Iconographie copte (1)
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Transcript of Iconographie copte (1)
Présentée et réalisée par Père Moussa Anba Bishoy
"Montre-moi les icônes que tu vénères
et je te dirai ce que tu crois."
Il désigne à la fois une langue, une civilisation, et une communautéreligieuse, et dans tous les cas, il nous entraîne en Égypte !
Il est intéressant de noter que dans le langage informatique on appelle « icône » les petites images qui donnent accès aux divers fichiers.
En effet l’icône informatique n’est-elle pas un symbole efficace qui tout à la fois contient, désigne et ouvre un monde ?
Cet usage peut même dans certaines limites permettre d’expliquer le sens de l’icône aux personnes qui, elles, seraient plus habituées à contempler les écrans des ordinateurs que les iconostases des églises.
Le mot « icône » signifie tout simplement « image » en grec.L’image présente une supérioritépar rapport au texte écrit.
L'image pénètre au plus profond de nous, jouit d'un pouvoir au-delà des mots.
Les anciens égyptiens avaient très tôt saisi cette richesse du langage universel de l’image.
L’icône est un langage sacré, tout comme le hiéroglyphe et l’image de l’époque pharaonique.
Reine Néfertari en prière
Moïse et le Buisson ardent
L’iconographe signifie : « celui qui écrit une image ».
Il s’agit d’une écriture possédant une grammaire qui appartient au registre artistique, théologique et dogmatique.
Écrire une icône est donc un acte hautement religieux.
Le rituel de consécration des icônes par l’évêque est actuellement remis en valeur pour les véritables icônes. Dans le rite copte, seules, les icônes consacrées peuvent être vénérées.
Elles sont oint avec le Saint chrême et deviennent ainsi porteuse du Saint Esprit et « propriété de Dieu, qui leur confère un pouvoir spiritueleffectif capable d’attirer les cœurs vers le ciel. » AbounaTadros Malaty
S.S. Le Pape Chénouda III consacrant une icône
Voici ce que disait à ce sujet un théologien égyptien du XIIIème
siècle : « l’image de notre Seigneur, qui le représente corporellement, renouvelle en ceux qui la regardent le désir de louange et d’adoration à son égard ; celui qui se prosterne devant elle le fait évidemment en signe de vénération pour celui qui est représenté et non pas pour une image qui est peinte sur les murs par des mains humaines. »
Dans le contexte chrétien, quel est le sens de la vénération ?
Les églises orientales ont développé de façon remarquable l’art liturgique de l’icône et produit des œuvres admirables.
L’église catholique a réaffirmé dans son catéchisme, le fondement théologique de l’icône préconisant l’usage des « Saintes icônes liturgiques » à l’église et comme soutient de la prière personnelle. (catéchisme de l’église catholique de Paris, 1992)
Par sa dimension symbolique et esthétique, l’icône transcende les divergences et œuvre en faveur d’une communion des chrétiens.
La Théologie en couleur trouve sa justification dans l‘incarnation qu'elle proclame, car si Dieu s'est incarné, a revêtu notre chair, il peut être représenté.
Développée en harmonie avec les évangiles et les textes liturgiques, l’icône permet de visualiser immédiatement son contenu avec le concours des symboles.
L'icône joue un rôle essentiel dans la liturgie, de sorte qu'elle est une image liturgique.
Dans la foulée de Saint Antoine le Grand, de Saint Pacôme, de Saint Macaire le Grand et des Pères du désert, l'icône visualise la vie en Christ à laquelle nous sommes appelés.
Elle parle de transfiguration, reflète le mystère du salut, révèle le cœur des personnes.
Saint Macaire le Grand
C'est aussi la beauté des archanges et des anges, la majesté de l'archange Michel, grand stratège des armées célestes et force de Dieu, tous fervents intercesseurs aux pieds du Très-Haut dont ils chantent sans fin la gloire, messagers célestes qui veillent sur chacun de nous, refoulant nos ennemis les démons.
Ainsi le message théologique de l’icône dans l’histoire des Coptes montre que la force matérielle ne peut pas détruire les œuvres de l’esprit.
Les sept Archanges
Les corps disproportionnés, le peu d'intérêt manifesté pour les traits corporels, concentrent la vision sur l'essentiel, àsavoir la force de l'Esprit Saint qui les habite.
L'absence de naturalisme et de sensualitérappelle, en effet, que l'icône ne représente pas le monde de la chair.
La diminution de la représentation corporelle permet la mise en évidence du spirituel. Par exemple, les yeux démesurément larges, sont le symbole de la vision intérieure.
