REPUBLIQUE DE MADAGASCAR Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana

***************** MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ****************

UNIVERSITE DE MAHAJANGA Faculté des Sciences ***************

Unité de Formation Professionnalisante UFP

LE SAVOIR FAIRE AU SERVICE DE L’ECONOMIE

Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du Diplôme de Licence –ès SCIENCES

Option : AGRICULTUREAGRICULTUREAGRICULTUREAGRICULTURE

IMPORTANCE IMPORTANCE IMPORTANCE IMPORTANCE DUDUDUDU

GREFFAGE DE MANGUES DANSGREFFAGE DE MANGUES DANSGREFFAGE DE MANGUES DANSGREFFAGE DE MANGUES DANS

LE CENTRE Foyer du ProgrèsLE CENTRE Foyer du ProgrèsLE CENTRE Foyer du ProgrèsLE CENTRE Foyer du Progrès

Rural Rural Rural Rural (Amborovy)(Amborovy)(Amborovy)(Amborovy)

Année : 2010 N°013AG/UM/SN/UFP/10

Présenté et soutenu publiquement, le 28/07/2010 Par :

M lle NICOLE Marielle PascalNICOLE Marielle PascalNICOLE Marielle PascalNICOLE Marielle Pascal

E-mail : nicolepasca@gmail.com Tel : 032 73 328 37

Promotion : FANANTENANA

Université de Mahajanga

REPUBLIQUE DE MADAGASCAR

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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

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Unité de Formation Professionnalisante UFP

LE SAVOIR FAIRE AU SERVICE DE L’ECONOMIE

Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du Diplôme de Licence –ès SCIENCES

Option : AGRICULTUREAGRICULTUREAGRICULTUREAGRICULTURE

IMPORTANCEIMPORTANCEIMPORTANCEIMPORTANCE DUDUDUDU

GREFFAGE DE MANGUESGREFFAGE DE MANGUESGREFFAGE DE MANGUESGREFFAGE DE MANGUES DANSDANSDANSDANS

LE CENTRE Foyer du ProgrèsLE CENTRE Foyer du ProgrèsLE CENTRE Foyer du ProgrèsLE CENTRE Foyer du Progrès

Rural (Amborovy)Rural (Amborovy)Rural (Amborovy)Rural (Amborovy)

Année : 2010 N°013AG/UM/SN/UFP/10

Présenté et soutenu publiquement, le 28/07/2010 Par :

M lle NICOLE Marielle PascalNICOLE Marielle PascalNICOLE Marielle PascalNICOLE Marielle Pascal Membres de jury : President: Dr RANARIJAONA Hery Lisy Tiana Juge : Mr RAZAFINDRALAMBO William Rapporteur : Mr TSITOMOTRA Arsène

Université de Mahajanga

DEDICACES

Ce livre est particulièrement dédié à tos les membres de ma famille ; eux qui

m’ont beaucoup donné du courage pour continuer mes études et pour m’avoir

soutenu financièrement.

- mon encadreur pédagogique Monsieur TSITOMOTRA Arsène

- mon encadreur professionnel Monsieur ROBENA.

- au corps enseignant de l’UFP

- mes amis

- tous ceux qui ont contribué de loin ou de près à la réalisation de cet ouvrage.

REMERCIEMENTS

Je remercie DIEU Tout –Puissant pour m’avoir donnée sa grâce ; Lui qui ne m’a

jamais abandonné dans les différentes circonstances que j’ai rencontrées.

Je tiens également à adresser mes sincères remerciements :

• Aux autorités de l’université DE MAHAJANGA :

• Monsieur le Professeur RABESA ZAFERA ANTOINE, Président de

l’Université de Mahajanga

• Monsieur le Docteur MILADERA Christian Johnson, Doyen de la Faculté des

Sciences de l’Université de MAHAJANGA

• Monsieur TSITOMOTRA Arène, Directeur de l’UNITÉ DE FORMATION

PROFESSIONNALISANTE (UFP) et à la fois Responsable de l’Option Agriculture à

l’UFP

• A tous les enseignants de l’UFP qui nous ont transmis leur connaissance et leur

savoir-faire

• Tous les membres du Jury ;

- Mme le Président Docteur RANARIJAONA Hery Lisy Tiana, d’avoir accepté de

présider ce mémoire ;

- Mr RAZAFINDRALAMBO William, d’avoir consenti à le juger,

- Nous tenons à témoigner spécialement notre gratitude à Monsieur TSITOMOTRA

Arsène, Ingénieur Agronome, Enseignant-Chercheur à l’UFP qui a bien voulu diriger ce

travail ;

∗ Aux personnels du centre FFT/FPR :

∗ Au Père Jean-Louis DE KERGOMMEAUX, Directeur du centre pour m’avoir

accepté comme stagiaire au sein de son établissement

∗ A mon encadreur professionnel : Monsieur ROBENA.

∗ A toute l’équipe du centre pour leurs sympathies, leurs aides et leurs accueils

chaleureux

∗ A tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la réalisation de ce livre.

TABLE DES MATIERES

Liste des tableaux

Liste des photos

Liste des sigles et abréviations

Liste des annexes

Glossaires

Résumé

Abstract

Partie I –INTRODUCTION……………………………… …....……………..1

PRESENTATION GENERALE

I-1-Présentation du centre ……..………………………………………………….……..3

I-1-1Historique………………………………………………………………….. 3

I-1-2- Structure géographique

I-1-2-1-Localisation……………………………………………..……….4

I-1-2-2-Climat……………………………………………………..……..4

I-1-2-3-Température……………………………………………..…...…..4

I-1-2-4-Pluviométrie………………………………………………….….4

1-1-3-Axe du travail du centre……………………………………………….…..5

1-1-4- Structure organisationnelle……………………………………………….7

I-2-Généralité………………………….…………………………………………………8

I-2-1-Le greffage…………………………………………………………………8

I-2-1-1- Origine du greffage……………………………….………….…8

I-2-1-2- Intérêt du greffage……………………………………..………..8

I-2-1-3- Avantages du greffage………………….……………………….9

I-2-1-4- Inconvénients du greffage……………………..………....……..9

I-2-1-5- Conditions de réussite du greffage…………………………….10

I-2-1-6- Physiologie du greffage………………………..…………..…..11

I-2-1-7- Choix du porte greffe………………………………….…..….12

I-2-1-8- Influences du sujet sur le greffon………………………...…...12

I-2-1-9-Sélection, prélèvement et conservation du greffon….…………13

I-2-1-10-Epoque de greffage et époque de prélèvement des greffons….15

I-2-1-10-1-Epoque de greffage…………………………………...…….15

I-2-1-10-2-Epoque de prélèvement du greffon…………………..……..15

I-2-1-11-Soins post opératoires……………………………….….……..15

I-2-1-12-Les différents types de greffage………………………………16

I-2-1-913-Outils et matériels de greffage Sélection et prélèvement des

greffons……………………………………………………………..…..16

I-2-2-Biologie de la mangue……………………………………………………18

I-2-2-1-Botanique………………………………………………………………18

I-2-2-2-Origine et distribution………………………………………………….18

I-2-2-3-Description botanique…………………………………………..……...18

I-2-2-4-Ecologie

I-2-2-4-1-Climat…………………………………………………….......19

I-2-2-4-1-1-Température…………………………………………..........19

I-2-2-4-1-2-Altitude………………….....………………………...…….20

I-2-2-4-1-3-Pluviosité………………………..……………………..…..20

I -2-2-4-1-4-Insolation………………………………………………….20

I-2-2-4-5-Vent…………………………………………………………..20

I-2-2-4-2-Sols …………………………………………………..………21

I-2-2-5- Les variétés de mangues……………………………………….22

I-2-2-6- Maladies et ennemis…………………………………………………...22

I-2-2-7-Buts de la culture………………………………………………...…….23

I-2-3-Variétés de mangues dans le centre FFT…………………………………..….….24

I-2-3-1- Les variétés de mangues……………………………………………………....24

I-2-3-2- Spécificité des variétés améliorées et ceux des variétés locales………….…...25

I-2-3-3- Importance économique des variétés améliorées………………………….…..28

I-2-3-4-Différents techniques de multiplication des mangues…………………………29

Multiplication par semis

Multiplication par voie végétative

I-2-3-5-Récolte et rendement…………………………………………….………….....31

Partie II-MATERIELS ET METHODES

II-1-MATERIELS :

