Indigo n°12

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Dans la jungle de Bornéo Dans la jungle de Bornéo Le Burkina en mob Le Burkina en mob Bol d’Eire au Connemara Bol d’Eire au Connemara L’or Jaune du Jura L’or Jaune du Jura N° 12 Juin-juillet 2007 WWW.indigo-mag.com WWW.indigo-mag.com Le magazine des autres voyages Le magazine des autres voyages Gratuit Ind Une 12/06/07 16:10 Page 1

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Dans la jungle

de BornéoDans la jungle

de Bornéo

Le Burkinaen mob

Le Burkinaen mob

Bol d’Eire auConnemara

Bol d’Eire auConnemara

L’or Jaune du Jura

L’or Jaune du Jura

N° 12 Juin-juillet 2007

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Le magazine des autres voyagesLe magazine des autres voyages

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Indigo Éditions internationales / Siège social : 38, rue des Mathurins 75008 – Paris / Tél. : (00 33) 01 49 98 06 17 / Fax:(00 33) 01 42 65 28 40 / www. indigo-mag.com / Directrice de la publication et de la rédaction : Kim Frossard 06 0334 09 96. [email protected]. Rédacteur en chef : Yves Hardy. [email protected]. Conseiller de larédaction : Emmanuel Gabey : 06 62 69 97 29. Direction artistique : Sharky, [email protected]. Maquette:Jean-Pierre Coureuil. Marketing Web :Tom Bouillut : [email protected].. égie publicitaire : Carbone, Vanes-sa Toubon: [email protected], Stéphane Le Masson – Tel : 01 45 61 13 41. Fax : 01 45 61 12 83 / Ont collaboréà ce numéro : Alpha B., Betty der Andreassian, Michèle Berzosa, Sophie Blitman, Bernard Christo, Patrick Cros, Emma-

nuel Gabey, Florence Ganivet, Stéphane Le Forestier de Vendeuvre, David Raynal, Clara Rosselet, François Rosselet, Frank Tenaille, Bénédicte de Valicourt. Fabrication: Opale-Istra, 2 avenue de la 2e Division-Blindée, BP 142, 67203 Schiltigheim cedex. Tirage : 40 000 exemplaires. Diffusion : 22 magasins des Galeries Lafayette voyagesen France, Agences Fnac-voyages, taxis G7, réseau Marmotte: plus de 250 salons de coiffure haute coiffure et 300 hôtels trois et quatre étoiles, réseau de l’industriepharmaceutique, Press club de France, 8 rue Jean Goujon 75008 Paris. Dépôt légal: en cours.

Tous droits de reproduction, même partielle, par quelque procédé que ce soit, réservés, pour tous les pays. La rédaction n’est pas responsable des textes et photos qui lui sont communi-qués. Les informations rédactionnelles sont libres de toute publicité.

Bornéo04 Dans la

jungle

Burkina10 En mob

Australie11 Éco-tourisme

dans le Sud

Irlande16 Balade au

Connemara

Slovénie/Croatie17 Week-end

Espagne20 Pèlerinage à

Compostelle

Italie21 Dolce vita

en Vénétie

Solidaires26 Au Népal,

avec les réfugiés

Corse28 Trek dans l’ile

de Beauté

Jura30 Fête du

vin jaune

Santé-Beauté32 À vos trousses

Bien–être34 Un spa sous

les cimes

Shopping36 Plaisirs pour

voyageurs

Bons plans39 Désirs

d’évasion

Musiques du monde40 Du Var à

la Louisiane

Festivals de l’été42 Rendez-vous

musicaux

Gastronomie45 Olivier

Roellinger

Culture46 Les écrivains

voyageurs

Livres49 À lire sans

modération

m Indigo n°12Le temps des vacances…

E n cette période esti-vale, beaucoup n’ont

plus qu’une seule idée entête : partir, fuir le quoti-dien pour se ressourcerailleurs. Selon un sonda-ge Ipsos, 66% des Euro-péens partiraient en

vacances. Mais finies les vacances de Papa.Les mentalités ont évolué, les voyageurs par-tent plus souvent et privilégient des séjoursne dépassant pas deux semaines. 32% d’entreeux organisent seuls leurs voyages et achè-tent des prestations séparées. Ils sont enco-re 30% à préférer des voyages organisés. Enfin10% optent pour le camping caravaning. Res-te le choix de la destination. Un choix déter-miné en fonction de sa bourse, des conditionsclimatiques sans oublier, malheureusement,les risques naturels ou d’attentats.Récurrent et cruel dilemme résolu grâce àl’imagination et au talent de nombreux acteursdu tourisme qui offrent des séjours originauxpour répondre aux exigences et aux rêves lesplus fous. Cet été tout est possible. Voyager surles océans en paquebot ou en goélette, louerun catamaran ou une péniche à piloter seulet sans permis, le temps d’une virée fluviale.Les reportages de ce numéro d’été vous invi-tent à l’aventure dans la jungle de Bornéo, lebush sud-australien ou sur les routes du Bur-kina en mobylette. En Europe, balade dans leConnemara, histoire et culture de Llubiana àZagreb. Pèlerinage sur la route de Compos-telle, randonnée sur les sentiers Corse et, pourles papilles, le Jura et la Bretagne œnologique,gastronomique et littéraire.Bonne lecture et bonnes vacances.

Kim Frossard

Photo couverture : O.T. de Malaisie

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Grand reportage Malaisie

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Dans la jungle de

À l’écart des parcourstouristiques,

Bornéo, troisième île du

monde par la superficie,

est coupée en deux.La partie sud,

baptiséeKalimantan,

fait partie de l’Indonésie,

tandis que le nord,divisé en deux

États, le Sarawak etle Sabah, fait partie

de la fédération de Malaisie,

qui fête cette annéeles 50 ans de

son indépendance. Par

Emmanuel Gabey

O.T.

de M

alai

sie

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Malaisie Grand reportage

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de Bornéo

D epuis une demi-heure la longuepirogue, fine comme une lame,coupe l’eau couleur de terre, lais-

sant dernière elle un large sillon d’écume.Dans cette chaleur moite, une fine pluiepicote les visages. Assis sur nos petits sièges,au ras de l’eau, nous suivons les mouve-ments qu’imprime le piroguier en négo-ciant en virtuose les incessants virages dela rivière Skrang. Tranchant sur les bruits dela jungle, cris d’animaux sauvages et d’oi-seaux de toutes sortes, le petit moteurdeux temps vrombit, toussote puis repart.D’une rive à l’autre, d’immenses arbressont penchés au-dessus de la rivière, com-me s’ils voulaient se toucher. Une véritablearche de verdure. Bananiers, fougèresgéantes, palmiers tout en feuillage for-ment un camaïeu de verts qui ourle larivière.

Chaîne hi-fi sur pilotis

Bientôt, nous atteignons un village du boutdu monde, la longhouse de Lalang. La lon-ghouse est une maison collective sur pilo-tis tout en longueur, d’une centaine demètres au total, qui regroupe d’un seultenant tout un village. Vingt-deux famillesde l’ethnie Iban, soit près de cent personnes,vivent ici. Ce sont les lointains descendantsdes fameux coupeurs de tête. A l’intérieur,l’espace est divisé en deux : à gauche une

ChocculturelauSarawakChez les descendants descoupeurs de tête, on manie lasarbacane et la parabole.

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longue galerie, la “ruai”, l’espace collectifoù les habitants se retrouvent pour discu-ter, réparer les filets de pêche, tisser desnattes ou des paniers et faire la fête. Encontrebas, sous les pilotis, picorent despoules et l’on entrevoit des cages où gro-gnent des cochons noirs. A droite, ce sont les “appartements” dechaque famille, large pièce au confort mini-mal qui se prolonge par une petite cuisine.Au mur, simple cloison de bois, premièresurprise, des photos de footeux célèbrescomme Patrick Viera ou de la chanteuse

Les 4000 chatsde KuchingÀ Kuching, capitale de l’Etat du Sara-wak, le musée ethnographique, crééen 1993, est le premier musée aumonde uniquement consacré auchat. Tête ou patte levée, queue enl’air ou discrète, ronronnant ou bon-dissant, sauvage ou domestique,quelque 4000 chats venus d’unetrentaine de pays, sont exposés dansce musée peu banal. Tous les maté-riaux imaginables ont été utilisés, dela peluche à la porcelaine en passantpar le bois ou le métal. En prime, lesarcophage ouvert d’un chat momi-fié retrouvé en Egypte et datant pro-bablement de 3000 ans avant JC. Ilne manque que le fameux matoudu dessinateur Philippe Geluck !

Sur les traces du rajah blancPour se préparer à découvrir Bornéo, rien de mieux que delire Un rajah blanc à Bornéo (1), le livre de Nigel Barley , eth-nologue et humoriste. C’est l’histoire véridique de JamesBrooke, aventurier britannique devenu, par la grâce du sul-tan de Bruneï – rajah du Sarawak au mitan du XIXe siècle,à une époque où les coupeurs de têtes sévissaient encore. (1) Ed. Payot 302 p. 20 €

Britney Spears. Au fond, on découvre surune étagère du matériel hi fi, des CD etmême une télé qui, grâce à une parabolesatellitaire, permet de capter une quinzai-ne de chaînes !

Un village, un toit

Ces communautés, ces villages sous unseul toit, vivent ainsi depuis des siècles. Dela pêche, de la chasse à la sarbacane, decultures aussi car tout pousse dans cetteforêt tropicale: légumes, fruits ou riz, stoc-kés dans le grenier.Le soir, le générateur est mis en marche.Aux rythmes lents et majestueux desgongs, la fête commence, ponctuée dedanses traditionnelles mettant en valeur

les tatouages rituels des anciens et leurcoiffe rehaussée de longues plumes. Noscadeaux – gâteaux secs, chocolat et ciga-rettes – sont appréciés. Puis la “ruai” setransforme en marché de l’artisanat etchaque famille propose les objets qu’ellea fabriqués : bracelets, colliers, tapis etpaniers joliment tressés.A la lumière des bougies – pour économi-ser le générateur – la discussion se pour-suit fort tard, avec Entalai, un dynamiquequinquagénaire qui a fait ses études en vil-le, appris un anglais parfait, puis est reve-nu vivre ici avec les siens. Son fils aîné, nousconfie-t-il, a quitté la longhouse. Diplôméen management, il s’est installé dans lacapitale…

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La long house de Lahang

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S ilhouette majestueuse coiffée d’uneauréole de nuages, le mont Kinaba-lu semble, du haut de ses 4095

mètres, surveiller Kéké, installé à quelqueskm. Kéké ? L’affectueux petit nom de KotaKinabalu, capitale de l’état du Sabah.Durement touchée pendant la Secondeguerre mondiale, Kéké a été reconstruiteen grande partie. Son marché dominicalest une attraction, car la trentaine d’ethniesdu Sabah y vendent produits artisanaux,herbes médicinales et instruments demusique.Surtout, Kéké est le point de départ d’ex-cursions sur le mont Kinabalu. Le parc flo-ral abrite plus de 1200 sortes d’orchidées- dont l’une est baptisée du doux nom

Sabah, paradis de l’écotourisme

« d’oreille d’éléphant » -, 40 variétés dechênes, 26 espèces de rhododendrons et,lorsqu’on est chanceux, des rafflesias. Cet-te fleur légendaire, la plus grande au mon-de - son diamètre peut atteindre plus d’unmètre -, met neuf à quinze mois pour arri-ver à maturité, mais ne vit que cinq à septjours, avant d’être grignotée par des écu-reuils à queue noire…

Balade sur la crête des arbres!

La “canopy”, comme l’on dit ici, permet dedécouvrir la forêt tropicale en parcourantun chemin formé de ponts suspendus àquelque trente mètres au-dessus du sol etsolidement arrimés à d’immenses arbres

au tronc dur comme de la pierre. Très sur-prenant et excitant !Le Sabah offre aussi des réserves d’orang-outans (voir encadré) et de singes probos-cis. Pour aller voir cette espèce qui n’exis-te qu’ici, il faut d’un coup d’aile gagnerSandakan, l’ancienne capitale, à l’est dupays, puis rouler deux heures pour rejoindreSukau. Le singe proboscis est reconnais-sable à son appendice nasal proéminent.Curieusement, ce long nez rouge et sa pan-se avantageuse sont appréciés par lesfemelles. On murmure qu’il en a toujoursune bonne demi-douzaine à ses côtés...Assertion difficile à vérifier car le bougre,niché au sommet de grands arbres, ne selaisse pas facilement approcher. E. G.

Au nord-est de l’île de Bornéo, le Sabah est riche de ses forêts tropicales, d’une flore exubérante… et de quelques espèces de singes remarquables.

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Une suitede pontssuspendusD

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8 I Indigo n° 12 Juin-juillet 2007

Un orphelinat pour bébés orangs-outans

À Sepilok, à quelques km de Sandakan, dans une forêtprotégée de 4500 ha, a été installé voici près de qua-

rante ans, un centre de réhabilitation pour bébés orangs-outans abandonnés par leur mère ou blessés. Ils sontplusieurs dizaines ici à être, pendant un temps, nourrisau biberon, câlinés, vaccinés… Ensuite, on leur apprend à aller chercher leur nourritu-re, grimper aux arbres… En un mot, à survivre dans lajungle. Après avoir été tatoués, on les relâche dans laforêt. Adultes, ils peuvent mesurer jusqu’à 1m40, peser100 kg (pour les mâles) et avoir une envergure de plusde 2 m. Certains reviennent de temps à autre chercherleur nourriture au centre. On a même observé le manè-ge de certaines femelles qui réapparaissaient près desplates-formes de nourriture lorsqu’elles attendent unpetit, restent à proximité du centre jusqu’à la naissan-ce, puis regagnent leur espace naturel.

La seconde vie du petit train du Nord-Bornéo Pratique

m Y aller: On atteint le Sarawaken passant par Kuala Lumpur (11heures de vol depuis Paris), puispoursuite jusqu’à Kuching (2h).Vols quotidiens avec MalaysianAirlines : Tel 01 44 51 64 20www.malaysianairlines.comMalaysian Airlines a été classé en2006 meilleure compagnie enclasse économique et 5 stars Airli-ne en 2007

m Décalage horaire : 6 heures enété, 7 heures en hiver. Les excursions dans les longhouses du Sarawak peuventêtre organisées de France viaLotus Asia Tours. www.lotusasiatours.com

m Renseignements: Office detourisme de Malaisie : 29 rue desPyramides. 75001 – Paris. Tel : 01 42 97 41 71www.ontmalaisie.com

m Guides : Petit Futé, Routard etLonely Planet.

E n 1894, William Clarke directeur de laBritish North Borneo Company, reçut

pour mission de Sa gracieuse Majesté, deconstruire un chemin de fer au cœur deBornéo, pour relier l’est et l’ouest de cettecolonie anglaise à travers forêts, montagnes,rivières et mangroves. Un projet qui serarevu à la baisse. Arthur J. West, ingénieur anglais qui don-nera son nom à la ville de Weston, dirigerala construction de la ligne sur la côte ouest.Des centaines de Cantonais et des Hakkas,originaires du sud de la Chine (la 2e com-munauté du pays) installeront, non sansdifficultés, rails et traverses. Aléa culturel : les tribuslocales démontaient les railsqu’elles croyaient animés demauvais esprits… Le chemin de fer, achevé en1905, connaîtra un grandsuccès, grâce au boom ducaoutchouc. Bientôt, onplanta alentour, du riz, de lacanne à sucre, du tapioca,du soja, des ananas… Lesscieries aussi se multipliè-rent. Le train mettait unejournée pour relier Tenomet Jesselton. Il retournait le

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lendemain chargé de vivres et de vêtements.Mais la crise de 1929 frappa aussi de pleinfouet le Sabah. Les ventes de caoutchoucs’effondrèrent. Puis, lors de la Seconde guer-re mondiale, les Japonais envahirent larégion. Des ponts furent détruits, des tun-nels bouchés. Laborieusement reconstruite, la ligne misedepuis le début de l’an 2000, sur le touris-me. Avec un certain succès. Le petit traincolonial relie deux fois par semaine Tan-jung Aru, dans la banlieue de Kéké, à Tenom,en desservant Papar, Bongawan et Beau-fort. E. G.

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Monde Brèves

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Maroc Les “Quatre saisons”futur complexe touristique de Marrakech

L e prince saoudien Walid Ibn Talal adécidé d'investir 120 millions d'eu-

ros pour la construction à Marrakechd'un complexe touristique de luxe.L'homme d'affaires saoudien et le prin-ce Moulay Rachid, frère cadet du roiMohammed VI, ont donné le coup d'en-voi de la réalisation de ce complexe.Édifié sur une superficie de 15 hectares, le projet comprendra 140 suites ainsique 40 villas au style arabo-mauresque.Le complexe sera construit près du sitehistorique de La Ménara, dans le centrede la ville ocre, l’une des principalesdestinations touristiques du pays.

Etats-UnisAtlantic City, le LasVegas de la côte Est

A utrefois station balnéaire réputée,Atlantic City est devenue une vil-

le de casinos, à l'image de Las Vegasqu'elle espère imiter. Quatrième desti-nation touristique aux Etats-Unis, cet-te ville du New Jersey attire chaqueannée environ 35 millions de visiteurs,à peine moins que sa rivale du Neva-da. Rendue célèbre par le cinéaste LouisMalle, Atlantic City s'impose dès la findes années 70 comme la deuxièmedestination du jeu aux Etats-Unis. Maisalors que sa sœur de l’Ouest attire uneclientèle internationale, Atlantic Cityest perçue comme une destinationpopulaire et surtout prisée du troisiè-me âge. C’est cette image qu’elle ten-te aujourd'hui de changer.

AustralieUn train d’antan dansl’Etat de Victoria

C onduire un train de la ligne de che-min de fer Puffing Billy (sud-est de

l’Australie), un rêve d’enfant devenuréalité. Sous la houlette d’un conduc-teur expérimenté, les touristes âgésde plus de 21 ans peuvent s’asseoir auxcommandes d’une locomotive vieillede 120 ans. Et admirer les paysagesgrandioses des Dandenong Ranges.Départ de Belgrave à environ 1 heurede Melbourne.

