Ici Saint-Denis N°11

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NUMÉRO 11 - décembre 2011 - www.saintdenis.re Le Noël du centre-ville Le Bas-de-la Rivière et Boucan Launay L’habitat social Dossier : Le Pacte solidaire

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Le magazine de la ville de Saint-Denis de La Réunion - N°11

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Numéro 11 - décembre 2011 - www.saintdenis.re

Le Noël du centre-ville Le Bas-de-la rivière et Boucan Launay L’habitat social Dossier : Le Pacte solidaire

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Vous souhaitez ParticiPer au marché De Nuit, aDresser uNe DemaNDe à La DirectioN ecoNomie, commerce et artisaNatMairie de Saint-Denis – Hôtel de Ville de Saint-Denis 97717 Saint-Denis Messag Cédex 9Tél. : 0262 40 07 43 / Fax : 0262 41 46 54

SOMMAIRE

REAGISSEZ !

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3 Editorial

4 Saint-Denis ville de lumière

5 Le Noël du centre-ville 6 à 7 Vie de quartier 8 Amélioration de l’habitat social 9 Dialogue Dionysien 10 En bref

11 à 15 DOSSIER

Construire Saint-Denis pour tous Priorité à l’emploi L’accueil des tout-petits Les Seniors une richesse pour l’avenir

16 à 17 Actualités Dionysiennes 18 à 19 Tribunes 20 Apprendre l’anglais par l’image 21 Gâteau patate 22 à 23 Retour en image

Directeur de publication : Joël Périgaud Rédacteur en chef : Isabelle Wan-Hoï Coordinateur : H.-J. RiquelRédaction, photo, maquette : la SDI OIPhotographe mairie : Gaël Ayan, Fabrice Picot & Philippe Gaudens Dépôt légal 5213 décembre 2011. Imprimé à 60 000 exemplaires.N°ISSN 4754 Imprimerie Graphica. Papier écologique.

DIRECTION DE LA COMMUNICATION Mairie de Saint-Denis 1 rue Pasteur 97400 St-Denis tél : 0262 40 03 02 fax : 0262 40 07 66

eN couVerture : Photo FLA, Crèche Paul Demange. Nos remerciements aux sta-giaires CAP Petite enfance et à Madame Hubert.

Toute reproduction, images et textes, interdite sans accord de la SDI OI.La Suite dans les Idées Océan Indien 9, rue Sully Prudhomme - ZIC n° 397420 Le Port - La Réunion02 62 42 82 [email protected]

L’Imagier trilingue (anglais, français, créole) page 20

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EDITORIAL

un peu d’espoir

rigueur, crise, Per-turBatioN BuDgétaire, r e s t r i c t i o N , V o i L a L’eNViroNNemeNt DaNs LequeL chacuN De Nous, éLu ou citoyeN, éVoLue au quotiDieN. À l’heure où en réponse à la réalité de ces préoccupations, nous devrions mobiliser toutes nos énergies, autour de nous nous n’entendons parler que de pessimisme, perte de confiance, incertitude.À quelques jours des fêtes de fin d’année, je voudrais juste tenter de remettre un peu d’espoir dans cette morosité ambiante.« Ce qui reste vrai, à travers tou-tes nos misères, à travers toutes les injustices commises ou subies, c’est qu’il faut faire un large crédit à la nature humaine ; c’est qu’on se condamne soi-même à ne pas comprendre l’humanité, si on n’a pas le sens de sa grandeur et le pressentiment de ses destinées incomparables. (…) Oui, les hommes qui ont confiance en l’homme savent cela. »Ces quelques mots extraits d’un « Discours à la jeunesse » pro-noncé par Jean Jaurès en 1903 m’ont rempli de confiance en l’avenir car ils me semblent d’actualité et, surtout, une invite à ne pas se laisser aller.Oui les temps sont difficiles. Particulièrement pour les plus démunis et une bonne partie de notre jeunesse. Mais ils ne sont pas désespérés ; ils doivent être au contraire une formi-dable chance pour que nos jeunes s’investissent plus encore dans la vie de la Cité et les contrats civiques, qu’ils soient ambassadeurs éco-dionysiens aujourd’hui ou accompagna-teurs à l’éducation nutritionnelle demain par exemple.

Comme le démontrent ces jeunes, garçons et filles, qui exposent sur la rue de Paris leur ras-le-bol des violences faites aux femmes et ces jeu-nes du collectif « RSKP », qui nous bousculent dans nos certitudes…Nos jeunes excellent dans le sport au plus haut niveau. C’est d’ailleurs cette capacité que nous voulons montrer lorsque nous faisons venir nos « kréopolitains » ; ils excel-lent aussi dans les entreprises internationales où nombre de nos diplômés occupent des places envieuses. Oui, je rêve que la jeunesse prenne toute sa place et défende les valeurs qui font l’homme, ces

valeurs d’humanisme qui imposent à tous l’écoute de cha-cun, petits et grands, jeunes ou vieux pour que demain soit un jour meilleur.Ce sont les rêves de tous ces jeunes que nous avons le devoir d’accompagner. Car notre jeunesse est un bien précieux, elle est notre avenir, et nous devons en être fier comme elle doit être fière de porter l’ambition de toute une génération.Bonnes fêtes de fin d’année à tous. n

JE REVE QUE LA JEUNESSE PRENNE TOUTE SA PLACE

Gilbert ANNETTE

Maire de Saint-Denis

ECRIVEZ-MOI :

[email protected]

Gilbert ANNETTE

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Chaque équipe doit s’adapter à la circu-lation automobile et composer avec cer-tains habitants, pas toujours tolérants. Des casques, un harnais, des filets de sécurité ainsi que des chaussures adap-tées et des gants sont leurs outils essen-tiels pour assurer cette action de terrain. Un véhicule muni d’une nacelle permet l’accès aux poteaux qui accueillent les

réaLisée eN régie, La Pose Des LumiNaires festifs, Néces-si te Deux équiPes De trois techNicieNs, un chauffeur et deux monteurs, qui vont sillonner les quar-tiers durant un mois. Ces équipes sont aidées pour le centre-ville, par un prestataire extérieur qui complète leur travail. «Nous sommes tous électriciens et détenteurs du certificat d’ap-titude à la conduite en sécurité (CACES). Régulièrement, des formations sont réa-lisées pour actualiser nos compétences.» explique Christophe, monteur depuis trente-six ans au service des fêtes.

motifs. Le réseau électrique de la Ville permet de raccorder rapidement les systèmes d’éclairage sans coût supplé-mentaire, dans tous les quartiers. «Nous avons beaucoup de travail en peu de temps. Un de nos collègues reste au sol afin d’ap-porter son secours en cas de problème. Mais les conditions de travail se sont améliorées depuis vingt ans. Aujourd’hui le matériel est fiable et assez puissant.» poursuit Christophe. Chaque année, l’adjoint de la direction technique des services Voiries Routes et Déplacements, avec son équipe, a en charge la rénovation et le renou-vellement des installations. Et comme la Ville a été la première en matière de développement durable dans le dépar-tement, les décorations lumineuses de Saint-Denis sont désormais essentielle-ment des équipements LED (light-emit-ting diode) plus écologiques, avec des durées de vie de plus de 3 000 heures, une source d’économie importante. Et ces économies vont continuer : d’ici un ou deux ans, ces luminaires seront ali-mentés par l’énergie solaire ! Le service VRD sélectionne avec soin ses achats et va jusqu’à proposer de nouvel-les innovations aux industriels natio-naux. Désormais, en métropole comme à La Réunion, il est possible de trouver des animations tropicalisées. Les délais de réceptions sont assez longs et dès juillet, il est nécessaire d’effectuer les commandes pour que tout soit livré à temps. C’est donc grâce à tout ce travail effec-tué en amont et au travail des équipes sur le terrain, que la ville est pourvue, depuis le 1er décembre, de nombreuses illuminations, annonciatrices des fêtes de fin d’année. Un grand merci à eux, qui agissent toute l’année et composent avec la chaleur estivale, pour rendre notre ville plus belle ! n

Durant tout le mois de décembre, tradition oblige pour les fêtes de fin d’année, les techniciens de la Ville embellissent nos rues. Deux équipes sillonnent donc Saint-Denis pour installer trois cents motifs, quatre kilomètres de guirlandes et autres rideaux lumineux.