II-1-1-Matériels de greffage…………………………….…………..…………..32

II-1-2-Matériels végétales……………………………………………..………..32

II-1-3-But de l’expérimentation………………………………………..……….33

II-1-4-Dispositifs d’expérimentation……………………………………..…….33

II-2-METHODE D’ETUDE

II-2-1-Type de greffage appliqué…………………………………………..…...34

II-2-2- Technique………………………………………………………………34

II-2-3-Conditions d’orientation du greffage……………………………….…...36

II-2-4-Comportement des greffons………………………………………….….36

II-2-5-Entretiens…………………………………………………………….…..37

II-2-6-Fréquences d’observation…………………………………………….….37

II-2-7-Critères d’observation…………………………………………………...37

Partie III-RESULTATS ET DISCUSSIONS

III-1-RESULTATS…………………………………………………..…………38

III-2-DISCUSSIONS………………………………………………………..….40

Partie IV- SUGGESTIONS 42

Partie V- CONCLUSION 43

BIBLIOGRAPHIE

ANNEXES

LISTE DES TABLEAUX

Tableau N°1 : Influence du sujet sur le greffon…………………………………..….13

Tableau N°2 : Ennemies et maladies………………………………………………....22

Tableau N°3 : Description des variétés améliorées……………………………….….24

Tableau N°4 : Description des variétés locales………………………………………25

Tableau N°5 : Spécificité des variétés améliorées …………………………………..25

Tableau N°6 : Spécificité des variétés locales……………………………………......26

Tableau N°7 : Prix des produits de mangues dans le centre……………………….....28

Tableau N°8 : Prix moyen en Kg……………………………………...…………..…28

Tableau N°9 : Comparaison de prix des produits dans les 3 centres………………....28

Tableau N°10 : Longueur des greffons à l’origine………………………………….....32

Tableau N°11 : Age du porte greffe où sont greffés les greffons…………………...…33

Tableau N°12 : Durée de levée des greffons………………………...……………...…38

Tableau N°13 : Longueur de la repousse………………………………………...……38

Tableau N°14 : Nombre des feuilles………………………………………………..…39

Tableau N°15 : Pourcentage des greffes réussies…………………………………...…39

Tableau N°16 : Coût de production des campagnes des 3 dernières années………..…40

LISTE DES PHOTOS

Photo N°01 : Préparation du greffon……………………………………………….…35

Photo N°02 : Préparation du porte greffe……………………………………………..35

Photo N°03 : Ligature……………………………………………………………….....36

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

BIMTT : Birao Iraisan’ny Mpampiofana Tanora Tantsaha

CENRADERU: Centre National de la Recherche Appliquée au Développement Rural

CIRAD : Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique Pour le

Développement

cm : centimètre

CMS : Centre de Multiplication de Semence

GRET : Groupe de Recherche et d’Echanges Technologiques

FAO : Organisation des Nation Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture

FFT: Foibe Fivoaran’ny Tantsaha

FOFIFA : Foibem-pirenena momban’ny Fampandrosoana ny eny Ambanivohitra

FPR : Foyer du Progrès rural

FTMTK : Fikambanan’ny Tanora Malagasy Tantsaha Katolika

g : gramme

ha : hectare

Km : kilomètre

m : mètre

m2 : mètre carré

mg : milligramme

mm : millimètre

pH: potentiel hygrométrique

ppm: part par million ou milligramme par kilogramme (unité de mesure classique des

faibles concentrations)

LISTE DES ANNEXES

Annexe I : Photo 1 Préparation du greffon

Photo 2 Préparation du porte greffe

Photo 3 Ligaturage

Photo 4 Porte greffe écimé

Photo 5 Cicatrisation définitive après greffage

Photo 6 Fanaison d’une greffe malade

Annexe II Photo 7 Greffon bon à prélever

Photo 8 Repousse sur greffon n° 4

Photo 9 Plantule sur greffon n° 4

Photo 10 Plantule sur greffon n° 5

Annexe III : Courbe d’évolution de la croissance en longueur de la tige et de la

feuille

Annexe IV : Outils de greffage

Annexe V : Pluviométrie FFT

GLOSSAIRE

Affinité : aptitude d'un élément à se combiner avec d'autres éléments

Aoûté : se dit d’un rameau de l’année qui, à la fin de sa croissance, a pris une structure ligneuse et accumulé des réserves

Clone : organisme ou ensemble d'organismes dérivés d'une même cellule

Dormance : état de latence ou de vie ralentie

Hybridation : croisement de génotypes différents : inter-variétales ou interspécifiques

Hétérozygote : individu né de la fusion de deux gamètes génétiquement différents

Incompatibilité : impossibilité de réaliser une fécondation croisée

Monoembryonné : qui contient un embryon unique

Mutation : transformation fortuite et brutale de l’information héréditaire d’un ou plusieurs gènes

Nouaison : transformation de l’ovaire de la fleur en fruit

Polyembryonné : qui contient plusieurs embryons

Surgreffage (regreffage) : greffage d’arbre planté au verger et plus ou moins âgé

Rusticité : se dit d’une plante, d’un animal, qui résiste à des conditions de vie défavorables

Affinité : tendance d’un corps à se combiner avec d’autres

Intempéries : mauvais temps, rigueur du climat

Sève : liquide nourricier qui circule dans les végétaux

Cépage : plant de vigne

Botte : assemblage de choses de même nature liées ensemble : botte de radis, botte de foin

Jauge :- règle graduée pour mesurer la capacité d’un réservoir, d’un récipient.

- Capacité d’un récipient propre à mesurer un liquide ou des grains

Liber : partie profonde de l’écorce du tronc et des branches

Tissu : ensemble de cellules concourant à la même fonction

Anthracnose : maladie parasitaire de la vigne, produite par un champignon,et qu’on nomme vulgairement rouille noire, carie, charbon

Cambium ou assise suberoligneuse : c’est une assise génératrice du méristème secondaire qui produit les tissus conducteurs secondaires de la tige, de la racine ou des feuilles

RESUME

Durant notre étude au centre du Foyer du Progrès Rural d’Amborovy, nous avons

pu exploiter des méthodes d’amélioration de la conduite de greffage des mangues tels

les repères de zone de déligaturage sur les tiges des mangues. On a déligaturé

verticalement le point de départ alors qu’en général celui-ci s’effectue horizontalement

au dessus où le bourgeon a débourré.

La greffe par placage simple peut s’ébourgeonner également en position latérale

alors qu’habituellement, l’émission du rejet se fait en position terminale.

Les paysans soumis à des contraintes socio-économiques arrivent difficilement à

maîtriser la technique de greffage des mangues faute de maîtrise et de connaissance des

techniques de greffage.

Le pourcentage de réussite des greffes sur les 8 greffes réalisés est de 75%.

Ce qui peut être évalué moyen malgré quelques circonstances : période défavorable de

la pratique du greffage, greffons présentant des signes de maladies fongiques.

Les enjeux du greffage de mangues sont déterminés par une double nécessité :

• Amélioration de la productivité de mangues dans le contexte des petites

exploitations

• Amélioration de la qualité des produits en réponse à la demande des

marchés tant locaux qu’internationaux.

Grâce à la technique de greffage, on peut augmenter au maximum le rendement en

production de mangues tout en faisant participer les portes greffes de variétés locales.

Mots clés : Importance, Mangues, Greffage, Foyer du Progrès Rural, Majunga,

Economie

ABSTRACT

During our survey in the center of the Home of the Farming Progress of

Amborovy, we could exploit methods of improvement of the conduct of grafting of

such mangoes the reference marks of zone of deligaturage on the stems of the mangoes.

One has straight up declinature the starting point whereas in general this one takes place

horizontally over to the where the bud has debourre.

The graft by simple veneer also cans itself bourgeoning in lateral position

whereas usually, the broadcast of the dismissal makes itself in terminal position.

The peasants submitted to socioeconomic constraints arrive with difficulty to master the

technique of grafting of the mangoes mistake of mastery and knowledge of the grafting

techniques.

The percentage of success of the grafts on the 8 achieved grafts is of 75%.

What can be valued means in spite of some circumstances: unfavourable period of the

practice of the grafting, let's transplant presenting signs of fungal illnesses.

The stakes of the grafting of mangoes are determined by a double necessity:

"Improvement of the productivity of mangoes in the context of the small exploitations

"Improvement of the quality of the products in answers to the demand of the markets so

much local that international.

Thanks to the technique of grafting, one can increase to the maximum the output in

production of mangoes while making participate the doors grafts of the local varieties.

Key words: Importance, Mangoes, Grafting, Home of the Farming Progress, Majunga,

Economy,

PREMIERE PARTIE : INTRODUCTION

I- INTRODUCTION

D’après les statistiques de la FAO, le manguier ou Manguifera indica, se situe de

part sa production mondiale, plus de 12 millions de tonnes en 1975, au 5ème rang des

fruitiers après la vigne, les agrumes, le bananier et le pommier, mais avant l’ananas et

l’avocatier. [4]

Originaire de la région indo-birmane, le manguier est cultivé dans l’ancienne inde

depuis quatre mille ans ; la mangue est considérée dans cette région comme « le roi des

fruits » et la superficie consacrée à cette production dépasse largement celles occupées

par les autres fruitiers. [4]

Le manguier se classe par ses qualités gustatives parmi les tous premiers fruits ; il

en existe environ un millier de variétés dans le monde.

Le manguier et ses fruits sont très populaires dans les pays tropicaux. Ce bel arbre

au feuillage sombre vit facilement un siècle et plus ; sa rusticité lui a permis de se

répandre même dans les régions où l’on se contentait de semer les noyaux sans apporter

aucun soin par la suite ; il apparaît aux habitants un complément alimentaire de

vitamines, bien que les récoltes soient soumis aux aléas de la nature. [4]

La partie Nord-ouest de Madagascar (surtout Majunga) semble être réputée

nationalement et même internationalement pour sa production remarquable ; et du fait ;

elle peut abriter de nombreuses variétés de mangues d’origines différentes s’adaptant

sur son climat et son sol.

Les manguiers greffés sont reconnus par la population massive de la grande île

mais nombreux sont ceux qui manquent encore de connaissance et de pratique de

greffage ; particulièrement à Majunga, ce qui fait que seuls les grands centres tels FFT,

FOFIFA et CMS d’Amborovy sont les seuls qui produisent et vendent ces variétés

greffés appelés également « variétés améliorées ». D’où le coût élevé des produits :

fruits, greffons, pépinières.

1

Le centre FFT en fait une de ses activités de base car celle-ci compense les pertes

en d’autres secteurs du centre. Ces mangues sont directement destinées aux commerces,

donc aux besoins de la population urbaine.

