INAUGURATION DE L’UNITÉ D’IMAGERIE IRM...

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  • Le vendredi 17 janvier 2014

    Service dimagerie mdicale - Pr Pierre ChampsaurHpital Sainte Marguerite

    DOSSIER DE PRESSE

    INAUGURATION DE LUNITDIMAGERIE IRM OUVERTE HAUT CHAMP

  • INAUGURATION DE LUNIT DIMAGERIE IRM OUVERTE HAUT CHAMP

    Vendredi 17 janvier 2014Hpital Sainte Marguerite - Service dimagerie mdicale

    Le service dImagerie de lHpital Sainte-Marguerite de lAssistance Publique - Hpitaux deMarseille a install, avec le soutien du Conseil Gnral des Bouches-du-Rhne, une IRM ouvertede haut champ dans le but de laccs au diagnostic dune partie de la population des Bouches-du-Rhne nayant pas daccs ce type dimagerie, principalement les patients souffrantdobsit, les patients souffrant de claustrophobie et les patients porteurs de handicap.

    Le contexte L'IRM reprsente une des techniques d'imagerie mdicale les plus importantes dans la prise en charge despatients pour un trs grand nombre de pathologies.Elle est la technique d'imagerie de rfrence pour le diagnostic ou le suivi d'un grand nombre de maladiesneurologiques, vasculaires, digestives, rachidiennes, articulaires et bien sr en cancrologie.Pour autant, cette technique d'imagerie de rfrence n'est pas accessible tous les patients.

    En effet, deux catgories de patients n'ont pas accs l'IRM dans notre dpartement voire dans le quart sudest de la France en 2013 : les patients souffrant dobsit, les patients souffrant de claustrophobie et certainspatients porteurs de handicap. Cette limitation est lie la taille et la forme du tunnel dans lequel le pa-tient doit tre introduit pour la ralisation de l'examen.

    Les patients souffrant dobsitEnviron 15% des Franais sont obses avec une augmentation de 0.5% par an. Notre dpartement nchappe pas cette statistique. Et cette frquence passe 20% environ chez les per-sonnes de 55 64 ans, ge pour lequel la prescription dexamen IRM est particulirement frquente. Cettefrquence est en augmentation continue en France, elle est de 67% entre 1997 et 2012 dans la partie m-diterranenne du grand sud est.L'obsit reprsente bien sr un problme de sant publique majeur qu'il faut essayer de contrler mais ilfaut galement que les personnes obses ne se sentent pas abandonnes et qu'elles puissent bnficier desmmes examens que l'ensemble de la population.

    Les patients claustrophobesLes patients claustrophobes peuvent prsenter aussi une impossibilit totale pouvoir rentrer dans le tun-nel de l'IRM.Les diffrentes tudes publies montrent que la frquence de cette claustrophobie vraie et absolue ren-dant impossible tout examen par IRM se situe entre 2 et 3% de la population devant bnficier d'une IRM.A cette claustrophobie absolue s'ajoute une claustrophobie relative assez frquente et objective en2010 dans une tude sur le suivi de cancer. En effet de nombreux patients bnficient d'un examen IRMavec de grandes difficults et gardent de cette exprience un trs mauvais souvenir qui aura tendance re-tarder voire annuler purement et simplement les examens ultrieurs de surveillance. Cette absence desurveillance aura un impact ngatif sur la bonne prise en charge de leur pathologie.

    Les patients porteurs de certains handicapsCertains handicaps rendent aussi trs difficile la ralisation dexamen IRM dans une IRM tunnel classique.