JaponUn nouveau “Shinkansen”

L e Japon va lancer en juillet un nou-veau train à grande vitesse “Shin-

kansen”, un peu plus rapide que sesprédécesseurs et dans lequel tout estpensé pour dorloter le passager. Il relie-ra Tokyo à la région ouest, l’une desplus denses du monde. Le design inté-rieur des voitures de première “GreenSha” est proche de celui des cabinesd’avion de luxe, avec de vastes fau-

teuils de velours s'inclinant à 110 ou 120degrés, de spacieux repose-pieds orien-tables, de larges accoudoirs, le toutdans des tons neutres, marron et bei-ge. Sans compter une lampe de lectu-re individuelle, une tablette de formatA4 pivotante, deux prises électriques(une pour l’ordinateur, l'autre pour letéléphone mobile). Les designers ontmême intégré sous le siège un venti-lateur qui propulse de l'air sur les mol-lets pour les détendre…

Turquie“Planet Victorya”premier hôtel réservé aux gays et lesbiennes

I l entre en service en juillet. L'hôtel,situé à Kemer, l'une des stations bal-

néaires les plus prisées des étrangersdans le sud du pays, compte 70chambres. Istanbul, première métropo-le turque, dispose déjà d'hôtels gayfriendly. L'établissement quatre étoilesdevrait connaître une certaine noto-riété cette saison, car les réservationsabondent, en provenance de France ,Espagne, Belgique ou Hollande. Mêmesi les préjugés homophobes demeu-rent puissants dans le pays, des avan-cées sont perceptibles, suscitées par lavolonté de rejoindre à terme l’Unioneuropéenne. C. R.

Actualités du tourismePar Clara Rosselet

AngolaVol direct Paris-LuandaAngola Airlines, la compagnie nationale del'Angola, a investi quelque 600 millions de dol-lars dans la modernisation de sa flotte et aacquis quatre Boeing 737-700 et trois Boeing777-200 ER. Ainsi, chaque mardi un Boeing 777 assurera la liaison Paris-Luanda. Avec l’arrivée de ces nouveaux avions, la TAAG Angola Airlinesvit un moment charnière de son histoire et affiche sa volonté de volerdans la cour des grands. Depuis les accords de paix signés en 2002 etl’afflux des investissements étrangers, la situation économique du paysne cesse de s’améliorer. L’Angola devient une destination attractive.http://www.taagairlines.fr

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Circuit Burkina Faso

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En mob au pays SenoufoPour vous rapprocher du rythme auquel bat le pays senoufo, au sud-ouest du Burkina, aux frontières de la Côte d’Ivoire et du Mali,parcourez-le en mobylette. Ce n’est pas dangereux et c’est à laportée de tous. Bonne piste.

Par Bernard Christo

A près une descente, en minibus,depuis Ouagadougou, la capitale le«monstre» se prend en main à Ora-

dara. Bleue ou crème, la Peugeot P.50, diteNinja, aussi rustique qu'un plateau Peu-geot dans les années50, se cale sous lesfesses dans la remise de l'hôtel. Après, c'estle grand frisson, par 35-40° à l'ombre quandmême! À 8% de mélange, le plein se fait à la suitede ménagères, chargées de progénituresdans le dos, pour 645 CFA le litre (un peumoins d'un euro). Roulez jeunesse ! Bitumepuis piste de latérite rouge dont le piloteest vite barbouillé. La caravane pétaradan-te traverse des paysages d'une verte etrare variété. D'abord la savane herbeusepuis arborée, et plus à l'ouest, la percéefaçon «Easy rider à l'eau claire » s’effectueau cœur d'une végétation luxuriante entremanguiers, avocatiers et anarcardiers. Avantde rafraîchissants potagers et rizières, etleurs canaux tracés par les Chinois desannées Sankara.Si le Burkinabé éclate de rire lors du pas-sage pétaradant de la « horde sauvage » encriant « toubab, toubab » (blanc), c'est par-ce qu'ici la mob est la «voiture du peuple».La grosse, la Yamaha 80, répond au doux

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Burkina Faso Circuit

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Une idée qui fait son cheminQuoi de mieux qu'un cheval pour pénétrer la Camargue ? Au Burkina et enAfrique profonde, laissez le 4 x 4 au Paris-Dakar. Enfourchez plutôt une autremonture, la mobylette, pour aller à la rencontre du pays du sourire ! L'idée géniale de la mob vient d'un guide Burkinabé, Seydou Séré. Une autrefaçon d'attirer les touristes – à 90 % des Français. « Le gouvernement connaîtles attraits de nos régions, mais on a longtemps privilégié le tourisme événemen-tiel, comme le festival de cinéma de Ouaga, le premier d’Afrique de l'Ouest »,explique Elisabeth Faho, directrice du tourisme pour l'ouest du pays. L'ancienne Haute-Volta, très pauvre, génère beaucoup de tourisme humani-taire. En pays Sénoufo, à mobylette, rien n'empêche de participer à un coursd'alphabétisation à l'ombre, de siroter une bière en rythmant dans un impro-bable bistrot du Zedess qui démonte les “multinationales”, ou d'aller en piroguephotographier sous leur groin les hippopotames du lac Tengrela. On peut aussi, à Bobo-Dioulasso, aller visiter l'usine Peugeot dirigée par desBurkinabés, et d'où sortent 12000 mobs par an…

nom de « Mon mari est capable », alorsque la petite, le Peugeot basique, s'appel-le “Grand frère n'a pas débrouillé” ! Nonseulement le Burkinabé est hospitalier,mais le rire et l'humour sont des sportsnationaux...

Bavette villageoise

Àl'ombre d'une maison en pisé, les petitescylindrées musardent devant de jolis gre-niers coiffés de palmiers. Halte au beaumilieu des cases, le temps de tailler une bavette avec les villageois, de s'es-sayer au pilage de mil avec les femmesrigolardes, de faire le plein de l’engin… etde son pilote.

Pratiquem Y aller. Avec Point Afrique. Volsec : Paris-Ougadougou : 325 €.www.point-afrique.com

m Circuit : le pays Sénoufo à mobylette, en huit jours dontquatre à mobylette, avec Noma-de. Tel : 0826 100 326.www.nomadeaventure.com25 à 40 km par jour (environ deuxà trois heures de conduite) surpiste à l'écart de la grande circulation.Hébergement sous tente, encampement et en hôtel. Leshaltes dans les villages sontappréciées de la population localeet les rencontres faciles.Séjour de huit à neuf jours : 935 €tout compris. Avec guide, mini-bus qui transporte vos affaires,cyclos, casques...;

m Ambassade du Burkina àParis : 159 boulevard Haussmann,75008 Paris. Tél. : 01.43.59.90.63.Visa, 20 €.

m Climat. En pays Sénoufo, la température est moins élevée(entre 23 et 36°) qu’au nord dupays. La saison des pluies va de mi-juinà mi-octobre. Meilleure période : de novembre àfévrier.

Sur le marché de Dieri, le toubab palabrealors que sous un figuier, le mécano retendla chaîne d'une mob avec le chauffeur dela voiture-balai. Au crépuscule, pendantqu'Awa, la cuisinière, concocte le pouletaux choux, sur le terrain de foot, desdizaines de gosses mangent des yeux les“motards” allongés sur les nattes. Le plusbeau bivouac se tient à l'écart de Sindou. Au pied de falaises sacrées animistes, à568 mètres, le décor lunaire prolonge lesfameuses falaises de Bandiagara du paysdogon, dans le Mali voisin. Une déambu-lation là-haut, entre baobabs, fromagerset ruines d'un village du XVIIIe, est uncadeau de l'Afrique éternelle au visiteurhumblement motorisé. B. C.

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Éco-tourisme Australie

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Australie Éco-tourisme

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La braise crépite sous les étoiles. ACoodlie Park, au sud des Gawlerranges (South Australia), le barbecue

s’achève avec les dernières grillades pourune virée nocturne insolite. Craig Haslam,dit Hassie, fait partie de ces locaux qui fontdécouvrir leur région avec passion. Ce soir,il entraîne ses visiteurs à travers le bush àla rencontre de petits marsupiaux : desbettongs, au long museau et des bilbies,boules de poils qui se faufilent dans lesherbes à la lumière des lampes torches.Plus loin, ce sont les wombats, beaucoupplus massifs, qui jouent les stars. De lataille d’un ourson, ils sortent la nuit deleurs immenses terriers, en quête de nour-riture.Hassie a créé, il y a deux ans, sa propre com-pagnie, Nullarbor Traveller, pour permettreaux voyageurs d’apprécier les 2700 km

d’étendues vierges qui séparent Adélaïde(capitale du South Australia) à Perth (capi-tale du Western Australia).

Une nature intacte

Son objectif : leur assurer une approcheauthentique de cette région tout en la pré-servant. Chacun de ses quatre guides ontégalement pour mission de faire en sorteque rien ne détruise cet environnementfragile et exceptionnel : interdiction des’écarter des sentiers dans les zones sen-sibles, de cueillir des plantes ou “d’oublier”des déchets en quittant un campement.Ce respect permet d’apprécier une natu-re quasi intacte garantissant un contactprivilégié avec la faune et la flore locales. En effet, l’une des premières étapes de cepériple entre Adélaïde et Perth est un mas-

sif unique au monde vieux de ....1500 mil-lions d’années. De hautes montagnes s’éle-vaient ici bien avant l’apparition des Alpes.Elles se sont sagement érodées avec letemps. Des collines douces sont les der-niers vestiges de cette chaîne montagneu-se où se perçoit toujours la force d’un conti-nent ancien, longtemps oublié. Elles fontle bonheur d’une nature préservée, à unedizaine d’heures de route de la premièregrande ville, Adélaide. Des fleuves puis-sants ont disparu, laissant derrière eux unesuccession de lacs salés dont la blancheurtranche avec le rouge de la terre, le vertdes eucalyptus et le bleu du ciel. Le bushomniprésent est le domaine des kangou-rous, émeus et autres perroquets. La nuit,la voie lactée est particulièrement intenseet la pureté du ciel permet d’apercevoirdes étoiles filantes.

L’éden du bout du mondeDans le sud de l’île-continent, entre Adélaïde et Perth, s’étend une région sauvage. Dans cette zonepréservée, le contact avec la nature est unique. On peut y nager avec des dauphins ou des phoques,observer des baleines le long de falaises gigantesques, apercevoir des kangourous roux de près de deuxmètres de haut ou marcher au cœur d’une forêt d’eucalyptus géants.

Par Patrick Cros

Le lac salé Gairdner

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Éco-tourisme Australie

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Au sud des Gawler Ranges, l’océan réser-ve d’autres merveilles naturelles. Baird Bayabrite une colonie de lions de mer qui selaisse approcher en petit bateau. Les visi-teurs sont rares mais toujours les bienve-nus : les phoques sont toujours prêts à selaisser entraîner dans une danse aqua-tique. Ils glissent parfois à quelques cen-timètres des nageurs, virevoltent, s’éloi-gnent pour mieux revenir. Un balletaquatique magique et spontané qui don-ne la sensation de se retrouver aux ori-gines du temps quand l’homme et la natu-re était en harmonie. Un peu plus loin, ce sont les dauphins quise manifestent. Il suffit de se jeter à l’eaupour un contact inoubliable avec ces mam-mifères marins. D’autres surgissent et c’estbientôt un groupe d’une dizaine d’entreeux qui anime l’océan. Bien qu’il soit habi-tué à ces rencontres, Hassie n’hésite pas àse joindre aux baigneurs.

Dunes et falaises

A l’aube, à quelques heures de route deBaird Bay, Head of the Bight, sur les terresaborigènes de Yalata, offre un nouveauspectacle. A gauche d’immenses dunes desable blanc, à droite des falaises de plus de

cent mètres de haut s’étalant à l’infini. Etun souffle puissant : une baleine vient defaire surface. Elle se balance dans l’eau, seretourne, plonge, remonte à la surface.Comme nombre de ses congénères, ellehabite les lieux de juin à octobre puis repartvers le sud, à l’approche de l’été austral, ennovembre.

Neuf jours de surprises

Tout au long des neufs jours de trajet, lessurprises sont au rendez-vous : vols de péli-can, dromadaires sauvages, kangourous.Dans la plaine du Nullarbor, les arbres dis-paraissent brusquement livrant au regardune immensité plate sans fin. Un panneaurappelle qu’une des plus longues lignesdroites au monde se trouve sur ce territoi-re qui évoque les paysages de Mad Max.Deux cent kilomètres plus loin, la savanereprend peu à peu sa place. A Kalgoorlie, les chercheurs d’or sont tou-jours présents. Les pubs se remplissent devisages burinés par le soleil, casquette ouchapeau de cow-boy vissés sur la tête. Leshistoires de mineurs qui ont fait fortunedonnent la bonne humeur à ces travailleurshabitués à travailler dans la chaleur et lapoussière ocre du bush.

Pratiquem Y aller. Qantas dessert chaquejour sept villes australiennes audépart de Paris, dont Adélaïde etPerth, grâce à 8 vols quotidiens.En classe affaires, les passagersbénéficient d’un lit considérécomme l’un des plus spacieux.Tél. : 0811 980 002 - www.qantas.fr

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m Décalage horaire. +6 h à Perth,+7h30 à Adélaide et +8h à Syd-ney (de mars à octobre).Une agence. Nullarbor Traveller. www.the-traveller.com.au

m Office du tourisme d’Australie, www.australia.com

Au sud-ouest du Western Australia, le chan-gement de décor est total : de superbesforêts d’eucalyptus géants, des karris deplusieurs dizaines de mètres de haut, bor-dent de magnifiques plages de sable blancou doré. Certains surfeurs ont quitté Perth la veille pour venir jouer avec lesvagues le week-end.En remontant vers la capitale du WesternAustralia, des vignobles apparaissent, puisau loin les premiers buildings de la City.Une cité d’un million d’habitants qui faitfièrement face aux immensités vides quil’entourent, aux milliers de kilomètres quila séparent des autres grandes villes australiennes et qui lui donnent tout soncaractère. P. C.

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Bons plans Evasion

Juin-juillet 2007 Indigo n° 12 I 15

La Chine secrète

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Escapade Irlande

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Galway, porte d’entrée du Conne-mara, sait se rendre attachante.Dans son centre piétonnier, on hési-

te entre les concerts improvisés de jeunesviolonistes des rues et la chaude ambian-ce des pubs où l’on s’époumone en vidantdes pintes de Guinness. Mais l’appel de labruine vous pousse à l’ouest vers la cam-pagne. Lorsqu’on s’éloigne du littoralrocheux et des rivages crénelés, la landes’impose à perte de vue. Au milieu desbruyères et des buissons de genêts en fleurs,paissent quelques moutons à tête noire.Après la pluie, la lumière qui inonde le pay-sage est un plaisir pour l’œil. Les rivièresqui dévalent les pentes vallonnées com-posent une très naturelle musique d’ac-compagnement. Les hommes ne sont pasloin, car d’innombrables murets de pierrezèbrent le paysage. « Murs de la famine »dit-on, car, hier, des paysans au ventre videles ont érigés en échange de maigresrations. Aujourd’hui, derrière ces cordonsprotecteurs émergent les toits d’argile gri-se de petites maisons et de hautes piles detourbe noire qui sert toujours de combus-tible.

L’ouest de l’Irlande, de Galway à Clifden en passant par les îlesd’Aran, offre au visiteur une nature sauvage d’une beautéépoustouflante. Si l’on ajoute le sens de l’hospitalité des habitantsde la région, tout incite à s’attarder dans les landes.

Par Yves Hardy

Grand bol d’Eireau Connemara

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Dans le Parc national

Abbaye de Kylmore

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Irlande Escapade

Juin-juillet 2007 Indigo n° 12 I 17

te à une séance de découpe en tranchesfines, couteau alvéolé entre les mains. «Jedécoupe environ 30 filets de saumon àl’heure » assure l’habile patron. Ne resteplus qu’à déguster ! (www.smokehouse.ie).Halte dans une gentilhommière avenan-te, Cashel house. Le parfum à la fois âcre etagréable des blocs de tourbe qui brûlentdans les cheminées du salon embaumel’atmosphère. Surprise, de prestigieux visi-teurs nous ont précédés. À l’entrée, uneplaque commémorative rappelle que legénéral de Gaulle et son épouse Yvonneont séjourné là quinze jours, en juin 1969.On se remémore alors la photo restéecélèbre du démissionnaire de l’Elysée sepromenant sur la lande, long pardessusnoir et canne à la main. Les propriétaires deslieux ne se font pas prier pour évoquer mil-le anecdotes : le menuisier du coin mobi-lisé pour rallonger le lit du général, lachambre plutôt spartiate de la pension defamille de l’époque. « Une partie de la famille maternelle duGénéral était d’origine irlandaise et appar-tenait au clan Mac Cartan qui donna plu-sieurs rois à l’Irlande » nous est-il précisé.On garde le meilleur pour la fin, la phraselaissée dans le Livre d’or par l’ancien prési-dent : « J’ai trouvé ici ce que je cherchais,être moi-même. »

Les îles d’Aran, bastions gaéliquesSaut de puce depuis le modeste aéroport d’Inveran. Dix minutes plus tard,l’avionnette survole trois grandes “barques” grises qui flottent dans la baie deGalway, avant d’atterrir sur la plus “vaste” d’entre elles, Inishmore : 13 km de longsur 3 km de large et 700 habitants, dont un docteur et douze enseignants quiperpétuent la langue et la culture gaéliques. Cet archipel ressemble à un musée à ciel ouvert, à parcourir en vélo. Le paysa-ge lunaire est hérissé d’anciennes églises, de huttes de moines et de croix cel-tiques. Là aussi, les murets de pierre se croisent et s’entrecroisent à perte de vue.Ils abritaient hier les cultures des vents salés de l’Atlantique, ils contribuentaujourd’hui à entretenir une riche flore (437 variétés). En quelques coups depédales, on rejoint le fort de Dun Aengus, vieux de trois mille cinq cents ans. Ilest entouré d’une triple enceinte et perché au sommet d’une imposante falai-se calcaire de 80 mètres de haut qui s’élève à pic au-dessus de l’océan. Lesabords sont constellés de rochers fichés en terre destinés à protéger le sited’éventuels assaillants. Cette terre d’une rude beauté reste fidèle aux images tournées en 1930 parRobert Flaherty pour le film, L’homme d’Aran. Ici, le combat des habitants etde la nature semble immuable.

Pratiquem Y aller. Aer Lingus relie Paris à Dublin.www.aerlingus.comAer Arann propose des vols quo-tidiens entre Dublin et Galway etentre Inverin et les îles d’Ara,www.aerann.com

m Monnaie. Zone euro.

m Filmographie. L’hommetranquille de John Ford (1952) ;L’homme d’Aran de Robert Flaherty (1932-1934).

m Office de tourisme de l’île d’Irlande, 33 rue de Miromes-nil, 75008 Paris. Tel : 01 70 2000 20. www.irlande-tourisme.fr

m Guides. Michelin, voyagerpratique. Le Routard. GéoguideGallimard.

