5 x e nominale (en mm). Pour les vitrages de nature différente, les facteurs d'équivalence prévus sont applicables sans modification. Le coefficient de réduction pour vitrage fixe prévu ne sera pas applicable. -Cas des vitrages utilisés à l'intérieur. L'épaisseur des vitrages utilisés à l'intérieur des constructions fermées sera calculée conformément aux formules correspondantes, la pression P étant conventionnellement prise égale à 600 Pa. Lorsque ces vitrages ne seront pas trempés ou feuilletés pour répondre aux prescriptions, ils devront respecter les limitations prévues.

5.5.2.2 NATURE DU VITRAGE EN FONCTION DES EXIGENCES DE SECURITE :

5.5.2.2.1 Heurts :

-Nature des vitrages de portes des parties communes Dans les parties commune des bâtiments d'habitation, les portes et les parties fixes attenantes d'une largeur inférieure à 1,50 m devront, sur toute leur hauteur, être vitrées avec un des produits de sécurité suivants : a) Verres ou glaces trempés. b) Verres ou glaces feuilletés. c) Verres ou glaces armés, si la surface du remplissage n'excède pas 0,50 m². Cette règle sera également applicable aux portes et parties fixes attenantes d'une largeur inférieure à 1,50 m, situées en travers des axes de circulations dans les établissements recevant du public et aux locaux professionnels. Dans le cas de vitrages isolants, les faces extérieure et intérieure devront être en produits de sécurité cités ci-dessus. - Nature des autres vitrages des parties communes des seuls bâtiments d'habitation. Les vitrages dont la partie basse sera située à moins de 1,25 m du sol fini, qui ne soient pas protégés, sur leurs faces accessibles aux enfants, par un dispositif (permettant le nettoyage et le remplacement du verre), devront également être en produits de sécurité cités ci-dessus. Le dispositif pourra être constitué par un barreaudage, une grille ou un grillage rigide présentant des vides de 0,11 m de largeur maximale, et dont la hauteur au-dessus du sol fini intérieur sera au moins égale à 1,25 m. -Bords libres. Les bords libres (bords non maintenus) sur un passage ne seront pas admis dans le cas de simple vitrage recuit. ? Visualisation. Lorsque les vitrages (portes) seront transparents et qu'ils se situeront à la fois à moins de 0,60 m et à plus de 1,50 m du sol fini intérieur, ils devront être rendus visibles. Pour les portes, la visualisation devra être constituée soit par une poignée d'une surface au moins égale à 400 cm², soit par tout autre dispositif de même valeur, soit par un motif opaque d'au moins 100 cm² situé à environ 1,50 m du sol fini. Pour les autres vitrages, la visualisation devra être constituée soit par un bandeau d'une surface au moins égale à 400 cm² par m de dimension horizontale de vitrage et situé à environ 1 m du sol fini, soit par tout autre dispositif de même valeur posé dans les mêmes conditions, soit par un motif opaque d'au moins 100 cm², par fraction de 1,50 m de dimension horizontale de vitrage situé à environ 1,50 m du sol fini.

5.6 Préconisation de mise en oeuvre

5.6.1 Conception d'exécution des fenêtres

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5.6.1.1 NORMALISATION :

En ce qui concernera la protection contre les chutes (garde-corps, barre d'appui), les fenêtres devront être conformes aux dispositions de la norme NF P 01-012 (règles de sécurité relatives aux dimensions des garde-corps et rampes).

5.6.1.1.1 Type de mise en oeuvre en fonction du support :

Maçonnerie. Dans le présent document, le terme "maçonnerie" comprendra la maçonnerie traditionnelles, la maçonnerie préfabriquée, le béton et les corps creux. a) Types de positionnement de la fenêtre dans la maçonnerie. Dans le cas d'isolation extérieure, une étude particulière sera nécessaire et il conviendra de se référer à l'avis technique. Les croquis du DTU 37.1, seront des schémas de principe concernant le positionnement des fenêtres dans le gros oeuvre à l'exclusion des problèmes de pose, de calfeutrement et d'isolation thermique. Fixations et liaison. Les fixations et liaison devront être conçues et réalisées pour résister aux efforts mécaniques dus à l'action du vent ou à la manoeuvre des ouvrants. Les efforts dus au vent seront déterminés conformément aux DTU 36.1 et 37.1. Les fixations devront être traitées contre la corrosion quand ces éléments ne seront pas complètement noyés dans l'ossature, conformément à la norme NF P 24-351. L'efficacité des fixations et des liaisons ne devra pas pouvoir être altérée sous l'effet des vibrations. En conséquence, tout les systèmes devront être indesserrables. Les éléments qui constitueront les fixations des fenêtres ou des précadres sur le gros oeuvre, ou encore des fenêtres sur leur précadre, seront rendus solidaires de la fenêtre ou du précadre par soudage, vissage ou tout autre procédé assurant une liaison équivalente et ne devront pas entraîner de déformation de l'élément fixé. Lorsque ces dispositifs ne seront pas accessibles, le calage devra âtre rendu solidaire de l'un des éléments. Dans le cas de fenêtres incorporées dans des panneaux préfabriqués de grandes dimensions, la suppression des éléments de liaison sera possible si la pénétration du matériau de coulée est suffisant dans les dormants pour assurer un ancrage correct.

5.6.1.1.2 Support maçonnerie :

-Choix de type de liaison : les types de liaison utilisés seront les pattes brides avec interposition de cales ajustées à assujettir, les vérins avec vis de solidarisation sur la fixation, lorsqu'il y aura des précadres ou des encadrements de baies, la liaison des fenêtres sur ce support devra être assurée par un système de cales ajustées ou de vérins avec vis de solidarisation. -Répartition des liaisons et des fixations : la répartition des fixations pour les montant et pour les traverses devra être effectuée selon les indications ci-après, avec un minimum de trois fixations par châssis : a) pour les portes-fenêtres coulissantes, la fixation au droit des points de fermeture devra être réalisée de façon à ce que le dormant ne subisse pas de déformation locale ou ponctuelle de nature à entraîner une détérioration des habillages ou enduits intérieurs, b) pour les fenêtres composées, il pourra y avoir concentration d'efforts dus au vent, dans ce cas, les fixations devront être renforcées si nécessaires conformément aux généralités décrites ci-avant. Sauf justification particulière, des fixations complémentaires devront être disposées au voisinage des axes de rotation ou des points de condamnation, en particulier pour les portes-fenêtres coulissantes. -Montant. les fixations des montants devront être obligatoirement disposées selon les indications de la norme. En règle générale, pour une hauteur H > 2,45 m, l'écartement maximal des fixations sera de 0,80 m, la premières et la dernière se trouvant respectivement à 0,25 m du linteau et à 0,25 m de l'appui. les fixations des traverses devront être obligatoirement disposées selon les indications de la norme.

5.6.1.1.3 Calfeutrement :

-Le calfeutrement devra être réalisé de sorte que l'étanchéité à l'air et à l'eau entre la fenêtre et le gros oeuvre soit assurée sur tout son périmètre, compte tenu des conditions d'exposition et des mouvements différentiels prévisibles entre fenêtres et gros oeuvre. Le mode de calfeutrement à retenir sera fonction de la situation, de la hauteur de la façade et de la présence (ou de l'absence) d'une protection contre la pluie, des cas de figures du support (calfeutrement en tableaux et en linteau, calfeutrement des faces d'appui, raccordement des calfeutrements en appui et en tableaux, constitution des parois) et des tolérances du support. -Modes de calfeutrement. On distinguera cinq modes de calfeutrement décrits aux prescriptions concernées du DTU 37.1. -Tolérances du gros oeuvre. Les tolérances du gros oeuvre seront conformes à l'annexe 4 du DTU 37.1, dans l'attente de la révision du DTU 20.

5.6.2 Mise en oeuvre des fenêtres 5.6.2.1 RACCORDEMENTS ET CALFEUTREMENTS :

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L'appui, qu'il soit préfabriqué ou coulé sur place avant ou après pose de la fenêtre, devra être tel : - que la surface supérieure de son rejingot se prolongera jusqu'au fond de la feuillure, au besoin en se retournant, - ou qu'en l'absence de feuillure, la surface supérieure du rejingot vienne buter sur toute sa largeur sur le tableau ou, dans le cas contraire, dépassera d'au moins 40 mm à droite et à gauche du tableau, au besoin en se retournant. Dans le cas d'appui préfabriqué, le raccordement de baie devra être spécialement étudié pour assurer l'étanchéité.

5.6.2.1.1 Conditions préalables requises pour la pose :

La pose des fenêtres ne pourra être entreprise que si les conditions des CCS concernés sont satisfaites. - Tracés. Les tracés devront avoir été exécutés et leur matérialisation devra être maintenu maintenus jusqu'à l'achèvement des travaux de pose des fenêtres. - Cas de la maçonnerie et du béton armé. Les tolérances du gros oeuvre seront spécifiques du type d'ossature considéré. - Tolérances de la maçonnerie. Elles seront précisées à l'annexe 4 du DTU 37.1. - Tolérances sur les scellements des pièces de fixation incorporées dans le gros oeuvre. Scellements humides et secs : ± 10 mm sur les entraxes des trous ou des éléments.

5.6.2.1.2 Dimensions appuis, mise en place :

-Dimensions des appuis : a) Cas de l'appui en maçonnerie. La géométrie de l'appui sera conforme aux indications de l'annexe 4 du DTU 37.1, afin de permettre l'exécution du calfeutrement. - Mise en place : a) Tolérances de pose de la fenêtre. La règle sera de mettre en oeuvre la fenêtre au mieux, compte tenu des écarts réels du gros oeuvre ; les tolérances de celui-ci, telles que définies dans l'annexe 4 du DTU 37.1, permettront de respecter celles des fenêtres après pose, données ci-après. b) Défaut de verticalité.Dans le plan perpendiculaire à la fenêtre (faux aplomb) : 2 mm/m. Dans le plan de la fenêtre : 2 mm/m. c) Défaut d'horizontalité (faux niveau). 2 mm pour les largeurs inférieures ou égales à 1,50 m, 3 mm au delà. d) Axe de la fenêtre par rapport à l'axe de la baie et positionnement de la fenêtre dans la baie. Latéralement, la fenêtre sera positionnée à ± 5 mm par rapport à l'axe de la baie et les cochonnets seront équilibrés au mieux en fonction de l'état de la baie. Si la fenêtre n'est pas posée sur appui fini, elle sera positionnée par rapport au trait de niveau à ± 3 mm. Si la fenêtre est posée sur appui fini, on se référera aux prescriptions ci-dessous (modes de calfeutrement et leur choix).

5.6.2.1.3 Mise en place dans la maçonnerie :

-Processus de pose. Les dispositifs assurant le maintien provisoire devront être conformes aux prescriptions des fixations et liaisons citées dans le présent document. Le jeu en oeuvre entre le dormant et la maçonnerie devra être adapté au mode de calfeutrement retenu. -Modes de calfeutrement et leur choix. Les différents modes de calfeutrement et leur choix auront été définis précédemment. Qu'il soit humide ou sec, le calfeutrement ne pourra être réalisé que si les prescriptions relatives à l'état du gros oeuvre, précisées à l'annexe 4 du DTU 37.1 sont satisfaites. -Calfeutrements humides. Le calfeutrement humide ne sera efficace que si la longueur de cheminement de l'eau est d'au moins 30 mm, et si l'épaisseur du bourrage est d'au moins 10 mm. Dans le cas de calfeutrement humide renforcé, une rainure destinée à recevoir le cordon d'étanchéité est réservée dans le calfeutrement, ses dimensions seront fonction des caractéristiques du cordon d'étanchéité. Un fond de joint devra être disposé en fond de rainure. -Calfeutrements secs. Ils seront assurés uniquement par un système faisant appel à des garnitures d'étanchéité. Les prescriptions énumérées ci-après devront être respectées : les garnitures d'étanchéité utilisées devront être compatibles entre elles, qu'elles soient utilisées en tableau, linteau ou appui. les calfeutrements secs devront être exécutés par une température extérieure supérieure ou égale à 5°C et, en principe, sur des supports exempts de toute trace d'humidité ; les calfeutrements secs pourront être exécutés ou mis en place avant ou après pose des fenêtres en fonction de leurs caractéristiques et de leur utilisation en tableaux ou en appui. Les trois modes de calfeutrements secs seront : -Joint extrudé à la pompe avec obligatoirement utilisation de fond de joint. Ces joints pourront être exécutés avant pose de la fenêtre uniquement pour appui ou après pose de la fenêtre et sur toute sa périphérie. Le calage de la pièce d'appui de la fenêtre sera obligatoire, quelle que soit la catégorie du joint extrudé. -Joints en mousse imprégnée précomprimée ou non, un soin particulier devra être apporté à la réalisation de la fixation des fenêtres, compte tenu de la poussée importante pouvant s'exercer sur les cadres dormants ou précadres. -Cordons de mastic préformés, ils ne pourront être utilisés que pour les pièces d'appui avec rejet d'eau et seront mis en place avant pose des fenêtres. Ils devront être comprimés à 30% au moins de leur épaisseur initiale pour

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mis en place avant pose des fenêtres. Ils devront être comprimés à 30% au moins de leur épaisseur initiale pour être étanches à l'eau. Les faces du gros oeuvre en regard de la menuiserie, destinées à recevoir le calfeutrement, présenteront un étant de surface et des tolérances définies en annexe 4 du DTU 37.1.

5.6.2.1.4 Cas de pose :

-Pose sur précadre : le calfeutrement entre précadre et gros oeuvre devra être réalisé conformément aux prescriptions du présent document. Le calfeutrement entre fenêtre et précadre sera obligatoirement un calfeutrement sec réalisé selon les modes C, D, E. - Pose en maçonnerie finie ou dans des éléments préfabriqués : ce cas de pose nécessitera un mode de calfeutrement sec. -Pose en maçonnerie avec revêtement mince : le calfeutrement devra être réalisé entre le gros oeuvre et le précadre ou la fenêtre. -Cas des doublages intérieurs : des dispositions particulières devront être prévues pour le raccordement du complexe d'isolation thermique intérieure avec les fenêtres, étant entendu que la stabilité de ces dernières sera assurée indépendamment du doublage. a) Coffre de volet roulant : le coffre et son montage ne devront pas permettre d'infiltration d'air entre le doublage et le gros oeuvre. b) Traverse haute : la traverse haute ne sera pas conçue pour supporter le poids du doublage intérieur. c) Reconstitution de l'appui : l'appui de la baie devra obligatoirement être constitué d'une façon continue et l'appui reconstitué devra être fixé au gros oeuvre, le mode de calfeutrement étant le mode C après pose de la fenêtre (ou D si celui-ci est explicitement prévu dans le cahier des charges du fabricant). -Cas particulier de la pose au nu extérieur du mur : d'une façon générale, la pose au nu extérieur sera déconseillée. Les dispositions précédentes seront applicables mais, dans tous les cas, le calfeutrement sera complété par une garniture d'étanchéité et le joint supérieur entre gros oeuvre et fenêtre sera protégé par un larmier. -Pose entre tableaux sans feuillure : la reconstitution de la feuillure sera obligatoire lorsque la forme géométrique du profil des dormants ne permettra pas de réaliser des joints conformes au présent document. -Coffre de volets roulants : une étanchéité devra être réalisée entre la traverse haute de la fenêtre et la sous-face du coffre. Cette étanchéité sera à la charge du fenestrier, lorsque le coffre de volets roulants fera partie de son lot.

5.6.2.1.5 Fixation :

-Réalisation. Les pièces d'appui et seuils devront être fixés obligatoirement à partir de 0,90 m de longueur. Les fixations devront être munies d'un dispositif empêchant le passage de l'eau entre l'appui et la maçonnerie. Dans le cas des baies incorporées dans les murs devant recevoir des cloisons de doublage intérieures, les fixations de la fenêtre devront être réalisées entièrement sur le mur, indépendamment de la cloison de doublage. Pour les portes-fenêtres coulissantes la fixation au droit des points de fermeture devra être réalisée de façon à ce que le dormant ne subisse pas de déformation locale ou ponctuelle de nature à entraîner une détérioration des habillages ou enduits intérieurs. Des précautions particulières devront être prises au niveau de l'étanchéité des fixations. Pour les fenêtres composées et dans le cas de concentration d'efforts dus au vent, les fixations devront être renforcées si nécessaire. renforcées si nécessaire. -Protection. La protection contre la corrosion des fixations et leurs liaisons devra être exécutée conformément à la norme NF P 24-351. De plus, la protection contre la corrosion des éléments qui aurait été détruite par le soudage devra faire l'objet d'une remise en état rapide.

5.6.2.1.6 Retouches et protection et de finition :

-Retouches de protection anti-corrosion. Sur les fenêtres et les précadres en acier métallisé au zinc ou en tôle galvanisée, les retouches des protections détériorées devront être effectuées avant pose puis après pose, par application d'une peinture métallique riche en zinc, après nettoyage des surfaces. -Retouches de finition sur fenêtres peintes ou vernies en usine. Les retouches devront être faites comme il est dit ci-avant, en utilisant la même peinture ou le même vernis que celle ou celui de protection initiales ou, à défaut, une peinture ou un vernis compatible assurant une protection équivalente. -protection particulière sur fenêtre en acier inoxydable et en alliage d'aluminium. Les fenêtres en acier inoxydable et en alliage d'aluminium peintes en usine pourront, en complément des protections énoncées à la norme NF P 24-351, comporter une protection particulière d'aspect pelable ou non, de cire ou de produits assurant une protection similaire. Ces protections devront être éliminées après pose et préalablement aux opérations de calfeutrement pour les seules surfaces concernées par ces opérations.

5.6.2.1.7 Terminologie :

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-Appui. Partie basse d'un encadrement de baie généralement en saillie, destinée à recevoir le dormant ou le précadre. L'appui sera coulé sur place, avant ou après pose de la fenêtre, ou sera fabriqué. - Face d'appui. Partie supérieure horizontale de l'appui où repose la fenêtre. - Pièce d'appui ou dessous de fenêtre. Traverse de forme spéciale placée à la partie inférieure du dormant et fixée sur le rejingot de l'appui. - Reconstitution d'appui. Profilé continu reconstituant l'assise de l'appui et permettant le calfeutrement. - Rejet d'eau. Débord des pièces d'appui métallique amovibles ou non, formant "rejet d'eau" et protégeant le joint : face d'appui/sous-face de la pièce d'appui. - Support. Partie du gros oeuvre destinée à recevoir le précadre ou le dormant de la fenêtre. ? Calfeutrement humide. Calfeutrement exécuté par bourrage au mortier. - Calfeutrement humide renforcé. Calfeutrement humide renforcé par un cordon d'étanchéité. -Calfeutrement sec. Système sans mortier, faisant uniquement appel à des garnitures d'étanchéité.

5.6.2.1.8 essais des fenêtres :

-Conditions générales. Les essais s'effectueront normalement en laboratoire, exceptionnellement, ils seront effectués in situ dans le cas de contestations relatives à la qualité des fenêtres ou à des défauts de pose. Les essais devront être obligatoirement effectués conformément à la norme NF P 20-501 et respecter les seuils fixés dans la norme NF P 20-302. Deux cas seront à considérer : a) les essais auront été prescrits dans les documents particuliers du marché, b) les essais n'auront pas été prescrits dans les documents particuliers du marché. -Essais prescrits par le marché. Comme il est mentionné dans le CCS, les essais seront à la charge financière du fenêtrier. Il pourra s'agir suivant les conditions du marché : a) d'essais unitaires par catégorie d'ouvertures (coulissantes -fenêtres à frappe) et, pour chacune d'elles, par nombre de vantaux (ce nombre précisé dans les DPM, pourra être nul pour une ou plusieurs sous-catégories), -b)'essais par lot. Dans ce dernier cas, la fourniture sera divisée en lots correspondant à 300 unités de même catégorie ou sous-catégories d'ouverture, compte non tenu des dimensions. Une fourniture < 300 unités constitue un lot. Toutefois, si le restant d'une série de même catégorie est = ou < 20 unités, ce restant sera incorporé au dernier lot. -Essais non prescrits par le marché. A tout moment, le maître d'ouvrage pourra exiger que les performances des fenêtres soient attestées par des procès-verbaux d'essais. Ces essais devront avoir été, ou être effectués sur des modèles représentatifs de la conception des fenêtres destinées à l'ouvrage. Deux possibilités seront à envisager, soit il existera des procès-verbaux "d'essais recevables", soit il existera des procès-verbaux "d'essais non recevables", ou bien il n'existera pas de procès-verbaux. -Procès-verbaux d'essais recevables : un essai dit recevable s'il peut être prix en considération par le maître d'ouvrage sur conseil du maître d'oeuvre. Pou pouvoir être pris en considération, les essais devront avoir été effectués par des laboratoires officiels, ou par des laboratoires privés dont le banc d'essai aura été dûment étalonné. -Procès-verbaux d'essais non recevable ou absence de procès verbaux : si le maître d'ouvrage ne veux pas prendre en considération les essais effectués ou si aucun essai n'a été effectué, il demandera de procéder à des essais. Les essais demandés seront à effectuer conformément aux normes précitées, en présence du maître d'ouvrage ou de ses représentants et du fenêtrier, dans une station d'essai dont le banc d'essai aura été dûment étalonné.

5.6.2.1.9 Echantillons et résultats :

-Prélèvement des échantillons. En présence du fenêtrier, le maître de l'ouvrage, sur conseil du maître d'oeuvre ou de son représentant, choisit une fenêtre destinée à être soumise aux essais. Cette fenêtre sera repérée d'une façon visible et durable. Dans le cas d'essais par lot, une fenêtre sera choisie et repérée comme ci-dessus dans chaque lot. Un échantillon sera considéré comme représentatif de la totalité du lot dans lequel il aura été prélevé. Tout essai opéré sur des éléments non échantillonnés, comme il est prescrit ci-dessus, ne sera pas valable. -Interprétation des résultats. Une fenêtre sera jugée satisfaisante si elle répond aux caractéristiques fixées par les DPM ou, à défaut, aux seuils définis par la norme NF P 20-302. Lorsque la fenêtre sera jugée satisfaisante, le lot sera reconnu comme tel. Si la fenêtre n'a pas satisfait à l'ensemble des essais, le maître d'ouvrage pourra, selon la nature et l'importance des défauts, ou l'accepter et, de ce fait accepter le lot, ou prescrire un nouvel essai sur une 2ème fenêtre prélevée dans le même lot conformément aux dispositions ci-avant. Les résultats de ce nouvel essai seront interprétés comme suit : a) ou cet essai est satisfaisant et le lot est accepté, b ou ledit essai n'a pas satisfait à l'ensemble des épreuves subies : en ce dernier cas, le maître d'ouvrage pourra, selon la nature et l'importance des défauts, accepter le lot, avec réfaction sur la valeur de ce lot, ou le refuser. En cas de refus du lot, ou de désaccord sur le taux de réfaction, le fenêtrier aura le recours de demander un 3ème essai par un autre laboratoire. Il sera alors procédé au prélèvement comme précédemment. Les résultats seront interprétés de la même manière qu'après le

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second essai, à la différence que la décision du maître d'ouvrage sera définitive et sans appel.

5.6.3 Mise en place des vitrages

5.6.3.1 MISE EN PLACE DES VITRAGES :

5.6.3.1.1 Supports, prescriptions ouvrants :

-Caractéristiques communes des supports. Les supports devront satisfaire aux normes, DTU et autre documents les concernant lorsqu'ils existeront. Pour les menuiseries en bois, la norme NF P 23-305 et le DTU 36.1, la norme NF P 23-305 qui prévoira en particulier les bois des fenêtres dûs, avant leur sortie d'usine, protégés contre les reprises d'humidité. Pour les menuiserie métalliques, les normes NF P 24-301 et 24-351, ainsi que le DTU 37.1. -Pour les menuiseries en matériaux de synthèse, les Avis techniques relatifs à des menuiseries. Pour l'ensemble des fenêtres, la norme NF P 20-302. Les supports devront être propres. -Les menuiseries en bois protégées par des produits ne formant pas un feuil continu susceptible de s'opposer à la migration des huiles au niveau des faces de la feuillure et de la parclose en contact avec la garniture d'étanchéité, ne pourront recevoir de garnitures du type mastic à l'huile (mastic à l'huile de lin ou mastics oléoplastiques). -Les feuillures drainées devront avoir reçu la protection prévue par la norme NF P 23-305. Prescriptions concernant l'état des ouvrants. La pose des vitrages ne sera effectuée que sur des fenêtres en état de fonctionnement et ne devra pas modifier ce dernier.

5.6.3.1.2 Terminologie de la feuillure :

-Les vitrages ne devront être posés que si les feuillures destinées à les recevoir répondent aux prescriptions ci-après. a) Forme de feuillures. Le fond de feuillure devra permettre un positionnement correct des cales périphériques et par leur intermédiaire une assise stable du vitrage. S'il n'en est pas ainsi, les cales spécialement adaptées à la forme du fond de feuillure devront être conçues avec les châssis. Hormis le cas d'emploi de profilés en caoutchouc comme garniture d'étanchéité, les faces verticales des feuillures et des parcloses en vis-à-vis du vitrage devront être parallèles aux faces du vitrage sur la hauteur de la garniture d'étanchéité, et ne pas comporter de saillies supérieur à 1 m. Les feuillures drainées devront être organisées afin d'y éviter toute stagnation d'eau : les orifices de drainage devront être conçus pour ne pas constituer par eux-mêmes des entrées d'eau dans la feuillure. -Rappel du cas particulier des menuiseries en bois (NF P 23-305) : une gorge de section minimale (gh x gl) 6 x 6 mm et située à 4 mm au moins du bord de la feuillure (d inférieur à 4 mm) sera obligatoire en partie basse. Cette gorge pourra être continue sur les autres côtés. Elle ne sera pas obligatoire dans le cas de petits carreaux, ni nécessaire si le drainage est dit "rapide".

5.6.3.1.3 Hauteur et largeur des feuillures :

-Hauteur des feuillures. Par hauteur utile de la feuillure Hu, on entendra la hauteur de feuillure mesurée à partir de la plus grande saillie présentée par le fond de feuillure ou, si elle existe, de l'équerre de fixation des angles. La hauteur de la feuillure devra être suffisante pour prendre en compte les tolérances du châssis Tc, les tolérances du vitrage, Tv, les jeux minimaux périphériques, la prise en feuillure minimale. -Largeur des feuillures. La largeur utile de feuillure sera mesurée entre les plus grandes saillies présentées par les flancs de feuillures et de parcloses en vis-à-vis du vitrage. Elle devra être telle que compte tenu des tolérances d'épaisseur des vitrages, les jeux latéraux nécessités par le système d'étanchéité seront respectés.

5.6.3.1.4 Jeux :

-Les jeux minimaux périphériques "Jp" à réserver en fond de feuillure seront fonction du demi-périmètre "p" du vitrage. Ils seront donnés dans le tableau ci-après. Jeux minimaux périphériques "Jp" en mm par côté. Les jeux minimaux seront mesurés après déformations éventuelles des supports. -Jeux latéraux Les jeux minimaux latéraux à réserver entre vitrage et flanc de feuillure seront fonction du système d'étanchéité retenu.

5.6.3.1.5 Calage d'assise, périphérique et latéral :

-On distinguera quatre sortes de cales, les cales d'assise C1 qui transmettront le poids du vitrage au châssis et répartiront les efforts sur les organes de rotation et de fixation, les cales périphériques C2 qui éviteront le déplacement des vitrages dans leur plan, les cales périphériques de sécurité C3 qui éviteront un contact éventuel entre le vitrage et châssis, les cales latérales qui transmettront au châssis les sollicitations perpendiculaires au plan du vitrage. -Cales d'assise C1. Le calage d'assise devra être réalisé dans les châssis métalliques quel que sera leur type et quelle que sera l'épaisseur du vitrage. Il devra être également réalisé dans les châssis mobiles en bois, vitrés en

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verre ou glace de plus de 4 mm d'ép., lorsque le vitrage aura une largeur supérieure à 0,60 m ou que sa masse sera supérieure à 8 kg. -Cales périphériques C2. Les cales d'assise étant en place, des cales périphériques devront être disposées afin d'assurer le positionnement du vitrage dans son plan. Ces cales seront ajustées avec un léger serrage entre vitrage et châssis. -Cales périphériques de sécurité C3. D'autres cales périphériques, dites de sécurité, devront être disposées en des points permettant d'éviter, lors d'une déformation du châssis, la mise en contact du fond de feuillure avec le bord du vitrage. Ces cales devront être fixées de manière indépendante du vitrage. Dans le cas de châssis en bois, ces cales pourront être supprimées. -Calage latéral. Le calage latéral pourra être assuré soit par des cales ponctuelles, soit par des cales continues, soit par la garniture d'étanchéité ou le fond de joint, lorsque la pression transmise restera inférieure aux limites définies. Lorsque la pression transmise dépassera les limites fixées, le calage devra être assuré dans le cas de bains de mastic par des cales ponctuelles disposées par paires de part et d'autre du vitrage, au milieu des côtés et à proximité des angles lorsque la distance entre les cales ainsi disposées dépassera 1 m, des paires de cales intermédiaires devront être placées de telle sorte que l'écartement maximal entre cales sur tout le périmètre du vitrage ne dépassera pas 1 m. Dans le cas de bande préformée ou d'obturateur sur le fond de joint, par l'emploi de produits plus performants du point de vue aptitude au calage, par la forme même de la feuillure et de la parclose, ou par des cales discontinues disposées comme dans le cas du bain de mastic. En cas d'emploi de cales discontinues, toutes les dispositions devront être prévues pour éviter le déplacement des cales sous l'action des efforts qu'elles auront à supporter.

5.6.3.2 PRESCRIPTIONS DE MISE EN OEUVRE DES SYSTEMES D'ETANCHEITE :

Les garnitures d'étanchéité seront définies par la norme NF P 78-101. La mise en oeuvre des systèmes d'étanchéité, à l'exclusion des profilés en caoutchouc ne devra être exécutée que aar une température ambiante supérieure ou égale à + 5°C. Dans tous les cas, les supports devront être secs.

5.6.3.2.1 Exposition à la pluie, menuiseries :

-Exposition à la pluie Les classes d'exposition à la pluie seront déterminées d'après la situation de la construction, la situation du vitrage par rapport au nu extérieur, la présence ou l'absence d'une protection contre le vent ou la pluie et la hauteur du vitrage au-dessus du sol. - Nature du châssis et dimensions du vitrage. Classement des vitrages d'après leur dimensions a) P : les vitrages dont le demi-périmètre p sera inférieur ou égal à 2,5 m sans que le plus grand côté soit supérieur à 2 m. b) G : les vitrages dont le demi-périmètre p sera supérieur à 2,5 m ou le plus grand côté supérieur à 2 m.

5.6.3.2.2 Choix du type de calage latéral :

-Choix du type de calage latéral en fonction de l'aptitude des systèmes d'étanchéité. La pression n (eta), exprimée en kPa, transmise aux garnitures d'étanchéité par le vent ou la neige sera calculée par les formules figurant dans la norme. -Le calage latéral, pourra être assuré par la garniture d'étanchéité (ou le fond de joint pendant le temps de réticulation ou de durcissement de l'obturateur) lorsque la pression transmise n restera inférieure aux limites, fonction de la nature de la garniture d'étanchéité.

5.6.3.3 CHOIX ET SPECIFICATION DES SYSTEMES D'ETANCHEITE :

Le stockage de ces produits devra se faire à l'abri de la pluie et du soleil.

5.6.3.3.1 Terminologie des systèmes d'étanchéité :

-Garniture principale. Garniture d'étanchéité disposée entre joue ou contre-feuillure et vitrage. - Garniture secondaire. Garniture d'étanchéité disposée entre vitrage et parclose. -Systèmes mixtes. Systèmes d'étanchéité dans lesquels la garniture secondaire sera différente de la garniture principale. - Mise en oeuvre. La spécification, la mise en oeuvre et les limites d'emploi des systèmes d'étanchéité seront données par la norme. 5.6.3.4 PRESCRIPTIONS PARTICULIERES RELATIVES A CERTAINS TYPES DE VITRAGES :

Compatibilité des châssis et des vitrages isolants.Tous les châssis satisfaisant aux critères définis dans la norme

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NF P 20-302 pourront recevoir, dans les limites d'emploi permises par leur classement, des vitrages isolants à très faible ou relativement faible rigidité sans autres limites que celles résultant des épaisseurs de verre déterminées en fonction des dimensions et des pressions. Dans le cas de vitrages à forte rigidité c'est-à-dire de coefficient d'aptitude à la déformation supérieur à 150, il conviendra de vérifier, par des essais effectués sur des châssis équipés de tels vitrages, que la flèche présentée au droit du bord du vitrage sous la pression de déformation correspondant à la classe à laquelle les châssis prétendront, sera compatible avec la déformation admissible de ce vitrage. Les flèches admissibles seront données par la relation F + L : n, relation définie dans la norme NF P 78-455.

5.6.3.4.1 Compatibilité des châssis et des vitrages isolants :

-Tous les châssis satisfaisant aux critères définis dans la norme NF P 20-302 pourront recevoir, dans les limites d'emploi permises par leur classement, des vitrages isolants à très faible ou relativement faible rigidité sans autres limites que celles résultant des épaisseurs de verre déterminées en fonction des dimensions et des pressions. Dans le cas de vitrages à forte rigidité c'est-à-dire de coefficient d'aptitude à la déformation supérieur à 150, il conviendra de vérifier, par des essais effectués sur des châssis équipés de tels vitrages, que la flèche présentée au droit du bord du vitrage sous la pression de déformation correspondant à la classe à laquelle les châssis prétendront, sera compatible avec la déformation admissible de ce vitrage. Les flèches admissibles seront données par la relation F + L : n, relation définie dans la norme NF P 78-455.

5.6.3.4.2 Organisation de la feuillure :

-Le drainage. Les vitrages isolants seront posés en feuillures drainées vers l'extérieur afin de conserver le bord des vitrages aussi sec que possible, avec parcloses intérieures ou extérieures ; toutefois, une feuillure non drainée sera tolérée pour les vitrages dont la plus grande dimension sera inférieure ou égale à 0,35 m ou la surface inférieure ou égale à 0,10 m² Les systèmes d'étanchéité comportant un bourrage complet ou partiel seront interdits, sauf pour les vitrages isolants de petite dimension. Seront exclues la pose en feuillure ouverte et la pose en tiroir. -Cas particulier des locaux humides. Il s'agira des locaux où la présence permanente d'un fort taux d'humidité conduira à des condensations sur la face intérieure des vitrages. Il conviendra, dans ce cas, de veiller particulièrement à l'efficacité du drainage vers l'extérieur et d'assurer l'étanchéité aux eaux de ruissellement intérieures.

5.6.3.4.3 Transport, stockage et manutention :

-Transport. Les vitrages isolants devront être protégés pendant leur transport. Ils seront calés avec un matériau tendre (liège, feutre, polystyrène expansé, etc). -Stockage. Les volumes devront être stockés dans un local aéré à l'abri des intempéries et des rayons directs du soleil. Le stockage sera effectué, sur sols plans et résistants, sur des tasseaux perpendiculaires au plan du vitrage légèrement inclinés (inclinaison de 6°) avec des retours à l'angle droit permettant l'appui du vitrage sur toute sa hauteur, l'assise du chant des vitrages sera réalisée par l'intermédiaire d'un matériau tendre. L'empilage horizontal sera interdit. L'épaisseur maximale des piles de vitrages sera de 0,50 m, les volumes étant séparés par des intercalaires (lattes de bois par exemple) de façon à ménager une aération entre eux. En cas de bâchage, l'aération devra être maintenue. -Manutention. Les manutentions devront s'effectuer en évitant les secousses, les vitrages étant maintenus dans un plan pratiquement vertical. -Cas particulier. Les vitrages isolants dont la masse dépassera 10 kg et dont le demi-périmètre sera supérieur à 2,75 m devront être dans la mesure du possible transportés et stockés dans le sens où ils seront posés le côté correspondant au calage d'assise devant être repéré à cet effet.

5.6.3.4.4 Mise en oeuvre :

-Calage : la largeur des cales d'assise et celle des cales périphériques devront être telles que, quoi qu'il arrive, la totalité de l'épaisseur du vitrage reposera sur ces cales. -Prise en feuillure : le joint de scellement devra être protégé de l'insolation. -Systèmes d'étanchéité : la feuillure devra être drainée (sauf dans le cas des petits carreaux). Le mastic à l'huile de lin et le bourrage complet ou partiel de la feuillure sera donc interdit. L'emploi de profilés en caoutchouc en U ne sera autorisé que si le drainage du profilé et de la feuillure est assuré. L'emploi de systèmes avec bande préformée ne sera autorisé que pour les vitrages isolants dont le constituant verrier extérieur aura un coefficient d'absorption inférieur à 0,35 et le constituant intérieur sera clair. Emploi en altitude. Les vitrages isolants actuellement fabriqués pourront être utilisés sans disposition particulière à une altitude supérieure, au plus de 900 m, à celle du lieu de fabrication. Pour les différences d'altitudes supérieures, il conviendra d'utiliser soit des vitrages fabriqués avec un vide partiel dans la lame d'air, soit des vitrages

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comportant un dispositif précisé dans l'Avis Technique permettant l'équilibrage des pressions entre la lame d'air et l'atmosphère. -Cas des vitrages de masse > 100 kg. La disposition correcte des cales d'assise impliquera des menuiseries comportant des parcloses. La traverse basse devra être conçue pour supporter les charges transmises, dans la limite des déformations admises par les normes de menuiseries. La garniture d'étanchéité devra être soit un mastic obturateur sur fond de joint, soit un profilé en caoutchouc. L'utilisation de bandes préformées ne sera pas admise. -Cas des petits carreaux. Dans le cas de vitrages dont la plus grande dimension sera inférieure à 0,35 m ou la surface inférieure à 0,10 m², la hauteur minimale des feuillures sera de 16 mm et la pose sera faite, si la feuillure n'est pas drainée, à bourrage de mastic obturateur avec bande préformée ou fond de joint (il conviendra de vérifier que les exigences de comptabilité entre le mastic de bourrage et les produits utilisés pour la fabrication de vitrages seront satisfaites) et si la feuillure est drainée, avec mastic obturateur sur fond de joint.

5.6.3.4.5 Compatibilité des châssis et des vitrages feuilletés :

-L'emploi de mastic à l'huile de lin en garniture d'étanchéité sera interdit. Dans le cas où le chant du vitrage peut se trouver en contact avec une garniture d'étanchéité ou un produit utilisé pour le collage des verres, la compatibilité de ceux-ci avec l'intercalaire devra être justifiée

5.6.3.4.6 Compatibilité des châssis et des vitrages teintés :

-A la pose, les vitrage dont les tranches n'ont pas fait l'objet d'un façonnage devront conserver une coupe franche, nette et lisse. Ils ne devront comporter ni écaille ni amorce.

menuiserie intérieure

6.2 Généralités

Les travaux seront exécutés conformément aux clauses et conditions générales des documents techniques et administratifs applicables au présent lot et en vigueur à la date de remise des offres, en particulier aux documents ci-après : -Les documents techniques applicables aux travaux du présent poste -Les normes de l'AFNOR -Le REEF édité par le centre scientifique et technique du bâtiment (C.S.T.B.) et en particulier aux prescriptions des documents techniques unifiés (D.T.U.) 36.1, 37.1, 31.1, 31.2, 34, 34.1, 39, 45, 45.1, 58, 90, 90.1 -Les règles éditées par le ministère du travail -Le code de la construction et de l'habitation -Les dispositions générales du "règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public" -Les mesures générales de protection et de salubrité édictées par le code du travail -Les dispositions relatives à l'accessibilité des bâtiments aux personnes handicapées -Le cahier des clauses administratives particulières -Le présent cahier des clauses techniques particulières L'adjudicataire devra la fourniture de tous les matériaux et le matériel, nécessaires aux travaux de menuiseries intérieures, ainsi que tous les transports et manutentions diverses. Il sera dû également tous les travaux annexes nécessaires à la parfaite tenue et finition des ouvrages. Tous les bois entrant dans la composition des menuiseries seront préalablement traités aux produits fongicides et insecticides. Tous les articles de serrurerie quincaillerie devront obligatoirement comporter le label de qualité NF.Q. Les serrures et équipements accessoires ne devront présenter aucune arrête vive ni saillie dangereuse. Les bois de menuiserie sont destinés à être peints, ils seront imprimés par le peintre avant pose. Dès leur pose les bas des huisseries, sur 1.00 ml de hauteur au moins devront obligatoirement être protégés sinon toutes les menuiseries épaufrées ou éclatées par un ouvrier quelconque et quel que soit son employeur sera refusée au compte unique du menuisier. Il devra en outre réaliser les découpes au pourtour des ouvrages des autres corps d'état ou nécessaires à l'exécution de ses ouvrages. L'entrepreneur devra fournir tous les documents demandés par le coordonnateur et respecter la loi 93.14.18 du 31 décembre 1993 en ce qui concerne les dispositions du code de travail applicables aux opérations du bâtiment et du génie civil en vue d'assurer la sécurité et de protéger la santé des travailleurs.

6.3 Documents techniques contractuels

6.3.1 DOCUMENTS NORMATIFS :

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Les dispositions particulières à chacun des lots sont précisées dans leurs spécifications techniques respectives. Sauf disposition particulière indiquée dans le présent document, la conception, les calculs, la fabrication en usine, l'exécution sur chantier, la mise en oeuvre et le réglage de l'ouvrage, la nature et la qualité des matériaux, la protection de l'ouvrage, la réception et les essais de tout ou partie de l'ouvrage sont, dans leur ensemble, conformes aux normes, règlements, prescriptions techniques et recommandations professionnelles en vigueur. Pour tous les documents énoncés ci-après, il est retenu la dernière édition publiée à la date des pièces écrites du marché de travaux. L'Entrepreneur est tenu de signaler à la Maîtrise d'Oeuvre toute contradiction entre les documents cités ci-dessus et le projet (plans, devis descriptifs, etc...). Les procédés et matériaux non traditionnels, non régis par les documents de référence cités ci-dessus doivent obligatoirement, lorsque ceux-ci sont instruits et prononcés par un groupe spécialisé du CSTB, posséder un Avis Technique ou un ATEX ("Appréciation Technique d'Expérimentation" pour les produits récents).

6.3.1.1 Liste des D.T.U. applicables au marché :

-DTU 34.1 (NF P 25-201 de mai 1993) : Ouvrage de fermeture pour baies libres ; -DTU 36.1 (NF P 23-201 de novembre 2000) : Menuiserie en bois ; - DTU 39 : (NF P 78-201 d'octobre 2000) : Vitrerie ;

6.3.1.2 Liste des règles de calcul :

-Réglementation Thermique 2005 : Méthode de calcul Th-CE et Règles d'application Th-Bât -I -S ; -Règles BF 88 septembre 1988 : Méthode de justification par le calcul de la résistance au feu des structures en bois. -Règles PS (NF P 06-013) de décembre 1995 : Règles applicables aux bâtiments, dites Règles PS 92. -Règles PS-MI 89 (NF P 06-014) révisées 92 : Construction parasismique des maisons individuelles et des bâtiments assimilés. -NF EN 1995-1 de novembre 2005 : Euro-code 5 -Conception et calcul des structures en bois. -NF EN 1998-1 de septembre 2005 : Euro-code 8 -Calcul des structures pour leur résistance aux séismes.

6.4 Préservation des bois

6.4.1 TRAITEMENT DES BOIS :

6.4.1.1 Les règles à respecter en matière de préservation des bois seront les normes :

-NF X 40-500, pour la préservation contre les agents biologiques tels que la pourriture et la vermoulure. -RECOMMANDATIONS A3-78 et A3 bis du G.P.E.M. -NF X 40-002 et NF X 41-5. -NF T 72-083, T 72-084 et T 72-085

6.5 Qualité des matériaux

6.5.1 Prescriptions générales

6.5.1.1 DOMAINE D'APPLICATION :

Le présent document sera applicable aux travaux de menuiserie en bois et matériaux dérivés du bois, exécutés dans les bâtiments d'habitation et de bureaux ainsi que les locaux scolaires, et hôpitaux et, de manière générale, dans tous les bâtiments, à l'exclusion des travaux de décoration et des ouvrages mobiliers. Les travaux de menuiserie en bois, conformes à ces prescriptions seront prévus pour être adaptés à des ouvrages réalisés par d'autres corps d'état, conformément aux prescriptions des DTU les concernant.

6.5.1.1.1 Domaine d'application :

Les menuiseries intérieures comprendront les distributions, y compris les ossatures de cloisons menuisées, les portes et blocs-portes, les placards, les façades de gaines techniques et de baignoires, les coffres de volets roulants, les trappes de combles, les plafonds et faux-plafonds menuisés fixés directement, les revêtements et habillages y compris parois et cloisons menuisés, les portes de caves. Ne seront pas du domaine du présent document, les menuiseries et équipements intérieurs industrialisés tels que cloisons, équipements de cuisine, etc, pour lesquels des règles de pose particulières seront définies par le fabricant ou par un avis technique. Dans tous les cas, ceux-ci seront conformes au DTU 36.1.

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6.5.2 Prescriptions des matériaux

6.5.2.1 NORMALISATION :

Les essences, les choix d'aspect, les qualités technologiques, physiques et mécaniques des bois et matériaux dérivés du bois devront répondre aux spécifications prévues par les normes françaises. Les essences seront définies selon la NF B 50-001.

6.5.2.1.1 Normalisation, bois.

-Les bois massifs tant importés qu'indigènes, utilisés pour la fabrication des menuiseries, devront répondre aux spécifications de la norme NF B 53-510, hormis les lames de lambris en pin maritime qui feront l'objet de la norme NF B 54-004. La qualité d'aspect des bois aboutés ou lamellés sera à apprécier selon les prescriptions de cette même norme NF B 53-510 sans prendre en considération les joints d'aboutage et de lamellation. - Epaisseurs des bois massifs. Les épaisseurs des bois massifs entrant dans les ouvrages de menuiserie seront les

épaisseurs finies. - Durabilité : a) Résistance aux insectes.Les bois utilisés devront résister aux attaques des vrillettes, lyctus et capricornes. En cas de doute, la résistance naturelle des essences pourra être mesurée avec les mêmes méthodes que celles utilisés pour l'efficacité des traitements. b)Résistance aux champignons.Ne devront présenter une résistance aux champignons que les bois que l'ambiance à laquelle ils seront soumis risque de maintenir à une humidité > 20%. Ne seront concernés que les menuiseries intérieures en milieu humide confiné (risques de condensation). Lorsqu'il y aura risque d'attaques par champignons, les bois utilisés devront y résister. En cas de doute sur la résistance, celle-ci sera mesurée avec les mêmes méthodes que celles utilisées pour l'efficacité des traitements.

6.5.2.1.2 Contreplaqués, particules, fibres.

-Panneaux contreplaqués. Les panneaux contreplaqués seront désignés et classés selon les normes NF B 50-004 et 54-150. Les qualités des contreplaqués seront appréciées en fonction des normes NF B 51-320 à 327, NF G 51-338, NF B 51-340, NF B 51-355 & 356 et NF B 51-390. Les faces des contreplaqués de toutes essences restant visibles ou à peindre devront être conformes, selon le cas, aux classes définies par les normes NF B 54-170 à 172. Aucun classement d'aspect ne sera exigé pour les faces cachées des contreplaqués. Selon leur exposition à l'eau ou à l'humidité en oeuvre, les caractéristiques des plans de collage des contreplaqués devront correspondre aux types 1 à 4 définis par la norme NF B 54-154. -Panneaux de particules.La définition, la classification et la désignation des panneaux de particules seront données dans la NF B 54-100 et leurs caractéristiques dimensionnelles dans la NF B 54-110. Les caractéristiques des panneaux seront appréciées à l'aide des spécifications contenues dans les normes NF B 51-220 à 227, NF B 51-240 et 252, NF B 51-255 et 256, NF B 51-260 à 264, NF B 51-290 et 295. Les panneaux de particules destinés aux emplois à l'abri de l'eau et de l'humidité devront satisfaire aux spécifications exigées par la marque de qualité CTB-S. Les panneaux de particules qui seront susceptibles d'être réhumidifiés temporairement, soit par suite de leur mise en oeuvre, soit du fait des conditions d'entretien, devront satisfaire aux prescriptions de la marque CTB-H. Les panneaux de particules surfacés mélaminés auront leurs surfaces constituées par une ou plusieurs couches de papiers imprégnés de résines thermo-durcies sous pression. Les panneaux de particules ne pourront pas être utilisés en milieu humide confiné ou en exposition directe aux intempéries. Les tableaux ci-après définiront les caractéristiques techniques des panneaux de particules ainsi que ceux surfacés mélaminés. -Panneaux de fibres. La définition, la classification et la désignation des panneaux de fibres seront données par la NF B 54-050. Les caractéristiques des panneaux seront appréciées à l'aide des spécifications contenues dans les normes NF B 51-120 à 127, 51-140, 51-150, 51-152 et 51-190. Les panneaux de fibres ne devront pas entrer dans la réalisation d'ouvrages les exposant à des projections d'eau ou à des risques d'humidification temporaire. A priori, ils ne pourront pas être utilisés en extérieur ou en milieu humide confiné.