SERVICE PUBLIC

saint-Denis, ville de lumière

NOUS AVONS BEAUCOUP DE

TRAVAIL EN PEU DE TEMPS

Des hommes de terrain

pour illuminer la Ville en fin d’année

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Le PriNciPe : Du 20 au 23 DécemBre, un espace piéton élargi sera proposé de 17h à 22h avec des animations présentes pour les petits et les grands. Autour de la traditionnelle rue Maréchal-Leclerc, les rues Jean-Chatel, Juliette-Dodu, Jules-Auber et

Pasteur, seront donc piétonnes à partir de 17h. Artisans, producteurs du terroir et commerçants seront présents jusqu’à 22h tous les soirs, et jusqu’à minuit, le mercredi 21.Sur ces plages horaires, des parkings

Pour que chacun profite au mieux de cette période si particulière, la Ville met en place avec les commerçants, l’opération “Ville de Noël”.

EVENEMENT

Le Noël du centre-ville

VOUS EN DITES QUOI ?

L’ouverture des commerces en nocturne est une bonne chose, car cela change les habitudes des commerçants et des clients. J’ai remarqué que le soir, les gens sont plus détendus.

Osman, 50 ans

commerçant rue Maréchal Leclerc

VOUS EN DITES QUOI ?

C’est une excellente initiative, car le soir il fait moins chaud. On fait ses courses comme en promenade, en famille. On prend le temps de choisir et cela change du train-train.

Sabine, 60 ans

Centre-ville

GRATUIT À PARTIR DE 17HPARKING

Des voyages de rêve :À GAGNER

ARTISANAT D’ART & PRODUITS DU TERROIR

SAINT-DENISNoelVILLE DE

DU 20 AU 23 DÉCEMBRE

DE 17H À 22H CENTRE-VILLE PIÉTON

JUSQU’À MINUIT NOCTURNE LE 21 DÉC

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seront à disposition du public, de manière gratuite, et une navette fera la liaison avec le centre-ville, pour y retrouver de nombreuses animations. Ne ratez pas ce rendez-vous si vous voulez avoir l’occasion de rencontrer le Père Noël ! n

Un centre-ville animé pour le bonheur

des grands et des petits

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VIE DE QUARTIER

Pour accompagner et soutenir cette dyna-mique, les locaux de la Redoute sont en cours de réhabilitation et un club-house doit être réalisé. Ce sont des jeunes d’un chantier d’insertion avec le soutien du Plan Local d’Insertion et de l’Emploi (ALIE) qui effectuent ces travaux. Ils travaillent égale-ment à un parcours santé situé aux abords du stade qui permettra aux habitants de faire du sport en toute quiétude.Autre point fort du Bas-de-la-Rivière : ses associations qui engagent des projets et des actions en faveur de la population. «Heureusement que les associations existent. Il y a un véritable engagement de la part de la population. Il reste encore bien des choses à faire pour soulager le quotidien des familles

«Nous aVoNs améNagé Les Ber-ges De maNière à offrir uN Lieu où iL est PossiBLe De se rePoser tout eN DiscutaNt. Des écLaira-ges eN soirée sécuriseNt Le site et L’emBeLLisseNt. La mairie a aPPorté uN BuDget coNséqueNt à cette réaLisatioN.» Maxime Assaby, élu du quartier. Une brocante et un mar-ché d’art s’y sont installés lors de la fête de canton début décembre. Après la pas-serelle, l’espace autour de la stèle Verdun, ou encore la rénovation de l’Eglise de la Délivrance, le changement est donc bien en cours dans le quartier. Début décembre, c’est aussi le Pôle intégration qui a pris ses marques dans de nouveaux locaux. Ce service spécifique pour les migrants, principalement originaires des pays de l’océan Indien (les Comores, Mayotte et Madagascar…), bénéficiera d’un lieu plus spacieux, permettant de meilleures condi-tions d’accueil. Objectif : faciliter l’intégra-tion en aidant le public reçu, à accéder aux services de droit commun, de la Ville et des administrations, et assurer ainsi dialogue et écoute. Point d’ancrage incontounable du quartier : le Stade de la Redoute. Le club d’athlétisme l’Entente du Nord, par exem-ple, regroupe près de deux cents adhérents des poussins aux seniors. De nombreux champions et figures locales viennent s’y entraîner régulièrement. «Nous accompa-gnons le collège Reydellet et les deux écoles primaires du quartier avec les professeurs d’éducation physique et sportive pour détecter de jeunes talents.» précise Doby Valmir, le président du club.

en difficulté,» explique Patrice Dijoux, pré-sident de l’association de la Colline, Hier, aujourd’hui, mais demain», ainsi que du CABR (Comité des Associations du Bas de la Rivière). Un local, depuis trois mois, per-met le regroupement de cinq associations du quartier. Le redéploiement de l’escrime avec le club La Buse et la pratique de la boxe et des combats associés ont revu le jour depuis un an, grâce à une salle allouée par la Mairie. Mais les associations sont nombreuses et les demandes aussi ! «Nous avons parfois, la sensation de ne pas être entendus par les services ou d’avoir des réponses trop tardives pour mener à bien nos actions de proximité» poursuit Patrice Dijoux. n

Entre mer et colline, avec une population riche et diversifiée, le quartier du Bas-de-la-Rivière devient un espace de rencontres et de promenades grâce à l’aménagement des berges. Ce nouvel espace vient compléter toute une série de travaux qui signent le renouveau de ce quartier bien connu de Saint-Denis qui regroupe aujourd’hui un peu plus de 4 600 habitants.

Le Bas-de-la-rivière

un quartier en mutation

Un quartier qui prend de l’ampleur grâce à ses habitants

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VIE DE QUARTIER

traVauxreaLises

Une nouvelle voie de liaison entre le bas de la rue des Lauriers et la rue des Paniers comprenant un ouvrage de franchissement sur la ravine Boucan Launay• Un nouveau plan de circulation avec aménagement des voiries et des carre-fours• Le renforcement du réseau d’éclai-rage public sur la zone.Montant des travaux : 810 500 euros

n

DaNs Le qua rt ier De L a ProViDeNce, en bas des rampes de Saint-François, ce nouveau pont construit au-dessus de la ravine relie depuis quelques mois la rue des Lauriers à la rue des Paniers. Les travaux auront duré une année pour construire cet ouvrage en béton armé de 14 mètres de portée, aménager voiries et carre-fours, et aboutir à un nouveau plan de circulation.«Le nouvel aménagement rend le quartier plus agréable» témoigne une commer-çante du quartier.

