ILS ÉTAIENT NOMBREUX À MANIFESTER HIER PATRIOTES · 2014-11-11 · Les Patriotes vilipendent la...

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MARDI 9 DÉCEMBRE 2014 - 16 SAFAR 1437 - N° 7351 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l M me BOUDJEMAÂ DALILA, MINISTRE DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE L’ENVIRONNEMENT, AU SOIR D’ALG É RIE : «Une démarche fédérative et participative du secteur» PAGES 6 et 7 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 l ILS ÉTAIENT NOMBREUX À MANIFESTER HIER PATRIOTES EN COLÈRE Les agressions physiques en tête des infractions Photo : Samir Sid Ils n’ont, certes, pas pu atteindre la capitale, eux qui ont été stoppés alors qu’ils entamaient l’autoroute Blida-Alger qu’ils ont d’ailleurs bloquée des heures durant, dans les deux sens, mais les Patriotes ont pu se faire entendre en se faisant recevoir au plus haut sommet de l’Etat. Photos : DR l LES SIGNES D’INQUIÉTUDE SE MULTIPLIENT l MARCHÉ DE LA DEVISE l ÉDUCATION La faillite frappe aux portes de la CNAS La dégringolade du dinar Le Cnapest réussit son premier jour de grève PAGE 4 PAGE 5 PAGE 3 PAGE 3 Les coups et blessures volontaires viennent en tête des affaires criminelles traitées par la police. Sur les 180 000 infractions annuelles, 80 015 concernent en effet des cas d’agressions en milieu urbain. Pas de quoi inquiéter le commissaire principal, Chaâbane Soualhi, chef du service de recherche et d’analyse criminelle à la Direction générale de la Sûreté nationale. l 180 000 SONT RECENSÉES CHAQUE ANNÉE PAGE 3

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MARDI 9 DÉCEMBRE 2014 - 16 SAFAR 1437 - N° 7351 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l Mme BOUDJEMAÂ DALILA, MINISTRE DE L’AMÉNAGEMENTDU TERRITOIRE ET DE L’ENVIRONNEMENT, AU SOIR D’ALGÉRIE :

«Une démarche fédérativeet participative du secteur»

PAGES 6 et 7

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heures durant, dans les deux sens, mais les Patriotes ont pu se faireentendre en se faisant recevoir au plus haut sommet de l’Etat.

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l LES SIGNES D’INQUIÉTUDESE MULTIPLIENT

l MARCHÉ DE LA DEVISE l ÉDUCATION

La faillite frappeaux portesde la CNAS

La dégringoladedu dinar

Le Cnapestréussit sonpremier jourde grève

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Les coups et blessures volontairesviennent en tête des affa ires

criminelles traitées par la police. Surles 180 000 infractions annuelles,80 015 concernent en effet des cas

d’agressions en milieu urbain. Pas dequoi inquiéter le commissaire

principal, Chaâbane Soualhi, chef duservice de recherche et d’analyse

criminelle à la Direction générale dela Sûreté nationale.

l 180 000 SONTRECENSÉES

CHAQUE ANNÉE

PAGE 3

PP

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Oui :95,63%

Non : 4,47%

Sans opinion :0,9%

Pensez-vous que par ses

déclarations, RabahMadjer perturbe la préparation del’équipe nationalepour la CAN-2015 ?

Résultat sondage

Faut-il interdire la chasse de la gazelleet de l’outarde dans le Sud algérien ?

On nous l’annonce régulière-ment, par des voies et des voixdifférentes. Mais c’est la mêmeinfo et elle est trop souventrépétée — et quasiment dansles mêmes termes — pour qu’iln’y ait pas un fond de vérité ou,du moins, si j’ose cet alliage bis-cornu, de prémonition straté-gique. Cette fois-ci, c’est l’iné-narrable Madani Mezrag quiremet ça : «Le problème del’agrément est une question detemps et il sera réglé prochaine-ment dans le cadre du projet derévision constitutionnelle. Lesgens soucieux de sauver lepays, qu’ils soient du systèmeou des nôtres, ont demandé denous plus de compréhension.»Voilà, il livre tout, sans qu’on luidemande rien. Il veut démontrerque l’ex-Fis, jadis dissous dansle fracas des détonations et dubruit des lames, a continuéd’une certaine manière à activeren profitant de la tolérance,sinon de la mansuétude du pou-voir. La prochaine étape, et c’estlogique, c’est l’agrément, sousun sigle ou un autre, et ainsi, onmontrera avec tout le cynismede rigueur que les centaines demilliers de morts de la décenniesanglante auront été sacrifiéspour des prunes.

A. [email protected]

DIGOUTAGEAu secours,

le FIS revient !

Par Arris TouffanPar Arris Touffan

Bernard Cazeneuve à AlgerM. Bernard Cazeneuve, ministre français de l’Intérieur,

arrivera à Alger le 15 décembre prochain pourune visite de travail.  Les questions desécurité et de circulation des personnesdevraient occuper une bonne place dansses discussions avec les autorités algé-

riennes. Cette visite serait destinée à don-ner des prolongements pratiques aux

accords conclus il y a quelques jours àParis suite à la visite du Premierministre Abdelmalek Sellal.

ERISCOOPERISCOOP [email protected]

Mardi 9 décembre 2014 - Page 2

Quand El Ghazi innoveInvité hier sur les ondes de nos confrères de JilFM, le ministre du Travail, de l’Emploi et de laSécurité sociale, parlant du chef de l’Etat, a uséd’une formule pour le moins étrangère aulexique des hommes politiques algériens.

C’est ainsi que, citant le PrésidentBouteflika, Mohamed El Ghazi a cru bon ajouter

«hafidahou Allah» (que Dieu le préserve).Une formule quasiment incontour-

nable au royaume du Maroc lors-qu’on évoque la personne du roi.

Un avocat pour les affaires étrangèresLe ministère des Affaires étrangères est à la rechercheLe ministère des Affaires étrangères est à la recherche

d’un avocat pour la signature d’une convention de prestationd’un avocat pour la signature d’une convention de prestationde services. Cette dernière consistera en la représentation,de services. Cette dernière consistera en la représentation,assistance et conseils juridiques au profit du ministèreassistance et conseils juridiques au profit du ministèredes Affaires étrangères.des Affaires étrangères.

Et les fêtes de fin d’année ?Au vu de l’absence presque totale de publi-

cité pour les fêtes de fin d’année dans le GrandSud algérien, on est presque tenté de croire

que les habitués du «réveillon dans les dunes»devront choisir cette année d’autres destina-tions. A rappeler que le tourisme saharien

constitue un axe important pour ce sec-teur.

L’APN et le vote électroniqueAu niveau de l’APN, on continue à privi-

légier le vote à main levée. Rappelonsque, techniquement, les membres decette Assemblée peuvent procéder à unvote électronique. Sous d’autrescieux, les députés ont adopté levote par des applicationssmarthphones ou tablettes.

M. Kebci - Alger (Le Soir) -Après les Gardes communaux etles rappelés du service national,les Patriotes vilipendent la poli-tique de réconciliation dont ils sedisent être les laissés-pour-comp-te. Une politique que les concer-nés affirment découvrir sous sa

véritable nature, celle de «faire lapart belle aux terroristes». «Au tout début, il n’était ques-

tion pour nous que de défendre lesveuves et les orphelins de noscamarades tombés au champd’honneur les armes à la main oulâchement assassinés par les

ennemis de Dieu, mais nous étionsloin de penser que nos ennemisd’hier, ceux du peuple algérien toutentier et de la Nation percevaientdes pensions mensuelles de 16000 DA et que certains d’entre-euxbénéficiaient même de créditssans intérêts», soutenait, hiermatin, un chef Patriote de la wilayade Tizi-Ouzou à Boufarik où devaitdémarrer une marche prévue surAlger. Notre interlocuteur, qui a servi

de DEC et de maire d’une commu-ne de l’extrême sud de la Kabylie,soutiendra que «c’est à ce stade làque la corporation des Patriotes adécidé de réclamer ses droitsaprès avoir honoré son devoir,celui de sauver la République dupéril islamiste intégriste». Un mot d’ordre, repris

d’ailleurs, aux côtés de biend’autres dont l’application de l’ar-ticle 77 du décret présidentiel parudans le Journal officiel n°66 du 31décembre 2013, que les milliers dePatriotes qui se sont retrouvés hiermatin à la cité Soummam deBoufarik en vue d’une marche surAlger ont écris sur desbanderoles : «Où sont les droitsdes Patriotes dans la réconciliationnationale ? Après notre devoirnational, où sont nos droits ?»,scandaient ces Patriotes issus detoutes les couches sociales et detous les âges et venus d’une tren-taine de wilayas du pays.«Figurez-vous que nous avons

bénéficié de permis de port

d’armes signés par les chefs desRégions militaires, des généraux,alors que nous ne bénéficions pasde couverture sociale ni d’indemni-tés à la hauteur de nos sacrifices»,a affirmé un Patriote d’El Oued qui,avec ses milliers de camaradesont, vers 14h, forcé le premier bar-rage de police avant de faire demême pour celui de la gendarme-rie installé juste à l’entrée de l’au-toroute Blida-Alger. Mais les Patriotes n’iront pas

plus loin puisqu’à près d’un kilo-mètre, ils seront stoppés par desforces anti-émeutes. En réaction instantanée, ils

décident eux aussi de bloquer lacirculation automobile dans les

deux sens, «le temps que la délé-gation désignée sur place sedéplace sur Alger pour une entre-vue avec le Premier ministre ou unresponsable du ministère de laDéfense nationale», soutenait unPatriote membre de laCoordination de la corporation,resté à Boufarik, une blessure nelui a pas permis d’être de cettemanifestation.Pour notre interlocuteur, il

n’était pas question pour lesPatriotes de quitter les lieux tantque «nos revendications ne sontpas prises en charge de manièreefficiente».

M. K.

Le Soird’Algérie Actualité

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Ils n’ont, certes, pas pu atteindre la capitale, eux qui ontété stoppés alors qu’ils entamaient l’autoroute Blida-Algerqu’il ont d’ailleurs bloquée des heures durant et dans lesdeux sens, mais les Patriotes ont pu se faire entendre ense faisant recevoir au plus haut sommet de l’Etat.

Mardi 9 décembre 2014 - PAGE3ILS ÉTAIENT NOMBREUX À MANIFESTER HIER

Patriotes en colère

Les Patriotes vilipendent la politique de réconciliation nationale.

Un repenti nargue les PatriotesJuste en face de la maison de jeunes Boualem-Hasni, dans la cité

Soummam de la ville de Boufarik où les Patriotes avaient convenu dese retrouver pour leur marche sur Alger, des membres de cette corpo-ration ont failli lyncher un repenti. Ce dernier se plaisait à «narguer»des membres de cette corporation, ce que ces derniers ont considérécomme un affront qu’il fallait coûte que coûte laver et comme il se doit.Le repenti n’a eu la vie sauve qu’à la faveur des ruelles bondées demonde et de la circulation automobile dans ce quartier.

M. K.

Un Patriote menacede se faire exploser

Un Patriote menace de faire exploser sa demeure familiale si jamaisles autorités locales de Boufarik mettaient à exécution leur menace del’expulser de son logement familial. Le concerné, qui se dit fils de chahid,handicapé, Patriote de la première heure et père de huit enfants, dira nepas accepter cet «affront» de plus et affirmera avoir bourré sa maison degaz dans le but de la faire exploser si, par malheur, on venait à le délogerde force.

M. K.

ÉDUCATION

Le Cnapest réussit son premier jour de grève

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - Le secteur de l’éducationest de nouveau agité. Hier, à l’ap-pel du Cnapest de nombreux éta-blissements scolaires dans lestrois paliers ont été paralysés parla grève des enseignants. Selonles estimations du syndicat, 85%des enseignants du secondaireont répondu à l’appel. Le mouvement est moyenne-

ment suivi, reconnaît le Cnapest,dans les établissements moyensavec une moyenne allant de 30 à40% et entre 20 à 30% dans lecycle primaire. La tentative du ministère de

l’Education nationale de persua-der le Cnapest de renoncer à sonmouvement de grève a échoué.L’ultime réunion tenue à la veilledu débrayage, dimanche soir, ausiège du ministère de tutelle pourdésamorcer la crise n’a pas eul’effet escompté. Le Cnapest dit n’avoir reçu

aucune réponse «satisfaisante» àses revendications.«Il n’y avait rien de nouveau de

la part de la tutelle», selonMessaoud Boudiba, chargé decommunication au Cnapest. Il a expliqué que le départe-

ment de Benghebrit voulait tenirune réunion de conciliation en pré-

sence des représentants de laFonction publique et du ministèrede Travail. «Cette réunion étaitprésidée par le ministère del’Education, or, selon les textes deloi, la partie qui doit présider uneréunion de conciliation doit êtreune institution supérieure neutre,soit un représentant de gouverne-ment», a expliqué le syndicaliste

qui accuse la Fonction publique detravailler en complicité avec leministère de l’Education.Selon M. Boudiba «la tutelle

n’avait aucune bonne intention niune bonne volonté pour désamor-cer la crise. Son seul but c’est denous ramener à une réunion deconciliation pour nous obliger àgeler la grève mais en l’absencedes conditions nécessaires pourune réunion de conciliation, la ren-contre s’est transformée enréunion de travail».Partant du constat, le Cnapest

a refusé de geler son mouvementde grève lancé pour le 8 et 9décembre. «Il n’y a eu aucune

réponse à nos préoccupations afinque le bureau national appelle à laréunion extraordinaire du conseilnational, seul habilité à décider dusort du mouvement de grève, ainsila décision du conseil national du24 novembre dernier reste effecti-ve», a souligné le syndicat. La grève se poursuit aujour-

d’hui dans les trois paliers del’éducation pour exiger de la tutellede tenir ses engagements pourtrouver des solutions à un nombrede préoccupations soulevées parles fonctionnaires. Il s’agit, entre autres, de la révi-

sion du statut particulier, de lamédecine du travail, du problème

des logements de fonction, desœuvres sociales et des départs àla retraite. La ministre de l’Education

nationale affirmait jeudi que toutmouvement de grève sera auto-matiquement suivi par des ponc-tions sur salaires et une suspen-sion de la prime de rendement. LeCnapest ne semble pas s’en sou-cier. Le syndicat, qui qualifie ces

deux jours de grève de signald’alarme appelle les pouvoirspublics à prendre en charge sesrevendications «s’ils veulent éviterle pourrissement dans le secteur».

S. A.

180 000 SONT RECENSÉES CHAQUE ANNÉE

Les agressions physiques en tête des infractions

Nawal Imès- Alger (Le Soir)-En hausse de 2%, la criminalitéest jugée «ordinaire» en Algérie,par l’invité de la rédaction de laChaîne III de la Radio nationale.Chaâbane Soualhi estimequ’avec un ratio de 300 à 400affaires pour 100 000 habitants,le degré de violence n’est pas trèsalarmant. Les atteintes aux biensdes personnes se classent en

deuxième position alors que laconsommation et la détention destupéfiants sont en troisièmeplace avec 6% du volume globaldes infractions. Selon l’invité de la rédaction de

la Chaîne III, l’augmentation de2% dans les statistiques estessentiellement due au travail deproximité que fait la police. Desactions qui ont, selon lui, permis

de détecter plus de 15% du volu-me global de la criminalité à l’ima-ge du port d’armes blanches oude la consommation de drogues.Chaâbane Soualhi considère,néanmoins, que cette violence estloin d’être le fait de gangs organi-sés. Quelles en seraient les causes

? Le commissaire principal pointedu doigt plusieurs facteurs parmilesquels le manque d’homogénéi-té dans les nouveaux quartiers oùle moindre conflit peut dégénéreren bataille rangée. Des conflitsqui, dit-il, sont souvent réglésaprès l’intervention des forces del’ordre et de la justice. Il cite éga-lement comme facteur favorisant

la délinquance, les mineurs quiquittent l’école de manière tropprécoce, l’échec scolaire et lesconflits familiaux. Faut-il pour autant faire porter

la responsabilité pénale auxparents des délinquants ?Réponse de l’invité de la radio :c’est à la justice de se prononcer. Se voulant rassurant,

Chaâbane Soualhi a tenu à préci-ser que le nombre de citoyensrespectueux de la loi était tout demême plus important que ceuxl’enfreignant, appelant à la multi-plication d’actions de proximitépour circonscrire le phénomènede la violence en milieu urbain.

N. I.

L’appel à la grève dans le secteur de l’éducation a étélargement suivi. Hier, au premier jour du débrayage, 85%des lycées étaient paralysés, selon le Cnapest (Conseilnational autonome des professeurs de l’enseignementsecondaire et technique), initiateur de ce mouvement. Lagrève se poursuivra aussi aujourd’hui dans les troispaliers de l’éducation.

Les coups et blessures volontaires viennent en tête desaffaires criminelles traitées par la police. Sur les 180 000infractions annuelles, 80 015 concernent en effet des casd’agressions en milieu urbain. Pas de quoi inquiéter lecommissaire principal, Chaâbane Soualhi, chef du servicede recherche et d’analyse criminelle à la Direction généra-le de la sûreté nationale.

Le Soird’Algérie Mardi 9 décembre 2014 - PAGE 4Actualité

4,7 millions de travailleurs nondéclarés, selon l'Office nationaldes statistiques (ONS), enquêtemenée auprès d'un échantillon de21 502 ménages sur tout le terri-toire national, 1,85 milliard de dol-lars d'importation de médicamentpour l'année 2014, selon leCentre national de l'information etdes statistiques de la Douane(CNI), 14 millions de maladeschroniques, déclaration de M.Hamid Boualag président de l'as-sociation SOS hépatite, de plus laCnas verse aux hôpitaux presque60 milliards de dinars chaqueannée pour prendre en charge lesmalades hospitalisés, déclarationfaite par le Dr Farid, gastro-enté-rologue. A cela, s'ajoutent lesdysfonctionnements, dans la ges-tion des agences Cnas quiengendrent un coût faramineux,les fraudes sociales et le conten-tieux employeurs concernant lesgros débiteurs qui se chiffrent enmilliards de dinars.

Ce que décrivent ces chiffres,ne sont pas donc un accidentconjoncturel ; c'est bel et bien uneperte de contrôle de la «machine»Cnas, par ceux qui ont la chargede la piloter.

Cette situation explosive sur levolet des dépenses médicaless'explique par la non coordinationdes soins et du nomadisme médi-cal. A ce titre normalement, c'estle médecin généraliste qui orien-te, coordonne et fait la synthèse, iltient le dossier médical du patientdans lequel sont consignés lesactes et les prescriptions dont il abénéficié.

Cet accès aux soins est doncmédicalisé à double titre, puisquele choix des praticiens consultéset l'histoire médicale du patientsont sous la responsabilité d'unprofessionnel de la santé capablede détecter les incohérences, lescarences, les redondances etd'optimiser les soins prodigués.Pourtant, rien de tel n'a encoreété tenté en Algérie où le maladechoisit librement le praticien qu'ilva consulter.Si ce choix ne luiconvient pas, il peut consulter unspécialiste sans pour autant luiindiquer que deux ou trois autresde ses confrères ont déjà étéconsultés.Finalement, il va pou-voir mixer les ordonnances qu'ilaura recueillies pour composerlui-même son traitement. Il nesera pas tenu d'en rendre compte

à personne, et la Cnas à elle deprendre en charge toutes cesconsommations de soins.

Dans toutes les villesd'Algérie, une certaine conniven-ce existe entre le médecin et sespatients. Cette connivence lourdede secret repose aussi sur unmodus vivendi avec les spécia-listes. Si un médecin généralisteenvoie un de ses patients à un deses confrères spécialistes, ce der-nier lui adresse en retour un petitcompte-rendu détaillé. Un acte deconvivialité, mais aussi pour lesmédecins spécialistes, c'est l'as-surance d'entretenir une bonnerelation avec leurs confrères quileur apportent une part de leurclientèle.

Ce nomadisme médical despatients, qui vont d’un médecin àun autre engendre des dépensesimportantes mettant gravementen danger l'équilibre financier dela Cnas, cette façon de fairecontredit tous les principes pro-clamés «pas de liberté sans sécu-rité sanitaire, pas d'égalité sanssolidarité».

Mais peut-on parler de libertéquand celle-ci n'est accompagnéed'aucune responsabilité, pasmême celle de rendre compte àquiconque d'un comportement quiest médicalement aberrant dansde nombreux cas ? Commentd'ailleurs pourrait-il en être autre-ment, puisque le malade n'aaucune compétence médicalepour décider ?

La proportion des Algérienspratiquant le nomadisme médicaldépasse les 82%, ce qui devraitconduire les acteurs du systèmede soins de santé à proclamerque l'absence de coordinationdes soins pose un problèmemajeur pour les finances de laCnas et met en danger la vie despatients.Occulter cette observa-tion,c'est oublier la face cachéede la situation explosive danslaquelle baigne la Cnas.

En l'absence d'une relationsuivie et exclusive entre le soi-gnant et le patient, ce dernier peutfaire pression sur son médecin,«docteur, il me faudrait un scan-ner, des radios, ou tels médica-ments.»

Sinon le médecin perd sonclient, lequel obtiendra de toutefaçon le traitement, le scanner oula radiologie, cures thermales, ouséances de rééducation fonction-

nelle, d'un confrère moins scrupu-leux. La prise d'otage des méde-cins par les patients est une réali-té ; on en est là ! et tous les ingré-dients sont réunis : le nombreexcessif de praticiens par wilayasignalé à plusieurs reprises par leprofesseur Khiati, qui rend faciled'accès le second puis le troisiè-me médecin consulté, la mobilitédes patients, la prise en chargepar la Cnas et finalement lemanque de confiance entre cesdeux acteurs, partenaires d'uninstant, établissant une relationde soins ponctuelle alors que lasanté est une continuité.

En Algerie donc, entre méde-cin et patient, le mariage n'est pasreconnu par la loi, le concubina-ge, sinon la polygamie, est larègle, au nom de la liberté d'accèsaux soins.

Sur le plan médical, cette liber-té est une tromperie car lespatients n'ont pas la compétencemédicale pour en user utilement.

Au plan politique, l'imposture esttotale : la vraie liberté de choix,pour les patients comme pour lespraticiens, consisterait à donneraux uns et aux autres le droit deconsulter et pratiquer dans lecadre de la coordination dessoins qui représenteraient alorsun secteur d'activité.

Qu'est-ce qui mine la Cnas ?Est-ce une insuffisance desrecettes ou un excès desdépenses, une interrogation àdouble détente ? De nombreuxprofessionnels des assurancessociales pensent que le chômage,la précarisation de la situation detravail, la fraude, sur ordon-nances, la mauvaise gestion sontcoupables et, la pléthore de per-sonnels existant au niveau desagences Cnas, l'absence de pro-fessionnalisme en matière detechnique assurantielle au sein dela Cnas, la fraude sur ordonnan-ce, le prix élevé du médicamentgénérique qui plus est sans aucu-

ne efficacité thérapeutique, l'ab-sence de contrôle desemployeurs récalcitrants et frau-deurs qui font dans la sous-décla-ration salariale, et les faussesdéclarations des travailleurs, fontque la problématique se pose entermes de revenus d'activités quifont que l'assiette des cotisationde l'assurance maladie se réduitchaque année comme une peaude chagrin, alors que lesdépenses se développent defaçon rapide et incontrôlée.

