Iles et lône de la Motte - Pole GestionIle de la Motte (Saint-Bénigne et Arbigny) 4 Conservatoire...

Juin 2012 Rédaction :

Emmanuel AMOR (CREN)

Ils soutiennent l'action du CREN antenne 01 :

Iles et lône de la Motte REVISION DU PLAN DE GESTION Nouvelle phase de mise en œuvre : 2012-2022

Communes d’Arbigny et de Saint-Bénigne Département de l’Ain Année de programmation : 2010

Ile de la Motte (Saint-Bénigne et Arbigny)

Conservatoire Rhône-Alpes des Espaces Naturels

Sommaire

1ère PARTIE : EVALUATION DU PLAN DE GESTION 2004-2009 .............. 1

a. BILAN DE l’OBJECTIF ET DES ACTIONS ...................................... 1 I Maintenir le site dans les meilleures conditions possibles pour l’accueil et la reproduction des ardéidés (Bihoreau gris et Aigrette garzette notamment). ...................................................................................................................... 1

1. Problématique ................................................................................... 1 2. Bilan des actions ............................................................................... 2 3. Bilan du suivi des Hérons ................................................................. 4 4. Bilan du suivi bathymétrique ............................................................ 4 5 Evaluation de l'objectif ..................................................................... 5

II Le Comité de Pilotage ........................................................................... 5 III Les partenaires financiers.................................................................. 5

b. MISE A JOUR DU DIAGNOSTIC DU SITE ...................................... 6 I. Informations générales .......................................................................... 6

1. Statuts ............................................................................................... 6 2. Aspects fonciers ................................................................................ 6

II. Environnement et patrimoine naturel ................................................ 6 1 Paramètres physiques ........................................................................ 6

Hydrologie ............................................................................................ 6 Géomorphologie ................................................................................... 7 Physico-chimie ...................................................................................... 7

2 Paramètres biologiques ................................................................... 10 Ecotoxicologie .................................................................................... 10 Habitats naturels.................................................................................. 11 Espèces................................................................................................ 14

• Flore ........................................................................................ 16 • Faune ....................................................................................... 18

Poissons ...................................................................................... 20 Oiseaux ....................................................................................... 24 Invertébrés .................................................................................. 24 Complément sur les chauves-souris ............................................ 24

3 Place du site dans un ensemble de sites naturels ............................. 25 Prairies inondables .............................................................................. 25 Lône d’Uchizy .................................................................................... 25

4 Synthèse des connaissances ............................................................ 25 III. Activités socio-économiques .......................................................... 26

1 Description, importance du site pour l’activité ............................... 26 2 Synthèse des activités ayant une influence sur la gestion ............... 26 3 Fréquentation actuelle et capacité à accueillir du public ................. 26

IV. Bilan des enjeux .............................................................................. 26

2ème PARTIE : PLAN DE GESTION 2012-2021 .............................................. 28

a. Objectifs ................................................................................................. 28

b. Budget prévisionnel .............................................................................. 31

c. Fiches actions......................................................................................... 31


1 Conservatoire Rhône-Alpes des Espaces Naturels

1ère PARTIE : EVALUATION DU PLAN DE GESTION 2004-2009

a. BILAN DE l’OBJECTIF ET DES ACTIONS

L’évaluation prend en compte les actions réalisées entre 2004 et 2010 car les données biologiques permettant l’évaluation ont été principalement relevées durant l’été 2011. Des travaux de restauration ont néanmoins été réalisés en 2011 (automne).

I Maintenir le site dans les meilleures conditions possibles pour l’accueil et la reproduction des ardéidés (Bihoreau gris et Aigrette garzette notamment).

1. Problématique Le Bihoreau gris, l'Aigrette garzette sont deux espèces de hérons arboricoles remarquables se reproduisant sur l’ile de la Motte. L'intérêt de la colonie est accru par les effectifs importants de ces espèces qui sont localisées sur certains secteurs géographiques en Rhône-Alpes. Dans l’Ain elles nichent principalement en Dombes et en Bresse. Depuis 2008 la colonie semble avoir abandonné l’ile (aucune reproduction en 2009 et 2010) même si la reproduction d’un couple d’aigrette est certaine en 2011. La fréquentation durant la période de reproduction (avril à août) sur et autour de l’île a probablement dérangé la colonie de hérons.

Curage de la lône novembre 2011 – DIDIER F. (CREN)



2. Bilan des actions

Objectif 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011Installation d'un panneauNettoyage panneauRestauration de la lône xFabrication d'un panneauSuivi hérons x x xSuivi bathymétrique x xElaboration d'un projet de restauration de la lône x x x xBilan des suivis xRévision plan de gestion x

Sensibilisation Conception d'un panneau

AnimationRelations avec les partenaires, encadrement, suivi administratif et financier… x x x x x x x x

Ile de la Motte - bilan des actions réalisées entre 2004 et 2011

Maintenir le site dans les meilleures conditions

possibles pour l’accueil et la reproduction des ardéidés (Bihoreau gris et Aigrette

garzette notamment).

Travaux

Suivis

Etudes préalables

actions

prévux réalisé

En 2011 un curage (extraction de sédiments) du bras secondaire de la Saône qui sépare l’ile principale de la berge en rive gauche a été réalisé. Il visait à :

1. maintenir la diversité géomorphologique du tronçon en conservant le caractère insulaire de l’île de la Motte 1. augmenter la disponibilité en ressources alimentaires pour les hérons 2. préserver la tranquillité de l’île pour la reproduction des hérons 3. accroître l’attractivité du bief lors de la montaison du brochet pour sa reproduction.

Ces travaux étant soumis à déclaration au titre du Code de l’Environnement un dossier a été déposé auprès des Services de Police de l’Eau en 2011. La rédaction de ce document a nécessité la réalisation d’une étude piscicole en 2010 et d’analyses physico-chimiques et écotoxicologiques de l’eau et des sédiments. Ces études ont été sous-traitées à des experts mais le dossier de déclaration a été réalisé en interne. Les milieux intéressants actuellement pour la faune piscicole n’ont été pas impactés (partie amont du bras secondaire, queue de l’île et zone à nénuphar dans la partie aval). Afin de limiter le dérangement lié à l’intervention sur le long terme et pérenniser les effets recherchés, le dimensionnement de l’extraction a pris en compte les phénomènes naturels d’atterrissement. Un suivi réalisé par le CREN sur une période de 10 ans a permis de mettre en évidence sur le site une vitesse de sédimentation moyenne de 2cm/an. Les matériaux ont été extraits au moyen d’une pelle mécanique depuis une embarcation fluviale de type barge, en novembre 2011, en dehors la période de réchauffement des eaux pour limiter au maximum l’impact sur la faune piscicole. Les sédiments ne révélant aucune toxicité chronique dangereuse, ils pouvaient être remis en eau notamment pour ne pas renforcer le déficit sédimentaire du cours d'eau. Les matériaux (1200 m3) ont donc été évacués par barge et remis en eau 300 m en aval. Cela a aussi permis de créer des zones de hauts fonds favorables à la faune piscicole. La carte suivante présente les secteurs d’intervention et l’impact des travaux sur la topographie du lit.



3. Bilan du suivi des Hérons Le suivi a été réalisé en 2007 et 2009 durant le 2ème plan de gestion. La méthodologie consiste lors d’un passage dur l’ile principale en juin ou juillet à dénombrer les nids. Chaque nid est comptabilisé, en vérifiant son occupation par divers critères : localisation, aspect général, présence d’adultes ou de jeunes, présence de fientes fraîches (sur la végétation annuelle), présence de coquilles... Ces indices permettent d’estimer le nombre de couples par espèce.

Nombre de couples1994 1995 1996 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011

Bihoreau gris40 40 23 58 24 72 118 62 0 0Aigrette garzette5 5 3 10 4 11 16 3 0 1Héron gardeboeufs1 2 0 2 0 0 0 0 0 0

1994,95,96 ; fourchette haute

Ile de la Motte bilan du suivi des hérons arboricoles remarquables

0

2

4

6

8

10

12

14

16

18

20

0

20

40

60

80

100

120

140

1994 1995 1996 1999 2001 2003 2005 2007 2009 2011

Aigrette et Gardeboeufs)Bihoreau Evolution du nombre de couples

Bihoreau gris

Aigrette garzette

Héron gardeboeufs

En 2007, les effectifs de hérons nicheurs avaient fortement régressé par rapport aux années précédentes, la cause avait alors était attribuée à des évènements météorologiques exceptionnels. En 2009 la colonie a complètement abandonné le site pour la reproduction et ce malgré des conditions météorologiques normales. L’observation par des acteurs locaux d’une fréquentation nautique plus importante en rive droite de l’île en période d’installation des oiseaux (amarrage de bateaux notamment ; BORREL M. obs.pers.) amène à émettre l’hypothèse d’un abandon lié au dérangement. Cette hypothèse est renforcée par le fait que des colonies mixtes d’Ardéidés similaires se sont installées à proximité, en Saône-et-Loire, sur une île du val de Saône au nord de Chalon-sur-Saône en 2009 et à Epervans (Île Chaumette) en 2008 (AOMSL-MEZANI S., obs. pers.). Depuis 2009 des indices de reproduction permettent de constater que le Héron cendré niche de manière certaine (5 couples minimum) et que l’Aigrette garzette a niché de manière certaine en 2011.

4. Bilan du suivi bathymétrique Un suivi topographique réalisé par le CREN sur une période de 10 ans a permis de mettre en évidence sur le site une vitesse de sédimentation moyenne de 2cm/an. En 2006 une campagne de sondage bathymétrique a été réalisée par VNF pour le CREN puis en 2011 par le CREN (avant et après travaux) (voir carte précédente).



5 Evaluation de l'objectif La colonie ayant presque complètement abandonné le site pour la reproduction depuis 2009, l’objectif fixé n’a pas été atteint. Il sera donc nécessaire de disposer de moyens plus importants pour mieux prendre en compte les enjeux écologiques.