La circulation est aujourd’hui plus fluide, les aménagements ont permis d’installer davantage de stationne-ments... Parfois difficile de s’adapter aux changements ! «Je constate, mal-gré les panneaux de signalisation, que de nombreux automobilistes ne respectent pas le plan de circulation et empruntent les sens interdits, sans doute par habitude» poursuit-elle. Un point sur lequel il faudra être vigi-lant si l’on veut que ce nouveau schéma de circulation soit efficace. D’autant que le secteur de la Colline des Camélias va prochainement accueillir de nouveaux logements avec une première tranche de quatre immeubles de soixante appar-tements chacun. Une raison de plus pour améliorer la circulation automo-bile dans cette partie de la ville. n

Dans cette zone en plein essor, où la circulation automobile est très dense, un pont a été construit au-dessus de la ravine Boucan-Launay. Le plan de circulation a été changé pour plus de fluidité.

Ça roule mieux à la Providence

VOUS EN DITES QUOI ?

Suite à une blessure, je viens ici pour retrouver ma forme. J’ai été champion de La Réunion en saut et sprint sur 100 mètres en catégorie minime, cadet et junior. J’aime la convivialité du site, son

dynamisme et l’encadrement. Damien, 22 ans

La Possession

VOUS EN DITES QUOI ?

J’ai été 3e du Trail de Bourbon de ma catégorie. Je viens à la Redoute car mes enfants font partie du Club et maintenant je m’entraîne en athlétisme et cardio. Cela me permet d’avoir des contacts avec d’autres sportifs et de garder la forme.

Roselyne, 51 ans

La Source

Améliorer le cadre de vie,

une priorité pour la Ville

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cinquante quatre familles ont béné-ficié de ce plan sur les trois dernières années.Chaque cas est étudié et doit répondre à des conditions précises. Une fois le dossier accepté, les services techniques municipaux évaluent, dans un pre-mier temps, la faisabilité du projet et son coût. Une enveloppe budgétaire, allant jusqu’à trois mille cinq cents euros, est allouée pour les matériaux d’aménagement.Un membre de la famille peut par-ticiper à la rénovation au côté des professionnels. Cela peut être le moyen pour un père de famille de se réinvestir dans son foyer en poursuivant les améliorations, de réinsérer un ancien détenu en l’impli-quant dans les travaux ou encore en permettant à une couturière de créer son emploi en lui aménageant une pièce supplémentaire pour travailler à domicile.«Il est primordial de réhabiliter les loge-ments insalubres. Actuellement 75% des logements en cité sont en bon état, il en reste 25% en attente de réhabilitation.

a saiNt-fraNÇois, iL existe eNcore De NomBreuses situa-tioNs où Les haBitaNts soNt excLus Des DisPositifs De Droit commuN : occupations irrégulières, baux non conformes à la loi, proprié-taires de certains logements parfois inconnus. Pour améliorer les condi-tions de vie des familles concernées, la Mairie et le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS), soutenus par la Caisse d’Allocations Familiales, ont élaboré une convention pluriannuelle avec les Compagnons Bâtisseurs, sous l’impul-sion de la Fondation Abbé Pierre.Ce dispositif de résorption de l’habitat insalubre (RHI) propose un projet indi-vidualisé et adapté à chaque famille concernée. Il permet de financer l’amé-nagement d’un logement pour une personne âgée ou handicapée, l’exten-sion d’une maison, la réinsertion d’un membre de la famille dans le cadre des actions de rénovation. A Saint-François,

Cela peut être long car des familles sont en grande difficulté et il est cependant urgent de pallier les inconvénients majeurs comme l’accès à l’eau courante ou la remise des portes en état», explique Didier Euphrasie, élu au Moufia.Un conseiller technique et une conseillère pour l’insertion sensibilisent les familles à l’économie d’énergie et à l’entretien des lieux de vie. Un travail de longue haleine qui mobilise autour d’un même projet habitants et services techniques de la ville. n

Situé dans les hauteurs de Saint-Denis, le quartier de Saint-François n’en a pas fini avec l’insalubrité. La Ville a mis en place, depuis trois ans, une convention pluriannuelle destinée à aider les familles qui ne pouvaient jusqu’ici bénéficier d’aucune autre aide pour rénover ou réhabiliter leurs logements.

saint-françois

amélioration de l’habitat social

VIE DE QUARTIER

quicoNtacter

Pour tous renseignements, contacter la mairie annexe de votre quartier.Les dossiers sont examinés tous les trois mois par un comité technique composé des différentspartenaires (Mairie – CCAS – CAF – Compagnons Bâtisseurs)Réalisation des travaux : entre quinze jours et deux mois suivant la décision. nUne réhabilitation

sur mesure

VOUS EN DITES QUOI ?

Mon plafond commençait à s’effondrer car il était infesté de termites. Je suis donc très contente de cette remise à neuf. J’ai eu de très bons rapports avec les ouvriers, et pour cause, ce sont des gens du quartier que je connais-sais bien.Lucienne, 69 ans

L’Evêché/Saint-François

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RENDEZ-VOUS CITOYENS

s’informer, poser des questions, donner son avis ? c’est possible :

• A la radio, “Dialogue Dionysien”, tous les samedis en direct de 9H à 10H sur Exo FM (105.9), Plus FM (100.6), RIL FM (96.2), Radio Kontak (93.4), Radio Vie (105.5), Kayanm FM (106.9), KREOL FM(98.4) et Radio Décibel FM(104.2).

• A la télé, sur Télé Kréol “Dialogue Dionysien TV” tous les premiers lundis du mois à 19H15. Posez vos questions au Maire par téléphone au 0262 566 566 ou par internet, grâce à la participation de www.clicanoo.reSur Antenne Réunion, retrouvez le magazine Dionycité, les mercredis à 18h50 (rediffusions les jeudis à 23h50 et les samedis à 13h).

• Sur internet, ne ratez pas les retransmissions des conseils municipaux sur www.sain-tdenis.re. Le 17 décembre 2011 : vote du budget primitif de la Ville. Prochain conseil municipal : deuxième quinzaine du mois de février 2012.

Particitez !

Pour voteren 2012,

Pour pouvoir voter, il faut être inscrit sur les listes électorales. Vérifiez que vous êtes bien inscrit jusqu’au 31 décembre 2011. Rendez-vous donc à la Mairie du centre-ville ou bien dans les mairies annexes, muni d’une pièce d’identité (passeport ou carte nationale d’identité, valide ou expiré depuis moins d’un an) et d’un justificatif de domicile.

