PARTENARIAT ENTRE

LA COMMUNE DE LA GRÈVE SUR MIGNON ET LA FONDATION DU PATRIMOINE

www.fondation-patrimoine.mecenat-total.org

DOSSIER DE PRESSE

INAUGURATION DE LA PHASE 1 DES TRAVAUX DE RÉHABILITATION DE LA BRIQUETERIE DE LA GRÈVE SUR MIGNON

LUNDI 17 OCTOBRE 2011 – La Grève sur Mignon

Charente-Maritime – Poitou-Charentes

Contacts presse

Fondation du Patrimoine - Service Presse et Internet : Chef de service, en charge de la presse nationale - Laurence Levy : 01 53 67 76 05 laurence.levy@fondation-patrimoine.org Chargée de Mission, en charge de la presse régionale - Mélanie Prévost : 01 53 67 75 99 melanie.prevost@fondation-patrimoine.org Fondation Total : Secrétaire Générale - Elisabeth de Réals : 01 47 44 51 55 elisabeth.de-reals@total.com

Unio

Vue aérienne de la briqueterie de La Grève sur Mignon © Commune de La Grève sur Mignon

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PRÉSENTATION DE LA MANIFESTATION Grâce au mécénat de la Fondation Total, la Fondation du Patrimoine a apporté un soutien de 150 000 euros (soit 35% du montant global des travaux) à la restauration des bâtiments de l’ancienne briqueterie de la Grève sur Mignon. Cette ancienne briqueterie constitue pour la région Poitou-Charentes un important patrimoine industriel. Construite en 1872 par les industriels Vincent, elle abrite encore aujourd’hui ses cinq bâtiments d’origine (comprenant un four Hoffmann, une usine de fabrication, des séchoirs extérieurs, des petits fours extérieurs et un hangar de débarquement). Fermée en 1968 et laissée à l’abandon, elle est sauvée par la ville de la Grève sur Mignon, qui en devient propriétaire en 2004. Soucieuse de restaurer le site et de le réhabiliter, et par ailleurs vivement impliquée dans les nouvelles technologies, la municipalité décide d’y créer un pôle de l’éco-habitat et des énergies renouvelables. A terme, ce dernier accueillera un espace muséographique et un centre de formation aux techniques de construction de l’éco-habitat. Des stages de formation et de qualification professionnelles y seront organisés. La restauration des bâtiments représente une première phase de travaux indispensable pour atteindre cet objectif, sachant que deux autres phases de réhabilitation et de construction sont prévues. A noter que les travaux de la première phase ont été réalisés dans le cadre d’un chantier d’insertion-formation conduit par l’association régionale CHANTIER école Poitou-Charentes.

L’inauguration des travaux de restauration aura lieu Lundi 17 octobre 2011, à 11h00

Briqueterie de la Grève sur Mignon – 17170 La Grève sur Mignon

en présence des représentants de la Fondation du Patrimoine, de la Fondation Total et des autorités locales :

- Roland Gallian, Maire de La Grève sur Mignon - Yann Helary, Président du Parc Interrégional du Marais Poitevin - Philippe Desmarest, Délégué régional de Poitou-Charentes, Fondation du Patrimoine - Thierry Panaget, Directeur des relations régionales Ouest de Total

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SOMMAIRE

ANCIENNE BRIQUETERIE DE LA GRÈVE SUR MIGNON

Présentation du site p 4 Nature des travaux p 6

Plan de financement p 9 Vocation du site p 10

PRESENTATION DES STRUCTURES PARTENAIRES Partenariat entre la Fondation Total et la Fondation du Patrimoine p 11 Fondation Total p 12- 13 Fondation du Patrimoine p 14- 15 Délégation Poitou-Charentes de la Fondation du Patrimoine p 16 Commune de La Grève sur Mignon p 17

Contacts p 18

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PRESENTATION DU SITE

La Grève sur Mignon est un village de 422 habitants situé au nord de la Charente-Maritime entre la Rochelle et Niort. Elle bénéficie d’une situation géographique positionnée sur trois zones administratives différentes : la Région Poitou-Charentes, le département de Charente-Maritime et le Parc Interrégional du Marais Poitevin. La commune est également adhérente à la Communauté de Communes du Canton de Courçon et du Pays d’Aunis.

