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7521 Nigeria « Il n’y a pas de guerre de religion » comme ils disent Depuis Noël, plus de 150 chrétiens ont été assassinés par les islamistes de Boko Haram. Et les attaques contre les personnes et les églises sont quotidiennes. Un jihad revendiqué. Une guerre qui vise à chasser les chrétiens du nord du pays et notamment – en attendant pire – de ces douze Etats qui appliquent la charia. Une guerre. Une guerre de religion de toute évidence. Il n’empêche que Le Point a trouvé un certain Marc-Antoine Pérouse de Montclos, chercheur à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), pour nous expliquer – sans rire – qu’« il n’y a pas de guerre de religion au Nigeria. » Répondant au président nigérian, Goodluck Jonathan, qui affirme que les violences anti-chrétiennes sont « pires que la guerre civile de 1966 au Biafra », le chercheur de l’IRD estime que ce sont « des déclarations maladroites ». Quand on lui rappelle que les islamistes – et pas seulement les dingos de Boko Haram – veulent expulser les chrétiens du nord du pays, le chercheur de l’IRD répond : « C’est vrai, mais leur logique (sic) est en réalité d’appliquer la charia par le biais d’un gouvernement islamique, car ils estiment qu’un exécutif laïque ne peut appliquer correctement la loi islamique. » Si leur logique est d’appliquer la charia, cela veut dire, n’en déplaise à l’« expert » de l’IRD qu’ils veulent, de facto, faire des chrétiens des citoyens de seconde zone dans le meilleur des cas, ou les chasser du nord par la terreur dans le pire. L’« expert » explique encore que « la répression extrêmement brutale de l’armée en 2009 » (pour mettre fin à des massacres de chrétiens rappelons-le), a forcé les cadres de Boko Haram à se réfugier à l’étranger « où ils ont été récupérés par une mouvance djihadiste internationale ». Et il ose affirmer, là encore sans rire : « Au départ, Boko Haram n’était pas un mouvement terroriste. » Tu l’as dit, bouffi… Cette cécité – pour ne pas dire plus – vaut à ce Pérouse de Montclos, qui estiment que les troubles au Nigeria sont dus à la hausse du prix de l’essence, cette réponse d’un internaute : « Il a raison, ce Monsieur Pérouse de Montclos. Si, en France, le prix de l’essence doublait d’un coup, il n’y aurait plus une seule cathédrale épargnée par le feu, deux jours plus tard. Et je crois me souvenir que la destruction de Cluny, en 1791, était justement liée à une très forte augmentation du prix du picotin. » Et encore, d’un autre internaute : « Encore une Page 1/2

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Nigeria

« Il n’y a pas de guerre de religion »

comme ils disent  

 

Depuis Noël, plus de 150 chrétiens ont été assassinés par les islamistes de BokoHaram. Et les attaques contre les personnes et les églises sont quotidiennes. Unjihad revendiqué. Une guerre qui vise à chasser les chrétiens du nord du pays etnotamment – en attendant pire – de ces douze Etats qui appliquent la charia. Uneguerre. Une guerre de religion de toute évidence. Il n’empêche que Le Point atrouvé un certain Marc-Antoine Pérouse de Montclos, chercheur à l’Institut derecherche pour le développement (IRD), pour nous expliquer – sans rire – qu’« iln’y a pas de guerre de religion au Nigeria. »

Répondant au président nigérian, Goodluck Jonathan, qui affirme que lesviolences anti-chrétiennes sont « pires que la guerre civile de 1966 au Biafra », lechercheur de l’IRD estime que ce sont « des déclarations maladroites ».

Quand on lui rappelle que les islamistes – et pas seulement les dingos de BokoHaram – veulent expulser les chrétiens du nord du pays, le chercheur de l’IRDrépond : « C’est vrai, mais leur logique (sic) est en réalité d’appliquer la charia parle biais d’un gouvernement islamique, car ils estiment qu’un exécutif laïque nepeut appliquer correctement la loi islamique. » Si leur logique est d’appliquer lacharia, cela veut dire, n’en déplaise à l’« expert » de l’IRD qu’ils veulent, de facto,faire des chrétiens des citoyens de seconde zone dans le meilleur des cas, ou leschasser du nord par la terreur dans le pire.

L’« expert » explique encore que « la répression extrêmement brutale de l’arméeen 2009 » (pour mettre fin à des massacres de chrétiens rappelons-le), a forcéles cadres de Boko Haram à se réfugier à l’étranger « où ils ont été récupérés parune mouvance djihadiste internationale ». Et il ose affirmer, là encore sans rire :« Au départ, Boko Haram n’était pas un mouvement terroriste. » Tu l’as dit,bouffi…

Cette cécité – pour ne pas dire plus – vaut à ce Pérouse de Montclos, quiestiment que les troubles au Nigeria sont dus à la hausse du prix de l’essence,cette réponse d’un internaute : « Il a raison, ce Monsieur Pérouse de Montclos.Si, en France, le prix de l’essence doublait d’un coup, il n’y aurait plus une seulecathédrale épargnée par le feu, deux jours plus tard. Et je crois me souvenir quela destruction de Cluny, en 1791, était justement liée à une très forteaugmentation du prix du picotin. » Et encore, d’un autre internaute : « Encore une

