Images subversives/Images subverties : iconographies ...

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APPEL A COMMUNICATIONS : JOURNÉE D'ÉTUDES Images subversives/Images subverties : iconographies résistantes en Amérique Latine et dans les Caraïbes, de l’époque pré-hispanique à nos jours Vendredi 2 juin 2016, ENS de Lyon Banksy, "Che on Che"

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APPEL A COMMUNICATIONS : JOURNÉE D'ÉTUDES

Images subversives/Images subverties : iconographies résistantes en Amérique Latine et dans les Caraïbes, de l’époque pré-hispanique à

nos jours

Vendredi 2 juin 2016, ENS de Lyon

Banksy,  "Che  on  Che"  

Le Laboratoire Junior EIRALC (Empires, Impérialismes et Résistances en Amérique Latine et dans les Caraïbes) invite les intervenants de cette nouvelle journée d’étude à approfondir la question des résistances et des rapports de pouvoir latino-américains en les envisageant du point de vue des images.

Les récents apports théoriques permettant de “penser l’image” (Alloa et al. 2010/2015) - à la lumière du pictorial turn, d’après W.J. Thomas Mitchell, ou de l’iconic turn défini par Gottfried Boehm - nous invitent à envisager l’image dans toute sa complexité, c’est-à-dire du point de vue des contenus qu’elle représente, du “médium” qu’elle mobilise, des théorisations qu’elle inspire, des contextes dans lesquels elle est mobilisée et, enfin, de son statut économique et juridique. On privilégiera donc une conceptualisation étendue de l’image, qui au-delà de la peinture ou la photographie admettra des supports aussi divers que l’écriture pictographique, la bande dessinée, le dessin de presse, le tatouage ou encore le textile. La journée d’études sera l’occasion de proposer une réflexion interdisciplinaire sur les iconographies résistantes, qui accueillera les contributions de disciplines variées, allant de l’histoire de l’art à l’anthropologie, en passant par la sociologie ou encore le droit.

Il s’agira d’analyser l’articulation entre deux dynamiques souvent complémentaires et parfois contradictoires - les représentations de la résistance et les résistances par des moyens iconographiques. Analyser séparément ces deux processus nous conduirait en effet à en reconduire une vision dichotomique. L’idée de “subversion” nous paraît ici centrale pour penser ensemble les deux dimensions du problème. En effet, tout détournement d’un discours iconographique en subvertit le contenu hégémonique, mais n’en continue pas moins à mobiliser ce substrat dominant sur le long terme, ce qui permet de mettre en évidence le processus inverse, à savoir la réappropriation d’un code subversif issu de la contre-culture afin de garantir la transmission d’un discours hégémonique. Le laboratoire encourage les comparaisons entre différentes époques pour insister sur la dimension transhistorique de ces processus. Par exemple, la récupération de personnages indiens ou afro-descendants par l’Eglise et leur transformation en saints populaires à l’époque coloniale, n’empêche pas la réappropriation de ces figures par une religiosité populaire prompte à transformer et à réinterpréter l’iconographie chrétienne, jusque dans les expressions de la contre-culture contemporaine, à l’image du culte de la Santa Muerte. En outre, le “contenu” de l’image ne saurait prendre forme sans un “médium”, c’est-à-dire un moyen historiquement déterminé permettant de créer et de recréer des images, leur conférant leur visibilité (Belting 2004). C’est pourquoi la fabrication des images constitue en elle-même un acte symbolique. Dans sa “théorie de la résistance”, (Traba 1973b) Marta Traba souligne l’importance des évolutions et des ruptures dans la fabrication des images, et indique que la domination culturelle des Etats-Unis constitue l’imposition d’un “style”, d’un “médium”, mais aussi d’un “système de civilisation”. L’image jouerait selon elle le rôle d’un véritable “cheval de Troie” en Amérique latine, contre lequel elle propose diverses stratégies subversives. Une autre dimension à explorer pourrait être celle du contexte dans lequel l’image est mobilisée, et celle de ses usages. On pourra envisager la circulation des images au sein des

