Pays de Loudéac et de Pontivy

N°10 - janvier/février 2016

Magazine gratuit

du Centre Bretagne

On cause communes

EN CENTRE BRETAGNE !

S o c i é t é - C u l t u r e - É c o n o m i e - L o i s i r s - T o u r i s m e

Meubles AllotTransmission d’une passion

Château de La ChèzeUn passé riche et glorieux

CinémaLe Club à Locminé

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N°10 - janvier/février 2016Edito

Bonne banalité singulière !« Et surtout la santé. » Banale à force d’être répétée, la for-mule récurrente de ce début d’année n’en reste pas moins pertinente. Elle ne formule rien d’autre qu’une évidence et enfonce du même coup une porte ouverte. Mais on n’en-fonce pas assez les portes ouvertes dont certaines, souvent les plus indispensables, finissent par se gripper au point de ne plus tourner sur leurs gonds. Du coup, elles restent fermées ces portes que l’on continue pourtant à dire « ou-vertes ».Alors, au diable la course à l’originalité. Ne prenons pas le risque d’une grippe des portes ouvertes. Vaccinons-nous à la banalité. La bonne, la vraie, la bio, pas la frelatée, pas la coupée à l’originalité. Prenons garde à ne nous piquer qu’à celle qui, si elle ne fait pas vraiment de bien, ne peut, en tout cas, faire de mal. Vous la reconnaîtrez sans peine. Elle est manifestement, indubitablement, invariablement, jovialement... banale.Allons-y donc de bon cœur, tous ensemble, de toute la force de notre sincérité : « Bonne année 2016 à tous et... surtout la santé. » Que souhaiter de mieux en effet à tous ceux que l’on « tient cher » et à tous les autres qu’ils se portent le mieux possible : dans leur corps, leur tête et leur cœur. Surtout leur cœur.Gaffe quand même de ne pas devenir tous accros, tellement banals qu’on en deviendrait, tous, semblables, tous pareils. Pas de panique. Il est un antidote imparable à cette unifor-misation. Et c’est, encore, une porte ouverte : la singularité.On la cultive tous, chacun de son côté, en même temps que la banalité et on s’assure une énorme bonne année 2016. Banale, mais singulière. À chacun sa bonne année pleine de santé à partager avec toutes celles des autres. Ici et Là, œuf corse !

La Rédaction

S O M M A I R E

Ici et Là est une publication bimestrielle - Tirage : 8 000 exemplairesDirectrice de la publication : Christine Le BourdonnecRédacteur en chef : Dominique PerrotSecrétariat d’édition : Daniel ThépautPhotographe : Michel LangleConception et réalisation : Ronan Le Duff et Idest CommunicationIconographie : Fotolia.Régie publicitaire : 07 87 36 05 64 - idest.pontivy@orange.frN° ISSN : 2276-1934Impression : Iris Imprim

www.icietla-magazine.fr facebook.com/icietlamagazine

• Dossier : On cause communes (p. 5 à 10)

• Entreprise : La Fruitière du Val Evel (p. 12-13)

• Entreprise : Meubles Allot (p. 16-17)

• Commune : Crédin (p. 20-21)

• Patrimoine : Le château de La Chèze (p. 22-23)

• Sorties : L’agenda culturel (p. 27 à 30)

• Culture : Cinéma Club à Locminé (p. 32-33)

• Enseignement : Campus Bretagne Centre (p. 34)

• Festival : Gamineries (p. 36)

• Habitat : Les compteurs communicants (p. 38)

• Nature : Le martin-pêcheur (p. 44)

• Voyage : Barcelone (p. 46-47)

4

De l’État à la commune, en passant par la région, le département, le pays ou encore la communauté de communes, le millefeuille ter-ritorial à la française apparaît comme une exception dans l’Union Européenne. Une exception stigmatisée de tous côtés, régulière-ment dénoncée, mais finalement jamais véritablement réformée. Certes, les tentatives n’ont pas manqué ! À chaque fois pourtant, face au conservatisme de baronnies locales, les réformateurs ont dû remiser leurs espoirs dans le casier des douces utopies.Aujourd’hui toutefois, dans le domaine de l’organisation territo-riale, l’heure semble être aux réformes... Deux lois, l’une portant sur la nouvelle organisation territoriale de la République et l’autre visant à améliorer le régime de la commune nouvelle, devraient quelque peu changer la géographie administrative des territoires. L’évidence aurait-elle fini par s’imposer après des décennies de renoncements ?

Mariage d’argent ?On pourrait être tenté de le croire ! Sauf que... plus qu’une volonté de simplification par la suppression réelle de certains échelons, le législateur semble plutôt avoir été guidé par la rigueur budgé-

taire. Dans les deux cas, les lois prévoient en effet des incitations financières. Les communes nouvelles préserveront leurs dotations pendant trois ans. Pour peu qu’elles dépassent le seuil de 50 000 habitants, avec une ville centre de plus de 15 000, les communau-tés de communes pourront se transformer en communauté d’ag-glomération et bénéficier d’une dotation plus conséquente. Entre le maintien, voire l’augmentation des dotations de l’État, et les éco-nomies d’échelle espérées par les fusions et les regroupements, les finances des collectivités pourraient donc s’en trouver revigorées. Très vite, ces mariages de raison devraient également s’accompa-gner de la suppression d’un échelon. Ce sera notamment le cas dans les Côtes d’Armor puisque le territoire de la nouvelle Cidéral épousera les contours de l’actuel pays Centre Bretagne. Du coup, ce dernier devrait disparaître et être absorbé par la première. Dans le Morbihan, il faudra encore patienter. Si certains ont pu militer pour une communauté de communes à l’échelle du pays de Pontivy, celui-ci en comptera encore deux, contre quatre au-jourd’hui. Étape nécessaire avant une union plus large, pour les uns  ? Occasion historique manquée de bâtir une communauté d’agglomération, pour les autres ? L’avenir se chargera de trancher.

Millefeuille territorial, émiettement communal, enchevêtrement des compétences... Les expressions ne manquent pas pour dénoncer l’organisation territoriale du pays ! Et si, plus que la volonté politique, les contraintes budgétaires parvenaient à la réformer ?

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DOSSIER

On cause

communes

en Centre Bretagne !

Canihuel

La Harmoye

Le Haut-Corlay

St Martin-

des-PrèsCorlay Allineuc

Merléac

Le QuillioSt Thélo

Uzel

TrévéSt Guen

Gausson

Plouguenast

Langast

La Motte

Loudéac

StMaudan

St Barnabé

La PrénessayePlémet

La Ferrière

Coëtlogon

La Chèze

Plumieux

St-Etienne

du-Gué-

de-l'Isle

Le Cambout

StCaradec

Grace-Uzel

St HervéPlussulien

St Mayeux

St Gilles-

Vieux-Marché

Caurel

Hemonstoir

Mur-de-

Bretagne

St Aignan

Ste Brigitte

Sil�ac

Seglien

Malguénac

Guern Le Sourn

St Thuriau

Noyal-Pontivy

KerfournCredin

Réguiny

Radenac

Pleugri�et

Bréhan

RohanGueltas

StGonnery

Croixanvec

Kergrist

St Connec

Cléguérec Neulliac

St Gérand

Pontivy

Melrand

Bieuzy

Plumeliau

Guénin

St Barthélémy

Baud

Naizin

Moustoir-

Remingol

Remungol

Plumelin

Moustoir-Ac

La Chapelle

neuve

LocminéBignan

St Jean-Brevelay Plumelec

Billio

Guehenno

Buléon

Moréac

St Allouestre

St GelvenLaniscatGouarec

Perret

Plessala

St Gilles-du-

Mené

St Gouéno

Collinée

Le Gouray

St Jacut-du-

Mené

Langourla

Mérillac

St Vran

Gomené

Laurenan

MerdrignacTrémorel

Illifaut

Loscouët-

sur-Meu

St Launeuc

Communautés de communes

LE TEMPS DU REGROUPEMENT

De sept aujourd’hui, le nombre de communautés de communes dans le Centre Bretagne va passer à trois, à compter du 1er janvier 2017. Une obligation législative diversement vécue par les élus du territoire.

Depuis le vote d’une loi portant sur la création des communautés de communes, en 1992, les règles qui régissent la coopération intercommunale n’ont cessé d’évoluer. Régime juridique, compé-tences ou encore territoire... elles ont dû s’adapter aux diverses modifications de la législation. Et elles vont encore devoir le faire le 1er janvier 2017, pour se conformer à une nouvelle loi, promulguée en août dernier : la loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République). Si le texte porte également sur les nouvelles compétences de la région ou encore l’amélioration de la transparence, celles concer-nant le renforcement de l’intercommunalité vont se traduire très concrètement dans le Centre Bretagne. En effet, l’article 33 a relevé le seuil minimal de constitution d’une communauté de communes en le portant de 5 000 à 15 000 habitants. Correspondant en fait généralement au territoire des anciens can-tons, cinq communautés de communes sont concernées. Deux dans les Côtes d’Armor : celle du Mené (6 453 habitants) et celle de Hardouinais-Mené (7 841 habitants). Trois dans le Morbihan : Baud communauté (14 694 habitants) ; Saint-Jean communauté (14 371 habitants) et Locminé communauté (12 636 habitants). Représentants de l’État dans les départements, les préfets ont pré-senté des projets de schéma départemental de coopération inter-communal, en octobre dernier. À chaque fois, ils ont privilégié les

fusions par blocs plutôt que la vente par appartements. Une posi-tion partagée par les élus locaux, au Nord et au Sud. Au Nord, la Cidéral qui était déjà passée de 21 à 33 communes en 2014, va une nouvelle devoir gérer une crise de croissance avec l’arrivée des communautés de communes du Mené et de Hardoui-nais-Mené auxquelles il faudra encore ajouter Mûr-de-Bretagne et Saint-Connec et peut-être également quelques communes du Kreiz-Breizh.

Décisions au printempsAu Sud, si un mariage à quatre a pu être évoqué un moment, c’est finalement une union à trois entre les communautés de communes de Baud, de Locminé et de Saint-Jean-Brévelay qui a été actée.Les propositions du préfet ont en revanche beaucoup plus de mal à passer auprès des élus de Pontivy Communauté. En 2014, la communauté de communes morbihannaise était passée à 26, avec l’arrivée de deux communes costarmoricaines : Mûr-de-Bretagne et Saint-Connec. Si les projets des préfets devaient être avalisés, ces deux communes la quitteraient pour rejoindre la Cideral. Par sou-hait pour la première, mais par contrainte pour la seconde ! Les vives protestations des élus de Pontivy Communauté seront-elles entendues par des préfets qui rendront leurs décisions définitives au printemps prochain ?

DOSSIER

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Canihuel

La Harmoye

Le Haut-Corlay

St Martin-

des-PrèsCorlay Allineuc

Merléac

Le QuillioSt Thélo

Uzel

TrévéSt Guen

Gausson

Plouguenast

Langast

La Motte

Loudéac

StMaudan

St Barnabé

La PrénessayePlémet

La Ferrière

Coëtlogon

La Chèze

Plumieux

St-Etienne

du-Gué-

de-l'Isle

Le Cambout

StCaradec

Grace-Uzel

St HervéPlussulien

St Mayeux

St Gilles-

Vieux-Marché

Caurel

Hemonstoir

Mur-de-

Bretagne

St Aignan

Ste Brigitte

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Seglien

Malguénac

Guern Le Sourn

St Thuriau

Noyal-Pontivy

KerfournCredin

Réguiny

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Pleugri�et

Bréhan

RohanGueltas

StGonnery

Croixanvec

Kergrist

St Connec

Cléguérec Neulliac

St Gérand

Pontivy

Melrand

Bieuzy

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Guénin

St Barthélémy

Baud

Naizin

Moustoir-

Remingol

Remungol

Plumelin

Moustoir-Ac

La Chapelle

neuve

LocminéBignan

St Jean-Brevelay Plumelec

Billio

Guehenno

Buléon

Moréac

St Allouestre

St GelvenLaniscatGouarec

Perret

Plessala

St Gilles-du-

Mené

St Gouéno

Collinée

Le Gouray

St Jacut-du-

Mené

Langourla

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St Vran

Gomené

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MerdrignacTrémorel

Illifaut

Loscouët-

sur-Meu

St Launeuc

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DOSSIER

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« De 2 600 aujourd’hui, le nombre

de communautésde communes devrait

descendre à 1 400en janvier 2017 »

7 aujourd’hui, 3 en 2017

Pontivy Communauté

Baud Communauté

Locminé Communauté

Saint-Jean Communauté

CIDERALCommunauté de Communes du Mené

Communauté de Communes Hardouinais-Mené

Communauté de Communes du Kreiz-Breizh

COMMUNAUTÉS DE COMMUNES

DOSSIER

8

La France compte 40 % des communes de l’Union euro-péenne. 90 % d’entre elles accueillent moins de 2 500 habitants. Face a cet émiette-ment, le Parlement propose une carotte financière parti-culèrement appétissante pour inciter au regroupement en communes nouvelles.

Avec plus de 36 000 communes, la France comptabilise à elle seule 40 % du nombre total de communes dans les 28 pays de l’Union européenne. Particulièrement nombreuses, les communes fran-çaises présentent la particularité d’être peu peuplées : près de 75 % d’entre-elles comptent moins de 1 000 habitants.Dès 1971, pour tenter de réduire cet émiettement, la « loi Marcel-lin » avait institué le statut de commune associée. Quatre décennies plus tard, le bilan apparaissait pourtant décevant. En 2009, on ne comptait en effet qu’un peu plus de 700 communes associées...Pour tenter de relancer le proces-sus, la loi de ré-forme des collec-tivités territoriales de 2010, a insti-tué le statut réno-vé de « commune nouvelle ». Là encore, le bilan a été bien maigre  : seulement une vingtaine de com-munes nouvelles en quatre ans !

