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Photo : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Les vendredis, quand je m'ennuie, je plonge dans les archives du journal. Quelques billets attirent mon attention : «Petit format», «Pause-café», «Le bonjour du Soir». Un fil rouge : arrêtez les importations de ce qui existe chez nous et qui est souvent meilleur ! Arrêtez d'importer les agrumes ! Les nôtres sont les meilleurs au monde ! Arrêtez l'importation de la bière ! Toutes les grandes marques sont présentes ici ! Arrêtez l'importation du vin ! Et des jus de fruits venant des déserts d'Arabie ! Arrêtez d'importer la camelote : nos usines fabriquent de meilleurs produits... C'est trop ! Arrêtez ! Vous allez tuer l'économie nationale ! La caravane des containers passe et repasse. Nos plumes aboient dans le vide ! Et, comme pour nous répondre, ils importent des chiwawas pour bourgeoises ménopausées, des aliments pour chats, et même des... pierres ! N'importe quoi, dans un pays qui avait besoin d'argent pour investir, créer la richesse et donner du travail aux jeunes ! J'arrête. Puis je parcours l'édition du jeudi 12 novembre. Un titre me fait avaler de travers le bout de clémentine boufarikoise que je dégustais tranquillement... Bouchouareb déclare : «Les produits fabriqués en Algérie seront interdits à l'importation !» Après quoi ? [email protected] Spleen d'un vendredi nuageux Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 VEND. 13 - SAM. 14 NOVEMBRE 2015 - 1 er SAFAR 1437 - N° 7637 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l CONTRIBUTION Le changement, otage de la rente Par Samir Bellal (P. 8 et 9) l ILS SE SONT RÉUNIS HIER À ALGER Les «16» maintiennent la pression l QUALIFICATIONS AFRICAINES POUR LE MONDIAL-2018 (2E TOUR, ALLER) : CET APRÈS-MIDI (14H30) À DAR ES-SALAAM : TANZANIE-ALGÉRIE TOUT POUR ÉVITER L’AFFRONT l Ce mois de novembre est d’importance pour le football. Après l’USMA, qui a manqué son pari de décrocher son premier sacre continental, c’est au tour des Verts, aujourd’hui, de lancer leur aventure dans les qualifications du Mondial-2018 avec le déplacement à Dar Es-Salaam pour affronter, dans ce second tour éliminatoire de la zone africaine, la Tanzanie. Un adversaire qui, par le passé, a constitué un obstacle difficile à franchir. l Le groupe des 19 s’est finalement réuni hier vendredi pour évaluer la situation suscitée par leur initiative et décider de la suite à donner à leur démarche essentiellement axée, doit-on le rappeler, sur une demande d’audience au Président Bouteflika afin de l’informer de leur inquiétude sur la crise que traverse l’Algérie. Les signataires de cette lettre ont préféré ne pas communiquer avant l’heure ni l’ordre du jour ni le lieu de leur rencontre qui intervient d’autre part au moment où trois personnes ont décidé de se retirer de l’initiative après avoir fait montre, disent-elles, de «naïveté politique et de précipitation». l BUS ET CAMIONS SONT CONCERNÉS l PROGRAMMES AADL Les vitesses autorisées revues à la baisse PAGE 5 Les souscripteurs 2001 et 2002 d’abord l Les souscripteurs du programme AADL 2 doivent attendre encore pour verser la deuxième tranche et ainsi pouvoir choisir les sites de leurs futurs logements. l ABDELAZIZ BÉLAÏD, PRÉSIDENT DU PARTI AL MOSTAQBAL : «La situation politique dans le pays est délétère» PAGE 4 PAGE 6 PAGE 12 PAGE 3

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Le Bonjour du «Soir»

Les vendredis, quand je m'ennuie, jeplonge dans les archives du journal.Quelques billets attirent mon attention :«Petit format», «Pause-café», «Lebonjour du Soir». Un fil rouge : arrêtezles importations de ce qui existe cheznous et qui est souvent meilleur !Arrêtez d'importer les agrumes ! Lesnôtres sont les meilleurs au monde !Arrêtez l'importation de la bière !Toutes les grandes marques sontprésentes ici ! Arrêtez l'importation duvin ! Et des jus de fruits venant desdéserts d'Arabie ! Arrêtez d'importer lacamelote : nos usines fabriquent demeilleurs produits... C'est trop !Arrêtez ! Vous allez tuer l'économienationale !

La caravane des containers passeet repasse. Nos plumes aboient dansle vide ! Et, comme pour nousrépondre, ils importent des chiwawaspour bourgeoises ménopausées, desaliments pour chats, et même des...pierres ! N'importe quoi, dans un paysqui avait besoin d'argent pour investir,créer la richesse et donner du travailaux jeunes !

J'arrête. Puis je parcours l'édition dujeudi 12 novembre. Un titre me faitavaler de travers le bout de clémentineboufarikoise que je dégustaistranquillement... Bouchouareb déclare :«Les produits fabriqués en Algérieseront interdits à l'importation !»

Après quoi [email protected]

Spleen d'unvendredinuageux

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VEND. 13 - SAM. 14 NOVEMBRE 2015 - 1er SAFAR 1437 - N° 7637 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l CONTRIBUTION

Le changement, otage de la rentePar Samir Bellal (P. 8 et 9)

l ILS SE SONT RÉUNIS HIER À ALGER

Les «16»maintiennentla pression

l QUALIFICATIONS AFRICAINES POUR LE MONDIAL-2018(2E TOUR, ALLER) : CET APRÈS-MIDI (14H30)À DAR ES-SALAAM : TANZANIE-ALGÉRIE

TOUT POURÉVITER

L’AFFRONTl Ce mois de novembre est d’importance pour le football. Après l’USMA,qui a manqué son pari de décrocher son premier sacre continental, c’est

au tour des Verts, aujourd’hui, de lancer leur aventure dans les qualificationsdu Mondial-2018 avec le déplacement à Dar Es-Salaam pour affronter,dans ce second tour éliminatoire de la zone africaine, la Tanzanie. Unadversaire qui, par le passé, a constitué un obstacle difficile à franchir.

l Le groupe des 19 s’est finalement réuni hier vendredi pour évaluer la situation suscitée par leur initiativeet décider de la suite à donner à leur démarche essentiellement axée, doit-on le rappeler, sur une demanded’audience au Président Bouteflika afin de l’informer de leur inquiétude sur la crise que traverse l’Algérie.Les signataires de cette lettre ont préféré ne pas communiquer avant l’heure ni l’ordre du jour ni le lieude leur rencontre qui intervient d’autre part au moment où trois personnes ont décidé de se retirer

de l’initiative après avoir fait montre, disent-elles, de «naïveté politique et de précipitation».

l BUS ET CAMIONS SONTCONCERNÉS

l PROGRAMMES AADL

Les vitessesautoriséesrevues

à la baissePAGE 5

Les souscripteurs2001 et 2002

d’abordl Les souscripteurs du programme AADL 2 doivent

attendre encore pour verser la deuxième tranche et ainsipouvoir choisir les sites de leurs futurs logements.

l ABDELAZIZ BÉLAÏD, PRÉSIDENTDU PARTI AL MOSTAQBAL :«La situationpolitique dansle pays estdélétère» PAGE 4

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Alors que le Bureau d'étude (BCS Luis Berger) évaluait le volume des protec-tions de talus, sur la seconde rocade d'Alger, à quelque 13 mille mètres carrés,l'Agence de la gestion des autoroutes a jugé utile de signer un contrat avec unsous-traitant pour un volume quatre fois supérieur.

Avec la multiplication des avenants, cette seconde rocade dela capitale a battu tous les records détenus jusque-là parl'autoroute Est-Ouest.

PPPatriotismeToute initiative politique

allant dans le sens d’unerupture avec le marasmeactuel est respectable et doitêtre saluée comme telle. Etpourquoi alors l’initiativedes 19, qui semblent n’êtreplus que 16, suscite-t-elle unmalaise plus que cet apaise-ment de savoir que leschoses bougent ?

Peut-être à cause de lacomposition de l’équipe quicompte des ex-éléments duclan ? Personne ne convain-cra, hélas, les Algériens ducontraire du constat qu’ilsont eu tout le loisir de dres-ser depuis l’indépendance.

Quand on quitte le pou-voir, on devient son pireopposant.

Et on enrobe son opposi-tion de considérationspatriotiques… C'est un peucourt certes comme obser-vation mais c'est horrible-ment tenace ...

A. [email protected]

[email protected]

Vend. 13 - Sam. 14 novembre 2015 - Page 2

ERISCOOPERISCOOP

Un jour, un sondage

Oui : 46,63%

Non :49,94%

S. opinion :3,43%

Pensez-vous que les Verts réussiront à arracher un bonrésultat ce soir, en Tanzanie ?

Résultat sondage

Pensez-vous que le temps est venu pourmettre fin à la retraite anticipée ?

Les Saoudiens à la rescousse

Depuis que les services de sécuritéet des douanes algériens ont renforcéle dispositif de contrôle sur les fron-tières ouest, le carburant a commencéà manquer au Maroc. L'importation asensiblement augmenté, mais resteinsuffisante pour combler les quanti-tés assurées autrefois par la contre-bande. A l'arrêt pour des difficultés

financières, l'unique raffine-rie du Maroc devraitreprendre du service dansquelques semaines. LesSaoudiens, actionnairesmajoritaires, devraientinjecter 1.3 milliard de dol-

lars pour sauver lasituation au Maroc.

Une rocade qui revient cher

NON Sans opinionOUI

Les Qatarismettent le paquet

La compagnie aérienne QatarAirways compte passer à 10 volspar semaine entre Doha et Alger. Apartir du 2 février 2016, la compa-gnie qatarie proposera trois volssupplémentaires chaque semaineentre les aéroports HamadInternational et Houari-Boumediène, opérés en AirbusA330-200.

Les Qatarisdevront accentuer laconcurrence avecEmirates Airlines etbien sûr affaiblirdavantage la compa-gnie publiquealgérienne.

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Dispositionscontraignantes

Dans l'article 6 de la dernièredécision de l'ARPT (Agence de régu-lation des postes et télécommunica-tions) il est fait obligation aux opéra-teurs de téléphonie mobile deréclamer auprès de leurs usagersdes déclarations de perte pour pou-voir récupérer les cartes SIM éga-rées. Cette décisiondevrait constituer unecharge importantepour les services depolice et de gendar-merie, car on compteprès d'un million decartes SIM perdues etrécupérées par leurs utili-sateurs chaque année.

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abla Chérif - alger (Le Soir) -Ce retrait ne semble cependantavoir altéré en rien la volonté et ladétermination des autresmembres du groupe de poursuivreleur démarche. Bien plus, l’optiond’assister à des revirements de cegenre avait été prise en compte,voire même prévue par la plusgrande majorité des signataires enparticulier ceux engagés dans lalutte militante et politique depuisde longues années. Invitée à s’exprimer sur le sujet

par Echourouk TV, Zohra Drif aexpliqué que le retrait de ZehiraYahi, Samia Zennadi, et RachidHadj Nacer ne porte aucun coup àla démarche en elle-même demême qu’elle ne l’a en rien affai-blie. Zohra Drif a rappelé que letexte a été approuvé par l’en-semble des signataires et que «sicertains veulent revenir dessus,c’est leur droit», ajoutant. «Nousavons respecté la liberté des unset des autres.» Les trois personnes citées ont

d’ailleurs elles-mêmes tenu à pré-

ciser, dans un communiqué reprispar l’agence officielle APS,qu’elles avaient signé la lettre«sans manipulation ni contrainte(…) nous avons pris de notrepropre chef la décision d’apposernos signatures au bas de la lettreadressée à Monsieur le Présidentde la République». Réagissant aux multiples réac-

tions engendrées par cette initiati-ve, elle a insisté par ailleurs sur lefait qu’il ne s’agit pas là d’une«démarche personnelle.J’exprime les inquiétudes que jevis concernant le présent et l’ave-nir de mon pays. J’estime qu’il estde mon devoir en qualité d’an-cienne moudjahida de rester fidè-le au serment que nous avons faiten 1954 et à la mémoire desfrères et sœurs aux côtés des-quels j’ai combattu et de ne pasme taire». Zohra Drif a enfin tenuà informer l’opinion publique quele groupe reçoit des centainesd’appels de personnalités dési-rant signer le texte et suivre cettedémarche.

Boudjemaa Ghechir, avocat etmilitant des droits de l’Homme, vaplus loin affirmant dans une inter-view parue ce jeudi dans le quoti-dien El-Watan «politiquement,nous avons gagné». Gagné dans le sens où, selon

lui, la démarche a permis de rame-ner le débat sur l’existence de bar-rages face au PrésidentBouteflika. Preuve en est, le silen-ce du premier responsable dupays au sujet de cette démarcheet toutes ces réactions démesu-rées enregistrées après la publica-tion de cette lettre. Le fait quel’APS, cet organe de presse trèsofficiel qui n’est habilité à

reprendre ce genre d’informationqu’après autorisation, ait repris lecommuniqué des trois ancienssignataires de la lettre entre aussiet désormais en compte dans lagrille de lecture permettant dedécoder les réactions des tenantsdu pouvoir et avalise le sentimentgénéral de malaise qui se dégagedepuis la publication de cettelettre. En fait, il laisse clairement

entrevoir que cette demande d’au-dience qui pourrait relever d’unacte politique banal dans d’autrescontextes s’est transformée envéritable «affaire d’Etat» contrelaquelle tout l’arsenal politique et

médiatique officiel a été déclen-ché. Pourquoi, s’il en était autre-ment, ressentir ce besoin de«jouer» toutes ces cartes et enquoi une rencontre entre le pre-mier responsable élu par le peupleet un groupe émanant de cettemême Algérie dérangerait-elle àce point ? Quoi qu’il en soit, cettesituation est ressentie comme uneconfirmation de leurs inquiétudespar le groupe qui s’est donc réunihier vendredi. Les décisions qui sanctionne-

ront cette rencontre éclairerontsans doute davantage l’opinionsur la suite des évènements.

a. C.

Younès Djama - alger (LeSoir) - Invité d’Ennahar tv, alorsqu’une question lui a été posée àpropos du Sahara occidental,Ammar Saâdani s’est refusé às’étaler sur le sujet mais a promis«d’y revenir un jour». Face à l’insistance du journa-

liste intervieweur, Saâdani per-siste : «Pas aujourd’hui !», avantde lâcher sur un tonpéremptoire : «Ce qui m’importele plus, c’est l’Algérie.» Le SG duFLN se défend d’éluder le sujeten déclarant qu’il «ne (veut) pascréer un problème (sic)». «Ilreste que j’ai mon opinion là-des-sus», tient-il à souligner sans tra-duire concrètement le fond de sapensée. Et de rappeler que laquestion de la colonisation duSahara occidental par le Marocn’a pas été résolue depuis 1975,date de l’annexion par le Marocdes territoires du Sahara occi-dental. Avant de finir par lâcher :«Il n’y a pas que l’Algérie (pour larésolution de la question, Ndlr), il

y a aussi l’ONU.» Des déclara-tions qui «positionnentM. Saâdani sur une ligne anti-novembriste, à l’antipode de ladoctrine du parti du FLN, qui aaccompagné, soutenu et aidé àfaire triompher 17 mouvementsde libération africains, un parti duFLN qui a continuellementcondamné le colonialisme soustoutes ses formes, un parti dontla voix a résonné avec constancedans toutes les tribunes interna-tionales pour dénoncer l’occupa-tion quelle qu’elle soit», s’of-fusque le président du CNASPS. Ces déclarations, estime Saïd

Ayachi, ne rendent nullement jus-tice au peuple sahraoui, «qui luttepour sa liberté, son indépendanceet sa dignité», et auquel «la com-munauté internationale a très jus-tement reconnu son droit inalié-nable à l’autodétermination afinde choisir librement son destin». Ces déclarations «n’honorent

en rien leur auteur», selon SaïdAyachi pour qui «la charge du

SG du FLN n’autorise absolu-ment pas cette prise de positionde toute évidence de nature per-sonnelle, en complète contradic-tion avec les positions défenduesavec constance et inconditionnel-lement par tous les militants duFLN, positions à chaque foisréaffirmées dans les résolutionspolitiques». La «réserve» dont a fait preu-

ve Saâdani sur la question duSahara occidental est d’autantplus incompréhensible lorsqu’onsait qu’il s’est montré fort géné-reux en «analyses» sur les ques-tions palestinienne et libyenne, le«Printemps arabe», le fonction-nement de la Ligue arabe, etc.En somme, la sortie de Saâdani

tranche avec la position algérien-ne officielle sur la question duSahara occidental réitérée toutrécemment par le chef de ladiplomatie algérienne, RamtaneLamamra. «Le droit à l’autodétermination

du peuple du Sahara occidentalest incontournable, inaliénable etimprescriptible», a en effet décla-ré M. Lamamra lors d’un point depresse conjoint avec son homo-logue colombienne le 8novembre dernier à Alger. Pourle MAE algérien, «la répétition declichés et de stéréotypes malen-contreux en ce qui concerne laposition de l’Algérie n’est pas denature à ternir en quoi que ce soitcette position de principe qui est

aussi celle de la communautéinternationale». Pour Lamamra, la «mystifica-

tion qui a eu lieu le 6 novembre1975 a abouti à la prise en otagedu destin collectif des peuplesmaghrébins par l’expansionnis-me territorial (du Maroc) 40 années durant». Aussi vague a été également

la réaction du patron du FLN faceà la violente diatribe deMohammed VI à l’encontre del’Algérie dans son discours pro-noncé à Laâyoune, capitale duSahara occidental, à l’occasiondu 40e anniversaire de ce que lesMarocains appellent la «marcheverte». Mohammed VI a accusél’Algérie, entre autres, de détour-nement des aides humanitairesdestinées aux réfugiés sahraouis. «L'Histoire jugera ceux qui ont

réduit les enfants libres et dignesdu Sahara à l'état de quéman-deurs d'aides humanitaires», aaffirmé le roi. Une accusation quin’a pas tardé à faire réagir Algerqui, par la voix de son chef de ladiplomatie, Ramtane Lamamrapour qui les propos du roi duMaroc résonnent comme un parisur le pire». Là encore, Saâdania fait valoir presque son droit deréserve. «Cette escalade n’est ni dans

l’intérêt du Maroc ni de l’Algérie»,s’est-il ainsi contenté de dire.

Y. D.

Le Soird’Algérie Vend. 13 - Sam. 14 novembre 2015 - Page 3Actualité

ILS SE SONT RÉUNIS HIER À ALGER

Les «16» maintiennent la pression

SOUTIEN AU PEUPLE SAHRAOUI

L’étrange réserve de Saâdani La position ou plutôt la «non-position» du secrétaire

général du Front de libération nationale (FLN), AmmarSaâdani, sur la question du Sahara occidental en luttepour son indépendance du joug marocain, n’est pas dugoût du Comité national algérien de solidarité avec lepeuple sahraoui (CNASPS). Son président, Saïd Ayachi,s’est fendu d’un communiqué virulent à l’encontre du SGdu FLN dans lequel il se dit «consterné» par la récentesortie du chef du parti majoritaire du pays sur le plateaud’une chaîne satellitaire.

Le groupe des 19 s’est finalement réuni hier vendredipour évaluer la situation suscitée par leur initiative et déci-der de la suite à donner à leur démarche essentiellementaxée, doit-on le rappeler, sur une demande d’audience auPrésident Bouteflika afin de l’informer de leur inquiétudesur la crise que traverse l’Algérie. Les signataires de cettelettre ont préféré ne pas communiquer avant l’heure nil’ordre du jour ni le lieu de leur rencontre qui intervientd’autre part au moment où trois personnes ont décidé dese retirer de l’initiative après avoir fait montre, disent-elles,de «naïveté politique et de précipitation».

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Les 16 bien déterminés à poursuivre leur démarche.

Saâdani élude la question sahraouie.

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Kamel Amarni - Alger(Le Soir) - Il citera comme exemplela dernière affaire qui a défrayé lachronique, celle des 19, ou, plusprécisément, des «19-3». «Tout lemonde, y compris un simple citoyena le droit d’interpeller le présidentde la République. Là n’est pas leproblème. Reste maintenant lesarrière-pensées. S’agissant decette question ou pas, seules desinstitutions constitutionnelles sonthabilitées à s’y prononcer. Pour lereste, la fonction présidentielle doitêtre respectée (…) Moi, je n’ai pasà me prononcer sur cette question.Je ne l’ai pas fait pendant la prési-dentielle et ce n’est pas aujourd’huique je vais le faire. Moi, commetout le monde, je vois à la télévisionle chef de l’Etat recevoir des invitésétrangers. Je m’en tiens à cela.Mais en même temps, nous assis-tons à une armada de respon-

sables qui s’érigent en avocats duprésident de la République. Est-ceun Président d’un parti ou lePrésident de tous les Algériens ?».Autrement dit, Abdelaziz Bélaïddénonce la polémique autour decette question. «Cela a créé unepolémique et une agitation stérile etinutile dans le pays. A terme, detelles polémiques sont de nature ànuire à la stabilité du pays.» Cela ,avant de s’expliquer davantage :«Nous assistons ces dernierstemps à des polémiques, destiraillement, qui ont lieu y comprisau sein du pouvoir. Les alliancessont, non plus autour des positionsmais autour d’intérêts. Et on a detout dans cette affaire : il y a deslobbies de l’argent, de l’étranger,des tiraillements liés à la guerre desuccession, etc.» Bref, «la situationgénérale dans le pays se caractéri-se par un flou total, sur le plan poli-

tique». Et à la gravité de la situationpolitique, enchaînera encoreAbdelaziz Bélaïd, s’ajoute la criseéconomique, qui est bien réelle enplus d’une crise sociale, la plusdangereuse d’entre toutes lescrises». S’adressant aux élus deson parti, Bélaïd dira encore : «Denos jours, même les élections sont

devenues un grand marché ! Etencore, le marché à proprementparler a ses règles, mais pas cegenre d’élections. Nous nousapprêtons à prendre part à desélections sénatoriales. Eh bien,moi, je ne vous donne aucuneconsigne de vote. C’est à chaqueélu de se déterminer, en fonction de

sa conscience, de la carte politiquelocale, de ce qu’il estimera lemeilleur pour la wilaya et la nation.»Evoquant, par ailleurs, la situa-

tion des élus au niveau local etnational, le président du front AlMostaqbal la comparera à «unevraie pièce de théâtre. Commentexpliquer, sinon, que l’élu local estdevenu au service de l’administra-tion, du chef de daïra, etc. Quantaux élus APW, c’est encore pire.Certains de ces élus donnentmême l’impression de travaillerchez le wali ! Cela, au lieu quel’APW tienne lieu d’un vrai parle-ment local pour débattre et déciderdes questions liées à la vie de lawilaya et du citoyen». AbdelazizBélaïd plaidera, ce constat fait,pour la réhabilitation de l’élu, tantlocal que national. Sur un tout autreplan, et à l’occasion de la conféren-ce d’hier vendredi, organisée à l’hô-tel Ryadh à Alger, le député ex-FFSde Béjaïa, Khaled Tazaghart rejointofficiellement le parti de AbdelazizBélaïd. Au même titre que quatreautres élus de l’APW de Béjaïaégalement transfuges du FFS.