Dans l'iconographie, les Coptes ne visent pas en premier lieu àpeindre les traits du corps de la personne mais son âme.
A l'opposé des Byzantins, la tradition copte augmente sensiblement le volume de la tête, symbole que Dieu est notre tête, et le Christ crucifié aux yeux largement ouverts, signe de son immortalité,remémore aussi sa vigilance envers nous.
C'est la bonté et la douceur des regards, l'humilité, la spontanéité, la fraîcheur,la simplicité du langage visuel.
C’est l’époque paléochrétienne : elle est marquée par des influences Gréco-romaines. Les peintures murales ont ététrouvées dans des catacombes, des sépultures individuelles et des chapelles.
Les artistes, encore considérés comme de simples artisans, empruntent leurs thèmes à l’Ancien et au Nouveau Testament. On peut voir, par exemple, Marie à côté de l’arche de Noé à Bagawat, dans l’oasis de Kharga. Mais cette période a donné peu de documents ; la suivante est plus riche.
Ste Marie et l’arche de Noé, coupole de la chapelle de la paix, nécropole de Bagawat.L’image centrale montre le patriarche et les siens dans le navire. Deux colombes se superposent entre Marie orante et le navire. L’alliance avec Noé trouve son accomplissement avec l’annonciation.
Les portraits de Fayoum illustrent des visages d’hommes, de femmes et d’enfants, réalisés en couleur.
Ces portraits étaient placés sur les cercueils, et datent du début de l’ère Copte (1er siècle après JC).
Les portraits de Fayoum sont sans aucun doute inspirés des anciens masques égyptiens.
Ils représentent la première étape des icônes coptes.
Jonas jeté à la mer, chapelle de l’Exode, côté sud, nécropole de Bagawat.Le côté sud est dominé par le cycle de Jonas. Comme dans les catacombes romaines, le prophète de Ninive est représenté avalé puis rejeté par le monstre marin.
Théodosia entre les saints Marie et Collubtus, tombeau de Théodosia, Antinoé, d’après M. Salmi.Entourée des deux saints locaux, la défunte se dresse orante dans un espace paradisiaque.
La multiplication des pains : Frise ornant la salle d’agape, catacombe de Karmouz, Alexandrie, relevé de C. Wescher.
Divisée en trois parties séparées par des arbustes, cette représentation suscite des lectures diverses.
L’art copto-byzantin, qui correspond au Haut Moyen Âge, reprend les mêmes thèmes, en ajoute de nouveaux et donne une importance particulière àceux qui intéressent les fidèlescommanditaires.
Si le traitement des sujets doit beaucoup aux canons de Byzance, cette période n’en voit pas moins naître un art authentiquement copte, qui manifeste une volonté essentielle :l’esthétique doit traduire la théologie.
C’est ainsi que le Christ en majestéjoue un grand rôle aux côtés de la Théotokos, la mère de Dieu, des angeset de la Croix.
Les œuvres les plus remarquables pour cette période se trouvent au musée copte du Caire, et au couvent de Baouit, à Saqqarah.
Niche ornée d’une conque, Musée copte, Le Caire. Symbole de vie et de fécondité dans l’Antiquité, la coquille devient un symbole de la résurrection.
Un peigne copte en ivoire,
Ve – VIe siècle
Musée du Louvre
Ampoule de St Ménas,terre cuite,
Ve-VIe siècle
A l’endroit miraculeu-sement désigné où fut enterré le martyr Ménas, une source avait jailli dont les pèlerins rapportaient de l’eau dans des gourdes décorées de motifs religieux.
Musée du Louvre
Fragment de pyxide en ivoire VIème siècle ap J.C.
A droite, Lazare dans la scène du miracle de sa résurrection ; àgauche, un évangéliste.
Musée du Louvre
La Mère de Dieu recevant deux saints, VIIe siècle, Le Caire.Entourés de deux anges, la Mère et le Fils offrent une couronne et un rouleau aux deux saints qui s’avancent vers eux, vraisemblablement Saint Pierre et Saint Paul.
Porte de coffret en bois,
Musée copte, le Caire
Abside de la chapelle XVII, Baouit, relevé J. Clédat. Le Christ trône au-dessus de la Vierge et des apôtres. La superposition des deux scènes s’inspire de l’Ascension.
La Vierge siège entre Saint Jean et Saint Pierre. Détail de l’abside de la salle 6, Baouit, Musée copte, Le Caire. L’image témoigne du triomphe de la maternité divine de Sainte Marie.