Plus d’info : 0262 40 04 47n

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EN BREF

DaNs Le caDre De La JourNée iNterNatioNaLe De Lutte coNtre Les VioLeNces faites aux fem-mes, des lycéennes et lycéens de Bellepierre, Lislet Geoffroy, Georges Brassens, Leconte de Lisle, du Lycée Professionnel de La Montagne et Patu de Rosemont (Saint-Benoît) ont parti-cipé à des ateliers animés par le Club Animation Prévention (CAP) et l’association Chancegal sur l’image de la femme dans la publicité et les médias. Ils ont créé 12 affiches que la Ville présente, avenue de la Victoire sur les grilles des services du Département. Une exposition à ciel ouvert à ne pas manquer (jusqu’à fin décembre). n

Des ordinateurs tout neufs dans nos écoles

DePuis 2009 et DaNs Le caDre Du coNtrat De cooPératioN commuNaLe, le Département aide finan-cièrement la Ville à remplacer les ordinateurs obsolètes dans les écoles.Cette enveloppe de près de 400 000 euros est partagée entre les deux collectivités territoriales. Cela permet de renforcer, cha-que année, les dotations informatiques supplémentaires par élève. Avec 80 établissements à Saint-Denis, qui accueillent plus de 18 000 élèves, le chantier est ambitieux. C’est aussi cela, l’école de la réussite. n

Plus fort que la violence, le respect

saiNt-DeNis a reÇu Le LaBeL NatioNaL “ViLLe D’art et D’histoire”. Seules 153 villes et pays possèdent cette distinction en France. Un label qui vient en reconnais-sance de notre patrimoine riche et varié. C’est un point d’ap-pui essentiel pour faire la promotion de ce trésor auprès des Dionysiens et des touristes. Cela renforce notre volonté de construire et de transmettre un patrimoine de qualité, acces-sible à tous. C’est à la hauteur de notre ambition “de phare culturel”. n

grand Prix du roman métis de la Ville de saint-Denis

Le graND Prix Du romaN métis 2011 de la Ville de Saint-Denis a couronné cette année l’écrivain haïtien Lyonel Trouillot, pour son roman “La Belle Amour Humaine” publié chez Actes Sud. La “Mention spéciale” du jury a récompensé une auteure vivant à La Réunion, Catherine Pinamly, pour “Sur Feuille de Songe” (L’Harmattan). Créé par la Ville de Saint-Denis, le Grand Prix du Roman Métis est un hymne à la diversité et à l’entente entre les peuples. A l’image de son jury qui est présidé par Mohammed Aïssaoui, qui a publié en 2010 “L’Affaire de l’esclave Furcy” (Prix Renaudot Essai). n

Ancien Hôtel de ville

saint-Denis labellisée “Ville d’art et d’histoire”

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«Saint-Denis avance. Alors que nous sommes aujourd’hui ville d’art et d’histoire, nous sommes fiers de pouvoir inscrire ce label dans la continuité des grands projets que nous menons. Mais que sont ces grands projets sans le développement humain et social essentiel au bien-être des Dionysiens ?»

construire saint-Denis pour tous

“L e D é V e L o P P e m e N t D e Notre V iLLe Doi t être soL i-Daire et Ne Laisser PersoNNe sur Le BorD De La route. C’est dans cet esprit que nous avons conçu le PACTE, le Plan d’Action Contre Toute Exclusion. Le vivre-ensemble doit être une réa-lité : personnes en grande précarité, personnes âgées, personnes handi-capées, jeunes en difficulté, famille, chacun doit pouvoir trouver sa juste place dans la cité.

Constructions de logements sociaux, dispositif d’aide aux sans-abri, tra-vail effectué au sein de la commis-sion accessibilité, solutions offer-tes aux familles, notre travail est constant pour être présents auprès des Dionysiens et pour les aider à tra-verser au mieux la crise actuelle, qui nous frappe durement.Mais l’action sociale n’est pas pour autant synonyme de misérabilisme. Le plus grand potentiel de notre ville, ce sont ses habitants.

Si nous avons choisi de les accompa-gner c’est parce que nous faisons le pari de l’avenir.Tous les âges de la vie sont une richesse, c’est aussi ce que nous sou-haitons montrer à travers ce dossier : accueil des tout-petits, emploi des jeunes, insertion des Seniors dans la cité, c’est cela Saint-Denis pour tous.» n

Monique Orphé,

Première adjointe

Stéphane Trapier

DOSSIER

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Face au chômage qui augmente dangereusement, comment soutenir la réinsertion des jeunes exclus du système éducatif traditionnel ? Adaptés aux besoins des entreprises et orientés vers des métiers en plein essor, les chantiers-ateliers, lancés à Saint-Denis, sont une piste innovante. Coup de projecteur sur cette expérience pionnière au cœur du Plan d’Action Contre Toute Exclusion (PACTE).

mes mis en œuvre avec les partenaires sociaux et les entreprises. Informatique, aide à la personne, animateur sportif, technicien du spectacle sont autant de niches d’emplois que la Ville investit en accord avec les besoins des entreprises.En 2011, cinq chantiers-ateliers d’inser-

tion (ACI) d’une durée de six mois et cinq actions d’adaptation profession-nelle à des métiers porteurs et une for-mation qualifiante sont proposés.Des chantiers-ateliers d’insertion pro-fessionnelle permettent aux jeunes de découvrir et de se former sur le terrain avec des formations théoriques qua-

Le PLaN LocaL Pour L’iNser-tioN et L’emPLoi (PLIE) est un dispo-sitif contractualisé entre la Ville de Saint-Denis et l’Etat pour la période de 2008 à 2013. C’est dans ce cadre que s’inscrit la démarche de la Ville pour faciliter l’in-sertion des jeunes dans le monde du tra-vail. La commune contribue à hauteur de 3,5 millions d’euros chaque année en faveur du public jeune en grande diffi-culté sociale et professionnelle. «Nous souhaitons nous intéresser aux métiers qui plaisent aux jeunes. Un regard neuf et adap-table est nécessaire, en relation avec les pro-fessionnels. Notre priorité est d’élaborer des contenus de formation adaptés aux besoins des entreprises qui recrutent. Il nous faut imaginer des dispositifs en accord avec les besoins.» souligne Jacques Lowinski, élu en charge du dossier. Objectif : favoriser l’insertion professionnelle et sociale des jeunes en difficulté, grâce à des program-

lifiantes. Des initiations à différents métiers du multimédia ou de techni-cien du spectacle, des adaptations pro-fessionnelles de coffreur-bancheur pour le bâtiment, des CAP professionnels de la Petite enfance et du secteur médico-social, de l’animation sportive sont des domaines qui offrent de véritables pers-pectives d’emploi pour l’avenir.Clarisse a 30 ans, mère d’un enfant, elle prépare un CAP Petite enfance avec le CEMEA : «J’ai eu un parcours en dents de scie avec des emplois précaires. Grâce à ce CAP, j’espère trouver un emploi durable et avancer dans ces métiers de la Petite enfance. C’est la porte ouverte vers un ave-nir meilleur. Des formations dispensées par des organismes reconnus» Suite à la forma-tion théorique, les jeunes effectueront leur stage dans des centres d’accueil de la Petite enfance gérés par la commune. La formation théorique est relayée par

CIBLER LES NIChES D’EMPLOIS

Priorité à l’emploi

DOSSIER

Se former, c’est s’ouvrir des portes vers la réussite

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site www.cemea.asso.fr www.ville-emploi.asso.fr www.saintdenis.re