L’objectif de notre travail est d’identifier l’importance actuelle de la production

des mangues greffées dans le centre. D’où l’intitulé de notre mémoire :

« IMPORTANCE DU GREFFAGE DE MANGUES DANS LE CENTRE FOYER DU

PROGRES RURAL AMBOROVY ». Mais aussi, essayer de confirmer sa place

prépondérante dans la région, à l’échelle nationale et à l’échelle mondiale en matière de

nutrition pour l’humanité.

Notre travail est divisé en quatre grandes parties :

♣ INTRODUCTION

♣ MATERIELS ET METHODES

♣ RESULTATS ET DISCUSSIONS

♣ SUGGESTIONS

♣ ET CONCLUSIONS

2

I- PRESENTATION GENERALE

I-1-Présentation du centre

I-1-1-Historique du centre

Le Foyer du Progrès rural (FPR), en malgache « Foibe Fivoaran’ny Tantsaha »

(FFT) a été créé en 1986 par le Cardinal Gaétan Razafindratandra (Evêque du Diocèse

de Majunga) et du Père René MICHON, missionnaire spiritain, curé de la paroisse

d’Amborovy.

L’absence de toute structure pour la formation d’aide à l’initiative des populations

paysannes des environs de Mahajanga les avait conduit à mettre en place une structure

promouvant l’amélioration des conditions de vie des paysans à travers des formations

de techniques agricoles.

1987 : Recrutement de deux moniteurs formateurs

1990 : Autofinancement de l’activité du centre

1991 : -- Mise en place d’une stabulation de bovin sur une surface de 440 m2.

− Début de l’élevage et de la production laitière

− Création des vergers de bananiers (sur 60 ares), vergers de mangues (sur 70

ares), cultures fourragères (sur 4 ha), rizières (sur 80ares), reboisement de

plus de 500 pieds d’arbres et de haies d’épineux.

1992 : - Elevage porcin, mais ce fut un échec à cause des ravages de la peste porcine

-Début de l’élevage des poules pondeuses et des poulets de chair. [FFT]

Les principaux dirigeants :

• Père René MICHON (1986-1994)

• Frère Christian Thuet (1994-2001)

• Père Joseph Thomas (2001-2005)

• Père Jean-Louis de Kergommeaux (2006-2010)

3

I-1-2-STRUCTURE GEOGRAPHIQUE

I-1-2-1-Localisation

Le centre FPR/FFT se trouve dans la :

• Région Boeny

• District : District Majunga 1

• Commune : Majunga 1

Il se situe à Amborovy, à 7 Km de la ville de Majunga, à l’Est de l’aéroport Philibert

Tsiranana. Il occupe une superficie de 13 ha au total. Il s’agit d’un foyer catholique pour

les paysans. [FFT]

I-1-2-2- Climat

Madagascar, par sa situation géographique, jouit en règle générale d’un climat dit

tropical car le pays se situe entre l’équateur et le Tropique du Capricorne.

Elle est bien entendue plus tempérée dans son ensemble que les pays de la zone

dite tempérée suivant la latitude et l’altitude des endroits considérés ainsi que la saison.

Il existe une différence assez notable car nous passons d’un climat océanique chaud

ainsi que vers un climat humide à un climat de steppe semi-désertique.

I-1-2-3-Température

A Majunga, le climat est chaud ; les pluies sont rares et la température peut

atteindre 38°C. La température minimale absolue est de 26°C (juillet). La température

maximale absolue est de 37°4C (novembre). [4]

I-1-2-4- Pluviométrie

A Majunga, la pluviométrie varie suivant les années ; de 1500 à 1913 mm avec

une saison sèche plus ou moins longue durant 07 mois. La pluviométrie mensuelle

normale varie de 0,7 mm (juin) à 401,7 mm (janvier).

4

I-1-3-Axes de travail du centre

I-1-3-1- Finalité

→ Aider les gens à améliorer leur situation

→ Entreprendre des opérations d’une certaine envergure

→ Etre en meilleure position pour maîtriser la production et les marchés

→ Transformer la vie des ménages, des familles, des villages

→ Rendre à beaucoup la confiance qu’une vie rurale dans la dignité est

possible et mérite d’être vécue en la transformant

→ Amélioration de la production, de la circulation des produits

→ Constitution et gestion des réserves alimentaires

I-1-3-2- Objectifs

→ Améliorer la formation au centre, développer des formations de longue

durée pour les jeunes

→ Redynamiser les activités de formation en brousse

→ Développer des partenariats (lycée agricole, missions, université,

FTMTK …)

→ Améliorer la rentabilité de la ferme

→ Développer de nouvelles activités concourant au développement rural de

la région (mise en place d’une pépinière d’arbres fruitiers, production

de semences potagères, acquisition d’une décortiqueuse).

I-1-3-3- Atouts

→ Une ferme mise en place, un bon support pour les formations

→ Un capital de connaissances et de compétences accumulées

→ Des animateurs compétents et des ouvriers bien formés

→ Existence de différents réseaux (FTMTK, missions catholiques)

permettant d’être en contact avec les paysans.

→ Des productions agricoles maîtrisées

5

I-1-3-4- Contraintes

→ Grande distance entre le foyer et la plupart des centres ou entre les

centres

→ Prix relativement élevé des voyages et des transports

6

PERE DIRECTEUR

JEAN Louis De KERGOMMEAUX

ORGANISATEUR RESPONSABLE

DU VENTE

RESPONSABLE FORMATION

Mr Robena

APPUI TECHNIQUE

ELEVAGE

VACHE LAITIERE

François

PROVENDERIE

Mr Joël

POULE PONDEUSE

Mr Jérôme

APPUI TECHNIQUE

AGRICULTURE

CULTURES MARAICHERES

Mr Nestor

PEPINIERE

Mr Dominique

ARBORICULTURE

Mr Dominique

ATELIER

Mr Dominique

DECORTIQUERIE

Mr Joël

LIVRAISON ET

CAUFFEUR

I-1-4 – Organigramme

7

I-2-GENERALITES

I-2-1-Le greffage :

Le greffage est l’insertion d’une portion de rameau appelée « greffon » issu de la

plante à multiplier, sur un jeune plant appelé « porte-greffe » ou « sujet » qui lui sert de

support.

Le porte greffe fournit le système radiculaire, le greffon donne la partie aérienne de

l’arbre : charpente, ramure, feuilles, fleurs, fruits, le greffon portera les caractéristiques de

la variété.

Le greffage est dit à « œil dormant » lorsqu’il est réalisé en été de Juillet à

Septembre : les yeux greffés restent dormants tout l’hiver et ne démarrent qu’au printemps

suivant.

Le greffage à « œil poussant » est une greffe de printemps : les yeux greffés

démarrent tout de suite après greffage [5] (Gautier, 2010)

I-2-1-1- Origine :

La greffe sur végétaux a été inventée par les Chinois il y a plusieurs milliers

d'années. Les Grecs et les Romains ont importé la technique en Europe et nombreux sont

les auteurs de l'Antiquité à avoir écrit des manuels destinés à diffuser la technique au plus

grand nombre.

En vieux français, greffer se disait "enter". [10]

I-2-1-2- L’intérêt du greffage

Sur le plan agronomique, l'intérêt de la greffe est d'associer les caractéristiques du

porte-greffe et du greffon, le premier apportant notamment l'adaptation au sol et au climat,

la rusticité et la vigueur par exemple, le second celles des produits sélectionnés, fruits et

fleurs par exemple que l'on désire obtenir. À titre d'exemple, pour la vigne, c'est la greffe

qui a permis d'utiliser en France des plants américains, choisis pour leur résistance au

phylloxéra, tout en continuant à produire les cépages traditionnels. [10]

8

I-2-1-3- Avantages du greffage

♦ Multiplier des variétés qui ne se reproduisent pas fidèlement par semis

♦ Etendre les aires culturales d’une essence fruitière en lui donnant la

possibilité de pousser sur un sol qui ne lui convient pas grâce à un porte-greffe adapté à ce

sol

♦ Accroître la vigueur de certaines variétés qui en manquent

♦ Hâter la production fruitière grâce à des porte-greffes engendrant une mise à

fruit rapide

♦ Remplacer une variété médiocre par une variété de meilleur rapport sans

avoir à replanter (surgreffage)

♦ Fixer et multiplier rapidement des anomalies, des mutations souvent

intéressantes trouvées sur un arbre ou même sur une branche d’une variété fruitière

♦ Diminuer la vigueur et faciliter la fructification des variétés trop

vigoureuses par la place qu’on leur réserve [7]

♦ Permet de multiplier un clone d’une variété fortement hétérozygote ou un

mutant [2]

♦ Permet une augmentation et une amélioration de la production

♦ Lutter contre le parasitisme [8]

♦ Amélioration du rendement et de la qualité;

♦ Adaptation par rapport au sol et au climat;

♦ Lutter contre les maladies et parasite du sol;

♦ Possibilité de formes au niveau aérien;

♦ Reproduire un végétal en conservant ses caractéristiques propres

♦ Chirurgie arboricole. [12]

I-2-1-4- Inconvénients du greffage :

♦ Problème de compatibilité entre sujet et greffon

♦ Diminution de la longévité que les plantes issues de semis. [2]

♦ Possibilité de transmission de maladies par l’intermédiaire des instruments

utilisés ou par des matériels végétales

9

♦ Le greffage est parfois moins économique que le bouturage et la micro

propagation [8]

♦ Reprise difficile;

♦ Difficulté d'exécution;

♦ Application du greffage selon certaines règles; [11]

♦ Les arbres greffés sont très sensibles aux maladies et aux ennemis de

culture [8]

♦ La greffe (comme le clonage) prive la population greffée d’une grande

partie de ses atouts évolutifs (faute de reproduction sexuée)

♦ Le greffage, surtout lorsqu’ effectué à grande échelle dans le même

environnement ou avec des outils mal nettoyés est source de risque d’introduction et

diffusion de pathogène [10]

I-2-1-5-Conditions de réussite des greffes

La réussite des greffes est fonction de certaines conditions :

• Sujet et greffon obligatoirement de la même famille.