II Le Comité de Pilotage Le comité de pilotage a été réuni à Saint-Bénigne aux dates suivantes :

• 8/11/2006 • 7/11/2008 • 25/11/2010 • 17/11/2011

Le bilan des actions réalisées depuis le précédent comité de pilotage et la validation des actions de l’année n+1 ont été les principaux points à l’ordre du jour de ces réunions. La réunion de 2011 a été réalisée sur site afin de visiter le chantier de curage de la lône.

III Les partenaires financiers Une des spécificités de ce site conservatoire inclus au site Natura 2000 Val de Saône amont est le soutien financier par d’autres partenaires que l’Etat dont les contributions ont été de 73% sur un budget total d’environ 100 000 €. Les partenaires financiers ayant ainsi contribué à la gestion du site depuis 2004 sont les suivants :

• Etat (DDT et DIREN) • Europe (Feader) • Région Rhône-Alpes • Département de l’Ain • Agence de l’Eau RMC

prévu réalisé

travaux 51 400 57 385 54%

suivis 9 320 5 137 5%

fonctionnement 14 440 15 086 14%

communication et Animation de réseau 2 650 3 447 3%

Etudes préalables 26 130 25 065 24%

Total 103 940 106 121 100%

Etat/Europe 35 169 33%

Région 26 872 25%

Département 16 363 15%

Agence de l'Eau 30 692 29%

sous-total partenaires 109 096 103%

CREN 152 0%

Ile de la Motte - bilan des dépenses 2004-2011

Budget

Financement

montant (€ TTC)taux

Les dépenses réalisées sont globalement égales à celles prévues. Le poste de dépenses le plus important est les travaux (54%) puis les les études préalables (dossier de déclaration pour les travaux de curage)..

Visite du chantier de curage avec le comité de pilotage en le 17/11/2011



b. MISE A JOUR DU DIAGNOSTIC DU SITE

I. Informations générales

1. Statuts • ZNIEFF de type I • Site Natura 2000 Val de Saône amont : L’EPTB Saône-Doubs en

est la structure animatrice et le Syndicat Bresse-Revermont-Val de Saône en a la présidence, le document d’objectifs a été validé par le comite de pilotage le 1er février 2010.

• La masse d’eau incluant le site est « la Saône de la confluence du Doubs à Villefranche-sur-Saône « (FRDR1807a). Elle est classée en objectif de bon état écologique pour 2021 en raison d’altérations liées aux micropolluants et à l’hydrologie.

2. Aspects fonciers Le site est entièrement sur le Domaine Public Fluvial. Le CREN en a la maîtrise d’usage jusqu’en décembre 2012. La Convention d’Occupation Temporaire devrait être renouvelée après cette échéance. En 2011 un avenant a été accordé au CREN afin d’en étendre le périmètre et de lui laisser la possibilité d’intervenir sur la végétation et le substrat minéral.

II. Environnement et patrimoine naturel

1 Paramètres physiques

Hydrologie

La Saône, principal affluent du Rhône constitue un des grands axes hydrauliques du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. La superficie de son bassin versant approche 30 000 km². Elle prend sa source à 405 m d’altitude dans le massif des Vosges ; son dénivelé de 247 m pour un parcours de 475 km lui confère un caractère de rivière de plaine, très lente, avec une pente moyenne de 0.5 0/00. Les niveaux d’eau à Mâcon varient au cours de l’année, avec des maximums aux mois de janvier, février et mars et des minimums pour les mois de juillet et août.

Sources : Voies Navigables de France

Au niveau de l’Ile de la Motte, dans les secteurs dont la bathymétrie a été levée, cela se traduit par des hauteurs d’eau variant de 0.4 m à 4.7 m à



l’étiage et de 1.3 m à 5.6 m par hautes eaux. Le module à Mâcon est de 403 m3/s et le QMNA5 de 71 m

3/s. Régulièrement la Saône s’étale dans son lit majeur. On distingue plusieurs types de crues : les crues hivernales dues essentiellement à un apport pluviométrique et les crues printanières dues aux apports du Doubs, importants en période de fonte des neiges s’ajoutant à un apport pluviométrique. Les débits de crues à Mâcon varient entre 1700 et 2900 m3/s (biennale et cinquantenale).

Géomorphologie La géomorphologique des annexes hydrauliques est décrite uniquement où des relevés bathymétriques et des profils topographiques ont été réalisés (secteurs de curage, voir carte précédente). Les secteurs d’intervention correspondent véritablement à un bras secondaire sur la partie amont et une zone de hauts fonds sur les deux tiers avals. Cette zone de hauts-fonds est liée à la diminution des vitesses d’écoulement en aval direct de l’île de la Motte, processus qui génère une sédimentation plus importante. Par ailleurs les apports de sédiments par le bief de Longely contribuent à l’exhaussement du plancher fluvial. L’énergie relative au débit liquide du bief se dissipe en érodant le lit du bras secondaire directement à la confluence. Il en résulte la présence d’une fosse au bord de laquelle les matériaux érodés se sont déposés.

Physico-chimie La carte ci-après illustre les secteurs où ont été effectués des prélèvements d’eau et de sédiments à des fins d’analyses en 2009 et 2010, dans le cadre de l’élaboration du projet de curage (dossier de déclaration au titre du Code l’Environnement).



• Eau Prélèvements Les prélèvements ont été réalisés par le cabinet de conseil en hydroécologie Sialis (Jean-Pierre Grandmottet) le 15/10/2010. Température, oxygène dissous et pH ont été mesurés in situ en même temps qu’un prélèvement d’eau était réalisé à l’aval du Bief de Longely pour être confié à un laboratoire d’analyses. Résultats Voir tableau en annexe En se fondant sur les limites de classe d’état écologique de la DCE les mesures et analyses réalisées sur l’eau témoignent d’un bon état écologique , ce que confirme globalement d’autres grilles d’analyses1 du à l’exception notoire de la teneur en azote Kjeldahl (azote organique dissous + ammonium), non retenues dans les paramètres généraux de la DCE, indiquant une contamination récente par des eaux us ées ou un lessiva d’épandage de lisier . La conductivité est considérée, selon les référentiels2, comme normale à très excessive (révélant alors une eau polluée).

• Sédiments Prélèvements Deux campagnes de prélèvements ont été réalisées car la parution d’un nouveau texte juridique a rendu obligatoire l’analyse de paramètres supplémentaires.

Campagne de 2009

Le conditionnement des échantillons, la livraison de ces derniers au laboratoire et l’interprétation des résultats ont été mis en œuvre par le cabinet GREBE. Les analyses ont été confiées à un laboratoire agréé.

Les analyses ont portés sur les critères suivants : 1. Paramètres physiques 2. Granulométrie 3. Métaux lourds et métalloïdes 4. Hydrocarbures aromatiques polycycliques 5. Poly-chloro-biphéniles (PCB)

Campagne de 2010

Les prélèvements ont été réalisés par le cabinet de conseil en hydroécologie Sialis (Jean-Pierre Grandmottet) le 15/10/2010 et confiés à un laboratoire pour analyses classiques sur eau interstitielle et part solide. Résultats

Campagne de 2009

Les résultats complets d’analyse sont joints en annexe du présent rapport. Concernant la granulométrie les sondages montrent des matériaux globalement sablo-limoneux à limono-sableux légèrement organiques (pour plus de détails cf. annexe). Voir tableau en annexe 1 SEQ-Eau Version2 2 SEQ-Eau V2, classes de Nisbet et Verneaux (1970)



La comparaison des résultats analytiques démontre le non dépassement du seuil réglementaire S1, c’est à dire qu’ils présentent un faible rique de contamination pour les milieux aquatiques.

Campagne de 2010

Voir tableau en annexe Le sédiment paraît bien minéralisé et présente des teneurs en phosphore acceptables. Le rapport C/N (carbone / azote) est faible, témoignant d’un excédent en azote dont l’origine pourrait entr e autres être la décomposition récente d’une importante quantité d’a lgues .

2 Paramètres biologiques

Ecotoxicologie Un test écotoxicologique3 a été réalisé sur une fraction de sédiments prélevés le 15/10/2010 par un laboratoire d’analyses. Les résultats de ce test attestent que le sédiment ne présente pas de toxicité chronique suffisante pour être dommageable aux peuplements aquatiques . 3 Brachionus calyciflorus (Norme NF ISO 20666 – T90-334). Le test détermine la

toxicité chronique d’un sédiment en se fondant sur l’inhibition de la croissance d’une

population de rotifère impliquée par différentes concentrations du lixiviat issu de ce

sédiment.



Habitats naturels Le tableau suivant présente les habitats naturels caractérisé sur l’ile de la Motte.

libellé Corine Biotope

code Corine

Biotope

code

Natura

2000 Libellé Natura 2000 Pal class

Eaux eutrophes 22.13 3150

Lacs eutrophes naturels avec végétation du type

Magnopotamion ou Hydrocharition 22.13 x (22.41 et 22.421) +

Eaux eutrophes*Zone à Brèmes 22.13*24.15 +

Groupements à Bidens tripartitus 22.33 +

Végétations enracinées immergées 22.42 +

Végétations enracinées

immergées*Végétations enracinées

flottantes 22.42*22.43 +

Groupements de grands Potamots 22.421 3150

Lacs eutrophes naturels avec végétation du type

Magnopotamion ou Hydrocharition 22.13 x (22.41 et 22.421) ++

Groupements de petits Potamots 22.422 +

Végétations enracinées flottantes 22.43 +

Zone à Brèmes 24.15 +

Saussaies de plaine, collinéennes et

méditerranéo-montagnardes 44.12 +

Forêts galeries de Saules blancs 44.13 +

Forêts fluviales médio-européennes

résiduelles 44.42 91FO

Forêts mixtes de chênes, d'ormes et de frênes

bordant de grands fleuves 44.4 +++

Forêts fluviales médio-européennes

résiduelles*Forêts galeries de Saules

blancs 44.42*44.13 ++

Phragmitaies 53.11 +

Peuplements de grandes Laîches

(Magnocariçaies) 53.21 +

+ enjeu faible

++ enjeu fort

+++ enjeu très fort

Ile de la Motte - habitats naturels en 2011

Enjeu

L’évolution des connaissances se traduit par la caractérisation de deux nouveaux habitats d’intérêt communautaire sur le site :

• Forêts mixtes de chênes, d'ormes et de frênes bordant de grands fleuves 91FO • Lacs eutrophes naturels avec végétation du type Magnopotamion ou Hydrocharition 3150

L’enjeu de conservation des forêts fluviales est important en raison de l’importante dégradation engendrée par le développement de l’Erable Négundo (espèces invasive), notamment sur l’îlot principal. L’enjeu est évalué en croisant l’intérêt et le niveau de dégradation. Les dégradations sont évaluées à partir de l’état de conservation des habitats, lui-même évalué à dire d’expert. L’intérêt est évalué à partir des statuts (cumul et prise en compte des hiérarchies existantes au sein des listes rouges).

