ID9 Le Magazine du 9e

idFaire de Paris

une ville durable

le magazinedu neuvième arrondissement

Gratuit bimestriel NUMÉRO 2 JANV./FÉV. 20139©

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ACTUALITÉS DU 9e

PORTRAITS CROISÉSTRIBUNE LIBREVIVRE ENSEMBLE LE 9ePAROLES D’HABITANTS ET RÉPONSE DE DELPHINE BÜRKLI

CEUX QUI FONT LE 9e

COULISSESESPACE FAMILLE

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dossier spécial

HABITATPRÉPARONS ENSEMBLE

L’AVENIRDU 9e ARRONDISSEMENT

Delphine Bürkli

3ID9 - Le magazine du neuvième arrondissement

NUMÉRO 2 JANV./FÉV. 2013

édito

Sommaire

Par Delphine Bürkli, conseillère de Paris et vice-présidente du groupe UMP au Conseil de Paris

Après treize ans de pouvoir socialiste à la Mairie de Paris, c'estl’heure du bilan : la Ville est-elle aujourd’hui mieux gérée, pluspropre, plus sûre, plus joyeuse, dotée d’écoles plus performanteset d’emplois qualifiés ? La Ville est-elle plus attractiveéconomiquement ? Se loge-t-on plus facilement aujourd'hui qu'ily a dix ans ? Est-il plus facile d’élever des enfants dans Paris ?La Ville est-elle plus solidaire avec ses aînés ? En tant queParisien(ne), profitez-vous mieux de la Ville, de ses espaces verts,de son patrimoine, de sa vie culturelle ? Les déplacements dansla Ville sont-ils plus aisés ?

Nombreux les déçus par la politique menée par le Maire de Parisces dernières années, une politique souvent contraignante etcoûteuse (augmentation de 80 % des impôts et des taxes depuis2001) et qui n’a finalement donné que peu de résultats concretsen matière de propreté, de transports, de circulation, de modesde garde pour les enfants, de logements, d’écoles, etc.Nombreux, aussi, les habitants du 9e qui continuent à développerdes trésors de patience et de courage pour gérer leurs multiplesactivités quotidiennes.

Dans un an se dérouleront les élections municipales à Paris etdans le 9e arrondissement.

L’alternance politique est possible ! L’équipe municipale actuelleest profondément divisée et à bout de souffle. Les mois quiviennent doivent donner l’opportunité à toutes et à tous -particulièrement aux plus jeunes - de se projeter dans l’avenir etde concevoir tout ce qui peut être entrepris pour améliorer notrequotidien et celui des générations à venir.

Parce que cette campagne municipale doit être l’occasion d’unvrai débat de fond sur le devenir de notre arrondissement, jesouhaite élaborer avec vous, à travers les rencontres sur le terrainet les échanges via les réseaux sociaux, un projet novateur quis’inscrit dans le prolongement du travail que je mène depuis2008. Je souhaite rassembler toutes celles et ceux qui veulentpréparer activement l’alternance crédible à la gauche en 2014.

Il s’agit, ici, de trouver la capacité d’affronter les nouveaux défisd’une société mondialisée, sans renoncer à ce que nous sommeset à notre fierté d’être Parisiens.

PRÉPARONS ENSEMBLE L’AVENIR DANS LE 9e

ACTUALITÉS DU 9e

Côté associations du 9e ___________________ 4En bref _______________________________ 4

PORTRAITS CROISÉSMaxence et Renan Delaroche _______________ 5

TRIBUNE LIBREL’école va mal __________________________ 6Non, l’école de la République ne doit pas devenir une vaste garderie ! ________________ 6

VIVRE ENSEMBLE LE 9e

Rue de La Rochefoucauld __________________ 7Paroles d’habitants / Réponse de Delphine Bürkli __ 9

DOSSIER SPÉCIALHabitat : faire de Paris une ville durable _______ 10Votre logement : plus de confort, plus d’économies ___________ 11Le renouveau urbain : aussi une question sociale __ 11Quelques chiffres clés… _________________ 12Rénover son habitat dans le 9e _____________ 13

CEUX QUI FONT LE 9e

L’Hypothèse des saisons __________________ 14Vaudeville façon cubaine _________________ 14Rencontre avec Yves Derai, un éditeur dans l’air du temps______________ 15Au Zaganin : le bistrot de qualité ____________ 16Le marché d’Anvers vous attend ! ___________ 16

COULISSESMusique : la playlist exclusive d’ID9__________ 17Cinéma ______________________________ 17

ESPACE FAMILLEEssentiel : apprendre une langue étrangère dès le plus jeune âge ____________________ 18L’anniversaire des petits a le vent en poupe ! ___ 18

ID9 : magazine urbain du 9e arrondissement de l’association Neuvième Vague sise au 13, rue de la Tour-d’Auvergne à Paris 9e

Directeur de la publication – rédacteur en chef :Delphine Bürkli

Rédacteurs : Anthony Métayer, Sébastien Dulermo, CécileRaina, Maxime Briend, Christophe Aveline, Olivia Baudot,Barbara Delaroche

Courriel : [email protected]

Twitters : @dburkli, @ID9lemag - Facebook : ID9lemag

Vous ne recevez pas le magazine : contactez le 06 58 56 85 07

Vous souhaitez figurer dans la prochaine édition : Cithéa Communication au 01 53 92 09 00ou [email protected]

Conception et réalisation graphique : D.R. Delphine Bürkli - D008

Édition et régie publicitaire : Cithéa Communication

178, quai Louis-Blériot - 75016 ParisTél. : 01 53 92 09 00 - [email protected]

Crédits photographiques : Fotolia - T. Prat - Sophie Jera

Imprimerie : Groupe des imprimeries MoraultPapier à base de fibres recyclées et de fibres en provenancede forêts certifiées PEFC. Dépôt légal février 2013.

4 ID9 - Le magazine de votre arrondissement

ACTUALITÉS DU 9e

EN BREF

8 mars 2013 : journée internationale des femmesUn exemple à suivre avec Florence Berthout, 1re adjointe au maire du 1er arrondissement, conseillère de ParisY aurait-il encore des droits à défendre, des bastions à conquérir ?

Sur le terrain des droits civiques, professionnels, économiques, culturels, il reste hélasencore de par le monde des combats immenses à mener. Et à nos propres portes, surtoutquand la crise frappe, la défense des plus fragiles d’entre nous, la consolidation desdroits acquis de haute lutte pour toutes, est une bataille permanente. En Île-de-France,la crise du logement, la pauvreté, la flexibilité touchent davantage les femmes, commeen attestent malheureusement toutes les études.Il ne s’agit pas de faire de l’entre-soi pour marquer sa différence et s’épuiser dans uneguerre des genres et de l’altérité, qui serait tantôt à droite, tantôt à gauche, mais de dé-fendre ce qui doit être défendu et de mettre en avant les initiatives porteuses d’avenirpour faire avancer, même modestement, la cause des femmes.Dans le 1er arrondissement, avec Jean-François Legaret, nous avons décidé depuis plu-sieurs années d’y consacrer le mois de mars à travers des événements renouvelés àchaque édition au gré des rencontres avec des femmes qui viennent témoigner de leursdifficultés, de leurs projets, et parfois de leurs rêves. Venez nombreuses et nombreux.

Renseignements et réservations : [email protected] - Tél. : 01 44 50 76 23

Le 21 de la rue Blanche bradé par la Ville de ParisL’hôtel Choudens, classé mo-nument historique conçu parCharles Girault a été vendupar la Ville de Paris à un mar-chand de biens au prix déri-soire de 5,2 millions d’euros,soit 3 000 euros le m². Ce joyau du patrimoine pari-sien est connu pour avoir abritéla célèbre École de la rueBlanche (École Nationale desArts et Techniques du Théâtre).