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belle preuve d’aveuglement ! Les chrétiens massacrés à Noël, c’est à cause duprix de l’essence ? »

En minimisant la haine des musulmans nigérians à l’égard des chrétiensnigérians, voire en la niant, l’« expert » de l’IRD nous prend pour des courges.C’est une guerre religieuse qui est en cours au Nigeria comme démontrémassacres après massacres. Répétons-le : à court terme, le Nigeria estcondamné à une partition de fait. Pour la sauvegarde des chrétiens, le plut tôtsera le mieux.

ALAIN SANDERS

Article extrait du n° 7521 de Présent du Jeudi 19 janvier 2012

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Esclavage, terrorisme et islam: racines historiques et menace contemporaine. L'islamisation commence lorsque, dans un pays, les Musulmans sont assez nombreux pour revendiquer des privilèges religieux. Quand des sociétés politiquement correctes, tolérantes et multiculturelles plient devant les exigences des musulmans en leur accordant des privilèges religieux, certains autres phénomènes tendent à s'insinuer dans la brèche. Voici comment cela fonctionne: Tant que la population musulmane ne dépasse pas 2% dans un pays donné, ils sont, pour la plupart, considérés comme une minorité pacifique et non comme une menace pour les autres citoyens. C'est le cas dans les Etats suivants: Etats Unis : 0.6% de musulmans Australie : 1.5% Canada :1.9% Chine : 1.8% Italie : 1.5% Norvège : 1.8% De 2 à 5%, ils commencent à exercer un prosélytisme envers les autres minorités ethniques et les mécontents, recrutant souvent essentiellement parmi les détenus et les bandes urbaines. C'est ce qui se passe dans les pays suivants: Danemark : 2% Allemagne : 3.7% Royaume Uni : 2.7% Espagne : 4% Thaïlande : 4.6% Au-delà de 5%, ils exercent une influence démesurée, qui est fonction du pourcentage de population qu’ils représentent. Par exemple, ils exigeront l’introduction de nourriture halal (pure suivant les critères islamiques), procurant ainsi des emplois aux musulmans dans les métiers de l‘alimentation. Ils aggraveront la pression sur la grande distribution pour qu’elle fasse figurer des produits halals dans ses rayons - assortie de menaces en cas de refus d’obtempérer. Liste des pays ou cela se produit: France : 8% Philippines :5% Suède : 5% Suisse : 4.3% Pays Bas : 5.5% Trinidad & Tobago: 5.8% A ce stade, ils feront pression sur le gouvernement en place pour être autorisés à s’autogérer (dans les limites de leurs ghettos), en appliquant la Charia ou loi islamique . L’objectif final des Islamistes est d’instaurer la Charia dans le monde entier. Lorsque la proportion de Musulmans approche 10% de la population, ils tendent à protester contre leurs conditions de vie par une recrudescence des actes de délinquance. A Paris, on voit déjà des incendies de voitures. Tout comportement non musulman offense l’Islam et provoque soulèvements et menaces, comme à Amsterdam, en représailles contre les caricatures de Mahomet et les films sur l’Islam.

De telles tensions sont constatées quotidiennement, particulièrement dans les quartiers musulmans en: Guyana :10% Inde : 13.4% Israël : 16% Kenya :10% Russie :15% Passé le seuil de 20%, les nations peuvent s’attendre à des émeutes sous le moindre prétexte, la formation de milices djihadistes, des assassinats sporadiques et des incendies d’églises chrétiennes et de synagogues, comme en Ethiopie, où les musulmans représentent 32.8% de la population. A 40%, les nations subissent des massacres à grande échelle, des attaques terroristes chroniques, et une guérilla permanente, comme: en Bosnie : 40% au Tchad :53.1% au Liban : 59.7% A partir de 60%, ils subissent une persécution effrénée des infidèles de toutes les autres religions (y compris des musulmans non pratiquants), une purification ethnique sporadique (génocide), la Charia comme arme de guerre et la Jizya ou impôt sur les infidèles. C’est le cas dans les pays suivants: Albanie : 70% Malaisie : 60.4% Qatar :77.5% Soudan :70% Au-delà de 80%, attendez-vous quotidiennement à des menaces et une jihad violente, des opérations de nettoyage ethnique organisées par l’Etat, même des génocides, puisque ces nations expulsent les infidèles et tendent vers 100% de musulmans. C’est ce qu’on a connu, et qui se poursuit dans une certaine mesure dans ces pays: Bangladesh :83% Egypte :90% Gaza: 98.7% Indonésie : 86.1% Iran : 98% Irak : 97% Jordanie :92% Maroc : 98.7% Pakistan : 97% Palestine : 99% Syrie : 90% Tadjikistan : 90% Turquie : 99.8% Emirats Arabes Unis : 96%