réseaux de la culture institutionnelle, et s’interroger entre autres aspects sur la place qu’occupe l’art indigène au sein de l'État, dans sa dimension de réparation des lacunes de l’Histoire officielle. On s’intéressera notamment à la diversité des pratiques curatoriales des musées, au sein des contextes politiques, culturels et économiques variés qui forment le vaste espace géographique étudié par le laboratoire. Enfin, la dimension pragmatique et performative des images peut être interrogée dans la contre-culture et jusqu’en dehors du champ artistique au sens strict. C’est le cas de la photographie indigéniste et de ses usages par l’anthropologie et les sciences sociales. Celles-ci produisent en effet elles-aussi des discours visuels tantôt hégémoniques tantôt contre-hégémoniques. Nous proposons enfin d’étudier la question du statut de l’image, dans sa dimension économique, liée à la notion de droit d’auteur. On peut mentionner la reprise de motifs “ethniques” dans le champ de la haute couture ou de l’industrie textile, pratiques que les communautés concernées n’hésitent pas à dénoncer en termes “d’appropriation culturelle”, et auxquelles elles opposent de nouvelles formes de résistance. Les propositions de contributions n'excèderont pas 10 lignes et pourront être rédigées en français, anglais, espagnol ou portugais. Elles devront être envoyées avant le lundi 13 mars aux trois adresses suivantes, accompagnées d'une brève notice bio-bibliographique : [email protected] ; [email protected] ; [email protected] Bibliographie indicative Alloa, Emmanuel (éd.), Penser l'image, Paris, Les presses du réel, 2010 Alloa, Emmanuel (éd.) Penser l'image II. Anthropologies du visuel, Paris, Les presses du réel, 2015 Belting, Hans, Pour une anthropologie des images, Paris, Gallimard, 2004. Comaroff John L., Comaroff Jean (2009), Friszman Carolina, Marengo Elena (trad.), Etnicidad S.A., Madrid, Safekat S. L., 2011 De Campos, Haroldo, “Da razão antropofágica: a Europa sob o signo da devoração”, Revista Colóquio/Letras, 62, juillet 1981, p. 11-12. URL: http://coloquio.gulbenkian.pt/bib/sirius.exe/issueContent Display?n=62&p=10&o=p. Consulté le 14/08/2016. Didi-Huberman, Georges, Survivance des lucioles, Paris, Minuit, 2009 Diéguez, Ileana, Cuerpos sin duelo: iconografias y teatralidades del dolor, México, Ediciones Document A, 2013 Gruzinski, Serge, L’Aigle et la Sibylle. Fresques indiennes des couvents mexicains, Paris, Imprimerie Nationale, 1994 Mosquera, Gerardo (éd.), Beyond the Fantastic. Contemporary Art Criticism from Latin América, London, Institute of visual arts, 1995. Traba, Marta (1973), Dos décadas vulnerables en las artes plásticas latinoamericanas, 1950-1970, Buenos Aires, Siglo XXI editores, 2005. Traba, Marta (1973), “La cultura de la resistencia”, Literatura y praxis en América latina, Caracas, Monte Avila Editores, 1974, pp. 49-80.

Comité d’organisation :

- Elsa Crousier – Docteure en Études Hispanophones, Université Lumière Lyon II, Laboratoire LCE-CETIAL

- Anne Joyeux – Doctorante en Études Hispanophones, Institut d’Études Ibériques, Université Paris IV

- Thomas Brignon – Agrégé d’Espagnol, Étudiant de Master 2, École Normale Supérieure de Lyon

- Antoine Doucoux – Master 2 en Littérature comparée, École Normale Supérieure de Lyon

- Morgana Herrera – Doctorante en Études Hispanophones, Université Toulouse Jean Jaurés, FRAMESPA

- Laura Lema Silva - Doctorante en Études Hispanophones, Université Lumière Lyon II, Laboratoire LCE-CETIAL, Institut des Amériques

Comité scientifique

- Alvar de la Llosa – Professeur des Universités, Directeur du Département d’Études Hispanophones, Université Lumière Lyon II

- Sandra Hernández – Professeure des Universités, Département d’Études Hispanophones, Universités Lumière Lyon II

- Miguel Rocha Vivas – Professeur, Pontificia Universidad Javeriana, Département de Litérature

- Ricardo Arcos Palma – Professeur et chercheur Associé, Université Nationale de Colombie, Faculté d’Arts

 

 

 

                         CONVOCATORIA  :  JORNADA  DE  ESTUDIOS  

 

Imágenes subersivas/imágenes subvertidas : iconografías resistentes en América Latina y en el Caribe, de la

época prehispánica a nuestros días

Bansky, “Che on Che”