Mineurs étrangers isolés à Paris : sortir du statu quo actuelLe maire de Paris renonce, cette année, à la création d’un centre dédié à l’accueil deces enfants démunis. Ne pas agir, c’est laisser à la dérive une population maltraitée etsouvent exploitée. Qui sont ces enfants ? Des mineurs, le plus souvent de nationalitéroumaine, aux mains de réseaux mafieux, vendus par leurs familles, amenés en France,utilisés pour se prostituer aux abords de la gare du Nord, pour piller dans les métros etles bus, pour mendier des journées entières, dans le froid, sur les trottoirs, pour voleraux distributeurs de billets ou dans les quartiers à forte affluence touristique etcommerciale, tous encadrés par des adultes bien organisés qui les tabassent s’ils neramènent pas le butin quotidien. L’enjeu est de mettre en place au plus vite des mesures efficaces pour améliorer lesmodes de prise en charge existants et sortir du statu quo actuel qui bafoue les droitset la dignité de ces enfants.

Le Musée Grévin s’exporte à l’internationalLongue vie à Grévin Montréal qui ouvrira ses portes en avril ! L’implantation de Grévin enAmérique du Nord atteste de la qualité du savoir-faire et l’originalité de cette institutionparisienne qui participe au rayonnement de notre ville et du 9e arrondissement. Chaqueannée, ce sont plus de 800 000 visiteurs qui visitent Grévin à Paris, 60 millions de visiteursdepuis 1882. Après Montréal, prochaines étapes : Prague et Singapour.

La Ceinture de Lumière de l’Opéra GarnierPour Charles Garnier, la lumière fut un élément essentiel dans la conception de l’Opéraqui porte aujourd’hui son nom. Délimitant l’espace entre le palais et la ville, la Ceinturede Lumière doit aujourd’hui faire l’objet d’une rénovation d’ampleur. L’Opéra Nationalde Paris et l’AROP (Les Amis de l’Opéra) ont lancé une campagne de levée de fondspour réaliser ces travaux. Avec un don de quelques euros, chacun peut devenir mécèneet participer à la préservation de ce patrimoine unique.

www.ceinturedelumiere.fr

CÔTÉ ASSOCIATIONS DU 9e

Au cœur du 9e, nos voisins ont du talent

Créer du lien social, animer la vie de quartier, favoriser la proximité intergénérationnelle…l’association Au cœur du 9e, nos voisins ont du talent organise des rencontres deproximité où les talents de nos voisins sont mis en avant.

Date à retenir : l’atelier de fabrication de vêtements pour enfant Eva Koshka, situé rue de Bellefond, samedi 30 mars 2013 à 15h - www.eva-koshka.com

Attention les places sont limitées ! Pour vous inscrire à ces rencontres : [email protected]

45, rue de Maubeuge - 75009 Paris

Opération Twiga : l’art au service de la recherche médicale

Le rhumatologue généticien François Cornelis et l’artiste peintre et sculpteur Yves Henry,deux personnalités du 9e arrondissement, ont uni leurs forces pour lancer la “campagne des 100 000 contre la polyarthrite rhumatoïde”. Cette campagne vise à recruter 100 000 volontaires pour rechercher les facteurs d’environnement et lesmécanismes déclenchants inconnus, pour mieux prévenir et soigner cette maladie.Yves Henry a réalisé une girafe de 2,20 m, dénommée Twiga pour participer à la levée des fonds pour la recherche.

Pour plus d’informations : consultez www.genhotel.comou contactez Yves Henry au 01 42 82 74 18 ou sur www.yves-henry.net

L’Association Mouvement et Expression (AME)L’AME, située au cœur du 9e arrondissement de Paris depuis une quarantaine d’annéespropose pour des petits budgets et dans une ambiance conviviale, des cours de fitnesset de gymnastique six jours sur sept afin de se maintenir en forme et de sculpter sasilhouette. Pour les adeptes de disciplines plus calmes, des cours de yoga, destretching et de pilates sont également proposés en fin de journée et permettent dedécompresser.

Inscriptions :24, rue des Martyrs - 75009 Paris – Tél. : 01 42 85 51 56 - www.ame-asso.com

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5ID9 - Le magazine de votre arrondissement

PORTRAITS CROISÉS

Maxencerenan delaroche

parmi les artistes parisiens les plus prometteurs, Maxence et renan delaroche sontdans les starting-blocks. depuis leur tendre enfance, la même passion les anime :

la scène. elle est chanteuse et utilise les mots et les sons pour s’exprimer. son truc à lui, c’est la comédie et récemment l’humour.

Sur scène, Maxence porte une coiffed’Indien qu’elle appelle “sa couronne”,son accordéon et ses machines l’ac-compagnent, impossible de détachervotre regard. Renan est seul avec sesblagues et ce sont elles qui vous tien-nent en haleine. Les deux artistes obser-vent le monde et utilisent leurs propresexpériences. L’enfance, les amours dé-chues pour Maxence ; la famille, l’éduca-tion des enfants et la vie de couple pourRenan. À travers ses coups de griffes, secachent des messages et parfois mêmeune morale. Dans son spectacle Y’a pasde respect ! écrit par sa femme Odile, lecomédien a planté un décor western et,régulièrement, il incarne Clint Eastwood. En soixante minutes, Renan fusille notrequotidien ou plutôt le sien et rend hila-rantes des situations chaotiques.

Auteur, compositeur, interprète, Maxenceest une femme moderne proche de la na-ture. Elle fait partie des artistes électro quis’inspirent de sons urbains du quotidien.Au fil des musiques, la chanteuse ouvreson cœur et vous transporte dans unautre univers.

Depuis des années dans le circuit, cesdeux artistes aiment prendre des risques.« Jusqu’au début des répétitions, j’ai tou-jours eu un doute sur ma capacité à fairerire » déclare Renan. Quant à Maxence, « l’accordéon peut paraître ringard ».

Ils n’ont donc pas choisi la facilité et c’estaussi grâce à de petits boulots qu’ils sub-viennent à leurs besoins. Qu’importe, lapersévérance fait partie du métier et unjour ou l’autre, ça finit par payer. Renans’est récemment produit à la Comédie des 3 Bornes et repart en tournée dans toutela France avec la troupe de Zadig.

Maxence sera le 30 mars sur la scène d’unlieu atypique de notre arrondissement, LeDandy. En parallèle, elle se consacre à l’écri-ture et la composition de nouveaux titres etréalise ses clips. Les artistes qui possèdentune véritable prestance sont rares. Que cesoit avec la chanteuse ou le comédien,l’émotion est constante, les textes sont bienécrits, pertinents et interprétés avec brio.

Sans aucun doute, deux talents à suivre detrès près.

RENAN FUSILLE NOTRE QUOTIDIEN OU PLUTÔT LE SIENET REND HILARANTES DES SITUATIONS CHAOTIQUES…

MAXENCE FAIT PARTIE DES ARTISTES ÉLECTRO QUI S’INSPIRENT DE SONS URBAINS DU QUOTIDIEN.

MaxenceArtiste jusqu’au bout des ongles, Maxence a aussi lancé sa propre collection de bijoux vintage : www.lejardindemaxence.com

Pour suivre l’artiste : www.mytourmanager.com/maxence

Le Dandy accueille Maxence le 30 mars 201326, rue Pierre-Fontaine - 75009 Paris

Renan DelarochePour suivre l’artiste : www.facebook.com/renan.delaroche

En tournée dans toute la France de mars à décembre 2013 avec la troupe Zadig et pour son spectacle Y’a pas de respect !


Face à de tels défis, que nous proposele Gouvernement ? Des postes et desrythmes. Le prétendu remède des 60 000postes d’enseignants, s’ajoutant aux850 000 existants, n’est que le tour deprestidigitation d’un illusionniste. Cespostes existaient avant 2007 et les résul-tats n’étaient pas meilleurs. En revanche,ces professeurs supplémentaires alourdi-ront bien encore le poids de la dette pu-blique qui pèse déjà plus de 20 000 eurosà la naissance de chaque petit Français !La réforme des rythmes scolaires est l’au-tre marronnier de la bonne conscience“pédagogiste”. Personne ne peut êtrecontre la volonté affichée d’améliorer lebien-être des enfants. Cependant, surune question qui touche à l’articulationdes temps de l’enfant, celui de la classe,de l’accompagnement et de l’aide auxélèves, celui des activités péri-éducatives

et, last but not least, le temps de la famille,le ministre veut imposer un schéma prêt àporter sur des réalités locales et indivi-duelles aussi diverses que contrastées. Etla Mairie de Paris, en suppôt zélé du Gou-vernement, a décidé de faire le bonheurdes petits et grands Parisiens malgré eux !