Deux anges portant le buste du Christ, Baouit, Musée copte, Le Caire. La peinture reprend le schéma traditionnel attestédans la sculpture copte, de pierre ou de bois.
Le buste du Christ, Baouit, Musée copte, Le Caire.
L’ovale de la face est encadré par les touffes noires des cheveux et de la barbe.
Le visage-icône du Christ-Pantocrator reflète la présence du Tout-Puissant.
Il resplendit de gloire, « gloire qu’Il tient de son Père comme Fils unique »(Jn 1:14)
Les bustes de Sainte Marie et de l’Archange, abside de la chapelle B, couvent de Saqqarah, relevé d’après J.E.Quibell.Inscrits dans des médaillons, les bustes s’intègrent dans des
compositions géométriques héritées du répertoire antique.
Le Saint évêque Abraham, peinture sur bois, VIIe siècle, Museum für Spätantike und Byzantinische Kunst, Berlin.
Peinture du VIIème siècle après J.C.
découverte au monastère
de Baouît
Musée copte du Caire
Monastère des Syriens : une découverte de 1996
Deir El Baramous
Le Christ et l’abbé Ménas, Baouit, peinture sur bois, VIIe siècle, musée du Louvre, Paris
Le Christ entoure d’un bras protecteur le prieur supérieur du monastère de Baouit.
La troisième période, ici appelée "copto-arabe", est caractérisée, par une communion totale entre les traditions (esthétiques) islamiques et coptes ; du point de vue purement esthétique, l’influence byzantine nous paraît encore très forte.
Pourtant, si la représentation du visage continue, qu’il s’agisse du visage humainou du visage divin, l’iconographie non figurée connaît un fort développement,notamment pour les bois sculptés.
Les œuvres les plus séduisantes se trouvent dans le Vieux Caire, au couvent de Saint-Mercure du Caire et au couvent des Syriaques dans le Wadi al-Natroun.Une autre forme d’esthétique est parvenue jusqu’à nous : l’art du livre.
Cela nous permettra de découvrir, un peu plus loin, le superbe Évangéliaire qui se trouve à l’Institut Catholique de Paris.
Musée du Louvre
Tapisserie avec cavalier et oiseau
Lin et laine, VIIème siècle. Synthèse de trois traditions : copte pour le tissage et le thème du cavalier, sassanide pour le paon et arabe pour la stylisation des images et les inscriptions.
Relevé P. Laferrière, IFAO
Médaillon faisant partie de la décoration d’une tunique et figurant deux personnages entourés de symboles chrétiens (tissus d’Akhmim, VIIIème siècle)
Vierge allaitant
Manuscrit, 892-893,
Pierpont Morgan Library, New York
Cloison du sanctuaire de l’Église de la Sainte Vierge, Xe siècle, couvent des Syriaques.
La composition se répète sur les deux portes pliantes du sanctuaire.
La croix qui se répète sur les cadres superposés donne à ce décor géométrique sa dimension chrétienne.
Évangéliaire avec enluminures
La fuite en Égypte (textes copte et arabe), Xème siècle.
Salomé accompagne la Sainte Famille.
L’Annonciation
Fresque murale polychrome du chœur de l’église de la Vierge, au monastère des Syriens (XIème
– XIIème siècle).
L’adoration des mages
Fragment du décor peint (XIème – XIIème siècle) de l’église principale de Saint Macaire (Wadi el Natroun)
Christ en majesté, 1124, abside orientale de l’église, Couvent Blanc.
La Résurrection de Lazare, 1180, Bibliothèque nationale de France, Paris.
Les Noces de Cana,
1180,Bibliothèque nationale
de France, Paris.
découverte en 1991 au Monastère des syriens Fresque de 1225,
En-tête de l’Évangile de saint Luc, évangéliaire, 1250, Institut Catholique, Paris.
Divisée en trois petites scènes juxtaposées, la peinture illustre l’Annonce à Zacharie, l’Annonciation et la Visitation.
Évangéliaire
Papier enluminé, texte en arabe, XIIIème siècle.
Provenant de l’église Saint Mercure, au Caire
Annonciation, détail, église de la Vierge, couvent des Syriaques
Le Christ
Colonne peinte, couvent de Saint Mercure, Le Caire.
Vierge à l’Enfant
Colonne peinte, couvent de Saint Mercure, Le Caire.