Deuxième plus grande zone humide de France, le marais poitevin constitue une interface entre terre et océan atlantique. L’océan s’y est retiré petit à petit, laissant place à des sédiments. Aujourd’hui, le sous-sol est constitué de bri (argile gris bleuté quasi-imperméable) et de tourbe (dépôt dû à la décomposition des végétaux). En 1872, les frères Vincent découvrent un riche gisement de bri à proximité de la Grève sur Mignon. Ils entreprennent alors la construction d’une des premières briqueteries du marais poitevin qui produit tuiles, carreaux et autres briques. Le bâtiment principal, édifié en moellons et pierres de taille, abrite la salle des machines, quatre petits fours, et des aires de séchages sur deux étages de planchers. Il est complété un peu plus tard par deux ailes : l’une au nord, en brique, abrite deux nouveaux fours et des aires de séchages ; l’autre au sud, en bois, est un vaste hangar servant au stockage de l’argile et reliant le bâtiment principal au quai de débarquement du bief de Roseau. En 1890, l’entreprise s’enrichit d’une machine à vapeur activant les malaxeurs et les moules mécaniques, qui sera utilisée jusqu’en 1970. En 1900, un four Hoffman est construit en face du bâtiment principal, afin de remplacer les fours à bois d’origine, devenus trop petits. A cette période, l’entreprise atteint son apogée ; la commune compte 633 habitants dont une centaine employée par la briqueterie. A partir de 1938, l’entreprise traverse diverses crises économiques. Elle est rachetée en 1938 par la famille Legatte. En 1952, la briqueterie est modernisée : un séchoir à quatre étages est construit entre ce dernier et le bâtiment principal, qui permet de sécher une brique en huit jours seulement. De plus, une pelleteuse électrique, suspendue à un monorail, est installée dans le hangar dont la structure est consolidée. La briqueterie n’emploie plus à l’époque que 35 ouvriers, et la population de la Grève sur Mignon est tombée à 363 habitants. L’entreprise prospère encore quelque temps.

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Ancienne photographie de la briqueterie de La Grève sur Mignon

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En 1968, un incendie détruit un séchoir à air chaud. Une modernisation générale est alors envisagée, mais les investisseurs manquent et l’entreprise est dans l’obligation de cesser ses activités. La Grève sur Mignon est très touchée par la fermeture du site. Nombre de ses habitants ont travaillé dans cette briqueterie qui reste encore aujourd’hui un sujet de fierté. De nombreux noms de la région sont d’ailleurs gravés sur les poutres du séchoir. En 2004, la commune de la Grève sur Mignon acquiert l’ancienne briqueterie laissée à l’abandon, afin d’éviter sa démolition. Elle décide alors de réhabiliter le site afin de le préserver, et de l’introduire dans la voie dans laquelle elle s’est engagée depuis 1994, celle du développement durable. La briqueterie de la Grève sur Mignon est alors envisagée comme un futur pôle exemplaire de l’éco-habitat et des énergies renouvelables. Le Parc interrégional du Marais Poitevin est sollicité pour accompagner la commune dans sa démarche. C'est un partenariat actif qui se met en place autour du projet. Elus de la commune, techniciens du Parc et architectes mandatés travaillent ensemble sur l'objectif annoncé de sauvegarder ce patrimoine industriel et d'y développer des activités résolument tournées vers l'avenir tout en conservant la mémoire du savoir faire de nos aînés. Plusieurs phases de travaux sont alors programmées sur le site.

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Ancienne photographie de la briqueterie de La Grève sur Mignon (anciennement appelée Saint-Martin-de-Villeneuve)

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NATURE DES TRAVAUX

La première phase de travaux engagée par la commune de la Grève sur Mignon a porté sur la restauration de l’ensemble du bâti (bâtiment abritant le Four Hoffmann, l’usine de fabrication, les séchoirs extérieurs, les petits fours extérieurs et le hangar de débarquement), fortement dégradés par le temps. En 2009, la Fondation du Patrimoine et la Fondation Total se sont engagées, par une signature de convention de partenariat, à soutenir cette première phase de travaux, aujourd’hui achevée. Cette dernière a concerné les bâtiments et les travaux suivants :

Four Hoffmann Reprise des éléments de charpente – mise à neuf de 75 % de la charpente et pose de renfort sur sections bois.

Installation de tuiles neuves - environ 18 000 tuiles sur une surface de toit de 1 400 m² - Poids environ 48 tonnes.