Sans doute, est-il nécessairepour les décideurs de la Cnas debien repérer le mal qui ronge unsystème lié fondamentalement auniveau de vie de chaque tra-vailleur afin de prendre lesmesures nécessaires pour sauve-garder un système de protectionsociale qui couvre plus de 30 mil-lions de personnes. En tout étatde cause, la Cnas depuis desannées à ce jour, a été jalonnéed'embûches rendues suppor-tables par des dévouements indi-viduels en grand nombre qui onttenté de sauver la Cnas, d'undémantèlement programmé.

Il importe de savoir pourquoi etcomment une situation aussimachiavélique a pu se créer ets'aggraver. Entre en jeu une puis-sance administrative, l'absencede légitimité politique et finale-ment la place laissée aux groupesde pression omniprésents. Aufinal, protéger la Cnas, n'est ni unanachronisme, ni une aberrationdans notre société. C'est unbesoin dont la forme et l'intensitévarient en fonction de l'âge et del'environnement.

Layachi Salah-Eddine

LES SIGNES D’INQUIÉTUDE SE MULTIPLIENT

La faillite frappe aux portes de la CNAS

La Cnas vit une situation explosive.

Les signes d'inquiétude sur la faillite financière de laCnas se multiplient d'année en année.

SA REPRÉSENTATION DIPLOMATIQUE À ALGERCÉLÈBRE LA JOURNÉE NATIONALE DE LA DÉFENSE

Le Viêtnam rend hommage à son arméeLe Viêtnam est fier de son armée. C’est

son attaché militaire à l’ambassaded’Alger qui l’a exprimé hier, à l’occasion dudouble anniversaire de la formation del’Armée populaire du Viêtnam (70e) et de laJournée nationale de la défense (25e).C’était lors d’une conférence de presseanimée au siège de son ambassade àAlger, conjointement avec le premier res-ponsable de la présentation diplomatiquevietnamienne en Algérie.

Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Forte de450 000 soldats actifs et 5 millions de réservistes,l’armée vietnamienne a été présentée par l’attachémilitaire de l’ambassade du Viêtnam à Alger comme«une armée de type nouveau et de plus en plusdéveloppée et modernisée». Dans sa note de lectu-re retraçant l’histoire de l’armée de son pays, leconférencier a longuement insisté sur le caractère«populaire de l’armée vietnamienne». Selon lui,«l’Armée populaire du Viêtnam est une armée néedu peuple et combat pour le peuple». «Depuis safondation, l’Armée populaire du Viêtnam s’est agran-die sans cesse, mais le principe reste toujours lemême. C’est une armée du peuple, par le peuple etpour le peuple. C’est pourquoi, la défense nationaledoit être liée et conforme à la réalité révolutionnaireet elle porte l’intérêt au peuple», a-t-il expliqué.

L’attaché militaire ayant le grade de colonel anotamment rappelé les conditions dans lesquellesest née l’Armée populaire du Viêtnam. Il dira à cepropos, que la «victoire de Diên Biên Phu qui a duré56 ans dans la vallée du même nom du nord-ouest

du Viêtnam et qui a pris fin le 7 mai 1954 par la chutedu camp retranché français était un tournant histo-rique et doré». Il rappelle aussi un autre fait histo-rique de l’armée de son pays. Il s’agit de la fatidiquedate du 30 avril 1975, «le jour où l’armée et le peuplevietnamien remportaient une victoire finale contre lesimpérialistes américains, libérant le sud et réunifiantle pays». «Cette victoire est la convergence de plu-sieurs facteurs dont le plus important réside dansl’union entre l’armée, le peuple et la solidarité inter-nationale», a-t-il ajouté.

La célébration de ce double anniversaire est per-çue aujourd’hui par les Vietnamiens explique leconférencier, «comme l’importance et l’étendue dela relation qui lie le peuple à son armée». «Plus de70 ans de combat, de construction et de développe-ment avec des victoires enregistrées dans l’histoirede la nation, l’armée populaire du Viêtnam est lesymbole éclatant de l’armée du peuple et pour lepeuple.

L’Armée populaire du Viêtnam, qui devient unearmée régulière, d’élite et modernisée est la forcepolitique fidèle du communisme du Viêtnam, del’Etat et du peuple pour répondre aux exigences denouvelles missions de la révolution», a-t-il souligné.Le conférencier n’a pas raté par ailleurs l’opportuni-té pour mettre en relief «l’intime» relation et «laconfiance mutuelle» qu’entretient l’Armée populairedu Viêtnam avec l’Armée nationale populaire.

Les deux armées, a-t-il expliqué, «ont accomplides visites à tous els niveaux pour promouvoir lacompréhension, partager des expériences de laconstruction de l’armée de chaque pays et promou-voir la coopération de la défense».

A. B.

Mobilis à l’ITU Telecom World Doha 2014

ATM Mobilis, premier opérateur de téléphonie mobile enAlgérie, participe au salon de l'Union internationale des télécom-munications, «ITU Telecom World 2014», sous le thème «Futurein Focus» qui se tient du 7 au 10 décembre 2014 à Doha, Qatar.

Cette participation à ce rendez-vous incontournable des pro-fessionnels des TIC, permet à Mobilis, en tant que précurseur dela technologie 3G en Algérie et sa démocratisation à traverstoutes les couches populaires des quatre coins du pays, deconforter et de partager l’expérience algérienne dans le domainedes TIC.

A titre de rappel, Mobilis a, par le passé proche, participé auxprécédentes éditions : octobre 2011-Genève (Suisse), octobre2012 Dubaï (EAU).

Une présence, devenue indispensable à Mobilis, pour nouerde fructueux contacts et être au diapason avec les dernièrestechnologies de l'information et de la communication.

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Abder Bettache Alger (LeSoir) - Les cotations hebdoma-daires des billets de banque etdes chèques de voyage, valablesà compter du dimanche 7décembre et communiquées parla Banque d'Algérie, font ressortirune nouvelle hausse de la devisevis-à-vis du dinar confortant ainsiles hausses des semaines précé-dentes. Autrement dit, le dinar aencore connu une baisse de savaleur vis-à-vis de la devise. Ainsi,à l’achat, un dollar a coûté 85,31DA et 90,52 DA à la vente, alorsque pour l’euro, il a été fixé à105,54 DA à l’achat et 112,01 DAà la vente. Le même phénomène est

constaté sur le marché parallèle,mais avec un léger avantage pourle dollar qui a vu quelque peu sacote grimper, alors qu’un euro eststabilisé autour de 158 et 160dinars. Cette situation considérée

comme inédite dénote selon desexperts la question financière dela fragilité de l’économie algérien-ne, totalement indépendante de lamono-exportation. Ces mêmesexperts estiment par ailleurs quequand le dinar s’apprécie par rap-port au dollar, il se déprécie auto-matiquement par rapport à l’euro.C’est ce qu’ils appellent la «fluc-tuation naturelle». Par contre, si le dinar s’appré-

cie ou se déprécie par rapport auxdeux monnaies en même temps,cela s’appelle une «réévaluationdans le premier cas ou une déva-luation dans le second». Or, dansle cas échéant, le dinar vient desubir une dépréciation par rapportaux deux monnaies.Conséquences logiques de labaisse vertigineuse des prix dupétrole. «Quant au marché infor-mel, la dégringolade est beau-coup plus prononcée, en brassant

40% de la masse monétaire encirculation, soit environ 13 mil-liards de dollars», selon leschiffres avancés par ces mêmesexperts. Les monnaies des autrespays sont aussi sensibles auxcours du pétrole. Chaque économie est en effet

plus ou moins sensible au pétrole.Les pays exportateurs dont lamonnaie de référence n’est pas le

dollar, verront ainsi leur devise serenforcer lorsque le prix du pétrolemonte. C’est le cas du peso mexi-cain, du dollar canadien et de lacouronne norvégienne, troisgrands exportateurs de pétrole. Pour le cas de l’Algérie, la

situation se présente autrement,du moment où la monnaie deréférence à l’exportation est ledollar. Ainsi, le dinar est une mon-

naie presque dépendante du dol-lar, étant donné que les revenusen devises sont issus à 97% deshydrocarbures. Dans une récente analyse sur

la situation monétaire publiée pardes médias, l’Association algé-rienne de développement del’économie du marché (Adem)avait noté que «la dévaluation dudinar répond à un artifice lié aucamouflage du déficit budgétai-re». L’étude de cette association

relève qu’«il faut surtout préciserles mécanismes de cotation dudinar par rapport notamment aucours du dollar et de l’euro (…).Actuellement, il existe un écartimportant entre le cours du dinarsur le marché parallèle (plus de160 dinars pour un euro) et lacotation officielle (un euro pour111 dinars) soit près de 40%».Créé en 1964, le dinar algérien

était coté avec le franc jusqu’en1974, 1 dinar pour 1 franc, et parrapport au dollar 1 dinar pour 5dollars. Quarante années après(1974-2014), la situation a totale-ment changé. La relation estdésormais complexe. A moinsque…

A. B.

Le Soird’Algérie Mardi 9 décembre 2014 - PAGE5Actualité

MARCHÉ DE LA DEVISE

La dégringolade du dinar

La baisse du dinar est beaucoup plus prononcée au marché parallèle.

Le seuil psychologique des 70 dollars franchi, le prix dubaril de pétrole poursuit dangereusement sa chute. Amoyen terme, la première conséquence à enregistrer serasans aucun doute un impact négatif sur les dépenses del’Etat. Seconde conséquence : la monnaie locale, soit ledinar pour l’Algérie, sera désormais prise en sandwichentre l’euro et le dollar. Décryptage.

Chérif Bennaceur - Alger (LeSoir) - L’expertise de la sociétésud-coréenne Daewoo, déjà avé-rée dans son pays, dans l’aména-gement de l’oued El Harrach etdes oueds Rhumel etBoumerzoug à Constantine sus-cite l’intérêt d’autres wilayas dupays. C’est ce que le ministre desRessources en eau, HocineNecib, a relevé hier en marged’une journée technique sur lesaménagements des oueds, orga-nisée à l’hôtel El Djazaïr, évo-quant une dynamique déjà encours à Mostaganem et à Tarfnotamment. Voire, le recours à d’autres

opérateurs étrangers pour laréhabilitation et aménagementdes oueds pourrait être envisagé,laisse entendre le ministre desRessources en eau. Tout en évo-quant un suivi rigoureux, HocineNecib affichera en fait un satisfe-cit quant au projet d’aménage-ment de l’oued El Harrach surune vingtaine de kilomètres etdont les travaux ont été confiés àun groupement algéro-sud-coréen (Cosider-Daewoo) pourun montant de l’ordre de 38 mil-liards de dinars. Des travaux qui avancent de

manière satisfaisante, avec untaux de réalisation de 52%, avecdéjà un premier tronçon, long de4,5 kilomètres et reliant l’embou-chure du fleuve à El Harrach, qui

devrait être livré d’ici l’été pro-chain. Et ce, en attendant la livrai-son progressive des autres tron-çons reliant El Harrach àBentalha. Voire, l’opérateur sud-coréen pourrait participer à l’amé-nagement de 22 autres kilo-mètres en amont de l’oued ElHarrach jusqu’à HammamMelouane dans la wilaya deBlida. Intégrant plusieurs dimen-sions tant écologiques et environ-nementales (aménagement pay-sager, dépollution…), écolo-giques (restauration de la biodi-versité..), hydrauliques (restaura-tion des fonctions hydriques, etgestion des crues…) que socié-tales (détente, loisirs, cyclisme etautres activités sportives etludiques...), le projet d’aménage-ment de l’oued El Harrach devraitêtre, une fois achevé, géré par unétablissement public d’intérêtcommercial (Epic). C’est ce querelèvera Hocine Necib, laissantentendre que le Premier ministre,Abdelmalek Sellal, et le walid’Alger, Abdelkader Zoukh, ontdonné leur aval. Un mode de gestion qui pour-

rait concerner également le projetd’aménagement (calibrage...) desoueds de Constantine dont lestravaux ont été récemment lan-cés sous l’égide d’un consortiumDaewoo-Onidri. L’opportunité pour le ministre

des Ressources en eau d’évo-

quer la problématique des inon-dations et crues, survenues dansplusieurs régions du pays et auxeffets assez dévastateurs durantles dernières décades, notam-ment en milieu urbain et périur-bain. Estimant que 90% des cas

d’inondations sont dues à l’insuffi-sance, le manque d’entretien etd’assainissement, Hocine Necibréitérera son refus des «solutionsde colmatage», d’urgence.Certes, des études et des travauxde protection des agglomérationsexposées aux risques d’inonda-tions ont été déjà lancées oumises en œuvre (à Batna,Ghardaïa, Alger et Sidi-Bel-Abbès) ainsi que des actionsd’aménagements le long desoueds (création de murettes etouvrages anti-crues, consolida-tion des berges naturelles parbétonnage…). Néanmoins, le ministre prône-

ra la prévention, d’agir en amontet en aval des oueds, sur la based’études globales et de maîtrise,en mettant en avant l’exemple dela région du M’Zab, outre la miseen œuvre de solutions innovanteset requalifiantes en termes fonc-tionnels et de génie végétal.Dans ce contexte, Hocine Necibindique que les directions dewilayas devraient être dotéesd’ici la fin 2015 de parcs, decomptoirs hors budget, pour l’en-tretien périodique et planifié desoueds.En outre, le département des

Ressources en eau œuvre à l’ac-quisition d’équipements d’obser-

vation et de mesure hydro-pluvio-métrique sur une centaine de sta-tions réparties sur l’ensemble duterritoire national. Il s’agit, en fait,de mettre en place un système deprévision et d’alerte de crues d’icila fin décembre, un projet inéditen Algérie et qui requiert égale-ment un concours étranger. Ainsi, Hocine Necib rappellera

que le secteur des ressources eneau a engagé, dans le cadre de lacoopération avec l’Union euro-péenne, une étude portant surl’élaboration d’une stratégienationale de lutte contre les inon-dations. Une étude qui devraitêtre finalisée d’ici la fin de l’annéeprochaine, indique le ministre quimettra en avant la nécessitéd’une vision globale et optimale

dans la lutte contre les inonda-tions et la pertinence d’élaborerdes cartes des zones inondablesnotamment urbaines. Ainsi, il prônera une réaction

davantage coercitive et préventi-ve face au phénomène persistantde la construction sur les litsd’oueds et dans les zones inon-dables, relevant la nécessité d’unmécanisme pénal renforcé. Par ailleurs, Hocine Necib a

évoqué un processus de moder-nisation de la gestion des bar-rages dont le nombre devraitdépasser la centaine à l’horizon2019. Il s’agit en fait de dévelop-per la télégestion des barrages,d’améliorer les modalités d’inter-vention et de secours…

C. B.

AMÉNAGEMENT DES OUEDS EN ALGÉRIE

Le recours à de nouveaux opérateursétrangers n’est pas écarté

Le recours à de nouveaux opérateurs étrangers, aprèsles Sud-Coréens, pour l’aménagement des oueds n’estpas écarté, selon le ministre des Ressources en eau. Unestratégie nationale de lutte et de prévention des inonda-tions et crues sera finalisée d’ici la fin 2015.

Le projet d’aménagement de l’oued El-Harrah se fait progressivement.

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Le Soird’Algérie Entretien Mardi 9 décembre 2014 - PAGE 6

A l’heure où l’environnementoccupe beaucoup de gouvernantsà travers le monde qui multiplientdepuis quelques années les ren-contres internationales pour tenter,pas toujours en réussissant, depréparer un avenir plus propre etplus vivable aux citoyens de la pla-nète, nous avons voulu savoircomment justement notre paysconçoit cette question, comment ilse prépare à éviter les catas-trophes écologiques annoncées,réelles ou supposées. Qui mieuxque Dalila Boudjemaâ, la ministrede l’Aménagement du territoire etde l’Environnement, pour répondreà ces interrogations ? A la veille desa participation à Lima (Pérou) à laConférence mondiale sur le climat(du 1er au 12 décembre), nousl’avons rencontrée et évoqué avecelle non seulement les problèmesde préservation de l’environne-ment, d’écologie, mais aussi, etc’est un secteur de taille, l’aména-gement du territoire, les plans, dis-positifs et mesures, et tous lesaspects nombreux qui y sont liés.

Soir d’Algérie : Sur quels grands axes sedéploie le Schéma national d’aménagementdu territoire, sachant que l’absence de poli-tique claire d’aménagement a souventengendré des catastrophes ?

Mme Dalila Boudjemaâ : Le Schéma natio-nal d’aménagement du territoire (Snat) a fait undiagnostic du territoire à l’échelle nationale, unétat des lieux chiffré, ce qui a permis d’appré-cier qualitativement et quantitativement quenous ne pouvons plus continuer à gérer le terri-toire comme on l’a fait jusqu’à maintenant. LeSnat a confirmé que 87% de la population estconcentrée sur 4% du territoire national au norddu pays, ce qui engendre l’urbanisation anar-chique, la dégradation des terres agricoles, desespaces naturels, la mauvaise gestion detoutes les ressources, jusqu’aux déchets. Laplupart des désagréments constatés dans nosvilles et à l’intérieur du pays sont dus pour laplupart à ce déséquilibre territorial. Le Snat aproposé des orientations et des actionsconcrètes sectorielles et régionales pourrépondre aux défis de l’Algérie dans le contextede la mondialisation et de tout ce qu’elleengendre comme problèmes, les changementsclimatiques, la crise économique... Ces actionsœuvrent à freiner la littoralisation en revitalisantles Hauts-Plateaux et le Sud. Le Snat veut don-ner la chance aux générations futures, auxjeunes, en leur créant toutes les conditionssocioéconomiques pour qu’ils puissent s’épa-nouir chez eux. Il s’articule autour de quatregrands axes : la durabilité en préservant lecapital naturel et culturel de notre pays ; lerééquilibrage des localisations des activités etdes populations ; l’attractivité des investisse-ments et enfin la réalisation de l’équité enrenouvelant les espaces dégradés des villes etdu milieu rural et en assurant la mise à niveaudes zones à handicap.

Ça c’est au plan national, et aux niveauxrégional et local ?

Il faut préciser que ce schéma nationalencadre et se décline en 21 schémas directeurssectoriels, 20 programmes d’actions territoriales,9 schémas régionaux, 4 schémas directeurs desgrandes villes (Alger, Oran, Constantine etAnnaba) et 48 plans d’aménagement de wilaya.Vous voyez bien qu’il ne s’agit pas d’un simpleplan centralisé. En outre, le Snat présente l’ima-ge souhaitée de l’Algérie future en s’appuyantsur les trois piliers du développement durable :l’économique, le social et l’environnemental.C’est l’outil de planification stratégique du déve-loppement économique et social. C’est le lieu

privilégié de toutes sortes de concertation et decoordination.

Justement, un tel schéma suppose unecoordination des plus fortes en amont, pourson élaboration. Cela a-t-il été le cas ?

L’élaboration de ce schéma a franchi uneétape décisive à la faveur des directives deMonsieur le président de la République, Abde-laziz Bouteflika, lors de la réunion du gouverne-ment du 3 mars 2009, consacrée à la présenta-tion de l’avant- projet de loi portant approbationdu Snat.

La politique d’aménagement du territoires’est dotée d’instruments législatifs, réglemen-taires, organisationnels, financiers et fiscaux,pour impulser une réorganisation du territoire,qui, non seulement devra corriger les distor-sions constatées, mais aussi assurer l’équi-libre, l’équité, l’attractivité et valoriser ses atoutset ses potentialités tout en veillant à la durabilitédu développement de toutes les régions etvilles du pays.

Elle se caractérise par la promulgation de laloi 01-20 relative à l’aménagement et au déve-loppement durable du territoire, et par un évé-nement majeur qui est celui de l’adoption par leParlement de la loi n°10-2 du 29 juin 2010, por-tant approbation du Schéma national d’aména-gement du territoire (Snat).

Pour vous répondre plus précisément, il fautque vous sachiez que la démarche d’élabora-tion du Snat a suivi une approche fédérativepour l’ensemble des départements ministériels.Sa conception a reposé sur un constat partagéde la situation de notre territoire et sur unedémarche participative aussi large que pos-sible. Un Comité intersectoriel réunissant lesdifférents ministères sectoriels impliqués dansl’aménagement du territoire s’est tenu trèsrégulièrement et une démarche de concertationavec les acteurs territoriaux (comité de wilaya)a été menée tout le long de son élaboration.Parallèlement, une démarche de prospectiveparticipative s’est déroulée au cours de sémi-naires thématiques et des échanges réguliers.Cette démarche a permis la cohérence entreles objectifs et programmes du Snat avec ceuxdes différents ministères à travers leurs sché-mas directeurs. L’ensemble de ces contribu-tions ont permis d’éclairer, de préciser etd’orienter les travaux du Snat sur le plan territo-rial, sectoriel, prospectif et opérationnel. L’ob-jectif visé, à travers une démarche interactive,consistait dans l’appropriation par tous lesacteurs des dimensions territoriales du Snat.

Où en est-on dans son application et làaussi existe-t-il des mécanismes de coordi-nation intersectorielle pour sa mise enœuvre ?

Le Snat est un document de cohérence etde coordination des politiques publiques et desactions de développement. Il n’est pas seule-ment un document d’orientation fixant desgrands principes, mais les propositions qu’ilcontient se dessinent déjà dans la réalité depuis

plus d’une décennie. Outre la tenue régulièred’un Comité intersectoriel réunissant les diffé-rents ministères impliqués dans l’aménagementdu territoire et chargé du suivi et de la validationdes travaux relatifs au Snat, une démarche deconcertation avec les acteurs sectoriels et terri-toriaux a été menée durant tout le long de sonélaboration. Le tableau de bord de suivi etd’évaluation de la mise en œuvre du Snat per-met de visualiser des actions programméesdans le Snat, et les éventuels décalages entreles prévisions et les réalisations des projets.Cette démarche est complémentaire de celled’évaluation, plus aboutie et détaillée, mise enœuvre à travers l’Observatoire national du terri-toire (ONT).

Où en est justement le projet de l’Obser-vatoire national du territoire ?

Le gouvernement, dans le cadre de l’appli-cation du Snat, œuvre à mettre en place lesmécanismes opérationnels de coordinationintersectorielle et interterritoriale (régions,wilayas). Parmi ces mécanismes, l’Observatoi-re national du territoire (ONT) est l’instrumentprivilégié qui permettra de rendre compte del’état des réalisations des actions du Snat.C’est un outil d’aide à la décision et un dispositifde capitalisation, de valorisation et de vulgarisa-tion de l’information territoriale produite par lesdifférents acteurs.

Ce projet est dans sa phase de création ins-titutionnelle à travers l’élaboration de son projetde décret qui va fixer ses missions, son organi-sation et son fonctionnement. Il aura pour mis-sions : de suivre l’évolution des dynamiques ter-ritoriales afin de permettre l’actualisation duSnat. Ceci donnera des aptitudes aux différentsdécideurs sectoriels et des collectivités localesà redéfinir la démarche de mise en œuvre deleurs politiques. Il sera chargé de réaliser uneréflexion en faisant participer tous les secteurspour élaborer les indicateurs qui vont permettred’alimenter le rapport d’évaluation annuel duSnat et de tous les autres instruments d’aména-gement du territoire, en redessinant une carto-graphie partagée entre les différents acteurs.C’est l’espace où tous expriment leur avis sur lacohérence des projets initiés dans le domainede l’aménagement du territoire et sur toutes lesautres questions qui concernent le développe-ment socioéconomique de l’Algérie.