6.5.2.1.3 Ignifugés, stratifié, fibragglo.

-Les panneaux de contreplaqués, de particules ou de fibres pourront être ignifugés. Les classements M1, M2 ou M3, lorsque ce dernier classement ne sera pas obtenu par nature, devront être conformes à ceux définis par la NF P 92-507. - Plaques de stratifié décoratif "haute pression". Leurs caractéristiques seront appréciées selon les spécifications contenues dans la NF T 54-301. - Panneaux de fibraglo. Ils seront définis selon la norme NF B 56-010. Leurs caractéristiques seront appréciées en fonction des normes NF B 56-029.

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-Fibres-ciment et fibres-ciment cellulose. Les plaques ondulées et accessoires seront définies dans la norme NF P 33-301, les ardoises et accessoires dans la NF P 33-302. Les produits utilisés en extérieur pourront être soit des fibres ciment silicocalcaires autoclavées, soit des fibres-ciment comprimées. Les produits en fibres-ciment seront réceptionnés conformément aux spécifications de la NF P 08-001. -Colles. Tous les types courants de colles de menuiserie pourront être utilisés pour les ouvrages dont les bois ne risqueront pas d'être portés à une humidité supérieure à 15%.

6.5.2.1.4 Mastics et autres.

-Produits de rebouchage. Pourront être utilisés pour masquer les petits défauts du bois des menuiseries intérieures des mastics répondant aux spécifications suivantes : a) mastics à l'huile de lin (norme NF P 78-331), b) mastics oléoplastiques (annexe 1 du cahier des charges DTU 39.4). -Mastics de calfeutrement. Le calfeutrement entre le gros oeuvre et le dormant ou le précadre des fenêtres pourra être réalisé à l'aide de mastics à base d'élastomères ou de mastics du type plastique dont les qualités seront appréciées sur la base des normes d'essais NF P 85-501 à 506 et NF P 85-511 à 515. L'adhérence et la compatibilité avec le support devront être justifiées. -Autres matériaux. Lorsque d'autres matériaux seront utilisés pour la fabrication ou la mise en oeuvre des menuiseries, ils devront répondre aux spécifications des normes qui les concerneront. A défaut, ils devront être agréés par le maître de l'oeuvre sur la présentation de leurs caractéristiques, sanctionnées si nécessaire par des essais spécifiques.

6.5.3 Protection des matériaux

6.5.3.1 PROTECTION DES MATERIAUX ET DES OUVRAGES :

6.5.3.1.1 Protection insecticide et fongicide :

-Protection contre les attaques des insectes a) Capricorne des maisons : devront être protégés, l'aubier de toutes les essences résineuses, le duramen des bois blancs, hemlock, épicéa, sapin. b) Lyctus : devront être protégés, l'aubier de toutes les essences feuillues, sauf hêtre, peuplier, le duramen des bois à gros vaisseaux, ilomba, limba, ramin, samba. c) Vrillette : devront être protégés, tous les aubiers et les duramens des bois attaquables soit par capricorne, soit par lyctus. L'efficacité des produits utilisés sera mesurée selon les normes NF X 41-528, NF X 41-535 et NF X 41-525. Le traitement préventif sera efficace lorsque le produit sera appliqué sur toute la surface du bois (trempage, etc). -Protection contre les attaques de champignons. L'efficacité des produits utilisés sera vérifiée selon la norme NF X 41-552. Le traitement contre les champignons devra être d'autant plus soigné que la protection contre les reprises d'humidité sera plus médiocre. Les éléments en bois résineux placés à l'extérieur, exposés à l'humidité atmosphérique, même non soumis au ruissellement et destinés à une finition transparente devront subir un traitement anti-bleuissement. Les produits utilisés devront avoir satisfait aux essais prévus par la norme T 72-085.

6.5.3.1.2 Comportement au feu et protection :

-Réaction au feu. La protection ignifuge ne s'imposera que dans le cas où la réglementation en vigueur prescrit un classement de réaction au feu amélioré (M1, M2 ou M3 lorsque ce dernier classement ne sera pas obtenu par nature) par rapport au classement initial ou si les documents particuliers du marché le prescrivent. Au moment de son choix et son utilisation, le produit ou le matériau ignifugé devra faire l'objet d'un procès-verbal de classement en cours de validité délivré par un laboratoire agréé. -Résistance au feu. Les degrés de résistance (degrés pare-flamme ou coupe feu, règles du C + D) exigés par la réglementation devront être justifiés par la production d'un procès-verbal d'essai de résistance au feu ou d'une appréciation sur plan émanant d'un laboratoire agréé.

6.5.3.1.3 Protection contre les reprises d'humidité :

Les ouvrages de menuiserie intérieure livrés avant mise hors d'eau et pose des vitrages, placés dans des pièces humides devront être protégés contre les reprises d'humidité. La nature de cette protection (impression ou hydrofuge) devra être compatible avec les finitions usuelles ou, tout au moins, avec les finitions prévues dans les DPM ainsi qu'avec les produits de préservation éventuellement appliqués antérieurement. Cette protection devra intéresser toutes les faces, rives et abouts des éléments de menuiserie et, en particulier, les feuillures et les parcloses. La protection des ouvrages intérieurs devra être appliquées au plus tard à l'arrivée des menuiseries sur le chantier. interdit.

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6.5.3.1.4 Protection des quincailleries et métaux : Les prescriptions ci-après ne s'appliqueront pas aux articles de cuivre et de laitonnerie apparents. ? Ouvrages extérieurs ou destinés aux locaux humides. Les éléments métalliques associés à ces ouvrages devront, avant leur mise en place, recevoir une protection contre la corrosion conforme aux exigences des normes NF P 24-301 et 24-531, 26-303 et 26-306. ? Autres ouvrages. Pour les éléments en acier, cette protection devra être au moins équivalente à celle apportée par une couche de minium de plomb. L'emploi de minium de fer sera interdit. 6.5.4 Ensembles fabriqués

6.5.4.1 CONDITIONS GENERALES DES MENUISERIES :

6.5.4.1.1 Assemblages :

Les arasements des assemblages devront présenter sur les parements une coupe franche, un joint sans jeu et soit affleuré, soit marqué. -Assemblages mécaniques. Les assemblages mécaniques devront résister aux efforts normalement supportés en service par les ouvrages. Les chevilles en bois seront en bois durs, au minimum arasées sur les parements, les chevilles métalliques seront chassées. Les tourillons, également en bois durs, seront cannelés. Les fausses languettes seront en bois feuillu dur, en contreplaqué ou en matériau de caractéristiques au moins équivalentes. -Assemblages collés. Les colles seront préparées en suivant les spécifications de fabricants qui préciseront en particulier les proportions des produits à employer, la température des produits, la nature et la qualité des durcisseurs et charges éventuels, et l'humidité des bois acceptables. Les bois à coller seront amenés, par séchage artificiel et/ou par stabilisation dans l'atelier, si les conditions hygrométriques de ce dernier s'y prêtent, au taux d'humidité moyen, compatible avec la colle employée et aussi voisin que possible du taux d'équilibre hygroscopique moyen, que les bois des ouvrages atteindront dans leur utilisation normale. -Assemblage bout à bout (aboutage). l'aboutage des pièces de bois sera admis sous réserve que leur résistance soit suffisante en fonction du rôle qu'elles joueront dans la menuiserie et que leur durabilité soit assurée. Il ne sera admis aucun vide non rempli de colle sur les faces vues des entures. -Lamellation. les pièces de bois pourront être constituées, en section transversale, de deux ou plusieurs parties collées sur plat ou sur chant, sous réserve de satisfaire aux conditions énoncées précédemment. -Bouchonnage. le bouchonnage des noeuds, poches de résine et autres défauts risquant de réapparaître sous le film de peinture sera admis pour les bois à peindre. Les bouchons seront exécutés dans la même essence de bois et seront disposés en respectant le fil du bois. -Collage des stratifiés. les panneaux seront collés selon les prescriptions des normes, NF T 54-320 (stratifiés décoratifs haute pression type S selon la NF T 54-301), NF T 54-321 (stratifiés décoratifs haute pression postformables type P selon la NF P 54-301), NF T 54-322 (stratifiés décoratifs haute pression à comportement au feu amélioré type F selon NF T 54-301).

6.5.4.1.2 Détails, finition, tolérances, distribution :

Les faces apparentes des bois façonnés devront être exemptes de défaut d'usinage. Les abouts apparents seront dressés. L'emploi de mastics ne sera toléré sur les menuiseries à peindre que pour masquer les petits défauts du bois qui ne justifieront pas la pose d'une pièce rapportée, ce qui exclura le masticage de malfaçons. Sur les parements vus, les têtes de pointes et de chevilles métalliques seront chassées à une profondeur d'au moins 1 mm. Sur les ouvrage apparents, les traces de pointes seront bouchées à l'aide de gomme laque ou de tout autre produit de rebouchage adapté. Les traces de flaches seront tolérées sur les arêtes des faces vues des bois bruts de sciages. -Distribution. Seront compris sous ce titre les huisseries, bâtis, poteaux destinés à être incorporés dans les cloisons et les murs ainsi que les ossatures de cloisons menuisées. - Huisserie et bâtis. a) Largeur de passage. La largeur de passage sera mesurée selon la norme NF P 23-300. b) Traverse haute d'huisserie. Dans ce cas de cloisons maçonnées et à défaut de dispositions constructives évitant à la traverse de jouer le rôle de linteau, celle-ci devra être dimensionnée de façon que sa déformation reste dans les tolérances définies au présent document. -Dimensions des feuillures huisseries et bâtis. a) Cas des portes affleurantes en bois.* Huisseries et arêtes vives (cas général des huisseries et bâtis en bois) : la profondeur de la feuilleures sera égale à l'épaisseur du vantail augmenté de 3 mm et sa largeur ne sera pas inférieure à 13 mm. b) Huisseries à arêtes arrondies (cas général des huisseries et bâtis métalliques) : la profondeur de la feuilleure sera égale à l'épaisseur du vantail augmentée de 3 mm et du rayon de l'arrondi. Sa hauteur ne sera pas inférieure à 10 mm, arrondi saillant exclu. c) Huisseries ou bâtis munis de butées souples : les profondeurs de feuillure précisées ci-avant seront augmentées de la mi-épaisseur des butées souples. d) Cas des portes à recouvrement. La largeur de la feuillleure de l'huisserie ou du bâti ne sera pas inférieur à 10 mm. La profondeur de la feuillure,

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arrondi saillant inclus, sera inférieure à la dimension correspondante du vantail. Dans le cas où l'huisserie ou le bâti seront munis de butées souples, la profondeur de la feuillure définie ci-avant sera augmentée de la demi-épaisseur de ces butées.

6.5.4.2 PORTES :

Les dimensions des portes à vantaux battants, quel qu'en soit le matériau constitutif, seront fixées par la norme NF P 23-300.

6.5.4.2.1 Portes intérieures :

L'utilisation de portes planes de type intérieur ouvrant directement sur la façade extérieure de la construction sera interdite. Les portes planes intérieures seront conformes aux NF P 23-302, P 23-303, P 23-304. La réalisation de contrefeuillure des portes à recouvrement par enlèvement de matière entrainera une réduction des dimensions de passage. Sur les portes à deux vantaux, le battement rapporté en bois aura une épaisseur minimale de 9 mm et sera fixé par au moins une vis tous les 30 cm ou par collage et clouage. a) Ame alvéolaire : L'âme est constituée par un réseau alvéolaire à nid d'abeille imprégné. Dans ce type de porte, le cadre défini ci-avant comporte : -une ou plusieurs traverses formant raidisseur, - un dispositif de ventilation du réseau alvéolaire. b) Ame pleine : L'âme est constituée par un panneau d'aggloméré de particules de densité variable selon les performances isophoniques et/ou coupe-feu requises.

6.5.4.3 PLACARDS :

6.5.4.3.1 Placards.

-Portes de placards.Les portes de placards pourront être fabriquées en panneaux contreplaqué, en panneaux de particules ou, encore, selon la technique des portes planes. Les chants de portes de placards en panneaux de particules devront être plaqués ou alaisés. La finition des chants devra être adaptée à la nature des ferrages utilisés. La rive inférieure des portes de placard en panneaux de particules ouvrant sur des sols entretenus avec de l'eau, devra être alaisée s'il n'y a pas de traverse basse dormante. Les portes de placards en bois ou dérivés devront recevoir le même système de finition sur les deux faces, à l'exception de la dernière couche décorative qui pourra être différente. L'épaisseur des portes coulissantes non munies de raidisseur ne devra pas être inférieure au 1/100 de leur hauteur à 1 mm près. La largeur des portes coulisssantes non suspendues ne devra pas être inférieure aux 2/5 de leur hauteur. Les portes excédant une hauteur de 1,50 m devront être munies de dispositif à roulement et comporter, sur la rive opposée, un dispositif de guidage. -Aménagement intérieur de placards. L'application d'une charge uniformément répartie de 1 daN/dm² de surface ne devra pas provoquer de flèche instantanée supérieure à 1/200 de la portée de la tablette entre appuis. Les montants de séparation et les rayonnages en panneaux de particules seront plaqués ou alaisés sur leur chant apparent.

6.5.4.4 QUINCAILLERIE :

La nature et la qualité des quincailleries sont celles définies dans les documents particuliers du marché. Pour définir la nature et la qualité des quincailleries, il pourra être fait référence aux normes lorsqu'elles existent.

6.5.4.4.1 Définition :

Pour certains articles de quincaillerie, il existe une marque NF Q. Il n'est pas possible de fournir des prescriptions générales en raison de la grande variété des articles en cause et de la nature des ouvrages réalisés. Pour certains ouvrages, il est prévu des essais et des spécifications techniques définis par des normes. Il est bien évident que le choix des quincailleries devra permettre de satisfaire à ces essais et spécifications. Les dimensions, le nombre et le mode de fixation des quincailleries doivent être choisis en fonction des efforts qui les sollicitent.

6.5.4.4.2 Quincaillerie pour portes coupe-feu :

-Paumelles . Utiliser des paumelles à lames dont le point de fusion est supérieur ou égal à 860 °C de dimension minimale 140 mm. - Serrures, verrous. a) Serrures du type à mortaiser [avec matériaux de catégorie MO et point de fusion supérieur ou égal à 860 °C] ou des serrures tubulaires à boutons ronds ayant fait la preuve de leur résistance au feu. b) Verrous et serrures en applique (contreplaques métalliques en parement opposé : interdites pour les portes coupe-feu).

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c) Vis de fixation (à ne pas faire pénétrer à plus de 2/3 de l'épaisseur du vantail).

6.5.5 Boîtes aux lettres

6.5.5.1 BOITES POUR INSTALLATION EXTERIEURE :

6.5.5.1.1 Dimensions :

-Chaque alvéole doit avoir un volume utile de la forme d'un parallélépipède rectangle de dimensions minimales suivantes : 260 mm × 260 mm × 340 mm. En particulier, l'extrémité de chaque serrure individuelle avec sa came ne doit pas empiéter dans la profondeur utile de l'alvéole. Celle-ci doit être au minimum de 260 mm ou 340 mm.

6.5.5.1.2 Contraintes d'opacité :

-La boîte et les portes doivent être opaques ou rendues non transparentes. Les différents essais prévus dans le présent document ne doivent pas altérer cette non-transparence..

6.5.5.1.3 Portes individuelles :

-Quelle que soit la conception de la boîte et son type (individuelle ou collective), la porte doit être à ouverture totale et dégager à l'attention de son titulaire une section de sortie au moins égale à la section d'entrée présentée à l'agent distributeur lors du dépôt de telle sorte que les possibilités de dépôt et de retrait soient identiques. L'ouverture frontale de l'alvéole doit pouvoir être complètement obturée par la porte individuelle à l'exception de la fenêtre d'introduction du courrier. Les dimensions minimales de cette section doivent être : a) 260 mm × 260 mm, si la profondeur des alvéoles est 340 mm ; b) 260 mm × 340 mm, si cette profondeur est 260 mm. La porte peut être munie de plusieurs ajours permettant de détecter la présence d'objets déposés dans la boîte sans en permettre l'identification. -Les portes individuelles ajourées ou non doivent respecter les prescriptions de la classe E ainsi qu'éventuellement pour la classe V. L'axe d'ouverture de la porte individuelle peut être soit vertical, situé à droite ou à gauche de la boîte, soit horizontal avec ouverture vers le bas ou vers le haut. Dans ce dernier cas, la boîte aux lettres doit être pourvue d'un dispositif de stabilisation de la porte individuelle en position ouverte. Les portes individuelles avec ouverture vers le bas doivent avoir une ouverture à 180°.

6.5.5.1.4 Serrures pour portes individuelles :

-Les serrures et leurs clefs doivent être d'un modèle compatible avec la distribution postale et recommandé par La Poste. Les serrures doivent être conformes aux annexes B et Cde la norme. Elles doivent comporter un minimum de 1 296 variures afin de réduire les risques d'ouverture des boîtes voisines par malveillance. Sur les modèles double face, la serrure équipant la porte individuelle réservée à l'utilisateur n'est pas soumise à cette prescription.

6.5.5.1.5 Fenêtre d'introduction du courrier :

-Destinée à l'introduction des objets plats sans avoir à ouvrir la porte, la fenêtre d'introduction du courrier doit être placée sur la face avant de la boîte. Lorsqu'elle est située sur la porte individuelle, son arête inférieure doit se trouver à 170 mm au moins du bas de la porte pour les alvéoles de hauteur minimale de 260 mm et à 220 mm au moins du bas de la porte pour les alvéoles de hauteur minimale de 340 mm. Ses dimensions minimales utiles sont : a) longueur : 235 mm si la largeur de la boîte est de 260 mm a) longueur : 300 mm si la largeur de la boîte est de 340 mm c) hauteur : 24 mm et ne doit pas dépasser 28 mm. -Lorsqu'elle est équipée d'un volet, ce dernier ne doit pas opposer de résistance supérieure à 2 N à l'insertion du courrier, ni provoquer l'obligation de se servir des deux mains pour donner accès à l'alvéole et ne doit pas retenir par pincement ou d'autre façon la chute du courrier dans le réceptacle. Dans le cas d'une boîte collective, la fenêtre d'introduction du courrier doit être conçue de manière telle que le courrier ne puisse pas tomber dans l'alvéole du dessous.

6.5.5.1.6 Porte-étiquette :

-Un porte-étiquette, sans aspérités, transparent, résistant au rayonnement ultra-violet au sens de la norme T 30-036 présentant une lumière de dimensions minimales de 100 mm × 22 mm doit être fixé sur la face avant, l'arête inférieure devant être à 45 mm au minimum du bas de la porte individuelle. Il doit être conçu de telle manière qu'il soit impossible de l'extérieur de le démonter et/ou de retirer l'étiquette lorsque la porte est en position fermée. Pour les boîtes aux lettres collectives, les porte-étiquettes des portes individuelles doivent être situés dans des positions identiques pour une même boîte. Par ailleurs, si la boîte aux lettres comporte plusieurs alvéoles, un porte-étiquette intérieur, accessible par le titulaire

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et présentant une lumière de mêmes dimensions doit être fourni. Il doit être installé à l'intérieur de chaque alvéole pour permettre d'identifier chaque titulaire ou sur la face avant, de préférence dans la partie supérieure de l'alvéole. Dans chaque alvéole, le porte-étiquette doit être fixé sur la paroi verticale à moins de 30 mm du bord avant et au-dessus de la mi-hauteur de l'alvéole s'il est à l'intérieur de l'alvéole et à gauche si la porte collective ouvre à gauche ou à droite si la porte collective ouvre à droite.

6.5.5.1.7 Notice de positionnement : -Le fabricant de boîtes aux lettres doit préciser dans sa notice l'encombrement maximal de la boîte portes ouvertes de façon à faciliter le choix et l'installation. - Pour les boîtes collectives ou individuelles en batterie, les recommandations d'installation sont les suivantes : a) l'arête supérieure de la fenêtre supérieure d'introduction du courrier doit se trouver à moins de 1,80 m au-dessus du sol ; b) l'arête inférieure de la fenêtre inférieure d'introduction du courrier doit se trouver à plus de 0,40 m au-dessus du sol. -our la boîte individuelle isolée, le positionnement recommandé est le suivant : a) face inférieure à plus de 1,00 m du sol ; b) face supérieure à moins de 1,50 m du sol. -Lorsqu'une boîte à plusieurs alvéoles est à double face, une face étant réservée à la distribution (local postal), l'autre face supportant les portes individuelles réservées au retrait, l'installation d'une ou de plusieurs portes collectives équipée(s) de serrures conformes à la norme du côté de la distribution est obligatoire. La notice du constructeur doit préciser les recommandations d'installation du tableau indicateur (par exemple sur la face avant de la boîte aux lettres collective) de telle sorte que les informations portées soient lisibles par le préposé. L'utilisateur doit se renseigner auprès des services de distribution des prescriptions requises pour obtenir le raccordement postal.

6.5.6 Le Label A2p

6.5.6.1 CLASSEMENT :

LES MARQUES A2P ET NF-A2P : A2P (Assurance -Prévention -Protection) est la marque déposée par l'APSAD pour identifier tous les produits qu'elle sélectionne en sa qualité d'organisme certificateur agréé pour les systèmes de protection contre le vol et l'incendie. NF-A2P est une double marque destinée aux produits de sécurité qui ne sont pas déjà couverts par la marque NF ou la marque A2P et qui atteste qu'il s'agit de produits certifiés par l'AFNOR et conforme aux exigences des assureurs. CLASSE DES SERRURES : Les serrures et verrous de bâtiment, y compris leur sûreté, sont classés en 3 catégories repérées par 1, 2 ou 3 en fonction de leur résistance à l'effraction. Le nombre d'étoiles attribuées correspondent à une résistance croissante.Les paramètres qualifiant cette résistance sont nombreux :la plupart sont issus d'observations faites à l'occasion de sinistres ou de tentatives d'effractions. Parmi ceux-ci, l'on peut citer : -la résistance par des méthodes d'ouverture non destructives : il s'agit d'estimer la probabilité de résistance des serrures pendant un temps minimum par le biais d'essais du type crochetage, tâtage exécutés par des ouvreurs professionnels -la résistance par des moyens d'ouverture destructifs : montées selon la notice de pose des fabricants, sur des supports types représentatifs d'une porte fermée dans son huisserie, les serrures subissent des actions mécaniques réalisées l'aide soit exclusivement de machines d'essais, soit d'opérateurs qualifiés. Ces essais permettent de vérifier la qualité de la résistance des serrures vis-à-vis, par exemple, de chocs répétés sur l'organe de sûreté, d'un perçage effectué au niveau de cet organe, de son arrachement... CERTIFICATION DES SERRURES : Les Sociétés d'Assurances ont déposé la marque A2P (Assurance Prévention Protection) afin de faciliter l'identification des matériels de protection contre le vol et l'incendie sélectionnés par l'Assemblée Plénière des Sociétés d'Assurances Dommages (A.P.S.A.D) agréée à cet effet par les pouvoirs publics. Appliquée aux serrures de bâtiment, la marque A2P concerne les serrures qui ont subi avec succès de nombreux tests et essais en laboratoire mesurant leur capacité de résistance à l'effraction. Elle certifie en outre que les produits font notamment l'objet d'un contrôle du processus de fabrication par le fabricant. NOTA : Les serrures garantissant la performance A2p 2 étoiles sont systématiquement en applique.

6.5.6.1.1 Exigences du label A2p 1 étoile.

Moyens non-destructifs : -Temps minimal de résistance à une effraction fine ou en force : 5 minutes - Temps minimal de résistance au crochetage, tatage : 5 minutes - 500 clés minimum nécessaires pour ouvrir l'ensemble des serrures distribuées en France Moyens destructifs : - 700 daN de résistance de l'ensemble pêne dormant et gâche à une poussée perpendiculaire au plan de la porte. - 700 daN de résistance des pênes supplémentaires commandés par la serrure centrale (sur chacun des pênes et gâches). - 5 minutes de résistance au sciage des pênes.

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- 5 minutes de résistance au sciage des pênes. - 5 minutes de résistance au perçage de la sûreté. - 400 daN à l'arrachement de la sûreté. - 5 minutes de résistance à la rotation en force, a la main, avec un outil introduit dans l'entrée de clé. (daN: Unité de mesure de force = 1 poids de 1 Kg tombant d'un mètre de hauteur en 1 seconde = 0.1 daN)

6.5.6.1.2 Exigences du label A2p 2 étoiles.

Moyens non-destructifs : - Temps minimal de résistance à une effraction fine ou en force : 10 minutes - Temps minimal de résistance au crochetage, tatage : 10 minutes - 1000 clés minimum nécessaires pour ouvrir l'ensemble des serrures distribuées en France Moyens destructifs : - 1000 daN de résistance de l'ensemble pêne dormant et gâche à une poussée perpendiculaire au plan de la porte. - 1000 daN de résistance des pênes supplémentaires commandés par la serrure centrale (sur chacun des pênes et gâches). - 10 minutes de résistance au sciage des pênes - 10 minutes de résistance au perçage de la sûreté. - 700 daN à l'arrachement de la sûreté. 10 minutes de résistance à la rotation en force, a la main, avec un outil introduit dans l'entrée de clé. (daN: Unité de mesure de force = 1 poids de 1 Kg tombant d'un mètre de hauteur en 1 seconde = 0.1 daN)

6.5.6.1.3 Exigences du label A2p 3 étoiles.

Moyens non-destructifs : - Temps minimal de résistance à une effraction fine ou en force : 15 minutes - Temps minimal de résistance au crochetage, tatage : 15 minutes - 10 000 clés minimum nécessaires pour ouvrir l'ensemble des serrures distribuées en France Moyens destructifs : - 1400 daN de résistance de l'ensemble pêne dormant et gâche à une poussée perpendiculaire au plan de la porte. - 1200 daN de résistance des pênes supplémentaires commandés par la serrure centrale (sur -chacun des pênes et gâches). - 15 minutes de résistance au sciage des pênes - 15 minutes de résistance au perçage de la sûreté. - 900 daN à l'arrachement de la sûreté. - 10 minutes de résistance à la rotation en force, a la main, avec un outil introduit dans l'entrée de clé. (daN: Unité de mesure de force = 1 poids de 1 Kg tombant d'un mètre de hauteur en 1 seconde = 0.1 daN) NOTA : le type de serrure sera obligatoirement avec des systèmes en applique.

6.6 Préconisation de mise en oeuvre

6.6.1 Pose des ouvrages

6.6.1.1 RECEPTION ET STOCKAGE DES OUVRAGES :

Les ouvrages de menuiserie seront réceptionnés dès leur livraison ou, au plus tard, avant leur mise en oeuvre. Lors de cette réception, seront contrôlées, entre autre la conformité, la qualité, l'humidité des bois et les dimensions.

6.6.1.1.1 Humidité des bois :

-ll sera procédé par sondage à des mesures de l'humidité des bois. Les mesures ne devront pas laisser de trace en parement des ouvrages. La mise en oeuvre d'un lot sera effectuée si les conditions définies ci-dessous, sont satisfaites pour 90% au moins des éléments mesurés. L'humidité des bois à la livraison comme omme au moment de la pose devra être comprise dans les limites ci-après : a) distributions. L'humidité des bois de ces ouvrages devront être comprise entre 13 et 18%. b) autres menuiseries intérieures. L'humidité des bois des ouvrages de menuiserie intérieure devra âtre aussi voisine que possible de l'humidité correspondant à l'équilibre hygroscopique que ces bois atteindront dans les locaux en service.

6.6.1.1.2 Précautions spécifiques aux menuiseries intérieures :

-Si ces menuiseries intérieures sont appelées à rester en stock plus d'un mois dans un local, les conditions hygrothermiques de celui-ci doivent être aussi proches que possible de celles prévisibles des locaux en service.

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6.6.2 Blocs-portes

Les blocs-portes seront posés sans dégondage des vantaux et sur sols finis. Les blocs-portes livrés finis seront posés sur pré-cadres.

6.6.2.1 TOLERANCES :

La pose de la distribution ne pourra être entreprise que si les travaux de gros-oeuvre sont suffisamment avancés et les emplacements de la distribution à l'abri des eaux pour qu'il n'y ait pas, par la suite, risque de déplacement ou de déformation de celle-ci. Elle sera réglée en hauteur par rapport au trait de niveau, ce qui impliquera que ce dernier soit tracé au pourtour des murs, poteaux et éventuellement coffrages. La liaison entre huisserie et cloison sera traitée au DTU correspondant au type de cloison. Les distributions seront mises en place et seront maintenues dans des condition stelles qu'elles ne puissent subir de déplacement jusqu'à l'exécution des cloisons. La fixation provisoire des pieds à l'aide d'un pistolet de scellement sera admise si la dalle le permet. Le positionnement des bâtis et contre-bâtis devra permettre la réservation d'un cochonnet de largeur régulière sur les deux montants et la traverse. La mise en oeuvre des huisseries et bâtis de portes à caractéristiques spéciales devra permettre des performances au moins égales à celles exigées des portes.

6.6.2.1.1 Tolérances d'aplomb :

-Aucun point des distributions ne devra être distant de sa position théorique de plus de 2 mm par mètre de longueur.

6.6.2.1.2 Planéité des ouvrants :

-Le vantail étant verroullé normalement, le plan de fond de feuillure du dormant étant pris comme plan de référence, la variation du jeu entre celui-ci et la face correspondante du vantail ne devra pas excéder de 1/1000 de son périmètre. En outre, pour les portes ou vantaux affleurants, la saillie par rapport au nu du dormant ne devra pas exéder le 1/1000 du demi-périmètre. Ces dispositions ne concerneront pas les portes de cave en sous-sol.

6.6.2.2 PORTES COURANTES ET PORTES PALIERES :

6.6.2.2.1 Vantaux de portes de communication et de portes palières :

-Ils seront posés sur sol fini. Les vantaux de portes devront ouvrir librement, avec le jeu strictement nécessaire, compte tenu des finitions, les bois étant stabilisés. En position fermée, le jeu maximal sous la rive basse sera de 7 mm. Les jeux apparents des vantaux qui ne seront pas à recouvrement, entre dormant et ouvrants, ne devront pas excéder 3 mm après finition. La variation de ces jeux ne devra pas excéder 1 mm par mètre. Le désalignement, au niveau de leur jonction, des rives hautes et basses des vantaux des portes à deux vantaux ne devra pas excéder 3 mm lorsque ces portes seront fermées.

6.6.3 Placards

6.6.3.1 FACADES DE PLACARDS :

6.6.3.1.1 Jeux admissibles :

-Les jeux seront de mêmes que ceux des portes de communication (3 mm avec une régularité de 1 mm par m). En partie basse des ouvrants, ces jeux ne devront pas excéder 7 mm pour les portes ouvrant sur le sol, 3 mm pour les façades de placard comportant une traverse basse, avec régularité de 1 mm par mètre. Des portes de placards particulières elles que les portes "accordéon" pourront nécessiter des jeux de fonctionnement plus importants.

6.6.4 Quincaillerie

6.6.4.1 POSE DES QUINCAILERIES : La pose des quincailleries courantes se fera généralement à l'aide de vis. L'emploi de fausses vis pour la fixation d'articles non soumis à efforts pourra être envisagé. Avant pose, les pièces mobiles des articles de quincaillerie seront lubrifiées.

6.6.4.1.1 Organes de rotation :

-Paumelles et fiches. Les lames de paumelles seront encastrées, la profondeur des entailles ne devra pas excéder l'épaisseur des lames de plus de 1 mm. Le fond de l'entaille devra être plan et la profondeur constante. Pour les

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fiches à visser, le diamètre de pré-perçage devra être conforme aux prescriptions du fabricant, en fonction de l'essence de bois. Les noeuds des paumelles ou des fiches devront se trouver sur un même axe et être dégagés d'au moins 2 mm du parement de la menuiserie. Les portes de communication et les portes de placard pourront ne comporter que deux paumelles ou deux fiches si les DPM le prévoient et si la prescription concernant la réception des ouvrages est satisfaite. -Pentures. La branche des pentures se posera en applique. Les pentures et leurs gonds ne devront pas être démontables de l'extérieur lorsque les vantaux seront fermés.

6.6.4.1.2 Organes de fermeture : -Les entailles et mortaise nécessitées par la pose des organes de fermeture devront être réalisées au plus juste pour altérer le moins possible la résistance, la durabilité et l'étanchéité des menuiseries tout en permettant une manoeuvre facile des parties mobiles. -Becs de cane et serrures mortaisées. Les gâches devront être disposées au niveau des pènes, le jeu vertical étant ménagé vers le bas. Le bord d'attaque de la gâche devra affleurer le parement de l'huisserie. Pour la pose encastrée, la têtière et la gâche devront affleurer le chant de la porte ou de l'huisserie avec une tolérance de 1 mm en retrait. -Verrous à entailler haut et bas. A chacun des verrous haut et bas, devra correspondre une gâche adaptée au matériau dans lequel elle sera incorporée, sauf dans le cas d'huisserie en acier dans laquelle le verrou s'engagera.

6.6.5 Autres menuiseries bois

6.6.5.1 CONDITIONS DE MISE EN OEUVRE :

6.6.5.1.1 Etat du chantier :

-La pose des menuiseries intérieures, à l'exeption de la distribution, ne pourra être entreprise que lorsque les conditions suivantes seront réunies : les locaux seront à ambiance d'utilisation et protégés contre toute réhumidification, les plâtres et enduits ou raccords à base de liants hydrauliques seront terminés et secs, les parois et les sols seront nettoyés, les huisseries et bas de parois seront débarrassés de toute surépaisseur de plâtre, ciment, enduit, etc.)

6.6.5.2 HABILLAGES :

Les revêtements en bois et dérivés seront fixés sur supports continus ou discontinus par vissage, clouage, agrafage, clipsage, à l'aide de pattes de fixation, par collage, magnétisme, etc. Les revêtements en fibres-ciment seront fixés à l'aide de procédés ne nécessitant pas de choc lors de la mise en oeuvre.

6.6.5.2.1 Fixation des revêtements :

-L'écartement des supports ne devra pas dépasser : a) 40 x l'épaisseur des bois massifs, b) 60 x l'épaisseur des panneaux de particules, c) 80 x l'épaissseur des panneaux contreplaqués, d) 100 x l'épaisseur des panneaux de fibres durs, e) 60 x l'épaisseur des panneaux de fibragglo, f) 60 x l'épaisseur des panneaux de fibres-ciment cellulose, g) 100 x l'épaisseur des panneaux de fibres ciments. Les écartements ci-dessus seront définis sous réserve que l'écartement des supports n'exède par 0,75 m. - Sur support continu rigide, il n'est pas imposé d'épaisseur minimale si la fixation est continue (collage). Autrement, l'emplacement des fixations devra respecter les écartements définis ci-dessus. - Les revêtements en panneaux dérivés du bois, non embrevés devront être supportés et fixés sur leur périphérie tous les 0,30 m au moins. - Les organes de fixation mécanique traversant les revêtements (clous, vis, etc) et posés sans avant-trou devront être disposés à plus de 1 cm des bords, quelle que soit leur nature. - Les revêtements intérieurs et leur support devront, en présence de murs humides, ménager un vide d'air ventilé de 1 cm d'épaisseur au minimum. La disposition des supports ne devra pas entraver la circulation verticale de l'air. Des ouvertures de 50 cm² par ml de mur seront ménagées en haut et en bas de la paroi. Il conviendra d'employer des panneaux résistant à des humidifications temporaires.

6.6.5.2.2 Planéité des revêtements intérieurs :

-La planéité générale des parois sera satisfaisante si une règle de 2 m placée en un endroit quelconque ne révèle pas de flèche supérieure à 5 mm.

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6.6.5.2.3 Joints :

-Les joints apparents pourront être marqués par une saillie ou un creux ou être à joints vifs. ? Joints non apparents. Sauf disposition particulière, la réalisation de tels joints en panneaux dérivés du bois sera prohibée. Les joints entre plaques de parement en plâtre seront exécutés conformément au DTU 25.41.

6.6.5.2.4 Habillages :

-Sauf dans le cas de profils à recouvrement, les joints entre bois et ouvrages adjacents seront habillés. Chaque élément d'habillage devra avoir une longueur minimale de 2 m, sauf pour ceux venant en raccordement nécessitant une coupe. Les coupes des habillages posés en continu seront à sifflet. Les plinthes ordinaires seront coupées à onglet aux angles saillants. L'arête verticale des abouts libres ne butant pas sur un socle sera abattue. Les plinthes d'une hauteur supérieure à 8 cm, posées en jonction avec un sol non textile, seront traînées.

6.6.5.3 COFFRAGES DIVERS :

6.6.5.3.1 Coffres de volets roulants :

-Leur mise en oeuvre sera conformes aux exigences décrites dans le présent document. Les liaisons entre gros oeuvre et coffres de volets roulants devront être étanches à l'air. Ils devront être démontables en tout ou partie, sans conduire à des travaux importants de réfection, des peintures ou revêtements pour permettre l'accès aux organes de fonctionnement des volets. La nécessité de procéder à de légères retouches des peintures ou revêtements sera admise.

6.6.6 Conditions d'emploi des colles

6.6.6.1 COLLES :

En plus de la résistance mécanique à sec qu'offrira un collage, les critères permettant le choix d'une colle plutôt qu'une autre seront principalement le degré de tenue aux intempéries et la possibilité d'emploi pour la réalisation d'ouvrages travaillants. On donnera ci-après une classification des colles en deux catégories : - la première sera relative aux colles dont la tenue aux intempéries sera généralement bonne, - la seconde regroupera les formulations de colles présentant une tenue médiocre aux intempéries. Quelle que soit leur destination, les colles seront stockées suivant les conditions prévues par le fabricant, notamment en ce qui concernera la températures, l'hygrométrie, l'étanchéité des emballages. La plupart des colles vieillissant dans leurs emballages, l'entrepreneur vérifiera que les lots livrés portent une identification. 6.6.6.1.1 Colles tous usages couramment utilisées :

-Résorcine-formol et résorcine-phénol-formol : elles devront être mises en oeuvre à une température > 18°C sur des bois contenant au plus 18% d'humidité. Elles risqueront de tacher les bois clairs. -Urée-formol améliorées.Il s'agira de colles améliorées par l'incorporation de durcisseurs spéciaux, contenant de la mélamine ou de la résorcine. L'humidité du bois, à l'encollage, devra être < 15%. La température devra être de 15°C au moins. Les colles urée-formol améliorées "joints minces" ne seront utilisables que si l'épaisseur du joint ne dépasse pas 25/100 de mm (tourillons, entures multiples, etc). Lorsque l'on sera amené à réaliser des joints de collage d'une épaisseur comprise entre 25/100 et 30/100 de mm, il faudra utiliser des formulations spéciales dites "joints épais", contenant des plastifiants ou des charges particulières. -Vinyliques à durcisseur. Il s'agira de colles dont la tenue au fluage et la tenue à l'extérieur seront améliorées par l'incorporation d'un durcisseur. Elles devront être mises en oeuvre à une température d'au moins 15°C, l'humidité des bois devra être de 18% au plus, et leur complète réticulation sera obtenue deux à quatre semaines après collage. Elles auront une tenue au fluage satisfaisante. Elles risqueront de tacher les bois clairs. Elles ne seront adaptées qu'aux joints minces.

6.6.6.1.2 Colles utilisables seulement à l'abri de l'humidité :

-Vinyliques sans durcisseur. Ces colles, sujettes au fluages, conviendront pour des joints d'épaisseur < 25/100 de mm. Elles ne tacheront pas. Leur principale utilisation résidera dans la fabrication des menuiseries intérieures mais seront utilisables dans les travaux de plaque et le collage des stratifiés. -Urée-formol ordinaire. Elles seront utilisables sous forme de joints dont l'épaisseur ne dépassera pas 25/100 de mm. Elles ne tacheront pas. Lorsque l'on sera amené à réaliser des joints de collage d'une épaisseur comprise entre 25/100 et 130/100 de mm, il faudra utiliser des formulations spéciales dites "joints épais", contenant des plastifiants ou des charges particulières. Leur principale utilisation résidera dans les travaux de plaques et les

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assemblages de menuiseries intérieures. - Polychloroprènes. La pluplart de ces colles auront une tenue médiocre au vieillement, à l'exception de certaines formulations adaptées. Les collage à base de polychloroprènes seront sensibles au fluage et ne conviendront pas aux assemblages soumis à une charge permanente. Elles seront utilisables essentiellement pour le collage de matériaux divers (exemple métal sur bois) où la souplesse des joints sera recherchée. Elles existeront sous forme mono ou bi-composant. Les formules avec durcisseur présenteront en général une meilleure tenue des collages à la chaleur. Elles auront une prise instantanée, leur avantage sera de ne pas nécessiter de presse. Les colles mastic polychloroprènes permettront des collages à joints très épais. Elles seront surtout utilisées pour le collages direct de panneaux sur solives ou lambourdes ou murs. ? Caséines. Ces colles se mettront en oeuvre à température ambiante. Elles tacheront les bois contenant du tanin. Leur mauvaise tenue aux micro-organismes pourront être améliorée par l'incorporation d'antiseptiques.

6.6.6.1.3 Collage des stratifiés :

Le collage des stratifiés sur bois nécessitera de conditionner les panneaux à encoller pendant 3 jours au minimum dans une ambiance où la température minimale sera de 15° C et l'hygrométrie à 50% au maximum et de choisir des subjectiles dont les caractéristiques (état de surface, densité, etc) seront au moins équivalentes à celles des panneaux de particules CTB-P. Le collage des stratifiés pourra également s'effectuer à chaud, à une température < 70°C. Les colles utilisées à chaud seront pr ncipalement les vinyliques et les urées-formol.

cloison sèche, plafond plaques de plâtre

7.2 Généralités

7.2.1 Prescriptions générales

7.2.1.1 Textes généraux et réglementaires

Les travaux de cloisons et plafonds préfabriqués fixes en plaques de plâtre pour tout ce qui n'est pas contraire au présent C.C.T.P. suivant les spécifications : -D.T.U. N°2O : Cahier des Charges applicables aux travaux de maçonnerie béton armé plâtrerie -chapitre 6. -D.T.U. N°25.222 : Plafonds fixés (plaques de plâtre à enduire) -D.T.U. N°25.232 : Plafonds suspendus (plaques de plâtre) -D.T.U. N°25.41 : Ouvrages en plaques de parement en plâtre (plaques à faces cartonnées) -D.T.U. N° 36.1 : Cahier des Charges applicables aux travaux de menuiserie bois suivi du fascicule 36.1 du C.P.C. et du Cahier des Clauses Spéciales -D.T.U. N° 37.1 : Cahier des Charges applicables aux travaux de menuiserie métallique suivi du Cahier des Clauses Spéciales de mai 1973 et de l'additif No 1 au Cahier des Charges -D.T.U. N°25.31 : Ouvrages verticaux de plâtrerie ne nécessitant pas l'application d'un enduit plâtre -Normes Françaises de l'A.F.N.O.R.

7.2.1.2 Protection

Toute ossature intérieure cachée et tout support de cloison ou plafond, devront : -être protégés contre la corrosion pour les parties métalliques (acier galvanisé à chaud) ou être en métal d'alliage léger -avoir une protection insecticide et fongicide pour les parties en bois.

7.2.1.3 Isolation phonique des cloisons

L'entrepreneur vérifiera avant de remettre sa proposition que les cloisons prévues répondent aux dispositions de l'arrêté ministériel du 14 juin 1969 annexé au règlement de construction de l'arrêté ministériel du 10 février 1972 relatif aux exigences de label confort acoustique et à toutes autres dispositions administratives.

7.2.2 Prescriptions techniques concernant les matériaux

Nature des cloisons et plaques plafonds : - Les cloisons sèches seront en plaques à parements lisses. - Les plaques seront inertes aux températures ambiantes et insensibles aux variations d'humidité de l'air. - La dureté des plaques devra permettre d'obtenir au moins une empreinte de diamètre 20 mm au billage au Martinet Baronnie. -La réaction au feu correspondra au classement M1 difficilement inflammable.

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-La réaction au feu correspondra au classement M1 difficilement inflammable.

7.2.3 Prescriptions techniques concernant la mise en oeuvre

7.2.3.1 Stockage

- Les éléments de cloisons et plaques plafonds seront stockés à l'abri dans un local sec. - Ils seront empilés à plat sur des cales, les piles ne seront pas trop importantes pour ne pas surcharger le plancher ou le dallage.

7.2.3.2 Nettoyage et traçage

- L'entrepreneur procédera au nettoyage complet de l'aire de travail qui doit être débarrassée de tous gravois. - Avant la pose des menuiseries, l'entrepreneur effectuera un traçage complet au cordeau. Le tracé sera effectué au sol et reporté au plafond avec un fil à plomb. Au sol, l'épaisseur de la cloison sera matérialisée par une couche de peinture blanche entre les 2 traits de cordeau. Le tracé peint sera interrompu au droit des ouvertures.

7.2.3.3 Mise en oeuvre

-La mise en oeuvre sera effectuée conformément aux prescriptions du fabricant. -L'entrepreneur prendra tous les renseignements utiles auprès des titulaires des lots plomberie, chauffage, électricité et autres, pour la mise en place des renforts nécessaires pour supporter les charges lourdes. -Toutes les cloisons devront être prévues toute hauteur de plancher brut à la sous face de la dalle ou des poutres béton, c'est-à-dire dans la hauteur du plénum au-dessus des faux plafonds. ? Les ossatures prévues au lot cloisons, posées au droit de chaque huisserie et châssis vitrés dans les cloisons, seront constituées de poteaux en sapin traité anti-cryptogamique. Ils seront fixés solidement sur le plancher brut et sous la dalle supérieure (toute hauteur). -Dans le cas de cloisons ou portes coupe-feu, les poteaux seront en bois exotique - Traçage de toutes les cloisons. - L'entrepreneur informera par lettre l'ensemble des autres corps d'état des précautions à prendre pour le passage des gaines et tubes, et pour la fixation de charges dans les cloisons sèches.

7.2.3.4 Sécurité et santé des travailleurs

L'entrepreneur devra respecter la loi 93.14.18 du 31 décembre 1993 en ce qui concerne les dispositions du code de travail applicables aux opérations du bâtiment et du génie civil en vue d'assurer la sécurité et de protéger la santé des travailleurs.

7.3 Documents techniques contractuels

7.3.1 DOCUMENTS NORMATIFS :

Les dispositions particulières à chacun des lots sont précisées dans leurs spécifications techniques respectives. Sauf disposition particulière indiquée dans le présent document, la conception, les calculs, la fabrication en usine, l'exécution sur chantier, la mise en oeuvre et le réglage de l'ouvrage, la nature et la qualité des matériaux, la protection de l'ouvrage, la réception et les essais de tout ou partie de l'ouvrage sont, dans leur ensemble, conformes aux normes, règlements, prescriptions techniques et recommandations professionnelles en vigueur. Pour tous les documents énoncés ci-après, il est retenu la dernière édition publiée à la date des pièces écrites du marché de travaux. L'Entrepreneur est tenu de signaler à la Maîtrise d'Oeuvre toute contradiction entre les documents cités ci-dessus et le projet (plans, devis descriptifs, etc...). Les procédés et matériaux non traditionnels, non régis par les documents de référence cités ci-dessus doivent obligatoirement, lorsque ceux-ci sont instruits et prononcés par un groupe spécialisé du CSTB, posséder un Avis Technique ou un ATEX ("Appréciation Technique d'Expérimentation" pour les produits récents).

