Impacts des éclairages urbains sur les pétrels de Barau, Pterodroma baraui ...

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This article was downloaded by: [University of Auckland Library] On: 08 December 2014, At: 16:06 Publisher: Taylor & Francis Informa Ltd Registered in England and Wales Registered Number: 1072954 Registered office: Mortimer House, 37-41 Mortimer Street, London W1T 3JH, UK Ostrich: Journal of African Ornithology Publication details, including instructions for authors and subscription information: http://www.tandfonline.com/loi/tost20 Impacts des éclairages urbains sur les pétrels de Barau, Pterodroma baraui sur l'Ile de la Réunion et mesures pour réduire ces impacts Marc Salamolard , Thomas Ghestemme , François-Xavier Couzi , Nelly Minatchy & Matthieu Le Corre Published online: 12 Nov 2009. To cite this article: Marc Salamolard , Thomas Ghestemme , François-Xavier Couzi , Nelly Minatchy & Matthieu Le Corre (2007) Impacts des éclairages urbains sur les pétrels de Barau, Pterodroma baraui sur l'Ile de la Réunion et mesures pour réduire ces impacts, Ostrich: Journal of African Ornithology, 78:2, 449-452, DOI: 10.2989/OSTRICH.2007.78.2.52.132 To link to this article: http://dx.doi.org/10.2989/OSTRICH.2007.78.2.52.132 PLEASE SCROLL DOWN FOR ARTICLE Taylor & Francis makes every effort to ensure the accuracy of all the information (the “Content”) contained in the publications on our platform. However, Taylor & Francis, our agents, and our licensors make no representations or warranties whatsoever as to the accuracy, completeness, or suitability for any purpose of the Content. Any opinions and views expressed in this publication are the opinions and views of the authors, and are not the views of or endorsed by Taylor & Francis. The accuracy of the Content should not be relied upon and should be independently verified with primary sources of information. Taylor and Francis shall not be liable for any losses, actions, claims, proceedings, demands, costs, expenses, damages, and other liabilities whatsoever or howsoever caused arising directly or indirectly in connection with, in relation to or arising out of the use of the Content. This article may be used for research, teaching, and private study purposes. Any substantial or systematic reproduction, redistribution, reselling, loan, sub-licensing, systematic supply, or distribution in any form to anyone is expressly forbidden. Terms & Conditions of access and use can be found at http:// www.tandfonline.com/page/terms-and-conditions

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Impacts des éclairages urbains sur les pétrels deBarau, Pterodroma baraui sur l'Ile de la Réunion etmesures pour réduire ces impactsMarc Salamolard , Thomas Ghestemme , François-Xavier Couzi , Nelly Minatchy &Matthieu Le CorrePublished online: 12 Nov 2009.

To cite this article: Marc Salamolard , Thomas Ghestemme , François-Xavier Couzi , Nelly Minatchy & Matthieu Le Corre(2007) Impacts des éclairages urbains sur les pétrels de Barau, Pterodroma baraui sur l'Ile de la Réunion et mesures pourréduire ces impacts, Ostrich: Journal of African Ornithology, 78:2, 449-452, DOI: 10.2989/OSTRICH.2007.78.2.52.132

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Copyright © NISC Pty Ltd

OSTRICHEISSN 1727–947X

doi: 10.2989/OSTRICH.2007.78.2.52.132

Ostrich 2007, 78(2): 449–452Printed in South Africa — All rights reserved

Impacts des éclairages urbains sur les pétrels de Barau, Pterodromabaraui sur l’Ile de la Réunion et mesures pour réduire ces impacts

Marc Salamolard1*, Thomas Ghestemme1, François-Xavier Couzi1, Nelly Minatchy1 et Matthieu Le Corre1,2

1 (corresponding author) Société d’Etudes Ornithologiques de la Réunion (SEOR), 13, ruelle des Orchidées, Cambuston, 97 440 St André, Ile de La Réunion, France

2 Laboratoire ECOMAR, Université de la Réunion, 15 Avenue René Cassin, BP 7151, 97 715 St Denis Cedex messag 09, Ile de la Réunion, France

* Auteur correspondant, e-mail: [email protected]

Introduction

Les îles sont des lieux privilégiés pour la reproduction desespèces d’oiseaux marins qui exploitent les zonesocéaniques environnantes. Leur colonisation par leshommes ont entraîné un appauvrissement de la biodiversité(extinction de nombreuses espèces) et certaines menacessont encore très importantes. L’île de la Réunion, dansl’Océan Indien occidental (55,30°E; 21,00°S) ne fait pasexception, avec, au moins, 18 espèces d’oiseaux éteintesen 3 siècles (Mourer-Chauviré et al. 1999).