  • LIRM ouverte haut champ, innovation technologique pour tousLa production de nouvelles machines d'IRM dites ouvertes et haut champ, permet d'apporter une rponse ces problmes majeurs d'accs aux soins. Ces nouvelles machines IRM par leur caractre ouvert, sans tunnel, diminuent la limitation daccs lie au poidset la morphologie du patient et sont beaucoup plus accessibles aux claustrophobes.Ces machines permettent la ralisation d'examens IRM pour ces patients avec la possibilit d'explorer toutesles structures anatomiques du corps humain avec une qualit quivalente voire suprieure celle d'une IRMclassique tunnel.Le principe du haut champ permet la ralisation de tous les types dexamens.Quatre machines de ce type ont t installes depuis quelques mois, essentiellement en rgion parisienne.Cest la premire installe dans les Bouches du Rhne et dans le quart sud-est de la France.

    Grce au soutien du Conseil Gnral des Bouches du-Rhne, le service dImagerie de lhpital Sainte Mar-guerite propose dornavant une unit d'IRM accessible tous les patients y compris aux patients obses etaux patients claustrophobes ou porteurs de handicap.

    Cette unit a t rnove et pense pour accueillir les patients dans les conditions optimales de confort etde srnit. Elle est situe dans un pavillon en rez-de-jardin. L'accs l'hpital Sainte Marguerite en vhiculepersonnel ou ambulance peut se faire directement, limitant ainsi quelques mtres le trajet ncessaire pouraccder la salle dexamen.Ce dernier lment est particulirement important pour les patients obses qui supportent difficilement lestrajets hospitaliers longs ou complexes.

    L'quipe mdicale radiologique du service est compose de praticiens spcialistes pour l'ensemble des dif-frentes spcialits radiologiques permettant d'assurer tout type dexamen dans les meilleures conditionspour ces patients spcifiques. Cet quipement est particulirement ddi dans le cadre du ple dimageriede lAP-HM laccueil des patients externes.Cette nouvelle unit dIRM ouverte installe grce au soutien financier du Conseil Gnral reprsente uneavance importante pour laccs aux soins de lensemble de la population des Bouches-du-Rhne voire au del.

    Cot de lquipement IRM ouverte haut champ1 190 000 euros financs par le Conseil Gnral des Bouches-du-Rhne.

    Cot des travaux :792 000

  • Le service dimagerie des Hpitaux Sud

    Un service complet et ouvert tousLe Service dImagerie de lHpital Sainte-Marguerite est ouvert tous les patients venant de lextrieur.Il est spcialis notamment en

    imagerie osto-articulaireimagerie digestiveimagerie de la femmeimagerie neurologiqueimagerie griatrique

    Le projet de service est organis autour d'une prise en charge individualise des patients.

    Un plateau technique de haut niveauIl dispose dun scanner LightSpeed VCT, de deux IRM, dune salle interventionnelle hybride, dun cho-graphe dernire gnration ainsi que dun nouveau systme dostodensitomtrie.Lacquisition rcente de lIRM ouverte haut champ vient complter ce plateau technique de haut niveau.

    Quelques chiffresEn 2013 le service dimagerie mdical a reu 31 541 patients dont6574 pour un scanner et 6520 pour une IRM.

    42% des IRM et 36% des scanners ont t raliss pour des patients hors Marseille.

    Le service fait partie intgrante du Ple dImagerie Mdicale de lAP HM.

  • Sant Publique, le Conseil gnral un soutien fort pour lAP-HM La sant est une proccupation forte des habitants des Bouches-du-Rhne. Elle est au cur des problmatiques actuelles et venir lies lallongement de la vie et ses rpercussions sur le systme de sant, sur les politiques sociales et celles de l'habitat, dans lesquelles le Conseil Gnral est particulirement impliqu.