La carte de végétation en 2011 et celle localisant les relevés effectués sont présentées en pages suivantes.



Espèces Parmi les espèces observées 5 sont d’intérêt communautaire :

• la Bouvière (poisson ; annexe II Directive Habitats) • le Castor (annexe II Directive Habitats) • L’Aigrette garzette (annexe I Directive Oiseaux) • Le Martin-pêcheur (annexe I Directive Oiseaux) • Le Bihoreau gris (annexe I Directive Oiseaux)

La synthèse page suivante a été réalisée à partir de données postérieures à 1993. Elle présente uniquement les évolutions notables et ce uniquement pour les espèces considérées comme remarquables ou patrimoniales, c’est-à-dire dont le degré de rareté fait de leur conservation un enjeu régional. Celles-ci sont inscrites en liste rouge régionale sauf certaines dont la situation a évoluée mais qui en l’état des connaissances mériteraient de l’être. Certaines ont un statut de protection. Pour les espèces animales l’habitat affiché est celui utilisé principalement durant la reproduction. D’autres habitats au sein et en dehors du site peuvent être utilisés durant leurs cycles biologiques. L’enjeu est évalué en croisant l’intérêt et le niveau de dégradation. Les dégradations sont évaluées à partir de la fréquence d’observation, de l’ancienneté des données et de l’état de conservation des habitats. L’intérêt est évalué à partir des statuts (cumul et prise en compte des hiérarchies existantes au sein des listes rouges).



1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 DH II DO I PN PR LRR CBN nidification

Ma mmifè re s Castor fiber Linnaeus, 1758 Castor d'Eurasie x x saussaies ; forêts galeries de Saules blancs ++

Alcedo atthis (Linnaeus, 1758) Martin-pêcheur d'Europe x x x x x x VU probable talus d'érosion +

Bubulcus ibis (Linnaeus, 1758) Héron garde-boeufs x x x x x x possible forêts fluviales ++

Egretta garzetta (Linnaeus, 1766) Aigrette garzette x x x x x x x x certaine forêts fluviales ++

Emberiza schoeniclus (Linnaeus, 1758) Bruant des roseaux x VU possible phragmitaies ++

Merops apiaster Linnaeus, 1758 Guêpier d'Europe x x x VU possible talus d'érosion +

Nycticorax nycticorax (Linnaeus, 1758) Bihoreau gris x x x x x x x x VU certaine forêts fluviales ++

Passer montanus (Linnaeus, 1758) Moineau friquet x x x x VU possible forêts fluviales +Riparia riparia (Linnaeus, 1758) Hirondelle de rivage x x EN certaine talus d'érosion ++

Anguilla anguilla (Linnaeus, 1758) Anguille européenne x végétations immergées et flottantes +Rhodeus amarus (Bloch, 1782) Bouvière x x végétations immergées et flottantes +

Odona te s Gomphus flavipes (Charpentier, 1825) Gomphe à pattes jaunes x x x VU eaux eutrophes +

Acorus calamus L., 1753 Acore calame x x RR groupements à Bidens tripartitus ++

Erysimum cheiranthoides L., 1753 Vélar fausse-giroflée x x x x R forêts fluviales ++

Glyceria maxima (Hartm.) Holmb., 1919 Glycérie aquatique x x x R végétations immergées et flottantes ++

Gratiola officinalis L., 1753 Gratiole officinale x x x AR prairies inondables (hors site) ++

Hydrocharis morsus-ranae L., 1753 Hydrocharis morène x x x x x RR végétations immergées et flottantes ++

Inula britannica L. Inule britannique x x x R phragmitaies ++

Jacobaea paludosa (L.) P.Gaertn., B.Mey. & Scherb., 1801Séneçon des marais x x x x x AR phragmitaies ++

Mentha pulegium L., 1753 Menthe pouliot x x PC forêts fluviales ++

Najas marina L., 1753 Naïade majeure x x x x x x x AR végétations immergées et flottantes ++

Nymphoides peltata (S.G.Gmel.) Kuntze, 1891 Faux nénuphar x x R végétations immergées et flottantes +

Potamogeton lucens L., 1753 Potamot luisant x x R végétations immergées et flottantes +

Potamogeton nodosus Poir., 1816 Potamot noueux x x x PC végétations immergées et flottantes ++

Potamogeton perfoliatus L., 1753 Potamot à feuilles perfoliées x x x x x x R végétations immergées et flottantes +

Potamogeton x fluitans Roth, 1788 Potamot flottant x x E végétations immergées et flottantes ++

Salix fragilis L., 1753 Saule fragile x x AR Saussaies ++

Scrophularia oblongifolia Loisel., 1827 Scrophulaire des ombrages x x AR forêts fluviales ++

Spirodela polyrhiza (L.) Schleid., 1839 Spirodèle à plusieurs racines x x x x x AR végétations immergées et flottantes ++

Thalictrum flavum L., 1753 Pigamon jaune x x x x AR forêts fluviales ++

Trapa natans L., 1753 Châtaigne d'eau x x R végétations immergées et flottantes +Vallisneria spiralis L., 1753 Vallisnérie en spirale x x x x x x R végétations immergées et flottantes +

Sta tuts DH II Directive Habitats annexe II Classes de rareté D? (non revu après 1990) enjeu faible DO I Directive Oiseaux annexe I (Conservatoire Botaniques Nationaux) E (exceptionnel) enjeu fort PN Protection nationale RR (très rare)enjeu très fort PR Protection régionale R (rare)

NE non évalué LRR Liste rouge régionale AR (assez rare) CR : en grave danger PC (peu commun) EN : en danger AC (assez commun) VU : vulnérable C (commun)

CC (très commun)

1995 19961er plan de gestion statut2e plan de gestion

1994Groupe

Oise aux

Poissons

Pla ntes

EspèceEnjeuhabitats au sein du site

1993



• Flore Le nombre d’espèces remarquables observées depuis 1995 est de 20. Aucune espèce n’a pas été recontactée depuis 1996. Enfin la découverte de cinq nouvelles espèces remarquables est à noter :

• Inule britannique • Menthe pouliot • Limnanthème faux nénuphar • Potamot luisant • Châtaigne d'eau

Les zones où l’Erable Négundo est présent en forte densité ont une faible diversité floristique. Le Séneçon des marais y est quasiment absent alors qu’il est assez fréquent sur les zones non envahies. La carte ci-dessous situe les stations des espèces dont la localisation est connue précisément. Certaines données n’ont par contre pas été géoréférencées, d’autres n’ont pas été produites par le CREN mais collectées auprès de partenaires et l’information n’a pas été transmise.

Limnanthème faux nénuphar AMOR E.

Gratiole officinale AMOR E. Séneçon des marais AMOR E.



• Faune

Le nombre d’espèces remarquables observées depuis 1995 est de 11. Aucune espèce n’a pas été recontactée depuis 1996. Enfin la découverte de 7 nouvelles espèces remarquables est à noter :

• Castor d’Europe • Bruant des roseaux • Guêpier d'Europe • Hirondelle de rivage • Anguille • Bouvière • Gomphe à pattes jaunes

La carte ci-dessous situe les stations des espèces dont la localisation est connue précisément. Comme pour la flore, certaines données n’ont par contre pas été géoréférencées, d’autres n’ont pas été produites par le CREN mais collectées auprès de partenaires et l’information n’a pas été transmise.

Indices de présence de Castor AMOR E. Héron garde-boeufs AMOR E.

Martin-pêcheur AMOR E.



Poissons Les investigations ont été réalisées par le cabinet de conseil en hydroécologie Sialis (Jean-Pierre Grandmottet) le 15/10/2010, dans le cadre de l’élaboration du projet de curage (dossier de déclaration au titre du Code l’Environnement).

Méthodologie

L’échantillonnage du peuplement piscicole a été réalisé par pêche électrique4 et filets5. Le gabarit de la Saône s’oppose à toute prospection exhaustive à l’électricité et par suite à la réalisation d’un inventaire piscicole permettant d’estimer quantitativement les stocks en place.

