Il - Bezannes
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Née cette année de la fusion de CADev (développement écono- mique) et de Carinna (accompa- ~rrr,.,nrl.,rn à la recherèhe êt à l'inno- vation), l'agence pour le dévelop- pement économique (ID) Cham- pagne-Ardenne a inauguré, la semaine dernière, ses nouveaux lo- caux, situés sur le parc d'affaires de" Bezannes. Lastructure comptera à terme une petite trentaine de col- laborateurs, soit l'équivalent du cu- mul des deux ex-agences., Il Nous avons reconstitué notre équipe, nous en ordre de marche, voire de bataille »,estime son président Do- minique Dutartre. ' L'ex-président du Pôle Industrie Agro-Ressources et ex-dirigeant groupe Vivescia veut insuffler une démarche pragmatique à l'agence régionale. « Nos choix de recrutement ont été guidés par deux ' .. éléments prindpaux : la compétence bien évidemment,' mais au-delà, l'opérationnalité. Nous n'avons pas le temps d'échafauder des théories, nous avons l'impérieux dèvoir d'être dans l'action. » Alors que 2015 n'est pas achevée, ID Champagne-Ardenne commu-" nique déjà ses premiers chiffres. Depuis le début d'année, 11projets d'investissements oIltété « acquis» sur le territoire ,régional, soit 260 emplois créés et, 270 mainte- nus. Une cinquantaine d'entre- prises ayant des besoins de « struc- turation de projet» a été accompa- gnée. " Encadrée par Vincent Steinmetz (ex-Carinna), directeur général, et Florence Ricbeton (ex-BGE) secré- taire générale, ID est divisée en cinq pôles: attractivité et promo- tion du territoire régional; structu- ration et développement des fi- Iières; appui à la création d'entre- prises et v~ilIe, observatoire et in- telligence territoriale. Trop d'agences dans la région i Lorsque l'on compte Invest in Reims, Investir à Châlons-èn- Champagné, Ardennes Dé\(eloppe- ment, Innovact et maintenant ID, n'y a-t-il pas des doublons? Des structures de trop? Il Non )), estime Dominique Dutartre qui fait réfé- rence à la « théorie de l'entonnoir». « Plus on est nombreux à chasser, plus on a des chances d'accrocher des projets et les fai1:e tomber dans la convergence». Néanmoins, le pré~ sident reconnaît que « lesévolutions à la fois territoriales et budgétaires militent pour poser çegenre de ques- tions». . . À la veille de la grande région, des incertitudes pèsent naturellement 'sur la toute jeune ID. Contraire- ment à l'Aquitaine, la Bretagne ou le Midi-Pyrénées, le principe de la fusion entre agences de développe- ment et d'innovation n'a pas été appliqué en Lorraine et Alsace. Cela tient pourtant du bon sens milite M.Steinmetz. « ['innovation et le développement ne peuvent être dé- connectés l'un de l'autre ». Et le ma- riage est-il gage d'économies? Pour l'instant non puisque le bud- get d'ID est proche du cumul des' deux précédents, soit 3,4 millions d'euros, dont 3,1millions pour le fonctionnement. L'agence est financée à deux tiers par la région, un peu moins d'un tiers pâr le Feder européen, le reste venant des collectivités et des adhérents. J.B.
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Née cette année de la fusion deCADev (développement écono-mique) et de Carinna (accompa-~rrr,.,nrl.,rn à la recherèhe êt à l'inno-vation), l'agence pour le dévelop-pement économique (ID) Cham-pagne-Ardenne a inauguré, lasemaine dernière, ses nouveaux lo-caux, situés sur le parc d'affaires de"Bezannes. La structure comptera àterme une petite trentaine de col-laborateurs, soit l'équivalent du cu-mul des deux ex-agences., IlNousavons reconstitué notre équipe, nous
en ordre de marche, voire debataille »,estime son président Do-minique Dutartre. 'L'ex-président du Pôle IndustrieAgro-Ressources et ex-dirigeantgroupe Vivescia veut insuffler
une démarche pragmatique àl'agence régionale. « Nos choix derecrutement ont été guidés par deux
' ..éléments prindpaux : la compétencebien évidemment,' mais au-delà,l'opérationnalité. Nous n'avons pasle temps d'échafauder des théories,nous avons l'impérieux dèvoir d'êtredans l'action. »Alors que 2015 n'est pas achevée,
ID Champagne-Ardenne commu-"nique déjà ses premiers chiffres.Depuis le début d'année, 11projetsd'investissements oIltété « acquis»sur le territoire ,régional, soit260 emplois créés et, 270 mainte-nus. Une cinquantaine d'entre-prises ayant des besoins de « struc-turation de projet» a été accompa-gnée. "Encadrée par Vincent Steinmetz
(ex-Carinna), directeur général, etFlorence Ricbeton (ex-BGE) secré-taire générale, ID est divisée encinq pôles: attractivité et promo-tion du territoire régional; structu-
ration et développement des fi-Iières; appui à la création d'entre-prises et v~ilIe, observatoire et in-telligence territoriale.
Trop d'agences dans la région iLorsque l'on compte Invest in
Reims, Investir à Châlons-èn-Champagné, Ardennes Dé\(eloppe-ment, Innovact et maintenant ID,n'y a-t-il pas des doublons? Desstructures de trop? IlNon )),estimeDominique Dutartre qui fait réfé-rence à la « théorie de l'entonnoir».« Plus on est nombreux à chasser,plus on a des chances d'accrocher desprojets et les fai1:e tomber dans laconvergence». Néanmoins, le pré~sident reconnaît que « les évolutionsà la fois territoriales et budgétairesmilitent pour poser çegenre de ques-tions». . .À la veille de la grande région, des
incertitudes pèsent naturellement'sur la toute jeune ID. Contraire-ment à l'Aquitaine, la Bretagne oule Midi-Pyrénées, le principe de lafusion entre agences de développe-ment et d'innovation n'a pas étéappliqué en Lorraine et Alsace. Celatient pourtant du bon sens militeM.Steinmetz. « ['innovation et ledéveloppement ne peuvent être dé-connectés l'un de l'autre ». Et le ma-riage est-il gage d'économies?Pour l'instant non puisque le bud-get d'ID est proche du cumul des'deux précédents, soit 3,4 millionsd'euros, dont 3,1millions pour lefonctionnement.L'agence est financée à deux tiers
par la région, un peu moins d'untiers pâr le Feder européen, le restevenant des collectivités et desadhérents.
J.B.