K. A.

Le Soird’Algérie Vend. 13 - Sam. 14 novembre 2015 - PAGE4Actualité

ABDELAZIZ BÉLAÏD, PRÉSIDENT DU PARTI AL MOSTAQBAL :

«La situation politique dans le pays est délétère»

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«Le climat politique dans le pays est délétère. Noussommes arrivés devant une vraie impasse !» C’est ce queconstate le président du parti du front El Mostaqbal et can-didat à la dernière élection présidentielle, AbdelazizBélaïd, hier samedi à l’occasion de la conférence nationa-le des élus de sa formation politique.

Belaïd dénonce la polémique.

LE PRÉSIDENT DE LA CGEA, HABIB YOUSFI :

«Les pouvoirs publics ne doivent pasdifférencier entre les organisations patronales»

Cherif Bennaceur - Alger (LeSoir) - «Dans l’étape actuelle, lors-qu’il y a une réunion tripartite (gou-vernement-UGTA-patronat), lespouvoirs publics doivent appliquerla loi 90-11 relative aux relations detravail notamment», revendique leprésident de la Confédérationgénérale des entreprises algé-riennes (CGEA). Jeudi dernier, en marge des tra-

vaux constitutifs de la créationd’une Confédération nationale desfemmes managers, Habib Yousfi aprécisé que la législation en vigueur«dispose que les organisations àcaractère syndical agréées ontseules la possibilité de participer audialogue social». Mais «ce n’estpas le cas», dira le président de laCGEA qui observe la participationaux rencontres tripartites d’uneassociation patronale, le Forum deschefs d’entreprises (FCE) qui nedispose pourtant pas d’un agré-ment syndical. Ainsi, il relève que laloi accorde le droit syndical «à desconditions» dont celle de couvrir uncertain nombre de wilayas du pays.En ce sens, le président de laCGEA tiendra à présider que sonorganisation qui couvre déjà 28wilayas œuvre progressivementpour «compléter sa représentativitéà l’échelle des 48 wilayas du pays».Ceci en observant que la représen-tativité d’une organisation patronales’apprécie au regard de la dyna-mique de structuration horizontaleet verticale, choix des représen-tants sur la base de l’élection et nonde la désignation. Ce qui n’est pasle cas de toutes les associationspatronales. Certes, Habib Yousfi

concédera que les pouvoirs publicspuissent se soucier de «rassem-bler» toutes les forces vives.Néanmoins, ce dirigeant patronaldéplorera le fait que «l’Etat fasse dumarketing, se penche vers le FCE».Ce que la CGEA considère comme«illogique», dans la mesure où«l’Etat doit être neutre. Il n’a pas àdifférencier entre organisationspatronales». Et cela même si HabibYousfi ira jusqu’à considérer, uneappréciation négative qu’il «assu-me», les autres structures patro-nales comme «des coquillesvides».

«C’est une crise que nous vivons»

Auparavant, le président de laCGEA avait observé que l’Algérie«traverse actuellement une périodeextrêmement difficile». «Nousconstatons une baisse drastique denos exportations d’hydrocarbures,ce qui implique que nos rentrées endevises, nos revenus financiersdiminuent de plus en plus», consta-tera Habib Yousfi. Voire, «c’est unecrise que nous vivons», dira-t-il,notant que l’Algérie n’a «aucunemaîtrise sur les prix du pétrole».Dans ce contexte, le dirigeant de laCGEA réitérera sa conviction qu’il«est indispensable de se décon-necter de la rente pétrolière», enarguant que notre pays dispose demultiples atouts et potentialités luipermettant de réaliser cette décon-nexion. «Qu’est-ce qui nousempêche aujourd’hui d’œuvrerdans le domaine de l’agriculture ?»,s’interrogera Habib Yousfi. Il esti-me opportun de valoriser, mobiliser

le potentiel agricole et agroindus-triel dont dispose le pays, en vue decouvrir les besoins, se libérer tota-lement de la dépendance de l’exté-rieur et développer l’exportationdes surplus. «Nous disposons decultures bio. C’est une niche derecettes en devises», notera-t-il. Autre niche, la nécessité de

valoriser «la beauté du pays», lesressources naturelles et clima-tiques du pays, de «booster ledéveloppement du tourisme», relè-ve le président de la CGEA. «L’Etatdevrait comprendre que c’est unedémarche stratégique et qu’il doitl’inscrire», prône Habib Yousfi,d’autant que le développement dutourisme n’en est qu’à ses balbutie-ments.

Repenser la création d’entreprises, le rôle

des servicesAu-delà de ces deux facteurs

propices à «la déconnexion de larente», le président de la CGEArelèvera également la nécessité derepenser la politique de créationd’entreprises. «J’ai explicité àmaintes reprises que le dispositif del’Ansej n’était pas rentable», affir-me-t-il dans la mesure où il estinopportun de «donner des créditsà des jeunes sans perspectives». Ainsi, Habib Yousfi prônera la

nécessité d’ «associer des jeunes,soucieux de s’insérer dans le mar-ché entrepreneurial, avec des uni-versitaires, des techniciens aptes àles aider à se développer». Voire,«les crédits ne peuvent être déblo-qués que sur la base d’une visionclaire, susceptible de donner desrésultats probants», relève le lea-der de la CGEA qui estime que celacontribuera à «régler le problèmede l’employabilité des jeunes et leurinsertion dans le domaine indus-triel». Il s’agit également, dans ledomaine des services, de valoriserle rôle de «ceux qui ont des capi-

taux et qui doivent y investir», noteHabib Yousfi qui estime que «l’Etatdoit ouvrir ce secteur, encouragerles détenteurs de capitaux à lesinjecter dans l’économie». De fait, ils’agit de bâtir une stratégie efficien-te en termes de développement,création de richesses et «émergen-ce», d’«aller vers un consensus»,inciter «les pouvoirs publics à semouiller davantage» et «mobilisertous les opérateurs économiques,sans exception et même le secteurpublic», observera Habib Yousfi.

Une confédération des femmesmanagers lancée

Par ailleurs, le président de laCGEA évoquera l’engagement deson organisation à œuvrer enfaveur de «la femme algérienne, luidonner l’occasion de s’exprimer, detravailler et de contribuer à la créa-tion de richesses». Et c’est danscette finalité qu’a été lancée jeudi laConfédération nationale desfemmes managers (CNFM), unenouvelle organisation 100% fémini-ne mais indépendante de la CGEAqui lui assure uniquement une aidelogistique. Ouverte à «toutes les

femmes actives et qui opèrentdans tous les secteurs d’activité(artisanat, industrie, services…),cette confédération sera vouée,explicitera sa présidente, SaïdaNeghza, également vice-présidentede la CGEA, à accompagner, assis-ter l’entrepreneuriat féminin, entermes de formation, mise à niveau,conseil juridique… La CNFM pour-ra ainsi bénéficier de l’expertise ence domaine de l’Union méditerra-néenne des confédérations d’entre-prises (Business Med), une organi-sation régionale dont SaïdaNeghza est actuellement la vice-présidente, mais aussi de l’accom-pagnement du Bureau internationaldu travail (BIT). Après la mise enplace de son bureau national, laCNFM tiendra sa première assem-blée générale le 7 décembre pro-chain et lancera le processus destructuration et d’élaboration deson plan d’actions. Notons quecette confédération argue d’unereprésentativité de 38 wilayas et del’implication de 500 membres fon-datrices, avec l’objectif d’atteindre«les 1,5 million d’adhérentes»,escompte Saïda Neghza.

C. B.

L’exécutif ne doit pas différencier entre les organisa-tions patronales mais doit appliquer la législation régis-sant le dialogue social, considère le président de laConfédération générale des entreprises algériennes(CGEA), Habib Yousfi, constatant la propension du gou-vernement à «se pencher vers le Forum des chefs d’entre-prises».

Habib Yousfi, président du CGEA.

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Le Soird’Algérie Vend. 13 - Sam. 14 novembre 2015 - PAGE 5Actualité

Naouel Boukir - Alger (LeSoir) - Paru au Journal officiel, lenouveau texte se veut plus«strict» et a revu par ailleurs lesvitesses maximales des véhi-cules concernés à la baisse. Illes fixe en l’occurrence à 100km/h sur les autoroutes, à 80km/h en dehors des villes et à 40km/h en agglomération pour lesvéhicules attribués au transportde personnes et comprenantplus de 9 places.Concernant les véhicules de

transport de marchandises dontle poids total autorisé en chargeest supérieur à 3,5 tonnes etinférieur ou égal à 19 tonnes, lesvitesses maximales sont fixées à90 km/h sur les autoroutes, à 80

km/h en dehors des aggloméra-tions et sur les routes autres queles autoroutes et à 40 km/h enagglomération. Quant aux vitesses maxi-

males des véhicules dont lepoids total toléré en charge estsupérieur à 19 tonnes, consacrésau transport de marchandises,elles sont désormais limitées à80 km/h sur les autoroutes, à 70km/h en dehors des aggloméra-tions et sur les routes autres queles autoroutes et à 40 km/h enagglomération. S’agissant des vitesses maxi-

males pour les véhicules trans-portant des produits dangereux,inflammables ou autres, elles ontété arrêtées à 70 km/h sur les

autoroutes, à 60 km/h en dehorsdes agglomérations et sur lesroutes autres que les autorouteset à 30 km/h en agglomération. En outre, cette série de dispo-

sitions plus «rigoureuses» queles antécédentes vise à réduireles accidents de la route. Unethématique où l’Algérie est clas-sée à la 98e place sur un classe-ment de 100 pays, selon leCentre national de prévention etde sécurité routières (CNPSR).Même si elle ne figure pas au«top» de ces statistiques, cetteprobabilité n’est pas écartéeavec l’augmentation constantedu nombre d’accidents juste-ment. Effectivement, le dernierbilan de la DGSN relatif à lapériode allant du 3 au 9novembre fait état d’une haussede 25 accidents routiers enzones urbaines. Les études réali-sées par les spécialistes révèlentque le facteur humain en est res-

ponsable à hauteur de 90,78%.Si certains appellent à une

plus grande vigilance sur lesroutes pour limiter ces drames,d’autres mettent en cause la res-

ponsabilité des «chauffards» etaccusent la «souplesse» de lalégislation routière en matière desanctions et de leur application.

N. B.

BUS ET CAMIONS SONT CONCERNÉS

Les vitesses autorisées revues à la baisseUn nouvel arrêté ministériel a reconsidéré les limitations

de vitesse concernant les véhicules de transport de per-sonnes et de marchandises dont le poids en charge tolérédépasse les 3.5 tonnes. Une disposition qui compte limiterles accidents de la route, en constante augmentation.

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Des dispositions rigoureuses pour réduire le nombre des accidents.

Une première dans les annalesde la justice algérienne. Les pré-sidents des 44 cours de justice etles procureurs généraux seréuniront lundi prochain à la rési-dence Djenane-El-Mithak. Sousla présidence du ministre de laJustice et garde des Sceaux, laréunion aura comme ordre dujour, l’évaluation du secteur de lajustice, à deux mois de l’entréeen vigueur de l’application dunouveau code pénal.

Abder Bettache - Alger (Le Soir) -La réunion du 16 novembre prochainintervient près d’un mois après leschangements opérés au niveau de cer-tains cours et tribunaux. Elle se tiendraaussi à la veille de l’entrée en vigueurde l’application du nouveau code pénal(prévue le 23 janvier 2016). Selon des sources, les magistrats

participant à cette rencontre procéde-ront, sous la houlette du ministre de laJustice et garde des Sceaux, à une éva-luation de la situation du secteur, deuxannées depuis la mise en applicationdes nouvelles réformes, soit après l’arri-vée de M. Tayeb Louh à la tête dudépartement de la justice. A ce titre, nossources ajoutent que la réunion qui setiendra à huis clos abordera par ailleursd’autres questions, notamment cellesrelatives à «la politique pénale», «à lamodernisation du secteur de la justice»,«la situation qui prévaut dans les mai-sons d’arrêt», ou encore «l’état d’avan-cement de la construction des struc-tures relevant du secteur». A ce propos, il n’est pas exclu que les

responsables en charge de ces dos-siers interviennent à travers des com-munications, pour expliquer «l’étatd’avancement des directions concer-nées à l’aube des réformes engagéesdepuis deux années». La réunion delundi prochain est perçue comme uncoup d’envoi de l’année judiciaire à

défaut de son ouverture par le premiermagistrat du pays. D’ailleurs, de l’avisde tous les spécialistes de la question

judiciaire, l’événement en lui-même(ouverture de l’année judiciaire) «relèvepurement d’une démarche protocolai-

re». A ce sujet, on indique que c’est une«tradition empruntée à la justice françai-se pour marquer l’importance qu’accor-de l’Etat à la justice». «En sa qualité depremier magistrat du pays, le présidentde la République annoncera lui-mêmel’ouverture de l’année judiciaire à l’occa-sion d’une cérémonie qu’il présidera.Lors de cette rencontre avec des magis-trats, le président de la République veuttransmettre un message hautementsignificatif, à savoir qu’il est le garant durespect des lois de la République»,nous explique un avocat relevant dubarreau d’Alger. Enfin, le regroupement des 44 prési-

dents de cours de justice sera, sansaucun doute, une occasion pour le pre-mier responsable du département de lajustice de «répondre à certaines interro-gations soulevées par l’opinionpublique».

A. B.

REGROUPEMENT PROCHAIN DES PRÉSIDENTS DE COURS ET PROCUREURS GÉNÉRAUX

L’évaluation du secteur de la justice à l’ordre du jour

M. Kebci - Alger (Le Soir) -Dans ce sens, une journéed’étude est prévue ce samedià Alger, au niveau du lycée desmathématiques de Kouba,exclusivement dédiée à cesdeux fléaux. Un conclave qui verra,

selon la première responsabledu secteur qui était ce jeudi, auConseil de la nation pour uneséance de questions orales, laparticipation de tous les inter-venants du secteur. Car pour

Nouria Benghebrit, les deuxproblèmes, notamment celuide la violence en milieu scolai-re, relèvent de «la responsabi-lité de tout le monde» et pasque de son secteur».Il s’agira de sortir, selon

elle, au bout de cette ren-contre, de mesures à prendreimmédiatement mais aussi àmoyen et long terme. Et entre autres idées que

compte lancer prochainementle département de l’éducation

nationale, pour limiter le fléaude la violence en milieu scolai-re, un recrutement d’agents desécurité plus rigoureux auniveau des écoles primaires etqui se fera, désormais, selonBenghebrit, en «étroite colla-boration d’avec le ministère del’Intérieur et des Collectivitéslocales» ; anonçant, dans cesillage, le recensement desétablissements dont l'environ-nement immédiat est l’arène«d’agressions répétées».Aussi, Benghebrit a annon-

cé à la même occasion que lesconcours de recrutement dansles différents corps du secteurseront organisés fin novembre

en cours et début décembre2015 pour pourvoir pas moinsde 10 000 postes budgétaires.

La ministre de l’Educationnationale a également évoquéles velleités de certains syndi-cats du secteur de s’engager, ànouveau, dans des grèves, àl’image du CLA (Conseil deslycées d’Algérie) qui prévoit dedébrayer le 18 du mois en cours. «Le secteur a consenti

d'énormes efforts pour satisfai-re les revendications de cesorganisations», a-t-elle dit,estimant que certaines de cesdoléances concernent d’autressecteurs».

M. K.

POUR FAIRE FACE AU FLÉAU DES VIOLENCES EN MILIEU SCOLAIRE

Le recrutement des agents de sécurité des écoles primaires plus rigoureux

Au ministère de l’Education nationale, on prend àbras-le-corps les problématiques de la violence enmilieu scolaire et les cours particuliers qui ternissentl’image d’un secteur jadis élevé au statut de sacré.

Tayeb Louh, ministre de la Justice et garde des Sceaux.

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Page 6: ILS SE SONT RÉUNIS HIER À ALGER Edition du Centre - ISSN ...

Le Soird’Algérie Vend. 13 - Sam. 14 novembre 2015 - PAge 6Actualité

M. Kebci - Alger (Le Soir) - La prioritéétant actuellement au niveau du ministrede l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville,et de ladite Agence de l’amélioration et dudéveloppement du logement, d’en finiravec le programme 2001-2002 dontnombre de nombreux retardataires, parmiceux qui ont présenté des recours aurefus qui leur a été signifié au préalablepour divers motifs, viennent tout justed’être invités à honorer leurs toutes pre-mières tranches. Ces derniers devront, selon le premier

responsable du secteur, AbdelmadjidTebboune, qui s’exprimait, avant-hierjeudi, en marge d’une séance de ques-tions orales au Conseil de la nation, choi-sir leurs futurs toits et leurs sites tout pro-chainement avant de «se faire délivrerleurs préaffectations fin décembre ou auplus tard au tout début de l’année prochai-ne, 2016. Des préaffectations qui, a-t-iltenu à préciser, «ne concernent que lesprojets ayant atteint un taux d'avancementde 70%». Et ce n’est qu’après que les

nombreux souscripteurs du programme 2de l’année 2013 seront invités progressi-vement à payer la seconde tranche etchoisir, à leur tour, les sites d’implanta-tions de leurs logements.Par ailleurs, le ministre de l’Habitat, de

l’Urbanisme et de la Ville a réfuté l’existen-ce d’une quelconque décision au niveaude son département quant au gel du pro-gramme de l'aide de l'Etat destinée à l'au-to-construction au titre de la formule del’habitat rural. Et à Tebboune de mettre leretard accusé dans l’exécution dudit pro-gramme au niveau de certaines wilayasdu pays, à une «suspension de l'opérationdans certaines wilayas par arrêtés deswalis aux fins de vérification des listes desbénéficiaires suite à des rapports faisantétat de dépassements». Il a exclu, parailleurs, tout impact sur le secteur de l’ha-bitat en général et le programme de l’habi-tat rural plus particulièrement, consécuti-vement à la chute des cours du pétrole. Il a avoué, sur un autre plan, que près

de 29 000 unités d’habitation, toutes for-

mules confondues, relevant de l’actuelprogramme du secteur, sont encore austade de projet, les travaux de leur réalisa-tion tardant à être lancés, pour des«considérations d'ordre technique liées aufoncier ou à l'infructuosité des appelsd'offres relatifs aux entreprises chargéesde la réalisation».Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme

et de la Ville a évoqué le problème desretards immenses accusés dans la

concrétisation des programmes LSP(Logements sociaux- participatifs). «Un état des lieux sera établi d’ici la fin

du mois en cours», ce qui permettra, a-t-ilpoursuivi, «d'évaluer l'état d'avancementréel du programme au niveau de chaquechantier» à même de dicter les mesures àprendre au cas par cas.

M. K.

PROGRAMMES AADL

Les souscripteurs 2001 et 2002 d’abordLes souscripteurs du programme AADL 2 doivent attendre encore

pour verser la deuxième tranche et ainsi pouvoir choisir les sites de leursfuturs logements.

Les préaffectations seront délivrées fin décembre.

Le Conseil de laconcurrence a traitéquatre affaires dont deuxplaintes pour pratiquesrestrictives de la concur-rence. Réuni dans sa formation

délibérante les 4 et 5novembre derniers, le Conseildevait statuer sur les affairesexaminées lors des séancesdu collège tenues fin sep-tembre 2015, indique un com-muniqué du conseil. Ainsi, leConseil a examiné une plainted’un opérateur du marché des

cahiers scolaires. Cet opéra-teur soutient avoir été victimede pratiques restrictives de laconcurrence par deux entre-prises concurrentes. L’instance présidée par

Amara Zitouni a égalementexaminé une plainte d’unesociété opérant dans le mar-ché des fûts métalliques desti-nés aux lubrifiants. La société plaignante a

saisi le Conseil au motif qu'elleaurait été lésée par des pra-tiques restrictives de laconcurrence d'un fournisseurde fûts (abus de position domi-

nante et de dépendance éco-nomique). Par ailleurs, le Conseil a

reçu une demande d'avis surl'application des règles de laconcurrence sur le marché desassurances. Cette demande d'avis éma-

nant d'une société opérantdans le secteur des assu-rances fait suite à un appeld'offres d'une entreprise dubâtiment et des travauxpublics, fixant le seuil du capi-tal social des soumission-naires intéressés à un montantélevé qui limiterait l'accès à ce

marché. L’instance a égale-ment reçu une demande d'au-torisation d'une opération deconcentration dans le secteurdu médicament. Celle-ci émane d’une entre-

prise de distribution du médi-cament voulant céder sonfonds de commerce (élémentsd'actifs) à un autre opérateurexerçant dans le secteur de ladistribution pharmaceutique. Les deux opérateurs

concernés ont sollicité l'autori-sation de concrétiser cetteopération.

C. B.

PRATIQUES RESTRICTIVES

Plusieurs affaires traitéespar le Conseil de la concurrence

Ce fut lors de ce périple deTipasa que le ministre a procé-dé au lancement d’une ses-sion de formation au profit destechniciens, journalistes etresponsables de 13 stationsradiophoniques régionalesconcernées par la numérisa-tion de leurs équipements, soitun effectif spécialisé à formerà Tipasa de 141 personnes,comprenant 25 journalistes,

25 producteurs,13 chefs deservice production,13 chefs deservice «journalisme», 52techniciens et 13 directeurs destations. Lors de sa déclaration, M.

Grine s’est engagé à veiller àla dotation des 55 stationsradiophoniques régionales etnationales en équipementstechniques et numériquesnécessaires.

Le ministre a révélé parailleurs que les trois chaînesde la Radio nationale, aumême titre que les chaînesculturelle, du Coran, de RadioEl Bahdja et Jil FM, sont pré-vues pour bénéficier de ceséquipements technologiquesde dernière génération.Abordant l’autre aspect du

problème rencontré par laRadio algérienne, le ministredira en l’occurrence que «lamodernisation des équipe-ments permettra d’atteindrenotre objectif et de mettre findès 2017 aux problèmes dubrouillage et des perturbationsaffectant la diffusion radiopho-nique, à l’échelle nationale,notamment dans les régions

du littoral, de l’est et del’ouest». Le ministre a évoquéen outre le projet d’extensionet d’aménagement du centrede diffusion de l’émetteur àondes longues de Tipasa, quiavait vu le jour en 1975, puisayant été modernisé avecaménagement et extensionavec mise en service récenteet couvrant un réseau de 800km, soit toute la merMéditerranée et les wilayas duNord algérien, d’un coût deprès de 124 millions de dinarset de plus de cinq millionsd’euros. Cet ensemble techno-logique moderne fonctionneen mode numérique de typeDRM, et délaisse le mode FM.