7.3.1.1 Liste des D.T.U. applicables au marché :

-DTU 25.222 (NF P 71-201 de mai 1993) : Plafonds fixés, plaques de plâtre à enduire, plaques de plâtre à parement lisse ; - DTU 25.222 (NF P 68-202 de mai 1993) : Plafonds suspendus en éléments de terre cuite ; - DTU 25.232 (NF P 68-201 de mai 1993) : Plafonds suspendus, plaques de plâtres à enduire, plaques de plâtres à parement lisse directement suspendues ; - DTU 25.41 (NF P 72-203 de mai 1993) : Ouvrages en plaques de parement plâtre (à faces cartonnées) ;

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- DTU 25.42 (NF P 72-204 de décembre 1989) : Ouvrages de doublage et habillage en complexes et sandwiches, plaques de parement en plâtre-isolant ; - DTU 27.1 (NF P 15-202 de février 2004) : Réalisation de revêtements par projection pneumatique de laines minérales avec liant ; - DTU 27.2 (NF P 15-203 de mars 1997) : Réalisation de revêtements par projection de produits pâteux NF P 15-203-1 mars 1997 Référence -DTU 27.2

7.3.1.2 Liste des REGLES plaques de parement plâtre :

-Règles Th-K (DTU P 50-702) (février 1997) : Règles de calcul des caractéristiques thermiques utiles des parois de construction. - Règles Th-G (DTU P 50-704) (avril 1991) : Règles de calcul du coefficient GV des bâtiments d'habitation et du coefficient G1 des bâtiments autres que d'habitation. - Règles Th-BV (DTU P 50-707) (juillet 1988, juillet 1989) : Règles de calcul du coefficient de besoins de chauffage des logements - Règles Th-C (DTU P 50-706) (septembre 1993) : Règles de calcul du coefficient de performance thermique globale des logements.

7.3.2 CERTIFICAT :

7.3.2.1 Les isolants doivent faire l'objet d'un CERTIFICAT DE QUALIFICATION ACERMI, concrétisé par une étiquette informative réglementaire.

7.3.3 CALCUL DES EPAISSEURS :

7.3.3.1 Compatibilité des épaisseurs : Il est rappelé que les dimensionnements et les épaisseurs sur plans sont donnés qu'à titre indicatif. L'entreprise doit impérativement vérifier si les épaisseurs sont compatibles avec les performances à atteindre et les règlementations en vigueur. Elle ne pourra arguer une demande d'augmentation de prix après la remise de son offre. Les cotes définitives seront soumises à l'approbation des lots techniques et de l'architecte avant signature des marchés de travaux.

7.4 Qualité des matériaux

7.4.1 Qualité des carreaux de plâtre

7.4.1.1 DEFINITIONS :

7.4.1.1.1 Domaine d'application :

Le présent Cahier des Clauses Techniques s'appliquera aux ouvrages de cloison de distribution ou de doublage de mur des locaux, réalisés à l'aide de carreaux en plâtre à parements lisses répondant à la définition de la norme NF P 72-301 et susceptibles de recevoir les finitions telles que peinture ou papier peint sans exécution préalable d'un enduit traditionnel au plâtre, sous réserve des préparations habituelles avant mise en peinture. Certains ouvrages pourront nécessiter des dispositions particulières relatives à leur stabilité d'ensemble, qui devront alors être précisées dans le DPM.

7.4.1.1.2 Limitation d'emploi. :

En règle générale, les carreaux ne devront pas être utilisés pour la réalisation de cloisons dépassant les dimensions indiquées dans les documents normatifs. Pour les épaisseurs de cloison de 6 cm et au-delà, les hauteurs maximales ou distances entre éléments raidisseurs ci-dessus pourront être toutefois dépassées dans la limite de 30% pour les hauteurs ou 15% pour les distances indiquées dans les documents normatifs. En cas de dépassement plus important en hauteur, la surface de la cloison entre éléments raidisseurs devra respecter les indications du tableau ci-dessous, la hauteur maximale permise. Les cloisons en épi, hormis les cloisons de gaines et placards, devront comporter un poteau raidisseur à leur extrémité libre. Dans les locaux à usage scolaire, on ne devra pas utiliser de carreaux d'épaisseur inférieure à 7 cm. Les carreaux ne devront pas être utilisés dans les locaux dont les parois peuvent être le siège de ruissellements fréquents ou de longue durée, telles que les laveries, buanderies, douches ou cuisines collectives, etc...

7.4.1.2 CARREAUX :

7.4.1.2.1 Normes :

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Les carreaux utilisés devront répondre aux spécifications de la norme NF P 72-301. Ils devront, sur le chantier, être stockés à l'abri des intempéries et des chocs ou salissures pouvant survenir du fait de l'activité du chantier. Les carreaux présentant des fissures ou cassures susceptibles de mettre en cause la stabilité ou durabilité de la cloison ne devront pas être mis en oeuvre.

7.4.1.2.2 Matériaux des joints et raccords :

Le matériau de liaison des carreaux entre eux devra être une colle dont l'aptitude à cet emploi aura été sanctionnée par un Avis Technique. Le matériau de liaison aux raccords avec le gros-oeuvre et les huisseries, pourra être : a) soit la colle précédente ou un mélange, constitué à part égales, de plâtre PFC conforme à la norme NF B 12-301 et de colle, si cette dernière est apte à un tel mélange, b) soit une colle spéciale pour un bourrage dont l'aptitude à un tel emploi a été sanctionnée par un Avis Technique, utilisée pure, sans addition de plâtre. La pratique qui consistera à réaliser ces joints et raccord à l'aide d'un plâtre PFC, même gâché serré, sera interdite. Les couvre-joints pourront être constitué : a) soit par une bande de papier (bande utilisée pour le traitement des joints de plaques de parement en plâtre à bords amincis), de tissus (calicot) ou de matériaux fibreux (non tissés) collés sur le joint ou en cueillis. b) soit par un enduit qui présentera, après un séchage, une élasticité lui permettant d'accepter des déformations de faible amplitude sans affecter l'aspect de la cloison, il sera alors dénommé "couvre-joint souple". c) soit par une baguette (bois, métal, plastique...) posée au droit du joint.

7.4.1.2.3 Eléments métalliques de liaison ou renfort :

Les éléments métalliques de liaison ou de renfort, patte à scellement, feuillards, etc, au contact de la cloison devront être protégés contre la corrosion par galvanisation ou une protection équivalente. La protection par dépôt électrolytique de Zn ou Cd devra répondre aux prescriptions de la norme NF A 91-102, l'épaisseur du métal déposée devra être d'au moins 20µ. La protection par galvanisation à chaud devra répondre aux prescriptions de la norme NF A 91-121, le poids minimal de Zn déposé sera de 260 g/m². En cas de protection par peinture, celle-ci devra être compatible avec le plâtre et la colle, et complètement sèche avant montage de la cloison.

7.4.1.2.4 Matériaux résilients :

Les matériaux résilients disposés au raccord avec le gros-oeuvre pourront être constitués soit par une bande d'aggloméré de fibres de bois imprégnée au bitume ou bande de liège aggloméré de 3 à 10 cm d'épaisseur (bandes verticales), ou 10 à 20 mm d'épaisseur (bandes horizontales), et de largeur égale à l'épaisseur des carreaux associés, soit par de la mousse de polyuréthanne expansée in situ suivant un procédé de blocage dont l'aptitude à un tel emploi aura été sanctionnée par un Avis Technique.

7.4.1.3 CONDITIONS D'EMPLOIS :

7.4.1.3.1 Conditions d'emploi standard :

-Hauteur limite : carreaux de 5 cm (3,40 m) -6 cm (3,40 m) -7 cm (3,90 m) -10 cm (5,20 m) ?- Distance limite entre raidisseurs : carreaux de 5 cm (5,70 m) -6 cm (5,70 m) -7 cm (6,90 m) -10 cm (9,20 m) - Surface maximum de paroi : carreaux de 5 cm (13 m²) -6 cm (13 m²) -7 cm (18 m²) -10 cm (32 m²)

7.4.1.3.2 Conditions d'emploi maximum (gaines ou trumeaux) :

-Hauteur limite : carreaux de 5 cm (3,40 m) -6 cm (8,00 m) -7 cm (9,00 m) -10 cm (12,00 m) - Surface maximum entre 2 raidisseurs : carreaux de 5 cm (13 m²) -6 cm (13 m²) -7 cm (14 m²) -10 cm (25 m²)

7.4.2 Qualité des plaques de parement

7.4.2.1 PREAMBULE :

En vue de l'application du présent Cahier des charges aux ouvrages en plaques de parement en plâtre, il est rappelé, en ce qui concernera :

7.4.2.1.1 Les ouvrages horizontaux ou inclinés :

Ces ouvrages seront destinés à assurer une ou plusieurs de fonctions ci-après. a) aspect (simple revêtement intérieur en sous-face de plancher) ou délimitation d'un volume (abaissement de la hauteur sous plafond d'un local par plafond suspendu), b) complément d'isolation thermique entre 2 niveaux,

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c) complément d'isolation acoustique entre 2 niveaux, d) protection contre les risques d'incendie de la structure support (charpente, plancher...). Leur constitution devra tenir compte, outre les fonctions précitées, des 3 points ci-après. a) nature et constitution de la structure support, b) dispositifs intermédiaires à mettre en place si nécessaire entre la structure et les plaques proprement dites pour obtenir un ouvrage satisfaisant, c)choix des plaques à mettre en oeuvre (épaisseur et type) compte tenu des principes généraux de mise en oeuvre des plaques en ouvrage horizontal exposés ci-après. Le présent document ne définira que les règles générales à respecter pour assurer l'exécution d'un ouvrage horizontal d'aspect convenable, du point de vue planéité notamment, et de résistance mécanique satisfaisante. Les autres fonctions à remplir, telles que l'isolation thermique ou acoustique, la sécurité incendie... pourront nécessiter d'autres dispositions, elles ne pourront généralement pas être satisfaites par le seul plafond et la façon de les satisfaire ne pourra être traitée complètement dans ce même document.

7.4.2.2 OBJET ET DOMAINE D'APPLICATION :

7.4.2.2.1 Définition :

Le présent document traitera des ouvrages intérieurs fixes de cloison ou d'habillage verticaux, horizontaux ou inclinés réalisés à leur emplacement définitif à l'aide plaques de parement en plâtre répondant à la définition de la norme NF P 72-302 et susceptibles de recevoir directement les finitions usuelles moyennant les travaux préparatoires propres au type de finition considéré. Il s'appliquera aux bâtiments d'usage courant à l'exclusion des bâtiments à usage industriel pour lesquels les prescriptions du présent document seront généralement nécessaires mais pas toujours suffisantes. Il en sera de même de certains ouvrages qui pourront nécessiter des dispositions particulières relatives à leur stabilité d'ensemble. Le présent document ne traitera pas : a) des cloisons en panneaux préfabriqués, fixes ou démontables, utilisant ces plaques comme parement sur les deux faces, notamment des cloisons en panneaux avec âme à réseau alvéolaire, b) des cloisons en plaques ne répondant pas à la définition de la norme NF P 72-302, c) des complexes d'isolation thermique plaques de plâtre isolant utilisés en doublage de mur ou en habillage horizontaux ou inclinés. d) Limitation d'emploi. Les ouvrages définis dans le présent document ne seront pas admis dans des locaux collectifs à usage de laveries, buanderies, douches, cuisines... dont les parois pourront être le siège de projections d'eau ou ruissellements fréquents ou de longue durée. On entendra par "cloison", une paroi de distribution ou de doublage de mur, autostable, non porteuse, régnant sur toute la hauteur entre plancher et plafond. On entendra par "habillage" une paroi de revêtement liée de place en place à un élément résistant qui lui servira d'appui.

7.4.2.3 QUALITE DES PLAQUES ET ACCESSOIRES :

7.4.2.3.1 Plaques : Les plaques utilisées devront répondre aux spécifications de la norme NF P 72-302. Le choix, l'épaisseur et le type de plaques seront fonction de la nature de l'ouvrage ; à défaut d'indication particulière aux DPM, les plaques utilisées seront de qualité standard. a) Conditions de stockage sur chantier : Les plaques devront être stockées à l'abri des intempéries, obligatoirement à plat sur des cales disposées dans le sens de la largeur sur un sol plan (cales d'au moins 0,10 m de large et de longueur au moins égale à la largeur des plaques espacées d'au plus 0,50 m). Le stockage devra, en outre, être organisé de façon à mettre les plaques à l'abri des chocs ou salissures pouvant survenir du fait de l'activité du chantier. b) Choix des plaques : Les plaques cassées ou fendues ou d'une manière générale présentant des dégradations susceptibles de compromettre la résistance mécanique de l'ouvrage ou la tenue des finitions ultérieures ne devront pas être utilisées telles quelles. Après découpe, les parties intactes pourront toutefois être utilisées pour la réalisation d'impostes par exemple. c) Matériaux de traitement des joints et raccords : Les bandes, enduits et cornières d'angle utilisés pour le traitement des joints de plaque de plâtre en partie courante, en angle et au raccord avec le gros oeuvre, devront être choisis parmi les matériaux spécialement destinés et aptes à cet usage, tel que défini dans le présent document.

7.4.2.3.2 Ossature métallique :

Elles seront constituées de profilés en tôle d'acier, d'épaisseur nominale s < 0,60 mm, et protégés contre la corrosion. Cette protection sera assurée par galvanisation à chaud répondant à la norme NF A 36-321, aux spécifications dont la classe de fabrication sera 1 ou 2 suivant plis et épaisseur, et dont la masse de revêtement de zinc correspondra au moins à la qualité Z 275. Les profils (le plus souvent de formes précisées dans les DTU) devront permettre une largeur d'appui minimale des plaques de 35 mm nécessaire tant en partie courante qu'au droit d'un joint entre 2 plaques. En ce qui concernera les profils en U (rail) qui ne serviront d'appui qu'à une seule plaque, cette largeur sera ramenée à 30 mm.

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7.4.2.3.3 Matériaux de fixation des plaques sur les ossatures :

* Matériaux de fixation des plaques sur les ossatures : a) Pointes. Les pointes seront destinées à la fixation sur bois, ce seront des pointes en acier frappées à froid à partir de fil d'acier de qualité conforme aux spécifications de la norme NF A 35-051, et protégées contre la corrosion et présentant un corps cylindrique lisse, torsadé ou finement cranté de diamètre 2,7 mm env., une tête fraisée de diamètre 6,5 mm env. Ces pointes seront protégées contre la corrosion par galvanisation à chaud au trempé, la masse de zinc minimale déposée mesurée conformément à la norme NF A 91-131 sera de 0,9 g/dm2, en revêtement continu correspondant à la classe B. b) Vis. Elles seront destinées à la fixation des plaques sur ossature bois ou métal, ou à la fixation entre eux d'éléments métalliques. Pour la fixation des plaques sur ossature, les vis comporteront une tête "trompette". Ces vis présenteront, du point de vue forme et dimensions, selon leur destination, Ces vis seront protégées contre la corrosion par phosphatation ou cadmiage assurant une protection des vis résistant, pendant au moins 24 h, à l'essai au brouillard salin tel que défini dans la norme NF X 41-002.

7.4.2.3.4 Matériels et outillages spécifiques :

Le matériel utilisé devra être choisi en sorte qu'il ne marque pas les plaques et que ni les pointes, ni les vis ne cissaillent le carton du parement. D'autres matériaux interviendront dans la réalisation des ouvrages visés dans le présent document : a) adhésif de collage des plaques, b) colle contact, c) couvre-joint, corniches moulées en plâtre et revêtues de carton, d) feuille ou profil plastique, etc. Ils devront répondre aux spécifications mentionnées à leur sujet dans ce même document.

7.4.2.4 TRAITEMENT DES JOINTS ET RACCORDS DIVERS :

Avant traitement des joints proprement dits, il devra être procédé au garnissage entre plaques accidentellement non jointives et aux rebouchages divers à l'aide de produits adaptés.

7.4.2.4.1 Joints courants entre plaques à bords amincis :

La dissimulation des joints sera exécutée suivant les opérations ci-après : a) collage et serrage de la bande à l'aide de l'enduit correspondant, b) remplissage de l'aminci à l'aide du même produit arasé au niveau du parement des plaques, c) lissage du joint par une ou deux couches successives d'enduit.

7.4.2.4.2 Joints entre plaques et éléments de nature différente (béton, plâtre d'enduit...) :

Le support devra être sec et débarrassé de toute pulvérulence ou produit insuffisamment adhérent. Le joint sera traité comme pour les angles rentrants. Les corniches seront collées à l'aide de l'enduit à joint. Pendant le séchage, le maintien en place sera assuré par calage à la partie inférieure à l'aide de clous disposés tous les 1 m environ. La dissimulation des têtes des pointes ou les vis ainsi que le ragréage de blessures légères du parement seront exécutés en 2 passes successives de l'enduit utilisé pour les joints (joints courants entre plaques à bords amincis) avec séchage entre les 2 passes.

7.4.2.4.3 Angles rentrants :

Les mêmes opérations que celles indiquées ci-dessus seront effectuées en pliant au préalable la bande.

7.4.2.4.4 Angles saillants :

Les mêmes opérations que celles indiquées ci-dessus seront effectuées en utilisant une bande ordinaire. Dans le cas d'angles saillants verticaux, il devra être utilisé une bande spéciale armée, renforcée par 2 bandes flexibles métalliques. Cette armature métallique devra être disposée côté plaques. Le recouvrement de la bande pourra toutefois être exécuté en 2 temps, d'un côté de l'angle, puis de l'autre. On pourra également remplacer la bande armée par une cornière métallique (acier galvanisé).

7.4.3 Qualité des enduits intérieurs

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7.4.3.1 OBJET DU CAHIER DES CHARGES : Le présent Cahier des Charges s'appliquera aux enduits en plâtre exécutés manuellement ou par projection mécanique, à l'intérieur des bâtiments, sur les supports définis au chapitre concerné.

7.4.3.1.1 Définition :

Sauf indication contraire explicitement mentionnée dans la suite du texte, les enduits seront réalisés par mélange sur chantier, d'eau et de l'un des plâtres désignés au chapitre "Matériaux", à l'exclusion de toute charge ou adjuvant.

7.4.3.2 PLATRES :

Le plâtre utilisé devra répondre aux conditions générales de la norme NF P 12-300 et à la définition et aux spécifications de l'une des normes :- NF B 12-301 : "Plâtres de construction PFC et PGC". - NF B 12-303 : "Plâtres de construction pour enduits de très haute dureté dits plâtres THD". - NF B 12-: "Plâtre à projeter" (en préparation). Il ne devra être ni chaud ni éventé. Il devra être stocké à l'abri des intempéries et de l'humidité. Les méthodes d'essai des plâtres seront définies par les normes NF B 12-401 "Techniques des essais", FD B 12-402 "Temps d'emploi et fin de prise".

7.4.3.2.1 Qualité des enduits intérieurs.:

-Eau de gâchage : Les caractéristiques de l'eau de gâchage devront répondre aux spécifications de la norme NF P 18-303. - Adjuvants : Mise à part la réalisation des couches adhésives visées plus loin (Supports en béton armé ou béton), l'emploi d'adjuvants sur le chantier sera interdit. - Charges : Le sable le cas échéant utilisé dans l'exécution des dégrossis ou surcharges locales devra répondre aux spécifications de la norme NF P 18-301 (Granulats lourds pour béton de construction).

7.4.3.3 PRESCRIPTION DES SUPPORTS :

7.4.3.3.1 Nature des supports :

Les travaux traités dans le présent document ne seront effectués que sur les supports ci-après : a) Maçonnerie traditionnelle brute de pierre, briques et blocs de terre cuite, blocs de béton, et blocs de béton cellulaire autoclavé. Planchers traditionnels ou à poutrelles préfabriquées, à entrevous en béton ou terre cuite. Bardeaux et plafonnettes de terre cuite Boisseaux de conduits de fumée en béton ou en terre cuite. c) Béton de granulats courants ou de granulats légers bruts de décoffrage, d) Carreaux et plaques de plâtre à enduire, y compris les carreaux en plâtre cellulaire, e) Plaques de plâtre et carton perforées, f) Lattis en bois ou roseaux, et paillassons de roseaux, g) Grillages et treillis métalliques, h) Panneaux (et hourdis) homogènes en fibragglo (fibres de bois aggloméré au ciment Portland, au mélange ciment-plâtre ou au ciment magnésien), à l'exclusion des complexes de doublage de mur (fibragglo composite) constitués de fibragglo collé sur un isolant plastique alvéolaire.

7.4.3.3.2 Etat des supports : L'état des supports devra satisfaire aux prescriptions des DTU les concernant, et aux indications explicitées dans le présent document. ? Supports continus : L'enduit ne devra être appliqué que sur des supports secs, propres, exempts de suie, bistre, efflorescence, poussière, huile de démoulage. La surface devra être rugueuse sauf dans les cas prévus aux supports en béton armé ou béton. Les aspérités des joints ou balèvres ne devront pas dépasser le tiers de l'épaisseur de l'enduit. ? Supports pour enduits armés : Les prescriptions concernant les matériaux des lattis, grillages et treillis ainsi que la fixation et la mise en oeuvre de ces derniers, seront définies dans le DTU 25.23 (Exécution des ouvrages d'enduits armés en plâtre).

7.4.3.3.3 Protection des parties métalliques :

Toutes les parties métalliques en contact avec le plâtre devront être protégées contre la corrosion. Dans le cas de protection par peinture, celle-ci devra être totalement sèche avant l'application de l'enduit. La protection par barbotine de ciment ne sera autorisée que pour certains types d'armatures dont les fils ne pourront être galvanisés, ou pour des protections localisées par exemple d'armatures de béton armé accidentellement apparentes.

7.4.3.3.4 Travaux préparatoires applicables à certains supports, supports présentant des inégalités de surface importantes :

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Lorsque le support présentera des creux ou inégalités locales accidentelles importantes, ces défauts seront rattrapés par des surcharges locales exécutées au mortier bâtard, au mortier de plâtre ou au plâtre. Lorsque les creux ou inégalités locales dépasseront 5 cm, ces surcharges s'exécuteront au mortier bâtard ou mortier de plâtre avec remplissage en briques, tuileaux, hourdis, etc. Les surcharges sur maçonnerie de plâtre seront exécutées au plâtre ou au mortier de plâtre. Les surcharges préalables à l'exécution d'enduit au plâtre THD s'effectueront au mortier de ciment ou au mortier bâtard, ou au mortier de THD. Les dosages à respecter seront : a) pour le mortier de ciment : 300 à 350 kg de ciment par m3 de sable sec. b) pour le mortier bâtard : 350 kg de mélange (2/3 de ciment et 1/3 de chaux) par m3 de sable sec. c) pour le mortier de plâtre : 300 à 350 kg de plâtre par m3 de sable sec. Le plâtre seul sera gâché dans la proportion d'au moins 100 kg de plâtre pour 80 litres d'eau pour le PCF et le PGC. Pour le THD la quantité d'eau pour 100 kg de plâtre sera toujours inférieure à celle prévue pour l'enduit. Si les surcharges locales sont exécutées au plâtre ou au mortier de plâtre, la qualité du plâtre utilisé devra être celle prévue pour l'enduit proprement dit ou une qualité conférant aux surcharges des performances mécaniques supérieures à celles de l'enduit prévu. Lorsque le support présentera soit du fait de sa nature : maçonnerie de moellon, béton caverneux... soit du fait d'erreur d'exécution, des faux aplombs, faux équerre, manque de planitude ou autres défauts qui ne pourront être rattrapés par l'enduit lui-même, il sera procédé avant application de l'enduit à l'exécution d'une première couche générale de rattrapage ou "dégrossi". Le dégrossi sera exécuté au mortier bâtard, au mortier de plâtre ou au plâtre seul. Les dégrossis sur maçonnerie de plâtre devront être exécutés au plâtre ou au mortier de plâtre. D'autre part, en cas de projection, le dégrossi ne devra pas être exécuté avec du plâtre projeté sauf si la deuxième couche est appliquée sans attendre la prise complète du dégrossi ou si l'adhérence est améliorée par passage au préalable de la règle dentée. Les dosages à respecter seront ceux indiqués pour les surcharges locales. Lorsque l'épaisseur à rattraper dépassera localement 2,5 cm, les creux correspondants seront préalablement rattrapés par une surcharge localisée exécutée conformément aux dispositions visées ci-dessus pour les inégalités localisées.

7.4.3.3.5 Supports en béton ou béton armé :

Lorsque la surface sera lisse, il sera procédé à un bouchardage suivi d'un dépoussiérage, ou encore à l'application d'une barbotine de ciment et sable ou de plâtre et sable additionné d'un adjuvant destiné à assurer son adhérence au support.

7.4.3.3.6 Supports en éléments fibragglo :

Selon la nature des éléments fibragglo constituant le support, trois cas seront à distinguer : - Fibragglo à liant Ciment Portland artificiel, deux solutions seront possibles : a) Soit l'application d'une armature généralisée : le support sera recouvert sur toute sa surface d'un grillage métallique à mailles carrées de dimensions maximales 30 mm/30 mm protégé contre la corrosion conformément à "Protection des parties métalliques". Le grillage sera déroulé perpendiculairement à la plus grande dimension des plaques en fibragglo, il sera accroché à ce dernier à l'aide de clous ou agrafes galvanisés disposés suivant un réseau à mailles carrées de 50 cm env. Les bandes successives de grillage seront posées en respectant un recouvrement latéral de 10 cm au moins, elles devront déborder de 15 cm au moins sur les supports de nature différente éventuellement adjacents et être ancrées dans ces supports, les raccords entre bandes devront être décalés par rapport aux joints entre plaques. Le grillage devra être légèrement tendu de façon à présenter une surface sensiblement plane, en tout point écartée du support d'au moins 4 mm. Le grillage pourra être remplacé par un métal déployé, ou un treillis céramique cartonné protégé contre la corrosion selon les indications de la protection des parties métalliques. En cas d'emploi de treillis métallique à écran cartonné l'enduit devra être considéré comme un ouvrage indépendant du support en fibragglo. b) Soit l'application d'un gobetis en mortier de ciment complété par une armature localisée au droit des joints entre éléments. Préalablement à l'application du gobetis, il devra être réalisé une première passe du gobetis appliquée aux joints de panneaux, aux raccordements avec les autres matériaux ou éléments de construction le cas échéant adjacents, ainsi qu'aux angles et aux arêtes. Une armature constituée par une bande de grillage métallique de largeur au moins égale à 80 mm, à mailles carrées ou rectangulaires de 0,6 à 1,5 mm protégé contre la corrosion, sera appliquée sur le mortier frais. Elle sera fixée par agrafes ou crampons protégés contre la corrosion. Le gobetis proprement dit (mortier de sable "rêche" 0,25/3,15 et de ciment dosé à 500 à 600 kg de CPS 400 m3 de sable sec) sera appliqué en épaisseur de 5 mm environ

7.4.3.3.7 Fibragglo à liant ciment plâtre :

Dans ce cas, préalablement à l'application de l'enduit et après dégrossis au plâtre fort, une armature localisée sera, comme indiqué ci-dessus au cas n°2, mise en place aux joints de p anneaux, aux raccordements avec les autres matériaux ou éléments de construction le cas échéant adjacents ainsi qu'aux angles et aux arêtes.

7.4.3.3.8 Fibragglo à liant ciment magnésien :

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Dans ce cas, il est obligatoirement appliqué un gobetis avec armature localisée comme indiqué ci-dessus au cas n°2.

7.4.3.3.9 Supports de natures différentes juxtaposés :

Un grillage formant armature sera appliqué à chaque jonction en débordant de part et d'autre d'au moins 15 cm. Ce grillage devra être protégé contre la corrosion. Ce grillage ne devra pas être plaqué contre le support, il devra être fixé de chaque côté par clouage, tamponnage ou gobetage. Lorsque le support sera simplement interrompu par un élément de faible largeur, inférieur à 10 cm, et de matériau de nature différente (jambage ou poteau, par exemple) un papier fort devra être disposé entre cet élément et l'enduit armé. - Plaques de plâtre à enduire : Les joints entre plaques seront bouchés par bourrage au plâtre avant exécution de l'enduit. -Lattis métallique : Un premier garnissage manuel ou projeté sera appliqué sur le lattis afin de réduire le vide des mailles, raidir le support, et permettre l'accrochage de l'enduit. Le plâtre employé sera le même que celui qui sera utilisé pour l'enduit. Le pourcentage d'eau de gâchage ne devra pas être supérieur à celui de l'enduit. - Plafonds : a) Sous-face de dalle chauffante en béton armé. Les dalles dont la température sera susceptible d'excéder 35°C en sous-face ne devront pas être enduites en plâtre. b) Bardeaux et plafonnette en terre cuite. Les rebouchages seront effectués au plâtre avant exécution de l'enduit. c) Lattis bois ou roseaux et paillassons de roseaux. Les joints de rive des paillassons seront hourdés au plâtre puis un gobetis sera exécuté sur le lattis ou les paillassons avant exécution de l'enduit.

7.4.4 Qualité des isolants

7.4.4.1 GENERALITES :

Le présent document traitera des ouvrages intérieurs fixes de doublage de mur ou d'habillage (selon le sens donné dans les définitions qui suivront) verticaux, horizontaux ou inclinés (on entendra par exemple, l'habillage de rampant) réalisés à partir de complexes et sandwichs d'isolation thermique intérieur conformes aux prescriptions de "Complexes et sandwichs", susceptibles de recevoir directement les finitions usuelles moyennant les travaux préparatoires propres au type de finition considéré sur cette famille de support. Les dispositions du présent Cahier des Clauses Techniques s'appliqueront aux bâtiments courants.

7.4.4.1.1 "Limitation d'emploi ;"

Les complexes et sandwichs définis dans le présent document ne seront pas admis dans des locaux où ils risqueront d'être soumis : a) en permanence, à une ambiance humide proche de la saturation, b) à des projections ou ruissellements d'eau de longue durée, c) à une température > 50°C pendant une longue duré e.

7.4.4.1.2 Terminologie.:

-COMPLEXE : un ensemble manufacturé constitué d'un panneaux isolant collé sur une plaque de parement en plâtre. - SANDWICH : un ensemble manufacturé constitué d'un panneau isolant collé entre deux plaques de parement en plâtre. - MORTIER-ADHESIF : un produit généralement à base de plâtre destiné à la mise en oeuvre des complexes d'isolation thermique. - HABILLAGE : une paroi de revêtement liée de place en place à un élément résistant qui lui servira d'appui. - DOUBLAGE : terme généralement attaché à l'habillage de parois verticales (murs,...).

7.4.4.2 MATERIAUX :

7.4.4.2.1 Complexes et sandwichs : a) A base de polystyrène expansé : ils devront répondre aux spécifications de la norme NF P 72-303. b) A base de laine de roche, laine de verre, mousse de polyuréthanne ou polystyrène extrudé : ils devront être conformes aux Avis techniques.

7.4.4.2.2 Règles générales concernant le transport, les manutentions et le stockage sur chantier :

-Transport. Les complexes devront être transportés horizontalement, à l'abri des intempéries et de l'humidité, soit

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sur une surface plane, sèche et propre, soit sur palettes de mêmes dimensions que les plaques, soit sur des cales de 10 cm de largeur minimum et distantes de 60 cm au plus. La longueur des cales sera égale à la largeur du parement. Les accessoires nécessaires à la pose devront faire l'objet de précautions similaires quant à la protection contre les intempéries, l'humidité et les remontées capillaires après humidité. Manutention. Lors des manutentions, les panneaux ne devront subir ni dégradation, ni déformation, en particulier, ils devront être manipulés de chant. -Stockage. Les fardeaux devront être stockés horizontalement, à l'abri des intempéries, dans un local normalement clos et couvert, soit sur un sol plan propre et sec, soit sur des cales d'égale épaisseur espacées tout au plus de 60 cm, de largeur minimum 10 cm et de longueur égale à la largeur des plaques. Dans le cas d'un empilage de plusieurs fardeaux, les cales correspondant à chaque fardeau devront être prises pour éviter la détérioration des parements et des rives. Les sacs de mortier-adhésif, d'enduit de joint et les autres accessoires devront faire l'objet de précautions similaires. Le stockage devra être organisé de façon à mettre les complexes ou sandwichs à l'abri des chocs ou salissures pouvant survenir du fait de l'activité du chantier. -Utilisation des éléments dégradés. Dans le cas des complexes ne comportant pas de pare-vapeur, les éléments présentant des fissures ou écornures de la plaque de parement en plâtre pourront être réparés s'ils étaient destinés à être collés. Les complexes ou sandwichs présentant des ruptures complètes ne devront pas être employés tels quels, ils pourront être utilisés sous forme de chute, par exemple pour la réalisation des allèges ou des impostes.

7.4.4.2.3 Mortier-adhésif :

Le mortier-adhésif utilisé pour le collage des complexes devra être choisi parmi les produits spécialement destinés et aptes à cet usage, tel que défini dans le présent document.

7.4.4.2.4 Traitement des joints et raccords :

Système de traitement des joints et raccords Les bandes, enduits et cornières d'angle utilisés pour le traitement des joints des complexes ou sandwichs en partie courante, en angle et au raccord avec le Gros-oeuvre, devront être choisis parmi les matériaux spécialement destinés et aptes à cet usage tel que défini au présent document.

7.4.4.3 OSSATURE METALLIQUES :

* Qualité des ossatures : Elles seront constituées de profilés en tôle d'acier, d'épaisseur nominale < 0,60 m, et protégés contre la corrosion. Cette protection sera assurée par galvanisation à chaud répondant, conformément à la norme NF A 36-321, aux spécifications ci-après : - classe de fabrication 1 ou 2 suivant plis et épaisseur, - masse de revêtement de zinc correspondant au moins à la qualité Z 275.

7.4.4.3.1 Formes et dimensions des profils :

Les profils devront permettre une largeur d'appui minimale des complexes de 35 mm nécessaire tant en partie courante qu'au droit d'un joint entre 2 complexes cette largeur sera portée à 45 mm dans le cas de mise en oeuvre sous rampant et pour des isolants d'épaisseur _ 50 mm.

7.4.4.4 MOYENS DE FIXATION : * Matériaux de fixation des complexes et sandwichs sur les ossatures : Les vis et les clous (pointes) devront répondre, du point de vue nature, forme et protection contre la corrosion, aux prescriptions du DTU 25.41.

7.4.4.4.1 Fixations, matériel spécifique. :

-Les clous (ou pointes). Les caractéristiques minimales seront les suivantes : a) Un corps cylindrique lisse, torsadé ou finement cranté inférieur à 2,7 mm env. b) Une tête "fraisée" _ 6,7 mm env. La longueur des clous devra être égale à l'épaisseur du complexe, augmenté d'au moins 30 mm. - Les vis. Elles pourront être : a) A tête normale ( 8 mm env.) b) A tête large ( 12 mm env.) La longueur des vis devra être au moins égale à l'épaisseur des complexes, augmentée de 30 mm dans le cas d'ossature bois, de 15 mm s'il s'agissait d'ossature métallique. Dans le cas des complexes plaque de parement en plâtre isolant fibreux, des dispositifs de calage devront être mis en place à raison d'un au moins tous les 2 points de fixation, répartis à la périphérie et obligatoirement à chaque angle de complexe. -Peigne métallique de hauteur égale à l'épaisseur de l'isolant, replié. Les peignes seront enfoncés complètement dans l'isolant aux emplacements définis, en veillant à ne pas endommager la plaque de parement en platre et/ou éventuellement le pare-vapeur. Le complexe sera ensuite mis en place puis vissé.

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-Matériel et outillage spécifiques. Le matériel utilisé devra être choisi de sorte qu'il ne marque pas les parements des complexes et que ni les pointes, ni les vis ne cisaillent le carton de la plaque de parement en plâtre.

7.4.4.5 PRESCRIPTIONS GENERALES RELATIVES A LA MISE EN OEUVRE DES COMPLEXES ET SANDWICHS :

Conditions préalables. Les travaux ne devront être entrepris que dans des constructions dont l'état d'avancement mettra les ouvrages de doublages, habillages,... à l'abri des intempéries et notamment du risque d'humidification par apport accidentel d'eau liquide.

7.4.4.5.1 Exécution des complexes et sandwichs. :

Découpes des complexes et sandwichs. La découpe éventuelle des complexes et sandwichs devra être effectuée sans affecter la liaison entre la plaque de parement en plâtre et l'isolant.

7.4.4.6 POINTS SINGULIERS : 7.4.4.6.1 Dispositions particulières au pourtour des baies :

-Etanchéité à l'eau et à l'air. Des dispositions particulières devront être prévues pour résoudre les problèmes d'étanchéité à l'eau et à l'air au raccordement du complexe avec les menuiseries extérieures. Dans la mesure où le calfeutrement destiné à assurer l'étanchéité à l'air aux mêmes endroits sera également assurée de façon satisfaisante. -Isolation thermique et risques de condensation. Les faces intérieures des appuis devront être isolées (appuis décalés et isolant délardé ou menuiserie en embrasement). A titre d'exemples de solutions pour la po se des menuiseries extérieures dans le cas de complexes comportant de fortes épaisseurs d'isolants, l'entrepreneur pourra se reporter au chapitre 1.513 du DTU 25.42. -Cas particulier d'association de coffres de volets roulants : la jonction entre le coffre et le doublage de mur intérieur sera réalisée comme dans le cas d'un dormant de menuiserie.

7.4.4.6.2 Dispositions particulières en partie haute :

Les complexes et sandwichs seront généralement posés insérés entre planchers et refends, ce qui évitera la mise en communication du vide entre l'isolant et paroi extérieure avec d'autres vides. Cependant, dans le cas des maisons individuelles (plafond léger), il conviendra de prévoir : a) La jonction étanche du plafond des combles avec le mur porteur. b) L'interruption des vides aux angles de la construction (doublage sur tasseaux, partie de complexes derrière pied-droit,...).

7.4.4.6.3 Dispositions particulières en partie basse :

-Cas des pièces sèches, pose sur sol fini ou avec revêtement de sol mince : Il sera rappelé que les complexes étant butés en tête, l'espace restant en pied devra être calfeutré avant la pose de la plinthe, soit à la mise en oeuvre du complexe, soit après mise en place de celui-ci. - Cas des pièces humides ou cas de pose avant exécution d'une chape ou revêtement de sol épais : a) Mise en oeuvre avant exécution d'une chape : une protection des parements sera nécessaire contre l'humidité et les sollicitations mécaniques. b) Pièces humides et/ou dans lesquelles le revêtement de sol sera lavable à l'eau : dans ces locaux, la partie basse des complexes devra être protégée contre l'humidité sur une hauteur d'au moins 2 cm au-dessus du sol fini. Il sera rappelé que les complexes étant butés en tête, les dispositions en pied seront : soit arrêter la plaque à 2 cm au-dessus du sol fini, soit disposer un relevé d'étanchéité dépassant le sol fini d'au moins 2 cm.

7.4.4.6.4 Cas du doublage de murs de type III :

Dans ce cas l'étanchéité à l'air devra être assurée dans le plan du doublage. - Liaisons périphériques en tête et en vertical : le traitement sera réalisé par bande et enduit, comme indiqué précédemment. - Liaisons en pied : les doublages seront butés en tête et l'espace résiduel en pied devra être calfeutré à l'aide de l'un ces produits : laine minérale en bande, ou mousse de polyuréthanne injectée. - Raccord avec le dormant des baies : un calfeutrement complémentaire devra être réalisé par pose d'une bande adhésive placée à cheval avant la pose du couvre-joint, pour le cas des menuiseries bois non feuillurées. S'il s'agissait d'un autre type de menuiserie il conviendra de disposer un joint de type mousse imprégnée comprimée en fonction de la feuillure.

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7.4.4.7 TRAITEMENT DES JOINTS ET RACCORDS DIVERS :

7.4.4.7.1 Traitement des joints et raccords. :

Avant traitement des joints proprement dits, il devra être procédé au garnissage entre panneaux accidentellement non jointifs et aux rebouchages divers (épaufrures, légère dégradation du parement...) à l'aide de mortier adhésif à base de plâtre.

7.4.4.7.2 Joints courants entre plaques à bords amincis :

Le traitement des joints entre panneaux sera exécuté suivant la technique classique utilisée pour les ouvrages en plaque de parement en plâtre à bords amincis (DTU 25.41, art. 1.42). ? Angles rentrants : Les mêmes opérations que ci-dessus seront effectuées en pliant, au préalable, la bande. -Angles saillants : Les mêmes opérations seront effectuées en utilisant une bande ordinaire. Dans le cas d'angles saillants verticaux, il devra être utilisé une bande spéciale armée, renforcée par deux bandes flexibles. Cette armature devra être disposée côté complexe. Le recouvrement de la bande pourra toutefois être exécuté en deux temps, d'un côté de l'angle, puis de l'autre. On pourra également remplacer la bande armée par une cornière métallique (acier galvanisé) ou plastique. -Bords non revêtus : Le joint sera traité suivant le même principe que décrit à "Joints courants entre plaques à bords amincis" en élargissant l'application des couches successives d'enduits. -Intersection des joints : Les bandes de renfort ne devront pas être superposées, à cet effet, la bande qui renforcera le joint sur bords coupés devra être interrompue.

7.4.4.7.3 Joints entre complexes ou sandwichs et éléments de natures différentes :

-Cas général. Le support devra être sec et débarrassé de toute pulvérulence ou produit insuffisamment adhérent. Le joint sera traité comme les joints courants entre plaques à bords amincis. ? Cas particulier des corniches. Les corniches seront collées à l'aide de l'enduit à joint. Pendant le séchage, le maintien en place sera assuré par calage à la partie inférieure à l'aide de clous disposés tous les 1 m environ.

7.4.4.7.4 Ragréages localisés. :

La dissimulation des têtes de pointes ou vis ainsi que le ragréage de blessures légères du parement seront exécutés en deux passes successives à l'aide de l'enduit utilisé pour les joints ou de mortier-adhésif pour les ragréages plus importants avec séchage entre les deux passes.

7.4.5 Classement de l'exposition à l'humidité des parois

7.4.5.1 CRITERES DE CLASSEMENT :

7.4.5.1.1 Hygrométrie des locaux :

-local à faible hygrométrie : W/n inférieur ou égal à 2,5 g/m3 - local à hygrométrie moyenne : 2,5 inférieur à W/n inférieur ou égal 5 g/m3 - local à forte hygrométrie : 5 inférieur à W/n inférieur ou égal 7,5 g/m3 - local à très forte hygrométrie : W/n supérieur à 7,5 g/m3 - W : quantité de vapeur d'eau produite à l'intérieur d'un local par heure, exprimée en grammes par heure (g/h). - n : le taux horaire de renouvellement d'air exprimé en mètres cube par heure (m3/h) En règle générale : - local à faible hygrométrie : les locaux équipés de ventilations mécaniques contrôlées et de systèmes propres à évacuer les pointes de production de vapeur d'eau, dès qu'elles se produisent, (par exemple : hottes...) sont de locaux à faible hygrométrie, - local à hygrométrie moyenne : les locaux correctement chauffées et ventilés, sans suroccupation sont des locaux à hygrométrie moyenne, - local à forte hygrométrie : les locaux médiocrement ventilés et sur-occupés sont des locaux à forte hygrométrie, - local à très forte hygrométrie : les locaux spéciaux où l'activité maintien une humidité relative élevée, sont des locaux à très forte hygrométrie.

7.4.5.1.2 Exposition à l'eau :

Il s'agit de l'exposition à l'eau sous forme liquide d'au moins une paroi verticale du local en cours d'exploitation. - aucune paroi n'est exposée à l'eau.

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- l'eau intervient ponctuellement sous forme de rejaillissements sans ruissellement. - l'eau est projetée épisodiquement (ruissellement). -l'eau intervient sous forme de ruissellement et elle agit de façon discontinue pendant des périodes plus longues que dans le cas précédent, le cumul des périodes de ruissellement sur 24 heures ne dépassant pas 3 heures. - l'eau intervient de façon quasi-continue (sous forme liquide).

7.4.5.1.3 Entretien et nettoyage :

-Les critères pris en compte sont : a) l'utilisation ou non d'eau projetée, b) l'utilisation ou non d'un nettoyeur à faible ou haute pression, c) l'utilisation de produit d'entretien non agressifs (pH entre 5 et 9) ou agressifs, d) la température maximale du fluide de nettoyage. - On définit ainsi le degré d'exposition à l'eau des parois durant l'entretien et le nettoyage du local : a) L'eau intervient seulement pour l'entretien et le nettoyage, mais jamais sous forme d'eau projetée. Nettoyage réalisé selon des méthodes et avec des moyens non agressifs. b) L'eau intervient seulement pour l'entretien et le nettoyage, mais jamais sous forme d'eau projetée sous pression. Nettoyage réalisé selon des méthodes et avec des moyens non agressifs. c) L'eau intervient seulement pour l'entretien et le nettoyage, mais jamais sous forme d'eau projetée sous pression. Nettoyage réalisé selon des méthodes et avec des moyens non agressifs. d) L'eau intervient seulement pour l'entretien et le nettoyage. Le nettoyage au jet n'est admis que si la conception globale du local, y compris le sol, est appropriée (exemple : siphon de sol...), le nettoyage au jet d'eau sous haute pression restant exclus. Le nettoyage (fréquence généralement quotidienne) est réalisé avec des produits de pH compris entre 5 et 9 à une température inférieure ou égale à 40 °C. e) Le nettoyage au jet sous haute pression est admis. Le nettoyage (fréquence généralement quotidienne) peut est réalisé avec des produits agressifs (alcalins, acides chlorés...) et/ou à une température inférieure ou égale à 60 °C. Les revêtements de finition des parois du local et les interfaces (mastic, garniture de joints,...) doivent être compatibles avec l'agressivité des produits d'entretien (pH), du nettoyage (pressions des appareils) et de la température.

7.4.5.2 CLASSEMENT DES LOCAUX :

7.4.5.2.1 "Classement ""EA"" :"

-DEFINITION : locaux secs ou faiblement humides - HYGROMETRIE : faible hygrométrie - EXPOSITION A L'EAU : les parois ne sont pas exposées à l'eau - ENTRETIEN, NETTOYAGE : l'eau est utilisée uniquement pour l'entretien et le nettoyage , jamais d'eau projetée - TYPES DE LOCAUX : séjours, chambres, bureaux, couloirs de circulation

7.4.5.2.2 "Classement ""EB"" :"

-DEFINITION : locaux moyennement humides - HYGROMETRIE : hygrométrie moyenne - EXPOSITION A L'EAU : eau ponctuelle sous forme de rejaillissement, sans ruissellement - ENTRETIEN, NETTOYAGE : l'eau est utilisée pour l'entretien et le nettoyage , jamais d'eau projetée - TYPES DE LOCAUX : salles de classe, local avec un point d'eau (wc, cuisine, etc), cellier chauffé

7.4.5.2.3 "Classement ""EB + locaux humides privatifs"" :"

-DEFINITION : locaux humides à usage privatif - HYGROMETRIE : forte hygrométrie - EXPOSITION A L'EAU : eau projetée épisodiquement sur les parois (ruissellement) - ENTRETIEN, NETTOYAGE : l'eau est utilisée pour l'entretien et le nettoyage , jamais d'eau projetée - TYPES DE LOCAUX : salle d'eau (avec baignoire et/ou douche, cellier non chauffé, garage, sanitaires de bureaux

7.4.5.2.4 "Classement ""EC"" :"

-DEFINITION : locaux très humides en ambiance non agressive - HYGROMETRIE : très forte hygrométrie - EXPOSITION A L'EAU : eau intervenant en permanence sur au moins une paroi- ENTRETIEN, NETTOYAGE : eau sous haute pression, nettoyage avec des produits agressifs à température

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inférieure à 60°C. Les revêtements de finition doivent être compatibles avec des produits agressifs -TYPES DE LOCAUX : douches de stades, gymnases, cuisines collectives avec repas consommés sur place (nettoyage à haute pression avec produits agressifs), laveries commerciales, blanchisseries d'hôpitaux, centres aquatiques, piscines (hors bassins)

7.5 Préconisation de mise en oeuvre

7.5.1 Exécution des carreaux de plâtre

7.5.1.1 TRAVAUX PREPARATOIRES :

7.5.1.1.1 Huisseries :

Les travaux ne devront être entrepris que si les huisseries mises en place sont compatibles avec la cloison à exécuter, convenablement implantées et réglées, et munies des entretoises provisoires nécessaires pour éviter des déformations des montants sous l'effet des poussées par la cloison. Les entretoises ci-dessus devront être maintenues en place jusqu'à achèvement de la cloison. Avant montage de la cloison, il sera procédé à l'implantation de la cloison, ou vérifié que cette implantation aura été convenablement exécutée.

