LES INFORMATIONS LOCALES ET MUNICIPALE S / w w w.vi lle-lesli las .fr I nfosLil a s

P e r s p e c t i v e s

Michel Caran, un tailleur arménienaux LilasP ré v e n t i o nAddictions, parlons en…É d u c a t i o nTous à l’eau !C u l t u reJazz dance, 20 ans tout justeA s s o c i a t i o n sZoom sur La Colline bleue

D O S S I E R

La sécuritépublique aux Lilas

AVEC CE NUMÉROLe programme de la Fête de la musique La nouvelle aire de jeux pour enfants du quartier des Sentes.

2 Infos Lilas

Perspectives

Michel Caran, un tailleur arménien aux LilasInstallé aux Lilas depuis trente-trois ans, Michel Caran, tailleur d’origine arménienne, habille les hommes en tenant compte du goût de leurs compagnes. Il s’investit également, avec l’association Ani, pour promouvoir la culture, la langue, les valeurs et l’histoire de l’Arménie.

Son père était tailleur, song r a n d - p è re aussi. C’est donctout naturellement que MichelCaran a embrassé le métier àl’âge de 15ans. D’origine armé-nienne, il passe son enfance etfait son apprentissage enÉgypte. En 1967, son père l’en-voie en France se perfectionner.Là, il re n c o n t re sa femme,Geneviève, Arménienne elle-aussi, née à Paris. Le couple,qui aura deux filles, s’installeà Clamart, dans les Hauts-de-Seine. En 1972, il trouve un emploichez un tailleur situé boulevardde la Liberté, aux Lilas, dont ilrachète le magasin en 1976.Sa femme le seconde. Désor-mais très attaché à l’endro i t ,Michel en apprécie la dimen-sion humaine : «Tout le mondese connaît, cela fait village.» Il

n’a qu’un re g ret : l’augmenta-tion du nombre des grandessurfaces au détriment du petitc o m m e rce en Île-de-France.

Des pieds à la têteLes années 80 sonnent le glasde la confection sur mesure. Lep r ê t - à - porter balaie nombre dec o m m e rces de tailleurs. Fini lescostumes taillés sur mesure, lesmachines à coudre, les centainesd’échantillons de tissus, lesmilliers d’épingles ! Michel estcontraint d’abandonner sesciseaux, il doit s’adapter à unenouvelle demande. En 1982, ilréalise d’importants travauxd’embellissement du magasin. Ses objectifs : proposer des vête-ments de marque et de qualité,fidéliser sa clientèle, habillerl’homme des pieds à la tête.Objectifs atteints aujourd ’ h u i ,

même si l’ancien tailleur confie,une pointe de nostalgie dansla voix, «mon métier memanque ». Reste que cet Armé-nien distingué de 72 ans, arbo-rant moustache et chevelure dumême blanc lumineux, a surésister à la déferlante deschaînes de magasins pourhommes et s’est créé sa pro p reclientèle. En majorité des cadre shabitant Les Lilas, Le Pré Saint-Gervais, Romainville, Bagnolet…qui re c h e rchent des vêtementsde qualité. «Je propose de bellesmatières, des coupes élégantes.Je fais aussi la bonneterie, lessous-vêtements, tout… exceptéles chaussures! », e x p l i q u e - t - i len souriant. Au fil des années, Michel s’estconstitué son fichier clients quire g roupe les noms, adresses etm e s u res de ses habitués.

« Comme ça, les femmespeuvent venir faire des cadeauxà leurs maris sans que ceux-cine se déplacent.» Car si Micheldoit convaincre et rassure rl’homme, il doit aussi plaire àla femme. «90 % des hommesviennent avec elles pour choisirleurs vêtements. »

Devoir de mémoireMichel Caran, de son vrai nomMickaël Karanfilian, est né auC a i re en 1935. Sa famille a fuil’Arménie après le massacre deson peuple en 1914. « L e sArméniens se sont éparpilléspartout, en Syrie, au Liban...C’était leur destin. » Aujour-d’hui, en tant que membres dela diaspora, Michel et sa femmesouhaitent transmettre auxjeunes générations la mémoirede leur nation. C’est pourquoi, avec quelquesamis, ils ont créé Ani (du nomde la capitale historique de l’Ar-ménie, ville aujourd’hui situéeen Tu rquie), une associationdont le but est de pro m o u v o i rla langue, les traditions et lac u l t u re arméniennes. Maisaussi l’histoire de cette contréedont la population a subi ungénocide. « La nouvelle géné-ration se bat pour la reconnais-sance du génocide. On a lachance d’avoir Aznavour avecnous. » En 2007, année de l’Arménie,l’association Ani, qui comptesix bénévoles et une tre n t a i n ed ’ a d h é rents, a organisé unej o u rnée de commémoration,des fêtes, des repas et des spec-tacles en partenariat avec laVille. Une façon de maintenirle contact avec le pays perd u .Association Ani :01 49 93 05 24.

Geneviève et Michel dans leur magasin du 34, bd de la Liberté.

« Un pays quin’investit plus dans l’éducation des jeunesgénérations est un pays qui renonce à sedonner les moyensd’aller de l’avant. »

3Infos Lilas

A ux Lilas comme danst o u t e l a France, plu-sieurs mouvements de

grève ont été largement suivispar les personnels de l’éduca-tion nationale, notamment lorsde la journée d’action du 15 mai dern i e r.

Sous le prétexte, au demeurantlouable, d’aider 15 % desélèves par des pro c é d u res desoutien, deux heures hebdo-m a d a i res d’enseignementp r i m a i re sont désormais suppri-mées par le gouvernement etp e rdues pour 85 % du re s t a n tdes élèves ! Les suppre s s i o n sde postes dans l’enseignements e c o n d a i re aff e c t e ront forc é-ment les conditions de travaildes collégiens de Marie-Curieet des lycéens de Paul-Robert.Pour ce qui a trait à l’ensei-gnement supérieur et à lare c h e rche, les effets d’annoncede l’État sont loin d’être à lahauteur des besoins.

C’est à un profond désenga-gement de l’État que nousassistons actuellement. Aujour-d’hui, l’éducation n’est plusconsidérée comme une grandepriorité nationale. Elle doit leredevenir car un pays qui n’in-

DANIEL GUIRAUD, MAIRE DES LILAS, VICE-PRÉSIDENT DU CONSEIL GÉNÉRAL

ÉditoriaLvestit plus dans l’éducation desjeunes générations est un paysqui renonce à se donner lesmoyens d’aller de l’avant.

Dans ce domaine préciscomme d’une façon plus géné-rale, c’est sur les collectivitéslocales que l’État se défausse.Ainsi, les communes sont deplus en plus sollicitées pourpallier le désengagement éta-tique et doivent engager desfrais supplémentaires sansdotation en contre p a r t i e .

Et que dire de la pro p o s i t i o nd ’ u n s e r v i c e minimum d’ac-cueil, formulée alors quep a rents, enseignants et élèvesmanifestent leur inquiétude…Sous prétexte de répondre auxattentes des familles, c’est aud roit de grève, constitutionnel-lement reconnu, que l’on s’at-taque ! Aux Lilas, la municipa-lité a refusé l’« expérimentation»de ce dispositif gouvern e m e n t a le t, à l’inverse, elle soutientrésolument les re v e n d i c a t i o n sdes parents et des enseignantsdes Lilas pour que les moyensn é c e s s a i res au bon fonction-nement des établissementss c o l a i res soient rapidementrétablis par l’État.

Après-coup

4 Infos Lilas

Mai 2008 : quelques instantan é s

En souvenir de la déportationLes élus des Lilas et de Romainville, entourés d’un nombreux publicet des associations d’anciens combattants, ont commémoré laJ o u rnée nationale de la déportation au Fort de Romainville.

Lil’art 2008Près de 150 artistes des Lilas et des communesl i m i t rophes ont exposé leurs toiles, sculptures etcréations artisanales lors de Lil’art, re n d e z - v o u sdes créateurs. Une 7e édition particulière m e n tréussie.

16-17 mai

26 avril

Réunion d’anciensc o m b a t t a n t sLe 34e congrès départementaldes ACPG-CPAM s’est tenuaux Lilas, en présence notam-ment de Georges Rouge-mont, président départe-mental, Roger Martin,vice-président, et FrançoisCoussin, président de l’inter-c o m m u n a l e .

26 avril

Les Lilas à ro u l e t t e sBalad’o’lilas, la randonnée pour rollers, vélos et tro t t i n e t t e sorganisée par Roolilalet’s a rencontré un franc succès. Sous unsoleil radieux, près d’une centaine de participants se sontélancés du parc Lucie-Aubrac pour deux heures de course.

4 mai4 mai

Une belle journée pour l’ESGLGrâce à ses bons résultats lors de la 4e manche de la coupede France à Argenteuil, l’Entente sportive gervaisienne etlilasienne (ESGL) conserve sa pre m i è re place au classementgénéral. Christine Majerus, arrivée 4e, prend la tête des espoirs.

5 mai

8

16-17 mai

Après-coup

5Infos Lilas

é s

C é rémonie du 8 mai 1945En présence de Claude Bartolone, député, président du conseilgénéral, du maire Daniel Guiraud, et de Christian Lagrange, maireadjoint, un hommage a été rendu à Germaine Tillion, résistante etancienne déportée, décédée le 19 avril.

8 mai

Un nouveau c e n t e n a i re aux LilasGaston Patouillet a fêté ses1 0 0ans à la résidence les Jard i n sdes Lilas en présence de safamille, du maire, DanielGuiraud, et de son adjointe,Claude Lasnon. Lilasien delongue date, il compte parmi les13 centenaires connus (dontdeux hommes) en 2008.

Anna Gavalda fait le plein de lecteurs De nombreux Lilasiens ont fait laqueue jusqu’à l’extérieur de la librairieFolies d’encre pour obtenir une dédi-cace de l’écrivain Anna Gavalda.

Fête de la danseLes élèves des classesde danse classique,contemporaine etjazz du conservatoirese sont produits auT h é â t re du Gard e -Chasse devant unpublic conquis.

17 mai17 mai

24 mai

Happy birthday au Club des Hortensias ! Les adhérents se sont déplacés en nombre pour célébrer le 1 9ea n n i v e r s a i re du Club des Hortensias.

16 mai

Unis-sons 93Malgré la pluie, plusieurscentaines de personnes ontassisté au concert de Pan àPaname, au parc Lucie-Aubrac,en conclusion de la 2e é d i t i o ndu festival intercommunal U n i s - s o n s 93. Le public s’estlaissé emporterp a rl e sr y t h m e schaloupés des percussions. 24 mai

10 mai

Au fil des jours

6 Infos Lilas

Ville en fleur

Lutte contre les dépôts sauvages

Cent soixante-cinq jard i n i è re sont été installées par le servicedes espaces verts pour fleurirles rues de la ville. Montant des plantations:6400 euros.

Nouveaux jeux au parc Lucie-Aubrac

L’ a i re de jeu du parc Lucie-Aubrac sera fermée durant les trois pre m i è re ssemaines de juin pour permettre la réfection du sol souple et la posede deux nouveaux jeux (jeux d’escalade et toboggan pour lesenfants de 3 à 8 ans). Montant des jeux : 31 800e u r o s .

Vingt-deux panneaux d’inter-diction de dépôts sauvagesont été disposés en diverse n d roits de la ville. Ce type d’incivilité est désor-mais passible d’une amendeminimum de 150e u ro s .

La maquette de la base de loisirsexposée aux LilasLa maquette de la future baserégionale de loisirs de laC o rniche des Forts est exposéedans le hall de la mairie jusqu’àfin juillet (sauf du 2 au 10j u i n ) .M a i r i e96, rue de Paris.Tél. : 01 43 62 82 02.