Résultats

L’ensemble des captures réalisées étant donné au niveau de l’annexe 1, seuls les éléments synthétiques sont reportés ci-après. Nature du peuplement Au total, tous types d’échantillonnage confondus, 15 espèces de Téléostéens et une Ecrevisse importée d’origine nord-américaine ont été recensées. Il s’agit de :

électricité Filets Ablette Alburnus alburnus + +

Anguille Anguilla anguilla + Barbeau fluviatile Barbus fluviatilis + Brème bordelière Blicca bjoerkna + Brème Abramis brama + Bouvière Rhodeus sériceus + Carpe commune Cyprinus carpio + Chevesne Leuciscus cephalus + +

Gardon Rutilus rutilus + +

Goujon Gobio gobio + +

Grémille Gymnocephalus cernua + +

Perche Perca fluviatilis + +

Perche soleil Lepomis gibbosus + Rotengle Sacrdinius erythrophtalmus + Sandre Stizostedion lucioperca + Ecrevisse américaine Orconectes limosus +

4 protocole de l’Echantillonnage Continu par Distance (ECD) 5 tendue d’araignées multimailles entre le coucher et le lever du soleil



Au plan qualitatif, les espèces échantillonnées s’intègrent bien à la composition du peuplement pisciaire d’un grand cours d’eau de plaine comme la Saône au niveau de l’Ile de la Motte. Cependant, huit à dix autres espèces auraient pu être recensées. Certaines absences de l’échantillon peuvent pour partie s’expliquer par la période de pêche un peu tardive limitant l’activité des espèces les plus thermophiles comme le Black-bass à grande bouche (Micropterus salmoïdes), le Poisson-chat (Ameiurus melas) ou le Silure (Silurus glanis) ainsi que par la non prospection (pour cause de navigation) du chenal central profond. L’absence du Brochet (Esox lucius) est liée à l’aménagement du système Saône naviguée et de son lit majeur qui rend la fraye naturelle de ce carnassier difficile. L’Écrevisse américaine présente, contrairement à l’Écrevisse à patte blanche (Austropotamobius pallipes) autochtone et exigeante, une sensibilité peu prononcée à la dégradation des milieux ; sa présence ne peut être associée à un gage quelconque de qualité. Densité du peuplement et structure des populations Les rendements de capture aux filets sont assez faibles dans l’absolu et très faibles pour ce type de milieu ; mais cela trouve probablement son explication dans l’avancement de la saison et le ralentissement global (Brochet excepté) de l’activité piscicole avec le refroidissement de l’eau. La moitié des espèces présente les classes d’abondance les plus fortes, ce qui, renforcé par la faible efficacité des filets en raison de la période d’investigation, témoigne d’un peuplement globalement abondant, (l’abondance n’étant pas à elle seule un gage de peuplement en bon état). Les tailles des individus capturés (minimales et maximales) permettent de penser que les espèces suivantes présentent des populations pérennes à défaut d’être équilibrées :

• Ablette • Brème bordelière • Bouvière • Chevesne • Gardon • Goujon • Grémille • Perche soleil • Rotengle.

Les juvéniles de Barbeau attestent par ailleurs de sa reproduction à proximité. Le manque de captures de grosses perches comme le faible nombre de sandres échantillonnés doivent par contre interpeller même s’ils peuvent pour partie s’expliquer par la saison. Le peuplement paraît donc reposer globalement sur des populations bien implantées.



Peuplement stationnel et peuplement de référence

Préambule Les conditions du milieu (pente, température, minéralisation, largeur mouillée, vitesse moyenne du courant,...) évoluant des sources à l’embouchure, les peuplements aquatiques évoluent également suivant le même gradient. Les peuplements pisciaires n’échappant pas à cette règle, cette structure longitudinale des cours d’eau a pu être caractérisée par la définition de cinq zones6 : - la zone apiscicole correspondant aux secteurs des sources, - et quatre zones piscicoles se succédant de l’amont vers l’aval, les zones à Truite, à Ombre, à Barbeau et à Brème. Dans la réalité, la situation est plus complexe : en particulier, le fait que l’évolution des conditions de milieu soit généralement très progressive entraîne un remplacement lui aussi très progressif des espèces les unes par rapport aux autres, la notion même de l’existence de zones présentant des limites finies en est rendue caduque, leur caractérisation par la présence d’une ou d’un nombre limité d’espèces l’est encore plus. C’est pourquoi, aux approches de type zonation le concept de biotypologie est désormais préféré7. Ce concept fait état de l’existence de dix types écologiques (biocénotypes B0 à B9) se succédant progressivement le long d’un écosystème d’eau courante théorique. Chacun d’entre eux se caractérise par une association d’espèces qui présentent des exigences écologiques voisines même si, pour des raisons historiques ou biogéographiques, elles ne sont pas forcément toutes rencontrées ensemble sur le terrain. Tout secteur de cours d’eau peut être rattaché à l’un de ces dix types écologiques, son peuplement sera composé d’une partie des espèces caractéristiques du type écologique auquel il se rattache mais intégrera également des espèces électives d’autres types écologiques. Les premières (espèces caractéristiques) trouvent sur le secteur les conditions répondant le mieux à leurs exigences vitales ; elles présenteront de ce fait des densités numériques et des biomasses optimales en regard de leurs capacités spécifiques propres de développement. Les secondes espèces non électives trouvent sur le site des conditions ne satisfaisant pas au mieux leurs exigences vitales même si ces conditions restent compatibles avec leur implantation. Elles présenteront de ce fait des développements moins importants que ceux qu’elles montrent dans des secteurs correspondant aux types écologiques dont elles sont chacune électives. Ainsi, la composition spécifique et la densité du peuplement pisciaire d’un secteur d’eau courante dépendent au départ du type écologique auquel se rattache ce secteur de cours d’eau ; et il peut être défini, pour chacun des dix types écologiques se succédant le long de l’écosystème potamique, un peuplement ichtyologique théorique ; chaque peuplement théorique représente le potentiel pisciaire du type ; et localement, ce potentiel s’exprimera plus ou moins en fonction de facteurs historiques (espèces ayant colonisé le bassin versant), de la plus ou moins grande qualité (pour des raisons naturelles ou artificielles) de la mosaïque d’habitats, de la qualité physico-chimique de l’eau et de l’exploitation halieutique du site. Le graphique ci-après superpose les résultats exprimés en classes d’abondance avec la composition du peuplement théorique caractérisant le type écologique de la Saône au niveau de l’Ile de la Motte. A défaut de mesures spécifiques réalisées dans le cadre de la présente étude, ce type, un B9 a été apprécié par analogie avec d’autres stations du bassin et confronté au Niveau Typologique Ichtyologique8.

6 Huet (1946 7 Verneaux (1973, 1976, 1977, 1981). 8 NTI, déterminé par utilisation de l’abaque de Verneaux



Au niveau de ce graphique dont l’observation montre le caractère en partie simplifié et globalement amoindri du peuplement, les espèces sont classées par ordre d’apparition typologique, de l’amont vers l’aval. Qualité piscicole stationnelle Elle a été appréciée par un indice structurel9 dont le calcul repose à la base sur les différences de composition, en nature et en abondance, entre peuplement en place et peuplement de référence du type écologique auquel la station de pêche peut être rattachée La qualité piscicole est moyenne en raison de l’homogénéité des conditions habitationnelles et de la fonctionnalité du lit mineur (chenal de navigation, batillage) et du lit majeur (digues). La dégradation de la qualité de l’eau étant moins influente. Frayères Les frayères qui peuvent être recensées sur la Saône à proximité de l’Ile de la Motte sont principalement des herbiers d’hydrophytes et/ou d’hélophytes, supports de ponte des espèces phytotoques (Cyprinidés d’eau calme notamment), auxquels on peut rajouter des branchages immergés intéressant plus spécialement la Perche. Le curage réalisé est susceptible d’impacter une partie des herbiers existants. Cependant- cet impact doit être relativisé en raison de l’extension géographique limitée des zones impactées eu égard des développements de la végétation aquatique autour de l’Ile (voir carte de végétation). Par ailleurs, une recolonisation de ces zones interviendra à plus ou moins courts termes car la profondeur du curage est en moyenne de 50 cm. 9 Score d’Intégrité Ichtyologique (SI2G)



Cet impact a été limité au maximum par la réalisation des travaux en dehors des périodes où ces herbiers peuvent servir de frayères et de nurseries pour le poisson. Oiseaux L’île de la Motte abritait jusqu’en 2008 une colonie mixte de reproduction de hérons arboricoles dont les deux principales espèces sont le Bihoreau gris (Nycticorax nycticorax) et de l’Aigrette garzette (Egretta garzetta). Le Héron gardeboeufs (Bubulcus ibis) s’est reproduit très sporadiquement au sein de la colonie avec toujours de très faibles effectifs. En 2009 et 2010 la colonie a abandonné le site, probablement à cause de dérangement humains (accès à pied par le bras secondaire ou par bateau du côté du chenal de navigation de la Saône) lors de l’installation des couples. Une autre hypothèse est la faible disponibilité en ressources alimentaires. La niche écologique vacante a été rapidement exploitée par une autre espèce arboricole, le Héron cendré. Un couple d’Aigrette garzette s’est reproduit en 2011. Enfin les berges de l’île sont utilisées par le Martin-pêcheur (Alcedo atthis) pour établir son terrier. Celles en rive gauche la Saône, en aval immédiat de l’îlot principale abritent une colonie d’Hirondelle de rivage. Ces espèces sont toutes remarquables. L’Aigrette garzette et le Héron gardeboeufs (Bubulcus ibis) confèrent une valeur patrimoniale moins élevée quand elles nichent isolément. La présence d’une importante colonie était une grande richesse pour le site et le territoire. Toutes ces espèces sont protégées au niveau national. L’île de la Motte est aussi utilisée par l’avifaune en halte migratoire. Ainsi certaines espèces comme le Crabier chevelu, la Spatule blanche et le Balbuzard pêcheur ont été observées lors de la migration postnuptiale. Invertébrés Parmi les 10 espèces de libellules connues sur le site le Gomphe à pattes jaunes (Gomphus flavipes) fréquente le bras secondaire durant sa phase aérienne pour chasser des invertébrés. Ses habitats larvaires sont par contre situés sur les berges de l’île dans sa partie amont et sur celles de la Saône. Sur la majorité la linéarité des berges ne permet pas le dépôt de sables ou de fines favorables à l’espèce durant sa phase larvaire, comme dans les anses présentes en amont. La présence de coquilles de Corbicules (espèce de Mollusque exotique) est également notée. Complément sur les chauves-souris Une synthèse des données de chiroptères (chauves-souris) à proximité ou dans les sites gérés par le CREN a été réalisée en 2010 par le CORA. Celle-ci a mis en évidence que la grande majorité des périphéries de sites gérés par le CREN sont très certainement sous-estimés en termes de diversité chiroptérologique, notamment l’Ile de la motte.