7.5.1.1.2 Avant montage de la cloison, il sera procédé :

a) A la mise en place des bandes résilientes éventuellement nécessaires en partie verticale, b) A la mise en place des bandes résilientes en sous-face de plancher, lorsque c'est cette solution qui sera prévue, c) A l'exécution des socles en béton, mortier ou maçonnerie ou à la mise en place des profilés plastiques de protection, nécessaires dans les cuisines, les salles d'eau et, le cas échéant, en doublage.

7.5.1.1.3 Raidisseurs :

Les travaux ne devront pas être entrepris que si les poteaux de renfort, en bois ou en métal, nécessaires : -à l'extrémité des cloisons en épi, -dans les cloisons de grande dimension, -au raccordement à des façades légères, -au raccordement à des doublages légers, auront été convenablement implantés et seront compatibles avec la cloison à exécuter.

7.5.1.2 CARACTERISTIQUES DE LA CLOISON :

L'état de surface de la cloison devra être tel qu'il permette l'application des revêtements de finition sans autres travaux préparatoires que ceux normalement admis pour le type de finition considéré, et notamment défini au DTU N°59.1 "Travaux de peinturage".

7.5.1.2.1 Planitude :

-Planitude locale. Une règle de 0,20 m appliquée sur le parement de la cloison au droit des joints ne devra faire apparaître, entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait, ni écart > 0,5 mm, ni manque, ni changement de plan brutal entre carreaux. -Planitude générale. Une règle de 2 m appliquée sur le parement de la cloison et promenée en tous sens ne devra faire apparaître, entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait, un écart > 5 mm.

7.5.1.3 EXECUTION DES OUVRAGES :

7.5.1.3.1 Précautions contre les déformations du Gros-oeuvre :

Une couche de matériau résilient devra être interposée aux raccords de la cloison et du gros-oeuvre. Les joints de dilatation ou de retrait du gros-oeuvre devront être prolongés dans les cloisons.

7.5.1.3.2 Pose des carreaux :

-Pose en partie courante. Les carreaux seront posés à l'avancement, généralement la plus grande dimension dans le sens horizontal, assise par assise, en partant des murs ou des huisseries. La première assise sera alignée et soigneusement réglée de niveau. Les joints verticaux seront décalés d'une assise sur l'autre d'au moins trois fois l'épaisseur de la cloison, à l'exception du dernier rang, dont les carreaux pourront être montés la plus grande dimension dans le sens vertical, à condition que les profils des tranches latérales et longitudinales des carreaux

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soient compatibles. Les coupes de carreaux nécessaires seront effectuées à la scie ou au tranchoir. La colle sera préparée suivant les prescriptions énoncées dans l'Avis Technique. Après avoir été débarrassées des poussières pouvant nuire à l'adhérence, les tranches du carreau seront enduites de la quantité de colle nécessaire à assurer le remplissage complet du joint, le carreau encollé sera ensuite appliqué fortement sur les carreaux déjà posés en sorte que la colle reflue. Après début de prise et avant durcissement, l'excès de colle sera enlevé, puis le joint sera arasé. -Jonction entre cloisons ou entre cloison et doublage de mur : a) Les jonctions d'angle seront réalisées par harpage des assises successives après suppression des emboîtements mâles pour les carreaux qui en comporteront. b) Les jonctions entre cloisons perpendiculaires seront réalisées avec pénétration d'une assise sur deux, après suppression des emboîtements mâles pour les carreaux qui en comporteront. La liaison sera assurée par collage sur la totalité des surfaces en contact. c) Lorsque l'une des cloisons sera une cloison de doublage, la jonction sera réalisée comme indiqué au cas n°2, ci-dessus, par harpage 1 assise sur 2, ou par pénétration non traversante 1 assise sur 2, ou encore par collage comme indiqué plus loin, pour le départ sur mur.

7.5.1.3.3 Liaison avec le sol :

-Cas courant. La première assise des carreaux sera posée directement sur le sol, la jonction sera réalisée à l'aide de la colle utilisée pour l'assemblage des carreaux. -Cas particulier des cuisines et salles d'eau. On devra : a) soit exécuter un socle en béton, mortier ou maçonnerie dépassant de 2 cm le niveau du sol fini sur lequel reposera la cloison, b) soit disposer en pied de cloison un profilé plastique en forme de U de largeur égale à l'épaisseur de la cloison et de hauteur d'aile telle que ces dernières affleureront à 2 cm au-dessus du niveau du sol fini et dont le fond présentera une structure grenue ou striée afin d'assurer une adhérence de la colle de pose des carreaux sur le profilé. Ce U plastique sera fixé par clouage et un dispositif (mastic, bande de mousse plastique alvéolaire à cellules fermées) devra être mis en place entre la surface du U et le sol brut. La protection par profil U plastique sera admise pour les cloisons de longueur < 3,50 m, au-delà l'exécution d'un socle sera obligatoire, c) soit réaliser le premier rang à l'aide de carreaux traités pour résister à l'humidité, dont l'aptitude à cet usage aura été sanctionné par un Avis Technique. -Cas particulier où la pose de la cloison interviendra avant l'exécution des chapes de dressement ou de rattrapage.Dans ce cas les dispositions pour les salles d'eau et cuisines devront être appliquées.

7.5.1.3.4 Liaison avec les murs :

-Cas où le jeu restant entre le mur et le dernier carreau sera inférieur à 1 cm Le raccord de la cloison avec les murs perpendiculaires sera réalisé par collage à l'aide de la colle par ailleurs utilisée pour la confection des joints courants d'assemblage. -Cas où le jeu restant entre le mur et le dernier carreau sera supérieur à 1 cm Lorsque ce jeu supérieur à 1 cm n'intéressera qu'un rang de carreaux sur 2, le jeu au droit des autres rangs restant inférieur à 3 cm, le raccord pourra être réalisé par collage comme indiqué ci-dessus. Lorsque ce jeu sera compris entre 1 et 3 cm, le raccord sera réalisé par bourrage au mélange plâtre et colle ou à la colle spéciale. -Cas particulier des cloisons situées au dernier niveau de constructions couvertes par une toiture-terrasse Une bande d'un matériau résilient de 3 à 10 mm d'épaisseur masquée par une bande couvre-joint disposée dans l'angle sera interposée entre la tranche de la cloison et le mur d'appui, collée à ce dernier à l'aide de la colle utilisée pour la jonction entre carreaux. -Cas particulier des murs en éléments préfabriqués : a) Grands panneaux lourds. Les dispositions définies au cas particulier des cloisons situées au dernier niveau de constructions couvertes par une toiture-terrasse devront également être appliquées dans ce cas précis. b) Façades légères et doublages légers. Un poteau tel que prévu aux travaux préparatoires (Raidisseurs) sera interposé entre la cloison et la façade ou le doublage léger, la liaison entre la cloison et ce poteau sera réalisée, comme indiqué ci-dessous (Liaison avec huisseries et autres bâtis dormants), pour les huisseries. Dans ce cas de raccordements sur un doublage en complexe plaque de plâtre/isolant, la liaison sera réalisée par collage, comme indiqué au cas où le jeu restant entre le mur et le dernier carreau sera inférieur à 1 cm, la finition de l'angle sera exécutée suivant la technique bande et enduit de joint utilisée pour traiter les joints des complexes.

7.5.1.3.5 Liaison avec les huisseries et autres bâtis dormants :

La liaison de la cloison aux huisseries sera renforcée au moyen de trois pattes à scellement par montant, disposées au voisinage des paumelles, de préférence au droit des joints horizontaux. Dans le cas d'emploi d'huisseries métalliques, les carreaux seront encastrés dans le profil de l'huisserie et collés en fond de profil, si ce collage n'est pas possible par la suite d'un espace trop important entre le profil et le carreau, le vide restant sera bourré, assise

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par assise, à l'aide d'un coulis en plâtre ou colle. Dans le cas d'emploi d'huisseries et bâtis en bois sans feuillure, un couvre joint devra être disposé à la jonction entre la cloison et l'huisserie ou le bâti. Dans tous les cas, les dormants des huisseries devront se trouver à 10 cm au moins du gros oeuvre, de façon à permettre la mise en place d'une portion de carreau.

7.5.1.3.6 Liaison avec les plafonds :

-Préparation des carreaux. Les carreaux du dernier rang seront coupés à une hauteur telle que l'espace restant entre le carreau et le plafond ou la couche de matériau résilient interposé soit le plus réduit possible. - Réalisation de la jonction : a) Utilisation d'une bande de matériau résilient. La bande de matériau résilient, de la largeur égale à l'épaisseur de la cloison sera interposée entre la cloison et la sous-face du plafond. Elle sera collée à celui-ci à l'aide de la colle utilisée pour la jonction entre carreaux en respectant, selon le type de plafond associé, Les précautions suivantes : plancher à sous-face de béton lisse : le collage sera réalisé après nettoyage superficiel et/ou planchers à poutrelles et corps creux : avant collage de la bande, l'enduit, s'il est exécuté avant la pose de la cloison, devra si nécessaire être préalablement piqué à coeur au droit de la cloison. Le bourrage de l'espace restant entre la cloison et la bande sera réalisé à l'aide du mélange plâtre et colle ou à la colle spéciale de bourrage. La jonction sera masquée ultérieurement par application d'un couvre-joint souple ou un calicot en cueillie. b) Utilisation de mousse expansée in situ. L'exécution de la jonction devra être conforme aux prescriptions de l'Avis Technique formulé sur le procédé de blocage utilisé. c) Cas particulier des plafonds en plaque de parement en plâtre fixées sur ossature. L'interposition d'un matériau résilient ne sera pas nécessaire dans ce cas. La jonction sera réalisée par bourrage de l'espace restant entre cloison et plafond à l'aide du mélange plâtre-colle ou à la colle spéciale de bourrage. La finition en cueillie sera exécutée suivant la technique bande et enduit utilisée pour le traitement des joints du plafond.

7.5.1.3.7 Règles particulières aux cloisons de doublage de mur :

La cloison ne devra pas être liée au mur à doubler et il conviendra d'éviter qu'au moment de la pose une liaison ou un contact entre la cloison et le mur ne se trouve réalisé accidentellement. -Disposition en pied. Lorsque le gros-oeuvre n'aura pas été réalisé de manière à assurer le rejet vers l'extérieur des eaux d'infiltration ou de condensation éventuelles dans le mur, et dans tous les cas en cuisines et salles d'eau, le raccord avec le sol devra être exécuté comme indiqué au cas particulier des cuisines et salles d'eau.

7.5.1.3.8 Cloisons de doublage de mur :

Cloisons de doublage de mur comportant un isolant intermédiaire ? Une lame d'air continue sera ménagée entre l'isolant et la cloison de doublage. La cloison ne devra pas être liée au mur à doubler et il conviendra d'éviter qu'au moment de la pose une liaison ou contact avec l'isolant ne se trouve réalisée accidentellement. Le raccord de la cloison avec le sol sera exécuté conformément aux indications de "Disposition en pied" (ci-dessus). ? Une lame d'air continue sera ménagée entre l'isolant et la paroi à doubler. L'isolant mis en place devra être compatible avec cette disposition. La cloison devra être montée au contact direct de l'isolant sans solution de continuité ni liaison au mur à doubler. Le raccord de la cloison avec le sol sera réalisé conformément à la disposition en pied, ci-dessus. ? L'isolant remplit l'espace intermédiaire entre le mur et la cloison de doublage. L'isolant mis en place devra être compatible avec cette disposition. La cloison devra être montée au contact de l'isolant sans liaison directe avec le mur à doubler. Le raccord de la cloison avec le sol sera réalisé conformément à la disposition en pied, ci-dessus. ? Exécution des raccords aux baies et ouvertures Les travaux ne seront entrepris qu'après coulage des appuis et mise en place des bâtis dormants, ces appuis et bâtis devront être disposés et réglés de manière telle que la cloison affleure au nu du bâti (bâti avec couvre-joint) ou puisse être encastrée dans celui-ci (bâti avec feuillure) tout en respectant l'épaisseur nécessaire au logement de la cloison et de la lame d'air ou de l'isolant intermédiaire. La liaison proprement dite entre la cloison et le bâti sera exécutée comme indiqué à la liaison avec les huisseries et autres bâtis dormants.

7.5.1.3.9 Règles particulières applicables aux cloisons en surplomb :

Les prescriptions ci-après seront applicables aux ouvrages de cloisons implantés en rive de plancher et se trouvant en surplomb d'une hauteur voisine de celle d'un étage (cage d'escalier, cloison délimitant des espaces à niveaux décalés, etc). ? Epaisseur de la cloison. Les cloisons en surplomb ne devront pas être réalisées avec des carreaux d'épaisseur < 7 cm. -Dispositions particulières à la liaison avec le gros-oeuvre. Les renforts de ces liaisons consisteront, par exemple : a) en un habillage de nez de dalle formant butée (bandeau en bois), b) en des renforts ponctuels par équerres métalliques protégées contre la corrosion fixées tous les 1,20 m env. dans le plancher par chevilles et vis. La fixation par pistoscellement ne sera pas admise en rive de plancher.

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7.5.1.3.10 Travaux annexes : -Angles saillants. Les dispositifs de protection des angles, le cas échéant, prévus dans les Documents Particuliers du Marché seront mis en place après achèvement de la cloison. Il s'agira, selon le cas : a) D'un dispositif rapporté après coup en saillie sur la cloison et mis en place à l'aide de la colle utilisée pour la jonction des carreaux entre eux. b) D'une bande de renfort (papier kraft et bandes d'acier galvanisé) mise en place et fixée à l'aide de la colle utilisée pour la jonction des carreaux entre eux. Dans ce dernier cas et lorsqu'aucun dispositif ne sera prévu,la finition de l'angle sera exécutée au mélange de plâtre PFC et de colle ou à la colle de bourrage. -Réparation des défauts localisés. Les épaufrures, bulles et d'autres défauts localisés sortant des tolérances définies dans les caractéristique de la cloison après achèvement du montage (Aspect de surface), seront, selon leur importance, réparés à l'aide de la colle utilisée pour le montage des carreaux ou d'un mélange de celle-ci et de plâtre PFC. -Encastrements et scellements. Ces travaux devront être exécutés conformément aux indications du Mémento sur l'exécution des travaux annexes, au mélange de plâtre PFC et de colle.

7.5.2 Exécution des plaques à parement

7.5.2.1 TRAVAUX PREPARATOIRES :

7.5.2.1.1 Travaux préparatoires :

Les travaux ne devront commencer qu'une fois la construction satisfaisant aux conditions définies aux prescriptions communes. ? Implantation,-traçage. Avant exécution des ouvrages horizontaux, il sera procédé à l'implantation de ces ouvrages en matérialisant leur niveau sur les ouvrages verticaux auxquels ils se raccorderont, ou vérifié que le tracé, le cas échéant déjà effectué, soit correctement implanté. - Raccord avec les points singuliers. Avant montage du plafond, il sera procédé à la mise en place des dispositifs particuliers indiqués dans la suite du texte pour l'exécution des raccords avec les parois verticales déjà existantes ou à vernir (cloison de distribution), au droit des joints de gros-oeuvre... - Incorporation, isolation. Les conduits et incorporations diverses devront de préférence être déjà en place (cf Mémento annexes DTU 25.41).

7.5.2.2 MISE EN OEUVRE VERTICALEMENT DES CLOISONS SUR OSSATURE :

Mise en oeuvre de l'ossature. Rappel d'ordre général : la fixation par pistoscellement ne devra pas être utilisée sur les supports fragiles (maçonneries creuses, béton cellulaire, etc), ou comportant des canalisations incorporées ni sur les supports destinés à recevoir un carrelage en raison de la sensibilité de ce dernier à une fissuration de son support, ni dans les poutrelles en béton, les prédalles précontraintes... Ce type de fixation ne sera pas admis lorsqu'il sera soumis à des sollicitations en traction. Le présent chapitre traitera des dispositions relatives aux ouvrages verticaux tel que définis aux prescriptions communes de la qualité des plaques de parement. Le présent document sera limité aux ouvrages ne dépassant pas les hauteurs sous plafond courantes définies à la mise en place de l'ossature proprement dite spécifiées à la suite du texte. Les ouvrages dont le parement sera constitué d'une seule plaque ne seront réalisables qu'en plaques d'épaisseur nominale d'au moins 12,5 mm ; ils ne seront admis qu'en logement ou dans des locaux où les chocs d'occupation normale ne risqueront pas d'être d'un niveau supérieur à ceux des logements.

7.5.2.2.1 Caractéristiques des ouvrages :

-Aspect de surface. L'état de surface du parement devra être tel qu'il permettra l'application des revêtements de finition sans autres travaux préparatoires que ceux normalement admis pour le type de finition considéré. En particulier, après traitement des joints, le parement de l'ouvrage ne devra présenter ni pulvérulence superficielle ni trou. -Planéité locale. Une règle de 0,20 m appliquée sur le parement de l'ouvrage, notamment au droit des joints ne devra faire apparaître entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait ni écart supérieur à 1 mm ni manque ni changement de plan brutal entre plaques. -Planéité générale. Une règle de 2 m appliquée sur le parement de la cloison et promenée en tous sens ne devra pas faire apparaître entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait un écart supérieur à 5 mm. - Aplomb. Le faux-aplomb mesuré sur une hauteur d'étage courante (d'ordre de 2,50 m) ne devra pas excéder 5 mm.

7.5.2.2.2 Pose des lisses basses. :

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-Généralités. Les éléments devront être fixés au sol par fixation mécanique tous les 50 à 60 cm ou de façon continue par collage, en tenant compte de la nature du sol et de la destination des pièces. Le support devra dans ce cas être convenablement nettoyé avant collage et exempt de film d'eau en surface. -Pose sur dalle brute (cas où il sera prévu un revêtement de sol épais par carrelage scellé ou une chape flottante). La fixation sera exécutée par pistoscellement, clouage par pointe acier ou par vis et cheville. Une protection complémentaire par feutre bitumé type 27s ou feuille plastique souple (polyéthylène 100 µm) de largeur suffisante pour dépasser, après relevé, le niveau de sol fini d'environ 2 cm devra être interposée, l'ensemble protection et lisse sera fixé dans la même opération. ? Pose sur dalle béton finie. Dans le cas de chape incorporée la fixation directe par pistoscellement ou clouage par pointe acier sera possible. Dans le cas de chape rapportée adhérente ou de chape flottante, la fixation sera exécutée par cheville et vis ou par collage. -Pose sur plancher bois. La fixation sera exécutée par vissage ou clouage. -Pose sur revêtement de sol : a) Sol mince textile ou plastique : le pistoscellement ou le clouage par pointe acier ne pourra être exécuté que dans le cas de sol mince collé sur la dalle pleine, dans les autres cas, on utilisera la fixation par cheville et vis. b) Sol mince en carrelage collé : la fixation sera exécutée par cheville et vis. c) Sol en carrelage : la fixation sera exécutée par cheville et vis, de préférence dans les joints. -Dispositions particulières en salle d'eau. Dans le cas de revêtements de sol et plinthes soudés et de revêtements de sol relevés, aucune disposition particulière ne sera nécessaire. Dans le cas de revêtement interrompu, les dispositions seront celles prises en cas de pose sur dalle brute. Un joint souple (mastic plastique préformé par exemple) devra, lorsque nécessaire, être en outre interposé entre la lisse et le sol. -Interruption de la lisse au droit des huisseries. La lisse basse devra être interrompue au droit des huisseries, excepté s'il est prévu la fixation en pied de l'huisserie par remonté d'équerre ; dans le cas d'ossature métallique, les rails devront alors être coupés en tenant compte d'un dépassement de 15 à 20 cm ; cette fixation pourra être assurée également par place d'un étrier en pied. Une fixation de la lisse basse devra être prévue à une distance de 5 à 10 cm du relevé.

7.5.2.2.3 Pose des lisses hautes :

Les éléments devront être fixés au plafond mécaniquement tous les 60 cm au plus ou de façon continue (collage), en tenant compte de la nature du support. ? Plancher dalle pleine. Fixation par pistoscellement, chevilles et vis ou par collage. -Plancher à poutrelles et corps creux. Fixation par chevilles et vis dans les corps creux (chevilles spéciales pour matériaux creux). - Plafond en plaques de plâtre. Fixation par vissage au droit de l'ossature du plafond, par cheville et vis dans les plaques ou par collage. - Plafond suspendu léger. Fixation par vissage dans l'ossature du plafond, si ce dernier est filant ; s'il est exécuté après coup, la lisse haute sera fixée directement dans le support du plafond. - Solivage bois. Fixation par clouage ou vissage. 7.5.2.2.4 Mise en place de l'ossature proprement dite.

-Dispositions générales. L'ossature sera constituée par un réseau de montants verticaux disposés parallèlement à l'entraxe de 40 à 60 cm, suivant les indications du tableau ci-après, donnant les hauteurs maximales admissibles sous plafond, valables dans le cas où les plaques règneront du sol au plafond, fixés sur des ossatures d'une seule pièce sur toute la hauteur y compris dans le cas de montage sur sol brut, en cas de pose horizontale ou en cas de hauteur supérieure à la longueur des plaques devront être décalés, tant sur un même parement de l'ouvrage que d'un parement de l'ouvrage que d'un parement à l'autre. -Dispositions particulières relatives à l'ossature métallique. Les montants seront ajustés au plus près de la hauteur sous plafond entre lisse haute et basse ; ils seront coupés à une longueur inférieur d'environ 1 cm pour faciliter leur mise en place, sans que la marge soit supérieur à 2 cm ; ils seront disposés de façon telle que l'ouverture soit placée dans le sens de pose des plaques. Les perforations des montants destinées au passage des gaines seront en partie courante disposées en partie basse ; les montants placés le long des huisseries seront inversés de façon à ce que les perforations soient en partie haute. Lorsqu'un aboutage sera nécessaire, les montants seront éclissés sur 20 cm au moins et solidarisés par vissage sur les 2 ailes. Les raccords ainsi réalisés ne devront pas être alignés d'un montant à l'autre. Lorsque les montants seront doublés, emboîtés ou adossés, ils devront être solidarisés par vissage tous les mètres environ.

7.5.2.2.5 Points singuliers :

Au droit des liaisons d'angle et en té, il conviendra d'interrompre les lisses hautes et basses sur une distance permettant la pose ultérieure des plaques de parement. Les départs sur murs, raccords d'angle et en té seront réalisés par fixation de montants, l'espacement des fixations sera d'au plus 60 cm. La liaison avec les huisserie

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sera réalisée à l'aide de montants d'ossature solidarisés du bâti dormant par vissage (huisserie bois) ou mise en place d'étriers ou dispositifs analogues répartis sur la hauteur. En cas de cloison de grande longueur, un joint de fractionnement devra être ménagé tous les 15 m au plus et obligatoirement au droit des joints du gros-oeuvre. -Cas particulier où la cloison sera désolidarisée des ouvrages à sa périphérie. Cette désolidarisation sera obtenue par coulissement de l'ossature de la cloison dans les éléments de jonction eux-mêmes solidaires des ouvrages adjacents. Dans ce cas, les plaques ne devront pas être fixées dans les éléments de jonction ci-dessus. La finition en cueillie sera réalisée par couvre-joints ou corniches fixés sur les ouvrages adjacents. -Dispositifs de renforts. Fixations prévues à l'avance. Dans le cas de fixation de charges > 30 kg, un renvoi à l'ossature devra être mis en place (traverse ou platine de répartition solidaire des montants adjacents). Dans le cas de charge excentrée, introduisant un moment de renversement > 30 kg.m s'il s'agit de charge localisée ou > 15 kg.m par ml s'il s'agit de charge filante, l'ossature devra être renforcée en conséquence.

7.5.2.2.6 Mise en oeuvre des plaques : Les plaques devront être butées en tête de façon à réserver en pied un espace d'environ 1 cm. Le sens de pose sera le plus souvent tel que la plus grande dimension des plaques sera disposée verticalement (pose "verticale"). Il est rappelé que, en pose "verticale", les plaques devront régner du sol au plafond sauf en cas de hauteur supérieure à la longueur des plaques : dans ce cas, les joints horizontaux devront être décalés, tant sur une même parement que d'un parement à l'autre. Les plaques devront être placées jointives de façon que les joints se trouvent au droit d'un montant et alternés d'un parement à l'autre ainsi que entre 2 couches successives d'un même parement. Les incorporations (canalisation, isolation, renforts ou dispositifs complémentaires de fixation, etc) et découpes éventuelles (réservation, sorties de gaines, boîtiers, etc) devront être effectuées avant la pose du second parement. -Fixation des plaques : Au droit d'un joint, les fixations de 2 plaques adjacentes devront se trouver face à face. Le premier parement devra être fixé sur l'ossature en partie haute et en partie basse. Dans le cas de montants doubles adossés, le vissage des plaques devra être effectué sur les 2 montants. -Espacement des fixations. S'il s'agit des premières plaques d'un parement multiple, la fixation sera exécutée sur tous les montants de l'ossature en tête, en pied et sur toute la hauteur à l'espacement d'environ 60 cm. Dans le cas de "simple peau" ou de la dernière plaque apparente, l'espacement devra respecter les indications suivantes, pour l'ossature bois : clouage 15 cm env., vissage 25 à 30 cm, pour l'ossature métal : vissage 25 à 30 cm. Il est rappelé que le longueur des clous et vis utilisés devra être adaptée au nombre et à l'épaisseur de plaques afin d'assurer la fixation dans l'ossature. -Dispositions particulières concernant les huisseries. Les huisseries seront posées à l'avancement, soit après mise en place de l'ossature, soit une fois que les plaques d'1 des 2 parements aient été posées. Les plaques devront être engagées à fond de gorge, la distance entre l'huisserie et le 1er joint devra être au minimum de 20 cm, la partie de plaque encastrée dans le profil de l'huisserie sera alors le bord coupé.

7.5.2.2.7 Doublages :

Outre les dispositions prévues à la mise en oeuvre de l'ossature, l'ossature devra être liée au mur doublé au droit de chaque montant en des points répartis sur la hauteur et distants de 1,50 m au plus. Ces ouvrages seront exécutés en plaques de 12,5 mm au moins, posées sur ossature à entraxe de 0,60 m, en simple peau ou multiples suivant la destination des locaux. -Dispositions complémentaires en pied. A moins que le gros-oeuvre ne soit par lui-même organisé de façon à éviter l'humidification du pied du doublage ou les infiltrations vers l'intérieur, les dispositions prévues à la pose des lisses basses concernant les prescriptions en salle d'eau devront être appliquées Lorsqu'il sera prévu de mettre en place un isolant intermédiaire entre le mur à doubler et la cloison, il pourra en outre être nécessaire de disposer un pare-vapeur entre les plaques et l'isolant si ce dernier n'en comporte pas. Dans ce cas, il sera possible d'utiliser des plaques spéciales revêtues en usine d'un pare-vapeur. -Cas particulier des gaines et habillages de poteaux : La constitution de ces ouvrages, notamment nombre et type de plaques, dépendra essentiellement de leur destination. En l'absence de précision dans les DPM, le doublage sera exécuté comme en partie courante. La fixation des plaques pourra toutefois nécessiter l'utilisation de dispositifs particuliers : adhésifs double face côté non accessible, lorsque le vissage sera impossible. Pour les habillages de poteaux, il ne sera généralement pas disposé de lisse haute et basse.

7.5.2.2.8 Habillages sur fourrure :

L'ossature sera constituée de fourrures verticales ou horizontales directement fixées au mur, à l'espacement de 0,60 m et revêtue par vissage de plaques de 12,5 mm d'épaisseur au moins. Une fourrure périphérique assurera le soutien des plaques aux abouts, ainsi que le raccord au droit des baies. -Habillages collés. Ces ouvrages seront exécutés à l'aide de plaques collées directement sur le support, à l'aide d'adhésif de collage. Le support ne devra pas comporter d'irrégularité de surface dépassant 15 mm. Il devra en outre, présenter une surface saine, sèche, exempte de poussière, graisse et huile. Dans l'hypothèse où le mur à

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double présentera une surface irrégulière (irrégularité supérieure à 15 mm), il conviendra au préalable d'effectuer aux endroits correspondants, les renformis localisés nécessaires, de mettre en place au droit des joints entre plaques en 2 ou 3 points sur la hauteur des repères permettant la juxtaposition correcte des plaques. L'adhésif utilisé sera choisi parmi ceux répondant aux spécifications des DTU. Cet adhésif sera mis en oeuvre, soit sous forme de plots disposés : plaques de 9,5 : 4 lignes par plaque à espacement de 30 cm ; plaque de 12,5 ou 15 : 3 lignes par plaque à espacement de 50 cm ; soit en bandes continues : une bande sur la périphérie de la plaque et des bandes horizontales espacées de 40 cm. Ces cales seront disposées sur le sol, afin de réserver en pied un espace de l'ordre de 1 cm. Après application sur le support, la mise en position de la plaque et l'affleurement avec les plaques précédemment posées, seront achevées par chocs à l'aide d'une règle de grande longueur.

7.5.2.2.9 Mémento des ouvrages annexes :

Exécution des travaux annexes et l'application des finitions sur les ouvrages verticaux en plaques de parement en plâtre. Les prescriptions de cette annexe concerneront d'autres intervenants que le poseur de plaques, et n'en seront pas moins des conditions indispensables au bon comportement ultérieur des ouvrages. -Encastrements. Les encastrements de canalisations filant parallèlement aux lignes d'ossature seront exécutés comme dans un vide de construction. La découpe des plaques devra être effectuée à l'aide d'outils adaptés (scie, mèche cloche, etc). -Fixation après coup. Si aucun dispositif n'a été prévu à la mise en oeuvre de l'ouvrage, il conviendra de respecter les prescriptions ci-après : a) les charges jusqu'à 10 kg pourront être fixées directement dans les plaques à l'aide de fixation du type crochets X ou similaire, ou de chevilles, b) les charges comprises entre 10 et 30 kg pourront être fixées directement dans les plaques à l'aide de chevilles à expansion ou à bascule en respectant un espacement minimal entre points de fixation de 40 cm, c) les charges > 30 kg devront obligatoirement être fixées par renvoi à l'ossature au moyen d'une traverse en bois ou en métal elle-même fixée dans les montants au travers du parement.

-Application des finitions. Elle devra être effectuée conformément aux Règles de l'Art et aux dispositions du DTU spécifique du mode de finition envisagé, en particulier : - Finitions par peinture. Les dispositions seront celles définies au DTU 59.1. - Finitions par papiers peints, tentures, etc. Les travaux préparatoires nécessaires seront exécutés en fonction de la nature du revêtement et de la qualité de l'ouvrage désiré. -Revêtements en carreaux céramiques collés. La pose sera effectuée à l'aide d'une colle ayant fait l'objet d'un Avis Technique pour cet usage. Il conviendra de s'assurer que le support sera sec et hors d'eau et que la colle sera compatible avec ce type de support. -Cas particulier des cuisines et salles d'eau. Au voisinage des appareils sanitaires ou ménagers, on devra appliquer à la surface de l'ouvrage un revêtement de protection efficace contre les ruissellements et rejaillissements, un joint étanche devra être placé entre ce revêtement et les appareils précités.

7.5.2.3 MISE EN OEUVRE HORIZONTALEMENT D'OUVRAGES :

L'état de surface de la face apparente de l'ouvrage devra être telle qu'il permette l'application des revêtements de finition sans autres travaux préparatoires que ceux normalement admis pour le type de finition considéré. En particulier, après traitement des joints, le parement ne devra présenter ni pulvérulence superficielle ni trou.

7.5.2.3.1 Caractéristiques de l'ouvrage :

-Aspect de surface. L'état de surface de la face apparente de l'ouvrage devra être telle qu'il permette l'application des revêtements de finition sans autres travaux préparatoires que ceux normalement admis pour le type de finition considéré. En particulier, après traitement des joints, le parement ne devra présenter ni pulvérulence superficielle ni trou. - Planéité locale. Une règle de 0,20 m appliquée à la sous-face de l'ouvrage ne devra pas faire apparaître entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait ni écart > 1 mm, ni manque ni changement de plan brutal entre plaques. - Planéité générale.Une règle de 2 m appliquée à la sous-face de l'ouvrage et promenée en tous sens ne devra faire apparaître entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait un écart supérieur à 5 mm. ? Horizontalité. L'écart de niveau avec le plan de référence devra être supérieur à 3 mm/m sans dépasser 2 cm.

7.5.2.3.2 Ossature intermédiaire :

En règle générale, la fixation des plaques nécessitera la mise en place, sous la structure support (charpente, plancher...), d'une ossature intermédiaire répondant aux prescriptions définies ci-après, à moins que la structure support n'y satisfasse elle-même. Cette ossature intermédiaire sera indispensable dans le cas de charpente en fermes assemblées par connecteurs et goussets disposées à faible entraxe, elle sera disposée

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perpendiculairement aux fermes. -Sollicitations mécaniques. L'ossature intermédiaire (profilé métallique ou contre-lattage bois) y compris ses dispositifs de liaison à la structure support (fixation, suspentes...) devra être capable d'absorber sans déformation excessive les sollicitations suivantes : a) charges permanentes : poids propre du plafond, matériau d'isolation, objets suspendus, b) effets de pression et dépression dus au vent (cf Règles NV). Dans certains cas particuliers (profilés spéciaux, charges dues au vent importantes), une justification par calcul ou expérimentale pourra être nécessaire. -Dimensionnement des éléments d'ossature. Outre les prescriptions des ossature, relatives à la largeur minimale d'appui des plaques sur l'ossature selon le mode de fixation adopté et la position relative du point de fixation sur la plaque (about, rive...) les éléments d'ossature devront être conformes aux indications ci-après : -Ossature métallique (profilés de type fourrure ou montant), la distance entre points de fixation, directe ou par suspente, ne devra pas excéder les valeurs des normes en vigueur. Dans certains cas, la structure support ne permettra pas de respecter les espacements indiqués au tableau, il conviendra dans ce cas de prévoir une ossature primaire en acier ou en bois afin d'y satisfaire. Le type et le dimensionnement de cette ossature primaire, ainsi que son mode de fixation devront faire l'objet d'une étude particulière dans chaque cas. -Ossature bois, les dimensions couramment utilisées seront, pour les support à entraxe 0,60 m : 27 x 35 et 27 x 50 ou 60 ; pour les supports à entraxe 0,80 m : 36 x 36 et 36 x 50 ou 60 ; au-delà d'une entraxe 0,90 m : il conviendra de prévoir une ossature primaire. -Dispositifs de suspension (suspentes). Ces dispositifs devront avoir reçu un traitement de protection contre la corrosion (par galvanisation à chaud par exemple). Ces dispositifs devront être répartis en nombre suffisant de façon à respecter les distances maximales fixées par le tableau ci-dessus (ossature métallique), supporter compte tenu de leur charge admissible déterminée à partir de la charge de rupture affectée d'un coefficient de sécurité de 3, les charges citées précédemment (Sollicitations mécaniques).

7.5.2.3.3 Planéité et horizontalité de l'ossature :

La planéité et l'horizontalité du plafond en plaques résulteront des caractéristiques de l'ossature intermédiaire qui devra donc être mise en place et réglée en sorte de respecter les prescriptions qui suivront. - Planéité. La surface matérialisée par la sous-face de l'ossature ci-dessus ne devra pas présenter d'irrégularité de niveau > 5 mm, sous une règle de 2 m déplacée perpendiculairement aux éléments de cette ossature. - Horizontalité de l'ossature. L'écart de niveau avec le plan de référence devra être supérieur à 3 mm/m sans dépasser le cm.

7.5.2.3.4 Positionnement de l'ossature :

L'ossature sera constituée d'éléments parallèles placés à distance régulière de façon telle que l'entraxe maximum respectera, en fonction de l'épaisseur des plaques, les valeurs du tableau ci-après. En règle générale, les plaques seront posées de façon que leur plus grande dimension se trouvera perpendiculaire aux lignes d'ossature (pose "perpendiculaire"). L'ossature ne devra être positionnée par rapport aux parois verticales, sur lesquelles viendra se raccorder le plafond que si ces parois sont d'équerre. Dans le cas de pose "parallèle" à l'ossature, un élément complémentaire devra être disposé au droit des extrémités des plaques. Par contre, dans le cas de pose "perpendiculaire" à l'ossature, il ne sera pas nécessaire d'appliquer cette disposition le long des bords longitudinaux. Dans le cas de pose "parallèle", l'entraxe désignée dans le tableau (ci-dessous) sera réduit à 30 cm pour les plaques d'épaisseur 9,5 mm et à 40 cm pour les plaques de 12,5 ou 15 mm d'épaisseur.

7.5.2.3.5 Aboutage des éléments d'ossatures :

Lorsque la dimension en longueur de éléments ne permettra pas de franchir de façon continue la distance comprise entre les parois verticales opposées, il sera nécessaire de procéder à des aboutages. Ceux-ci devront être exécutés en respectant les règles ci-dessous : a) le raccord devra être placé de manière à se trouver décalé d'une ligne d'ossature à l'autre, afin que l'ensemble des raccords successifs ne soient pas alignés. b) l'aboutage devra donner une résistance mécanique au moins équivalente à celle de l'ossature en partie courante. Pour les profilés métalliques, cette condition sera satisfaite par un recouvrement, emboîtement ou éclissage d'au moins 15 cm et vissage.

7.5.2.3.6 Joints de comportement :

L'ouvrage (ossature et plaques) devra être interrompu par un joint permettant des mouvements différentiels : a) au droit des joints de dilatation de la structure, b) au droit de la jonction entre des supports de nature ou comportement différents. En outre, dans le cas de réalisation de plafond de grande dimension, l'ouvrage devra être interrompu par un joint disposé tous les 15 m env. Les joints seront matérialisés par une double ligne d'ossatures de part et d'autre. L'espacement des suspentes, le cas échéant disposées, sera à cet endroit le même qu'au droit d'un départ sur paroi verticale.

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7.5.2.3.7 Dispositions particulières :

Dispositions particulières relatives aux ouvrages horizontaux dont l'ossature ne sera pas directement fixée à la structure * Dispositifs de suspension (suspentes). Ces dispositifs devront répondre aux spécifications citées précédemment. -Dispositifs complémentaires de blocage. Dans les régions soumises à des vents violents, il conviendra de disposer de place en place des butées de calage s'opposant au soulèvement du plafond sous les effets de pression et dépression. Ces butées devront être disposées au droit de chaque suspente, à moins que celles-ci ne soient suffisamment raides pour s'opposer au soulèvement. -Dispositions relatives à l'ossature, à la jonction avec les parois verticales périphériques. Deux cas seront à envisager : 1° cas : la paroi sur laquelle le plafond est raccordé sera finie. La distance à la paroi de la première ossature (porte-à-faux des plaques) ne devra pas excéder 10 cm. 2° cas : la paroi verticale sera revêtue après pose du plafond d'un habillage (complexe d'isolation thermique). Dans ce cas, la distance entre la première ligne d'ossature et la paroi sur laquelle viennent buter les plaques devra être au plus égale au tiers de l'entraxe de l'ossature en partie courante. Dans les deux cas, de suspentes devront être prévues en bout d'ossature à moins qu'un profilé périphérique ne soit mis en place au raccord avec les parois verticales perpendiculaires à l'ossature, auquel cas les suspentes extrêmes pourront être éloignées de la paroi d'au plus un tiers de la distance entre les suspentes en partie courante. -Dispositifs de renfort -fixations prévues à l'avance En cas de fixations prévues à l'avance, des dispositifs particuliers de renforts seront mis en place au montage de l'ossature : a) traverse de répartition perpendiculaire aux lignes d'ossature (platine ou plaque de répartition prenant appui sur 2 lignes d'ossature adjacentes), b) suspentes supplémentaires.

7.5.2.3.8 Mise en oeuvre proprement dites des plaques :

-Sens de pose. Les plaques seront posées jointives et suivant le choix fixé au départ pour l'ouvrage en fonction duquel aura été réalisé l'ossature, soit de préférence perpendiculairement à l'ossature, soit parallèlement à celle-ci. -Position des joints. Les plaques seront posées de façon à ce que le joint d'about soit situé au droit d'un élément d'ossature, c'est-à-dire : dans le cas de pose perpendiculaire, la longueur des plaques devra être un multiple de l'entraxe de l'ossature ; dans le cas de pose parallèle, l'about coïncidera avec les éléments d'ossature complémentaire prévus à cet effet. Les joints de plaques seront toujours alignés pour ce qui concerne les bords longitudinaux. En ce qui concerne les bords transversaux, les joints pourront être soit alignés, soit croisés. -Fixation des plaques. Suivant la nature de l'ossature, les plaques seront soit vissées (ossature métal), soit vissées ou clouées (ossature bois), conformément aux indications visées aux dispositions concernées. - Raccords aux points singuliers. Rives avec murs et doublages. La finition de la cueillie sera exécutée suivant la technique bande et enduit (définie à "Traitement des joints et raccords divers). - Cloison de distribution. Dans tous les cas, la finition en cueillie sera exécutée suivant la technique bande et enduit.

- Joints de fractionnement. Les plaques seront fixées sur les ossatures disposées de part et d'autre de ces joints, l'interruption du revêtement au droit du joint sera ultérieurement masquée par un couvre-joint fixé d'un seul côté. a) Cas ou un isolant complémentaire sera prévu au-dessus du plafond Dans ce cas, il conviendra, lorsque nécessaire, de disposer un pare-vapeur entre les plaques et isolant, si ce dernier n'en compte pas. b) Traitement des joints entre plaques et en cueillies On se reportera aux dispositions de traitements des joints et raccords divers. Dans le cas de joints entre abouts de plaque ou coupes, le traitement sera facilité par le décalage de l'ossature pour la pose perpendiculaire de l'ossature. Remarque : il sera recommandé de n'effectuer le traitement des joints en plafond qu'après blocage des cloisons associées. Pour des raisons analogues, il conviendra d'éviter la circulation dans les combles non accessibles après le traitement des joints.

7.5.2.3.9 Mémento des travaux annexes :

Mémento sur l'exécution des travaux annexes et l'application des finitions sur les ouvrages horizontaux en plaques de parement en plâtre. Les prescriptions de cette annexe concerneront d'autres intervenants que le poseur de plaques, et n'en seront pas moins des conditions indispensables au bon comportement ultérieur des ouvrages. -Incorporations diverses. Si l'espace délimité par le plafond n'est pas accessible, les gaines électriques seront disposées en même temps que l'ossature ou immédiatement après. Dans tous les cas, elles devront être mises en place avant exécution des joints entre plaques. Les conduits de ventilation devront être fixés au gros oeuvre indépendamment de l'ossature du plafond proprement dite. Il est rappelé que tout contact entre profilés métalliques d'ossature et des éléments en cuivre devra être évité. a) Isolation thermique. Les panneaux isolants disposés au-dessus du plafond seront mis en place au-dessus de l'ossature soit avant pose des plaques mais dans ce cas avant exécution des joints entre celles-ci. Il conviendra de

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soigner particulièrement cette mise en place en rive afin d'éviter la discontinuité avec l'isolation disposée verticalement. b) Fixation après coup. Si aucun dispositif n'aura été prévu à la mise en oeuvre du plafond, il conviendra de respecter les prescriptions ci-après : c) les charges jusqu'à 3 kg pourront être fixées en tout point dans les plaques (chevilles à bascule...), d) les charges de 3 à 10 kg devront être fixées à l'ossature du plafond à espacement d'au moins 1,20 m, e) au-delà de 10 kg, les charges devront être fixées à la structure support de l'ossature du plafond. f) Application des finitions. Elle devra être effectuée conformément aux Règles de l'Art et aux dispositions du DTU spécifique du mode de finition envisagé, en particulier : - Finition par peinture. Les dispositions seront celles définies par le DTU 59.1. - Finition par papiers peints, tentures, etc. Les travaux préparatoires nécessaires seront exécutés en fonction de la nature du revêtement et de la qualité de l'ouvrage désiré.

7.5.3 Mise en oeuvre d'isolants par collage

7.5.3.1 OBJET ET DOMAINE D'APPLICATION :

7.5.3.1.1 Objet et domaine d'application :

Le présent chapitre traitera des dispositions relatives à la mise en oeuvre par collage des complexes sur des ouvrages verticaux en maçonnerie ou en bétons neufs ou anciens cités à "Qualité des matériaux". L'emploi de cette technique, dans le cas d'isolant en polystyrène expansé, sera limitée aux complexes comportant une épaisseur d'isolant inférieur à 120 mm (pour les isolants autres que le polystyrène expansé, les Avis Techniques définissent cas par cas les épaisseurs maximales d'isolant). La mise en oeuvre des matériaux se fera conformément aux dispositions décrites précédemment.

7.5.3.2 TRAVAUX PREPARATOIRES :

Les travaux ne devront commencer qu'une fois la construction satisfaisant aux conditions préalables définies à "Qualité des matériaux".

7.5.3.2.1 Préparation des supports :

-Supports neufs. La surface du mur devra être saine (dénuée de poussière, graisse ou huile,...) et ne pas ressuer d'humidité. En été, si les supports sont trop secs, il conviendra de les humidifier légèrement. La régularité de la face intérieure du mur devra normalement rendre possible le collage dans des conditions normales, les désaffleurements ou irrégularités admissibles seront fonction du type de colle utilisée, pour les mortiers adhésifs à base de plâtre, ils seront de l'ordre de 15 mm. -Supports anciens. Une reconnaissance des supports (cohésion, condition d'adhérence) devra être exécutée, dans tous les cas, les fissures importantes devront être au préalable rebouchées. En outre, les dispositions ci-après devront cas par cas, être prises en fonction de la nature du support : a) Maçonneries apparentes et béton non revêtu : la préparation sera alors identique à celle des supports neufs. b) Maçonneries enduites avec mortier de liant hydraulique non revêtu de finition : l'enduit devra être sondé sur toute la surface et piqué lorsqu'il sonnera creux puis réparé. La surface devra être ensuite lavée.

7.5.3.3 MISE EN OEUVRE :

7.5.3.3.1 Application du mortier-adhésif :

Le mortier-adhésif utilisé devra répondre aux spécifications citées en première partie de ce document ("qualité des matériaux"). ? Cas des isolants alvéolaires. Le produit devra être appliqué soit par plots < 10 cm env., espacés de 30 cm env. horizontalement et de 40 cm env. verticalement, soit par bandes de 5 à 10 cm de large, entrecroisées, espacées de 30 cm env., dans ce cas les bandes ne devront pas être parfaitement continues, afin d'éviter l'effet de ventouse à la pose. ? Cas des isolants fibreux (laine de verre, laine de roche) La mise en place des plots s'effectuera en 2 opérations pour assurer une meilleure imprégnation des plots de mortier-adhésif dans les fibres. A l'aide d'un couteau à enduire, on appliquera une 1ère passe de mortier-adhésif de façon à ce que celui-ci pénétre dans les fibres, soit en bandes, soit à l'emplacement prévu pour les plots ultérieurs. Le mortier-adhésif sera ensuite appliqué par plots. Le nombre et la dimension des plots seront tels que la surface encollée après réglage et mise en place soit d'environ 15% de la surface du panneau. Après mise en oeuvre, les plots et bandes ne devront pas chevaucher les joints des complexes.