Viernes 2 de junio de 2017, ENS Lyon

El equipo de jóvenes investigadores EIRALC (Imperios, Imperialismos y Resistencias en América Latina y el Caribe) invita a los ponentes de esta nueva jornada de estudios a profundizar el tema de las resistencias y de las relaciones de poder latinoamericanas considerándolas desde el punto de vista de las imágenes. Los recientes aportes teóricos que permiten « pensar la imagen » (Alloa et al. 2010/2015) – a la luz del pictorial turn, según W. J. Thomas Mitchell, o del iconic turn definido por Gottfried Boehm – nos invitan a considerar la imagen en toda su complejidad, es decir desde el punto de vista de los contenidos que representa, del medio al que moviliza, de las teorizaciones que inspira, de los contextos en los cuales ha sido movilizada, y finalmente, de su estatuto económico y jurídico. Se privilegiará por lo tanto una conceptualización extendida de la imagen, que además de la pintura o de la fotografía comprenderá soportes tan diversos como la escritura pictográfica, el cómic , el tatuaje o el tejido. La jornada de estudios será la ocasión para proponer una reflexión interdisciplinaria sobre las iconografías resistentes. Además, recibirá contribuciones de varias disciplinas, desde la historia del arte hasta la antropología, pasando por la sociología o el derecho. Se tratará de analizar la articulación entre dos dinámicas a menudo complementarias y a veces contradictorias – las representaciones de la resistencia y las resistencias por medio de la iconografía. Analizar separadamente ambos procesos consistiría en seguir adoptando una visión dicotómica. La idea de « subversión » nos parece central para pensar juntamente ambas dimensiones del problema. En efecto todo desvío de un discurso iconográfico subvierte su contenido hegemónico, pero sigue movilizando aquel sustrato dominante a largo plazo, lo que permite evidenciar el proceso inverso, es decir la reapropiación de un código subvertivo procedente de la contracultura con el fin de garantizar la transmisión de un discurso hegemónico. El equipo de investigación anima a comparar épocas distintas para insistir en la dimensión transhistórica de aquellos procesos. Por ejemplo, la recuperación de personajes indígenas o afro-descendientes por la Iglesia y su transformación en santos populares en la época colonial no impide la reapropiación de aquellas figuras por una religiosidad popular dispuesta a transformar y reinterpretar la iconografía cristiana, hasta en las expresiones de la contracultura contemporánea, como es el culto a la Santa Muerte. Asimismo, el « contenido » de la imagen no podría tomar forma sin un « medium », es decir un medio históricamente determinado que permite crear y recrear imágenes, concediéndoles su visibilidad (Belting 2004). Por eso la fabricación de imágenes constituye en sí un acto simbólico. En su « teoría de la resistencia » (Traba 1973b), Marta Traba subraya la importancia de las evoluciones y rupturas en la fabricación de imágenes, e indica que la dominación cultural de Estados Unidos constituye la imposición de un « estilo », de un « medium », al mismo tiempo que la de un « sistema de civilización ». La imagen desempeñaría según ella el papel de un « caballo de Troya » en América Latina, contra el cual propone diversas estrategias subversivas. Otra dimensión por explorar podría ser la del contexto en el cual se convoca la imagen, y la de sus utilizaciones. Se podrá considerar la circulación de imágenes por las redes de la cultura institucional, e interrogarse entre otros aspectos sobre el lugar que ocupa el arte indígena en el Estado, en su dimensión de reparación de las lagunas de la Historia oficial. Se prestará atención a la diversidad de las prácticas curatoriales en los museos, dentro de contextos políticos, culturales y económicos diversos que forman el vasto espacio geográfico estudiado