Avant de quitter la région, dernier coupd’œil au lac Corrib, l’un des plus vastes d’Ir-lande, autant réputé pour l’abondance deses truites et de ses brochets que pour sesîles, au nombre de 365. À chaque jour, sonîlot : joli programme pour la prochaineannée et la quête de soi-même… Y.H.

Au détour d’un virage se dresse, majes-tueux, le château néogothique de Kylemo-re, qui surplombe un large plan d’eau. Onnous accueille d’un « Bienvenue à l’ab-baye», avant de nous préciser que la somp-tueuse demeure est en fait un monastère,depuis que les sœurs bénédictines y ontélu domicile en 1920. Les jeunes filles debonne famille – 130 encore aujourd’hui –y font également leurs humanités. Et peu-vent réviser leur cours dans un jardin vic-torien clos. En comparaison, les jolis poneys du voisinParc national du Connemara disposent debeaucoup plus d’espace pour s’ébrouer :2000 hectares de prairies, landes et tour-bières. À partager seulement avec les ran-donneurs qui arpentent les sentiers.

Le meilleur saumon sauvage

Sans transition, visite d’un autre richesselocale, un fumoir de saumon dans le villa-ge d’Aillebrack, situé à 15 km de Clifden,capitale du Connemara. À la tête de l’en-treprise familiale, Graham Roberts, racon-te l’histoire de l’une des dernières smoke-house, utilisant du bois de hêtre etspécialisée dans le saumon fumé sauva-ge, « le meilleur ». Adepte du mariage dela technologie moderne et du savoir-fai-re artisanal, Graham Roberts se livre ensui-

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Week-end Slovénie

18 I Indigo n° 12 Juin-juillet 2007

Amateurs de légendes, saviez-vousque Ljubljana, la capitale slovène,fut, dit-on, fondée par Jason et les

Argonautes ? En effet, c’est là que lemythique héros à la Toison d’or trouva refu-ge après avoir dérobé son trésor au roi deColchide… De son combat avec le dragon,il reste aujourd’hui ce pont, orné de quatremonstres ailés qui montent la garde contrede nouveaux envahisseurs.Et des envahisseurs, ce petit pays en connutbeaucoup. Coincée entre l’Italie, l’Autricheet l’URSS, la Slovénie eut, en effet, une his-toire mouvementée : après Charlemagne,les Hongrois puis les Habsbourg s’y instal-lèrent, avant que Napoléon ne la conquiert.Rattachée ensuite à la Yougoslavie, c’estfinalement en 1991 que la Slovénie devintindépendante. Désormais membre del’Union Européenne et, depuis janvier 2007,de la zone euro.Moins courue que Prague, la grande sœurà laquelle on la compare quelquefois, Lju-bljana offre à ses visiteurs étrangers l’oc-casion de se fondre à la population. Com-me si de rien n’était. Ici, les faibles distancesincitent à se promener à pied. Commen-cez donc par déambuler le long de la char-

mante Ljubljanica, cette petite rivière bor-dée de saules pleureurs qui traverse la capi-tale de part en part. Bifurquez ensuite dansl’une de ces minuscules ruelles pavées quirelient les grands axes de la ville et lui don-nent son côté vieille Europe.

Patchwork architectural

Signe le plus visible de ce curieux mélan-ge d’ancien et de moderne : l’architecture.Alternant avec de joyeuses façades colo-rées – pour lesquelles les églises ne sontpas en reste –, de grisâtres immeubles uni-formes et carrés rappellent l’époque com-muniste. Tandis qu’au nord-est, le quar-tier de Metelkova est devenu le lieuprivilégié des squats d’artistes branchés.Ici, une ancienne prison de l’époque sovié-tique a même été réaménagée en auber-ge de jeunesse. Les chambres-cellulesvalent le détour !Mais c’est en s’élevant sur les hauteurs quel’on apprécie le mieux la ville. Les plus cou-rageux emprunteront le chemin escarpépour gravir la colline, d’autres opterontpour le funiculaire qui mène au château.Ancienne résidence royale, puis base mili-

taire reconverti en centre culturel. Ses rem-parts et surtout sa tour offrent un magni-fique panorama, tandis que les différentessalles abritent des expositions temporairesvariées. De quoi réjouir les visiteurs quicomprennent mieux, au terme de leurséjour, pourquoi Ljubljana, en langue sla-ve, signifie « la ville que l’on aime ».

S.B.

De Ljubljana l’authentique à ZEncore peu fréquentée des touristes, la capitale de la Slovénie, à la longue histoire très tourmentée ettout juste entrée dans la zone euro, invite à une agréable escapade.

Par Sophie Blitman

Pratiquem Y aller. Par Adria Airways ou AirFrance (2 heures depuis Paris).Formalités. Une simple carted’identité suffit pour les ressortis-sants de l’Union Européenne. Côtémonnaie, depuis janvier 2007, letollar a laissé la place à l’euro.

m Office du tourisme slovène,38 avenue de l’Opéra, 75002 –Paris. Tél : 01 47 42 85 55www.ljubljana-tourism.si

m Guide. Petit futé Slovénie.

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Croatie Week-end

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Le charmant funiculaire qui vousemmène jusqu’à la ville haute est unemachine à remonter le temps. Chaque

jour, vers 17 heures, les lanternes à gaz sontallumées et donnent une ambiance roman-tique à la promenade dans les rues étroiteset tortueuses. Sur le cours Srossmayer, oncroise sur un banc la statue en bronze dupoète et écrivain Antun Gustav Matos, quisemble posée là depuis une éternité. Ondébouche sur la place Saint-Marc. Les tuilesmulticolores de la cathédrale rappellentun glorieux passé : sur la partie gauchefigurent les armoiries de Croatie, Dalma-tie et de Slavonie, et sur la partie droitesont dessinées celles de Zagreb, réaliséesen 1499. À deux pas, on peut faire une incur-sion au musée d’art naïf où sont exposéesdes peintures et estampes originales etflâner dans l’atelier du célèbre sculpteurIvan Mestrovic, le Rodin croate.

Tables et pierres tombales

Pour rejoindre la ville basse, on empruntela médiévale Porte de pierre. Sous sa voû-te sont suspendus des ex-voto. Les pas-sants forment des vœux en allumant des

bougies. Bientôt apparaissent les étals dumarché Dolac, le « ventre de la ville ». Sousles parasols, fruits et légumes sont pesésdans d’antiques balances, tandis que lemarché aux fleurs situé en contrebas riva-lise en exposant sa large palette de cou-leurs. Dans les rues piétonnes avoisinantes – larue Tkalciceva en particulier – le tempssemble s’être arrêté. Des grappes de jeunescitadins sont attablés aux terrasses descafés autour d’une Ozujsko, la bière loca-le. À coup sûr, un endroit où il est bon d’êtrevu ! D’autres s’échappent vers la périphé-rie, moins pour ses grands ensembles debarres et tours, que pour retrouver le lacJarun, « la mer de Zagreb », temple du jog-ging et des compétitions d’aviron. Adeptes des lentes déambulations, préfé-rez l’étonnant parc-cimetière Mirogoj, l’undes plus beaux d’Europe. À côté d’impo-santes arcades, les élégants monumentsfunéraires s’élancent vers le ciel et com-posent un ensemble d’œuvres architectu-rales disséminées dans la verdure. Com-me pour signifier qu’à Zagreb, on ne voitpas le temps passer…

Y.H.

Aux origines de la cravate Lors de la guerre de Trente ans, quidéchira l’Europe entre 1618 et 1648,des soldats croates portaientautour du cou des bandes de lin-ge pittoresques. Elles séduirentles Parisiens qui portèrent bien-tôt ce nouvel objet de mode « à lacroate ». Cette expression devintla racine d’un nouveau mot fran-çais, cravate.

à Zagreb, ville latineLa capitale de la Croatie appartient bien à l’univers slave. Mais les cafés et restaurants bondés de sesrues piétonnes évoquent plutôt une cité du sud de l’Europe.

Par Yves Hardy

Pratiquem Y aller. Vols directs par Croa-tia Airlines

m Monnaie. Le kuna. 1 € = 7,34kn. 1 kuna = 0,13 €

m Office national croate de tourisme, 48 avenue VictorHugo, 75016 – Paris. Tel : 01 45 00 99 57www.croatia.com

m Guides. Petit futé Croatie,Géoguide Gallimard.

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Une rue piétonne de la ville haute

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Trek Espagne

20 I Indigo n° 12 Juin-juillet 2007

Le jubilé de l’Année Sainte Au 12 e siècle, la papauté a accor-dé à Compostelle le jubilé pleinde l’Année Sainte, Saint-Jacquesde Compostelle devenant ainsi la3e Ville Sainte, derrière Jérusalemet Rome. Depuis, chaque fois quele 25 juillet tombe un dimanche,des milliers de croyants font lepèlerinage pour obtenir le pardonde tous leurs péchés. Il y a déjà eu118 Années Saintes, dont la der-nière en 2004. La prochaine seproduira en 2010.

Les ampoules aux pieds éclairent l’es-prit ! ». La boutade a sans nul doute,un accent de vérité pour les jeunes,

et les moins jeunes, de plus en plus nom-breux qui décident de cheminer sur descentaines de kilomètres pour rejoindre , àl’extrême ouest de l’Espagne, le sépulcrede l’apôtre Saint Jacques à Compostelle.Un phénomène qui a débuté à la fin dupremier millénaire, après la découverte parun ermite de la tombe de Saint Jacques.«Comme un aimant semblable à Rome ouà Jérusalem, raconte la chronique avecpoésie, Compostelle a attiré des pèlerinsqui, venant de toute la planète, ont voulusuivre la route des étoiles que marque laVoie Lactée pour obtenir le pardon de leurspéchés ». Après des hauts et des bas au fildes siècles, le pèlerinage fut perturbé par

des guerres et des épidémies, avant deconnaître depuis quelques décennies unregain d’intérêt.

La coquille et le bourdon

Aujourd’hui, plusieurs dizaines de milliersde pèlerins - et beaucoup plus encore lorsdes années saintes lorsque la saint Jacques,le 25 juillet, tombe un dimanche -, étu-diants en majorité mais aussi professionslibérales et salariés, le « bourdon » (bâton)à la main et la symbolique coquille Saint-Jacques autour du cou, arpentent ce che-min aux limites du spirituel et de l’Histoi-re, classé par l’Unesco patrimoine mondialde l’Humanité. Mais parler DU chemin de Compostellen’est pas tout à fait exact, car il est pluriel.

Saint-Jacques de Compostelle,Quête religieuse pourcertains, parcours culturelou sportif pour d’autres,le pèlerinage millénairevers Saint Jacques deCompostelle rencontre unsuccès croissant. Il est vraique ce lent cheminementspirituel s’effectue àtravers de splendidesrégions espagnoles etoffre la possibilité denombreuses rencontres.Par Emmanuel Gabey

l’éternelpèlerinage

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Espagne Trek

Juin-juillet 2007 Indigo n° 12 I 21

En France, quatre chemins partent versCompostelle : depuis Paris vers Tours etPoitiers, depuis Vézelay en passant parLimoges et Périgueux ; depuis Le Puy-en-Velay en passant par Moissac ; et depuisArles et Toulouse. Les trois premiers serejoignent à proximité de l’Espagne, à Osta-bat, et conduisent à Saint-Jean-Pied-de-Port puis Roncevaux. Quant au quatrième,il fait son entrée au-delà des Pyrénées parSomport. C’est en Navarre, à Puente de laReina que les Chemins de Saint-Jacquess’unissent. Il reste alors aux marcheursquelque 700 km à effectuer dans ce qu’onnomme le chemin français (voir encadré).Ce pèlerinage prend environ 25 jours pourles marcheurs, moitié moins pour lescyclistes. Quelques centaines de personnesl’effectuent aussi à cheval.

Second pélerinage

Claudine, une femme d’une quarantained’années rencontrée dans une de cesauberges qui accueillent – le plus souventgratuitement – les pèlerins, emprunte lechemin de Compostelle pour la secondeannée consécutive. L’an passé, elle étaitpartie du Puy et avait marché jusqu’à Bur-gos. Cette année repartie de Burgos, elleest bien décidée à aller jusqu’au bout. Et y

est presque, après vingt jours de marche.Au km 59, à l’auberge Mato-Casanova, cet-te informaticienne parisienne prend unpeu de repos, grosses chaussures enlevéeset tenue sportive. « Je fais ce chemin car jesuis très croyante. C’est une question de foi.J’aime me lever très tôt, marcher seulependant quatre ou cinq heures, puis retrou-ver les pèlerins le soir. L’échange est trèsenrichissant, d’autant que les nationalitéssont très diverses. Il y a même des asia-tiques et des sud- africains ».

À pied, à cheval … ou en vélo

De cette fraternité jacquaire naît bien sou-vent des amitiés avec d’autres pèlerinsvenus du monde entier. Au-delà, « onapprend plein de choses sur soi et sur lesautres, on écoute son corps, le temps s’écou-le plus lentement et la volonté mise àl’épreuve. C’est un moment de partage etde tolérance. Et puis l’on voit des tasd’églises, de monastères, des cloîtresmagnifiques et des paysages sauvages.Tout cela fait de ce pèlerinage quelque cho-se d’unique ». Deux jours plus tard, Claudine achèverason périple dans la vieille ville de Compos-telle, magnifiquement conservée. Dans lacathédrale à façade baroque, elle se rendradans la crypte où se trouvent les restes deSaint-Jacques enfermés dans une chassed’argent, puis montera sur l’autel embras-ser le buste doré de Saint-Jacques. Enfin,munie de son carnet du pèlerin tampon-né dans chaque auberge, elle pourra, selonla coutume, se rendre au Bureau des Pèle-rinages recevoir sa Compostela, un certi-ficat officiel, preuve de l’accomplissementdu pèlerinage. Quant à Rudolphe, un quinquagénaire alle-mand retraité des chemins de fer de Stutt-gart, parti de Pampelune, il est représen-tatif d’une autre catégorie de pèlerinsnon-croyants, qui parlent souvent de GR65. Il fait lui aussi ce pèlerinage pour ladeuxième fois. « Ma femme n’était pasd’accord pour que je reparte ainsi sur leschemins. Mais moi, il me fallait ça pour melaver la tête ! Si je venais ici pour des ques-tions de foi, il faudrait que je fasse ce che-min au moins dix fois pour récupérer suffi-samment d’indulgences ! »

E. G.

Les autres chemins versCompostelle

Sur le che-min de Com-postelle rienn’est impo-sé. Il n’y a nipoint de dé-part obliga-toire ni itiné-raire obligé.En dehors du« c h e m i nfrançais», le

plus utilisé, plusieurs autres mènentà Compostelle. Le « chemin primi-tif » ou chemin du nord suit la rou-te de la côte depuis Irun puis pas-se par San Sebastien, Santander,Burgos, Oviedo et Lugo. La Ruta del Plata, route de l’Argent,au départ de Séville, passe, elle, parMérida, Caceres, Salamanque,Zamora, Allariz et Ourense.Quant au « chemin portugais », ilentre en Galice par Tui et rejoint Lis-bonne, Coimbra, Porto, Braga…Enfin, on peut mentionner le che-min anglais, beaucoup plus court,qui part de La Corogne et passe par Cambre, Sigras et Calle y Bruma.Tous ces chemins ont été inscritsen 1985 au patrimoine mondial del’Humanité par l’Unesco.

Pratiquem Y aller. Pour sélectionner votreitinéraire, l’office de tourismeespagnol sera d’un bon conseil :43 rue Decamps 75784 - Pariscedex 16. Tél : 01 45 03 82 50.www.espagne.infotourisme.com

m Autres infos. Il existe desdizaines d’associations jacquairesen France et des milliers de sitessur Saint-Jacques de Compostelle.Parmi lesquels : www.saint-jacques.info ou www.webcompos-tella.com. Le site du T.O officiel estwww.santiagoreservas.com

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Carnet de voyage Italie

22 I Indigo n° 12 Juin-juillet 2007

Jour 1: Venise

A près avoir, hier, profité de la dou-ceur du soir pour aller déguster uneglace place San Marco au café Flo-

rian, nous prenons ce matin un peu de hau-teur pour contempler la lagune de Venisedepuis son campanile. Vers le Nord-Est, lesîles di Murano, di Burano et di Torcello. Versle Sud-Ouest, les îles di San Giorgio Mag-giore et della Giudecce. Hélas, devant cet-te vue panoramique de toute beauté, letemps passe trop vite ! Il reste à admirer lafaçade en pierre blanche d'Istrie et enmarbre rose de Véronèse du palais desdoges de style gothique, ainsi que lesmosaïques du fronton de la basilique auxsix dômes à l'influence byzantine… Alors,dernier coup d’œil sur le lion ailé qui sur-veille, depuis des siècles, la montée deseaux dans l'ancienne république mariti-me. Et nous revoilà au milieu des pigeons! Petit tour sous les arcades pour regarderavec envie masques en porcelaine et bijouxen verre, puis nous nous perdons dans lesruelles étroites. Les numéros ne sont pasattribués par rues mais par quartiers. Dif-ficile de trouver son chemin ! Traversantponts après ponts, chacun hésite bientôtà se laisser tenter par les gondoles, aux-quelles on préfère le vaporetto, plus rapi-de et moins cher pour une promenade surle grand canal qui serpente à travers la vil-le. Les palais se succèdent, rivalisant definesse. Ici, la Ca'Pesaro. Là, le Palazzo Gras-si, où nous découvrons l'étonnante collec-tion d'art moderne et contemporain del'homme d'affaires François Pinault. Puisnous rejoignons le majestueux ponte diRialto et son marché au poisson. C’est déjàl’heure du déjeuner !Nous flânons jusqu'au pont dell'Accade-mia et au-delà de manière à voir la ville « d'en face » sur la pointe della Dogana,nous arrêtant dans une vieille librairie, unecordonnerie d'antan ou une pâtisserie tra-ditionnelle. Partout, des murs rouges, bleus,jaunes, verts. Beaucoup sont décrépis, celafait partie du charme ! Nous rencontronsun musicien détachant quelques notes deluth, avant une dernière visite du théâtrede la Fenice, magnifiquement restauréaprès l'incendie l'ayant ravagé au milieudes années 1990.Il est temps de prendre un bain de soleil

Dolce Vita en VénétieAmateurs d’art, passionnés d’histoire et amoureux de la nature,faites vos bagages pour un long week-end à Venise, Vérone et aulac de Garde. Vous tomberez sous le charme !