Toujours en terme d’aménagement duterritoire, la nouvelle ville Ali-Mendjeli, qued’aucuns qualifient de catastrophe, sera-t-elle le modèle à ne plus suivre et quelsenseignement avez-vous tiré decet exemple ?

La «ville nouvelle» par définition est un outilde désengorgement des villes et d’équilibre del’armature urbaine.

Mais en Algérie la ville nouvelle prend unedimension particulière en raison de son carac-tère volontariste. Afin de désengorger la ville deConstantine, à l’étroit sur son site pittoresque,et rapidement débordée par la croissance

démographique et le manque de terrains pourmettre en œuvre les ambitieux programmes delogements, la décision fut prise de construireune ville nouvelle sur le plateau de Aïn El-Bey.

Effectivement, c’est un modèle à ne passuivre, car la ville nouvelle Ali-Mendjeli partaitde zéro, sans noyau de démarrage, sans amor-ce, ce qui enlève toute profondeur historique ettoute stratification. Les «bonnes» intentionsaffichées lors des phases préliminaires du pro-jet de la ville nouvelle n’étaient pas suffisantespour permettre de créer des lieux de conviviali-té et d’urbanité. Cependant, un paramètre nousparaît déterminant ; celui relatif à la manière deconcevoir la nouvelle ville. Cette dernière a étéconçue en deux temps indépendants : le tempsdes urbanistes géographes qui ont dessinél’épannelage général, les quartiers, les unitésde voisinage et celui des architectes qui ontconçu des bâtiments objets. Il a manqué à cetteville une échelle intermédiaire ; celle du designurbain. C’est au niveau de cette échelle d’inter-vention que les intentions de départ auraient putrouver un champ d’application.

L’échec de ce projet de ville nouvelle nousamène à réfléchir sérieusement à réaliser desvilles nouvelles qui remplissent réellement leursfonctions. Car cette ville aurait pu être uneréussite si certaines fonctions ont été prévues,conjointement avec le logement. En effet, la«simultanéité entre la construction des loge-ments et celles des usines et magasins quiassurent l’emploi des habitants» aurait pu êtreun facteur déterminant dans la stabilisation desrésidents.

Cette ville nouvelle est actuellement problé-matique. En effet elle n’a pu concrétiser lesaspirations légitimes de ses habitants malgrésa situation géographique d’excellence et saproximité avec l’aéroport international Moha-med-Boudiaf. Pour sédentariser sa population,il aurait fallu créer des emplois, investir à longterme afin de rendre cette ville nouvelle attrac-tive et productive. En outre, la création du pôleuniversitaire serait d’un précieux concours pourle développement et le rayonnement futurs dela ville. Les potentialités qu’il recèle insuffle-raient donc une dynamique de croissance pourchanger la physionomie de cette agglomérationqui est, pour le moment, un vaste «ensembled’hôtels» destinés à offrir le repos nocturne.

Il y a certains termes que le citoyenentend souvent mais qui ne lui sont jamaisexplicités. Il en est ainsi du «projet d’inté-gration de développement durable» et du«pôle de développement compétitif». Querecouvrent ces termes concrètement ?

L’approche d’intégration du développementdurable, dans la planification des projets, signi-fie pour un gestionnaire de veiller à la «rentabi-lité économique» de son projet tout en dimi-nuant les impacts négatifs du projet sur «l’envi-ronnement physique» et sur «le plan social».L’intégration des objectifs du développementdurable en gestion de projet c’est aussi un pro-cessus complexe et/ou plusieurs facteurs peu-vent interagir entre eux, rendant presqueimpossible l’existence d’un modèle universel. Ace titre, l’implantation d’un projet nécessiteaujourd’hui de comprendre les particularitéslocales, les attentes des parties prenantes et lecontexte socioéconomique.

L’analyse des questions du développementdurable doit être intégrée tout au long du cycled’un projet durant toutes les phases de réalisa-tion de ce dernier, à savoir : la phase de pro-grammation ; la phase d’identification ; la phasede conception ; la phase d’exécution et enfin laphase d’évaluation et de finalisation.

D’accord pour ces explications théo-riques, mais cela se traduit comment dansnos projets ?

C’est dans le cadre de la mise en œuvredes instruments d’aménagement du territoireque le ministère de l’Aménagement du territoireet de l’Environnement a organisé des «Journées Brainstorming» dans les espacesde programmation territoriale Nord-Est,

Réalisé par Khedidja Baba-Ahmed

Mme BOUDJEMAÂ DALILA, MINISTRE DE L’AMÉNAGEMENT

«Une démarche fédérative

Dalila Boudjemaâ, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement.

Nord-Ouest, Hauts-Plateaux-Est, Hauts-Pla-teaux-Ouest et Sud-Ouest, en vue de l’identifi-cation de projets pilotes de développementintégré. A l’issue des travaux de ces journées,des projets ont été identifiés avec les représen-tants des wilayas concernées et validés par lesassemblées populaires de wilaya en vue de leurprésentation au gouvernement. Quant au pôlede compétitivité et au plan théorique d’abordmais sans entrer dans le détail, c’est «une com-binaison, sur un territoire donné, d’entreprises,de centres de formation et d’unités de recherche,engagés dans une démarche partenariale desti-née à dégager des synergies autour de projetscommuns au caractère innovant, et disposant dela masse critique nécessaire pour une visibilitéinternationale». Une telle définition montre queles différents acteurs, à savoir les entrepreneurs,les chercheurs et les responsables politiqueslocaux doivent travailler ensemble en vue d’as-surer un développement local harmonieux etdurable, et contribuer à la promotion d’une poli-tique de réseau au niveau local et régional, natio-nal et même international. Ceci implique unemutualisation des ressources humaines, desliens entre les différentes industries, les cher-cheurs et l’enseignement, une promotion, ainsique l’encouragement de l’esprit d’innovation etd’entrepreneuriat.

Quels sont les pôles d’activité identifiésdans notre pays ? Six pôles de compétitivité et d'excellence

(POC) sont pré-identifiés par le Schéma natio-nal d’aménagement du territoire (Snat) à l’hori-zon 2030. Les six POC pré-identifiés s’efforcentde concilier une logique économique et unelogique territoriale. C’est ainsi que nous avons :

➢ Alger-Sidi Abdallah-Bouinan : TICs : tech-nologies de l’information et de la communica-tion, technologies avancées, biotechnologiesalimentaires et santé et médecine du sport-dié-tétique.

➢ Oran-Arzew—Sidi-Bel-Abbès-Tlemcen : chimie organique et énergie, techno-logies spatiales et télécommunications.

➢ Constantine-Annaba-Skikda : biotechnolo-gies, métallurgie-mécanique et pétrochimie.

➢ Sétif-Béjaïa-Bordj-Bou-Arréridj-M'sila :plasturgie, électronique, biotechnologie alimen-taire et productique.

➢ Médéa-Boughezoul-Laghouat : filière élec-tronucléaire et l’industrie pharmaceutique.

➢ Ouargla-Hassi-Messaoud-Ghardaïa : pétro-chimie, énergies traditionnelles, énergies renou-velables et biotechnologies zones arides.

au plan de votre 2e secteur de compé-tences, l’environnement, quels sont dans lepays les secteurs industriels les plus pol-luants ? Quels types de relations entrete-nez-vous avec ces secteurs et quellesactions avez-vous engagé ensemble oucomptez le faire ?L’Algérie était confrontée à de sérieux pro-

blèmes de pollution industrielle (pétrochimie,chimie, ciment, agroalimentaire, sidérurgie…).Un parc industriel obsolète, fréquemment ineffi-cace, génère des pollutions diverses (eauxrésiduaires, rejets atmosphériques) et desdéchets industriels dangereux, dans des zonesindustrielles implantées le plus souvent à lapériphérie des villes, avec toutes les implica-tions sur le cadre de vie et la santé descitoyens. Ainsi, la politique environnementaleindustrielle actuelle, initiée par le gouverne-ment, poursuit deux objectifs fondamentaux :d’abord, lutter contre les pollutions industrielles,selon une approche pragmatique et opération-nelle déclinée en trois axes : combattre les pol-lutions aux points chauds, déstocker, éliminerles déchets spéciaux et décontaminer les sitespollués et enfouir les déchets ultimes, puisassister les entreprises à améliorer leur compé-titivité en adoptant des stratégies visant à ratio-naliser l’utilisation des ressources (eau, éner-gie, matières premières…), renforcer le recy-clage et la récupération des matières pre-mières, améliorer la gestion des entreprises(notamment au plan environnemental et amé-liorer les coûts de production, l’image demarque et la valeur marchande des entre-prises). La lutte contre les pollutions aux pointschauds a enregistré des résultats exemplaires.

Il en est ainsi de Annaba, où le projet «Contrôlede la pollution industrielle» dans les secteursdes engrais et de la sidérurgie a permis deréduire les émissions d’oxyde de soufre de88% et d’oxyde d’azote de 98%, avec deseffets bénéfiques sur la réduction des maladiesrespiratoires. Ce premier succès a incitéd’autres entreprises à investir. C’est le cas duComplexe d’électrolyse de zinc de Ghazaouetoù les émissions d’oxyde de soufre ont étéréduites et où les boues de lixiviation de zincstockées sur la côte sont en voie d’être élimi-nées et le site décontaminé. Plus d’une douzai-ne de cimenteries se sont dotées de filtres àmanches, permettant de réduire de plus de50% les émissions de poussières et dedioxydes de carbone.Un programme de dépollution important a

été engagé à travers des opérations de déstoc-kage, d’élimination des déchets spéciaux et dedécontamination des sites pollués tels que lemercure, les déchets cyanurés, les pesticidespérimés, les boues de lixiviation de zinc, lesproduits pharmaceutiques périmés et les PCB,les déchets d’amiante… En ce qui concernel’enfouissement des déchets ultimes, deux ins-tallations sont en cours de réalisation. Grâce àla démarche partenariale que le ministère del’Aménagement du territoire et de l’Environne-ment a engagée avec les entreprises, une prisede conscience a été constatée. Il est questionpour nous d’amorcer le passage de nos indus-tries vers un système de management environ-nemental performant. En effet, les entreprisesperçoivent de plus en plus positivement laconvergence des impératifs de la protection del’environnement et ceux de l’efficacité écono-mique. C’est ainsi que 2 700 délégués de l’en-vironnement ont été désignés au sein desentreprises et formés, avec pour missions deconcevoir, mettre en œuvre et suivre des plansde dépollution et de protection de l’environne-ment, 250 entreprises ont souscrit des contratsde performance environnementale, définissantde manière volontaire leurs engagements enmatière de protection de l’environnement(réduction des émissions, traitement des pollu-tions générées, économie en eau et en éner-gie…) à travers la mise en place de dispositifsanti-pollution, de systèmes d’autocontrôle etd’auto-surveillance de la pollution, d’élaborationd’audits énergétiques et d’audits d’usage del’eau ainsi que de programmes de formation. 50entreprises ont été certifiées ISO 14 000 etd’autres sont en cours de l’être, augurant posi-tivement du développement de l’approche«win-win». De plus en plus de groupes écono-miques, de grandes et même petites etmoyennes entreprises s’engagent pour conciliercitoyenneté et protection de l’environnement àl’efficacité économique.

est-ce à dire que tout va bien ?En tout cas, cela va de mieux en mieux. Il

est attendu, aujourd’hui, de nos entreprises dese conformer aux textes de loi et réglementa-tions en vigueur sur la protection de l’environ-nement, de favoriser les principes de précau-tion et de prévention tels qu’institués par la loide l’environnement dans le cadre du dévelop-pement durable, d’adopter des technologiespropres respectueuses de l’environnement, destimuler des pratiques éco-responsables pourla réduction à la source, le réemploi ou le recy-clage des déchets. Le Centre national des tech-nologies de production plus propre (CNTPP) aété institué en tant que partenaire accompa-gnateur privilégié en matière de mise à niveauenvironnementale des entreprises, de réalisa-tion d’études d’impact sur l’environnement,d’audits environnementaux, d’études de dan-gers, de mise en place de systèmes de mana-gement environnemental et de formation. Lacompétitivité verte commence à inspirer de plusen plus de chefs d’entreprise. Investir écolo,produire tout en préservant l’environnement estla priorité. Le Centre national des technologies de pro-

duction plus propre s’attache à diffuser et àaider les entreprises dans leurs projets de miseen place de techniques environnementales pré-ventives qui se sont d’ores et déjà avérées fruc-tueuses. Cette nouvelle forme d’économie par-ticipative exige concertation, coopération et

partenariat entre tous les acteurs du dévelop-pement durable.

Des études portant sur la pollution del’environnement ont démontré que les taxesappliquées à des secteurs industriels pol-luants pouvaient, à terme, être dissuasiveset amener ces industries à réduire leur pol-lution. Qu’en est-il chez nous ?La fiscalité écologique (ou taxe environne-

mentale) est l’expression même du principe«pollueur-payeur». Outil fondamental de la poli-tique environnementale, elle vise clairement,par un signal-prix, à protéger l'environnementet les ressources naturelles en limitant leurdégradation, voire en finançant leur remédia-tion ou leur restauration.A ce titre, en 2002, depuis plus de dix ans

maintenant, la loi de finances a donné corps àla fiscalité écologique pour inciter les pollueursà modifier leur comportement, c’est ainsi que10 taxes écologiques ont été instaurées(déchets industriels, déchets d’activités desoins, pollution atmosphérique d’origine indus-trielle et les effluents industriels). Basée donc sur un principe d’équité, où

c’est le pollueur qui doit payer, cette fiscalité aconcerné au départ surtout les activités écono-miques polluantes qui sont classées en deuxcatégories : celles qui sont soumises à unesimple déclaration préalable et celles quinécessitent une autorisation préalable soit duministre chargé de l’Environnement, soit duwali territorialement compétent, soit du prési-dent de l’APC territorialement compétent. Lemontant de la taxe est fonction de la nature etde l’importance de l’activité ; ainsi que du typeet de la charge de pollution générée par l’activi-té. Le constat fait sur le terrain démontre qu’il ya une prise de conscience de la part des indus-triels qui commencent à s’adapter à ces nou-velles exigences environnementales en réali-sant des économies d'énergie importantes, entraitant leurs effluents liquides industriels, leursdéchets, en utilisant des technologies de pro-duction plus propre dans les différentesbranches d’activités (l’agroalimentaire, lamécanique, la chimie, la pétrochimie, la phar-macie, le tannage…). Tous ces efforts réaliséspar les industriels montrent qu’ils sont convain-cus de la nécessité de préserver l’environne-ment. L’emploi de ces instruments écono-miques était une nécessité, non seulementpour des raisons écologiques, mais aussi pourdes raisons économiques. Combinés à uneapplication crédible de la réglementation, lasensibilisation du public et la diffusion de l'infor-mation, ces instruments induisent des compor-tements plus responsables de la part des diffé-rents agents économiques. Cette démarche permettra de créer une

économie industrielle équilibrée et structuréeselon trois grands principes : efficacité environ-nementale, équilibre économique et partenariatpour une maîtrise des coûts. Le dispositif misen place a permis la création d’emplois verts (2700 délégués pour l’environnement ont été for-més) au niveau des entreprises industrielles etl’amélioration progressive de l’environnementet de la qualité via l’introduction des certifica-tions ISO 9000 et 14000.

Que fait votre département pour ladécontamination des sites amiantés et oùen est-on aujourd’hui?L’amiante a été très utilisé, du fait des ses

nombreuses propriétés, notamment sa résis-tance aux hautes températures, aux sub-stances chimiques agressives et aux micro-organismes, sa propriété d’isolants phoniqueset électriques, son aptitude textile, sa résistan-ce élevée à la tension, sa flexibilité, sa résistan-ce à l’usure. En Algérie, les risques les plusimportants liés à l’utilisation de l’amiante ont étéidentifiés en milieu professionnel. C’est dans cecadre que le gouvernement a décidé de fermerles 4 unités d’amiante-ciment en 2007, ladécontamination des sites, la réhabilitation et lagestion de tous les déchets d’amiante ou conte-nant cette matière est en cours de lancement. Aeu lieu également le désamiantage de la cou-pole Mohamed-Boudiaf du Complexe olym-pique du 5 Juillet en 2004. Une seconde opéra-tion a été lancée en 2010 par la Société de

maintenance industrielle de Skikda (Somik)pour l’enlèvement et l’élimination des résiduscontenant des fibres d’amiante au niveau del’installation de traitement d’Inertam. Des dia-gnostics sur site concernant des établisse-ments scolaires, des hôpitaux et des ouvragesstratégiques fréquentés par une forte popula-tion sont entrepris par le Centre national d'as-sistance technique (Cnat).

L’environnement est une affaire des pou-voirs publics, mais aussi une affairecitoyenne. Le souci de le préserver a-t-il prisencrage dans la culture de notre société ?Quels dispositifs de votre département pouren faire une préoccupation quotidienne, unréflexe ?Effectivement, l’environnement est une

affaire des pouvoirs publics, mais aussi et sur-tout une affaire citoyenne. Chaque petit gestepeut être un geste en faveur de la préservationde l’environnement, chaque geste au quotidiena une incidence.Les citoyens sont encore peu sensibles aux

problèmes environnementaux, à la propretédes villes et bien d’autres questions spécifiquesà l’environnement. Pour élever le niveau decivisme et développer un comportement éco-citoyen, de nombreuses actions de sensibilisa-tion ont déjà été engagées et se poursuiventrégulièrement et qu’il faut encore dynamiserpour consolider la dimension citoyenne et deresponsabilité. C’est là une véritable révolutiondes mentalités et des comportements, un vraicombat que nous menons quotidiennement.L'objectif est ainsi clairement affiché : il fautfaire progresser l'esprit de responsabilité afinqu'à la pratique habituelle du chacun pour soi,qui est à la source de toutes les pollutions, suc-cède celle, vitale, du chacun pour tous pour nepas compromettre notre droit à un environne-ment de qualité. L'écocitoyenneté passe par uneffort d'éducation, de formation et de sensibili-sation. C’est ainsi et afin de responsabiliser etde promouvoir les actes éco-citoyens que leministère de l’Aménagement du territoire et del’Environnement a engagé une vaste action desensibilisation auprès de tous les publics :administrations, structures socio-éducatives,hommes de culte, associations, mouvement dejeunesse, élus, médias… Une impulsion nou-velle a été donnée à cette dynamique environ-nementale afin d’entraîner des changementsde comportement et d’attitude et de convaincrede la possibilité, pour que chacun et à sonniveau agisse en faveur de son environnement.pPour atteindre davantage les objectifs fixés,nous avons mobilisé encore plus les moyenshumains nécessaires et renforcé les capacitésde l’encadrement de tous les publics ciblés, àtravers la mise en place de clubs verts, desmaisons de l’environnement qui constituent deslieux de découverte et d’échanges dans lesdomaines de l’environnement et sont ouvertesà la jeunesse, aux ONG, relais incomparablesde la diffusion d’une culture éco-citoyenne.Le Conservatoire national des formations à

l’environnement est chargé entre autres d’initieret d’animer diverses actions de sensibilisation.Aussi, pour investir sur le long terme, l’éduca-tion environnementale est introduite dans lecursus des établissements scolaires. Investirdans l’éducation à l’environnement est le plussûr moyen de faire avancer la cause de l’écolo-gie. C’est le moyen de donner aux générations

futures les clés pour être en mesure derésoudre les problèmes de l’environnement.Les médias ont également un rôle à jouer, cesont des acteurs crédibles de l’éducation à l’en-vironnement du grand public. Au niveau local,les communes commencent à mettre en placedes cellules environnementales qui s'attellerontà promouvoir les actions de sensibilisation. La démarche éco-citoyenne ne concerne

pas seulement les citoyens : toutes les organi-sations, entreprises, collectivités, institutionsdoivent mettre en œuvre des actions éco-citoyennes. Elles s'inscrivent ainsi dans unedémarche globale de développement durable

K. B.-aÀ suivre

Le Soird’Algérie Entretien Mardi 9 décembre 2014 - Page 7

DU TERRITOIRE ET DE L’ENVIRONNEMENT, AU SOIR D’ALGÉRIE :

et participative du secteur» 1re partie

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Mardi 9 décembre 2014 - PAGE 8

Fait étonnant, au momentmême où le gouvernementd’inspiration islamiqueréhabilitait Nazim Hikmetet son œuvre jugée indési-rable dans son pays depuisdes décennies, Nedim Gür-sel, un romancier contem-porain, faisait l’objetd’une poursuite judiciairepour blasphème. Que faut-il penser de cela ? Incom-patibilité ontologiqueentre islam politique et laliberté d’expression ?

Nedim Gürsel nous a confié : «Le gou-vernement d’Erdogan a réhabilité NazimHikmet pour réparer une injustice mais n’ajamais adhéré à son idéologie. Le jour oùle Premier ministre déclarait que la Tur-quie n’était plus un pays qui poursuivaitses écrivains, je me trouvais devant lejuge pour défendre mon roman Les Fillesd’Allah. La Turquie reste toujours un paysplein de contradictions en ce qui concernela liberté d’expression. Sur ce plan, on nepeut pas dire qu’elle a beaucoup avancé.»L'enquête judiciaire, ouverte en 2008 parle procureur de la République turque,avait abouti à un non-lieu. Mais le tribunalde grande instance d'Istanbul avait annu-lé cette décision et renvoyé l'écrivaindevant les tribunaux…Nedim Gürsel, romancier turc et cher-

cheur au CNRS, est à la tête d'une œuvrelittéraire et de travaux de recherche quil’ont imposé dans son pays et en Europe.Il est né à Gaziantep dans le sud-est del’Anatolie en 1951. Il a effectué ses étudesen tant qu’interne au lycée français d’Is-tanbul où il passa son baccalauréat en1970. Parti initialement en France pourdes études à la Sorbonne où il a soutenuen 1979 une thèse de littérature comparéesur Nazim Hikmet et Louis Aragon, il a étécontraint à l'exil à la suite du coup d'Etatmilitaire de 1980 en Turquie. Aujourd’hui,il est donc l’auteur d’une vingtaine deromans, nouvelles, essais et récits devoyage, pour la plupart traduits en fran-çais et dans de nombreuses autreslangues.