Car dans certains cas (exemple : pommier, ou poirier) on enregistre des insuccès

dus au manque d’affinité .Ce manque d’affinité se traduit par un bourrelet plus ou moins

volumineux au niveau de la greffe et une différence de grosseur entre sujet et le greffon.

Les greffes sont toujours possibles au sein d’un même genre, relativement plus difficiles

entre genres différents et impossibles entre familles distinctes. Dans une même famille, le

cas d’incompatibilité ne se révèle parfois qu’après plusieurs années de végétation, la

soudure semble d’abord normale, mais au bout d’un certain temps, le greffon

dépérit .L’affinité entre deux végétaux dépend de nombreux facteurs : composition de la

sève, dimension des vaisseaux, constitution des tissus,……

Pour obtenir une affinité suffisante, il convient de n’associer en principe que les

espèces ou les variétés entre elles.

• L’époque d’entrée en végétation et la vigueur de deux éléments doivent

être identiques, les chances de réussite sont augmentées quand la végétation du greffon est

plus tardive que celle du porte-greffe.

10

− Si la différence se révèle trop importante, on peut surgreffer en interposant entre

le sujet et le greffon une espèce ou une variété différente qui permettent de retrouver

l’équilibre nécessaire. Mais l’espèce intermédiaire doit avoir une affinité suffisante avec le

sujet et le greffon.

− Le sujet doit présenter une grosseur suffisante pour recevoir le greffon sinon l’on

risquerait d’obtenir un arbre à végétation lente ou à développement réduit :

• Le greffon doit comporter au minimum un œil parfaitement sain et bien

constitué et ne comportera au maximum que trois yeux viables

• Les zones génératrices ou cambiums du sujet et du greffon doivent se

trouver en contact (c’est dans la région du liber que s’opère la migration de la sève

élaborée). Les chances de reprise de la greffe sont d’autant plus grandes que les surfaces

cellulaires ont un contact plus étendu.

• Les coupes doivent être parfaitement nettes et exemptes de toute

souillure, sinon le contact ne serait pas suffisamment étroit entre les zones génératrices (se

servir d’un outil tranchant)

• Les plaies doivent être tenues fraîches tout en restant isolées de l’air et de

l’eau :

− Soit avec des ligatures (raphia et ruban de polyéthylène),

− Soit par un engluement,

− Soit encore par ces deux éléments réunis. La ligature de la greffe sera effectuée

au niveau de l’association du sujet et du greffon. [7]

I-2-1-6- Physiologie du greffage :

Le greffage est applicable pour les plantes possédant des méristèmes secondaires,

c'est-à-dire ayant une croissance en épaisseur.

Lors du greffage, il faut faire coïncider les deux assises génératrices libéro-ligneuses.

[11]

11

I-2-1-7- Choix de la porte greffe :

Plusieurs critères interviennent dans le choix d’une porte greffe :

∗ La compatibilité

∗ La vigueur (faible, moyenne, grande…)

∗ L’adaptation au sol (sec, humide, calcaire, argileux..)

∗ La forme (tige, demi-tige, gobelet, palmette…)

∗ La mise à fruit (lente, moyenne, rapide, très rapide)

∗ La résistance aux maladies [12]

I-2-1-8- Influence du sujet sur le greffon :

Le sujet a une très grande influence sur le greffon plus particulièrement remarquable

sans la vigueur qu’il lui confère. Même la qualité des produits obtenus diffère selon le

porte-greffe utilisé.

L’influence du sujet sur le greffon :

− Précocité de mise à fruit

− Augmentation des rendements

− Nanisation ou grande vigueur de l’arbre

− Plus ou moins grande longévité

− Adaptation aux différents sols

− Adaptation au climat

− Tolérance au sol, résistance ou tolérance à une maladie

− Modification du goût, de la composition, du calibre, de la couleur du fruit [4]

12

Tableau N°1: Influence du sujet sur le greffon

Caractéristiques du porte-

greffe Résultats sur le greffon

Franc de pied ou sujet vigoureux Développement et longévité très grande mais la mise à

fruit est lente et la densité de plantation est faible

Sujet faible

Fructification rapide et densité de plantation plus élevée

augmentant le rendement à l’unité de surfaces des

premières années du verger. Mais un tel verger ne dure

pas longtemps et il faudra renouveler la plantation

Les porte-greffes vigoureux et la faible densité de plantation qu’ils exigent

correspondent à une culture extensive. La vigueur naturelle des arbres leur permet de

mieux résister à la sécheresse, aux parasites, au manque de soin, de fumure, de taille. [7]

I-2-1-9- Sélection, prélèvement et conservation du greffon

I-2-1-9-1- Sélection

La variété doit être adaptée au milieu cultural sinon :

− Les rendements ne seront pas satisfaisants

− Les maladies décimeront la plantation

− La qualité des produits sera médiocre

Le choix de la variété doit :

• convenir aux goûts et aux habitudes alimentaires du consommateur

• répondre aux besoins du commerce

• être bien adapté aux conditions locales du milieu

• être fertile

• résistante aux accidents et aux parasites [7]

13

I-2-1-9-2- Prélèvement :

Les greffons doivent être prélevés sur des arbres matures (c'est-à-dire ayant déjà

fructifié au moins trois fois) sinon la fructification sera très longue à venir sur l'arbre greffé

et la variété obtenue pourrait être un mutant.

En revanche, un greffon est toujours prélevé sur une branche jeune (un rameau

d'extrémité de l’année) bien droite de préférence et ne présentant aucune trace suspecte de

maladie. Mieux vaut prélever le matin car c'est le moment ou le greffon sera le plus rempli

de sève.

Le bois prélevé doit se trouver sur le haut de l’arbre, de préférence sur la partie de

l'arbre exposée au Sud. Idéalement, le greffon prélevé doit former un angle de 60° environ

avec le tronc de l'arbre et se trouver sur une branche portant déjà des fruits (pour s’assurer

que cette branche produit des fruits correspondant au type recherché). Ne surtout pas

prélever de gourmand (qui donnerait peu de fruits) ou de rameaux dont l'angle est inférieur

à 45° (qui donnerait un arbre à croissance trop lente). [10]

Les rameaux porte greffons seront choisis sur des arbres sains, fertiles, ayant des

fruits de qualité, correspondant exactement aux caractères types de la variété que l’on

désire cultiver. [7]

I-2-1-9-3- Conservation du greffon :

Pour les arbres, le greffon se récolte en hiver (courant janvier) lorsque l'arbre est au

repos complet.

Une fois prélevé, les rameaux sont rapidement mis en bottes, étiquetés puis placés en

jauge (enterrés horizontalement dans une tranchée remplie d'un mélange sable + tourbe au

pied d’un mur au Nord ou au réfrigérateur entouré d'un journal humide

(mais pas trempé) dans un sac de congélation, jusqu'au moment de la greffe en avril (au

moment du débourrement du porte-greffe).

Dans le cas d’une conservation au réfrigérateur, on surveille régulièrement que le

journal ne se dessèche pas. La température de conservation devra être de 3 à 5 degrés

Celsius, et l'hygrométrie ambiante d'environ 95%. Anciennement, les greffons étaient

parfois transportés plantés dans une pomme de terre pour éviter qu'ils se dessèchent. [10]

14

I-2-1-10-Epoque de greffage et époque de prélèvement des greffons

I-2-1-10-1- Epoque de greffage :

On greffe en général en période de repos végétatif (juillet à septembre) [14]

Le greffage doit être effectué au moment ou la sève entre en mouvement ou avant

qu’elle diminue d’intensité, c'est-à-dire au début, dans le courant d’été. [4]

� Epoque de greffage à Majunga :

A Majunga on peut pratiquer le greffage presque toute l’année, mais de préférence

et plus sur cette activité devra être faite à partir du mois d’Août au mi –Octobre [9]

I-2-1-10-2- Epoque de prélèvement du greffon :

Le prélèvement des rameaux porte-greffons s’effectue quand la sève est en repos

complet juin - juillet : sur les hauts plateaux [7]

I-2-1-11- Soins post-opératoires :

Dans les semaines suivant la greffe, on veillera à ne pas trop arroser l’arbre pour

éviter de « noyer » le greffon sous un trop plein de sève. Certains recommandent

également de prélever le greffon et de greffer en début de lune montante.

Une greffe est considérée comme réussie si, quatre à six semaines après celle-ci, la

cicatrisation s’opère correctement et le greffon émet des rameaux.

Par la suite, il est possible que le porte greffe émette des rejets sous le point de

greffe. Dans ce cas, il est important de les tailler le plus rapidement possible pour éviter

que la partie greffée soit privée d’éléments nutritifs et meure. [10]

15

I-2-1-12- Les différents types de greffage :

On distingue :

� Les greffes par rameau détaché

� En position terminale

• en fente

• en couronne

• en incrustation

• anglaise simple ou compliqué

� En positions latérales :

• placage de coté sous écorce

• fente latérale

� Les greffes par œil (bourgeon végétatif)

� Greffe en écusson :

• chip-budding ou la greffe en tranche

� Les greffes par rameau non détaché ou par approche

Qui soudent entre elles deux parties se végétaux non détachés de leur pied-mère

• greffe par approche par placage

• greffe par approche en arc butant [1]

•

I-2-1-13- Outils et matériels de greffage :

� Le greffoir : on distingue deux sortes

− Greffoir à écussonner

− Greffoir à vigne

� Le greffoir avec spatule :

La spatule en os ou en acier inoxydable sert pour soulever l’écorce

� La pierre à aiguiser :

Le greffeur doit s’en servir régulièrement pour faire des coupes parfaites, on utilise une

pierre à eau ou à huile à grain fin.