Date butoir : 31 mars 2016Tirant les enseignements des échecs successifs, une loi relative à l’amélioration du régime de la commune nouvelle a été promul-guée en mars 2015. Sa particularité par rapport aux précédentes : une incitation financière. Le législateur a en effet prévu que les communes nouvelles créées avant le 30 juin 2016 (1), bénéficieront du dispositif d’exonération de la baisse de la dotation forfaitaire. Cette dernière sera maintenue pour trois ans et correspondra à la somme des dotations perçues par chacune des anciennes com-

munes l’année précédant la création de la commune nouvelle. Dans un contexte de baisse des dotations de l’État aux collectivités locales et territoriales, la carotte financière a de quoi susciter les appétits. Selon l’Association des Maires de France (AMF), « 54 com-munes nouvelles, regroupant 242 communes, devraient être créées au 1er janvier 2016. 437 projets ont encore besoin de temps pour approuver un regroupement ».Dans le Centre Bretagne, cette loi n’a pas laissé les élus insensibles. Depuis le 1er janvier, trois communes nouvelles ont en effet vu le

jour : Le Mené, regroupe les sept communes qui composaient l’an-cien canton de Col-linée (Lire page 10); Les Moulins, née de la fusion entre Plé-met et La Ferrière  ; Evellys, qui ras-semble désormais trois communes de l’ancien canton de Baud. Pour être des pré-curseurs, ces trois

communes nouvelles ne devraient pas rester bien longtemps iso-lées. Dans les Côtes d’Armor comme dans le Morbihan, des discus-sions ont été engagées et pourraient se concrétiser dans le courant du premier trimestre par de nouvelles fusions. Reste à savoir si l’argent sera suffisant pour sceller une union durable ? (1) Les délibérations des communes devront toutefois être prises avant le 31 mars et la bonification sera réservée aux communes nouvelles de moins de 15 000 habitants.

Communes nouvelles

LA CAROTTE FINANCIÈRE

AIGUISE LES APPÉTITS

DOSSIER

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CanihuelLa HarmoyeLe Haut-Corlay

St Martin-des-Près

Corlay

Allineuc

Merléac

Le QuillioSt Thélo

Uzel

TrévéSt Guen

Gausson

Plouguenast

Langast

La Motte

Loudéac

StMaudan

St Barnabé

La Prénessaye Plémet

La Ferrière

CoëtlogonLa Chèze

PlumieuxSt-Etienne

du-Gué-de-l'Isle

Le Cambout

StCaradec

Grace-Uzel

St Hervé

Plussulien

St Mayeux

St Gilles-Vieux-Marché

Caurel

Hemonstoir

Mur-de-Bretagne

St Aignan

Ste Brigitte

Sil�ac

Seglien

Malguénac

GuernLe Sourn

St Thuriau

Noyal-Pontivy

Kerfourn

Credin

Réguiny

Radenac

Pleugri�et

Bréhan

Rohan

Gueltas

StGonnery

Croixanvec

Kergrist

St Connec

Cléguérec

Neulliac

St Gérand

Pontivy

Melrand

Bieuzy

Plumeliau

Guénin

St Barthélémy

Baud

Naizin

Moustoir-Remingol

Remungol

Plumelin

Moustoir-Ac

La Chapelleneuve

Locminé

Bignan

St Jean-BrevelayPlumelec

Billio

Guehenno

Buléon

Moréac

St Allouestre

St Gelven

LaniscatGouarec

Perret

Plessala

St Gilles-du-Mené

St GouénoCollinée

Le Gouray

St Jacut-du-Mené

Langourla

MérillacSt Vran

Gomené

Laurenan

Merdrignac

Trémorel

Illifaut

Loscouët-sur-Meu

St Launeuc

Le Mené

Les Moulins

Evellys

COMMUNES

L’heure des fusions

Communes nouvelles depuis le 1er janvier 2016Créations possibles de communes nouvelles en 2016Projet du « Grand Loudéac »

« Près de 75 %des 36 000 communes

françaises comptent moins de 1 000

habitants »

Gardezla formecet hiver !

10

DOSSIER

Le Mené, commune nouvelle

UN MARIAGE à SEPT

Avec une superficie de 163 km2, c’est désormais la plus grande commune de Bretagne !Le 1er janvier 2016, une commune nouvelle baptisée Le Mené est en effet née de la fusion de sept communes : Collinée, Langourla, Le Gouray, Plessala, Saint-Gilles-du-Mené, Saint-Gouëno et Saint-Jacut-du-Mené.

Le 23 mars 2015, c’est à une quasi unanimité (90 votes pour, 13 abstentions et un bulletin nul), que les élus des sept communes de l’ancien canton de Collinée, ont voté pour la création d’une commune nouvelle baptisée : Le Mené. Les avantages financiers de la loi n’ont sans doute pas été étrangers à ce choix. Mais pour ces élus, habitués à travailler ensemble depuis la création de la commu-nauté de communes, il y a quinze ans, cette fusion vise également à « pré-parer l’avenir et anticiper les chan-gements de demain ». Pour eux, il était en effet essentiel de « fédérer les communes actuelles dans un territoire viable et cohérent avec un champ d’action plus vaste donc plus efficace que celui des communes prises individuellement, tout en préservant l’identité et les spécificités de nos villages ».

Période transitoire Pour anticiper la disparition des communautés de communes de moins de 15 000 habitants, programmée au 1er janvier 2017, il leur semblait également important de « renforcer la représentation du territoire et de ses habitants en pesant plus fort auprès de l’État,

des collectivités locales et de l’intercommunalité ». Dans un an, c’est donc une commune nouvelle de près de 6 500 habitants qui rejoin-dra la Cidéral.Concrètement, la commune nouvelle siégera à Collinée, dans les

locaux de l’actuelle communauté de communes, qui va disparaître. Ce regroupement des sept communes

fondatrices (désormais appelées communes déléguées), va nécessiter un nouveau fonc-

tionnement et une organisation qui sera caractérisée par une période transitoire, jusqu’aux élections municipales de 2020.En attendant cette échéance, le conseil municipal de la commune nouvelle sera

composé de la totalité des conseillers municipaux des communes fondatrices,

soit 105 élus. Il tombera à 33, après les élec-tions municipales de 2020. Durant cette période

les maires actuels seront de droit maires délégués et exerceront les fonctions d’adjoint au sein du conseil muni-

cipal de la commune nouvelle. Les adjoints actuels des sept com-munes seront conseillers délégués. Le maire sera l’exécutif de la commune, il sera élu par le conseil municipal de la commune nou-velle, dont il sera chargé de mettre en œuvre les décisions.

Le Mené : 7 communes,

6 454 habitantsCollinée : 921

Langourla : 527Le Gouray : 1261Plessala : 1866

Saint-Gilles-du-Mené : 468Saint-Gouëno : 679

Saint-Jacut-du-Mené : 731

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La Fruitière du Val Evel : pour l’amour des fruitsFraises, framboises, et cassis cultivés sur les côteaux du Val d’Evel s’exportent dans le monde entier et se transforment en aides culinaires précieux pour les pâtissiers professionnels et amateurs. Innovation, transformation et conditionnement ont permis de développer l’entreprise morbihannaise.

Une départementale qui sillonne la cam-pagne bretonne, une bifurcation, une petite route qui plonge dans la vallée à tra-vers champs : le paradis des fruits se mé-rite... Niché en bordure de rivière, au cœur du lieu-dit Luzunin, à quelques encablures de la commune de Naizin, le bâtiment a conservé l’architecture d’ici et le granit breton. Ce qui n’est pas sans charmer les partenaires commerciaux qui viennent du monde entier rencontrer Frédéric Guille-min, propriétaire des lieux. Bien connue des restaurateurs et pâtissiers, la Fruitière du Val Evel, est une entreprise familiale spécialisée dans les coulis et pu-rées de fruits. La belle histoire commence à la fin des années 60. Georges Guillemin, arboriculteur, cultive à Luzunin, les pre-mières parcelles d’une exploitation de 22

hectares consacrée à la culture de fruits rouges. Le cassis, la framboise, la groseille prennent leurs couleurs sur les coteaux du Val Evel. Au fil du temps, d’autres variétés de fruits sélectionnés seront transformées dans l’usine. Le producteur se lance dans la surgélation des fruits entiers. Il apporte ainsi une solution aux demandes des pro-fessionnels qui ont besoin de fruits tout au long de l’année sans avoir à se préoccuper des saisons.

100 % naturelsPurées et coulis de fruits 100 % naturels sont destinés aux métiers de bouche. Les restaurateurs, glaciers, confiseurs et pâtis-siers du monde entier lui reconnaissent déjà une qualité incomparable. Frédéric Guillemin succède à son père en

2000. Il poursuit le développement de la production sur ces mêmes 22 hectares et agrandit l’entreprise. Une nouvelle unité de production permet, dès 2006, de trans-former le fruit et d’opérer une surgélation ultra-rapide. La rencontre avec Franck Dieudonné, fin 2013, puis avec Bertrand Gilot, directeur commercial de la Fruitière associé, donnera naissance à une nouvelle gamme de produits, cette fois destinée au grand public. Surfant sur la médiatisation de la cuisine « faite maison », le concept d’aide à la pâtisserie les Toqués du fruit rencontre un succès immédiat et est com-mercialisé dans les rayons de la grande distribution. Conditionnées en sachets souples à conserver au réfrigérateur, ces préparations pratiques sont élaborées à partir des fruits rouges cultivés sur le site

ENTREPRISE

Frédéric Guillemin

a remis en culture la framboise de ronce

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La Fruitière du Val Evel : pour l’amour des fruits

de la Fruitière, ou issus de producteurs sélectionnés, en France, mais également sur d’autres continents, pour les fruits exotiques. En mars 2015, la commercialisation de la marque démarre en Ile-de-France et dans le Centre-Ouest, puis en Bretagne, dans les hypermarchés Carrefour, Système U, Cora, Monoprix... Elle génère quatre emplois supplémentaires pour l’entreprise. Les marques de reconnaissances de la profession s’enchaînent. Récemment, les Toqués du fruit ont remporté deux trophées inno-vation (celui de Carrefour pour les préparations sorbet et le prix innovation « Usages et consommation » d’Isogone.

Autre produit innovant, les Perles de Saveur surgelées sont des billes gélifiées à base d’algues au cœur fondant ou liquide conte-nant des pulpes de fruits, de légumes, d’épices et autres saveurs (Grand Prix Sirha Innovation 2011 et projet d’innovation Perlice labellisé par Valorial en 2010). Mais aussi la gamme Pouss’ & Rap’, aide culinaire surgelée râpable à base d’algues, de vinaigre de mangue et de fruits rouges (Grand Prix Sirha Innovation 2013).Les parents de Frédéric Guillemin habitent toujours sur le site de production. Ils regardent avec bienveillance l’évolution de l’entre-prise qu’ils ont créée il y a près d’un demi siècle. Aujourd’hui, les fruits du Val d’Evel s’exportent dans le monde entier, dans plus de 32 pays. Deux commerciaux assurent le rayonnement de la marque à l’étranger. « Nous avons pour ambition d’aller toujours plus loin dans l’invention d’aides à la pâtisserie, explique Frédé-ric Guillemin. Tout en mettant en avant d’autres variétés de fruits, comme c’est le cas actuellement pour la framboise de ronde » (Lire encadré). Les 70 saisonniers qui viennent chaque été prêter main forte dans les rangées de fruitiers ont toujours à cœur de prendre soin de ces fruits pour qu’ils arrivent avec toutes leurs qualités gustatives sur la table du consommateur, même à des milliers de kilomètres d’ici...

La framboise de ronce

Toujours à la recherche d’innovation, la Fruitière du Val d’Evel dé-veloppe depuis janvier 2015, la culture de la framboise de ronce, un croisement naturel entre mûre sauvage et framboise (originaire d’Écosse). « La production de ce fruit n’existait pas à grande échelle, explique Frédéric Guillemin. La framboise de ronce présente un grand intérêt aromatique ». Son lancement commercial a eu lieu au SIRHA (salon de la restauration à Lyon). Les premiers retours sont ex-cellents. « La mise en culture d’un nouveau fruit est un apprentissage permanent. Trois années durant, nous avons adapté nos méthodes culturales à cette plante rustique, naturellement rampante. Les fruits obtenus sont d’une qualité exceptionnelle, longs et coniques, et à maturité ils révèlent leur plus bel éclat rouge pourpre. En alliant la passion à notre savoir-faire, j’ai tout mis en œuvre pour vous restituer le goût naturel et fidèle de ce fruit remarquable. »

Floriane

travaille sur la rechercheet le développement des produits

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Meubles Allot La transmission d’une passionL’entreprise loudéacienne fabrique et restaure des meubles anciens datant de l’époque Louis XIV jusqu’à la période empire. Depuis 1812, sept générations se sont succédé pour développer et perpétuer ce savoir-faire.

Un hôtel particulier à Paris, un château en Russie, un palais au Moyen-Orient... Les meubles Allot font le tour du monde. De l’atelier d’ébénisterie de Loudéac à la rue de Vaugirard où se pressent les acheteurs étrangers, il n’y a pas qu’un pas, mais des centaines, dont les tout premiers furent faits par Jean Allot, en 1812, suivi par ses descendants.

À l’époque, il exerce le métier de tanneur et de tonnelier. À partir de 1900, ses cinq fils prennent sa succession. Son petit-fils, Vic-tor, prend la direction de l’établissement. De l’atelier, sortent des calèches, mais aus-si des meubles et des sièges d’inspiration régionale. Il transmet la passion du métier à son propre fils, Marcel, qui entame son tour de France en tant que tapissier-garnis-seur. Une passion qui gagnera définitive-

ment ses descendants, qui passeront par l’École nationale supérieure des arts déco-ratifs et par l’école Boulle, se positionnant en tant qu’ébenistes d’art.

Développement à l’exportDans les années 2000, sous l’impulsion de René, ce sont de nouveaux savoir-faire qui offrent au nom Allot une reconnaissance par-delà les frontières, notamment aux États-Unis et au Moyen-Orient. En 2006, le label EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant) consacre cette excellence.Depuis 2008, c’est Ronan, fils aîné de René, qui rejoint l’entreprise familiale pour développer et structurer la démarche com-merciale. En cinq ans, le chiffre d’affaires à l’exportation passe de 30 à 60 % et en 2012, un showroom est ouvert à Paris, rue de Vaugirard, afin de faciliter les rencontres

avec la clientèle étrangère.Pendant que cette communication est assurée à l’international, en Centre-Bre-tagne, dans l’atelier de Loudéac, les gestes sont restés les mêmes. Le menuisier en meubles débillarde les planches de bois, scie, déligne, corroye, rabote... Il fabrique les bâtis des armoires, commodes, secré-taires, bibliothèques. Le menuisier en sièges transforme la matière du bois en création artistique pour le siège, canapé ou lit, par des connaissances et techniques traditionnelles du trait et de l’épure. L’art du sculpteur sur bois repose sur sa capa-cité à dégager du bois massif, un bas-re-lief solide et des plus élégants. Un parfait équilibre entre la vision artistique et une haute dextérité permettront aux motifs de devenir exceptionnels. Les pièces de marqueterie sont coupées

ENTREPRISE

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Au fil des époques,

les mêmes gestes, les mêmes savoir-faire...