Nedim Gürsel est aujourd’hui un desécrivains majeurs de la Turquie contem-poraine. Yéchar Kemal, l’un des géants dela littérature turque, a écrit très tôt à sonpropos : «Nedim Gürsel est l’un des raresécrivains qui ont apporté du nouveau ànotre littérature.» Son récit Un long été àIstanbul (Gallimard, 1991) a reçu le prixde l'Académie de langue turque, la plushaute distinction littéraire de son pays. Ilconfirmait ainsi son art à tisser les filsd'une histoire, en l'imbriquant avec lesenjeux de société et de pouvoir inauguréavec un recueil de nouvelles Les lapins ducommandant (Messidor, 1985) et La Pre-mière femme (Seuil, 1986).Il y a une trentaine d’années, j’ai eu le

privilège de le découvrir et de nouer lecontact avec lui. Dans Les lapins du com-mandant, il consacra trois nouvelles à l'Al-gérie qu'il avait visitée : L'Algérie un mot,un son qui remonte à l'enfance de l'auteuret qui, magie linguistique aidant, est asso-ciée en turc au grésillement du poissonsur la poêle… Dans Alger, cité écraséepar la canicule, l'auteur se terre dans sachambre d'hôtel, rêve de désert pour serafraîchir ! Les hélices du ventilateurdéclenchent un enchaînement d'images etde pensées qui révèlent une connaissan-ce étendue de l'histoire de notre pays. LaCasbah est loin d'être une évocation exo-tique C'est la Casbah des jours héroïquesque Gürsel, à la faveur de ses lectures, deses amitiés, de fugitives séquences ciné-matographiques, «revisite» et combienproche de l'atmosphère natale… Il y aquelque temps, j’ai pu renouer le fil inter-rompu de l’échange avec Nedim Gürsel.Au cœur de nos entretiens, il y a évidem-ment la figure du grand poète turc Nazim

Hikmet auquel ce dernier avait consacréun travail de recherche universitaire à lafin des années soixante-dix quand l’œuvreet la figure de Nazim Hikmet sentaient lesoufre et étaient bannies de la Turquie. Singulier parallèle, Gürsel avait été à

diverses reprises confronté à la censure,hier sous les militaires, et plus récemmentsous le gouvernement d’inspiration isla-miste de l’AKP. Son roman, édité en Tur-quie et traduit en français sous le titre LesFilles d'Allah (Seuil, 2009), a été poursuividevant les tribunaux pour «avoir dénigréles valeurs religieuses d'une partie de lapopulation...»Nazim Hikmet, le plus grand poète turc

du XXe siècle, a été banni et déchu de sanationalité après avoir subi une vingtained'années de prison. Destin à la foismythique et tragique que celui qui se vou-lait «un ingénieur de l'âme humaine». Petit-fils d'un pacha ottoman et fils de

gouverneur, il avait rejoint, lors de la guer-re d'indépendance, Mustapha Kemal, lepère de la Turquie moderne. Au tournantdes années vingt, il avait embrassé lesidéaux communistes qu'il définissait entant que poète «amour des pieds jusqu'àla tête». Il en paya le prix fort et mourut enexil à Moscou en 1963. L'incroyable estarrivé, le 5 janvier 2009 quand par undécret gouvernemental, au lendemaind'un Conseil des ministres, sa nationalitéturque – dont il fut déchu en 1950 — lui futrendue à titre posthume… Sa réhabilita-tion avait été revendiquée en 2001 parune pétition signée par un demi-million deTurcs. Mais le sel de l’histoire est qu’ellen’a été possible que sous un gouverne-ment d’obédience religieuse… Nedim Gürsel, après avoir consacré au

début des années 1980 une thèse univer-sitaire à Nazim Hikmet, lui a consacré unroman L’Ange rouge, Prix Méditerranée2013. L’auteur a répondu à nos interroga-tions à propos de sa fascination pourNazim Hikmet. Etait-elle d’ordre littérairesurtout ? Ou son engagement politiqueest-il, à ses yeux, emblématique d’unmonde dont il aurait la nostalgie ? Saréponse : «Il est vrai que j’ai une certainefascination pour Nazim Hikmet qui fut unedes grandes figures poétiques du XXesiècle. S’il est au centre du récit dans monroman L’Ange rouge, c’est parce qu’il a euune vie très romanesque. Dans le mêmetemps, son engagement politique mesemble emblématique de cette générationde grands poètes communistes tels Ara-

gon, Neruda ou encore Rítsos. A traversHikmet, mon roman interroge le XXe sièclequi fut à mon sens le siècle du communis-me. Mais je n’ai pas pour autant de la nos-talgie de ce siècle dont Nazim disait qu’ilétait fier. Ce n’est pas mon cas. Le sièclepassé fut celui des grandes tragédiescomme les deux Guerres mondiales et lescamps de concentration mais il engendraaussi des révolutions comme celle de1917 qui suscita de grands espoirs avantde s’effondrer avec la chute du mur deBerlin dont il est beaucoup question dansmon roman.»Aujourd’hui alors que Nazim Hikmet est

méconnu et qu’on se suffit de mettre enavant son engagement communiste dutemps où la guerre froide battait son plein,ne peut-on pas penser que ce serait uneinjustice à l’égard du grand poète huma-niste qu’il fut et qui n’a pas manqué d’ex-primer ses réserves sur le stalinisme ? Nedisait-il pas lui-même «les chants deshommes sont plus beaux qu’eux-mêmes» ? Son œuvre lui survit-elle ?Quel «bilan» fait Nedim Gürsel du cas Hik-met ? La réponse ne tarde pas : «En Tur-quie, Nazim Hikmet est encore très pré-sent sur la scène politique. Ses poèmessont récités, ses livres réimprimés. Cen’est pas le cas dans d’autres pays où il abeaucoup de succès, comme la Francepar exemple ou la Russie. Il ne fut jamaisstalinien mais ses poèmes contre Stalineont été écrits après le 20e congrès du Particommuniste soviétique. Il croyait «auxlendemains qui chantent», à la victoirefinale. Il est resté jusqu’à la fin de sa viefidèle à l’idéal de sa jeunesse. Dans L’Ange rouge, Nedim Gürsel

mêle le réel à la fiction. Peut-on dire qu’onn’est pas loin du Mentir vrai d’Aragon ? «Ils’agit d’un roman et non d’une biographiede Nazim Hikmet. Mais à travers le per-sonnage de biographe qui nous introduitde plain-pied dans la vie du poète, notam-ment personnelle, le récit s’enrichit d’élé-ments réels.» L’Ange rouge relève de lafiction et qui dit «fiction» ment vrai selonles termes d’Aragon, réplique le roman-cier. On peut dire enfin que Nazim Hikmetest considéré aujourd’hui comme le pre-mier écrivain turc à avoir évoqué les mas-sacres commis contre le peuple arménien — et rappelons également ses réservescritiques et acerbes contre le stalinisme.Bien qu'il vécût et mourût à Moscou…

A. K.

RENCONTRE AVEC LE ROMANCIER TURC NEDIM GÜRSEL :Le fantôme de Nazim Hikmet

Suite aux plaintes que nous avions déposées, letribunal de Hussein-Dey avait condamné pour dif-famation, le 6 mai 2014, dans deux procès diffé-rents, Smaïl Mira et Mon journal d’une part etEchourrouk (TV et journal) d’autre part : Smaïl Mirapour avoir proféré des calomnies à l’égard de lafamille Sadi et les médias sus-cités pour les avoirrelayées. Le groupe Echourrouk avait accepté ladécision alors que Smaïl Mira avait interjeté appel.Ces condamnations en première instance

étaient intervenues après de multiples reports duprocès obtenus par divers subterfuges. Mais une fois confronté à l’épreuve des faits,

Smaïl Mira n’eut d’autres solutions que de se renierdurant l’audience en affirmant, contre toute éviden-ce, n’avoir jamais tenu les propos qui lui étaientreprochés alors que ceux-ci avaient été reproduitspar la presse écrite et diffusés sur Echourrouk TVqui en avait fait ses choux gras.Devant des faits irréfutables, sa défense allait

adopter la démarche classique dans les causes

dépourvues de fondement valable et qui consiste àchercher une issue aussi illusoire que vaine dansune bataille de procédure.Face à la vacuité du dossier, il y avait le soutien

de tout un village révolté qu’on ait pu tenter desouiller ainsi un des leurs au point de mandater soncomité pour déposer plainte au nom d’une agglo-mération qui s’honore de n’avoir enregistré aucunharki dans ses rangs en sept ans et demide guerre.Il y avait aussi le témoignage des plus valeureux

maquisards survivants de la région qui ont dit leurindignation qu’on ait voulu attenter de la sorte àl’image du patriote dont ils ont connu l’engage-ment.Il y avait enfin une expertise qui a établi maté-

riellement que le document produit par Mira nepouvait être d’époque pour des raisons typogra-phiques : il a été réalisé à l’aide d’un micro-ordina-teur — instrument qui n’existait pas alors — et nond’une machine à écrire de 1959.

A tout cela s’ajoute le professionnalisme et ledévouement d’un collectif d’avocats qui a accom-pagné bénévolement des mois durant notre familleet le village d’Aghribs. Que chacun trouve ici l’ex-pression de notre gratitude et remerciements.Se croyant au-dessus des lois, Mira a cru pou-

voir échapper aux sanctions de la justice par unquelconque artifice qu’il espérait échafauder avantl’appel. En définitive, il n’a pu rien trouver et s’estvu obligé de maintenir la même ligne de défensequ’en première instance. La décision de la cour d’appel vient de tomber

ce dimanche 7 décembre : le premier jugement aété confirmé en tous points. Aussi, Mira et ses complices, Echourrouk et

Mon journal, condamnés pour diffamation, doivents’acquitter de sommes que nous nous engageonsà reverser dans leur intégralité au comité de villaged’Aghribs.

Alger, le 7 décembre 2014, la famille Sadi

COMMUNIQUÉ DE LA FAMILLE SADI

Phot

o : D

R

Par Abdelmadjid Kaouah

Nedim Gürsel.

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Mardi 9 décembre 2014 - PAGE 9

Militant connu de la causeidentitaire, Ramdane Achabest universitaire chercheur enlinguistique. Il est l’auteur denombreux ouvrages spéciali-sés en linguistique appliquée àtamazight.

Une langue qui risque de dispa-raître, si des mesures fortes denature juridique et politique ne sontpas prises par l’Etat», s’alarme l’au-teur de L’aménagement du lexiqueberbère depuis 1945 à nos jours,son livre qui est le fruit de sa thèsede doctorat soutenue à l’Inalco deParis en 1994 autour duquel il aorganisé une vente-dédicace,samedi dernier, à la bibliothèquecommunale de Larbaâ-Nath-Ira-then, en présence d’un public nom-breux.Un rendez-vous initié par des mili-tants associatifs de Larbaâ Nath-Irathen qui ont, aussi, invité la poé-tesse, comédienne et femme deradio, Hadjira Oubachir, venue elleaussi dédicacer son livre Rêves defeu où sont compulsés ses nom-breux poèmes connus du grandpublic puisqu’elle les a, pour la plu-part, déclamés sur les ondes de laChaîne II de la Radio nationale. Lethème de tamazight a été au centred’une conférence-débat animée parles deux auteurs qui sont partis deleurs expériences respectives pourapporter un éclairage, sur la réalitédes interactions linguistiques detamazight.

Le bilan des différentes pra-tiques sur les plans, notamment lin-guistique, sociolinguistique et insti-tutionnel établi par les deux interve-nants est, on ne peut plus, mitigé,

voire alarmiste. Et pour cause, lepropos de Hadjira Oubachir se rap-portant à son expérience de femmede radio ne cache pas son pessi-misme devant la qualité déclinantede tamazight utilisée sur les ondesde radios nationales ou sur le pla-teau de la télévision nationale d’ex-pression amazighe.

Si du temps où elle animait desémissions à la radio kabyle, «jour-nalistes et animateurs se faisaientun point d’honneur pour braver lacensure et le contrôle des ondespour passer des messages et fairede la vulgarisation lexicale, en intro-duisant des néologismes», témoi-gnera Hadjira Oubachir qui, tout ensaluant le rôle joué par la radio dansle renouveau lexical de tamazight,constate qu’il y a une régression, unrelâchement qui, selon elle, s’ex-plique par le fait que la majorité desjournalistes et autres animateursqui officient actuellement sur lesondes des radios ou sur le plateaude la télé (d’expression amazighe)sont plus des fonctionnaires (beso-gneux) que des militants soucieux

de la pureté de la langue. Prenantle relais, Ramdane Achab se feraplus alarmiste et dressera unconstat négatif de la situation detamazight sur les plans linguistiqueet sociolinguistique de tamazight,se montrant très critique vis-à-visdes mesures institutionnelles misesen place pour la promotion de cettelangue. «Les locuteurs autochtonesde tamazight se détournent del’usage de cette langue pas seule-ment dans les zones urbaines maisaussi dans l’arrière-pays et leszones rurales où l’usage de l’arabese superpose ou vient en concur-rence à celui de tamazight», diraRamdane Achab pour qui lescauses de cette désaffection sontd’ordre historique, sociologique etpolitique.

Si les grands foyers de la langueamazighe que sont la Kabylie et lesAurès résistent encore, il n’en estpas de même pour le zénète,variante linguistique de tamazightpratiquée dans les régions du sudde l’Oranie qui connaît un étiole-ment presque achevé, explique le

conférencier qui ne cache pas sacrainte de voir «ces foyers de résis-tance» de la Kabylie et des Aurès,notamment, subir le même sort.Perspective qui peut être évitéeseulement, et seulement si «desmesures fortes sur les plan politiqueet juridique sont prises par l’Etat»,suggère Ramdane Achab qui plaidepour la refonte des méthodes d’en-seignement appliquées à tama-zight, faisant constater que certainscontenus programmatiques et lin-guistiques enseignés aux élèves detamazight constituent un facteur dedémotivation et favorisant le rejet etla désaffection. Il en est de mêmepour les médias lourds dont il fautrevoir l’approche et le traitementque les acteurs de ces chaînes ontde tamazight. Le rôle du HCA et duCentre national pédagogique et lin-guistique pour l'enseignement detamazight, des institutions crééespour la promotion de tamazight sontaussi à redéfinir.

«En l’état des choses, les pou-voirs publics sont en train de gagnerdu temps», se désole R. Achabpour qui la pérennité et la survie detamazight sont tributaires de lavolonté politique de la part desautorités qui doivent être jugées àl’aune «des protections juridiques etinstitutionnelles» qui doivent êtremises en œuvre par la mise enplace d’institutions (académie,centre d’aménagement linguistiquepour permettre une meilleure circu-lation entre les différentes variantesde tamazight) viables qui évitent lepiège et les effets des structuresdéjà existantes et qui ont produitdes effets plus pervers que positifspour tamazight.

S. A. M.

MAISON DE LA CULTURE DE BÉJAÏAMercredi 10 décembre à 17h : Projectiondu film documentaire Merci pour lacivilisation ! (coécrit par Nazim Souissi etZineb Merzouk et réalisé par NazimSouissi). La projection sera suivie d'undébat en présence du réalisateur.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Mardi 9 décembre à 16h30 :L’ambassade de Suisse et la fondationZaphira-Yacef commémorent IsabelleEberhardt sous le slogan : «IsabelleEberhardt, chevauchée vers la lumière : deGenève à El Oued» (entrée libre).Exposition de peinture de Zaphira Yacefdédiée à Isabelle Eberhardt. Conférences-débats, par Mme Geneviève Perret,historienne et anthropologue, intitulée«Isabelle Eberhardt, une Genevoise àcontrecourant», par Doris Jakubec,professeur honoraire de l’université deLausanne, intitulée «Isabelle Eberhardt, lerêve de l’écrivain nomade» et de l’écrivainFarouk Zahi, intitulée «Isabelle Eberhardt,l’ultime escapade». Lectures d’ecritsd’Eberhardt par Narrimen Zohour Sadouni.Récital par le musicien Mohamed Rouane.

UNIVERSITÉ CHAHID HAMMA-LAKHDAR D’EL-OUED

Mercredi 10 décembre à 15h30 :L’ambassade de Suisse et la fondationZaphira-Yacef commémorent IsabelleEberhardt, sous le slogan : «IsabelleEberhardt, chevauchée vers la lumière : deGenève à El-Oued». Exposition depeinture de Zaphira Yacef dédiée à IsabelleEberhardt. Conférences de Mme GenevièvePerret, intitulée «Au-delà de l’orientalisme»,de Abdelkader Mihi intitulée «Séjourd’Isabelle dans le Souf» et de Mme DorisJakubec, intitulée «Isabelle Eberhardt, lerêve de la vie nomade».

AUDITORIUM DE LA RADIOALGÉRIENNE (21, BD DES MARTYRS,ALGER)Mardi 9 décembre à 19h30 : Concert del’Orchestre national algérien de variétéssous le thème «Générations», sous ladirection de Farid Aouameur.

LIBRAIRIE CHIHAB (10 RUE BRAHIMGHARAFA, BAB-EL-OUED, ALGER)Mardi 9 décembre à 14h30 : Rencontre-débat avec Ahmed Bedjaoui, autour de sonouvrage Cinéma et guerre de libération,Algérie, des batailles d’images.LIBRAIRIE POINT VIRGULE (NO 77, LOTSAÏD BENHADDADI, DAR DIAF,CHÉRAGA, ALGER)

Samedi 13 décembre à 14h : Rencontrelittéraire animée par l’auteure AnissaZouioueche et séance de vente-dédicacede son livre Les couleurs de ma vie, paruaux éditions Dalimen.

THÉÂTRE RÉGIONAL KATEB-YACINEDE TIZI OUZOU Mardi 9 décembre à 14h : Pièce Annamlawe dabour de l’association Ithran deMaâtkas (Tizi Ouzou).

CENTRE DES ACTIVITÉSCULTURELLES AGHA (5, RUE DEL’AGHA, ALGER-CENTRE)Jusqu'au 25 décembre : Exposition degravures sur bois «Mon amour pour laCasbah et l’art», par l’artiste DalilaBoualem.

MUSÉE D'ART MODERNE ETCONTEMPORAIN D'ALGER (RUELARBI-BEN-M’HIDI, ALGER) Jusqu’au 31 janvier 2015 : 6e Festivalinternational d'art contemporain.

MUSÉE NATIONAL DEL’ENLUMINURE, DE LA MINIATURE ETDE LA CALLIGRAPHIE (BASSE-CASBAH, ALGER)Jusqu’au 31 décembre : Exposition desartistes calligraphes Taleb Mahmoud et

Kour Noureddine.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 31 janvier 2015 : 7e édition du«Salon d’automne» des arts plastiques.ESPACE DE LOISIRS ET DE DÉTENTE POURENFANTS KIDZLAND (CHÉRAGA, ALGER) Chaque jour : Spectacles d’attractionspour les enfants de 3 à 12 ans.

GALERIE SIRIUS (139, BOULEVARDKRIM-BELKACEM (TELEMLY, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 20 décembre : Exposition depeinture «Reflets d’Alger» (collection 2013-2014), par l’artiste Valentina GhanemPavlovskaya.

GALERIE D’ART DAR EL-KENZ(LOTISSEMENT BOUCHAOUI 2, n°325, CHÉRAGA, ALGER)Jusqu’au 19 décembre : Exposition «Lesfemmes de mon imaginaire» de Mizo,photographe d'art et de mode, vidéaste etdesigner graphique.

BIBLIOTHÈQUE MULTIMÉDIAMENTOURI (5, RUE BACHIR-MENTOURI,ALGER-CENTRE)Jusqu’au 12 décembre : Exposition d’arttraditionnel, organisée par l’Etablissement

Arts et Culture, en collaboration avecl’association El-Oum El-Nadjiha.

GALERIE D’ARTS ASSELAH (RUEASSELAH-HOCINE, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 20 décembre : Exposition depeinture de l’artiste Khonfaiss Djamai.

CENTRE DES ARTS ET DE LA CULTUREDU BASTION 23 (BD AMARA-RACHID,BAB-EL-OUED, ALGER) Jusqu’au 20 décembre : Exposition dephotographies «Algérie, 1963», par PabloVolta, organisée en collaboration avecl’Institut culturel italien d’Alger à l’occasiondu 60e anniversaire du 1er Novembre 1954.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)Durant tout le mois de décembre :Projection du film Parfums d’Alger, à raisonde 4 séances par jour 14h/16h/18h/20h

COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHEB-SALIM (CHENOUA ,TIPASA)Jusqu’au 15 décembre : A l’ occasion du11 Décembre, exposition photos «Ledrapeau» de Salah Boudiaf.

SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH-EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER) Jusqu’au 10 décembre : 8e édition du Festivalnational de la musique andalouse çanaa.

RENCONTRE LITTÉRAIRE

«Tamazight risque de disparaître !»

Photo: D

R

A quelques millions d’années-lumièrede la Terre, se trouve sa sœur jumelle laplanète Retta. Comme sur la Terre, lesocéans couvrent environ 70% de la surfa-ce de Retta. Les mêmes conditions géné-rales ont donné les mêmes espèces devie, végétale et animale. Mais à caused’une minime différence génétique, lafemme est plus forte physiquement surcette lointaine planète. De cette petite dif-férence vient une grande différence avecla Terre.Sur Retta, le pouvoir est aux mains des

femmes. La majorité des «présidentes» dela centaine de pays sont des femmes,dominantes également dans les institu-tions des Etats.Dans certaines régions de Retta, les

hommes sont obligés de porter des voilespour ne pas «exciter» les femmes. Leshommes sont privés de beaucoup dedroits. Par exemple, il leur est «décon-seillé» de sortir «sans raison valable» dela maison. Les statistiques concernant les«violences conjugales» que subit l’hommesont effrayantes.

Tout est le contraire de la Terre surcette planète ! Ici, c’est la femme quichoisit l’homme et lui fait une demandeen mariage.Mais les choses sont en train de chan-

ger. Le «hominisme» (l’équivalent du fémi-nisme sur terre) marque des points. Lalégislation change aussi et souvent plusvite que les mentalités. Dans la plupartdes pays membres de l’OPU (Organisationdes peuples unis), elle consacre l’égalitédes droits entre l’homme et la femme.La condition masculine a évolué de

manière «positive». Mais elle bute sur unépineux problème : en cas de divorce, àqui devrait revenir le droit de garde desenfants ?

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Un monde à l’envers Par Kader Bakou

«P our sa langue, il semble avoir fait lepremier un effort d'analyse rationnel-le avec les moyens et les méthodes

de son temps», disait J. M. Dallet à propos deAmar Saïd Boulifa que beaucoup considéraient,de par son parcours intellectuel et professionnel,comme le précurseur de la défense de l’identitéberbère et de l’enseignement de la langue épo-nyme à la Faculté des lettres d'Alger, où il seprésente comme professeur de berbère, jus-qu'en 1929. Amar Saïd Boulifa, qui est né àAdeni, dans la région de Larbaâ Nath-Irathen,présumé en 1863, a fait partie de la premièregénération d’instituteurs algériens formés àl’Ecole normale supérieure de Bouzaréah, dansles années 1890. Certaines sources, notammentl’encyclopédie Wikipédia, le présentent comme

«linguiste, sociologue et historien (notamment àla Faculté des lettres d'Alger). Il est aussi l’auteurd’un ouvrage d’analyse poétique intitulé «Leschants populaires du Djurdjura». Dans le soucide mettre en valeur le riche parcours, et, malheu-reusement, peu connu de cet homme qui aouvert la voie à l’enseignement de tamazight, uncolloque lui sera consacré. L’événement auralieu les 20 et 21 décembre prochains, à Larbaâ-Nath-Irathen. Et sera organisé par la boîte d’or-ganisation d’événements culturels et scienti-fiques, dans le cadre du Café philosophique etlittéraire qu’organise cycliquement cette entrepri-se. L’événement aura lieu à la Bibliothèque com-munale de Larbaâ-Nath-Irathen. AbdenourAbdeslam (auteur), Yidir et Malika Ahmed Zaïd,Saïd Chemakh, Kamel Stiti, Hamid Bilak (univer-

sitaires), Rachid Oulbsir (journaliste) auront àdébattre du thème générique : «Boulifa le précur-seur», à travers des communications et tablesrondes. Une exposition, une visite du villagenatal de Boulifa seront organisées en parallèlepar l’entreprise Emev qui vient d’inaugurer ladeuxième saison de l’événement «Café littérai-re» de Larbaâ-Nath-Irathen, avec comme invitéle sociologue et enseignant à l’université d’Alger,Nacer Djabi. «Générations et politique» est lethème traité par cet universitaire qui s’est inté-ressé à la problématique du rapport qu’entretien-nent les jeunes avec l’action politique.