Parmi les espèces encore présentes le pétrel de Barau,Pterodroma baraui, espèce endémique, classée au niveauinternational «En danger» (BirdLife 2000) est soumis àplusieurs menaces importantes: prédation par lesmammifères introduits, braconnage et échouage à causedes éclairages urbains (Probst et al. 1999, Le Corre et al.2002). Ces menaces concernent également les 3 autres espèces de pétrels qui se reproduisent sur l’île, dont le

pétrel noir de Bourbon, Pseudobulweria aterrima(«Critique» BirdLife 2000).

La mortalité des pétrels liées aux éclairages urbains, estun phénomène récent, lié à l’urbanisation de l’île dontl’ampleur est restée inconnue avant 1996, date à laquelledes campagnes de sauvetage ont été mises en place (LeCorre et al. 2002).

C’est lors de leur premier vol pour rejoindre l’océan queles jeunes pétrels sont attirés par les éclairages et tombentau sol où ils risquent de mourir d’épuisement, écrasés oudévorés par les chiens et les chats.

Le sauvetage de ces oiseaux s’appuient sur d’impor-tantes campagnes d’information et de sensibilisation deshabitants de l’île. Ceux-ci, sont de plus en plus nombreux àêtre sensibilisés et à recueillir les oiseaux blessés qu’ilstrouvent. Ils contactent la Société d’É’tudes Ornithologiquesde La Réunion (SEOR) et apportent l’oiseau auprès d’un

L’île de la Réunion (55’30°E; 21’00°S) héberge deux espèces de pétrels endémiques, dont le pétrel de Barau, Pterodromabaraui. Cette espèce, classée «En danger» (IUCN 2000) est soumise à plusieurs menaces importantes: prédation par lesmammifères introduits, braconnage et échouage. La mortalité des pétrels liée aux éclairages urbains est un phénomènerécent lié à l’urbanisation de l’île. Les jeunes oiseaux, à leur envol, sont attirés par les éclairages et tombent au sol où ilsrisquent de mourir. Des campagnes de sauvetage sont organisées avec une mobilisation des habitants de l’île. Ainsi, 3 762Pétrels de Barau ont été recueillis entre 1995 et 2004.

Les principaux lieux d’échouage sont identifiés. Les types de structures les plus attractives sont, le réseau routier éclairé(37.8%), et les complexes sportifs (24.4%) (n = 1 652). Des expérimentations chez le Puffinus lherminieri bailloni montrentque les couleurs les moins attractives sont le rouge et le jaune, et, à l’opposé, le vert et le bleu. L’ensemble de ces résultatspermet de proposer des mesures sur les éclairages urbains de manière à réduire leur impact sur les jeunes pétrels (volumed’éclairage, direction et concentration de l’éclairage, couleur des éclairages, interruptions temporaires…) dans les projetsfuturs d’aménagement.

The island of Réunion (55’30E; 21’00S) has two endemic petrels, one of which is Barau’s Petrel (Pterodroma baraui), classi-fied as ‘Endangered’ (IUCN 2000). This species is under threat from several sources: predation by introduced mammals,poaching, and strandings. Petrel deaths resulting from city lights is a recent phenomenon related to urbanisation of theisland. Young birds on fledging are attracted by the lights, and fall to the ground where they risk being killed. Rescueoperations have mobilised the local population, and between 1995 and 2004, 3 762 Barau’s Petrels were retrieved. The mainstranding sites were identified. The most attractive structures were the illuminated road network (37.8%) and sportscomplexes (24.4%) (n = 1 652). Experiments on Puffinus lherminieri bailloni showed that the least attractive lighting coloursare red and yellow, the most attractive green and blue. These findings enable us to propose measures to ameliorate theimpact of city lights on the young petrels, by adjusting the amount of lighting, its direction and intensity, the colours of thelights, and temporary black-outs at critical times.

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relai (vétérinaire, pompiers ou gendarmes). Grâce à ceréseau de sauvetage 3 762 pétrels de Barau ont étérecueillis entre 1995 et 2004. Les résultats obtenus permet-tent de faire des propositions pour réduire des menacesliées aux éclairages publiques.