3 Place du site dans un ensemble de sites naturels

Prairies inondables Les prairies indondables (hygrophiles et méso-hygrophiles) du lit majeur de la Saône sont des milieux particulièrement remarquables. Certaines espèces caractéristiques de ces groupements végétaux sont rares et sont protégées au niveau national ou régional. La structure de la végétation offerte par ce cortège floristique permet également à plusieurs espèces d’oiseaux prairiaux remarquables de se reproduire comme la Barge à queue noire (Limosa limosa), le Courlis cendré, la Caille des blés (Coturnix coturnix), le Vanneau huppé (Vanellus vanellus). Le Busard des roseaux (Circus aeruginosus) qui niche le plus souvent dans les grandes roselières des lacs et étangs utilise également ces milieux pour la nidification. Par contre le Râle des genêts (Crex crex), espèce emblématique des prairies du Val de Saône, se reproduit au sein des prairies hygrophiles, situées dans les secteurs les plus bas d’un point de vue topographique et donc sujettes à des durées d’inondations les plus importantes, ce qui n’est pas le cas à proximité immédiate du site. Tous ces oiseaux sont protégés et le Râle et le Busard figurent à l’annexe I de la Directive Oiseaux. Cependant la présence de ces espèces végétales et animales est possible uniquement si les prairies sont en bon état de conservation. Il est notamment indispensable que des modes d’exploitation particuliers comme l’absence de fertilisation, la fauche tardive suivie par du pâturage soient pratiqués. Ce n’est pas le cas à proximité immédiate du site et ce depuis de nombreuses années. La fréquentation par des véhicules ou à pieds par des usagers notamment en période de nidification des oiseaux y crée un dérangement qui accentue la pauvreté des milieux prairiaux.

Lône d’Uchizy Cette lône située à quelques km en amont du site, en rive gauche de la Saône est colonisée par une végétation hydrophitique remarquable (Trapa natans, Nymphoides peltata…). Ainsi plusieurs espèces de poisson s’y reproduisent dont le Brochet qui est patrimonial.

4 Synthèse des connaissances La synthèse a été réalisée à partir de données comprises entre 1995 et 2011. Globalement le niveau de connaissance est assez hétérogène. Toutefois les groupes dont le caractère remarquable est le plus facile à déterminer sont les mieux connus.

Amphibiens 1 0

Crustacés 1 0

Lépidoptères 2 0

Mammifères 2 1

Odonates 13 1

Oiseaux 58 3

Plantes 108 2

Poissons 15 1

1 : Prospection insuffisante

2 : Prospection assez bonne

3 : Bonne prospection

Niveau des connaissances

Nombre observé

Taxons

0 : Prospection nulle ou quasi inexistante



III. Activités socio-économiques Les activités n’ont pas changé depuis le précédent plan de gestion :

• Transport fluvial • Loisirs nautiques • Randonnée pédestre • Chasse • Pêche • Connaissance naturaliste

1 Description, importance du site pour l’activité Le site de par son caractère pittoresque revêt une importance localement pour le tourisme et les loisirs. Par ailleurs la création de la maison du tourisme, de l’eau et de la nature par la communauté de communes du canton de Pont-de Vaux est une réponse à la demande touristique verte sur le secteur. L’ile de la Motte est notamment un des sites valorisés au sein de l’espace muséographique. La pratique de la chasse et de la pêche sont modérées. La Saône navigable est un important axe de transport fluvial. Enfin la pratique de loisirs nautiques dans le but de découvrir le site est en pleine expansion (bateaux à moteurs, canoë…), contrairement à la randonnée pédestre qui draine peu de monde en dehors des sorties organisées.

2 Synthèse des activités ayant une influence sur la gestion

Toutes les activités ont une influence sur la gestion mais seules les suivantes sont sources de dégradations notables : • Transport fluvial : érosion des berges et déracinement des

végétations submergées et flottantes • Loisirs nautiques : dérangement de l’avifaune

3 Fréquentation actuelle et capacité à accueillir du public

La fréquentation actuelle semble assez importante, notamment en été par voie nautique. Elle est tout à fait compatible avec la conservation des milieux mais est source de dérangement de la colonie mixte de hérons arboricoles sur l’ilot principal (pas de contrainte sur les autres ilots notamment pour la pratique de la pêche). La capacité à accueillir du public n’est pas limitée sur les berges. Par contre elle l’est fortement sur l’ilot principal et faiblement sur les autres ilots.

IV. Bilan des enjeux L’île de la Motte constitue une véritable île, qui n’est pas encore connectée à la rive gauche de la Saône. Les îles (et par conséquent les annexes hydrauliques associées) sont peu nombreuses le long de la Saône. Les annexes hydrauliques sont toutes dans un processus d’atterrissement, par manque de dynamique de la rivière. Selon Astrade, l’évolution naturelle de la Saône (dans son fonctionnement actuel artificialisé) tend vers une disparition des îles et une banalisation du milieu. Conserver le caractère insulaire de l’île de la Motte, avec un bras secondaire à un stade « rajeuni » permettra de maintenir une diversité morphologique, tout au long de la Saône. L’enjeu principal sur l’île est la présence de colo nies de reproduction de 3 espèces de hérons : bihoreau gris, aigrette garzette



et héron garde-bœufs. Leur retour est conditionné par la diminution des dérangements liés à la fréquentation de l’île par voie fluviale ou terrestre. Une forte disponibilité en ressource alimentaire est également nécessaire. Les annexes hydrauliques jouent un rôle important p our le maintien de la diversité piscicole de la Saône . Pont a montré l’importance du rôle des milieux annexes de la Saône pour les peuplements piscicoles de la rivière. Cela peut s’expliquer par la combinaison de plusieurs facteurs : - la production de plancton, ressource trophique pour les poissons, est beaucoup plus importante dans les zones non naviguées que dans le chenal. Les principaux paramètres régissant la production de plancton sont la quantité d’oxygène dissous, le type de végétation, la température de l’eau et la densité de végétation. - la végétation aquatique joue un rôle important comme habitat de nurserie pour les jeunes poissons de l’année. Pont a montré que les herbiers à Sagittaire et Vallisnérie sont particulièrement favorables à la croissance des juvéniles. - les différents types de milieux annexes joueraient des rôles complémentaires :

- les bras secondaires ouverts à l’amont et à l’aval, et les platis, sont généralement privilégiés par la faune piscicole en tant que milieu de reproduction et de nurserie pour les juvéniles.

- les annexes hydrauliques, qui sont déconnectées à l’amont ou à l’aval, sont plutôt utilisées par la faune piscicole comme zone de refuge lors des crues. Le courant y est en effet beaucoup plus faible. Selon LABBE les annexes hydrauliques protégées à l’amont (par des hauts fonds) présentent un intérêt supplémentaire : les matières en suspension remontent par l’aval, et de ce fait, leur partie amont constitue une zone de refuge.

L’évolution des connaissances sur les espèces remarquables met en avant des changements au sein de la flore et de la faune probablement liés à la dynamique de la végétation, aux dérangements et à la pression d’observation. Ainsi les enjeux relatifs à la faune pisciaire sur le bras secondaire de la Motte, sont désormais mieux cernés :

- La partie amont du bras secondaire est constituée d’une ancienne digue basse, ainsi que de murs transversaux colonisés par une végétation aquatique et hélophytique (clayonnage). Par ailleurs, des hauts fonds y sont présents. Cette zone sert de refuge en cas de crue. Elle permet également de lutter contre le batillage. Par ailleurs s’y développe une zone à nénuphar qui constitue des zones de frayères intéressantes.

- Dans la partie aval, deux secteurs présentent un intérêt : une zone à nénuphar et la queue de l’île qui servent lors de la dévalaison des brochetons en début d’été. Par ailleurs, la zone à nénuphar peut jouer potentiellement un rôle dans le frai de la carpe. Et la queue de l’île joue un rôle supplémentaire contre le batillage.

- De manière générale l'étude piscicole de 2010 a démontré une altération notable du peuplement pisciaire en raison de caractéristiques habitationnelles et fonctionnelles de la Saône.

- Le bief de Longely qui se jette dans la Saône à hau teur de l’île de la Motte est utilisé lors du frai du brochet mais sa connexion est menacée par l'exhaussement du plancher fluvial.

Enfin les enjeux liés aux habitats naturels ont peu évolué, ils se concentrent sur les milieux boisés où l’envahissement par l’Erable négundo est un important facteur de dégradation. Par ailleurs les groupements de grands potamots définis comme habitat d’intérêt communautaire sont présents sur une surface limitée.



Globalement l’intérêt patrimonial du site tend à diminuer avec la disparition presque totale de la colonie de reproduction d’Aigrette garzette et de Bihoreau gris. Les activités humaines sont principalement le transport fluvial et les loisirs nautiques. Ces sont des facteurs de dégradation des habitats pour le transport fluvial et de l’état du peuplement de hérons remarquables pour les loisirs nautique. Leur tendance à l’augmentation est une menace importante. Enfin le statut foncier et réglementaire du site n’a pas évolué, leur influence sur la gestion est donc toujours la même.

