Communiqué

Ils ont tweeté l’histoire de Saint-Georges

Saint-Georges, le 6 juin 2013 – Dans le cadre du projet : « Je tweete ma ville! », les

élèves de 2e secondaire de Mme Marie Champagne, à la polyvalente de Saint-Georges,

ont adopté comme sujets de leurs exercices de twittérature des thèmes empruntés à

l’histoire de la ville de Saint-Georges. Et ils ne se sont pas arrêtés là!

L’enseignante explique qu’il s’agissait au départ de trouver de nouveaux thèmes pour

les exercices de twittérature qui consistent à composer des messages de 140

caractères ‘’ pile ‘’ sur un thème donné, à l’image du format exigé sur le réseau social

Twitter. «C’est vraiment une approche pédagogique efficace qui demande du

vocabulaire, de la grammaire, de l’esprit de synthèse et qui touche même la poésie dans

certains cas.», explique-t-elle, en notant aussi le côté ludique de cette activité.

Par le biais du conseiller M. Marcel Drouin, Mme Champagne a pris contact avec le

Comité de revitalisation de la ville de Saint-Georges. En plus de fournir 100 $ en bourse

et 30 livres à donner aux élèves méritants, la Ville a fourni les photos à partir desquelles

les élèves ont initié leurs recherches. La polyvalente et le Comité culturel de la

Commission scolaire de la Beauce-Etchemin y sont aussi allés de contributions (100 $

et 75 $) pour permettre de récompenser les meilleures réalisations des élèves. Les

élèves méritant des prix du comité culturel sont : Samuel Castonguay, Alexandre Reny

et Marie-Michelle Bougie. Les prix décernés par la Polyvalente seront remis dans les

jours à venir aux meilleures présentations orales du travail en classe.

Un succès fou!

Le sujet abordé a vite suscité l’enthousiasme. « Les élèves ont été tellement passionnés

et motivés; le projet a connu un succès fou! », s’exclame Mme Champagne. Plutôt que

de se contenter de décrire des photos avec des tweet, on a demandé aux élèves de

réaliser des comptes rendus d’événements historiques, et de les déposer sur le réseau

social Edu.Glogster. Ce dernier permet de réaliser des montages comparables à du «

scrapbooking », où on peut intégrer des effets spéciaux et des animations. Les tweets

sur le sujet de ‘’ ma ville ‘’ ont été intégrés à ces pages.

Afin d’aider les élèves dans leur compréhension historique, M. Roger Gagné, professeur

d’histoire à la retraite, et Mme Anne Dutil, de la Société historique Sartigan, sont venus

leur parler en classe.

Communiqué

De retour l’an prochain

Mme Champagne est enthousiasmée par la réaction des élèves et par l’excellente

collaboration qu’elle a obtenue de tous les intervenants. Elle entend bien répéter

l’expérience l’an prochain. «C’est un excellent exercice qui touche différentes facettes

du programme scolaire», affirme-t-elle, en notant qu’en plus du français, ce projet

améliore les connaissances des élèves en histoire et touche aussi aux technologies.

«On en profite aussi pour leur dire que quand tu déposes quelque chose sur Facebook

ou sur Twitter, il faut que tu en sois fier parce que ça devient public», ajoute-t-elle.

De son côté, le directeur de la polyvalente de Saint-Georges, M. Michel V. Gagnon, est

fort satisfait de l’approche multi-sectorielle adoptée par l’enseignante de 2e secondaire,

qui intègre des éléments culturels et de l’informatique à ses cours de français.

«Je me réjouis aussi de constater qu’on a su collaborer avec des personnes et des

organismes de la communauté pour ajouter un «plus» à l’enseignement que nous

offrons. Je félicite l’enseignante, tous les collaborateurs, et surtout les élèves parce que

ce sont avant tout leurs efforts qui ont permis la réalisation de ce projet».

À compter du 11 juin, on pourra retrouver sur le site de la CSBE une liste de liens qui

mèneront vers une vingtaine de comptes rendus d’événements historiques réalisés par

les élèves. Il suffira de se rendre sur la page www.csbe.qc.ca/tweetemaville. Signalons

aussi que les meilleurs comptes rendus réalisés par les élèves seront imprimés pour

former un catalogue qui sera remis à la Société historique Sartigan.

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