Dans sa volonté jacobine et uniformisa-trice, la gauche n’a toujours pas comprisque l’on avait changé d’époque, commeelle n’a pas compris que les recettes dupassé décrocheront encore un peu plusnotre ville et notre pays du monde quinous entoure.

Et pourtant, quels atouts pour Paris dansle domaine éducatif comme dans tantd’autres d’ailleurs ! Des professeurs dequalité et expérimentés, 765 professeursde la Ville de Paris qui enseignent dans

les 340 écoles élémentaires les arts plas-tiques, la musique et l’éducation physiqueet sportive, un réseau de centaines d’écoleset d’établissements, un environnementculturel unique. Alors que la Ville peuts’appuyer sur un maillage exceptionneld’établissements scolaires, culturels et ar-tistiques, qu’elle a la double compétencepour les écoles et les collèges, elle ne metaucune synergie en œuvre.

L’enjeu, c’est d’éradiquer l’illettrisme enécoutant mieux et en responsabilisant da-vantage les usagers et les acteurs del’école. L’enjeu, c’est d’inventer une écoleoù chaque élève devenu citoyen trouve saplace dans la société de la connaissanceet de l’information mondialisée. Faisons deParis le laboratoire pour l’école de l’exi-gence et de l’excellence dont notre grandeNation a un besoin vital pour se perpétuer.

80 % des enseignants, la majorité des associations des parents d’élèves et desprofesseurs de la Ville de Paris s’élèvent contre la décision du maire de Paris demettre en place la réforme des rythmes scolaires dès la rentrée 2013. Pour trouverune porte de sortie à la crise que traverse actuellement l’école parisienne, ungroupe de travail bipartisan vient de se constituer, à la Mairie de Paris, sur cesujet, dans lequel Delphine Bürkli siège au nom du groupe UMP.

Si vous souhaitez apporter votre contribution à ce débat, contactez Delphine Bürkli,conseillère (UMMPA) de Paris - vice-présidente du groupe UMP.

[email protected] - Tél. : 01 42 76 45 20

l’école va Mal

NON, L’ÉCOLE DE LA RÉPUBLIQUENE DOIT PAS DEVENIR UNE VASTE GARDERIE !

Par Christophe Kerrero, inspecteur général de l’Éducation nationale.Il a été le conseiller de Luc Chatel pour les affaires pédagogiques et l’égalité des chances.

20 % des élèves savent à peine lire et écrire à l’entrée en 6e, 150 000 d’entre eux quittent le système éducatifsans aucune qualification. Dans un nombre préoccupant de collèges et de lycées professionnels, il n’est plus possible d’enseigner et la République y est atteinte jusqu’en son cœur, la laïcité.

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TRIBUNE LIBRE


La situation actuelle

Perpendiculaire à la rue Notre-Dame-de-Lo-rette, cette rue est ouverte à la circulationdans le sens Sud-Nord, tout comme la rueJean-Baptiste-Pigalle, axe sur lequel elle dé-bouche. La jonction entre ces deux rues secaractérise actuellement par un délaissé devoirie planté de quatre arbres mais surtoutsquatté par de nombreux deux-roues netrouvant pas de places de stationnement.

Le projet d’aménagement

L’objectif est d’offrir un espace de convi-vialité à partager entre riverains et passantset de dynamiser le commerce de proximitédans ce quartier.

Les usagers emprunteront aisément la rueJean-Baptiste-Pigalle pour se rendreplace Pigalle. La zone sera interdite à lacirculation générale mais restera, bien en-tendu, accessible aux véhicules d’urgenceet de livraison.

La fragmentation des espaces sera limitéepar la mise en place d’un revêtement desol unique. Composé de dalles antidéra-pantes claires le revêtement reflétera la lu-mière et agrandira la perception du lieu.L’aménagement sera durable et s’inscriradans les objectifs du plan climat, la surfacevégétale sera augmentée par la plantation

d’arbres et de plantes couvre-sol. Un sys-tème de récupération des eaux pluvialesest envisagé.

Les usagers se déplaçant en deux-rouesne seront pas oubliés, ils bénéficieront denouveaux stationnements rue Jean-Bap-tiste-Pigalle. Ce nouvel espace pourraêtre pré-équipé pour accueillir un systèmede vidéosurveillance, si les riverains enconcertation avec les institutionnels lejugent nécessaire.

Vous avez été nombreux, dans le précédent ID9, à nous faire part de vos remarques et de vos suggestions aux propositions d’aménagement des rues de Clichy et de Bruxelles. Nous vous remercions pour votre

contribution qui nous est très utile dans la conception de nos projets. Dans le même esprit de concertation avec les habitants, Delphine Bürkli vous propose de repenser l’usage du haut de la rue de La Rochefoucauld.

rue de la rochefoucauldProjet d’aménagement de la rue de La Rochefoucauld

Vous souhaitez réagir à ce projet ?Vous avez d’autres idées ?

Delphine Bürkli et son équipe se tiennent à votre écoute.

Contact : [email protected] de La Rochefoucauld actuelle




paroles d’habitantsInstallée dans le quartier Trudaine-Rochechouart depuis cinq ans avec mon conjoint et mes deux enfants, je constate que l’état des rues où nous vivons se détériore : poubelles non vidées, objets encombrants, déjections canines, etc. Au-delà de l’aspect sanitaire, cette insalubrité m’insupporte, car elle dégrade l’image et la qualité de vie d’un quartierqui a tout pour être agréable. ”

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Sarah, 44 ans, responsable commerciale, mère de deux enfants

Que faire pour améliorer les services de propreté ?La Mairie consacre-t-elle un budget suffisantpour assurer la propreté de l’espace public ?Le non-respect de principes fondamentaux du vivre-ensembleen matière de propreté est-il considéré comme une incivilité,et, à ce titre, condamné ?

RÉPONSE DE DELPHINE BÜRKLICONSEILLÈRE DE PARIS ET VICE-PRÉSIDENTE DU GROUPE UMP AU CONSEIL DE PARIS

Nombreux sont celles et ceux qui m’in-terpellent au sujet du manque de pro-preté de notre ville. À juste titre,d’ailleurs. Nous y sommes confrontésau quotidien. Cette dégradation conti-nue de l’espace public est constatéepar tous : habitants, commerçants, tou-ristes. En 2013, cette situation portelargement atteinte à la qualité de viedes Parisiens. Le plaisir simple et gra-tuit de flâner dans notre capitale est al-téré, et l’image de Paris à l’internationalest abîmée.

Pour moi, la propreté n’est pas un sujet sub-alterne, certainement pas une lubie bour-geoise, ni une exigence réac. La propreté,c’est une obligation morale en société, uneobligation de santé publique et aussi undroit pour les administrés. C’est, in fine, undevoir essentiel de la Mairie de Paris.Si l’incivisme de certains est évidemmenten cause, la politique municipale en matièrede propreté manque à ses obligations. Lesmoyens financiers alloués aux services depropreté municipaux sont pourtant en aug-mentation constante sur ces cinq dernièresannées (200 millions d’euros par an). Lescarences en matière de propreté relèventprincipalement de la gestion du personnel

et de l’organisation du travail. Mise enavant par un rapport de la Cour descomptes régionale en 2011, la gestion dela collecte des ordures, par exemple, estrongée par un taux d’absentéisme recordet une productivité deux fois moindre quecelle que de prestataires privés. Améliorerl’efficacité des services de propreté de lamunicipalité nécessiterait donc, dans unpremier temps, de réaliser un audit desservices, suivi d’une série de recomman-dations. J’ai déjà porté cette revendicationau Conseil de Paris. Je continuerai à laporter à l’avenir.