Meubles Allot La transmission d’une passion

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parmi plus de 43 essences de bois pré-cieux de plaquages différents, toutes choisies pour leur beauté et également leur qualité. On retrouve notamment le bois de rose, le bois de violette, l’acajou, le citronnier, le noyer... Afin de réaliser de véritables marqueteries, l’atelier Allot utilise les outils et les techniques d’autrefois : l’ombrage au sable chaud, la colle de nerf de bœuf...Le doreur enduit le bois sculpté de huit à dix couches de colle de peau et de blanc d’Espagne. Il le recouvre ensuite de terre d’Arménie et utilise une brosse en poil de martre pour déposer avec délicatesse la fine feuille d’or. Il polit et brunit à l’aide d’une pierre d’Agathe, manipulée avec virtuosité et exécute la reparure pour lui donner un aspect « or massif ».

Des finitions parfaitesToutes les pièces de mobilier sont égrainées à chaque étape et retravail-lées sous toutes leurs coutures. Elles sont teintées au brou de noix, au sang de bœuf ou à l’eau. Les peintures, les vernis et les cires, sont utilisés dans un souci esthétique d’une part, mais égale-ment dans un souci prophylactique. La finition succède aux étapes de teinte et

d’encaustique. Elle consiste en la pose des ornementations de bronze pour les entrées de serrures, poignées, tabliers, bagues, selon la rigueur des formes et des styles.Le rôle du tapissier garnisseur est par-ticulièrement important. Il remboure tous les sièges, fauteuils, bergères et canapés en utilisant des ressorts hélicoï-daux et du crin végétal. Il les recouvre ensuite de la plus belle étoffe choisie par le client.Une clientèle qui ne s’y trompe pas et qui est toujours plus nombreuse à faire confiance à l’expertise de la famille Allot, dont le flambeau est aujourd’hui passé entre les mains de Ronan. Ce dernier a adapté son emploi du temps aux demandes de clients originaires de Russie, du Moyen-Orient et de toute l’Europe. Il est souvent en déplacement et écume les salons spécialisés dans le monde entier. Après avoir célébré leur bicentenaire en 2012, et jouissant d’une expertise unique dans leur métier, les meubles Allot poursuivent, au-delà d’une saga familiale, la transmission des valeurs de l’ébénisterie d’art au-delà des fron-tières. Un savoir-faire qui n’est pas près de s’éteindre.

RONAN ALLOTDIRECTEUR DE L’ENTREPRISE ALLOT

Les meubles de fabrication française et artisa-nale ont toujours la cote à l’étranger ?Oui, 80 % de notre clientèle est étrangère. Lesbeaux meubles représentent toujours la Francedans l’imaginaire des étrangers, comme la haute couture, les châteaux... C’est le produit de son his-toire et la fabrication que nous proposons reste dans le respect des traditions. Nous touchons une clientèle importante en Russie, aux Emirats, au Moyen-Orient...

Avez-vous déjà eu des demandes «exception-nelles » ?Je dirai que toutes nos commandes sont excep-tionnelles. Nous venons de meubler intégrale-ment un hôtel particulier à Paris pour un clientétranger, un château en Russie... Il y a quelquesannées, nous avons eu l’occasion de restaurer des meubles ayant appartenu à Marie-Antoinette...

Quels sont vos projets à court terme ?Nous travaillons actuellement sur la notoriété de l’entreprise, via nos relations presse et la création d’une nouvelle identité visuelle.

INTERVIEW

de la dorureL’étape

Belle vitrine pour les meubles Allot, à Paris, rue de Vaugirard.

E. Leclerc DriveDes courses simples et rapidesPasser sa commande par Internet puis venir en voiture récupérer ses achats dans un point de retrait... La formule drive est de plus en plus utilisée par les consommateurs. Si l’acte est simple et rapide, il nécessite une logistique bien huilée pour le Centre E. Leclerc du pays de Pontivy.

Depuis quelques années maintenant, une nouvelle forme de commerce liée à la révolution Internet, s’est rapidement développée : le drive. Au Centre E. Leclerc de Pontivy, ce service aux consommateurs a été mis en place dès le mois de janvier 2011. À l’époque, il s’agissait encore d’une formule appelée « picking ». La commande passée sur le portail E. Leclerc Drive était directement prise en charge par un em-ployé du magasin. Celui-ci parcourait les rayons pour prendre les produits souhaités par le client. L’engouement de plus en plus important pour ce service gratuit a décidé l’enseigne à mettre en place un dispositif mieux adapté. Depuis l’automne 2013, c’est le système dit du « drive déporté » qui a été adopté.Désormais, toutes les commandes convergent vers un lieu unique : un entre-pôt autonome, installé sur la zone d’acti-

vité de Ty er Douar, à Baud. « C’est organisé comme un magasin classique, explique le responsable, Rémi Boucicaud. La seule diffé-rence, c’est qu’il n’est pas ouvert au public. » L’espace est divisé en quatre secteurs : une partie pour l’épicerie, les liquides ou encore la droguerie ; une pour le frais posi-tif (crèmerie, boucherie, charcuterie...) ; une pour les fruits et légumes et enfin, une pour le frais négatif, c’est-à-dire le surgelé.

De plus en plusde produits fraisIci, tout est organisé et informatisé, et la quinzaine de salariés qui y travaillent quo-tidiennement ont une tâche bien déter-minée. Ainsi une commande comprenant les quatre types de produits sera préparée séparément par quatre personnes avant d’être regroupée puis expédiée. Une se-conde étape qui nécessite, là encore, une

logistique bien huilée. Car outre le drive de Baud, directement accolé à l’entrepôt, celui-ci livre également deux autres drives, à Pontivy et à Moréac. Chaque jour, un camion frigorifique équipé pour assurer la chaîne du froid effectue trois rotations entre l’entrepôt et les différents points de livraison. Cela permet de garantir quoti-diennement la qualité et la fraîcheur des produits. Ces derniers prennent d’ailleurs une place de plus en plus importante dans le panier moyen des internautes.Un dispositif qui offre la possibilité au client de prendre possession de sa com-mande à Baud, deux heures seulement après l’avoir passée ; quatre heures, à Pon-tivy et Moréac. Dans tous les cas, utiliser E. Leclerc Drive permet au consommateur de maîtriser son budget en bénéficiant d’une vision précise de ses dépenses avant de valider le paiement.

PRATIQUE

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BaudZone d’activité de Ty er Douar.

Ouvert du lundi au samedi,de 9 h à 19 h.

PontivyAvenue de la Libération.

Ouvert du lundi au samedi,de 10 h à 20 h.

MoréacZone d’activité de Kerabuse.Ouvert du lundi au samedi,

de 10 h à 20 h.

Lorsqu’il est paisiblement installé devant son écran d’ordinateur, le consommateur qui effectue une commande, ne s’imagine sans doute pas la logistique qui se mettra en place, une fois qu’il aura cliqué pour la valider ! Il perçoit en revanche immédiatement les avantages de cette nouvelle forme de commerce : la simplicité, la rapidité, la gratuité. Particulièrement facile d’utilisation, le site E. Leclerc Drive permet d’accéder simplement à toutes les gammes de produits proposés. Une offre large qui s’enrichit d’ailleurs régulièrement par une rubrique « nouveautés » de plus en plus développée. Rapide dès la première utilisation, il peut l’être encore davantage pour les sui-vantes. Le détenteur d’un compte peut en effet consulter son histo-rique et donc simplement réactualiser et compléter une liste déjà effectuée. Une rapidité qui se décline également au moment de la livraison, puisqu’en arrivant au drive, quelques minutes seule-ment suffiront, pour qu’on lui charge ses courses dans le coffre ar-

rière du véhicule. Gratuité enfin, puisque les prix sont strictement identiques à ceux pratiqués en magasin. Le client internaute peut également profiter des promotions et bénéficier du programme de fidélité et des tickets E. Leclerc.

Plus de 1 000 commandes par semaineTous ces avantages expliquent le succès croissant des trois drives du Centre E. Leclerc. « Nous enregistrons une augmentation constante du nombre de clients qui choisissent cette formule pour effectuer leurs courses, assure Rémi Boucicaud. Aujourd’hui, nous enregistrons plus de 1 000 commandes chaque semaine, avec un pic en fin de semaine. »Un développement constant qui devrait se poursuivre. Une étude réalisée par l’institut de sondage CSA, révèle en effet que pour être « encore assez récente, cette nouvelle forme de commerce attire une clientèle jeune, de plus en plus importante. »

Publi-reportage

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Bordée par l’Oust et traversée par cinq départementales, Crédin bénéficie de la proximité

de Pontivy, Loudéac ou encore Josselin. Réputée dynamique, elle affiche l’image d’une

commune rurale où il fait bon vivre.

Deux maires en un peu plus d’un demi siècle... À Crédin on cultive le conservatisme lorsqu’il s’agit des affaires de la commune ! Après Vincent Guillo, maire de 1961 à 1989, Pierre Le Teste est, depuis, toujours à la tête de la commune. Originaire de Noyal-Pon-tivy, il avait alors 40 ans. Incontournable à l’échelle politique locale, il n’y avait per-sonne face à lui aux élections municipales de 2014 pour lui contester un cinquième mandat de maire. « Le dernier », assure-t-il. Mais l’influence de celui qu’ici, tout le monde appelle affectueusement « Peter », va bien au-delà des limites communales. Conseiller général de l’ancien canton de Rohan, de 1998 à 2015, il a même assuré une vice-présidence de l’assemblée dépar-tementale pendant plusieurs années. Une fonction qu’il assure toujours, à Pontivy-Communauté.

Pour cet ancien banquier, la rigueur finan-cière a toujours constitué l’un des piliers de son action politique. Dans sa commune bien sûr, très peu endettée, mais également au sein de la communauté de communes, où ce grand argentier a toujours tenu fermement les cordons de la bourse. Une gestion « de bon père de famille », qu’il défend encore davantage aujourd’hui pour faire face à la diminution annoncée des dotations de l’État.

Plus de 700 emploisMais la prudence n’est pas l’immobilisme. Et pour celui qui a assuré la présidence de la commission du développement écono-mique et de l’emploi du conseil général du Morbihan, pendant plus de dix ans, l’écono-mie reste le socle sur lequel doit s’appuyer le développement. Dans cette commune rurale qui compte encore une trentaine d’exploita-

tions agricoles, il a en effet souhaité faciliter l’installation des entreprises. Une volonté qui s’est traduite, dès 1990, par la création du parc d’activité intercommunal des Cinq-Chemins. Entre artisans, PME et PMI, Crédin y accueille aujourd’hui une douzaine de socié-tés. « Si l’économie est une compétence de la communauté de communes, je reste très attentif aux opportunités », précise le maire. Résultat, on comptabilise tout de même plus de 700 emplois sur le territoire de la commune. Et parmi ceux-ci, le secteur de la santé est bien représenté. Une importance liée à la présence de « Ty Mem bro », un éta-blissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), qui accueille 89 résidants ainsi que l’Institut médico éducatif (IME) « Kerdreineg  », géré par l’association Kervihan, de la fondation Claude Pompidou, qui reçoit 44 résidants.

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COMMUNE

C R É D I N Rurale et dynamique

I N T E R V I E W /

Pierre Le TesteMaire de CrédinÉlu maire pour la première fois en 1989, Pierre Le Teste ne se représentera pas pour un sixième mandat en 2020. D’ici là, celui qui est également vice-président de Pon-tivy-Communauté, aura marqué de son empreinte l’évo-lution de sa commune.

Comment abordez-vous ce dernier mandat ?Maire depuis 1989, j’ai hésité l’an passé à repartir pour un cinquième mandat. Bien sûr, personne n’est indispensable, mais j’avais encore quelques projets à finaliser. Une chose est certaine, même si j’ai aujourd’hui 66 ans, je vais conti-nuer à mouiller mon maillot comme je le faisais dès mon premier mandat, dans un esprit d’équipe.

Justement, quels projets souhaitez-vous développer au cours de ces cinq prochaines années ?L’un des projets importants vise à engager des travaux de rénovation de la salle des fêtes qui a été construite il y a plus de 40 ans. Nous souhaitons également programmer le lancement d’un nouveau lotissement permettant d’offrir à la fois de l’accession à la propriété et du locatif. Enfin, même si c’est une compétence de Pontivy-Communauté, nous sommes toujours à l’affût des possibles projets de dévelop-pement économique.

Êtes-vous favorable à un rapprochement des commu-nautés de communes du Centre Bretagne ?Aujourd’hui, il paraît clair que Pontivy-Communauté ne nouera pas de rapprochement, au nord ou au sud, pendant ce mandat. C’est aux élus qui seront encore là après 2020, de réfléchir dès à présent. Le paysage n’est pas figé, mais il ne faut pas faire un mariage de circonstance. Un regrou-pement nécessite à la fois d’avoir des intérêts communs et d’élaborer des projets pour le territoire. Tout est ouvert, aujourd’hui cela dépend de la volonté de chacun !

Régulier, le développement économique n’est sans doute pas étranger au dynamisme d’une commune qui voit régulièrement augmenter sa po-pulation depuis deux décennies. Alors qu’elle comptait 1 375 habitants en 1990, elle en comptabilise aujourd’hui 1 530.

Des équipements publics de qualitéPour y faire face, la commune a lancé des programmes immobiliers. « Une commune comme la nôtre n’intéresse pas les promoteurs privés, regrette Pierre Le Teste. Tous les lotissements qui ont été réalisés sont communaux. » Après ceux du Chemin-Vert ou de La Garaudière, le lotis-sement de Bel-Horizon, toujours en cours de réalisation, affiche encore six lots disponibles sur un total de 15. À chaque fois, la maîtrise du projet avec les organismes départementaux, permet d’accorder une large place aux logements sociaux. On en compte tout même 34, dont 24 maisons individuelles.Loin de la cité dortoir, la commune affiche une réelle activité dans le secteur commercial, le domaine scolaire ou encore la vie associative et culturelle. Dans le bourg, les deux bars-restaurants, le tabac-presse la boulangerie et le salon de coiffure, y contribuent. S’agissant de l’ensei-gnement, Crédin comptabilise 150 écoliers et présente la particularité de ne compter qu’une école privée qui accueille un peu plus de 100 élèves. Un service de transport permet toutefois aux écoliers qui ont fait le choix du public, d’accéder à l’école de la commune voisine de Rohan.Enfin, au fil des mandats, la commune a su se doter d’équipements sportifs et culturels de qualité et regroupés sur un même site. Des équi-pements appréciés par la population, par les adhérents de la vingtaine d’associations que compte la commune, mais également par ceux des communes voisines. Ici la mutualisation des équipements publics est déjà d’actualité.