Résultats et discussion

Le nombre de pétrel de Barau recueilli annuellement estcroissant au cours des 6 premières années, jusqu’en 1999,puis fluctue (Figure 1). L’augmentation constatée est liée àl’accroissement de la sensibilisation des habitants de laRéunion et à leur implication de plus en plus importante, carelle est constatée chez les autres espèces qui sont recueillies.Alors que le nombre d’oiseaux des autres espèces continuentà augmenter après 2000, celui des pétrel de Barau fluctue(Figure 1). Ces variations ne sont pas expliquées jusqu’àmaintenant, et pourraient être liées à des phénomènesclimatiques de grande ampleur (en mer ou sur les colonies dereproduction) ou à certaines menaces rencontrées sur leslieux de reproduction. Des études complémentaires,notamment sur les lieux de reproduction sont nécessaires.

Le phénomène d’échouage peut passer inaperçu tant qued’importantes campagnes de d’information ne sont pasréalisées auprès des habitants des îles qui hébergent despopulations de procellariidés nicheurs. En effet, lescadavres ne sont pas signalés, ne sont pas recueillis, nesont détectés et sont rapidement éliminés par les prédateurs(Podolsky et al. 1998.). Ceci explique que, lorsque descampagnes d’information régulières et importantes sontmises en place, on constate toujours une augmentation dunombre d’oiseaux recueillis.

La fraction de la population de pétrels la plus affectée parles échouages à la suite d’une attraction par les éclairagesest constituée par les jeunes oiseaux au moment de leurenvol (94%; Le Corre et al. 2002).

Les aménagements urbains les plus attractifs en terme denombre d’oiseaux recueillis sont, le réseau routier éclairé

(37.8%), les complexes sportifs (24.4%), mais aussi leszones portuaires, les parkings, les écoles, etc… (Figure 2).

Le suivi de la chronologie d’échouage des pétrels deBarau montre que les envols sont synchronisés sur le moisd’avril et s’étendent légèrement sur la première quinzainede mai (Figure 3). De plus, les envols s’effectuent majori-tairement en dehors de la période où la lune est de plusforte intensité (pleine lune) (Figure 3). D’autres études fontles mêmes constats (Telfer et al. 1987, Le Corre et al.2002). En terme de mesures sur les éclairages urbains, ilest fortement recommandé d’éviter tout éclairage etnotamment ceux pour des manifestations sportives etfestives pendant la période de nouvelle lune du mois d’avrilqui correspond à la période du maximum d’envol desjeunes pétrels de Barau.

Les secteurs de l’île les plus concernés, sont les villessituées au coeur de l’île, et les zones urbaines à proximitédu littoral. Le nombre d’oiseaux recueillis est d’autant plusélevé que ces secteurs sont situés à proximité descolonies de reproduction (villes du cœur de l’île), et sur lesvoies de déplacement privilégié correspondant à latopographie: les vallées profondes qui relient l’océan et lescolonies de reproduction.

Un indice d’enjeu de l’impact des éclairages sur les pétrelde Barau a été calculé en tenant compte, d’une part dunombre d’oiseaux recueillis et du volume de lumière sur lacommune, évalué à partir de la surface urbanisée. Celles-cisont classées selon 4 niveau d’importance. Les actions desensibilisation et d’information auprès des personnelsresponsables des aménagements lumineux ont étéréalisées en priorité dans les 10 communes (sur les 22 autotal) où ces enjeux sont les plus élevés.

Le terme de ‘pollution lumineuse’ est désormais utilisé,notamment dans les pays à fort degré d’urbanisation (voirCinzano et al. 2001, Cinzano et Elvidege 2004). Lesimpacts négatifs des éclairages urbains sont d’abordrelevés par les scientifiques réalisant des observationsastronomiques. Depuis quelques années, des études deplus en plus nombreuses mettent en évidence des

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Figure 1: Nombre de pétrel de Barau et d’oiseaux d’autresespèces recueillis chaque année (1995–2003) (n = 6 275)

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Figure 2: Proportion de pétrel de Barau recueillis selon les typesde structures éclairées (n = 1 652)

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incidences négatives des éclairages urbains sur, la santéhumaine, la sécurité des conducteurs, la survie de certainespopulations de nombreux groupes d’animaux (insectes,poissons, tortues marines, …).

Des mesures pour réduire l’attraction de ces éclairagespour les pétrels sont proposées:1. Un éclairage uniquement dans le temps et sur les lieux

où l’éclairage est nécessaire.2. Des faisceaux lumineux dirigés vers le sol. Ce sont en

effet, les rayonnements diffusés vers le ciel qui sontattractifs pour les pétrels et qui contribuent également àla pollution lumineuse. Les éclairages d’ambiance avecdes boules sont à éviter; elles représentent unegaspillage d’énergie important (>60% de l’énergie n’estpas utile). Les éclairages des façades, du patrimoine bâtiou des arbres doivent se faire du haut vers le bas (ex:Anonyme 1980).