Pour répondre à votre seconde question,sachez que salir délibérément l’espace pu-blic est une incivilité, passible depuis peud’une amende de 35 euros. La Ville a d’ail-leurs lancé une campagne de communica-tion en ce sens l’année dernière et renforcéses équipes de verbalisation (450 inspec-teurs de sécurité affectés à la surveillancedes bâtiments ont le pouvoir de verbaliser).Enfin, elle a pris la décision pertinente deconfier aux mairies d’arrondissement lechoix des secteurs prioritaires d’interven-tion. Le quartier Trudaine-Rochechouartest à ce titre prioritaire, mais les résultatsattendus tardent. Le problème réside dans

la mise en œuvre. Il faut maintenant passerdes intentions aux actes, et ne pas se sa-tisfaire uniquement de campagnes decommunication. Le civisme d’une popula-tion va le plus souvent de pair avec unegestion exemplaire de la cité. La respon-sabilité de la Mairie de Paris en matière depropreté est totale et implique de revoirl’ensemble de la politique municipale enmatière de propreté.

Les déjections canines sur la voie publique constituentune véritable nuisance en ville, tant au niveau del’insalubrité urbaine, des risques encourus de glissadeset de chutes, que de la transmission de parasites sil’animal n’est pas correctement vermifugé. De plus, la persistance des déjections canines contribue à desdépenses non négligeables pour assurer le nettoyagedes lieux souillés, dépenses prises en charge par lesmunicipalités, donc par le contribuable.Hormis Paris, la plupart des grandes villes se sontéquipées de “canisites” (lieux affectés à la promenadedes chiens) ainsi que de bornes de distribution depetits sacs hygiéniques, simples d’utilisation,permettant de ramasser les déjections.Ces équipements sanitaires ont un double intérêt : le premier, pratique, ils sont dédiés au ramassage et dépôt des déjections ; le second, psychologique, la municipalité montre ainsi sa volonté de rendre ce geste écocitoyen instinctif, voire automatique.

DÉJECTIONS CANINES :DES SOLUTIONS EXISTENT !

habitat : faire de paris une ville durable

penser une “ville développement durable” qui partage et organise mieux ses espaces au bénéfice de l’ensemble des parisiens et des habitants de l’Île-de-france

est une démarche réellement ambitieuse et révolutionnaire.

Le projet du Grand Paris initié par leprésident Sarkozy en 2007 promeut undéveloppement économique durable,solidaire et créateur d’emplois àl’échelle de la région-capitale.

Construction d’un nouveau ré-seau de transport de plus de200 km pour rapprocher entreeux les territoires périphériquesà notre capitale, désenclave-ment des quartiers sensibles,définition de nouveaux pôles dedéveloppement économique etde compétitivité au rayonnement internatio-nal, production de plus de 70 000 nouveauxlogements par an, valorisation écologique,plantation d’une forêt de 1 000 ha, ce projetrepense totalement notre région-capitale.

Le Grand Paris, c’est une nouvelle ville aurayonnement international. Une ville éco-logique, compacte, belle, culturelle, so-

ciale et solidaire. Une ville dense, mixte,intelligente et connectée. Le Grand Paris,c’est une ville repensée qui permet deproduire de la qualité de vie. Une ville faitepour l’Homme.

Créer une “ville développement durable”,c’est s’inscrire dans les engagements duGrenelle de l’environnement qui fixent desobjectifs environnementaux clairs pour laréduction des gaz à effets de serre, lamaîtrise de l’énergie et la production éner-gétique à partir de sources renouvelables.Dès 2013, la loi Grenelle contraint laconstruction de tous les nouveaux bâti-

ments selon la norme “basse consomma-tion” (BBC). À compter de 2020, toutenouvelle construction devra être à “énergiepositive” (BEPOS). Le secteur du bâtiment(logement et tertiaire) représente, au-

jourd’hui, plus de 40 % desconsommations énergétiqueset 25 % des émissions de gaz à effets de serre. À Paris, lechauffage représente plus destrois quarts de la consomma-tion d’énergie des ménages. Àtravers le Plan Bâtiment Gre-nelle, la loi vise à une réduction

des consommations des bâtiments exis-tants d’au moins 38 % d’ici 2020.

Pour atteindre l’engagement pris par laFrance et l’Europe - diviser par quatre lesémissions de gaz à effets de serre en2050 au niveau national - Paris doit êtreune ville pionnière dans la mise en œuvrede cette transition énergétique.

CRÉER UNE “VILLE DÉVELOPPEMENT DURABLE”,C’EST S’INSCRIRE DANS LES ENGAGEMENTS

DU GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT

© Photo : Atelier d’architecture Franck Hammoutene


DOSSIER SPÉCIAL

VOTRE LOGEMENT : PLUS DE CONFORT, PLUS D’ÉCONOMIESFruit de l’expansion de Paris après l’Ancien Régime, le 9e arrondissement s’est construit principalement entre 1800 et la première guerre mondiale. De cette époque nous avons hérité un très riche patrimoine

architectural qui nous oblige à penser de manière spécifique toute rénovation des bâtiments. Comprendre les comportements énergétiques de ces immeubles est indispensable pour mettre en œuvre

une rénovation efficace, pérenne, économique et respecteuse des normes environnementales (1).

Quels paramètres prendre en compte ?

L’enveloppe

Les murs, les toitures, les ouvertures, les matériaux et les pontsthermiques (jonctions entre murs, planchers et toitures) quicomposent la structure d’un bâtiment définissent la qualité deson enveloppe et son comportement thermique.

La compacité de la forme urbaine

La hauteur de l’immeuble, son orientation et sa mitoyennetédéterminent fortement la déperdition de chaleur. Grâce à uneforme urbaine très compacte, les Parisiens consomment enmoyenne pour leur chauffage 10 000 kWh d’énergie finale, soitun tiers de moins que la moyenne nationale.

Les parois froides

La sensation de confort thermique dépend de la température dulogement mais aussi de celle de ses parois. Dans les logementsnon isolés les murs ont des températures de surface souventbasses, ce qui accentue la sensation d’inconfort en hiver.

L’inertie thermique

Les bâtiments anciens ont été construits avec des matériauxdenses capables d’emmagasiner de grandes quantités de cha-leur. Lorsque la température varie, l’inertie permet de protéger lesoccupants des variations. En été, elle limite notamment les be-soins en climatisation.

L’équipement en chauffage

Les consommations varient en fonction de la récence des appa-reils de chauffage, du type d’énergie, de son prix et du mode defacturation (individuel ou collectif).

Choisir la bonne méthode d’isolation

Au-delà de la pose systématique de double vitrage, premier paspour réaliser des économies, il existe deux principales méthodesd’isolation.

L’isolation thermique intérieure (ITI)

Si elle permet de ne pas modifier les façades extérieures et ainside préserver le patrimoine architectural, l’isolation intérieure poseplusieurs questions. Les murs anciens sont souvent perméablesà l’eau sous forme liquide ou gazeuse. Elle peut ainsi augmenterles risques de condensation dans la paroi.

De plus, elle condamne en partie l’inertie des façades et pose desproblèmes de ponts thermiques avec l’interruption de l’isolant auniveau du plancher.

Elle représente une perte de surface habitable et donc de valeurdu patrimoine immobilier, et ne pouvant pas être effectuée enmilieu occupé, elle peut aussi être incompatible avec l’esthétiqueintérieure.

L’isolation thermique extérieure (ITE)

Au contraire, l’isolation thermique extérieure peut être une solu-tion plus simple et plus performante et elle peut se faire lorsquel’habitation est occupée.

Préservant l’inertie des murs anciens et traitant les ponts ther-miques, elle peut être mise en place dans une large majorité descours intérieures.

Côté rue, son utilisation est plus limitée et elle ne peut pas êtreenvisagée sur les façades lorsque la valeur du patrimoine risqued’être compromise.

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(1) Source : Apur

Phénomène dont on parle assez peu, la précaritéénergétique est une question sociale à laquelle nousdevons trouver des réponses adaptées pour permettrede lutter contre l’exclusion des plus démunis au-delàde toute politique de création de logement social.