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En BrefPopulation :

1 530 habitants.Superficie : 3 374 ha.Gentilé : Crédinoises,

Crédinois.

Château de La Chèze Un passé riche et glorieuxDe son glorieux passé aux XIVe et XVe siècles, il ne restait plus guère qu’un site presque totalement recouvert par la végétation. Depuis dix ans, une association de bénévoles a choisi de faire revivre un site important du patrimoine médiéval : le château de La Chèze. Né au début du XIIe siècle et mort vers 1180, c’est Eudon II, vicomte de Porhoët, qui fait édifier un premier château sur un massif isolé en schiste surplombant la vallée du Lié, à La Chèze. Mais, c’est vrai-semblablement son fils, Eudon III qui fait construire l’actuel châ-teau, entre la fin du XIIe et le début du XIIIe siècle. Situé en bordure d’une route importante à l’époque et reliant Loudéac à Josselin, il disposait de défenses naturelles qui en faisaient une place forte imprenable. La façade principale de ce château de forme hexago-nale était tournée vers l’Est. Il était flanqué de huit tours massives et entouré de profondes douves.Dès 1231, le mariage d’une des filles d’Eudon III, Alinéor de Po-rhoët, avec Alain V de Rohan, va faire passer le château de La Chèze dans la famille de ce dernier. Et il va très vite devenir la résidence ordinaire des vicomtes de Rohan. Aux XIVe et XVe siècles, il sera même considéré comme l’un des hauts lieux du pouvoir politique breton. De Jean Ier à Alain VIII, en passant par Alain IX et Jean II,

de nombreux descendants de la famille des Rohan vont y installer leur chambre des comptes, y tenir leurs conseils et y rédiger de nombreux actes de pouvoir.

De l’âge d’or au déclinC’est l’âge d’or du château de la Chèze. En 1461, c’est en grande pompe et en présence de nombreux grands seigneurs français et étrangers, qu’y sera célébré le mariage entre le futur Jean II (1) et Marie de Bretagne. Durant cette période, le château va faire l’objet de multiples réaménagements. Pour le moderniser et améliorer les conditions de vie, bien sûr. Mais aussi et surtout pour réparer les dégâts commis par les guerres et les sièges perpétrés par les Anglais pendant la guerre de Cent ans (1337-1453), ou encore pendant la guerre de succession de Bretagne (1341-1364).À la fin du XVe, le château va toutefois sombrer dans un inexorable déclin. En 1479, Jean II est incarcéré à Nantes sur ordre du duc

PATRIMOINE

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François II, pour l’assassinat de son beau-frère, Jean Kerar-dreux. La vicomtesse quitte alors La Chèze et le château n’est plus occupé que par des gens d’armes et un capitaine. Plu-sieurs autres facteurs vont également expliquer cette perte de puissance. Après les progrès de l’artillerie, le château devient plus vulnérable. Les dégâts provoqués par de nouveaux sièges dévastateurs, entre 1487 et 1495, deviennent difficiles à répa-rer. Les coûts étant devenus disproportionnés au regard de l’intérêt stratégique déclinant du site.Au cours des siècles suivants, il sera toutefois encore le théâtre d’événements importants. En 1628, après la rébellion du duc de Rohan, passé au protestantisme, son château lui est confisqué sur ordre de Richelieu. Le château lui est rendu, dès l’année suivante, mais il n’abritera désormais plus qu’un gou-verneur, puis un simple concierge. À l’heure de la Renaissance, l’époque n’est plus aux demeures militaires, froides, sombres et austères.Les Rohan privilégient désormais Josselin et abandonnent La Chèze. En 1743, il est même vendu en carrière à la paroisse de Loudéac pour rebâtir une partie de son église. Initialement, seules les pierres déjà tombées dans les douves peuvent être utilisées ! Mais le château qui change alors de mains à de nombreuses reprises, devient en fait une véritable carrière dont les pierres se retrouvent à la fois dans les maisons de Loudéac, mais aussi de La Chèze.Au XIXe siècle, les douves sont inscrites en « pâturage » sur le cadastre napoléonien et la haute cour semble avoir été inves-tie et utilisée en partie pour la culture potagère.

(1) C’est le vicomte Jean II de Rohan qui fait construire le châ-teau de Pontivy, entre 1479 et 1503.

Château de La Chèze Un passé riche et glorieux

Depuis le rachat des ruines par la mairie, en 1978, des chan-tiers de défrichement et quelques fouilles ont été réalisés sur le site du château de La Chèze. Il faudra toutefois attendre 2005 et la création de l’association pour la sauvegarde et l’animation du château, pour que s’esquisse un véritable pro-jet de réhabilitation. Un an plus tard, l’association « Blues au château », donne encore un élan supplémentaire au projet. Les objectifs sont clairement affichés : « Il s’agit de faire la lumière sur le château et de relancer l’intérêt de la population et des collectivités. » Ces dernières s’investissent et le château est même inscrit au patrimoine complémentaire des Monuments historiques.Très vite, les chantiers hebdomadaires initiés par les béné-voles permettent de sortir le site des ronces. Parallèlement, des études sur l’architecture ou la valorisation touristique sont lancées. Et chaque année, à la fin du mois d’août, le festival de blues attire de plus en plus d’amateurs. Du 18 au 21 août pro-chains, une quinzaine de concerts gratuits seront programmés pour le 10e anniversaire de la manifestation.Depuis cet automne, le projet de sauvegarde est entré dans une nouvelle phase. Les travaux de mise en sécurité de la tour Nord-Est ont en effet été engagés en novembre et devraient se poursuivre jusqu’à la fin du printemps. Ensuite, des travaux de rénovation et de mise en valeur devraient être entrepris sous la direction de l’architecte Léo Goas.

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La 10e édition du festival « Blues au château »,se déroulera du 18 au 21 août 2016.

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MONBANA à PontivyVenez découvrir les dragéesAvec une collection de plus de 350 spécialités, le magasin MONBANA de Pontivy apparaît comme le temple du chocolat. Mais il propose également une très large gamme de dragées.

Après les fêtes de fin d’année où le chocolat règne en roi, c’est une autre confiserie qui va prendre une place d’importance dans les vitrines du magasin MONBANA, situé dans la zone commerciale de Saint-Niel, à Pontivy : la dragée.Inventée au XIIIe siècle par un apothicaire de Verdun pour faciliter le transport et la conservation des amandes, cette friandise a traver-sé les siècles pour s’ériger comme un élément incontournable des moments importants de la vie : baptême, communion, mariage ou encore anniversaire.Si sa forme n’a pas varié, la dragée se décline aujourd’hui dans une multitude de variétés. Un large éventail de saveurs et de couleurs que le magasin MONBANA vous offre de découvrir.Pour les dragées aux amandes, celles d’Avola, en Sicile, offrent un équilibre exclusif entre l’intensité du parfum et la finesse du goût. Celles fourrées au chocolat contiennent toujours 70 % de cacao. Mais ce qui fait aussi et surtout la qualité d’une dragée MONBANA, c’est la finesse d’un enrobage qui associe subtilement le sucre et la vanille Bourbon naturelle. Que vous préfériez la dragée à l’amande ou celle au chocolat, vous n’aurez que l’embarras pour le choix de la couleur. Du blanc au tur-quoise, en passant par l’orange, le rouge ou le vert, la gamme est en effet particulièrement colorée.Si la qualité de la dragée est essentielle, sa présentation est éga-lement importante. Là encore, selon l’événement, la gamme des contenants proposés par le magasin MONBANA est riche et variée. Outre des conseils avisés sur les meilleures combinaisons entre

le contenant et le contenu, il est également possible de louer des présentoirs qui mettront encore davantage en valeur, une friandise toujours appréciée dans les moments de fête.

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MONBANA à PontivyVenez découvrir les dragées

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Vendredi 22 janvierLola SémoninLa Madeleine Proust, 30 ans de scèneIl y a plus de trois décennies que Lola Sémonin a créé la Madeleine Proust, paysanne du Haut-Doubs au regard aiguisé et au franc-parler. Elle a incarné ce personnage sur de nombreuses scènes, dont l’Olym-pia. Ces interprétations lui ont permis d’être nommée au Molière de la révélation théâtrale en 1988 et à celui du meilleur spectacle de sketches en 1997.Pour fêter ses 30 ans de scène, Lola Sémonin reprend le décor de la cuisine, avec un nouveau texte, tou-chant témoignage du monde rural, adapté au rythme d’aujourd’hui. 20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac.Tarif A : 13 € / 17 € / 20 €.Réservations au 02 96 28 65 50Courriel : pcc.loudeac@orange.fr

Samedi 23 janvier André ManoukianAndré Manoukian se passionne pour le piano dès l’âge de 6 ans. Bien connu du grand public pour sa participation en tant que juré de la Nouvelle Star (M6), André Manoukian est avant tout un pianiste de jazz ouvert aux influences musicales. Entouré de son quartet il nous entraîne au rythme de 12 mélodies, tour à tour songeuses puis joyeuses, danses obsédantes ou ballades entêtantes, vers l’Arménie de ses ancêtres.

20 h 30, palais des congrès de Pontivy.Tarifs : plein, 22 € ; réduit, 15 €.Réservations au 02.97.25.06.16Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr

Vendredi 8, samedi 9& dimanche 10 janvierComédies...Théâtre des Domino’s« Comédies ! » a pour cadre la ville. Non pas une ville réelle, mais une ville imaginée par le Théâtre des Domino’s. Dans ce cabaret solo pour comé-dienne masquée, seize personnages vont révéler leurs innombrables facettes dans les mille péri-péties de leurs vies de chimère qui ressemblent étrangement à la nôtre. Ils ne se connaissent pas et vivent dans différents lieux de la ville : la ville du quotidien (qui ne l’est jamais) ; la ville de la différence ; la ville de la révolte. Les spectateurs auront l’embarras du choix. À eux de prendre la décision d’ouvrir la porte qui les sépare de ces trois mondes.

20 h 30, théâtre des Halles de Pontivy.Tarifs : plein, 7 € ; réduit, 3 €.Réservations au 02.97.25.06.16Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr

Vendredi 15 janvierQueen KongDepuis plus de dix ans, Étienne Cuppens et Sarah Crépin composent des fantaisies chorégra-phiques sans pareilles. Ils portent un soin extrême à la composition d’univers qui intègrent concepts spatiaux, plastiques et sonores. Lorsqu’ils se rendent accessibles au public enfantin, ils savent entrer en résonance avec une culture de notre temps, parlant au jeune spectateur. C’est le cas de la pièce Queen Kong, qui met en mouvement les relations pimentées, hors du banal, entre trois solides caractères féminins. Les histoires de ces queens sont pourvoyeuses de force joie et liberté.

20 h 30, centre culturel Mosaïque de CollinéeTarifs : plein, 14 € ; réduit, 12 € ; jeunes, 5 €.Réservations au 02 96 31 47 69Courriel : mosaique.collinee@wanadoo.fr

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Vendredi 29 janvierOn purge bébéLa Compagnie des Masques présente son nouveau spectacle «  On purge bébé  », de Georges Feydeau où il est question d’une famille de bourgeois les Follavoine. Monsieur, porcelainier, pro-jette de fournir toute l’armée en vases de nuit. Madame n’est préoccupée que de faire prendre une purge à leur fils Toto, qui est constipé. Le refus de l’enfant réduira à néant les ambitions du père et transformera en catastrophe le déjeuner d’affaires prévu.

20 h 30, palais des congrès de Pontivy.Tarifs : plein, 15 € ; réduit, 10 €.Réservations au 02.97.25.06.16Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr

Licenciés de chez RenaudCela aurait pu être une revendication syndicale, il n’en est rien. Ces trois com-pères nantais : Laurent Bouvron (un des choristes de Gruppetto), David Hougron (ancien de l’excellent groupe Rue d’la Gouaille) et Franck Thomelet (percus-sionniste hors pair) - interprètent à leur sauce les toutes premières chansons de Renaud. Ils les revisitent selon leurs influences respectives, chacun ayant apporté avec lui ses bagages, ses envies, ses expérimentations musicales…Ces portraits de banlieue, portés par des musiques métissées acoustiques, retrouvent ainsi une seconde jeunesse et mettent au jour des textes subtils et touchants. Préparez-vous à retrouver une Doudou pas frileuse, un Lucien toujours solitaire, et une grande bande de copains.

20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac.Tarif B : 7 € / 11 € / 14 €.Réservations au 02 96 28 65 50Courriel : pcc.loudeac@orange.fr

Samedi 30 janvier « Cocktail Magique ! » Gérald Le Guilloux, magicien briochin au-jourd’hui mondialement reconnu, présentera à Kastell d’Ô, son nouveau spectacle, « Cocktail Ma-gique ! » et partagera la scène avec le duo « The Black Fingers ». Ambassadeurs de «  l’ombroma-nie », (ombres chinoises) à travers le monde, ils renouvellent le genre tout en humour et poésie. Entre les numéros de colombes, d’illusion ou encore de cartes qui s’enchaînent à un rythme effréné... C’est le meilleur de la magie qui est proposé pour le plaisir des petits et des grands.

20 h 45, salle culturelle Kastell d’Ô, à Uzel.Tarifs : plein, 15 € ; réduit, 12 € ; enfant, 10 €.Réservations au 09 62 08 39 53Courriel : kastelldo@orange.fr

Du 1er au 13 février Festival jeune public GamineriesSpectacles présentés au palais des congrès et au théâtre des Halles de Pontivy (lire page 36)

Jeudi 4 février TakaUn peu à l’image du Petit Prince de Saint-Exupéry, Taka nous entraîne sur les che-mins de notre imaginaire et de la connais-sance de soi. Dans son nouveau spectacle de danse contemporaine, la compagnie Grégoire & Co propose un passionnant voyage entre intérieur et extérieur. Taka construit et déconstruit… Il s’approprie le réel pour créer un monde  : le sien, dont il devient voyageur, maître du temps et des éléments. De statues de sable, en dunes… Taka vit une aventure sensorielle et émotionnelle extraordinaire. Il invente, il construit, il fabrique, il crée et parfois se perd dans son univers.