7.5.3.3.2 Mise en oeuvre du complexe :

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Cette opération suivra l'application du mortier-adhésif. Le panneau devra être appliqué à l'avancement contre le mur à isoler, buté en tête sous le plafond, soit directement, soit par l'intermédiaire de cales disposées sur le sol, qui maintiendront en place le complexe le temps de la prise du mortier-adhésif et permettront de réaliser correctement la jonction avec le plafond. L'espace restant en pied, nécessaire à la pose, sera fonction de la valeur hors tout du complexe et sera de 10 mm env. (sa dimension dépendra de la précision de la hauteur sous plafond). Il en sera de même du jeu entre le dernier panneau posé et le gros-oeuvre. Après application sur le support, la mise en position du complexe et l'affleurement avec les complexes précédemment posés seront achevés par chocs à l'aide d'une règle de grande longueur. Les plaques disposées à l'avancement devront être découpées de façon à conserver, lorsqu'elles seront dans le même plan, les bords amincis pour leur jointoiement. Les dispositions relatives au maintien et/ou au serrage des plaques seront conditionnées par le souci d'obtenir un collage convenable et la nécessité de satisfaire les tolérances de planéité de surface de l'ouvrage terminé. - En règle générale : a) Lorsque les complexes ne seront pas ou que peu déformés (< 5 mm en tous sens sous la règle de 2 mm, plaque à plat), le serrage des plaques ne sera pas nécessaire si les caractéristiques de la colle sont suffisantes pour en assurer le maintien. b) Lorsque les complexes présenteront avant pose une déformation plus importante (entre 5 et 10 mm), il sera nécessaire d'assurer un serrage des plaques pendant la durée de durcissement de la colle, pour ramener la déformation dans les tolérances admissibles. c) Si la déformation est > 10 mm, des dispositions particulières devront être prises pour permettre après pose d'obtenir les tolérances de planéité

7.5.3.3.3 Pose par collage pour lame d'air :

Pose par collage permettant la réalisation d'une lame d'air. La pose sera faite par plots conformément aux dispositions des DTU, en incorporant, dans chaque plot, une cale en matériaux imputrescibles, dont l'épaisseur permettra d'obtenir une lame d'air de 2 cm en tous points. Ce mode de pose permettra la réalisation de mur de type II b.

7.5.3.3.4 Pose collée de complexes superposés :

Pose collée de plusieurs complexes superposés. En cas de réalisation par pose collée de doublage de grande hauteur (L > 3,60 m pour les panneaux constitués d'isolant en plastique alvéolaire et L supérieur à 3,00 m pour ceux à base de fibres minérales), un tasseau horizontal devra être fixé au support au droit de chaque jonction entre complexes permettant une fixation mécanique de sécurité.

7.5.3.4 CARACTERISTIQUES DES OUVRAGES :

7.5.3.4.1 Aspect de surface :

L'état de surface du parement devra être tel qu'il permette l'application des revêtements de finition sans autres travaux préparatoires que ceux normalement admis pour le type de finition considéré. En particulier, après traitement des joints, le parement de l'ouvrage ne devra présenter ni pulvérulence superficielle, ni trou.

7.5.3.4.2 Planéité. :

-Planéité locale. Une règle de 0,20 m appliquée sur le parement de l'ouvrage, notamment au droit des joints ne devra faire apparaître entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait, ni écart supérieur à 1 mm, ni manque,ni changement de plan brutal entre complexes. - Planéité générale. Une règle de 2 m appliquée sur le parement du complexe et promenée en tous sens ne devra faire apparaître entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait, ni écart supérieur à 5 mm. - Verticalité. Une tolérance de verticalité de 5 mm au maximum sera admise sur la hauteur de l'étage courant.

7.5.4 Fixation mécanique des isolants

7.5.4.1 OBJET ET DOMAINE D'APPLICATION :

Le présent chapitre traitera des dispositions relatives à la mise en oeuvre des complexes et des sandwichs par fixation mécanique.

7.5.4.1.1 Objet et domaine d'application :

-Sur parois verticales en maçonnerie ou en béton, neuves ou anciennes. - Sur des charpentes ou ossatures en bois verticales ou non :

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a) de plafonds harizontaux sous comble aménagé, plafonds, rampants sous couverture et pied-droits, b) d'habillage de maisons à ossature bois. L'emploi de la fixation mécanique sera limité aux panneaux comportant une épaisseur d'isolant < 80 mm. En ce qui concernera les matériaux et les travaux préparatoires pour la mise en oeuvre, on se référera aux chapitres concernés.

7.5.4.2 MISE EN OEUVRE DES COMPLEXES SUR DES PAROIS VERTICALES :

7.5.4.2.1 Complexes sur parois verticales :

-La pose sera effectuée par fixation mécanique sur une ossature elle-même fixée mécaniquement dans le mur. L'ossature devra être constituée : a) soit par des tasseaux en bois (ossature en bois), b) soit par des profilés en tôle d'acier (ossature métallique). La qualité, les formes et les dimensions des ossatures devront répondre aux spécifications citées à "Qualité des matériaux". -Mise en place de l'ossature. L'ossature sera réglée et fixée horizontalement ou verticalement au mur par scellement ou chevillage. Deux type de pose devront être envisagés : a) La pose parallèle (+ grande dimension du complexe disposée parallèlement aux lignes du support). b) La pose perpendiculaire (+ grande dimension du complexe disposée perpendiculairement aux lignes du support). L'écartement maximal entre axes de lignes du support en fonction d'une part, du type de complexe et de l'épaisseur d'isolant utilisé et d'autre part, du type de pose envisagé.

7.5.4.2.2 Planéité et horizontalité de l'ossature :

La planéité et l'horizontalité du plafond en complexes résulteront des caractéristiques de l'ossature intermédiaire qui devra être mise en place et réglée en sorte de respecter les inscriptions suivantes. - Planéité. La surface matérialisée par la sous-face de l'ossature ci-dessus ne devra pas présenter d'irrégularité de niveau > 5 mm, sous une règle de 2,00 m déplacée perpendiculairement aux éléments de cette ossature. Horizontalité de l'ossature. L'écart de niveau avec le plan de référence devra être inférieur à 3 mm/m sans dépasser 2 cm. - Mise en oeuvre proprement dite. La fixation devra être réalisée par vissage ou clouage conformément aux prescriptions citées dans la qualité des matériaux. La fixation par clouage ne sera admise que sur tasseaux en bois et lorsque l'épaisseur de l'isolant ne dépassera pas 30 mm. Les points de fixation devront être situés à au moins 10 mm de tous les bords, leur espacement le long d'une ligne de support devra être de l'ordre de 30 cm. Les complexes étant butés en tête à la mise en oeuvre, on adoptera les mêmes dispositions que celles prévues à la mise en oeuvre par collage du complexe.

7.5.4.3 MISE EN OEUVRE DES COMPLEXES SUR PAROIS HORIZONTALES OU INCLINEES :

Les travaux ne devront commencer qu'une fois la construction satisfaisant aux conditions définies en tête de ce document ("Qualité des matériaux").

7.5.4.3.1 Parois horizontales ou inclinées :

Deux possibilités seront à envisager : a) Il existera une ossature principale (charpente) répondant aux DTU : la fixation des complexes sera réalisée directement sur celle-ci si la planéité est satisfaisante. b) L'ossature déjà en place ne répondra pas aux prescriptions visées ci-dessus : une ossature secondaire rapportée satisfaisant aux prescriptions demandées devra être mise en place. -Dispositions particulières pour une épaisseur d'isolant supérieur à 50 mm : a) Ossature bois : largeur d'appui supérieur à 50 mm en partie courante et 60 mm au droit des joints. b) Ossature métallique : largeur d'appui inférieur à 45 mm.

7.5.4.4 ETAT DE SURFACE :

L'état de surface du parement du complexe ou du sandwich devra être tel qu'il permettra l'application des revêtements de finition sans autres travaux préparatoires que ceux normalement admis pour le type de finition considéré. En particulier, après traitement des joints, le parement de l'ouvrage ne devra présenter ni pulvérulence superficielle, ni trou.

7.5.4.4.1 Etat de surface : -Planéité locale. Une règle de 0,20 m appliquée sur le parement de l'ouvrage, notamment au droit des joints ne devra faire apparaître entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait, ni écart supérieur à 1 mm, ni

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manque, ni changement de plan brutal entre complexes. -Planéité générale. Une règle de 2 m appliquée sur le parement du complexe et promenée en tous sens ne devra pas faire apparaître entre le point le plus saillant et le point le plus en retrait, un écart > 5 mm. - Verticalité. Dans le cas de mise en oeuvre verticale des complexes, une tolérance de 5 mm au maximum sera admise sur la hauteur d'étage courant. - Horizontalité. L'écart de niveau avec le plan de référence devra être < 3 mm/m sans dépasser 2 cm (cas des plafonds seulement).

7.5.4.5 MISE EN OEUVRE DES SANDWICHS VERTICALEMENT :

Les travaux ne devront commencer qu'une fois la construction satisfaisant aux conditions définies à "Qualité des matériaux".

7.5.4.5.1 Exécution des sandwichs (verticaux) : Lorsqu'il existera un pare-vapeur, celui-ci devra être placé du côté de l'intérieur du local (du côté chaud). La qualité des tasseaux en bois utilisés seront conformes aux prescriptions citées dans la qualité des matériaux. - Pose sur tasseaux verticaux. Les tasseaux devront être fixés verticalement et espacés de 1,20 m d'axe en axe. Leurs dimensions devront être ensuite fixés sur les tasseaux comme indiqué précédemment. -Pose sur tasseaux horizontaux. Les tasseaux devront être continus et placés en pied et en tête. Leurs dimensions devront être de 50 x 27 mm. Au droit du joint vertical, à mi-hauteur une cale d'épaisseur servant d'appui à l'élément devra être fixée au mur. Le sandwich devra être plaqué sur ces tasseaux puis vissé (pose en applique).

7.5.4.6 CAS PARTICULIER DES PIEDS-DROITS :

La pose devra être effectuée comme indiqué précédemment sur une ossature comportant une lisse haute et une lisse basse. La fixation devra être réalisée par vissage. Cette ossature devra matérialiser un plan vertical répondant aux prescriptions ci-avant, avec un faux aplomb maximal de 5 mm. Un calfeutrement (bande de mousse,...) sera disposé entre le sol et la lisse basse, afin d'assurer l'étanchéité à l'air à cet endroit. Au-delà d'une hauteur de 1,20 m, les pieds-droits seront réalisés à l'aide de sandwichs, comme indiqué ci-après.

7.5.4.6.1 Mise en oeuvre des sandwichs en pieds-droits :

Les sandwichs devront être fixés en applique par vissage en pied et en tête, sur une ossature comportant une lisse haute et basse. En outre, une clavette d'épaisseur égale à celle de l'isolant sera disposée à mi-hauteur et solidarisée aux parements par vissage de part et d'autre du joint vertical entre panneaux. Les dimensions à respecter seront les suivantes : a) hauteur libre entre lisses < 1,70 m, b) épaisseur hors tout des sandwichs < 60 mm (épaisseur d'isolant : 40 mm).

revêtements durs

9.2 Généralités

Les travaux seront exécutés conformément aux clauses et conditions générales des documents Techniques et Administratifs applicables au présent lot et en vigueur à la date de remise des offres, et en particulier aux documents ci-après : -Les normes de l'AFNOR - Les documents techniques applicables aux ouvrages de revêtements scellés et faïences. - Le REEF édité par le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment et en particulier aux prescriptions des Documents Techniques Unifiés (D.T.U. 52/1 et 55 pour les revêtements de sols scellés, collés et revêtements muraux scellés). - Le code de la construction et de l'habitation - Les dispositions générales du "règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public" du 25 juin 1980 et de ses modifications. - Les dispositions relatives à l'accessibilité des bâtiments aux personnes handicapées. - Les mesures générales de protection et de salubrité édictées par le code du travail. - Le règlement sanitaire départemental. - Les règles de sécurité éditées par le Ministère du travail. - Le cahier des Clauses Administratives Particulières - Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières. L'adjudicataire du présent lot devra la fourniture de tous les matériaux et le matériel nécessaire aux travaux de revêtements scellés et collés ainsi que tous les transports et manutentions diverses.

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Il sera dû également tous les travaux annexes nécessaires à la parfaite tenue et finition des ouvrages. Il devra également assurer une parfaite finition de ses ouvrages surtout en ce qui concerne les raccordements entre les différents matériaux de revêtements et au pourtour des canalisations et autres pénétrations. Il ne sera admis aucune différence de teinte entre les revêtements de même coloris. Les sols seront livrés en parfait état de propreté et l'entrepreneur devra en assurer la protection jusqu'à l'achèvement complet des travaux. L'entrepreneur devra respecter la loi 93.14.18 du 31 décembre 1993 en ce qui concerne les dispositions du code de travail applicables aux opérations du bâtiment et du génie civil en vue d'assurer la sécurité et de protéger la santé des travailleurs.

9.3 Documents techniques contractuels

9.3.1 DOCUMENTS NORMATIFS : Les dispositions particulières à chacun des lots sont précisées dans leurs spécifications techniques respectives. Sauf disposition particulière indiquée dans le présent document, la conception, les calculs, la fabrication en usine, l'exécution sur chantier, la mise en oeuvre et le réglage de l'ouvrage, la nature et la qualité des matériaux, la protection de l'ouvrage, la réception et les essais de tout ou partie de l'ouvrage sont, dans leur ensemble, conformes aux normes, règlements, prescriptions techniques et recommandations professionnelles en vigueur. Pour tous les documents énoncés ci-après, il est retenu la dernière édition publiée à la date des pièces écrites du marché de travaux. L'Entrepreneur est tenu de signaler à la Maîtrise d'Oeuvre toute contradiction entre les documents cités ci-dessus et le projet (plans, devis descriptifs, etc...). Les procédés et matériaux non traditionnels, non régis par les documents de référence cités ci-dessus doivent obligatoirement, lorsque ceux-ci sont instruits et prononcés par un groupe spécialisé du CSTB, posséder un Avis Technique ou un ATEX ("Appréciation Technique d'Expérimentation" pour les produits récents).

9.3.1.1 Liste des D.T.U. applicables au marché :

-DTU 26.2 (NF P 14-201 de mai 1993) : Chapes et dalles à base de liants hydrauliques ; - DTU 52.1 (NF P 61-202 de décembre 2003) : Revêtements de sol scellés ; - DTU 55.2 (NF P 65-202 d'octobre 2000) : Revêtements muraux attachés en pierre mince.

9.4 Fabrication de bétons et mortiers

9.4.1 TYPES DE MORTIERS :

* Le sable utilisé est du sable de rivière ou de carrière, lavé (ESV minimum 75), de classe 0,8/5 mm. L'emploi de sable à lapin est interdit ainsi que celui du sable de dune non lavé. - D'une manière générale, les liants admis sont : - des ciments CPA gris ou blancs, conformes à la norme NF P 15-301 â de classe de résistance 45, 45 R, 55 et 55 R ; - des chaux hydrauliques conformes aux normes NF P 15-310 et NF P 15-312. A défaut d'approvisionnement sur un plan local de ces liants, il peut être fait recours à des ciments CPJ, conformes à la norme NF P 15-301 â, de classes de résistance 45, 45 R, 55 et 55 R, sous les réserves suivantes : Si les constituants secondaires sont uniquement : - soit des fillers (CPJ n°2) repérés sur les sacs par la lettre F ; - soit de la pouzzolane (CPJ n°4) repérée sur les sa cs par la lettre Z : dans ce cas on respecte pour la pose les mêmes conditions techniques que dans le cas d'un ciment CPA. Si les constituants secondaires sont : - soit des cendres volantes (CPJ n°1), repérées sur les sacs par la lettre C ; - soit des laitiers (CPJ n°3), repérés sur les sacs p ar la lettre L : dans ce cas, il est fait l'obligation d'utiliser une barbotine adjuvantée prête à gâcher de fabrication industrielle. Apte à cet emploi (barbotine d'adhérence de carreaux). L'emploi du CPJ pour des températures inférieures à 15 °C nécessite une augmentation du délai d'attente avant mise en service. En l'absence de l'indication explicite de la catégorie sur la sacherie, on peut se reporter à la liste des liants hydrauliques admis à la marque NF, tenue à jour et régulièrement diffusée par l'AFNOR, liste sur laquelle cette indication figure en regard de chaque fabrication. Pour la pose de pierres naturelles, sensibles aux taches, n'utiliser que des ciments blancs ou des mortiers spéciaux ou des ciments gris recommandés par le fabricant pour cet usage. Les ciments blancs contiennent généralement peu d'alcalins solubles susceptibles de réagir avec les pierres. - Confection Les mortiers sont préparés de préférence au malaxeur. Les mortiers sont préparés au fur et à mesure de l'avancement des travaux. L'emploi de mortier desséché ou ayant commencé à faire prise est interdit. -coulis et mortiers pour joints de carrelage et mosaïque, composition et dosage. La granularité des sables employés est fonction de la largeur du joint à réaliser : a) joint réduit (jusqu'à 2 mm) : sable de granulométrie 0,08/0,3 mm ;

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b) joint large (2 mm à 10 mm) : sable de granulométrie 0,08/1 mm ; c) joint très large (> 10 mm) : sable de granulométrie 0,08/3 mm. Les coulis et mortiers sont exécutés : a) soit en ciment pur ; b) soit en mortier de ciment dosé de 800 kg à 1100 kg de liant par mètre cube de sable sec ; c) soit en mortier spécial pour joints, à base de ciment, prêt à l'emploi ; d) soit au mortier de chaux dosé de 400 kg à 1 000 kg

9.4.1.1 Les mortiers prêts à l'emploi :

Les mortiers prêts à gâcher de fabrication industrielle et de composition conformes aux présentes prescriptions peuvent être utilisés. - Confection : - Les mortiers sont préparés de préférence au malaxeur. - Les mortiers sont préparés au fur et à mesure de l'avancement des travaux. - L'emploi de mortier desséché ou ayant commencé à faire prise est interdit.

9.5 Qualité des matériaux

9.5.1 Spécifications des matériaux

9.5.1.1 DEFINITIONS :

Ce classement est défini dans le Cahier 1905 des " Cahiers du CSTB ". Le règlement d'attribution de la marque NF-UPEC peut être obtenu auprès du CSTB. D'autre part, le CSTB publie annuellement la liste des produits classés bénéficiant de cette marque.

9.5.1.1.1 Carreaux céramiques :

-Le choix des carreaux céramiques en fonction de l'utilisation envisagée. Le classement UPEC permet un choix qualitatif des carreaux céramiques. Les définitions, la classification, les caractéristiques et les spécifications de marquage des carreaux et dalles céramiques sont fixées par la norme NF EN 87 (indice de classement : P 61-101). Les différents types de carreaux sont définis par leur mode de façonnage : a) classe A = carreaux étirés ; b) classe B = carreaux pressés à sec ; c) classe C = carreaux coulés. Chacune de ces classes est divisée en quatre groupes en fonction de l'absorption d'eau des carreaux exprimée sous forme de poids d'eau absorbée. A chaque type de carreaux correspond une norme définissant les valeurs des caractéristiques (formes, dimensions, aspect, propriétés physiques, mécaniques, chimiques), le marquage et la désignation

9.5.2 Mortiers, coulis, joints

9.5.2.1 COMPOSITION DES MORTIERS DE POSE :

9.5.2.1.1 Sable :

Le sable utilisé est du sable de rivière ou de carrière, lavé (ESV minimum 75), de classe 0,8/5 mm.

9.5.2.1.2 Nature des liants :

D'une manière générale, les liants admis sont : a) des ciments CPA gris ou blancs, conformes à la norme NF P 15-301 de classe de résistance 45, 45 R, 55 et 55 R ; b) des chaux hydrauliques conformes aux normes NF P 15-310 et NF P 15-312. A défaut d'approvisionnement sur un plan local de ces liants, il peut être fait recours à des ciments CPJ, conformes à la norme NF P 15-301, de classes de résistance 45, 45 R, 55 et 55 R, sous les réserves suivantes : Si les constituants secondaires sont uniquement : a) soit des fillers (CPJ n°2) repérés sur les sacs par la lettre F ; b) soit de la pouzzolane (CPJ n° 4) repérée sur les sacs par la lettre Z : dans ce cas on respecte pour la pose les mêmes conditions techniques que dans le cas d'un ciment CPA. Si les constituants secondaires sont : c) soit des cendres volantes (CPJ n°1), repérées su r les sacs par la lettre C ; d) soit des laitiers (CPJ n°3), repérés sur les sa cs par la lettre L : dans ce cas, il est fait l'obligation d'utiliser une barbotine adjuvantée prête à gâcher de fabrication industrielle. Apte à cet emploi (barbotine d'adhérence de carreaux).

9.5.2.1.3 Dosage (mortiers de pose) :

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Pour les divers types de mortiers utilisés, les compositions sont les suivantes : a) mortier de ciment : 250 kg à 400 kg de liant par mètre cube de sable sec ; b) mortier bâtard : 300 kg à 400 kg de liant par mètre cube de sable sec ; c) mortier de chaux : 400 kg de liant par mètre cube de sable sec.

9.5.2.1.4 Confection :

Les mortiers sont préparés de préférence au malaxeur et ils sont préparés au fur et à mesure de l'avancement des travaux. L'emploi de mortier desséché ou ayant commencé à faire prise est interdit.

9.5.2.2 CLASSIFICATION DES COLLES A CARRELAGE :

Les colles à carrelage sont régies par une classification issue de la publication de la norme européenne NF EN 12004, dont le but est d'harmoniser au niveau européen les exigences performancielles, qui déterminent des classes de produits.

9.5.2.2.1 Classification des adhésifs sans ciment (colles en pâte) :

-Classe D1 : adhésif normal - Classe D2 : adhésif aélioré (résistant à l'eau)

9.5.2.2.2 Classification des mortiers colles :

-Classe C1 : mortier colle normale - Classe C2 : mortier colle amélioré - Classe C3 : mortier colle amélioré déformable

9.5.2.2.3 Caractéristiques complémentaires :

-"E" : Temps ouvert allongé - "T" : Résistant au glissement - "F" : Prise rapide - "G" : Fluide

9.5.2.3 COMPOSITION DES COULIS DE JOINTS DE CARRELAGE :

9.5.2.3.1 Composition et dosage :

La granularité des sables employés est fonction de la largeur du joint à réaliser : a) joint réduit (jusqu'à 2 mm) : sable de granulométrie 0,08/0,3 mm ; b) joint large (2 mm à 10 mm) : sable de granulométrie 0,08/1 mm ; c) joint très large (> 10 mm) : sable de granulométrie 0,08/3 mm. Les liants admis sont : a) des ciments CPA gris ou blancs, conformes à la norme NF P 15-301 de classe de résistance 45, 45 R, 55 et 55 R ; b) des chaux hydrauliques conformes aux normes NF P 15-310 et NF P 15-312. Le sable utilisé est du sable de rivière ou de carrière, lavé (ESV minimum 75), de classe 0,8/5 mm. Les coulis et mortiers sont exécutés : a) soit en ciment pur ; b) soit en mortier de ciment dosé de 800 kg à 1100 kg de liant par mètre cube de sable sec ; c) soit en mortier spécial pour joints, à base de ciment, prêt à l'emploi ; d) soit au mortier de chaux dosé de 400 kg à 1 000 kg de liant par mètre cube de sable sec.

9.5.2.3.2 Confection :

Le coulis ou mortier est préparé en faible quantité. Il doit être fluide afin de bien pénétrer dans les joints. Le mortier doit être plastique.

9.5.2.4 JOINTS :

Les mortiers de jointoiement à base de ciment sont classés en 2 catégories selon la norme EN 13888. - Classe CG1 : mortier de jointoiement à base de ciment normal ;

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- Classe CG2 : mortier de jointoiement à base de ciment amélioré.

9.5.2.4.1 Joints entre carreaux :

La largeur des joints entre carreaux est fonction de la nature et du format des carreaux. On distingue : a) joint réduit : jusqu'à 2 mm de largeur ; b) joint large : de 2 mm à 10 mm de largeur ; c) joint très large : largeur supérieure à 10 mm. La pose jointive est interdite sauf pour certains travaux de marbrerie, sur prescription spéciale. Les joints sont remplis après durcissement suffisant du mortier de pose et au plus tôt 24 h après la pose.

9.5.2.4.2 Joints de retrait (du type joint scié) :

Les joints de retrait du gros oeuvre, qui n'intéressent pas l'épaisseur totale du dallage béton, peuvent être franchis par le revêtement sans précautions particulières.

9.5.2.4.3 Joints de fractionnement du revêtement :

-cas d'une pose adhérente, les surfaces supérieures à 60 m² sont fractionnées. Les couloirs sont fractionnés par tranches de l'ordre de 8 m de longueur. Ces fractionnements sont exécutés dans la totalité de l'épaisseur du mortier de pose et du revêtement; Le fractionnement doit se poursuivre dans les formes E-F-G, si elles sont revêtues avant 30 jours de séchage. Dans le cas d'ouvrage d'étanchéité sous revêtement, le fractionnement de la protection du revêtement d'étanchéité doit se poursuivre dans le mortier de pose et le revêtement. -cas d'une pose sur isolants ou cas d'une pose désolidarisée. Dans ce cas, le fractionnement des surfaces est ramené à 40 m². Ces fractionnements qui sont exécutés dans la totalité de l'épaisseur du mortier de pose et du revêtement peuvent être déportés jusqu'à la ligne de joint la plus proche. -confection des joints. Dans tous les cas précités, les joints de fractionnement doivent avoir, en général, au moins 5 mm de largeur (3 mm dans le cas de joints sciés), et être garnis d'une matière résiliente.

9.5.2.4.4 Joints périphériques :

A défaut d'un relevé en matériaux résilients, un vide d'au moins 3 mm doit être réservé entre la dernière rangée de carreaux et les parois verticales de murs ou cloisons ainsi qu'autour des poteaux. Ce vide doit exister dans le mortier de pose et la forme. Ce joint peut être supprimé pour les surfaces inférieures ou égales à 7 m².

9.5.2.4.5 Joints de dilatation, de tassement du gros oeuvre :

Ces joints doivent être respectés dans la forme, dans le mortier de pose et dans le revêtement. La composition même du joint doit être exécutée ou sous la responsabilité du lot Gros-Oeuvre.

9.5.3 Revêtements muraux attachés en pierre mince

9.5.3.1 ISOLANTS THERMIQUE :

9.5.3.1.1 Isolants :

L'isolation thermique est constituée d'éléments isolants préfabriqués rigides ou semi-rigides. Ces caractéristiques doivent prendre en compte : a) les risques de condensation ; b) la bonne tenue en présence d'eau ; les panneaux constituant la couche isolante doivent être non hydrophiles ; c) l'isolation thermique R requise pour la paroi ; d) les exigences de la réglementation incendie (ceci concerne notamment les établissements recevant du public dans lesquels le recoupement de la lame d'air est accepté). Les caractéristiques de l'isolant doivent être au moins égales à I1 S1 O2 L2 E1 par référence au classement ISOLE, défini dans le cadre de la certification des isolants par l'ACERMI.

9.6 Préconisation de mise en oeuvre

9.6.1 Travaux préparatoires

9.6.1.1 EXECUTION DES TRAVAUX PREPARATOIRES :

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9.6.1.1.1 Ravoirage : -Le ravoirage désigne un ouvrage, réalisé sur le support, permettant d'atteindre la cote de niveau souhaitée et, éventuellement, d'y loger les canalisations de plomberie, de chauffage et d'électricité. D'autres matériaux, tels que le béton de granulats légers ou des procédés spéciaux peuvent être utilisés. Cet ouvrage est réalisé soit à l'aide de sable de classe 0,08/5 mm stabilisé avec 100 kg minimum d'un liant hydraulique par mètre cube de sable ; soit de mortier maigre dosé à 150 kg minimum de liant par mètre cube de sable.

9.6.1.1.2 Couche de désolidarisation :

-Cette couche, éventuellement nécessaire, est destinée à désolidariser la forme du support ou le mortier de pose des couches sous-jacentes. Une surépaisseur ou un excès d'humidité peut entraîner des désordres. Elle est constituée soit : a) d'un film de polyéthylène, d'environ 150 µm, d'épaisseur minimale ; b) d'un lit de sable de 1 cm ; c) d'un feutre bitumé type 36 S (normes NF P 84-313 â et P 84-315).

9.6.1.1.3 Revêtement d'étanchéité :

-Les revêtements de sols ne pouvant assurer par eux-mêmes l'étanchéité, un revêtement d'étanchéité est réalisé conformément aux dispositions de l'annexe A â de la présente partie de norme.

9.6.1.1.4 Mise en oeuvre des isolants :

-La mise en place des isolants doit être faite de façon à obtenir une continuité de l'isolation et éviter la lame d'air sous l'isolant. En particulier, tout isolant rigide ayant une flèche supérieure à 4 mm/m sera rebuté ou découpé. Des précautions doivent être prises pour empêcher la pénétration de la laitance dans les joints entre panneaux, rouleaux ou entre panneaux et mur.

9.6.1.1.5 Formes :

-On distingue les différents types de forme suivants : a) Lit de sable, de classe 0,08/5 mm de 2 cm d'épaisseur maximale, employé à l'état sec. b) Lit de 2 cm d'épaisseur en pierre concassée (calcaire, granit, basalte, porphyre, pouzzolane, silex, grès, etc.) dit "grain de riz", de granularité 2 mm à 5 mm. Pour les formes A et B, une surépaisseur ou un excès d'humidité peut entraîner des désordres. c) Lit de sable de classe 0,08/5 mm de 3 cm à 4 cm d'épaisseur maximale stabilisé par 100/150 kg de liant hydraulique par mètre cube de sable sec. d) Mortier ou béton maigre, de 4 cm à 6 cm d'épaisseur, dosé soit à 175/200 kg de ciment par mètre cube ou à environ 300 kg de chaux hydraulique par mètre cube de sable sec. e) 3 cm à 5 cm de mortier de ciment dosé à environ 300 kg/m³, éventuellement avec armature de treillis soudé en acier doux, maille maximale : 50 mm × 50 mm et masse minimale au mètre carré de 220 g.

9.6.1.2 COMPATIBILITE DES FORMES AVEC LES COUCHES ISOLANTES :

Il y aura de déterminer le type de forme avant toute exécution. Les types de forme et les données relatives au mortier de pose, compatibles avec les différents isolants. Les critères sont donnés pour des locaux à usage d'habitation (charge unitaire maximale de 250 daN/m²).

9.6.1.2.1 Sur dalle béton :

-Une forme peut être nécessaire lorsqu'il s'agit de rattraper un niveau, de réaliser des pentes ou s'il y a une couche isolante au-dessus de l'élément porteur. Lorsque la dalle béton repose sur un terre-plein, elle doit comporter une barrière contre les remontées capillaires.

9.6.1.2.2 Sur plancher par poutrelles et entrevous ou poutrelles jointives :

-Lorsque les éléments du plancher ne sont pas rejointoyés transversalement, il faut rétablir la continuité du support par un ouvrage complémentaire (formes D-E-F-G par exemple). Dans les autres cas, une forme n'est pas nécessaire, sauf lorsqu'il convient d'assurer un niveau, des pentes, ou s'il y a une couche isolante.

9.6.2 Exécution des carrelages

9.6.2.1 EXECUTION DES OUVRAGES :

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9.6.2.1 EXECUTION DES OUVRAGES :

Les carreaux reposent par l'intermédiaire du mortier de scellement sur les supports, sur les formes, sur les isolants ou sur les couches de désolidarisation.

9.6.2.1.1 Pose adhérente :

-La pose sur support sans désolidarisation n'est autorisée que sur les dalles de béton et les planchers à poutrelles et entrevous rejointoyés transversalement. Elle est interdite sur support. Un support de béton est considéré comme récent, dans des conditions climatiques normales, si moins de six mois se sont écoulés depuis sa confection. Ce délai est ramené à un mois, dans le cas de dallage. L'épaisseur du mortier de pose est de 2 cm à 4 cm suivant la nature et les dimensions du matériau employé, sans être localement inférieure à 1 cm. - La pose sur les formes du type D, E, F ou G est assimilée à la pose sur support. La pose sur les formes du type A, B ou C nécessite une épaisseur du mortier de pose de l'ordre de 3 cm.

9.6.2.1.2 Pose désolidarisée : -La pose sur couche de désolidarisation sera soit avec un film de polyéthylène d'au moins 150 micron d'épaisseur ou avec un feutre bitumé type 36 S, soit avec un lit de sable de 1 cm. -La pose sur isolants "directe" n'est autorisée que sur isolant de classe de compressibilité I, ou sur tout isolant acoustique d'épaisseur inférieure ou égale à 3 mm. Les données relatives au mortier de pose (épaisseur, présence ou non d'une armature) seront indiqués par l'entreprise avant toute exécution, l'armature considérée étant un treillis métallique.

9.6.2.1.3 Modes de pose :

-Pose à la bande, au cordeau et au pilon. Cette pose nécessite un dosage en liant supérieur à celui de la pose à la règle. La pose à la bande est effectuée au cordeau et au pilon, à bain soufflant de mortier. Alignés par bande entre règles ou cordeaux, les carreaux sont fixés au pilon et à la batte au fur et à mesure de l'avancement avant le début de prise du mortier. -Pose à la règle. Le mortier est étalé, tiré à la règle, compacté et taloché. Puis, une barbotine de ciment pur est répandue à la surface du mortier. L'épandage de barbotine peut être remplacé par un saupoudrage de ciment pur, suivi ou non d'un lissage à la truelle. Ces opérations ne sont pas faites par grandes surfaces, mais par travées, de telle façon que le battage ait lieu sur le mortier encore plastique. Le mortier doit refluer partiellement dans les joints.

9.6.2.1.4 Joints :

-Joints de dilatation, de tassement du gros oeuvre. Ces joints doivent être respectés dans la forme, dans le mortier de pose et dans le revêtement. - Joints de retrait (du type joint scié). Les joints de retrait du gros oeuvre, qui n'intéressent pas l'épaisseur totale du dallage béton, peuvent être franchis par le revêtement sans précautions particulières. - Joints de fractionnement du revêtement : a) cas d'une pose adhérente. Les surfaces supérieures à 60 m² sont fractionnées. Les couloirs sont fractionnés par tranches de l'ordre de 8 m de longueur. Ces fractionnements sont exécutés dans la totalité de l'épaisseur du mortier de pose et du revêtement. Le fractionnement doit se poursuivre dans les formes E-F-G, si elles sont revêtues avant 30 jours de séchage. Dans le cas d'ouvrage d'étanchéité sous revêtement, le fractionnement de la protection du revêtement d'étanchéité doit se poursuivre dans le mortier de pose et le revêtement. b) cas d'une pose sur isolants ou cas d'une pose désolidarisée. Dans ce cas, le fractionnement des surfaces est ramené à 40 m². Ces fractionnements qui sont exécutés dans la totalité de l'épaisseur du mortier de pose et du revêtement peuvent être déportés jusqu'à la ligne de joint la plus proche. Dans tous les cas précités, les joints de fractionnement doivent avoir, en général, au moins 5 mm de largeur (3 mm dans le cas de joints sciés), et être garnis d'une matière résiliente. -Joints périphériques. A défaut d'un relevé en matériaux résilients, un vide d'au moins 3 mm doit être réservé entre la dernière rangée de carreaux et les parois verticales de murs ou cloisons ainsi qu'autour des poteaux. Ce vide doit exister dans le mortier de pose et la forme. Ce joint peut être supprimé pour les surfaces inférieures ou égales à 7 m². Cette limite est donnée pour éviter le blocage des revêtements sur les ossatures, risquant de créer des soulèvements. Le joint peut être fait en rabattant l'isolant sous la plinthe. Les plinthes droites dissimulent ce vide. S'il est fait usage de plinthe à talon, un joint d'au moins 3 mm est ménagé entre la dernière rangée de carreaux et le bord du talon. Le vide des joints périphériques est débarrassé de tous dépôts, déchets, mortiers ou plâtres, il peut être laissé libre ou garni d'un matériau compressible, non pulvérulent, imputrescible dans les conditions normales d'utilisation.

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-Joints entre carreaux. La largeur des joints entre carreaux est fonction de la nature et du format des carreaux, à savoir : a) joint réduit : jusqu'à 2 mm de largeur ; b) joint large : de 2 mm à 10 mm de largeur ; c) joint très large : largeur supérieure à 10 mm. La pose jointive est interdite sauf pour certains travaux de marbrerie, sur prescription spéciale. Les joints sont remplis après durcissement suffisant du mortier de pose et au plus tôt 24 h après la pose.

9.6.2.2 PARTICULARITE POUR LES CARREAUX EN GRES :

Carreaux de grès cérame fin vitrifié, émaillés ou non. L'épaisseur du mortier de pose est définie dans les DTU. Pour les dalles de grandes dimensions ³ 900 cm² et/ou de faible poids d'eau absorbée, il est nécessaire d'appliquer une barbotine au dos des dalles. C'est le cas en particulier des grès cérame pleinement vitrifiés (appelés improprement : grès porcelainés).

9.6.2.2.1 Carreaux de grès cérame fin vitrifié (groupe BI) :

-Pose à la bande. Les mortiers ont les dosages, par mètre cube de sable sec, de : a) 250 kg à 350 kg de ciment ; b) 400 kg de liant en mortier bâtard. Le mortier dosé à 350 kg de ciment convient pour la pose en direct sur isolant ou couche de désolidarisation. -Pose à la règle. Les mortiers ont les dosages, par mètre cube de sable sec, de : a) 250 kg à 350 kg de ciment ; b) 320 kg à 400 kg de liant en mortier bâtard. -joints entre carreaux. Les carreaux sont posés à joints réduits, à joints larges ou très larges. Le coulis de remplissage des joints est du type a), b) ou c), définis dans la norme. Les carreaux cassés de grès cérame dits mosaïque de hasard sont concernés par ce type de pose.

9.6.2.2.2 Eléments mince de grès cérame, émaux, pâtes de verre (groupe BI-CI) :

-Eléments minces de grès cérame fin vitrifié, émaillés ou non, carreaux de Briare (groupe BI), carreaux de pâte de verre (groupe CI). Les éléments minces sont posés à la règle. Les mortiers ont les dosages : a) 350 kg de ciment ; b) 400 kg de liant en mortier bâtard. Le dosage de 350 kg de ciment doit être utilisé pour la pose sur isolant ou couche de désolidarisation. Pour les pâtes de verre, les joints sont remplis au dos de chaque plaque avant pose. Pour les éléments collés sur trame incluse sur la face de pose, un barbotinage de celle-ci est nécessaire. Les joints entre plaques doivent avoir la même largeur que les joints entre éléments. Les plaques sont tapées à la batte, le mortier reflue partiellement dans les joints. Le décollement du support des éléments doit être réalisé, par humidification du papier, avant la prise du mortier de pose. Puis, les éléments sont rebattus et les défauts d'aspect sont corrigés s'il y a lieu. Le jointoiement est exécuté à l'aide des coulis a), b) ou c). -Carreaux cassés de grès cérame dits mosaïque de hasard. Les conditions particulières de pose sont identiques à celles du grès cérame fin vitrifié. -Carreaux de grès étiré, émaillés ou non (groupes AI, Alla et Allb). Il est conseillé de désolidariser le mortier de pose du support par un film de polyéthylène. La pose directe ne peut être envisagée que dans le cas d'un support ancien. L'épaisseur du mortier est d'au moins 3 cm. Avant pose, les carreaux du groupe Allb doivent être immergés jusqu'à saturation puis laissés se ressuyer sur chant.

9.6.3 Ouvrages complémentaires

9.6.3.1 PLINTHES :

9.6.3.1.1 Plinthes :

-Les plinthes sont droites, à gorge ou à talon. Les matériaux doivent répondre aux prescriptions de l'article 3 de la norme. - Préparation du support vertical. Le support doit être propre et débarrassé de tous déchets et matériaux de quelque nature que ce soit, susceptibles de gonfler ou de provoquer des réactions sur le mortier de pose (plâtre, bois, isolants, etc.). En outre, il doit, avant pose du revêtement, satisfaire aux conditions de planéité, d'aplomb et d'équerrage prescrites dans la norme NF P 65-201 â (Référence DTU 55).Dans le cas d'une cloison ou support en bois, en liège ou en carreaux de plâtre, la partie basse doit comporter une protection contre l'humidité conforme au DTU et Avis technique correspondants. - Le mortier de pose est le même que celui employé pour un revêtement de même nature et doit être exécuté dans les mêmes conditions techniques que celles décrites dans la norme NF P 65-201 â (Référence DTU 55).

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- Pose en parties courantes. La mise en oeuvre doit assurer, sauf cas particulier, la planéité des faces vues des plinthes ainsi que l'alignement continu des bords supérieurs. Le mortier de pose doit avoir une épaisseur d'environ 1 cm. Le remplissage des joints est exécuté conformément à la norme NF P 65-201 â (Référence DTU 55). a) plinthes droites ou à talon. Les plinthes droites ou à talon doivent recouvrir le carrelage ou le dallage. Lorsque le carrelage est désolidarisé du support ou posé sur isolant de classe de compressibilité I, le joint périphérique doit être respecté et la plinthe scellée uniquement sur le support vertical. Ce joint peut être réalisé en retournant le relevé de désolidarisation (polyane, feutre 36 S) ou d'isolation sous la plinthe et en le coupant au ras de celle-ci après scellement Dans le cas d'utilisation d'un isolant de classe de compressibilité II ou III, le joint de désolidarisation doit être rempli d'une matière résiliente. L'utilisation de plinthes à talon est déconseillée pour les carrelages posés sur ces types d'isolants. b) plinthes à gorge. Les plinthes à gorge sont mises en place avant ou après exécution des revêtements de sol. Les prescriptions de pose sont identiques à celle des plinthes droites mais en tenant compte de la planéité à assurer simultanément avec le revêtement de sol et le revêtement mural. La plinthe à gorge peut être posée dans le plan du carrelage, ce qui permet de relever le niveau du joint périphérique. Ce dispositif peut être complété par la pose d'une plinthe droite.

9.6.4 Exécution en grandes surfaces

9.6.4.1 SUPPORTS ET FORMES :

9.6.4.1.1 Supports :

-Les supports peuvent être : a) dallage sur terre-plein ; b) planchers béton à surface continue ; c) élément porteur constitué d'éléments préfabriqués en béton armé ou précontraint, posés jointifs, solidarisés par un béton armé coulé en place. Parmi les éléments porteurs de ce type, on peut citer par exemple les dalles pleines en béton armé, les planchers à poutrelles et entrevous avec dalle de répartition coulée en place. d) élément porteur constitué d'éléments préfabriqués jointifs en matériaux de nature différente, solidarisés par des blocages en béton et/ou des chaînages transversaux en béton armé réalisés in situ (plancher à poutrelles préfabriquées en béton armé, en béton précontraint ou en céramique et béton précontraint, avec entrevous porteurs et sans dalle de répartition coulée sur place). e) élément porteur réalisé à partir d'éléments préfabriqués en béton armé ou précontraint posés jointifs et solidarisés par des clés continues en béton non armé. Ces clés sont conçues pour transmettre, d'un élément de plancher à un autre, seulement des efforts verticaux et non des moments fléchissants. f) planchers métalliques.

9.6.4.1.2 Formes :

-Lorsqu'il n'y a pas interposition d'isolant, les formes éventuelles sont impérativement choisies parmi les types suivants : - Dans le cas d'interposition d'isolant ou d'étanchéité, seule la forme g en béton convient et l'isolant doit être de classe I ; a) mortier ou béton maigre, de 4 cm à 6 cm d'épaisseur, dosé soit à 175/200 kg de ciment par mètre cube ou à environ 300 kg de chaux hydraulique. La forme en mortier est destinée à niveler le sol avant l'exécution du revêtement (céramique et mortier de pose). Elle doit, par conséquent, soutenir le carrelage et être indéformable. Il est souhaitable d'imposer au support un niveau tel qu'il n'y ait pas lieu de faire de forme : ainsi pour un carreau 10 cm × 10cm, si le support est à -4 cm de l'arase définitive, il n'y aura pas de forme. b) 3 cm à 5 cm de mortier de ciment dosé à environ 300 kg/m³, éventuellement avec armature de treillis soudé en acier doux, maille maximale : 50 mm × 50mm et masse minimale au mètre carré de 220 g. c) 4 cm à 6 cm de mortier de ciment armé dosé à environ 300 kg/m³, avec armature de treillis soudé, maille maximale : 100 mm × 100 mm et masse minimale au mètre carré : 325 g. Ce dosage conduit à une résistance en compression de 120 daN/cm². d) 4 cm à 6 cm de béton ou mortier, dosé à environ 300 kg/m3, avec armature, maille minimale 50 mm × 50 mm et masse minimale au mètre carré : 650 g.

9.6.4.1.3 Désolidarisation :

-La désolidarisation impose une épaisseur minimale de mortier de 5 cm. La désolidarisation, lorsqu'elle est nécessaire, est réalisée exclusivement à l'aide de films ou de feuilles imputrescibles, à savoir un film de polyéthylène de 150 µm minimum ou un feutre bitumé type 36 S (normes NF P 84-313 et P 84-315).

9.6.4.2 REALISATION DU REVETEMENT :

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9.6.4.2.1 Mortiers de pose :

-Les ciments utilisés sont ceux définis au paragraphe 5.5.1.2 â de la présente partie de norme à l'exclusion des CPJ n°45 et 55. Le dosage est au minimum de 350 kg de ciment par mètre cube de sable sec. Le sable (0,08/5 mm) doit être de granulométrie continue. Des adjuvants et, en particulier, des plastifiants peuvent être ajoutés au mortier de pose. A l'exception des adjuvants d'adhérence, ces produits doivent être normalisés. Le mortier doit être malaxé mécaniquement et sa composition constante. Les épaisseurs du mortier de pose. En pose adhérente, I'épaisseur du mortier de pose est de 3 cm à 4 cm suivant la nature et les dimensions du matériau employé. Dans le cas de pose désolidarisée, I'épaisseur du mortier est de 5 cm au moins.

9.6.4.2.2 Réalisation des revêtements :

-Après humidification du support, ou de la forme, le mortier de pose est étalé puis compacté jusqu'à une diminution du volume d'environ 20 %. La pose est réalisée conformément aux DTU. Les carreaux sont ensuite battus vigoureusement pour assurer leur scellement. L'emploi d'une machine à battre est recommandé. -Jointoiement. Il est réalisé conformément aux DTU. L'utilisation d'une machine à jointoyer est recommandée. Une ou deux heures après le début de prise du joint, une couche de sciure humide est répandue sur toute la surface ou bien une feuille mince de polyéthylène est disposée sur le carrelage. Cette couche évite la dessiccation et assure un durcissement complet des joints.

9.6.4.2.3 Joints :

-Joints de dilatation du gros oeuvre. Les joints du gros oeuvre doivent être respectés tant dans la forme que dans le revêtement. La largeur de ces joints est comprise entre 1 cm et 3 cm. Au niveau du revêtement, les bords du joint sont protégés soit par des cornières métalliques, couvre-joints ou tout dispositifs appropriés. Les cornières métalliques sont, de préférence, fixées sur les supports ou, à défaut, scellées dans le mortier de pose. Garniture des joints de dilatation du gros oeuvre : En l'absence de couvre-joint, les joints de dilatation du gros oeuvre doivent être remplis d'un produit résilient, imputrescible. -Joints périphériques. Un joint périphérique doit être pratiqué à la périphérie de la pièce et autour des poteaux ou émergences. Ce joint a 1 cm de large environ. -Joints de fractionnement. Les joints de fractionnement doivent être réalisés à la pose ; ils doivent intéresser toute l'épaisseur du mortier de pose et du revêtement, éventuellement de la forme. A défaut, ces joints peuvent être pratiqués par sciage, dans un délai de 3 jours à 8 jours après la pose. Toutes dispositions doivent être prises pour assurer la continuité de ces joints. Ce joint est rempli d'une matière compressible et élastique. Carrelages sur dallage, seuls les joints du dallage ne comportant pas de blocage en béton ou des chaînages transversaux en béton armé réalisés in situ, sont traités comme des joints de fractionnement. Les autres types de joints de dallage ne sont pas répercutés dans le carrelage. Carrelages sur plancher, les surfaces carrelées doivent être fractionnées par des joints espacés au plus de 5 m à 6 m. Les joints sont répartis suivant l'ossature du bâtiment : axes des piliers, à l'aplomb des éléments porteurs principaux. La largeur du joint est de 5 mm au minimum. -Protection. Toute circulation piétonne sera interdite pendant les 8 premiers jours et toute circulation lourde pendant les 15 premiers jours.