Par Florence Ganivet

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Eglise Santa Maria della Salute, au bord de la lagune

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Italie Carnet de voyage

Juin-juillet 2007 Indigo n° 12 I 23

au Lido, célèbre pour avoir servi de décor auroman de Thomas Mann, Mort à Venise,et pour accueillir chaque année le festivalde cinéma, la Mostra. Demain, nous quit-terons la Sérénissime pour Vérone, en pro-mettant de revenir pour le carnaval.

Jour 2: Vérone

B ouclier à la main, casque sur la tête,toge sur les épaules et sandalesaux pieds, c’est un légionnaire

romain qui nous accueille aux arènes deVérone sur la Piazza Bra ! Achevé en 30après J.-C., cet ancien amphithéâtre pou-vait accueillir jusqu'à 30 000 personnessur ses 44 rangées de gradins en pierresà l'époque des jeux du cirque. Formida-blement conservé malgré le tremblementde terre qui l’endommagea au XIIIe siècleil peut, aujourd’hui, contenir jusqu’à 22.000spectateurs, venus écouter des œuvres deVerdi, Puccini ou Rossini. Le festival deVérone est, en effet, devenu une institu-tion pour les amateurs de musique lyrique.Pour nous, l'opéra, ce sera la prochainefois ! Nous poursuivons notre tour de ville à tra-vers les rues du centre historique lové dansun méandre de l’Adige. Nous marquonsun arrêt au pied du balcon rendu célèbrepar la tragédie en cinq actes de Shakes-peare, Roméo et Juliette, racontant le des-tin croisé de deux enfants issus de famillesennemies de Vérone, Roméo Montaiguet Juliette Capulet. Non loin, à l’emplace-ment de l’ancien forum, c’est jour de mar-ché sur la place delle Erbe. On y trouve detout, y compris la fameuse marionnette enbois de Pinocchio, dont chacun s’amuseà tirer les ficelles ! Parmi les somptueuxédifices qui entourent sa fontaine, la CasaMazzanti, ornée de fresques. À ne pasmanquer les Arche Scaligere, les tombeauxde l’illustre maison della Scala.Enfin, nous poussons les portes de la basi-lique San Zeno Maggiore, l’une des plusbelles églises romanes de toute l’Italie,après avoir admiré la magnifique rosacereprésentant la roue de la fortune ornantsa façade. Un trésor de l’héritage médié-val, avec ses portails aux bas-reliefs enbronze et son triptyque de Mantegna,consacré au saint patron de Vérone, villed’art et d’histoire s’il en est.

Jour 3: Le lac de Garde

U n vent léger souffle sur le lac deGarde, tandis que le soleil est déjàhaut dans le ciel. Une belle jour-

née s’annonce à Bardolino. Nous ne par-courrons pas entièrement les 52 km de longet les 17,5 km de large qui font du lacusBenacus - ayant jadis inspiré Goethe,Gabriele d’Annunzio et Maria Calas - le plusgrand lac d’Italie, mais en aurons un largeaperçu. Tout autour, sur les pentes des mon-tagnes, des oliviers, citronniers et orangers.On se croirait en Méditerranée ! Le SanNicolo est prêt à sortir les voiles. Nous longeons la rive Est, approchant dela pointe di San Vigilio, avec, en son bout,une vieille allée de cyprès. Puis, lentement,le capitaine met cap à bâbord, en directionde l’île di Garda et de la prestigieuse villa Bor-ghese Cavazza sur la rive Ouest. Un véri-table paysage de carte postale ! Nous glis-sons, ensuite, vers la presqu’île de Sirmionesur laquelle nous faisons escale pour nousenfiler dans les rues aux façades recou-vertes de bougainvilliers. Cette avancée deterre sur cette « mer intérieure » est célèbredepuis l’Antiquité pour les grottes de Catul-le, dans lesquelles on retrouva la demeu-re de l’époque impériale la plus vaste et lamieux structurée du nord de l’Italie et pourson château du 13e siècle au donjon créne-lé. L’histoire veut que cet ouvrage défen-sif, autre propriété impressionnante de lagrande famille de Vérone Della Scalla,entouré par les eaux, n’ait jamais été atta-qué. Après avoir déjeuné à Desenzano, pitto-

resque village de pêcheurs avec son petitport de plaisance, nous passons l’après-midi dans l’immense parc-jardin Sigurta,non loin de Pieschera, véritable temple dela nature ! Une dernière invitation au voya-ge en Vénétie. F. G.

Pratiquem Y aller. Paris-Venise : liaisonsdirectes assurées par Air France etAir Italia. Durée de vol : 1h20 envi-ron. Aéroport di Venezia Marco Polo. Venise - Vérone et Vérone - lacde Garde : par train.

m Office national de tourismeitalien: 23, rue de la Paix 75002Paris. Tél : 01.42.66.66.68 www.enit-france.com

m A voir. Exposition Sargent à Veni-se, jusqu’au 22 juillet au Musée Cor-rer. Week-ends Fnac Voyages. Tél :825 09 06 06 (0,15 ¤ /mn) www.fnac.com.

Le château médiéval de Sirmione

Arènes de Vérone

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Malaisie Grand reportage

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De la Malaisie à MadèrePar Emmanuel Gabey

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Solidaires Népal

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F inies la pollution et l’agitationincessante de Katmandou. Lepetit car d’AMTM - une ONG fon-

dée en 1992 - se rend ce matin à Phar-ping. Le véhicule débouche sur unevaste place recouverte d’une prairieimprobable qui sert de terrain de footaux enfants. Tout autour, un fouillis demaisons branlantes, dominées par desuperbes collines couvertes de champsen terrasses. Là, les monastères pous-sent comme des champignons, grâceaux subsides venus de Taiwan, une îletrès friande des pudjas (prières) et desenseignements des grands maîtresbouddhistes du pays. Il y a peu de temps, cette vallée qui abri-te 40000 habitants ne possédait pasle moindre médecin. Mais sous l’im-pulsion du maire de la ville et du doc-teur Bhatta, professeur de santépublique, qui ont mobilisé les bonnesvolontés, un dispensaire est sorti deterre. Il représente une victoire sur l’ad-versité dans ce pays de 27 millions d’ha-bitants, sous-équipé, où l’on ne comp-te que 83 hôpitaux, 700 cliniques etun médecin pour quelque 25 000 per-sonnes. L’AMTM a saisi cette occasion pourassurer un suivi médical permanent,en s’appuyant sur une structure népa-laise : elle a fait don de 25 000 euroset les consultations ont démarré enfévrier 2004.

Vie frugale au monastère

Aujourd’hui, c’est au monastère deNyngma Palyul, que nous avons ren-dez-vous. Le car peine à passer sur lechemin défoncé, au-dessus de Phar-ping. Après une légère courbe, lemonastère, brillant de tous ses feuxsous la lumière matinale, apparaît danstoute sa majesté. Suspendus aux ter-rasses, des centaines de moines nousattendent de pied ferme. Il faut enco-

Voyage humanitaire au pied de lDans la vallée haut perchée de Pharping, à 30 km de Katmandou, l’Association médicale Toit du monde(AMTM) délivre une précieuse aide médicale et humanitaire aux populations défavorisées, les réfugiéstibétains en particulier. Pas toujours simple…

Par Bénédicte de Valicourt

La paix revenueDepuis 1996, le Népal subissait les assauts militaires épi-sodiques mais meurtriers de rebelles maoïstes. Les affron-tements avec les autorités légales se sont soldés par plusde 3000 victimes. Le 7 novembre 2006, un accord signé à Katmandou a misfin aux hostilités. L’accord prévoit la participation desmaoïstes à un gouvernement intérimaire. Les 35 000membres de l’armée rebelle ont a prioridésarmé et les ex-combattants sont placés sous contrôle des Nations unies.Une excellente nouvelle pour le pays.

La vocation de Sangye Ranjung

est née quand il avait à peine deux mois

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Népal Solidaires

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re gravir quelques marches vertigi-neuses et nous sommes à pied d’œuvre,tout en haut de l’édifice, d’où la vue surla vallée est superbe. C’est là que réside le Khenpo SangyeRanjung, un dignitaire bouddhiste. Soli-de comme un roc et tout de pourprevêtu, il s’incline en nous passant autourdu cou une kata (foulard) blanche ensigne de bienvenue. C’est lui qui est àl’origine du monastère. Dans ce pays oùle religieux est partout, l’histoire dusite et de son fondateur sont empreintsd’éléments quasi magiques.

Vocation précoce

La vocation de Sangye Ranjung est néequand il avait à peine deux mois. Il étaitalors à Kalimpong en Inde, dans les brasde ses parents face à Dudjom Rimpo-ché, un grand maître tibétain. Ce der-nier lui prédit alors qu’il aurait de nom-breux étudiants. En 1995, son centreouvrait ses portes. Très vite, le monas-tère s’est agrandi. Il accueille aujour-d’hui 250 moines. Et les travauxd’agrandissement se poursuivent.Prières, cours d’anglais, de népalais etde tibétain. Les moines, tous des Népa-lais pauvres dont les plus jeunes ontenviron six ans, y suivent un cycled’études de neuf ans fondé sur l’ensei-gnement traditionnel du bouddhismetibétain, entrecoupé de petites retraites.À tout moment ils sont libres de quit-ter le monastère dont l’enseignementest dispensé gratuitement. Une excep-tion ici où l’éducation est payante. Ducoup, toutes les familles pauvres desalentours tentent d’envoyer leursenfants au monastère. Pas toujourspossible évidemment. Pourtant, le Khenpo poursuit son rêve:que 50 à 100 de ses petits protégés fas-sent demain rayonner la culture tibé-taine à travers le monde. Un travail delongue haleine, car pour monter engrade il faut supporter de nombreusesépreuves, dont l’une consiste à s’isolerseul dans une pièce pendant trois anset trois mois. Des retraites à accomplirplusieurs fois dans sa vie. En attendant, il faut gérer le quotidien.Pas facile dans un endroit où il n’y a

aucune activité économique, pas uneseule femme et où l’argent vient uni-quement des dons. Alors, quandAMTM est intervenue à Pharping avecune équipe de médecins pour soute-nir plusieurs autres écoles, le Khenpon’a pas hésité à solliciter l’aide de l’ONG.C’était il y a quatre ans. Le monastèrene disposait pas d’eau et la santé desenfants n’était pas brillante. Depuis,une adduction d’eau a été installée parAMTM. Effet immédiat: les maladiescutanées et les problèmes intestinauxont beaucoup diminués.

Eau détournée

Chaque année aussi – comme dans les25 écoles soutenues par AMTM auNépal et en Inde – une équipe de méde-cins et humanitaires bénévoles, se rendsur place pour examiner les enfants etvérifier que toutes les obligations affé-rentes aux parrainages sont bien sui-vies. Les problèmes à résoudre sontnombreux. Le dernier en date : des vil-lageois ont détourné de l’eau. Celle-cin'arrivait plus jusqu'au monastère. Lesmoinillons, parfois âgés de six ans,

e l’Himalaya

devaient faire une heure de marchepour trouver un point d'eau dans lamontagne. Pendant la saison sèche,AMTM a acheminé des citernes jus-qu’au monastère. Et projette la réali-sation d'une nouvelle adduction d’eau,qui cette fois profiterait à tous, moineset villageois. La solidarité n’est pas unlong fleuve tranquille ! B. V.

Pratiquem Y aller: Vols avec escale parAir France, Gulf Air ou QuatarAirways.m À faire: Déambuler dans lesvilles royales de la vallée: Katmandou, Baktapur etPatan. m À lire: Le guide du routardNépal/Tibet et le Lonely Pla-net. m Rens.: Association médicaleToit du monde (AMTM) :www.amtm.org

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Randonnée Ile de Beauté

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Une montagne dans la mer » disaitGuy de Maupassant en parlant del’île de Beauté. Si la formule est jus-

te, il faut ajouter que cette montagne estun véritable paradis pour tous les randon-neurs à pied. En effet, bien qu’imposante,voire impressionnante, la Corse se laissefinalement sillonner bien volontiers. Elleoffre alors une variété de paysages infinie,des points de vue sans cesse renouvelés -où que l’on se trouve, la mer est toujoursà moins de quarante kilomètres – et un patrimoine naturel d’une grande richesse. Pour jouir pleinement de ces découvertes,deux conditions doivent néanmoins êtrerespectées : l’itinéraire doit être choisi à lamesure de ses capacités et l’expéditionappropriée à la saison. Il peut y faire tropchaud l’été pour crapahuter et la neige,l’hiver, peut obliger les marcheurs à rebrous-

ser chemin. Dans le souci de rendre acces-sible au plus grand nombre les richesses del’île, des bénévoles de la Fédération fran-çaise de la randonnée pédestre entretien-nent depuis plusieurs années des itiné-raires fort appréciables.

Parcours familiaux ou sportifs

Certains ne présentent aucune difficultéparticulière. D’autres tronçons demandentque l’on soit capable d’affronter les pentesdurant sept heures d’affilée. Trois de cesitinéraires traversent l’île d’est en ouest encinq à dix jours de marche. Il s’agit des sen-tiers “Mare e Mare” (voir encadré). À ceux-ci s’ajoutent deux “Mare e Monti”, l’un aunord, de Calenzana à Cargèse, la “villegrecque”, l’autre au sud, de Porticcio à Pro-priano. Pour chacun de ces parcours, deshébergements, des gîtes d’étape le plus

Même si les semellesdes marcheurs

rencontrent souventle caillou, la Corse

n’en est pas moinsl’île la plus verte de

la Méditerranée. Sonmaquis odorant, ses

forêts de chênes vertset de châtaigniers le

rappellent auxamateurs de nature

sauvage qui laparcourent.

par Michèle Berzosa

La Corse au fil des sentiers Ph

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Ile de Beauté Randonnée

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Entre Mare e MareLe sentier “ Mare à Mare”, au sud de la Corse, nous entraîne dans l’Alta-Roc-ca, au pays des Seigneurs de l’Au-Delà-des-Monts. Ici, le granit a façonné toutautant le relief que les villages centenaires. À travers le maquis, nous suivonsla direction de l’Ospédale. À 850 m d’altitude, le village offre une vue magni-fique sur le golfe de Porto-Vecchio, les îles Cerbicales, et par temps clair la Sar-daigne. Plus loin Cartalavonu nous accueille pour la nuit. Les jours suivants sont jalonnés par de magnifiques panoramas sur les vil-lages, sur les aiguilles du massif de Bavella et sur le golfe du Valincu. Nousnous frayons un chemin au milieu des arbousiers et des bruyères. Deux jours plus tard, la pente devient plus raide. Nous rejoignons la piste duplateau de Ghjallicu à 1010 m d’altitude. La soirée se passe au gîte de Serra diScopamena. Direction “plein sud” pour la quatrième étape. Véritable château d’eau natu-rel, la montagne Corse donne naissance à de nombreuses sources qui offrentune appréciable fraîcheur. Le lendemain, après avoir traversé quelques vil-lages aux ruelles étroites, Santa-Lucia-di-Tallano ou Fozzano, nous rejoignonsPropriano, notre objectif ultime. Dans la station balnéaire, nous reprenonspied dans la civilisation et ses plaisirs trépidants.

Lorraine, marche et rêve…Insolite. Au cœur de la forêt meusienne, desdizaines d’œuvres d’art sont disséminéescomme des œufs de Pâques ! Au randonneurou cyclotouriste de les retrouver et de lesapprécier, au gré de 45 km de sentiers… avecl’aide d’un plan. Plutôt ludique, ce musée d’artcontemporain en plein air, à en juger parquelques créations : le toboggan pour mulots,la machine à trier les glands…. De quoi don-ner envie de se perdre quelques heures dansles bois. Y.H.m Association Le Vent des Forêts55260 – Fresnes-au-Mont Tel : 03 29 71 01 95. www.leventdesforets.com

Pratiquem Y aller.Par mer : Plusieurs compagniesde transport maritime relient lesprincipaux ports de Corse aucontinent. Parmi celles-ci, CorsicaFerries propose souvent des prixintéressants. Corsica Ferries : www.corsicaferries.com

Par air : Vols réguliers Air France, www.airfrance.com

souvent, attendent les marcheurs pour unréconfort bien mérité.Le Parc naturel régional, qui recouvre plusdu tiers de l’île, soit 350 000 hectares, pro-pose également des circuits de découver-te, les sentiers de Pays, qui relient les vil-lages entre eux. Ces boucles ne demandentque deux à cinq heures d’effort et sontaccessibles aux marcheurs peu entraînés. Enfin, les randonneurs confirmés choisi-ront de suivre le balisage rouge et blancdu fameux GR 20, sentier de Grande Ran-donnée.

Voyage initiatique

Des grandes plages de Balagne aux eauxbleues du Valinco, de Calenzana à Conca,épousant le relief montagneux de la Cor-se, le GR 20 représente pour bon nombrede marcheurs l’occasion de réaliser un véri-table voyage initiatique au cœur d’unenature sauvage et préservée. Sentiermythique, il figure aussi au classement desplus difficiles d’Europe. Il doit être abordéen très bonne condition physique et enpleine conscience de son caractère alpinprononcé. Le suivre intégralement sur sesdeux cents km est une prouesse sportivedont peu de randonneurs peuvent se pré-valoir. En revanche, il est tout à fait pos-sible de ne l’emprunter que quelques joursou d’y effectuer quelques incursions, à l’oc-casion d’une randonnée en boucle. Quellesque soient ses dispositions, le temps donton dispose et le lieu où on le croise, le GR20 ne déçoit jamais. M. B.

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Fête Franche-Comté

P laisant paradoxe, c’est à Salins-les-Bains, l’ex-cité de l’or blanc que l’ona honoré le vin du cru à la robe dorée.

Sous un soleil radieux, un verre en sautoir,les générations mélangées, déguisées oupas, déambulaient dans les rues dans unejoyeuse ambiance au son de chants et fan-fares. À intervalles réguliers, les groupes s’éclip-saient dans l’un des caveaux – parmi lacinquantaine – pour goûter les breuvageslocaux aux saveurs atypiques : vin jaune,mais aussi vins d’Arbois ou de ChâteauChalon, côtes du Jura… L’entrée de 10 €,qui donnait droit à un verre et dix ticketsde dégustation, autorisait largement l’édu-cation du palais !

Les mystères de l’or jaune

Alors que je sacrifie à l’agréable rituel, Nico-le Deriaux, une viticultrice lance à la can-tonade : « Savez-vous qu’avant la percéedes tonneaux et la mise en bouteilles, j’aimis près de sept ans pour faire ce vin ? ».