Houari Larbi

CÂBLE SOUS-MARINANNABA-MARSEILLE

Le navire panaméen le Paovasa Ace

à l’origine de la coupured’octobre dernier

Le responsable de la coupure ducâble sous-marin de fibre optiqueAnnaba-Marseille, survenue le 22octobre dernier, vient d’être identifié.Selon le ministère de la Poste et desTechnologies de l'information et de laCommunication, il s’agit du navire mar-chand panaméen le Paovasa Ace. «La coupure du câble sous-marin de

fibre optique Annaba-Marseille a étéprovoquée par l'ancre du navire mar-chand panaméen le Paovasa Ace àproximité dudit câble», a indiqué cejeudi le ministère dans un communiqué,cite l’APS. Les résultats préliminaires de l'en-

quête relative au sectionnement ducâble, menée par les services habilités,révèlent que «la détérioration du câblesous-marin de fibre optique reliantAnnaba à Marseille a été provoquéepar les manœuvres de mouillage del'ancre du navire marchand panaméenle Paovasa Ace à proximité duditcâble», précise encore le ministère. La responsabilité du commandant

du navire est ainsi engagée car «il s'agitde négligence dans l'application desinstructions nautiques lors du choix dupoint de mouillage», souligne-t-on. A cet effet et dès l'achèvement de

l'enquête, des dispositions «serontprises à l'encontre des responsables decet incident à l'effet d'un dédommage-ment des préjudices causés», ajoute lamême source.La coupure de ce câble sous-marin

de fibre optique Annaba-Marseille aengendré des perturbations du traficinternet pendant six jours. Une situationqui s’est répercutée négativement surl'opérateur Algérie Télécom qui a enre-gistré des pertes commerciales esti-mées à 100 millions de dinars jour.

Synthèse Ry. N.

CENTRE DE FORMATION DE LA RADIO À TIPASA

Treize radios régionales vont passerà la numérisation

Le ministre de la Communication, Hamid Grine, aannoncé ce jeudi à Tipasa lors de la visite du Centrede formation radiophonique et télévisuelle de Tipasaque le projet de numérisation des stations radiopho-niques régionales sera effectif en 2016. Quant au pro-blème du brouillage de la diffusion radiophonique, cephénomène technique est prévu être réglé en 2017.

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Page 7: ILS SE SONT RÉUNIS HIER À ALGER Edition du Centre - ISSN ...

Après Hocine Haroun, leprésident de l’APW de Tizi-Ouzou, désigné la semainedernière de manière consen-suelle par ses camarades duFFS, c’était au tour du FLN deconnaître le nom de celui qui le

représentera. Cela s’est passéjeudi à la maison de la cultureMouloud-Mammeri lors d’uneprimaire supervisée par l’an-cien wali de Tizi-Ouzou etactuel ministre des Travauxpublics, Abdelkader Ouali, et le

mouhafedh et vice-présidentde l’APN, Saïd Lakhdari. Aux très nombreux militants

présents, il aura fallu prendreleur mal en patience pratique-ment toute la journée, de 9heures à presque 18 heures,pour connaître le nom de l’heu-reux potentiel sénateur, dumoins espéré comme tel, quiviendra grossir les rangs duparti de Ammar Saâdani auConseil de la nation. Huit candidats étaient en

lice, issus des trois mouhafad-has que compte la wilaya deTizi-Ouzou depuis que Azazga

et Draâ El Mizan ont gagnéleur autonomie. Etaient physi-quement présents 151 parmiles 169 élus que compte leFLN à travers les 67Assemblées communales etl’APW, alors que 13 autres ontpréféré s’exprimer par procura-tion. Malik Idjekouane, un vice-président d’APC, avec ses 39voix, et Kamel Ouguemat, undes vice-présidents de l’APW,avec trois voix de moins, sesont finalement détachés à l’is-sue du premier tour pour,ensuite, s’expliquer lors d’undeuxième tour qui a vu le vice-

président de l’APC deMechtras créer la surprise enraflant 86 des 146 voix expri-mées. Une victoire qui, semble-t-il,

n’est pas due au fait du hasardpuisque le désormais candidatdu FLN aux sénatoriales à Tizi-Ouzou s’est offert une véritablecampagne en sillonnant laKabylie partout où son particompte des élus pour plaidersa cause auprès de ses pairs.Déploiement pas vain donc,même si du chemin reste àaccomplir au regard de l’adver-sité qui l’attend le mois pro-chain face à Hocine Haroun, lecandidat du FFS, et celui duRCD, qui sera connu ce same-di à l’issue de sa primaire.

M. Azedine

Le Soird’Algérie Vend. 13 - Sam. 14 novembre 2015 - PAGE 7Régions

PRIMAIRE DU FLN POUR LES SÉNATORIALES À TIZI-OUZOU

Un vice-président d’APC crée la surprise

AÏN-TÉMOUCHENT

Les paysans souhaitent le retour du vulgarisateur agricole

Le FLN tient son candidat pour la toute prochaine élec-tion des deux membres du Conseil de la nation, le Sénat.Une élection qui, pour une fois, ne s’annonce pasennuyeuse à Tizi-Ouzou au regard de l’engouement qu’el-le suscite chez les partis, notamment les mieux implantésen Kabylie, comme les éternels FFS et RCD, le FLN et leRND qui, soit dit en passant, semble décidé, aux toutesdernières nouvelles, à jouer un vilain petit tour à son«grand frère» lors de l’élection de décembre prochain.

TRANSPORTSRéouverture

prochaine de laligne ferroviaireMostaganem-Mohammadia Fermée aux voyageurs

depuis le 26 décembre 1996,la ligne ferroviaireMostaganem-Mohammadiasera bientôt rouverte au traficdes voyageurs et des mar-chandises. Elle permettra auxhabitants d’effectuer facile-ment et régulièrement la liai-son entre les deux villes.La réouverture de cette

ligne représente une réelleopportunité pour la wilaya deMostaganem mais aussi pourcelle de Mascara, car elle per-mettra de développer ceréseau régional pour le trans-port des marchandises etcontribuera aussi au désencla-vement des zones éloignées. D’une longueur de 45 km, la

ligne compte 9 stations sur sonparcours et les trains circule-ront à raison de 3 rotations/jouren attendant la fixation de leurshoraires en fonction desnavettes des trains Oran-Alger. Ce train disposera de trois

wagons climatisés pour assu-rer le transport de 450 voya-geurs/jour et ce chiffre serarevu à la hausse avec autantde trains et de voyageurs. Le billet coûtera 65 DA en

aller et retour et des réductionsseront accordées aux étu-diants, invalides, familles nom-breuses et autres. En outre, le wali de

Mostaganem a exprimé unengouement immédiat pour unprojet novateur, celui d’un traintouristique pour Mostaganem,une ville dénommée «la perlede la Méditerranée» qui juste-ment a l’ambition de mettre envaleur son patrimoine touris-tique. C’est donc naturellementque M. Mourad Dib, directeurrégional de la SNTF, a promissa concrétisation. A. B.

Une simple virée à de nom-breux commerces de produits ali-mentaires nous renseigne surcette pénurie qui touche forte-ment ce produit de largeconsommation qui se fait de plusen plus rare sur les étals de cescommerces sur l’ensemble de lawilaya. Une crise qui a lourde-ment pénalisé les consomma-teurs, notamment les boursesmoyennes déjà touchées deplein fouet par l’érosion de leurpouvoir d’achat.

Interrogé par nos soins, unconnaisseur au fait du marchélocal des produits de largeconsommation attribue cettepénurie qui risque de s’installerdans la durée aux faibles quanti-tés de la poudre de lait octroyéesaux deux laiteries de la wilaya.

Par contre d’autres sources esti-ment que cette crise s’expliquepar la spéculation dont fait l’objetcette poudre de lait dont le prixest subventionné par les pou-voirs publics.

Selon eux, certains gérants delaiteries préfèrent la vendre à desprix forts au marché El Hamiz àAlger à des unités de productionde produits dérivés du lait tels lesyaourts. Une situation qui doitinterpeller les pouvoirs publicsappelés à revoir leur démarche

de subventions pour contrecarrerles pratiques spéculatives de cer-tains gérants de laiteries véreuxqui tirent profit de la rente dessubventions destinées initiale-ment pour encourager les vraisproducteurs de ce produit vital.

B. M. C.

JIJEL

La pénurie du lait en sachet perdureLe lait en sachet est une denrée rare dans de nombreuses

communes de la wilaya de Jijel depuis plusieurs mois.

L’activité portuaire a connu durantl’exercice de l’année en cours une relativebaisse.

Le port de Djendjen traitait un trafic global del’ordre de 3 442 126 tonnes à la fin de septembre2015, soit une baisse de 7% comparativement à lamême période de l’année écoulée.Il convient de souligner que cette baisse est liée

au trafic de marchandises diverses, de matériauxde construction et de produits agricoles qui ont

baissé respectivement de -15 ,-13 et de -12 parrapport à 2014. A signaler que le nombre de véhi-cules qui ont débarqué au port de Djendjen en sep-tembre 2015 est de 150 577 unités contre 249 457durant la même période de l’année 2014 soit unebaisse de 98 880 et un taux de 39%. Selon certaines sources, cette nette baisse

s’explique par les nouvelles dispositions prises parles pouvoirs publics relatives à l’importation desvéhicules. B. M. C.

PORT DE DJENDJEN

L’activité en baisse

Ce souhait des paysans estmotivé par le rôle du vulgarisa-teur qui était sur place et quidépendait de la Chambre del'agriculture et non des ser-vices agricoles, ce dernier, pro-diguait aux fellahs toutes lespossibilités inhérentes au tra-vail du paysan comme cela sefaisait dans les années quatre-vingt-dix.Selon M. Boudelaâ membre

de la Chambre de l'agriculture,la vulgarisation agricole quidépend des services de la DSAest une réalité, cependant sonrôle est quelque peu éloigné duterrain et ne donne pas lerésultat attendu pour les nou-velles techniques de l'agricultu-re, il ajoute qu'il n’y a pas deplan régional, national ou de

wilaya qui régit cette corpora-tion de vulgarisateurs dont lenombre n'excède pas les 6 ou7 au niveau de la wilaya.

Notre source ajoute que cesvulgarisateurs qui sont destechniciens dans le domaineont été placés dans ces postessans procès-verbaux officielset surtout sans stages ou for-mation spécifique à cette tâchedu fait qu'ils n'ont aucun rôlesur le terrain, et leur tâche esttypiquement administrative,

tout à fait le contraire de ce quise faisait dans les années pré-cédentes où le vulgarisateuragricole était la locomotive del'agriculture, tandis que lespaysans attendent d'eux beau-coup en matière de savoir-fairepour améliorer la productionannuelle.

S. B.

Les fellahs de la wilaya de Aïn-Témouchent et ceux dela Chambre de l'agriculture ont demandé le retour duconseiller agricole pour son apport à l'agriculture et sur-tout pour son rôle d'éveiller la conscience du fellah dansles différentes techniques relatives à l'amélioration de laproduction.

Les services de la commune de Aïn-El-Arba comptent distribuer les clefs aux béné-ficiaires des 387 logements sociaux avantl'achèvement de l'année en cours. Selon le président de l'APC de cette commu-

ne, M. Berkane Krachaï Ahmed, toutes les dis-positions ont été prises pour une distributionéquitable de ces logements selon une étudeminutieuse et approfondie de tous les dossiersen vue de satisfaire les demandeurs qui sontvraiment dans le besoin.En attendant l'approbation définitive de la

liste des bénéficiaires, qui sera suivie immédia-tement par la distribution des clefs, la commune,ajoute le maire, dispose de 720 logements auniveau du chef-lieu de commune, elle a déjà dis-tribué un quota de 333 unités tandis qu'un autrequota de 387 unités sera attribué à ses proprié-taires avant la fin de cette année 2015.Le maire ajoutera que tous les citoyens ayant

déposé une demande, notamment ceux dans lebesoin, seront pris en considération lors de l'éta-blissement des listes des bénéficiaires.

S. B.

Distribution prochaine de 387 logements à Aïn-El-Arba

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Le Soird’Algérie Contribution Vend. 13 - Sam. 14 novembre 2015 - PAGE 8

Dans les débats sur les réformesstructurelles dont l’Algérie abesoin, la dimension politique duchangement est fréquemmentabordée. Cependant, l’analysegagnerait à être davantage ados-sée à la présence de la rente pétro-lière, le pays peinant à trouver unantidote à ce qui s’apparente à unevéritable intoxication pétrolière.

La dimension politique du changementn’est pas sans lien avec le mode d’appro-priation de la rente (c’est l’Etat qui en estle détenteur exclusif), mais aussi et surtoutavec le caractère économique indéterminéde cette dernière ; et la réussite du chan-gement doit en l’occurrence être fonda-mentalement entendue comme le dépas-sement du caractère rentier du régimed’accumulation.

A l’origine, il y a donc l’indéterminationéconomique de la rente externe, détenue

par l’Etat. Par indétermination économiquede la rente, il faut entendre le fait que sonmode d’utilisation échappe aux contraintesde valorisation qui régissent, dans une éco-nomie de marché, le profit et les salaires. Larente se reproduit pour ainsi dire «normale-ment», sans qu’il soit nécessaire de la réin-jecter dans la production à travers la miseen œuvre d’un process de travail local.(1)

Cette indétermination a plusieurs consé-quences. En particulier :

- elle rend l’intervention de l’Etat néces-saire, mais confère à celle-ci un aspectparticulier ;

- elle crée par ailleurs un déséquilibredans les relations entre l’Etat et la société,déséquilibre qui peut prendre plusieursformes ;

- elle confère au symbolique et auxreprésentations (i.e. l’idéologique) unrôle disproportionné dans la dynamiqueinstitutionnelle.

1. Nécessité de l’EtatConcernant le premier élément, il est

clair que la nature ambivalente et indéter-minée de la rente pétrolière fait que rienn’oblige l’Etat à un usage productif de celle-ci, à des fins d’accumulation, si ce n’est desfacteurs extra-économiques aléatoires.

Si l’Etat est dépendant de la rente, il estautonome par rapport à la société. Forçantle trait, certains analystes évoquent unedouble extériorité de l’Etat : par rapport à lasociété et par rapport au processus d’accu-mulation. De ce fait, l’Etat se retrouve dansune situation où, même s’il est le détenteurexclusif de la rente et donc le seul à devoirlui trouver un usage approprié, il n’est sou-mis à aucune contrainte de nature écono-mique l’obligeant par exemple à la transfor-mer en capital productif.

En général, il est admis qu’entre la natu-re politique de l’Etat (et les institutions poli-tiques qui en découlent) et la présence deressources de type rentier, il existe un rap-port dialectique :

D’un côté, l’abondance de ressources,

en l’occurrence les revenus du pétrole,affecte considérablement les institutionspolitiques, et ce, de différentes manières.

A titre d’exemples, l’abondance de res-sources aux mains de l’Etat crée desaubaines fiscales, réduisant du même coupla pression fiscale sur la population et inci-tant à entretenir des réseaux clientélistes ;donne lieu à un climat où l’opportunité decapture de rentes engendre une réactionde résistance au changement ; affecte,enfin, la structure sociale en créant ou enrenforçant les inégalités sociales.

De l’autre, il est admis que la naturepolitique de l’Etat affecte en retour la ges-tion de ses revenus, en particulier ceuxissus d’une rente minière.

L’expérience a montré que trop souventles politiques économiques nationalesvisant le bien-être social à long termeentrent en conflit avec la logique politiquequi peut viser le maintien ou le renforce-ment du pouvoir de certains individus,groupes d’intérêts ou coalitions.

C’est ainsi que des Etats s’engagentdans des actions politiquement ration-nelles, mais économiquement inefficaces.

Un tel rapport dialectique est inhérent àtout régime rentier, quel que soit la naturephysique du surproduit dont l’exportationfournit les revenus rentiers. Le schéma pré-cédent ne permet donc pas de saisir lesspécificités nationales, souvent marquéespar le poids des héritages sociologiques etdes circonstances de l’histoire.

En Algérie, il semble qu’il faille situerl’usage que l’Etat fait de la rente pétrolièredans une conception politique qui trouve sasource dans l’histoire récente du pays etdans l’idéologie politique qui a accompagnéle mouvement de libération du pays. End’autres termes, la mobilisation de la renteà des fins de développement économiqueet social semble dictée par les besoins delégitimation du régime politique d’un côté,et par les exigences de contrôle, d’enca-drement et de mobilisation de la société envue de sa mise au travail de l’autre côté.L’Etat en Algérie a choisi d’être l’acteurprincipal de l’accumulation, et dans cechoix, toute l’action économique semblepolitiquement guidée par les deux impéra-tifs que sont la consolidation de la légitimitédu pouvoir politique et la nécessité decontrôle et d’encadrement de la société.Ces deux éléments révèlent en fait que cen’est pas tant le contenu des choix écono-miques opérés qui importe, mais bien lecaractère compatible ou pas de ces der-niers avec les critères politiques de la légi-timité et du contrôle. Dans une de ses nom-breuses contributions consacrées à l’analy-se de la dimension politique de l’action éco-nomique de l’Etat en Algérie, Lahouari Addirésume la situation en affirmant que l’Etatalgérien n’a, en fait, pas de doctrine écono-mique, mais simplement un projet politiquequ’il se propose de réaliser, entre autres,par des moyens économiques. Ceciexplique sans doute pourquoi, dans lesfaits, on ne s’embarrassera pas de fairecohabiter les réformes les plus libéralesaux mesures les plus contraignantes de

contrôle étatique. Le cheminement desréformes offre d’ailleurs, de ce point devue, le spectacle d’une suite de mesuresdont le contenu et les buts sont on ne peutplus contradictoires.

2. Assujettissement de la société civileL’analyse des pratiques de développe-

ment en Algérie montre que le politiquedomine et instrumentalise la rente. L’absen-ce d’autonomie de l’économique par rap-port au politique est une donnée essentielleen l’occurrence, car elle a pour conséquen-ce d’entraver l’émergence d’une sociétécivile, condition sine qua non de l’émergen-ce des acteurs collectifs du changementvers une économie de production, acteurssans lesquels il ne peut y avoir d’institution-nalisation et de codification des rapportssociaux (notamment ceux qui se rapportentaux formes de mise au travail, à la concur-rence, à la monnaie, au budget, etc.) dansle sens d’une configuration proche du «libreaccès».

Ceci dit, il convient de remarquer que laparticipation des acteurs collectifs à la codi-fication des rapports sociaux ne signifie pasnécessairement l’adoption des configura-tions les plus efficaces ou les plus appro-priées. Nombre de théoriciens insistentaujourd’hui sur le fait que, souvent, le chan-gement institutionnel n’est pas guidé par leprincipe de l’efficacité(2).

L’assujettissement des acteurs de lasociété civile (patronat, syndicats, associa-tions…) à l’Etat semble cependant avoirconnu une évolution dans ses modalitésconcrètes. Au contrôle bureaucratiquedirect et autoritaire qui a prévalu dans lepassé s’est progressivement substitué, à lafaveur de la libéralisation économique etsociale «formelle», un contrôle qui intègrede plus en plus des éléments qui relèventdavantage des mécanismes de marché.Des exemples nombreux peuvent être citéspour illustrer cette évolution, mais celle-cigarde son aspect essentiellement «formel»en ce sens qu’elle relève davantage du dis-cours que d’une réalité palpable. A défautd’une autonomie réelle des acteurs de l’ac-cumulation vis-à-vis du pouvoir politique,nous assistons à une prolifération de siglesdésignant des acteurs ou organisationsdont la crédibilité de l’action est sujette à delégitimes interrogations.

Le cas de la négociation sociale, pourne prendre que cet exemple, est à cetégard illustratif de la manière dont estconstruit le «compromis institutionnel» enAlgérie. C’est ainsi que, depuis 1991, uncadre formel de négociation, dénommépompeusement «commission tripartite»,est institué. Ce cadre, qui regroupe le syn-dicat officiel, l’UGTA, les représentants dupatronat et le gouvernement, et qui estcensé abriter les conflits sur les salaires, etplus généralement, sur l’avancement desréformes institutionnelles, est purement for-mel dans la mesure où il ne fait qu’entérinerdes décisions gouvernementales prises endehors de toute négociation.

De plus, la représentativité, et donc lalégitimité, des acteurs sociaux faisant partiede la «tripartie» est sujette à discussion. Ilen est ainsi particulièrement de l’UGTA, lastructure syndicale officielle, qui exerceencore un monopole absolu quand il s’agitde négocier formellement avec les pouvoirspublics, et qui, du fait de sa non-représen-tativité, connaît une désaffection significati-ve au profit de nouveaux syndicats créés àla faveur de la reconnaissance légale de laliberté syndicale. Cette dernière butecependant sur le refus obstiné des pouvoirspublics d’accepter de s’accommoder, dansles faits, c'est-à-dire dans la pratique, d’unpluralisme syndical. Le blocage de l’actionsyndicale a plusieurs conséquences quisont autant d’effets pervers sur l’efficacitédu changement institutionnel. Ainsi, onnote, entre autres :

- une surprotection des travailleurs syn-diqués du secteur public, au détriment dessalariés non syndiqués, que l’on retrouveessentiellement dans le secteur privé ;

- le développement de stratégies de col-lusion, pour ne pas dire connivence, entrel’UGTA et les pouvoirs publics, dont lerésultat manifeste est le maintien d’un rap-port de force conjoncturel favorable austatu quo dans notamment le secteurpublic industriel, au détriment de la mise enœuvre de réformes économiques aumoindre coût politique.

L’issue du jeu étant incertaine, la réfor-me et le changement demeurent toujoursen quête de visibilité et de crédibilité ;

- une multiplication des grèves «illé-gales», initiées souvent par des syndicats«non agréés» ou «autonomes», et d’ac-tions violentes, sous forme d’émeutes ;celles-ci devenant par la force des chosesmoyen d’expression en dernière instance.

Quant au patronat privé, dont la repré-sentation se caractérise par son atomicité(on ne compte plus le nombre d’organisa-tions patronales qui participent aux travauxde la tripartite) et son manque de crédibili-té, sa présence aux négociations relèvedavantage d’une mise en scène médiatiqueque d’une réelle capacité de peser sur lesdécisions, capacité qui, au demeurant, estpresque nulle.

Par Samir Bellal(*)

Le changement, otage de la rente

En Algérie, il semble qu’il faille situer l’usage que l’Etat faitde la rente pétrolière dans une conception politique quitrouve sa source dans l’histoire récente du pays et dansl’idéologie politique qui a accompagné le mouvement delibération du pays. En d’autres termes, la mobilisation de la rente à des fins de développement économique et socialsemble dictée par les besoins de légitimation du régimepolitique d’un côté, et par les exigences de contrôle,d’encadrement et de mobilisation de la société en vue

de sa mise au travail de l’autre côté.

Il en est ainsi particulièrement de l’UGTA, la structuresyndicale officielle, qui exerce encore un monopole absolu quandil s’agit de négocier formellement avec les pouvoirs publics, et

qui, du fait de sa non-représentativité, connaît une désaffectionsignificative au profit de nouveaux syndicats créés à la faveur

de la reconnaissance légale de la liberté syndicale. Cettedernière bute cependant sur le refus obstiné des pouvoirs

publics d’accepter de s’accommoder, dans les faits, c'est-à-diredans la pratique, d’un pluralisme syndical. Le blocage de

l’action syndicale a plusieurs conséquences qui sont autantd’effets pervers sur l’efficacité du changement institutionnel.

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Le Soird’Algérie Contribution Vend. 13 - Sam. 14 novembre 2015 - Page 9

Mais par-delà ses expressions for-melles, le problème de l’articulation entre lepolitique et l’économique est que celle-ciconsacre le clientélisme comme moded’action du politique dans le champ écono-mique. Ce faisant, elle évacue du champde l’action économique de l’Etat l’objectifd’une réhabilitation de l’activité productive,seule à même d’assurer durablement uneélévation du niveau de vie des populations,au profit d’une logique fondée sur la «redis-tribution politique» de la rente pétrolière.