Rénovation au centre de santéDes travaux de rénovation ontété effectués au centre muni-cipal de santé, parmi lesquels laréparation des sanitaires etdes reprises de fissures dans lasalle d’attente du 1er é t a g e .Montant des travaux : 9 500 euros.

Maisons fleuriesLes personnes souhaitant parti-ciper au concours départe-mental des maisons fleuries ontjusqu’au 9 juin pour re n d re leurdossier d’inscription à la dire c-tion du développement durable.D D D144, rue de Paris.Tél. : 01 55 82 18 30.

Au fil des jours

7Infos Lilas

É d u c a t i o n

Les réformes gouvernementales de l’école primairesuscitent des réserves

Les annonces du gouvern e m e n tsur les programmes et lesrythmes scolaires se sont multi-pliées ces derniers mois. Les interrogations étaientn o m b reuses, le 13 mai, sur leursimplications concrètes à larentrée, dans les écoles primaire slilasiennes. Environ deux centsp a rents d’élèves ont répondu àl’invitation des enseignants etdes directeurs d’écoles pour uneréunion d’information, auxcôtés de la FCPE et de la muni-cipalité. Retour sur les princi-pales nouveautés.

Plus d’école le samediC’est désormais officiel, il n’y auraplus cours le samedi matin dansles écoles maternelles et élémen-t a i res. La durée de la semaines c o l a i re passe de 26 à 24 heure sd’enseignement. Conséquenced i recte, la ville des Lilas réintègrele calendrier national desvacances scolaires. La re n t r é eet la fin des cours sont fixées,comme partout ailleurs, au2s e p t e m b re 2008 et au 2 juillet2 0 0 9 .

Soutien scolaireLes élèves rencontrant des diff i-cultés d’apprentissage pourro n t

bénéficier de deux heures desoutien par semaine. L’ i n t e r ro-gation subsiste cependant surles modalités de cet enseigne-ment, non encore spécifiées parl’éducation nationale. Des stagesde mise à niveau (15 heure sréparties sur cinq matinées)s e ront de surc roît organisésdurant les vacances scolaires. Les prochaines sessions sontp ro g r a m m é e sl a1ree tla dern i è resemaine des vacances d’été.Ces deux dispositifs sero n t

Enseignants, parents d’élèves et élus municipaux étaient réunis le 13 mai pourévoquer les nouvelles directives de l’éducation nationale, applicables dès la rentrée.

Festival jeunessedans toute la villeLe service jeunesse organise,du 23 au 28 juin, un festivalà travers la ville auquel tout le monde est convié.Q u a t re ateliers investiro n ttour à tour les quartiers des Sentes, des Bruyère s ,D e c ros-Convention, Av e n i ret Jalencloud. Au programme, la ludo-malle, pour découvrir desjeux de société originaux,des initiations aux perc u s-sions et au cirque ainsi qu’un atelier graph, où despanneaux d’expre s s i o ns e ront mis à disposition dupublic. M e rc redi 25, une grandeaprès-midi d’animation auralieu au parc Lucie-Aubrac.De 14 h à 18 h, jeunes etmoins jeunes pourront jouer,l i re, s’essayer au graph, aux percussions et à biend ’ a u t res choses. En clôture ,le samedi 28, de 10 h à 18h ,un grand tournoi de foot-ball sera organisé pour lesjeunes, au stade ou augymnase Rabeyrolles (selonla météo). Pour participer àce tournoi, il faudra s’inscrirepréalablement auprès duservice jeunesse.Service jeunesse30, bd de la Liberté.Tél. : 01 49 72 74 76.

a s s u r é s par des enseignantsv o l o n t a i res, pour des enfantsqu’ils auront désignés et dontles familles auront accepté laparticipation.

Nouveaux pro g r a m m e sL a r é f o r m e D a rc o s des pro -grammes de l’école primaires’appliquera dès la re n t r é e .Centrée sur le « retour auxfondamentaux » – français,maths et morale–, elle suscitel’inquiétude des enseignants quicraignent un retour à une visionmécaniste et passéiste desa p p re n t i s s a g e s .

Service minimumLe projet gouvernemental deservice minimum d’accueil dansles écoles, en cas de grève desenseignants, est vivementcritiqué par les élus et les ensei-gnants, qui dénoncent uneremise en cause du droit degrève. La ville des Lilas s’estrefusée jusque-là à souscrire audispositif expérimental.

J e u n e s s e

Soirée « Projets en tête »Le Kiosque organise, le 6 juin, une soiréed’information sur les dispositifs d’aide aux projetsdes jeunes, au Centre culturel Henri-Dunant.

Qu’il s’agisse de voyager, delancer des projets culture l s ,sociaux ou solidaires, les jeunesne manquent pas d’idées. Pourles y aider, de nombreux dispo-sitifs existent, que le Kiosqueprésentera lors d’une soirée«P rojets en tête », le 6 juin, de17 h à 21 h, au Centre culture lHenri-Dunant. « Agir aux Lilas», une boursemunicipale pouvant atteindre

1 0 0 0e, et « Envie d’Agir » ,p rogramme du ministère de lajeunesse, seront décryptés. Desjeunes en ayant déjà bénéficiév i e n d ront témoigner. Dut h é â t re de rue, des vidéos etdes animations ponctueront lare n c o n t re .Centre culturel H e n r i - D u n a n t36, bd du Général-Leclerc.Tél. : 01 48 97 21 10.

Réunion sur les nouvelles directives de l’éducation nationale,le 13 mai, au gymnase Liberté.

8 Infos Lilas

Vivre ensemble

É d u c a t i o n

Tous à l’eau !

Qu’ils la trouvent trop fro i d eou à leur goût, qu’ils aiment s’yamuser ou y faire des longueurs,une chose est sûre, aux Lilas,les enfants, de la grande sectionde maternelle au CM2, ont unavis sur la piscine. Et pour cause,la municipalité n’a pas attendule 28 avril dernier et le lancementde l’opération « savoir nager »par Bern a rd Laporte, secrétaired’État chargé de la jeunesse etdes sports, pour faire de ceta p p rentissage une priorité.Depuis déjà de nombre u s e sannées, les élèves des écolesp r i m a i res bénéficient en effet decours hebdomadaires, à partirde la dern i è re année de mater-nelle. Du lundi au vendre d i ,6 4classes se succèdent dans lebassin de la piscine municipale.

Après s’être déshabillés etdouchés, les élèves sont répartisen quatre groupes de niveauxet plongent dans l’eau pourt rente minutes sous l’œil attentifde cinq éducateurs sportifs.Chaque groupe reçoit lesconsignes de son maître nageurattitré en fonction de sescompétences, depuis la fami-

liarisation au milieu aquatiquejusqu’à la pratique de la nage,en passant par la maîtrise del ’ é q u i l i b re, du déplacement etde la respiration.

Majors du départementL’objectif final de ce pro g r a m m eest de savoir nager à l’issue duCM2, ce qui, dans le langage del’éducation nationale, signifieê t re capable de parcourir unminimum de 50 mètres à lanage, d’aller chercher un objeten eau profonde et de pouvoira l t e rner nages ventrale etdorsale. Le but est atteintpuisque la ville des Lilas enre-g i s t re, depuis plusieurs années,au niveau départemental, lemeilleur taux de réussite au testde natation réalisé par l’édu-cation nationale. Cette année encore, les résul-tats viennent de tomber et ilssont bons : seuls cinq élèvesde CM2 sont considérés commenon-nageurs. Un succès qui, auxd i res des maîtres nageurs de laville, peut être attribué à ce suiviassidu sur plusieurs années, quipermet un apprentissage enp ro f o n d e u r, sans pre s s i o n .

Depuis longtemps, lamunicipalité des Lilas meten œuvre un programmede natation renforcé àdestination des scolaires,qui bénéficient durant six ans d’un courshebdomadaire.

Concert éducatifEn partenariat avec Les Musi-ciens de mademoiselle deGuise, trois concerts sero n tdonnés au Théâtre du Gard e -Chasse, les 5 et 6 juin, pourles élèves de CP et de CE1. Untravail en amont a été réalisépar Cécile Couedello, inter-venante musique, auprès desclasses qui se pro d u i ront endébut de spectacle.

P révention ro u t i è reLa Prévention ro u t i è re installeson circuit au centre de loisirsen juin. Les élèves de CM1et CM2 seront sensibilisés auxbonnes pratiques en tant quepiéton, cycliste et passagerautomobile, puis évalués.

Que pensez-vous de la piscine ?

La classe de CM1 de Corinne Assouline, de l’école Paul-Langevin.

■ Tous : c’est bien mais onaimerait faire plus de jeux !!! ■ Noémie et Lauriane :o u i ,comme à la fête de l’eau.■ Mounina : c’est trop court!■ Melvin et Sharmina :parfois l’eau est trop fro i d e .

■ Samy : en cours, on faitdes longueurs et des largeurs.■ Yoann : c’est bien parc equ’on se défoule !■ Jessie : ce que j’aime le plus,c’est quand ils ouvrent lapiscine quand il fait beau.

Un tour de manègeLe manège s’installe sur leparvis de la mairie du 3 juinau 28 juillet. Un ticket serao ffert à tous les enfants dem a t e rnelle. Leurs pare n t sen seront informés par cour-rier et pourront le re t i re r,munis de cette lettre, auservice éducation et temps del ’ e n f a n t .Service ETEAllée Jean-Ya n n e .Tél. : 01 72 03 17 13.

Un samedi travaillé en juinLe 14 juin sera le dern i e rsamedi travaillé de l’annéedans les écoles maternelles eté l é m e n t a i res de la ville.

Vivre ensemble

9Infos Lilas

Prévention des toxicomanies

Sensibiliser les jeunes aux consommations à risque

les jeunes et leurs parents à réflé-chir à des usages probléma-tiques, qui ont un retentisse-ment sur leur vie scolaire,familiale et sociale. Noussommes particulièrementinquiets des consommationsprécoces d’alcool, de tabac,voire de cannabis, dès l’âge de11, 12a n s . »

Maintenir le dialogueFace à cela, la Ville des Lilas a lancé,depuis un an, en partenariat avec la Cramif, un pro g r a m m e

de formation et de préventionintitulé « Addictions, parlonse n …». L’objectif est d’informersur les addictions comportemen-tales et les substances psychoac-tives : que faire devant un jeuneen diff i c u l t é? Qui contacter pouren parler ? « Le maintien dudialogue est le facteur protec-teur fondamental, ainsi que lafamille, même si c’est à cettepériode de la vie que la relationest la plus difficile», souligne leDrEychenne, directrice du centremunicipal de santé.Les professionnels du collège,du lycée et de la ville ont étésensibilisés ou formés durantcette année scolaire. Six classesdu lycée Paul-Robert ont assistéà une représentation de la piècede théâtre-forum Cocktails àg o g o. Le principe de cette formethéâtrale est simple : les comé-diens mettent une pre m i è re foisen scène des personnages ayantdes conduites plus ou moins àrisque, un débat s’installe, puisles jeunes rejouent les scènes ettentent d ‘infléchir le cours desévénements. Cela permet auxlycéens de pre n d re conscience,de façon ludique, des méca-nismes des addictions.Le dispositif sera reconduit l’anp rochain et probablement élargiau collège Marie-Curie.

Kermesse duc e n t re de loisirsLa kermesse du centre deloisirs se déroulera samedi2 8juin, de 14 h à 18 h, autourde nouveaux stands de jeuxconcoctés par les animateurs.Au programme : bonnemusique, bonne ambiance etbeau soleil (à voir le jour J).Centre de loisirsAv. du président Schuman.Tél. : 01 41 83 00 45.

