Incubation et O A C Comment fonctionne un oeuf

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Charles AURORA ISA 1 Incubation et O A C Comment fonctionne un oeuf ? Plusieurs compartiments Plusieurs fonctions durant le développement embryonnaire LA COQUILLE Protection Echanges gazeux (O 2 et CO 2 ) Mobilisation du Calcium LE JAUNE apporte Protéines Acide gras (énergie) Vitamines et minéraux YOLK L’ALBUMEN apporte Protéines Vitamines et minéraux Les CHALAZES Maintient du jaune au milieu de l’œuf DISQUE GERMINAL Fertilisation de l’œuf Début du développement embryonnaire Œuf idéal Barrières naturelles à la contamination 1 - Coquille La coquille de l’œuf est une barrière pour les microbes qui tentent de pénétrer à l’intérieur Pas de protection totale !!!!! La coquille contient environ 8000 pores Certains suffisamment large pour permettre le passage des bactéries L’épaisseur de la coquille joue un grand rôle dans la contamination Soins aux OAC Les défenses naturelles

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ISA 1

Incubation et O A C Comment fonctionne un oeuf ?

• Plusieurs compartiments

• Plusieurs fonctions durant le

développement embryonnaire

LA COQUILLE

• Protection

• Echanges gazeux (O2 et CO2)

• Mobilisation du Calcium

LE JAUNE apporte

• Protéines

• Acide gras (énergie)

• Vitamines et minéraux

YOLK

L’ALBUMEN apporte

• Protéines

• Vitamines et minéraux

Les CHALAZES

• Maintient du jaune au

milieu de l’œuf

DISQUE GERMINAL

• Fertilisation de l’œuf

• Début du développement

embryonnaire

Œuf idéal

Barrières naturelles à la contamination

1- CoquilleLa coquille de l’œuf est une

barrière pour les microbes quitentent de pénétrer à l’intérieur

Pas de protection totale !!!!!

La coquille contient environ8000 pores

Certains suffisamment largepour permettre le passagedes bactéries

L’épaisseur de la coquille joueun grand rôle dans lacontamination

Soins aux OACLes défenses naturelles

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Qualité de coquille

Calcium particulaire dans l’ aliment

Ca farine : Forte concentration sanguine après le repasmais disponibilité plus faible au moment de la formation dela coquille ( au cours de la nuit )

Ca particulaire : assimilation plus progressive

disponibilité plus grande pendant la

formation de la coquille

Formules alimentaires

Niveaux de Calcium , phosphore , magnésium à respecter

Statut sanitaire: BI, NDV, SHS, EDS, etc.

Barrières naturelles

- Ph de l’ albumenL’albumen de l’oeuf a un Ph relativement élevé

(autour de 9) et la plupart des bactéries se développedans un Ph variant de 6 à 8

- Enzymes anti microbiennes L’avidin = propriétés anti microbiennes

Les chalazes contiennent de la lysozime qui ralentit lacroissance bactérienne

- La membrane vitelline n’est pas une barrière à la

contamination

Précautions Sanitaires

Avant la ponte la Température de l’œuf est identique à

celle de la poule

Aussitôt après la ponte, l’œuf subit un choc thermique.

La chambre à air se forme.

L’air extérieur pénètre dans l’œuf par la partie

arrondie

Pénétration d’agents à la surface de l’œuf

Essayer de garder l’environnement immédiat de l’œuf

sans contaminant

Précautions Sanitaires la salle de fumigation

Entrée

sortie

Gaz

Ou brouillard

Circulation de l’air

Conditions

internes:

T° = 25°C

HR = 70%

durée = 20’

extraction

Principes de l’incubation

• Œufs fertiles

• Température

• Humidité

• La Ventilation

• Retournement des œufs

Conditions de stockage des œufs

Incubation

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Température

• Entre 37,3 – 37,7°C

• Les écarts de température au sein d’unmême incubateur peuvent êtreextrêmement significatifs.

0,5 à 0,8°C (0,9 à 1,5°F) entre la zonela plus chaude et la zone la plusfroide.

Ces écarts sont d’autant plusimportants que:

Les chargements se font parchariots.

La capacité des incubateurs estimportante.

La «surchauffe» de l’œuf

• Plus la température d’incubation est élevée, moins lesréserves énergétiques de l’embryon sont sollicitées pourmaintenir la température corporelle.

Il en résulte un poussin plus petit.

• De même, le poids du cœur est de 15% inférieur sur unpoussin incubé à 104°F.

Les risques d’ascites sont bien plus importants.