Nous retrouvons là les termes de la pro-blématique déjà formulée par LahouariAddi dans L’impasse du populisme. Deuxdécennies plus tard, il est aisé d’observerque la formulation de la problématiquereste pour l’essentiel identique, bienqu’entre-temps, les mécanismes de redis-tribution aient beaucoup changé.

La redistribution politique de la rente vabénéficier, de façon inégale certes, à diffé-rentes catégories sociales et groupessociaux susceptibles de soutenir la légitimi-té du pouvoir politique. Concrètement, lespremiers bénéficiaires politiques de la rentesont constitués de ce que l’on a convenud’appeler «la famille révolutionnaire» ettoutes les catégories qui ont investi le cadrepolitique d’expression formelle (partis, syn-dicats officiels, organisations de masse,associations diverses).

D’un autre côté, l’assujettissement de lasociété économique au pouvoir politique semanifeste aussi par le fait que les relationséconomiques se trouvent souvent imbri-quées dans des réseaux politiques, ren-dant la notion même de concurrencedépourvue de tout sens. Ainsi, les perfor-mances économiques de l’entreprise privéedépendent plus de son appartenance à unclan, de ses relations clientélistes avec l’éli-te politique du pays que de son efficacitéproductive. Dans ces conditions, l’enjeu duchangement institutionnel serait d’instaurerdes relations économiques concurrentiellesqui affranchiraient ou libéreraient la sphèremarchande de toute subordination aux hié-rarchies politiques.

L’imbrication des activités économiqueset des réseaux politiques peut avoir plu-sieurs degrés, mais, contrairement à ceque suggèrent les débats classiques entre«libéraux» et «étatistes», la question n’estpas tant de savoir s’il faut plus ou moins

d’Etat. La vraie question est celle de laforme des liens entre Etat et économie,entre le politique et l’économique : tant quela configuration de la relation privé-publicest fondée sur des relations clientélistes,l’Etat sera fatalement le lieu idoine de l’inef-ficacité et du gaspillage. De ce point devue, le projet de réforme libérale en Algérierenvoie, quant au sens à lui conférer, à l’ex-périence historique de l’Europe de l’émer-gence du capitalisme : instituer le marchécompétitif en libérant les individus-entre-preneurs des relations de dépendance qui

les lient au politique. Cette libération iraitde pair avec la soumission, non à des per-sonnes, mais à des règles, celles de laconcurrence, qui tendraient à contraindre àl’efficacité économique.

3. Le rôle des représentations et du symbolique

D’un certain point de vue, les institutions,codification des rapports sociaux, peuventêtre considérées comme la concrétisation defaçons de voir le monde et que ces «façons»constituent l’une des sources de la légitimitéet de l’effectivité des institutions. Dans cesconditions, le changement institutionnel cor-respond au remplacement d’une représenta-tion par une autre. Les visions et les repré-sentations seraient donc motrices du chan-gement institutionnel tout comme elles sontconstitutives d’un ordre institutionnel(3).

Situer l’analyse du changement institu-tionnel en Algérie dans une telle perspecti-ve n’est pas sans pertinence, notammentau regard du caractère indéterminé de larente externe sur laquelle est fondée lareproduction matérielle de la collectiviténationale. L’indétermination de la renteouvre en effet de larges possibilités pourque les considérations symboliques ouidéologiques puissent élargir leur champ

d’expression, jusqu’à pouvoir se matériali-ser au travers de compromis institutionnelsparticuliers. Il n’est donc pas inutile d’envi-sager le discours comme vecteur de chan-gement, en particulier pour analyser lestransformations, qui en portent lesempreintes, intervenues depuis la fin desannées 1980.

La tâche n’étant pas aisée, nous nouscontenterons ici de nous référer aux tra-vaux des pionniers Djilali Liabès et Lahoua-ri Addi en l’occurrence, pour en livrer, som-mairement, les conclusions majeures.

Dans un article qui date de 1986, DjilaliLiabès établit d’emblée un lien entre l’indé-termination de la rente externe et l’idéolo-gie qui en justifie l’usage, le populisme.

«Ce dernier, écrit-il, apparaît comme unassemblage idéologique qui fera corpsavec la rente, ou plus exactement, en expri-mera l’équivocité idéologique(4). Le populis-me est donc indissociable de la rente. Mais,remarque-t-il, s’il est incontestable que larente a permis des réalisations positives(…), il est non moins évident qu’elle a ‘‘fos-silisé’’ le mouvement historique et ‘‘conge-lé’’ les contradictions sociales, les empê-chant d’être actives, de faire se moderniserla société (…).»

A propos de la crise du régime rentier,Djilali Liabès écrit, en usant d’une formula-tion qui n’est pas sans rappeler l’appareilconceptuel de l’école de la régulation : «Lacrise de la rente a une dimension politiqueinstitutionnelle, parce qu’il s’agit, à traversles nécessaires arbitrages dans la réparti-tion, de redessiner la configuration desprincipaux rapports sociaux, en d’autrestermes, la transformation profonde et pourune période durable des modes de régula-tion sociale.»(5)

Djilali Liabès conclut son analyse ensoulignant que la crise du régime rentier

pose avant tout le dilemme du passaged’un système de légitimité à l’autre.

De son côté, Lahouari Addi soutient quela prééminence de l’idéologie populisten’est pas étrangère au blocage institution-nel. L’idéologie populiste, il convient de lenoter, traverse aussi bien les rouages del’Etat que ceux de la société. Ainsi, l’obser-vation des événements politiques survenusdepuis le début des années 1990 montreaisément à quel point la culture populisteest ancrée dans la société algérienne, d’au-tant que le projet politique qui s’est violem-ment porté candidat à la succession durégime en place n’est en fait rien d’autrequ’une version «verte» du populisme.

L’hostilité au changement, dans cesconditions, n’est pas seulement le fait d’ap-paratchiks adossés au système politique,ou le fait des élites, mais aussi du petitpeuple composé d’employés, d’ouvriers, defonctionnaires… L’hostilité des élites s’ex-pliquerait notamment par la nature socioé-conomique de celle-ci, qui est plus prochede l’Etat que de la société. «Formée dansdes écoles d’Etat, elle n’investit pas lesespaces autonomes (…), elle préfèreretourner vers l’appareil d’Etat d’où elle tiresubsistance, reconnaissance et privi-lèges.»(6) Le rejet par les catégories popu-laires s’expliquerait, lui, par des raisonsd’intérêts de classe.

Le changement dans le sens de l’instau-ration d’une rationalité de marché fait ainsil’objet d’un rejet unanime, exprimé par tousles courants d’opinion, y compris par ceuxqui sont censés en principe y adhérer sansréserve : le secteur privé national.

Cette unanimité pose, par-delà soncaractère rationnel ou pas, la question de laplace des facteurs idéologiques, culturelset même religieux dans la dynamique duchangement institutionnel.

Le contrat social semble, dans notrecas, reposer grandement sur l’adhésion del’Etat et de la société, dans sa large majori-té, à des grandes valeurs communes(islam, nationalisme,…). En période decrise, l’Etat maintient sa légitimité en semontrant capable de défendre ces valeurscommunes.

S. B.(*) : Maître de conférences, université

de [email protected]

Une «controverse» paraît s’instaurer entre juristes, àpropos de la «faute de l’acte de gestion» dans l’Entreprisepublique économique (EPE), dont l’État détient la totalitédu capital ou à capitaux mixtes.

Il s’agit de l’article 6 bis de l’ordonnance n°15-02 du 23juillet 2015 modifiant et complétant l’ordonnance n°66-155du 8 juin 1966 portant code de procédure pénale, qui citetrois catégories de cas :

- le vol- le détournement- la détérioration ou la perte des deniers publics ou privés.Il n’est pas sans intérêt de rappeler que le Code de

commerce cite, de son côté, un grand nombre de disposi-tions à caractère pénal, en matière d’infractions aux règlesde fonctionnement des sociétés commerciales.

Ainsi, à la faveur de ce nouveau texte, les «gestion-naires» des entreprises publiques économiques se trou-vent dorénavant à l’abri de l’action publique, que la loiconfère au parquet, pour être astreints à s’expliquer, sur«l’acte de gestion» incriminé, au niveau des organessociaux, qui en ont reçu pouvoir légal à cette fin.

Il est à noter que ce texte, incitatif en même temps

qu’encourageant, ne fait aucune distinction entre les «ges-tionnaires de droit», c’est-à-dire ceux qui sont prévus etreconnus par les textes légaux en vigueur et les statuts, etles «gestionnaires de fait», agissant par voie de délégation,ou en vertu d’une décision interne, car ceux-ci détiennent,dans le rayon d’intervention désigné à chacun, un véritablepouvoir dans l’accomplissement de l’acte de gestion.

À l’évidence, dans le cadre de la mise en œuvre du nou-vel article du code pénal, le conseil d’administration setrouve être «l’organe social» concerné, au premier degré,pour ce qui est de la recherche de la responsabilité concer-nant l’acte de gestion incriminé.

On peut, dans l’ordre de ce raisonnement, se poseraussi la question de savoir à la diligence de qui il sera saisi(conseil d’administration), à l’effet d’en débattre et de tirer,dans le cadre d’un procès-verbal, ses conclusions, quipourraient révéler soit une «faute intentionnelle», auquelcas elle donnera lieu à la procédure d’un dépôt de plainte,ou «fortuite», c’est-à-dire imprévue ou insuffisammentmesurée, dès lors qu’elle pourrait mettre en évidence la«bonne foi» du gestionnaire qui en est l’auteur. Dès lors,les règles de fonctionnement du conseil d’administration

devraient connaître un «aménagement» de type statutaire,tendant à définir le champ d’application de cette nouvelleprérogative, fondée sur l’article 06 bis du code pénal déjàcité.

C’est ainsi qu’il nous semble possible d’avancer la sug-gestion suivante, comme mode opératoire, dont nous pro-posons sa formulation comme suit : outre les prérogativesqui lui sont dévolues par les dispositions du Code de com-merce, le conseil d’administration peut être saisi pour ins-crire à son ordre du jour, à la diligence de son président, oude deux administrateurs au moins, ou encore à l’initiativedu commissaire aux comptes, toute demande tendant àstatuer sur une question portant sur tout acte de gestionpouvant être de nature «délictuelle», mais à charge, toute-fois, de rapporter la preuve de son existence et de démon-trer la dimension du préjudice subi par l’entreprise. Il enrésulte que le plan de la démarche proposée suivra doncune logique rationnelle et apaisante dans son déroulementet une application technique et juridique adaptée.

B. K.

La «faute de l’acte de gestion» dans l’Entreprisepublique économique

Par Me Bouter Khélifa, notaire

Le changement dans le sens de l’instauration d’unerationalité de marché fait ainsi l’objet d’un rejet unanime,exprimé par tous les courants d’opinion, y compris par ceux

qui sont censés en principe y adhérer sans réserve : lesecteur privé national. Cette unanimité pose, par-delà soncaractère rationnel ou pas, la question de la place des

facteurs idéologiques, culturels et même religieux dans ladynamique du changement institutionnel.

1- Cette considération est importante. Dans la mesure oùla valeur véhiculée par la rente énergétique n’est pas crééepar le travail local, il est évident que l’on ne peut conférer àcelle-ci le même statut que celui que, par exemple, la théoriericardienne accorda à la rente foncière dans la société anglai-se du XIXe siècle. Cela aurait peut-être été possible si la renteétait d’origine interne, ce qui signifierait l’existence, au niveauinterne, d’un mécanisme de création de valeurs.

2- Les institutions économiques ne semblent pas avoir pour

propriété générale d’être sélectionnées à partir d’un critère d’ef-ficacité. Pour D. North, les institutions n’ont pas nécessaire-ment vocation d’être socialement efficaces ; elles sont souventcréées — tout au moins les règles formelles — afin de servir lesintérêts de ceux qui détiennent le pouvoir de négociation pourcréer de nouvelles règles. Voir North Douglas, Le processus dudéveloppement économique, Editions d'Organisation, 2005,traduit de l'anglais par Michel Le Séac'h. Titre original :

Understanding The Process of Economic Change.3) Boyer R. (2004), Théorie de la régulation. 1. Les fonda-

mentaux, éditions La découverte, Paris.4) C’est nous qui soulignons.5) Liabès D. (1986), Rente, légitimité et statu quo :

quelques éléments de réflexion sur la fin de l’Etat-providence,Cahiers du CREAD, n°6, 2e trimestre.

6) Addi L. (2004), Réformes économiques et obstaclespolitiques, in Le Quotidien d’Oran du 24, 26 et 27-6-2004.

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La ville de Sour-El-Ghozlaneétait ce jeudi sous haute surveillan-ce, quadrillée par un dispositif poli-cier et même par la gendarmerie. Rues et ruelles étaient minutieusement

surveillées et aucun rassemblement ouregroupement de foule n’était toléré. Lacause : le patron de la fameuse société «AlWaâd Essadek» qui a été arrêté mardi der-nier à Alger venait d’être transféré à Sour-El-Ghozlane pour être déféré devant le pro-cureur de la République près le tribunal,l’institution judiciaire d’où était émis le pre-mier mandat d’arrêt au mois de mai 2014,avant que d’autres tribunaux à travers lepays ne donnent suite aux différentesplaintes déposées contre ce responsable etla société qu’il avait fondée en novembre2013. Il est vrai que mercredi dernier, sitôt l’in-

formation faisant état du transfert deMoulay Salah vers le tribunal de Sour-El-Ghozlane propagée des centaines de per-sonnes se sont rassemblées devant le tri-bunal. Aussi, c’est suite à cet impression-nant mouvement de foule observé mercredidernier que les autorités civiles et militairesauraient pris le soin de déployer la force

publique et en nombre dans toute la ville deSour-El-Ghozlane, et ce, afin d'éviter toutdébordement de situation, surtout que deviolents affrontements entre les victimes dela société «Al Waâd Essadek» et lesmembres des familles de Moulay Salah etses deux associés, avaient eu lieu par lepassé. Ce jeudi, c’est sous un dispositif digne

d’une ville sous couvre-feu que MoulaySalah a été transféré au tribunal de la ville. Selon des informations qui nous sont

parvenues, lors de son audition par le pro-cureur de la République près le tribunal deSour-El-Ghozlane, Moulay Salah qui était

très calme, aurait nié toute responsabilitépour ce qui est arrivé à la société «Al WaâdEssadek» qu’il avait fondée en novembre2013 avec deux autres associés, en l’occur-rence Ziane Farid et Amara Azzedine. L’homme qui était le plus recherché en

Algérie avec une vingtaine de mandats d’ar-rêts lancés contre lui, aurait endossé le sortde l'empire qu'il avait fondé en l’espace dequelques mois avant de s’effondrer tel unchâteau de cartes cinq mois plus tard, à sesdeux associés et une troisième personne,un notaire qui est actuellement sous lesverrous pour des affaires liées justement àla société «Al Waâd Essadek». Selon nos

informations, Moulay Salah qui n’a cessétout au long de son interrogatoire de clamerson innocence en expliquant ignorer toutdes détournements d’argent qui se chif-fraient en milliards et qui appartenaient àses clients, est placé sous mandat de dépôtpour des chefs d’inculpation de constitutiond’association de malfaiteurs et escroquerie. Il est incarcéré actuellement dans la pri-

son Saïd-Abid de Bouira en attendant lareprogrammation de son procès après sacondamnation par contumace en juillet der-nier à 10 ans de prison ferme par le tribunalde Sour-El-Ghozlane.

Y. Y.

Les autorités militaires de la 2°RM ontprocédé à la remise de la cinquièmetranche des zones assainies des minesaux autorités civiles de trois communesde la wilaya de Naâma.A l’issue de ces trois opérations de déminage simi-

laires, effectuées sur des centaines d’hectares, 3 468mines de différentes puissances (antipersonnel, anti-groupes et éclairantes), datant de l’ère coloniale, ontété neutralisées et détruites dans la commune deMekmen-Ben-Amar, 1 720 à Aïn-Ben-Khelil et 234 àSfissifa. La cérémonie s’est déroulée ce mardi 10/11, par la

signature d’un protocole de remise des zones démi-nées, en présence également des victimes de cesengins de la mort ainsi que des représentants de lasociété civile. Pour rappel, quelque 11 millions de

mines ont été semées par l’occupant sur les bandesfrontalières est et ouest, connues sous l’appellationsinistre des lignes Challe et Morice. La ligne Morice du nom du ministre de la Défense

André Morice, d’une longueur de 460 km a été consti-tuée avec du fil barbelé à partir de juillet 1957 sur labande longeant la frontière avec la Tunisie. Tandisque la ligne Challe, du nom du général MauriceChalle, commandant en chef en Algérie de 1958 à1960, d’une longueur de 700 km a été constituée lelong de la frontière avec le Maroc. L’Algérie qui a ratifié le traité d’Ottawa portant des-

truction des mines, ratifié d’ailleurs par plus de 120pays en décembre 1997 et qui englobe aujourd’hui162 pays, a effectué plusieurs opérations de démina-ge, où plus de 9 millions de mines ont été déterrées etdétruites par les éléments de l’ANP depuis 1962.

B. Henine

Le Soird’Algérie Vend. 13 - Sam. 14 novembre 2015 - PAGE 10Faits Divers

LA VILLE DE SOUR-EL-GHOZLANE ÉTAIT QUADRILLÉE CE JEUDI

Le patron de la société «Al Waâd Essadek»placé sous mandat de dépôt

NAÂMAPlus de 5 400 mines neutralisées

par l’ANP

SOUK AHRASTrois cadres de la Directiondu commercecondamnés à 3 ans de prison

Trois cadres de laDirection du commerce auniveau de la wilaya de SoukAhras ont été condamnésrécemment à trois ans deprison ferme par le tribunalde Souk Ahras, pour non-respect de la réglementa-tion du code des marchés,faux et usage de faux.

Des irrégularités consta-tées lors de l’ouverture desprix pour l’attribution d’unmarché ont été à l’originede l’ouverture d’une enquê-te judiciaire par la brigadeéconomique sur instructiondu parquet, et cela suite àune plainte déposée par unentrepreneur pour non-respect à la réglementa-tion.

Barour Yacine

Un quadragénaire retrouvé pendu dans un chantier

Un quadragénaire, en sa qualité de gardien d’une entreprise privée de bitumage, a été retrouvépendu tôt dans la matinée de jeudi dernier, dans un chantier à l’aide d’une courroie et suspendu àune barre de près de cinq mètres de hauteur, a indiqué la Protection civile de la wilaya de Naâma,qui a transféré le corps sans vie à la morgue de l’établissement hospitalier de Mekmen-Ben-Amar. Une enquête a été aussitôt ouverte par les services compétents pour déterminer les circons-

tances exactes de ce drame.B. H.

SIDI-BEL-ABBÈSGrâce à son ordonnance,

il s’adonnait au traficde psychotropesLa police a intercepté jeudi dernier

un individu en possession de 80 com-primés psychotropes au niveau del’avenue Abane-Ramdane, de la villede Sidi-Bel-Abbès, destinés à la reven-te. Il se serait fait délivrer une ordon-nance prescrivant des psychotropes enprétendant qu’il souffrait de certainstroubles, et ce, dans le but de les écou-ler. C’est ainsi qu’il a pu avoir 80 com-primés retrouvés en sa possession.Le mis en cause qui a été arrêté

sera déféré incessamment devant leprocureur de la République de Sidi-Bel-Abbès.

TESSALARemise en liberté de 66 chardonnerets

saisisQuelque 66 chardonnerets, une

espèce protégée, ont été remis enliberté, hier matin, dans la forêt de lalocalité de Tessala, en présence de lapolice de l’environnement de l’Agencenationale de la nature par la police desforêts.Les chardonnerets ont été intercep-

tés à Tessala chez cinq individus qui,certainement, s’adonnent au trafic trèslucratif de ces espèces rares et proté-gées. Il y a lieu de signaler que laConservation des forêts, celle de l’envi-ronnement et ainsi que celle del’Agence nationale de la nature tra-quent sans relâche les chasseurs et lesrevendeurs de ces animaux qui sonttrès menacés.

A. M.

Il était 23h mercredi der-nier quand l’horrible drames’est produit à la sortieouest de la ville de Aïn Defla,au niveau du lieu-dit ElAraïbia, sur la RN4.Un véhicule utilitaire, un

DFM, est entré en collision fron-tale avec un véhicule léger, uneClio Campus, et ce fut l’horreur.

Sous la violence inouïe duchoc, les 2 véhicules ont prisfeu. A bord du DFM, immatriculédans la wilaya de Chlef, conduitpar une jeune femme âgée de25 ans, se trouvait aussi uneautre jeune femme âgée de 22ans. Le choc fut tellement vio-lent que la conductrice fut proje-tée à plusieurs mètres, ce quisans doute lui a valu de ne pas

mourir calcinée comme sa com-pagne.Quant aux occupants de la

Clio, 2 cousins âgés respective-ment de 24 et 28 ans originairespour le premier de Rouina et lesecond de Cheikh-Benyahia, ilsn’ont pas eu la chance de s’ex-traire du petit véhicule et ont finieux aussi calcinés par lesflammes qui ont embrasé les 2

véhicules. La seule personneencore vivante, qui lutte actuel-lement contre la mort dans unétat comateux, souffrant de mul-tiples traumatismes, est laconductrice du DFM.Les éléments de la

Protection civile arrivés sur leslieux ont évacué en premier lieula conductrice vivante sur lesUMC de l’hôpital Makour-Hamou avant d’éteindre le feudans les 2 véhicules d’où ils ontextrait les personnes calcinées,qui ont été déposées à lamorgue du même hôpital. Les éléments de la gendar-

merie ont ouvert une enquêtepour déterminer les causes etles circonstances précises quiont prévalu à cet horrible drame,qui est venu, endeuiller 4familles.

Karim O.

ACCIDENT DE LA CIRCULATION À AÏN DEFLA

3 personnes brûlées vives et 1 blessée grièvement

BLIDAUn jeune homme de 25 ans fauché par un train

Hier à 12h30mn, les éléments de la Protection civile de Blida sont intervenus pour transférerà la morgue de l'hôpital Frantz-Fanon, le corps sans vie d'un jeune homme de 25 ans, qui a étéfauché par un train en provenance d'Alger et se dirigeant vers El Affroun.

En effet, et selon des témoins oculaires, la victime qui se trouvait sur le bord de la voie fer-rée au lieudit Sidi-M'hamed, sur la périphérie de la ville de Blida, s'est jetée au passage du trainet est décédée sur le coup.

Une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances du drame etl'identification de la victime surtout que celle-ci n'avait aucun papier sur elle.

M. B.

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Le Soird’Algérie Culture Vend. 13 - Sam. 14 novembre 2015 - PAGE 11

[email protected]

Beucoup d’Algériensqui ont vécu longtempsen Europe ou en Amé-rique du Nord n’ont pus’adapter ou se réadapterà la vie en Algérie. La plu-part d’entre eux vivent «lecorps ici, la tête et l’espritailleurs».