Les vacances auc e n t re de loisirsLe centre de loisirs accueillerales enfants durant lesvacances d’été, du 7 juillet au1e r s e p t e m b re. Outre un grandn o m b re d’activités quoti-diennes autour du thème dela mer, de nombreuses sortiessont prévues : journées enb o rd de mer et dans des basesde loisirs, plusieurs nuitées au centre et deux stagesnautiques à Champs-sur-M a rn e .Inscriptions jusqu’au13 juin au service ETE.Allée Jean-Ya n n e .Tél. : 01 72 03 17 13.

Fête de l’école municipale des sportsLa saison de l’EMS seconcluera merc redi 25 juin,de 14 h à 16 h, au bord de lapiscine, par des jeux d’eauet d’extérieur, un goûter et lesremises de médailles.Piscine municipale202, av. Mal-de-Lattre-de-Ta s s i g n y.Tél. : 01 48 91 25 08.

La Ville des Lilas a lancé le dispositif « Addictions,parlons en… » en direction des jeunes, des parents et des professionnels concernés, en partenariat avecla Cramif et les établissements scolaires.

La consommation d’alcool, decannabis, d’ecstasy ainsi que lesaddictions aux jeux vidéo ou àI n t e rnet touchent de nombre u xjeunes et laissent souvent leurentourage démuni. « La rela-tion au produit, quel qu’il soit,peut enfermer l’adolescent dansune dépendance qui l’isole etpeut très vite le déstabiliser » ,explique Marie Le Gro n t e c ,psychothérapeute familiale duKiosque. « Nous parlons decomportements addictifs, deconduites à risque, pour aider

Que re t i rez-vous de la séance de théâtre - f o r u m?

Théâtre-forum au lycée Paul-Robert.

C o n f é rence-débat, le 10 juin

P a rce que les parents sontinquiets et que l’enviro n n e-ment scolaire et familial desjeunes est primordial en lam a t i è re, la Ville des Lilas, laCramif et la FCPE organi-sent une confére n c e - d é b a tsur le thème des addictions,m a rdi 10 juin, à 19 h, à l’écoleCalmette (allée du DocteurCalmette). Médecins etspécialistes répondront auxquestions posées.

■ Sibel : j’ai apprisbeaucoup de choses.Les addictions nec o n c e rnent pas quela drogue, on peutmourir avec un seulecstasy… J’ai unem e i l l e u re idée de la façon dont réagir à ces situations.

■ Luc : la pièce étaittrès réaliste etconcrète. L’idée dejouer nous-mêmesdes situations esttrès importante pour nous fairec o m p re n d re quecela n’arrive pasqu’aux autre s . ■ Mirabelle : c e l a

nous montre qu’ilne faut pas selaisser influencerpar les autres. Si onest avec des gensqui boivent, onn’est pas obligé de les imiter pourê t re avec eux.

10 Infos Lilas

Vivre ensemble

Juin au Club des Hortensias

■ S o r t i e s- Jeudi 5 à 9 h : m u s é eMaurice-Denis et château deSaint-Germain-en-Laye. - Lundi 16 à 9 h 30 : j o u rn é ede randonnée en forêt d’Er-menonville. Prix : 2, 60 Ä.Inscription la semaine précé-dente, entre 14 h et 15 h.- Lundi 23 à 13 h 30 : d e m i -j o u rnée en forêt de Pontarmé.Prix : 2, 60 Ä. Inscription lasemaine précédente, entre1 4h et 15 h. ■ R e n c o n t res intergénérationnelles Vendredi 6 :re n c o n t re autourdu jeu avec les maternelles deJulie-Daubié, à 14 h 30 àl ’ é c o l e .■ Après-midi dansantMercredi 25 à 14 h 30 :animé par l’association Artset musiques, goûter vers 16h .■ Le Ty ro lJeudi 19 à 12 h : repas àthème au club et pro j e c t i o nd’un film, à 15 h. Prix : 9, 15Ä.Inscription le 4 juin de 14 h à15 h.■ N u t r i t i o nJeudi 26 à 14 h 30 : d é b a tanimé par des pro f e s s i o n n e l sde la santé, goûter diététiquevers 16 h.■ Psychologue atelierm é m o i reUne nouvelle psychologue,Isabelle Gallicot-Roussay estarrivée depuis mi-mai auxLilas. Elle anime chaque jeudiaprès-midi les deux ateliersm é m o i res du Club desHortensias et réalise une àdeux fois par mois, au centremunicipal de santé, des bilansa p p rofondis « mémoire »pour des patients adressés parleur médecin traitant.

Club des HortensiasTél. : 01 48 46 42 55.

S e n i o r s

Exercice et bonne alimentation : les clés d’un vieillissement serein

Lutter contre la sédentarité desseniors par l’instauration d’ate-liers d’exercices physiques et lap romotion d’une alimentationéquilibrée est l’objectif du pro j e t«S e n i o r s : équilibres de vie» ,lancé en 2007 par la Ville des

Lilas et la Cramif.Afin de clôturer enbeauté, la pre m i è reannée d’applicationde ce pro g r a m m e ,deux événementsouverts au publicsont organisés.M e rc redi 18juin, unéducateur sportif dela ville animera, de

9h30 à 11h, un atelier de tai-chi ouvert à tous les Seniors, aup a rc Lucie-Aubrac. Suivra unapéritif « jus de fruit » lors duquels e ront présentées les activités dela saison prochaine. Puis, jeudi2 6juin, au Club des Hortensias,

se tiendra un débat sur l’alimen-tation et l’équilibre nutritionnelaprès 60 ans, en présence d’unediététicienne, d’un sociologueet d’un géro n t o l o g u e. Y sero n tnotamment abordés les thèmesde l’équilibre alimentaire et dela place du repas dans la société.Une exposition intitulée«Alimentation après 50 ans»et une borne interactive avecdes jeux sur l’alimentation, lesvitamines et les calories sero n texposées du 24juin au 1e r j u i l l e tau Club des Hortensias.Club des HortensiasAllée des Hortensias.Tél. : 01 48 46 42 55.

Une démonstration de tai-chi et un débat sur l’alimentation marqueront la fin du premier volet du projet « Seniors : équilibres de vie », mis en œuvre par la Ville des Lilas avec le soutien de la Caisse régionale d’assurance maladie d’Île-de-France.

S a n t é

Prévention contre le cancer

Avec près de 150 000 décès paran, les cancers représentent ladeuxième cause de mortalitéen France derrière les maladiesc a rd i o - v a s c u l a i res. Face à ceconstat, la Seine-Saint-Denis semobilise du 11 au 17 juin autourd’une semaine de prévention etde dépistage de tous les cancers.Les 7 et 12 juin aura lieu dans cec a d re, l’opération «Cancer 93:Agir aux Lilas». Le but : sensibi-liser la population à la prévention,au dépistage et à la prise encharge de tous les cancers.■ Le 7 juin, à 19 h 30, u n ecomédie musicale sur le cancerdu sein, ouverte à tous les Lila-siens, sera présentée au Centrec u l t u rel Jean-Cocteau.■ Le 12 juin, l’équipe du centremunicipal de santé et des méde-cins de la ville seront mobilisés

pour informer sur les dépistages:- De 9 h à 12 h 30, se tiendra àla sortie du métro un stand d’in-formations. Y seront présentésle dépistage du cancer colore c t a lpar test hémoccult, le dépistagedu cancer du sein et la préven-tion des cancers par la vaccina-tion : hépatite B, papillomavirus… - De 10 h à 13 h, au CMS, ledocteur Collet, dermatologue,p roposera un dépistage gratuitdes cancers de la peau.- De 14 h à 17 h, pour le publicsuivi par le pôle social et le service

insertion de la ville, sont prévus,en salle des mariages à la mairie,de nombreuses animations.Le service social de la Cramifexposera l’intérêt des examensgynécologiques et du dépistagedu cancer du col de l’utérus parf rottis ainsi que celui de l’auto-examen des seins. Des standssur le dépistage du cancer colo-rectal et sur le rôle du tabac etde l’alcool dans la survenue descancers sont aussi prévus.Afin de compléter ces deux jour-nées, une exposition sur lecancer et notamment sur lescancers professionnels seraprésentée dans le hall de lamairie, du 6 au 17 juin.CMS 35, av.G e o r g e s - C l é m e n c e a u .Tél. : 01 48 91 29 99.w w w. s e m a i n e d e s c a n c e r s 9 3 . f r

Dans le cadre de la semaine départementale de prévention et de mobilisationcontre le cancer, la Ville des Lilas organise, les 7 et 12 juin, l’opération « Cancer 93 : Agir aux Lilas. »

11Infos Lilas - juin 2008

Le sentiment d’insécurité ressenti par deshabitants correspond à une réalité en certainse n d roits de la ville des Lilas. Présence dedealers, menaces ou insultes proférées pardes groupes d’individus, agressions, créentt rop souvent un climat de gène ou de tension,dont ne témoignent pas les statistiqueso fficielles. De surc roît, les flux de délinquancene connaissent pas les limites administrativesdes villes. Ils sont mouvants et se déplacenttrès facilement dans le tissu urbain continuformé par des villes imbriquées les unes dansles autres (Paris, Les Lilas, Montreuil, Pantin…).

La sécurité, une mission essentielle de l’ÉtatL’État doit la sécurité des citoyens. Il s’agitlà d’une de ses pre m i è res prérogatives réga-

liennes, à travers les missions de police etde justice. Force est malheureusement dec o n s t a t e r, comme en d’autres domaines,un désengagement de plus en plus net, dansle contexte paradoxal d’un discours sanscesse plus sécuritaire et de moyens consa-crés à la sécurité toujours plus faibles. O u t re les baisses sensibles d’effectifs dansles commissariats, des fonctions antérieu-rement dévolues à la Police nationale ontpeu à peu été transférées à la charge des

communes (surveillance des entrées etsorties d’écoles, établissement des passe-ports et des cartes d’identité, etc.). Aux Lilas,comme dans plusieurs autres villes du dépar-tement, il a fallu se doter de moyens d’ac-tion nouveaux (policiers municipaux, agentsde surveillance de la voie publique…). En 2002, la suppression de la police de pro x i-mité a porté un nouveau coup dur à la sécu-rité publique, notamment dans les grandesagglomérations comme la région parisienne.

La sécurité publique aux Lilas

Dossier

La Ville des Lilas n’est pas confrontée au même degré d’insécurité que bien d’autres communes de Seine-Saint-Denis et certains secteurs du nord et de l’est de la capitale. Pour autant, elle n’est pas épargnée par ce phénomène.

Réunion des GAM en juinSécurité, tranquillité publique, préven-tion, étude de la vidéosurveillance sero n tà l’ord re du jour de six réunions de gro u p e sd’action municipale de quartier (GAM),du 5 au 25 juin (lire page 21) .

Délinquance générale■ faits constatés : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 6 2 3■ faits élucidés : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 7 2

Infractions de voie publique (IVP)■ vols à main armée : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 0■ vols avec violence : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 1 6■ vols avec effractions : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 5 1■ vols d’automobile : ................................................. 3 4

■vols à la roulotte : ............................................... 2 3 3■ vols de 2 roues : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 9■ vols à la tire : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 4■ dégradations : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 9 5

Total des infractions de voie publique : 922 (soit 57% du total des faits constatés)

Source : Direction départementale de la sécurité publique de la Seine-Saint-Denis.

Les statistiques officielles aux Lilas pour l’année 2007

Agents de la Police Municipale dans les rues des Lilas.

DossierDossier

12 Infos Lilas

Un travail de prévention, que la Ville souhaite renforcer,est mené au quotidien par les services municipaux.

Actions en direction des jeunesLa municipalité mène une politique spéci-fique de la jeunesse et des actions de préven-tion à destination des plus petits. Le servicejeunesse accueille des jeunes de 11 à 17 ans. Ilse consacre à la lutte contre l’échec scolaire ,avec l’aide aux devoirs, mais aussi à la conduitede projets initiés par des jeunes et à des actionsautour de thèmes comme la sécurité ro u t i è reou l’éco-citoyenneté.