Le PLiede saint-Denis

Ces actions sont menées grâce au parte-nariat élaboré dans le cadre du PLIE de la Ville et avec l’Etat par le soutien du Fonds social européen. L’Agence Locale pour l’Insertion et l’Emploi (ALIE) accompagne ce dispositif, intervient dans le choix des for-mations et participe au contenu des actions avec les organismes formateurs. L’ALIE est chargée du recrutement des futurs stagiaires et constitue les groupes. Accompagné par la Mission Locale Nord, qui rassemble les jeunes en difficulté sociale et familiale, le dispositif propose des adaptations aux métiers innovants.Financements du PLIE pour 2011

Ville de Saint-Denis : 625 000 euros

Etat/Europe : 417 000 euros au titre du

Fonds Social Européen n

DOSSIER

des organismes reconnus qui proposent un panel de formations autant pour le savoir-faire que pour le savoir-être. «Les jeunes ont la possibilité de s’initier aux métiers du numérique. Ils peuvent, ensuite, poursuivre une formation qualifiante en informatique dans un domaine de leur choix» explique Stéphane Colombel, res-ponsable du centre de formation Axiom. Sélectionnés selon leur motivation, les stagiaires bénéficient d’un accompagne-ment pour leur insertion et la recherche d’un stage en entreprise. «Je les aide à réaliser leur curriculum vitae et à trouver une structure d’accueil. Il s’agit aussi de les épauler et de les rassurer dans leurs démar-ches.» explique Wilson, un conseiller en insertion. Luc, âgé de 25 ans a trouvé un stage rapidement : «J’ai sélectionné trois entreprises. C’est la première qui m’a répondu favorablement. Je vais travailler au niveau du service après-vente et c’est ce

que je voulais.»Naxice, 20 ans souhaite monter son entreprise. «Après un Brevet d’Etudes Professionnelles vente marchande, cette formation me permet d’acquérir de nouvelles compétences et des connaissances approfondies dans le domaine informati-que». Malgré la difficulté à trouver des stages dans une période où la concur-rence est rude et les entreprises réticentes à accueillir des jeunes, la détermination du groupe pousse à l’action. n

Se sentir motivé,

c’est la première étape pour s’insérer

VOUS EN DITES QUOI ?

J’ai toujours voulu travailler avec les enfants. J’ai commencé un BEP Carrières Médico-sociales qui ne convenait pas. La Mission Locale Nord m’a appelée pour participer à une formation pour passer le

concours d’auxiliaire de puériculture.Emilie, 17 ans

La Source

VOUS EN DITES QUOI ?

Après 17 ans dans un emploi d’entretien technique collectif, j’ai été contactée par la CAF pour une préformation dans un métier de la petite enfance. J’ai effectué un stage de quinze jours en jardin d’enfants. Je souhaite passer le CAP petite enfance

pour trouver du travail.Sabine, 41 ans

Le Butor

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Adapter l’offre à la demande, en matière d’accueil des tout-petits est une priorité pour la Ville. Rénovation et réhabilitation des structures existantes d’une part, création de micro-crèches d’autre part et soutien à des porteurs de projet permettent de mieux répondre à l’attente des familles.

faciliterl’accueil des tout-petits

DOSSIER

situés au cœur Du ceNtre ViLLe, la crèche et le jardin d’enfants Paul Demange (68, rue Sainte-Marie) bénéficient désormais d’aires de jeux extérieurs rénovées. La mairie a engagé des travaux d’amélioration avec des équipements aux normes et adaptés aux différentes classes d’âge. Près de deux cents jeunes enfants bénéficient depuis peu d’un espace accueillant et sécurisé en plein centre-ville. Pour ce réaménage-ment, il a été nécessaire de gérer l’organi-sation du chantier en veillant à la sécurité des enfants. 124 442 euros ont été inves-tis dans l’opération et courant 2012, après les aires de jeux, ce sont les bâtiments qui vont faire l’objet d’importants travaux de réhabilitation (étanchéité, ravalement, accessibilité, sanitaires, mises aux nor-mes). De la même façon, les espaces exté-rieurs du groupe Léonel Payet vont être rénovés et la crèche Sœur Colette, située à la Providence, sera réhabilitée pour per-mettre l’accueil de 60 enfants.«Ces structures sont essentielles pour le

développement des enfants et le quotidien des parents. Sous la responsabilité de pro-fessionnels choisis avec soin par la Mairie, le tout petit passe sa journée en alternant activités adaptées et détente. Cela permet aux parents de se rendre plus disponibles après avoir eu des moments pour eux. Le

retour à la maison est d’autant plus récon-fortant qu’enfants et parents ont pu se reposer et avoir leurs activités propres. Les familles se retrouvent, le stress en moins.» précise Marie-Annick Andamaye, élue chargée du dossier “Petite enfance”.Mais rénover et réhabiliter ne suffit pas : il faut aussi pouvoir proposer plus de solutions de garde aux familles. C’est pourquoi la Ville s’est engagée en aidant financièrement des porteurs de projets. En 2011, par exemple, trois structures portées par Babyland (crèche Ilot Saint - Jacques, la crèche les Hortensias, ainsi que l’Univers des Lapinous ) ont vu le jour en apportant 157 places supplémentaires sur le territoire communal.C’est dans ce même esprit que la Ville souhaite également développer les micro-crèches. Début 2012, trois micro-crèches seront proposées sur Sainte-Clotide : les Tamarins avec deux structures d’accueil et les Eglantines. Ces sites ont été réhabilités par la Mairie et sont gérés par des structu-res associatives ou privées. n

Découvrir la mobilité,

explorer les risques d’un terrain de

jeux, les enfants sont encadrés par des

professionnels.

VOUS EN DITES QUOI ?

Ce nouvel environnement permet aux enfants d’avoir un bon éveil. Avant, c’était un peu terne, maintenant c’est plus joli. C’est mer-veilleux toutes ces couleurs. Je constate que les enfants prennent plaisir à jouer dans le jardin.

Cécile, 50 ans

auxiliaire de puériculture.

VOUS EN DITES QUOI ?

Cela a donné un coup de jeune à cette structure. Le jardin a été sécu-risé, ce qui est important pour l’autonomie des enfants. Chaque jeu a une fonction dans le développement de l’enfant.

Christelle, 41 ans

directrice de la crèche

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seNsiBLe à L’iNsertioN Des PLus âgés DaNs La cité, la Mairie a organisé une Journée seniors sur le thème : “Comment relever le défi du vieillissement de la population, anticiper les évolutions de la société et coproduire un mieux vivre ensemble dans la ville”. Sur les douze mille personnes âgées que compte Saint-Denis, seulement un quart font partie des trente associations dionysiennes. «Neuf mille personnes âgées ou retraitées sont encore isolées. Nous souhaitons proposer des actions comme l’échange de compétences ou encore permettre aux seniors de parler de leur savoir-faire et leur savoir-être dans un monde en perte de valeurs. C’est ainsi leur permettre une reconnaissance au sein de la société et les valoriser. La jeunesse a besoin de leurs expé-riences pour se construire.» explique Marie-