16

� La serpette qui permet de désongleter plus facilement que le greffoir et

qui sert à parer les plaies de taille

� Le sécateur : principal outil de taille .En greffage il est des plus utiles

pour prélever les greffons

� La scie égoïne :

C’est une scie indispensable pour sectionner la tête des jeunes arbres à greffer ou les

branches des gros arbres à surgreffer.

� Le maillet :

C’est un simple morceau de bois dur. Dans la greffe en fente, on l’utilise pour faire

pénétrer la serpette dans le sujet

� Mastic à greffer : sert à protéger les plaies contre les attaques des insectes

et des maladies et à éviter la dessiccation des tissus.

� Ligatures (attaches)

Raphia, ruban en chlorure de polyvinyle transparent [6]

♣ Étiquettes : l’étiquetage est indispensable pour éviter toute erreur, étiquetage des

greffes avec le nom de variété et la date de greffage. [4]

♣ Engluements : les engluements ont pour but de recouvrir les plaies, de les

protéger des intempéries et d’éviter le dessèchement des tissus [7]

17

I-2-2- Biologie de la mangue

I-2-2-1-Botanique

Nom binominal : Mangifera indica l..

Classification classique :

Règne : Plantae

Sous-règne : Tracheobionta

Division : Magnoliophyta

Classe : Magnoliopsida

Sous-classe : Rosidae

Ordre : Sapindales

Famille : Anacardiaceae

Genre : Mangifera [11]

I-2-2-2- Origine et distribution :

Le manguier est un arbre originaire de l'Inde orientale et de Birmanie. Il fut

introduit au XVIe siècle en Afrique par les Arabes et au Brésil par les Portugais.

Il est largement cultivé dans tous les pays tropicaux, notamment en Afrique, à la Réunion

et à l'île Maurice, aux Seychelles, aux Antilles et au Brésil. [11]

I-2-2-3- Description botanique :

Le manguier (Mangifera indica L.) est un grand arbre qui peut atteindre 35 à 40

mètres de hauteur, avec un houppier de 10 mètres de diamètre. Son écorce est lisse, d'un

gris-brun foncé à noir.

18

Ses feuilles alternes, entières, de forme oblongue et pointue, sont persistantes. Elles

peuvent mesurer de 15 à 35 cm de long sur 6 à 16 cm de large. Lorsqu'on les froisse, elles

exhalent une odeur de térébenthine. Leur couleur est d'un rose orangé au début de leur

croissance puis passe par une teinte rouge foncé brillant avant de devenir vert foncé à

maturité.

Les fleurs, blanc rougeâtre, sont petites et regroupées en grappes terminales de 10 à

40 cm de long. Elles comportent cinq pétales de 5 à 10 mm de long, cinq sépales et cinq

étamines. L'ovaire supère contient un seul ovule. Vers le milieu du printemps, après la fin

de la floraison, il faut trois à quatre mois pour que les fruits arrivent à maturité.

Le fruit charnu est une drupe de forme oblongue attachée à un long pédoncule ; de

taille variable selon les variétés, de 10 à 25 cm de long sur 7 à 12 cm de diamètre ; de poids

variant de 500 g à 2,5 kg. La peau, assez résistante, est à maturité de couleur jaune plus ou

moins tachetée de vert et de rouge (sur la face exposée au soleil). Le noyau, plutôt gros

contient une graine unique de grande taille (4 à 7 cm de long sur 3 à 4 cm de large et 1 cm

d'épaisseur). Il est recouvert de fibres plus ou moins développées dans la chair selon les

variétés. [11]

I-2-2-4-Ecologie

I-2-2-4-1-Climat

Le manguier est un arbre fruitier de climat tropical caractérisé par une alternance très

nette de saisons sèche humides. [4]

I-2-2-4-2- Température :

Les manguiers, particulièrement les jeunes arbres sont très sensibles au gel.

Le manguier se comporte bien quand les températures ne descendent que rarement en

dessous de plus de 2,2°C à plus de 4,4°C et quand elles s’élèvent rarement au dessus de

plus de 40,5° C à plus de 43,5°C .La température optima se situe entre 23°C et 27°C. Les

températures élevées, par temps sec, provoquant une forte évapotranspiration.

19

En dehors de la période d’initiation florale, elles créent un déséquilibre hydrique

préjudiciable au bon comportement des arbres.

Une somme thermique suffisante est nécessaire pour l’évolution normale des fruits.[4]

Température moyenne le plus froid : 15°C

I-2-2-4-3-Altitude :

En Inde, le manguier pousse jusqu’à 1250 m d’altitude. Mais les plantations de

rapport sont situées à une altitude inférieure à 600 m. [4]

I-2-2-4-4-Pluviosité :

La répartition des pluies au cours de l’année est plus importante que la quantité

annuelle tombée, surtout pour les plantations commerciales. [4]

Pluviométrie minimum : 1000mm à 1200 mm.

Une saison sèche de 2 à 3 mois lui est indispensable. Cette dernière provoque une

entrée en dormance de l’arbre et induit ensuite la floraison

La pluie pendant la floraison provoque la chute des fleurs. [14]

I-2-2-4-5- Insolation :

A maturité, l’insolation améliore la couleur et le parfum des fruits. Elle est

absolument nécessaire pour la nouaison. [13]

I-2-2-4-6- Vents :

Les vents peuvent causer des dégâts d’importance variable suivant leur force, la

période où ils soufflent et par leur action desséchante. Les ouragans et les cyclones peuvent

détruire les récoltes et même déraciner les arbres, surtout si le sol est très humide. [4]

20

I-2-2-4-7-Sols :

Les manguiers poussent dans des sols très variés mais ils préfèrent :

• les sols profonds (2 à 2,5 m)

• sols assez légers ou de structure moyenne.

En réalité, on peut considérer qu’un sol de 1,20 mètres de profondeur convient

parfaitement si les horizons sous jacents n’empêchent pas la pénétration des pivots ou ne

provoquent pas la formation d’une nappe d’eau en période pluvieuse.

Les sols doivent avoir une bonne structure pour assurer la pénétration des racines

satisfaisantes, une bonne aération et un bon drainage.

Les sols compacts, fortement argileux ou argilo limoneux sont en général

déconseillés.

D’après les auteurs indiens, la qualité de mangues est supérieure dans les sols

ferrailleuses rouges ; ce qui se confirme à La Réunion et à l’île Maurice.

Les bas fonds et les terrains drainant mal sont à éviter car ils constituent un milieu

mal aéré, plus ou moins asphyxiant.

Les sols dont le pH est compris entre 5,5 et 7,5 sont conseillés ; par contre, les sols

fortement alcalins causent des dégâts qui peuvent se manifester par des brûlures de feuilles,

voire la mort des arbres.

U n sol trop calcaire provoque aussi des carences en bloquant certains éléments.

Le manguier est sensible aux excès de sels dans le sol.

La teneur en sels solubles du sol ne doit pas dépasser 500 ppm. Il est possible de

corriger les insuffisances du sel par les fumures.

Dans un verger commercial, on est obligé, pour obtenir des rendements élevés et

réguliers d’apporter régulièrement des éléments fertilisants. [4]

21

I-2-2-5-Variétés de mangues

Mangifera indica présente de nombreuses variétés qui, suivant leur forme peut être

classé en 4 groupes :

− Indiennes : peu rencontrées en Afrique, formes tortueuses.

− Hybrides américaines : forme élancée, exemple « Smith »

− Antillaises : forme arrondie, exemple « Amélie »

− Indochinoises : intermédiaire entre indiennes et hybrides, forme élancée,

légèrement tortueuse, exemple « Xoaicatmytho ».

Une bonne variété commerciale doit avoir une haute productivité et donner des fruits

d’au moins 300g et à petit noyau (60 à 80% de pulpe).

Certaines variétés donnent des fruits atteignant 500 à 600g (Kent, Haden, Smith)

avec 80 à 90% de pulpe [2]

I-2-2-6- Ennemis et maladies :

Tableau N°2 : Ennemis et maladies

Maladies Organes atteints Traitements Epoque

Oïdium Inflorescences Soufre, dinocap, dichlofluanide, chinométhionate

Du débourrement de l’inflorescence la chute des pétales

anthracnose Feuilles et fleurs

Fruits

Captane, manèbe, mancozèbe

La floraison

15 jours avant la récolte

Bactériose Feuilles et fruits Hydroxyde de cuivre Saison chaude et

humide

Cochenilles Rameaux, fruits Huiles blanches+

organo-phosphoré

Après taille ou à

l’apparition sur fruits

Thrips

Inflorescences Acrinathrine,

lambda-cyhalothrine

De l’élongation de

l’inflorescence à la

nouaison

22

Cécidomyie des

fleurs Noyau

Phosalone,

endosulfan

Début de floraison

puis périodiquement

si attaques

Charançon du noyau Fruits Fenthion

Diazinon

Pendant

l’oviposition

Base des troncs

Mouches des fruits Fruits

Fenthion, malathion,

trichlorfon seuls ou

+ attractif

alimentaire pour

traitement par tache

Début maturité des

premiers fruits

Emploi de pièges

pour traitements

localisés

Source : [1]

I-2-2-7-Buts de la culture et utilisation :

Le manguier est principalement cultivé pour son fruit. Le fruit mûre est très juteux,

très parfumés et savoureux.