Le Kiosque a, quant à lui, pour mission d’orienterles jeunes dans leur parcours de vie (études,re c h e rche d’emploi, projets citoyens…). Dansle cadre de la Mission locale et du PLIE (plan localpour l’insertion et l’emploi), un travail d’accom-pagnement est effectué pour faciliter leur inser-tion sociale et professionnelle. Le lieu d’écoute apporte, enfin, un soutienaux jeunes de 10 à 25 ans rencontrant desd i fficultés ainsi qu’à leurs pare n t s .

Agir pour prévenir Prévention par le sportDepuis l’été 2007, la direction des sportsp ropose gratuitement aux jeunes Lilasiens de4 à 25 ans, des activités de sport loisirs durantles vacances scolaires. Objectifs : pro m o u v o i rle sport et ses valeurs éducatives, mais aussicréer et entretenir les liens avec les jeunesadolescents. Le succès est indéniable( 4 1 0 inscriptions lors des vacances de prin-temps) et cette initiative a permis de re n o u e rle contact avec des jeunes qui ne fréquen-taient aucune structure. Dans la même veine,un tournoi de futsal a récemment été orga-nisé entre les jeunes de diff é rents quartiersde la ville. Une cinquantaine d’entre eux parti-cipera, le 11 juin, à la journée citoyenne dujeune footballeur, organisée par la Fédéra-tion sportive de la police française, sur le siteemblématique de Claire f o n t a i n e .

Soutien aux parentsA u t re initiative, la création d’un réseaud’échanges et de réflexion permettant auxpsychologues travaillant sur la ville de se réunirr é g u l i è rement. Née du projet «La Ville desLilas soutient les jeunes en difficulté : préven-tion des conduites à risque des adolescents etsoutien à la pare n t a l i t é», elle devrait s’accom-pagner de la signature d’une convention entrela Ville et le Ceccof (Centre d’études cliniquesdes communications familiales), en vue dedévelopper les prises en charge familiales.

Aide aux victimesLa Ville accompagne, par ailleurs, les victimesdans leurs démarches auprès des assure u r set des administrations en cas de vol ou d’agre s-sion. En 2005, une cellule a ainsi été instauréepour assister les pro p r i é t a i res victimes d’at-teintes aux biens. Des permanences juridiquesgratuites sont également assurées régulière-ment en mairie par des avocats et par un conci-liateur de justice.

Un comité de prévention pour coordonner les actionsDepuis trois ans, le centre municipal de santétravaille à la mise en place d’un comité deprévention re g roupant les services munici-paux recevant des jeunes, les services sociauxmunicipaux, le service de santé scolaire, leservice social scolaire et la PMI. Son objet :évoquer les difficultés du public reçu et écha-fauder des réponses communes. Ainsi ontété menées des interventions dans les établis-sements scolaires sur la violence, les re l a t i o n sfilles-garçons ou les addictions.

Formé en 1999, avec les communes des Lilas,de Bagnolet, du Pré Saint-Gervais et deRomainville, le contrat local interc o m-munal sur la sécurité n’a pas réussi, en bientôtdix ans d’existence, à faire la preuve de sone fficacité. Le maire des Lilas vient donc desaisir l’État afin de mettre en place un conseillocal sur la sécurité et la prévention de la délin-quance (CLSPD) à une échelle strictementcommunale.

Il s’agit d’engager un travail de coopératione n t re police, associations et services muni-cipaux, mais aussi éducation nationale,bailleurs ou justice, afin de pointer lesp roblèmes existants, mais surtout de tro u v e rensemble des solutions. Éducation, préven-tion, aide à la parentalité, répression, squatsdes halls d’immeubles, sécurisation desparkings… Autant de thématiques qui pour-ront être abordées lors de ces réunions.

Comment reconnaître des faux billets ou se protéger contre les cambrioleurs ? La police municipale a dispensé des cours pratiques aux Seniors et aux commerçants. Ces actions de prévention seront poursuivies.

Vers un nouveau CLSPD aux Lilas

DossierDossier

13Infos Lilas - juin 2008

Depuis de nombreuses années déjà, lesm a i res du 93 tirent le signal d’alarme quantà la forte baisse des effectifs de la police natio-nale dans un département, hélas, confro n t éplus que d’autres aux violences et à la délin-quance, notamment celle des mineurs.Ces inquiétudes ont été relayées en 2006par le préfet de Seine-Saint-Denis lui-même.Dans une note personnelle et confidentielleau ministre de l’Intérieur, il s’alarmait alorsdes conséquences de la diminution trèsp e rceptible, depuis 2002, du nombre def o n c t i o n n a i res d’État affectés aux tâchesde sécurité publique alors que, dans le mêmetemps, les violences urbaines de novembre2005 ont révélé le sentiment d’une certaineforme d’impunité des mineurs auteurs defaits répréhensibles.

Des moyens insuffisants pour 100 000 habitantsC’est pourquoi, la municipalité s’est très tôtmobilisée sur la question des effectifs ducommissariat. En 2004, elle a initié unepétition qui a recueilli des milliers de signa-t u res. Remise en main pro p re au ministrede l’Intérieur, elle avait, à l’époque, permis

d’enrayer la chute des effectifs. Toutefois, len o m b re de policiers reste très insuffisant surle secteur des Lilas et de nombreux agisse-ments qui empoisonnent la vie quotidienne

Police nationale : l’État face à ses responsabilitésMalgré le cri d’alarme du préfet de Seine-Saint-Denis en 2006, le nombre de policiers demeure très insuffisant dans le département.

des habitants de certains quartiersne sont plus efficacement traités.Comment pourrait-il en être autre-ment, puisque, outre le pro b l è m ecrucial des effectifs, le commissa-riat situé sur la commune des Lilasest en charge d’un territoire de prèsde 100 000 habitants répartis surq u a t re villes (Les Lilas, Bagnolet, LePré Saint-Gervais et Romainville)?À cela s’ajoutent la vétusté ducommissariat, que la municipalitép ropose de re c o n s t r u i re sur le sitedu Fort de Romainville, et les ferme-t u res des antennes de police deRomainville et du Pré Saint-Gervais.

Vers une nouvelle police de proximité ?Six ans après sa suppression, leg o u v e rnement semble admettre lanécessité d’une police de pro x i m i t é .Sur le même modèle, des unités

territoriales de quartier (Uteq) sont expérimen-tées depuis un mois dans quatre communesde Seine-Saint-Denis. Dotées, à ce stade, detrès faibles effectifs (cinquante hommes seule-ment !), elles ont pour mission de lutter contrel’économie souterraine mais aussi de créer unlien de confiance avec la population. Les maire sdes Lilas, de Bagnolet, du Pré Saint-Gervais etde Romainville vont ainsi mener avec les habi-tants une action revendicative pour obtenirune unité territoriale de police de pro x i m i t ésur le territoire des quatre commununesc o n c e rn é e s .

Initiée par les maires des Lilas, de Bagnolet, du Pré Saint-Gervais et de Romainville pour enrayer la baisse des e ffectifs du commissariat, en 2004, la pétition remise auministre de l’Intérieur a recueilli des milliers de signatures.

Un commissariat vétuste,des effectifs insuff i s a n t s ,

un champ d’action trop vaste (quatre

communes : Les Lilas,Bagnolet, Le Pré Saint-

Gervais et Romainville).

Le service municipal de la tranquillité publiqueLa municipalité des Lilas a mis en placeun service de tranquillité publique composéde seize agents dont onze affectés à lasurveillance de la voie publique (ASVP,g a rdiens et policiers municipaux). Leurmission : assurer une présence régulièresur le terrain, un dialogue et des rappels àl ’ o rd re que la police nationale ne peut,de fait, plus exercer au quotidien.

14 Infos Lilas

Dossier

Assurer auxcitoyens lasécurité est un devoir del’État : la police,la justice sontdes fonctionsrégaliennes.L’insécurité est

facteur de sentiment d’abandon,d’injustice et d’isolement.Pourtant, si des motifs purementélectoraux poussent legouvernement à tenir und i s c o u r s ultra-sécuritaire,l’analyse des moyens mis en œuvre sur le terrain estédifiante : baisse des effectifs de police, des crédits consacrés à la prévention, des subventionsaux associations qui créaient du lien social dans de nombreuxquartiers… Aux Lilas, nousrefusons de nous cacher derrièrecette réalité pour ne pas agir :dans la mesure de nos moyens,nous œuvrons en ne négligeantaucun levier, animés par ledouble souci de l’efficacité et durespect des libertés individuelles.La sécurité est nécessaire pour un bien-vivre ensemble. Des outils sont à notredisposition. Ainsi, la policemunicipale – police deproximité, de présence humaineet de surveillance – a tout sonrôle à jouer dans la cohésionsociale. Cependant, noussommes convaincus que pour réussir, il faut agir pourque le sentiment d’impunité des délinquants disparaisse, que l’État investisseconcrètement le champs de la sécurité publique et yconsacre les moyens nécessaires. Il est plus que temps…

Une étude sur la vidéosurveillanceLa municipalité a commandé une étude sur la vidéosurveillance aux Lilas, pour en évaluer la pertinence, le coût et l’impact. La réflexion municipale est marquée par une préoccupation :conjuguer sécurité collective et libertés individuelles.

Qu’on le re g rette ou qu’on l’approuve, la vidéo-surveillance se banalise. Plus de la moitié desvilles en sont équipées ou sur le point del ’ ê t re en Seine-Saint-Denis (La Courneuve, Vi l l e-pinte, Pierrefitte, Noisy, Villemomble, Gagny,Stains, Dugny, Montfermeil, Drancy, Rosny…).Dans quelques mois, Paris se dotera, à son tour,d’un puissant système de vidéosurveillance,avec 1 000 caméras dont une large part concen-trée sur les arrondissements du nord et de l’est.Le risque existe donc de voir se déplacer de lacapitale vers les villes limitrophes, dont Les Lilas,un surc roît de délinquance.

À ce jour, la vidéosurveillance a déjà été expé-rimentée aux Lilas dans les deux parkingspublics souterrains (du mail et du marc h é ) .Elle a eu, au parking du marché, un eff e tdissuasif indéniable : les vols et dégradationsde voitures ont diminué. Un dispositif pilotede surveillance de l’intérieur des halls d’im-meuble par caméras sera installé d’ici à lafin de l’année par l’Office public de l’habitat(OPH, ex-ODHLM) dans le hall d’une des toursdu quartier des Sentes. La réflexion de la municipalité porte désor-mais sur l’installation de caméras sur des sitessensibles où sont implantés des équipementspublics. L’objectif serait de prévenir et dissuaderles trafics, les re g roupements agressifs et dep rotéger le patrimoine public. La préserva-tion des libertés individuelles demeure unimpératif : une réflexion poussée sur lefonctionnement du dispositif devra êtremenée et la mise en place d’un comitéd’éthique sera envisagée.L’étude intégrale sur la faisabilité d’un dispo-sitif de vidéoprotection des espaces publicsaux Lilas peut être consultée à l’accueil de lam a i r i e .

Avantages et inconvénients de la vidéosurveillancePOINTS FORT S

■ E fficacité de la vidéoprotection enmatière de protection de bâtimentsp u b l i c s c o n t re le vandalisme et en matièrede surveillance d’espaces publics sur des faitsbien ciblés.■ L’adhésion du public : les enquêtes d’opi-nion montrent que les systèmes vidéo sont engénéral plébiscités, sous réserve cependantqu’ils ne remplacent pas la présence humaine.■ La quasi-absence de contentieux :malgré les milliers de dispositifs en fonc-tion, les contestations et les conflits sont trèsr a res tout comme la jurisprudence.■ Impact sur l’élucidation des affaires dedélinquance de voie publique par la police.■ Bon outil de gestion urbaine :d é t e c t i o ndes dégradations, de certains re g ro u p e m e n t s ,de stationnements gênants, d’occupationsillicites de l’espace public, d’accidents.