20 h 30, palais des congrès de Pontivy.Tarif unique : 10 €.Réservations au 02.97.25.06.16Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr

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Le groupe Démons et Merveille reprend le récit du PetitChaperon Rouge. Sans mot, il déroule le fil de l'histoireque tous nous savons inéluctable  : la petite fille va devoirse rendre chez sa grand-mère et traverser la grande et

sombre forêt… Se laisser abuser par les propos aimables duloup, qui va dévorer la grand-mère, puis la petite fille. S'en délecter, plonger dans l'horreur maîtrisée pour mieux affronterla peur et en rire, voici ce que la compagnie propose avec Petite Rouge.

Durée : 40 mn

>> À partir de 4 ans

Spectacle de marionnettesPalais des congrès

cie démons & Merveilles

Mardi 9 février séances tout public

10h30 et 15h

D'après l'oeuvre de José Mauro de Vasconcelos. Zézévit dans une famille pauvre de Rio de Janeiro, avecun père sans emploi, meurtri et sombre. Il connaît laviolence familiale et sociale. Son imaginaire et

sa sœur lui apporteront un réconfort, un oncle avivera sa curiosité. Un pied d'oranges douces se métamorphosera enconfident .

Durée : 60 mn

SpectaclePalais des congrès

Théâtre de la courte échelle

Mercredi 10 février séance tout public

15h

>> À partir de 7 ans

Mon bel orangerPetite rouge

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Vendredi 5 févrierPas folles les guêpesQuelques semaines après son retour dans la ville de sa jeunesse, la détestée Irma Santos est assassinée dans sa boutique de vêtements de luxe. On découvre dans sa main un bout de papier sur lequel est griffonné « Martin ».Le séduisant capitaine Oscar Berthomieu est chargé de l’enquête. Il ne tarde pas à entendre parler des célèbres demi-sœurs Martin au caractère fantasque, à la repartie bien sentie. Diane, Eva, Barbara, Sophie et Valentine, cinq personnalités contrastées, ne bénéfi-cient d’aucun alibi.Débutent alors quarante-huit heures d’une enquête épique, joyeuse et explosive. Les rusées demi sœurs Martin vont devoir divulguer quelques secrets bien gardés...De l’humour, des quiproquos, de nombreux rebondis-sements, une comédie policière, rythmée et piquante, dans la pure tradition du théâtre de boulevard avec Danièle Evenou, Sonia Dubois, Olivier Benard …

20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac.Tarif A : 20 € / 24 € / 27 €.Réservations au 02 96 28 65 50

Courriel : pcc.loudeac@orange.fr

Neige et verglasVoici un spectacle qui n’a pas froid aux yeux ! En uti-lisant la marionnette, la musique, le cinéma d’anima-tion, le masque et le jeu d’acteur, Nid de Coucou pour-rait nous rendre frileux... Mais cette toute nouvelle formule nous emmène à nouveau plus loin vers un univers drôle, décalé, et surprenant. Encouragés par un trio de loups fort élégants, les deux personnages principaux (un squelette en dessin animé et un vieux grigou burlesque), nouent une amitié tendre et atta-chante. L’histoire de leur fin de vie est appuyée par une musique bien vivante, et on suit le tout avec un appétit croissant. Après « Marrons et Châtaignes », découvrez le troisième volet de Nid de Coucou sur les saisons.

20 h 30, centre culturel Mosaïque de CollinéeTarifs : plein, 14 € ; réduit, 12 € ; jeunes, 5 €.Réservations au 02 96 31 47 69Courriel : mosaique.collinee@wanadoo.fr

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Samedi 13 févrierAdosPour la première fois, des ados parlent aux ados. Il était temps. Après les contes pour enfants, venez découvrir les contes pour adolescents et entrez dans le monde merveilleux de l’adolescence. Un spectacle drôle, burlesque et déjanté, un célèbre conte revisité par trois ados complexés et bour-rés d’acné. Spectacle présenté dans le cadre du festival jeune public Gamineries.

20 h 30, palais des congrès de Pontivy.Tarif unique : 10 €.Réservations au 02 97 25 06 16Courriel : billetterie@ville-pontivy.fr

Samedi 13 févrierDîner spectacle Le dîner spectacle est l’un des rendez-vous convi-viaux que proposent la salle Kastell d’Ô durant sa saison culturelle. Cette année, c’est la chanson humoristique qui est à l’honneur avec l’accueil des chanteuses «  Les Banquettes Arrières  ». Un trio féminin redoutable d’humour à découvrir absolument ! Suivront des interventions de Mélody, artiste de la Compagnie du Lysandore, qui déclinera sur scène, deux numéros poétiques de boule de cristal et d’éventails chinois.

19 h 30, salle culturelle Kastell d’Ô, à Uzel.Tarifs : plein, 35 € ; réduit, 30 € ; enfants, 15 €.Réservations au 09 62 08 39 53Courriel : kastelldo@orange.fr

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Expositions

Samedi 20 févrierCarnaval de LoudéacOrganisé par l’association Oz Oz.18 h, déambulation en centre-ville.19 h, apéro festif.20 h, grand bal costumé au foyer municipal.

Samedi 27 févrierLes nuits barbares ou les premiers matins du mondeAprès le succès de « Ce que le jour doit à la nuit », accueilli en janvier 2013 à Loudéac, Hervé Koubi (en osmose avec ses douze danseurs algériens et burkinabé), retourne sur les rivages de la Méditerranée avec « Les nuits barbares ou les premiers matins du monde ». Cette nouvelle création prend sa source dans l’immense et incontournable histoire de notre bassin méditerranéen. Ensemble, chorégraphe et danseurs portent leur regard sur ce qui leur paraît le plus beau  : le mélange des cultures, des reli-gions et du sacré, à travers l’Histoire. Avec force et humanité, Hervé Koubi crée une chorégraphie qui rassemble. Une danse belle et brute, multiple et métissée, qui rend hommage à la beauté des origines communes, comme un hymne chorégra-phique.

20 h 45, palais des congrès et de la culture de Loudéac.Tarif B : 7 € / 11 € / 14 €.Réservations au 02 96 28 65 50Courriel : pcc.loudeac@orange.fr

Dimanche 28 févrierContes de tous vents !« Joyeux et facétieux, à écouter, à partager, mais parfois…c ’est sérieux, avec le sourire en demi-lune, rien que pour Rêver…  » Venez partager une douce après-midi en famille, en compagnie de la malicieuse conteuse Guillemette de Pimo-dan ! Chocolat offert après le spectacle. 15 h, salle culturelle Kastell d’Ô, à Uzel.Tarif unique : 4 €.Réservations au 09 62 08 39 53Courriel : kastelldo@orange.fr

Pierre Richard IIIÉternel distrait, faux maladroit, tendre pitre, Pierre Richard livre sur scène avec humour les plus savoureux moments de sa vie d’artiste : extraits de films, souvenirs... Il danse entre les images du passé, peuplées de camarades croisés et ses souvenirs d’aujourd’hui. Il parle de Carmet, Depardieu, Yves Robert, Mireille Darc, Gérard Oury, Francis Weber... Il évoque La Chèvre, Le Grand Blond, Les Malheurs d’Alfred, Les Fugitifs, Alexandre le bienheureux, Le Distrait... Il raconte les rencontres, les accidents, les gaffes, les rêve-ries, les cauchemars. Et le temps qui reste, dont il faut profiter en urgence. Tout tient le public cap-tif et en haleine, au bord des larmes, entre deux rires. À 78 ans, Pierre Richard joue les funam-bules entre sa fantaisie pure et la vérité dévoilée.

20 h 30, salle La Maillette, à Locminé.Tarifs : prévente, 26 € ; guichet, 28 € ; réduit, 22 €.Réservations au 02 22 07 30 00Courriel : lamaillette@locminecommunaute.com

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La Tête de l’EmploiQuels sont les points communs entre un cuisinier, une infirmière, un peintre, un animateur, un agent de déchetterie, un chargé de l’état-civil, une bibliothé-caire ou encore une aide-ménagère ? Ils dépendent tous de la fonction publique territoriale.Souvent méconnus, leurs métiers par-ticipent largement au fonctionnement quotidien de nos villes et territoires. Pour les valoriser, le centre de gestion des Côtes d’Armor a imaginé une mission photographique, menée en 2010 sur l’ensemble de notre département. Carte blanche a été laissée à quatre photographes professionnels.

Du 3 févier au 30 mars, à l’hôtel de ville et à la médiathèque de Loudéac.

La Poste, une histoire extraordinaireCette exposition, conçue par le musée de La Poste, fait le tour de l’histoire de La Poste depuis les origines : histoire des transports, des hommes, des tech-niques…Venez découvrir les fameuses bottes de postillon, la pince à purifier les lettres, les boules de Moulins ainsi qu’une réplique du Breguet XIV, un biplan cé-lèbre pour avoir participé à l’épopée de l’Aéropostale. Suivez le facteur rural sur les routes de France, voyagez jusqu’à Shanghai avec les Messageries maritimes et rejoignez la Cordillère des Andes grâce à l’Aéropostale…Le timbre-poste et l’art postal sont également mis à l’hon-neur à travers la description de l’impression d’un timbre gravé en taille-douce.

Du 9 février au 19 mars, à la médiathèque de Loudéac.

Festival TravellingCoup de projecteur sur le festival de cinéma de Rennes Métropole, avec une sélection de films coréens.

Films programmés : La mouette et le chat (dès 3 ans) ; Su-neung ; La servante ; Les Aristochats (dès 3 ans) ; Délinquant juvénile ; Ivre de femme et de peinture.

Du 10 au 16 février, au cinéma Quai des Images, à Loudéac.

Les enfants dans le jury !En partenariat avec le festival Travelling, participez à la compétition en décernant l’Eléphant d’or 1 et l’Eléphant d’or 2 ! Après la projection d’un programme de courts métrages, le prix du public est décerné, par les enfants, au film qu’ils ont préféré. Le film ayant eu le prix du public à chaque séance, sera ensuite rediffusé pendant la semaine du 12 au 16 février.Jeudi 11 février :À 10 h, sélection de films pour enfants à partir de 3 ans.À 14 h, sélection de films pour enfants à partir de 7 ans.

Cinéma

LIRE

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Comment faire fortune en juin 40 Xavier Dorison, Fabien Nury, Laurent Astieréd. CastermanUn trio d’auteurs et dessinateurs explosifs pour une bande dessinée explosive  ! Juin 40. La France est en pleine débâcle, les nazis vont prendre Paris et le gouvernement français à mis tout son or en lieu sûr, excepté deux tonnes qui doivent encore être transférées vers Bordeaux. C’est là qu’entre en scène un drôle d’équipage décidé à rafler l’or dans le bra-quage du siècle. Un scénario enlevé, inspiré par le roman de Pierre Siniac, des dialogues percutants, un découpage très cinématographique. Une formidable épopée, pleine d’action et d’humour. Bénédicte

Le maître d’armes Xavier Dorison, Joel Parnotte éd.DargaudXavier Dorison nous a envoutés avec sa bande dessinée Undertaker. Il récidive avec cette fresque épique tout simplement sublime. Aux heures sombres du Moyen-Age où règne l’obscurantisme religieux, l’ancien maître d’armes du roi se bat pour la liberté. Alors que le pouvoir veut maintenir les foules dans l’ignorance, deux hommes veulent pu-blier la bible en français pour que le peuple prie Dieu en connaissance de cause. Le sang coule au nom de la religion. Une bande dessinée qui ne nous laisse pas indifférent.

Bénédicte

La vision de BacchusJean Dytar - éd. DelcourtVous n’y connaissez rien à la peinture et à l’art en général ? Pas de pa-nique ! Suivons Antonello de Messine! On est tout de suite pris dans le tourbillon de la recherche de la beauté et de la grâce éternelles figées par le pinceau. On ressent mille choses de l’art. Pas besoin de l’expliquer ou de l’inter-préter. C’est beau, troublant, fou. Magnifique ! (Prix Ouest-France Quai des Bulles 2014)

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Sykes Armand, Pierre Dubois - éd. Le Lombard« Sentence » Sykes est marshall. Toujours en chemin à la poursuite de malfaiteurs en fuite. Un de ces héros légen-daires qui suscitent immédiatement l’admiration. Quand Jess rencontre Sykes, il en fait son modèle et le bras de sa vengeance. Tous les deux ont perdu une femme chère. Ils n’auront de cesse de venger leur mort atroce. « Sykes », une bande des-sinée de western dans la lignée d’ Undertaker. Un rythme et une ambiance dignes des meilleurs films du genre.

Stéphanie

Le maître d’armes Xavier Dorison,

Joel Parnotte éd.Dargaud

BD sombre et violente où l’on suit un homme

prêt à défendre un idéal, celui de la liberté.

Il aide un jeune homme, Casper, à réaliser

le dernier souhait de son maître. Une affaire

d’hommes, d’honneur et de liberté

Stéphanie

Pico Bogue l’originalDominique Roques, Alexis Dormal éd.DargaudDominique Roques et Alexis Dormal réalisent une bande dessinée pleine d’humour autour du quotidien d’un petit rouquin à la tignasse ébouriffée, Pico, et de sa famille.Mettant en scène des tranches de vie, Pico a l’art de transformer le quotidien en y ajoutant un peu de piquant, beaucoup d’humour et une pointe de tendresse. Avec son sens de la repartie, il renvoie le monde des adultes à leurs propres contradictions. Ce nouvel opus est un véritable régal.

Bénédicte

Bandes dessinées

Les coups de cœurPontivy

CULTURE

Le Club à Locminé

Au cinéma Le Club de Locminé aussi, la sortie du nouveau Star Wars, « Le Réveil de la force », a créé l’événement. Casque bien vissé sur la tête, plastron et large cape noire sur les épaules, Emmanuel Le Roux, directeur, n’a pas hésité, pour l’occasion, à endosser le cos-tume de Dark Vador. « Nous ne pouvions pas passer à côté, c’était important de l’avoir à l’affiche même si c’est le genre de film qui cor-respond moins à notre public, davantage familial », observe celui qui ne s’attendait donc pas à voir le 7e opus de la saga intersidérale détrôner les Minions et leurs 2 259 entrées réalisées l’été dernier, à la tête du box-office 2015 du cinéma locminois.