• Le poids du vitellus à l’éclosion est de 30% supérieur sur unpoussin incubé à 104°F.

Cela fait des poussins gonflés et peu mobiles à l’éclosion.

Leur démarrage en bâtiment d’élevage est plus difficile.

Humidité

• Les pertes en eau sont directement liées au rapportvolume de l’œuf/surface de la coquille.

• Le réglage de l’humidité est fonction:

De la température d’incubation.

De la qualité de l’air qui est introduit dans lamachine.

De la quantité d’air qu’on introduit dans la salle etdans la machine.

De l’ouverture des trappes de ventilation.

De l’humidité réelle dans la machine.

Mirage

• Plan commercial

– Détermine la qualité de

l’oeuf

– Observer des fissures

• Pendant l’Incubation

– Observer des fissures

– Suivre le développement

embryonnaire

– Entre 6 et 10 d’incubation

– Avant transfert en éclosion

Préparation à

l’éclosion

• Après 17 jours – Augmenter le taux d’humidité

– Mettre des éponges imbibées d’eau

– Mettre des lingettes sous les grilles

– Ne jamais retourner les œufs

Eclosion

Retirer les poussins de l'incubateur une fois séchés (21 à

22 jours après le début)

Si les poussins ne sont pas secs, laissez les dans

l'incubateur jusqu'au lendemain

Retirer les poussins de l'incubateur une fois par jour

Retirer les œufs non éclos 60 heures après les premières

éclosions de poussins

Nettoyage et désinfection de l'incubateur une fois

l’éclosion terminée

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Paramètres influençant la qualité de l'air dans la zone de vie des animaux

Bâtiments d’élevage Avicole

Station de compostage

Echangeurs de chaleurs

Chaudière à biomasse

Sas central

Barrières sanitaires

• Elevage sur litière

L’élevage des volailles de chair se fait généralement

sur une litière accumulée (paille, copeaux, sciure)

apportée en début de lot

• Elevage sur caillebotis

L’élevage sur caillebotis et pré-fosse (fréquent pour

l’élevage de canards et poule pondeuse)

• Elevage en cages

Bâtiment d’élevage Importance du bâtiment

But: répondre aux exigences physiologiques des

animaux (expression du potentiel génétique)

Rendements zootechniques élevés (viande, œuf) Coûts de gestion faibleAbsence de problèmes sanitaires

• La ventilation naturelle ou statique • Utilise les phénomènes physiques (différence de pression

et/ou différence de densité de l’air (fonction de la température et de l’hygrométrie entre l’extérieur et l’intérieur) qui régissent le déplacement des masses d’air.

• L’air neuf entre par des entrées d’air placées sur les côtés du bâtiment et l’air vicié est évacué par le toit via un lanterneau.

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• La ventilation dynamique Permet de renouveler l’air de façon active à l’aide de

ventilateurs électriques Les ventilateurs sont de type « extracteurs » et sont

placés au faîtage ou sur les côtés du bâtiment.

Ventilation en tunnel (longitudinale)

Ventilation transversale

2 types de Pad Cooling

Pad cooling avec brumisation Pad cooling avec recirculation

• Possibilité de combiner les deux dans des conditions d’hygrométrie très basses

Emplacement des panneaux de Pad Cooling

En pignon: Surface de pad généralement insuffisante

sauf bâtiments très courts

En pignon + parois: facilite la gestion de la ventilation

naturelle et de la lumière en production.

Sur parois avec panneaux courts et hauts: bout pad plus

sombre et ventilation naturelle plus difficile .

Sur parois avec panneaux longs et étroits: permet une

ventilation naturelle (et lumière) au dessus des panneaux.

• Trappe fabriquée d’un seul bloc en mousse de

polyuréthane compressée (totalement isolée

et sans aucune pièce supplémentaire)

• Assurer une veine d’air d’au moins 2 cm à

ouverture minimum.