Pratiquem Aller à Salins-les-Bains. Partrain : gare TGV de Mouchard sur laligne Paris - Lausanne. Par autoroute : A 39 ou A 36.

m À voir : les anciennes salines etles thermes, le temps d’une cured’eau naturelle salée.

m Office de tourisme. Tél 03 84 73 01 34.

m Comité régional de tourisme.www.franche-comte.org

m Livres : De pierre et de sel(Musée des techniques et cultures comtoises) ; « Salins-les-Bains, paysde vignoble », par Daniel Clot (2006).

m Prochaine percée du vin jaune,pour illuminer votre hiver :les 2 et 3 février 2008 à Saint Agnèset Vincelles (Jura). www.jura-vins.com/percee-du-vin-jaune.htm

L’or jaune du Jura

Exceptions culturellesm Les Jurassiens ont échappé àla normalisation européenne descontenants et proposent leur vinjaune dans une originale bou-teille de 62 centilitres, le clavelin. m Autre nectar, fruit du savoir-faire local, le vin de paille. Hier,les grappes se desséchaient surun lit de paille ; aujourd’hui, ladéshydratation s’opère plus sou-vent sur des claies. Au bout ducompte, un vin doux liquoreuxaux arômes de fruits confits.m Le macvin, lui, qui titre entre16° et 22°, est obtenu à partird’un jus de raisin non fermentéauquel on ajoute un tiers demarc. À déguster frais, en apéritifou en digestif.

En effet, élaboré à partir du seul cépageSavagnin, la maturation du vin jaune estun défi aux règles de l’œnologie classique.Une fois la fermentation achevée, il est éle-vé au minimum six ans et trois mois enfûts de chêne, sans soutirage ni ouillage(ajout), le temps requis pour qu’il gagneses lettres de noblesse. Durant son vieillis-sement, un voile de levure se développeen surface. Le volume évaporé par la trans-piration du fût, poétiquement dénommé« la part des anges », permet une oxyda-tion lente qui donne au vin jaune ses notessi particulières de noix et d’humus. On goû-te, et on redemande…Dimanche, le cortège des vignerons promè-ne ses barriques dans les rues comme unnouveau Veau d’or. Il est accompagné deconfréries amies – celle des fromages decomté, de la saucisse de Morteau - qui fontbon ménage avec les vins locaux. Le soir, laville se vide lentement, mais reste enve-loppée de douces fragrances. Comme unparfum de bien-être.

Y. H.

La fête du vin jaune donne lieu chaque année, le temps d’unweek-end, à un rassemblement convivial au succès grandissant. Enfévrier dernier, plus de 50 000 visiteurs se pressaient dans les rueset caveaux de Salins-les-Bains. Préparez-vous pour la prochaineédition, dans une commune voisine…

Par Yves Hardy

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nuitées enregistrées de mai à août 2006,soit 2,3% de plus qu'en 2005, le camping aconforté sa place de premier mode d'héber-gement touristique marchand en France.Le niveau de réservations soutenu laisseespérer une bonne saison comparable, voi-re supérieure à celle de 2006. Le pronosticest toutefois suspendu aux aléas de lamétéo.

Le Futuroscope a 20 ansP ionnier des

parcs de loi-sirs en France, leFuturoscope ins-tallé près de Poi-tiers, a fêté ses20 ans débutjuin. Ce conceptinnovant pour-rait dans un avenir proche s'implanter enChine (Shanghaï, Shenzen) et au Canada.33 millions de visiteurs ont déjà visité sesnombreuses attraction qui font la part bel-le aux dernières technologies de l’image.Véritable « ludopôle », le Futuroscope a sucultiver sa différence. Comme disent lesresponsables de cet original parc de diver-tissement, qui plaît aux familles, « le futura de l’avenir ». C.R.

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France Europe En brèves

Par Clara Rosselet

Les touristes japonaisles plus appréciés

L es hôteliers européens ont plébiscitéles Japonais pour leur savoir-vivre et

leur discrétion, selon les conclusions d'uneenquête réalisée auprès de 15.000 hôte-liers européens. Les Américains, considéréscomme généreux et ouverts, ont égale-ment la cote, suivis des Suisses qui se dis-tinguent par leur politesse, selon ce sonda-ge mené par l'institut allemand GfK etpublié par le voyagiste américain en ligneExpedia. Les Allemands, qui avaient étéélus touristes favoris des hôteliers euro-péens en 2002, à l’occasion d'une étudesimilaire, doivent se contenter cette foisde la 5ème position, derrière les Suédois. Enrevanche, les touristes français, indiens,chinois, russes et britanniques ne laissentpas une impression inoubliable...

Accor mise sur le solaire

L’ objectif dugroupe hôte-

lier est d'équiper autotal 200 établisse-ments dans le mon-de en installationssolaires d'ici 2010.Actuellement, 40hôtels en sont équi-pés, dont 25 en

France. Outre le soutien aux énergies renou-velables, l'accord entre le groupe hôtelieret l'Ademe (l'Agence de l'environnement etde la maîtrise de l'énergie) met l'accent surla maîtrise de la consommation énergé-tique avec un objectif de réduire de 10% la

consommation par chambre d'ici 2010, parexemple avec des minibars à faible consom-mation électrique.

Tri sélectif dans lescampings R ecyclage des huiles de friture, régula-

tion du débit d'eau des douches : cetété, près d'un tiers des 968 campings adhé-rents du label "Camping Qualité" lance-ront un nouveau volet environnementalde leur charte. Parmi les critères qui seronttestés par ces quelque 300 campings figu-rent la limitation du recours à des pesti-cides pour l'entretien paysager et la miseen place d'équipements favorisant les éco-nomies d'énergie (panneaux solaires, chauf-fage au bois). Avec près de 94 millions de

À Nancy, la place

Stanislasmise enlumière

Offrez-vous un voyageimpressionniste au cœurde la Lorraine. Tous les soirs, entre le 4 juin et le 23 septembre, un spectacle,gratuit, haut en couleurs et en images d’une quinzaine de minutes est diffu-sé sur la façade de l’hôtel de ville. Profitez du déplacement, pour flâner sur laplace redevenue piétonne, joliment métamorphosée depuis sa rénovation.

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Santé Beauté

32 I Indigo n° 12 Juin-juillet 2007

Une gamme complète pour prolonger le mythede l’Eau précieuse

D éséquilibres hormonaux et ali-mentaires, stress, pollution… sont

autant de désagréments liés à la viemoderne. Conséquence : boutons etautres points noirs fleurissent et vien-nent parsemer votre visage. Une irrup-tion des plus gênantes en période devacances. Pour lutter contre ces petitesimperfections cutanées qui gâchentla vie de nombre de femmes entre 25et 49 ans, une solution : Eau précieu-se femme. Dignes héritiers de lamarque mythique, ces soins ciblés asso-cient des actifs qui hydratent lescouches supérieures de l’épiderme etoffre à la peau sa matité. La lotion Eau précieuse, élimine lesimpuretés, cellules mortes et excès desébum et assainit la peau en favorisant

l’élimination des boutons et pointsnoirs. Purifiante, cette eau centenaireest aussi une lotion tonifiante, rafraî-chissante et apaisante. Enfin, les actifsapaisants du Soin de nuit contribuentà rééquilibrer la peau pendant le som-meil. Au réveil, le grain de peau est ain-si affiné et le teint éclatant.Prix public conseillés : crayon correc-teur teinté, 7 €55 ; solution matifian-te, 9 €95 ; gel nettoyant, 9 €30 ; gel correcteur ciblé 7 €55 ; mousse déma-quillante, 9 €30 ; crème séborégula-trice, matifiante, 9 € 30 ; lotion Eauprécieuse, 7 €80 ; Soin de nuit Eau pré-cieuse femme, 12 € 75Plus d’information : http://www.ome-ga-pharma.fr

À vos trousses !Qui envisage de voyager ne saurait se déplacer sans une trousse bien achalandée. Pour vous aider à nerien oublier, Indigo vous propose une sélection de médicaments délivrés sans ordonnance (OTC) et deproduits de beauté. L’occasion de ne plus faire rimer plaisir des balades avec risque d’être malade.

Par Stéphane Le Forestier de Vendeuvre

Arkotonic: une associationdéstressante

T onique le jour, détendu le soir! Vousen rêviez? Arko la fait. Pour apai-

ser votre esprit et retrouver rapidementvitalité et sérénité, le leader de la phy-tothérapie a concocté un cocktail éner-gétique qui associe les vertus de troisvégétaux -le guarana, le ginseng et lecafé vert - d’un minéral, le magnésiumet des vitamines B et C. Organisme sti-mulé, vitalité et sensation de bien êtreretrouvée, performances physiques etintellectuelles améliorées, tonus, équi-libre vital et forme recouvrés, équilibrenerveux et musculaire préservé sontquelques uns des effets d’ArkotonicTonique jour. Et pour la nuit, un com-plexe à base de plantes - la mélisse etl’aubépine -, de vitamines et de miné-raux connus pour leurs effets apaisantsvous permettra de rejoindre Morphéesans stress. Une association idéale pouroublier les tracas quotidiens et donneraux vacances toute leur signification.Prix public constaté : 9 eurosPlus d’information : http://www.arko-pharma.com

Les tubes de l’été de Boiron

B rûlures liées à l’exposition solaire,mal des transports, irritations ocu-

laires, troubles digestifs, traumatismes…peuvent à tout moment contrarier vosprojets de vacances. D’où l’intérêt deprévoir la réponse adaptée à chacunede ces éventualités. Pour vous y aider,les laboratoires Boiron ont concoctéune palette de produits homéopa-

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Page 33: Indigo n°12

Beauté Santé

Juin-juillet 2007 Indigo n° 12 I 33

thiques qui trouveront aisément pla-ce dans votre trousse. Homéoplasmi-ne®, Cocculine®, Homéotic®, Diaralia®,Arnigel®, Sportenine® sont autant deréponses à tous ces petits bobos etseront sans conteste, les tubes de votreété. http://www.boiron.fr(

Un pied de nez aux rhinites

E coulement et démangeaisonsnasales, obstruction nasale et éven-

tuellement conjonctivite, éternue-ments en salves sont autant de symp-tômes caractéristiques de la rhiniteallergique. La plus fréquente de toutesles maladies allergiques affecte prin-cipalement adolescents et jeunesadultes. La fréquence de cette patho-logie, qui concerne près d’un Françaissur quatre, augmenterait avec l’évolu-tion des modes de vie. Principale cau-se : la mobilité vers des régions richesen pollens. Une bonne raison de pré-voir dans sa trousse de voyage ProRhi-nite. Indiqué en traitement de premiè-re intention des rhinites allergiques del’adulte et l’enfant de plus de 12 ans,

qu’elles soient intermittentes (saison-nières) avec symptômes peu intensesà sévères ou persistantes avec symp-tômes peu intenses, cet antihistami-nique est à même de bloquer l'actionde l'histamine au niveau des récep-teurs impliqués dans les allergies. Un

moyen efficace de ne plus pleurer pen-dant ses vacances.Prix public conseillés : 8 euros.http://www.novartis.fr

Cinq sur Cinq : une gamme complète de répulsifs

P aludisme, Dengue, Chikungunya…autant d’écueils pour les candidats

au dépaysement. Mieux vaut vous pré-munir ; de petits gestes valent souventmieux que de longs traitements. Enparticulier vis-à-vis des piqûres demoustiques ! Pour tenir à distance lesaedes et autres anophèles, rien de telqu’un bon répulsif. Efficace pendanthuit heures, l’IR 3535 de cinq sur cinqTropic®. Utilisable chez la femmeenceinte, ce répulsif de Bayer santéfamiliale présente l’avantage d’êtredénué de toute action photo-sensibi-lisante et de ne pas entraîner de réac-tions cutanées. Outre une lotion pourles adultes et une autre dosée à 25 %pour les enfants de plus de 30 mois, lagamme comprend une moustiquaireet un diffuseur électrique, recomman-dés pour les jeunes enfants.http://www.bayerhealthcare.fr

Un observatoire pour dépisterles champignons !Microscopique ne veut pas forcément dire anodin. Pour les champi-gnons, c’est même souvent le contraire ! En particulier, pour lesmycoses situées au niveau des ongles des mains ou des pieds. Les onychomycoses – c’est leur nom – sont à prendre d’autant plus ausérieux qu’elles touchent quelque cinq millions de Français. Ces cham-pignons affectent, en effet, deux adultes sur dix entre 40 et 60 ans etsont encore plus fréquents chez les sexagénaires. Une affection contagieuse en progression, que la chaleur et l’humiditéviennent encore renforcer. Bien que le changement de couleur, l’aspectfriable ou le décollement de l’ongle soient des signes qui devraientattirer l’attention, l’onychomycose est encore trop peu souvent déce-lée. D’où l’idée des laboratoires Galderma de créer un observatoirenational destiné à sensibiliser les professionnels de santé et lespatients. Un bon moyen d’inciter à consulter sans retard, en cas dedoute.

Pour plus d’information : www.onglesmalades.fr

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Bien-être Alpes

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B rides-les-Bains est une station ther-male à l’ancienne telle qu’on sel’imagine avec ses bains, son casi-

no, ses beaux et grands hôtels Art déco.On sait moins qu’en 1992, lors des Jeuxolympiques d’Albertville, le village a accueilliles athlètes. Du coup, Brides a été relié àMéribel par une télécabine. De là les skieursont accès aux 600 km de pistes des 3 val-lées, le plus grand domaine skiable du mon-

de. Une aubaine pour cevillage de 600 habitants, spécialisé dans l’amaigris-sement, une activité sai-sonnière qui ne remplissait pas forcémentles caisses. Depuis en hiver Brides-les-Bains,sert aussi de camp de base à de nombreuxskieurs attirés par une vie de village peut-être plus authentique que dans les grandesstations bien que nettement moins ani-

Un spa sous les cimes Pour réconcilier son corps et son esprit, voire retrouver la ligne, dans un cadre idyllique, rien de tel qu’un séjourau Grand spa des Alpes de Brides-les-Bains.

Par Bénédicte de Valicourt

Pratiquem Y aller.En train : gare de Moutiers (à 6 km, liaison par bus ou taxi). Par avion : aéro-ports de Genève, Lyon Saint-Exupéry ou Grenoble.

m Se loger. Grand hôtel des Thermes. Chambres art déco et espace forme ausous-sol avec piscine et jacuzzi. Tél. : 04 79 55 38 38 www.gdhotel-brides.comGolf hôtel . Tél. : 04 79 55 28 12 www.golfhotel-brides.com

m A faire. Une randonnée « nature et plénitude » avec Laurence Ameu,sophrologue. Pour faire le plein d’énergie, apprendre à respirer, à libérer sestensions, par des mouvements de relaxation dynamique. Tél. : 04 79 09 89 54.

m Renseignements.Le grand spa des Alpes : Tél. : 04 79 55 23 44 www.spa-brideslesbains.com Office du tourisme, place du Centenaire. Tél. : 04 79 55 20 40.

mée, mais surtout par le bon réseau hôte-lier et ses prix compétitifs: - 30% par rap-port à Méribel, Courchevel ou Val Thorens.

S’évader dans un espace clos

Autre nouveauté : le Spa. Il a ouvert voicideux ans, dans une partie des locaux del’établissement thermal, transféré, depuisles Jeux Olympiques, du sous-sol du grandHôtel des Thermes, construit en 1838, à unbâtiment contemporain, dont l’architec-ture pas vraiment heureuse, jure avec lesalentours. Pourtant, à l’intérieur on se sentbien. L’espace est vaste, bien aménagé avecdes mosaïques dignes des grands ham-mams d’Afrique du Nord, le personnel trèsaccueillant. Un lieu clos, doux, où il est faci-le de se laisser aller au plaisir du hammam,du sauna, de la douche glacée avec fontai-ne de givre ou d’un bain de vapeurs aro-matiques. Pour retrouver l’harmonie, il y a aussi tou-te la palette des thérapies manuelles : Tui-

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Alpes Bien-être

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Une bulle de détente Un nouveau concept, pratique et abordable (20 €la séance de 30 minutes),bien en phase avec la vie stressée des citadins. Vous entrez dans la cabi-ne et vous vous installez sur le fauteuil de relaxation. Intelligent le siè-ge! Doté d’un “système de scannage”, c’est lui qui repère vos points detension et malaxe votre dos, tandis que des ressacs musicaux vous invi-tent à l’évasion vers des plages lointaines. Le temps d’imaginer que cesont les doigts d’une vahiné qui chatouillent votre colonne, stop, il fautsortir de sa bulle… Y.H.m Cocoon’s, 2 rue Dulong, 75017 - Paris. Autres centres à Limoges, Clermont-Ferrand ou Grenoble.www.cocoons.fr

na, massage californien, suédois, ayurvé-dique ou thaï, et réflexologie plantaire. Lemasseur, une kinésithérapeute, stimuleles points énergétiques par des pressionsdouces. Très efficace pour apaiser les ten-sions, tonifier le tissu musculaire, activer lacirculation locale et favoriser la progres-sion du sang dans les veines, les artérioleset les capillaires de la peau, ainsi que dansles vaisseaux des mains et des pieds. L’es-prit se détend. Avec d’autant plus de faci-lité que l’environnement de senteurs, lalumière douce et les sons planants inci-tent à l’évasion immédiate. Entre deux soins, on peut aussi se détendredans la salle de repos ou sur la terrassesolarium avec un verre de tisane amaigris-sante. Entretenue par les murmures del'eau qui se mêlent aux voix et par les jeuxd'ombre et de lumière, la magie opère. Pourle plus grand plaisir du corps et de l'espritlivrés aux caresses de l’eau.

Soins à l’eau thermale

Autre avantage : ce spa est l’un des raresspas français où les soins se font à l’eauthermale. Sa forte teneur en silicium, ensel et en fer a un effet coupe-faim et elle estreconnue depuis plus d’un siècle pour lut-ter contre le surpoids. Elle est aussi excel-lente pour favoriser la circulation sangui-ne, le tonus cutané, lutter contre les dépôtscellulitiques, et la rétention d’eau. D’où lestrès sérieuses cures «Maigrir à Brides-les-bains». Le programme de 6 à 9 jours entrois temps a été élaboré par les spécia-listes de l’amaigrissement de la stationthermale et associent soins thermaux, dié-tétique et programme d’activités phy-siques. Les hôtels de la station jouent euxaussi le jeu en proposant des menus dié-tétiques. Une excellente thérapie pourrepartir d’un bon pied, avec quelques kilosen moins. B. V.