Vingt bénévoles en renfortAvec plus de 30 000 entrées enregistrées par an, 33 000 en 2015, Le Club est le premier cinéma mono-écran du Morbihan en terme de fréquentation. Associatif depuis 1992, il a vu « son activité par-ticulièrement progresser au cours des quinze dernières années »,

mesure Emmanuel Le Roux, directeur depuis 2001.La réfection totale en 2005 de son unique salle, d’une capacité de 216 places, le passage à la projection numérique en 2010, « qui a apporté plus de souplesse dans la programmation et permet de proposer jusqu’à sept films la même semaine », ont contribué à booster l’attractivité du cinéma locminois. Mais sa force, ce sont surtout ces bénévoles dont l’équipe n’a cessé de s’étoffer. Ils sont aujourd’hui une vingtaine à seconder Emma-nuel Le Roux. La plus jeune, Léa, a 16 ans, le plus âgé, Roger, 88 ans. Plus que de simples figurants, ces bénévoles jouent un rôle principal dans le bon fonctionnement du cinéma. « Un planning est établi chaque mois et selon leur disponibilité, ils assurent l’accueil à la caisse, la vente de confiseries, la surveillance de la salle. Sans eux, on ne pourrait pas programmer autant de séances à la semaine et le nombre d’entrées serait diminué par deux », note Emmanuel Le Roux.En son absence, les plus jeunes se chargent même de la projection

Premier volet d’une nouvelle série sur les cinémas du Centre Bretagne, avec Le Club de Locminé. Associatif depuis 1992, il est le premier cinéma mono-écran du Morbihan avec plus de 30 000 entrées par an.

Cinémas du Centre Bretagne

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Combien de films sont à l’affiche chaque an-née au cinéma Le Club ?Nous programmons 250 films différents chaque année. Durant une semaine type, on propose en moyenne 18 séances, jusqu’à 24 pendant les vacances scolaires. Comme la programmation est établie sur un mois, cela laisse le temps aux spectateurs de venir voir les films sur un rythme plus tranquille, de planifier à l’avance leur sortie « cinéma ».

Comment choisissez-vous les films que vous programmez ?Nous travaillons avec un programmateur nantais qui nous aide dans nos choix. Mais, l’idée, c’est de bien connaître son public et d’être à l’écoute des avis des spectateurs. À Locminé, où le public est très familial et très peu étudiant, un film comme La famille Bélier aura plus de succès que Star Wars ou le dernier James Bond. Même s’il n’est pas question d’en faire l’impasse. L’avantage d’être indépendant, c’est qu’on est moins soumis à la pression des distributeurs.

Le club est aussi classé « art et essai » et a le label Jeune public ?Les séances d’art et essai sont programmées le jeudi et nous avons un public pour. Cela nous oblige à aller chercher des films plus exigeants, qui représentent 30 % de notre programmation. Pour les enfants aussi, nous nous efforçons de travailler sur la découverte, notamment dans le cadre du festival Cinéfilous et Cie qui se tient en novembre et pendant lequel nous avons des semaines très complètes.

des films. À l’image de Louis, 20 ans, bénévole depuis quatre ans. « Je suis d’abord venu par curiosité, je voulais découvrir les coulisses du cinéma. Et aussi pour le contact humain », raconte le jeune homme. « Nous nous entendons tous très bien, nous avons même noué des liens en dehors du cinéma », renchérit Dominique. Habituée à tenir la caisse, cette quinquagénaire est une figure bien connue par les incondition-nels des séances du samedi.

Esprit cinéma de quartierCar Le Club peut aussi compter sur la fidélité des cinéphiles locminois. « Certains viennent toutes les semaines », fait remarquer Emmanuel Le Roux. Marie, jeune maman de 37 ans, apprécie quant à elle « la convi-vialité de la salle et l’esprit cinéma de quartier » du Club. « Rien à voir avec l’anonymat des grands complexes des villes », compare celle qui vient dès qu’elle le peut avec ses trois enfants. Ce jour-là, c’est pour son aîné adolescent qu’elle réservait des places pour « le Réveil de la force ». « C’est quand même super de pouvoir voir Star Wars sur grand écran, un samedi soir en campagne ! ».

� questions à...EMMANUEL LE ROUX

DIRECTEUR DU CINÉMA LE CLUB

Comme beaucoup de cinémas paroissiaux, la salle de Locminé a été créée dans les années 30 et

s’est d’abord appelé Le Familia, puis Cinéma Lux avant de devenir Le Club. Dans les années 80, il passe en ges-tion privée mais l’établissement subit la crise du secteur. En 1992, la municipalité de Locminé rachète les murs

et l’association Le club est créée, actuellement pré-sidée par Michel Bureau, conseiller municipal

délégué. Un emploi de directeur est créé, assuré par Emmanuel Le Roux

depuis 2001.

Le ClubEN QUELQUES DATES

Pratique

Séances tous les jours.Tarif plein : 6,50 € ; réduit : 5,50 €Carte de 10 entrées : 46 € (valable un an).

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L’enseignement supérieur n’est pas réservé aux grandes villes ! Depuis quelques années, la région Bretagne a en effet souhaité promouvoir et valoriser les res-sources du territoire en matière d’études post-bac. Une démarche volontariste qui permet à la fois de présenter une offre pertinente et de démocratiser l’enseigne-ment supérieur. Dans le centre Bretagne, elle vise également à maintenir une population étudiante sur le territoire et à assurer un retour sur l’économie locale.Du diplôme d’État infirmier au DUT génie chimique - génie des procédés, en pas-sant par les BTS management des unités commerciales ou encore commerce in-ternational, plus d’une vingtaine de formations supérieures sont proposées dans dix établissements. Dès le mois de janvier et jusqu’au mois de juin, tous ouvriront leurs portes aux futurs étudiants et à leurs parents.

CAMPUS

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L’enseignement supérieurouvre ses portesValoriser des formations supérieures et les pôles uni-versitaires de proximité : tel est l’objectif du Campus Bretagne Centre. De Loudéac à Pontivy en passant par Merdrignac, il regroupe aujourd’hui dix établisse-ments.

Portes ouvertes dans dix établissements

Lycée Kerlebost - Saint-ThuriauSamedi 30 janvier, de 13 h à 18 h.Samedi 12 mars, de 13 h à 17 h.

Lycée Joseph-Loth - PontivyVendredi 11 mars, de 17 h à 20 h.Samedi 12 mars, de 9 h à 12 h 30.

Lycée Jeanne d’Arc-Saint-Ivy - PontivyVendredi 26 février, de 17 h à 20 h 30.Samedi 27 février, de 9 h à 12 h 30.

IFSI - PontivySamedi 23 janvier, de 10 h à 16 h.

Lycée Le Gros Chêne - PontivySamedi 27 février, de 9 h à 17 h.Samedi 19 mars, de 9 h à 17 h.

IUT-UBS - PontivySamedi 30 janvier, de 9 h 30 à 16 h.Samedi 27 février, de 9 h 30 à 16 h.

Lycée Fulgence-Bienvenüe - LoudéacVendredi 4 mars, de 16 h 30 à 19 h 30.Samedi 5 mars, de 9 h à 12 h 30.Vendredi 29 avril, de 17 h à 19 h.

Lycée et CFA du Mené - MerdrignacVendredi 29 janvier, de 15 h 30 à 19 h.Mercredi 2 mars, de 14 h à 17 h 30.Samedi 12 mars, de 9 h à 17 h.Samedi 21 mai, de 9 h 30 à 13 h 30.

Lycée Saint-Joseph - LoudéacVendredi 4 mars, de 17 h à 21 h.Samedi 5 mars, de 9 h 30 à 13 h.

MFR - LoudéacSamedi 30 janvier, de 9 h à 12 h.Samedi 12 mars, de 9 h à 12 h.Samedi 11 juin, de 9 h à 12 h.

Une journée d’informationUne journée d’Information sur l’ensemble des formations du Campus Bretagne Centre aura lieu le 27 février de 10 h à 16  h, à l’IUT de Pontivy, en prémices des journées portes ouvertes dans les différents établissements.

RéussirEnsemble !

LYCÉE JEANNE D’ARCSAINT-IVYÀ PONTIVY

Site Jeanne d’Arc (enseignement général et technologique) - 6, rue Théodore Botrel - 02 97 25 10 08Site Saint-Ivy (enseignement professionnel et supérieur) 29, rue Abbé Martin - 02 97 25 01 69

• Barman• Art de la Cuisine Allégée

w w w . l y c e e - j e a n n e d a r c - s a i n t i v y . c o m

professionnels7 bacs

CAP

• Commerce• Vente• Accueil Relation Clients et Usagers• Cuisine• Commercialisation et Services en Restauration• Technicien d’Usinage• Electrotechnique – Energie – Equipements Communicants

• Cuisine• Services Hôteliers

complémentairesMentions

3ème préparatoireà Projet professionnel

Vendredi 26 février, 17 h - 20 h 30Samedi 27 février, 9 h - 12 h 30

Portes Ouvertes 2016

www.happy-park.fr - 02 97 08 17 34PONTIVY (direction Mûr de Bretagne)

Ouvert tous les jours de 10h à 19h pendant les vacances

Parc de jeuxcouvert pourles enfantsde 1 à 12 ans

En période scolaire :ouvert le mercredi, samedi, dimanche de 10h à 19het vendredi de 14h à 19h

Matinée assistantes maternelles : 3ème vendredi du mois de 9h30 à 12h00

Location de structures gonflables

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Lundi 1er

Ego le CachalotUn concert pop pour les enfants avec en toile de fond le thème de l’ego et de la formation de l’identité qui sont traités de façon humoristique et décalée. 9 h 30, palais des congrès. À partir de 3 ans. Séance scolaire.

Mardi 2La vie sur un filUn curieux personnage chargé de bagages s’installe sur un fil. Il va y passer un moment de vie, suspendu entre rêve et réalité. 9 h 30 et 10 h 40, palais des congrès. À partir de 3 ans. Séance scolaire.

Mercredi 3Les poussins du conservatoireLe jeune public du conservatoire propose un concert-spectacle autour des mots. Au programme : albums jeunesse, comptines et créations. 14 h 30, théâtre des halles. De 4 à 11 ans. Tout public.

Jeudi 4On m’a dit queC’est l’histoire des sens. C’est l’histoire de la vue, du tou-cher, de l’ouïe, de l’odorat, du goût. 9 h 30 et 11 h, palais des congrès. À partir de 9 mois. Spectacle réservé aux assistantes maternelles.

Les Zaffreuzzz...Dans un salon de beauté, une esthéticienne et sa femme de ménage s’appliquent à remodeler des ani-maux domestiques en plus beaux, plus minces ou plus frisés.14 h 30, théâtre des halles. À partir de 3 ans. Séance scolaire.

Vendredi 5Taka : le périple du grain de sableUn peu à l’image du Petit Prince de Saint-Exupéry, Taka nous entraîne sur les chemins de notre imaginaire et de la connaissance de soi.9 h 30, palais des congrès. À partir de 7 ans.Séance scolaire.

Ulysse et filsC’est l’histoire d’un petit garçon qui part en voyage à la recherche de son père qui est parti un jour « en voyage d’affaires »...9 h 30, théâtre des halles. À partir de 6 ans. Séance sco-laire.

Samedi 6Peau d’ÂneContrainte à l’exil pour fuir son père, Peau d’Âne va découvrir, sous la protection de sa marraine la fée, qui elle est. 20 h 30, palais des congrès. À partir de 8 ans. Tout public.

Dimanche 7Charlie CharlotL’histoire extraordinaire de Charlot. Un ciné-concert tout à fait original sur le destin incroyable que celui de Charles Chaplin.15 h, palais des congrès. Séance tout public.

Lundi 8Blanche Neige décongeléeEntrons ensemble dans la chambre froide... Blanche Neige est là, étendue entre la vie et la mort, et elle nous attend, prête à être... décongelée.10 h et 15 h, théâtre des halles. À partir de 5 ans. Tout public.

Mardi 9Petite rougeLe groupe Démons et Merveillesreprend le récit du Petit Chaperon Rouge. Sans mot, il déroule le fil de l’histoire que tous nous savons inéluctable...10 h 30 et 15 h, palais des congrès. À partir de 4 ans. Tout Public.

Mercredi 10Mon bel orangerZézé vit dans une famille pauvre de Rio de Janeiro, avec un père sans emploi, meurtri et sombre. Il connaît la vio-lence familiale et sociale. Son imaginaire et sa sœur lui apporteront un réconfort.15 h, palais des congrès. À partir de 7 ans. Tout Public.

Jeudi 11Citizen SmithJohn Smith est anglais et vit à Londres. C’est un ban-quier qui a le cœur sur la main. Il ne supporte ni la misère, ni l’injustice.10 h et 15 h, théâtre des halles. À partir de 7 ans. Tout public.

Vendredi 12Neige et verglasBienvenue en hiver ! Au Bistrot des Portes du Paradis, tenu par trois hommes-loups. 15 h, palais des congrès. À partir de 4 ans. Tout Public.

Samedi 13AdosPour la première fois, des ados parlent aux ados, il était temps. Après les contes pour enfants, venez découvrir les contes pour adolescents et entrez dans le monde merveilleux de l’adolescence.20 h 30, palais des congrès. Tout public.

FestivalCULTURE

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J’ai 10 ans !

Du 1er au 13 février, Pontivy accueillera son désormais traditionnel festival des Gamineries. Un festival pour les enfants mais également pour les ados, qui fêtera cette année son dixième anniversaire.

Gamineries

Du 1er au 13 février 2016Palais des congrès, Théâtre des halles,Organisation ville de Pontivy

Programme

Festival

jeune public

2016

PratiqueTarif unique : 3 €.

Réservations : billetterie@ville-pontivy.frRenseignements : 02 97 26 06 16

Installée dans le parc d’activité de la Niel, en bordure de la route reliant Pontivy à Noyal-Pontivy, la société Lohezic propose une large gamme de carrelages, de faïences, de moquettes ou encore de par-quets... Dans la salle d’exposition, autour de la gérante, Marie-Rose Edy, une équipe dynamique, sérieuse et à l’écoute de sa clientèle, est à votre disposition pour vous présenter l’éventail de son savoir-faire, acquis au fil de 35 années d’expérience. Ici, la qualité d’un travail bien fait, a toujours été une exigence. Que ce soit pour les terrasses, les cuisines, les salles de bain ou encore les pièces de vie, vous pourrez y trouver le revêtement de sol de vos envies. En vente directe ou avec la pose, Lohezic Carrelage intervient dans le neuf ou la rénovation, à l’intérieur comme à l’extérieur. Elle réalise éga-lement les travaux d’adaptabilité handicapés et s’adapte aussi aux travaux plus spécifiques dans le domaine agricole, agroalimentaire ou encore tertiaire.Afin de répondre au mieux à vos demandes, n’hésitez pas à venir nous rencontrer pour que nous puissions étudier ensemble votre projet.

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Constamment à la recherche de nouveautés, Lohezic Carrelage adhère au Ker Gafa, un réseau national de 90 artisans. Cela permet à l’entreprise pontivyenne de proposer des gammes à la fois tendances et novatrices.