La mangue est riche en vitamine A, C, B1et B2.

A la Réunion, le fruit vert est utilisé pour confectionner le fameux « rougail

mangue », préparation épicée accompagnant le riz et le cari. [3]

On peut également en faire de la compote, confiture, et du jus. La mangue

consommée fraiche est un fruit très apprécié dans toute l’Afrique Occidentale. [2]

23

I-2-3- Variétés de mangue dans le Centre FFT :

I-2-3-1-Les variétés de mangues :

On distingue :

♣ Les variétés améliorées:

Ruby Eldon

Irwin Kent

Springfiels Valencia

♣ La variété locale : Diego

Le porte greffe utilisé est la mangue « Rano »

Tableau N°3 : Description des variétés améliorées

Noms de la variété améliorée

Nombres de pieds

Provenance Poids (en g)

Ruby 8

Station de recherche Cameroun,

Originaire de Guinée

180-200

Irwin 47

Semence de LIPPENS,

Autre variété mère à Miami

340-450

Springfiels 3 Floride, Hybride Haden et Sandessha

800-2000

Valencia 2

Originaire de la Floride,

Station de recherche Mali

650-750

Eldon 3

Cameroun,

Originaire de la Floride

400-500

Kent 3 Station de recherche

de Cameroun 600-800

24

Tableau N°4 : Description des variétés locales

Variété locale Nombre de pieds Provenance Poids (en g)

Diego 2 Majunga 150-250

Rano Majunga, Bonamary,

Ambalakida 60-80

SOURCE : [9]

Total nombre de pieds : 68 manguiers

Mangues dominants : IRWIN

I-2-3-2- Spécificité des variétés améliorées (greffées) :

• en fonction de la couleur et forme du fruit

• en fonction du goût :

� jus

� teneur en fibre

� teneur en sucre

� parfum

Tableau N°5 : Spécificité des variétés améliorées

Nom de la variété

Production Forme du Fruit Goût

Ruby

Mi-novembre, début Mars,

Bonne production

Petit, ovale, de couleur ocre jaune, rubis sur la partie exposée au soleil

-Sans fibre

-Juteuse

-Très parfumée

Irwin

Demi-hâtive : fin Octobre- début Janvier,

Bonne production

fruit ovoïde parfois légèrement comprimé latéralement,

peau verte jaune à jaune orangé coloré du pourpre sur la moitié du fruit

-peu de fibres

-aromatique et sucrée

-parfumée

25

Springfiels

Tardive, demi-saison, Novembre-Février, peu productive

fruit gros, oblong,

peau jaune claire à jaune orangé prenant une couleur marron pourpre sur le côté exposé au soleil et légèrement cramoisie sur les épaules

− peu de fibres − Très parfumée, − juteuse

Valencia

Demi-hâtive,

Début Novembre-début Mars, très productive

Fruit étroitement elliptique, rouge mélangé du jaune

− Juteuse sans fibre, − qualité gustative

de premier choix

Eldon Demi-saison fruit ovoïde oblong, peau jaune paille colorée en rouge brillant

− Sans fibre, − juteuse, − assez aromatique − sucré

Kent

Demi tardive à tardive

Fin Novembre-début Mars

Pointe Février

Fruit ovoïde oblique, de coloration rouge violacée au soleil, jaunissant à l’ombre

Qualité excellente et gustative parfaite,

− sans fibre − Assez aromatique, douce, savoureuse − juteuse,

Source : [9,4]

Tableau N°6 : Spécificité des variétés locales

Nom de la variété Coloration extérieure Chair

Diego Verte, devenant jaune puis orange,

rouge à maturité

Orange, succulente

Non fibreuse

Rano Verte à maturité Jaune orange, peu

fibreuse, juteuse

Source : [9]

26

I-2-3-3- Importance économique de ces variétés :

Tableau N°7 : Prix des produits de mangues dans le centre :

Prix

(en Ariary)

Prix de gros

en Ariary)

Prix en kg

(en Ariary)

Greffon 500

Mangues

800, 900, 1000

selon les variétés 1400

Mangue greffe pépinière 3500

Tableau N°8 : Prix moyen en kg

Année Total de l’année

en Ariary

Prix moyen en Ariary

par kg

Poids des mangues

2007 1 792 050 1 690,61

2008 6 596 320 6 222,94

2009 4 281 900

1060

4 039,52

On peut dire la mangue constitue une importante source d’argent, elle donne une

devise nette car il ne nécessite pas d’entretien particulier ni de soins

Tableau N°9 : Comparaison de prix des produits dans les 3 centres :

Nom du centre FFT FOFIFA CMS

Prix de pépinières de mangues greffées (en Ariary) 3500 3000 4000

27

I-2-3-4- Multiplication du manguier :

♣ Multiplication par semis

→ But du semis :

• le semis est employé pour la production des portes greffes destinés au

greffage des variétés monoembryonnées.

• le semis est utilisé pour la multiplication des types polyembryonnés

donnant des fruits de bonne qualité, les caractères du pied mère se transmettant fidèlement

à la grande majorité des descendants.

• pour la création de nouvelles variétés

→ Sélection des noyaux :

On recherche surtout des noyaux donnant des plants vigoureux pouvant se greffer

assez tôt pour dégager rapidement les pépinières.

On évite les variétés ou types de mangues trop sensibles pendant leur jeune âge aux

attaques fongiques ; en particulier à l’anthracnose, parce que ceux-ci nécessitent de

fréquents traitements.

♣ Multiplication par voie végétative :

→ Greffage :

∗ greffe par approche

∗ greffe d’yeux

� greffe en écusson (écussonnage) en « T » ou en

«T renversé »

� greffe Forkert

� greffe Forkert modifiée

� greffe en “H”

� greffe en écusson boisé

∗ greffes latérales de rameaux

� greffe en placage de coté ou « Side Veneer Graft »

� greffe en placage simple

� greffe par placage avec languettes

� greffe en fente de coté

� greffe en coulée

28

∗ greffes de rameaux en tête

� greffe anglaise simple

� greffe anglaise avec languettes

∗ greffage sur plantule

� greffe en fente en tête

� greffe en fente latérale

→ Marcottage :

Le marcottage est utilisé pour la multiplication des porte-greffes par voie végétative

afin d’avoir des sujets conservant les caractères du pied mère, soit pour la multiplication

directe des variétés cultivées.

On distingue :

• marcottes de branches en tranchée

• marcottes de cépée

• marcottes aériennes

→ Bouturage :

Le bouturage avant l’apparition de phythormones, ne donnait que des pourcentages

de reprise nuls ou faibles ; le manguier était pratiquement considéré comme ne se

bouturant pas.

Depuis l’apparition des phythormones, des recherches sur le bouturage ont été entreprises,

principalement en Inde et au Pakistan, surtout dans le but d’obtenir des porte-greffes

homogènes, reproduisant les qualités du pied mère. Dans ces essais, on a fait intervenir

l’incision annulaire, l’étiolement, les régulateurs de croissance et le bouturage sous

brouillard ; les résultats obtenus seraient très satisfaisants mais cette technique ne semble

pas être actuellement utilisée par les pépiniéristes.

L’incision annulaire a pour objet l’accumulation de réserves dans la bouture, en

particulier des hydrates de carbone ; les premiers résultats ont été obtenus en faisant cette

incision six mois avant de prélever les boutures ;

L’étiolement est obtenu en couvrant le bac de bouturage avec un écran noir ou en

disposant un manchon noir autour de la bouture. Dans les premiers essais l’humidité était

maintenue par pulvérisations régulières d’eau ; maintenant on dispose d’appareils

automatiques.

29

Les boutures ont en général de 15 à 30 cm de long et 12 à 18 mm de diamètre (un

auteur signale l’emploi de boutures de 40 cm de long) ; elles portent plusieurs yeux et

certains auteurs laissent les deux dernières feuilles dont on supprime la moitié du limbe

Les régulateurs de croissance employés sont surtout l’Acide Indole Butyrique

(A.I.B) et l’Acide Naphtalène Acétique (A.N.A). Certains auteurs enduisent la base de la

bouture, juste au dessus de l’incision sur 15 à 20 mm de haut, plusieurs jours, environ une

semaine, avant le prélèvement ; le régulateur de croissance ayant été mélangé avec une

pâte de loaonine .

I-2-3-5- Récolte et rendement

Les fruits des manguiers peuvent être récoltés deux ans après le greffage. Non greffé,

le manguier de semis ne donne qu’au bout de cinq ans. [9]

Longévité : peut produire pendant 60 à 80 ans.

Rendement en fruit (plants greffés) : très variable suivant l’âge et la variété : allant de

50 à 500 kg par arbre par an. [12]

Les rendements peuvent dépasser 20 tonnes par hectare.[3]

Production de fruits (plants greffés) : très variable suivant les variétés, allant de 50kg à

200kg et plus pour des sujets sélectionnés et bien entretenus.

Le rapport pulpe/fruit est voisin de 70 à 80 % pour les variétés sélectionnées et de 60 à

75 % pour les variétés locales.