Au début du film HauteSécurité de John Flynn(1989), le «détenu modèle»Frank Leone (SylvesterStallone) conseille à sesamis détenus d’avoir l’es-prit dehors, même si lecorps est enfermé dansune prison. Les événe-ments se succèdent. Versla fin, Frank Leone dit à sesamis qu’il doivent bien semettre dans la tête qu’ilsne sont pas libres et qu’ilsappartiennent corps et âmeà la prison et à ses respon-sables. Un de ses amis quine voulait pas le contredirelui fait remaquer calme-ment : «Quelqu’un nousdisait qu’il faut avoir l’es-prit dehors.» Frank Leone,qui avait compris l’allu-sion, lui répond par unvague murmure.

Les Algériens quivivent le corps ici et latête, l’esprit, les joies etles souvenirs ailleurs nedevraient-ils pas semettre dans la tête qu’ilssont bel et bien ici, pasailleurs ?

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Bien dans sa peau Par Kader Bakou

ESPACIO ESPAÑA (10, RUE ALI-AZIL, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 22 novembre : Expositionvente d’artisanat «Richesses ettalents d’Algérie», une sélection desmeilleurs artisans dans le domaine dutissage de tapis de Ghardaïa, desartisans de Touggourt (panchos,vestes…), de céramiques de la familledes Boumehdi, de sculptures etpeintures sur bois, patchwork, châlesbrodés et tableaux de peinture.Horaires : de 10h à 18h.Vente-dédicace :L’officier de l’ALN, responsable de laDirection logistique et armementouest du MALG, BoudaoudMohammed, dit Si Mansour,organisera une vente-dédicace de sesmémoires Les armes de la liberté

(éditions Rafar), le :Samedi, 14 novembre à Béjaïa, àpartir de 13h30, à la librairie Gouraya-Culture, sise 12, rue de la Liberté.GALERIE D’ART DE L’HÔTELSOFITEL (EL HAMMA, ALGER)Jusqu’au 31 décembre : Exposition-vente de peinture et de photoraphie«Du soleil à la lune», avec NourredineChegrane, Farid Benyaâ, ValentinaGhanem, Ferrante Ferranti, etc. Les bénéfices seront utilisés pouracheter du matériel spécial auxenfants de la Lune souffrant duxeroderma pigmentosum et qui nepeuvent supporter le moindre rayon desoleil.LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR,(4, PLACE KENNEDY, ALGER)Samedi 14 novembre à 14h30 :

Amine Aït Hadi signera son romanL’Aube au-delà (Prix Assia Djebar),paru aux éditions Aden.ESPACE DES ACTIVITÉSCULTURELLES BACHIR-MENTOURI(EX-PICHON, ALGER-CENTRE)Dimanche 15 novembre à 14h : 13e

rencontre du programme «Passerellesthéâtrales», présenté par AbdelnacerKhelaf et Brahim Noual.Invité : le chorégraphe El-Hadi Chérifa,ancien directeur du Ballet nationalalgérien. GALERIE D’ARTS AÏCHA-HADDAD(84, RUE DIDOUCHE-MOURAD,ALGER)Jusqu’au 26 novembre : Expositionde l’artiste Abdesslam Bouzar.MAISON DE LA CULTURE

MOULOUD-MAMMERI DE TIZI-OUZOUSamedi 14 novembre : La Directionde la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou en collaboration avecl’association culturelle Mohand-Iguerbouchène organise la 3e éditiondu concours de la musiqueinstrumentale classique PrixMohamed-Iguerbouchène.CAFÉ LITTÉRAIRE DE CHLEF Samedi 14 novembre à 14h :Ouverture officielle du café littéraire deChlef au cinéma El Djamel à Chlef-Centre. Bienvenue à tous.MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNEET CONTEMPORAIN (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)Jusqu’au 20 novembre : 6e Festival dela photographie d’art..GALERIE D’ART DAR EL-KENZ

(LOT BOUCHAOUI 2 N°32 (CHÉRAGA,ALGER)Samedi 14 novembre : 15e Salond’automne du petit format, avec laparticipation d’une vingtaine d’artistesdont Bettina Heinen-Ayech, Myriem AïtEl-Hara, Moncef Guita, NoureddineChegrane, Mohamed Massen, HellalZoubir et Moussa Bourdine. GALERIE BAYA DU PALAIS DELA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)Jusqu’au 16 janvier 2016 : 8e Salond’automne des arts plastiques. PALAIS AHMED-BEY DECONSTANTINEJusqu’au 6 décembre : Exposition demanuscrits arabes conservés auxPays-Bas, intitulée «L’art du livreislamique».

TRAVERSES D’ALGER DE AMEZIANE FERHANI

La vie, le désir et la grande sagesse des bébésLa vie au raccourci. Autre-

ment dit, la vie exprimée defaçon ramassée et elliptique àtravers un recueil de nouvelles,mais où tout continue. Des his-toires courtes, croquantes et suc-culentes comme des petitsgâteaux au dessert.

Dans ce premier recueil de nouvellesqu’il vient de publier aux éditions Chihab,Ameziane Ferhani donne à voir treizetableaux dont les tons et les couleurséclatent en constellations. Traversesd’Alger est en effet une fresque, untableau d’ensemble d’une ville, d’uneépoque, d’une société. Une œuvre deson temps, peinte avec le plus grandnaturel et puisée dans la réserve fabu-leuse que représente un un terreauintellectuel riche de connaissancesacquises et d’expériences vécues. L’ex-pression est celle d’un artiste de laplume : à la fois réaliste, spontanée, nim-bée de poésie et d’imaginaire, en mêmetemps que très élaborée. Il y a là de ladensité, de la rigueur, de la profondeur etune harmonie totale de tous les élé-ments. Tout ce que requiert l’art de lanouvelle, un genre littéraire qui nécessiteun énorme travail d’écriture.

Pour un premier ouvrage littéraire,Ameziane Ferhani a donc placé la barretrès haut, dédaignant (ce n’est que partieremise) le roman au profit d’une collec-tion de short-stories orfévrées avec uneméticulosité opiniâtre. Il nous faitentendre tout de suite la voix des mots,dans la page de dédicace : « A la vie età l’étonnement.»

Premier vagissement annonciateurde bruissements multiples, de vibrationssonores et de fragrances exaltantes.Pour le lecteur, c’est d’abord une invita-tion à garder ce regard neuf qui permetde s’éveiller au monde et aux êtres quinous entourent. Le regard curieux d’uneimagination fertile greffée sur le réel,celui qui fait dresser l’oreille avant de

s’enhardir à pénétrer dans les territoiresde l’écrivain. Voyage dans les souvenirs,les réminiscences et les émerveille-ments d’un amoureux d’Alger et de sesgens. Cela commence avec la nouvelleinaugurale Aux étoiles d’or. Un titre aussibeau qu’une enseigne lumineuse pro-mettant saveurs, délices et accompa-gnement musical. Cette première traver-se va droit au but et, dans sa lecturesilencieuse et rapide, le lecteur ne risquepas de se perdre. Ameziane Ferhaniexprime déjà beaucoup, en peu de mots,dans ces premières pages. Il écrit :«Quand je marche dans les rues, mespieds jouent un rôle accessoire. Je medéplace sur mon regard. C’est lui qui mefait avancer. Il absorbe les images etpasse le relais à mon cerveau qui s’entê-te à reconstituer les scènes du passé.Exercice d’endurance : souvent ce queje vois me peine. 

Pourtant, tant de beauté subsiste àAlger. Sa lumière inouïe, ses parcourssans logique, sa pagaille exaspérante

mais chargée de cargaisons de fantaisie,son énergie souterraine peut-être puiséede la mer et du soleil, et ses gens sur-tout, gauches, exubérants, odieux ougénéreux au gré de leurs humeurs, rare-ment dans le milieu, si infantiles enfinqu’il me vient à la fois l’envie de les gifleret celle de les étreindre. Et, parmi eux,les femmes, belles comme cela ne peutse dire. Même celles qui ne le sont pasportent en elles une grâce secrète, unappel de vie aux sillages troublants.»

La sublimité paradigmatique des Tra-verses d’Alger est déclinée par les motscontenus dans ce passage (le longextrait cité ci-dessus résume, en quelquesorte, l’esprit de cette œuvre littéraire quiétablit incidemment des passerellesesthétiques avec la poésie lyrico-drama-tique). «On reconnaît un bon livre à unton, une petite musique. S’il n’y a pas ça,il n’y a pas d’écrivain», disait FrançoisNourrissier, écrivain et président del’Académie Goncourt. Justement, le lec-teur entre vite et bien dans la premièrehistoire courte. Une baignade livresque.Bercé par la voix des mots et entraînépar l’effet de réel, il plonge sans hésiterdans cette «histoire vraie» qui aurait pului arriver personnellement. En pénétrantdans la minuscule boutique «Aux étoilesd’or», où trône Mouloud le bouquinistedepuis plus de soixante ans, le lecteur atous les sens en éveil. Cinq sens pourexplorer, appréhender le monde mer-veilleux des livres : en les touchant, lessentant, les goûtant, les écoutant, lesvisualisant... Ameziane Ferhani fournitau lecteur le maximum d’informationssensorielles dans ce texte court, vivant.L’auteur décrit la vie en mouvement,sous forme d’images, densifiant l’écritureimaginative avec le souvenir des impres-sions sensorielles du passé. Il donneune vie métaphorique au livre tout enracontant une histoire centrée sur unpersonnage qui sort de l’ordinaire. 

Le héros (Mouloud) serait-il un«diable bénéfique» ? Au lecteur de ledécouvrir et de s’interroger à son tour

sur le mystère de la nature humaine.Après l’hommage rendu au bouquiniste(un métier menacé de disparition) à tra-vers cet hymne à la littérature et au livre,le lecteur emprunte un chemin de traver-se qui le met tout de suite en contactavec Hamid, le tsunamiste. Le héros decette deuxième histoire est un personna-ge pittoresque, haut en couleur et quel’auteur peint avec une tendresse amu-sée. 

Ce savoureux exercice de prose tru-culente décrit l’évolution d’un homme qui«occupait une place particulière dans lequartier» (de Bologhine) et qui «avaitporté trois surnoms qui marquaient lesétapes de sa nouvelle existence» (car néà Paris où il a grandi). Le personnage seréveille par «ses rêveries et ses récits»,par sa tendance à la fabulation (mytho-manie) et par ses accès de délire prêtantà la naïveté. «Histoire du tsunamiste»est une parmi les treize histoires com-plètes, dynamiques (interaction entre lespersonnages et les décors) et donnant àvoir une réalité quotidienne pleine desens tout en faisant appel à une partimportante d’imaginaire. Cette deuxièmenouvelle est, certes, comique, mais ils’agit d’un humour authentiquementalgérien et susceptible d’interprétationsmultiples à plusieurs niveaux. Il en est demême de «La fatwa de Moh Qantar»,une histoire inénarrable, d’une bizarrerieextraordinaire.

D’autres personnages portant unsobriquet, tragiques ou rabelaisiens,peuplent le temps et l’espace de Tra-verses d’Alger (Kamel Kilotta, MohPanda, Moh Air Algérie, Slimane Tendini-te, Othmane Chikola, etc.). Et si Amezia-ne Ferhani insuffle de la tendresse et dela poésie à l’humour, à la géographie età l’onomastique, c’est pour mieux remplirsa mission de guide affectif : le lecteurpénètre doucement le mystère de l’âmed’Alger. Une ville où tout vit. Alger estfraîche de ses coloris, de son pitto-resque. Elle possède cette énergie sin-gulière telle qu’exprimée par la vitalité etla créativité des différents personnagesqui lui font ici honneur. La rose de Jéri-cho (cinquième nouvelle du recueil)n’est-elle pas une sublime allégorie del’Alger de ces cinquante dernièresannées ? La plante de la résurrection(l’autre nom de la rose de Jéricho) douéede la capacité de reviviscence, et qui futautrefois un porte-bonheur qui se trans-mettait dans les familles de générationen génération. Un phénix qui porte «lavie, le désir et la mort».

Traverses d’Alger est un cardiogram-me des pulsations de la ville, de ses pal-pitations intimes et de ses partssecrètes. Le voyage spatiotemporel estriche de découvertes, passionnant, fraiset surprenant. C’est Alger qui s’exprimepar la voix de Ameziane Ferhani, natif dela ville, diplômé en sociologie urbaine etayant une longue pratique du journalis-me culturel. Mais pourquoi ce reuceil denouvelles fait maintenant penser au filmTahya ya Didou de Mohamed Zinet ?

Hocine TamouAmeziane Ferhani, Traverses d’Alger,

nouvelles, Chihab Editions, Alger 2015,242 pages, 800 DA.

A vec son ouvrage Constantine, mémoire d’unthéâtre-1974-2014, Mohamed Ghernaoutoffre une exquise plongée dans l’univers du

Théâtre régional de Constantine, de sa riche histoi-re, de ses pièces culte et de ses troupes mythiquesformées d’artistes exceptionnels.

Luxueusement relié, aéré, d’une lecture facile,constellé de photographies dont quelques-unesconstituent de précieux documents, le livre de Gher-naout, rédigé en langue arabe, ne manquera sûre-ment pas de tirer quelques larmes aux plus nostal-giques, de tous ceux qui n’ont jamais oublié EtbaâIfessed Etbaâ de Ben Johnson, une pièce mise enscène en 1974 par Noureddine El-Hachemi, serviepar une distribution à faire rêver avec, entre autrescomédiens, Sonia, Mohamed Fellag et Dlamel Marir.

Fruit dun énorme travail de recherche, l’ouvragequi reproduit toutes les affiches des pièces montéespar le TRC depuis sa création (il a succédé auTRAC, ou Théâtre régional de l’Est), donne, en plusd’un résumé, une fiche technique détaillée de

l’œuvre, de sa distribution, de ses auteurs et mêmesdes techniciens qui l’ont «fabriquée» loin des feuxdes projecteurs. De Hada Idjib Hada de Amar Mah-sen (1976) avec, comme vedettes, entre autrescomédiens, Djamel Dekkar, Fatima Helilou, Abdel-hamid Habbati et autres Allaoua Zermani, à SanaâEl Khayal de Yacine Tounsi (2014), avec Salah-Eddi-ne Torki, Hamza Litim et Yasmine Abassi, en pas-sant par les inoubliables El Boughi de Hassan Bou-brioua (2003), avec Fatiha Soltane, Nadia Talbi etAbdelhamid Habbati, Khatt Ermal de Amar Mahsen(1993), avec Hassen Benzerari, Allaoua Zermani

et Smaïl Hamlaoui,(1984), El Adjouad de Moha-med-Tayeb Dehimi (2011), avec Mohamed Delloumet Hassan Benaziz, Rih Samsar de Amar Mahsen(1979), avec Antar Hellal, Abdelhamid Hebatt etAïssa Reddah, et tant et tant d’autres reliques,

l’auteur embarque le lecteur dans une machine àremonter le temps dont il n’est pas facile de des-cendre. Le livre de Ghernaout ne manque pas nonplus de remettre en lumière ces comédiens et ces

comédiennes qui «crevèrent» les écrans de télévi-sion avec la série culte Aâssab oua Aoutar qu’oncherche encore (et qu’on devrait chercher encorebien longtemps) à égaler.

Pour donner un caractère encore plus complet àson livre, Mohamed Ghernaout, actuel responsablede la communication du TRC, a illustré son ouvrage(en distribution gratuite) des photographies de tousles comédiens qui ont foulé les planches des théâtresdu pays (et d’ailleurs) sous les couleurs du TRC.

Des acteurs talentueux à l’image de Sid-AhmedAgoumi, Noureddine Bechkri, Atika Belazma, Abdel-krim Boukaârar, Fouzia Mezhoud, Sonia Mekkiou,Yamina Djelloul (chaba Yamina) et autres Tin-Hinan, Hassan Benzerari, Allaoua Zermani et AntarHellal, sont ainsi rappelés au bon souvenir des lec-teurs. Mohamed Ghernaout (56 ans), diplômé del’Ecole nationale des beaux-arts, aura laissé, pourla postérité, plus qu’un simple livre : un véritable etprécieux outil de référence pour tous les férus du4e art en Algérie.

PUBLICATION

«Constantine, mémoire d’un théâtre»

EN LIBRAIRIE

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Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsVend. 13 - Sam. 14 novembre 2015 - PAGE12 Vend. 13 - Sam. 14 novembre 2015 - PAGE13

FOOTBALLQUALIFICATIONS AFRICAINES POUR LE MONDIAL-2018 (2e TOUR, ALLER) :

CET APRÈS-MIDI (14H30) À DAR ES-SALAAM : TANZANIE-ALGÉRIE

Tout pour éviter l’affrontl Ce mois de novembre est d’im-

portance pour le football. Aprèsl’USMA, qui a manqué son pari dedécrocher son premier sacre continen-tal, c’est au tour des Verts, aujourd’hui,de lancer leur aventure dans les quali-fications du Mondial-2018. Et le dépla-cement à Dar Es-Salaam pour affron-ter, dans ce second tour éliminatoirede la zone africaine, la Tanzanie. Unadversaire qui, par le passé, a constituéun obstacle difficile à franchir.

Mohamed Bouchama - Alger (LeSoir) - Jamais un match officiel desVerts n’a paru aussi difficile à aborderque cette rencontre face auxTanzaniens. Pour plusieurs raisons, lematch de cet après-midi et la mancheretour, mardi soir à Blida, s’annoncentdifficiles pour la sélection algérienne dri-vée par le Français Christian Gourcuff.Un sélectionneur qui étrennera, à l’occa-sion de cette double confrontation face àla Tanzanie, ses tous derniers matchs àla barre technique des Verts. Pour lapresse, celle de son pays particulière-ment, le Breton quittera l’Algérie dès lafin de la trêve internationale de ce moisde novembre. Les mêmes médias affir-ment même que la FAF tient en Renard,un autre entraîneur français, le succes-seur de Gourcuff. Cherchez l’intrus dansce feuilleton où la partie algérienne n’apas encore trouvé la parade pour cou-per court à la propagande qui pourraits’avérer préjudiciable aux chances desVerts d’aligner une troisième qualifica-tion de suite à un tournoi final d’uneCoupe du monde. Dommageables lesont aussi ces défections en cascadedes piliers de la sélection pour un dépla-cement où, au lendemain du tirage ausort organisé à Saint-Pétersbourg et quiproposait le Malawi ou la Tanzaniecomme adversaire durant cette phasepréliminaire, personne ne misait un shil-ling sur les Taifa Stars. Aujourd’hui, sansFeghouli, Brahimi, Boudebouz etMesbah (blessés) et avec des joueurs àpeine remis de leurs blessures et unsélectionneur qui a (déjà) la tête ailleurs,la mission des Algériens se compliquedangereusement.

C’est vrai que le groupe qui s’estdéplacé jeudi à Dar Es-Salaam tente dese montrer confiant, mais son assurancea de fortes chances de buter sur ladétermination d’un adversaire qui, aulendemain du Mondial-2010, était le pre-mier obstacle à barrer le chemin de leCAN-2012 aux capés de CheikhSaâdane. Une contre-performance qui achangé une grande partie du paysage

des héros d’Omdourman. OutreSaâdane poussé vers la sortie dès lematch de Blida, de nombreux élémentsde base de la sélection qui a fait le voya-ge en Afrique du Sud, ont quitté, bon grémal gré, les rangs de la sélection. Lagifle de Marrakech n’était, en définitive,que la suite logique des malheurs cau-sés par le nul concédé aux Tanzanienssur la pelouse du Mustapha-TchakerStadium.

Un mauvais souvenirCe n’est pas tant l’adversité, suppo-

sée ou réelle, de l’équipe de CharlesMkwasa qui fait redouter le pire.L’équipe tanzanienne qui a préparé sonmatch à Johannesburg dispose dequelques armes redoutables. Les deux«canons» du TP Mazembe, Samata etUlimwengu seront les principaux atoutsdes Taifa Stars.

Or, les appréhensions algériennessont plus fortes quand il s’agit de pré-senter les forces de la sélection deGourcuff. Un ensemble qui a préparé cerendez-vous avec un groupe si différentde celui qui avait «simulé», en octobredernier face à la Guinée et au Sénégal,cette double confrontation contre laTanzanie. A savoir des joueurs quireviennent en sélection après unelongue éclipse ou bien des joueurs justerevenus de blessure et, donc, peu com-pétitifs à l’exemple des Mesbah,Guedioura et autres Mandi et Bentaleb.Ce dernier fait même l’objet de pres-sions de son club employeur qui refuseà ce que son joueur dispute une partieou l’intégralité des matchs contre laTanzanie. Gourcuff osera-t-il lancer dans

le bain un élément qui n’a pas joué lamoindre minute depuis voilà deux moiset demi ?

L’incorporation d’entrée du joueur deTottenham aura des implicationsdirectes sur la composante à aligner cetaprès-midi sur la pelouse du MkapaStadium de Dar Es-Salaam. Si Taïderest annoncé titulaire d’office, le choix dusecond récupérateur n’est pas évident.Abeid ou Mesloub ? Gourcuff, qui n’apas beaucoup de solutions défensives,

tranchera aussi l’ensemble des postesdu compartiment arrière. A commencerpar celui de gardien de but. M’Bolhi,absent de la sélection depuis la CAN-2015 vient à peine de reprendre la com-pétition avec les Turcs d’Antalyaspor.Doukha, titulaire depuis lors alternant lebon et le mauvais et Asselah, jamaistesté, ont peu de chances de lui ravir lestatut de titulaire. Pour autant, la presta-tion de M’Bolhi dépendra surtout deséléments qui seront alignés dans sazone. Mandi et Zeffane ont souffert cesdernières semaines de blessures,Medjani, lui, évolue dans un autreregistre à Trabzonspor, seul Ghoulam,en forme olympique, peut s’avérer unrempart rassurant. Mais aussi un atoutoffensif pour l’équipe de Gourcuff. Lastratégie déployée depuis l’avènementde Gourcuff à la barre technique desVerts a, elle aussi, peu de chance d’êtremise en œuvre aujourd’hui. Le 4-4-2mobile préconisé par l’ancien coach deLorient bute sur les «compétences» plu-tôt limitées de l’effectif emmené enTanzanie. Gourcuff devrait réaménagerson dispositif en proposant un plan dejeu compact avec des espaces réduits.Impliquer les attaquants dans les tâchesdéfensives devient indispensable siGourcuff veut museler la paire d’atta-quants du TP Mazembe, Samata etUlimwengu qui flairent les «failles» pourmener leurs rushs depuis la zone deconstruction des Verts. C’est une desclés de cette première manche.

HISTORIQUE DES CONFRONTATIONS ALGÉRO-TANZANIENNES

Léger avantage pour les Verts

IL A LA PARTICULARITÉ D’ACCORDER LES PENALTIESAUX ÉQUIPES LOCALES

Le Malien MahamadouKeita au sifflet

La rencontre Tanzanie-Algérie, cet après-midi (14h30),sera dirigée par un trio malien sous la conduite de M.Mahamadou Keita, lequel sera assisté par MM. BallaDiarra et Drissa Niare. Le quatrième arbitre est leMalien Harouna Coulibaly. M. Mahamadou Keita,qui a officié son premier match officiel en janvier2011 (Séwé Sport-Ashanti Kotoko, en Coupe de laCAF) n’a jamais dirigé une rencontre de l’EN.