POINTS FA I B L E S

■ Risque d’atteinte à la vie privée et auxl i b e r t é sd’où la nécessité d’une démarc h eé t h i q u e .■ Encore peu de doctrine politique surle bon usage de la vidéoprotectionu r b a i n eet son intégration dans un projet global deprévention et de tranquillité publique.■ Inégalité des contrôles et desexigences des commissions vidéopro t e c-tion d’un département à l’autre .■ La vidéoprotection n’établit pasune identité de points de vue sur unproblème, elle ne créera pas du lien socialsur un quartier difficile. Il faudra donc l’in-t é g rer dans un projet qui lui donne du sens.■ Le risque de transfert de délinquancevers d’autres territoire s .

Vidéosurveillance des parkings publics.

Le commentairede Christian Lagrange,maire adjoint à la sécurité

Extrait de l’étude sur la vidéosurveillance aux Lilas.

Culture

15Infos Lilas

Culture

Comment est né Jazz dance?De l’envie de dépasser le tradi-tionnel gala de fin d’année et deréaliser un véritable spectacle dedanse jazz avec une dynamiqueet un style particuliers, autourd’un thème ou d’une histoire :la musique noire américaine, unecomédie musicale, un universfantastique, etc. Je cherche à ceque les élèves s’épanouissentpersonnellement dans un pro j e tc o m m u n: le plaisir de pro d u i reun spectacle. En vingt ans, letravail que je mène a mûri et,depuis 2001, je suis assistéed ’ a u t res professeurs. J’ai travaillésuccessivement avec Audre yJanicot – une élève qui a, par lasuite, poursuivi sa carrière ded a n s e u s e–, Audrey Pascal et,depuis l’an dern i e r, Va l é r i eS e c h e r, qui créent leurs pro p re sc h o r é g r a p h i e s .

Quelles ont été et quellessont aujourd’hui vos sourcesd’inspiration ?La danse jazz est une danse du«m o m e n t», contemporaine,

en constante évolution. Le jazzdes années trente n’est pas celuides années soixante ni celui d’au-j o u rd’hui. Je m’inspire de l’air dutemps, d’une part, et des racinesdu jazz (comédie musicale,claquettes…), d’autre part.Toutes les composantes de maformation (danse classique,danse russe, flamenco, music-hall) m’aident également beau-coup. J’ai travaillé avec den o m b reux chorégraphes maismon ciment a été le danseur etpédagogue américain MattMattox, l’un des créateurs dela danse jazz en France.

Le spectacle des 14 et 15 juinrevient sur vingt ans de choré-graphie. Cela a dû repré-senter un énorme travail…Le plus difficile a été de faire unchoix parmi les chorégraphies, ily en avait tellement… Les élèvesont beaucoup travaillé. Il fautaussi re m e rcier tous les parte-n a i res : Albert Szpirglas, costu-m i e r, avec lequel je travaille depuisonze ans, Pierre Zwobada, déco-

r a t e u r, Pascal Pineau, qui a réalisécette année quatre montagesvidéo, les techniciens du théâtre ,le personnel administratif duc e n t re culturel et les nombre u xbénévoles sans lesquels J a z zd a n c e ne pourrait pas exister.

Comment voyez-vous l’avenirde Jazz dance ?J’aimerais développer le parte-nariat dans la création, avec desmusiciens notamment. Jesouhaiterais également pre n d redu temps pour réfléchir, mere s s o u rcer et me nourrir artisti-quement de façon à faire untravail en profondeur sur ladanse. Le danseur et choré-graphe afro-américain AlvinAiley disait : « Pour être un bond a n s e u r, il faut vivre, pre n d rele temps d’aller voir des spec-tacles, pour apporter quelquechose de nouveau sur la scène.»

Jazz danceSamedi 14 juin, à 14 h 30 et à21 h. Dimanche 15 juin, à 14 h 30 et à 18 h. Tarif : 6,30e.

C h o r é g r a p h i e

Vingt ans de « Jazz dance » avec Valérie PaillotJazz dance fête ses vingt ans. Les 14 et 15 juin, un « best of » des chorégraphiessera présenté au Théâtre du Garde-Chasse. Un spectacle festif, alliant danse et vidéo, qui reviendra sur vingt années de passion. Celle de Valérie Paillot,professeur de danse au Centre culturel Jean-Cocteau.

C e n t re culture lJ e a n - C o c t e a u01 48 46 87 80

■Planches contact théâtreSpectacles des atelierst h é â t r e .Sept représentations en juin:-Un meurtre est-il facile ?d’après A. Christie (ados), le4juin, à 14 h 30.- Arsenic et vieilles dentelles,d’après J. Kesselring (adultes),les 4 et 6 juin, à 19 h 30.- Drôles de voisins, d’aprèsD. de Monfreid (enfants), les7 et 11 juin, à 14 h 30.- Le Jour des meurtres dansl’histoire d’Hamlet, d’aprèsB .M. Koltès (adultes), les 11et 13 juin, à 19 h 30.Entrée libre. Du 4 au 13 juin.

■ E x p ressions pluriellesExposition des ateliersd’arts plastiques.P e i n t u re, photo, BD, illustra-tion, céramique, poterie,mosaïque, sculpture, re l i u re …toute la diversité des disciplinesenseignées au centre culture lest présentée.Du lundi au vendredi, de 10 hà 21 h, samedi ,de 10 h à 18 h.Du 9 au 20 juin.

■ Musique, musiquesConcert d’élèves.Un programme éclectiquepour conclure la saison aurythme des guitares, despianos et des accord é o n s .Entrée libre.Jeudi 12 juin, à 20 h.

■ Grand angle et chantConcert d’élèves.L’ensemble de jazz et l’ate-lier chant du centre culture lprésentent l’aboutissementde leur collaboration musicale.Entrée libre.Jeudi 26 juin, à 20 h.

Espace d’Anglemont35, pl. Charles-de-Gaulle

Valérie Paillot entourée de ses élèves.

Culture

16 Infos Lilas

Musique classique, rock, jazz,gospel, chanson française,musiques du monde mais aussislam et funky-disco… Il y en aurapour tous les goûts et toutesles oreilles lors de la huitièmeédition de la Fête de la musiqueaux Lilas, le samedi 21juin. Prèsde 200 musiciens se pro d u i ro n tlors de 35 rendez-vous dans tousles quartiers de la ville, en pleinair mais aussi dans des lieux inat-tendus commel am a t e rn i t é ,l e smaisons de retraite, les écolesou l’église.Vers 15 heures, le gro u p eBeltuner fera swinguer le parcdes Bruyères sur des rythmese n d i a b l é s a u x i n f l u e n c e stsiganes et manouches mâti-nées de valse musette et detango. À 16h30, sur les marc h e sdu théâtre du Gard e - C h a s s e ,8 0 élèves du conservatoireGabriel-Fauré entonneront des« Chansons animalières ».De 16 h à 19 h, le quartier desSentes se transformera en unevéritable scène musicale. S’ys u c c é d e ront Séverine Cabart(chanson française), Djar Djar etses rythmes africains et le gro u p eTadzik qui fera danser les foulesavec ses airs musettes et seschansons créoles.De 17 h à 23 h 30, pas moins desept groupes se pro d u i ront placeCharles-de-Gaulle. Il y aura du

remuant avec les groupes derock, Boxon, et de métal, Lhur-goyf. De la chanson françaiseavec les chanteurs Martin Dageset Lionel Langlais et de l’accor-déon et du jazz avec un big bandd’élèves accompagné duquartet de Jean-Marc Padovani. En deuxième partie de soirée, leson pop-rock et chanson fran-çaise du groupe Urban Cactusprécédera l’entrée en scène dug roupe la Scana del Domingo,concert décalé et feu d’arti-fices d’influences (rock, fanfare ,chansons, disco et country). À noter : la place Charles-de-Gaulle sera interdite à la circu-lation du samedi 21 juin, à 10 hau dimanche 22 juin, à 1 h dum a t i n .

Le 21 juin, c’est la Fête de la musique ! Pour la 8e année consécutive, de nombreuxchanteurs, groupes et orchestres envahiront la villepour célébrer toutes les musiques.

Fête de la musique

Le 21 juin, ça va swinguer !

C o n s e r v a t o i reG a b r i e l - Fa u ré01 48 46 90 80■ B e rceuses de ma douleurConcert d’élèves.Brahms par la classe de pianode F. Azema et ses invités, laCantoria et la classe de forma-tion musicale d’A. Brault.Lundi 2 juin, à 19 h 30.■ Nicolas StavyC o n c e r t .M a s t e rclasse du pianiste lila-sien de renommée intern a-tionale, sur le répertoire clas-sique (Bach et Beethoven),p roposé par l’associationMusica Te m p o r a l i a .Jeudi 5 juin, de 10 h à 13 h.■ Les mardis musicauxConcert d’élèves.- Premiers pas sur scène desélèves de classes d’initiationinstrumentale. Mardi 3 juin, à 17h30 et1 8 h 3 0 .- Soirée exceptionnelle à l’oc-casion du départ à la re t r a i t ede D. Legron, professeur dep i a n o .Mardi 10 juin, à 19 h. ■ Piano contemporainConcert Messiaen.Par l’atelier de piano contem-porain de Martine Joste(Musica Te m p o r a l i a ) .Lundi 16 juin, à 20 h.■ Le Cabaret des animauxConcert d’élèves.Restitution des interventionsmusicales en classes de CP(école W. - R o u s s e a u ) .Vendredi 27 juin, à 18 h.■ L’Étoile O p é r a - b o u ffe d’E. Chabrier.Par la classe de chant et l’ate-lier lyrique, direction et miseen scène : Hervé Dupuis. Lundi 30 juin et mardi 1er j u i l l e t ,à 20 h.

Tous ces concerts, gratuits,ont lieu à l’auditoriumd ’ A n g l e m o n t .Espace d’Anglemont35, pl. Charles-de-Gaulle.

Cinéma du Théâtredu Gard e - C h a s s e01 43 60 41 89.En raison de divers spectacleset manifestations de find’année, il n’y aura pas deséance de cinéma jusqu’au17 juin.■ Jeune public - H o r t o n, film d’animation. À partir de 5 ans.Du 18 au 24 juin.

- L’Île de Nim, film d’aven-t u res. À partir de 8 ans.Du 25 juin au 1e r j u i l l e t .T G C181 bis, rue de Paris.

T h é â t re du Gard e - C h a s s e01 43 60 41 89.■ Grand Corps MaladeFabien Marsaud, alias Grandcorps malade, a popularisé leslam, à travers des textesd’une grande profondeur ditssur des mélodies livrées avecvirtuosité et délicatesse.Mardi 3 juin, à 20 h 45.C o m p l e t .TGC - 181 bis, rue de Paris.

Avis aux musiciensUne scène ouverte est à ladisposition des musiciens aup a rc Lucie-Aubrac, le 21 juin,de 10 h à 21 h 30, exceptéde 14h à 15h et de 17 h à1 8h, horaires où se pro d u i-ront l’Union musicale lila-sienne (musique festive derue) et le Paris District PipeBand (cornemuses et perc u s-sions écossaises).D i r e c t i o nde l’action culturelleTél. : 01 48 46 07 20.

Le groupe la Scana del Domingo place Charles-de-Gaulle. Le groupe Beltuner au parc des Bruyères.

Culture

17Infos Lilas

Le Triton01 49 72 83 13.■ Festival Les Tr i t o n a l e sC o n c e r t s .