Cette précarité résulte de la combinaison de troisfacteurs : des ménages vulnérables de par la faiblesse deleurs revenus, la mauvaise qualité thermique deslogements occupés et le coût de l’énergie. Impayés,endettement progressif, coupures d’énergie, restriction etprivation de chauffage, problèmes de santé (maladiesrespiratoires, surmortalité hivernale) et isolement social

sont les conséquences de cette précarité souvent malconnue. On considère que ce phénomène concerne lesménages qui consacrent plus de 10 % de leurs revenusà la satisfaction de leurs besoins en énergie.

Lancé en janvier 2010 par le Gouvernement Fillon, le plannational de lutte contre la précarité énergétique vise àréhabiliter en huit ans (d’ici 2017) le logement des300 000 propriétaires modestes avec le programme “Ha-biter Mieux” géré par l’Agence nationale de l’habitat(Anah). Sous condition de ressources, ce programme per-met d’obtenir une aide forfaitaire d’un montant minimumde 1 600 € au titre des “investissements d’avenir” et une

aide aux travaux représentant 20 ou 35 % du montanttotal des travaux. Une aide complémentaire peut être ac-cordée par le conseil général ou la mairie.

Pour plus de renseignements :

Délégation locale de Paris - DRIHL5, rue Leblanc - 75911 Paris Cedex 15Tél. : 01 82 52 40 [email protected]

Horaires d’ouverture / accueil téléphonique : lundi, mardi, jeudi et vendredi de 10h à 12h30 / de 14h à 16h

LE RENOUVEAU URBAIN : AUSSI UNE QUESTION SOCIALE


DOSSIER SPÉCIAL


DOSSIER SPÉCIAL

QUELQUES CHIFFRES CLÉS…DATATION DES IMMEUBLES PARISIENSL’hABITAT DU 9e EN ChIFFRES

LOGEMENTS AVANT 1800

Source : Apur 2007

Année 9e % Paris %

Population 2010 60 139 2,7 2 243 833 100

Hectares 2010 217,8 2,5 8 698,5 100

Hab./ha 2010 276,1 - 258 -

Logements 2010 39 160 2,9 1 350 395 100

Pers./logement 2010 1,52 - 1,618 -

Ménages propriétaires 2009 12 703 39,9 383 910 33,1

Ménages locataires 2009 17 043 53,6 710 938 61,3

Prix moyen de location m² dans le parc privé 2010 20,4 - 20,1 -

Ménages demandeurs de logement social 2011 2 120 6,7 96 086 8,3

Logements sociaux (SRU) 2011 1 695 5 197 414 17,1

Environ 6 % du parc parisien

Les bâtiments d’avant 1800 peuventfaire l’objet de la mise en œuvre d’uneisolation extérieure sur cour, voire surrue, quand les contraintes patrimonialesle permettent, comme c’est le cas desfaçades dégradées par le rabotage desmodénatures et enduites au ciment. Enrevanche, lorsque les contraintes patri-moniales ne permettent pas la reprise del’enveloppe (pierre apparente, présencede denticules, perturbation de l’aligne-ment des façades…) la solution d’isola-tion intérieure est très souvent à éviterau profit d’un traitement par un enduitisolant des murs intérieurs.

LOGEMENTS DE 1801 À 1850

9 % des logements parisiens

Les bâtiments construits entre 1801et 1850 ne pourront pas faire l’objetd’une isolation extérieure des façades surrue (à l’exception de certains bâtimentsaux façades non ornementées, notam-ment dans les quartiers de faubourgs). Enrevanche l’isolation extérieure pourra êtremise en œuvre sur cour. Comme toujoursla solution d’isolation intérieure devra êtreétudiée avec grande prudence, il sera gé-néralement préférable de se reporter surun traitement par enduit intérieur afin deminimiser l’effet de paroi froide qui est laprincipale source d’inconfort des bâti-ments de cette période.

LOGEMENTS ENTRE 1851 ET 1914

29 % des logements parisiens

Les bâtiments construits entre 1851 et1914 ne pourront pas faire l’objet d’uneisolation extérieure des façades sur rue(à l’exception des logements ouvriers dela fin du XIXe en briques enduites). En re-vanche l’isolation extérieure pourra êtremise en œuvre sur cour. Comme toujoursla solution d’isolation intérieure devra êtreétudiée avec grande prudence, il sera gé-néralement préférable de se reporter surun traitement par enduit intérieur afin deminimiser l’effet de paroi froide qui est laprincipale source d’inconfort des bâti-ments de cette période.

Source : Apur

Source : Apur


DOSSIER SPÉCIAL

rénover son habitatdans le 9e

QUESTIONS À…

Le 9e abrite un bâti, très dense, constitué surtout au XIXe siècle, “bourgeois” avec degrands logements, mais aussi de très nombreux petits logements (35 m² en moyenne).Quels conseils donneriez-vous à un propriétaire et à un locataire pour optimiser l’espace,transformer un petit logement en lieu de vie agréable et confortable qui réponde auxnouvelles normes énergétiques ?

L’aménagement des petits espaces est souvent plus difficile à concevoir, car la celluled’habitation doit répondre aux besoins de l’occupant et ces nécessités restent identiquesquelle que soit la superficie de l’appartement.

La problématique de l’espace en ville a obligé les acteurs de l’habitat à proposer des équi-pements (combinés, appareils multifonctions) adaptés aux petites surfaces pour offrir demultiples possibilités d’aménagements et limiter l’encombrement. Les zones de rangementsdoivent s’intégrer dans l’espace en offrant des solutions intelligentes d’optimisation.

Pour un meilleur confort de vie, il est aujourd’hui primordial de répondre aux normes éner-gétiques et écologiques. Il s’agit d’utiliser des matériaux plus sains libérant l’atmosphère desnombreux composés organiques volatils présents dans les anciens produits de la construction.Un logement bien isolé, qui respire, chauffé à juste mesure, permet de développer un envi-ronnement agréable. L’ensemble de ces investissements évite la surconsommation et contri-bue à la préservation des ressources. Par exemple, si tous les robinets sont équipés d’aérateurd’eau, les économies sont notoires et le plaisir de la douche n’en est pas diminué.

Quelles sont les tendances actuelles d’architecture d’intérieur ?

Les nouvelles tendances visent à ouvrir de manière optimum les volumes, créer desjours entre les pièces et essayer de faire rentrer la lumière naturelle dans toutes leszones de l’appartement. Les volumes viennent donc s’imbriquer les uns dans les autrespour offrir un volume général plus important.

Votre intervention apporte-t-elle une réelle valeur ajoutée au bien ? Quels types de servicesproposez-vous ? Un jeune couple, aux revenus moyens, peut-il faire appel à vos services ?

Faire appel à un architecte permet de valoriser l’ouvrage, de l’optimiser, de trouver lessolutions qui répondent aux exigences et au style de vie de l’occupant, et aussi aux be-soins évolutifs du foyer.

L’architecte vous aide à définir vos besoins, il conçoit un aménagement fonctionnel etvous assiste tout au long des travaux : gestion du budget, optimisation des coûts, respectdu planning et de la bonne réalisation des œuvres.

La prestation d’un architecte représente une infime partie du coût total de l’acquisitionet des travaux. Grâce à un aménagement bien conçu et bien réalisé, la valeur du bienest nettement revue à la hausse.

Thomas nous propose un exemple d’aménagement d’une petite surface :

“Cet appartement de la rue Bergère, réalisé par l’atelier NoMa, offre une superficie totale de23 m2. L’ensemble des espaces se chevauchent et s’articulent autour d’un bloc techniquequi vient recevoir la douche, les toilettes et les flux de la cuisine. Cet aménagement a permisde créer un volume important, intégralement baigné de lumière.”

thomas delahaye30 ans, architecte designer Tél. : 06 22 49 52 71 - [email protected]

Quelles sont les obligations légales en termes de rénovation de l’habitat ?