L’arbitre-directeur a eu déjà à officier un match d’unclub algérien. En juillet dernier, il a dirigé un certain

USMA-El-Merreikh (1-0) comptant pour la phase despoules de la LDC où, au prix d’une prestation contestée par les Soudanais, il adistribué cinq cartons jaunes (2 pour les Usmistes et 3 pour les Soudanais). Lorsde ces 26 matchs internationaux, la plupart dans des compétitions interclubs, M.Keita a distribué 76 cartons jaunes et deux rouges. Sur l’ensemble de ces ren-contres le referee malien a accordé 9 penalties, tous sifflés en faveur des forma-tions locales. Il a eu également la singularité d’accorder deux tirs au but pour lamême formation au cours du même match (l’ES Tunis contre les Camerounaisde Cosmos de Bafia et les U20 du Nigeria contre le Congo). M. B.

L es sélections algérienne et tanzanienne defootball s'affronteront aujourd’hui à Dar Es-Salaam (14h30 heure algérienne), pour la 7e

fois de leur histoire, en match comptant pour lesecond tour aller des éliminatoires du Mondial-2018en Russie. La 1re confrontation s'était déroulée en1973 sur terrain neutre à l'occasion des Jeux africainsde Lagos (Nigeria), et qui avait vu les Verts l'emporterpar (4-2) grâce à deux doublés de Mustapha Dahlebet Rachid Dali. La seule défaite algérienne avait eulieu en 1995 en match comptant pour les qualifica-tions à la CAN-1996 en Afrique du Sud, pour laquellele Onze algérien s'était qualifié. Les deux dernièresconfrontations disputées en 2011 en éliminatoires de

la CAN-2012 s'étaient soldées par un score de parité(1-1). Le bilan des confrontations est légèrementfavorable à la formation algérienne qui a remporté 3victoires contre une seule défaite pour deux nuls.

Les précédents résultats- 28 janvier 1973 à Lagos (Jeux Africains) : Algérie-Tanzanie 4-2 (Mustapha Dahleb, 29’ et 56’, Dali, 68’et 77’). Entraîneurs : El-Kenz et Sellal - 21 janvier 1995 à Dar es Salam (QualificationsCAN-1996) : Tanzanie-Algérie 2-1 (Kamel Kaci-Saïd,19’). Entraîneurs : Fergani et Abdelouahab

- 30 juillet 1995 à Alger, stade 5-Juillet(Qualifications CAN-1996) : Algérie-Tanzanie 2-1(Hozza, 29’ (c.s.c) et Amrouche, 59’). Entraîneurs : Fergani et Abdelouahab - 4 octobre 1997 à Dar es Salam (amical) : Tanzanie-Algérie 0-1 (Ali Dahleb,69’). Entraîneur : Abderrahmane Mehdaoui - 3 septembre 2010 à Blida (Qualifications CAN-2012) : Algérie-Tanzanie 1-1(Guedioura, 45’). Entraîneur : Rabah Saâdane - 30 septembre 2011 à Dar es Salam (QualificationsCAN-2012) : Tanzanie-Algérie 1-1 (Hameur Bouazza,55’). Entraîneur : Halilhodzic

SAPHIR-SELLITI TAÏDER (MILIEU DÉFENSIF DE L’EN) :

«La qualification se jouerasur deux matchs»

l L’international algérien Saphir Taïdera estimé que la qualification pour le troisiè-me et dernier tour des éliminatoires duMondial-2018 contre la Tanzanie se jouerasur deux matchs, tout en affirmant que lesVerts vont se donner à fond contre les«Taifa Stars» pour obtenir un bon résultatsamedi au stade Benjamin-Mkapa de DarEs-Salaam en match aller.

«C’est une qualification qui va sejouer sur deux matchs. Le résultat ici àDar Es-Salaam est important. Mais il nefaut pas oublier qu’il y aura un matchretour trois jours plus tard à Blida. C’estun match de football très important pournous. On va tout donner sur le terrain

comme on l’a toujours fait», a déclaréTaïder à la presse. La sélection algérien-ne est à pied d’œuvre à Dar Es-Salaamdepuis jeudi soir en prélude du matchcontre la Tanzanie comptant pour lesecond tour aller des éliminatoires de laCoupe du monde 2018 en Russie.

Pour le milieu de terrain de la forma-tion italienne de Bologne, la clé de la ren-contre sera arrêtée vendredi avec lesélectionneur Christian Gourcuff, expri-mant au passage son optimisme quant àun bon résultat. «On va parler avec lecoach vendredi du choix tactique àmettre en place lors de la rencontre desamedi. Personnellement, je suis opti-miste. C’est une rencontre de football, il

faut être à 100% sur le terrain pour, jus-tement, faire un bon résultat», a-t-il expli-qué. Les Verts, qui devront composeravec l’absence de plusieurs joueurs clésà l’image des deux milieux offensifsSofiane Feghouli (Valence) et YacineBrahimi (Porto) ou encore du buteur HilalSoudani (Dinamo Zagreb), tous indispo-nibles pour cause de blessure, miserontbeaucoup sur le collectif pour pallier cesdéfections. «Ce sont des joueurs trèsimportants de l’équipe qui vont nousmanquer contre la Tanzanie, mais ontentera de les compenser. Nous avonsun groupe, c’est ce qui a toujours faitnotre force. Nous sommes un collectif»,a souligné Taïder.

ALORS QUE GOURCUFF ÉTAIT ABSENT À LA CONFÉRENCEDE PRESSE D’AVANT-MATCH

«Nous sommes confiants,mais nous allons aborder cetterencontre de manière pruden-te, particulièrement en défen-se. Il faut éviter de prendre unbut au début du match, ce quipourrait chambouler notre pland’action. J’ai insisté auprès demes joueurs pour procéderprudemment mais aussi entoute confiance. Nous pour-rons jouer sur leur faiblessepour obtenir un résultat posi-tif», a déclaré Mkwasa, hier àla presse à l’issue de l’ultimeentraînement de son équipe.Après un stage d’une dizainede jours en Afrique du Sudponctué par un match amicalperdu contre la sélection olym-pique sud-africaine sur lescore de 2 à 0, les Tanzaniensont regagné mercredi soir DarEs-Salaam pour fourbir leursarmes avant d’affronterl’Algérie. Interrogé sur la sélec-

tion algérienne, huitième-de-finaliste du dernier Mondial auBrésil, le technicien tanzanienn’a pas caché son admirationpour les Verts qui, dit-il, sont«techniques et très rapidesmais pas invincibles». «Noussavons que notre adversaireest fort physiquement et tech-niquement. L’équipe est com-posée de joueurs évoluant enEurope avec un jeu compact etdes contre-attaques très dan-gereuses qui laissent leuradversaire au dépourvu. Nousavons recueilli pas mal d’infor-mations sur l’Algérie, sur sesfaiblesses et ses points forts.Nous avons visionné ses der-niers matchs y compris celuiqu’ils ont joué contre leSénégal à Alger. Nous avonsdonc beaucoup appris surcette équipe et mes joueurssont prêts pour la doubleconfrontation du 14 et 17

novembre», a ajouté le techni-cien tanzanien. Le sélection-neur des Taifa Stars a avertiles coéquipiers de RiyadMahrez, qu’ils ne seront pas àla fête samedi au National sta-dium. «Ce ne sera pas unepromenade de santé pourl’équipe algérienne. Certes,elle est la 2e meilleure équipeafricaine du moment selon ledernier classement de la Fifa,mais elle n'est pas imbattable.

Dans un match de football, toutest possible», a-t-il relevé.

D’autre part, Mkwasa misebeaucoup sur le duo d’attaquedu TP Mazembe, MbwanaSamata et ThomasUlimwengu, pour piéger lesVerts samedi grâce à leurexpérience. «Leur présenceest vitale pour la sélectionnationale, leur expérience afri-caine avec leur club est plusque nécessaire lors de cegenre de compétitions.Samata a fini meilleur buteurde la Ligue des championsavec le TPM, tandis queThomas (Ulimwengu) a large-ment contribué aux succès dela formation congolaise cetteannée», a-t-il souligné. «Aprèsavoir aidé le TP Mazembe àremporter le titre de la Liguedes champions 2015, ils seconcentrent désormais sur ladouble confrontation contrel’Algérie avec l’objectif de sequalifier pour la phase depoules des éliminatoires de laCoupe du monde 2018», a-t-ilconclu.

Mkwasa : «Nous sommesconfiants, mais prudents»

l Le sélectionneur de la Tanzanie, Charles BonifaceMkwasa, a indiqué que les Taifa Stars aborderont avec«confiance» et «prudence» leur match contre l'Algérie cetaprès-midi au stade Benjamin Mkapa de Dar Es-Salaam.

IL ENTAMERA SON TRAVAIL DEMAIN À LA BARRETECHNIQUE DE L’ES SÉTIF

Geiger : «Il y aura un travailpsychologique à faire»

Comme annoncé, c’est finalement Alain Norbert Geiger quifera son come-back à l’Entente de Sétif, près de trois annéesaprès le dernier passage à la barre technique. L’entraîneur suis-se était attendu hier après-midi à Sétif pour approfondir les dis-cussions avec le président Hamar avant de signer son contrataujourd’hui. L’ancien coach du MO Béjaïa devrait par ailleursentamer son travail demain, dimanche, pour préparer la pro-chaine journée du championnat. Geiger remplace ainsi Madoui,parti pour une aventure en Arabie Saoudite. Auparavant, le pré-sident de l’ES Sétif avait pris attache avec Bernard Simondi,limogé tout récemment par la JS Saoura, mais à cause de sasituation administrative confuse, Hamar a pris attache avecGeiger. Les camarades de Belameiri qui, après avoir raté laphase de poules de la Ligue des Champions d’Afrique et aprèsun début raté en championnat, se sont ressaisis et se placent àla 7e place avec 14 points après 11 journées disputées, 3 vic-toires, cinq matchs nuls et trois défaites dont une à domicile. «Ily aura un travail psychologique important qui doit se faire, aindiqué Geiger. Je suis à Sétif pour travailler. Je n’ai pas debaguette magique pour faire en sorte que l’équipe se mette àgagner des matchs tout de suite. Je ne suis pas un faiseur demiracles.»

Ah. A.

USM ALGER

Hamdi intensifiela cadence

Finalistes malheureux de laLigue des championsd’Afrique, les joueurs de l’USMAlger qui, après avoir bénéfi-cié de trois jours de repos, ontrepris jeudi les entraînementsau stade Omar-Hamadi pourpréparer la suite du champion-nat professionnel de la Ligue 1Mobilis. C’est un groupeamoindri de plusieurs élé-ments qui a effectué sa pre-mière séance post-LDC austade de Bologhine, sous lahoulette de l’entraîneur MiloudHamdi. Aux abonnés absents,les internationaux, à savoirFerhat, Ayoub etBenkhemassa en regroupe-ment avec la sélection natio-nale olympique qui disputerala Coupe d’Afrique des nationsdes U23 dès la fin du mois en

cours et Boudebouda rappeléen équipe nationale A par lesélectionneur nationalGourcuff en prévision dumatch face à la Tanzaniecomptant pour les élimina-toires du Mondial 2018, enplus d’Andria convoqué ensélection malgache ainsi queDerfalou qui se soigne auQatar, Mazari, Zemmamoucheet Seguer convalescents. Lestaff technique, qui doit sepasser de ces éléments pourcette semaine, a prévu dubiquotidien samedi etdimanche au stade Omar-Hamadi avant de revenir à uneséance au quotidien dès lundipour préparer la rencontre de12e journée face à l’ASM Oranvendredi prochain à Oran.

Ahmed Ammour

LE SÉNÉGAL ET LEGHANA ACCROCHÉS

Les petitesnations

africainesse révoltent

Le second tour des qualifica-tions africaines pour le Mondial-2018 a commencé mercredi der-nier avec les matchs Soudan-Zambie et Mozambique- Gabon.Plusieurs surprises de taille ontmarqué les premières joutes. Lesplus éclatantes sont l’œuvre dessélections des Comores et deMadagascar qui, hier, ont accrochérespectivement le Ghana (finalistede la CAN-2015) et le Sénégal. LesComoriens ont même réussi à mar-quer un but durant le dernier quartd’heure que l’arbitre zimbabwéenMatemera avant de voir une autretentative échouer sur la barretransversale des bois de RazakBrimah (85’). Pour les Sénégalais,il a fallu un miracle pour remonterau score (2-0). Menés à vingtminutes du sifflet final, les joueursd’Aliou Cissé ont rétabli l’équilibregrâce à leurs stars «européennes»Moussa Konaté (71’) et SadioMané (81’). De leur coté, le BurkinaFaso, le Togo et le Cap Vert ontconcédé des défaites compromet-tantes respectivement devant leBénin, l’Ouganda et le Kenya. Poursa part, le Maroc a eu du mal àimposer sa loi, à Agadir, face à laGuinée équatoriale (2-0) en dépitde l’infériorité numérique (exclu-sion d’Adil Karrouchi dès la 46’).

RésultatsMercrediSoudan-Zambie 0-1Mozambique-Gabon 1-0JeudiBurundi-RD Congo 2-3Namibie-Guinée 0-1Bénin-Burkina Faso 2-1Togo-Ouganda 0-1Maroc-Guinée équatoriale 2-0VendrediMadagascar-Sénégal 2-2Comores-Ghana 0-0Kenya-Cap Vert 1-0Libye-Rwanda (N.P)Angola-Afrique du Sud (N.P)Niger-Cameroun (N.P)Liberia-Côte d’Ivoire (N.P)Mauritanie-Tunisie (N.P)Swaziland-Nigeria (N.P)

Programme d’aujourd’huiEthiopie-CongoTanzanie-AlgérieTchad-EgypteBotswana-MaliGabon-Mozambique (retour)

HANDBALL : 24e TOURNOIINTERNATIONAL FÉMININ«BABAHOUN» D’ORAN

Pour perpétuerla mémoirede Sarah

l Ayant débuté depuis le 11 de ce mois, le tournoiinternational commémoratif de handball féminin dédié àla mémoire de l’ex-internationale algérienne SarahBabahoun s’achève aujourd’hui, à la salle omnisports«Hachemi-Hantaz» d’Aïn Turck (Oran), avec le déroule-ment des demi-finales entre d’un côté la sélection tuni-sienne U20 et l’équipe seniors dames du HBC El-Biar et,de l’autre, la sélection égyptienne U20 et la formationdames du GS Pétroliers. La finale se déroulera dans lamême journée et sera suivie de la cérémonie de clôture.

Organisée par la Direction de la jeunesse et des sportsd’Oran en collaboration avec la Ligue régionale de handballd’Oran, cette compétition a regroupé huit équipes fémininesseniors et U20, réparties en deux poules de quatre équipeschacun. Dans le groupe A, il y avait les sélections seniorsdu Centre et de l’Est, les dames du HBC El-Biar et l’équipenationale U20 d’Egypte. Pour ce qui est de la poule B, il yavait les dames du GS Pétroliers, la sélection dames del’Ouest, les sélections U20 de la Tunisie et celle de l’Algérie.

En marge de la compétition, les organisateurs ont pro-grammé des visites sur les lieux pittoresques et historiquesde la ville d’Oran qui abritera les JM de 2021.

Pour rappel, cette compétition se veut être une penséepieuse à l’ex-internationale qui a quitté ce monde à l’âge de20 ans, en 1974. Originaire de la ville des Mimosas(Mostaganem), Sarah Babahoun étudiait à l’époque aulycée technique de jeunes filles d’Oran tout en poursuivantsa carrière handballistique en partageant sa semaine entreles études et les rencontres de handball au sein de son éta-blissement scolaire et celle de son club, le CS Oran.

Son intelligence dans le jeu et sa clairvoyance la propul-seront rapidement en équipe nationale. Tout allait bien pourelle mais la défunte Sarah Babahoun contracta une étrangemaladie. Hospitalisée au CHU d’Oran, les médecins nepurent diagnostiquer cette pathologie. Elle lutta contre lamort longtemps avant de rendre l’âme, consternant toute larégion oranaise. Aussi, ce tournoi permettra de ne jamaisoublier cette fille très modeste et ô combien adorée auxquatre coins du pays notamment dans le monde de la petiteballe.

H. C.

BASKET-BALL : SUPERDIVISIONA MESSIEURS (4e JOURNÉE)

Une aubaine pourSétif et Staouéli !

l Le championnat national de la Superdivision A debasket-ball messieurs aborde sa 4e journée aujourd’huiamputée toujours des rencontres du GS Pétroliers qui par-ticipe au championnat arabe des clubs champions à Dubaï.

Ainsi, la rencontre GSP-NAHD est reportée à une dateultérieure ; ce qui pourrait profiter à l’US Sétif, coleader, quiaccueille l’O Batna, de prendre de l’avance au moment oùle NB Staouéli, l’autre coleader, se déplacera à Miliana pouraffronter l’OMS/M. La formation des dauphins de Staoueliqui, après avoir battu l’ABS à Skikda, ambitionne d’enchaî-ner avec une quatrième victoire consécutive d’autant plusque l’OMS/M n’a obtenu aucune victoire en ce début de sai-son. A Boufarik, le Widad local accueillera le CRB Dar El-Beïda qui reste sur deux victoires alors que le Cinq desOranges, qui se débat dans des problèmes financiers, n’ar-rive toujours pas à décoller.

La salle de Skikda abritera une rencontre des mal-clas-sés, à savoir l’AB Skikda et le RC Constantine ; deuxéquipes qui sont à la recherche d’un premier succès. Unechose est sûre : l’ABS ou le RCC décrochera sa premièrevictoire cet après-midi d’autant plus qu’en basket-ball, il n’ya pas de matchs nuls !

Ah. A.

Start (cet après-midi, 15h)A Sétif (salle 1 006 logts) : USS-O BatnaA Oran (Palais des sports) : COBBO-RBB Bou-ArréridjA Boufarik : WAB-CRB Dar El-BeïdaA Miliana : OMSM-NB StaouéliA El-Eulma : PSEE-USM BlidaA Skikda : ABS-RC ConstantineA Alger : GS Pétroliers-NA Hussein-Dey (reportée)

Phot

os :

DR

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Le Soird’Algérie Vend. 13 - Sam. 14 novembre 2015 - PAGE 15

Infatigable ! Elle astique, récure,savonne, dépoussière ; bref, ne s’arrêtejamais. Quand elle ouvre sa porte auxinvités, elle les accueille toujours unchiffon à la main. Elle s’assure d’abordque derrière lui il n’y a pas de bambins,sa hantise ! Elle n’a pas encore oubliéles traces de doigts qu’ils ont laisséssur le mur, il y a un an. Elle scrute ensui-te l’intrus de la tête aux pieds, enfin, luisuggère, pour ne pas dire le somme,d’ôter ses chaussures. Des mules d’ap-partement sont soigneusement alignées

sur un joli tapis. Il n’a qu’à enfiler unepaire avant de s’introduire dans le salonoù meubles, bibelots et autres garni-tures scintillent. Elle l’invite à prendreplace sur des fauteuils recouverts deplaids pour éviter les salissures.

Après son départ, ces fines couver-tures iront tout droit dans le lave-linge.Son esprit est préoccupé à surveillerses moindres gestes, sa manière deprendre la tasse, de la poser sur le des-sous de verre qu’elle a placé dans cetteintention. «Mais le rustre il l’a mise

directement sur le bois, ça va laisserune auréole qui peut être indélébile.Comment le remettre à l’ordre ? Pendantque les débats s’enchaînent avec sesconvives, elle, cogite pour trouver lemoyen de lui expliquer que son meubles’abîmera à cause de sa maladresse.Elle n’a pas fini de se triturer les neu-rones quand plouf ! la tasse de café estrenversée sur le tapis.

Il s’empresse alors d’essuyer le breu-vage en se servant d’une serviette de linbrodé d’un blanc immaculé. Elle faitgrise mine et lui enlève l’étoffe. Ellecourt dans la cuisine chercher son atti-rail : le produit anti-tache et sa spécialemini-serpillière magique. Elle le prierade changer de place devant une assis-tance muette et entame son grand

ménage. Elle débarrassera la table, ladéplacera et nettoiera tout ce qui a été«souillé». Les invités sont dans leurspetits souliers. Mais notre maîtresse demaison n’en a cure. Elle n’a d’yeux quepour sa table, son tapis et son salon, ellene remarquera même pas la gêne de sesconvives. Ceux qui la connaissent et ontfini par faire avec se souviennent enco-re de ses crises de nerfs quand unechaise de la salle à manger a été dépla-cée ne serait-ce que d’un millimètre, quel’on a oublié de fermer le rideau dusalon, que la lunette des toilettes n’a pasété rabattue. Les visites des plusproches se sont faites de plus en plusrares ; quant aux autres, qui se sont faitcordialement rabroués, ils ont juré de neplus remettre les pieds chez elle. n

Par Naïma Yachir [email protected]

ManiaqueATTITUDES

Enquête-Témoignages

Force est de constater que lesfemmes sont plus frileuses queles hommes. A la maison,Monsieur arbore un simple teeshirt quand il regarde la télévision.Madame, quant à elle, ne peuts’empêcher de jeter un plaid surses genoux. Au bureau, lesfemmes fuient les courants d’air,remontent le chauffage et pestentcontre leurs collègues qui auraientle malheur d’ouvrir la fenêtremême l’espace de 30 secondes.Les frileuses passent l’hiver emmi-touflées sous plusieurs couches depulls, le nez rouge et les yeux lar-moyants ! Cagoule, bonnet, échar-pe, gros pull, gants et doudounesont toujours à proximité. Vousl’aurez deviné, leur interjection pré-férée entre novembre et mai c’est :Brrrrr !

Hamid, 34 ans Hamid a fait des pieds et des

mains pour émigrer au Canada.Après six mois passés à Montréal, ila plié bagage. Retour au soleild’Algérie. «Je savais qu’il faisaitfroid dans ce pays nordique maispas à ce point-là», raconte-t-il. «Denature frileuse, je n’ai pas pu sup-porter de vivre avec des tempéra-tures en dessous de zéro.

Amateur de grandes marches etde grands espaces, j’étais condam-né à me calfeutrer dans des inté-rieurs surchauffés. Sortir pour faireune balade se révélait être un vraisupplice. Je pouvais mettre de grospulls, des anoraks à fourrure etautant de cache-nez que je voulais,j’étais constamment transi de froid.La météo a fini par me jouer sur le

moral alors j’ai préféré retrouver lesoleil de mon pays natal. Je mesens bien mieux depuis ! «La misè-re est moins pénible au soleil !»chante Aznavour.

Sarah, 31 ans«Je suis une grande frileuse.

Même en été, je me couvre d’unplaid la nuit. Je ne supporte pas dedormir sans chaussettes aussi. Mahantise est d’aller dans une admi-nistration ou un cabinet médicaloù le chauffage serait défaillant.Très vite je suis gelée, frissonnan-te et mal à l’aise. Je sens ma cir-culation sanguine ralentir et mesdoigts s’ankyloser par le froid. Jegrelotte et je deviens toute bleue.Lorsque l’attente se prolonge, je

me lève pourfaire les cent pas. Je suis là àsouffler dans mes mains pour lesréchauffer un peu même si jeporte des gants.