9.6.5 Prescription pour sols en extérieur

9.6.5.1 DOMAINE D'APPLICATION :

Le présent chapitre a pour objet de définir les conditions complémentaires de réalisation des ouvrages de revêtements de sol extérieurs scellés. Elle s'applique aux parties externes des bâtiments (telles que balcons, terrasses, loggias, plages de piscine) et aux revêtements des dallages sur terre-plein (tels que voies piétonnes, aires de plain-pied, plages de piscines). Elle ne s'applique pas aux zones normalement ouvertes à la circulation des véhicules à moteur.

9.6.5.1.1 Définition :

-Pour les circulations sur sol mouillé, il est nécessaire de considérer l'aspect glissance du revêtement. Le CCTP donnera toutes indications à cet égard. Les matériaux de revêtements utilisables sont conformes à la norme. On distinguera les types de revêtements suivants : a) Les carreaux céramiques et dalles céramiques sont prévus pour un usage en sol extérieur par le fabricant et répondent aux exigences de résistance au gel selon la norme NF EN 202 (indice de classement : P 61-513). b) Les carreaux et dalles de mosaïque de marbre à liant ciment, prévus pour un usage en sol extérieur par le fabricant, doivent satisfaire aux spécifications de la norme NF P 61-302. Les dalles en béton sont conformes au Cahier des charges de la FIB (Fédération de l'Industrie du Béton). c) Les dalles

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en matériaux naturels doivent satisfaire aux spécifications de la norme B 10-601.

9.6.5.2 SUPPORTS ET FORMES :

9.6.5.2.1 Supports :

-Les supports présentent une pente générale de 1 cm/m minimum. Les marchés indiqueront la valeur de cette pente. Il est entendu que, par suite des tolérances de planéité des supports et des conditions d'exécution des revêtements, les toitures-terrasses à pentes inférieures à 2 % peuvent présenter en service de légères retenues d'eau. La pente des parties courantes est celle de la ligne de plus grande pente. - dallage béton sur terre-plein conforme aux documents "Travaux de dallage", (Annales ITBTP n°482 de mars/ avril 1990) ; - plancher en béton préfabriqué ou non à surface continue. Ces supports doivent avoir au minimum un mois d'âge pour un dallage et deux mois pour un plancher ; - les formes E, F ou G exécutées sur sol stabilisé, sol tel que décrit dans le document "Travaux de dallage" précité peuvent être considérées comme supports. La protection lourde d'étanchéité doit être conforme aux DTU.

9.6.5.2.2 Formes :

-Les formes éventuelles sont de type E, F ou G et sont adhérentes au support. Les formes peuvent être nécessaires pour obtenir des pentes complémentaires ponctuelles ou des cotes de niveau imposées. Sauf prescriptions particulières des DPM, elles ne sont pas prévues au lot Revêtement.

9.6.5.2.3 Désolidarisation :

-Elle est obligatoire sur les planchers récents (moins de six mois d'âge) et sur les dallages récents (moins d'un mois d'âge). La désolidarisation n'est possible que lorsque le support est en pente. La couche de désolidarisation est réalisée avec l'un ou l'autre des matériaux suivants : a) film de polyéthylène de 150 µm minimum ; b) feutre type 36 S (normes NF P 84-313 â et NF P 84-315 â) ; c) non-tissé synthétique de 170 g/m² minimum ; d) tout autre dispositif faisant l'objet d'un Avis Technique. Dans le cas où la couche de désolidarisation doit avoir cette fonction (cas du film polyéthylène ou du feutre type 36 S), réaliser la continuité entre les lés par collage par bandes adhésives ou par recouvrements. La valeur du recouvrement des lés est de 20 cm suivant la norme NF P 90-202.

9.6.5.3 REALISATION DES REVETEMENTS :

Leurs compositions seront conformes aux mortiers définis dans les paragraphes 5.5 et 5.6 de la norme.

9.6.5.3.1 Mortiers de pose et de jointoiement :

-Leurs compositions seront conformes aux mortiers définis dans les paragraphes 5.5 et 5.6 de la norme. - Les adjuvants peuvent être ajoutés au mortier de pose et de jointoiement ; ils ont principalement les fonctions de : a) plastifiant-réducteur d'eau, conforme à la norme NF P 18-336 ; b) fluidifiant conforme à la norme NF P 18-333 ; c) hydrofuge de masse conforme à la norme NF P 18-334 ; d) adjuvant d'adhérence. - Barbotine. Les carreaux céramiques de grandes dimensions d'une surface au moins égale à 900 cm doivent être enduits sur leur face de pose d'une barbotine de ciment pur. Les carreaux pleinement vitrifiés conformes à la norme NF EN 176 â (P 61-405) d'absorption d'eau < 0,5 % doivent être enduits sur leur face de pose : a) soit d'une barbotine de ciment pur additionnée d'un adjuvant d'adhérence apte à cet emploi ; b) soit d'une barbotine adjuvantée prête à gâcher de fabrication industrielle.

9.6.5.3.2 Réalisation courante des revêtements :

-Le revêtement fini doit présenter une pente générale de 1 %. Les marchés indiqueront la pente minimale imposée. Cette pente minimale est fonction des conditions d'utilisation du revêtement et de l'état de surface des matériaux prévus. - Pose du matériau de revêtement : la pose est réalisée conformément aux articles 5 et 6 â de cette présente partie de norme. Par dérogation au paragraphe 5.7.5 â, la largeur des joints doit être de : a) 3 mm pour les petits formats (carreaux de surface inférieure ou égale à 100 cm²) ;

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b) 5 mm minimum pour les autres formats. -Jointoiement : il est réalisé conformément au paragraphe 5.6 â de cette présente partie de norme. Une ou deux heures après la réalisation des joints, en fonction des conditions climatiques, il peut être nécessaire de répandre une couche de souffre humide ou bien de disposer une feuille mince de polyéthylène sur toute la surface du revêtement. -Protection : suivant les paragraphes 5.2 â et 5.3 â de la partie 2 de la norme.

9.6.5.3.3 Réalisation des revêtements sur étanchéité :

-Pose adhérente : le mortier de pose est appliqué directement sur la protection de l'étanchéité. Le mortier de pose utilisé est dosé de 300 kg à 350 kg de ciment par mètre cube de sable sec, avec incorporation d'un plastifiant ou d'un fluidifiant. L'épaisseur du mortier de pose est de 2 cm à 4 cm sans être localement inférieure à 1 cm (voir paragraphe 5.2.1 â de cette présente partie de norme). Il est rappelé que, conformément à la norme NF P 84-204-1 â (modificatif n°2 au CCT), la protection de l'étanchéité est fractionnée tous les 4 m maximum par des joints de 1 cm à 2 cm en partie courante en limitant les surfaces sans joint à 10 m² environ. Le fractionnement de cette protection doit se poursuivre dans le mortier de pose et dans le revêtement. La largeur du joint à ce niveau doit être de 1 cm. La continuité des joints déjà exécutés sera assurée et un léger déport dans la superposition des joints peut être réalisé pour des raisons esthétiques. Les joints périphériques de la protection de l'étanchéité, du mortier de pose et du revêtement font 2 cm de largeur. La mise en place d'une plinthe suspendue peut permettre de réduire la partie apparente du joint périphérique à 1 cm. Les joints de fractionnement et périphériques sont garnis par un produit ou un dispositif imputrescible, apte aux déformations alternées. Le produit employé doit être défini dans les marchés. -Pose désolidarisée : le mortier de pose est appliqué directement sur la couche de désolidarisation. Sa composition est identique à celle du mortier pour pose adhérente. Son épaisseur peut atteindre 6 cm avec un minimum de 3 cm. La couche de désolidarisation est constituée par deux feuilles superposées : a) la feuille inférieure est soit un non-tissé synthétique de 170 g/m², soit un feutre type 36 S ; b) la feuille supérieure est soit une feuille de polyéthylène de 150 µm, soit un feutre type 36 S. Les joints de fractionnement du revêtement peuvent être déportés, par rapport au joint de fractionnement de la protection de l'étanchéité jusqu'à la ligne de joint la plus proche. -Protection par asphalte gravillonné. En pose adhérente, ce type de pose n'est pas admis. En pose désolidarisée. Exécution en tout point conforme au paragraphe ci-dessus. ? Balcons et loggias (sans étanchéité). Un joint périphérique de 5 mm minimum est nécessaire pour les surfaces de plus de 7 m² qui ne présentent pas de bord libre. A disposer en concordance avec les joints de fractionnement du gros oeuvre. Les joints de fractionnement (tous les 6 m) peuvent être soit réservés à la pose (5 mm minimum), soit sciés (3 mm minimum) dans un délai de 3 jours à 8 jours après la pose. Ces joints sont remplis d'une matière imputrescible et déformable. ? Terrasses et allées sur dallage sur terre-plein. Le dallage sur terre-plein comporte une couche anti-capillarité conformément au document "Travaux de dallage" article B.2.2.2 (Annales ITBTP 482 de mars-avril 1990). Tous les joints de dilatation, de butée, de retrait et de construction doivent se poursuivre dans le mortier de pose et dans le revêtement. Dans le cas de pose désolidarisée, un léger déport dans la superposition des joints peut être réalisé pour des raisons esthétiques. Les joints de fractionnement peuvent être soit réservés à la pose (5 mm minimum), soit sciés (3 mm minimum) et sont remplis d'une matière imputrescible et déformable.

9.6.6 Exécution de revêtements attachés en pierre mince

9.6.6.1 POINTS SINGULIERS :

9.6.6.1.1 Extrémité des revêtements :

-En partie haute, on doit protéger des intempéries la tranche supérieure du revêtement, l'espace entre le revêtement et le support et la couche d'isolation éventuelle. On doit respecter une pente minimale de 10 % pour faciliter l'écoulement des eaux. La longueur des plaques doit être limitée à 1,2 m. Des joints souples sont ménagés tous les 6 m maximum. En couronnement d'acrotère ou en bandeaux horizontaux, les plaques sont posées à bain de mortier et comportent des attaches (agrafes ou tiges scellées) à raison de deux attaches minimum par plaque. En partie basse, on doit assurer l'aération de la lame d'air et l'écoulement des eaux d'infiltration derrière le revêtement. Les deux exigences ci-dessus doivent être satisfaites même lorsqu'il est nécessaire de renforcer localement la résistance aux chocs (polochons en bandes verticales par exemple, etc.). Les retours horizontaux en sous-face sont désolidarisés du support et du revêtement vertical par des joints vides. La couche isolante doit être protégée en partie basse par une grille anti-rongeur.

9.6.6.1.2 Trumeaux, voussures, appuis :

-Le joint en appui entre la traverse basse de la menuiserie et le gros oeuvre doit être surélevé d'une hauteur conforme à la norme XP P 10-202 (Référence DTU 20.1). Le raccord entre le revêtement et la menuiserie est un

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calfeutrement d'aspect. La compatibilité entre le matériau de calfeutrement et la menuiserie doit être vérifiée. Dans le cas de revêtements avec joints remplis au mortier, des joints souples remplis ou vides doivent être prévus afin d'éviter les points durs, notamment au raccordement du revêtement en partie courante avec les éléments venant en saillie (appuis de baie, plaque de tableau, etc.) ou chaque fois qu'il existe un risque de mise en charge (raccord tableau/voussure). On doit prévoir un joint rempli ou vide entre la voussure et le tableau. Les tableaux sont au-dessus de l'appui ; on doit prévoir un joint souple rempli au raccord avec l'appui. L'étanchéité à l'eau doit être assurée entre menuiserie et gros oeuvre. Les retours en tableau, de largeur inférieure à 10 cm, peuvent être fixés directement sur les plaques moyennant un collage complété par la mise en place d'une liaison mécanique entre la plaque et le retour (agrafes ou broches en acier inox). Pour la fixation des plaques en voussure, il est possible de ne mettre qu'une seule attache porteuse mais avec deux ergots de façon à éviter la rotation des plaques.

9.6.6.1.3 Joints de dilatation de gros oeuvre :

-Les joints du support doivent être repris dans le revêtement sensiblement aux mêmes emplacements et dans la même largeur. La garniture éventuelle de ces joints ne doit pas affecter leur liberté de mouvement. Les attaches ou agrafes d'une plaque de revêtement ne peuvent être fixées de part et d'autre d'un joint de support. Dans le cas de fixations avec polochons, ceux-ci ne doivent pas être exécutés à cheval sur ces joints mais de part et d'autre. Si le joint du revêtement est décalé par rapport au joint de support, on utilise une patte déportée.

9.6.6.2 JOINTS DE DILATATION ET DE FRACTIONNEMENT :

Lorsque le système d'attaches ne permet pas d'absorber, au droit de chaque plaque, les déformations différentielles entre le revêtement et son support, ce qui est le cas lorsque les plaques voisines sont solidarisées de façon rigide et/ou que les attaches elles-mêmes n'autorisent pas un tel mouvement relatif, le revêtement doit être fractionné par des joints souples (vides ou remplis de mastic). Ces joints sont donc à prévoir : -pour les revêtements attachés par agrafe et polochon, avec joints garnis de mortier ou non. - pour les revêtements fixés par attaches métalliques avec joints garnis de mortier.

9.6.6.2.1 Implantation des joints souples :

-Pour l'ensemble des revêtements, les joints du support (dilatation ou fractionnement) doivent être repris dans le revêtement (y compris dans les polochons), sensiblement aux mêmes emplacements et dans la même largeur. Les polochons, le cas échéant nécessaires, ne doivent pas être exécutés à cheval sur ces joints mais de part et d'autre. Pour éviter la mise en compression du revêtement directement par le support, des joints souples doivent également être prévus autour de toutes les saillies de façade (appuis, balcons, bandeaux, linteaux), en particulier au départ des revêtements sur le plancher ou le sol et sous plafond dans le cas des revêtements intérieurs. Enfin, des joints souples doivent être exécutés en cas de changement de support risquant d'entraîner des mouvements différentiels sensibles. -Cas des revêtements ne permettant pas une libre déformation entre plaque. En plus des joints ci-dessus, ces revêtements ne permettant pas une libre déformation au droit de chaque plaque, on s'efforcera de limiter les effets des variations dimensionnelles gênées en prévoyant l'exécution de joints souples horizontaux et verticaux délimitant des panneaux de surface réduite. a) les joints souples de fractionnement horizontaux sont à prévoir tous les 3 m environ (ou tous les niveaux en extérieur), tous les 6 m environ en intérieur. Dans le cas où des agrafes sont fixées dans les chants horizontaux bordant un joint souple de fractionnement, on remplacera les agrafes porteuses situées dans le joint souple par des attaches métalliques sans polochon. b) Les joints souples de fractionnement verticaux sont à prévoir tous les 8 m environ et aux extrémités des façades des bâtiments. Dans le cas des façades courbes, un joint souple doit être prévu tous les 4 m pour les rayons inférieurs à 15 m et tous les 6 m pour les rayons supérieurs à 15 m. En pignon, pour des longueurs allant jusqu'à environ 12 m, le joint intermédiaire peut être supprimé. Les pignons dont la longueur dépasse la valeur ci-dessus doivent être munis d'un joint souple vertical intermédiaire. Dans le cas des bandeaux revêtus, un joint souple doit être prévu tous les 4 m pour les bandeaux courbes de rayon inférieur ou égal à 15 m et tous les 6 m au-delà, et pour les bandeaux droits. -Cas particuliers des revêtements étroits (habillages de poteaux, etc.). Compte tenu de la sensibilité de ces revêtements étroits sous l'effet des mises en compression, il conviendra de veiller tout particulièrement au positionnement et à l'exécution des joints souples. Il est rappelé que dans le cas où des agrafes porteuses (à polochons) sont fixées dans les chants horizontaux, les agrafes porteuses bordant un joint souple doivent être remplacées par des attaches métalliques sans polochon.

9.6.6.2.2 Choix du produit de calfeutrement des joints souples :

-Lorsqu'un joint souple est calfeutré, le dispositif comporte un fond de joint, pour limiter la quantité de mastic à mettre en place. Un produit de calfeutrement mastic qui devra suivre les mouvements du joint sans les contrarier et

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sans se dégrader dans le temps. Exigences concernant le fond de joint, Il doit : a) résister aux pressions exercées lors de la mise en oeuvre du mastic ; b) permettre le libre mouvement du mastic ; c) ne pas réagir chimiquement où physiquement sur les caractéristiques du mastic ; d) être imputrescible ; e) être compressible pour permettre sa mise en oeuvre ; f) résister aux intempéries (froid, chaleur, eau). Le matériau du fond de joint est choisi parmi les mousses plastiques alvéolaires (polyuréthanne, polyéthylène). - Exigences concernant les mastics de calfeutrement, iIs doivent : a) adhérer au revêtement sans le tacher ; b) supporter les déformations du joint sans décollement ni fissure (bien que l'étanchéité ne soit pas un impératif) ; c) ne pas couler lorsqu'il est posé en joint vertical (bien qu'un certain fluage sous charge de longue durée permette de réduire les contraintes auxquelles le mastic est soumis) ; d) garder ses qualités d'adhésivité et de cohésion malgré l'eau, le froid et la chaleur (70 °C) ; e) présenter une surface lisse et non visqueuse. -Des vérifications complémentaires doivent permettre de définir s'il en est besoin un primaire pour assurer une bonne adhérence à la pierre et si la pierre ne risque pas d'être tachée par la migration de certains constituants du mastic ou du primaire. Les produits les plus couramment utilisés sont ainsi : a) des mastics pâteux de type élastomère de première catégorie (pour une amplitude des déformations du joint ne dépassant pas 25 % de la largeur initiale) ; b) des mastics pâteux de type élastomère de deuxième catégorie (pour une amplitude des déformations du joint ne dépassant pas 12,5 % de la largeur initiale) ; c) des mastics pâteux de type plastique de première catégorie (pour une amplitude de déformations ne dépassant pas 12,5 % de la largeur initiale).Dans le cas de joints horizontaux pour lesquels la déformation se fait surtout dans un sens (fluage de support), les élastomères seront choisis parmi ceux ayant un bas module d'élasticité (pour diminuer les contraintes parasites dans le revêtement).

9.6.6.2.3 Exécution des joints souples :

-Un joint souple peut être vide ou calfeutré au mastic. Largeur des joints souples : elle n'est pas inférieure à 10 mm pour les joints horizontaux et 8 mm pour les joints verticaux. Ces largeurs peuvent être réduites localement au niveau des attaches respectivement à 7 mm et 5 mm. Si les attaches sont trop épaisses pour permettre de garantir ces largeurs minima, la pierre est engravée au niveau de l'attache. Les joints souples intéressent toute l'épaisseur des plaques de pierre. -Le calfeutrement des joints souples est exécuté à la pompe à l'aide d'un mastic élasto-plastique ne tachant pas la pierre. La profondeur du mastic doit être de : a) avec les mastics élastomères, la profondeur minimale est de 5 mm. Pour les joints de plus de 12 mm de large, la profondeur est au moins égale à la moitié de la largeur ; b) avec les mastics plastiques de première catégorie, la profondeur minimale est de 8 mm. Si le joint a plus de 16 mm de large, la profondeur est au moins égale à la moitié de la largeur. - La mise en oeuvre comprend : a) la mise en place du fond de joint, matériau compressible maintenu en retrait du parement pour délimiter le volume du mastic ; b) le nettoyage des lèvres du joint, pour assurer une bonne adhésivité en éliminant en particulier les déchets de mortier provenant des joints courants ; c) l'application éventuelle d'un primaire, fonction du mastic utilisé et des conditions hygrométriques existant lors de la pose (influence de l'humidité des pierres) ; d) la mise en place du mastic et son lissage afin de le presser fortement contre les lèvres du joint.

peinture

10.2 Généralités

Les travaux seront exécutés conformément aux clauses et conditions générales des documents techniques du présent lot en vigueur à la date de remise des offres, et en particulier aux documents ci-après : -Les normes de l'AFNOR - Les documents techniques applicables aux ouvrages du présent lot - Le REEF édité par le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment et en particulier aux prescriptions des Documents Techniques Unifiés (D.T.U.) ainsi qu'aux Cahiers des Clauses Spéciales et de Cahiers des Charges Assortis aux

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D.T.U. DTU N°59 Travaux de peinture -miroiterie -papier de tenture - Les règles de sécurité éditées par le Ministère du Travail. - Les mesures générales de protection et de salubrité édictées par le code du travail - La disposition relative à l'accessibilité des établissements recevant du public, aux personnes handicapées ? Les prescriptions des services vétérinaires du département. -Le code de la construction et de l'habitation. - Les dispositions générales du "règlement" de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public du 25 juin 1980 et de ses modifications - Le Cahier des Clauses Administratives Particulières - Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières. - Les règles NV 65. - Les avis techniques couvrant les procédés Le titulaire du présent lot devra la fourniture de tous les matériaux et le matériel, nécessaires aux travaux du présent lot, ainsi que tous les transports et manutentions diverses. Il indiquera dans sa soumission la marque de peinture qu'il aura choisie et précisera sur son quantitatif estimatif les références des produits qu'il se propose d'employer. Il devra la reconnaissance des fonds et sera tenu de signaler ceux qui ne sembleraient pas offrir une garantie suffisante pour la bonne tenue des peintures prévues. Les surfaces peintes devront satisfaire aux performances imposées par les tests du C.S.T.B. suivant les différentes familles des locaux (tests publiés dans le cahier 695 de Juin 1969.). Il devra en outre se rendre compte sur place de l'état des lieux et des difficultés éventuelles d'exécution des travaux. L'entrepreneur devra fournir tous les documents demandés par le coordonnateur et respecter la loi 93.14.18 du 31 décembre 1993 en ce qui concerne les dispositions du code de travail applicables aux opérations du bâtiment et du génie civil en vue d'assurer la sécurité et de protéger la santé des travailleurs.

10.3 Documents Techniques Contractuels

10.3.1 DOCUMENTS NORMATIFS :

Les dispositions particulières à chacun des lots sont précisées dans leurs spécifications techniques respectives. Sauf disposition particulière indiquée dans le présent document, la conception, les calculs, la fabrication en usine, l'exécution sur chantier, la mise en oeuvre et le réglage de l'ouvrage, la nature et la qualité des matériaux, la protection de l'ouvrage, la réception et les essais de tout ou partie de l'ouvrage sont, dans leur ensemble, conformes aux normes, règlements, prescriptions techniques et recommandations professionnelles en vigueur. Pour tous les documents énoncés ci-après, il est retenu la dernière édition publiée à la date des pièces écrites du marché de travaux. L'Entrepreneur est tenu de signaler à la Maîtrise d'Oeuvre toute contradiction entre les documents cités ci-dessus et le projet (plans, devis descriptifs, etc...). Les procédés et matériaux non traditionnels, non régis par les documents de référence cités ci-dessus doivent obligatoirement, lorsque ceux-ci sont instruits et prononcés par un groupe spécialisé du CSTB, posséder un Avis Technique ou un ATEX ("Appréciation Technique d'Expérimentation" pour les produits récents).

10.3.1.1 Liste des D.T.U. applicables au marché :

-DTU 59.1 NF P 74-201 d'octobre 1994) : Travaux de peinture des bâtiments ; - DTU 59.2 (NF P 74-202 de mai 1993) : Revêtements plastiques épais sur béton et enduits à base de liants hydrauliques ; - DTU 59.4 ( NF P 74-204 de février 1998) : Mise en oeuvre des papiers peints et des revêtements muraux.

10.4 Préliminaires

10.4.1 RECEPTION DES SUPPORTS :

10.4.1.1 Réception des subjectiles :

Il appartient à l'entreprise de réceptionner, avant exécution de ses ouvrages, les différents supports livrés par les différents corps d'état. Si ceux-ci ne sont pas conformes aux DTU, il lui appartient d'en informer le maître d'oeuvre avant le début de ses travaux. Les travaux de mise aux normes étant à la charge du corps d'état ayant livré le subjectile.Mais le fait d'entreprendre ses travaux sans réserve implique l'acceptation des supports par le présent lot et celui-ci ne pourrait arguer d'une méconnaissance des documents et ne pourrait demander une quelconque modification de son prix.

10.4.2 TEINTES :

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10.4.2.1 Répartition des teintes :

La Maîtrise d'Oeuvre se réserve le choix des teintes et n'entraînant pas de supplément sur le prix quelles que soient les teintes choisies, avec ou sans polychromie. L'entreprise a, à sa charge tous les rechampissages en découlant. En général les grandes surfaces seront traitées en TEINTES CLAIRES et les petites surfaces en TEINTES VIVES.

10.4.3 SURFACES TEMOINS :

10.4.3.1 Surfaces témoins :

La maîtrise d'oeuvre se réserve le droit de faire exécuter des essais suivant les différents types de subjectiles, dans chaque local si nécessaire, et suivant les teintes de son choix. Sans toutefois que les surfaces de ces essais n'excèdent 2 m². D'autre part des échantillonnages seront conservés, comme référence, jusqu'à l'achèvement des travaux. Ils seront en nombre suffisant pour permettre de fixer le choix du Maître d'oeuvre. Ils pourront être réalisés sous forme de panneaux et être entreposés en salle de réunion.

10.4.4 INTERPRETATION DES METRES :

10.4.4.1 Mode de métré et de chiffrage :

Les métrés seront indiqués aux surfaces vues sans coefficient pour développement ou difficulté d'accès. Les incidences éventuelles seront répercutées sur les prix unitaires du bordereau.

10.5 Qualité des matériaux

10.5.1 Préliminaires aux travaux de peinture

10.5.1.1 PERIODE DE PREPARATIONS :

10.5.1.1.1 Période de préparation aux peintures :

-Pendant la période de préparation, l'entrepreneur reçoit du maître d'ouvrage ou de son maître d'oeuvre, dans les délais compatibles avec le programme des travaux, tous les plans, croquis et descriptions complémentaires, établis par ce dernier et par les autres corps d'état, précisant la nature et les caractéristiques des supports destinés à être peints, ainsi que celles des produits complémentaires, en particulier si certains subjectiles ont été revêtus en atelier d'un primaire ou ont reçu un prétraitement, leurs natures doivent être clairement indiquées soit sur le subjectile considéré, soit sur un document contractuel avec l'indication nominative des produits employés, de leur marque et de leur date d'application et toutes indications complémentaires susceptibles de les identifier. La compatibilité avec les traitements ultérieurs courants de finition sera clairement explicitée. L'application des couches ultérieures devra être possible après élimination des souillures et éventuellement ponçage léger et raccords. La mise en concordance avec la protection des feuillures à verres et la face interne des parcloses [NF P 78-20, référence DTU 39) doit être réalisée par l'entreprise ayant à sa charge l'impression générale de la menuiserie. L'entrepreneur reçoit également du maître d'ouvrage ou de son maître d'oeuvre toutes précisions concernant les aspects et états de finition ainsi que les couleurs des systèmes de peinture qu'il aura à exécuter suivant l'état de surface et la nature des subjectiles. Si nécessaire, le maître d'ouvrage ou son maître d'oeuvre précise en conséquence aux entreprises chargées de l'exécution des ouvrages à peindre, les caractéristiques des subjectiles qu'elles doivent livrer. Ensuite, pendant cette période, l'entrepreneur soumet au maître d'ouvrage ou à son maître d'oeuvre la nomenclature des produits qu'il se propose d'utiliser suivant les surfaces à recouvrir, avec la référence des couleurs retenues par type de locaux. Après accord, le maître d'ouvrage ou son maître d'oeuvre retourne un exemplaire de cette nomenclature pour commande des produits et exécution des travaux. Il en remet un exemplaire pour information et réalisation aux entrepreneurs des autres corps d'état qui pourraient être concernés.

10.5.1.1.2 Période de préparation aux RPE :

Pendant la période de préparation, l'entrepreneur reçoit du maître d'oeuvre des documents précisant la nature et les caractéristiques des supports destinés à être revêtus de RPE. Il reçoit également du maître d'oeuvre les précisions concernant le type et la couleur des RPE à appliquer. La désignation commerciale du RPE à mettre en oeuvre est soumise par l'applicateur à l'approbation du maître d'oeuvre. L'entrepreneur de RPE informe le maître d'oeuvre au moins 15 jours à l'avance des dates d'exécution des travaux.

10.5.2 Matériaux et produits

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10.5.2.1 CHOIX DES PRODUITS :

10.5.2.1.1 Choix des peintures :

-L'entrepreneur de peinture est responsable du choix des produits et de leurs marques. Ce choix est fait suivant l'aptitude à la fonction des produits selon la protection ou de l'état de finition recherché. Toute autre disposition telle que imposition et/ou fourniture de produits émanant du maître d'ouvrage et/ou du maître d'oeuvre n'est pas conforme aux clauses d'application de la norme NF P 74-201-1. Les produits de peinture comprennent : a) les enduits préparatoires et/ou décoratifs ; b les peintures proprement dites et produits pour revêtements semi-épais ; c) les vernis ; d) les lasures ; e) les préparations assimilées de produits spéciaux ; f) les hydrofuges de surface. Pour la définition de ces termes et d'une façon générale pour la terminologie des peintures et de leur application, il y a lieu de se reporter à la norme NF T 36-001.

10.5.2.1.2 CHOIX DES RPE :

Les produits qui peuvent être mis en oeuvre pour la réalisation des travaux de RPE sont : a) une impression pénétrante et fixante (fixateur de fonds pulvérulents, impressions pénétrantes pour fonds glacés, etc.) ; b) une sous-couche régulatrice d'absorption qui peut être quelquefois le RPE lui-même, dilué ; c) une sous-couche opacifiante ; d) le revêtement plastique épais proprement dit.

10.5.2.1.3 Choix des revêtements :

-L'entrepreneur proposera les matériaux en fonction du résultat souhaité par le Maître d'ouvrage et les contraintes techniques permettant d'atteindre le degré de finition recherché.

10.5.2.1.4 Conformité des produits :

-Une fiche descriptive élaborée par le fabricant accompagne chacun des revêtements et guide le choix de l'entrepreneur. Cette fiche doit indiquer : a) normes françaises de référence ; b) marque NF ; c) procès-verbal de classement, réaction au feu ; d) spécifications GPEM/PV ; e) toute autre spécification jugée utile dont l'origine doit être alors précisée.

10.5.2.1.5 Prélèvement d'échantillons :

-Le maître d'ouvrage ou d'oeuvre peut prescrire, dans les documents contractuels du marché, des prélèvements destinés à permettre d'éventuelles vérifications de l'aptitude à l'emploi des produits. Les frais d'essais et épreuves, y compris les frais annexes de fournitures, transports et autres, ne peuvent être à la charge de l'entrepreneur que si ces essais sont explicitement prescrits par les documents particuliers du marché. Tout contre-essai et contre-épreuve, découlant de résultats non favorables, sont à la charge de l'entrepreneur. Deux échantillons représentatifs, par produit, seront prélevés selon les principes d'échantillonnage de la norme NF EN 21512.

10.5.2.2 CLASSIFICATION DES PRODUITS :

10.5.2.2.1 Classement 1ère famille (peintures, vernis) :

Les produits sont classés suivant la norme NF T 36-005 et doivent être conformes aux normes. Les peintures à la chaux faisant l'objet d'une norme, d'un Avis Technique ou d'une procédure d'évaluation d'aptitude à l'emploi sont visées par le présent document. - classe 1 -peintures à l'eau (badigeons, peintures à la colle ou silicatées) ; - classe 2 -peintures à l'huile ou vernis gras ; - classe 3 -semi-produits broyés pour peintures (colorants en poudre ou paillettes) ; - classe 4 -alkydes (glycérophtaliques, alkydes diverses, peintures au four) ; - classe 5 -cellulosiques ;

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- classe 6 -polyesters (polyuréthanes, époxydiques) ; - classe 7 -vinyliques, acryliques (phase solvant ou aqueuse), copolymères ; - classe 8 -bastomères (caoutchouc, élastomères) ; - classe 9 -résines à base de produits bitumineux (naturel, brai de houille, synthétique) ; - classe 10 -autres liants (silicate, esters, aminoplastes, etc.).

10.5.2.2.2 Classement 2ème famille (revêtements plastiques épais) :

Les RPE sont classés par la norme T 30-700 "Revêtements Plastiques Epais" définissant leur aspect, leur consommation minimale en Kg par m² et la granularité des plus gros grains des granulats. - classe 1 -vinyliques (en phase solvant ou aqueuse) ;- classe 2 -acryliques et copolymères (en phase solvant ou aqueuse) ; -classe 3 -autres.

10.5.2.2.3 Classement 3ème famille (enduits intérieurs) :

-Enduit de peinture préparatoire et/ou décoratif. L'enduit de peinture peut se présenter en poudre ou en pâte. Il peut être monocomposant ou pluricomposant. Il peut être prêt à l'emploi ou se préparer sur le chantier. Ces produits sont classés suivant la norme NF T 36-608. a) classe 1 -enduits en phase solvant (enduits gras, maigres et assimilés) ; b) classe 2 -enduits en phase aqueuse (vinyliques, acryliques à la colle, à la caséine, en émulsion, glycérophtaliques, etc). -Enduits dispersables à l'eau. Ils comprennent les enduits en poudre qui reçoivent une addition d'eau pour l'emploi, les enduits en pâtet sous forme de produits prêts à l'emploi de consistance plus ou moins fluide ou d'enduits pluricomposant qui sont préparés sur chantier au moment de l'emploi. -Enduits gras. Les enduits gras sont à base d'huiles siccatives et/ou de liants gras et de charges et pigments. Ils peuvent être préparés sur chantier ; - Enduits maigres et mixtes. Ces enduits sont à base d'huiles siccatives et/ou de liants gras et autres, avec adjonction de pigments, de charges, de solvants et de diluants. - Enduits de résines (à base de résines). Ces enduits contiennent des charges et pigments divers et leur liant est une résine au lieu de liants gras et huiles siccatives. - Enduits décoratifs. De composition variable, ils sont destinés à rester tels quels ou peuvent éventuellement recevoir une finition complémentaire.

10.5.2.2.4 Classement 4ème famille (mastics et autres enduits) : -classe 1 -mastics de vitrerie à l'huile et aux vernis gras ; - classe 2 -autres mastics de vitrerie : - classe 3 -mastics et enduits industriels (bouchepores pour le bois, mastics et enduits sans solvant pluricomposants) : - classe 4 -enduits extérieurs de peinture (en phase solvant ou en phase aqueuse).

10.5.3 Supports er subjectiles

10.5.3.1 QUALITE DES SUBJECTILES :

La mise en peinture des matériaux constituant les subjectiles ne peut être exécutée que s'ils satisfont aux prescriptions définies ci-après par nature de matériaux, dans le cadre du paragraphe 4.2.1 de la norme NF P 74-201-2 (CCS). Conformément à l'article 4 de la norme NF P 74-201-2, les documents particuliers du marché doivent indiquer les états de surface retenus pour les subjectiles. Ces prescriptions doivent figurer tant dans le marché de l'entreprise de peinture que dans les marchés des entreprises qui réalisent des subjectiles destinés au peintre.

10.5.3.1.1 Conformité des subjectiles :

-Avant la date prévue par le marché ou par l'ordre de service pour procéder à l'application des enduits de peinture et/ou peintures, l'entrepreneur constate que les subjectiles sont conformes aux dispositions du marché et à celles des documents approuvés par le maître d'ouvrage ou son maître d'oeuvre. Il note les défauts constatés et les cas de non-conformité avec les documents particuliers du marché et les prescriptions de l'article 5 de la norme NF P 74-201-1 (Référence DTU 59.1), particularités devant entraîner l'exécution de travaux préparatoires. En regard de ces constatations, il mentionne, dans chaque cas, la nature des travaux supplémentaires nécessaires de sa spécialité. Il en avise, par écrit, le maître d'ouvrage ou son maître d'oeuvre qui, avant tout début d'exécution des travaux décidera, en accord avec l'entrepreneur, après un examen contradictoire avec les corps d'état intéressés, de la mise en conformité éventuelle, laquelle devra faire l'objet d'un ordre de service.

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10.5.3.1.2 Méthode d'appréciation de la goutte d'eau :

-Cette méthode permet un contrôle visuel immédiat, pour déterminer le degré d'absorption du fond (subjectile) . Il convient de "mouiller" le subjectile (fond) à tapisser par une projection d'eau ou en pressant une éponge imbibée d'eau pour se rendre compte du temps de régulation d'humidité apportée. -L'interprétation du résultat obtenu fera apparaître : a) L'eau disparaît immédiatement un effet de "buvard", fond trop absorbant ; b) l'eau s'écoule correctement, la surface rendue "brillante" par la dépose d'eau redevient "mate" avec effet "progressif", fond normalement absorbant ; c) l'eau coule vers le bas et ne pénètre pas avec effet de "perlage", fond non absorbant. -Un subjectile (fond), n'ayant pas une porosité normale, exige des traitements prévus avant l'application de papiers peints ou revêtements muraux.

10.5.4 Contraintes d'exécution

10.5.4.1 PRISE DE POSSESSION DU CHANTIER :

10.5.4.1.1 Remise du chantier pour le peintre :

-Au moment de l'exécution des travaux de peinture (travaux neufs et rénovation) : a) les locaux doivent être hors d'eau, vitrés et leur étanchéité doit être assurée ; b) les enduits intérieurs et de ravalement auront été exécutés et leur état sera conforme aux dispositions prévues aux paragraphes 5.2 et 5.3 de la norme NF P 74-201-1 (Référence DTU 59.1) ; c) les locaux doivent être clos mais ventilés par tout système adéquat fourni par le maître d'ouvrage et leur degré hygrométrique ne doit pas rendre possible une réhumidification des surfaces à peindre et leur température doit répondre aux conditions de la norme NF P 74-201-1 ; d) les locaux à peindre doivent être libres de la présence de tout autre corps d'état. -Les chapes, dallages, carrelages et revêtements doivent être exécutés et les remontées d'humidité qui en proviennent doivent avoir disparu. Toutes traces de ciment, colles, etc. doivent avoir été soigneusement enlevées. Les parquets doivent être posés et non replanis. Les tranchées, raccords, scellements, doivent être rebouchés et secs. Les essais de circuits de fluides (eau, gaz, chauffage, etc.) doivent avoir été effectués, les fuites éventuelles réparées et toute trace d'humidité doit avoir disparu, à l'exception de celles résultant de la pose des appareils après travaux de peinture. La dépose des radiateurs doit avoir été exécutée. -Tous les subjectiles devant recevoir une peinture ou un revêtement doivent répondre aux conditions de l'article 5 de la norme NF P 74-201-1, en particulier sur le plan de la siccité. La pose des menuiseries et de leurs habillages doit être achevée, la mise en jeu et les réglages exécutés. Dans la mesure du possible, les appareils sanitaires non scellés seront posés après exécution des travaux de peinture. Dans le cas où, pour des raisons techniques, cette prescription serait impossible à respecter, ces ouvrages devront avoir été protégés par le corps d'état concerné. De même, les pênes des serrures ainsi que toutes les parties mobiles assurant le fonctionnement des menuiseries ne doivent pas être pré-peints. Tous les locaux, leur accès et les parties communes doivent être nettoyés et exempts de tous gravats. Toutes projections de plâtre, ciments, colles, etc., sur tous les subjectiles, verres, appareils, etc. doivent avoir été éliminées. Les différents éléments non peints tels que menuiseries alu, joints, volets roulants, radiateurs pré-peints doivent être préalablement protégés par les corps d'état concernés. 10.5.4.2 DEPOT ET STOCKAGE POUR APPROVISIONNEMENTS :

10.5.4.2.1 Locaux de dépôt et de stockage pour approvisionnements :

-Sauf dispositions contraires des documents particuliers du marché, la mise à disposition de l'entrepreneur des locaux nécessaires au dépôt et au stockage sur chantier des approvisionnements des revêtements et les opérations éventuelles de chauffage de ces locaux sont à la charge du Maître de l'ouvrage.

10.5.4.3 CONDITIONS DE TEMPERATURE ET D'HYGROMETRIE :

10.5.4.3.1 Conditions pour l'exécution des travaux :

-Si, au début ou au cours de l'exécution, l'entrepreneur constate que les conditions hygrométriques ou de températures de l'air ambiant ne sont pas conformes aux dispositions du paragraphe 6.1 de la norme NF P 74-204-1 (Référence DTU 59.4) (CCT), il en avise par écrit le Maître d'ouvrage ou le Maître d'oeuvre qui prescrira soit l'ajournement des travaux jusqu'à ce que les conditions conformes d'hygrométrie et de température soient obtenues, en prorogeant le délai d'exécution en fonction de la date à laquelle l'application des enduits et la pose des revêtements pourra s'effectuer normalement, soit la mise en service d'un chauffage permettant la mise en

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température progressive des locaux nécessaire à l'exécution des travaux. - L'application des produits de peinture est assujettie à la satisfaction des clauses suivantes : a) température ambiante : > 8 °C (cf. art. 4.1 du Cahier des Clauses Techniques), b) humidité ambiante : < 70 % HR (cf. art. 4.1 du Cahier des Clauses Techniques), c) température du support : > + 5 °C (cf. art. 4.1 du Cahier des Clauses Techniques), d) humidité du support : < 4 % en masse (cf. art. 3.1.2 du Cahier des Clauses Techniques) dans le cas de liants hydrauliques et 14 % dans le cas du bois. -Ces conditions seront maintenues après pose du revêtement. Les frais correspondant à l'obtention de ces conditions, notamment de ceux qui pourraient résulter du chauffage des locaux doivent être payés conformément clauses du CCAP. Lorsque le chauffage du chantier est nécessaire pour la bonne marche des travaux, les frais afférents feront l'objet d'un accord préalable, conclu, sur proposition de la Maîtrise d'oeuvre, entre le Maître d'ouvrage et les entrepreneurs des divers corps d'état intéressés.

10.5.5 Travaux avant réceptions

10.5.5.1 TRAVAUX APRES PEINTURE :

10.5.5.1.1 Travaux de nettoyage après peinture :

-Les travaux de peinture et/ou la pose des revêtements étant terminés, l'entrepreneur exécute le nettoyage des salissures occasionnées par sa seule intervention et n'est responsable que de l'enlèvement de ses propres protections et s'assure pour les menuiseries du débouchage des trous d'évacuation en feuillure. -Les corps d'état concernés procèdent ensuite à la pose des appareillages et accessoires suivants ou à la réalisation des prestations suivantes : a) poignées de porte (de croisées, de placards, etc.) ; b) joints et butoirs (plastique, caoutchouc, métallique, etc.) sur toutes les menuiseries ; c) plaques de propreté ; d) interrupteurs ; e) prises de courant ; f) tringles à rideaux ; g) glaces ; h) miroirs ; i) mobiliers de cuisine ou de sanitaires ; j) robinetterie ; k) chauffe-eau ; l) tout équipement en général ; m) tous revêtements souples de sols et moquettes ; n) les plinthes en bois ont été préalablement installées et recouvertes d'une couche de peinture ; -cette prescription n'exclut pas que toutes précautions doivent être prises par les entreprises pour respecter les ouvrages de peinture déjà exécutés ; a) lors des travaux de replanissage, ponçage et vernissage des parquets ; b) ponçage et lustrage des revêtements, marbre, pierre, etc. ; c) remontage des radiateurs déposés ; d) le nettoyage de mise en service doit être effectué en prenant toutes les précautions afin de respecter les ouvrages déjà réalisés. Ce nettoyage doit être prescrit par les DPM, sinon il est à la charge de chaque corps d'état responsable.

10.5.6 Réception des ouvrages

10.5.6.1 CONTROLE D'EXECUTION ET RECEPTIONS :

10.5.6.1.1 Réception des travaux :

-L'état de finition des surfaces réceptionnées sera conforme à celui prévu au devis descriptif, aux prescriptions et à l'aspect présenté par les surfaces de référence exécutées suivant la norme NF P 74-201-1 (Référence DTU 59.1). De faibles écarts de couleur et de brillant sont acceptables et usuels dans les travaux de bâtiment. En cas de désaccord sur la conformité des ouvrages, il sera procédé à la vérification des caractéristiques visées à l'article 7 de la norme NF P 74-201-1. En cas de non-conformité, l'entrepreneur de peinture devra procéder à ses frais aux réfections nécessaires. Toutefois, la responsabilité de l'entrepreneur de peinture sera dégagée si, pour l'exécution des travaux de peinture, le maître d'ouvrage a donné un ordre écrit contraire aux prescriptions de la norme.

10.5.6.1.2 Garantie :

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Pour l'appréciation de l'état des surfaces peintes à l'expiration du délai de garantie, se reporter, par nature de subjectile, au document " GARANTIES DANS LES TRAVAUX DE PEINTURAGE " (regroupant les fascicules GPEM/PV P 61 -P 62 -P 63 et P 64) établi par le Groupe Permanent d'Etudes des Marchés de peinture, vernis et produits connexes (GPEM/PV)(4).

10.5.6.1.3 Entretien des surfaces :

Il doit s'effectuer conformément au fascicule de documentation T 30-806.

10.6 Préconisation de mise en oeuvre

10.6.1 Définition des travaux

10.6.1.1 DOMAINE D'APPLICATION

10.6.1.1.1 Travaux de peinture :

-Pour travaux neufs de peinture et vernis sur tous subjectiles, y compris les travaux de décoration sur les subjectiles définis à l'article 5, plâtre, béton, mortiers de ciment, bois, métaux ferreux et non ferreux. -Pour travaux de rénovation exécutés sur anciens fonds, remise en peinture, vernis ou préparation assimilées. -Ce texte document est applicable dans toutes les zones climatiques ou naturelles françaises, y compris en climat tropical humide. Il peut également servir de référence pour les travaux d'entretien, ainsi que pour les travaux de peinture sur ouvrages de génie civil ne faisant pas l'objet de marchés publics. - Il ne s'applique pas : a) aux subjectiles de sols qui relèvent de la NF P 74-203 (référence DTU 59.3) ; b) aux revêtements plastiques épais qui relèvent de la NF P 74-202 (référence DTU 59.2) ; c) aux réfections de façade en service par revêtement d'imperméabilité qui relèvent de la NF P 84-404-1 (référence DTU 42.1) ; d) aux subjectiles de structures métalliques quand elles relèvent de spécifications propres aux bâtiments industriels. Mais à défaut de celles-ci et notamment pour les immeubles d'autre destination, ce document constitue la référence minimale. Il en est de même pour les composants industrialisés de bâtiments fabriqués en usine ou atelier et incorporés dans la construction, dans le domaine d'application visé. -Les travaux sur enduits de plâtre extérieurs ne sont pas visés par ce document. Il permet au prescripteur de définir les niveaux de prestations demandés suivant leur localisation sans description des opérations nécessaires mais en précisant simplement les critères suivants : a) nature et qualité du subjectile ; b) état de finition recherché : type A, B ou C ; c) aspect (mat, satiné ou brillant, et lisse, finement poché ou poché) ;

10.6.1.1.2 Travaux de revêtements :

-Définition du choix des produits utilisés dans les travaux de mise en oeuvre des papiers peints et des revêtements muraux et les conditions techniques d'exécution de ces travaux. Par extension, il s'applique également aux travaux de mise en oeuvre de revêtements en plafond selon les mêmes techniques. - Intérieur des bâtiments : a) pour les travaux neufs sur tous subjectiles y compris les travaux de décoration sur les subjectiles définis à l'article 3, plâtre, béton, mortiers de ciment, bois, métaux ferreux et non ferreux; b) pour les travaux de rénovation exécutés sur anciens fonds, préparations assimilées. c) pour les travaux d'entretien . -Les revêtements visés sont destinés pour un usage prévu qui n'implique pas leur résistance à des agressions exceptionnelles, par exemple mécanique ou chimique, tel qu'il peut s'en produire dans des locaux à caractère industriel. Partant de la définition du type de revêtement choisi, ce document permet au prescripteur de définir les niveaux de prestations demandés suivant leur localisation sans description des opérations nécessaires mais en précisant simplement les critères suivants : a) nature et qualité des subjectiles ; b) état de finition recherché : type A, B ou C ; c) famille du revêtement, en concordance avec les travaux préparatoires et d'impression.