Avec la hausse inéluctable du coût des énergies, nos consommations doivent impérati-vement être maîtrisées. Dans le cadre réglementaire favorable à la rénovation, l’Étatfrançais a mis en place des leviers incitatifs tels que crédit d’impôt, éco-prêt à taux zéro,certificats d’économie d’énergie, mais aussi des obligations réglementaires : Diagnosticde Performances Énergétiques, Audit Énergétique…

Quels sont les principaux intérêts d’une rénovation ?

Environnemental : avec une réduction des gaz à effet de serre. Économique : elle permetde réduire la facture énergétique de 10 jusqu’à 50 % et de valoriser le patrimoine. Enfin,elle permet d’obtenir un meilleur confort thermique pour les occupants.

Comment gérer des rénovations de copropriétés ? Quelles actions un propriétaire peut-ilengager pour inciter sa copropriété à réaliser des travaux ? Et pour les locataires ?

La rénovation de copropriétés est avant tout un projet commun, partagé par la majoritédes copropriétaires et piloté par le syndic. La première étape essentielle est de faire réa-liser une étude thermique visant à faire un état des lieux de la copropriété. Ensuite, ils’agit de choisir les professionnels qui accompagneront la copropriété tout au long duprojet : bureau d’étude, architecte et installateur(s).

Quant au locataire, il n’a aucun pouvoir de décision dans la copropriété. Il doit donc effectuerses demandes au propriétaire de son logement.

frédéric utzmann33 ans, président et cofondateur de CertiNergy

Cofondée en 2008 par Frédéric Utzmann et ÉdouardJounet, la société CertiNergy est aujourd’hui l’entreprisenon-fournisseur d’énergie la plus importante du secteurdes Certificats d’Économies d’Énergie (CEE). Depuis sacréation, la société a créé 150 emplois directs en CDI.


CEUX QUI FONT LE 9e

l’hypothèse des saisons L’Hypothèse des saisons est le premier roman de Nathalie Nohant,pseudonyme en référence à George Sand et Frédéric Chopin.

Avec un art littéraire très précis et soutenutout au long de son roman, Nathalie Nohantdirige immédiatement le lecteur au cœur dela tension dramatique de son intrigue.Notre vie n’est-elle pas une tentative, in-cessamment reconduite, d’échapper à lasolitude de l’être ?L’amitié, les rencontres, la vie dans lescafés, la vitesse à deux à moto, toutconcourt à tenter de nouer des liens, à re-pousser le vide et la solitude, à briser letragique de nos vies, à modifier l’empreintedu temps des saisons qui passent, à ou-blier l’absence après l’amour. Véritable re-mède ou vanité des désespérés ?L’amour est à l’origine de tout. Sa fin faitsouffrir, provoque « un profond désespoir

qui racle le cœur ». Pour les personnagesqui rappellent explicitement le trio de Juleset Jim, après la rupture amoureuse c’est levide. Nathalie Nohant décrit : « Elle sait parintuition qu’une déception peut-être l’af-faire d’une vie entière, elle a suffisammentde tragique en elle pour le deviner. »

Veulent-ils continuer à vivre ou veulent-ilsseulement continuer à jouer à faire sem-blant de vivre ?

Selon leur rite, les personnages - une fille etdeux garçons - se retrouvent quotidienne-ment au café, un décor idéal pour se livrer,pour parler. La fille raconte son histoired’amour, de désir, de sexualité. L’écriturede Nathalie Nohant saisit par sa justessed’observation des corps, des pensées quiles animent et des lieux dans lesquels ilsévoluent. Le lecteur est précipité dans cetunivers qui brûle autant les protagonistesdu récit que son lecteur.

À Cuba à la fin des années 1980, le partiunique en place peut tout réglementersauf l’espoir et le tempérament des Cu-bains. On ne se refait pas, la nature re-prend le dessus ! Tant mieux pour eux,tant mieux pour nous et tant mieux pourles habitants de la petite ville de Holguínqui, bien que vivant dans un dénuementquasi total, vont prouver qu’ils ont conservéce qui fait le piquant et l’intérêt de leurcaractère – l’audace, les rires, les larmeset une imagination flamboyante commecelle de William Navarette, l’auteur de La Danse des millions paru chez Stock.Lorsqu’Ana Isadora, habitante de Holguín,apprend qu’elle pourrait devenir une riche

héritière, la vie de toute la cité chavire enune vaste farce et se réveille. Le rêved’Ana devient collectif, mais ne manquepas de temps à autre de tourner au cau-chemar. C’est une course féroce, drôle eteffrénée à l’héritage qui s’enclenche.Chacun des protagonistes va libérer sescôtés fantasques, perdre son contrôledans une ville où tout devrait cependantêtre mis sous surveillance administrative.La narration devient picaresque, les situa-tions loufoques. Une belle occasion pourles lecteurs de découvrir Cuba, ses écri-vains, ses traditions populaires, de se frot-ter à l’intime de ses habitants et de rire,mais jamais à leurs dépens.

© M

arc Mam

eaux

Les talents littéraires d’aujourd’hui justifient deux rentrées littéraires. L’une en septembre,l’autre en janvier. Mais au milieu du foisonnement des parutions, les lecteurs peuvent s’yperdre et les auteurs s’y noyer. Cette chronique de Christophe Aveline vous invite à découvrirla sensibilité de deux auteurs nouvellement publiés.

vaudeville façon cubaine

© DR


CEUX QUI FONT LE 9e

Biographies, essais, documents, grands entretiens,romans… Depuis 2006, les Éditions du Moment ont réussi à s’imposer dans le monde de l’édition.Aujourd’hui, la maison affiche un succès grandissant,plus de 30 livres sont publiés chaque année, tousminutieusement choisis par son directeur, Yves Derai.Journaliste, grand reporter, auteur de best-sellers,l’homme s’attaque au cœur de l’actualité et saitanticiper. Les Éditions du Moment suscitent débats et polémiques. C’est aussi ça la clef de la réussite !

rencontre avecyves derai, un éditeur dansl’air du teMps

La Frondeuse, Le PSG, le Qatar et l’ar-

gent, Carla et Nicolas, Ma vérité de Leila

Ben Ali… Difficile de passer à côté desÉditions du Moment ou du moins de lapolémique que suscitent certaines pu-blications. La maison édite régulière-ment à point nommé. Coup de bol ouanticipation ?

« Je me suis assez vite rendu compte quele moment de la sortie du livre est très im-portant. Parfois un livre moyen peut faireune belle carrière s’il sort au bon momentet inversement, un bon livre en décalageavec l’actualité peut passer inaperçu. »Mais pas question pour Yves Derai de fairedes “quick books”, ces bouquins ultra-réactifs écrits, imprimés et distribués en untemps record. « Ce n’est pas mon truc, jen’y crois pas, ce sont des livres qui meurentavant d’être sortis. Je préfère lancer unegrande enquête sur Florence Cassez pour

savoir si elle est réellement coupable et pu-blier dans un an que de sortir aujourd’huiun catalogue de dépêches sur l’affaire. »L’enjeu : apporter un regard neuf sur lesquestions d’actualité, qualité importante dumétier de journaliste. « J’aime chercher desangles, je suis comme un rédacteur en chefet l’édition est aussi le prolongement demon métier d’origine (le journalisme). Notremaison est aussi connue pour oser, pours’aventurer sur des sujets difficiles. » Prochainement, les Éditions du Momentvont publier un ouvrage coup-de-poing,Abel, mon fils ma bataille. Le témoignageémouvant du père d’Abel Chennouf, ce ca-poral de 25 ans tué le 15 mars 2012 parMohamed Merah. « La rencontre avec lepère d’Abel a pu se faire grâce à son avo-cate. Il porte plainte contre l’État françaispour non-assistance à personne en danger.Il veut connaître la vérité car trop de zonesd’ombre subsistent. »

Mais les Éditions du Moment, ce n’est pasque l’actualité politique française et inter-nationale. Yves Derai se passionne aussipour la chanson française, le sport et l’his-toire. Son métier suggère donc d’être réac-tif sur tout, tout le temps. « Il faut anticiperles idées de bouquins à sortir mais aussis’occuper de la promotion des livres en li-brairie. Il y a plusieurs étapes dans l’édition,beaucoup de choses à gérer, ne jamais rienlâcher, c’est aussi ce que j’aime ! »

Pas de romans, pas de fictions, toujours deshistoires vraies en rapport avec l’actualité,les Éditions du Moment portent bien leurnom.