Annick Turpin, élue déléguée au Troisième âge. En présence des trente associations municipales, il s’agit de référencer la diver-

sité des loisirs destinés aux seniors et de détecter de nouvelles niches. «A Jacques-Cœur, des ateliers d’écriture sont proposés pour apprendre à lire et à écrire. Ce sont les jeunes retraités qui apprennent aux plus anciens. Chacun vient avec plaisir à ces réunions. Les plus âgés sont fiers de pouvoir ensuite envoyer des cartes postales à leurs petits-enfants

installés en métropole.» explique Marie-André Boyer, Présidente active de l’Of-fice Dionysien des Personnes Agées et Retraités et du club “les Loisirs” de la Montagne.«Après avoir élevé mes quatre enfants et à la retraite maintenant, j’ai eu peur du vide laissé dans ma vie. J’ai découvert le plaisir de partager mes acquis avec des jeu-nes. Parler de mes premières expériences d’enseignante dans les années soixante- dix ou leur apporter du soutien dans leurs difficultés m’aide à profiter de ce temps libre, tout en étant utile et moins seule» raconte Françoise, 58 ans, jeune retrai-tée de l’Education nationale. Philippe, lui, est un ancien éducateur spécialisé, à la retraite depuis peu : «J’ai entrepris de me réorienter vers ma passion qui est la musique. Je monte une association pour permettre aux jeunes musiciens et artistes réunionnais de s’exprimer et de se faire connaître. C’est important, pour moi, de continuer à être inséré dans la vie sociale et de partager mes passions».Les envies et les attentes sont donc nombreuses. Partager, échanger, décou-vrir de nouvelles passions sont autant d’attentes que manifestent les seniors “nouvelle génération” . Dans quel cadre peuvent-ils le faire ? Comment la Ville peut-elle les y aider ? Un vaste chantier que Ville, associa-tions et bénévoles commencent tout juste à parcourir et où toutes les pistes sont ouvertes. n

site et contact www.saintdenis.re ODTAR Tél. : 0262 92 03 64

DOSSIER

Les seniors, une richesse pour l’avenir

L’ODTAR organise

des séjours à la mer pour les adhérents : l’occasion de se rencontrer hors des murs

de la ville (ici au centre Jacques Tessier à la Saline-Les-Bains)

Faire de Saint-Denis, une ville qui respecte les seniors dans leurs différences, en les valorisant pour ce qu’ils peuvent apporter à la société, telle est l’ambition de la Ville.

L’ExPéRIENCEEN PARTAgE

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ACTUALITES DIONYSIENNES

Le 4 février 2012 vous pourrez découvrir le nouveau Palaxa. Piloté par la CINOR et géré par la Ville, cet espace artistique est la première tranche du projet de la Cité des Arts.

à la Cinor. «C’est un espace que nous sou-haitons offrir à la création musicale et aux musiques actuelles avec la mise à disposition d’une scène et d’une régie. Cela va permettre aux groupes du Nord et de l’Est de l’île, de se produire et de bénéficier d’un espace pour préparer des tournées, un spectacle ou un album.», précise le responsable du Palaxa. La réouverture prochaine marquera une étape importante dans l’évolution du panorama culturel dionysien et réunion-nais. «Nous avons peu de lieux ouverts le soir et avec la réouverture du Palaxa, les jeu-nes pourront sortir et découvrir des groupes du monde entier.» se réjouit Grégory qui habite les Camélias. Cet espace est conçu afin d’offrir à la population un lieu de diffusion, de rencontres et d’échanges autour de la musique et de la scène artis-tique réunionnaise, nationale et interna-

Le NouVeL esPace DioNysieN, DéDié à La cuLture musicaLe, coNserVera queLques éLémeNts emBLématiques Du Passé iNDus-trieL Du site comme le four, la che-minée, les machines, et de son passé artistique par la conservation des graphs. Il proposera une salle de spectacle, d’une capacité de 500 places debout. Celle-ci, comme le bâtiment, est en cours de réha-bilitation depuis janvier 2011 dans le cadre de travaux pilotés par la Cinor pour un montant de 1,6 millions d’euros. «Le programme de l’opération de réhabilitation du Palaxa concerne la mise en conformité de l’équipement, l’insonorisation et le traitement acoustique de la salle de concert, sa climati-sation et celle des locaux annexes, la création d’espaces d’accueil pour les artistes (loges) et le public au niveau de la façade nord. Sont également concernés, la rénovation des sols et des voies d’accès, la création de parois végé-talisées», explique le responsable du projet

tionale. «Pour les artistes, c’est important de pouvoir se produire afin d’être reconnu. Pour les plus jeunes, c’est une chance de tra-vailler avec des professionnels et de bénéfi-cier de leurs conseils et de l’expérience des anciens» explique Laurence, chanteuse professionnelle. Ce projet ambitieux sou-haite répondre aux attentes des groupes locaux en matière de scène et de techni-ciens professionnels. «Nous ferons appel à des organismes professionnels pour entre-prendre des formations qui permettront aux artistes d’améliorer leurs techniques et de se professionnaliser.» conclut le responsable. Véritable opportunité dans un secteur où nombre de jeunes ont la volonté de faire carrière. n

Le Palaxa ouvre ses portes en 2012

Pour en savoir plus, contactez la Direction de la Culture 14 rue de Paris Tél. : 0262 90 17 34

Le Palaxa, un haut lieu de diffusion et de rencontres artistiques

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ACTUALITES DIONYSIENNES

uNe NouVeLLe Vie sera BieNtôt iNsuffLée DaNs Le ceNtre-ViLLe De saiNt-DeNis. La SODIAC et la Ville restructurent les anciennes “Galeries Leclerc” pour en faire un espace commercial dynamique et moderne. Nouveaux parkings, bureaux, galerie marchande élargie sur plus de 2 100 m2, ce nouveau lieu mieux éclairé grâce à des puits de lumière, fera de nouveau un lien naturel entre les rues Maréchal-Leclerc et Félix-Guyon. Les travaux ont com-mencé, le nouvel “Espace Leclerc”, plus beau et plus grand, sera livré au second semestre 2013. n

Un nouveau centre commercial moderne

pour Saint-Denis en 2013

espace Leclerc “Lo Ker La Vil”

Palaxa, demandez le programmeSamedi 4 Février 2012 : Ouverture (Rouler Killer, Tikok Vellaye, Sabouk, Babiluzion...). Entrée gratuite.

Samedi 11 Février 2012 : Archimède Première partie: Bat’Ker

Samedi 25 Février 2012 : Orchestre National de BarbèsPremière partie: Lo griyo

Vendredi 9 et Samedi 10 Mars 2012 : PierpoljakPremière partie: pour une date ce sera Loic Painaye et la 2e ça sera Elvijah Vendredi 23 Mars 2012 : South African Dancehall

Samedi 24 Mars 2012 : hanitra + Tsenga 2Réservations : monticket.re / 0892 707 974 / www.palaxa.re

Samedi 11 février avec Archimède

Samedi 25 février avec ONB

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TRIBUNES

Le groupe “Les Dionysiens en toute confiance”.