Saint Georges,
Église du couvent de Saint Antoine, relève de P. Laferrière
Saint Athanase, Patriarche
d’Alexandrie
de 326 à 373 après JC, a été le défenseur opiniâtre de l’orthodoxie contre l’hérésie arienne.
Fresque récemment découverte dans le monastère de Saint Antoine, non loin de la mer Rouge.
Cliché B. de Clerfayt.
Résurrection, église du couvent de Saint Antoine.La peinture qui s’étend sur les deux écoinçons réunit les deux scènes pascales : la visite des Myrrhophores au Tombeau et la Rencontre au jardin.
Saint Sévère et Saint Dioscore,
sanctuaire principal, couvent de Saint Antoine.
Exceptionnelle, la peinture unit les
deux grands pères de l’Église
(syriaque et copte) « miaphysite »
et non « monophysite »
comme il est souvent dit par erreur.
Abside centrale du sanctuaire principal du couvent de Saint Antoine.
L’iconographie absidale demeure immuable : le Christ en gloire occupe le registre supérieur, la Vierge trône dans le registre inférieur, entourée des deux archanges.
Quatrième époque, l’époque ottomane voit un certain ralentissement de la production. Avec un certain retard, semble-t-il, c’est l’influence arabe qui se manifeste dans le traitement des sujets, et l’on pourrait parler d’un art arabo-ottoman, plus naïf dans les formes.
Les couvents et les églises livrent encore des représentations du Christ et de la Vierge, notamment au Caire. À partir du XVIe siècle, la production souffre d’un certain essoufflement.
Icône copte (XVIIIème
siècle) représentant la Fuite de la Sainte Famille en Égypte.
Au yeux des Coptes, c’est dans cet épisode évangélique que s’enracine l’histoire de leur Église, avant même la prédication de Saint Marc.
Musée Copte du Caire. Coll. Solidarité-Orient, Bruxelles.
Saint Antoine, fondateur du monachisme, porte la tenue traditionnelle des moines avec la cucule(capuchon) étoilée. Saint Paul, lui, est vêtu d’une tunique fruste. Le corbeau qui nourrissait quotidiennement Saint Paul est représenté, ainsi que les lions qui aidèrent Saint Antoine à creuser la tombe de l’ermite après la mort de ce dernier.
Icône copte du XVIIIème siècle ap J.C. découverte au Monastère de Saint Antoine, Mer rouge, représentant Saint Antoine (à gauche) visitant l’anachorète St Paul de Thèbes (à droite) vers la fin de la vie de celui-ci. Musée copte, Le Caire
18ème siècle Monastère St Antoine
mer rouge
Le sacrifice d’Abraham
La Vierge allaitant le Christ
18ème siècle Monastère St Antoine
mer rouge
Le Christ, Sainte Marie et
Saint Jean-Baptiste
18ème siècle Monastère St Antoine
mer rouge
Archange Michel
Œuvre d’Ibrahim le Scribe, 18ème siècle, couvent des Syriaques
St Jean Baptiste
Œuvre d’Ibrahim le Scribe, 18ème
siècle, Église du couvent Saint Mercure, Le Caire
Décapité sous Hérode, le précurseur tourne son visage ascétique vers une coupe où repose sa tête coupée.
Saint Cosme et Saint Damien accompagnés de leurs frères Anthime, Léonce, Euprépius et de Théodote leur mère.Œuvre de Jean l’Arménien XVIIIème siècle, église Suspendue, Vieux CaireLes deux médecins martyrisés sous Dioclétien sont accompagnés de leurs frères qui suivirent leur exemple.
Vierge à l’enfant
Icône signée par le prêtre Manqarios, fin du XVIIème siècle.
Les personnages aux visages rond, aux grands yeux cernés d’un trait noir, et la colombe (symbole du Saint Esprit) sont typiques du style égyptien.
19ème siècleMonastère St Antoine
mer rouge
Saint Pierre et
Saint Paul
19ème siècleMonastère St Antoine
mer rouge
Saint PaulLe 1er Ermite et
Saint Antoine
1842 A.D.Monastère St Antoine
mer rouge
La Mère de Dieu : Théotokos
entourée des archanges et des
anges
1867 A.D.Monastère St Antoine
mer rouge
Saint Antoineenseigne ses
disciples
St Onuphre,Couvent
de Saint Macaire
L’ascète se présente en tenue d’Adam, vêtu seulement de sa longue barbe qui tombe jusqu’aux genoux.