Ma tenue en hiver est vraimentmonotone. Jamais de robe, ni dejupe. Plutôt des jeans sur despaires de bas en laine, gros pullsen cachemire, cache-nez, man-

teaux à capuche enfourrure, bonnet en laine...L’artillerie lourde quoi !»

Farah, 41 ans «Je crois qu’il n’y a pas

plus grande frileuse que moi.Même l’été, je ne supporte pasl’air conditionné. Ni à la maison niau bureau ou dans la voitured’ailleurs. C’est une source d’éter-nelles disputes avec mon époux.Moi j’éteins le climatiseur et lui leremet en marche. Moi je grelotte,lui suffoque ! (Rires). Ces escar-mouches se poursuivent mêmeau moment de se mettre au lit.

En hiver, j’ai besoin de me cou-vrir avec deux grosses couettespour trouver le sommeil.

Au contraire, mon époux sesuffit d’une petite couverture. J’aimême acheté une bouillotte pourme faciliter la vie. Dès l’automne,j’y verse de l’eau bouillante et lamet sous la couette une dizaine deminutes avant de m’y glisser ! J’aivraiment besoin d’avoir les piedsbien chauds sinon le sommeil meboude. Pour l’anecdote, nous

sommes allés en Kabylie l’annéedernière pour assister à un enter-rement. C’était au mois de févrieret il faisait un froid de canard.Hélas, la maison n’était pas chauf-fée. La seule couverture dispo-nible n’avait pas suffi à meréchauffer. J’ai remarqué que lesautres femmes étaient tout à fait àl’aise. Remarquez, elles étaientbien en chair par rapport à moi !

En tout cas, j’étais tellementgelée que je n’ai pas réussi à trou-

ver le sommeiltoute la

nuit.

Çam’a valu un

rhume et une angine carabinés.J’ai encore la chair de poule rienqu’en repensant à cette nuit gla-ciale.» Trop chaud, trop froid.Nous ne réagissons pas tous dela même façon aux variations duthermomètre. Mains froides,cœur chaud, avons-nous coutu-me de dire ! Et si c’était vrai ? n

ÉCLAIRAGE«Sommes-nous

tous égauxdevant le froid ?»Certains individus sont

plus frileux qued’autres. Chacun

réagit différemment aufroid selon l’âge, le

sexe, l’environnementet les soucis de santé.

Explications.Lire en page 16

.............C’EST MA VIE

Khial ellilQui se souvient de ceschemins qui montentvers «les grottes deBoudghene» ? C’est

ainsi qu’on appelait cepetit hameau situé au

pied du plateau de LallaSetti qui ne comptait pasplus de 2 000 habitants

au début du siècle. Si Abdelkrim, l’hommequi venait des confins

du Sahara, avait l’allured’un derwiche. .............

VOYAGE CULINAIREChribet el foul

el yabes, dutonus pour tousNous découvrironsensemble une vieillerecette du terroir

algérois qui a bercél’enfance de bon

nombre de chérubinsde la vieille Casbah

d’Alger. Il s’agit d’unesoupe d’hiver,agrémentée de

morceaux de viandeséchée pour donnertonus et vigueur auxpetites âmes frileuses.

Lire en page 17

oirmagazineS

Par Soraya Naili

[email protected]

Animé par Naïma YachirNuméro 198 Brrr ! J’ai tout

le temps froid !

«J’ÉTAISCONDAMNÉ À ME

CALFEUTRER DANS DESINTÉRIEURS SURCHAUFFÉS.SORTIR POUR FAIRE UNE

BALADE SE RÉVÉLAIT ÊTRE UNVRAI SUPPLICE. JE POUVAISMETTRE DE GROS PULLS, DESANORAKS À FOURRURE ET

AUTANT DE CACHE-NEZ QUEJE VOULAIS, J’ÉTAIS

CONSTAMMENT TRANSIDE FROID.»

Ils aimeraient vivre dans un pays où l’été durerait toute l’année. Etpour cause, ils sont très sensibles aux variations du mercure. Unemétéo givrante ? Très peu pour eux. Corps secoué par des frissons, nezrouge au milieu de la figure, mains frigorifiées, les frileux et les fri-leuses n’en mènent pas large. Ils sont mal dans leur peau et recher-chent la moindre source de chaleur quand le thermomètre éternue. Ph

otos

: DR

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Le Soird’Algérie Éclairage Vend. 13 - Sam. 14 novembre 2015 - PAGE 16

Il faut savoir que l’être humain est unorganisme homéotherme, c’est-à-direque sa température corporelle estconstante. Cette température est quasiconstante à 37° normalement, mais ellepeut varier selon que l’on se situe dansun endroit frais ou chaud, selon lemoment de la journée et selon l’activitéde la personne.

La température de l’individu estcontrôlée en permanence par un systè-me régulateur qui se situe dans le cer-veau, appelé hypothalamus.

Lorsque la température augmente,cet organe qu’est l’hypothalamus pro-voque de la transpiration qui va se tra-duire par un abaissement de la tempé-rature, les petites artères de la peauvont alors se dilater, c’est-à-dire aug-mentent de diamètre et échangent lachaleur du corps avec l’extérieur.

Si l’individu a froid, ces artérioles(petites artères) vont diminuer decalibre (c’est la vasoconstriction) pourenvoyer le sang vers les organesnobles afin de les protéger contre lefroid. Ces organes, dits nobles, sont lecerveau, le cœur, le foie, les reins quidoivent continuer à assurer leurs fonc-tions. Pourquoi l’on frissonne ? Le fris-son fait partie des mécanismes de luttecontre le froid. Le frisson est dû à dessecousses musculaires au niveau desmuscles striés, que sont les muscles desoutien, ces muscles apparents qui for-ment la musculature visible sous lapeau. Ces muscles vont être le siège demouvements saccadés.

Ces mouvements vont produire de lachaleur qui va réchauffer la personne. Ilfaut savoir aussi que la températurevarie dans la journée. Elle augmente engénéral en fin de journée et s’abaisse àla fin de la nuit. La fièvre est la traduc-tion d’une température élevée, à cause

d’une infection par exemple, qui est dueà un dérèglement du système de régu-lation (hypothalamus). Chez un patientadulte, la lutte contre la fièvre est relati-vement facile grâce à certains produitspharmaceutiques. En revanche, chez lenourrisson, la lutte est plus difficile carson système de régulation (hypothala-mus) n’est pas arrivé à maturité, alors ilpeut convulser. Ces convulsions doi-vent être prises en charge en urgence,

car elles peuvent laisser des séquellesinvalidantes et définitives. On rappelledonc que le frisson est l’expression desecousses successives qui vont déga-ger de l’énergie qui va réchauffer lecorps qui a froid. Dans certaines mala-dies, le frisson a une signification parti-culière. Il peut en constituer le maîtresymptôme et orienter le diagnostic.

C’est le cas du paludisme où le fris-son est dit solennel par les tremble-

ments impressionnants du patient.Ce frisson peut aussi se rencontrerdans certaines maladies infectieusesgraves ou d’autres virales telles que lagrippe. Les frissons peuvent être per-manents associés à un état de fatigue.

Les malades n’arrivent pas à leurtrouver des causes. L’intervention dumédecin est indispensable. Souvent ildécouvre un foyer infectieux passéinaperçu : un abcès dentaire, une infec-

tion urinaire, une petite plaie cutanée…Moins spectaculaires sont les frissonsqui accompagnent certaines situations :l’émotion en est la cause. Ce sont desindividus émotifs qui rougissent, accélè-rent leur rythme cardiaque et leur transitintestinal (diarrhée) et se mettent àtrembler en ayant froid.

Certaines personnes supportent diffi-cilement le froid. Au contact de celui-ci,elles se défendent en frissonnant, c’est-

à-dire en tremblant. Les secoussesmusculaires dégagent de l’énergie quiva les réchauffer.

En revanche les nourrissons sedéfendent moins bien. Leur système derégulation de la température étant enco-re immature, leur corps peut épouser latempérature ambiante et en absence denon-assistance, ils peuvent mourir defroid. Les sujets âgés sont aussi sen-sibles à la baisse de la températureambiante et sont donc vulnérables.

Le sujet âgé doit se couvrir convena-blement contre le froid. Dans la peausont disséminés des récepteurs sen-sibles aux variations de la températureexterne, informent l’hypothalamus, cequi va se traduire par la contraction desmuscles squelettiques et entraîner leréchauffement de l’organisme.

Chez les grands brûlés, les récep-teurs cutanés ont été détruits et la régu-lation de la température corporelle estdéficiente. En revanche, il existe dessituations où la chair de poule est vite«balayée» par la sensation de chaleurphysique. La pratique d’une activitéphysique et sportive augmente ladépense d’énergie et réchauffe le corpsde l’individu. Un sportif est moins sen-sible au froid qu’un sédentaire.

Pendant l’entraînement, le corps dusportif est moins rigide parce qu’unéchauffement, qui doit précéder obliga-toirement l’entraînement, protège lecorps contre le froid, le rend souple etprêt à exécuter des mouvements plusou moins intenses sans danger d’élon-gation, de rupture de ligaments, de ten-dinite, voire de fracture.

Pendant les échauffements, la pro-tection du corps par des vêtements adé-quats prévient les frissons et préparel’individu à de bonnes performancesphysiques. n

Dr ZEROUALA MOHAMMED-TAHAR, MÉDECIN ESSAYISTE, AU SOIRMAGAZINE :

Phot

os :

DR

«Sommes-nous touségaux devant le froid ?»

Certains individus sont plus frileux que d’autres. Ils ont une grande sensibilitéau froid. La personne réagit différemment au froid selon l ’âge, le sexe, l’environ-nement et particulièrement celle qui souffre de problèmes de santé. Explications.

En dehors de toute maladie, les femmesseraient-elles plus frileuses que les hommes ?Est-ce une caricature ?

Pour plaire aux féministes, les femmes et leshommes réagissent en fait de la même façon quandils sont exposés au froid (l'expérience en piscinenous le démontre). En vérité elles sont plus frileusesque les hommes à cause de leur surface corporelleplus réduite et leur musculature, en général, moinsdéveloppée. Ainsi, leurs muscles produisent moinsd’énergie. Souvent, elles sont sujettes à une mauvai-se circulation de retour (veineuse) et elles souffrent

de froideur aux extrémités, les pieds et les mains.Par exemple, dans une enceinte climatisée, si leshommes trouvent leur confort à 21 degrés, pour lesfemmes c’est 25 (les statistiques le révèlent).

Voici quelques conseils pour lutter efficace-ment contre le froid :

- Il faut privilégier des aliments à forte teneurd’énergie, qui ont essentiellement des sucres lents,comme le riz, les pâtes, le pain, la pommes de terreet boire des boissons chaudes.

- Il est important par ailleurs de se protéger les

mains, les pieds etla tête pour rédui-re les déperdi-tions de chaleur.

- Messieurs,dames, pourdevenir moinsfrileux, il nevous reste plusqu’à dévelop-per votre mus-culature, et le sport demeure le meilleur moyen !

POUR MIEUX COMBATTRE SA FRILOSITÉ

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Le Soird’Algérie C’est ma vie Vend. 13 - Sam 14 novembre 2015 - PAGE 17

Si Abdelkrim se manifesta de nouveau, ilavait prédit un grave événement. Le lende-main, alors qu’une patrouille de militairesfrançais s’apprêtait à encercler le village pourarrêter les auteurs d’un attentat commis parun fidaï qui avait abattu le garde-champêtre,des youyous fusèrent des modestes chau-mières ; les militaires furent surpris et désta-bilisés. Commença alors une féroce répres-sion contre la population qui résista par desjets de pierres. Un projectile toucha la jeepdu capitaine. Ce dernier ordonna de tirer àbout portant ; l’ordre fut exécuté, le sang acoulé. Boudghene était au rendez-vous del’histoire, il venait d’offrir ses premiers mar-tyrs à la Révolution algérienne. Parmi lesvictimes, il y avait des femmes. Je revoisencore notre voisine, khalti Kheïra, venueen courant vers ma grand-mère en se plai-gnant d’une douleur. Elle avait reçu uneballe au ventre, elle mourra quelquesannées plus tard.

La plus longue nuit coloniale restera gra-vée à tout jamais dans la mémoire de cettepopulation qui avait pris au sérieux le mys-térieux message de Si Abdelkrim, «le derwi-ch» qui avait annoncé le drame. Khial ellil nes’était donc pas trompé. Avait-il des donssurnaturels ? Une chose est sûre, tout lemonde prenait au sérieux la moindre parolede cet homme qui avait une extraordinairemémoire, il se rappelait le moindre petit évé-nement et curieusement, il interpellait parleur prénom des personnes qu’il n’a jamaisrencontrées. Au fil des années, Si Abdelkrim

le solitaire, l’homme qui marche dans lesténèbres sans se tromper de chemin, estdevenu une légende.

Il devient un mystère, tout le monde lerespecte, certaines femmes le sollicitaientpour avoir sa bénédiction et parfois luidemandaient de leur révéler leur mektoub.Abdelkrim le sage n’est pas un charlatan, ilrefuse toute forme d’offrande. Même lafamille de Hadj Abdellah Ghanemi qui l’ahébergé pendant des années ignore tout delui. La nuit du 11 décembre 1961, la nuit dumiracle. Comme s’il fallait une autre preuvepour alimenter le mystère qui entoure cepersonnage hors du commun, dans la nuit

du 11 décembre 1961, il se passa quelquechose que personne ne saura expliquer.Durant cette nuit glaciale, il n’y avait person-ne dehors, d’autant plus que le couvre-feuétait entré en vigueur à 21h. Vers minuit, lapopulation fut réveillée par des coups defeu, c’était des rafales de mitraillette. Tout lemonde pensait à un accrochage entre lesmoudjahidine et les forces coloniales etpour en avoir le cœur net, certains ont oséouvrir leurs fenêtres pour voir ce qui se pas-

sait. C’était la pleine lune, Si Abdelkrim étaitencore dehors, il revenait de la ville. Arrivé àl’entrée du village, il ignora comme d’habi-tude le couvre-feu, ne répondit pas auxsommations des militaires et ce fut un délu-ge de feu, les balles sifflaient de partout, etKhial ellil continuait à marcher tranquille-ment sans s’arrêter. Arrivé à son domicile, ilregarda une dernière fois les militaires quicontinuaient à tirer sur lui. Il rentra alors se

coucher. Pas une balle ne l’avait atteint.Un soldat français qui avait vidé son char-geur sur ce marcheur solitaire cria à sescamarades : «Cessez le feu ! Vous tirez surun marabout.» Le lendemain, les gensavaient du mal à réaliser ce qui venait de sepasser. A partir de ce jour, Si Abdelkrim acessé d’être un humain. Il sera considérédorénavant comme un wali d’Allah, un pro-tégé de Dieu en quelque sorte, et nul nepouvait mettre en doute ses paroles.

Depuis fortlongtemps onnous disait queGhirane Boudghene étaient protégés parles saintes Lalla Setti et Marie-Notre Damede Fatima. Désormais, Si Abdelkrim fait par-tie de ces anges protecteurs.

Les soldats de la petite garnison militai-re, stationnée près de la ferme Lopez,n’osaient plus s’adresser au promeneur soli-taire de la nuit ; lorsque ce dernier passaitprès du poste de contrôle à une heure tardi-ve, il leur arrivait même de le saluer.

Le responsable de la SAS, un certainSalinas qui faisait régner la terreur parmi lapopulation, s’est assagi. Un jour, SiAbdelkrim lui avait prédit un mauvais sort ;une semaine plus tard, Salinas fera l’objetd’un attentat ; un fidaï le rata de peu, mais ilfut grièvement blessé à la main.

Au lendemain de l’indépendance, le walid’Allah de Boudghene vécut chez hadjAbdellah et avec l’âge, il se faisait de plusen plus discret, mais continue toujours defasciner les gens. A la fin des années 80, iltrouva refuge chez une autre famille, aprèsla mort de hadj Abdellah. L’homme qui estvenu il y a plus d’un demi-siècle de sonSahara natal s’est éteint il y a cinq ans etdemi, on ne lui connaît aucune famille, ilrepose au cimetière de Sid Ahmed Senouciemportant son secret avec lui. Si Abdelkrimest une légende vivante. n

Par M. Zenasni

Phot

os: D

R

SI ABDELKRIM ÉTAIT ENCORE DEHORS, IL REVENAIT DE LA VILLE.ARRIVÉ À L’ENTRÉE DU VILLAGE, IL IGNORA COMME D’HABITUDE LE

COUVRE-FEU, NE RÉPONDIT PAS AUX SOMMATIONS DES MILITAIRES ETCE FUT UN DÉLUGE DE FEU, ET KHIAL ELLIL CONTINUAIT À MARCHERSANS S’ARRÊTER. ARRIVÉ CHEZ LUI, IL REGARDA UNE DERNIÈRE FOIS

LES MILITAIRES QUI CONTINUAIENT À TIRER. IL RENTRA ALORS SECOUCHER. PAS UNE BALLE NE L’AVAIT ATTEINT.

(2e partie et fin)

ellil

En cette matinée d’hiver, khalti Zhor s’apprêtait àrecevoir sa fille aînée qu’elle n’avait pas vue depuisson accouchement. Elle venait lui rendre visite et pas-

ser quelques jours avec elle. Cela lui faisait chaud au cœuret elle attendait cet événement avec impatience. D’ailleurs,elle n’avait pas fermé les yeux de la nuit et elle attendu impa-tiemment le fedjr pour sortir de son lit et commencer les pré-paratifs pour accueillir sa fille bien-aimée.

Déjà dans sa tête, elle avait compté le nombre de repasqu’elle allait lui préparer et elle avait dressé une longue listede recettes traditionnelles dont sa préférée raffolait. C’étaitpour cette bonne vieille maman un rituel qu’elle avait pris l’ha-bitude d’accomplir chaque fois que l’une de ses filles venaitse reposer dans la maison des parents. L’accent était plusprononcé lorsque c’était la fille aînée qui venait lui rendre visi-te : elle avait quitté la maison de ses beaux-parents et vivaitavec sa petite famille dans un appartement aux abords de lacapitale. Sa mère disait qu’elle n’avait pas trop de temps pourcuisiner les bons plats traditionnels car elle travaillait à l’ex-térieur et qu’elle avait tant à faire à la maison depuis la venuedu tout dernier. C’est ainsi qu’elle voulait la gâter en luiconcoctant les mets les plus savoureux qui allaient raviver samémoire gustative endormie quelque peu.

Ingrédients :- 1 verre de fèves sèches trempées la veille- 1 pognée de petits plombs (berkoukès)- 2 c. à s. d’huile végétale- 1 gros oignon- 1 tomate fraîche- 2 bonnes cuillères de khalie (viande séchée)- 1 tête d’ail

- 2 c. à s. de coriandre fraîche ciselée- 1 c. à s. de concentré de tomates- Sel/ poivre- 1 c. à c. de poivre rouge doux- 1 piment vert

Préparation :Laver et éplucher les fèves, les débarrasser des pédon-

cules puis les mettre dans une marmite allant sur le feu, lescouvrir entièrement d’eau et les laisser cuire sur feu modéréà couvert. Lorsqu’elles sont bien cuites et fondantes, les reti-rer de l’eau qu’on conservera et les passer à la moulinette.Remettre la purée de fèves ainsi obtenue dans la marmiteavec l’eau de cuissonajouter l’huile, la viande fumée, l’oignonémincé, l’ail écrasé, la tomate fraîche lavée, épluchée et cou-pée grossièrement ainsi que le concentré de tomates diluédans un grand verre d’eau.

Ajouter à cette mixture les plombs en pluie et laissercuire le tout pendant trente à quarante minutes environ envérifiant la cuisson des plombs. Ne pas hésiter à ajouter del’eau si nécessaire car la soupe ne doit pas être trop épaisseet rectifier l’assaisonnement. En fin de cuisson des grains deberkoukès, parsemer de coriandre fraîchement ciselée,donner quelques bouillons à la soupe et retirer du feu. Servircette soupe bien chaude arrosée d’un filet de citron etaccompagnée de pain fait maison. n

Chribet el foul el yabes, du tonus pour tousVOYAGE

CULINAIRE

Nous allons découvrir ensembleune vieille recette du terroir algéroisqui a bercé l’enfance de bon nombrede chérubins de la vieil le Casbahd’Alger. Il s’agit d’une soupe d’hiver,agrémentée de morceaux de viandeséchée pour donner tonus et vigueuraux petites âmes frileuses.

Par H. Belkadi

KhialQui se souvient de ces chemins qui montent vers «les grottes

Boudghene» ? C’est ainsi qu’on appelait ce petit hameau situéau pied du plateau de Lalla Setti qui ne comptait pas plus de 2000 habitants au début du siècle. Si Abdelkrim, l’homme quivenait des confins du Sahara, avait l’allure d’un derwiche

Page 16: ILS SE SONT RÉUNIS HIER À ALGER Edition du Centre - ISSN ...