Éditions du Moment

15, rue Condorcet 75009 ParisTél. : 01 45 62 72 72www.editionsdumoment.com

J’AIME CHERCHER DES ANGLES, JE SUIS COMME UN RÉDACTEUR EN CHEF ET L’ÉDITIONEST AUSSI LE PROLONGEMENT DE MON MÉTIER D’ORIGINE. NOTRE MAISON EST AUSSI

CONNUE POUR OSER, POUR S’AVENTURER SUR DES SUJETS DIFFICILES.“ ”


CEUX QUI FONT LE 9e

au Zaganin : le bistrot de qualité

Un style authentiqueÀ peine la porte poussée, les boiseries etle sol de mosaïques vous plongent dansune atmosphère digne des années 40, pro-pice à la détente. Le patron, Thierry, a réa-lisé son rêve avec ce projet de longue date.Originaire de Bourges, c’est tout naturelle-ment que le nom Zaganin s’est imposé, cequi signifie, en berrichon, le morceau d’ali-ment qui reste dans l’assiette. Paradoxe,car ici les restes se font rares…

Maître restaurateurAux commandes des fourneaux, une chefcoréenne qui propose une cuisine tradition-nelle française mais revisitée tous les deux

mois. Les ingrédients sont soigneusementchoisis, les assiettes bien préparées et co-pieusement garnies. Pour preuve, l’établisse-ment affiche le label maître restaurateur, gaged’une cuisine faite maison. ID9 vous recom-mande les vins issus de l’agriculture biolo-gique, les formules brunch du week-end pourles gros mangeurs, et ouvrez l’œil, régulière-ment, le bistrot se transforme en galerie d’art.

À deux pas du Sacré-Cœur, à deux pas de Pigalle et des salles de concerts,Au Zaganin mérite votre attention. L’équipe d’ID9 a été piquée au vif,d’abord par son décor, mais aussi et surtout par ses préparations et sesproduits de qualité. Risotto aux pleurotes et saumon fumé, pluma decochon ibérique, crêpes suzette… De quoi enchanter vos papilles !

Crumble de chèvre-avocat et sa vinaigrette depamplemousse4 personnes - Préparation : 20 mn

Le crumble

• 100 g de farine• 200 g de beurre• 200 g de parmesan

Mélangez le tout jusqu’à obtention d’une pâtehomogène. Sur une plaque, étalez la mixture etmettez au four à 200 °C.

La vinaigrette

• 2 pomelos• huile d’olive• sel, poivre

Levez les segments des pomelos et récupérez lejus. Incorporez-y l’huile d’olive, le sel et le poivre.

Réalisation

1/ Mixez les 200 g de chèvre avec 3 cuillères à soupe d’huile d’olive.

2/ Dans un cercle, déposez des cubes d’avocat(1/2 avocat par personne), puis la préparationchèvre et enfin le crumble.

3/ Faites dorer le tout 1 à 2 mn au four.

4/ Arrosez de 1 à 2 cuillères à soupe de vinaigrette.

5/ Servez et dégustez avec un Quincy 2010.

Restaurant Au Zaganin

81, rue de Rochechouart - 75009 ParisTél. : 01 48 78 12 70 - www.auzaganin.comFormules de 13,50 € à 18,50 €Brunch à partir de 18,50 €

À DEUX PAS, LE MARCHÉ D’ANVERS VOUS ATTEND !Pouvoir flâner dans un marché pittoresque sans rogner sur sa grasse matinée, faire ses emplettes culinaires en sortant du travail levendredi, découvrir un beau quartier haussmannien du 9e qui, durant quelques heures, est pris par l’ambiance de la butteMontmartre, c’est tout ça le marché d’Anvers. Premier marché alimentaire découvert du 9e, le marché d’Anvers ouvre en horairedécalé par rapport aux marchés alimentaires habituels, tous les vendredis de 14h30 à 19h30, s’adaptant ainsi aux besoins et auxemplois du temps des habitants. Situé place d’Anvers, le marché d’Anvers met l’accent sur la qualité (produits de saison, bio….).Vous y trouverez Régine et ses légumes, Thierry et ses poulets, Fatou et ses accras, les fromages d’Arnaud Mollard, des fleurs, desolives… Préliminaire idéal aux joies de la table du week-end, ce marché à taille humaine vous attend !

Le vendredi de 14h30 à 19h30 sur la place d’AnversMétro ligne 2 arrêt Anvers - Bus n° 85 arrêtsTrudaine et Condorcet-Trudaine


COULISSES

MUSIQUE : LA PLAYLIST EXCLUSIVE D’ID9On écoute Lilly Wood and the Prick et le titre Long Way Back

Et aussi, dans les salles de concert du 9e arrondissement :ASAF AVIDAN & BANDLe mardi 9 avril 2013 à l’Olympia

MELODY GARDOTDu mercredi 10 avril au mercredi 17 avril 2013à l’Olympia

LANA DEL REYDu samedi 27 avril au dimanche 28 avril 2013 à l’Olympia

En mai 2010, Lilly Wood and the Prick dévoile sonpremier album Invincible Friends. Un albumtendrement révolté, dans lequel le groupe exploretous les sons que la curiosité de la jeunesse permet :des mélodies pop mêlées à des arrangementsélectro, une voix blues transportée par des refrainspop. Les textes se nourrissent de tout ce que lavingtaine traverse : les amours qui passent et lesamis qui restent, les idéaux qui s’échappent et les doutes qui s’installent. La voix éraillée de Nili y résonne comme un cri, celui d’une génération quipuise sa force créatrice dans le désenchantement. Deux ans après un succès magique, Lilly Wood andthe Prick remonte sur le ring avec The Fight, undeuxième album prêt à nous conquérir. Il sera en concert le 18 juin 2013 à l’Olympia, ne tardez pas à prendre vos places !www.lillywoodandtheprick.com

Une voix unique, profonde,tour à tour douce et gravemais toujours envoûtante.Don, talent inné ou maîtriseimparable ? Sans doute unmélange de toutes sesaptitudes auxquelles s’ajoutela passion pour la musique.

Une passion qui remonte à son plus jeune âge. À 15 ans, il compose plusieurs morceauxacoustiques, dont le titre Having Fun, une chansonmarquante et inspirée qu’il retiendra pour sonpremier opus. L’album de Bastian Baker est sortien France il y a à peine quelques mois. Sa voixunique résonnera bientôt dans les têtes !Il sera sur la scène de l’Olympia le 24 avril 2013.www.bastianbaker.com

On aime Bastian Baker pour son titre Lucky

Rendons d’abord à Garou cequi appartient à Garou. The Voice, c’est lui. Ou plutôt,c’est elle. Une voix qui n’apas peur de prendre lefrançais et de lui faire safête, de le bousculer jusqu’àce qu’il swingue à l’égal de

l’anglais. Garou présente sur scène son septièmealbum studio, une collection de reprises enfrançais et en anglais entièrement dédiée à l’esprit du rhythm and blues.Retrouvez-le pour une nouvelle date de concert à l’Olympia le 14 juin 2013 !www.garouofficiel.com

Doté d’une voix capable degrands écarts, rauque etombrageuse quand lemorceau l’électrise, gagnantles hauteurs quand l’émotionl’exige, Timothée Régnier,songwriter globe-trotter, a

écrit, composé, joué, chanté et arrangé tous lestitres de son premier album. Orgues, pianos,guitares, claviers synthétiques, boîte à rythmes…ses chansons ont bénéficié d’instruments qui ontinspiré la richesse des arrangements. S’il a choiside répondre au nom de Rover, c’est pour sessonorités viriles, parce qu’il est fan de voituresanglaises, mais aussi parce qu’il conçoit sa viecomme une suite de voyages (“to rove” : errer).Justement, il est loin d’être arrivé à destination.Depuis quelques semaines, c’est à la tête d’un trioqu’il prend la route pour donner des concertsintenses. À chaque show, le bouche-à-oreille enfle.Pas la peine d’attendre la reconnaissance venue del’étranger pour célébrer son arrivée !www.facebook.com/musicrover