2ème PARTIE : PLAN DE GESTION 2012-2021

a. Objectifs L’objectif du précédent plan de gestion n’a pas été atteint. Il a donc été reformulé et complété par deux nouveaux objectifs afin de renforcer les actions nécessaires au regard des enjeux de conservation du site. Le tableau en page suivante présente les objectifs et actions choisies. Les paragraphes ci-dessous présentent les objectifs et les actions qui s’en déclinent. Un argumentaire est développé afin d’expliciter les choix pris par le CREN. Ceux-ci intègrent les enjeux de conservation et les souhaits des acteurs locaux. La mise en œuvre des actions prévues est rediscutée chaque année au sein du comité de pilotage. Enfin tous les travaux seront réalisés sur les parcelles dont le CREN a la maîtrise d’usage.



n° intitulé code intitulé

études préalables impact de la fréquentation sur l'avifaune

travaux fascines de Saules

travaux coupe de ligneux

suivis avifaune indicatrice

suivis bathymétrie

suivis faune piscicole

suivis physico-chimie

travaux ecorçage/annelage d'Erable negundo

travaux bouturage

suivis Erable negundo/foret alluviale

études préalables chiroptères

conception/pose de panneaux

sorties nature

rédaction d'un plan de gestion synthétique

animation gestion administrative et financière, relations

avec les acteurs

animation frais de fonctionnement

études préalables révision de plan de gestion

travaux suivi de chantier

Motte 1TRA

Motte 1SUI

Motte 2TRA

Motte 2SUI

Ile de la Mote - Plan de gestion 2012-2021

TOUS

3 Sensibiliser le public aux enjeux écologiques du site Motte 3SEN Rappeler l'intérêt du site, les menaces et la nécessité d'intervenir sensibilisation

Suivre la mise en œuvre du plan de gestionMotte SUI-MOE

Limiter le développement de l'Erable Negundo

Suivre l'évolution des boisements alluviaux

Bihoreau gris, Héron gardeboeufs et Aigrette garzette

Forêts fluviales médio-européennes résiduelles

Actions

Restaurer les boisements alluviaux

Restaurer et conserver les conditions nécessaires à la

reproduction des hérons arboricoles remarquables1

2

Poste intitulé

TOUS

Objectifs

A long terme Sur la durée du plan de gestionEnjeux de conservation

Limiter la fréquentation de l'ile principale par le public

Suivre l'évolution des annexes hydrauliques curées



Objectif n°1 : Restaurer et conserver les condition s nécessaires à la reproduction des hérons arboricoles remarquables

La colonie ayant presque totalement abandonné le site il est nécessaire de retrouver un niveau de dérangement acceptable sur l’îlot principal (pas de menaces liées à la fréquentation sur les autres îlots). Les orientations choisies pour atteindre cet objectif sont les suivantes :

Limiter la fréquentation de l'île principale par le public :

Une étude visant à évaluer l'impact de la fréquentation sur la reproduction des hérons arboricoles remarquables sera réalisée préalablement à la mise en œuvre des travaux. La création d’une barrière de végétation par la pose d’une fascine de Saules empêchera l’accès à l’îlot principal. Le développement des Saules en ripisylve permettra également de redynamiser la forêt alluviale dont le développement des espèces caractéristiques est concurrencé par l’Erable Negundo. Afin de concilier l’enjeu de conservation avec les usages pratiqués sur le site une ouverture sera créée chaque année au niveau de la hutte de chasse.

Suivre l'évolution des annexes hydrauliques curées : Le suivi de la hauteur du lit suite à l’opération de curage permettra d’en évaluer la pérennité. Par ailleurs les suivis piscicole et physico-chimique permettront d’évaluer l’impact sur les ressources trophiques (tout en répondant aux obligations juridiques liées aux opérations de curages d’annexes hydrauliques).

Objectif n°2 : Restaurer les boisements alluviaux Etant donné l’incertitude du retour de la colonie de hérons arboricoles remarquables la restauration la forêt alluviale, dont le potentiel sur le plan fonctionnel et patrimonial est élevé, est un réel enjeu de conservation. Les orientations choisies pour atteindre cet objectif sont les suivantes :

Limiter le développement de l'Erable Negundo : La dévitalisation des arbres par écorçage et/ou annelage diminuera la compétition avec les espèces caractéristiques de la forêt alluviale. Le bouturage renforcera le développement des ligneux indigènes qui subiront dans la strate herbacée une concurrence accrue par les semis d’Erable Negundo (en réponse au stress généré).

Suivre l'évolution des boisements alluviaux Le suivi de la flore permettra d’évaluer l’impact des interventions. Etant donné le potentiel offert par les habitats forestiers du site pour les chiroptères, un inventaire sera réalisé afin d’avoir un état initial. Une nouvelle étude pourra être réalisée, une fois que les arbres dévitalisés disposeront de cavités ou d’anfractuosités (à prévoir dans le prochain plan de gestion).



Objectif n°3 : Sensibiliser le public aux enjeux éc ologiques du site

Rappeler l'intérêt et les menaces du site : La pose de panneaux permettra de rappeler la présence fluctuante d'une colonie mixte d'ardéidés avec 2 espèces remarquables et le risque de dérangement lié à la fréquentation en période de nidification des oiseaux (élément non indiqué sur le panneau implanté en rive droite). La communication sur les travaux réalisés permettra également de réduire le risque de dégradation des aménagements (fascines et boutures). Toutes ces actions ne pourront être réalisées que par un suivi régulier de la mise en œuvre des actions par l’équipe du CREN, par des sous-traitants ou des partenaires. Il est donc nécessaire de prévoir chaque année la gestion administrative et financière du projet, l’organisation et le suivi des chantiers et l’animation auprès des acteurs locaux. Enfin la révision du plan de gestion est indispensable pour prendre en compte les résultats obtenus et les évolutions constatées.

b. Budget prévisionnel Etant donné la difficulté d’interprétation des données de suivis pour évaluer les objectifs sur une période de 5 ans (certaines actions réalisées tous les 2 ans sont trop peu répétées), la programmation des actions est définie su une période de 10 ans. Il va de soi que les estimations financières ne sauraient être précises sur toute la durée du plan de gestion. Ile de la Motte - budget prévissionnel 2012-2021

2012-2016 2017-2021TOTAL 2012-

2021

sensibilisation 9 500 € 2 500 € 12 000 €

travaux 26 500 € 23 500 € 50 000 €

animation 14 975 € 10 250 € 25 225 €

suivis 20 500 € 16 000 € 36 500 €

études préalables 5 475 € 9 000 € 14 475 €

TOTAL 76 950 € 61 250 € 138 200 €

Montants TTC

Poste

c. Fiches actions Les actions relatives à des travaux ont été programmées dans le temps et dans l’espace. La carte des travaux prévisionnels est ainsi annexée au présent rapport.

1Objectif Restaurer et conserver les conditions nécessaires à la reproduction des hérons arboricoles remarquables

Limiter la fréquentation de l'ile principale par le publicMotte 1TRA

Description

Fascine de Saules : utilisation de préférence de Saules arbustifs présents sur l'ilot principal (Salix triandra et Salix vinimalis) ou prélevés à proximité, voire issus de variétés locales mises en pépinière.Coupe de ligneux : au niveau de l'accès à la hutte de chasse.La longueur maximale d'intervention est de 450 mètres. Cette longueur sera réalisée en 5 fois (soit 90 m par année d'intervention).

Evaluation de l'impact de la fréquentation par un suivi journalier en période de reproduction des hérons la 1ère année puis suivi tous les 2 ans du nombre de couple de Bihoreau gris et d'Aigrette garzette.Envisager une protection réglementaire avec un contrôle par la police de l'environnement en dernier recours.

Partenaire Communauté de communes de Pont de Vaux, ONCFS, DDT

Code espèce 1134, A229 Code habitat

indicateurs d'évaluation de l'objectif

nombre de couples de Martin-pêcheur, de Bihoreau gris et d'Aigrette garzette

recommandations complémentaires

Maitrise d'ouvrage CREN Rhône-Alpes

ordre de priorité maximaleMaintien/restauration de l' état de conservation restauration

modalités de réalisation (type de contrat) ni agricole ni forestier

Plan de financement Etat, Europe (Feader), Agence de l'Eau RMC, Région Rhône-Alpes et Département de l'Ain; taux variables.

Calendrier et budget prévisionnels

Poste Action

2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021

ID Element Code PDRHMaitrise d'oeuvre Montants prévisionnels en € TTC

fascines de Saulestravaux 4500 0 4500 0 4500 0 4500 0 4500 0 L1 A32311Pprestataire

coupe de ligneuxtravaux 0 0 250 250 250 250 250 250 250 250 F22706technicien CREN

avifaune indicatricesuivis 0 1500 0 1500 0 1500 0 1500 0 1500chargé d'études CREN

impact de la fréquentation sur l'avifaune

études préalable 2475 0 0 0 0 0 0 0 0 0stagiaire CREN

type de travaux surface périmètre/longueur periode d'intervention

200 m² 450 mfascines de Saules automne

4 m² 2 mcoupe de ligneux fin été

1Objectif Restaurer et conserver les conditions nécessaires à la reproduction des hérons arboricoles remarquables

Suivre l'évolution des annexes hydrauliques curéesMotte 1SUI

Description

Suivi bathymètrique : sur les zones de curage et de dépôt.

Suivi faune piscicole : avec le même protocole et à la même période que l'inventaire réalisé en 2010.

Suivi physico-chimique : prélèvements d'eau et de sédiments sur les secteurs de curage et de dépôt; analyse des mêmes paramètres que ceux du dossier de déclaration de l'opération de curage.

Partenaire

Code espèce 1134 Code habitat 3150


Côte altitudinale du plancher fluvial.



ordre de priorité maximaleMaintien/restauration de l' état de conservation

modalités de réalisation (type de contrat)



Poste Action

2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021


bathymétriesuivis 2000 0 2000 0 2000 0 0 0 2000 0prestataire

faune piscicolesuivis 6500 0 0 0 0 0 0 0 6500 0prestataire

physico-chimiesuivis 500 0 0 0 0 0 0 0 0 0prestataire

2Objectif Restaurer les boisements alluviaux

Limiter le développement de l'Erable NegundoMotte 2TRA

Description

Ecorçage et bouturage la même année car l'Erable négundo produit plus de semences suite à un stress; les essences à utiliser sont celles des forêts alluviales à bois dur pour les points hauts de l'ilot (Fraxinus excelsior, Ormus laevis, Quercus robur) et à bois tendre sur les points bas (Salix alba, Populus alba). Préférer l'utilisation de boutures prélevées sur place ou à proximité, voire issus de variétés locales mises en pépinière. La surface maximale d'intervention est de 1,3 ha. Cette surface sera réalisée en 5 fois (soit 2600 m² par année d'intervention). Les deux actions se superposent.