Lohezic CarrelageL’expérience au service de la qualité

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ENTREPRISE

HABITAT

Les compteurs communicants arriventIls s’appellent Linky et Gazpar et composent la nouvelle génération de compteurs électriques et de gaz. Leur déploiement dans les foyers commence cette année.

Gaz et électricité

Demain, vos compteurs d’électricité et de gaz seront intelligents. À la différence des compteurs électromécaniques ou élec-troniques d’aujourd’hui, ils ne nécessi-teront plus l’intervention de techniciens pour la mise en service, les relevés ou la modification du niveau de puissance élec-trique dont profite votre foyer. Les futurs compteurs communiqueront par le biais d’ondes radio vers un concentrateur, lui-même relié au système d’information des opérateurs d’énergie. Toutes les interven-tions pourront ainsi se faire à distance, de même que la transmission des données de consommation. Leur installation va se généraliser à partir de cette année. En ce

qui concerne le compteur Linky, elle sera assurée par ERDF, la filiale d’EDF chargée des réseaux de distribution. Et par GRDF pour son cousin Gazpar. 35 millions de foyers seront équipés en Linky d’ici 2021 et 11 millions en Gazpar avant 2018. Vous ne pourrez pas refuser ce changement de compteur, il sera obligatoire.

Suivi des consommationsQuels avantages apporteront ces nouveaux compteurs aux consommateurs ? Grâce à la transmission automatique des relevés de consommation, la facturation sera effectuée en fonction du nombre exact de kilowatts/heure utilisé, et non plus sur une estimation

rectifiée une ou deux fois par an.Les ménages pourront ainsi gérer leur bud-get au plus près. Un relevé de leur consom-mation sera également accessible, au jour le jour, sur Internet. Cet outil de suivi quoti-dien devrait générer des économies d’éner-gie car il permettra aux familles de contrôler quasiment en temps réel leurs pratiques et de les corriger si elles les jugent trop énergi-vores. Les données concernant la puissance utile à un logement seront affinées, offrant ainsi à ses occupants la possibilité d’opter pour un abonnement correspondant au plus près à leurs besoins et faire des éco-nomies... à condition que le changement éventuel de puissance reste gratuit !

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Les compteurs communicants arrivent

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Depuis toujours, les infusions sont reconnues pour leurs bienfaits. Même si parfois elles sont considérées comme « boissons de grand-mère », elles restent au goût du jour.Thé, infusion ou tisane : quelle différence ?

L’infusion est l’extraction des principes actifs d’une plante. Elle s’applique donc pour le thé et la tisane :

Le thé provient de la feuille de théier et contient donc de la théine. Stimulant et diurétique, ses vertus sont liées à la présence de flavonoïdes, aux propriétés anti-oxydantes

La tisane est composée d’extraits de plantes qui diffusent leurs actifs et agissent sur l’organisme. Il existe trois types de tisane : L’infusion : verser de l’eau chaude puis laisser tremper quelques minutes. La macération : laisser tremper dans de l’eau froide pendant plusieurs heures. La décoc-

tion : recouvrir les extraits de plantes d’eau que l’on porte à ébullition, puis laisser refroidir.

SANTÉ

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Infusions : le rituel de l’hiver

A chaque plante ses bienfaits

• Le thym pour les maux d’hiver. L’infusion au thym adoucit la bouche et la gorge et est reconnue pour contribuer aux défenses naturelles de l’orga-nisme. Le thym est également anti-inflammatoire et antioxydant et soulage certains troubles digestifs (ballonnements, digestion difficile).• La menthe pour les intestins. Les feuilles de menthe sont reconnues pour leur effet bénéfique sur la digestion et leur impact sur les intestins. Elles adoucissent également la gorge et la bouche.• La verveine pour le sommeil. La verveine citronnelle est également répu-tée pour faciliter la digestion.• La mélisse pour se détendre. Reconnue pour ses vertus calmantes, la mélisse améliore la qualité du sommeil, participe au maintien de la bonne humeur et des fonctions cognitives.• Le pissenlit pour la détox. Le pissenlit est reconnu pour favoriser un bon fonctionnement hépatique et contribuer au bon fonctionnement du tractus intestinal.• Le thé vert pour la minceur. Puissant antioxydant, le thé vert absorbe les radicaux libres. Riche en polyphénols et flavonoïdes, le thé vert contient éga-lement des substances brûle-graisses, les catéchines, qui aideraient ainsi à la perte de poids.

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Samedi 11 avril 2015

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Pays de Loudéac et de Pontivy

N°4 - janvier/février 2015

Magazine gratuit

du Centre Bretagne

S o c i é t é - C u l t u r e - É c o n o m i e - L o i s i r s - T o u r i s m e

Bretagne centrale

LES BAGADOÙ ONT DU SOUFFLE

Ker Ronan :

L’or blanc de Rohan

Forêt de Loudéac :

Un poumon vert

Pontivy :

Une terre de football

Pays de Loudéac et de Pontivy

N°5 - mars/avril 2015

Magazine gratuit

du Centre Bretagne

S o c i é t é - C u l t u r e - É c o n o m i e - L o i s i r s - T o u r i s m e

L’Uzelaise

Une charcuterie de tradition

Timadeuc

Une abbaye trappiste

Hippisme

Un printemps de courses

QUELLES PERSPECTIVES

POUR LE CENTRE BRETAGNE ?

Démographie :

Pays de Loudéac et de Pontivy

N°6 - mai/juin 2015

Magazine gratuitdu Centre Bretagne

S o c i é t é - C u l t u r e - É c o n o m i e - L o i s i r s - T o u r i s m e

Terres BleuesDes artisans de la glace

KerguéhennecL’art au château

PatrimoineAu fil du lin

Lac de GuerlédanLA VIDANGE DU SIÈCLE

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MODE

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Fourrures opulentes, revival néo-seventies et camaïeux bordeaux signent l’allure décapante de l’hiver 2015. Une nouvelle énergie qui joue avec les genres et fait un pied de nez aux codes traditionnels du vestiaire masculin.

Cet hiver, le retour du monochrome et des détails militaires apportera aux hommes un camouflage de ville. Tenues couleur de bitume, allures de passe-muraille, les garçons emprunteront aux aviateurs le blouson et la coiffure (cheveux plaqués en arrière), si en vogue avant-guerre. Aux skin-heads, ils emprunteront les Doc Martens et les rangers. Parfois même les gants...

Tenez-vous...à carreaux !Avis de tempête... À en croire les nouvelles collections dominées par les cabans et les duffle-coats réinterprétés en peau lainée, les blousons réchauffés de fourrure et les pulls à grosses mailles, l’hiver sera froid. Carreaux et tartans viendront réchauffer le vestiaire de l’homme cet hiver, en total look ou par petites touches, pour une atti-tude chic ou décontractée. Très réputée en Écosse, cette étoffe de laine à larges car-reaux a rapidement symbolisé l’apparte-

nance à un clan. Des années plus tard, c’est le mouvement punk qui se l’approprie pour protester contre la classe dirigeante. Aujourd’hui, le tartan gagne en modernité, se réinvente et le carreau va jusqu’à s’im-primer sur de la maille ou se fondre dans le vêtement, le rendant unique et plus tech-nique. Dans une version classique, pour des costumes à l’accent très british, dans des teintes hivernales avec des dégradés de gris. Élégant, pour des costumes retra-vaillés avec de l’ampleur ou plus fittés.

Si on n’ose pas le costume total look écos-sais, on peut opter pour juste une pièce phare du vestiaire masculin, comme le manteau ou le blouson. L’homme 2015 empruntera également aux femmes leurs fourrures. L’hiver sera froid, inutile de porter des couleurs glaciales. Cette saison, on se réchauffe comme on peut, et le bordeaux sera donc votre meilleur ami. Dans la

même veine, le marron revient également en force : on adore le camaïeu de brun, ou la superposition de plusieurs nuances d’une même couleur.

Le col rouléMême s’il représente un des indémo-dables de la fin d’année, le col roulé est bien trop souvent réservé aux matinées de ski ou rappelle les tenues de marins. Cet hiver, pensez à le sortir en ville également. Portez-le façon maillot de corps sous une chemise loose partiellement boutonnée. Les pulls cols roulés fins peuvent égale-ment se porter sous des blazers et vestes. Veillez juste à ce qu’il y ait un contraste de matière très clair entre le col roulé et la veste. Enfilé sous un perfecto, le col roulé ne fait pas de manières. Il apporte une touche sophistiquée à ce bon vieux cuir que vous étrennez depuis des années.

L’ homme et son dressingautomne/hiver

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NOS AMIS

LES ANIMAUX

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Le martin-pêcheur frime en fluo !Chez Ici et Là, on aime les gens. Mais pas que. On apprécie aussi la faune et l’on a eu envie de

présenter quelques uns des spécimens du cru. C’est l’étincelant martin-pêcheur qui ouvre la série.

Il ne court pas les rues de notre campagne, le martin pêcheur. Il faut savoir où chercher ou avoir un énorme bol de chance. Bonne pêche du côté de l’eau propre ! Notre alcedo atthis (son nom quand il se la pète en société) « est un bon indicateur de la qualité du milieu aquatique », confirme Wikipedia.Relativement rare, martin n’en est pas moins résolument exhibitionniste. Une vraie boule à facettes volante : bleu étincelant dessus, roux et blanc dessous. Son corps court et trapu (16 cm pour 40 g) se termine par un bec long et fin. Martin pousse aussi la sono quand il fonce en rase-flotte. « Tchiii ... » Il siffle fort et strident. Au printemps et en automne, il met le son à donf pour chasser les intrus : « ‘chri-ti-tit’ ».

Un sacré cabot

Artiste de haute voltige, m’as-tu-vu jusqu’au bout de ses ailes fluo, martin plonge bec le premier sur les petits poissons ou les insectes aquatiques qu’il a repérés depuis un perchoir-mirador, genre poteau ou arbuste. Il attrape sa nourri-ture tête en avant pour ne pas être incommodé par les écailles en l’avalant. Quand elle n’est pas dans le bon sens, il la jette en l’air et la rattrape

comme il l’attend. Un sacré cabot. Jusque dans ses réjections, il

fait le clown. Comme les ra-paces, il éjecte en effet

après digestion une « pelote » consti-

tuée des arrêtes des poissons et des carapaces d’insectes. Il « réjecte » par la bouche et avec classe martin, sans en avoir l’air. En accompagnant la manoeuvre d’un bâillement ostentatoire. Sans mettre la patte devant le bec.Artiste, oui, mais pas glandeur, le martin. En période de nourrissage, il pêche jusqu’à 80 poissons dans sa journée ! Des mets de choix qu’il présente à des rejetons faisant sagement la queue dans le couloir de sa niche : chacun son tour, et pas de resquilleur au self de la famille des alcé-

dinidés. Enfin, pas pendant la prime enfance.

Ensuite, comme chez nous, c’est la loi des ados que l’on reconnaît

aisément. Pour se distinguer des parents, ils sont plus vert que bleu, comme en treillis. À peine

âgés de quatre semaines, ils quittent le logement.

Très vite, ils nicheront dans un terrier creusé dans la berge meuble d’un cours d’eau. Leur aménagement

sera précédé d’une parade nuptiale aérienne rapide et ponctuée de sifflements métalliques aigus. Les martins se reproduisent d’avril à juillet à raison de deux à trois couvées successives. Pas des glan-deurs, on vous dit !

Pas trop sports d’hiver non plus, les flèches fluo. Quand ça caille un peu trop, font leurs valises et s’offrent un séjour au sud. Toujours à proximité

d’une eau propre et poissonneuse. L’histoire ne dit pas si pour choisir leur destination, ils se

connectent sur le site de leurs Pavillons bleus (fluo). On ne connaît pas non plus la liste de leurs offices

de tourisme ni de leurs agences de voyage. Mais ils existent. Forcément.

JARDINAGE

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Aidez les oiseauxà bien passerl’hiver

Les Conseils de Jardiland• Placez les mangeoires bien en vue pour pouvoir observer les oiseaux,

mais pas à moins de 5m de la maison car ils sont craintifs.

• Installez-les non loin d’arbres vers lesquels ils pourront voler s’ils

se sentent en insécurité, mais néanmoins hors de portée des chats et

dans un espace dégagé pour qu’ils puissent voir arriver les éventuels

prédateurs.• Pour éviter les épidémies, nettoyez les mangeoires dès le printemps

à l’eau de Javel.• Rentrez les mangeoires posées au sol durant la nuit, pour éviter

d’inviter aussi les rats.

Quelles mangeoires ?       Vous trouverez dans nos magasins un grand choix de mangeoires esthé-tiques et bien adaptées aux besoins des différentes espèces. • Les mangeoires suspendues. Décoratives, elles permettent quand elles sont installées bien en vue, de bien observer les oiseaux et concernent sur-tout les petits oiseaux : mésanges, verdiers, gros-becs. Choi-sissez-les munies d’une trémie distributrice, pour éviter les gaspillages.• Les mangeoires-plateaux. Elles reposent sur quatre supports fixés sur un piquet et sont lar-gement ouvertes pour accueillir toutes sortes d’oiseaux, y compris les plus gros (tourterelles, pi-geons, merles). On pose la nourriture sur le plateau. Cette dernière peut être plus diversifiée : graines, fruits, graisse.• Les mangeoires sélectives. De dimensions plus réduites, munies de trous d’accès, elles sont conçues pour n’accueillir que certains types d’oiseaux : mésanges, fauvettes, moineaux.• Les mangeoires tubes. Souvent constituées de manchons en grillage ou en filet contenant de grosses graines : arachides, tournesol. Elles attirent les oiseaux grimpeurs : mésanges, sitelles torche-pot, tarins des aulnes.• Les mangeoires au sol. Certains oiseaux ont l’habitude de se nourrir au sol. C’est le cas de l’accenteur mouchet et de la grive.