Christ en majesté dans l’autel des 24 Vieillards,église du couvent de Saint Paul
Christ en majesté
Abside de l’église Saint Mercure, Le Caire
Iconostase du sanctuaire central de l’église Sainte Barbara, Le Caire
L'Église copte connaît aujourd'hui un renouveau spirituel et iconographique réjouissant.
Encore faut-il éviter les pièges du modernisme ! C'est dans ce sens que l'iconographe authentique est théologien.
Toutefois des artistes comme Isaac Fanous, Adel Nassief, Youssef Nassif et son épouse Boudour Latif, et bien d’autres, renouent avec les traditions anciennes et conservent les symboles et la spiritualité des icônes coptes.
Prière du Christ dans le jardin de Gethsémani avant son arrestation
Cathédrale de La Sainte Vierge, Zeitoun, Le Caire
Vitrail représentant la fuite de la Sainte Famille en Égypte, L’église de la Sainte Vierge à Maadi
La Pentecôte
Saint MarcFondateur de l’église Copte
Saint EtienneLe 1er martyr
Saint Georges Archange Michel
Sainte Démianaet les 40 vierges
Vitrail représentant Saint Georges
Le Prince des martyrs de l’Église Universelle
Couvent de Saint Georges, Vieux Caire
Saint MinasLe faiseur de
miracles
Il fut l’un des disciples de Saint Antoine et devint l’un des pères de l’église. Il est le 20ème patriarche de l’Église Copte (4ème
siècle Ap. JC).
Saint Athanase
Saint Cyrillele grand
Le pilier de la foi
"Lève-toi, prends avec toi l'enfant Jésus et sa mère, et fuis en Égypte..." (Matthieu 2 : 13)
Sur tous les lieux visités par la Sainte Famille, les chrétiens d'Égypte ont construit des églises ou des monastères à l’intérieur desquels se trouvent des multitudes d’icônes.
Dômes de l’église Saint Antoine, Mer Rouge
L'Église de Zeitoun : célèbre pour les apparitions de la Sainte Vierge sur ses dômes durant toute une année en 1968.
Saint Marc a écrit l’un des quatre évangiles qui se trouve dans la Bible.
Il a installé la première école théologique au monde en Égypte (l’école d’Alexandrie) : le premier catéchisme sous forme de questions et réponses.
Jésus-Christ a choisi la maison de Saint Marc à Jérusalem pour y célébrer la Pâque Juive et instaurer l’Eucharistie.)
C’est aussi dans la maison de Saint Marc que le Christ a lavé les pieds de ses disciples, et c’est là encore oùLe Christ leur est apparu après sa résurrection.
Il est le premier Pape de l’Église Copte.
Il devint un des grands martyrs de l’Église universelle en mourant àAlexandrie en l’an 68 Ap. JC, torturépar les romains.
Premier Moine du monde ; il a fondéle monachisme au 3ème siècle Ap JC.
Saint Macaireavec les deux saints :Maxime et Dométien
Saint Ephremle Syrien
Saint Moïse le noir
Moine Copteactuel
Iconostase copte, église du Monastère de la Sainte Vierge, Rome
Autel Copte,église du Monastère de l’Archange Michel
et Saint Antoine,
Stevenage (Royaume uni)
Fuite de la Sainte Famille en Égypte
Archange Michel
Saint Georges
117ème patriarche d'Alexandrie
LE PAPE ACTUEL :
Visite de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II à Sa Saintetéle Pape Chénouda III – Le Caire, Février 2000
« La lumière de l’Orient a illuminé l’Église Universelle…Mon regard se tourne vers les Églises d’Orient… C’est de l’Orient que reviendra notre Sauveur ! »
S.S. Pape Jean-Paul II (Orientale Lumen)
1- Images de l’Égypte chrétienne, Iconologie copte -Mahmoud Zibawi - Edition Picard
2- L’incarnation de la Lumière (le renouveau iconographique copte à travers l’œuvre d’Isaac Fanous) - Ashraf et Bernadette SADEK - Édition Le monde copte 29-31
3- Les Coptes - Revue Les dossiers d’archéologie : n° 226 -Sept 97
4- Les coptes, deux mille ans de chrétienté en Égypte -Supplément de L’Express : Février 2000
5- La passion copte : chrétiens d’Égypte - Revue Notre Histoire : n° 178 – juin 2000
6- L’Égypte chrétienne : les coptes - Revue double page : n°44 –1986
7- La Prière, respiration vitale - Daniel Ange - Édition des Béatitudes - Mars 2004
Bibliographie :
L’église Archange Michel et Saint Georges vous remerciede votre intérêt pour l’iconographie copte.