Partenaire

Code espèce aucune Code habitat 91FO


abondance-dominance des espèces caractéristiques des forêts alluviales et de l'Erable Negundo



ordre de priorité normaleMaintien/restauration de l' état de conservation restauration

modalités de réalisation (type de contrat) forestier



Poste Action

2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021


ecorçage/annelage d'Erable negundo

travaux 0 1000 0 1000 0 1000 0 1000 0 1000 F22711chantier école/technicien CREN

bouturagetravaux 0 2500 0 2500 0 2500 0 2500 0 2500 F22706chantier école/technicien CREN

type de travaux surface périmètre/longueur periode d'intervention

1,3 ha 600 mecorçage/annelage d'Erable negundo automne

1,3 ha 600 mbouturage automne

2Objectif Restaurer les boisements alluviaux

Suivre l'évolution des boisements alluviauxMotte 2SUI

Description

Suivi de l'Erable Negundo et de la forêt alluviale : relevés phytosociologiques.

Etude chiroptère : capture au filet et recherche avec détecteur d'ultrasons.

Partenaire CORA Faune Sauvage

Code espèce aucune Code habitat 91FO


abondance-dominance des espèces caractéristiques des forêts alluviales et de l'Erable Negundo



ordre de priorité normaleMaintien/restauration de l' état de conservation




Poste Action

2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021


Erable negundo/foret alluviale

suivis 1500 0 1500 0 1500 0 1500 0 1500 0chargé d'études CREN

chiroptèresétudes préalable 0 3000 0 0 0 0 0 0 0 0prestataire

3Objectif Sensibiliser le public aux enjeux écologiques du site

Rappeler l'intérêt et les menaces du site Motte 3SEN

Description

Conception et pose de panneaux - sur le site (CREN) : contenu à valider par le comité de pilotage, réalisation par un infographiste; emplacement à préciser en fonction des contraintes techniques et juridiques et de la nécessité d'informer les personnes accédant à pied ou par bateau au site.- au sein de l'exposition interctive de la Maison de l'Eau et de la Nature de Pont de Vaux (Communauté de communes de Pont de Vaux) : présentation du site, des enjeux, des actions de gestion et des acteurs.

Sorties nature (Communauté de communes de Pont de Vaux en partenraiat avec Cardamine) : découverte du site et sensibilisation de la population et des touristes sur son intérêt.

Rédaction d'un plan de gestion synthétique : docment de vulgarisation à destination des membres non-techniques du comité de pilotage et du grand public.

Partenaire Cardamine

Code espèce 1134 Code habitat 91FO, 3150


nombre de couples de Bihoreau gris et d'Aigrette garzette


Maitrise d'ouvrage CREN Rhône-Alpes, Communauté de communes de Pont de Vaux

ordre de priorité minimaleMaintien/restauration de l' état de conservation

modalités de réalisation (type de contrat) forestier



Poste Action

2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021


conception/pose de panneaux

sensibilisation 0 3500 1000 0 0 0 0 0 0 0 F22714prestataire/technicien CREN

sorties naturesensibilisation 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500prestataire


sensibilisation 0 1250 0 0 0 0 0 0 0 0chargé d'études CREN


sensibilisation 0 1250 0 0 0 0 0 0 0 0chargé de communication CREN

TOUSObjectif

Suivre la mise en œuvre du plan de gestionMotte SUI-MOE

Description

Suivi de chantier : rédaction des cahiers des charges, consultation des entreprises, contrôle, suivi et réception des travaux; appui au chargé d'études lors de la révsion du plan de gestion pour la définition et la programmation des travaux.

Gestion administrative et financière, relations avec les acteurs : montage et suivi des dossiers de demande de subventions, rédaction des cahiers des charges de sous-traitance d'études et de suivis, contrôle des rapports et données restituées; relations avec l'équipe travaux du CREN pour la préparation du programme annuel de travaux; relations avec les usagers; préparation, animation et secrétariat de la réunion annuelle du comité de pilotage du site conservatoire.

Frais de fonctionnement : frais de déplacement et frais divers

Révision du plan de gestion : bilan des suivis, évaluation des objectifs, mise à jour du diagnostic (données physiques, biologiques, usages…); définition d'objectifs et d'actions pour la prochaine phase de mise en œuvre.

Partenaire EPTB Saone-Doubs, Syndicat Bresse Revermont Val de Saone

Code espèce 1134 Code habitat 91FO, 3150




ordre de priorité maximaleMaintien/restauration de l' état de conservation




Poste Action

2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021


suivi de chantiertravaux 1500 875 500 1750 500 750 500 0 1500 0responsable CREN

gestion administrative et financière, relations avec les acteurs

animation 2500 3500 1500 1000 1500 1000 1000 1000 2000 1000chargé de projets CREN

frais de fonctionnementanimation 1225 1500 750 750 750 750 750 500 750 1500prestataire

révision de plan de gestionétudes préalable 0 0 0 0 0 0 0 0 0 9000chargé d'études CREN


Bibliographie

• ADAM P., DEBIAIS N., GERBER F., LACHAT B., 2008. Le Génie végétal, Un manuel technique au service de l’aménagement et de la restauration des milieux aquatiques – MEEDAT, 290 p.

• AMOR E., 2011. Ile de la Motte, Projet de restauration du bras secondaire. Dossier de déclaration au titre de l’article L-214 du code de l’Environnement – CREN, rapport d’étude, 36 p.

• AMOR E., 2009. Ile de la Motte, Suivi des populations de hérons en 2009 – CREN, rapport d’étude, 7p.

• AMOR E., 2011. Ile et lône de la Motte, Projet de restauration de la lône. Notice d’incidence Natura 2000 au titre des articles L414-4 et R414-23 du code de l’Environnement – CREN, rapport d’étude, 19 p.

• ASTRADE L., (1996) : La Saône en crue : dynamique d'un hydrosytème anthropisé. Thèse de Doctorat, Université Paris 4 - Sorbonne : 358 p.

• BERNARD A. & RIMBERT P., 2003. Héron gardeboeufs. Les oiseaux nicheurs de Rhône-Alpes. CORA, p 43.

• CORDONNIER P., 2003. Aigrette garzette. Les oiseaux nicheurs de Rhône-Alpes. CORA, p 44.

• CORDONNIER P., 2003. Bihoreau gris. Les oiseaux nicheurs de Rhône-Alpes. CORA, p 41.

• CORGET J., 2002. Intérêt piscicole des zones de platis et de clayonnage de la grande Saone –.rapport de stage DESS IHCE, 170 p.

• GRANDMOTTET J.P., 2011. Peuplement piscicole et qualité physico-chimique de la Saône au niveau de l’Ile de la Motte. SIALIS, rapport d’étude, 19 p.

• LETSCHER R., 2010. Synthèse des données sur les Chiroptères pour les sites gérés par le CREN et à leur périphérie, dans l’Ain. CORA, rapport d’étude, 12 p.

• PONT D., GRENOUILLET G., KACZMARCZYK M., OLIVIER J.M., BORNETTE G. & HENRY C., (2001) : Importance des milieux périfluviaux du val de Saône pour le peuplement piscicole, propositions de réhabilitation et de suivi des interventions, le cas des lônes du secteur Montmerle – Taponnas. Rapport CNRS–Univ. Lyon I « Ecologie desHydrosystèmes fluviaux » / SMSD-UFBR : 80 p.

• PROMPT, 2009. Projet de restauration écologique dans le val de Saône, Etude de la qualité des sédiments de la lône de la Motte – GREBE, rapport d’étude, 19p.

• THILL A., 2010. Identification de sites à préserver prioritairement sur le département de l’Ain – CREN, rapport d’étude, 77 p.

• THILL A., 2003. Ile de la Motte, Plan de gestion 2004-2009 – CREN, rapport d’étude, 37 p.


Annexes

a. Résultats des analyses physico-chimiques

Eau et sédiments en 2010


Sédiments en 2009

secteur 1 secteur 2 secteur 3 secteur 1 secteur 2 secteur 3

Arsenic 8,1 8 4,9 30 0,3 0,3 0,2

Cadnium


b. Travaux prévisionnels

Liste des espèces observées sur le site

Amphibiens (Amphibia)

Nom scientifique Nom vernaculaire première observation dernière observation dernier observateur

Pelophylax kl. esculenta (Linnaeus, 1758) Grenouille verte, Grenouille comestible 24/06/2003 24/06/2003 CREN (FRAPPA F. et THILL A.)

Crustacés (Crustacea)


Orconectes limosus (Rafinesque, 1817) Écrevisse américaine 15/10/2010 15/10/2010 SIALIS (GRANDMOTTET J.P.) & FDAAPPMA 01 (HERODET B.)

Lépidoptères (Lepidoptera)


Apatura ilia (Denis & Schiffermüller, 1775) Petit mars changeant 28/06/2011 28/06/2011 CREN (AMOR E.)

Catocala nupta (Linnaeus, 1767) 28/06/2011 28/06/2011 CREN (AMOR E.)

Mammifères (Mammalia)


Castor fiber Linnaeus, 1758 Castor d'Eurasie, Castor, Castor d'Europe 01/09/2011 01/09/2011 CREN (AMOR E.)

Ondatra zibethicus (Linnaeus, 1766) Rat musqué 08/04/2001 08/04/2001 CREN (COIC B.)

Odonates (Odonata)


Calopteryx splendens (Harris, 1782) 01/01/1996 20/07/2011 CREN (AMOR E.)

Cercion lindenii (Selys, 1840) Agrion à longs cercoïdes 03/07/2009 09/06/2011 CREN (AMOR E.)

Crocothemis erythraea (Brullé, 1832) 01/01/1996 01/01/1996 RENARD V.

Erythromma 03/07/2009 03/07/2009 CREN (AMOR E.)

Erythromma viridulum (Charpentier, 1840) 01/01/1996 01/01/1996 RENARD V.

Gomphus flavipes (Charpentier, 1825) Gomphe à pattes jaunes 11/06/2009 01/09/2011 CREN (AMOR E.)

Gomphus vulgatissimus (Linnaeus, 1758) 01/01/1996 01/09/2011 CREN (AMOR E.)

Ischnura elegans (Vander Linden, 1820) 01/01/1996 20/07/2011 CREN (AMOR E.)

Lestes viridis (Vander Linden, 1825) 01/01/1996 01/01/1996 RENARD V.