La solidarité plus que jamais d’actualité

RESPECTER LES ELECTEURS ces DerNiers mois Les raNgs De L’oPPositioN

lors des conseils municipaux étaient plutôt clairsemés : 5 en début de séance et 3 à la fin sur 12 élus lors du conseil du 19 novembre pourtant consacré aux orientations budgétaires, moment fort de la vie politique de la cité s’il en est.Le débat démocratique ne peut avoir lieu que si la ou les mino-rités, après avoir accepté la volonté du peuple dans les urnes, participent à la vie de la commune en faisant entendre leurs points de vue fussent-ils démagogiques ou dogmatiques.Ces divergences sont aussi nécessaires au sein d’une majorité composite. C’est dans le débat et la confrontation d’idées, mêmes proches, que l’on améliore la qualité des projets et leur mise en œuvre au profit de la population.Les élus du groupe Saint-Denis Solidaire, huit fois moins nombreux que leurs homologues de Saint-Denis pour tous, travaillent au quotidien, dans le cadre de leurs délégations, à faire avancer leurs idées et leurs visions des projets communs. Danièle RETOURNAT pour les problèmes touchant les sans-abris (ouverture prochaine de deux centres d’hébergements

VIVRE ENSEMBLE DANS UNE SOCIéTé éDUCATIVE

cette aNNée a été marquée Par La fiN De La Première mi-temPs De La maNDature mise en place en 2008. Le bilan de l’action municipale a été médiocre et un des domaines que nous considérons comme un véritable échec : l’action éducative dans les quartiers.La faiblesse et l’inconstance du soutien de la ville aux associations a eu pour conséquence dramatique le recul voire la lente dispari-tion de l’Education populaire à Saint-Denis. A cet égard, la mort du CASE du Chaudron et de l’Association Dionysienne de l’Edu-cation Populaire (ADEP) semble être un indicateur cynique de la volonté municipale : remplacer l’éducation par la fête, remplacer l’engagement vers la responsabilité par le désordre, dénué de tout sens social. La Ville semble préférer disposer de jeunes qui sont abrutis de bruit et de fureur à ceux qui réfléchissent, construisent et s’engagent dans la vie locale.Les associations de quartier, engagées dans l’Education popu-laire, comme celles dédiées aux sports, remplissent une fonction essentielle dans une société éducative ; elles prolongent l’action de l’école de la République, car l’obligation scolaire s’arrête à 16 ans. Les associations permettent aux jeunes en situation d’échec scolaire de bénéficier d’une seconde chance dans la vie. Les jeunes

découvrent les métiers de l’animation au service d’autres jeunes, notamment dans ces centres de loisirs, qui accueillent des milliers d’enfants. Rappelons que l’Education populaire est la deuxième école de la République, insérée dans un espace-temps durable : c’est l’éducation tout au long de la vie. Sur les sites associatifs hors-temps scolaire, des bénévoles et des professionnels veillent pour que les enfants grandissent. Et une association qui meurt, c’est la dernière chance pour certains enfants qui disparaît.La majorité municipale portera devant l’histoire la responsabi-lité d’une absence de politique de Jeunesse à caractère éducatif. Chaque jeune qui vient au monde, doit consacrer sa jeunesse à améliorer ce que nous sommes. Il doit apprendre vite et bien pour s’adapter au monde et le changer. C’est à cela que sert l’éducation, et c’est cela que nous refuse cette majorité municipale qui insulte l’avenir...En cette nouvelle année décisive pour notre avenir, je forme des bons vœux pour chacun d’entre vous : responsabilité et dignité. Malgré les difficultés actuelles, nous avons des raisons d’espérer car la solidarité créole a toujours été présente dans les moments les plus difficiles de notre histoire.Meilleurs vœux et Bonne année 2012. n

René-Paul VictoriaPour le groupe «Les Dionysiens en toute confiance»

supplémentaires), Helyette PELTIER pour un ambitieux mais nécessaire plan d’amélioration de l’accueil en Mairie et Stéphanie TOCQUET pour la modernisation des communi-cations numériques Internet et Intranet. Nos deux leaders, Ibrahim DINDAR et Gino PONIN BALLOM sont eux omni-présents dans les instances dont ils ont acceptés la charge : Nordev, Cinor et commissions économiques en sus de leurs mandats du Conseil Général.Peu présents, voire totalement absents, dans la communica-tion interne, la presse ou les médias, nos élus travaillent quo-tidiennement à l’édification d’un projet communal commun, décidé et accepté en 2008. A l’inverse de leurs collègues de l’opposition déficients dans les débats mais beaucoup plus prolixes dans les journaux pour des prises de position parfois populistes, ils ont, eux au moins, le respect de leurs électeurs et de leurs engagements au service des autres.En cette fin d’année tout le groupe vous souhaite plein de belles et bonnes choses pour 2012, surtout de la joie parmi les gens que vous aimez. n

Le groupe Saint Denis Solidaire.

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Le groupe “saint-Denis pour tous”

Ce magazine est ouvert à la pluralité des opinions, dès lors ces pages sont proposées aux trois groupes politiques qui composent le conseil municipal de Saint-Denis. Ces articles n’engagent que leurs auteurs et aucunement la rédaction.

2011, UNE ANNEE NOIRE POUR LA JEUNESSE REUNIONNAISE…

eN cette fiN D’aNNée, Nous souhaitoNs attirer L’atteNtioN De tous sur La situatioN Dramatique que coNNaît uN PaN eNtier De Notre société qui se trouVe eN graNDe DifficuLté… Nous VouLoNs ParLer De Notre JeuNesse.Le chiffre révélé par l’INSEE de plus de 60% de chômeurs chez nos jeunes actifs nous a émus en tant qu’élus. Cela fait des milliers de jeunes réunionnais et dionysiens qui sont aujourd’hui sans perspectives professionnelles, malheureuse-ment inactifs au quotidien, à la charge de leurs parents, dans une voie sans issue…Notre sentiment est que la jeunesse réunionnaise est la pre-mière victime de la crise et de la politique dogmatique du gouvernement UMP et des élus qui le soutiennent !Habitués des caricatures, les élus UMP nationaux et locaux n’ont pas manqués de décrire un portrait type d’une jeunesse réunionnaise majoritairement paresseuse, mal élevée, non formée, vautrée dans la délinquance et les toxicomanies… Leur tendre la main serait à coup sûr favoriser les «kaniars». Mais pour les jeunes aujourd’hui en difficulté, beaucoup d’entre eux diplômés, leur première demande est de pouvoir réussir dans le monde du travail.La Réunion détient le record européen du chômage des jeu-nes. Le gouvernement SARKOZY a commencé par supprimer les «Emplois Jeunes», à réduire les contrats aidés à une forme d’assistanat, par réserver les contrats aidés aux bénéficiaires du RSA, donc aux plus de 25 ans, laissant ainsi un grand nom-bre de jeunes sans solution dans un marché de l’emploi en crise. Les seuls Services Civiques, en nombre très largement insuffisant, ne peuvent y pallier.Nous préconisons une politique publique bienveillante en matière d’emploi des jeunes. Face au désengagement de l’Etat et dans un souci de solidarité, la Ville a pris l’initiative de déve-lopper dans un premier temps d’Ateliers d’Activités Jeunes, puis de signer une convention de partenariat avec le RSMA et a investi dans les Chantiers d’Insertion. Aujourd’hui, avec l’ALIE, nous sommes les promoteurs de 50 % des Chantiers d’Insertion du département. La clause sociale d’insertion sera la prochaine étape puisque nous allons dès 2012 l’introduire dans la plupart des mar-