On espère qu’il passera bientôt dans le 9e :Rover et le titre Aqualast

On sélectionne Garouet le titre Le jour se lève

CINÉMA20 ans d’écart avec Virginie Efira, Pierre Ninet,Charles BerlingAlice Lantins a 38 ans. Elle est belle, ambitieuse etfait preuve d’une impeccable conscienceprofessionnelle au point d’en oublier sa vie privée.Bref, elle a tout pour devenir la prochaine rédactriceen chef du magazine Rebelle, tout sauf son image defemme coincée. Mais lorsque le jeune et charmantBalthazar, à peine 20 ans, va croiser le chemind’Alice, le regard de ses collègues vainexplicablement changer. Réalisant qu’elle détient laclef de sa promotion, Alice va feindre la comédied’une improbable idylle.Comédie, romance - Sortie le 6 mars

SamsaraTourné dans 25 pays, durant cinq ans, Samsaraexplore les merveilles de notre monde. C’est unvoyage extraordinaire, une méditation sans paroles.Documentaire - Sortie le 27 mars

Au bonheur des ogres avec Raphaël Personnaz,Bérénice Bejo, Emir KusturicaDans la tribu Malaussène, il y a quelque chose decurieux, de louche, d’anormal même diraient certains.Mais à y regarder de près, c’est le bonheur qui règnedans cette famille joyeusement bordélique dont lamère sans cesse en cavale amoureuse a éparpillé lespères de ses enfants. Pour Benjamin Malaussène,bouc émissaire professionnel et frère aînéresponsable de cette marmaille, la vie n’est jamaisennuyeuse. Mais quand les incidents surviennentpartout où il passe, attirant les regards soupçonneuxde la police et de ses collègues de travail, il devientrapidement vital pour le héros de trouver pourquoi,comment, et surtout qui pourrait bien lui en vouloir à ce point-là ?Comédie - Sortie le 10 avril

L’écume des jours avec Romain Duris, Audrey Tautou, Gad ElmalehL’histoire surréelle et poétique d’un jeune hommeidéaliste et inventif, Colin, qui rencontre Chloé, unejeune femme semblant être l’incarnation d’un bluesde Duke Ellington. Leur mariage idyllique tourne à l’amertume quand Chloé tombe malade d’un nénuphar qui grandit dans son poumon. Pour payer ses soins, dans un Paris fantasmatique,Colin doit travailler dans des conditions de plus en plus absurdes, pendant qu’autour d’eux leurappartement se dégrade et que leur groupe d’amis,dont le talentueux Nicolas, et Chick, fanatique du philosophe Jean-Sol Partre, se délite.Comédie dramatique - Sortie le 24 avril

Gatsby le Magnifique avec Leonardo DiCaprio,Carey Mulligan, Tobey MaguirePrintemps 1922. L’époque est propice aurelâchement des mœurs, à l’essor du jazz et àl’enrichissement des contrebandiers d’alcool…Apprenti écrivain, Nick Carraway quitte la région duMiddle West pour s’installer à New York. Voulant sapart du rêve américain, il vit désormais entouré d’unmystérieux millionnaire, Jay Gatsby, qui s’étourdit enfêtes mondaines, et de sa cousine Daisy et de sonmari volage, Tom Buchanan, issu de sang noble. C’est ainsi que Nick se retrouve au cœur du mondefascinant des milliardaires, de leurs illusions, de leursamours et de leurs mensonges. Témoin privilégié de son temps, il se met à écrire une histoire où semêlent des amours impossibles, des rêves d’absoluet des tragédies ravageuses et, chemin faisant, nous tend un miroir où se reflètent notre époquemoderne et ses combats.Drame, romance - Sortie le 15 mai

© M

ark Maggiori

© Philippe Lebruman

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© Heather Som

merfield


ESPACE FAMILLE

Le monde est un village avec ses codes, sa communication, ses réseaux où tout se sait, où tout s’apprend, où tout s’échange, de manière quasi instantanée.

Jamais le monde, grâce aux technologies,n’a été aussi interconnecté. Virtuellement,la connaissance est désormais à portée declic. Réellement, un étudiant peut prendreses cliques et ses claques et voyager, étu-dier, travailler à l’autre bout de la planète. Synonyme d’échanges, de découverte,d’ouverture d’esprit, l’apprentissage deslangues vivantes est un privilège désor-mais démocratisé. Les 25 ans d’Erasmuset l’engouement qu’il suscite toujours au-près des jeunes témoignent de la volontéprofonde des étudiants de sillonner lesroutes, en Europe ou ailleurs. Motivationspremières de ces jeunes : parfaire leuranglais, acquérir des savoir-faire, êtreconfrontés à un système d’enseignement

différent. Conjuguer le plaisir d’étudier etla réussite scolaire, tel est l’enjeu. Com-ment les enfants, dès le plus jeune âge,peuvent acquérir une deuxième langue vivante ? Baby-sitters et nounous anglo-phones, organismes divers, tout un éven-tail de services est proposé aux parents.Il ne s’agit pas de suppléer l’école, maisde proposer une complémentarité quipermette à chaque enfant de découvrirune langue étrangère, de manière ludique.Nec plus ultra, les cours de chinois. Touteune gamme de méthodes et de cédéromspropose aux jeunes enfants de s’initier,sous forme de jeux, aux idéogrammes.Ou quand apprendre le chinois à 6 ansdevient un jeu d’enfants !

essentiel : apprendre une langue étrangèredès le plus jeune âge

L’ANNIVERSAIRE DES PETITSA LE VENT EN POUPE !

Depuis quelques années, les parents deplus en plus soucieux du bien-être deleurs enfants et de leur bonheur se sontapproprié les anniversaires en les fêtanthaut et fort ! Fêter son anniversaire au-jourd’hui pour les petits est l’équivalentpour les grands d’une soirée branchée pa-risienne ! Et ça commence dès le cartond’invitation qui en “jette” : sticker, papierflashy, super-héros et même en complé-ment MMS et SMS envoyés aux parents.Et il est distribué aux copains, minimumtrois semaines avant, histoire que tout le

monde - parents et enfants - puisse s’or-ganiser. Bref, personne ne doit manquer lafête. La clef de la réussite réside dans lesanimations proposées. Et pour preuve,une explosion d’activités et de théma-tiques sont apparues : déguisements,ateliers maquillage, ballons, cuisine, ma-giciens, marionnettes, chasses au trésor,barbapapas, Cars, pirates, Oui-Oui…

Organiser l’anniversaire de son enfant seprépare et aussi se savoure ! Pour votreenfant, on déroule le tapis rouge !

Fini le petit anniversaire que l’on improvisait à la maison pour la plus grande joiede son enfant. Aujourd’hui, dès l’âge d’un an, les enfants sont les rois - potentiels -de la fête ! Ateliers en tout genre, animations variées, magie, maquillage, pâtisserie,musée et même théâtre… tout le monde se met en quatre pour courtiser nos bambinset surtout leurs parents lorsqu’il s’agit de souffler une bougie en plus.

Quelques bonnes adressesViens jouer à la maisonAteliers et activités pour enfants et mamans.www.viensjoueralamaison.com

Musée Jacquemart-AndréLe musée propose aux enfants de 4 à12 ans de vivre un anniversaire mémorable dans unlieu extraordinaire consacré aux Beaux-Arts.www.musee-jacquemart-andre.com

Cupcakerie Chloé.S Durant deux heures, les enfants choisissentdeux recettes de cupcakes et lesconfectionnent eux-mêmes.www.cakechloes.com

À la ribambelleDepuis près de 30 ans, À la Ribambelle organise des anniversaires à domicile inoubliables à des prix raisonnables !www.ribambelle.fr

ID9 Le Magazine du 9e

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