Nacer Djabi s’interroge pourquoi les jeunesqui constituent, dans la réalité, des catégoriessociopolitiques significatives boudent-ils la poli-tique? D’emblée, le conférencier plante le décor

et situe les clivages qui plongent leurs racinesdans l’histoire d’avant et après l’indépendance,répertorier trois catégories antagoniques, préci-sera que le scepticisme marqué des jeunesenvers la chose politique se manifeste par lerejet des élections et le refus de l’action partisa-ne préférant le recours à l’émeute comme seulmoyen d’expression. Par ailleurs dans son expo-sé, le conférencier a mis l'accent sur les scéna-rios possibles pour le futur, suggérant que lechangement et le passage de témoin de la géné-ration qui détient le pouvoir depuis l’indépendan-ce peut intervenir de façon graduelle et dans lecalme. Il n’exclut pas la possibilité d’une rupturebrutale et violente qui peut se produire en dehorsdes institutions.

S. A. M.

PÉDAGOGUE ET PRÉCURSEUR DE L’ENSEIGNEMENT DE TAMAZIGHT AU DÉBUT DU XXe SIÈCLE

Colloque sur la vie et le parcours intellectuel de Amar Saïd Boulifa à Larbaâ-Nath-Irathen

Il était 9h40 mn, hier matinquand la découverte a été faitedans les sanitaires du stade. Ils’agit d’un homme âgé de 36ans, répondant aux initiales deA. O., employé comme gardiende base vie de l’entreprise char-gée d’effectuer des travauxd’aménagement du stade, natifde la ville de Miliana et demeu-rant à Ben-Allel, la communevoisine, à l’est.

Selon nos sources, le défunta été découvert, pendu au pla-fond, avec une corde au cou.Dès que l’information a été don-née, des éléments de la brigadede gendarmerie se sont rendussur les lieux.

Les spécialistes de la Policescientifique, arrivés peu aprèsont dressé le constat d’usage etrelevé tous les indices qui pour-raient permettre d’expliquer

ce décès. Si la thèse du suicideapparaît comme plausible, il n’endemeure pas moins que d’autreshypothèses ne sont pas exclues.C’est ce qu’aura à préciser l’en-quête ordonnée par le procureurde la République.

La dépouille a été ensuitetransférée à Aïn Defla où elle aété déposée à la morgue de l’hô-pital Makour-Hamou.

Karim O.

Le Soird’Algérie Mardi 9 décembre 2014 - PAGe 10Le Soir du Centre

EL AMRA (AÏN DEFLA)

Découverte macabre dans l’enceinte du stade

Les élus des quatre partis duFLN, du RND, du RCD et du forumsocialiste, ont quitté la salle desdélibérations bien avant les dispo-sitions protocolaires. «C’est mal-heureux de vivre une telle situationoù des élus du peuple quittent lasalle avant même d’écouter l’hym-ne national et la lecture de l’ordredu jour», a martelé d’emblée leP/APW de Béjaïa à l’entame deson discours général et critique surle marasme que vit la région.

«Par cette nouvelle donne, ilest clair que certains élus veulenttout simplement nuire au fonction-nement de cette assemblée etaux efforts déployés pendantdeux ans pour promouvoir ledéveloppement local. C’est toutsimplement une fuite en avantqu’il faut absolument dénoncerpour l’opinion publique. Je consi-dère que ces événements sontd’une extrême gravité et la popu-lation est prise à témoin. Si cetteAssemblée est aujourd’hui enpanne, c’est à cause desdéfaillances des présidents decommissions qui ne veulent pastravailler», enchaînera MohamedBettache sur un air contrarié.«Aujourd’hui, tout le monde sait

que des élus veulent se faire ser-vir et pas le contraire. Certains neratent aucunement l’occasion dese promouvoir et de s’enrichir audétriment de la population. Ils fontcarrément la chasse aux connais-sances administratives lors desvisites ministérielles et protoco-laires, savent-ils au moins, pour-quoi ils sont élus ? Et par qui ? Ilsn’avaient pas à mentir et on n’apas le droit de mentir à noscitoyens.»

Le P/APW a ensuite fait part dela suspension de la session,conformément aux lois et auxrèglements, avant de convoquer lamême Assemblée pour une ses-sion extraordinaire dans les cinqjours qui suivent, afin de remédieraux interminables retards qu’aenregistré son institution.

Le wali de Béjaïa de son côtélors d’une brève intervention, aappuyé l’idée de la souverainetéde l’APW, avant de se soucier surle devenir des budgets de wilaya,qui tardent selon lui, à se faireadopter. Il dira en substance :«Mon souci majeur demeure surce point lié au budget que je veuxfaire passer et qui ne cesse d’in-quiéter l’administration, j’ai été

appelé par trois fois par le minis-tère de l’Intérieur à ce propos.Celui-ci est prêt, son adoptionétait prévue pour le mois d’oc-tobre, malheureusement, voyezpar vous-même le constat !»

Dans une déclaration envoyéeà la presse, le groupe des quatrepartis ayant boycotté les travauxde la session APW, accuse lesresponsables de l’APW d’être lesseuls coupables de la crise defonctionnement qui ne «feraqu’aggraver le retard accru dansle développement de la wilaya, legroupe FFS en assumera seul lesconséquences», avant d’ajouterqu’«après l’usage abusif et illégalde procurations, le P/APW persis-te dans sa logique en maintenantdans leurs fonctions des prési-

dents de commissions illégitimes,qui ont été élus selon un premierrèglement intérieur de l’APW enviolation de la loi en vigueur. LeP/APW fait dans l’ignorance et lafuite en avant, hypothéquantl’avenir de notre région en refu-sant de se conformer à la loi».

Réuni ensemble dans l’ancien-ne salle des délibérations, le blocdes élus des quatre partis fron-deurs, a convié la presse pourévoquer les raisons de leuraccord afin de dénoncer lesretards liés à l’adoption des bud-gets, qui devraient être faits avantle 31 octobre dernier.

La dernière affaire qui consti-tue la goutte qui a fait déborder levase est liée à celle de l’alterca-tion verbale entre le chef du grou-

pe parlementaire du FFS et le walide Béjaïa, soulevée lors de cepoint de presse avec une grandeindignation. «La foire orchestréelors de la venue de la délégationinterministérielle n’avait pour seulet unique objectif que de noyer lepoisson et fuir ses propres res-ponsabilités.

En effet, au lieu d’évoquer lesproblèmes socio-économiquesque vit notre wilaya et tenter, untant soit peu y apporter des solu-tions, une empoignade a failliavoir lieu entre un député et lewali. Comment ne pas com-prendre que c’est une fuite enavant devant les attentes légi-times de la population ?», s’inter-rogeait le collectif d’élus.

Kamel Gaci

BÉJAÏA : APRÈS LA SUSPENSION DE LA SESSION

Les élus de l’APW vident leur sacLes relations ne sont pas au beau fixe au sein de l’APW

de Béjaïa. Comme annoncé dans notre édition d’hier, lasession ordinaire convoquée pour l’examen des secteursde l’hydraulique et du foncier, a été bel et bien annulée parle président Bettache, pour quorum non atteint.

La grève de deux jours à laquelle aappelé le Cnapest a été largement sui-vie par les enseignants du secondairequi ont, une fois encore, réussi àparalyser les lycées de la wilaya avecun taux avoisinant les 95%.

Ainsi et d’après les syndicalistes duCnapest élargi, sur les 50 lycées que comptela wilaya de Bouira, ce sont les lycées implan-

tés dans les grandes daïras comme Bouira,M’chédallah, Lakhdaria, Sour-El-Ghozlane etAïn Bessem qui ont suivi massivement lagrève, avec une paralysie totale de tous leslycées existants.

Au niveau des autres daïras, la grève a étédiversement appréciée, avec le taux le plusfaible enregistré au niveau du nouveau lycéede Dirah ; ce dernier n’étant pas encore struc-turé au sein du Cnapest. Concernant le moyen

et le primaire, au niveau de la wilaya, ce sontcomme toujours, les établissements situésdans la région berbérophone de la wilaya,région connue pour sa tradition de luette syn-dicale et politique, qui ont répondu à l’appel duCnapest dans lequel ils sont d'ailleurs structu-rés. Dans les autres régions, le moyen et leprimaire qui sont, pour la plupart, soit affiliés àl’Unpef, ou carrément non affiliés, la grève aété faiblement suivie, avec parfois des établis-

sements qui ont enregistré un taux de suivinul. Ainsi, d’après les chiffres communiquéspar le chargé de communication du Cnapestde Bouira, Djamel Benyoucef, au niveau dumoyen, la grève a été suivie à hauteur de 40%des établissements, soit 48 collèges sur les121 existants, alors que pour le primaire, letaux de suivi a été très faible avec 25%, soit134 écoles sur les 539 existantes.

Y. Y.

GRÈVE DU CNAPEST À BOUIRA

Paralysie totale dans le secondaire et partielledans le moyen et le primaire

TIPASA

Démantèlementd’un réseau de faussaires

La gendarmerie de Tipasa a rendu public un communiqué faisant état dudémantèlement d’un réseau de faussaires, qui opérait au niveau de plusieurswilayas du centre. Le cerveau qui dirigeait ce réseau, le dénommé M. A., âgéde 25 ans, réside à Koléa et au moment de son arrestation, il avait en sa pos-session 50 faux billets de 1 000 dinars. En passant aux aveux, le principalaccusé a dénoncé les membres du réseau et principalement le dénommé M. A., âgé de 35 ans et résidant à Blida. Lors des investigations effectuéesau domicile de ce dernier, un laboratoire, constitué de plusieurs équipementsinformatiques, destinés à la confection de faux billets, a été découvert, ainsiqu’une certaine quantité de kif, résine de cannabis, des pastilles d’hallucino-gènes et une somme d’argent. Les principaux suspects, présentés au niveaudu tribunal de Koléa, ont été placés sous mandat de dépôt.

H. L.

Ce 10 décembre, la grande surface du Lac deBéjaïa abritera durant 11 jours le Salon phare dela wilaya, en l’occurrence le (Salon internationalde l’automobile de Béjaïa), qui soufflera sa dixiè-me bougie.

C’est un événement généraliste, qui réuniraplusieurs représentants de marques automobiles,de fournisseurs d’équipements et de pièces déta-chées. Les organisateurs : RH. InternationalCommunication estiment que cette nouvelle édi-tion va permettre aux professionnels, et auxclients de diverses activités de découvrir de nou-velles marques et de nouveaux modèles dontnotamment le premier véhicule sorti des usines

algériennes, en l’occurrence la Symbol demarque Renault qui aura l’exclusivité d’être expo-sée pour la première fois dans un espace réservéà l’automobile, Azzedine le DG de la SNMGRenault Béjaïa, dira que «ce véhicule a connu parle passé un intérêt particulier et maintenant cetintérêt n’en sera que plus grand».

Les autres exposants ont des ressources, àl’image de ceux qui annoncent déjà des promo-tions sur les différentes marques. C’est dire queplusieurs nouveautés automobiles y seront pré-sentées et les clients pourront bénéficier de pro-motions intéressantes.

B. R.

Le Salon de l’auto fête son dixième anniversaire

Les spécialistes s’inquiètent, eneffet, d’une stagnation de la mortalité,qu’ils jugent «préoccupante».

Le nombre de blessés a presquedoublé (99 en 2014 contre 55 en2013) de même pour le nombre d’ac-

cidents corporels qui a connu uneaugmentation significative.

En effet, le même bilan fait état de104 accidents de la route enregistrésau cours du mois de novembre 2014,contre seulement 42 survenus durant

la même période en 2013. L’insécuritéroutière ne cesse donc de prendredes proportions alarmantes ces der-nières années dans la wilaya deGuelma.

Et cela en dépit des mesuresprises par les autorités compétenteset le mouvement associatif local, pourlutter contre les principales causesd’accidents de la route.

Noureddine Guergour

Le Soird’Algérie Mardi 9 décembre 2014 - PAGE 10Le Soir de l’Est

ACCIDENTS DE LA ROUTE À GUELMA

4 morts et 104 blessés au mois de novembre

Le rendez-vous incontournabledes Hauts-Plateaux se poursuivrajusqu’au 11 décembre. Il comptecette année, sur la participation deprès d’une centaine d’exposantsreprésentant notamment les sec-teurs de la production des maté-riaux construction, les cimentiersdont le groupe Gica et Lafarge, etdes équipementiers du BTPH, avecune présence appréciable du sec-teur public et du secteur des ser-vices dont des banques nationaleset des sociétés d’assurances.

Raouf Stiti, directeur général-adjoint de la société Bâtimatec-Expo, a souligné que les partici-pants ont été choisis parmi lesentreprises les plus expérimentées,considérées comme des leadersdans le domaine du BPTH, quiexposent leur savoir-faire, leurs pro-duits (ciments, céramique, briques,marbre, bois) et les techniquesmodernes utilisées aujourd’hui pourla construction. «Outre le contact etles échanges entre professionnelsdu secteur, le 9e Salon du bâtimentet de la construction de Sétif permetaux gens du métier mais aussi aularge public de découvrir les compé-tences algériennes et de se rendrecompte des énormes progrès enmatière de construction, réalisés

dans notre pays, transformés à lafaveur des différents programmesde développement en un immensechantier à ciel ouvert», a ajoutéM. Stiti.

Organisée en partenariat entrela société Batimatec Expo, laSociété algérienne des foires etexportations Safex et la wilaya deSétif, cette 9e édition dédiée auxPME algériennes a été inaugurée,hier par le wali de Sétif, M.Bouderbali Mohamed accompagnépar le président de l’APW.

Le chef de l’exécutif de la wilayaa saisi cette opportunité pour s’en-tretenir longuement avec les expo-sants sur les potentialités que recè-le cette wilaya, les programmesd’envergure consentis par l’Etatdans un domaine aussi importantque celui de la construction et lesperspectives offertes dans cecontexte aux entreprises et inves-tisseurs potentiels qui désirents’inscrire dans cette dynamique.

Cette manifestation se position-ne comme un véritable carrefourd’affaires dans la région Est dupays et un forum pour les profes-sionnels du secteur. Ainsi, durantquatre jours, la capitale des Haut-Plateaux, mais également laseconde ville la plus peuplée

d’Algérie (quelque deux millionsd’habitants) après Alger, abriteraune manifestation économiqued’importance offrant aux profes-sionnels des secteurs invités unespace d’information, d’échangeset de concertations.

La spécificité de cette édition duSéTIFBAT, notent ses organisa-teurs, est de réserver un espaceaux entreprises et institutionsengagées dans la réalisation dedifférents programmes de dévelop-pement ou de projets structurants.

Les mêmes sources citent,entre autres projets, le complexeomnisports de 50 000 places, pro-jet en lancement, de grands trans-ferts hydrauliques, le centre anti-cancer et le centre mère et enfant(entré en service) et un hôpital de240 lits (El Eulma, en cours de réa-lisation), des réalisations dans lesecteur des transports (gare routiè-re, tramway, dédoublement de lavoie ferrée, extension de l’aéroport08-Mai 1945…), une centrale élec-

trique de 1200 MW (en projet, unnouveau marché de gros (Sfiha)une méga-zone industrielle àOuled Saber, ainsi que divers pro-grammes de logements et de tra-vaux publics.

«Le marché algérien dans sonensemble et la région de Sétif enparticulier recèlent d’importantespotentialités et offrent de grandesopportunités dans le domaine dubâtiment, de la construction et destravaux publics. Il revient aux mani-festations économiques tel le SalonSéTIFBAT de leur servir de lieu derendez-vous et d’exposition», fontremarquer les animateurs.

En marge du SéTIFBAT 2014,des conférences thématiquesseront animées par le conseil localde l’ordre des architectes (CLOA)de la wilaya de Sétif élargi auxreprésentations des wilayas envi-ronnantes. Ainsi, une premièreconférence est programmée pourle mardi 9 décembre sur le thèmedu développement durable et de

l’économie d’énergie dans laconstruction.

Une journée technique, qu’ani-meront le 10 décembre des cadreset spécialistes de l’entreprise MidyPeinture, s’intéressera aux tech-niques et démonstrations d’appli-cation sur les peintures décora-tives. Des rencontres B to B sontégalement programmées durantl’événement.

«Le marché algérien, dans sonensemble, et la région de Sétif enparticulier, recèlent d’importantespotentialités et offrent de grandesopportunités dans le domaine dubâtiment, de la construction et destravaux publics. Il revient aux mani-festations économiques, tel leSalon SéTIFBAT à leur servir delieu de rendez-vous et d’exposi-tion», font remarquer les anima-teurs de ce Salon régional qui rap-pellent que l’accès à l’exposition etaux conférences est ouvert aupublic de 10h à 18 heures.

Imed Sellami

SÉTIF : 9e SALON DU BÂTIMENT ET DE LA CONSTRUCTION «SÉTIFBAT 2014»

Une centaine d’entreprises présentes Un public nombreux, constitué essentiellement de pro-

fessionnels et d’intervenants dans le secteur du BTPH(bâtiment-travaux publics-hydraulique), a commencé àaffluer, hier, au 9e salon du bâtiment et de la constructionde Sétif «SétifBat 2014», inauguré le même jour par lesautorités locales.

De sources concordantes, nousavons appris qu'un propriétaire d'unvéhicule opérant dans le transport«clandestin» de personnes a fait l'ob-jet d'une agression physique suiviede vol à Aïn Beida.

Selon les mêmes sources, le chauffeurclandestin âgé d'une quarantaine d'annéesaurait été approché en cette fin de semainepar deux jeunes qui auraient sollicité ses ser-vices pour les déposer devant une villa situéeà la sortie ouest de la ville de Aïn Beida lui fai-sant croire qu'ils étaient devant chez eux.Après lui avoir payé doublement la prestation,

les deux jeunes demandèrent au chauffeur deleur remettre son numéro de téléphone pourd'éventuels déplacements.

Dans la soirée de la même journée, le clan-destin, mis en confiance, répondra favorable-ment à un appel des deux jeunes qui l'ont sol-licité pour un déplacement à la wilaya deKhenchela.

Le pauvre chauffeur accepta sans hésiteret transporta ses deux clients à bord de sonvéhicule de type Mégane et se dirigea vers laville de Khenchela. Après plusieurs kilométresparcourus, et devant un ralentisseur, les deuxmalfaiteurs mettent en exécution leur macabreplan, celui d'attaquer le chauffeur à l'arme

blanche l'atteignant sérieusement au niveaudu rein puis le jetèrent sur la chaussée le lais-sant gisant dans une mare de sang.

Après avoir abandonné leur victime, lesdeux malfaiteurs prennent la direction deKhenchela, mais à la vue d'un barrage de lagendarmerie, ces derniers prennent la fuite àtravers une route secondaire. Paniqués par lacourse-poursuite des éléments de la gendar-merie, les fuyards perdent le contrôle du véhi-cule qui se renverse. Là, les deux agresseursprennent la fuite vers les buissons à la faveurde l'obscurité.

Entretemps, le chauffeur victime de l'agres-sion est transporté par des usagers de la route

et transféré vers une structure sanitaire pourdes soins intensifs et ses jours, selon nossources, ne sont pas en danger.

Les éléments de la Gendarmerie nationalede la daïra de Aïn Beïda saisis de cet incidentont ouvert une enquête pour identifier et arrê-ter les auteurs de cette agression.

Selon les dernières informations en notrepossession, les gendarmes ont pu identifier lesdeux malfaiteurs qui seraient originaires de laville de Khenchela. L'un des agresseurs estarrêté et est entre les mains des gendarmesqui multiplient les recherches pour arrêter soncomplice.

Moussa C.

OUM-EL-BOUAGHI

Un taxi clandestin agressé à Aïn Beïda

MILA

Un camionneur découvert mortdans la cabine de son camionL’unité secondaire de la Protection civile de Oued Athmania est

intervenue, hier à 5h54mn du matin, pour constater le décès puis trans-porter la dépouille vers la morgue de l’hôpital de Chelghoum-Laïd.

Le corps de la victime, Z. AK. 54 ans, a été découvert dans la cabinemême de son camion, stationné sur l’accotement de la RN 05, près demechta Drader ; un camion de marque MAN portant l’immatriculation00008. 2006. 43. Seule l’enquête, qui a été immédiatement déclenchée,déterminera la cause du décès.

A. M.

Une vaste opération de coupure en alimentationélectrique et gaz a été entamée par la Direction dedistribution de Sétif et qui concerne près d’un millierde foyers. Ces derniers seront privés de ces éner-gies pour défaut de payement de leurs factures deconsommation d’électricité et de gaz.

Il s’agit, selon les responsables de la Directionde distribution de Sétif, des abonnés des localités

de Sétif et Bougaâ qui n’ont pas réglé leurs factureset qui totalisent un montant de créance estimé àquelque 57 milliards de centimes.

Cette action de coupure sera généralisée àtoutes les agences commerciales dépendantes de laDirection de la distribution de Sétif, a affirmé le char-gé de la communication de cette entreprise.

I. S.

La Sonelgaz coupe le «jus» aux mauvais payeurs

Selon le bilan de la sécurité routière, communiqué hier parla cellule de communication de la Protection civile de la wilaya,quatre personnes ont perdu la vie au mois de novembre der-nier sur les routes de Guelma (même nombre en 2013 ).

Cette absence d’un centre desanté est une source de désagré-ments quotidiens pour les villageois,un calvaire qu’ils vivent depuis plu-sieurs années. C’est ce que nous dirale président de l’association de ce vil-lage : «Cela fait plusieurs années quenous sommes confrontés à desmanques flagrants dans le développe-

ment local. D’ailleurs, à cause de l’ab-sence d’un centre de santé, noussommes contraints de faire de longsdéplacements vers les régions voi-sines pour effectuer les soins néces-saires, et ce, en dépit des peines quecela engendre aux personnes âgées.Pourtant, on a sollicité les pouvoirspublics pour la réalisation d’un dispen-

saire, mais en vain. A cet effet, nousinterpellons le premier magistrat de lawilaya pour faire aboutir ce projet quitient à cœur à tout un village et mettreun terme aux souffrances des citoyensqui durent depuis des années. Celadit, nous profitons de cette occasionpour réitérer nos revendications auxautorités locales afin qu’elles déblo-quent des enveloppes financièrespour la concrétisation des projets d’ur-gence et sortir la population de l’ano-nymat.» De leur côté, les autoritéslocales semblent conscientes des

revendications des citoyens et comp-tent réaliser le maximum de projets àl’avenir, bien que les subventionsaccordées aux communes soientjugées insuffisantes.

La dernière décision du Premierministre Abdelmalek Sellal d’accorderdes aides supplémentaires aux muni-cipalités sans ressources sera d’ungrand apport pour les élus des com-munes montagneuses afin de concré-tiser de nouvelles réalisations au profitdes citoyens.