Un long chemin vers l’hédonismeÀ l’heure où l’attrait pour les soins du corps et les rituels de bien-êtrevenus d’ailleurs suscitentl’engouement, plongez-vous dans l’ouvrage deColette Gouvion, qui initieaux différentes cultures dubain. Thermes romains,sources chaudes ou onsenjaponais, bains de chaleursèche (saunas) scandi-naves, hammans orien-taux. Partout, l’eau régé-nératrice sous toutes sesformes semble apaiserl’âme autant que les corps.Peut-être parce que l’élé-ment liquide nous procure un « sensualisme primitif », comme le disaitle philosophe Gaston Bachelard. En tout cas, en Occident, après dessiècles de pudibonderies, on semble redécouvrir les joies des étuves duMoyen-Âge. Et les spas ne sont que la dernière version – souvent luxueu-se – de la nouvelle ruée vers l’eau annoncée. Y. H.

* Les bains dans le monde, par Colette Gouvion. Jolie sélection iconogra-phique d’Eve Zheim (Ed. Aubanel, 176 p. 45 euros).

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Voyages Shopping

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Le bodyboard et sonleash automatiqueUn sport de glisse aquatiquepour tous

P ratiquée dans le monde entier, cet-te discipline sportive inventée dans

les années 70 permet même aux débu-tants de s’initier rapidement aux joiesde la planche. Equipé d’une planche etd’une paire de palmes, le « bodyboar-deur » peut se déplacer en toute liber-té au milieu des vagues. Un sport à pra-tiquer en famille.

Bodyboard BB 100 KidPour les 4/6 ans, sa forme ergonomiqueassure une bonne position sur laplanche et le leash monté livré avec lebodyboard permet une découverte entoute sécuritéComposition : mousse polypropylèneColoris bleu, orangePrix de vente conseillé 9,90 euros

Bodyboard 300Pour adultes débutants et pour bienaccrocher la vagueColoris rose, bleu et jaune38/40/42/44/46Rose en 38/40Prix de vente conseillé 69,90 euros

Bodyboard 700Conçu pour les pratiquants régulierset experts.Coloris unique : rougeEn 40/42/44Prix de vente conseillé : 149,90 eurosDisponible chez DécathlonEt sur www.koodza.fr

Leash automatiqueUne révolution en matière de sécurité Facile, pratique et modulable, la marqueTribord a conçu le premier leash auto-matique. Facile à attacher, la fixation duleash se fait d’une seule main. Une peti-te poche permet de garder ses clés sursoi.Colori unique: bleuPrix de vente conseillé 17,90 eurosDisponible chez DécathlonEt sur www.koodza.fr

Des eaux de cologneestivales

Éclectisme et nouveauté pour ce shopping estival avec toujours une note d’élégance, un aspect ludiquesans oublier le côté pratique. Alors, bonnes vacances.

Par Kim Frossard

S erge Bensimon va toujours plusloin et plus haut. Pour lui mode se

conjugue avec parfum. Il crée, avec lacomplicité de Pierre Bourdon et RamiMekdachi, deux eaux de Cologne auxessences uniques qui déjà font l’una-nimité au féminin et au masculin.

1993Une formule riche où se mêlentagrumes (bergamote, citron, petit grain)et bois précieux (cèdre, santal, patchou-li), résines odorantes (benjoin, myrte),notes ambrées, aromatiques (lavande,géranium, essence d’hysope) et ani-males (Absolus de civette et jasmin,castoréum…) Prix de vente conseillé 65 euros

2005 Conçue dans la pure tradition desCologne “grand siècle”, dominée parun Absolu de fleur d’oranger et uneprofusion d’Hespérides (bergamote,orange amère, citron, mandarine, petitgraiN)..Prix de vente conseillé 65 eurosRéseau des magasins Bensimon, conceptstore, pharmacies traditionnelles, Gale-ries Lafayette, Bon Marché.

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Boots pratiques etconfortablesPour de longues randonnées à la cam-pagneBoots “chelsea” en cuir lavé, éditionlimitée, semelle ton sur ton

Prix: 80 euroswww.bensimon.com

Shopping Voyages

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Des sacs de voyagesmodeColorés et pleins de poches pouraccéder rapidement à vos objetsindispensables au voyage…Sac surplus (bachette finitions cuir)week-end rouge

Prix 70 euros.

La chaussure Lacoste

T oujours très à la mode en périodeestivale la tong Lacoste se décline

dans tous les coloris

La Cruz StripeTongs idéales pour la plage, pour lafemme (du 36 au 41) ou pour l’homme(du 41 au 47).Prix public conseillé : 25 euros TTC, fem-me – 35 euros TTC, homme.

Nouveau, le sous-marin numériquePartenaire idéal des vacancesd’été

C e nouvel appareil photo numériquede 6 Mégapixels, le Vivicam 6200w

est étanche jusqu’à 10 mètres de pro-fondeur.Son écran de 2 pouces permetde contrôler les couleurs de Némo endirect et son mode vidéo permet derevivre chez soi son épopée aquatique..Doté d’une mémoire de 16 Mo, le Vivi-cam 6200w fonctionne avec des cartesSD.Très compact (118 x 71 x 36 mm), iltrouve naturellement sa place dans lesac de voyage. Sa coque le protège effi-cacement de tous les désagrémentsde la plage. Points de vente traditionnels et grandedistribution Prix de vente public : 149 euros Les montres Lamb

– Harajuku LoversElles sont originales et necraignent pas les plongées enhaute mer…

Montres de la collection “HarajukuLovers”, créées par la chanteuseGwen Stefany.Prix de 69 à 99 euros TTC.En vente uniquement aux LafayetteVO des Galeries Lafayette.

Lunettes pourvidéo nomadeIndispensable pour lesirréductibles ducinéma, même envacances

C et accessoire vidéo aulook futuriste qui rap-

pelle l’univers de Matrix permet la vidéo mobile aux allures de home ciné-ma. Crées par Digital Electronique Accessoires, ces lunettes vidéo offre unlecteur multimédia mobile type iPod Vidéo ou Archos, un écran haute défi-nition 50 pouces. Une résolution en 320*240 (230 pixels) et intègrent desécouteurs stéréo. Très légères (56 grammes), elles peuvent s’utiliser par-tout, dans le bus, dans l’avion ou dans le salon. Disponibles à la vente chez les principaux revendeurs Fnac, Virgin. Prix devente conseillé : 249 euros

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38 I Indigo n° 12 Juin-juillet 2007

Nouveautés Multimédia

U n géocacheur plein d’humour adéfini son activité comme «l’uti-lisation de satellites militaires pour

chercher des Tupperware au fond des bois!»C'est en fait un loisir qui consiste à cacherun objet dans la nature, puis à le retrou-ver grâce à un GPS. Le jeu très prisé auxEtats-Unis, commence à intéresser de plusen plus de Français.Pour pratiquer le géocaching, rendez voussur le site www.geocaching-france.comVous entrez vos critères de recherche : unpays, un code postal aux Etats-Unis, ou lescoordonnées GPS de votre lieu de vacances(récupérable sur Google Earth). Le site sortla liste des cachettes à proximité avec leurcoordonnées GPS, et des explications pra-tiques. Vous n’avez plus qu’à vous lancerà la recherche de la cachette. Parmi les tré-sors localisés figure un petit carnet (pournoter votre passage) et des objets que vouspouvez échanger contre d’autres souve-nirs. De retour chez vous, vous « loguez »votre visite sur le site, histoire de suivre quia trouvé quoi et quand.

But de promenade en famille

En résumé, une activité familiale (mais passeulement) qui donne un but de prome-nade. Les cachettes sont situées dans dessites dignes d’intérêt. C’est donc un moyende découvrir des endroits nouveaux touten s’amusant.Pour les passionnés, il y a des variantes :créer leurs propres cachettes et suivre ceuxqui vont (peut-être) les trouver. Il existe

aussi différents types de cachettes, cellesdites multiples (un vrai jeu de piste), lesvirtuelles, etc.Comme pour tous les sports de plein air, lapréparation au géocaching ne doit pas êtrenégligée. Déconseillé de vous aventurerseul en forêt, amenez un coéquipier. Appor-tez de l’eau potable et avertissez vos

proches de l’heure de départ.De nouvelles idées et des nouveaux jeuxnaissent chaque jour autour du GPS. En2006, on comptait plus de 200 000 cachesactives dans 220 pays. Si on se prend aujeu, le géocaching permet non seulementd’explorer une région, mais aussi de fran-chir les frontières. A.B.

Le Géocaching, la planète comme

terrain de jeu

Pour les dingues de chasse au trésor high-tech, le Géocachingdébarque en France. GPS au poing, à vous de sillonner le pays à la recherche de mystérieux trésors enfouis dans des géocaches…

Par Alpha B.

Pocket VoxEn visite, le casque surles oreilles Télécharger sur Internet sespromenades et visites touris-tiques pour découvrir les plusbelles villes du monde à sonrythme, c’est désormais pos-sible ! Quelques clics surwww.pocketvox.com et vousvoilà parti le casque MP3 surla tête et les mains dans lespoches.Un concept audio proposé par le leader mondial PocketVox. Il vous emmènede Paris à Venise, en passant par Berlin, Londres, Saint-Pétersbourg et Tripoli,soit déjà plus de 20 destinations, bientôt plus de 40. Une fois sur place, vous n’avez qu’à suivre la voix de votre guide (en français,anglais ou allemand). Trois formats au choix : découverte d’un quartier ; d’unsite ou d’un monument majeur ; des chefs d’oeuvre d’un musée. PocketVoxpermet de percer les secrets d’une ville, anecdotes à l’appui, pour en dévoilerson âme… F.G.

* Téléchargement à 5 ¤ pour des visites de 1h à 2h30 et à 2 ¤ pour des mini visites de 15 à 30minutes.

Le téléphone à GPS d’Orange, une première

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Bons plans Évasion

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ESPAGNELes fêtes de San Fermín en Navarre

Les fêtes de SanFermín sont deve-nues un mythe uni-versel grâce à ErnestHemingway et auxmilliers de per-sonnes qui inon-

dent Pampelune du 6 au 14 juillet. La lies-se, la musique et la fête s’emparent alorsdes rues et des visiteurs, vêtus de blanc etrouge. m Rens. : O.T de Navarre, [email protected]. Tél : 0155079809www.turismo.navarra.es/fre/propuestas/san-fermines

BULGARIESur la route des monastères

Ce parcours original marie la découverte desprincipaux monastères du pays –Troyan,Ivanovo, Batchkovo, Rila (classé au patri-moine mondial de l’Unesco) - et la randon-née (accessible à toute personne en bon-ne condition physique) dans les massifsdes Rhodopes et du Pirin. Les nuits chezl’habitant renforcent l’intérêt de ce voya-ge insolite.15 jours Paris-Paris à partir de 1235 ¤. mRens. : Allibert, Tél. 0825 090 190 ou 0476 45 22 26 et www.allibert-trekking.com

ITALIERando en liberté

Qui ne succomberait àla magie de l’Italie aurythme de la marche, àsa puissance et sa gloi-re antiques, à la fiertéde ses républiquesmédiévales, à la splen-

deur de sa Renaissance… Et au charmesecret de régions encore sauvages telle, aunord, la Ligurie ponctuée de jardins luxu-riants, jusqu’à la douce Toscane. Ou, au

sud, la farouche Sicile et les volcaniquesîles Eoliennes. Les hommes sont à l’imaged’une terre tantôt charmeuse et policée,tantôt brute et indomptée. 530 ¤ par personne (à partir de deux per-sonnes)m Rens. au 0825 000 840 et surwww.akaoka.com

MALTEDu jazz et des gréements

Malte est très tendance cet été.Venez assister – sur terre ou àbord du Paloma !– à l’arrivée dutrophée Bailli deSuffren, une cour-

se croisière de vieux gréements reliant StTropez à Malte : au Grand Harbour Marina,le 5 juillet. mRens.: www.tropheebaillidesuffren.comQuinze jours plus tard, c’est le tour de laBordée maltaise, course croisière de voi-liers reliant Fréjus à Malte (les 20 et 21 juillet)www.club-des-passionnes.comIl y aura aussi du vent dans les saxos : leMalta jazz festival se déroule du 20 au 22juillet sur l’archipel.m Rens. : www.maltajazz.com

GUADELOUPELa Caravelle redécolle

Après les “Bouca-niers” en Marti-nique, l’an passé,“La Caravelle”, nomdu Club Med deGuadeloupe, vient

de faire peau neuve et est classé 4 tridents.Situé sur Grande-Terre, non loin de Poin-te-à-Pitre, « La Caravelle » (299 chambresdont 78 Deluxe et 37 suites) bénéficie d’unebelle plage de sable blanc particulièrementpropice aux multiples sports aquatiques.Et, bien sûr, une restauration d’une remar-quable variété.m Rens. : www.clubmed.fr/la-caravelle

De l’Europe à l’Outre-mer…

Par Emmanuel Gabey

Fnac VoyagesGrands peintres à Berlin Cet été, 150 œuvres françaises du XIXe

siècle quittent le MetropolitanMuseum of Art (MET) de New Yorkpour Berlin. Des chefs-d’œuvred’Ingres, Corot, Manet, Courbet, Degassont du voyage. La garantie d’unweek-end passionnant.3 jours /2 nuits, à partirde 298 € TTC. Jusqu’au 7/10/07. Vol A/R Paris – Berlin ; 2 nuits en hôtel3* avec petit déjeuner. En option : billet coupe-file: 36 €.

Trois Cyclades dans de petits hôtels

Mykonos,Paros, San-torin Program-me 5 joursà Mykonosavec sesmoulins etses bellesplages, 4jours àParos, l’île

aux oliviers et aux églises post-byzan-tines et 4 jours dans la volcaniqueSantorin avec ses demeures seigneu-riales. Idéal pour concilier plaisirs duvoyage individuel et de la mer. 15 jours/14 nuits à partir de 1041 € TTC. Vol A/R France–Athènes,liaisons bateau, hôtels 2* avec petitdéjeuner.

L’Egypte en famille

Côté temples et côté plagesEntre sites pharaoniques et bai-gnades, une semaine en croisière surle Nil pour visiter Louxor, la vallée desRois… puis une semaine à Hurghadasur la mer Rouge pour nager dans demagnifiques fonds coralliens. Bateauet hôtel 4*15 jours/14 nuits à partir de 895 € TTC.Vol Paris-Louxor/Hurghada/Paris,croisière en pension complète, visiteavec guide local parlant français,séjour à Hurghada en demi-pension,assurance assistance.

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Culture Musiques du monde

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S itué à l'écart des principaux axesroutiers, implanté sur la rive del’Argens, Correns (520 habitants)

affiche sa singularité au cœur d’uneProvence verte qui n’en manque pas.Résolument orienté vers la valorisa-tion de son environnement, ce villagepeut se prévaloir d’être le premier deFrance dont les 200 hectares de vignessont toutes plantées en « bio », les-quelles produisent en particulier unfameux vin blanc. Si le vallon de Sournqui le jouxte est un des derniers lieuxrefuges pour certaines espèces végé-tales ou animales, dont la truite fario,sa mairie a été réalisée selon les règlesde l’éco-construction.

Centre des nouvelles musiquesdu monde

Mais l’élément le plus distinctif de Cor-rens est sans conteste d’avoir donnénaissance à un Centre des nouvellesmusiques traditionnelles et du mon-de, lui aussi unique dans le paysagenational. Baptisé Le Chantier, installé dans lefort Gibron, ancienne demeure abba-

tiale, cette structure sert de lieu derésidence à des créations musicalesrelevant d’esthétiques très dissem-blables, ainsi que de point de rendez-vous pour des réflexions ayant traitaux musiques du monde. Là, entre

vignes, platanes et oliviers, des solistesou des groupes y trouvent calme etsérénité pour y composer.

Les joutes musicales

Vitrine de ce travail à l’année, un festi-val, Les Joutes musicales, (voir enca-dré) est l’occasion de présenter les créa-tions réalisées avant qu’elles ne partenten voyage et d’offrir au public de larégion PACA une copieuse affiche com-prenant concerts - festifs ou intimistes- bals, rencontres avec des luthiers,spectacles jeune public, avec toujoursun grand souci d’exigence se mariantavec beaucoup de convivialité. Le refus de la standardisation agricoleet la volonté de valoriser la typicité demusiques de la planète expriment lamême logique collective de ce petit vil-lage, dont la maxime est « la sensationd’un privilège »…

F. T.

Correns ou la sensation d’un privilègeUn Centre des Nouvelles musiques traditionnelles et du monde, un fameux festival – les Joutesmusicales – et un bon nectar, suffisent à préconiser un détour, garanti roboratif, par ce village du Var.

Par Frank Tenaille

De célèbres joutes musicalesPour souffler leurs dix bougies, Les Joutes musicales de Correns sesont montrées éclectiques. Le traditionnel s’y est acoquiné avec lecontemporain, l’expérimental ou le jazz. La monodie a joué à cache-cache avec la polyphonie. La transe païenne a fait bon ménage avec lerécital intimiste. Et, du jeune public à l’arbre à palabre, toutes leshumeurs y ont trouvé nourriture. Soit plusieurs créations (redevables àHenri Agnel, au groupe Rassegna, au trio Bruel-Chabenat-Thuillier, àMiqueu Montanaro…). Des scènes hautes en couleur avec les Languedociens d’Une AnchePasse, les Suisses azimutés de Stimmhorn, l’iconoclaste vielliste Valen-tin Clastrier, La Route de la soie multimédia de Sisygambis, le « vocal-chimiste » des mots et des accents, André Minvielle, la fusion phocéen-ne de Jugal Bandi… Des bals (y compris pour les enfants) avec Topanga,Spie La Gaudriole, Marc Perrone, Alba. Des rencontres professionnelles: la création en Occitanie ; lutherie et création ; pédagogie et pratiqueamateur. Des salons de musique intimistes avec Evelyne Girardon,Niyireth Alarcon, Ismaël Fencioglu, Nizan Tabacharani. www.les joutes-musicales.com

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Musiques du monde Culture

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DVDDedans le Sud de la LouisianeL’Autre distribution.

Dans les années 70, pour beaucoup, cefilm de Jean-Pierre Bruneau a révéléune terra incognita, celle de la musiquecajun et créole du sud de la Louisiane.Une musique francophone fragile, atta-chante et unique enracinée entremarais et bayous où les Acadiensavaient trouvé refuge. Le revoir aujour-d’hui est un vrai bonheur, car on yretrouve les figures d’un âge d’or : Clif-ton Chenier, le « King » du rythm’nblues cajun ; les Frères Balfa ; NathanAbshire, formidable accordéoniste ;Caran Fontenot, au jeu de violonunique, etc ou Ardoin Bois Sec, le seulencore en vie de toutes ces person-nages mythiques. Ce DVD est servi avecun livret iconographique. On peut seprocurer également l’album « Les hari-cots sont pas salés » chez le même dis-tributeur.