Pour la sixième année consécu-tive, le Triton propose son festivaldes musiques pro g re s s i v e s .Temps fort, le bassiste JannickTop sera là, les 6 et 7 juin, avecLe Lann / Top Quartet puis, du12 au 14juin, avec son nouveaup rojet «I n f e rnal Machina », àmi-chemin entre le rock, pourla forme et l’énergie, et lesmusiques liturgiques et contem-p l a t i v e s .Jusqu’au 20 juin.■ Hélène Biensa P h o t o g r a p h i e s .Deux expositions simultanées

Librairie Folies d’encre01 43 63 20 20■ Goûter de motsLecture pour enfants.Par la talentueuse lectriceC o l e t t e .Mercredi 4 juin, à 16 h.■ S i g n a t u reG é ronimo Stilton, lui-même,viendra partager un «g o û t e rf ro m a g e» et dédicacer sesl i v re s .Samedi 7 juin, à 15 h3 0 .

Librairie Folies d’encre3, rue du Garde-Chasse.

O b s e r v a t o i re de ladiversité culture l l e06 88 96 68 99.■ R e n c o n t re - d é b a tInvités : Thibaut de SaintPol, Jean-François et DenisGombert, jeunes roman-ciers franciliens.Pavillon noir, de Thibaut deSaint-Pol, est un récit à deuxvoix : celle de Cyril, jeune pirateinformaticien, et celle d’unefemme qui s’avère être sonp s y c h i a t re… De leur côté,les frères Gombert explore n tles ressorts mystérieux dusentiment amoureux. Mardi 24 juin, à 20 h.Espace d’Anglemont35, place Charles-de-Gaulle.

■ Corps étrangersCinéma d’artiste et docu-mentaires de création. Corps étrangers, pro g r a m m ede deux soirées réalisé pour lefestival Côté Court de Pantin,s’inscrit dans le cadre de l’exposi-tion Outre-Mer du photographeYo - Yo Gonthier (jusqu’au 30 juinà l’Espace Khiasma). Ce choix defilms courts ouvre des réflexionssur la période post-coloniale,moment où s’achève la conquêtedes territoires et où s’ouvre celledes imaginaires. Au delà d’unepensée intégrationniste, c’estbien l’idée d’une présence del ’ a u t re dans soi et de soi dansl ’ a u t re qui traverse cette pro g r a m-mation de films singuliers.

• Jeudi 12 juin, à 20 h.- Làkkat, d’Anri Sala ( F r a n c e ,2004, 9’44’’ ).- L’Empiètement du cotong r a i n e , de Vincent Meessen(Belgique, 2005, 7’26’’ ) .- Maïsama m’a dit,d ’ I s a b e l l eThomas (France, 2006, 27’).- On the sunny side of theAlps, de Janez Burger(Slovénie, 2007, 15’).• Jeudi 19 juin à 19 h :- L’Ami y’a bon, de Rachid

Bouchareb ( F r a n c e - A l l e-magne, 2004, animation, 8’).- Manmuswak, d ’ O l i v eMartin et Patrick Bernier(France, 2005, 16’).-P o u rv i v r e , j’ai laissé, f i l mcollectif sur une initiative deB. Liénard (Belgique, 2004,3 0 ’ ) .- La Vie sans Brahim, d eLaurent Chevallier ( F r a n c e ,64’, 2003).■ Clôture de saison

P rojections et slamavec Spoke Orc h e s t r a .Samedi 28 juin à partir de 18h3 0 .Entrée libre sur réservation.Espace Khiasma15, rue C h a s s a g n o l l e .w w w. k h i a s m a . n e t

Espace Khiasma01 43 60 69 72.

Lilas en scène01 43 63 41 61.■ Te r r i t o i re en direct étape2 ,l’éducation artistique àl ’ é p reuve d’un territoireAteliers théâtre, photographie et vidéo.Présentation des ateliersparrainés par Lilas en scène, enpartenariat avec la Maison dugeste et de l’image. P rogramme complet :w w w. m g i - p a r i s . o r gMercredi 4 juin, à 14 h 3 0 -1 6h30 puis 18 h -2 0h .■ Soirée Henri ChopinTriple projection synchrone.De Henri à Chopin, le dernierP a p e (2002-2008), film deFrédéric Acquaviva et MariaF a u s t i n o(chorégraphe), com-

mandé par Chopin, sera montrépour la pre m i è re fois sous formed’installation multi-écrans, dansle cadre de la Périphérie du 26e

m a rché de la poésie. Créateurde la poésie sonore à la fin desannées cinquante, Henri Chopin(1922-2008) a été l’un despoètes majeurs de ce siècle.Lundi 9 juin, à 20 h.■ Présentation des ateliers théâtre- Saint-Quentin La Poterie( a d u l t e s ) .Vendredi 27 juin à 20 h.- En allant sur notre chemin( e n f a n t s ), à 17h.- Saloon : un café pour philoso-p h e r ( a d o s ) , à 18 h 30.- Saint-Quentin La Poterie(adultes), à 20 h.Samedi 28 juin.Entrée libre sur réservation.Lilas en scène23 bis, rue Chassagnolle.

présentent deux facettes del ’ œ u v re d’Hélène Biensa, jeunep h o t o g r a p h e .«Associations anecdotiques», au Triton, jusqu’au 28 juin.«1+1=3 et plus !» à la maternité Jusqu’au 8 juillet.11 bis, rue du Coq françaisw w w. l e t r i t o n . c o m

Culture

18 Infos Lilas

Sortir aux Lilas en juinLUNDI 2Jusqu’au 30 juin • Outre-mer (expo) K h i a s m aJusqu’au 20 juin • Les Tr i t o n a l e s Le Tr i t o nJusqu’au 28 juin • Associations anecdotiques (expo) Le Tr i t o nJusqu’au 8 juillet • 1 + 1 = 3 et plus ! (expo) M a t e rn i t é19 h3 0 • Berc e u s e s … ( c o n c e r t ) Espace d’Anglemont

MARDI 31 7h30 et 18h3 0 • Les mardis musicaux Espace d’Anglemont2 0h4 5 • Grand corps malade T h é â t re du Gard e - C h a s s eMERCREDI 41 4h30 et 18h • Te r r i t o i re en direct étap. 2 Lilas en scène1 4h3 0 • Un Meurtre… (théâtre ) Espace d’Anglemont1 6h • Goûter de mots Folies d’encre1 9h3 0 • Arsenic… (théâtre ) Espace d’Anglemont2 1h • Phil Miller « In Cahoots » Le Tr i t o nJEUDI 51 0h • Nicolas Stavy Espace d’Anglemont2 1h • Patrice Meyer Trio & John Etheridge Le Tr i t o n

VENDREDI 6 1 9h3 0 • Arsenic… (théâtre ) Espace d’Anglemont2 0h • G. Noiriel, historien (re n c o n t re ) K h i a s m a2 1h • Le Lann / Top Quartet Le Tr i t o nSAMEDI 71 4h3 0 • Drôles de voisins (théâtre ) Espace d’Anglemont1 5h3 0 • Signature Géronimo Stilton Folies d’encre2 1h • Le Lann / Top Quartet Le Tr i t o nLUNDI 9Jusqu’au 20 juin • Expressions plurielles (expo) Espace d’Anglemont2 0h • Soirée Henri Chopin Lilas en scène

MARDI 101 9h • Les mardis musicaux Espace d’AnglemontMERCREDI 111 4h3 0 • Drôles de voisins (théâtre ) Espace d’Anglemont19 h 30 • Le Jour des meurtres… (théâtre ) Espace d’Anglemont2 1h • The World of Faton Le Tr i t o n

JEUDI 12 2 0h • Musique, musiques Espace d’Anglemont2 0h • Corps étrangers I et II (cinéma) K h i a s m a2 1h • Jannick Top « Infernal Machina » Le Tr i t o n

VENDREDI 131 9h3 0 • Le Jour des meurtres… (théâtre ) Espace d’Anglemont2 1h • Jannick Top « Infernal Machina » Le Tr i t o nSAMEDI 141 4h3 0 • Jazz dance T h é â t re du Gard e - C h a s s e2 1h • Jazz dance T h é â t re du Gard e - C h a s s e2 1h • Jannick Top « Infernal Machina » Le Tr i t o n

DIMANCHE 151 4h3 0 • Jazz dance T h é â t re du Gard e - C h a s s e1 8h • Jazz dance T h é â t re du Gard e - C h a s s e

LUNDI 162 0h • Piano contemporain Espace d’AnglemontMERCREDI 18 1 4h3 0 • Horton Ciné du Gard e - C h a s s e1 6h45 et 19h • Le Grand Alibi Ciné du Gard e - C h a s s e2 1h • Setna + DFA Le Tr i t o n2 1h1 5 • Les Citro n n i e r s Ciné du Gard e - C h a s s e

JEUDI 19 1 4h30 et 21h1 5 • Le Grand Alibi Ciné du Gard e - C h a s s e1 6h45 et 19h • Les Citro n n i e r s Ciné du Gard e - C h a s s e1 9h • Corps étrangers I et II (cinéma) K h i a s m a21 h • Erik Baron / D-Zakord

+ The Wrong Object Le Tr i t o nVENDREDI 201 4h30 et 21h1 5 • Les Citro n n i e r s Ciné du Gard e - C h a s s e16 h 45 et 19 h • Le Grand Alibi Ciné du Gard e - C h a s s e2 1h • Bern a rd Struder Jazztett Le Tr i t o nSAMEDI 21De 11 h à 23h30 • Fête de la musique Toute la ville1 7h3 0 • Horton Ciné du Gard e - C h a s s e1 9h1 5 • Les Citro n n i e r s Ciné du Gard e - C h a s s e2 1h1 5 • Le Grand Alibi Ciné du Gard e - C h a s s eDIMANCHE 2215 h • Horton Ciné du Gard e - C h a s s e1 7h3 0 • Les Citro n n i e r s Ciné du Gard e - C h a s s eMARDI 241 4h30 et 19 h • Le Grand Alibi Ciné du Gard e - C h a s s e1 6h45 et 21h15 • Les Citro n n i e r s Ciné du Gard e - C h a s s e2 0h • T. de Saint Pol,

J . - F. et D. Gombert (re n c o n t re) Espace d’AnglemontMERCREDI 251 4h3 0 • LÎle de Nim Ciné du Gard e - C h a s s e16 h45 et 19h • Deux jours à tuer Ciné du Gard e - C h a s s e2 1h1 5 • Sous les bombes Ciné du Gard e - C h a s s eJEUDI 2614 h 30 et 21h1 5 • Deux jours à tuer Ciné du Gard e - C h a s s e1 6h4 5 • L’ Île de Nim Ciné du Gard e - C h a s s e1 9h • Sous les bombes Ciné du Gard e - C h a s s e2 0h • Grand angle et chant Espace d’AnglemontVENDREDI 271 4h30 et 21h15 • Sous les bombes Ciné du Gard e - C h a s s e1 6h45 et 19h • Deux jours à tuer Ciné du Gard e - C h a s s e1 8h • Le Cabaret des animaux Espace d’Anglemont2 0h • Saint-Quentin La Poterie (théâtre ) Lilas en scèneSAMEDI 28 1 4h30 et 19h • LÎle de Nim Ciné du Gard e - C h a s s e1 6h4 5 • Sous les bombes Ciné du Gard e - C h a s s e17 h • En allant sur notre chemin (théâtre ) Lilas en scèneA partir de1 8h3 0 • Clôture de saison K h i a s m a1 8h30 • Saloon : un café pour…(théâtre) Lilas en scène2 0h • Saint-Quentin La Poterie (théâtre ) Lilas en scène21 h 15 • Deux jours à tuer Ciné du Gard e - C h a s s eDIMANCHE 2915 h • LÎle de Nim Ciné du Gard e - C h a s s e17 h 30 • Sous les bombes Ciné du Gard e - C h a s s eLUNDI 3020 h • L’ É t o i l e Espace d’AnglemontMARDI 1E R J U I L L E T1 4h30 et 21h1 5 • Deux jours à tuer Ciné du Gard e - C h a s s e1 6h4 5 • L’Île de Nim Ciné du Gard e - C h a s s e1 9h • Sous les bombes Ciné du Gard e - C h a s s e2 0h • L’ É t o i l e Espace d’Anglemont

19Infos Lilas

B rocante desJoyeux ré s i d e n t sAvis aux chineurs, le dimanche8 juin, de 8 h à 18h, se tiendraau 49, bd Eugène-Decros, surla pelouse de la résidence, lab rocante de l’association LesJoyeux résidents. Restaura-tion sur place : buvette etstand frites-saucisses.Tél. : 01 48 46 64 66 (Mme To u r n e u x ) .