A. R.

Le Soird’Algérie Mardi 9 décembre 2014 - PAge 10Le Soir de l’Ouest

La réalisation d’un centre de santé à Mekaïkia tarde à venir

UNIVERSITÉABDELHAMID-BENBADIS

DE MOSTAGANEM5 blessés, dont un grave, dans

des affrontementsentre étudiants

Que s’est-il passé dimanche der-nier au courant de l’après-midi peuavant 15h à la Faculté des arts et deslettres ? Selon certains témoins, unaffrontement a dégénéré entre étu-diants de cette faculté et trouveraitson explication sur le choix du repré-sentant des étudiants qui devrait délé-guer ses camarades au niveau de lavie universitaire. «C’est un étudiantoriginaire de Tébessa qui devraitassumer cette tâche car élu par unscrutin et non par un autre originairede Tiaret qui aurait été imposé par sesprofesseurs», clament les étudiants.Ce choix a pesé pour les «pour» et«les contre» entre protagonistes et aufinal, une bagarre va réunir une cin-quantaine d’étudiants et les UMCdécouvrent 5 jeunes touchés par deslames de couteau dont un est blessésérieusement. La plupart des étu-diants sont venus aux UMC s’enquérirde son état de santé ainsi que de ceuxqui ont été admis. Le calme a été réta-bli en fin de journée.

A. B.

MASCARAJournée de préventionen milieu scolaire

contre les risques degaz butane

Les journées de sensibilisation etde prévention sur les risques liés à lamauvaise utilisation du gaz butane neseront jamais de trop si l’on se réfèreaux incidents qui surviennent chaquehiver. Cette fois, ce sont les élémentsde la sécurité industrielle de labranche GPL Naftal de Saïda qui sesont rendus dans la journée du lundidans deux CEM des localités de AïnFekan et Ghriss dans la wilaya deMascara pour sensibiliser les élèvessur les conséquences que peuventengendrer une mauvaise utilisation dugaz butane ou la défectuosité desbouteilles. La démonstration opérée aété reçue cinq sur cinq et les élèvesont eu droit en cette circonstance àdes présents symboliques comme illeur a été remis des dépliants instruc-tifs.

M. Meddeber

Les citoyens des zones rurales ne cessent de réclamer des projetsde développement, et ce, vu les manques en tout genre auxquels ilsfont face. C’est le cas du village Mekaïkia, dans la commune deBelacel Bouzegza, où les habitants ont tenu à soulever un problèmemajeur, à savoir l’inexistence d’un établissement sanitaire.

Les associations qui ne se sontpas mises en conformité avec laréglementation en vigueur (mise àjour de leurs documents, adoption dubilan moral et financier...) ou cellesinscrites simultanément sur des étatsde demandes de subventions rele-vant d’autres secteurs (l’action socia-le, la culture, affaires religieuses oul’environnement...) sont aussi

concernées par cette élimination,nous fait-on savoir.

Ainsi, sur l’ensemble des 86associations et 11 ligues sportivesproposées théoriquement aux sub-ventions, seules celles qui activentréellement et dont le parcours a étécouronné de résultats entre autrescritères, en ont bénéficié. Cettemesure, qui a également touché

quelques-unes des 14 associationsrelevant du secteur jeunesse, inter-vient dans le contexte d’éviter le sau-poudrage, surtout lorsque l’on saitque des sommes insignifiantes à plusd’un titre leur sont très souvent attri-buées. «L’argent de l’Etat doit êtreoctroyé en fonction d’un ensemble deparamètres étudiés et objectifs, àsavoir : le nombre de sections, dedisciplines, d’adhérents, de palma-rès...», a tenu à expliciter le présidentdu Fonds de wilaya déplorant par lamême occasion le recours à des pro-cédés d’octroi non fondés et parfoissubjectifs. S’agissant des associa-

tions dites «microscopiques», cesdernières devraient être placéessous la coupe des ligues en termesde financement. Une partie des56 998 421,61 DA représentant lemontant global dudit Fonds a étéconsacrée à l’acquisition d’un bus etd’équipements d’impression, ce qui aété largement «salué» du fait de leurutilité respective quant à l’allègementdes frais de transport et la confectiondes documents.

Le volet réhabilitation de struc-tures dépendant des secteurs de lajeunesse et des sports et achat dematériels pédagogique et sportif, a,

quant à lui, bénéficié d’une envelop-pe de 17 009 526,49 DA, soit un tauxde 30% du montant global sus-cité.

Cela dit, il faut tout de même sou-ligner qu’au vu du nombre d’associa-tions et clubs sportifs opérant dansles différentes disciplines et autresdivisions, l’enveloppe dégagée pourla circonstance demeure enrevanche maigre et loin de satisfaireune demande grandissante à sou-hait, même si la prise en charge desfrais d’engagement des clubs par lawilaya est plus que salutaire pour lapratique du sport.

Mourad Benameur

TIARET : PLUSIEURS ASSOCIATIONS N’ONT PAS BÉNÉFICIÉ DU FONDS DE WILAYA

Des subventions... selon des critères étudiés !«Les associations n’ayant pas marqué leur présence

effective sur le terrain n’auront pas droit aux subventions del’Etat cette année», telle est la mesure préconisée avant-hierpar le wali de Tiaret en sa qualité de président du Fonds dewilaya des initiatives de jeunes et des pratiques sportives.

Malgré les appels incessants des rési-dents de la cité Haï-Fatah envers les ser-vices concernés (commune, daïra, etwilaya), aucune suite favorable ne leur aété donnée dans le but de dissiper lesnuages qui entourent ladite cité, et nesavent à quel saint se vouer.

La cité se situe au chef-lieu de la commune deRelizane. Une cité populaire des plus mal loties surle plan du développement. Et à vrai dire, cemanque n’a fait que compliquer inévitablement larude vie menée par ces habitants depuis des

lustres. Fatigués d’attendre une amélioration desconditions de leur existence, en prenant leur malen patience des années durant, ils réclament laréfection des routes, l’eau potable, selon une lettrerendue publique hier par les habitants de la citésusmentionnée, dont notre journal possède unecopie.

Des familles issues majoritairement du milieupaysan, et qui se sont détachées peu à peu del’agriculture qui est, pourtant, leur raison de vivre. Ily a une route qui relie leur cité par le chef-lieu decommune de Relizane sur une distance de 2 kilo-mètres, qui mène vers les habitations éparses,

mais elle est pour ainsi dire impraticable. Toutesles routes qui relient leur cité aux habitations, sontdélabrées, pour ne pas dire dans un piteux état.

Pour ce qui est de la réclamation relative auxroutes, il en existe une qui est considérée, ou plutôtclassée comme route communale. Ainsi, il revientaux services communaux de l’entretenir et de laréfectionner.

Les habitants de ladite cité lancent un appel dedétresse au premier responsable de la wilaya afinde prendre le taureau par les cornes en réclamentle bitumage des routes selon ledit communiqué.

A. Rahmane

RELIZANE

Haï-Fatah, une cité crie son isolement

La localité de Bendaoued, relevant dela daïra, à une dizaine de kilomètres àl’ouest du chef-lieu de la wilaya deRelizane, connaît, depuis quelque tempsdéjà, d'importants travaux d'aménage-ment urbain.

Ainsi, plusieurs projets de réhabilitation desroutes, des réseaux d'assainissement et raccorde-ment d'AEP sont en cours de réalisation. En effet,c’est suite à l'octroi d'une importante enveloppe

budgétaire, rentrant dans 38 communes de lawilaya, que les travaux d'embellissement ont étéamorcés. Au niveau de ce village, la chaussée esten cours de bitumage.

Les trottoirs ont été complètement remis à neufet plusieurs canalisations d'évacuation des eauxusées ont également fait l'objet d'une entière réha-bilitation.

De plus, les lampadaires ont fait leur apparitionau niveau des principales artères de la ville. Ducôté des citoyens, cette opération d’amélioration

du cadre de vie a été accueillie favorablement,d’autant plus que plusieurs actions de protestationont eu lieu, ces derniers mois, dans le but de récla-mer un semblant d'aménagement.

«C’est une réelle bouffée d’oxygène pour notrelocalité ! On espère seulement que le raccorde-ment au gaz naturel va suivre», ont souligné bonnombre de citoyens interrogés.

Selon certains élus de la commune, ces travauxdevraient s’achever prochainement.

A. R.

D'importants travaux d'aménagement urbain prévus à Bendaoued

Dans la journée d’hier lundi et ce,jusqu’au mercredi 10 décembre, l’éta-blissement hôtelier «Eden» abriteratrois journées de formation sur l’ac-cueil des établissements péniten-tiaires ; une manifestation qui regrou-pera une centaine d’officiers et decadres fonctionnaires des prisons desdouze wilayas de l’Ouest du pays.Cet événement qui s’inscrit dans le

cadre du programme de coopérationentre l’Algérie et l’Union européenneorganisé par l’administration péniten-tiaire de Sidi-Bel-Abbès est présidépar M. Tiabi Slimane, directeur duprogramme d’appui à la réforme dusystème pénitentiaire. Ces trois jour-nées seront organisées sous formed’ateliers et traiteront de l’accueil desdétenus, de la gestion durant la

détention, de l’éthique et la déontolo-gie médicale en milieu carcéral, et lacommunication avec les pension-naires des établissements péniten-tiaires et leur adaptation.

Ce sont dix formateurs initiés parl’Union européenne qui ont pour mis-sion, à leur tour, de transmettre leursacquis à d’autres formateurs en vued’une meilleure performance pour

parvenir à améliorer les conditions dedétention des pensionnaires.

Toutes les notions transmises quis’articulent autour d’un seul objectif, àsavoir la réforme de la justice et dusystème pénitentiaire, devront être àleur tour appliquées au niveau desmilieux carcéraux en respect avec lesdroits fondamentaux du détenu.

A. M.

SIDI-BEL-ABBÈS12 wilayas de l’Ouest aux journées de formation sur l’accueil

des pénitenciers

Prêté par Crystal Palace(Premier League), le médianalgérien voulait coûte que coûteaméliorer son volume de jeu etredécouvrir les sensations d’uneseconde division anglaise inten-se. «Je suis venu à Watford pourgagner en impact physique. J’aiconnu une bonne semaine avecmes coéquipiers, le manager ettout le staff. C’est vraiment unbon club. Tout le monde a étébon avec moi et m'a bienaccueilli. Je veux montrer à mescoéquipiers, à l'entraîneur et auxfans ce que je peux faire sur leterrain», disait l’ancien joueur deNottingham Forest prêté auxHornets jusqu’à la fin de cetteannée. 6e au classement, le clublondonien vise l’accession. Cequi cadre bien avec les ambi-tions de l’international algérien

également soucieux de récupé-rer le temps perdu chez lesGlaziers pour décrocher uneplace dans les «23» Algériensqui iront en Guinée équatoriale.Missions difficiles apparemmentpuisque à Watford, le coachserbe Slavia Jokanovic n’a pasencore offert sa pleine confianceà l’ancien joueur de Courtrai, aumoment où le sélectionneur desVerts, Christian Gourcuff, sembleavoir tranché en faveur de MehdiAbeid (Newcastle) pour renforcerson milieu de terrain en perspec-tive de la CAN-2015.

«Il n'y aura pas de surprise.Le noyau dur de l'équipe estconnu et, sauf cas de forcemajeure, il ne risque pas d'êtrechamboulé», a révélé Gourcufflors de sa conférence de pres-se, dimanche, au cours de

laquelle il s’est dit heureux qu’unjoueur comme Abeid rejoigneson groupe.

A propos du premier nommé,Gourcuff a été élogieux. «C’estun élément intéressant pourl’avenir proche. J’ai pu le voirpendant le stage, malheureuse-ment il s’est blessé. Il aurait pu

jouer contre l’Ethiopie. Depuis, ila fait un match avec Newcastleet est sur la bonne voie», a-t-il diten faisant remarquer, parailleurs, que «Certaines placessont encore à prendre. Il suffit deles mériter».

Et pour les mériter il faudraitjouer. Ce que Guedioura n’arrivepas à réaliser depuis qu’il a signéà Crystal Palace. Gourcuff quiannoncera sa liste des «23»pour la CAN-2015 mardi pro-chain a tout le loisir de faire unchoix douloureux mais indispen-sable. Si Bentaleb, Taïder etLacen ont pratiquement assuréleurs places, il n’en est pas demême pour Guedioura quirisque, à ce rythme, de laisser lasienne au jeune joueur desMagpies, très bril lant face àBurnley, mercredi dernier, pourson retour sur les terrains aprèssa blessure contractée la veilledu match Algérie- Ethiopie, ennovembre dernier.

M. B.

Le Soird’Algérie Sports Mardi 9 décembre 2014 - PAGE11

23 minutes face à Cardiff (défaite 0-1) et 7 autrespetites minutes, samedi dernier, devant Fulham (vic-toire 0-5). C’est le total du temps de jeu obtenu parl’international algérien Adlène Guedioura depuis sonarrivée à Watford (Championship).

MEILLEUR BUTEUR MONDIALDU MOIS DE NOVEMBRE

Brahimi dans le top 50Auteur d’un but au profit de la Seleccion, dans les qua-

lifications à l’Euro-2016, et un autre en faveur du RealMadrid, en Champions League, le Portugais CristianoRonaldo est devenu meilleur buteur du monde durant lemois de novembre dernier. Selon un classement établipar le site de l’IFFHS, l’attaquant madrilène, auteur de 19réalisations (5 en sélection et 14 en club), dépasse lebuteur ghanéen d’El-Aïn (Emirats arabes unis), GyanAsamoah, ainsi que l’attaquant du FC Barcelone et de laSeleçao, Neymar (18 buts chacun). Derrière ce trio, ontrouve Lionel Messi qui, grâce à un but en faveur del’Argentine et un triplé avec le Barça (contre ApoelNicosie), grimpe de la 8e à la 4e places (17 buts).Dans ce classement, l’on retrouve un Algérien,

Yacine Brahimi, auteur de 8 réalisations le mois dernier.Quatre sous le maillot des Verts et le même nombre debuts avec les Dragons de Porto. Le prodige algérien par-tage la 21e position avec treize autres joueurs parmi les-quels Wayne Rooney (Manchester United et Angleterre),Xherdan Shaqiri (Bayern Munich et Suisse) et GarethBale (Real Madrid et Pays de Galles). Dans ce tableau,50 joueurs ont marqué sept buts et plus. Par nationalité,ils sont 21 Européens, 12 Sud-Américains, 9 Asiatiques,7 Africains et 1 de la Concacaf. Par club, 30 joueurs évo-luent en Europe, 12 en Asie, 5 en Afrique et trois dans laConcacaf.Le site s’est amusé, par ailleurs, à établir le meilleur

buteur de l’année en sélection. Un tableau dominé par leBrésilien du FC Barcelone, Neymar (15 buts) qui devan-ce l’Allemand du Bayer Munich Thomas Müller et EnnerValencia (FC Pachuca, Mexique, et Equateur) auteursde 10 buts chacun. Chez les clubs, c’est logiquementCristiano Ronaldo qui domine avec 14 buts, suivi deGyan (12), l’Espagnol du club chinois Kitchee SC HongKong, Juan Belencoso et le Brésilien des UkrainiensShakhtar Donetsk, Luiz Adriano (11), et l’attaquant saou-dien d’Al-Hilal, Nasser Al-Shamrani (10).

M. B.

L'attaquant international algérien de l'Etoilesportive du Sahel, Baghdad Bounedjah, auteurd'un but contre l'Etoile Métlaoui (3-1) en matchde la 12e journée du championnat de Tunisie defootball, a consolidé sa position en tête du clas-sement des meilleurs buteurs de la Ligue 1. L'ancien Harrachi qui a contribué à la perfor-

mance de son équipe en déplacement en inscri-vant le 3e but des Etoilés à la 70e minute, porteson total-buts à 8 réalisations, soit une moyen-ne de 0,66 but par match. Le buteur algérien compte trois unités

d'avance sur ses deux poursuivants directs,

Fakhreddine Ben Youssef (Club sportif sfaxien)et Alaeddine Merzouki (Stade tunisien) avec 5buts. Quant à l'autre international algérienAbdelmoumen Djabou, qui évolue au ClubAfricain, il a inscrit 3 buts depuis le début de lasaison. A l'issue de la 12e journée, le Club Africain

est toujours leader avec 28 points devant l'ESSahel (25 points). Djabou et Bounedjah devraient figurer dans

la liste des 23 de Christian Gourcuff en vue dela Coupe d'Afrique des nations CAN-2015 pré-vue du 17 janvier au 8 février prochains.

IL A INSCRIT SON 8e BUT DANS LE CHAMPIONNAT TUNISIEN

Bounedjah conforte sa première place de meilleur buteur

CHRISTIAN GOURCUFF ÉLOGIEUX À PROPOS DE MEHDI ABEID

La CAN s’éloigne pour Guedioura

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Le Soird’Algérie Sports Mardi 9 décembre 2014 - PAGE12

Le Soir d’Algérie : Que pensez-vous du tirage au sort de la CAN quipropose le Ghana, le Sénégal etl’Afrique du Sud aux Verts ?

Cédric Si-Mohamed : Ce sont detrès bonnes équipes très connues sur leplan continental.

Êtes-vous d’accord pour dire quec’est le «groupe de la mort» ?

Non, pour moi le groupe de la mortc’est l’autre, celui où se trouvent la Côted’Ivoire et le Cameroun. Certes, nousavons hérité d’un groupe difficile maison a toutes les qualités pour sortirindemnes et se qualifier.

Même si l’Algérie sera l’équipe àbattre ?

C’est normal d’avoir ce statut d’équi-pe à battre parce que l’Algérie est deve-nue l’une des meilleures sélectionsd’Afrique et le classement de la Fifa estlà pour l’attester. Les autres sélectionsnous craignent également.

Et en cas de qualification, il fau-dra affronter peut-être la Côted’Ivoire ou le Cameroun que l’Algérien’a jamais battu ?

Ecoutez, si on veut gagner cetteCoupe d’Afrique, il faudra bien battretous nos adversaires y compris lesmeilleurs.

M’bolhi est le n° 1 incontesté etincontestable, mais pour le poste den°2 ou n°3, il y a de sérieux préten-dants qui se valent tous. Commentvous départager ?

Je pense que le sélectionneur a sonidée sur ce point mais après, chacun ason opinion. Ensuite, le choix reviendratoujours à l’entraîneur national.

Le CSC joue les premiers rôles.L’objectif c’est enfin le titre cette sai-son ?

Personne ne peut dire qu’il va jouerle titre. C’est un peu comme la Couped’Afrique. On peut affirmer qu’on veut lagagner et y mettre les ingrédients pourle faire, mais on n’est jamais sûr de laremporter.

Pour le titre, c’est kif-kif. Prenonsl’exemple du MCA. En début de saison,les dirigeants disaient que le titre étaitleur objectif avec un recrutement spec-taculaire et un énorme budget. Mais rienn’a marché et le Mouloudia est actuelle-ment lanterne rouge.

Le CSC n’est pas encore prêtpour jouer un titre ?

Pour le moment, l’important pournous est de bien gérer les deux ren-contres qui restent avant la trêve. Bon,je crois que le match contre l’ESS serareporté vu que les Sétifiens vont partici-per à la Coupe du monde des clubs.Ensuite, on essayera de bien négocierla rencontre contre la JSK pour resterdans le peloton de tête et engranger lemaximum de points avant le début de laphase retour. Mais cette saison, cechampionnat est vraiment bizarre.

Pourquoi bizarre ?Nous avons eu une mauvaise pério-

de au cours de laquelle on a pris seule-

ment cinq points en sept journées etpourtant on est toujours en haut du clas-sement. Cela prouve que derrière etmême devant, personne n’arrive à sedétacher. En général, quand on a si peude points après sept rencontres, c’estqu’on joue le maintien et pourtant enenchaînant trois bons résultats, on seretrouve en haut. C’est vraiment unchampionnat où tout peut aller très vite.

Vous allez retrouver le MCA enCoupe d’Algérie. Voilà un trophée quimanque aussi au CSC.

On a la chance de recevoir le MCAchez nous, mais ce sera un match trèsdifficile. Le Mouloudia a changé de stafftechnique et cette équipe pourrait serelancer contre nous en coupe.Franchement, ce sera très compliqué.

Belhout a-t-il tout bouleversé auniveau du système de jeu ?

Il n’a pas tout chamboulé, mais il asa propre méthode et bien entendu elleest différente de celle de Garzitto.

Que pensez-vous de cet attaquantmalgache, Voavy, qui va très vite ?

C’est un excellent technicien, un

bon dribbleur virevoltant, maintenant ilfaudrait qu’il bonifie son jeu en étantplus efficace devant les buts.

Vous avez eu la chance de vivrede l’intérieur ce beau parcours del’Algérie en Coupe du monde. Qu’est-ce que vous en avez retenu ?

J’en garde plein de superbes souve-nirs.

Avec un souvenir particulier...Oui, ce match contre la Russie au

cours duquel on a arraché la qualifica-tion pour le deuxième tour. C’était extra-ordinaire de penser qu’on entrait dansl’histoire avec toute cette génération etd’en faire partie, c’est tout simplementmerveilleux.

Vous avez affronté ensuitel’Allemagne qui a un gardien, Neuer,que Platini souhaite voir récompensédu Ballon d’Or. Votre choix, c’estNeuer, Ronaldo ou Messi ?

Personnellement, je ne suis pas unfan du gardien allemand, mais je nem’exprimerai pas sur les deux autres.

Propos recueillis parHassan Boukacem

Cédric Si-Mohamed, le keeper international du CSC,demeure toujours l’un des meilleurs du pays et il l’a enco-re prouvé en sauvant les meubles lorsque les Sanafir onteu un sérieux passage à vide avant l’arrivée de RachidBelhout à la barre technique. Certains pensent qu’il est lenuméro 2 derrière l’intouchable M’bolhi, mais encore faut-il qu’on lui donne la chance de le démontrer comme il lefait si bien avec son club.

GHANALe nouveau

sélectionneurentame sa tournée

européenneLe nouveau sélectionneur du Ghana,

Avram Grant, a entamé hier une tournéeen Europe pour superviser les joueursghanéens en prévision de la Couped'Afrique des nations CAN-2015 de foot-ball, a rapporté la presse locale.

L'ancien entraîneur de Chelsea etWest Ham a moins de cinq semainespour annoncer la liste des 23 Black Starsdevant prendre part à la 30e édition de laCoupe d'Afrique des nations, prévue du17 janvier au 8 février prochains enGuinée équatoriale.

Le coach du Ghana a promis de don-ner la chance à tous les joueurs évoluanten Europe avant d'arrêter sa liste finale.

A l'occasion de sa tournée en Europe,il se réunira avec plusieurs joueurs à l'ins-tar de Richmond Boakye-Yiadom(Atalanta/ITA), David Addy(Beveren/BEL), Thomas Partey(Almeria/ESP), Bernard Mensah (RioAve/ESP) et Albert Adomah(Middlesbrough/ENG).

Le sélectionneur des Black Starsretournera à Accra dans deux semainespour entamer la préparation de la CAN-2015.

A la CAN-2015, le Ghana évolueradans le groupe C avec l'Algérie, l'Afriquedu Sud et le Sénégal. Les partenairesd'Asamoah Gyan débuteront le tournoicontre le Sénégal le 19 janvier àMongomo avant de croiser le fer avecl'Algérie le 23 et l'Afrique du Sud le 27 dumême mois.

Le Ghana qui n'a plus gagné de titreafricain depuis 1982 en Libye, tentera deréussir une bonne CAN, selon son sélec-tionneur.

«La CAN-2015 ne constitue pas notreprincipal objectif mais nous allons donnerle meilleur de nous-mêmes», a-t-il déclaréjeudi à Accra, lors de la signature de soncontrat de 27 mois avec la Fédérationghanéenne de football.