Reprise de toute la maçonnerie côté ouest

Changement à neuf des bardages en bois côté est (chêne)

Reprise des murets sur les côtés sud et nord

Changement à neuf du bardage en bois (chêne)

Reprise des ferrures métalliques des arceaux de cheminées et maçonneries en cours

Mise aux normes de l’accessibilité au public en cours.

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Four Hoffmann avant, pendant, et après restauration © Commune de La Grève sur Mignon

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Bâtiment Usine de fabrication

Reprise des éléments de charpente - mis à neuf de plus de 50 % de la charpente.

Changement de toute la volige.

Changement de toutes les tuiles (à neuf)

Changement des deux noues (à neuf)

Reprise de maçonneries sur pignon nord

Reprise des maçonneries de la cheminée (en cours)

Sécurisation des planchers et du cheminement à l'intérieur du bâtiment

Installation de zingueries neuves

Etanchéité de la cheminée (solin refait à neuf)

Séchoirs extérieurs

Reconstruction des murs en paille et chaux naturels

Reprise des éléments de charpente abîmés

Pose d’une couverture en onduline (provisoire)

Changement des huisseries

Organisation intérieurs, bureau, ateliers, salle de réunion, vestiaires et sanitaires pour les ouvriers durant l’activité du chantier

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Usine de fabrication avant et après restauration © Commune de La Grève sur Mignon

Séchoirs extérieurs avant et après restauration © Commune de La Grève sur Mignon

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Petits fours extérieurs

Changement complet de la charpente

Changement complet de la volige

Changement complet des tuiles

Maçonneries en brique (en cours)

Bardage en chêne (en cours)

Hangar de débarquement

Etude de diagnostic de la charpente (en cours)

Etude de diagnostic des éléments de soutien (en cours)

Mise en place de poteaux de soutien et aménagement de renforts en attente d'ouverture de chantier

Ce bâtiment est le plus fragile du site. Il fait l'objet actuellement d'études de structure pour une reprise des bâtis de soutien, de la charpente, de la couverture, de la zinguerie, des huisseries et bardages. Les travaux de restructuration seront réalisés en 2012-2013. Ce bâtiment situé sur une zone partiellement inondable fait l'objet de l'attention des élus et des services de l'urbanisme pour les autorisations d'accessibilité au public.

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Hangar de débarquement extérieur et intérieur © Commune de La Grève sur Mignon

Petits fours extérieurs avant et après restaurartion © Commune de La Grève sur Mignon

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Les travaux ont été réalisés dans le cadre d’un chantier d’insertion/formation mené par l’association régionale CHANTIER école Poitou-Charentes, coordonné et suivi par un maitre-d’œuvre architecte. Ainsi, des personnes en difficulté ont bénéficié d’une formation aux métiers du bâti et à différentes techniques écologiques de construction.

Quelques chiffres :

- 23 salariés accueillis sur le site (11 sont aujourd’hui en poste) - 1 981 heures de formation pour ces salariés - 624 stagiaires accueillis sur le site dont 326 en lien avec le secteur de l’insertion par l’activité

économique, 87 en lien avec l’éco-construction et 211 en lien avec les questions de sécurité (travaux en hauteur, échafaudages)

- 22 712 heures d’insertion réalisées

PLAN DE FINANCEMENT

Montant global des travaux 433 000 euros

Etat (DGE) 85 000 euros (19,5%)

Conseil Général de Charente-Maritime (Fonds de revitalisation des petites communes) 41 400 euros (9,5%)

Conseil Régional Poitou-Charentes (FRIL) 70 000 euros (16%)

Autofinancement de la Grève sur Mignon 86 600 euros (20%)

Fondation du Patrimoine, grâce au mécénat de la Fondation Total 150 000 euros (35%)

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Chantier d’insertion/formation sur l’usine de fabrication © CHANTIER école

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VOCATION DU SITE Cette première phase joue un rôle essentiel dans la sauvegarde patrimoniale du bâti de la briqueterie. La reprise des charpentes, des couvertures, de la zinguerie, des maçonneries et des deux grandes cheminées est une étape incontournable pour la création d’un futur pôle de l’éco-habitat et des énergies renouvelables. Le four Hoffmann restauré deviendra un espace muséographique libre sur le thème de l'activité tullière du site. Il pourra accueillir diverses expositions et des animations à caractère événementiel. Les séchoirs aux étages et les petits fours extérieurs témoigneront du passé du site. Les séchoirs extérieurs deviendront un espace d’accueil et un centre de formation et de qualification aux techniques de l'éco habitat. Un espace de démonstration et de présentation sera à la disposition du public aux heures d'ouverture. Deux phases de travaux sont encore envisagées. Une première concernera la création de la maison de l'éco-habitat (accueil, bar bio, point information, centre documentaire, présentation des nouvelles énergies, mise en valeur des ressources naturelles du marais, exposition temporaire et bureaux administratifs) dans le bâtiment de l'usine de fabrication. La deuxième concernera la fabrication d’un nouveau bâtiment pour accueillir un pôle d’innovation sur les éco-matériaux locaux et les énergies renouvelables, où se retrouveront professionnels et chercheurs.