Libellula depressa Linnaeus, 1758 01/01/1996 01/01/1996 RENARD V.

Orthetrum albistylum (Selys, 1848) 03/07/2009 09/06/2011 CREN (AMOR E.)

Orthetrum cancellatum (Linnaeus, 1758) 01/01/1996 01/01/1996 RENARD V.

Platycnemis pennipes (Pallas, 1771) 01/01/1996 28/06/2011 CREN (AMOR E.)

Oiseaux (Aves)


Accipiter nisus (Linnaeus, 1758) Épervier d'Europe 01/06/1998 22/03/2001 CREN (FRAPPA F.)

Oiseaux (Aves)


Actitis hypoleucos Linnaeus, 1758 Chevalier guignette 01/04/1998 20/07/2011 CREN (AMOR E.)

Aegithalos caudatus (Linnaeus, 1758) Mésange à longue queue 01/04/1998 01/04/1998 CREN (MONCEIX V.)

Alcedo atthis (Linnaeus, 1758) Martin-pêcheur d'Europe 01/04/1998 01/09/2011 CREN (AMOR E.)

Alcedo vintsioides Eydoux & Gervais, 1836 Martin pêcheur 26/04/2012 04/06/2012 CREN (GELEE C.)

Alopochen aegyptiacus (Linnaeus, 1766) Ouette d'Égypte, Oie d'Égypte 10/05/2012 10/05/2012 CREN (GELEE C.)

Anas platyrhynchos Linnaeus, 1758 Canard colvert 04/04/2012 02/06/2012 CREN (GELEE C.)

Anas querquedula Linnaeus, 1758 Sarcelle d'été 08/04/2001 08/04/2001 CREN (COIC B.)

Ardea cinerea Linnaeus, 1758 Héron cendré 22/03/2001 04/06/2012 CREN (GELEE C.)

Ardeola ralloides (Scopoli, 1769) Héron crabier, Crabier chevelu 01/10/2009 01/10/2009 CREN (AMOR E.)

Bubulcus ibis (Linnaeus, 1758) Héron garde-boeufs 01/01/1994 04/04/2012 CREN (AMOR E.)

Buteo buteo (Linnaeus, 1758) Buse variable 24/05/2012 02/06/2012 CREN (GELEE C.)

Carduelis carduelis (Linnaeus, 1758) Chardonneret élégant 01/05/2012 01/05/2012 CREN (GELEE C.)

Carduelis chloris (Linnaeus, 1758) Verdier d'Europe 28/04/2010 28/04/2010 CREN (AMOR E.)

Certhia brachydactyla C.L. Brehm, 1820 Grimpereau des jardins 28/04/2010 28/04/2010 CREN (AMOR E.)

Chroicocephalus ridibundus (Linnaeus, 1766) 22/03/2001 09/06/2011 CREN (AMOR E.)

Columba palumbus Linnaeus, 1758 Pigeon ramier 28/04/2010 05/05/2012 CREN (GELEE C.)

Corvus corone Linnaeus, 1758 Corneille noire 01/04/1998 04/06/2012 CREN (GELEE C.)

Corvus frugilegus Linnaeus, 1758 Corbeau freux 28/04/2010 24/05/2012 CREN (GELEE C.)

Cuculus canorus Linnaeus, 1758 Coucou gris 01/04/1998 05/05/2012 CREN (GELEE C.)

Cygnus olor (Gmelin, 1803) Cygne tuberculé 01/04/1998 02/06/2012 CREN (GELEE C.)

Dendrocopos major (Linnaeus, 1758) Pic épeiche 19/04/2012 02/06/2012 CREN (GELEE C.)

Egretta garzetta (Linnaeus, 1766) Aigrette garzette 01/01/1981 04/06/2012 CREN (GELEE C.)

Emberiza schoeniclus (Linnaeus, 1758) Bruant des roseaux 30/04/2012 24/05/2012 CREN (GELEE C.)

Fringilla coelebs Linnaeus, 1758 Pinson des arbres 28/04/2010 04/06/2012 CREN (GELEE C.)

Gallinula chloropus (Linnaeus, 1758) Poule-d'eau, Gallinule poule-d'eau 01/04/1998 02/06/2012 CREN (GELEE C.)

Hippolais polyglotta (Vieillot, 1817) Hypolaïs polyglotte, Petit contrefaisant 02/06/2012 02/06/2012 CREN (GELEE C.)

Jynx torquilla Linnaeus, 1758 Torcol fourmilier 23/04/2012 23/04/2012 CREN (GELEE C.)

Larus michahellis Naumann, 1840 Goéland leucophée 04/04/2012 24/04/2012 CREN (GELEE C.)

Limosa limosa (Linnaeus, 1758) Barge à queue noire 04/04/2012 04/04/2012 CREN (AMOR E.)

Luscinia megarhynchos C. L. Brehm, 1831 Rossignol philomèle 01/06/1998 09/06/2011 CREN (AMOR E.)

Merops apiaster Linnaeus, 1758 Guêpier d'Europe 26/05/2009 04/06/2012 CREN (GELEE C.)

Milvus migrans (Boddaert, 1783) Milan noir 13/06/2011 01/05/2012 CREN (GELEE C.)

Motacilla alba Linnaeus, 1758 Bergeronnette grise 01/04/1998 24/05/2012 CREN (GELEE C.)

Motacilla flava Linnaeus, 1758 Bergeronnette printanière 08/04/2001 14/05/2012 CREN (GELEE C.)

Numenius arquata (Linnaeus, 1758) Courlis cendré 01/04/1998 22/03/2001 CREN (FRAPPA F.)

Nycticorax nycticorax (Linnaeus, 1758) Héron bihoreau, Bihoreau gris 01/01/1981 04/06/2012 CREN (GELEE C.)

Oiseaux (Aves)


Oriolus oriolus (Linnaeus, 1758) Loriot d'Europe, Loriot jaune 26/05/2009 20/07/2011 CREN (AMOR E.)

Pandion haliaetus (Linnaeus, 1758) Balbuzard pêcheur 01/09/2011 04/04/2012 CREN (AMOR E.)

Parus caeruleus Linnaeus, 1758 Mésange bleue 01/04/1998 04/06/2012 CREN (GELEE C.)

Parus major Linnaeus, 1758 Mésange charbonnière 01/04/1998 28/04/2010 CREN (AMOR E.)

Passer montanus (Linnaeus, 1758) Moineau friquet 01/06/1998 04/06/2012 CREN (GELEE C.)

Phalacrocorax carbo (Linnaeus, 1758) Grand Cormoran 19/04/2012 25/04/2012 CREN (GELEE C.)

Phoenicurus ochruros (S. G. Gmelin, 1774) Rougequeue noir 24/05/2012 24/05/2012 CREN (GELEE C.)

Phylloscopus trochilus (Linnaeus, 1758) Pouillot fitis 01/04/1998 01/04/1998 CREN (MONCEIX V.)

Pica pica (Linnaeus, 1758) Pie bavarde 01/04/1998 04/04/2012 CREN (AMOR E.)

Picus viridis Linnaeus, 1758 Pic vert, Pivert 22/03/2001 14/05/2012 CREN (GELEE C.)

Platalea leucorodia Linnaeus, 1758 Spatule blanche 15/10/2010 15/10/2010 SIALIS (GRANDMOTTET J.P.) & FDAAPPMA 01 (HERODET B.)

Podiceps cristatus (Linnaeus, 1758) Grèbe huppé 01/06/1998 05/05/2012 CREN (GELEE C.)

Riparia riparia (Linnaeus, 1758) Hirondelle de rivage 28/04/2010 20/07/2011 CREN (AMOR E.)

Streptopelia decaocto (Frivaldszky, 1838) Tourterelle turque 05/05/2012 05/05/2012 CREN (GELEE C.)

Streptopelia turtur (Linnaeus, 1758) Tourterelle des bois 01/04/1998 01/04/1998 CREN (MONCEIX V.)

Sturnus vulgaris Linnaeus, 1758 Étourneau sansonnet 01/04/1998 04/06/2012 CREN (GELEE C.)

Sylvia atricapilla (Linnaeus, 1758) Fauvette à tête noire 01/04/1998 28/04/2010 CREN (AMOR E.)

Tringa ochropus Linnaeus, 1758 Chevalier culblanc 14/05/2012 14/05/2012 CREN (GELEE C.)

Troglodytes troglodytes (Linnaeus, 1758) Troglodyte mignon 24/05/2012 04/06/2012 CREN (GELEE C.)

Turdus merula Linnaeus, 1758 Merle noir 09/06/2011 04/06/2012 CREN (GELEE C.)

Vanellus vanellus (Linnaeus, 1758) Vanneau huppé 22/03/2001 28/06/2011 CREN (AMOR E.)

Plantes (Plantae)


Acer negundo L., 1753 Érable negundo, Érable frêne, Érable Négondo 01/01/1996 01/09/2011 CREN (AMOR E.)

Achillea ptarmica L., 1753 Achillée sternutatoire, Herbe à éternuer 20/07/2011 20/07/2011 CREN (AMOR E.)

Acorus calamus L., 1753 Acore calame, Acore aromatique, Acore odorant 01/01/1996 01/01/1996 RENARD V.

Agrostis canina L., 1753 Agrostide des chiens 28/06/2011 01/09/2011 CREN (AMOR E.)

Alisma plantago-aquatica L., 1753 Grand plantain d'eau , Plantain d'eau commun 06/08/2003 06/08/2003 CREN (THILL A.)

Alopecurus geniculatus L., 1753 Vulpin genouillé 28/06/2011 28/06/2011 CREN (AMOR E.)

Angelica sylvestris L., 1753 Angélique sauvage, Angélique sylvestre, Impératoire sauvage

01/01/1998 01/01/1998 CREN (MONCEIX V.)

Artemisia vulgaris L., 1753 Armoise commune, Herbe de feu 01/01

Iles et lône de la Motte - Pole GestionIle de la Motte (Saint-Bénigne et Arbigny) 4 Conservatoire...

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