10.6.1.2 PATHOLOGIE DES SUBJECTILES BETON NEUF :

Exemple s'inspirant d'une pathologie répétitive. Décollement et écaillage prématurés d'enduits et de peinture sur plafonds neufs en béton.

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10.6.1.2.1 Pathologie des subjectiles béton neuf :

Exemple d'une pathologie répétitive. Décollement et écaillage prématurés d'enduits et de peinture sur plafonds neufs sur une dalle béton de 0,20 m d'épaisseur. -pour une surface de plafond de 1 m², le volume de béton est : 1 x 1 x 0,2 = 0,200 m3 ; - avec 2,2 de densité du béton, le poids de l'élément est : 2,2 x 0,200 = 0,440 t ou 440 kg ; - si l'on admet un taux de vide du béton de 12 %, la masse d'eau contenue dans l'élément est de : 440 x 12% = 53 kg ; En estimant un départ d'eau du béton de 100 g/m²/24 h,, et en considérant que ce départ s'effectue sur les deux faces de la dalle (soit 2 m²), le béton perd chaque jour 200 g/m²;- Pour perdre la totalité de son eau, le béton demandera 53000 g/200g c'est-à-dire 265 jours de séchage. Considérant qu'il est admis de poser des finitions sur un support contenant 5 % de reliquat d'eau (c'est-à-dire 440 x 5 % = 22 kg), le temps nécessaire pour perdre le surplus (53 -22) soit 31 kg, est de 31000 g/200 g = 155 jours. Soit environ 5 mois dans des conditions parfaites et constantes d'occupation des locaux (20 °C environ, 65%I-IR).

10.6.2 Travaux préparatoires

10.6.2.1 TRAVAUX AVANT MISE EN PEINTURE :

Les travaux avant mise en peinture rendent le subjectile apte à l'application des produits de peinture. Ils sont déterminés suivant la nature et l'état de surface du subjectile, en fonction des prescriptions de l'état de finition et de la nature des produits de peinture. Parmi les travaux avant peinture, on distingue : -les travaux préparatoires ; - les travaux d'apprêts.

10.6.2.1.1 Travaux préparatoires :

Ces travaux ne peuvent en aucun cas se substituer aux opérations de remise en état des subjectiles non conformes aux définitions de la norme. Ils comprennent notamment selon la nature du subjectile : -les dégraissages ; - le décapage des métaux oxydés ; - le dépolissage ; - l'enlèvement de la rouille ; - l'élimination de la calamine (sur la métallerie de bâtiment, elle ne peut s'effectuer qu'en atelier) ; - l'égrenage ; - le ponçage à sec ; - le brossage ; - l'époussetage ; - le décapage pour repeindre ; - le lavage à l'eau sous pression ou à la vapeur ; - le détapissage ; - le grattage ; - les lessivages ; - l'élimination de détrempe (colles) et de cires, etc. ; - la décontamination des subjectiles.

10.6.2.1.2 Couches primaires :

-Leur fonction est anticorrosive sur métaux et/ou d'accrochage pour la couche suivante.

10.6.2.1.3 Couches d'impressions :

-Elles ont des rôles différents mais toutes ont la fonction d'accrochage. Il existe plusieurs types d'impressions : a) isolante. Elle constitue à la surface du subjectile une pellicule continue s'opposant au transfert de matières et à l'apparition de taches telles que : bistre, crayons gras, bitume, etc., ou constitue un obstacle inerte entre un subjectile et un produit incompatible. b) hydrofuge. Elle apporte un complément de résistance à la pénétration de l'eau de ruissellement. c) neutralisante. Elle s'oppose à l'action d'agents chimiques incompatibles avec les produits de finition, sans être isolante. d) fixante (durcissante et pénétrante). Elle s'applique sur des fonds superficiellement pulvérulents et/ou sensibles à la détrempe à l'eau. Elle pénètre dans le matériau en durcissant sa surface de façon à permettre un état de finition satisfaisant.

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e) régulatrice d'absorption ou régulatrice de fonds. Elle facilite la régularité d'application du film de peinture. f) impressions spéciales. Elles tendent à satisfaire à certaines conditions d'application particulières.

10.6.2.1.4 Rebouchages :

-Opération discontinue destinée à faire disparaître les petites cavités des subjectiles (bois, plâtre, plaques de plâtre).

10.6.2.1.5 Dégrossissages :

-Opération discontinue à exécuter sur subjectiles maçonnerie pour atténuer les désaffleurs des balèvres ou de joints. Le dégrossissage est limité par les possibilités de rechargement à l'enduit de peinture (c'est-à-dire jusqu'à 5 mm d'épaisseur).

10.6.2.1.6 Imprégnations :

-Ces travaux qui s'exécutent sur subjectiles bois et assimilés ne relèvent pas de ce document.

10.6.2.1.7 Enduisages :

-Ils peuvent s'exécuter sur tous les subjectiles. Les opérations d'enduisage ont pour but, en dehors des opérations de rebouchage et de dégrossissage, de corriger les défauts de surface de façon complète et continue pour que, l'enduisage terminé, le subjectile présente une surface uniforme, compatible avec l'état de finition recherché. L'enduisage en travaux extérieurs ne s'exécute que sur prescription spéciale. L'application des enduits se fait manuellement ou mécaniquement. On distingue quatre types courants d'enduisages : a) enduisage de ratissage. Préparation sommaire des surfaces, constituant un bouche-porage par l'application d'une seule passe superficielle d'enduit. Il s'exécute sur bois ou sur enduit de plâtre coupé, offrant une bonne planéité. Le subjectile peut être visible, par transparence, sur la quasi-totalité de sa surface. b) enduisage non repassé. L'enduisage non repassé comporte une couche continue d'enduit appliqué en une seule passe. On admet un manque partiel du pouvoir masquant de l'enduit et des irrégularités de surface. c) enduisage repassé. L'enduisage repassé s'effectue en deux passes avec ponçage ou égrenage entre passes pour parvenir à un état de surface bien dressé. Ce type d'enduisage conduit à une opacification complète. d) enduisage non repassé de finition. Il s'exécute sur un enduit repassé dans le cas d'une finition A sur béton et enduit ciment uniquement. e) enduisage structuré. Les reliefs et l'aspect de l'enduisage structuré sont variables, ils dépendent du procédé de mise en oeuvre. Les documents particuliers du marché doivent préciser le type de décor recherché. L'aspect de cet enduisage peut être : pommelé, gouttelette, etc.

10.6.2.2 TRAVAUX AVANT POSE DE REVETEMENTS MURAUX :

Ces travaux sont destinés à rendre le subjectile apte à l'application des revêtements. Ils sont déterminés suivant la nature et l'état de surface du subjectile, en fonction de l'état de finition recherché, et suivant le type de matériaux à poser. Parmi les travaux avant pose, on distingue : - les travaux préparatoires ; - les travaux d'apprêts.

10.6.2.2.1 Travaux préparatoire :

Ils comprennent notamment selon la nature et l'état superficiel du subjectile : - les dégraissages ; - le décapage des métaux oxydés et l'élimination de la rouille ; - l'égrenage ; - le ponçage à sec ; - le brossage ; - l'époussetage ; - la mise à nu du subjectile ; - le détapissage ; - le grattage ; - les lessivages et rinçages ; - le lavage à l'eau ; - l'enlèvement des badigeons (détrempe) ou peintures non adhérentes ; - le dépolissage des débordements de peinture/rechampis aux pourtours des menuiseries, y compris les retombées de plafond si nécessaire ;

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- le dépoussiérage ; - l'élimination de toutes salissures, contamination chimique ou biologique, efflorescences ou salpêtre ;- la suppression des traits de niveau, encre ou crayon, graffitis, etc. ; - les impressions avant enduisage (dans le cas de travaux neufs) ; - le rebouchage de trous et traitement de fissures ; - l'enduisage, pour parfaire l'état de surface, en fonction de la pose collée suivant l'état de finition A, B ou C. Ces différentes opérations sont définies ci-après. - 1 -Les impressions avant enduisage. Les impressions avant enduisage ont des rôles différents mais toutes doivent avoir la fonction de renforcer la cohésion des subjectiles et l'adhérence des enduits à appliquer. Il existe plusieurs types d'impression, notamment : a) impression isolante. Elle constitue à la surface du subjectile une pellicule continue s'opposant aux transferts et migrations dus à des interactions chimiques. Elle s'oppose à l'apparition de taches telles que bistres, crayon gras, bitume, etc., et forme un obstacle inerte entre le subjectile et un produit incompatible. b) impression neutralisante. Elle s'oppose à l'action chimique incompatible avec les produits d'apprêt, colles pour papiers peints ou revêtements muraux. c) impression fixante (durcissante et pénétrante). Elle s'applique sur des fonds superficiellement pulvérulents et/ou sensible à la détrempe à l'eau. Elle pénètre dans le matériau en durcissant sa surface de façon à permettre un état de finition satisfaisant. -2 -Les rebouchages. Opération discontinue destinée à faire disparaître certaines cavités des subjectiles (bois, plâtre, plaques de plâtre). Cette opération ne permet pas de faire disparaître les petites cavités. Celles-ci nécessitent un enduisage. -3 -Les dégrossissages. Opération discontinue à exécuter sur subjectiles maçonnerie pour atténuer les désaffleurs des balèvres ou des joints. -4 -Les enduisages. Ils peuvent s'exécuter sur tous les subjectiles. Les opérations d'enduisage ont pour but, en dehors des opérations de rebouchage et de dégrossissage, de corriger les défauts de surface pour que, l'enduisage terminé, le subjectile présente une surface compatible avec l'état de finition recherché. a) enduisage de ratissage. Préparation sommaire des surfaces, constituant un bouche-porage par l'application d'une seule passe superficielle d'enduit. Il s'exécute sur bois ou sur enduits de plâtre coupé, offrant une bonne planéité. Le subjectile peut être visible, par transparence, sur la quasi-totalité de sa surface. b) enduisage non repassé. L'enduisage non repassé comporte une couche continue d'enduit appliqué en une seule passe. On admet un manque partiel du pouvoir masquant de l'enduit et des irrégularités de surface. c) enduisage repassé. L'enduisage repassé s'effectue en deux passes avec ponçage ou égrenage entre passes pour parvenir à un état de surface bien dressé. Ce type d'enduisage conduit à une opacification complète. 10.6.2.2.2 Travaux d'apprêts :

-Ils s'effectuent avant une pose collée, en fonction de la nature et de l'état superficiel du subjectile. a) Revêtement d'apprêt (papier ou non-tissé et autres). Destiné à donner, au subjectile, une porosité normale et une couleur de fond uniforme. Il s'agit d'un revêtement intermédiaire, facultatif avant la pose d'un revêtement mural fini ou pour décoration ultérieure. b) Impression pour subjectiles absorbants et pulvérulents. Elle s'exécute à l'aide d'un "fixateur de fond" spécifique. En aucun cas, cette impression ne peut apporter au subjectile les propriétés qu'il a perdues, mais elle lui confère une absorption normale. En plus, elle renforce les surfaces pulvérulentes et facilite le détapissage ultérieur. c) Impression pour subjectiles non absorbants. Désignée aussi "primaire d'accrochage", elle est destinée à créer un pont d'adhérence et doit être compatible avec la colle. Elle constitue une couche d'interposition filmogène à utiliser sur des subjectiles non absorbants ou fonds bloqués. d) Impression maigre ou diluée. II s'agit d'un produit pigmenté qui permet de remédier aux différences de tonalité des subjectiles. Cette impression peut se présenter en phase aqueuse ou en milieu solvanté. Elle doit être compatible avec la colle. Son rôle est également d'améliorer la fonction régulatrice d'absorption des subjectiles. A ce titre, elle peut se substituer au fixateur de fonds. Les impressions classiques de peinture, sauf mention contraire du fabricant, ne sont pas adaptées, et on devra leur préférer une peinture mate acrylique ou glycérophtalique (d'extrait sec volumique compris entre 40 % et 60 %) diluée entre 20 % et 30 %. Il faut que le subjectile puisse jouer un rôle de régulateur pour le séchage du revêtement "affiché" (collé) et sa bonne tenue dans le temps. -Cas particuliers non visés par le présent document. Les revêtements muraux ne sont pas faits pour résister aux dilatations et retraits des matériaux et aux fissures que les subjectiles engendrent. Les subjectiles fissurés doivent être traités en conséquence. Pour limiter les fissurations apparentes, il peut être procédé à la pose de bandes de calicot, de tissu naturel ou synthétique à cheval sur la fissure. Cette armature est noyée dans la couche d'apprêt. Dans le cas de fissures actives.

10.6.2.2.3 Opérations préliminaires au collage :

-Les travaux énumérés ci-dessous seront examinés en fonction de l'état du subjectile ou des caractéristiques suivantes :

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a) très absorbant ; b) normalement absorbant ; c) non absorbant (bloqué). - Le degré d'absorption sera déterminé par le test de la projection d'eau ou de la goutte d'eau. Il s'agit des traitements ci-après : a) fixateur de fond ; b) impression maigre ou diluée ; c) primaire d'accrochage.

10.6.2.2.4 Caractéristiques des subjectiles :

-Subjectiles absorbants et/ou pulvérulents. Sont concernés, à titre d'exemple non limitatif, les subjectiles suivants : a) enduit plâtre coupé, projeté ou lissé ; b) carreaux de plâtre ; c) plaques de plâtre à épiderme cartonné ; d) staff ; e) panneaux de particules ; ainsi que tous les autres subjectiles absorbants et/ou pulvérulents. - Subjectiles normalement absorbants. Sont concernés, à titre d'exemple non limitatif, les subjectiles suivants : a) béton ou enduits ciments ; b) enduit garnissant des finitions A et B, contre-plaqué standard, panneaux de fibres ou particules à liant ciment ; c) enduit maigre ou mixte, etc. - Subjectiles non absorbants. Sont concernés, à titre d'exemple non limitatif, les subjectiles suivants : a) panneaux de particules CTB-H, contre-plaqué CTB-X traités hydrofuges ou ignifuges ; b) métaux ; c) polystyrène extrudé, PVC rigide, verre, anciens fonds peints ; d) enduits gras, plâtres hydrofugés (exemples : carreaux bleus et verts).

10.6.3 Préparation des subjectiles peintures

10.6.3.1 TRAVAUX SUIVANT SUBJECTILES NEUFS :

10.6.3.1.1 Subjectiles plâtre et plaques à épiderme cartonné :

Enduits en plâtre, plaques de plâtre, carreaux et tout produit à parement plâtre et plaques à épiderme cartonné. Les travaux préparatoires sont : -Egrenage. L'égrenage a pour but d'éliminer les grains ou petites projections qui subsistent en surface des plâtres neufs et que l'époussetage ne peut enlever. L'égrenage s'exécute à sec, le matériau étant sec à l'aide d'un couteau ou d'une lame à enduire ou d'un riflard. L'égrenage est exécuté de façon à ne pas blesser le support. L'égrenage doit être suivi d'un passage à la brosse dure avant enduisage pour les finitions B et A sur éléments de plâtre lisse et ouvrages en staff. -Epoussetage. L'époussetage a pour but de faire disparaître du support les matériaux pulvérulents ou la poussière. Il constitue un complément de l'égrenage. Il s'exécute exclusivement sur fond sec à la brosse à épousseter. Il est inefficace sur subjectile humide. -Impression fixante et pénétrante. Une couche d'impression durcissante et pénétrante doit être appliquée avant l'exécution des travaux d'enduit, de rebouchage, de peinture, sauf dans le cas de supports à revêtir d'un enduit gras ou d'un enduit applicable sur supports non imprimés. Pour les supports plâtre très durs et non pulvérulents ainsi que le staff, il faut utiliser une impression d'accrochage. La couche d'impression pénétrante et fixante s'exécute sur enduits de plâtre poreux et carreaux de plâtre à parement lisse. Cette impression ne peut transformer par exemple un plâtre manuel tendre, c'est-à-dire de dureté shore C inférieur à 40 en plâtre de qualité. Elle assure l'accrochage de la peinture sur le support. Elle est exécutée avec un produit compatible avec la nature du subjectile et le type de revêtement de peinture. - Impression des plaques de plâtre à parement cartonné. ? Rebouchage. Le rebouchage est précédé d'un égrenage et d'un époussetage. Le rebouchage s'effectue avec des mastics ou enduits compatibles avec le support et les produits de peintures à appliquer. S'il y a incompatibilité avec le support, une impression précède l'application du produit de rebouchage. Le rebouchage peut s'effectuer en plusieurs opérations successives. Les enduits de rebouchage doivent être complètement secs et durcis en profondeur avant la poursuite des travaux. Le rebouchage sec et dur est toujours suivi d'un ponçage complété par un époussetage. Ce rebouchage est limité par les possibilités de rechargement de l'enduit de peinture. La correction des imperfections plus importantes relève des travaux de plâtrerie. - Enduisage. Il ne s'exécute qu'en travaux intérieurs. - Enduisage de ratissage. Il ne s'exécute que sur plâtre coupé. - Enduisage non repassé. Il s'exécute en une seule passe sur plâtre coupé ou plâtre lissé imprimé ou non. - Enduisage repassé.Il s'exécute sur plâtre coupé et lissé imprimé ou non en deux passes avec ponçage et

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époussetage entre passes. - Enduisage structuré. Il s'exécute sur plâtre coupé ou lissé imprimé ou non. Les produits à utiliser sont ceux décrits dans la norme. Aucun désaffleurement supérieur à 1 mm ne doit apparaître au droit des joints de deux plaques de plâtre adjacentes.

10.6.3.1.2 Subjectiles à base de liants hydrauliques :

-Brossage. Il s'exécute à la brosse dure et à sec pour enlever les parties pulvérulentes ou insuffisamment adhérentes. -Epoussetage. Il s'exécute sur fond sec pour éliminer les parties pulvérulentes et la poussière à la brosse douce. En extérieur, le lavage au jet avec ruissellement peut donner un résultat comparable à l'époussetage. Le meulage ébavurage, qui n'est pas du ressort du peintre, consiste à éliminer les balèvres, projections de ciment, boursouflures, rejets de colle. Cette opération est toujours complétée par un époussetage. -Egrenage. L'égrenage s'exécute au riflard pour éliminer les salissures de toutes natures que l'époussetage ne peut enlever. Il s'exécute toujours à sec sur support sec. L'égrenage ne doit pas avoir pour but de procéder à l'enlèvement des salissures occasionnées par les autres corps d'état. -Dégrossissage du bullage. Les bulles réparties en surface sur le subjectile sont comblées par dégrossissage. Le dégrossissage s'exécute quand la surface des nuages de bulles est égale ou inférieure à 25 % de la surface du subjectile. Le dégrossissage intéresse l'ensemble des zones comportant du bullage. Il n'est jamais un rebouchage bulle par bulle. Le dégrossissage du bullage, des balèvres et des joints entre éléments préfabriqués ne s'exécute qu'à l'intérieur. Pour obtenir une amélioration de l'aspect du support, des travaux d'apprêt complémentaires sont nécessaires tels que : rebouchage partiel, enduit de lissage en plein. Ces travaux ne sont exécutés que sur prescription spéciale et nécessitent l'exécution d'une surface de référence. L'adhérence des ragréages ou enduits doit être au moins égale à 0,3 MPa (3 bar). -Dégrossissage des balèvres. Les balèvres sont rattrapées par dégrossissage dans la limite de un mètre linéaire par mètre carré et pour un décalage de ± 3 mm maximum. Il s'exécute avant enduisage. Le rattrapage de niveau s'exécute en queue de billard pour une distance n'excédant pas 0,30 m de l'axe de la balèvre. Les balèvres sont occasionnées par les décalages de niveau existant entre les panneaux de coffrage qui provoquent un creux accompagné souvent d'une saillie. La saillie étant abattue par le maçon, il subsiste le creux en forme de feuillure. Les balèvres excédant les prescriptions ci-avant ne sont pas du ressort du peintre. Le dégrossissage est limité par les possibilités de rechargement à l'enduit de peinture. La correction des imperfections plus importantes relève de la maçonnerie telles que : a) les épaufrures de linteaux, appuis de fenêtres, bordures de dalles béton, angles rentrants ou saillants de maçonnerie de béton ; b) le rebouchage de trous d'ancrage des joints de panneaux préfabriqués, de gaine pour passages de canalisations ; c) les trous ou fissures consécutifs à l'exécution de travaux d'étanchéité, les nids de gravillons. Les joints creux entre éléments préfabriqués sont dégrossis dans les limites maximales pour la largeur 15 mm , pour la profondeur : 6 mm. La longueur totale de joint au mètre carré ne doit pas excéder 1 m. Les joints en surépaisseur doivent être meulés avant l'intervention du peintre. -Impressions. Les subjectiles maçonnerie doivent recevoir avant l'application de certaines peintures ou enduits, une couche d'impression appropriée pour améliorer l'adhérence, pour la préservation contre les taches, etc., sauf dans le cas de supports non imprimés revêtus d'un enduit garnissant, d'un enduit enrichi en liant organique insaponifiable : "enduit de résine". Une impression fixante et pénétrante doit être appliquée avant exécution des travaux d'enduisage et de rebouchage sur les enduits de liants hydrauliques ou de chaux, tendres ou pulvérulents en surface. ? Enduisages. Les enduisages de préparation extérieurs ne s'exécutent que selon la norme NF P 84-404 (Référence DTU 42.1). En travaux intérieurs, les enduits à utiliser sont définis au paragraphe 3.2.2 de la norme. 10.6.3.1.3 Subjectiles bois et dérivés de bois :

-Brossage. Il s'exécute à sec à la brosse dure. Il peut permettre d'éliminer les dépôts de plâtre ou de mortier sur les menuiseries bois mais conformément au paragraphe 3.2 de la norme NF P 74-201-2 (CCS), cette intervention ne fait pas partie des travaux de l'entrepreneur de peinture. L'emploi de brosse métallique est à proscrire. - Ponçage.Il s'exécute à sec et au papier abrasif pour éliminer toutes les échardes et rugosités du bois et couper les fibres relevées après impression. Ce ponçage concerne les bois déjà rabotés ou poncés et les panneaux. - Epoussetage. Il est exécuté après ponçage pour éliminer poussières et sciures. -Impression. L'impression a pour but de s'opposer à la pénétration de l'eau en phase liquide tout en laissant passer la vapeur d'eau. L'exécution de l'impression par le peintre ne constitue pas une acceptation sans réserve du support, article 4 de la norme NF P 74-201-2 (CCS). Dans le cas de parcloses, celles-ci sont imprimées, ainsi que les feuillures, avant livraison au peintre, voir NF P 23-201 (Référence DTU 36.1). Dans tous les cas, la finition extérieure ne pourra être considérée indépendamment de la finition des faces internes. Il est impératif pour des menuiseries de mettre soit le même produit et le même nombre de couches en extérieur et en intérieur, soit mettre en intérieur un produit plus imperméable à la vapeur d'eau que celui appliqué à l'extérieur. Il pourra être parfois nécessaire de mettre le système le plus imperméable sur la face extérieure (exemple : climat tropical). L'impression doit être exécutée sur les six faces (sauf pour les chants supérieur et inférieur des portes

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tropical). L'impression doit être exécutée sur les six faces (sauf pour les chants supérieur et inférieur des portes intérieures des pièces sèches), en atelier ou, à défaut, sur chantier, avant pose, à l'abri des intempéries, conformément aux normes NF P 23-201 et NF P 21-204. a) Impression isolante. Elle constitue un écran de protection du revêtement de peinture contre les migrations d'huiles et résines contenues dans le bois. b) Lasure. L'impression peut être faite avec une lasure. Quelques essences feuillues dures à zones poreuses marquées ne permettent d'obtenir avec des lasures que des finitions de durée médiocre. Ce type d'application doit être évité dans ce cas. Les lasures font l'objet de la norme T 72-081. c) Impression pour bois à vernir. Elle constitue l'accrochage. Elle s'exécute avec le vernis dilué ou avec un produit spécial pour impression. L'application en est soignée et la surface du subjectile sera entièrement revêtue d'une couche uniforme. Elle est obligatoirement suivie d'un ponçage et d'un essuyage. -Rebouchage au mastic. Il a pour but de rectifier les défauts d'aspect avant mise en peinture ou vernissage. Il s'exécute à l'aide de mastic compatible. -Enduisage. Il ne s'exécute qu'en intérieur, après impression.. On distingue l'enduit non repassé, l'enduit repassé et l'enduit structuré. L'enduisage en extérieur non visé par ce document ne s'exécute que sur prescription spéciale. Le bouche-porage ne s'exécute que pour des travaux intérieurs. Il comble les pores du bois sans donner de surépaisseur. Il s'exécute couramment avec un produit adapté, coloré ou non, suivi après séchage, d'un ponçage à sec ou à l'eau. l'enduisage peut être avantageusement remplacé par un ponçage sur vernis encore frais, suivi, après séchage, d'un ponçage à sec ou à l'eau.

10.6.3.1.4 Travaux préparatoires sur métaux non ferreux:

-Aluminium et alliages non anodisés. Un dégraissage doit être exécuté à l'aide de solvant chloré ou d'une solution détergente à pH neutre. Le dégraissage est suivi d'un essuyage soigné et complété par une élimination des éventuels produits d'oxydation et l'application d'une peinture primaire adaptée. La préparation peut être complétée par dépolissage ou dérochage (création d'une rugosité de surface). -Cuivre et alliage de cuivre : a) dégraissage. Les subjectiles doivent être soigneusement dégraissés, avant tout travail de peinture, par le même procédé que l'aluminium. Le vert-de-gris recouvrant les subjectiles cuivre est décapé jusqu'à totale disparition. Le décapage s'effectue à la toile émeri ou au papier abrasif. Il est suivi d'un nettoyage au tampon imbibé d'eau ammoniaquée, d'un lavage à l'eau et d'un essuyage. On traite de la même façon les supports suivants : - laitons ; -maillechort ; - cupro-nickel ; - bronze ; - bronze d'aluminium. b) décapage du poli de cuivre. Il s'effectue avec un abrasif approprié suivi d'un lavage et d'un essuyage soigné. - Zinc. Les subjectiles neufs doivent être dégraissés (lessivages dégraissants et rinçages ou dégraissages par solvant). Les subjectiles oxydés sont décapés à la brosse de chiendent ou si besoin, à la brosse métallique sans griffer le zinc, avant d'être dégraissés et rincés, ou par projection d'abrasif. Avant peinture, il est recommandé d'appliquer une couche de peinture primaire adaptée, afin d'améliorer l'accrochage de la couche de peinture d'aspect ou anticorrosive , sauf emploi de peinture d'aspect ou anticorrosive à accrochage direct spécialement prévu à cet effet.

10.6.3.1.5 Travaux préparatoires sur métaux ferreux :

Menuiseries et métallerie (serrurerie) de bâtiment et structures métalliques. Ces ouvrages sont livrés au peintre exempts de rouille et de calamine au degré de soin 21/2 et revêtus d'une couche de primaire antirouille. -Elimination totale ou partielle de la calamine (et de la rouille). Elle est obtenue par projection d'abrasifs : a) au degré de soin 2 1/2 correspondant à l'appellation "décapage très soigné" ; b) au degré de soin 3 correspondant à l'appellation "décapage à blanc". Le degré de soin 3 apporte une rugosité nécessaire à certaines peintures primaires. Il est indispensable pour les travaux de métallisation. La rouille peu adhérente peut être éliminée par brossage à la brosse métallique (manuelle ou mécanique). La rouille épaisse peut être enlevée par martelage et piquage (manuels ou mécaniques) suivis d'un brossage à la brosse métallique. -Primaire d'atelier. Il doit être appliqué immédiatement après l'opération de décalaminage. Il s'agit d'une peinture spécifiquement formulée et annoncée par son fabricant, comme apte à : a) assurer une fonction anticorrosion pendant une durée d'exposition aux intempéries maximale de six mois ; b) constituer à elle seule (c'est-à-dire sans qu'il soit nécessaire de la redoubler par une nouvelle couche d'un primaire appliqué par le peintre) la première couche du système anticorrosion. La fiche descriptive doit faire apparaître, conformément au fascicule de documentation T 30-807, les caractéristiques suivantes : définition, domaine d'emploi, nature du liant, des principaux pigments, mode de mise en oeuvre (trempé, brosse, pistolet, etc.), consommations, épaisseurs, recouvrement, compatibilités. Les éléments revêtus du primaire d'atelier, livrés sur le chantier depuis plus de trois mois, six mois pour les grenaillés pré-peints en atmosphère rurale devront faire

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l'objet d'une vérification de leurs caractéristiques mécaniques et d'anticorrosion à partir de la fiche descriptive du primaire employé. Dans ce cas, l'entreprise de peinture contrôlera les surfaces traitées, en vérifiant par sondages : c) le comportement du primaire par un essai de quadrillage selon la norme NF T 30-038 répondant à la classe 2 minimum ; d) les épaisseurs déposées selon la norme NF T 30-124 (décembre 1991). -Subjectiles ferreux galvanisés ou métallisés. Les subjectiles galvanisés neufs doivent être dégraissés et éventuellement dérochés. Les subjectiles métallisés neufs seront ponctuellement nettoyés en fonction du type de salissure ; le dégraissage se fera sur des parties localisées. Le dérochage est interdit. Les subjectiles accidentellement oxydés sont décapés à la brosse métallique ou par projection d'abrasif sous faible pression. Avant peinture sur subjectile métallisé, il est recommandé d'appliquer une couche de peinture primaire adaptée, afin d'améliorer l'accrochage de la couche d'aspect ou anticorrosive à accrochage direct spécialement prévu à cet effet.

10.6.3.1.6 Travaux d'apprêt sur subjectiles métalliques :

-la couche primaire doit contenir des pigments inhibiteurs de corrosion et être compatible avec la couche de recouvrement (famille chimique et délai de recouvrement). Peintures primaires adaptées. La peinture primaire réactive doit contenir des pigments, un liant et des éléments entrant en combinaison avec le support métallique pour assurer l'accrochage du système de peinture. Un masticage éventuel sera exécuté préalablement sur les chants, trous de vis, etc.

10.6.3.2 TRAVAUX SUIVANT SUBJECTILES ANCIENS :

10.6.3.2.1 Travaux sur subjectiles anciens non peints :

-Ils comprennent : a) le lessivage à l'eau froide et additionnée d'un détergent suivi d'un rinçage à l'eau claire sur fonds exempts de graisse ;b) le lessivage à l'eau chaude avec dégraissant alcalin sur fonds gras ; c) le lessivage à la lessive très diluée sur anciens fonds laqués ou vernis.

10.6.3.2.2 Anciens fonds de revêtements à la colle ou assimilés :

-L'enlèvement s'effectue par lavage à l'eau, en utilisant l'éponge ou la brosse douce, les parties adhérentes s'enlevant au grattoir.. Le séchage à coeur du support doit être complet avant application d'un autre revêtement. ? Décapage pour repeindre. Les anciens fonds mal adhérents incompatibles avec les revêtements à appliquer seront éliminés par décapage. Les différents types de décapages sont les suivants : a) mécanique à la meule ou au disque par exemple ; b) chimique, aux solvants gélifiés ou aux décapants alcalins. Les décapants chimiques employés doivent être compatibles avec le support. Ce type de décapage doit être suivi d'un rinçage abondant et d'un séchage complet ; c) thermique : les vieux fonds de peinture faïencés ou cloqués sont ramollis à la flamme et éliminés par grattage au grattoir affilé. Le brûlage ne doit pas attaquer le support ; d) par projection d'eau à haute pression. e) par projection d'abrasif fin. Détapissage. Avant peinture, les anciens papiers de tentures doivent être enlevés par détrempe, grattage, arrachage, décapage ou par utilisation de produits du commerce suivie d'un rinçage si nécessaire. Le subjectile mis à nu devra être totalement sec avant poursuite des travaux. Ces travaux peuvent être exécutés manuellement ou mécaniquement. - Egrenage, grattage. Il doit faire disparaître les parties cloquées ou mal adhérentes. Cette opération est ponctuelle. Elle s'exécute à sec. Un égrenage ne remplace pas un décapage, notamment dans le cas de peintures cloquées. -Ponçage à sec. Il s'exécute sur tous supports. - Rebouchage et masticage. Destinés à faire disparaître les principales cavités, ils ne sont pas suivis d'un enduisage. Ils s'exécutent avec tout type d'enduit ou de mastic compatible. - Enduisage. Destiné à corriger les défauts d'aspect, qui subsistent après le rebouchage, selon les prescriptions du marché. On distingue : a) l'enduit non repassé ; b) l'enduit repassé ; c) l'enduit structuré. -Préparation des supports anciens métalliques. Les supports non démontables seront préparés par tout moyen approprié : piquage, grattage, brossage et dépoussiérage, etc. Dans le cas de supports démontables, il convient de se référer à la préparation des supports neufs. Sur dérogation du maître d'ouvrage, ces éléments peuvent néanmoins être traités sur place par piquage, grattage, brossage et dépoussiérage (par exemple : persiennes).

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-Epoussetage. Cette opération est nécessaire pour permettre la bonne adhérence des diverses couches de produits de peinture en éliminant les poussières de chantier et celles provenant des opérations de décapage, ponçage, etc. et autres similaires. Elle se pratique par brossage. Le lavage est interdit.

10.6.3.2.3 Cas particuliers :

-Cas particuliers non visés par la présente norme. Les systèmes de peinture ne sont pas faits pour résister aux dilatations et retraits des matériaux et aux fissures qu'ils engendrent. Les rebouchages de fissures à caractère d'étanchéité ne sont pas du ressort de ce document. Pour les fissures extérieures, il convient de se reporter par exemple à la norme NF P 84-404 (Référence DTU 42.1). Les supports fissurés peuvent être marouflés en plein. -Raccords entre matériaux différents. Pour limiter les fissurations apparentes, il peut être procédé à la pose de bandes de calicot, de tissu naturel ou synthétique à cheval sur le raccord. Cette armature est noyée dans la couche d'apprêt. Cette opération est quelquefois désignée marouflage. Elle s'exécute sur prescriptions spéciales. - Fissures. Les fissures de peu d'importance sur matériaux stabilisés sont traitées dans le cadre. - Réparation des bétons. La réparation des bétons ne relève pas de la présente norme. Il convient de se référer par exemple à la norme NF P 84-404 (Référence DTU 42.1).

10.6.3.2.4 Anciennes peintures au plomb :

-L'utilisation jadis de peintures à base de céruse (carbonate de plomb toxique) pose le problème des risques de saturnisme. On doit considérer le danger de pathologie chez les occupants des locaux (enfants essentiellement) et chez les peintres chargés des travaux de rénovation.

10.6.4 Exécution des travaux de peinture

10.6.4.1 CONDITION D'EXECUTION :

10.6.4.1.1 Conditions minimales d'intervention :

-Les ouvrages de peinture, vernis, enduits et préparations assimilées ne sont exécutés que sur des subjectiles propres et dépoussiérés, répondant aux prescriptions les concernant. Ils ne sont jamais exécutés en atmosphère susceptible de donner lieu à des condensations, ni sur des subjectiles gelés ou surchauffés, ni non plus, de façon générale, dans des conditions activant anormalement le séchage (vent, soleil, etc.). En outre, en travaux extérieurs, la température ambiante ainsi que celle du subjectile ne devront pas être inférieure à + 5 °C et l'hygrométrie ne devra pas être supérieure à 80 % HR. En zone exposée, les teintes sombres sont à proscrire sur tous supports (coefficient d'absorption solaire > 0,7) . D'une façon générale, on a constaté que les revêtements ayant un indice de luminance lumineuse Y supérieur à 35 % présentent un coefficient d'absorption du rayonnement solaire inférieur à 0,7, bien qu'il n'existe pas de relation physique entre les deux valeurs. En travaux intérieurs et pour toute finition brillante ou satinée de peinture ou de vernis, les conditions requises seront une température supérieure à + 8 °C et une hygrométrie inférieure à 65 % HR. Certains produits nécessitent des conditions particulières d'application plus contraignantes, celles-ci font alors l'objet d'une mention particulière dans la fiche technique du produit établie par le fabricant.

10.6.4.2 CLASSEMENT D'ASPECT :

Le choix est lié à la qualité de surface du subjectile. La nature et l'importance des travaux d'apprêt et de peinture à exécuter dépendent à la fois des caractéristiques du subjectile brut et du niveau de finition désirée.

10.6.4.2.1 Définition du degré de brillant :

-Le degré de brillant est fixé par le maître d'ouvrage en référence aux prescriptions de classement de la norme NF X 08-002 paragraphe 3.11 -Tableau 1, qui donne les valeurs limites indicatives de brillant spéculaire Bs : a) mat : Bs compris entre 0 et 10 ; b) satiné mat : Bs compris entre 10 et 20 ; c) satiné moyen : Bs compris entre 20 et 45 ; d) satiné brillant : Bs compris entre 45 et 60 ; e) brillant : Bs supérieur à 60. La mesure du brillant spéculaire doit être faite au plus tard dans un délai de trois mois après l'application de la peinture. En l'absence de précision aux marchés, l'aspect satiné retenu sera le "moyen". La perte de brillant spéculaire survenant après ce délai de trois mois ne peut engager la responsabilité de l'entrepreneur de peinture, cette perte étant fonction non seulement de la qualité de la peinture, mais également de la nature du subjectile, des conditions climatiques d'environnement et des conditions d'utilisation des locaux.

10.6.4.2.2 Définition des états de finition communs à tous les subjectiles :

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-Finition C. Le film de peinture couvre le subjectile. Il lui apporte un coloris, mais l'état de finition de surface reflète celui du subjectile. Des défauts locaux de pouvoir masquant et de brillance sont tolérés. - Finition B. Cet état de finition est défini par nature de subjectile. - Finition A. Cet état de finition est défini par nature de subjectile. - Finition spécifique. Cet état de finition ne s'exécute que sur prescriptions spéciales à inclure aux documents particuliers du marché [voir paragraphe 3.2 b) et d) de la norme NF P 74-201-2 : a) en définissant la nature des travaux à réaliser ; b) en définissant un état particulier d'aspect de la finition.

10.6.4.2.3 Classement de finition sur enduits de plâtre intérieurs :

Prescriptions de classement de finition sur subjectiles : enduits de plâtre intérieurs, supports à base de liants hydrauliques et de maçonnerie, béton cellulaire autoclavé. - Finition C. Le film de peinture couvre le subjectile. Il lui apporte un coloris, mais l'état de finition reflète celui du subjectile. La finition C est d'aspect poché. - Finition B. La planéité générale initiale n'est pas modifiée. Les altérations accidentelles sont corrigées. La finition B est d'aspect poché. Quelques défauts d'épiderme et quelques traces d'outils d'application sont admis. -Finition A. La planéité finale est satisfaisante. Il aura été procédé aux travaux préparatoires jugés nécessaires. En extérieur sur maçonneries, les travaux de ragréage éventuels ne sont pas du ressort du peintre. De faibles défauts d'aspect sont tolérés. L'aspect d'ensemble est uniforme, soit légèrement poché, soit lisse. Le rechampissage ne présente pas d'irrégularités (ni détrempe, ni saignement, ni remontées). Dans le cas de travaux d'entretien, les défauts de planéité des supports peuvent être corrigés par l'entrepreneur de peinture pour des écarts inférieurs ou égaux à 3 mm. Au-delà le " rattrapage " des défauts est du ressort d'un autre corps d'état

10.6.4.2.4 Classement de finition peintures sur bois :

Les ouvrages neufs extérieurs en bois nécessitent impérativement des systèmes à trois couches, la première pouvant être appliquée en atelier. L'état de finition C sans spécifications ne convient techniquement pas en extérieur pour les vernis. Aucun travail de bouche-porage ou d'enduit ne pouvant être exécuté à l'extérieur, la surface finale reflète presque toujours celle du subjectile. Toutes les fois où il est prévu d'appliquer un mastic d'étanchéité de vitrage à liant gras ou autre, il est impératif d'assurer la protection de la feuillure et de la parclose contre la migration des huiles et les reprises d'humidité. Cette protection peut être assurée par l'application d'une couche de vernis d'impression ou de peinture d'impression, mais pas par une lasure [voir NF P 78-201 (Référence DTU 39)]. Les chants des portes prépeintes sont généralement bruts et doivent être traités comme tel. Par contre, les pênes des serrures ne doivent pas être peints. - Finition C. Le film de peinture couvre le subjectile. Il lui apporte un coloris, mais l'état de finition reflète celui du subjectile. - Finition B. La planéité initiale n'est pas modifiée. Des défauts d'aspect et de traces d'outils d'application sont admis, ainsi que l'aspect poché. L'aspect final peut être rugueux. -Finition A.Légers défauts de planéité admis. Pores du bois peu apparents. De légères traces d'outils et très légers défauts d'aspect sont admis. Aspect final uniforme. Le rechampissage ne présente pas d'irrégularité (ni détrempe, ni saignement, ni remontées).

10.6.4.2.5 Classement de finition vernis et lasures sur bois :

Les ouvrages neufs extérieurs en bois nécessitent impérativement des systèmes à trois couches, la première pouvant être appliquée en atelier. L'état de finition C sans spécifications ne convient techniquement pas en extérieur pour les vernis. Aucun travail de bouche-porage ou d'enduit ne pouvant être exécuté à l'extérieur, la surface finale reflète presque toujours celle du subjectile. Toutes les fois où il est prévu d'appliquer un mastic d'étanchéité de vitrage à liant gras ou autre, il est impératif d'assurer la protection de la feuillure et de la parclose contre la migration des huiles et les reprises d'humidité. Cette protection peut être assurée par l'application d'une couche de vernis d'impression ou de peinture d'impression, mais pas par une lasure [voir NF P 78-201 (Référence DTU 39)]. Les chants des portes prépeintes sont généralement bruts et doivent être traités comme tel. Par contre, les pênes des serrures ne doivent pas être peints. - Finition C : a) Sans exigence d'aspect de finition. b) Seule finition possible pour les lasures utilisées en travaux neufs à l'extérieur. c) Ne concerne pas les vernis en travaux neufs à l'extérieur. - Finition B : a) La planitude initiale n'est pas modifiée. Les pores du bois sont visibles ; il y a quelques défauts d'aspect et traces d'outils d'application. b) En lasure transparente, appliquée en intérieur, l'aspect de surface et l'homogénéité de la teinte dépendent de la

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texture du bois.

10.6.4.2.6 Classement de finition sur métaux :

Les défauts de planéité d'ensemble du subjectile métallique ne sont pas repris. - Finition C. Le film de peinture couvre le subjectile. Il lui apporte un coloris, mais l'état de finition de surface reflète celui du subjectile. - Finition B. Sont admis quelques défauts d'aspect et des traces d'outils d'application. Quelques coulures sont admises.

10.6.4.3 APPLICATION DES PRODUITS SUR SUPPORTS PREPARES :

L'application des produits de peinture peut s'effectuer soit manuellement, soit mécaniquement. Le choix de la méthode d'application est arrêté en fonction du subjectile, de l'état de finition recherché et des caractéristiques du produit de peinture.

10.6.4.3.1 Application des peintures:

-Couche intermédiaire. Elle s'applique après nettoyage éventuel sur couche primaire, couche d'impression partielle ou totale, couche d'imprégnation, rebouchage, enduits de peinture, anciens fonds de peinture ou sur une ancienne couche intermédiaire. La couche intermédiaire doit être compatible avec les préparations précédentes et les opérations ultérieures. -Révision. Pour les travaux de finition A, il y a lieu de prévoir une vérification et éventuellement une retouche de l'état de surface après enduit ou la couche intermédiaire. Cette opération, appelée révision, peut consister si nécessaire en une application localisée d'enduit ou de mastic, suivie d'un ponçage et d'un époussetage. Elle nécessite des retouches locales des parties révisées, seulement dans le cas d'une révision après couche intermédiaire. -Couche de finition. La couche de finition donne l'aspect définitif : mat, satiné ou brillant, et lisse, légèrement poché ou poché, et la couleur désirée. La couche de finition doit être compatible avec la couche d'impression ou la couche intermédiaire et avec le subjectile. Dans le cas d'une finition A, il est procédé à un ponçage, époussetage dans l'intervalle de l'application des couches successives. L'épaisseur d'application doit être uniforme. Sa couleur doit être de nuance proche de celle de la couche intermédiaire. En l'absence de précision, l'aspect satiné est considéré comme moyen. L'aspect tendu correspondant à une peinture laque. -Hydrofuges de surface. Les traitements correspondants font appel à des produits mis en oeuvre par pulvérisation, à la brosse ou au rouleau, en une ou plusieurs passes pour obtenir la quantité minimale nécessaire à la fonction d'hydrofugation. Cette quantité est déterminée préalablement par l'exécution de la surface de référence. Ces traitements permettent de maintenir l'aspect d'origine du parement de façade ou de lui donner un aspect peu différent. -Délai de recouvrement. L'intervalle de temps à respecter entre deux couches successives est fonction de la nature du liant du produit de peinture et des conditions thermo-hygrométriques.

10.6.4.3.2 Vernissage des bois :

-La texture du subjectile reste apparente après le vernissage. L'application du vernis ne s'exécute que sur des subjectiles présentant un état de surface dépourvu de défauts non admissibles. Le subjectile sera brossé et dépoussiéré ou lessivé ou décapé.

10.6.4.3.3 Lasures:

-Les lasures incolores en système complet sont à proscrire, en extérieur.

10.6.5 Exécution des revêtements

10.6.5.1 TRAVAUX SUIVANT SUBJECTILE REVETEMENTS

La pose des revêtements n'est exécutée que sur des subjectiles répondant aux prescriptions les concernant. Elle n'est jamais exécutée en atmosphère susceptible de donner lieu à des condensations, ni sur des subjectiles gelés ou surchauffés, et, de façon générale, dans des conditions anormales de séchage (changements sensibles des conditions ambiantes). température ambiante supérieure à + 10 °C et inférieure à 30 °C., hygrométrie inférieure à 65 % HR. Certains produits nécessitent des conditions particulières d'application plus contraignantes, celles-ci font alors l'objet d'une mention particulière dans la fiche descriptive du revêtement, établie par le fabricant.Conformément à l'article 4 de la norme NF P 74-204-2, les documents particuliers du marché doivent indiquer les états de finition recherchés.

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10.6.5.1.1 Classement de finitions :

Le classement d'aspect et définition des états de finition communs à tous les subjectiles. Le choix est lié à la qualité de surface du subjectile. La nature et l'importance des travaux d'apprêt à exécuter dépendent à la fois des caractéristiques du subjectile brut et du niveau de finition désiré (finition A, B ou C). -Finition C. Le revêtement couvre le subjectile. Il lui apporte une décoration, mais l'état de finition de surface reflète celui du subjectile. Des défauts locaux de planimétrie sont tolérés. La tolérance de pose admissible au niveau des joints ne doit pas excéder 2 mm par mètre linéaire en recouvrement pour les papiers peints non vinyliques ou lessivables. Il sera admis des irrégularités de découpe et d'arasement. Le liseré clair au niveau des joints est toléré dans le cas de revêtements de teinte soutenue. -Finition B. La planéité générale initiale n'est pas modifiée. La planéité générale est mesurable sous la règle de 2 m et la planéité locale sous le réglet de 0,20 m. Des altérations accidentelles sont corrigées. Quelques défauts d'épiderme ou traces d'outils sont admis, ainsi que de légers défauts de verticalité. La pose sera faite à partir d'un angle adjacent à la baie d'éclairage naturel d'une pièce. Elle est réglée au fil à plomb. La tolérance de pose admissible au niveau des joints ne doit pas excéder 1,5 mm par mètre linéaire en recouvrement pour les papiers peints non vinyliques ou lessivables. Il sera admis des irrégularités de découpe et d'arasement. Le liseré clair au niveau des joints est toléré dans le cas de revêtements de teinte soutenue. -Finition A. La planéité finale est satisfaisante dans la limite d'une recharge maximale de 3 mm. Il aura été procédé aux travaux préparatoires jugés nécessaires. De faibles défauts d'aspect sont tolérés. L'aspect est uniforme. Les découpes ne présentent pas d'irrégularités. La pose est réglée au fil à plomb. Elle débute à partir d'un angle du mur comportant une baie éclairante. La pose sera faite à partir d'un angle adjacent ; elle est réglée au fil à plomb. La tolérance de pose admissible au niveau des joints ne doit pas excéder 1 mm par mètre linéaire en recouvrement pour les papiers peints non vinyliques ou lessivables. Le liseré clair au niveau des joints est toléré dans le cas de revêtements de teinte soutenue. Pour les papiers peints et les revêtements dont la fabrication fait l'objet d'une tolérance de 1 mm selon la fiche technique du fabricant. La même tolérance est acceptée à la pose. -Finition spécifique. Cet état de finition ne s'exécute que sur prescriptions spéciales à inclure aux documents particuliers du marché : - en définissant la nature des travaux à réaliser ; - en définissant un état particulier d'aspect de la finition.