por el equipo de investigación. Finalmente la dimensión pragmática y performativa de las imágenes se puede interrogar dentro de la contracultura y hasta fuera del campo artístico en su sentido estricto. Es el caso de la fotografía indigenista y de su utilización por la antropología y las ciencias sociales. Éstas también producen discursos visuales a veces hegemónicos y otras contra-hegemónicos. Por último proponemos estudiar la imagen en su dimensión económica, en relación con la cuestión de los derechos de autor. Se puede mencionar la recuperación de los motivos « étnicos » en el campo de la alta costura o de la industria textil, unas prácticas que las comunidades implicadas no dudan en calificar de « apropiación cultural », y a las cuales oponen nuevas formas de resistencia. Las propuestas de comunicación no deberán pasar de 10 líneas y podrán someterse en francés, inglés, español o portugués. Deberán enviarse antes del lunes 13 de marzo a las tres direcciones siguientes, acompañadas de una breve reseña bibliográfica y biográfica : [email protected] ; [email protected] ; [email protected] Bibliografía indicativa Alloa, Emmanuel (éd.), Penser l'image, Paris, Les presses du réel, 2010 Alloa, Emmanuel (éd.) Penser l'image II. Anthropologies du visuel, Paris, Les presses du réel, 2015 Belting, Hans, Pour une anthropologie des images, Paris, Gallimard, 2004. Comaroff John L., Comaroff Jean (2009), Friszman Carolina, Marengo Elena (trad.), Etnicidad S.A., Madrid, Safekat S. L., 2011 De Campos, Haroldo, “Da razão antropofágica: a Europa sob o signo da devoração”, Revista Colóquio/Letras, 62, juillet 1981, p. 11-12. Didi-Huberman, Georges, Survivance des lucioles, Paris, Minuit, 2009 Diéguez, Ileana, Cuerpos sin duelo: iconografias y teatralidades del dolor, México, Ediciones Document A, 2013 Gruzinski, Serge, L’Aigle et la Sibylle. Fresques indiennes des couvents mexicains, Paris, Imprimerie Nationale, 1994 Mosquera, Gerardo (éd.), Beyond the Fantastic. Contemporary Art Criticism from Latin América, London, Institute of visual arts, 1995. Traba, Marta (1973), Dos décadas vulnerables en las artes plásticas latinoamericanas, 1950-1970, Buenos Aires, Siglo XXI editores, 2005. Traba, Marta (1973), “La cultura de la resistencia”, Literatura y praxis en América latina, Caracas, Monte Avila Editores, 1974, pp. 49-80.

Comité de organización :

- Elsa Crousier – Doctora en Español, Université Lumière Lyon II, Laboratoire LCE-CETIAL

- Anne Joyeux – Doctoranda en Español, Institut d’Études Ibériques, Université Paris IV

- Thomas Brignon – Agregado en Español, Estudiante de Máster 2 de Investigación en Español, École Normale Supérieure de Lyon

- Antoine Doucoux - Morgana Herrera – Doctoranda en Español, Université Toulouse Jean Jaurés,

FRAMESPA - Laura Lema Silva - Doctoranda en Español, Université Lumière Lyon II, Laboratoire

LCE-CETIAL, Institut des Amériques Comité científico:

- Alvar de la Llosa – Profesor de Universidades, Director del « Département d’Études Hispanophones », Université Lumière Lyon II

- Sandra Hernández – Profesora des Universités, « Département d’Études Hispanophones », Universités Lumière Lyon II

- Miguel Rocha Vivas – Profesor, Pontificia Universidad Javeriana, Departemento de Literatura

- Ricardo Arcos Palma – Profesor e Investigador Asociado, Universidad Nacional de Colombia, Facultad de Artes

Banksy,  "Che  on  Che"  

 

 

 

                         CALL  FOR  PAPERS  :  CONFERENCE  

 

Subversive/Subverted images: resistant iconography in Latin America and the Caribbean, from pre-Hispanic to contemporary era

 

 

Vendredi 2 juin 2016, ENS de Lyon

The junior laboratory EIRALC (Empires, Imperialisms and Resistances in Latin America and the Caribbean) invites the participants to this new conference to explore further the issue of Latin American resistances and power relationships, which will be considered through image.

Prominent contributions to theory of the image (Alloa and al. 2010/2015) highlighted by the “pictorial turn” (W.J. Thomas Mitchell) or the “iconic turn” (Gottfried Boehm) lead us to engage with the complexity of images. Various aspects will be taken into account: beyond the content of images, the conference will reflect on their materialization through media, theorizations of the image, the contexts in which images are produced and perceived, as well as their economic and legal status. Extending the conceptualization of image will allow to widen the range of study from painting and photography to pictograph, comic, press cartoon, tattoo or textile. The conference will provide an interdisciplinary reflection about resistant iconography and welcomes contributions from various disciplines, from art history to anthropology through sociology or law.

A particular emphasis will be made on the articulation of two complementary and sometimes contradictory processes: on the one hand, the representation of resistance, and on the other hand, resisting through iconography, since analyzing both separately would lead us to a deceiving dichotomy. The notion of “subversion” plays a pivotal part in thinking together the two dimensions of the issue, as any reversal of an iconographic discourse works as a subversion of its hegemonic content. However, such reworking of this hegemonic substrate keeps on mobilizing it over the long term, allowing the reverse process to happen: a re-appropriation of a counter-cultural subversive code in order to transmit a hegemonic discourse. EIRALC wishes to encourage comparisons between different eras in order to highlight the trans-historical dimensions of these processes. For instance, the recuperation of native or Afro-descendants figures by the Church during the colonial era, and their transformation into popular saints, does not impede re-appropriations and re-shaping of these figures inside the frame of popular religiosity, even in contemporary counter-culture, as it is the case for the worship of the Santa Muerte.