CÉDRIC SI-MOHAMED (GARDIEN DE BUT DU CSC CONSTANTINE :

«Si on veut la CAN, il faudra battre les meilleurs»

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GROUPE AOlympiakos (GRE) -

Malmö (SWE) : Le club grecs'accroche à un infime espoirde qualification mais n'a plusson destin en main. Il doits'imposer contre Malmö touten comptant sur une défaitede la Juve. Autant dire qu'il luifaudrait un miracle pour réus-sir son coup et qu'il se dirigeplus vraisemblablement versune place en Europa League.Suffisant pour faire oublierles soucis judiciaires du cluble plus titré du pays dont leprésident, EvangelosMarinakis, vient d'être mis enexamen pour des soupçonsde matches truqués?

Juventus (ITA) - AtleticoMadrid (ESP) : Le petit coupd'arrêt subi en Serie A contrela Fiorentina (0-0) ne devraitpas trop entamer le moral deschampions d'Italie, qui ont

quasiment déjà un pied auprochain tour. Alors que levice-champion d'Europe a sonbillet en poche et vise la pre-mière place, la Juve n'abesoin que d'un point pourparvenir à ses fins et peutmême se permettre de perdresi l'Olympiakos ne gagne pas.

GROUPE BLiverpool (ENG) - Bâle

(SUI) : Revenus dans la pre-mière partie du championnataprès un succès à Leicester(3-1), les Reds espèrent acterleur léger renouveau sur lascène européenne. Il leurmanque une victoire pourrejoindre le Top 16 et éloi-gner ainsi la crise après undébut de saison calamiteux.Pendant ce temps, MarioBalotelli fait encore dessiennes puisqu'il est poursui-vi pour racisme par la

Fédération anglaise pour unmessage posté sur lesréseaux sociaux la semainedernière. Bâle n'a besoin qued'un point.

Real Madrid (ESP) -Ludogorets (BUL) : Le Real,qui a égalé la meilleure séried'un club espagnol toutescompétitions confondues (18succès), étant assuré de lapremière place, ce match neprésente d'enjeu que pour lesBulgares encore susceptiblesd'accrocher la 3e position.

GROUPE CMonaco (FRA) - Saint-

Pétersbourg : C'est le grand

soir pour l'ASM qui peut secontenter d'un nul pourretrouver les 8e, dix ans aprèssa dernière apparition etrejoindre le Paris SG. Lemoral est au beau fixe sur leRocher après 2 victoires derang et Dimitar Berbatov,auteur d'un doublé àToulouse (2-0) vendredi,semble en pleine forme. Maisattention aux Russes qui ontécrasé Krasnodar 4-0 etdominent assez largementleur championnat.

Benfica (POR) - BayerLeverkusen (GER): Le Bayerdisputera quoi qu'il arrive les8es de finale mais doit encoresécuriser sa 1re place. Lachance des Allemands c'estque le Benfica n'a plus rien àjouer dans cette C1.

GROUPE DGalatasaray (TUR) -

Arsenal (ENG) : LesGunners verront pour la 15e

année consécutive les ren-contres à élimination directe.Mais Arsène Wenger ne peutpas négliger le voyage enTurquie. Il y a d'abord un sta-tut de tête de série, certestrès hypothétique, à allerchercher. Le technicien fran-çais doit ensuite éteindre lefeu qui couve autour de lui,provoqué par des résultatspas vraiment à la hauteur enAngleterre. Les Turcs sontéliminés.

Dortmund (GER) -Anderlecht (BEL) :Dortmund n'est plus lanternerouge en Bundesliga et a undernier petit effort à faire pourremporter la poule.Anderlecht, certain d'êtrereversé en C3, ne devrait paslui causer trop de soucis.

Le Soird’Algérie Sports Mardi 9 décembre 2014 - PAGE13

La Juventus Turin et Liverpool espèrentprofiter ce soir (tous les matches à 20h45)de la dernière journée de la phase de poulespour valider leurs tickets pour les 8es definale de la Ligue des champions.

CYCLISME

BASKET-BALL

2e ÉDITION DU «CYCLISTEAFRICAIN DE L’ANNÉE»

Les Algériens Barbari et Laâgab nominés

Les organisateurs de la tropicale Amissa Bongo ontdévoilé la semaine dernière, les nominés pour le titre de«Cycliste africain de l’année» qui sera à sa deuxièmeédition. 15 coureurs sont en lice pour succéder au Sud-Africain Louis Meintjes primé l’an dernier.

Outre ce dernier, candidat à sa propre succession quiconcourra en compagnie de deux de ses compatriotes(Daryl Impey et Jacques Van Rensburg), il y aura deuxcyclistes algériens Adil Barbari et Azzedine Laâgab,quatre Erythréens (Natanael Berhane, FrekalsyDebesay, Mekseb Debesay et Amanuel Ghebreigzabier),un Ivoirien (Issiaka Cissé), un Namibien (Dan Craven),deux Marocains (Mouhssine Lahsaïni et SalaheddineMraouni) et, enfin deux Rwandais (Valens Ndayisenga etBonaventure Uwizyimana).

M. B.

LA CÉRÉMONIE A EU LIEU LASEMAINE DERNIÈRE À PARIS

Hamid Oussedik reçoitle prix Iris 2014

L'auditorium de la Maison du sport français aaccueilli le 4 décembre dernier, plusieurs illustreschampions, dirigeants et invités du monde du sportpour la remise des IRIS 2014. Une personnalitéalgérienne, Hamid Oussedik, a été lauréate cetteannée.

Eminent juriste, visionnaire, homme de cœur,homme d'action et de parole, Hamid Oussedik aété le premier président du Conseil national dessports en Algérie. M. Oussedik a marqué l'histoiredu sport grâce à son engagement au service desvaleurs humanistes du sport. Par son action, de parla confiance des Etats membres et du directeurgénéral, M. Oussedik a assuré un véritable renou-veau du programme éducation physique et sport del'Unesco. Il a été l'initiateur de la Convention inter-nationale contre le dopage dans le sport, du pro-gramme sport et culture de la paix, de la promotiondu sport féminin et de la protection des jeunestalents sportifs, originaires de pays en voie dedéveloppement. Ses anciens collègues de l'Unescoet des dirigeants africains ont été les premiers àl'entourer pour le féliciter.

Hamid Oussedik n'a pu cacher son émotion à lavue de Rachid Mekhloufi et de son épouse qui ontfait le déplacement à Paris.

L'ASO Chlef, auteur d'un mauvais départen championnat cette saison, «disposeencore de suffisamment de temps pour recti-fier le tir et terminer la saison à un classe-ment honorable», a affirmé le présidentAbdelkrim Medouar.

«Nous allons profiter de la trêve hivernalepour combler certaines lacunes sur le planphysique, à travers un stage bloqué de 10 à11 jours, tout en renforçant l'effectif par deséléments de valeur. Ce qui devrait permettreau club de prendre un nouveau départ et debien terminer la saison», a déclaré le bosschélifien.

Medouar a expliqué le mauvais départ deson équipe en championnat (classé 14e

actuellement) par les problèmes techniquesqui avaient secoué le club à l'intersaison etqui s'étaient répercutés négativement sur laqualité de la préparation des joueurs chéli-fiens, au point de réduire considérablementleur rendement habituel.

«Il faut tenir compte également des bles-sures à répétition qui nous privaient, pratique-ment à chaque match, des services de plu-

sieurs atouts majeurs. C'est ainsi que nousavons perdu 11 points à domicile en ce débutde saison», a-t-il encore argué.

Avec l'arrivée de la trêve hivernale, l'ASOpense cependant pouvoir se refaire unesanté, tout en renforçant ses rangs par desjoueurs de valeur confirmée, ce qui lui per-mettra de prétendre à une meilleure fin deparcours.

«Certes, nous sommes 14e sur un total de16 clubs, mais nous n'accusons que 5 pointsde retard sur l'actuel 6e et dix sur les deux co-leaders du championnat. Donc, sachant queles victoires comptent trois points, on ne peutque se montrer optimistes quant à un redres-sement de la situation pendant la phaseretour, pour peu qu'on se ressaisisse», acependant conditionné le boss chélifien.

L'ASO Chlef est considérée comme undes cadors du championnat national, carhabitué à jouer régulièrement les premiersrôles en Ligue 1. Il a été sacré championd'Algérie en 2011, grâce notamment à la per-formance de son ancien baroudeur, l'interna-tional Hilal El Arabi Soudani.

ASO CHLEF

Medouar annonce des renfortscet hiver

Le NB Staouéli, évoluant en super divi-sion du championnat national de basket-ball, cherche à étoffer son effectif avec denouvelles recrues. Après avoir fait appel àdeux Sénégalais, qui n’ont pas donnésatisfaction sur le plan technique, l’équipedirigeante vient de recruter un basketteurmauritanien qui arrive droit du Qatar où ila évolué avec une équipe locale.

Un renfort qui devrait booster l’équipe,qui enregistre un début de saison hono-rable.Classé 3e avec 18 points, le NBSdispose d’un effectif renouvelé depuis le

début de saison avec l’arrivée de plu-sieurs éléments dont le chevronné AmineBenramdane, qui, en dépit de son âge (41ans), continue à offrir du beau spectacleaux spectateurs qui viennent par cen-taines assister aux différents matches duNBS.

La dernière victoire face au NAHD adémontré que les capés du coachMaâmar Berriche sont capables de réussirleur parcours, contrairement à la saisonprécédente.

Ahmed A.

LE NB STAOUÉLI EN QUÊTE DE RENFORT

Un Mauritanien à l’essai…La JSM Tiaret vient debénéficier d’une subventionfinancière de cinq millions dedinars au titre du fonds dewilaya 2014. Si ce montantest loin de paraître consé-quent par rapport aux mul-tiples dépenses du club, celas’explique par la maigreur del’enveloppe allouée à cefonds et dont la répartition auprofit du mouvement asso-ciatif a été faite au forceps.

Pour le présidentMohamed Chadli, cette sub-

vention est salutaire à plusd’un titre tant qu’elle nousincite à maintenir notreobjectif, celui de jouer lespremiers rôles. Cela s’estconsolidé à ses yeux parl ’arrivée de MohamedHenkouche à la barre tech-nique qui est plus que moti-vante pour aller jusqu’aubout de nos ambitions, dira-t-il. Les derniers résultatsdont un match nul à Arzewsuivi d’une large victoirecontre l’équipe du Mouloudia

d’El Hassasna (3-0) au stadeAït-Abderrahim, en sont lesindicateurs illustrant la pro-gression des Bleu et Blanc.Les coéquipiers de SofianeBaouche sont à quatre lon-gueurs du leader, ce quin’est guère impossible pourrenverser la tendance. Anoter que la JSM Tiaret vientrécemment de relancer lejudo, le basket-ball et lehandball, des disciplines quiétaient autrefois en éclipse.

Mourad Benameur

JSM TIARET

500 millions dans les caisses

Hamid Oussedik (au milieu avec le trophee).

Pirlo (Juventus) et Gerrard (Liverpool) doivent confirmer.

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os :

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LIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE(TOUR DES POULES, 6e JOURNÉE)

Encore un petit effort pour la Juve et Liverpool

Soir Retraite Le Soird’Algérie Mercredi 9 décembre 2014 - PAGE 15

Le directeur général de laSécurité sociale au ministère duTravail, de l’Emploi et de la Sécu-rité sociale a d’abord précisé que«le niveau de dépenses de lasécurité sociale avait encore aug-menté en 2014», sans donner dedétails sur les dépenses de chacu-ne des principales caisses, àsavoir la Cnas, la Casnos et laCNR. Il a juste indiqué de manièreévasive et approximative que pourla Cnas et la Casnos les dépensesliées à l’assurance maladie (et aufinancement des hôpitaux publics)seraient de 300 milliards de dinarschaque année, que le montant du«forfait hôpitaux» (contribution descaisses de sécurité sociale fixéepar la loi de finances) avait aug-menté en 2014 de 15% par rapportà 2013, se chiffrant à 65 milliardsde DA. Mais selon lui, si lesdépenses «santé» de la sécurité

sociales sont en hausse, la situa-tion financière de la Cnas et de laCasnos est «au vert… et que notreleitmotiv est de maintenir les équi-libres financiers.

Ce qui est fait actuellement».Sans donner plus de détails. Il aajouté cependant que ces orga-nismes couvraient l’ensemble deleurs dépenses, avec leurspropres moyens, tout en souhai-tant que les partenaires sociauxréfléchissent à une meilleure stra-tégie «qui permette de renforcerles bases de ces caisses afind’éviter d’éventuels déficits».

En un mot, la situation financiè-re n’est pas catastrophique, mais ils’agit d’un équilibre précaire.

Le directeur général de la sécu-rité sociale au ministère du Travailest prévenant : «Il faut penser àcourt et à moyen terme, à mainte-nir ces équilibres financiers. Mais il

ne faut surtout pas attendred’éventuels déséquilibres finan-ciers comme ça se produit dansbeaucoup de pays. Il faut être pré-ventif en prenant des décisions enconcertation avec les partenairessociaux». Là aussi, il ne donnepas de précisions et n’indiqueaucune piste pour l’avenir. Il n’endira pas plus aussi au sujet de laCNR : juste que sa trésorerie «estau vert» et qu’«avec ses propresmoyens, elle couvre complète-ment les dépenses».

Sans oser remettre en causedirectement les retraites propor-tionnelle et sans conditions d’âge(départs avant l’âge légal de 60

ans), il a déclaré que «beaucoupde choses ont été faites dans lecadre de la tripartite mais décli-nées par la suite en groupes detravail» et que «des propositionsont été faites pour être concréti-sées», sans préciser lesquelles(en fait une tripartite avait avaliséla suppression des retraites pro-portionnelle et sans conditionsd’âge, mais l’UGTA avait demandéà surseoir à cette mesure).

Aller vers l’adaptation du systèmenational des retraites

Pour le directeur général de lasécurité sociale au ministère du

Travail, de l’Emploi et de la Sécu-rité sociale, «il faudra aller versl’adaptation du système nationaldes retraites, particulièrementdans son volet retraite avant l’âgede 60 ans. Il y va également de lapérennité d’un système de retraitebasé sur la solidarité intergénéra-tionnelle», et d’ajouter que «cesadaptations devront se faire sansporter atteinte aux droits des tra-vailleurs, se fera de manière pro-gressive et qu’on ne peut pas allervers une suppression pure etsimple».

En fait, il n’a pas voulu rappelerque ce système de retraite propor-tionnelle et sans conditions d’âge,en application depuis 1997, coûtaitexcessivement cher à la CNR : plu-sieurs centaines de milliards dedinars depuis cette date, à la seulecharge de la CNR, alors qu’ils’agissait d’une décision prise uni-latéralement par le gouvernementsuite aux directives du FMI et de laBanque mondiale dans le cadredes programmes d’ajustementstructurel dont la dissolution denombreuses entreprises publiques.

Décidément, du côté des pou-voirs publics, on se contente defaire en sorte que les équilibresfinanciers des caisses de Sécuritésociale soient juste assurés, visionà court terme inquiétante pour lapérennité du système de sécuritésociale.

Djilali Hadjadj

Le Soir d’Algérie - Espace «Retraite» — E.mail : [email protected]

DÉPENSES DES CAISSES DE SÉCURITÉ SOCIALE

Une situation financière précaire

Gestion catastrophique des mutuelles en Algérie

En tant que simple citoyen soucieux de notre politiquesociale qui serait bien meilleure s'il y avait la bonne volontéde nos décideurs qui sont là distraits et sans la moindreinquiétude pour l'amélioration du système de sécuritésociale, je me permets d'apporter mon point de vue par rap-port à l'enquête réalisée par la journaliste Djamila Kourta(El Watan du 9 novembre 2014) à laquelle je dois respectet considération (…), car de nos jours, rares sont les per-sonnes qui pensent à cette catégorie de population dému-nie, sauf à faire des promesses creuses. Pour un bon fonde-ment du sujet rapporté par cette journaliste, ma question :est-ce une menace sur les caisses de sécurité sociale ouest-ce une mauvaise gestion ? Il serait plus juste de parlerde la mauvaise gestion des caisses de sécurité sociale : 1- ces employeurs privés qui ne déclarent pas leurs salariésà la sécurité sociale, c'est un enfreint à la législation de lasécurité sociale qui demeure toujours impuni ; 2- même quand il y a déclaration, c'est sur le minimum dessalaires, soit le montant du SNMG (18 000 DA) ; 3- le montant colossal réservé au Fonds de péréquationdes œuvres sociales (FNPOS), et ce, depuis 1996, sansvoir à ce jour de résultats concrets ; 4- la gestion catastrophique des Mutuelles en Algérie,mutuelles qui n'apportent pas de vrais avantages à leursadhérents, et en premier la retraite complémentaire commecertains systèmes de sécurité sociale à travers le monde.En conclusion voici les fondements de la menace. A bonentendeur, bon vent.

S. B.

Droit à la réintégration Je suis un salarié dans un hôtel : j’ai été suspendu par

le directeur depuis le 21 octobre 2012 première suspen-sion ; deuxième suspension le 19 novembre 2012 à ce jourpour le motif : détournement imaginaire de la part de cedirecteur. Ensuite j’ai été poursuivi en justice. Après exper-tise et audience au niveau du tribunal de Rouiba, la justicea prononcé la relaxe totale.

Le directeur de l’hôtel fait appel devant la Cour de Bou-merdès, même relaxe notifiée. Ma question est : quelle estla procédure à suivre pour avoir tous mes droits et ma réin-

tégration, vu que la justice n'a prononcé aucune condam-nation et comment faire ? Merci.

Saïd Tiaicht

RÉPONSE : Il serait utile de prendre contact avecl’inspection du Travail qui relève de la wilaya de Bou-merdès. Comme vous devez vous rapprocher des ser-vices de la justice pour obtenir votre réintégration.

Où m’adresser en tant que mutualiste pétrolier ?

D'abord permettez-moi de vous remercier pour votrerubrique «Le Soir Retraite» que je trouve très intéressante.Aussi, je viens par la présente solliciter votre aide et mefournir le renseignement dont j'ai besoin concernant lamutuelle pétrole (MIP).

En effet, je suis retraité depuis août 2013 et je netouche pas encore la mutuelle car j'ignore où m'adresserpour constituer le dossier. Pour votre information, j'ai tra-vaillé à l'ENGTP, filiale Sonatrach, Réghaîa et résidant àBoumerdès. Je vous prie de m'orienter pour pouvoir béné-ficier de cette mutuelle (pétrole) en m'indiquant le dossierà fournir ainsi que l'adresse. Merci pour votre assistance.

Maâmar Osmani

RÉPONSEAdresses de la MIP : 45 lotissement Kaouch II , BP12/16002 Chéraga, wilaya d’Alger / tél. 0 21 37 27 88 /021 37 27 04.MIP Direction génerale : -Hai Hadj Messaoud bloc n°1Lido, Borj El Kiffan, Alger / Email :<[email protected]> MIP direction régime général: -Cité du sahel villa n°5Air de France, Bouzaréah, Alger Tél.fax : 021 94 13 56-021 94 28 91-021 94 27 02 / Email :[email protected]

Années de formation et calculde la retraite

Le lecteur qui a demandé pour l’ENS (A. Rabah). Jeconnais une personne sortie de l'ITE : ses deux années de

formation ont été prises en charge. Il semblerait que lesagents de la CNR travaillent au pif!! Chacun y va de sonpropre refrain. J'ai contacté trois agences de la CNR, j'aieu deux sons de cloche. Alors que l'ATS est fournie parservice compétent avec une mention spéciale comme quoiil y a eu cotisation de l'assurance vieillesse, certainesagences refusent de compter les deux années. Allezsavoir pourquoi.

A. B.

RÉPONSE : Tout à fait d’accord avec ce lecteur : laCNR n’a pas une démarche cohérente à propos de cettequestion de la prise en compte ou non des années deformation dans le calcul de la pension de retraite. La règle est pourtant simple : le versement (ou non)

d’une quote-part retraite dans les cotisations doit fairela différence. Il est urgent que la direction générale dela CNR rappelle avec fermeté à ses agences de wilayace que prévoit la loi, par une circulaire appropriée.

Revalorisation annuelle des pensionset retraite proportionnelle

En réponse à une question posée par un lecteur devotre rubrique «Retraite», vous avez mentionné ce quisuit : «Ces pensions sont liquidées de manière définitiveet ne sont ni révisables ni portées au minimum des pen-sions». Qu'en est-il des réévaluations annuelles despensions décidées par la CNR au mois de mai ?Concernent-elles aussi les retraites proportionnelles ?

Messaoud Hamimeche

RÉPONSE : Ainsi que nous l’avions précisé à unautre lecteur dans «Le Soir Retraite» du 2 décembre2014, la revalorisation annuelle des pensions deretraite est légalement acquise pour cette catégoriede retraités. Juste rappeler cependant, qu’hormis ledroit à la revalorisation, les pensions des retraitéssans condition d’âge et à la proportionnelle sontliquidées de manière définitive et ne sont ni révi-sables ni portées au minimum des pensions deretraite tel que prévu par l'article 16 de la loi 83/12 de1983, révisée et complétée, relative à la retraite.

COURRIER DES LECTEURS

Il y a très peu d’informations qui circulent sur la situa-tion financière des caisses de Sécurité sociale, et pour-tant c’est un droit élémentaire pour les assurés sociauxd’être tenus au courant, car à près tout, ce sont eux lesbailleurs de ces organismes. Le droit à l’accès à l’informa-tion pour les assurés sociaux est bafoué par les adminis-trateurs de ces caisses, alors que réglementairement ledécret de janvier 1992 portant statut des organismes desécurité sociale est clair à ce sujet. Jeudi dernier, sur lesondes de Radio Chaîne III, le directeur de la Sécuritésociale auprès du ministère de tutelle a fait des déclara-tions un peu trop rassurantes sur la santé financière deces caisses.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 9 décembre 2014 - PAGE 17

[email protected]

PHOTOS

: DR

Délice au café250 g de beurre ramolli, 3 cuillères à soupe desucre glace, 2 cuillères à soupe de maïzena, 1

cuillère à soupe de café soluble, 1 sachet de levurepâtissière, 1 pincée de sel, farine selon le mélange,

des morceaux de chocolat noir

Mettre dans unejatte le beurre, lecafé soluble et lesucre glace, lestravailler jusqu’àce qu’ils formentun mélangecrémeux, ajouter lamaïzena, le sel,bien mélanger,ajouter la levure,incorporer la farine

tamisée peu à peu et pétrir bien jusqu’à l’obtentiond’une pâte molle et lisse. Mettre la pâte dans unepoche à douille cannelée et coucher sur une plaquerecouverte d'une feuille de papier sulfurisé destourbillons, les décorer avec des morceaux de chocolat.Faire cuire dans un four préchauffé à 180°C pendant12 minutes. A conserver dans une boîte bien fermée.

Suprêmes de pouletfarcis

Cuisson 25 min. Pour 4 personnes : 4 blancs depoulet, 60 g d’anchoïade, 4 tomates, romarin, sel,poivre, 2 c. à soupe d’huile d’olive, 10 cl d’eau

Posez 4 blancs de poulet sur le plan de travail etaplatissez-les avec un rouleau à pâtisserie. Etalez dessus60 g d’anchois et éparpillez 4 tomates coupées en petitsmorceaux. Enroulez soigneusement les suprêmes depoulet sur elles-mêmes, mettez dessus un brin deromarin et ficelez-les. Salez-les légèrement et poivrez-les.Faites-les dorer pendant 5 min dans une cocotte avec 2cuil. à soupe d’huile d’olive chaude puis ajoutez 10 cld’eau. Couvrez et poursuivez la cuisson 5 min. Vouspouvez accompagner ces suprêmes de poulet des pâteou de purée.