DISQUESMiqueu Montanaro 7 CDNocturne, Edition Nord Sud.Miquèu Montanaro, figure embléma-tique de Correns, est le plus célèbrejoueur de galoubet de France, ce fifreau souffle aigu et aux douces ara-besques qui s’accompagne souvent autambourin. Depuis trois décennies,notre Provençal marie son patrimoineà tous les genres musicaux, parexemple à travers Vents d'Est (groupe

de musiques d'Europe orientale etexpérimentales), des créations grifféescontemporain, jazz ou trad-expérimen-tal, et de nombreuses collaborations,aussi bien à Oudja, Medellin, Pragueque Khartoum. Il suit son cheminhumain et poétique et propose uneoeuvre qui prend son temps. On peutdécouvrir quelques facettes de cetteœuvre « imaginogène » à travers Otra-mar, un étonnant coffret de 7 disquesqui nous entraîne vers autant de des-tinations propres à l’univers de ce musi-cien rare.

Repentistas NordestinosTroubadours actuels du nordestedu Brésil2 CD C.O.R.D.A.E/ La Talvera.Il existe au Nordeste du Brésil une tra-dition de chanteurs improvisateursauxquels on donne le nom de repen-tistas (ou cantadores) qui se produi-sent dans des sessions d’improvisa-tion (cantorias). Leur art, le repente, estl’un des plus élaborés du monde. Daniel Loddo, Thierry Rougier et Celi-ne Ricard ont rencontré plus d’une cen-taine de ces poètes qui s’accompa-gnent à la viola, notamment dans lesquatre états de la cantoria : Pernam-buco, Paraiba, Ceara et Rio Grade doNorte, au cours de plusieurs voyages.Comme toujours les livrets de la Talve-ra (96 pages) sont impeccables sur-tout lorsqu’il s’agit de pénétrer dansles arcanes d’une improvisation en per-pétuelle mutation. F. T.

Giovanna Marini/Ignazio MachiarellaIl canto necessarioGiovanna Marini fabrique, depuis plus de quarante ans, une œuvreunique dans le panorama musical européen. On lui doit des ballades,des cantates, des musiques de films, des compositions pour lethéâtre, une école d’enseignement tout à fait singulière à Rome (oudes concerts avec son Quartetto vocale que le public français plébisci-te avec gourmandise). Pour comprendre comment l’interprète, la compositrice, la péda-gogue, la conteuse cohabitent en elle, il faut lire ce livre en forme dejournal de bord et de plaidoyer en faveur de cultures/musiques popu-laires de la péninsule en particulier, de la planète en général. Parce ce que révèle l’amie de Pasolini vaut sous toutes les latitudes:derrière des chants, des voix, des sons… il y a des hommes, des socia-bilités, des rites et des mythes. Bref une diversité, trésor qu’il est décisif de valoriser en ces tempsd’équarrissage faussement mondialiste.Editions Actes Sud.

Fifre, violon brésilien… et accordéon

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Ete Festivals

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Dinan (22)RENCONTRES DE HARPE CELTIQUE10-16 juilletwww.harpe-celtique.com

S ur la piste des chevaliers arthuriensdes dieux de la Tribu de Dana et

autres personnages mythiques. La har-pe celtique étirera cette année ses sono-rités cristallines sous les doigts de Hélè-ne Mursic, Clotilde Trouillaud, BénédicteRiou, Juliette Collache, Phil Holland.

Arles (13)LES SUDS9-15 juilletwww.suds-arles.com

R affiné et populaire, savant et fes-tif, buissonnier et majestueux, c’est

le plus beau festival d’été au sud des oli-viers. Artiste number one, Arles, et samagie romaine toujours renouvelée.Une affiche copieuse. A noter : GnawaHome Songs, Kokono N°1, Thierry «Titi»Robin, Esma Redzepova, A Filetta, Wasi-fuddin Dagar, Tony Gatlif, Stimmhorn.

Bidon (07)AFRIKABIDON 10-22 juilletwww.afrikabidon.com

D ébattre de l’Afrique dans un espa-ce insolite non loin des gorges de

l’Ardèche. Avec des artisans de l’Afriquede l’Ouest, des expos, des films, desateliers d’arts plastiques et des “siestes”au rythme de la kora ou du gumbri. Enconcerts : Tiken Jah Fakoli, Ismaël Lô,Gangbé Brass Band, Désert Rebel, Wat-cha Clan, Lura, The Safy Band.

Saint Chartier (36)RENCONTRES DESLUTHIERS ET MAITRESSONNEURS DE SAINTCHARTIER12-15 juilletwww.saintchartier.orgC’est le plus gros festival européen demusiques traditionnelles (40 000entrées). Renommé pour sa convivia-lité, ses 130 luthiers, ses bals-parquetsqui ne s’arrêtent qu’à l’aube et ses

concerts : Thierry Bertrand, Les Musi-ciens du Nil, The Valley Brothers etKaran Casey, Bratsch, Wang Li, L’HamdeFoc, Grands-mères et soufflets.

Quimper (29)FESTIVAL DE CORNOUAILLE14-22 juilletwww.festival-cornouaille.com

C’ est l’un des grands rendez-vousde la culture bretonne avec

300.000 visiteurs. Traditions et créa-tions y vont de pair, à travers 200 spec-tacles. Au programme : Joan Baez,Denez Prigent, Annie Ebrel, Wig a Wag,Skolvan, Cecile Corbel, Gwenmyn, Sol-dat Louis, Karan CaseyEostiged Ar Stan-gala…

Rodez (12)ESTIVADA DE RODEZ17-21 juilletwww.estivada-rodez.com

C’ est le carrefour des cultures despays d’Oc marqué au sceau de la

convivencia. Là se mélangent littéra-ture, cinéma, gastronomie, danse,théâtre et musiques. Entre autres :Marilis Orionaa (Béarn), Lo Cor de laPlana (Provence), Les Souffleurs de rêves(Languedoc), Gai Saber (vallées ita-liennes), Verd e Blu (Aquitaine), Obrintpas (Catalogne)…

Nice (06)NICE JAZZ FESTIVAL18-25 juilletwww.nicejazz.fest.com

L’un des trois grands festivals de jazzen Europe, et une flânerie, durant

Le tour de France des rendez-vouMélomanes, à vos agendas ! Indigo vous a sélectionné, après les avoirs testés, plus d’une vingtaine derendez-vous musicaux près de chez vous ou sur la route de vos vacances. Une façon commode devoyager, via un raga indien, une kora mandingue, une fanfare balkanique, une salsa portoricaine ouune polyphonie corse.

Sélection réalisée par Frank “O.K Jazz” Tenaille.

Dee Dee BridgeWater, présente

au Nice Jazz Festial

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Festivals Ete

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laquelle l’âme des ancêtres croise lesmétissages les plus futuristes. Com-me toujours du beau monde dans cesarènes riches de 2000 ans de joutessonores dont Jeff Beck, Manu Katche,Jimmy Cliff, Solomon Burke, JamesBlood Ulmer, John Ellison, Raoul Paz,Toumani Diabate ou Dee Dee Bridge-water de retour du Mali.

Gannat (38)LES CULTURES DU MONDE19-30 juilletwww.gannat.com

D es artistes du monde entier nousfont découvrir leurs coutumes et

nous racontent leurs histoires. Chants,danses, contes, arts culinaires contri-buent à imprégner les visiteurs (50000l’an dernier) d’une ambiance très parti-culière comme à l’issue d’un grand voya-ge. Rituels des chamans de Russie oudu Vénézuela, rythmes du Brésil ou duGhana, chants d’Arménie ou d’Hawaï…

Sète (34)FIESTASETE 26 juillet-9 aoûtwww.fiestasete.com

A u pays de Brassens, de Jean Vilaret de Paul Valéry, un rendez-vous

face à la mer étoilée avec fanals desbateaux de pêche. Los Van Van, ManuDibango (parrain de l’édition), FredWesley, Seun Kuti, Marva Whitney,Omar Sosa, Cachao Lopez, Zao ; Terra-kota, Le Chauffeur est dans le pré…feront le déplacement et boirons unmojito en hommage au peintre PierreFrançois, auteur de l’affiche du festi-val, disparu en février dernier.

Fezensac (32)TEMPO LATINO26-29 juilletwww.tempo-latino.com

C omme son nom l’indique ! Revoirdeux maestros de l’envergure d’Is-

maël Lopez “ Cachao”» ou WillieColon! Se plonger dans la salsa métis-sée d’Africando ou dans la rumba deKekele ! Danser avec Yomo Toro toutdroit arrivé de Porto Rico ! Apprécierla virtuosité d’Orlando Maraca. Ay !Sabroso !

Saint–Nazaire (44)LES ESCALES1 au 5 aoûtwww.les-escales.com

C ette année, « Autres mers » invi-te à dériver du côté de la Mer Rou-

ge, de la Mer Adriatique et de la MerNoire, soit 3 continents et 18 pays. Desnoms ? Kristi Stassinopoulou, AlexeïAïgui, Omfo, Ivo Papasov, Mazaher,Zmiya, Emir Kusturica, Officina Zoe…

ous musicaux

Et chez nos voisins…

Belgique COULEUR CAFE 29 juin- 1juilletwww.couleurscafe.beDerrière les grilles en fer forgé d’un des plus beaux sitesindustriels d’Europe, Couleur Café, en plein centre deBruxelles joue le décalé, le fantasmagorique avec scéno-graphie et décors ad hoc. Reflet de la mixité de la capitalebelge, seront présents : Gotan Project, Live from BuenaVista, Manou Gallo, Ismaël Lô, Yuri Buenaventura, RachidTaha, Ayo, Johnny Clegg, The Roots.

Maroc TIMITAR 4- 7 juilletwww.festivaltimiar.comCe rendez-vous gratuit (600 000 personnes) se montregénéreux proposant un panel très complet des formesmusicales amazigh (Izenzaren, Nass El Ghiwan, FatimaTabaamrant…) et des invités venus d’ailleurs dont cetteannée Tiken Jah Fakoly, Natacha Atlas, Les Boukakes,Jamaïca All Stars, Tumi and the Volume.

Ismael Lô présent au Couleur Café et à Afrikabidon

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ANNONCE 28/02/07 7:05 Page 1

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Gastronomie Portrait

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S eul dans l’arrière-boutique deson entrepôt à épices, Olivier Roel-linger ouvre avec gourmandise

le contenu des ballots odorants fraî-chement débarqués d’Asie. Bien condi-tionnés dans leurs sachets hermé-tiques, les paquets enrobés de fibre decoco, arborent en anglais et en languelocale, le nom des trésors fabuleuxqu’ils contiennent. Anis étoilé, cannel-le, cardamome, poivre, coriandre, lesépices apparaissent au gré du débal-lage dans leur splendeur brute et sau-vage, comme de fines pépites d’or,amoureusement disposées sur le cribled’un tamis. Leurs arômes puissants etdélicats agrémenteront bientôt lesmélanges personnalisés et les recettesd’exception de l’une des plus bellestables de France. Cuisinier corsaire, Olivier Roellingertient depuis plus de 20 ans la barre deses Maisons de Bricourt. Un rêveurd’océan, qui, par son inspiration tou-jours renouvelée a su allier les saveursiodées du terroir breton à la subtilealchimie des saveurs lointaines. Récom-pensé depuis 2006 par une troisième

étoile, il n’a eu de cesse tout au longde son parcours culinaire, de se poseren trait d’union entre l’ici et l’ailleurs.Plusieurs fois par an, le chef se trans-forme en commis voyageur. Souventaccompagné de son épouse, il part aufin fond de l’Amérique du Sud ou del’Extrême-Orient, débusquer la racineméconnue qui saura sublimer sa cui-sine.

Rencontres gourmandes

Rien ne prédestinait ce fils de méde-cin à la pratique de l’art culinaire. À 24ans, victime d’une sauvage agressionqui le laisse de longs mois convales-cent, Olivier Roellinger raccroche sablouse de chimiste pour le tablier decuisinier. Un CAP passé en six mois, uneépouse qui renonce à l’officine, il n’enfallait pas plus pour que le couple trans-forme le vieil hôtel particulier familialen un magnifique Relais Gourmand. «Je suis très attaché à la notion d’unitéde lieu. Un homme doit pouvoir seconstruire dans un endroit donné.» L’ex-scientifique travaille bientôt en

historien. Il marche sur les traces desgrands navigateurs bretons et retrou-ve les dix-huit épices en usage à Saint-Malo au siècle des Lumières. « Pourmoi, la cuisine française écrit les plusbelles pages de son histoire lorsqu’el-le est curieuse de l’autre. » Du plaisir des mots au plaisir des mets,il n’y a qu’un pas. Fin mai, Olivier Roel-linger a une nouvelle fois décidé d’ap-porter son petit galet breton au festi-val « Etonnants voyageurs » deSaint-Malo (voir pages suivantes). Ins-tallé sous un chapiteau à proximité duBelem, le dernier voilier au long coursfrançais (soutenu par la Caissed’épargne), qui lui ouvre pour l’occa-sion ses cuisines, il a proposé au publicdes rencontres gourmandes ponctuéesde lectures et de dégustations. «Aujour-d’hui les grands cuisiniers européenssont ceux qui écrivent l’histoire de leurprésent avec toutes les saveurs du mon-de », conclut le génial amphitryon.

D. R.

Olivier Roellingerou la saveur des épicesInstallé à Cancale en Bretagne, Olivier Rollinger a cumulé toques et distinctions, jusqu’à devenir en1994 et 2005 « Cuisinier de l'année ». Avec trois étoiles au Guide Michelin, il vogue désormais ausommet de la gastronomie mondiale. À la tête de plusieurs établissements, ce rêveur d'océans n’enfinit plus de recomposer sa palette de saveurs lointaines.

Par David Raynal

Pratiquem Les Maisons de Bricourt1, rue Duguesclin35 260 – CancaleTél. 02 99 89 64 76 www.maisons-de-bricourt.com

m L’Entrepôt aux épices Même adresse. Tél : 02 23 15 13 91.

m La Cuisine Corsaire Ecole Place Saint-Méen 35260 – CancaleRéservation : 06 76 94 87 10www.cuisine-corsaire.fr

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Festival Saint Malo

C ité de découvreurs - Jacques Car-tier, Mahé de La Bourdonnais,Marion-Dufresne, Maupertuis

- terre d’aventures et de flibuste…ÀSaint-Malo, les romanciers ont depuislongtemps pris l’habitude de verserquelques gouttes d’eau salée dans leurencrier. En 1990, Michel Le Bris inven-tait « Etonnants voyageurs », le Festi-val international du livre et du film encompagnie d’une kyrielle d’invités com-plices, Ella Maillart, Hugo Pratt ou enco-re Jean-François Deniau. Loin des mon-danités parisiennes, l’écrivain auxsemelles de vent, mettait le cap sur «une littérature voyageuse, aventureu-se, résolument ouverte et soucieusede le dire». Pour sa 18e édition, le fes-tival 2007 s’intéresse plus particuliè-rement à la littérature des villes-mondes, qui naissent des cratères enfusion de Bombay, New York, Londres,Le Caire ou Rio.

Enfants de Conrad et Stevenson

En attendant la déferlante des festiva-liers, la joyeuse équipe de fidèles - PatrickRaynal, Jean-Luc Fromental, et l’irrem-

plaçable Maëtte Chantrel - s’affaireautour de leur capitaine. Sur la passe-relle des mots, tous s’activent, pourque les 50 000 visiteurs puissent venirà la rencontre «des enfants de Steven-son, et de Conrad disséminés aux quatrevents de la planète. ». À l’étroit sur son rocher, le festival adécidé de doubler sa surface. Il accueillesur trois jours plus de 600 heures demanifestations, ateliers ou expositions,projette 150 films et propose un espa-ce librairie réaménagé, en présence de250 écrivains, cinéastes ou dessina-teurs. Car en presque deux décennies de ren-contres, d’échanges et de débats pas-sionnés, des plages d’aventures se sontà jamais inscrites sur le sillon sablon-neux qui mène à la ville close. Des ami-tiés fortes, indélébiles, Jean Rouaudpour la francophonie, Yvon Le Men pourla poésie, ou encore Marie Desplechinpour la littérature jeunesse, ont émer-gé des brise-lames, avec toujours à l’es-prit cette volonté de voguer vers lesterra incognita de l’imaginaire. Dix-sept ans d’escales littéraires qui ren-dent implicitement hommage aux

comparses des débuts, ThéodoreMonod, Alvaro Mutis, Jorge Amado,mais aussi à tous les nouveaux talentsissus des prix littéraires créés par le fes-tival.

Une escale littéraire prisée

À l’initiative de la librairie La Drogueriede marine le prix “Gens de Mer”, sou-tenu par la compagnie maritime nor-végienne Hurtigruten, récompensel’auteur d’un livre récent ayant un carac-tère maritime. En 2006, il avait été attri-bué à la navigatrice Isabelle Autissierpour son ouvrage Kerguelen. Parrainépar la Caisse d’Epargne, le prix Ouest-France offre la possibilité à un jury dedix jeunes lecteurs âgés de 15 à 20 ansde distinguer un roman écrit en fran-çais. Enfin, avec la création cette annéedu prix “Nicolas Bouvier”, Michel Le Brisrend un hommage appuyé au grandécrivain-voyageur aujourd’hui dispa-ru, qui déclarait à la face du monde :«On ne voyage pas pour se garnir d'exo-tisme et d'anecdotes comme un sapinde Noël, mais pour que la route vousplume, vous rince, vous essore… »

D. R.

Écrivains aux sRendez-vous de l’histoire et de l’aventure, Saint-Malo vit au rythme du largeet de la littérature. La 18e édition du Festival international du livre et du film« Etonnants voyageurs », a été l’occasion de partir à la découverte des“villes-monde”. À l’ombre des remparts de la cité corsaire.

Par David Raynal

Pratiquem Y aller. TGV directs Paris-StMalo. www.sncf.comInformations Festival (chaqueannée à la fin mai) : www.etonnants-voyageurs.com

m Guide. Saint-Malo et la Côted’Émeraude par ChristopheCorbel (Lonely Planet, 2007,4,95 €).