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Des menus équilibrés En hiver, l’essentiel de la nourriture se compose de graines. Même les oiseaux insectivores, adoptent alors ce menu, pour avoir plus de calories. Mais selon la taille, la forme et la force du bec toutes les graines ne sont pas forcément assimilables. • Le tournesol, par exemple, est riche en huile végétale, mais il ne convient qu’aux oiseaux à bec puissant : verdiers, gros becs, tarins, bouvreuils. • Les cacahuètes dont raffolent les mésanges, ne sont pas adaptées aux oiseaux à très petit bec. Pour cette raison, il vaut mieux acheter des mélanges de graines tout faits pour oiseaux du ciel. Ils sont composés de graines de toutes tailles pouvant convenir à toutes sortes d’oiseaux. • Les graisses animales et végétales sont certes de bonnes

pourvoyeuses de calories, mais les oiseaux en sont friands et ils en mangent de trop grandes quantités ce qui ne leur réussit pas forcément. Mieux vaut n’en donner que de très petites quantités et arrêter complètement les apports dès qu’il fait plus doux. • Rapidement gonflé par l’humidité, le pain n’est pas recommandé, il peut rendre les oiseaux malades. Quant aux pâtées toutes prêtes, elles sont plutôt destinées aux nichées du printemps et se détériorent vite lorsqu’elles sont exposées aux intempéries. • Les fruits bien mûrs : pommes, poires, bananes sont pré-cieux pour un certain nombre d’espèces, notamment les

merles. N’oubliez pas d’en déposer ça et là, de même que certains fruits secs (noix, noi-

settes) qui fournissent un bon apport calorique.

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VOYAGE

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Métropole espagnole étourdissante par sa culture, son climat, sa gastronomie, sa mythique équipe de football et surtout sa bonne humeur, Barcelone est une ville qui respire un air de vacances perpétuelles.

Quand les maisons espiègles de Gaudí cohabitent paisiblement avec l’archi-tecture gothique, quand au bout de las Ramblas la mer azur vous tend les bras, quand la nuit barcelonaise s’embrase, révélant un fourmillement d’activités et des terrasses emplies de tapas : pas de doute, vous tombez sous le charme de la capitale de la Catalogne, destination fétiche des étudiants, des fêtards venus des quatre coins de l’Europe et pôle culturel incontournable.

Un riche bouillonnement artistique1,7 million d’habitants partagent leur lieu de vie avec des millions de tou-ristes qui affluent chaque année. Son port et son dynamisme économique en font la deuxième ville d’Espagne et la principale rivale de la capitale madri-lène. Le centre historique s’organise autour de las Ramblas, véritable artère

palpitante qui mène de la place de Catalogne au port, avec ses fleuristes, ses peintres, ses musiciens de rue et ses statues humaines. De nombreux étudiants, attirés par le phénomène Erasmus dont le film « L’au-berge espagnole » s’est fait le symbole, ou encore les films de Pedro Almodo-var, l’ont choisie pour ce mélange des cultures et son riche bouillonnement artistique qui a vu passer de grands maîtres tels que Picasso, Dali ou le cé-lèbre architecte Gaudí... L’œuvre de ce dernier est essentielle pour la ville car elle a grandement influencé son aspect architectural. Sept de ses construc-tions barcelonaises sont inscrites au Patrimone Mondial en 1984 : le palais Güell, la Casa Mila, la Casa Vicens, le travail de Gaudí sur la façade de la Nati-vité et la crypte de la cathédrale de la Sagrada Familia, la Casa Batlló, la crypte de la Colònia Güell. Sans oublier le parc

Bienvenido a Barcelona !

Marché : La Boqueria, ou Mercat de Sant Josep est située sur las Ramblas, l’artère la plus animée de Barcelone. Ce marché est connu pour être l’un des plus spectaculaires en Europe. On y trouve des quantités de fruits multicolores et un choix impressionnant de poissons, de fruits de mer et de tapas à déguster directement sur les stands. Antiquités  : rendez-vous dans le Barri Gòtic. Il regorge de petits magasins d’antiquité. On y trouve aussi des boutiques d’artisanat proposant des masques de carnaval, des meubles anciens, des céramiques…Shopping  : on trouve de nombreux magasins Boulevard Rosa, passeig de Gràcia et avinguda Diagonal. Découvrir  : visitez la Fondation Juan Miro dont l’art visuel et coloré est accessible même aux plus jeunes. Terminez votre visite par la piscine de Montjuïc, en haut du funiculaire.

Incontournables

Le Parc Güell

VOYAGE

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Plus de 80 ans après la mort de son créateur Antoni Gaudí, les travaux de ce chef-d’œuvre moderniste emblématique de Barcelone se poursuivent. Inspiré par la nature, ce temple dont les accents gothiques peinent à tempérer une dé-bordante extravagance s’élance vers le ciel avec majesté et espièglerie. Franchir les portes de la Sagrada Família revient à s’embarquer dans un conte de fées : une forêt de colonnes-troncs soutient le plafond et une lumière chatoyante traverse de splendides vitraux. Truffée de symboles et de détails superbement travaillés, la basilique promet de longues heures de contemplation.

Miró dans tous ses états...Perchée sur la colline de Montjuïc, la Fondation Joan Miró re-groupe la plus grande collection des œuvres de cet artiste incon-tournable. Une visite à ne pas manquer! On y découvre toute l’étendue du talent artistique de Miró, ses influences qui furent successivement fauvistes, naturalistes, asiatiques, romanes et cubistes… L’oeuvre de Miró est très riche. Ce peintre à la croisée des écoles et des tendances, n’ayant eu de cesse de réinventer son art.

La Sagrada Familia

Güell, lieu singulier et onirique, où les formes curieuses et les combinaisons de couleurs audacieuses qui se fondent dans la végétation du parc, créent un monde de conte de fées qui attire irrémédiablement le visiteur. Tous les recoins révèlent la pas-sion de l’architecte pour les formes de la nature. Gaudí souhaitait que l’intervention humaine dans ce bois s’intègre dans le paysage, qu’elle le complète, ce qu’il a cer-tainement réussi. Des escargots, des cham-pignons, des feuilles, des fleurs, des troncs ou des éléphants apparaissent constam-ment dans les mosaïques, dans les formes architectoniques. Même le manteau de la cheminée de la maison des gardiens est en forme de champignon renversé.Barcelone est une ville infatigable. Quand vous vous remettez à peine de l’étourdis-sante descente des milliers de marches de la Sagrada Familia, que soleil se couche et que les musées ferment, la nuit se fait alors le théâtre de mille surprises et peut parfois être plus longue que le jour… La Plaza Reial, place mythique du cœur de Barcelone

La Sagrada Familia

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Retrouvez les 24 mots de la liste. Avec les 16 lettres restantes en partant du haut de la grille, retrouvez le mot mystère.

http://56.jeux.themes.perso.sfr.fr Solution des jeux sur le site :

Placez dans les cases ocrées, les 9 lettres du mot : C O M M U N A L E

de façon à former avec celles déjà placées 6 mots de 7 lettres.

GUEGON GUELTAS GUERN LACHEZE LANOUEE MELRAND

MENEAC MOHON NAIZIN OUST PLEMET PLUMELIN

BAUD BIEUZY DAOULAS EVEL EVRIGUET GAUSSON

QUENECAN RADENAC ROHAN SEGLIEN TREVE UZEL

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JEUX

e m B a r q u e m e n t i m m é d i a t

. . . p a r t e n a i r e d e v o s n u i t s é t o i l é e s !

L E M I S S Y L - 7, R U E D U C A I R E - P O N T I V Y - O 2 . 9 7. 2 7. 9 9 . 9 9 - l e m i s s y l . d i s c o t h e q u e @ o r a n g e . f r

S O I R É E S P R I V É E S

S U R R É S E R V A T I O N

( G R O U P E S , E N T R E P R I S E S . . . )

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HOROSCOPE

l Poisson (19/02-20/03)Janvier. Rien ne sera tiède et vous ne lâcherez rien dans vos efforts, ce qui vous permettra de rattraper certains retards qui datent surtout de l’au-tomne dernier. L’influence de Saturne met l’accent sur une nécessité de dépassement de soi dans le domaine matériel, pour accéder à vos objectifs.Février. Un mois pour freiner et prendre du recul, de façon à évaluer le chemin parcouru et éviter de reproduire les schémas et erreurs du passé. Seul le 3e décan continue à caracoler en tête et en forme sans trop se préoccuper de soigner ses arrières tant il semble porté par les événements.

a BEliEr (21/03-20/04)Janvier. Les configurations planétaires vont vous conduire à mobiliser votre énergie légendaire vers davantage de ténacité pour construire ou recons-truire votre vie. Attendez-vous à devoir patienter pour obtenir des réponses, des accords en tous genres. Profitez de ce temps pour fignoler vos anti-cipations.Février. Des projets plein la tête et des relations amicales et sociales à cultiver pour optimiser vos chances d’aller de l’avant et de vaincre certaines résistances liées à une conjoncture un peu restric-tive.

b TaurEau (21/04-20/05)Janvier. Les influx du soleil vous apportent des circonstances favorables à la mise en place de nouveaux projets. Votre sens pratique est renforcé, vous ressentez un besoin accru de réalisme. Un réalisme que vous avez spontanément besoin d’appliquer à la progression de votre vie sociale.Février. Évitez de mettre de l’huile sur le feu en attisant les jalousies et en communiquant à tort et à travers surtout en début de mois, où on vous attend probablement au tournant. Si la nouvelle lune vous expose en première ligne, attendez la fin du mois pour placer vos billes avec audace et circonspection.

c GEmEaux (21/05-21/06)Janvier. Ce mois est le terrain idéal pour renouer pleinement avec vos espoirs, vos projets, vos va-leurs. Votre façon de réfléchir est plus calme et cela vous permet de voir les choses davantage en pro-fondeur. Vous ne manquez pas d’idées fécondes pour améliorer votre vie sociale tout particulière-ment.Février. Vous ne manquez ni d’idée, ni d’audace pour soutenir vos ambitions et obtenir gain de cause. Vous pourriez remporter de belles victoires et peut-être les fonds nécessaires pour réaliser cer-tains de vos rêves. Un mois où vous avez le champ libre pour agir, parler et réussir ce que vous entre-prenez.

d CanCEr (22/06-22/07)Janvier. Le soleil en opposition à votre signe met l’accent sur votre vie relationnelle. En effet, votre entourage a tendance à vous solliciter davan-tage. On a besoin de vous et vous ne pouvez pas faire semblant de ne pas le remarquer. Vous êtes amené à remettre en question certaines de vos responsabilités.Février. Vous cherchez à faire évoluer votre situa-tion, à innover, à faire bouger les lignes. Comptez sur la pleine lune du 22 pour éclairer vos poten-tiels, exalter vos dons et peut-être doper votre libido et vos amours. En toute fin de mois, vous avez sans doute l’occasion d’élargir vos horizons et de toucher du doigt un idéal.

e lion (23/07-22/08)Janvier. Ce mois suscite en vous un intense besoin de renouvellement dans vos projets, et de prendre de nouveaux virages inédits. Le carré de Mars à votre signe vous incite à prendre des décisions radicales, notamment dans vos rapports avec les autres, dans vos échanges, vos communi-cations.Février. Le soleil vous place sous les feux de la rampe et vous profitez de cette mise en vedette pour avancer vos pions lentement mais sûrement. Vous marquez indubitablement des points et vos propos font mouche. Un mois où vous bénéficiez des faveurs de Jupiter pour obtenir la reconnais-sance que vous méritez.

f ViErGE (23/08-22/09)Janvier. Ce mois vous aide à poursuivre cer-tains projets dans le sens de la continuité, de la stabilité dans l’effort. C’est idéal pour mobiliser pleinement votre sens pratique, notamment dans les affaires professionnelles et familiales. Vous ne rechignez pas devant les efforts à accomplir, bien au contraire.Février. Le quotidien peut poser problème aux deux premiers décans qui doivent privilégier l’écoute et le compromis pour ramener la paix dans les chaumières. Quant au 3e décan, il cara-cole en tête des sondages et profite sans trop de réserve de son actuelle popularité.

g BalanCE (23/09-22/10)Janvier. Vous traverserez des circonstances qui vous mènent à des prises de conscience et vous permettent de créer des ponts entre vos idéaux intérieurs et la réalité extérieure. Se rendre compte pleinement des différences entre vous et les autres est un premier pas positif vers l’acceptation. Février. Un mois où vous devez composer avec une tendance certaine à provoquer tout le monde, inconsciemment ou non. Essayez d’y voir clair en vous-même et dans vos intentions avant de risquer de déclencher en amour et en famille des guerres de tranchées qui vous feraient plus de mal que de bien !

h sCorPion (23/10-21/11)Janvier. Vous ne manquerez pas d’agir de façon directe, de dire tout haut ce que vous pensez tout bas, et de faire la preuve de vos capacités. Dans le domaine professionnel notamment, vous avez à cœur de vous mobiliser pour améliorer votre situation, faire valoir officiellement vos talents, et revendiquer ce qui vous revient de droit.Février. Le clan peut poser problème aux deux premiers décans bien inspirés alors de mettre un peu d’eau dans leur vin et de miel dans les échanges pour calmer le jeu. Quant au 3e, il ne de-vrait avoir à se plaindre de rien... ni de personne.

i saGiTTairE (22/11-20/12)Janvier. Les influx planétaires créent des contre-temps dans certains de vos projets. Retards, délais supplémentaires, travail de fond qui réclame des réaménagements, vous devez revenir sur certains détails pratiques pour faire évoluer votre situation. N’oubliez pas que résoudre ce qui vous irrite est libérateur.Février. Votre sens de la négociation peut vous valoir un franc succès. Vous séduisez tous azimuts et parvenez à mettre tout le monde dans votre poche et pourquoi pas à gagner du galon... ou des sous. Un mois où tout semble vous sourire et où vos échanges s’avèrent à priori très fructueux.

j CaPriCornE (21/12-19/01)Janvier. Ce mois provoque en vous d’intenses énergies qui vous poussent à actionner tout ce qui est possible pour faire avancer vos projets les plus essentiels. En effet, les influx de Mars mettent en relief vos ambitions et vous n’avez de cesse de poursuivre vos objectifs avec rigueur, ténacité et détermination.Février. Vous défendez vos intérêts ou cherchez à faire reconnaître vos talents ou vos droits. C’est difficile mais pas impossible. Pour tirer le meilleur parti d’un contexte toutefois un peu sensible, évi-tez les passages en forces qui ne pourraient que se retourner contre vous.

k VErsEau (20/01-18/02)Janvier. Dès le début du mois, vous êtes animé d’une énergie peu commune qui met en relief votre instinct de fond, ce qui vous est très utile si vous la canalisez dans le domaine financier. Vous avez d’excellentes inspirations pour sauvegarder vos intérêts et vous battre pour acquérir davantage de sécurité.Février. Un nouveau cycle d’évolution vient de s’ouvrir et vous êtes bien disposé à défendre vos convictions et vos intérêts. Vous continuez sur la lancée de janvier et accumulez discrètement mais sûrement les succès en négociant avec flair mais à couvert.

JanViEr - FEVriEr 2016

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