On peut devenirallergique à n'importe

quel âgeSi 90% des allergiesse déclarent au coursde l'enfance, de plusen plus d'allergies sedéclenchent sur letard, passé 40-50ans, et même chezles seniors !

Et comme cespersonnes n'ontjamais souffertd'allergies avant de,soudainement, endéclencher une, ellestardent souvent àconsulter. Autreévolution, l'apparitionde nouvelles«allergies croisées»,c'est-à-dire causéespar des allergènes destructure voisine.

Masque coup d'éclat anti-grisemine Battez un blanc d'œuf enneige et ajoutez une cuillèreà café d'huile d'amandedouce. Masque revitalisant au citron età l'huile d'amande douce 20 gouttes d'huile d'amandedouce, 10 gouttes de jus decitron et une pomme quevous aurez pelée et mixée.Mélangez le tout etappliquez sur le visage et lecou. Gardez pendant 20 minpuis rincez à l'eau fraîche.Excellent pour réveiller lespeaux ternes ! Masque pour peaux irritées Mélangez 1 cuillère à soupede yaourt naturel et 1 carottefinement râpée, mettez 2heures au frigo. Appliquez lapréparation sur votre visageet le cou, laissez agir 10 mnet rincez. Ce masque apaiseles peaux irritées et redonnede l'éclat.Masque bonne mine Mélangez une carotte mixée,un jaune d'œuf, un peud'huile d'olive et un peu de

yaourt ou de crème fraîche.Laissez poser une petitedemi-heure et rincez. Masque pour resserrer les poresdes peaux sèches Mélangez un sachet delevure à pâtisserie avec unjaune d’œuf frais et unecuillerée d'huile d'olive.Etendez cette pâte sur levisage et gardez pendant 25minutes. Enlevez à l'eautiède.Masque pour peau huileuse Mélangez deux bonnescuillerées d'argile fine avecune petite quantité d'eautiède et former une pâteépaisse. Gardez 20 minutes

sur le visage puis retirez àl'eau légèrement chaude.Terminez en lotionnant avecun peu d'eau de rose.Masque au miel contre levieillissement de la peau Rapide et efficace, lemasque au miel permet à lapeau relâchée du visage deretrouver toute sa tonicité.Pour cela, mélangez dansun bol 3 cuillères à soupe demiel avec quelques gouttesde jus de citron. Appliquezcette préparation sur votrevisage et votre cou, etlaissez agir pendant unedemi-heure. Rincez à l’eauclaire.

Les caries dentaires : Activité antibactérienne. Bu aprèsles repas, il a un effet significatif surla prévention des caries dentaires, ilest riche en fluor, oligo-élémentsprotecteurs de l'émail dentaire. Pour lutter contre le mauvais cholestérol : La catéchine du thé vert réduitl'excès de mauvais cholestérol(LDL).

Pour améliorer la digestion : Il est l'ami de vos intestins. Il stimuleles réactions et les mouvementspéristaltiques de l'intestin grêle et dugros intestin et vous aide à retrouverun transit régulier. Pour prévenir contre le cancer : Il permettrait une nette réduction dupourcentage des risques du cancerdu côlon, du pancréas et du rectum,du sein, de la prostate et desovaires. Pour mincir : Il a une action éminemmentamaigrissante car il désintoxiquel'organisme, active l'élimination de larétention d'eau, réduit la formationdu cholestérol, stimule le foie et tout

le système digestif, régule le transitintestinal et active le fonctionnementdes reins. S'il est une indication majeure du thévert, c'est donc bien celle de la pertede poids. Pour les infections urinaires et lescalculs rénaux : Les polyphénols du thé ont uneaction très positive sur le retour à lanormale d'un système urinaireaffaibli, contribuant rapidement à unretour à la normale du taux d'urémie. Contre la grippe : Il a démontré son action sur les virusgrippaux. En moins de 5 mn, levirus, mis en contact avec le thé vertest annihilé.

Le thé vert pour éviter…

BEAUTÉJe chouchoute

ma peau cet hiver

Santé : contre le rhume, manger !Pour passer un hiver sans se moucher,éternuer et être fatigué, inutile de vousbourrer de médicaments et desuperposer les pulls ! Il suffit d’avoir lesbons réflexes alimentaires… Carcertains plats peuvent améliorer vosdéfenses immunitaires et renvoyer lerhume aux oubliettes ! Des recettes degrands-mères approuvées par lascience…

Pas assez de vitamines Pour garder votre système immunitaireau top, il faut bien sûr éviter lescarences de toutes sortes. C’estpourquoi, une alimentation équilibrée etvariée est essentielle. Vous ne devezpas manquer de vitamines, minéraux etautres oligoéléments. Fruits etlégumes, laitages, viandes, céréales…doivent faire partie de votre quotidien.Et dès les premiers froids, insistez

particulièrement sur deux types devitamines : A et C. En effet, ellessemblent essentielles à la bonnedéfense de l’organisme. La vitamine B9aussi appelée acide folique ou folatesest également importante.Mangez de l'ail On prête à l’ail des vertus médicinalesdepuis la nuit des temps. Or, larecherche semble confirmer ces

propriétés. En effet, cet alimentpossèderait de nombreuses vertus. Ilest notamment cité dans les produitsbénéfiques du régime méditerranéen.Mais il possèderait également despropriétés anti-infection importantes.De nombreuses recherches ontsouligné son pouvoir antibiotique. Ilserait l’ennemi des bactéries ! Mais l’ails’attaquerait aussi à certains virus.Bien sûr, l’effet secondaire est lamauvaise haleine tout l’hiver ! Maisn’oubliez pas que vous garderez lasanté… et que vous n’aurez pas àvous inquiéter des vampires ! Plussérieusement, l’ail est aussi unfluidifiant, donc à utiliser avecmodération si vous souffrez deproblèmes de coagulation. De plus, ilpourrait entraîner dans certains casdes problèmes de reflux gastro-œsophagien.

Le lait est-il un aliment gras ?Non, le lait n’est pas gras, et ilne peut pas l’être, puisqu’ilapporte déjà 90% d’eau ! Entier,il contient 3,5% de matièresgrasses et 1,5% lorsqu’il estdemi-écrémé et moins de 0,3%

quand il est écrémé. Le lait n’est donc pas un alimentgras, même lorsqu’il est entier. Il est important de retenirque quel que soit le taux de matières grasses, le laitapporte toujours autant de calcium et de protéines.

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de huit coachs de la

Ligue 1 remerciés dès la septième journée.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Ex-coach du MC Alger»

1- HUGO BROOS2- MEZIANEIGHIL3- VICTOR ZVUN-KA

4- MOHAMEDMEKHAZNI5- ALAINMICHEL6- CHÉRIF EL

OUZZANI7- MIHOUBI8- LAKHDARBELLOUMI

MOT RESTANT = HAMID ZOUBA

H G H H A M I D Z O U BI I U H O U B I L A K AL E G I M I N A Z Z H IV N O A D MI A B U A UC I R O R OT Z O L B LO E O C H E R I F E E LR M S I N Z A H K E M DZ V U N K A M O H A M E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

C H A M B A R D E M E N T S - RO U I E - U N I T E S - A I D AM E R - G X - M R S - M - R I SP S - S E - N E E - P E L O T EO - F I L L E S - R A R E T E -R A N G E E S - B A L I S E - DT U - N E S - P A T A T E - M EE T R E S - R O S A C E - S A MR E T S - M E M E - E - H A R OA L A - T E M P E S - V A - I N- S - S I T U A S - G O U J A TC - O T E R A S - S O I T - I RO R G A N E S - M O U L E S - ER O A N N E - T I T R E S - M RP N - D E - B A N - R E - R U AO D E S - T O P A Z E - F E R SR E T - R O U A I S - R E G I -A S - B O U R G S - V E R I T E

T - F O U R R E - D E B U T - NI N S I G N E - D E N U E - N TV A - T E A - D E C U S - P A RE T R E S - R E V U S - V E T OS T E S - M O M I E - M E R O U- E R - P O S E S - V I R E - VS E - F O U E T - S E R T - L EE - T E L L E - R I R E - S U RM O N T A I - M A L I - E M E TI N T E R N A T I O N A L - S E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- J U L I A N A - R E I N E - BL U N E - M O I T E - D O U C EO T E - H E T R E - C I T E R AU E - B E - R E - D U O - S - TI - V A R I E - T A R T E - C RS A I S O N - - - - E S - F O IE R R E S - - - - - S - F A R CE R E S - R - - - - - D A N S E

M A S - N A T T E - R A D E - -A N - D I T E S - L A M E - S B- G R A D E S - R I T E - M E AC E N T - R - N E E S - D E M IE R - E T - S U E R - S E R I NP A Y S B A S - L A H A Y E - S

LETTRES DELETTRES DE

LEIPZIGLEIPZIG

D U L I V R E - - - - - - -- - - - A L L E M A G N E -- - - - M I S N I E - - - -- - - T E X T I L E - - - -- B O U R S E - - - - - - -- - - - K A R L M A R X - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Mardi 9 décembre 2014 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonpays

Une de sesœuvres

Achevé----------------Panne----------------Va àLondres

Hors-série----------------

RéelsGrostitre

Mépris----------------Médiatunisien----------------Loyal

Joie----------------Part (ph)

Chiffre----------------Mépris----------------DévêtueFin departicipe----------------Crack----------------Silencieux

Compagnie----------------Entouré

Combattit----------------Peintrefrançais

Pièces----------------Monsieur

Fin de série----------------Six à Rome

Palpe----------------Pli----------------Carton

Villeallemande----------------Possessif

Tellure----------------Ile----------------Prénom

Une de sesœuvres

Soldat----------------

RégnéLaisse

----------------Préfixe

Aliment----------------

Joua àDortmund

Evadera----------------Dompter

Rigoles----------------Baryum

PiégéeAmas (inv)----------------Piété----------------Travaux

Osmium----------------Sous-sol

Camps----------------Deviendra

Inutile----------------

EpouxTentais----------------Cellules ----------------Froid

Préposition----------------Egards----------------Décodée

Molybdène----------------Douleur

Ex-Sonelgaz----------------Argon----------------Démonstratif(inv)

Issus----------------Possessif----------------Hors-taxe

Membres----------------Hameau----------------PossessifCibler

----------------Régna

Comparatif----------------

Crie

Une de sesœuvres

Opérer----------------

DésiréFlaque

----------------Terni

1- BANLIEUE

2- ARRONDISSE-

MENT

3- PAYS

4- GENTILÉ

5- GISEMENT

6- BANLIEUE

7- CLUB DE

FOOTBALL

LENSOIS

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Lens

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Mardi 9 décembre 2014 - PAGE 19

Près de Jijel

Parti----------------Prétend

Passions----------------

EteintPronom----------------Possessif----------------Compagnieaérienne

Américium----------------Diplôme----------------Issue

Coutumes----------------Graffiti----------------Calcium

Métro----------------Nobélium

Armée----------------Dans lebois----------------Invitées

Hameau----------------Possessif----------------Sudiste

Sur site----------------Issus----------------Cérium

Esprit----------------Baudet

Terres----------------Exprimer

Peinas----------------

HabitRelever----------------Furieuse----------------Ire

Possessif----------------Institut----------------Bout detissu

Prénom----------------Lutécium

Pays----------------Dans l’œil

Europe----------------

NoteTitres

----------------Musique

Article----------------

SainMesure----------------Monnaie----------------Dinar

Entreprise----------------Fut apte----------------Aride

Espoir----------------Epluchées

Sécrétion----------------

Moisit

Unie----------------Toits----------------Surveille

Appris----------------Foot à Alger

Article----------------Buée----------------Peint

Pousse----------------

Allés

Diplôme----------------Oxygéna

Ile----------------Pays (dés)

Note----------------Trompé

Bivouaquer----------------

Arme

Foot àHydra

----------------Cuivre

Possessif----------------Immatriculée

Broyée----------------

Déclin

Musique----------------Via----------------ArticleRécent

----------------Fou

Couverte----------------Dimensions

Roi----------------

MetsPossessif----------------

AvalePareil

----------------Divinité

Note----------------Chlore----------------ProfesseurDémonstratif----------------Près d’Oran

Sacralise----------------

Auteuraméricain

Lisière----------------Sages----------------Gonfle

Eprouve----------------Conducteur

Issus----------------

Vol

Coupe----------------Maladie----------------BrigandSélénium

----------------Changea

Rit----------------Comparatif----------------Démonstratif

Dans l’œil----------------

Fin desoirée

Greffe----------------Douleur

Note----------------Rappel

Poil----------------

Du sel

Possessif----------------Trompés----------------PronomObturateur----------------Sacrée

Déguster----------------

Texte

Dessins----------------Réseau

Dinar----------------Ex-Assemblée----------------Terre

Scandium----------------

Camp

Argent----------------

SoldatNéon

----------------Singulier

Combat Fin desérie

Flotte----------------

Arrête

Laïque----------------Cervidé----------------JeuDocument----------------Dent----------------Foncer

Détruite----------------

LivideVoyelledouble

----------------Expert

Substance----------------Renvoi

Aliment----------------Gère les JO

Régularité----------------Dans lecoin

Journal----------------

Dansl’arène

Liquide----------------Possessif

Tellure----------------Rail----------------Rappel

Démonstratif----------------Francium

Câlin----------------Aimable

Echéance----------------

ConfieCourantasiatique

----------------Experts

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d’Alger des années 1970 tiennent tousen haute estime Claude Bontems. Et ilne nous le rend bien. Il est resté fidèleà ses premières amours : après avoirpublié une nouvelle édition desAnnales algériennes en 2013, il vientencore de nous livrer Le droit musul-man algérien à l’époque coloniale – del’invention à la codification(*), un ouvra-ge de 375 pages préfacé par un autremonument de la même époque, ledoyen Ahmed Mahiou. Ce dernier saluel’invitation que nous lance le profes-seur Claude Bontems à «revisiter touteune prétendue science du droit musul-man dont il montre à la fois l’intérêt,l’importance et les mérites tout endévoilant ses limites, ses faiblesses etses présupposés». Il salue au passagela modestie de l’auteur de «simplementmontrer comment un colonisateur, lecolonisateur français en l’occurrence,incapable de concevoir la notion dedroit savant et de l’appliquer au droitmusulman, s’est ingénié à reformuler, àinventer ce dernier et, ce faisant, acontribué à pervertir le système origi-nal en substituant à ce qui était, ce quin’a jamais été». La formule, au demeu-rant condensée et pertinente, résumebien comment, «partant d’un socleformé par le droit musulman selon lerite malékite, le colonisateur s’efforçaitd’en altérer les règles pour les rappro-cher du droit français considérécomme un modèle».Comme le rappelle l’auteur, «le droit

musulman, comme le droit romain, aété un droit savant. C'est-à-dire undroit qui n’a pas pour prétention pre-mière d’édicter (ce mot ne veut riendire à l’époque) des préceptes impéra-tifs, mais un droit qui entend dégagerun modèle idéal à partir duquel il estpossible de raisonner et de se forgerun esprit juridique».

Dans le parcours qui s’étale de l’in-vention à la codification du droitmusulman, l’auteur ouvre un premierchapitre pour se mettre «à la recherchedu Jus Musulmanus» (De la nécessitéd’un droit musulman algérien) où il fixe«le désert (juridique) desBarbares(ques)s» – mutisme des voya-geurs, rareté des traductions acces-sibles aux Occidentaux, pénurie desources juridiques écrites en Algérieprécoloniale – avant de, nécessitérequérant droit, voir apparaître les pre-miers traités coloniaux sur le droitmusulman et la théorisation du droitfoncier algérien. Cette première étape du long par-

cours qu’emprunte l’invention du droitmusulman culmine avec ce queBontems appelle «la résurrection deSidi Khalil». En effet, le désir de mettreen évidence le rite malékite va débou-cher entre 1840 et 1860 sur «l’exhuma-tion du Mukhtassar de Sidi Khalil» –nom d’un docteur égyptien qui floris-sait dans la région au 14e siècle. Dans sa longue quête des connais-

sances sur le sujet, Bontems accordeune place particulière à un petit opus-cule intitulé : Précis de jurisprudencemusulmane suivant le rite malékite. «Les règles posées par cet auteur

sont qualifiées de lois et deux éditions,l’une en français l’autre en arabe, sontpubliées dans des formes qui acquiè-rent presque la valeur d’une promulga-tion officielle. Notons que cettedémarche a pour effet de faire passer àl’arrière-plan les sources du commen-taire de Khalil, ce dernier se substituepour ainsi dire au Coran, à la Sunna, demême qu’il relègue à l’arrière-plan lesdispositions coutumières et leskanouns émanant de l’autorité étatique,dans la mesure où elles ont existé souscette forme en Algérie précoloniale.»Le second moment fort, objet du

chapitre suivant, nous fait passer «duJus Musulmanus au Corpus JurisMusulmanus», ou «comment le droitmusulman acquiert sa consistance».Cette étape charnière est marquée

par la réception judiciaire du droitmusulman algérien (grâce à sa diffu-sion par les auxiliaires de justice, sonintégration dans la jurisprudence et saconfirmation par les présidents de la

cour d’Alger) et sa consécration uni-versitaire (avec la mise en place del’appareil universitaire et son enseigne-ment au sein de la Faculté de droitd’Alger).Troisième et dernière étape du pro-

cessus : «Du Corpus au Codex JurisMusulmanus» ou «les tentatives decodification du droit musulman algé-rien». Il est question ici «de faire enAlgérie ce que Napoléon a fait enFrance avec le code civil : unifier lesrègles juridiques».Cette codification du droit musul-

man a connu plusieurs moments forts,à commencer par «les tentatives pri-vées» et l’action sur le droit coutumier.Elle culmine avec l’entreprise officiellede projet de code musulman entaméedès la seconde moitié du dix-neuvièmesiècle. L’œuvre de Marcel Morand,«Introduction à l’étude du droit musul-man algérien», publié à Alger en 1921,parachève cette entreprise. Elle corro-bore un «processus d’acculturationprofondément enclenché» à l’endroitduquel s’expriment de fortes réti-cences «puisque la très grande majori-té des Algériens est prête à s’engagerdans la défense d’un droit qui n’est pasle sien, mais qui lui est présentécomme tel par le colonisateur».La troisième étape culmine la codifi-

cation du droit dans l’Algérie indépen-dante. En recouvrant leur souveraineté,les Algériens recueillent le droit musul-man – et pas seulement – dans l’héri-tage. Ils retrouvent par la même occa-sion, enfouie mais toujours vivante etrésistant aux «assauts coloniaux», lacoutume kabyle. En décrétant la fin de l’ordre juri-

dique colonial, l’ordonnance du 5 juillet1973 (elle abroge la loi du 31 décembre1962 reconduisant la législation colo-niale à compter du 5 juillet 1975) vaconsidérablement consolider le mouve-ment de codification, entamé avec letout premier code, celui de la nationali-té, accordée à «toute personne dont aumoins deux ascendants en ligne pater-nelle sont nés en Algérie et y jouissantdu statut musulman». Le code civil consacre alors la

résurgence du droit musulman et de lacoutume kabyle dans son art. 1er, maisc’est à l’occasion de l’élaboration du

code de la famille, touchant au domai-ne du statut personnel, que serontenregistrées les percées les plus mar-quantes du législateur. Cette élabora-tion va s’étendre de 1963 à 1984, pério-de pendant laquelle verront le jour cinqprojets de code dont le dernier futadopté sans grande discussion le 4juin 1984. Les textes de l’Algérie contemporai-

ne témoignent, à bien des égards,«d’une acculturation du droit musul-man algérien post-indépendance».C’est particulièrement le cas du codede la famille : «L’Algérie devait se doterd’un code de la famille, fût-il contes-table, le génie d’un peuple qui a sus’affranchir de tant d’entraves finira parle polir, par l’adapter aux exigencesd’une société moderne. Ce processus,dont on peut déplorer la lenteur : 22années pour accoucher d’un code engrande partie élaboré à l’époque colo-niale, 21 années pour commencer à lapeaufiner (l’auteur fait allusion ici àl’ordonnance 45-02 du 27 février 2005,ndlr), est en marche. Tout laisse à pen-ser que même les combats d’arrière-garde, si fanatiques soient-ils, ne pour-ront l’empêcher d’aboutir à son terme.»

A. B.

(*) Claude Bontems, Le droit musul-man algérien à l’époque coloniale – del’invention à la codification, préfaced’Ahmed Mahiou, 378 pages, StaklineEditions, Genève, 2014.

Le génie d’un peuple

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PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !

A Bouira, de nombreuses routes coupées par la neige. Lesforces de l’ordre procèdent à plusieurs arrestations dansles rangs des…

… flocons !

- Eh ! Oh ! Faut te réveiller ! L’Algérie valeureuse abesoin de toi. La perfide Union européenne est entrain d’agiter de plus en plus fort sa vilaine main del’étranger. Il faut faire bloc !

- Quoi ? Tu ne vois pas que je suis fatigué, crevé, àbout de forces à… force de me faire sortir à chaquefois que tu estimes que le Palais est menacé ?

- Tu n’as pas le droit de te débiner aujourd’hui.Souviens-toi hier, lorsque cette même Europe action-nait le «Kituki». Tu as été là, non ? Tu es monté auxbarricades, n’est-ce pas ?

- C’est différent, Khouya ! Les barricades, tu les astoi-même démontées, rangées et tu as affiché à laplace la paix retrouvée avec tes frères poilus. Donc,moi aussi j’ai remisé mon fusil à encre. Laisse-moi, s’ilte plaît ! Je travaille sur la chute du prix du baril depétrole qui va sérieusement affecter ton stock d’enve-loppes à distribuer pour éteindre le feu.

- Mais qu’est-ce que tu me chantes avec ton pétroleet ton incendie ?

- Erreur ! Rectification ! C’est ton pétrole et c’estmon incendie !

- Peu importe ! L’Europe vient de hausser le ton ettout Algérien se doit de se mobiliser contre cetteagression caractérisée. Ils n’ont pas à venir nous dic-ter chez nous la meilleure manière de nous en sortir…

- T’étais où le mois dernier ?- A Grenoble, pourquoi ?- Non ! Pour rien, juste comme ça. De toutes les

manières, moi, pas bouger !- Quoi ? Et tu laisserais le pays le plus stable de la

région – que dis-je ?– de la planète livré à l’instabili-té ? Ça va faire le jeu des islamistes, d’Al-Qaïda, deDaesh, de l’AIS, du FIS, du califat de Boko Haram,de…

- Et pourquoi pas de Bourourou, tant que t’y es ?M’en fous ! Lis bien sur mes lèvres : M’en fous !Démerde-toi ! Moi, je dois être un journaliste exemplai-re, un bon rapporteur d’infos sourcées, vérifiées,recoupées, vertueuses à souhait et sans parti-pris.C’est toi-même qui me l’as ordonné. Alors, moi, j’obéisSidi ! J’applique ! C’est juste si je peux encore me per-mettre, du bout des lèvres et d’un coin encore validede mes poumons, de fumer du thé pour rester éveillé àce cauchemar qui continue.

H. L.

Vous avez demandé le fusil à encre, nous sommes désolésde ne pouvoir donner suite à votre appel…

Par Ammar [email protected]