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de douze joueurs du RC Relizane (2015/2016).Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Buteur de l’USMA»

1- ZAÏDI2- BITAM3- RABHI4- ZIDANE

5- BENABDER-RAHMANE6- MOUNDJI7- DJERAR8-BERRAMLA

9- BOURDIM10- TIAÏBA11- MANUCHO12- TOUAHRI

MOT RESTANT = YOUCEF BELAÏLI

E F B E L A I L I Z D AC O B A L M A R R A I NU U J E R A R B E I Z EO R D D I BY U I I H EI I J B B NR M D I A AH T N U O M E N A T R DA I A I B A M A M A M EO U T O H C U N H A R R

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

H A M M A M E T - T C H E K O VO R E E - O T A G E S - V O T AT E R - S T - T U S - N I - E SE S - B A S E E S - H A T E N TL - S E L - U R - L O - E N T E- B U S T E S - N O U M E A - SE R E - O R - S O U R I S - S -P A R T S - P U E R I L - N E ER I A I - M O I - D S - R A N DE R S - M O U S S E - D A - T EN E - G A U S S E - D E S T I ND - M I L - S E - D E C O - E TR O U T I N E - R E P R I S - EE - R A C E - B A V O I R - A S- A C N E - E O - A S E - B U -B R I S - F C B A L E - B A - PR E E - V I A - M A - D O N - RE S - C I E R G E - S O R G H O

S - T R E N T E - D E - N O E LI N V E N T A - P I S T E S - OL A G U N E - R I R A I S - R N- U - S E - P E R I M E - G A GE S S E - R A V A G E - R A D EN E E - V I - E T E - B E - E RT E - T A - R E E - B R E L - IR - P A - S I S - M I E L - N OE P U R E E S - S U E S - F I NR E T E N T I S S A N T E - A S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- R I C H I E - A L A B A M A -L A R D - M U N I E - O - I R AI D E - S I T E S - L U E - E LO E - T E T E S - G A I T E - LN - R A M E S - P A I R E - M NE P U R E R - - - - N A - S O IL E S T E - - - - - E - R A N G- R E E - P - - - - - B I - T H

S O S - L A M E S - H A T E - TO U - M U R E R - L A V E - C LU - M A T E R - N O I E - P R OL O I S I R - P U I T - E - I N- N N - N - O S E R - E T A N GE T A T S U N I S - L I E N S -

LETTRES DELETTRES DEPATAGONIEPATAGONIE

- - - P A M P E R O - - - -- V I E D L A - - - - - - -- C H U B U T - - - - - - -- - B A H I A B L A N C A -- - - - A R G E N T I N E -- - R I O C O L O R A D O -- - - - - A N D E S - - - -- - C H I L I - - - - - - -- - R I O N E G R O - - - -

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Le Soird’Algérie Détente Vend. 13 - Sam. 14 novembre 2015 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Un deses films Y est né

Débute----------------Monnaies----------------Terre cuite

Buteur duReal

----------------Flotter

Arsenic----------------Grecque----------------Netteté

Sodium----------------Consonnedouble----------------Privatif

Chrome----------------Filet d’eau----------------Démonstratif

Voyelledouble----------------Changement----------------IleParti----------------Sélénium----------------Palladium

Roche----------------Repoussant

Voyelledouble

----------------Ajusté

Sonpersonnage

Bord----------------Récompense

Repose----------------Négation----------------Détourné

Enfant----------------Négation

Roche----------------Fin de nuit----------------GâteauFilet d’eau----------------Lanthane

Loyal----------------

TellureSavant

----------------Pronom

Néon----------------Feuilleton

Pronom----------------

Ravies

Précipice----------------Pêcheur----------------IncitaDiplôme

----------------Panoramas

Elis----------------

NoteMise

----------------Rosser

Divinité (ph)----------------

Edité

Poissons----------------Hésiter----------------MonnaieSonpays

Mille-pattes----------------

Paire

Crack----------------Poteau----------------Direction

Fleuve----------------Alternative----------------Belle-filleEchéances----------------Dans lemois

Rappel----------------Condition----------------Chlore

Pronom----------------

Articleespagnol

Autocar----------------Cérium

Mission----------------Enfermée

Couleur----------------Religieux----------------Inventa

Un deses films

1- PAYS

2- ACTIVITÉ

3- LANGUE

4- PAYS

5- LANGUE

6- VILLE DES

SIKHS

7- COURS D’EAU

PENDJAB

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Pendjab

Page 17: ILS SE SONT RÉUNIS HIER À ALGER Edition du Centre - ISSN ...

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Vend. 13 - Sam. 14 novembre 2015 - PAGE 19

Batracien----------------Confus

Révoqué----------------Molybdène

Enlevas----------------Filet d’eau

Néon----------------Démonstratif

(inv)Note----------------Divinité----------------Editées

Dans la dot----------------Consonnedouble----------------Douleur

Préposition----------------

OutilsArmée

----------------Lettres duSinaï

Fruits----------------

MétroPossessif----------------

FêteRègles----------------Diplôme----------------Baryum

Ferment(dés)

----------------Lentille

Musique----------------Possessif

Pronom----------------Césium

Gîtes----------------

FictifDétruits

----------------Docteur

Vieux do----------------Digitigrade

Maux dedents

----------------Peuple

Adversaire----------------

DétaléInstallées----------------Tristes----------------Gallium

Molybdène----------------Parti (dés)

Pronom----------------Fin de série

Francium----------------Devenuspourpres

Dans lapeine

----------------Tantale

Nazis----------------Etoffer----------------Accès

Peuple----------------

Artère

Inscrit----------------A régler

Arbre----------------Misérable

Balai----------------Ecole----------------Raisons

Note----------------

Issus

Roue àgorge

----------------Tromper

Ingurgite----------------

GorgeEx-Bologhine----------------Auteuralgérien

Entourée----------------

Lettresd’Espagne

Gaillard----------------Eprouvée

Choisissons----------------Tresses

Sale boulot----------------Sélénium----------------Clore

Cobalt----------------Attache----------------PouffesAttribués

----------------Instruments

Note----------------Métalliques

Mesquines----------------Entières

Imitele cheval----------------Va àLondres

Discussions----------------Incroyables

Succursale Articleespagnol

Gâteaux----------------Revers

Obus----------------Joyeux----------------AmplesVieux----------------Reposer----------------Boule

Adverbe----------------Maquillée

Froid----------------Peuple

Jouet----------------Bouquets

Note----------------Condition

Infinitif----------------Demeurer

Type (ph)----------------

Dinar

Foot àMarseille

----------------Arsenic

Dévorer----------------

FondPréposition----------------

ArticleQuartierd’Alger

Curium----------------Terrains

Couverts----------------Sommet

Bon sens----------------Mauvais àLondres

Dans l’œil----------------Certains

Société----------------

Chien

Chrome----------------Diplôme----------------Manche

Pour deux----------------Equipa

Eliminée----------------Deviendrai

Touffue----------------

PattesCeinture

----------------Feuilleton

Faculté----------------

Trop

Feuilles----------------Limonade----------------CachePossédés----------------

Shoot

Comparatif----------------Foot à Sétif

(inv)

Liaison----------------

ApprisPlat (ph)

----------------Courroux

Consonnedouble

----------------Mort (ph)

Natte----------------

Arme

Machine----------------Transistors

Vexée----------------Sanctionné

Cour----------------

Note

Sertira----------------

Chefs

Page 18: ILS SE SONT RÉUNIS HIER À ALGER Edition du Centre - ISSN ...

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et inscriptions, veuillez nous contacter aux : 026 200 506 - 0550 906 950 et 0550 906 951 - Adresse : Rue des frères Oudahmane (axe nouveau lycée Abane-Ramdhane), Tizi-Ouzou - E-mail : [email protected] - Visitez notre site web : www.smatech-tiziouzou.com F10422/B1

APPELAPPELLes héritiers de feu

GUERGOUR AHMED BENSEGHIR

sont priés de prendreattache avec M. DerbalAïssa au 05.50.10.14.87

PENSÉEIl y a 31 ans, 14 septembre1984 et 1 an 13/11/2014, dis-paraissaient respectivementpour toujours nos parents etgrands-parents

Mme Ben Mesli Djedjiga et M. Ben Mesli Mohand-Saïd

laissant un grand vide derrière eux, des souve-nirs inoubliables. La sagesse personnifiée et lagénérosité pour l’une, la bonté, la droiture, lesens du devoir et son dévouement pour les autresétaient des caractéristiques de leur vie de coupleharmonieux humble et uni dans la douleurcomme dans le bonheur. Sa femme, ses enfants,petits-enfants, parents et alliés demandent à tousceux qui les ont connus et aimés d’avoir unepieuse pensée pour eux, en ce jour mémorable.Adieu mes chers parents et grands-parents.Merci pour tout ce que vous avez fait et laissépour nous.

«A Dieu nous appartenons, à Dieu nous retournons.»

MEDIA EX/B1

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femmeVend. 13 - Sam. 14 novembre 2015 - PAGE 22

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Pour prévenir une déprime, ily a d'abord les attitudes àéviter. Les stimulants sont néfastes :fumer une cigarette, mangerune barre de sucreriespeuvent sembler donner uncoup de pouce. Et c'est bienle cas, mais de manière trèsfugace. Quelques heures plustard, la baisse du moralrevient, bien plus faiblequ'elle ne le serait si onn'avait pas usé de stimulantartificiel. Au total, les drogues,les excitants, loin d'aider àremonter la pente, vousentraînent encore plus bas.

Contre la déprime, il y a desattitudes à favoriser Augmentez votre dépensephysique. Si vous avez leblues, difficile de vousconseiller une heure defooting par jour. Mais sachezque même un tout petitexercice sera extrêmementbénéfique. Allez par exemplemarcher 10 minutes. C'esttrès peu, mais déjà positif…même si vous le faites àl'intérieur, chez vous ! Vousen ressentirez les bienfaitspendant au moins deuxheures. Prenez l'air. Nerestez pas enfermé, allezvous asseoir sur un banc

dans un jardin public,jardinez, marchez ou mêmeouvrez la fenêtre et prenezl'air. Vous gagnerez enlumière, en oxygène, et çafera du bien à votre moral.Donc, l'idéal est de marcherdehors, dans un endroit oùvous êtes entouré de nature !Prenez soin de vous: toilette,

maquillage, parfum, douche,vêtements seyants,chouchoutez-vous. Celaparaît être de toutes petiteschoses et pourtant, lamanière dont vous traitezvotre corps est à l'image de lavaleur que vous lui donnez. Ilest très précieux et mérite lemeilleur. Plus vous en

prendrez soin, plus il aura devaleur positive à vos yeux.Pensez à vous offrir un geldouche délicieusementparfumé, une brosse à dentsneuve, une nouvelle lime àongles… Respirez avec unegrande amplitude. C'est unexercice minimal derelaxation à faire au moinsune dizaine de fois par jour.Cela détend, apaise et nevous prend guère de temps !Donnez-vous du temps decontact agréable. Souriez à lacaissière, remerciez lapersonne qui vous a tenu laporte, téléphonez à des amis,rencontrez vos proches,rendez-leur service oudemandez-leur un service…Chaque contact humainpositif vous fait du bien aumoral. Alors, cultivez-lesvolontairement. Organisezl'espace autour de vous.Votre environnement doit êtreplaisant pour vous aider àaller vers des idées et une vieplaisante. Offrez-vous uneplante, de jolies bougies, untableau ou faites pousser unbulbe de tulipe, changez unpeu l'ordonnance desmeubles, choisissez unecouleur gaie pour votrehousse de couette, vosoreillers…

BON À SAVOIRComment prévenir la déprime

Phot

os: D

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Paupiettes de veauau fromage

4 filets de veau, 1 c. à c. de moutarde, sel et poivre noirPour la farce : 1 petit oignon, 1 tomate, 100 g de fromagerâpé, 1 c. à c. rase de basilic sec, sel, poivre noir et huile Pour la sauce : 1 oignon, 1 tomate, 1 c. à s. de concentréde tomates, sel, poivre noir et piment doux, huile d'olive,

1/2 c. à c. de basilic sec, 2 c. à s. de farine

Saler, poivrer laviande et labadigeonner demoutarde. Laissermariner le temps depréparer la farce.Couper l'oignon enfines lamelles et lefaire revenir dansune poêle avec unfilet d'huile d'olive.Saler, poivrer etlaisser à petit feujusqu'à ce qu'il soit

bien doré. Hors du feu, incorporer la tomate coupée en petitsdés et épépinée, le fromage râpé et le basilic. Diviser lafarce en quatre et déposer sur chaque filet une portion.Rouler sans trop serrer et attacher avec du fil. Passer lespaupiettes dans de la farine et les mettre à dorer à feu vifdans une cocotte contenant de l'huile chaude, ajouterensuite l'oignon râpé et laisser encore mijoter 4 à 5 minutes.Incorporer le reste des ingrédients : la tomate en petits dés,le concentré de tomates, les épices et le basilic. Arroseravec un peu d’eau chaude si vous voulez une sauce réduiteet plus d’eau si vous voulez plus de sauce. Fermer la cocotteet laisser cuire 10 minutes de plus après la mise en rotationde la soupape.Conseil :Laisser refroidir les paupiettes avant de les découper pouravoir de beaux morceaux avec une farce qui ne débordepas.

Bassboussa1 verre de sucre, 1 verre d’huile, 1 verre delait, 1 verre de semoule, 1 verre de farine,

1/2 grande cuillère de cannelle, 1 œuf, 1 grande cuillère de levure chimique.

Sirop : 2 verres de sucre, 2 verres d'eau, 1 tranche de citron.

Mélanger les ingrédients secs seuls puis lesingrédients liquides et enfin les deux. Huileret fariner le moule, y verser le mélange etfaire cuire dans un four à températuremoyenne (180°C). Seule la partie inférieuredu four doit être allumée. Une fois la pâtecuite, la sortir du four et la découper dans son moule, ensuite la garnir avec des amandesavant de la remettre au four, mais cette fois-ci en allumant la partie supérieure afin de dorer legâteau. Après cuisson, l’arroser avec le sirop préparé (mélange de sucre + eau + la tranchede citron, le tout bien bouilli). Enfin, retirer du moule.

Contre les piedsqui transpirent,essayez le talc

Des pieds qui transpirent dans de jolies chaussures, c'estl'horreur, surtout quand on les enlève ! Un bon vieux remède pascher et qui a fait ses preuves : saupoudrez du talc sur la semelle

de vos chaussures ou directement sur vos pieds. Comme le talc a un pouvoir superabsorbant,il y a moins d'humidité, donc moins de risques d'odeurs désagréables, à condition évidemmentde porter des chaussures fermées ! Autre astuce anti-odeur : déposez une pincée debicarbonate de soude au fond de vos chaussures chaque soir (et les secouer le matin).

Longtemps, on a attribué l'origine de l'ulcère àdes facteurs psychosomatiques. Maisaujourd'hui, on sait que 99% des ulcères sontdus à une bactérie : helicobacter pylori. 

Cette découverte a permis de révolutionner letraitement de l'ulcère qui se focalisedésormais sur l'élimination de cette bactérie.Attention cependant, l'ulcère peut trouver sonorigine dans la prise régulière d'aspirine oud'anti-inflammatoires non stéroïdiens. Cesmédicaments sont dits gastro-toxiques etatténuent les mécanismes de défensenaturelle de la muqueuse gastrique. Si la prisede ces médicaments peut momentanémentatténuer la douleur, elle contribue à accélérerle processus de l'ulcère. Quels sont les symptômes causes ?L'ulcère est une lésion ouverte… Lessymptômes sont ainsi assez douloureux.Généralement, l'ulcère entraîne des douleursqui prennent la forme de crampes, brûlures,torsion dans la région du creux de l'estomac etsous les côtes, à droite. Ces sensationspeuvent parfois atteindre le dos. Cette douleurest généralement rythmée par les repas,apparaissant une à quatre heures après etpouvant persister jusqu'au prochain. D'autressignes peuvent également y être associés :nausées, vomissements, troubles de ladigestion… La prise d'aliments calmegénéralement la douleur. Ces symptômesdurent quelques jours puis reviennentpériodiquement.

L’ulcère, quelles en sont les causes ?

Dur, dur de freiner saconsommation de sucrequand on a été habitué, dèsson plus jeune âge, à enconsommer beaucoup. Lepetit sucre dans le café, celuidu yaourt, les desserts… Vous avez des fringales, desenvies de sucre à longueurde journée et vous aimeriezapprendre à les dominer ? Parce que plus on mangesucré, plus on a envie demanger sucré.

Le sucre et ses dangersPour se motiver à arrêter lesucre, il faut d’abord avoirconscience des dangers qu’ilreprésente.En effet, il est à l’origine denombreuses maladies quidevraient, à elles seules,nous refroidir et réfréner vosenvies de sucre : diabète,cholestérol, prise de poids,hypertension artérielle…Il serait même impliqué dans

certains cancers comme celuide l’estomac, du sein, ducôlon ou encore de l’utérus. De quoi avoir peur pour sasanté ! Le sucre affaiblit nosdéfenses immunitaires enattaquant la flore bactérienneintestinale, favorisant par làmême la prolifération demycoses intestinales.Le sucre est égalementaccusé d’accélérer levieillissement de la peau etdes organes.

Accros au sucré,ceci peut vous aider !

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Contrairement à ce que vientd’affirmer l’énigmatique big-boss Haddad lorsqu’il se

mêle de politique, les signataires del’appel au président de laRépublique ne sont surtout pas des«salonnards» lorsqu’il prétend userd’une élégante insulte pour les dis-qualifier. La plupart d’entre eux n’incar-

nent-ils pas l’excellence dans lepatriotisme qui est la qualité moralela moins bien partagée par les poli-ticiens qui se déploient comme desnervis, de nos jours, afin de mieux«bunkériser» le palais ? Inquiets dela dégradation de la situation pré-valant au sommet du pouvoir, cescitoyens au-dessus de tout soup-çon, ont estimé impératif de sortirde leur réserve en allant au-devantde la difficulté qui consiste à ren-contrer Bouteflika mais aussi del’entretenir de vive voix. Mais, parceque l’initiative valait son pesantd’audace pour les gardiens dutemple, elle devint ipso facto uncrime de lèse-majesté dans lesréquisitoires des Saâdani etOuyahia, entre autres. En dépit de la multiplication des

déclarations infirmant les asser-tions malveillantes, le harcèlementpar le canal de faux réseaux«sociaux ?» parvint à inoculer lesyndrome de la culpabilité au pointde pousser certains signataires, fra-gilisés par l’injuste dénigrement, àrenoncer à leur présence parmi lesinitiateurs. Etonnamment, c’est del’agressivité de la campagne menéecontre une proposition éminem-ment citoyenne que l’idée même desoumettre le pouvoir politique autest de l’éthique et de la morale

vient de gagner la première bataille.Ceci est tellement vrai que l’opiniona, quelque part, pris fait et causepour les scrupules des vieux com-battants pour la liberté de ce paysqui sont les Guerroudj, Zohra Drif etFettal et à la culture citoyenne del’intellectuel Boudjedra et du pro-fesseur Aberkane. Désormais, dans le choc frontal

qui jusque-là s’illustrait dans lastructuration progressive d’uneopposition politique, il faudra acco-ler à la marge ce «manifeste des 19»qui détient la preuve par l’hostilitéqu’il suscite que le cas deBouteflika ne relève plus de la «rai-son d’Etat» mais du mensonge anti-constitutionnel. Justement, l’épiso-de de sa maladie (décembre 2005)puis les rechutes qui s’ensuivirentjusqu’à la lourde invalidité aprèsl’attaque cérébrale subie en avril2013 n’ont-ils pas mis en lumière latriste vanité des institutions et deleur usage comme un paravent àl’émergence d’oligarques contrô-lant les manettes de l’économienationale. D’où l’interrogation cen-trale qui revient sur le tapis toutesles fois où des circonstances iden-tiques exigent une réponse à lafameuse clause non écrite du secretd’Etat. Dans le cas de Bouteflika, l’on se

demande jusqu’où les hautessphères du pouvoir sont-elles mora-lement à l’aise en entretenant ladésinformation alors que l’Etatsombre et que ses institutionsdeviennent des repaires du pillagelégalisé ? Ce sont des dilemmes dece genre que la plupart des régimeseurent à trancher exceptionnelle-ment. Souvent, les résultats de

cette chirurgie par l’éthique se sontavérés lamentables, mais seule-ment dans les cas où le pourrisse-ment politique a fini par prendre ledessus. Et c’est dans cette perspec-tive que s’achemine actuellementl’Algérie quand ceux qui prétendentêtre dépositaires d’une parcelle deresponsabilité pratiquent un quasiisolement politique d’un Présidentmalade ! Il est vrai que lorsqu’il s’agit de la

personne physique du chef del’Etat, la frontière entre «espace»privé et vie publique se révèle extrê-mement floue. Or justement, c’est àtravers le juste équilibre entre cesdeux nécessités que s’étalonnentles bonnes institutions d’un pays etque se révèle publiquement la pro-bité des dirigeants. La capacité deconcilier la confidentialité de la vieprivée du personnage sans êtredangereusement une police de lamanipulation et de la censure auraitpermis d’épargner à ce pays ce tor-rent de suspicions à l’origine detoutes les fractures sociales. Un «Etat de bandits», répète-t-on

partout dans le pays, aussi bienchez les vrais salonnards qu’unhurluberlu voulait faire rimer avec«salopards» que dans les cafésmiteux des cités de la réclusion. Une unanimité qui accuse, pour

des raisons différentes certes, lepersonnel en charge des affairespubliques, d’être de mèche dans unprocessus de confiscation de l’ap-pareil d’Etat à l’insu même duPrésident. Et c’est précisémentcette coterie détenant les clés de larésidence du chef de l’Etat qui estintelligemment sommée par unpanel apolitique de lui ouvrir le pas-

sage vers le Président afin de sefaire une religion exacte du mode defonctionnement de ce pouvoir inéditqui s’impose au pays depuis deuxannées. Sauf qu’il est difficile deconvaincre les faux apôtres de «ladécence protocolaire» lesquelsripostent par les arguments spé-cieux. Un piteux exercice qui, en défini-

tive, a mis les rieurs du côté de ladélégation éconduite en lui recon-naissant le mérite d’avoir mis aujour les dessous d’une vaste conju-ration politique.

B. H.

Par Boubakeur [email protected]

LETTRE DE PROVINCE

De la République et des faux apôtresde la «décence protocolaire»PANORAMAPANORAMA

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !

Saâdani sur Ennahar TV qui rend hommage au CNESde feu Mentouri. Purée ! L’éloge du…

… Frites-omelette au caviar !

Le vendredi 13 a encore frappé. Il a été fatal aux19 ! Sans qu’on ait vu venir la terrible calculatrice àune fonction, la soustraction, un appareil authenti-quement «Made in Bladi», la liste des 19 qui vou-laient «savoir-si-Abdekka-savait» s’est vu amputée– allez savoir pourquoi j’ai failli écrire ponctionnée– de trois de ses membres. Et zou ! De 19, ils seretrouvent 16 et non pas 2000 comme dans le Orlyde Brel. La calculatrice à une seule fonction, lasoustraction est cependant multi-usage. Ceux quila détiennent peuvent s’en servir à volonté. Quel estl’intérêt, me direz-vous, de faire joujou avec une cal-culatrice qui n’a qu’un seul bouton, celui du«Moins» ? Vu sous cet angle, il est vrai que ça peutparaître stupide. Mais tout le monde ne voit pas le…monde sous et par le même angle. On ne regardepas les choses pareillement selon que l’on soit enbas, dans la vallée non verdoyante ou en haut, dansle palais récemment doté d’un tout nouveau péri-mètre de sécurité. Sur la butte surplombée d’unemaison blanche, le Moins est une arme absolue, etla calculatrice mono-fonction un outil de destruc-

tion massive. Car dans ce Palais, les seuls tableauxet œuvres d’art qui ornent les murs, c’est une barrenoire, des fois rouges, de forme rectangulaire et quioccupe les trois quarts de la toile, sur la longueur :moins de liberté. Moins d’espace de vie. Moins devie. Moins de droits. Moins de connaissances.Moins de fenêtres sur le monde. Moins de fenêtrestout court. Moins de soins. Moins d’oxygène pour lavallée. Moins de soleil. Moins de joie. Moins… enfin,en gros et dans le détail, la DM, la Dictature duMoins, a une calculatrice féroce et terriblement effi-cace. Elle vient d’en fournir une nouvelle preuve enabattant son pouvoir «soustractionnel» sur la listedes 19. Et mon petit doigt me dit que cet outil duMoins va faire … plus, beaucoup plus dans lesheures qui viennent. Et des 16 rescapés actuels, laliste des 19 originels va peut-être passer à 14demain, voire à… Moins encore dimanche et lesjours suivants. Que faudrait-il pour que ce jeu demassacre cesse ? Je n’en sais fichtrement rien.Moi, très tôt, j’ai compris que les maths, ce n’étaitfranchement pas mon truc. Et je me suis donc réso-lument fâché avec les petits et grands calculs. Mecontentant juste de fumer du thé pour rester éveilléà ce cauchemar qui continue.

H. L.

La Dictature du Moins et les MaîtresObscurs de la Soustraction !