10.6.5.2 EXECUTION DE TRAVAUX DE REVETEMENTS :

La pose des revêtements implique que toutes les étapes relatives aux travaux préparatoires et d'apprêt aient été réalisées en adéquation avec le type de finition visé, et avec les caractéristiques et préconisations d'emploi du revêtement définies par le fabricant. Cette pose est le plus souvent réalisée par collage, selon des prescriptions définies aux articles suivants. Mais elle peut parfois être réalisée "tendue". Elle peut nécessiter un traitement des joints entre lés de revêtement, pour obtenir leur étanchéité aux projections d'eau.

10.6.5.2.1 Conditions de pose et stockage :

-Outre les conditions prescrites ci-avant, notamment en ce qui concerne les caractéristiques d'ambiance des locaux définies par la norme. Il doit être tenu compte de la nécessité d'utiliser des rouleaux de revêtements préalablement entreposés sur les lieux de pose au minimum 48 h avant la mise en oeuvre, de manière à ce qu'ils soient en équilibre hygrothermique avec l'ambiance effective.

10.6.5.2.2 Disposition des lés :

-Conformité du revêtement livré à la commande. L'entrepreneur doit s'assurer que le revêtement livré est conforme à sa commande, notamment: unicité du bain, écarts de tonalité ou de texture entre rouleaux, sachant que les matériaux naturels peuvent néanmoins présenter de légères différences admissibles. - Calpinage des lés. L'entrepreneur doit décider d'un calpinage des lés tenant compte : a) de la nécessité de réduire les variations de tonalité admissibles, ainsi que de raccorder les motifs pouvant exister en face frontale du revêtement ; b) des dispositions de la pièce, pour positionner les joints, et les minimiser ; c) des indications de pose données par le fabricant : pose bord à bord, en superposition, émargement à sec.

10.6.5.2.3 Choix de la colle :

Les colles doivent être conformes à la norme NF T 76-011. Le choix de la colle doit toujours être adapté aux revêtements, au subjectile, aux conditions de travail sur le chantier et à l'usage prévu. En fonction du support de base (envers ou dossier), les types de colles à utiliser sont préconisés par le fabricant du revêtement. Ces colles sont généralement de l'une des familles suivantes :

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-Colles en poudre à préparer. Colle cellulosique ou amylacée. Ces colles sont à préparer dans l'eau, selon le taux de dilution indiqué par le fabricant de colles. Elles sont applicables à la brosse ou à la machine à encoller sur le support de base (envers ou dossier) du revêtement. -Colles en dispersion aqueuse. Colles prêtes à l'emploi, d'aspect crémeux, utilisable à la spatule dentelée, à la brosse ou au rouleau, en fonction de la nature du revêtement et du subjectile. Les colles prêtes à l'emploi sont principalement formulées à partir de résines vinyliques ou acryliques et sont applicables sur le subjectile ou en cas de préconisation sur le support (envers du revêtement). -Colles à solvants. Colles prêtes à l'emploi formulées à partir de résines naturelles ou synthétiques, caoutchouc synthétique (polychloroprène), dans un mélange de plusieurs solvants. Ces colles sont applicables à la spatule dentelée, brosse ou rouleau, en simple ou double encollage en fonction de la colle utilisée selon le revêtement et en association avec le subjectile. Vis-à-vis de la sécurité, en raison de leur grande inflammabilité et d'une possible toxicité, les emballages comportent une étiquette réglementaire de danger. Utilisation principalement pour la pose de revêtements de sols en mural, confection d'angles sortants, gainage et habillage de poteaux, colonnes, etc. Il est important de respecter les prescriptions des fabricants de revêtements et les indications portées sur les conditionnements de colles qui précisent bien les méthodes de pose, l'encollage et autres recommandations.

10.6.5.2.4 Pose collée des revêtements :

-Les revêtements sont conditionnés en rouleaux ou plaques ou au mètre linéaire. La quantité nécessaire sera calculée selon le nombre de lés au périmètre de la pièce, déduction faite, éventuellement, des baies et surfaces non revêtues. Pour les revêtements à motif, il convient de calculer les lés selon la hauteur du raccord. Pour les revêtements grande largeur, l'on prend le périmètre de la pièce sans déduction des baies. - Stockage dans la pièce jusqu'à équilibre hygrothermique avec la pièce et selon les indications des fiches techniques. - Le poseur prend connaissance de la notice de pose donnée avec le revêtement. Il vérifie si le lot de rouleaux livrés est suffisant et provient du même bain de fabrication. - Techniques d'application de la colle. a) colle au dos : On utilise une colle en poudre préparée dans l'eau ou une colle prête à l'emploi, selon les indications du fabricant. Elle s'applique sur l'envers de chaque lé. L'encollage se caractérise par une distribution très régulière de la colle en quantité suffisante. Cette opération s'effectue manuellement ou à la machine. b) Colle au mur : On utilise une colle en pâte à base de résines ou en poudre préparée dans l'eau. Elle s'applique à l'aide d'un rouleau à poils ou d'une spatule à dentelures fines et régulières ou à la brosse (parties à réchampir). L'outil applicateur est choisi en fonction de la viscosité de la colle. Les papiers préencollés peuvent être appliqués selon deux méthodes, trempage au bac ou encollage au dos avec une colle surdiluée. - Techniques d'application du revêtement. Bien respecter les notices des fabricants de colle et du revêtement : a) temps ouvert de la colle, temps de détrempe ou de gommage ; b) collage des lés du revêtement dans le même sens : ou en sens inversé (voir notice de pose du revêtement) ; c) mise en raccord des motifs si nécessaire ; d) marouflage très soigné à l'aide d'une spatule, balai ou rouleau réservé à cet usage. Arasement près du plafond, des plinthes, au périmètre des ouvertures, etc. e) confection du joint, 1/2 joint (recouvrement de 0,2 à 0,5 cm), joint vif (bord à bord) ou double coupe (superposition de 2 lés et coupe simultanée). - Finition. Une bonne finition périphérique des surfaces à revêtir ou dans les angles nécessite que des précautions soient prises pour obtenir d'une part, des coupes nettes : c'est la technique de l'arasement et d'autre part, un revêtement d'aspect satisfaisant dans les angles : double coupe, coupe d'angle.

10.6.5.2.5 Pose tendue de revêtements souples :

-La pose tendue consiste à habiller les murs avec des revêtements souples, généralement textiles, tendus à la main et maintenus en position tendue sur des accessoires de fixation, ou par encollage périphérique : technique du "collé-tendu". La plupart des exigences de préparation requises pour le subjectile sont moins contraignantes que celles relatives à la pose collée en plein. Il importe néanmoins de veiller à l'obturation de tout passage d'air dans la paroi constituant le subjectile : fissures et joints existants, qui conduirait sinon à un encrassement localisé résultant du rôle de "filtre à poussières" imposé au revêtement. Pour certains revêtements insuffisamment opacifiants, et lorsqu'il n'est pas utilisé de sous-couche en "molleton", il peut être nécessaire aussi d'uniformiser la teinte du subjectile par une impression colorée (opération effectuée sur prescriptions spéciales). Toutes précautions devront être prises pour limiter l'effet de transparence laissant apparaître les pieds de couture, les baguettes de réception, les traces d'ombre éventuelles engendrées par la jonction molleton baguette ; ces phénomènes se produisent généralement lors de l'emploi de tissus légers et de teinte claire. - Types de pose. Plusieurs techniques de pose sont possibles en fonction des caractéristiques du revêtement : a) la pose galonnée simple ; b) la pose galonnée avec anglésage vertical ; c) la pose avec fixations invisibles ;

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d) la pose collée-tendue ; e) la pose tendue spécifique des revêtements thermorétractables, surtout utilisée en plafond pour rectifier la planimétrie et éliminer les défauts du subjectile. La planéité du revêtement n'est jamais parfaite, en particulier lorsque les surfaces sont importantes. 10.6.5.2.6 Joints soudés : -La soudure des joints peut être nécessaire pour certains types de revêtements muraux appliqués dans des locaux dont on veut protéger les parois des projections d'eau. La soudure est réalisée à froid ou à chaud, avec des produits spécifiques du revêtement pour assurer une étanchéité du joint. Le revêtement est mis en oeuvre à "joints à double coupe ou tranchés" ou bord à bord.

10.6.5.2.7 Etanchéité par calfatage :

-Ce type de pose se réalise sur prescriptions spéciales, à l'aide d'un mastic d'étanchéité, notamment autour des ouvertures (fenêtres, portes, etc.).

électricitéNORMES ET REGLEMENTS

Les installations seront réalisées dans les règles de l'art et dans le respect des normes et règlements en vigueur au moment de la soumission. Il sera fait notamment référence aux textes non limitatifs suivants :-Norme C15-100 distribution électrique basse tension dernière édition et ses annexes-Norme C14-100 branchement des installations électriques-Norme C12-100 relative a la protection des travailleurs dans les établissements mettant en oeuvre des courants électriques-Norme C12-201 relative a la protection contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public-Norme C63 concernant les canalisations et conduits-RT2005-Normes de la série 71800 concernant les appareils d'éclairage de sécurité-Prescriptions particulières de l'organisme distributeur public d'énergie électrique-Recommandations PROMOTELEC-Décret n°72-1120 concernant l'attestation de conformité-Procès-verbaux d'essais établis suivant les documents COPREC contrôles techniques de type A et B-Les règlements de sécurité contre l'incendie concernant les ERP du 25 juin 1980 remplaçant celui du 23 mars 1965, complété par les arrêtés modificatifs du 10/07/87,18/11/87, 07/03/88, 30/07/88 et 02/02/93-Code du travailCette liste n'est pas exhaustive, mais un rappel des principaux textes officiels applicables a ce projet.

MATERIELS

Les matériels employés seront neufs, de bonne qualité et agréés aux normes françaises, ils seront au minimum équivalents en qualité et aptitude a l'emploi, aux marques et références énoncées dans le présent document.Dans le cas de choix de présentation ou de teinte, des échantillons seront soumis a l'accord de l'architecte ou du Maître d'Ouvrage.

ORGANISME DE CONTROLELe présent lot devra lui fournir ses plans et schémas pour approbation avant le début des travaux. L'entreprise devra intégrer dans son prix la fourniture du CONSUEL.

RECEPTION DES TRAVAUXL'entrepreneur livrera une installation en parfait état de fonctionnement et de propreté.La réception ne sera prononcée qu'après la levée des éventuelles réserves et mises en conformité.La réception sera également subordonnée a la fourniture de tous les plans et schémas de récolement des installations réellement exécutées ainsi que les documentations des matériels et notices techniques de fonctionnement et d'entretien.Ces documents seront fournis sous forme de classeur en 3 exemplaires et sous format informatique reproductible type CD en 2 exemplaires.

ENGAGEMENT DE L'ENTREPRISELes plans et pièces écrites ont pour objet de renseigner les entrepreneurs sur la nature et la consistance des ouvrages a exécuter, mais ces prescriptions n'ont pas de caractère limitatif.

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L'entreprise devra s'assurer qu'il n'y a ni manque, ni double emploi dans les prestations du lot dont elle est responsable. Afin d'assurer un achèvement complet des travaux dans les règles de l'art et la bonne construction, l'entrepreneur devra prévoir dans ses dépenses tout ce qui doit normalement entrer dans le prix d'une construction a forfait pour les travaux de son lot.L'entreprise devra prendre connaissance du plan général de "Coordination - santé - sécurité" du chantier et tenir compte de toutes sujétions en découlant.

DELAI DE GARANTIELe délai de garantie est d'un an a compter de la date d'effet de la réception. Pendant ce délai, l'entrepreneur est tenu a une obligation de parfait achèvement au titre de laquelle, il doit :. Remédier a tous les désordres signalés par le Maître d'Ouvrage ou le Maître d'oeuvre, afin que l'ouvrage soit conforme a l'état oà il était lors de la réception ou après correction des imperfections constatées après celle-ci.. Effectuer les travaux confortatifs et rectificatifs dont la nécessité serait apparue a l'issue des épreuves et essais.. Remettre au Maître d'oeuvre les plans des ouvrages exécutés.

OBLIGATIONS DE L'ENTREPRISE

LIAISON AVEC LES AUTRES CORPS D'ETATPour Ie parfait accompIissement de ses travaux, I'entreprise devra prendre connaissance de tous Ies documents joints au présent DCE, et en particuIier :-Des pIans et descriptif du présent Iot-Des pIans et descriptif des autres corps d'état-De Ia nature des Iocaux, structure des parois, soI, etcN-Du PGC du coordinateur de sécurité-Des CCAP, CCAG, règIement de consuItation

PERCEMENTS ET RESERVATIONSLes passages et Ies empIacements a réserver dans Ia maconnerie sont a Ia charge de I'entreprise de gros Guvre a Ia condition expresse que I'entreprise du présent Iot ait fourni a ceIIe-ci en temps utiIe toutes Ies indications et Ies pIans précis des réservations a exécuter.L'entreprise du présent Iot aura Ia responsabiIité de Ia bonne exécution de cesréservations, a défaut de quoi, Ies démoIitions et réfections qui en résuIteraient Iui incomberaient.En tout état de cause, Ies percements et réserves dans Ies cIoisons, murs et pIanchers existants sont a Ia charge du présent Iot.

FOURREAUXLa fourniture et Ia pose des fourreaux nécessaires au passage des gaines et tuyauteries sont dues au présent Iot.

BOUCHAGE DES TROUSLes bouchages des trous et raccords sont a Ia charge du présent Iot.

SCELLEMENTTous Ies sceIIements de matérieIs et supports de toutes natures sont a Ia charge du présent Iot.

FIXATIONSSauf dispositions spécifiques, Ies équipements du présent Iot seront fixés indépendamment des équipements des autres corps d'état. En aucun cas Ies fixations et sceIIement ne devront affaibIir Ia résistance mécanique de Ia structure du bâtiment.

COUPE-FEULe degré coupe feu des parois (pIanchers, murs, cIoisons) traversées par Ies équipements du présent Iot devra être conservé et reconstitué au passage des canaIisations par mousse coupe-feu agréée ou équivaIent.

SOCLESLes socles susceptibles de supporter les appareillages de toutes natures sont dus au présent lot.

PRESTATIONS GLOBALESL'énumération des matériels et fournitures nécessaires a la bonne exécution des travaux n'est pas limitative.L'entreprise devra répondre aux besoins exprimés pour assurer un bon fonctionnement des installations sans qu'elle puisse se prévaloir d'une omission dans les présents documents.L'entreprise soumissionnaire devra signaler toutes omissions ou prestations qui feraient double emploi et devra

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L'entreprise soumissionnaire devra signaler toutes omissions ou prestations qui feraient double emploi et devra harmoniser en conséquence le bordereau quantitatif inclus a titre indicatif dans le présent dossier. Elle établira une offre en toute connaissance de causes sans prétendre ultérieurement a tous travaux supplémentaires.

CONTACTS AVEC LES SERVICES PUBLICS ET PRIVESL'entreprise sera chargée d'établir a ses frais tous les contacts avec les Services Publics ou Privés afin d'assurer une parfaite réalisation des installations.Ces démarches s'effectueront sous le contrôle et en accord avec le Maître d'Ouvrage et leBureau d'Etudes.

PIECES A FOURNIR PAR L'ENTREPRISE DU PRESENT LOTL'entreprise est tenue de fournir toutes les notes de calculs justificatives du dimensionnement des équipements a réaliser et en particulier :-Les sections de câble en fonction des chutes de tension et intensités admissibles-Les réglages des courbes des disjoncteurs en fonction des intensités de court-circuit-Les niveaux d'éclairementL'entreprise devra également fournir les plans de distribution avec positionnement des chemins de câbles et boîtes de dérivation, les synoptiques courants forts et faibles, les schémas de détail, les schémas des armoires, etcIl est rappelé que l'entreprise est tenue a une obligation de résultat et qu'elle restera seule responsable de ses études et prestations.Les plans d'exécution avec implantation de tous les matériels et réseaux, les plans de réservation, les notices techniques des matériels, seront transmis par l'entreprise pour approbation du Maître d'oeuvre, du bureau d'études et du bureau de contrôle au cours de la phase préparation et avant toute exécution des ouvrages. Ces documents seront diffusés en 4 exemplaires pendant la phase préparation.Après validation des dossiers d'exécution, l'entreprise devra éventuellement remédier aux modifications et diffuser les documents a jour.L'entreprise sera tenue de fournir tous les échantillons et avis techniques qui lui seront demandés et devra se conformer aux choix réalisés par le maître d'ouvrage ou le maître d'oeuvre.

Avant la réception des travaux, l'entreprise devra fournir :-Plans et schémas sur support informatique type CDROM au format DWG et PDF en 2 exemplaires.-1 schéma dans chaque tableau électrique sur support rigide-Le dossier DOE en 3 exemplaires sous forme de classeur comprenant :-1 jeu de plans et schémas des travaux exécutés-La documentation technique et notice de fonctionnement des matériels-Les certificats d'essai COPREC-Les fiches d'autocontrôle-Dossier DIUO

AVERTISSEMENT AUX ENTREPRISESLe titulaire du présent lot devra la protection des appareils, des canalisations dont il a la charge pendant la durée du chantier, et ce jusqu'a la réception des installations.L'entrepreneur fera son affaire du levage et de la mise en place de matériels lourds et encombrants et tiendra compte dans son offre des accessibilités au chantier.L'entrepreneur reconnaît également avoir pris connaissance des devis descriptifs des autres corps d'état et prévu tous les travaux afférents a sa spécialité ainsi que les documents et plans généraux établis par l'architecte.De ce fait, il devra se tenir en liaison et effectuer les mises au point nécessaires avec les autres corps d'état ou leur représentant sur le chantier.Il est rappelé que l'entreprise ne saurait se prévaloir postérieurement a la remise de son offre de prix global et forfaitaire d'une connaissance insuffisante des lieux.Les propositions se rapportant a l'exécution des travaux d'installations électriques, courants Forts et Faibles remises par l'entrepreneur doivent être établies en conformité avec les normes et règlements en vigueur, étant entendu que l'entrepreneur s'est informé de l'ensemble des travaux, de leur importance, de leur nature et qu'il a suppléé par ses connaissances techniques et professionnelles aux détails qui pourraient être omis sur les plans et devis descriptif.L'entrepreneur s'engage a mettre a la disposition du chantier la main d'oeuvre qualifiée et tout l'outillage nécessaire a la réalisation de ses travaux dans les délais prescrits au planning général.D'une façon générale, l'entrepreneur ne pourra invoquer une omission non signalée, ni aucune mauvaise interprétation des documents pour refuser de fournir ou de monter un dispositif mettant en cause le bon fonctionnement de l'installation. Toute anomalie constatée devra être aussitôt signalée au Maître d'oeuvre.

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CARACTERISTIQUES TECHNIQUES GENERALES

CHUTES DE TENSIONLes chutes de tension admissibles depuis l'origine des installations ne devront pas excéder les valeurs suivantes :-3% pour les circuits d'éclairage-5% pour les circuits prises de courant.

SECTION DES CONDUCTEURSLes canalisations seront sélectionnées en respectant les chutes de tension précédentes, les contraintes thermiques admissibles dans les conducteurs et la protection des personnes contre les contacts indirects et courts-circuits.D'une manière générale, les sections minimales suivantes seront respectées pour les circuits d'utilisation :-1,5 mm2 pour l'éclairage-2,5 mm2 pour les prises et circuits 10/16 A-4 mm2 pour les prises 20 A-6 mm2 pour les prises 32 A.

NATURE DES CANALISATIONSSauf contre-indication, toutes les canalisations seront réalisées en câbles de la série U1000 R2V en fils de cuivre de la série H07V sous conduits encastrés ou goulottes, avec conducteur de protection incorporé.Les canalisations seront sélectionnées pour supporter une augmentation de puissance de 30 %.

PROTECTION DES CIRCUITSSauf indication contraire tous les circuits seront protégés par disjoncteurs magnétothermiques calibrés en fonction du courant nominal d'utilisation des canalisations ou récepteurs, ils devront assurer la limitation des tensions de contacts conventionnelles suivant les risques des locaux desservis.Les circuits seront subdivisés par nature d'utilisation : éclairage, prises de courant, force motrice et protégés distinctement. Les locaux recevant du public seront protégés distinctement des locaux privatifs.

MODE DE POSELes canalisations seront suivant le cas :-posées sur chemin de câbles (si plus de 5 câbles cheminant ensemble) dans les faux- plafonds ou en comble-posées sous tube IRL montage type METRO pour les combles-posées sous fourreaux ISOGRIS pour les parties encastrées avant coulage des planchers-posées sous CINTROPLAST pour les parties encastrées en saignées et doublage, y compris saignées et rebouchages a la charge du présent lot.En aucun cas il ne sera accepté de saignée en diagonale.La distribution en pieuvre et gaines filées ne sera pas autorisée.

ECLAIRAGEL'éclairage des locaux sera calculé pour obtenir le niveau d'éclairement mentionné par l'A.F.E.Les calculs tiendront compte des paramètres suivants :-Facteurs de réflexion des parois : plafond : 50% murs : 30% plan utile : 10%-Facteur d'affaiblissement dS a l'empoussièrement : 20%-Niveaux d'éclairement mesurés a 0,80 m du sol.Les appareils d'éclairage auront les caractéristiques techniques réglementaires pour le local dans lequel ils seront installés (tenue au fil incandescent, IP, résistance au chocs).Les appareils d'éclairage fluorescent seront équipés de ballastes électroniques HF, et de lampes a économie d'énergie de technologie T16, IRC 85.Tous les luminaires seront installés avec leur source lumineuse.Les appareils d'éclairage seront toujours fixés a la structure du bâtiment. Si pour des raisons techniques la fixation au plafond n'était pas possible, le titulaire du présent lot devra en relation avec l'entreprise du lot faux-plafond, prévoir tous les accessoires et renforts nécessaires en accord avec le bureau de contrôle.L'entreprise devra prévoir dans son offre toutes les découpes (faux-plafonds et autres) nécessaire a l'encastrement des appareils ainsi que les renforts éventuels nécessaires suivant la structure des faux-plafonds.Tous les appareils d'éclairage encastrés devront avoir un volume libre pour supprimer tout risque d'échauffement, de disfonctionnement ou vieillissement prématuré.

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L'entreprise devra prévoir les accessoires nécessaires, par pot ou grillage, pour respecter le volume libre nécessaire suivant les prescriptions des fabricants.

ECLAIRAGE DE SECURITEL'établissement est classé type X.Selon la réglementation en vigueur, l'éclairage de sécurité répondra aux objectifs suivants :-éclairer les circulations-permettre la reconnaissance des obstacles-signaler les issues et cheminements pour procéder a l'évacuation des lieux-facilité l'intervention du personnel de sécurité.L'éclairage de sécurité sera réalisé par blocs sur source centrale existante conforme aux normes de la série NF C 71-800 et NF EN 60598 les concernant. Blocs 120 lumens permanents avec télécommande de mise au repos a distance depuis le TGBT.Balisage des issues et dégagement par blocs autonomes installés en imposte ou plafond avec affichette signalétique réglementaire "NF", positionné a 2,25ml du sol minimum, distance maximum de 15 ml entre 2 blocs.Les appareils auront un degré de protection IP conforme aux risques des locaux équipés.

PETITS APPAREILLAGEVoir nomenclature des appareillages sur plans et chapitre description des travaux.Les locaux obscurs et circulations seront équipés de commande d'éclairage avec voyant de signalisation.Tous les appareillages auront un degré de protection IP correspondant aux risques des locaux a équiper.Toutes les boites d'encastrement seront pourvues de vis de fixation des appareillages, les griffes sont interdites.Les prises de courant seront équipées d'éclips de protection.

ARMOIRES ELECTRIQUESENVELOPPELes armoires seront métalliques de marque SCHNEIDER type Prisma Plus ou équivalent permettant de recevoir l'appareillage modulaire, équipées de plastrons obturateurs en face avant et porte fermant a clé.Les armoires auront un degré de protection "IP" conforme aux risques du local ou elles seront installées.Les armoires renfermeront tout l'appareillage nécessaire, en particulier interrupteur général, disjoncteurs, contacteurs, télérupteurs, accessoires diversNL'ensemble sera concu pour recevoir des matériels agréés et normalisés.Tous les départs principaux auront pour origine un répartiteur de puissance normalisé, aucun autre procédé ne sera admis.Les disjoncteurs seront câblés via des peignes d'alimentation horizontaux ou verticaux.Tous les circuits principaux et secondaires devront être repérés suivant les indications portées sur les schémas d'exécution.Les armoires et les masses métalliques seront obligatoirement mises a la terre, ainsi que leurs portes qui seront reliées électriquement a la tôlerie a l'aide d'une tresse de cuivre. En aucun cas, un élément métallique ne devra pouvoir, lorsqu'il est mise en place, se trouver isolé de la partie fixe sur laquelle se trouve la mise a la terre. Il sera donc fait a cet effet usage de tresse de cuivre souple autant que de besoin.Les interrupteurs différentiels ne seront pas acceptés.Les armoires seront dimensionnées pour permettre une extension d'un minimum de 30% des équipements initialement prévus. Les modules non utilisés seront équipés de plastrons avec obturateurs

PROTECTION DES CIRCUITSD'une manière générale les circuits seront protégés par disjoncteurs conformes aux normes NF EN 61009, NF EN 60898, NF EN 60947, calibrés en fonction du courant nominal d'utilisation des canalisations et récepteurs.Les courbes des disjoncteurs seront sélectionnées en fonction des circuits a protéger.Des différentiels 30mA seront obligatoirement installés sur les circuits prises de courant et les circuits éclairage des locaux humides.Tous les autres circuits seront équipés de différentiels 300mA.Les calibrages des déclencheurs et différentiels devront assurer une bonne sélectivité en cas de défaut d'un circuit pour permettre la continuité d'exploitation des installations non incriminées.

DIVISION DES CIRCUITSLes circuits seront divisés par nature de courant et d'utilisation (Eclairage, prises, force motrice, etc.) et protégés distinctement.Les circuits desservant les locaux publics seront séparés des locaux privatifs et protégés distinctement.Les circuits des prises de courant dédiés a l'entretien seront protégés séparément.Les circuits éclairage seront alimentés au minimum par deux circuits protégés par disjoncteur différentiel

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distincts afin d'éviter une coupure totale en cas de défaut.Les circuits "éclairage extérieur" seront protégés indépendamment des autres circuits d'éclairage.Organisation générale des circuits: 1 interrupteur général 1 Répartiteur ou jeu de barres Les disjoncteurs généraux éclairage avec blocs différentiels appropriés aux circuits Les disjoncteurs divisionnaires éclairage Les auxiliaires de commande (Télérupteur, minuterie, contacteur, horloge, etc.). Les disjoncteurs généraux prises de courant avec blocs différentiels 3OmA Les disjoncteurs divisionnaires prises de courant Les disjoncteurs généraux équipements divers (force, chauffage, ventilation, etc.) avec blocs différentiels appropriés aux risques. Les disjoncteurs divisionnaires équipement divers

REPERAGE - SIGNALISATIONTous les appareils seront repérés par étiquettes rigides, gravées indiquant leur fonction, le circuit ou l'appareil desservi.L'ensemble du câblage sera ramené sur un bornier compris repérage des fils et bornes par numéros. Système CAB3 LEGRAND ou équivalent.Les câbles seront repérés par bracelets identifiant leur section, leur longueur, et le circuit desservi.Un schéma de câblage et repérage sera placé dans une pochette rigide prévue a cet effet et fixée a demeure dans l'armoire ou la gaine technique.Les portes des armoires ou des gaines techniques seront équipées d'un triangle de repérage sigle électrique normalisé.

ESSAIS ET CONTROLETous les essais et contrôles seront a la charge de l'entrepriseL'entreprise adjudicataire du présent lot devra procéder aux essais, vérifications et fonctionnement des installations conformément aux dispositions figurant dans le document technique COPREC N° 1.Les résultats seront transcrits sur les procès verbaux établis suivant les règles figurant dans le document technique COPREC N° 2.Les essais seront effectués en présence de l'entrepreneur par un organisme agréé, les frais du bureau de contrôle seront a la charge du Maître d'Ouvrage.L'entrepreneur avisera le Maître d'oeuvre au moins quinze jours avant la date du commencement des essais. Celui-ci supportera les frais de son personnel assistant aux essais.Les suppléments éventuels d'honoraires de l'organisme de contrôle entraînés par un allongement ou une répétition des essais en raison d'une insuffisance de la fourniture ou simplement d'une mauvaise préparation par l'entrepreneur seront mis a la charge de ce dernier.Les essais auront pour but de s'assurer du fonctionnement correct des installations et de leur réalisation conformément aux prescriptions des normes et publications UTE et aux conditions imposées par le cahier des clauses particulières.Les résultats de ces vérifications et essais devront être consignés dans les procès- verbaux qui seront diffusés par le bureau de contrôle aux entreprises concernées.L'entreprise est tenue d'effectuer les essais de fonctionnement de l'installation, a savoir les essais des foyers types définis dans les articles MS du règlement de sécurité pour les installations de détection et d'alarme incendie. Le résultat des essais sera transmis au bureau d'études en 3 exemplaires avant la réception des travaux.Conformément a l'article MS73 du règlement de sécurité, les installations feront l'objet d'une vérification, fonctionnement compris. Cette vérification se fera par le fabricant accompagné de l'organisme de contrôle.

INSTRUCTION D'EXPLOITATION ET D'ENTRETIENL'entreprise devra fournir, dans la langue francaise, tous les documents techniques des matériels employés ainsi que les notices d'entretien et d'utilisationL'entreprise devra l'instruction et la formation, sur l'ensemble des produits installés, du personnel qui aura a utiliser et entretenir l'installation.

ventilation mécanique contrôlée

normes et règlements

. l'Art et les textes en vigueur au jour de la soumission, et notamment : Selon les D.T.U. et plus particulièrement : - N.F. C 12 060 - Sécurité contre l'incendie dans les immeubles de grande hauteur, - N.F. C 12 100 - Protection des travailleurs dans les établissements recevant du public,

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- N.F. C 12 200 - Protection contre les risques d'incendie dans les établissements recevant du public, - N.F. C 15 100 - Exécution et entretien des installations, - N.F. C 73 220 à 222 - Matériel utilisant l'énergie électrique, - Décret 72/1120 du 14.12.72 relatif aux contrôles et à l'attestation de conformité des installations électriques aux normes de sécurité. - Arrêté du 10.11.76 règles d'établissement, d'exploitation et d'entretien des circuits et des installations électriques de sécurité des immeubles Mémento Promotélec et ses conditions de label.

contenu du prix forfaitaire

. les installations seront exécutées dans toutes les règles de l'Art, avec un matériel de première qualité, conformes aux Normes de l'UTE et bénéficiant toutes les fois qu'elle existe de la marque de qualité NF-USE. . tout appareil ou tous travaux présentant des défectuosités seront refusées et toutes les conséquences de ces refus seront à la charge de l'entrepreneur. . l'entrepreneur du présent lot devra la totalité des fournitures et travaux nécessaires à la finition COMPLETE de l'installation et à sa bonne marche selon les résultats demandés, la présente spécification n'étant pas strictement limitative. . l'ensemble constitue un tout qui définit la prestation.. une omission sur un dessin ou dans le devis descriptif n'aura pas pour effet de soustraire l'entrepreneur à l'obligation d'exécuter les ouvrages tels qu'ils sont, soit dessinés, soit décrits, pour le montant global inscrit au marché. . l'entrepreneur ne pourra se prévaloir d'aucune erreur ou omission susceptible d'être relevées dans les pièces du marché, pour refuser l'exécution des travaux nécessaires au complet achèvement des installations, suivant les règles de l'Art et selon les précisions données pour les plans ou devis descriptifs, ou pour prétendre ultérieurement à un supplément au prix forfaitaire. . au cours de l'exécution des travaux, tous les dessins, croquis, études et échantillons qui sont à soumettre à l'agrément du Directeur des Travaux,devront être présentés en temps opportun, pour qu'ils puissent être examinés sans apporter de retard à la poursuite normale des travaux. . la vérification et la mise au point des documents présentés par l'entrepreneur, laisseront entièrement la responsabilité du titulaire du marché quant à leur mise en application. La vérification et l'acceptation de ces documents auront pour seul objet de constater qu'ils ne sont pas contraires aux prescriptions du devis descriptif et des dessins. . il appartiendra à l'entrepreneur titulaire du marché, de se mettre en rapport avec les services d'E.D.F. et tout autre service public qui pourrait intervenir pour obtenir l'agrément de toutes ses installations, branchements et passage de canalisations (réception des ouvrages en cours d'exécution).. toutes les indications portant sur une marque de matériels et mentionnées dans le présent devis descriptif programmé ne sont qu'indicatives, ayant pour seul but la comparaison technique. . des marques d'appareils similaires et répondant aux caractéristiques demandées pourront être adoptées dans le devis de l'entrepreneur du présent lot. Néanmoins, une seule marque par appareil devra être indiquée et correspondre impérativement au matériel installé. . l'entrepreneur du présent lot devra prévoir dans son prix global forfaitaire, tous les frais d'installation, location entretien, fonctionnement, montage, démontage et repliement du matériel de manutention et le levage nécessaires, à la mise en œuvre des ouvrages dont il a la charge et cela jusqu'à la fin de son intervention sur le chantier. . l'entrepreneur du présent lot devra tous les échafaudages et appareils de levage nécessaires pour l'exécution des ouvrages dont il a la charge, ainsi que la livraison, l'installation, la location pendant la durée de son intervention sur le chantier, les transformations nécessaires, les services d'échelles, le démontage et le repliement du matériel en fin de chantier.

contenu des travaux

. les prestations de l'entrepreneur du présent lot comprennent d'une façon générale : - la préparation du chantier en liaison avec les autres corps d'état, - l'obtention de l'accord écrit du concessionnaire et de l'Organisme de contrôle agissant sur l'opération, - la présentation au Maître d'Ouvrage de tous les appareillages prévus au marché (avant les commandes) afin que ce dernier puisse en apprécier l'esthétique et demander s'il le désire un modificatif des types d'appareillage sans pour cela altérer le montant du marché (modifications correspondant aux prestations du marché), - En cours de chantier : la fourniture à pied d'œuvre et mise en place de tous les appareils, canalisations, câbles, gaines etaccessoires nécessaires à leur alimentation ou à leur montage dans les conditions fixées par les diverses pièces constituant le dossier et en sorte que l'installation soit complète, en ordre de marche, règlementaire et d'excellente qualité tant au point de vue technique qu'esthétique, sans pouvoir arguer d'imprécisions dans les pièces constituant

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le dossier d'appel d'offres, les travaux annexes de percement, saignées, rebouchage, raccords, lissage, réservations, aménagement spéciaux si nécessaires, échafaudage, peinture, reprises diverses, découpes des faux plafonds éventuels. . l'adjudicataire s'efforcera de donner le maximum de réservations au lot gros-œuvre afin que ce dernier puisse les prévoir au moment du coulage de la structure du bâtiment.Isolation phonique : Isolation phonique de tous appareils bruyants susceptibles de nuire à l'utilisation normale des locaux voisins : - montage en coupure élastique, désolidarisation de la structure, - correction acoustique du local ou capotage absorbant des appareils. Au cas où ces seules dispositions à la portée de l'adjudicataire pourraient ne pas suffire à respecter la règlementation en matière d'isolation phonique, celui-ci devrait attirer l'attention du Maître d'Œuvre sur ce problème (dès ou avant la signature du marché), participer techniquement à l'élaboration d'une solution et transmettre notamment pour cela tous les éléments nécessaires (puissance acoustique, fréquences).. les vérifications et essais fractionnels des installations au fur et à mesure de leur réalisation. - En fin de chantier : Etiquetage au moyen d'étiquettes ou plaques à marquage inaltérable et fixées solidement aux supports de tous les appareils, organes de commande, circuits, ensemble suivant brochure PROMOTELEC. Affichage règlementaire des consignes de sécurité, Nettoyage des appareils, Les vérifications, essais et mesures de fin de travaux avec fourniture de compte-rendu avant le contrôle du Bureau d'Etudes, - Après réception : Réfection de toutes malfaçons dans les travaux et remplacement de tous les appareils ou canalisationsqui ne seraient pas conformes aux règlements ou au présent dossier. Mise à disposition du Maître d'Ouvrage du personnel qualifié nécessaire à l'information du personnel d'exploitation ou d'entretien quant au fonctionnement des installations réalisées et l'assistance technique durant 5 jours ouvrables. . le maintien en bon état ainsi que la réfection ou le remplacement de toutes les pièces qui se seraient révélées défectueuses pendant le délai de garantie.

dessins d'exécutions

. pour tous les ouvrages, l'entrepreneur doit établir, en conformité avec les plans d'exécution fournis par le B.E.T. tous les plans et détails de mise en œuvre (fourreautage, calpinage pré-dalles, cotations, schémas électriques) portant tous les repères des différents circuits représentés sur les plans de mise en œuvre, toutes les notices techniques propres aux matériels installés, etc... Il est rappelé à l'entrepreneur que tous les dessins, plans d'aménagement, seront soumis à l'approbation du Maître d'Œuvre, avant toutes exécutions, le fait d'obtenir cette approbation ne dégage en rien la responsabilité de l'entrepreneur qui reste pleine et entière quant à leur mise en œuvre.

sécurité, protection et nettoyage

. l'entrepreneur pour ce qui le concerne est tenu de prendre toutes dispositions afin d'assurer la sécurité du chantier, l'hygiène et la sécurité des travailleurs, la sécurité publique et de se soumettre à toutes les obligations mises à sa charge par les lois et décrets en vigueur, et à tous les règlements de police, de voirie ou autres. Spécialement, l'entrepreneur doit procéder aux épreuves de vérifications règlementaires des matériels qu'il utilise sur le chantier, échafaudages, garde-corps ou filets, engins de levage, installations électriques, etc... de charger sous sa responsabilité un organisme agréé pour ces vérifications. .. l'entrepreneur sera responsable jusqu'à la date de réception de ses ouvrages, il devra la mise en place et le maintien de protections suffisantes correspondant à un déroulement normal du chantier. De plus, devant intervenir à proximité et sur des ouvrages exécutés par d'autres corps d'état, il devra les respecter et prendre à sa charge toutes mesures de protections nécessaires, lesquelles devront recevoir l'agrément des corps d'état concernés avant l'intervention.

essais et entretien

. avant la réalisation des travaux, l'entreprise adjudicataire présentera son dossier complet d'exécution au Bureau de Contrôle choisi ou à l'architecte. Les contrôles et surveillances pendant l'exécution, les vérifications avant mise en service, ainsi que les essais de première mise en service, sont à la charge de l'adjudicataire du présent lot. Après l'exécution, l'entreprise adjudicataire fournira le dossier, les schémas et plans des installations, avec les modifications qui auraient pu avoir lieu lors de l'exécution. Les frais de contrôle sont à la charge de l'entreprise (Consuel). Les entreprises devront effectuer avant réception les essais et vérifications figurant sur les Documents Techniques COPREC nº1 et nº2 de décembre 82. Les procès-verbaux d'essais seront adressés en 2 exemplaires

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au Bureau de Contrôle ou à l'architecte. L'incidence financière concernant ces essais et rapports sera incluse dans les prix unitaires de l'appel d'offre. L'entrepreneur assurera l'entretien gratuit des appareils décrits au cours du présent devis descriptif pendant une période d'une année après la réception de l'installation sans réserve. Cet examen comprendra, l'examen systématique, le réglage de tout l'équipement. L'entrepreneur réparera ou remplacera toutes les pièces mécaniques, électriques, etc... si nécessaire en utilisant les pièces standards de l'équipement en cause. Les réparations ou remplacements nécessaires pour cause de négligence ou d'utilisation anormale de l'équipement ou pour tout autre cause indépendante du contrôle de l'entrepreneur, à l'exception de l'usure ordinaire des pièces, ne tomberont pas sous la responsabilité de l'entrepreneur.

réservations, prises et scellements

. l'entrepreneur du présent lot a la charge de tous les trous, réservations, percements, prises et scellements et tous garnissages nécessaires à la pose de ses ouvrages. Il devra indiquer en temps utile, au gros-œuvre, toutes les réservations nécessaires à la mise en place de ses ouvrages. Il devra la fourniture de tous les éléments de fixation qui seraient à incorporer au gros-œuvre. Il sera solidairement responsable avec l'entreprise de gros-œuvre de toutes les prises, réservations et scellements et divers incorporés au gros-œuvre.

plomberie sanitaire

NORMES - SPECIFICATIONS TECHNIQUES - REGLES DE CALCUL

NORMES ET SPECIFICATIONS TECHNIQUESLes ouvrages seront exécutés suivant les règles de l'art et les normes en vigueur et en particulier aux documents suivants non limitatifs :-DTU N° 70-2 d'Avril 1973 relatif aux installations électriques des bâtiments à usage collectif-Normes UTE et de classe C-Normes Françaises et conformité CE des appareils-Décret du 14 Novembre 1962 relatif à la protection des travailleurs-Arrêté du 25 Juillet 1997-Arrêté du 10 Août 1998-Recommandations des constructeurs-Recommandations du CSTB et Avis Techniques-Règles professionnelles-Assurances spécifiques-Impératifs des Services Publics (Service des Eaux, Services Vétérinaires, etc…)-Demandes des services de sécurité locaux-Décret du 31/05/78 : code de la construction et de l'habitation-Circulaire du 09/08/78 : Règlement sanitaire départemental-Décret du 14/06/69 et arrêtés : Règles générales de construction-Norme P 41-201 à 204 : code des conditions minima-Règles professionnelles UCH 24/79 : canalisations d'eau à l'intérieur des bâtiments.

OBLIGATIONS DE L'ENTREPRISE

LIAISON AVEC LES AUTRES CORPS D'ETATPour le parfait accomplissement de ses travaux, l'entreprise devra prendre connaissance de tous les renseignements qui lui seront utiles, et en particulier : des plans d'exécution des bâtiments de la nature des locaux, structure des parois, etc…Elle devra en outre, et plus particulièrement en ce qui concerne ses rapports avec l'entreprise de gros œuvre, se conformer aux prescriptions suivantes :

PERCEMENTS ET RESERVATIONSLes passages et les emplacements à réserver dans la maçonnerie sont à la charge de l'entreprise de gros œuvre à la condition expresse que l'entreprise du présent lot ait fourni à celle-ci en temps utile toutes les indications et les plans précis des réservations à exécuter.L'entreprise du présent lot aura la responsabilité de la bonne exécution de ces réservations, à défaut de quoi, les démolitions et réfections qui en résulteraient lui incomberaient.En tout état de cause, les percements et réserves dans les cloisons, murs et planchers existants sont à la charge du présent lot.

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FOURREAUXLa fourniture et la pose des fourreaux nécessaires au passage des gaines et tuyauteries sont dues au présent lot.

BOUCHAGE DES TROUSLes bouchages des trous et raccords sont à la charge du présent lot.

SCELLEMENTTous les scellements de matériels et supports de toutes natures sont à la charge du présent lot.

SOCLESLes socles susceptibles de supporter les appareillages de toutes natures sont dus au présent lot.

PRESTATIONS GLOBALESL'énumération des matériels et fournitures nécessaires à la bonne exécution des travaux n'est pas limitative.L'entreprise devra répondre aux besoins exprimés pour assurer un bon fonctionnement des installations sans qu'elle puisse se prévaloir d'une omission dans les présents documents.

CONTACTS AVEC LES SERVICES PUBLICS ET PRIVESL'entreprise sera chargee d'etablir à ses frais tous les contacts avec les Services Publics ou Prives afin d'assurer une parfaite realisation des installations.Ces demarches s'effectueront sous le contrôle et en accord avec le Maître d'Ouvrage et leBureau d'Etudes.

PIECES A FOURNIR PAR L'ENTREPRISE DU PRESENT LOTAvant la reception des travaux, l'entreprise devra fournir : trois series de tous les plans et schemas des installations conformes aux installations executees un jeu de contre-calques des documents ci-dessus un schema dans chaque tableau electrique le certificat de bureau de contrôle les certificats d'essais COPREC

PROTECTION DES OUVRAGESLa protection des materiels sur le chantier est à la charge de l'entreprise jusqu'à la reception des ouvrages.

ENGAGEMENT DE L'ENTREPRISELes plans et pièces ecrites ont pour objet de renseigner les entrepreneurs sur la nature et la consistance des ouvrages à executer, mais ces prescriptions n'ont pas de caractère limitatif.L'entreprise devra s'assurer qu'il n'y a ni manque, ni double emploi dans les prestations du lot dont elle est responsable. Afin d'assurer un achèvement complet des travaux dans les règles de l'art et la bonne construction, l'entrepreneur devra prevoir dans ses depenses tout ce qui doit normalement entrer dans le prix d'une construction à forfait pour les travaux de son lot.L'entreprise devra prendre connaissance du plan general de " Coordination - Sante - Securite " du chantier et tenir compte de toutes les sujetions en decoulant.De ce fait, il devra se tenir en liaison et effectuer les mises au point necessaires avec les autres corps d'etat ou leur representant sur le chantier.L'entreprise pourra proposer en variante les travaux complementaires qui lui sembleraient indispensables.Il est rappelé que l'entreprise ne saurait se prévaloir postérieurement à la remise de son prix forfaitaire d'une connaissance insuffisante des lieux.Les propositions se rapportant à l'execution des travaux d'installations chauffage gaz, VMC et ventilation, remises par l'entrepreneur doivent être etablies en conformite avec les normes et règlements en vigueur, etant entendu que l'entrepreneur s'est informe del'ensemble des travaux, de leur importance, de leur nature et qu'il a suppléé par ses connaissances techniques et professionnelles aux détails qui pourraient être omis sur les plans et devis descriptif.L'entrepreneur s'engage a mettre a la disposition du chantier la main d'œuvre qualifiée et tout l'outillage nécessaire a la réalisation de ses travaux dans les délais prescrits au planning général.D'une façon générale, l'entrepreneur ne pourra invoquer une omission non signalée, ni aucune mauvaise interprétation des documents pour refuser de fournir ou de monter un dispositif mettant en cause le bon fonctionnement de l'installation. Toute anomalie constatée devra être aussitôt signalée au Maître d'œuvre.

SELECTION DU MATERIELLe matériel installé sera de la marque et du type préconisés dans le présent descriptif ou dans le bordereau de

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prix.Du matériel équivalent pourra être proposé, sous réserve que cela n'entraîne aucune incidence sur les autres corps d'état, qu'il respecte les normes de constructions françaises et que la marque et la référence soient précisées dans l'offre.Les matériels seront installés neufs et facilement identifiables.L'entrepreneur devra pouvoir présenter des échantillons sur simple demande du Maître d'Ouvrage ou du Maître d'œuvre.

DELAI DE GARANTIELe délai de garantie est d'un an a compter de la réception. Pendant ce délai, l'entrepreneur est tenu a une obligation de parfait achèvement au titre de laquelle il doit : Remédier a tous les désordres signalés par le Maître d'Ouvrage ou le Maître d'œuvre, afin que l'ouvrage soit conforme a l'état où il était lors de la réception ou après correction des imperfections constatées après celle-ci. Effectuer les travaux confortatifs et rectificatifs dont la nécessité serait apparue al'issue des épreuves et essais Remettre au Maître d'œuvre les plans des ouvrages exécutés.