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LE PARTENARIAT ENTRE LA FONDATION TOTAL ET LA FONDATION DU PATRIMOINE

2006-2011

Dans une volonté de participer à la vie culturelle locale tout en contribuant à la création d'emplois directs et indirects, Total signait fin 2005, avec la Fondation du Patrimoine, une première convention de mécénat pour trois ans (2006-2008), destinée à contribuer au financement de projets de sauvegarde et de valorisation d'éléments de patrimoine prioritairement situés dans les régions d'implantation du Groupe en France.

Fin 2008, au terme de la période, 50 projets avaient déjà bénéficié du soutien de Total, pour un montant de plus de 8 millions d'euros, et ce dans 14 régions (Ile de France, Midi-Pyrénées, Pays de la Loire, Bretagne, Rhône-Alpes, Paca, Lorraine, Alsace, Nord-Pas-de-Calais, Basse et Haute Normandie, Aquitaine, Bourgogne, Poitou-Charentes).

Désireux de poursuivre sa politique d'ancrage dans le tissu local des régions où il est impliqué, Total a décidé, fin 2008, de reconduire son accord de partenariat avec la Fondation du Patrimoine pour une nouvelle période de trois ans (2009-2011), en apportant une aide financière identique à celle du précédent accord.

Ce soutien est dédié à la restauration du patrimoine industriel et artisanal, à la reconversion d’éléments notoires du patrimoine régional à des fins culturelles et touristiques ainsi qu’à la participation à des chantiers de restauration pour encourager la formation professionnelle et l’insertion sociale.

A ce jour, plus de 90 projets sont concernés par ce partenariat dans 17 régions (aux régions citées précédemment se sont ajoutés le Centre, le Limousin et la Picardie).

Découvrez l’ensemble des projets soutenus sur : www.fondation-patrimoine.mecenat-total.com

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LA FONDATION TOTAL

Créée en 1992 au lendemain du Sommet de la Terre de Rio pour se consacrer exclusivement à l’Environnement, et plus spécifiquement à la biodiversité marine, la Fondation d’entreprise Total a, en 2008, élargi son engagement aux autres domaines du mécénat de Total : Culture et Patrimoine ; Solidarité et Santé.

► En matière de Culture, la Fondation Total vise à valoriser les arts et civilisations des pays où

le Groupe est implanté, tout en contribuant au rayonnement de la culture française. Elle

accompagne ainsi de grandes institutions comme le musée du Quai Branly, l’Institut du

Monde Arabe et le musée du Louvre, en soutenant régulièrement des expositions : un

engagement multiple, qui s’inspire d’une volonté de dialogue et de transmission, et qui

œuvre aussi pour ouvrir les portes de la Culture à ceux qui en sont éloignés, en collaboration

avec les associations du champ social.

Par ailleurs, dans le cadre d’un partenariat avec la Fondation du Patrimoine, la Fondation

Total soutient des projets de restauration d’éléments de patrimoine industriel et artisanal

et de réhabilitation d’édifices anciens, prioritairement situés dans les régions

d’implantation du Groupe en France. Ce programme s’enrichit d’une dimension sociale :

encourager la formation et l’insertion professionnelle de jeunes en situation d’exclusion au

travers de chantiers de restauration engagés dans cet objectif.

► En matière de Solidarité, la Fondation Total coordonne les actions menées dans le cadre de

l’engagement de Total aux côtés du ministère de la Jeunesse et des Solidarités actives dans le

développement de projets de terrains financés par le Fonds d’expérimentation pour la

jeunesse. Total soutient ainsi des actions innovantes visant à faciliter la réussite scolaire et

l’insertion des jeunes à travers toute la France.