30

DEUXIEME PARTIE :

MATERIELS ET METHODES

Partie2- MATERIELS ET METHODES :

II-1- MATERIELS

II-1-1-Matériels de greffage :

• Le sécateur

• Le greffoir

• Le ruban en plastique (ligature)

• Une lame

• Règle graduée (cm)

• Sachets en plastique

II-1-2- Matériels végétales :

• Greffon (au nombre de 08)

• Porte greffe (au nombre de 04)

Tableau N°10 : Longueur des greffons à l’origine

Greffon G1 G2 G3 G4 G5 G6 G7 G8

En cm 12 11,1 12 11,5 12 11,4 10,4 10 ,1

G1: greffon 1 G5: greffon 5

G2: greffon 2 G6: greffon 6

G3: greffon 3 G7: greffon 7

G4: greffon 4 G8: greffon 8

31

Tableau N°11 : Age des portes greffes où sont greffés les greffons :

Porte greffe Franc 1 Franc 2 Franc 3 Franc 4

Age de la porte greffe 2 ans 2 ans 1 an 1 an

greffons G1, G2, G3 G4, G5 G6, G7 G8

� Buts de l’expérimentation

Cette expérimentation est destinée à :

• Faire connaître la conduite du greffage à l’origine du verger de mangues et de

démontrer que le greffage par placage simple peut être réussi même pendant la période peu

défavorable de son exécution (le greffage est à effectuer pendant la période de repos

végétatif.)

• Montrer et suivre le comportement des greffons sur chaque sujet

• Savoir les causes et problèmes des matériels végétaux en cas de retard ou d’échec du

greffage

� Dispositifs d’expérimentation :

Le centre a essayé de greffer 8 greffons de variétés distinctes sur franc (ou porte-

greffe) d’age différente.

Ces greffons sont prélevés sur des mangues eux-mêmes ayant été greffés et toutes en

plein état de production.

32

II-2-METHODE D’ETUDE

II-2-1-Type de greffage appliqué :

On a choisi la greffe par placage simple parce que :

• c’est le type de greffage le plus utilisé à Mahajanga, donc au sein du centre

également

• le personnel du Centre maitrise bien la technique

• plus facile à exécuter

• le greffon incisé obtient une surface suffisante de contact avec la porte greffe

• développement rapidement

II-2-2- Technique :

La greffe par placage simple ; et a été orientée ainsi :

� Choix du porte greffe : bonne adaptation au sol, bien formée, bonne santé

(tige, feuilles, collets et racines bien droites). Type : mangue rano.

� Choix du greffon : choisir un greffon de 10 à 12 cm de longueur, de diamètre

inférieur ou égal au porte greffe.

� L’incision : le porte greffe a été incisé compte tenu du diamètre du greffon.

Cette incision est faite verticalement, dirigée vers la partie inférieure et tangentiellement au

porte greffe, très légèrement en biais, de façon à enlever l’écorce et un peu de bois, et doit

être nette.

� Préparation du greffon : le greffon est entaillé sur toute sa longueur ; la

coupe est absolument plane.

L’entaille débute à la partie supérieure du greffon, entre le bourgeon terminale et un

côté de la couronne ; elle est faite jusqu’à la partie inférieure, parallèlement à l’axe du

33

greffon de façon à enlever l’écorce et un peu de bois. La partie inférieure est coupée

légèrement en oblique vers l’intérieur.

Source : FPR

Sur le porte greffe, l’incision a été faite obliquement puis, dès l’atteinte de la

profondeur voulue, verticalement avec un enlèvement d’un longuette de bois. Quand

l’entaille a la même longueur que celle du greffon et la longuette entaillée obliquement sur

son extrémité doit être enlevée.

Préparation de la porte greffe

Source : FPR

Le greffon a été posé contre le blanchi de la porte greffe, son talon prenant appui sur

l’entaille. La greffe a été ensuite mise en place en faisant bien coïncider les assises

génératrices sur une longueur suffisante.

La ligature débute du bas (quelques centimètres du greffon) en remontant jusqu’au

bourgeon terminale du greffon et en serrant suffisamment pour assurer le contact sur toute

34

la longueur du greffon. Arrivé à l’extrémité, la ligature doit être bien enroulée en formant

un nœud pour éviter la pénétration de l’eau et de l’air à l’intérieur de l’assemblement (entre

greffon et porte greffe).

Source : FPR

Remarque :

Dans le cas où les dimensions entre le greffon et le porte greffe ne correspondent

pas, la mise en contact peut se faire en faisant coïncider correctement les assises au moins

d’un côté même si le greffon n’est pas exactement centré sur le porte greffe.

II-2-3-Conditions de la conduite du greffage :

� Lumière :

Tenir compte de la lumière solaire : placer les greffons en direction de la levée du

soleil ; soit dans le sens pour éviter les coups de soleil de l’après-midi, qui est plus forte

que celui du matin.

� Techniques :

Les greffes reçoivent les mêmes techniques de greffage et les mêmes entretiens

culturaux

II-2-4-Comportement des greffons :

Les greffons greffés sont ainsi :

Physiquement : robustes et ne présentant pas de signes de maladie

Anatomiquement : ne sont pas malades

35

II-2-5-Entretiens :

Quinze jours après l’opération, on fait une petite déligaturage au dessus de l’œil qui a

démarré, de façon à bien laisser l’œil se développer.

II-2-6- Fréquences d’observation :

Au début, le suivi se fait une seule fois par semaine. Dès l’apparition de la première

repousse (rejet), la fréquence du suivi se fait tous les 04, 03 et puis tous les 02 jours.

II-2-7-Critères d’observation :

L’observation doit tenir compte des critères suivants :

• la date (durée) de la levée du greffon

• la croissance en longueur des repousses des greffons

• le nombre de feuilles de repousses

• la densité de la lumière solaire

• l’âge de la porte greffe

36

TROISIEME PARTIE :

RESULTATS ET DISCUSSION

III- RESULTATS ET DISCUSSIONS:

III-1- Résultats :

Tableau N°12 : Durée de levée des greffons :

Date Jours G1 G2 G3 G4 G5 G6 G7 G8

22/01 01 GREFFAGE

06/02 15 Levée Levée

08/02 17 Levée

12/02 21 Levée Levée

18/02 37 Levée

Tableau N°13 : Longueur de la repousse (plantule) :

Date Jours P1 (cm)

P2 (cm)

P3 (cm)

P4 (cm)

P5 (cm)

P8 (cm)

06/02 15 08/02 17 0,4 0,2 12/02 21 0,2 2 1,7 15/02 24 0,5 0,8 1 T : 1,3

F : 7,2 T : 1,5 F : 1,9

18/02 27 1,6 1,5 3,2 T: 1,5 F : 9,1

T : 1,9 F : 2,5

20/02 29 2,1 3,1 4 T : 1,5 F : 13

T : 2,1 F : 3,5

0,3

22/02

31 3,5 4 4,4 T : 1,6 F : 13,6

T : 2,7 F : 5,5

0,6

24 /02 33 T : 0,6 F : 4,9

T : 0,5 F : 5,4

F : 4,6

T : 1,6 F : 13,7

T : 3 F : 8,7

1

26/02 35 T : 1,0 F : 6,2

T : 0,7 F : 6,7

F : 5

T : 1,6 F : 13,8

T : 3,7 F : 13,2

1,8

01/03

38 T : 1,0 F : 6,4

T : 0,8 F : 7,1

F : 5,1

T : 1,6 F : 13,8

T : 4,9 F : 15,2

T : 1,2 F : 2

03/03

40

T : 1,1 F : 6,4

T : 0,9 F : 7,3

5,2 T : 4,5 F : 13,9

T : 5,7/1 F : 15,5 /8

T : 1,8 F : 2,5

05/03 42 T : 1,1 F : 6,5

T : 1,2 F : 7,5

F : 5,3

T : 6,1 F : 14

T : 6/1,7 F : 16 /10

T : 2,2 F : 2,7

08/03

45

T : 1,4 F : 6,5

T : 1,3 F : 7,5

5,3

T : 10,6 F : 17,4

T : 6/2 F : 17,3/11,7

T : 2,6 F : 3

10/03 47 T : 2 F : 6,6

T : 1,4 F : 7,6

5,4 T : 12,5 F : 19,1

T : 6,2 /2 F : 17,9/12,2

T : 2,6 F : 3,1

12/03 49 T : 2,2 F : 6,6

T : 1,5 F : 7,6

5,5 T : 13,3 F : 19,5

T : 6,2 /2 F : 18,2/12,2

T : 3 F : 3,5

15/03 52 T : 3 F : 6

T : 1,5 F : 7

5,5 T : 13,5 F : 19,9

T : 6,2/ 2 F : 19/ 12 ,2

T : 3,4 F : 3,8

17/03 54 T : 3,5 F : 9,1

T : 1, 7 F : 7, 5

5,5 T : 13,8 F : 22,2

T : 6,2 /2,1 F : 19,2/12,4

T : 3,5 F : 4

37

P1 : plantule 1

P2 : plantule 2

P3 : plantule 3

P4 : plantule 4

P5 : plantule 5

P6 : plantule 6

P7 : plantule 7

P8 : plantule 8

T : longueur de la tige

F : longueur de la feuille

NB : Le greffon 5 a 2 tiges ayant chacun leur plantule

C’est la feuille qui est apparue en premier qu’on a mesuré

Tableau N°14: Nombre de feuilles

Date G1 G2 G3 G4 G5 G8

26/02/10 5 5 2 4 2 2

01/03/10 5 4 2 4 10 2

03 /03 5 4 2 15 7/2 3

05/03 4 4 2 15 7/2 3

08/03 4 4 2 15 7/2 3

10/03 3 4 2 15 7/2 4

12/03 8 4 2 15 7/2 6

15/03 7 13 2 15 7/2 6

17 /03 7 10 2 15 7/2 6

Tableau N°15: Pourcentage de greffes réussies :

G1 G2 G3 G4 G5 G8 G6 G7

Finalité réussie échec

Résultats 75% 25%

38

Tableau N°16 : Coût de production des campagnes des 3 dernières années

Année Mois Montant en Ariary Total de l’année en Ariary

2007 Novembre

Décembre

1.278.900

513.150

1.792.050

2008

Octobre

Novembre

Décembre

724.200

4.194.520

1.677.600

6.596.320

2009

Octobre

Novembre

Décembre

Janvier

637.000

2.217.500

1.237.100

190.300

4.281.900

NB : La campagne de l’année 2007 a débuté le 9 novembre,

Celle de l’année 2008 le 21 octobre et celle de l’année 2009 le 8 octobre.