Moreover, the “content” of any image is dependent on its materialization through a “medium”, i.e. a historically determined means to create and recreate images, which confers them their visibility (Belting 2004). That is why the making of images is in itself a symbolic act. In her “theory of resistance” (Traba 1973b), Marta Traba highlights the importance of evolutions and breaks with tradition in the making of images. She puts forward various subversive strategies against the cultural domination of the United States, described as the imposition of a “style”, a “medium” and a “system of civilization”, in which images play the part of a “Trojan Horse” in Latin America. Another prominent aspect to focus on lies in the use of the image and the context in which images are produced and perceived. A particular emphasis could be made on the circulation of images in the networks of institutional culture. The part played by indigenous art in the structures of the State, to the extent that such art aims to mend the gaps of official History, should be considered. The diversity of curatorial practices in Latin American museums, and their relation to the political, cultural and economic contexts in which such practices are born,

should be of particular interest. The pragmatic and performative aspects of images can also be addressed in counter-culture and even outside of the artistic field itself. Such is the case of indigenous photography and its use by anthropology and social sciences, which also generate hegemonic or counter-hegemonic visual discourses. Finally, the conference aims to address the economic status of images, through copyright issues, focusing on the recuperation of “ethnic” visual patterns by the fashion industry. Such practices are denounced by native communities in terms of cultural appropriations and generate new forms of resistance. The abstracts will not exceed 10 lines. They can be sent in French, English, Spanish or Portuguese. They must be sent before Monday, March 13th to the three following addresses, along with a title, a brief curriculum and a bibliographic notice: [email protected]; [email protected]; [email protected]  

Select  bibliography  :  

Alloa, Emmanuel (éd.), Penser l'image, Paris, Les presses du réel, 2010 Alloa, Emmanuel (éd.) Penser l'image II. Anthropologies du visuel, Paris, Les presses du réel, 2015 Belting, Hans, Pour une anthropologie des images, Paris, Gallimard, 2004. Comaroff John L., Comaroff Jean (2009), Friszman Carolina, Marengo Elena (trad.), Etnicidad S.A., Madrid, Safekat S. L., 2011 De Campos, Haroldo, “Da razão antropofágica: a Europa sob o signo da devoração”, Revista Colóquio/Letras, 62, juillet 1981, p. 11-12. URL: http://coloquio.gulbenkian.pt/bib/sirius.exe/issueContent Display?n=62&p=10&o=p. Consulté le 14/08/2016. Didi-Huberman, Georges, Survivance des lucioles, Paris, Minuit, 2009 Diéguez, Ileana, Cuerpos sin duelo: iconografias y teatralidades del dolor, México, Ediciones Document A, 2013 Gruzinski, Serge, L’Aigle et la Sibylle. Fresques indiennes des couvents mexicains, Paris, Imprimerie Nationale, 1994 Mosquera, Gerardo (éd.), Beyond the Fantastic. Contemporary Art Criticism from Latin América, London, Institute of visual arts, 1995. Traba, Marta (1973), Dos décadas vulnerables en las artes plásticas latinoamericanas, 1950-1970, Buenos Aires, Siglo XXI editores, 2005. Traba, Marta (1973), “La cultura de la resistencia”, Literatura y praxis en América latina, Caracas, Monte Avila Editores, 1974, pp. 49-80.

Organized by :

- Elsa Crousier – Docteure en Études Hispanophones, Université Lumière Lyon II, Laboratoire LCE-CETIAL

- Anne Joyeux – Doctorante en Études Hispanophones, Institut d’Études Ibériques, Université Paris IV

- Thomas Brignon - Agrégé en Études Hispanophones, Étudiant de Master 2 Recherche, École Normale Supérieure de Lyon

- Antoine Doucoux - - Morgana Herrera – Doctorante en Études Hispanophones, Université Toulouse Jean

Jaurés, FRAMESPA - Laura Lema Silva - Doctorante en Études Hispanophones, Université Lumière Lyon

II, Laboratoire LCE-CETIAL, Institut des Amériques -

Scientific committee:

- Alvar de la Llosa – Professeur des Universités, Directeur du Département d’Études Hispanophones, Université Lumière Lyon II

- Sandra Hernández – Professeure des Universités, Département d’Études Hispanophones, Universités Lumière Lyon II

- Miguel Rocha Vivas – Professeur, Pontificia Universidad Javeriana, Département de Litérature

- Ricardo Arcos Palma – Professeur et chercheur Associé, Université Nationale de Colombie, Faculté d’Arts