► En matière de Santé, et ce en partenariat avec l’Institut Pasteur depuis 2005, la Fondation

Total soutient des programmes de recherche, de formation et d’actions de terrain portant

sur la lutte contre les grandes pandémies et les maladies infectieuses dans les pays en

développement où Total est présent.

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► En matière d’Environnement, la Fondation Total apporte son soutien aux recherches visant à

une meilleure connaissance des espèces et des écosystèmes marins et côtiers, mais aussi des

enjeux liés à leur préservation. Elle participe également à des actions de réhabilitation

d’écosystèmes fragiles et contribue à la préservation des espèces menacées qui y vivent.

Enfin, elle conduit des opérations de sensibilisation et d’éducation centrées sur une

utilisation rationnelle des ressources naturelles.

Dans tous ses champs d’activité, la Fondation Total privilégie les partenariats à long terme. Il s’agit, au-delà du soutien financier, de croiser les expertises et de les renforcer pour enrichir l’intelligence collective. La Fondation Total associe aussi les collaborateurs du Groupe à son action et à son rayonnement, notamment en soutenant les projets qu’ils portent dans le cadre d’associations, à titre personnel et bénévole en France ou à l’international, dans les domaines du social, de la santé, de l’éducation et du développement local. Pour plus d’informations : www.fondation.total.com

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Total est l'un des tout premiers groupes pétroliers et gaziers internationaux, exerçant ses activités dans plus de 130 pays. Ses 97 000 collaborateurs développent leurs savoir-faire à tous les niveaux de cette industrie : exploration et production de pétrole et de gaz naturel, raffinage et distribution, gaz et énergies nouvelles, trading. Ils contribuent ainsi à satisfaire la demande énergétique mondiale, présente et future. Le Groupe est également un acteur de premier plan de la chimie. www.total.com

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LA FONDATION DU PATRIMOINE

Créée par la loi du 2 juillet 1996 et reconnue d’utilité publique par un décret du 18 avril 1997, la Fondation du Patrimoine a reçu pour mission de sauvegarder et de mettre en valeur les très nombreux trésors méconnus et menacés, édifiés au cours des siècles par les artisans de nos villes et de nos villages (fontaines, lavoirs, églises, chapelles, pigeonniers, moulins….) Ce patrimoine de proximité n’étant pas protégé par l’Etat, sa sauvegarde est de la responsabilité de tous. La Fondation du Patrimoine mobilise ainsi toutes les énergies, tant collectives (associations, collectivités territoriales, entreprises) qu’individuelles, autour de programmes concertés de restauration de ces édifices qui occupent une place importante dans notre mémoire collective. La Fondation du Patrimoine s’appuie sur un réseau de délégués régionaux et départementaux bénévoles, qui constitue la clef de voûte de son action sur le terrain, et sur une équipe d’une quinzaine de personnes à l’échelon national, chargée de l’animation, de la mise en œuvre de partenariats, de la gestion administrative et financière, et du contrôle de gestion. La Fondation a été présidée depuis sa création et jusqu’à fin 2005 par Edouard de Royere, aujourd’hui Président d’honneur. Charles de Croisset a pris sa succession en janvier 2006. Le Conseil d’administration est constitué des membres fondateurs, des représentants d’institutions nationales (ministères de l’Intérieur, de la Culture, de l’Environnement, Sénat, Assemblée Nationale, Institut) et locales (communes, départements, régions). Le Conseil d’orientation est composé de représentants d’associations de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine culturel et naturel, et de personnalités qualifiées.

Ses membres fondateurs

Axa, Bellon S.A. (Sodexho Alliance), Crédit Agricole S.A., Danone, Devanlay, Fédération française du Bâtiment, Fimalac S.A., Fondation Electricité de France, Indreco, L’Oréal, Michelin, Shell, Parcs et Jardins de France, Vivendi.

Des missions multiples

► Promouvoir la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine de proximité, celui-là même qui fait la richesse de la mémoire locale, en identifiant les édifices et sites menacés de dégradation ou de disparition et en sensibilisant les acteurs locaux à la nécessité de leur restauration.

► Susciter et organiser des partenariats public/prive en faveur de projets de sauvegarde et de

valorisation du patrimoine local. La Fondation n’a vocation à être ni maitre d’œuvre ni maitre d’ouvrage de projets de restauration ; en revanche ses délègués travaillent en étroite collaboration avec les services de l’état (DRAC, STAP…) et passent des accords avec les régions, les départements et les communes ainsi qu’avec les associations locales de sauvegarde du patrimoine. Ils s’emploient à mobiliser le mécénat des entreprises et des particuliers.