Température et humiditéSonde de CO2

Trajectoire de la veine d’air

Echanges thermiques au niveau de la poule

Conduction

rayonnementExcrétion

fécale

Plumage

Convection

Aliment

Corps chaud

41,5 °C

Evaporation

Respiration

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Humidité relative et température perçue• HR = rapport entre la quantité d’eau contenue dans l’air et sa capacité de

stockage

• La combinaison : température+hygrométrie+vitesse d’air qui va déterminé la température réellement perçue par les animaux

• Fournir l’oxygène nécessaire à la croissance des animaux

• Extraire l’eau des fèces et la vapeur d’eau de leur

respiration

• Extraire la chaleur excédentaire créée par les oiseaux et

par la fermentation de la litière

• Extraire les gaz nocifs : gaz carbonique, ammoniac,

poussière, etc

• Respect des consignes de T° et d’H/ une bonne régulation

Objectifs de la ventilation

Impact d’un manque d’oxygénation sur les performances zootechniques

• Mortalité surtout en phase de démarrage

• Retard de croissance

• Ascite (épanchement de liquide dans la cavité abdominale)

• Excès d’humidité →→ Conséquences sur la production et le bien être

Principes de base en ventilation

20°C18°C 26°C24°C22°C16°C

Zone chaudeZone de confortZone froide

Températures d’ambiances

Doseur cyclique

R1

Rmax

R4

R3

R2Coupure froide

CHAUFFAGE PAD

COOLING

Qu’est ce que le doseur cyclique?

• Minimum de ventilation indispensable au renouvellement d’oxygène et à l’évacuation des gaz nocifs (ammoniac, CO2, CO, etc.)

• Utilisée systématiquement et de façon cyclique (tout âge)

• On le calcule de la manière suivante

– Débit doseur (m3/h) = Effectif x Poids Vif total (kg) x Besoin de ventilation (m3/h/kg)

– Temps de fonctionnement (s) = Débit doseur (m3/h) /capacité extracteur (m3/h) x temps du cycle (s)

Exemple et calcul du doseur cyclique sur un lot de repro âgé de 20 semaines

Exemple : Bâtiment 1000 m², densité : 6 femelles/m², équipées 12% de coqs

Effectif total : 6720

P.V total = (6000x1,9) + (720x3,0) = 13560 kg

Débit Doseur = 13560 x 1 = 13560 m3/h

Avec un extracteur de 15000m3/h

Temps de cycle = 13560/15000 = 0,9 soit 90%

Sur un cycle de 180 secondes = (180x90)/100 = 162 secondes

Âge (jours)

P.V (g) Besoins (m3/kg

PV/h)

7 125 0,5

14 295 0,5

21 475 0,6

28 660 0,6

35 815 0,7

42 950 0,8

49 1085 0,9

56 et plus

1215, etc.

1,0

Exemple de besoins minimaux de

ventilation en élevage repro-chair

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ISA 7

Matériel utilisé pour le fonctionnement d’un doseur cyclique

• Extracteurs

• Minuteurs

• Chauffage (complément)

• Boitier de contrôle +Sondes de températures

La meilleure façon d’adapter les débits aux besoins en hiver

Pour le démarrage et l’hiver

Permet de petits débits

7500 à 15000m3/h

0,60 à 0,90 m

Une excellente étanchéité est nécessaire pour une bonne ventilation particulièrement en hiver

L’air froid pénétrant par des défauts d’étanchéité

dans la paroi et autour des rideaux tombe sur la

litière.

En utilisant plus de ventilateurs pour augmenter la dépression et

ainsi obtenir un bon circuit d’air à partir des trappes augmente

aussi les entrées d’air par les défauts d’étanchéité.

Importance de l’étanchéité

Dans un poulailler étanche, la dépression permet à l’air

entrant d’être projeté et donc réchauffé avant de

retomber lentement sur les animaux

4 °C

100 %

10 °C

75 %

15 °C

50 %

27 °C

25 %

4 °C

100 %

10 °C

75 %

Débit d’air = besoins de ventilation minimum.

Avec une mauvaise étanchéité la dépression est

faible et l’air frais tombe directement sur les

animaux avant d’être réchauffé.

10 °C

75 %

Qu’est ce que la ventilation dynamique?

• VD est utilisée pour combattre l’augmentation de la

température à l’intérieur des bâtiments avec de la vitesse d’air

• On le calcule de la manière suivante :

– Débit max (m3/h)= Effectif x Poids Vif total (kg) x Besoin max

(m3/h/kg)

– Besoin max = 8m3/h/kg de PV en région chaude

– Vitesse d’air (m/s)= Débit (m3/s) / Section (m²)

– Surface entrée d’air (m²) = Débit (m3/s) / Vitesse d’air (m/s)

• Mesurer facilement les vitesses d’air

• Système tunnel = la vitesse de l’air est plus importante que le changement de l’air

Moins de 0,1

mètres/seconde0,1 à 0,3

mètres/seconde

0,3 à 0,8

mètres/seconde

Plus de 1

mètres/seconde

Vitesses d'air maximales au

démarrage ( sauf en présence de

coup de chaleur)

Evaluer d’un coup d’œil la vitesse d’air