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Michel Le Bris, fondateur du festival

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Interview Initiatives

Olivier Weber *, vous venez de lan-cer une collection de livres consa-crée aux écrivains voyageurs. Quelen est l’objectif ?O. W. : Nous nous sommes renduscompte qu’il existait beaucoup deguides et peu de récits de voyage, dansle sens du travel writing à l’anglaise.Un genre hybride et très large dans ledomaine littéraire, mais qui permetaussi de comprendre, de digérer unedestination. Or ce type de récit laissedes souvenirs merveilleux au voyageur,comme les livres de Bruce Chatwin, deNicolas Bouvier, d’Ella Maillart, de Jo-seph Kessel. Cette compréhension pas-se souvent par un regard personnel,attachant, celui d’un auteur qui décrit

son voyage, ainsi que l’histoire d’unendroit, d’une ville, d’un pays. Avec desrécits de voyage à la fois intimistes etdescriptifs, qui offrent un aspect « car-net de route », un panorama fait dedétails et d’impressions, la collections’adresse donc à un large public, quivoyage ou rêve de voyager.

x semelles de ventCe sont des livres à découvrir avant,pendant ou après un voyage ?O.W. :Les livres de cette collection sontavant tout des récits de voyage quipermettent d’accompagner un périple,avec une approche personnelle. Celasignifie que le voyageur est en posses-sion à la fois d’un précieux compagnonde voyage et d’un sésame original. Ilslui permettent d’approcher la réalitédu terrain, une réalité forcément etd’abord humaine. Autre précision: ces livres de référen-ce sont riches en portraits et anec-dotes, en nouvelles du bout du mon-de ! Des livres donc à lire avant ledépart, mais aussi sur la route, afin deconfronter ses impressions et de mieuxsentir la magie de l’endroit. La terreest vaste, certes totalement explorée,mais l’approche et la rencontre res-tent à privilégier. C’est aussi l'une desdémarches de la collection.

Vos premiers titres sont consacrésau Vietnam, au Nil, à l’Atlas maro-cain et à la mythique route 66 amé-ricaine. Qu’est-ce qui a guidé cechoix très éclectique ?O.W. : Ces titres ne sont que les pre-miers. L'approche originale des auteurs,jeunes et moins jeunes, voyageurs etécrivains, a guidé le choix. Les ouvragesdéclinent aussi une certaine lecture dumonde, par quatre auteurs d'originesdiverses, qui ont pour points communsl'amour des voyages et la passion desrencontres avec l'autre. On s’aperçoit aufil des récits que l’aventure se situe aus-si dans la rencontre, avec des péripé-ties, des portraits, des histoires de tousles jours qui sont la musique et l’espritd’un lieu.

Propos recueillis parEmmanuel Gabey

* Directeur de la collection Ecrivains Voyageursaux éditions Lonely Planet, Olivier Weber estgrand reporter au « Point », prix Joseph Kesselet prix Albert Londres.

Une collection dédiée aux écrivains voyageurs

«Des récits très personnels qui permettent d’accompagner

un périple, et se révèlent de précieux compagnons

de voyage»

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Rencontre avec Olivier Weber, grand reporter et écrivain.

Olivier Weber en Afghanistan

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Question réponse Pêle-m@il

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Vacances portugaises> Je souhaite réaliser un itinéraireen voiture au Portugal en juillet pro-chain. Pouvez-vous me conseiller unitinéraire et me donner quelquesadresses de charme sur le chemin ?L'itinéraire le plus apprécié rejoint Lis-bonne à Porto par la côte. Il permet deconcilier plaisir de la mer et découvertesculturelles. Partez de Lisbonne (aprèsavoir flâné sur les collines entourantSintra) et rejoignez le village fortifiéd'Óbidos. Puis direction Alcobaça etBatalha, deux villages classés au patri-moine de l'humanité. Après ce bainculturel, allez pique-niquer dans la Pin-hal de Leiria, une pinède vieille de 700ans en bordure de littoral. A une cin-quantaine de km plus au nord, voustrouverez Coimbra, appelée l'Oxfordportugaise en raison de son universi-té. C'est une bonne étape pour écou-ter du fado. Les surfeurs pousserontjusqu'à Figueira da Foz. Puis directionPorto. En chemin, n'oubliez pas de tra-verser le Douro pour déguster lemeilleur porto dans les chaix de VilaNova de Gaia. À Coimbra, passez une nuit à l'hôtelQuinta das Lágrimas, situé dans unsplendide palais entouré de jardins

avec vue sur la ville.Chambre à partir de 130€. Autre adresse à Porto,le Castelo Santa Catari-na, situé dans un châteaupseudo gothique du XIXe

siècle. Idéal pour une viréeromantique.

L’Asie en famille>Je voudrais partir enfamille en Asie. J’aideux enfants de 10 et14 ans. Quel pays meconseillez-vous ? La Thaïlande est idéale.

Ce pays permet d’allier culture et déten-te, temples et plages, trek et dépayse-ment. Vos enfants profiteront des acti-vités nautiques et ne manqueront pasd’être impressionnés par les temples etpalais. Les transports locaux permet-trent de relier aisément Bangkok à Kra-bi, Phuket ou Chiangmai. De plus, lesdiverses infrastructures (hôtels, hôpi-taux) sont propices à un voyage en tou-te sérénité. Ceci dit, vos enfants ontl'âge idéal pour découvrir d'autres payscomme le Vietnam, le Cambodge etmême le Laos. m Plus d'infos : www.lonelyplanet.fr/,rubrique destination Asie.

Repos dominicain> Je souhaite me rendre en Répu-blique Dominicaine cet été. Ne fait-il pas trop chaud sur place ? Quellepartie de l’île me conseillez-vous ?Le climat en République Dominicaineest tropical toute l'année. La saisonchaude s’étend de mai à octobre. Latempérature atteint 31°C en journée ettombe à 22°C la nuit. Il pleut un peuplus à cette saison, bien que les aversesdurent rarement plus d'une demi-heu-re. La sensation de chaleur est accen-tuée par l'humidité.

Le Sud-est de l'île regroupe les plusbelles plages. Bayahibe, village pitto-resque de pêcheurs avec ses maison-nettes de bois colorées et l'île Saonavous charmeront. Le Sud-ouest possè-de une grande variété de paysages etSan Cristobal, avec ses grandes alléesbordées d'acajou, ainsi que Barahonasont des sites à ne pas manquer. Manhattan transfert> Connaissez-vous quelquesadresses d’hôtels pas trop chers surla presqu’île de Manhattan à NewYork ? Les hôtels "petits budgets" sont raresà New York. Il est difficile de se logerpour moins de 100 $US la nuit. Voiciquelques adresses dans cette catégo-rie :- Le Murray Hill Inn (tél : 212 683 6900; 143 E 30th St entre Lexington et 3rdAve ; www.murrayhillinn.com Unhébergement sûr, dans une rue pai-sible, avec de petites chambres propres. - Le Carlton Arms Hotel (tél : 212 6790680 ; 160 E 25th St au niveau de 3rdAve ; www.carltonarms.com Il est pri-sé des européens qui apprécient ladécoration (chambres doubles etchambres dortoir à partir de 70 $ US).Réductions pour les séjours d’unesemaine. - Le Hotel 17 (tél : 212 475 2845 ; 225 E 17thSt entre 2nd Ave et 3rd Ave ;www.hotel17ny.com Il a servi de lieude tournage au film de Woody Allen,Meurtre Mystérieux à Manhattan.Essayez également les YMCA (à partirde 85 US$ pour une chambre avec 2 litssuperposés). YMCA New York :www.ymcanyc.org.

Stop, de la nouveauté ! Une page interactive. Écrivez-nous*, faites nous part de vos questions avant departir. Notre partenaire, l’éditeur de guides de voyages Lonely Planet, y répondra.

Portugal, États-Unis,République dominicaine, …

* Vos questions à: [email protected]

ou par courrier à l’adresse du magazine

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Livres Culture

Inuit, images d’AmmassalikRobert Gessain

152 pages, 35 €, éd.de La MartinièreA travers 110 pho-tos en noir et blancd’un réalisme sai-sissant, RobertGessain, ex-direc-

teur du musée de l’Homme, relate lavie quotidienne des Eskimos du Groen-land, de l’expédition du « Pourquoi pas» du commandant Charcot en 1934 àcelle dirigée par Paul-Emile Victor en1936. L’auteur, aujourd’hui décédé, décritles traditions des Inuits d’Ammassalik,leurs coutumes, le travail des femmes,la chasse, les jeux et duels, les compé-titions verbales mais aussi l’intimité oules masques.Cette plongée dans ce monde lointainet froid à soixante-dix ans de distanceest, certes, rafraîchissant (!), mais sur-tout donne à réfléchir à l’heure où leréchauffement climatique est danstoutes les têtes. Une plongée, commedit Yves Coppens dans sa préface, « dansces grandes civilisations du froid, établiescontre vents et glaciers (…) depuis cinqbons millénaires ». E. G.

Voyages sur lesroutes du mondeCollectif, sous la dir. d’Eve Savadjian224 p., 32 €, éd. Solar

Des routes des mar-chands (soie, épices)aux routes desconquérants (GengisKhan, Alexandre leGrand), en passantpar les routes des

dieux (Compostelle, Bouddha), les routesmythiques (Transamazonienne, Trans-sibérienne) et les routes des décou-vreurs (Bougainville, Cook), les grandschemins du monde racontent la fabu-leuse aventure des peuples et des civi-lisations au fil des siècles et des conti-nents. Un bel album signé par lesphotographes de GEO, complété denombreux documents d’archives

(cartes, textes, gravures) pour nous fai-re parcourir des milliers de km à traversmontagnes, déserts et océans, d’étoffesrares en métaux précieux, de techniquesancestrales en philosophies d’un nou-vel âge. F. G.

Le goût del’IndeJean-Claude Perrier, 208 p., 8,80 €, éd. Mer-cure de France«L’Inde chante, n’oubliezpas cela, l’Inde chante »,

écrivait Henri Michaux dans Un barba-re en Asie. En tout cas, ce pays qui entre-tient une relation avec la France–remontant à 1673, quand le FrançaisBellanger de Lespinay négocia l’ouver-ture d’un comptoir à Pondichéry – estappelé à devenir la troisième puissan-ce économique mondiale. Pour l’appré-hender à travers ses particularités, sesarts et ses goûts, son passé et son pré-sent, ce petit livre donne la parole à desauteurs, indiens ou étrangers, vivantsou morts. On navigue ainsi du Râmâya-na aux mélos de Bollywood, du boud-dhisme aux nombreuses façons de cui-siner le riz, de Gandhi à Ravi Shankar,des massages ayurvédiques au systè-me des castes… Une bien agréable façonde voyager par petites étapes dans cetimmense pays. B. d. A.

JaponGéraldine Kosiak216 pages, 29 €, éd du Seuil

L’Empire du SoleilLevant commevous ne l’avezjamais vu. La viequotidienne desJaponais en 216photos et un long

travelling Tel est l’objectif de cet ouvra-ge qui présente sans ordre particulier,ou plutôt dans le désordre de la vie detous les jours le quotidien des Japo-nais. Défilent, de Tokyo à Kyoto, en passantpar Nara ou le mont Koya, des person-nages et des lieux, des geishas et desyokozunas, des marchés, des affiches,des peintures sur bois ou des poupées,des jardins et des bijoux. Bref, une sorte d’inventaire du Japond’aujourd’hui, sans parti pris, tout à lafois dépaysant, éternel et hypermo-derne. Décoiffant. E. G.

À lire sans modérationPages dirigées par Emmanuel Gabey

Coup de cœurEthiopie

Olivier Bourguet240 pages, 60 €, éd.Vilo.

Longtemps inacces-sible, l’Ethiopie de-vient tendance.Même si, parfois, aux

frontières avec l’Erythrée, quelquescasse-cous inconscients ne pèsentpas assez les antagonismes persis-tants entre les deux pays. Royaumedeux fois millénaire avant de se trans-former en république sous la houlet-te du Négus rouge de triste mémoi-re, chrétien pour partie, musulmanpour l’autre, ce pays de pasteurs pos-sède des paysages - les hauts pla-teaux, les déserts brûlants - à couperle souffle. Toutes sortes d’animauxendémiques vivent dans l’ancienneAbyssinie et un patrimoine archéo-logique exceptionnel est proposé auxtouristes. Lalibéla et ses églises sou-terraines, Gondar et ses châteaux, lelac Tana aux sources du Nil, AddisAbeba (« la nouvelle fleur ») , la capi-tale grouillante, forte de 5 millionsd’habitants aux avenues rectilignesavec ici et là des anciennes maisonsde pierre aux jolis balcons d bois. EtHarar où vécu Arthur Rimbaud. Etmille autres lieux comme le désertde sel dans la vallée du Rift et au sud,l’étonnante beauté des hommes etfemmes de la vallée de l’Omo* magni-fiés par les exceptionnelles photosd’Olivier Bourguet. E.G.* Le grand photographe Hans Silvester arécemment publié aux éditions de La Mar-tinière un double ouvrage relié présentédans un coffret consacré aux “peuples del’Omo” qui perpétuent des mode de vieancestraux.

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Culture Livres

50 I Indigo n° 12 Juin-juillet 2007

Terra Incognita382 pages, gratuit sur demande au 04 72 53 24 90 ou sur www.terra-incognita.fr

Voilà un guide, formatpoche, tout à fait origi-nal, réalisé par le T.O Ter-ra Incognita* (du grou-pe Atalante), qui proposeune centaine de circuitsdans 60 pays lointains,

mais aussi plein d’informations etconseils pour préparer son voyage, letout complété par un site qui offre unebelle galerie de photos et la possibili-té de télécharger des fiches techniques.De la Namibie au Vanuatu, de l’Ethio-pie à la Mongolie ou à la Birmanie, lechoix est vaste et attractif, pour partirseul ou en groupe dans les meilleuresconditions. *Signataire de la charte éthique duvoyageur.

Week-ends et confidences à lamontagne en EuropeBéatrice Siorat , 302 pages, éd. B.Siorat, 23 €www.we-confidences.com

Voilà un guidetrès personnel,où l’auteurevous susurre àl’oreille sesdécouvertes, ses

bons plans, ses coups de cœur, souventassez loin des sentiers battus. Des pluschics aux plus insolites, ce guide pas-se en revue une quarantaine de sta-tions en France, mais aussi en Espagne,en Italie et en Suisse et vous en découvreles atouts. Le compagnon idéal pourdénicher la station qui vous ravira avantde s’élancer sur les pistes enneigées.Ou hors piste !

Guides BaladoOnze titres qui couvrent la plus gran-de partie de la France524 pages 19,90 €, éd. Mondeos

Cette nouvelle collectionest faite pour les “bala-deurs”, ces enfants des35 heures qui ont de plusen plus de loisir. Baladesà pied, à cheval, à vélo,en roller, en calèche… Dans chaque guide, plu-

sieurs centaines d’idées de balade d’uneheure ou une journée, classées en neufchapitres : nature, marcher et rouler,chevaucher, voguer, histoire, art etmétiers, baptêmes sportifs, détente etbien-être et bébé et enfants. Chaque fiche propose des achats plai-sir, un aspect insolite de la balade, unlieu de déjeuner sur le pouce, un restau-rant à proximité, des renseignementspratiques et un itinéraire détaillé pours’y rendre. Extrêmement bien pensé,ultra-pratique, une fois que vous l’avezen main, vous n’aurez qu’une envie :prendre la route ! Le site internetwww.balado.fr complète et actualiseces guides.

Guides Petit voyage146 pages, 4,95 €, édLonely Planet La célèbre marqueaustralienne deguides de voyagesm o n d i a l e m e n treconnue, s’attaqueà l’Hexagone avec la

collection Petit voyage. C’est un guide de ville tout mini à priximbattable, mais riche d’infos et écritsur un ton complice. Il tient vraimentdans la poche et offre des dizaines debonnes adresses, des partis pris privi-légiant le regard insolite, des coups decœur pour préparer son escapade. Etmême une carte dépliable ! Bref, dequoi profiter au maximum de sonséjour à Bayonne, Biarritz, Bordeaux,Deauville, Lille, Lyon, Marseille, Saint-Malo et Strasbourg ( le TGV est sur lesrails !).A noter que pour tout achat d’un gui-de pays Lonely Planet, votre librairevous offrira le guide des itinéraires res-ponsables qui propose une quinzainede destinations très attractives.

Guides Départ immédiat364 pages, 19,90 €.

Lonely Planet, ou plutôtsa maison-mère placedes Editeurs, fait feu detout bois et a pris sousson aile une nouvelle col-lection de guides devoyages culturels, pra-tiques, où le visuel est

omniprésent : par des photos, descartes, des schémas, en un mot en met-tant en valeur tout ce qui peut aider levoyageur à découvrir au mieux unedestination. Adaptation française des guides del’Automobile Association, (AA), les Keysguides, ces guides Départ Immédiat sedéclinent en huit sections bien identi-fiées : en route, les sites, à faire, se pro-mener, se restaurer et se loger, prépa-rer son voyage, les cartes détaillées.Avec un souci constant du détail, touten offrant en même temps une visionglobale. Les huit premiers titres couvrent desvilles et des régions : Barcelone, Londres,New York, Paris , Rome, l’Espagne, Pro-vence- Côte d’Azur et Florence et Tos-cane.

Guides Evasion en ville190 pages 8,95 €, éd. Hachette

Pour finir ce tour desnouveaux guides,saluons l’arrivée deces guides de pocheconsacrés aux capi-tales étrangères,quartier par quartier,avec les points forts,

qu’ils soient culturels ou gastrono-miques, des itinéraires précis, un carnetd’adresse et une section pratique trèsfournie. Avec, en prime, un plan déta-chable très pratique. Sont déjà publiés Lisbonne, Londres,Marrakech, New York et Venise. A venir:Amsterdam, Barcelone, Prague etRome. E. G.

À chacun son guide

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Mars - Avril 2007 m Indigo N°11 1

Tourisme solidaireIndigo

Le magazine gratuit du tourismeIndigo est disponible gratuitement dans les agences des Galeries Lafayette-voyages, les agences Fnac Voyages, les taxis G7, le réseau Marmotte avec plus de 250 salons de coiffure haut de gamme et 300 hôtels trois et quatre étoiles.

Passerelle entre les lecteurs et les acteurs économiques du tourisme, Indigo est le magazine de tous ceux qui privilégient la qualité du voyage, la diversité culturelle et le voyage solidaire.

E-mail : [email protected]

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TFD-France a déjà pu participer au financement de 19 projets de développement durable dans 14 pays, via des ONG et associations humanitaires

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