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► Transmettre les savoir-faire et favoriser la création d’emplois. Cette mission découle directement de l’engagement de la Fondation au service du patrimoine de proximité. La restauration des éléments constitutifs de ce dernier fait travailler les entreprises locales et encourage la formation des jeunes, la création d’emplois, notamment dans les secteurs du bâtiment, de la culture et du tourisme et la transmission des métiers et techniques traditionnels.

Ses moyens d’action

► Le label : La Fondation est le seul organisme privé habilité par le Ministère de l’Economie et des Finances à pouvoir octroyer un label à une opération de restauration concernant un immeuble non protégé au titre des monuments historiques mais présentant cependant un réel intérêt patrimonial. Sous certaines conditions, ce label permet aux propriétaires privés de bénéficier de déductions fiscales incitatives pour des travaux extérieurs réalisés sur des édifices visibles de la voie publique. Depuis 2000, plus de 8900 labels ont été accordés à des propriétaires privés

► La souscription publique : La Fondation du Patrimoine peut également accorder son soutien à des projets de sauvegarde du patrimoine public et associatif, en participant à leur financement par le biais de souscriptions. À ce titre, la Fondation du Patrimoine, reconnue d’utilité publique, peut recueillir des dons affectés à la réalisation d’un projet déterminé. Sous certaines conditions, elle abonde sur ses ressources propres le produit de la souscription. Depuis 2000, 3083 souscriptions (chiffre au 31 janvier 2011) ont été lancées sur l’ensemble du territoire

► La mobilisation du mécénat d’entreprise : Dans le cadre d’accords de partenariat conclus avec des entreprises à l’échelon national ou local, la Fondation du Patrimoine suscite le mécénat en faveur de projets de sauvegarde et de valorisation du patrimoine de proximité.

DOSSIER DE PRESSE – 20 avril 2010

DOSSIER DE PRESSE

Depuis 2000,

► plus de 15 000 projets soutenus ► plus d’1 milliard d’euros de travaux engagés ► soit, en moyenne, 3000 emplois créés ou maintenus par an dans le bâtiment*

* Source INSEE (1996) : 45 emplois sont créés ou maintenus pour 1,5 million d’euros de travaux réalisés dans la restauration du bâti ancien.

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LA DELEGATION POITOU-CHARENTES DE LA FONDATION DU PATRIMOINE

La délégation Poitou-Charentes oeuvre depuis 1999 à la sauvegarde et à la mise en valeur du patrimoine de proximité dans les quatre départements de la région : Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres et Vienne.

434 labels à incidence fiscale et 66 labels sans incidence fiscale* ont été attribués à ce jour pour apporter une aide à la restauration du patrimoine privé. Et plus de 130 souscriptions* ont été organisées pour soutenir des projets publics, communaux ou associatifs.

Très divers, les projets vont de la restauration d'un logis ou d'un corps de ferme à la remise en ailes d'un moulin, de la réfection du gros-œuvre d'une église à la sauvegarde de son décor peint, de ses vitraux ou de son mobilier.

La délégation Poitou-Charentes a conclu des partenariats fructueux avec les quatre Conseils Généraux de la région et avec des Communes qui possèdent une Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP) : Angoulême, La Rochefoucauld, Villebois-Lavalette et Aubeterre-sur-Dronne (Charente), Royan, Le Château d'Oléron, Saint-Jean-d'Angély et Jonzac (Charente-Maritime), Melle (Deux-Sèvres), Loudun et Châtellerault (Vienne).

Elle réalise annuellement des campagnes d'adhésion, notamment en direction des communes et des entreprises du bâtiment, afin de mobiliser le plus grand nombre à la cause du patrimoine picto-charentais.

Elle édite une Lettre d'information régionale, à parution semestrielle, à l'attention de ses adhérents et partenaires.

La délégation de Poitou-Charentes est à votre disposition pour vous accompagner dans un nouveau projet ...