3. Des éclairages avec des lumières de couleur jaune. Desexpériences réalisées sur le puffin de Baillon, Puffinuslherminieri bailloni, révèlent que les longueurs d’onderouge et jaune monochromatiques sont moins attractivesque les couleurs, bleu, verte et blanche (Salamolard et al.2001). Les types d’ampoule qui diffusent des couleursjaunes sont les ampoules à vapeur de sodium haute et,de préférence, basse pression. Ce type d’ampoules ausodium consomment moins d’énergie que les autrestypes et sont recommandées par l’Association Françaised’Eclairage.

Conclusions

Les actions de sauvetage menées jusqu’à maintenantcorrespondaient à des actions de conservation de manière àréduire l’impact de la menace liée à l’éclairage sous forme

d’échouage de pétrels. Elles ont permis de sensibiliser leshabitants à cette problématique et plus globalement à laprotection du patrimoine naturel. Elles fournissent égalementdes données importantes sur les axes de déplacements desoiseaux, les structures et les lieux de plus forts tauxd’échouages. Ces informations permettent désormais dehiérarchiser les lieux dans lesquels les actions préventivesdoivent être réalisées et de proposer des mesures deréduction de la pollution lumineuse argumentées.

Les rencontres avec les personnes responsables desaménagements des éclairages permettent de proposer desmesures de prévention. Il leur est proposé de signer unecharte d’engagement visant à respecter au mieux ces règlesd’installation d’éclairages, et à inclure ces prescriptions danstous les projets d’aménagements futurs.

Ces propositions sont acceptées avec beaucoup d’enthou-siasme par les personnes responsables des aménagementcar elles répondent à deux soucis majeurs: 1) la conserva-tion du patrimoine naturel et notamment des espècesendémiques, et 2) une augmentation des économiesd’énergie par des éclairages mieux adaptés aux besoins,mieux installés et moins gaspilleurs.

Remerciements — Les campagnes de sauvetage des pétrels nepourraient pas être réalisées sans l’implication croissante deshabitants de l’île, des vétérinaires, pompiers, gendarmes et desétudiants et bénévoles nombreux et dynamiques de la SEOR.Une partie des dépenses est prise en charge par DirectionRégionale de l’Environnement (DIREN-Réunion), la Ligue pour laProtection des Oiseaux (LPO-BirdLife France), le Grouped’Intérêt pour les Oiseaux Marins (GISOM) et Electricité deFrance (EDF). Des études sur les menaces et la biologie desdeux espèces de Pétrels endémiques sont financées par lesFonds européens (FEDER) et la Région-Réunion, conventionDEAT3/20031898.

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Figure 3: Chronologie des échouages de pétrels de Barau au cours du mois d’avril 2004 (n = 451), en fonction des phases de la lune

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Références

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Cinzano P, Falchi F et Elvidege CV 2001. The first world atlas ofthe artificial night sky brightness. http://www.lightpollution.it/dmsp/

Le Corre M, Ollivier A, Ribes S et Jouventin P 2002. Light-induced mortality of petrels: a four year study from RéunionIsland (Indian Ocean). Biological Conservation 105: 93–102

Mourer-Chauviré C, Bour R, Ribes S et Moutou F 1999. TheAvifauna of Réunion Island (Mascarene Islands) at the Time ofthe Arrival of the First Europeans. In: SL Olson (ed) AvianPaleontology at the close of the 20th Century: Proceedings of the 4th International Meeting of the Society for Avian

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Podolsky R, Ainley DG, Spencer G, DeForest L et Nur N 1998Mortality of Newell’s Shearwaters caused by collisions withurban structures on Kauai. Colonial Waterbirds 21: 20–34

Probst J-M, Le Corre M et Thébaud C 1999. Breeding habitatand conservation priorities in Pterodroma baraui, an endangeredgadfly petrel of the Mascarene archipelago. BiologicalConservation 93: 135–138

Reed JR, JL Sincock et Hailman JP 1985. Light Attraction inendangered procellariiform birds: reduction by shielding upwardradiation. The Auk 102: 377–383

Salamolard M, Couzi F-X, Pellerin M et Ghestemme T 2001.Etude complémentaire concernant la protection du Puffin deBaillon dans le cadre de la Route des Tamarins. RapportSEOR/DDE-Réunion. 30pp. + Annexes 4pp

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