chés de la Ville, après l’avoir testée dans le cadre du Projet de Rénovation Urbaine des Camélias. Dans ce cadre, les entre-prises seront incitées à embaucher des jeunes. De notre côté, les recrutements dans les services de la Mairie privilégient une répartition territoriale juste et font du recrutement local et du retour de jeunes réunionnais en mobilité une priorité.Bien évidemment nous serons attentifs à toute nouvelle initia-tive nationale en terme de nouveaux contrats aidés, contrats d’avenir ou de génération. Dans ce domaine de l’emploi des jeunes, les initiatives doivent être multiples et nécessitent volonté politique et meilleure coordination.La deuxième demande des jeunes dionysiens est la possibilité de pouvoir accéder à des logements. A la mairie, dans le cadre de notre engagement des 500 logements sociaux par an, nous veillons à offrir des logements correspondant aux besoins des jeunes couples ou des jeunes familles. Enfin, il y a une demande forte des jeunes dionysiens de pouvoir s’intégrer dans la vie sociale et associative de la Cité. Ils veulent pouvoir s’engager auprès des autres. C’est l’idée que nos élus défendent du Conseil Général avec le Pack Jeune Citoyen, qui prévoit un engagement bénévole associa-tif et une aide financière pour améliorer son profil. Aussi, la Fédération Dionysienne d’Education Populaire qui vient de se constituer devra offrir aux jeunes et à leurs familles des activités dans chaque quartier. Enfin, ce serait avoir oublié notre propre jeunesse, si nous ne répondions pas à l’une de leurs demandes : celle de pouvoir participer à des moments festifs, pour s’amuser et se rencontrer ! Malheureusement, notre volonté, nos compétences et nos moyens ne pourront pas nous permettre de créer seuls la dynamique nécessaire pour répondre pleinement au mal-être de notre jeunesse.Nos élus interpellent régulièrement l’ensemble des responsa-bles politiques, nationaux et locaux, pour une véritable prise de conscience de la gravité de la situation et de l’enjeu pour l’avenir de La Réunion. En cette fin d’année, nous appelons à une union sacrée des réunionnais pour notre jeunesse. n

Le groupe “Saint-Denis pour tous”

TRIBUNES

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COIN DES ENFANTS

Basée à La BretagNe, L’asso-ciatioN Pour Jouer aPPreNDre DécouVrir et s’ePaNouir (aJaDe) a éDité uN imagier triLiNgue destiné à l’apprentissage de l’anglais et également du français et du créole. L’imagier a été réalisé avec le concours de

plusieurs groupes des différents quartiers Quinquina, Domenjod et Prima. Dans le cadre de l’appel à projet du CUCS (Contrat Urbain de Cohésion sociale) avec la Ville de Saint-Denis et le Rectorat, L’Imagier trilingue permet l’apprentis-sage de l’anglais aux enfants de 3 à 14

ans par le jeu et les activités sociales et culturelles. Les 16 planches qui compo-sent cet imagier ont été conçues par l’il-lustratrice Nana Margabim. n

contact AJADE : Kathleen : 06 92 77 09 99

apprendre l’anglais par l’image

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RECETTE

Pour 6 PersoNNesréaLisatioN : faciLePréParatioN : 1 hcuissoN : 1 hiNgréDieNts :3 cuiLLères à souPe De rhum1 gousse De VaNiLLe400 g De sucre300 g De Beurre4 ou 5 œufs (seLoN grosseur)1,5 Kg De Patates Douces

Cuire les patates douces à l’eau, les laisser s’égout-ter puis les réduire en purée.

Ajouter les œufs entiers (battus) avec le sucre, le beurre ramolli, la vanille coupée en petits morceaux et le rhum.

Mélanger bien jusqu’à ce que le sucre soit fondu.

Verser la préparation dans un moule à bords hauts légèrement beurré.

Cuire à four chaud pendant 1 heure jusqu’à ce que le gâteau soit doré. n

Manioc, patates douces,

songes, cambar, arrow-root, sont les produits du travail des hom-

mes. C’est un héritage venu des ancêtres, si proches des cycles

de la terre et des saisons. Le gâteau patate, parfumé à la liqueur

d’anisette, accompagne aujourd’hui le café noir à la vanille et les

moments heureux de la vie. La patate douce (Ipomea batatas),

à la peau blanche ou violette, cuite sous la cendre des campe-

ments furtifs, nous vient de ces temps sombres de la crainte des

détachements de chasseurs de Marrons.

Extrait du GRAND LIVRE DE LA CUISINE REUNIONNAISE,

avec l’aimable collaboration de OCEAN EDITIONS.

gateau Patates

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RETOUR EN IMAGE

Il y a maintenant un marché forain à Bois-de-Nèfles !

Tous les samedis de 7H à 11H à proximité de la Mairie annexe, rendez-

vous avec des producteurs de fruits, légumes, épices, plantes et fleurs.

Le stade de La Redoute a accueilli

les coureurs du Grand Raid 2011. La ville de Saint-Denis est

un partenaire essentiel de cette course mythique et reconnue

de par le monde. 1 228 fous ont survécu, honneur à eux et au

vainqueur, Julien Chorier.

La seconde édition du Kaloo Bang Festival

a été un must ! Les 7, 8 et 9 octobre, Saint-Denis a vibré aux

sons ethniques, électroniques, traditionnels, reggae, rock,

hip-hop et rap… Alpha Blondy et MagicSystem étaient les

“guest stars” de cette édition 2011.

Le 5 novembre sur le Square Labourdonnais,

on fêtait le Dipavali, la Fête de la Lumière. Thème

du marché de nuit “Fleur, couleur et senteur”.

Tout l’univers de l’Inde en partage !

Le samedi 1er octobre dernier, la Ville

et l’association Tamij Sangam organisaient les Journées in-

ternationales de la non violence. De nombreux dionysiens sont

venus sur le parvis de la Médiathèque dessiner le Mandala

lumineux de la non violence.

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RETOUR EN IMAGE

Le théâtre s’invite en bas de chez vous !

Teat dan kartie ce sont des scènes dans les

quartiers et des spectacles gratuits proposés par

les troupes Talipot, Sakidi et Kelerilé qui ont

sillonné les quartiers de Primat, du Chaudron, la

Trinité, Sainte-Clotilde et le Moufia.

Les athlètes de tous niveaux,

étaient nombreux à s’essouffler sur les 5 450

mètres du 57e Relais pédestre de la ville de Saint-

Denis, le 9 octobre. Quatre courses traversaient la

ville, un grand bravo à tous les participants.

Félicitations à Mme Hélène Picardo, Miss Mamie 2011 !

Dans chaque Canton de Saint-Denis, les 34 clubs réunis sous la bannière de l’Office Du Troisième Age et des Retraités (ODTAR)

ont présenté plus de cinquante candidates, pour une finale qui a eu lieu dans les salons de l’ancien Hôtel de ville.

A l’occasion de la fête de Canton,

la Mairie annexe du Bois-de-Nèfles a accueilli ses nouveaux habitants.

Ces derniers ont chacun reçu un guide pratique du quartier : services

publics, établissements scolaires, associations ou encore transports

publics, tout y est !

Du 22 au 30 octobre, la Ville a organisé une “Somèn Kréol”

d’envergure. Musique, contes, conférence, expositions. Au Chaudron

“modes de vie et métiers lontan” ont permis de (re)découvrir la tradi-

tionnelle charrette bœuf !

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