* données au 31/09/2011

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COMMUNE DE LA GREVE SUR MIGNON

La Commune de la Grève sur Mignon est depuis longtemps engagée dans la voie du développement durable. Dès 1994, elle fut la première commune de moins de 500 habitants du département à engager d’importants travaux d’assainissement en même temps que l’enfouissement des réseaux secs (Edf et Télécom). C’est grâce à ces travaux que la commune a pu retrouver son port. Dès 2001, la commune et le Parc ont porté une dynamique fédérant l’ensemble des acteurs locaux ((Fédération départementale de chasse (FDC) et Fédération de pêche (FDP17), Parc interrégional du Marais poitevin (PIMP), Communauté de communes du canton de Courçon, Conservatoire régional des espaces naturels (CREN17)), permettant de valoriser cinq hectares en faveur de la restauration écologique des anciens trous de bri (travaux réalisés en 2005). Le CREN conduit actuellement des actions complémentaires pour l’acquisition de terrains en vue de leur protection et de leur valorisation. Dans le même temps, la commune a acheté la briqueterie afin de préserver le site des initiatives privées immobilières.

A ce volontarisme des élus se conjugue leur engagement résolu dans les énergies renouvelables, comme la chaudière à bois déchiqueté qui chauffe depuis 2004 les quatre bâtiments publics de la commune (la mairie, la bibliothèque, l’école et la salle communale). Riche de ces expériences, la commune a souhaité impliquer les enfants dans cet engagement pour le développement durable. Pour cela, elle a intégré en 2007 le programme des Nations–Unies (PNUE Programme des Nations Unies pour l’Environnement) et la campagne Un milliard d’arbres pour la planète,

créant un Arboretum avec les enfants des écoles. Des panneaux solaires photovoltaïques (150m2) sont également installés depuis le printemps 2008 sur les toits de la salle communale et de l’école, œuvrant pour la connaissance des générations futures de ces nouvelles techniques. La Grève sur Mignon a également participé à l’édition 2008 du Printemps des énergies renouvelables organisé par la Région Poitou-Charentes. Une réflexion est en cours pour l’installation de candélabres solaires afin d’éclairer les espaces verts de la commune. La réhabilitation de la briqueterie est un enjeu majeur pour le développement économique et social de la commune. La municipalité possède des atouts qu'elle souhaite développer : un réseau de conches et de fossés, un port, un camping, un grand espace vert de loisirs. Le projet de la briqueterie est la sauvegarde d'un patrimoine exceptionnel, l’implantation d'un espace public muséographique, et la création de différentes structures : la maison de l'éco-habitat et des énergies nouvelles, d'un centre de formation aux techniques de l'éco-construction qui permettront de mettre à disposition du public un volet supplémentaires pour la découverte de notre territoire. La Commune de La Grève sur Mignon remercie l'ensemble des partenaires qui ont participé à ses côtés à la réalisation de ces infrastructures.

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CONTACTS

FONDATION DU PATRIMOINE SIEGE

23/25, rue Charles Fourier – 75013 Paris

Tél. : 01 53 67 76 00 – Site : www.fondation-patrimoine.org

Responsable presse : Laurence Lévy – Tél : 00 (33) 1 53 67 76 05

Mail : laurence.levy@fondation-patrimoine.org

Chargée de mission presse (mécénat) : Mélanie Prévost – Tél : 01 53 67 75 99

Mail : melanie.prevost@fondation-patrimoine.org

FONDATION DU PATRIMOINE DELEGATION POITOU-CHARENTE

1bis, rue Lebascles – 86000 Poitiers Délégué régional : Philippe Desmarest – Délégué départemental et délégué régional adjoint: Daniel Bro de Comeres Chargée de mission : Patricia Molines Tél : 05 49 41 45 54 – Site : www.poitou-charentes.fondation-patrimoine.org Mail : poitoucharentes@fondation-patrimoine.org

FONDATION TOTAL Tour de la Coupole, 2 place Jean Millier – 92078 La Défense Secrétaire Générale : Elisabeth de Reals Tél. : 01 47 44 51 55 – Site : www.fondation.total.com Mail : elisabeth.de-reals@total.com COMMUNE DE LA GREVE SUR MIGNON 33 route de Courçon – 17 170 La Grève sur Mignon Tél : 05 46 01 63 66 – Site : www.lagrevesurmignon.com Mail : lagrevesurmignon@mairie17.com PARC INTERREGIONAL DU MARAIS POITEVIN 2 rue de l'église - 79510 COULON Tel : 05 49 35 15 20 - fax : 05 49 35 04 41 mail : correspondance@parc-marais-poitevin.fr

CHANTIER ECOLE POITOU-CHARENTES BP 21 – 79210 Mauze sur le Mignon Tél : 09 70 62 38 65 Mail : contact.poitoucharentes@chantierecole.org