Re n c o n t res a r t i s t i q u e sL’association L’Air de dire orga-nise des ateliers permettantau public et aux auteurs depoésie, slam, chansons,sketches et contes de sere n c o n t rer et de présenter uneou plusieurs créations (4 min.maximum). Prochain atelier,le 7 juin, au Plaisir du Jour, 8-10, rue Raymonde-Salez,de 19 h à 21 h. Entrée libre .Tél. : 06 63 67 69 43ou 06 83 33 23 22.

Associations

C u l t u r e - a n i m a t i o n

La Colline bleue, pour le plaisir des tout-petits

La Colline bleue ouvre ses portes le 7 juin, à 11 heures.L’occasion de découvrir une association qui, depuisprès de vingt ans, offre un éveil artistique, musical et linguistique aux Lilasiens de 18 mois à 10 ans.

L’ a v e n t u re de la Colline bleue estnée dans un garage, à partir d’unconstat et d’une envie. À la findes années 80, Martine Chabotsouhaite inscrire sa petite fille àdes activités extra-scolaires. Maisrien n’existe pour les moins de6 ans. Plasticienne de pro f e s s i o n ,elle saisit alors l’opportunité depratiquer son art tout en répon-dant au besoin de nombre u xp a rents. Elle aménage songarage, et, en 1990, l’associa-tion fait ses premiers pas.

Des activités pour les plus jeunesPrès de vingt ans plus tard, laColline bleue s’est beaucoupdéveloppée et compte 160a d h é-re n t s. Désormais installée dansune petite maison au cœurd’une des impasses les plusp i t t o resques des Lilas, ellecontinue de proposer des acti-vités aux plus jeunes, de l’éveils o n o re dès 18 mois, de lamusique dès 3 ans, un atelierp e rcussion pour les 5-10 ans oue n c o re du modelage et de l’an-glais pour les 4-10 ans. En plusdes cours réguliers, des stagessont organisés pour les 5-10 anspendant les vacances de la To u s-saint, de février et de juillet.

Une association c o n v e n t i o n n é eLes activités de la Colline bleuene s’arrêtent pas là. Au titre d’uneconvention signée avec la mairiedes Lilas, elle intervient depuisplusieurs années à la perma-nence sociale de la CAF, à la halte-jeux et dans les crèches munici-pales des Sentes et des Bruyère s .Sensibilisation musicale à desti-nation des enfants et de leurfamille, ces séances comportentaussi un volet de formation dupersonnel afin de leur permettrede mener une animation musi-cale de façon autonome.

Très impliquée localement, l’association participe à laplupart des manifestationsc u l t u relles lilasiennes. À noter : prochain stage surle thème des insectes,lundi 7, mardi 8, mercredi9juillet, de 14h à 17h.Ateliers musique et modelage. Tarif : 65 e.

Ar t s - Ar t i s a n a tPortes ouvertes à Lilatelier

Dix-sept artistes ont fait d’uneancienne usine de fabricationde peinture, rue Romain-Rolland, leur atelier. Regro u p é sau sein de l’association Lilatelier,ils ouvrent leurs portes le week-end des 28 et 29 juin. L’ o c c a s i o npour les visiteurs de découvrir

un lieu étonnant, des œuvre sde qualité et leurs auteurs, quir é p o n d ront à toutes les ques-tions. Au programme : sculp-t u res en taille-directe, pierre etbois, meubles et objets origi-naux, gravures, estampes, séri-graphie, plastique-textile.Samedi 28, de 11 h à 21 h,dimanche 29, de 13 h à 18 h.Vernissage le 28, à 18 h.L i l a t e l i e r81, rue Romain-Rolland.Tél. : 06 25 56 71 55.

- Président : Henri-Charles Zenou- Responsable : Martine Chabot- 1, cité Saint-Germain.- Tél. : 01 48 43 86 09.- Courriel :c o l l i n e . b l e u e a s s o c @ l a p o s t e .n e t- Site Internet : w w w. c o l l i n e b l e u e . n e t- Adhésion : 23 e.- Tarifs des activités : de 120 à 237 epar an.

Le FC Les Lilas termine 6e en CFA 2Le FC Les Lilas achève lasaison sur de belles perfor-mances. Après quatrev i c t o i res (contre Reims B,Abbeville, Marck et Saint-Quentin) et un match nul( c o n t re Amiens B), en mai, iltermine à une très belle 6e

place du groupe A de cham-pionnat de France amateurC FA2. Après une courtetrêve, les entraînementsre p re n d ro n tle 15juillet, pourun premier match amical le29 contre Viry-Chatillon (à19 h au parc municipal dess p o r t s ) .

Martine Chabot.

Vie municipale

20 Infos Lilas

Conseil municipal du mercredi 21 mai 2008Principales délibérations

■ H o m m a g e sLe conseil municipal a observé une minutede silence en hommage à Simone Pollet ( l i re ci-contre) et à Rosina Kabene, agentde service à l’école Paul-Langevin, décédéele 19mai, qui travaillait pour la ville depuis1 9 8 5 .

■ Travaux de reprise d’étanchéité et

de peinture dans les bâtimentsc o m m u n a u xLe conseil municipal a donné le feu vert à las i g n a t u re de trois accord s - c a d res à bons decommande concernant les travaux d’étan-chéité, les travaux de peinture ainsi que laréparation ou le remplacement des store set volets roulants dans l’ensemble des bâti-ments communaux de la ville. Ce dispositifpermet de sélectionner au moins trois entre-prises pour chaque type de prestations, qui

s e ront remises en concurrence à chaquenouveau besoin de travaux. Le contrat accord eune exclusivité unique ou partagée aux pre s-t a t a i res retenus pour une durée déterminéeà un an, renouvelable trois fois.Les montants prévisionnels de ces accord s -c a d res pour 2008, votés au budget de laVille le 9 avril 2008, s’élèvent à 164000 eT T Cpour les travaux de reprise d’étanchéité,5 80 0 0eTTC pour les travaux de peinture etde 90 0 0eTTC pour les stores et volets roulants.

Expression libre des groupes politiques du conseil municipal

Groupe Ensemble pour Les Lilas Groupe des élus Verts

Groupe des élus communistesIl y a 40 ans à peine, des ouvriers et des étudiants arrachaient au patronat et au gouvern e-ment les accords de Grenelle. Pour la pre m i è re fois, un salarié sur deux se mit en grève géné-rale pendant plusieurs semaines. Tous étaient réalistes en demandant l'impossible et ont obtenud’augmentation du SMIC et 20 à 30 % d’augmentation des bas salaires. Ils écrivaient «sousles pavés la plage» et ont gagné une semaine de congés payés. Après «Il est interdit d’inter-d i re» ils pouvaient diffuser librement la presse syndicale, créer des syndicats et les déléguésp u rent exercer leurs droits. C’est au cri de «cours camarade le vieux monde est derrière toi» queles femmes virent les inégalités salariales diminuer, que le MLF (mouvement pour la libérationdes femmes) accentua son action et que la sexualité perdit son statut de tabou. Ce sont tousces acquis, ce formidable élan d’égalité, ce gain de libertés collectives et individuelles que Sarkozyveut faire disparaître. Traque honteuse des sans-papiers, mépris des revendications syndi-cales, destruction des services publics garants de l’égalité, attaques contre l’enseignement allantdu primaire à la faculté … plus que jamais nous devons défendre nos droits. Le collège desLilas était menacé de perd re 7 postes d’enseignants. Grâce à la réaction immédiate desp rofesseurs et des parents d’élèves 4 sont conservés. Dans toute la France depuis des mois, leslycées se battent contre la régression de la qualité de l’enseignement (réforme du BAC pro en3 ans, suppressions de postes). Le jeudi 22 mai, 700 000 personnes sont descendues dans larue pour exprimer leur refus de devoir travailler un an de plus, alors que 2 salariés sur 3 sontmis à la porte après 55 ans, car plus assez «rentables». Mai 68 est toujours vivant et avec lui lanécessité de re m e t t re l’humain au centre de nos choix et de nos préoccupations.

M. Djerboua, C. Ermogeni, C. Lasnon - Maires adjoints.R. Casagrande, D. François, L. Gaudubois, G. Meslin - Conseillers municipaux.

En juin, les réunions des GAM de quartier seront l’occasion d’un débat sur la sécu-rité dans notre ville. Depuis que la police nationale de proximité a été suppriméepar N. Sarkozy en 2002, chaque ville réorganise la sécurité des citoyens et laprévention de la délinquance. Prévention, action éducative, sécurité, répre s-sion, justice, justice sociale, ces thèmes sont étroitement liés, où tous les servicesmunicipaux doivent être associés, avec le département et l’État. Comment lavidéosurveillance interviendrait-elle dans ce processus complexe ? La municipa-lité a reçu en mai l’étude de faisabilité qu’elle avait commandée en septembre .Or celle-ci, à l’image de ce qui se passe partout, pose plus de questions qu’ellen’en résout. Les élus Verts continuent de penser que la vidéosurveillance n’ap-portera aucune solution durable aux problèmes observés, et ne saurait répondreaux besoins d’encadrement humain. Les caméras déplacent momentanémentles problèmes, éventuellement rassurent un peu, puis les délits re p rennent. Aujour-d’hui, la politique de prévention aux Lilas est en train de s’étoff e r. Nous pensonsque face à l’attente de la population, la présence humaine sera toujours plus justeet plus efficace que des machines dont le coût et le fonctionnement restent flous.Nous souhaitons que les GAM contribuent à la définition d’un projet global deprévention qui pérennise une sécurité durable, humaine et efficace, pour tous.

Les élu(e)s Vert : C. Falque, B. Berc e ron, M.-G. Lentaigne, I. Olivier- B a r b rel, P. Stoeber, C. Paquis, N. Karmochkine. Contact : 06 03 00 54 72.

L’ i n t e rcommunalité revient !Après l’échec, fin 2005, de la mise en place d’une communauté d’agglomé-ration à 4 (Bagnolet, Le Pré, Les Lilas et Romainville) il semble que pour début2009 cette communauté en gestation devrait s’agrandir avec Pantin, Noisy,Bondy et Montreuil. Il s’agit, pour l’essentiel, de rajouter une couche aumillefeuille institutionnel français, re n f o rcer l’opacité du système en diluante n c o re plus les responsabilités des uns et des autres (Europe, État, Région,Département et commune) .Il semble que ce scénario soit plus motivé par desconsidérations locales que par le souci de développer l’agglomération.Le principal problème qui se pose est de connaître le véritable objectif decette mise en place : - Est-ce un moyen pour combattre « le grand Paris » ? Est-ce un moyen pour bénéficier de subventions, pour prélever encore plusd’impôts locaux et s’attribuer de nouvelles indemnités ? Est-ce la mise en placede structures pour régler des querelles intestines de pouvoir en vue des pro c h a i n e séchéances électorales? Pour notre part nous proposons de développer,e n t re autre, nos relations avec le 19e et le 20e a r rondissement de Paris afin det rouver les solutions à nos problèmes de circulation, d’emploi, de sécurité etde développement économique compte tenu de l’aménagement de la portedes Lilas qui va jouer un rôle très important dans l’avenir de nos Lilas.