III-2- Discussions :

D’après les résultats obtenus, le pourcentage de réussite est de 75 %. Ce résultat est à

l’origine des différents facteurs influençant au bon développement des greffes (G1, G2,

G3, G4, G5 et G8) et en plus au retard des autres greffes restants.

Ainsi ces facteurs sont :

→ l’âge du porte greffe,

→ la lumière soleil

→ l’état du greffon. : sanitaire et physique

• Sur la durée de levée : G4 et G5 ont été les premiers à la levée. Puis viennent

G1, G2, G3, et enfin G8.

39

La vitesse de développement de G4 et G5 est due principalement aux bonnes conditions

que ce soit de la lumière et de l’état sanitaire des greffons.

Le 2ème franc (qui porte G4 et G5) a sa partie aérienne très verte, donc beaucoup plus riche

en sève élaborée, donc la soudure s’effectue très rapidement, la plantule a une croissance

accélérée.

De la part de G1, G2 et G3 : la vitesse était moins lente par rapport aux précédents.

G3 a une vitesse de développement très remarquablement lente ; il présente des

signes de maladies fongiques qui retarde cette croissance.

Enfin, de la part de G8 : ce dernier avait un grand retard de levée.

Ceci pourrait être dû à l’insuffisance de la lumière solaire car cette dernière est

indispensable pour effectuer l’activité photosynthétique dont il a besoin pour sa survie, vue

sa position un peu ombragé.

D’autre part, sa base présentait aussi un symptôme de maladie, alors que son

sommet gardait une biomasse encore verte. Mais lorsque que son bourgeon débourre, il se

développe normalement comme les autres greffes.

• Sur le manque d’affinité (grosseur du greffon et de la porte greffe) :

une constatation a été faite que, plus le greffon est petit, plus la mise en contact avec le

porte greffe est moins réussie.

L’échec de G6 et G7 peut être expliqué à l’aide de ce fait car ils possèdent peu de

réserves en éléments nutritifs indispensables à leur survie, d’où un retard entraînant même

la mort du greffon et l’importance du degré d’infection d’une maladie fongique qu’ils ont.

Et c’est à partir du 03/03 (40ème jour) qu’on a pu vraiment confirmé que G6 et G7 ne

réussissent pas, ils noircissent et dépérissent.

• Sur l’âge du porte greffe : Dans notre cas, l’âge du porte greffe a une grande

influence sur le bon démarrage du greffage, alors qu’en général (cas des plantes

lignifiées), l’âge du porte greffe est indifférent pour la réussite de l’opération.

Une remarque a été observée sur les portes greffes de deux ans, qui sont beaucoup plus

rustiques et vigoureux que ceux de 1an.

40

• Sur la lumière : la lumière solaire influe aussi sur la rapidité de levée et de la

croissance des greffons, car celui-ci est indispensable pour effectuer l’activité

photosynthétique.

1er et 2ème franc démarrent plus vite que 3ème et 4ème franc.

De même il a été constaté que franc 4 qui est beaucoup plus à l’ombre a un retard de

repousse ; le greffon reste vert mais il est lent.

Le 4ème et 5ème greffon sont les plus rapides.

• Sur le nombre de feuilles : il arrive que certaines feuilles dépérissent au cours de

la végétation faute de manipulation ou par suite d’attaque d’insectes (fourmis).

• Sur la croissance en longueur de la tige et de la feuille

Les tiges (de G1, G2, G3, G4, G5, G8) gardent pendant un laps de temps une croissance

constante pour permettre aux feuilles de développer normalement, donc de distribuer la

nourriture aux détriments des autres parties aériennes de la plante

Il en est de même pour la croissance en longueur des feuilles : elles ne croissent pas

pendant une certaine période de temps car il y a concurrence en éléments nutritifs entre

elles, c'est-à-dire que pendant que les autres feuilles croissent en longueur, d’autres gardent

constante leur longueur.

• Sur le plan économique :

La campagne de l’année 2007 est mauvaise à cause du passage du cyclone « Bondo » en

décembre 2006.

C’est à partir de 2007 que le verger a reçu un vrai entretien (taille et irrigation)

41

QUATRIEME PARTIE :

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

IV- SUGGESTIONS :

Ainsi pour assurer la continuité des succès enregistrés jusqu’à ce jour, notre étude se

propose d’avancer quelques recommandations, à savoir :

� Donner de plus en plus de formations aux paysans sur la pratique du greffage

� Utiliser des greffons et des portes greffes ni trop jeunes, ni trop âgés ; avec des

dimensions sensiblement égales et qui ont un état bien sain (physiquement et

anatomiquement).

� Respecter la saison appropriée au greffage et le temps minimum de conservation

du greffon

� Fumure : par pied (11-22-16) de mangue dans le verger, deux fois tous les ans

entre le mois de décembre et le mois de Mars.

� Entretiens : nettoyage des alentours des greffes en arrachant les mauvaises

herbes

Ainsi la conduite du verger avec un itinéraire technique adaptée à une filière

commerciale avec des débouchés peut contribuer énormément à une prise de conscience

collective, dans la mesure où le manguier ou Manguifera indica présente une valeur

monétaire sûre et rentable.

42

V- CONCLUSION

En guise de conclusion, Majunga est en général une zone favorable pour le suivi

technique et la recherche des nouvelles variétés de mangues, la présence de nombreuses

variétés améliorées (greffées) dans le centre en témoignent.

Le manguier contribue sensiblement à la nutrition humaine, en termes d’apport

énergétique et utilisation.

C’est ainsi que le greffage des manguiers est l’une des activités agricoles principales

par laquelle le centre, par son verger comprenant 66 pieds de variétés améliorées et 2 pieds

de variétés locales assurent des entrées de devises nettes. D’où, son importance

économique dans le centre.

Dans le contexte actuel, le greffage constitue une pratique importante pour obtenir

un meilleur rendement et une production de meilleure qualité malgré ses quelques

inconvénients.

D’après les résultats obtenus et compte tenu des circonstances rencontrées telles que:

climat (saison pluvieuse), greffons présentant des signes de maladies, le choix du greffage

par plaquage simple a été un succès, un taux de réussite assez élevé a été enregistré, 6

greffons sur 8 se sont développés normalement, soit 75% de réussite.

G4 et G5 présentent une croissance remarquable et un développement très accéléré.

G6 et G7, ont eu un échec à cause de la manque d’affinité très importante avec le

porte greffe (cause : G6 et G7 avaient été trop jeunes) et le niveau d’infection des maladies

sont très importants.

G8 présente un état de latence prolongé et met du temps à faire apparaître le rejet

(bourgeon), sa base inférieure dépérit durant un moment et la partie supérieure reste

toujours verte ; puis il débourre et se développe normalement comme les autres greffes.

Les portes greffes de deux ans ont été plus aptes aux greffages que celles de 1 an et

que toutes les greffes se sont débourrées en position terminale. La mangue de variété locale

« Rano »est le seul porte-greffe utilisé dans le centre parc qu’elle s’adapte bien sur son sol

et donnant un bon rendement.

43

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1- CIRAD-GRET, Février 2006, Mémento de l’agronome, 3ème édition, p.578, 980

2- Collection « Techniques rurales en Afrique », 1984, Mémento de l’agronome,

3ème édition, République Française, Ministère des relations extérieures, coopération et

développement, p .152, 656

3- Fabrice LE BELLEC et Valérie RENARD, Edition Orphie 1999, Le grand livre des

fruits tropicaux, p.110-111

4- François DE LAROUSSILHE, 1979, Le Manguier, Techniques agricoles et productions

tropicales

5- Michel GAUTIER, Sept 1993, La culture fruitière, volume1, 2ème EDITION, p.148-155

6-RAJAONSON Armand sy BIMTT, 1996, Ny Hazo Fihinamboa, p. 30

7-RANDRIAMAHAZOMANANA Marie Albine, 1973, Arboriculture Fruitière générale,

p. 37

8- Support de cours Phytotechnie Générale (Mr RATSIMBAZAFY)

9- ZENAIVO Armand (CENRADERU FOFIFA), 2003, Les variétés de mangues dans la

région du Boeny

10-http:// fr. wikipédia.org/wiki/Greffe botanique 22/02/2010

11-http:// fr.wikipédia.org/wiki/écologie/mangue 22/02/2010

12--http:// berthier, jeremy. free .fr./le greffage.htm 10/03/2010

13- http:// www. maep . gov. mg/filtechmangue. Htm 11/ 03/2010

14- http:// www .google. mg / :encyclopédie online de la flore à la réunion 11/03/2010

ANNEXE I

Préparation du porte greffe

Source : FPR Source : FPR

Porte greffe écimé

Source : FPR (3 mois après greffage)

Source : FPR

Source : FPR Fanaison d’une greffe malade

Source : FPR

ANNEXE II

Greffon bon à prélever Greffon se développant en Source : FPR position latérale

Source : Nicole

Repousse sur greffon n° 4 Plantule sur greffon n° 4

Source : Nicole Source : Nicole

Plantule sur greffon n° 5 Greffon n° 8 présentant un signe

Source : Nicole de maladie remarquable à sa base

Source : Nicole

ANNEXE III

ANNEXE IV