    Ainsi, plus de 50 000 000 ont permis de soutenir ces dernires annes lquipement de nos structures de soin. La sant est aussi au cur des proccupations du Conseil Gnral parce que ce dpartement : connat de fortes spcificits gographiques, dmographiques, socio-conomiques et environnementales qui sont porteuses dautant de disparits conomiques et sociales ; dispose dune densit hospitalire, universitaire et de recherche fondamentale qui, par son poids et sa qualit, dborde largement de ses frontires rgionales, souvent nationales et internationales. Cest sur ce large constat que le Conseil gnral a dtermin son implication en matire de sant publique. Un partenariat de longue date avec lAP-HM pour lquipement de pointe Depuis 1998 et le vote dune subvention pour lachat dun appareillage vido dans le cadre de lunit dpileptologie, la subvention vote en 2012 pour lacquisition du robot de chirurgie pour lhpital Nord, la collectivit a toujours soutenu les projets dquipements des hpitaux de Marseille. En 13 ans le conseil gnral particip 50 projets, aidant la modernisation de lAssistance Publique Hpitaux de Marseille, pour un montant de plus 21 500 000 euros. Une polit ique volontariste Lintervention du Dpartement dans le domaine de la sant va bien au-del de ses strictes comptences rglementaires : Laccs aux droits et aux soins : Malgr des avances importantes comme la CMU, les ingalits daccs aux soins existent toujours ; les dterminants sociaux de la sant restent en premier plan et les actions de prvention essentielles. Ici, aussi, le Conseil Gnral est loprateur principal sur le terrain en matire daction mdico-sociale, dans laccueil et lorientation des personnes en difficults (prcarit, exclusion) et lanimation du dispositif dinsertion (RSA). La prvention, le dpistage, le suivi :

  • Il convient en outre, de rappeler que le Conseil Gnral dispose de structures intervenant directement dans le champ de la sant : - Services de sant de la Protection Maternelle et Infantile, - Centres de vaccinations, - Centres de dpistages anonymes et gratuits - Centre de lutte contre la tuberculose - Centres mdico-psycho-pdagogiques - Laboratoire danalyses biologiques ddi la sant et lenvironnement Une aide lexpertise Enfin la cration du Conseil Dpartemental de Sant Publique a marqu un pas dterminant dans cet engagement avec deux ides fortes : - Amliorer le niveau de sant publique dans le dpartement ; - Amliorer laccs aux soins de tous quelle que soit leur condition sociale et o quils se trouvent dans le dpartement. Sinscrire dans une logique de sant solidaire, cest aussi aider financirement lquipement des tablissements hospitaliers en matire de technologie de pointe. Tout dabord dans des domaines en lien direct avec ses missions rglementaires de sant publique : comme la prinatalit, les femmes, les enfants. Ensuite, dans les pathologies graves qui touchent le plus grand nombre, cest notamment le cas avec la cancrologie et la cardiologie. Laxe majeur dintervention du Conseil Gnral reste toutefois celui de la cancrologie, un domaine en pleine volution technologique. Le Conseil gnral participe la lutte contre le cancer avec plus dun million deuros annuel prenne en particulier pour le dpistage du cancer du sein et du colon mis en uvre par lassociation Arcades. Il sest par ailleurs engag depuis plus de 10 ans maintenant dans un programme daide la rnovation des quipements, notamment ceux de radiothrapie par le soutien au dveloppement de lInstitut Paoli Calmettes(24 M). Une polit ique qui se poursuit en 2014

    En 2014 la collectivit poursuit cette politique avec la mise en uvre dun programme dinvestissement important afin de soutenir la structuration de loffre de soin de proximit.

    A ce titre, le Conseil gnral des Bouches sengage sur quatre oprations denvergure qui viennent complter les dispositifs dj en cours de mise en uvre afin de soutenir de grands projets structurants pour loffre de soin de proximit mais aussi au bnfice de la recherche mdicale de trs haut niveau.

    Ainsi en 2014 lassemble dpartementale a vot une participation financire pour :

    La construction de la nouvelle maternit de la Timone

    La cration dun institut hospitalo-universitaire des maladies infectieuses et tropicales

    La rnovation de lquipement des centres de sant mutualistes (Grand Conseil de la Mutualit)

  • La participation lacquisition de divers quipements sanitaires innovants

    Un nouvel engagement de plus de 19 M