Jean-Claude Dupont

Groupe UDACSécurité aux abords des écolesS’il est un domaine où la municipalité a encore beaucoup à faire, c’est bien lasécurité aux abords des écoles et, en particulier, de l’école Paul Langevin.De nombreuses voitures stationnent sur la chaussée et elles sont autantd’obstacles dangereux : pour les automobilistes et pour les piétons. Les enfantssont masqués par ces voitures et il est périlleux de traverser au niveau de cetétablissement lors des sorties d’école.Un autre aménagement devient urgent également : la sortie du collègeMarie Curie. Là aussi les véhicules stationnent de façon anarchique devant lasortie de la Résidence de l’Av e n i r, empêchant une circulation normale et obli-geant les riverains en voiture à faire du slalom entre les véhicules. Les mère sde famille doivent descendre des trottoirs pour passer, d’où un réel danger.Nous demandons qu’il soit mis à profit les deux mois de vacances scolaire sd’été pour améliorer la sécurité de nos enfants.

Georges Amzel, conseiller municipal

Vie municipale

21Infos Lilas

Prochain conseil municipal

lundi 30 juin, à 19 h 30

Mairie des LilasSalle des mariages

et du conseil (1er étage)

Prochaines réunions des groupes d’action municipale de quartier (GAM)

Thème : sécurité, tranquillité publique prévention, étude de la vidéosurveillance

Quartier Romain-Rolland Mardi 10 juin - 19 h30Mairie - Salle des mariages

QuartierCharles-de-GaulleJeudi 19 juin - 19 h30Espace culturel d’Anglemont

Quartier Bruyères-Chassagnolle Jeudi 12 juin - 19 h30Lilas en scène

Quartier Decros-Convention Jeudi 5 juin - 19 h30Mairie - Salle des mariages

Quartier Avenir

Mercredi 25 juin - 19h30Espace sportif de l’Avenir

■ Mise en sécurité des installationsélectriques dans les bâtimentsc o m m u n a u xLe conseil municipal a autorisé le maire à signerle futur marché de rénovation et de mise enconformité des installations électriques desbâtiments communaux de la ville. Sont notam-ment concernés la crèche des Bruyères, leg roupe scolaire Romain-Rolland, le stade etl’espace culturel d’Anglemont. Ce marc h éà bons de commande sera conclu pour unedurée de 24 mois pour un montant totalévalué à 300 000 e T T C .

■ Subvention pour la réalisation d’unplateau traversant boulevard duG é n é r a l - L e c l e rcLe conseil municipal a approuvé le projet deréalisation d’un plateau traversant, boulevarddu Général-Leclerc. Le montant des travauxest estimé à 614 120 eH T, et une aide de laRégion sera sollicitée pour un montant de3 6 4120 e. Les travaux débuteront en juillet,pour une durée de cinq mois enviro n.

Simone PolletDécédée le 12 mai dans sa 94e a n n é e ,Simone Pollet a été portée en terre aux Lilas,le 15 mai, entourée de sa famille, du maire ,Daniel Guiraud, et de ses amis et voisinsde la rue Henri-Barbusse. Grande résistante, elle avait rejoint le réseauCombat dès sa création en 1940. Ce réseauappartenait aux Forces françaises de l’in-térieur (FFI), qui libérèrent la mairie des Lilasle 17 août 1944 et entrèrent au Fort ditde Romainville le 20août suivant. C’estdans la résistance qu’elle avait re n c o n t r éson mari, le capitaine Maurice Pollet, décédéen 1972.Simone Pollet avait fait don à la munici-palité d’un drapeau des FFI, exposé dans

la salle des commissions, en mairie. Elle avaitreçu la médaille de la ville le 5 octobre 2004.S i n c è res condoléances à sa famille et àses amis.

Le compte-rendu sommaire du conseil peutêtre consulté dans son intégralité sur le siteInternet de la ville : www. v i l l e - l e s l i l a s . f r.

* La date initialement prévue (le 17) a été modifiée.

Quartier Sentes-Floréal Nouvelle date Mercredi 18 juin* - 19h30 Centre culturel Dunant

Petites annonces

Les petites annonces à paraître dans I n f o sL i l a s sont réservées aux particuliers Lilasiens.Elles sont gratuites. La rédaction d’Infos Lilasse réserve le droit de ne pas publier uneannonce, en particulier si elle n’est pas ena c c o rd avec la législation, et décline touteresponsabilité en cas d’off re de services oude matériel ne correspondant pas auxattentes du lecteur. Aucune domiciliationn’est acceptée. Vo t re annonce paraîtra,selon l’espace disponible, dans Infos Lilas.

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E m p l o i s / s e r v i c e s

Bonnes aff a i re sI m m o b i l i e r

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Bloc-notes

Du 21 avrilau 19 mai 2008

N a i s s a n c e sEly-Sheva COHEN, Idris AMMARI, MarwanHAMMOUMI, Maïka BRUCTER,Nathan PAYA, Chloé MOTTE,Roberto MARUSIC-SIMIC,Antoine WU, Kaïs BOUHADJAR,Lévana MARCIANO, Karim ABDALLAH, Boukaïla MOHAMED, Yannis HAOUANOH, Méziane SALEMKOUR, Juliette LEBEL, L a u reen LEGENDRE, Blessed EMERIKA, Maevan FIGUEIREDO, Mariam HEDDAJI, Chloé PRESSARD, Céleste NEVEU, Emma LUKACS,J é remy TEUS, Rone CHEKLY,Joshua, BOURGEOIS, Dalil AHMED, Arane SANTHIRAPA L A N

M a r i a g e sMichel CAILLARD et HuguetteMALAMBA, David PIMPY etHanen TA K TAK, Eric HERRERO-BOUE et Sonia ACHOUR,Nicolas DABOVAL et BénédicteLE CORRE, Patrick DELANOY et Brigitte LEGRET, Jean-ClaudeROSENBERG et Yanqiu SUN,Antar AKLI et Hayate DJOUDI,R i c h a rd CAIRO et StéphanieBORNICHE, Mathieu DUCOS et Edith BONNEL, Daniel SCHEPSet Jocelyne NOIROT, BrunoDANDRIMONT Grima FAY E

D é c è sClaude PENNETIER, Charlotte RASSAT née ABDELQUEVIR,

Torkom BASMADJIAN, M i reille BORNES, Jacques BEYLI

Carnet

Infos santé

23Infos Lilas

INFOS LILAS- Hôtel de Ville - BP 7693261 Les Lilas cedex Tél. : 01 43 62 82 02.I n t e rnet : www. v i l l e - l e s l i l a s . f r- Magazine édité par la direction de la communication de la ville des Lilas.- Responsable de la publication :Daniel Guiraud.- Rédaction en chef : Anne Mosoni(annemosoni@leslilas.fr). - Rédaction : Clémence Bahin(clemencebahin@leslilas.fr), Christine Delsol.- Maquette : Nathalie Simon(nathaliesimon@leslilas.fr). - Photos : Baptiste Belcour( b a p t i s t e b e l c o u r @ l e s l i l a s . f r ) .- Impression : Barbou impressions. - RCS Bobigny B572 188 357.- Dépôt légal : août 2002.- Imprimé à 13 500 exemplairessur papier écologique.

Mémo téléphoniqueC u l t u re• Bibliothèque : 01 48 46 07 20 • Centre culturel - Espace d’Anglemont : 01 48 46 87 80- annexe Henri- Dunant : 01 43 60 92 88• Conservatoire : 01 48 46 90 80• Théâtre du Garde-Chasse : 01 43 60 41 89• Billetterie : 01 43 60 41 89

Écoles matern e l l e s• Bruyères : 01 43 63 72 88• Calmette : 01 43 63 65 72• Courcoux : 01 43 63 69 58• Julie-Daubié : 01 41 83 19 58• Romain-Rolland : 01 41 63 13 81• Vi c t o r-Hugo : 01 43 63 35 60

Écoles élémentaire s• Paul-Langevin : 01 41 83 19 56• Romain-Rolland : 01 41 63 13 82• Vi c t o r-Hugo : 01 43 63 35 60• Waldeck-Rousseau : 01 43 62 10 50

Vie scolaire• Centre de loisirs : 01 41 83 00 45• Facturation : 01 72 03 17 19• Inscriptions : 01 72 03 17 13

J e u n e s s e• Le Kiosque : 01 48 97 21 10• Service jeunesse : 01 49 72 74 76

Petite enfance• Crèche des Bruyères : 01 43 63 64 69• Crèche des Sentes : 01 43 62 16 45• Halte-garderie : 01 43 62 16 46

S p o r t s• Espace sportif de l’Avenir : 01 41 83 29 37• Gymnase Jean-Jaurès : 01 48 32 40 76• Gymnase Liberté : 01 49 72 68 99• Gymnase Ostermeyer : 01 48 10 01 59• Gymnase Rabeyrolles : 01 48 91 06 78• Parc municipal des sports : 01 48 43 81 95• Piscine : 01 48 91 06 77• Service des sports : 01 48 91 25 08

Santé et action sociale• CCAS :- Aides ménagères/pôle seniors : 01 41 63 13 10- Service insertion/pôle social : 01 41 58 10 91• Centre de santé : 01 48 91 29 99• Club des Hortensias : 01 48 46 42 55

A u t res services municipaux• Cimetière : 01 43 63 59 49• Direction du développement durable : 01 55 82 18 30• État civil : 01 72 03 17 02• Élections : 01 72 03 17 54• Hôtel de ville : 01 43 62 82 02• Nouveau numéroTranquillité publique : 01 72 03 17 17

Cabinets de soins infirmiers■ Cabinet HENRI-DUNANT56, bd du Général-Leclerc .T é l . : 01 43 60 46 96.

■ Cabinet de Mme BENAMARA17-23, rue du 14 juillet.T é l . : 01 49 93 04 97.

■ Cabinet LES LILAS BLANCSMm e s DEVY et FERRAND30, rue du Coq-français.T é l . : 01 43 60 54 20.

Médecins de gardeEn cas d’urgence et en l’absence de votre médecintraitant, composer le 15.

Pharmacies de gardeDepuis 2006, les pharmacies des Lilasn ’ e ffectuent plus de permanencesle dimanche et les jours fériés, surdécision de la préfecture de Seine-Saint-Denis. Les gardes pour les villesdes Lilas, Noisy-le-Sec, Romainville,Le Pré Saint-Gervais et Pantin sontassurées par la pharmacie Cohen deLara à Pantin. ■ Pharmacie COHEN DE LARA (Pantin)103, avenue Jean-Lolive. T é l . : 01 48 45 26 67.■ Pharmacie de LA PORTEDES LILAS (Paris XXe)Ouverte tous les jours, y comprisles dimanches et jours fériés.168, boulevard Mortier. Tél. : 01 43 64 79 98.

■ La permanence de votredéputé, ClaudeB a r t o l o n e ,se tient en mairie le 4e v e n-d redi du mois. Pro c h a i nrendez-vous : le 27 juin , d e1 6h à 19h .

Vos élus vous reçoivent■ Les permanences des élusont lieu tous les jeudis, de1 8 h à 20 h, en mairie. Rens. : 01 43 62 82 02.

Permanences■ Permanences d’avocatssans rendez-vous le samedi,de 9 h à 11 h 30, en mairie.■ Point d’accès au droit le jeudi, de 14 h à 17 h, auKiosque, sur rendez-vous au 01 48 97 21 10.■ Permanences du Ré s e a uéducation sans fro n t i è re(RESF) les lundis 9 et 30 juin,à 19 heures, en mairie.