I N E X C DE L’ÉTAT-MAJOR DE L’ANP, TÉMOIGNE … · Il est vrai qu’au niveau des 4-Canons,...

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MARDI 21 FÉVRIER 2012 - 28 RABIE AL-AWAL 1433 - N° 6491 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 LE BONJOUR DU «SOIR» Si le parti des boucs l’emporte, il sera bien embarrassé car le terrain a été «nettoyé» par le FLN du barbu ; ses militants ne pourront pas, les pauvres, faire comme en Egypte ou en Tunisie et briller par leurs basses attaques contre les chanteuses aux tenues «non conformes» et contre les rares artistes courageux. Les barbus, qu’ils soient de l’institution ou de l’opposition, sont d’inimitables… raseurs ! Nous savions que la dernière décennie devait nous mener exactement là où les autres poilus qui campent dans le djebel (leur campagne «électorale» a déjà commencé par un attentat aux Issers !) n’ont pas pu arriver : imposer un nikab à l’Algérie de Novembre ! Alors, croyez-moi, qu’ils soient armés jusqu’aux dents, poseurs de bombes, en kamis, en vélo, en costume cravate ou à… poil, ce n’est pas un vote contre eux ou pour eux qui va ramener la joie et l’espoir dans ce bled aux trois quarts déjà «kaboulisés» par les barbus… sans barbes ! [email protected] «Un renard change de poil, non de caractère.» Proverbe Barbant ! Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 MAHDI CHERIF , ANCIEN SECRÉ T AIRE GÉNÉRAL DE L’É T A T -MA JOR DE L’ANP , TÉMOIGNE Un farouche opposant à Ben Bella et Boumediène. La haine de Bencherif à l’égard du colonel Chaabani. L’intervention de Fethi Dib, patron des «Moukhabarate» égyptiens. La parodie de procès du colonel. Le «conseil» de Mohamed Harbi. Pourquoi et comment le colonel Chaabani a été exécuté GROUPE L AF ARGE Une nouvelle politique d’austérité PAGE 3 PAGES 6, 7 et 8 EXCLUSIF

Transcript of I N E X C DE L’ÉTAT-MAJOR DE L’ANP, TÉMOIGNE … · Il est vrai qu’au niveau des 4-Canons,...

MARDI 21 FÉVRIER 2012 - 28 RABIE AL-AWAL 1433 - N° 6491 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

LE BONJOUR DU «SOIR»

Si le parti des boucs l’emporte, ilsera bien embarrassé car le terrain a été«nettoyé» par le FLN du barbu ; sesmilitants ne pourront pas, les pauvres,faire comme en Egypte ou en Tunisie etbriller par leurs basses attaques contreles chanteuses aux tenues «nonconformes» et contre les rares artistescourageux. Les barbus, qu’ils soient del’institution ou de l’opposition, sontd’inimitables… raseurs !

Nous savions que la dernièredécennie devait nous menerexactement là où les autres poilus quicampent dans le djebel (leur campagne«électorale» a déjà commencé par unattentat aux Issers !) n’ont pas puarriver : imposer un nikab à l’Algérie deNovembre ! Alors, croyez-moi, qu’ilssoient armés jusqu’aux dents, poseursde bombes, en kamis, en vélo, encostume cravate ou à… poil, ce n’estpas un vote contre eux ou pour eux quiva ramener la joie et l’espoir dans cebled aux trois quarts déjà «kaboulisés»par les barbus… sans barbes !

[email protected]

«Un renard change de poil, non decaractère.»

Proverbe

Barbant !

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ond’

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SSN

IIII

-007

4

MAHDI CHERIF, ANCIEN SECRÉTAIRE GÉNÉRALDE L’ÉTAT-MAJOR DE L’ANP, TÉMOIGNE

l Un faroucheopposant à Ben Bellaet Boumediène.l La haine deBencherifà l’égard du colonelChaabani.l L’intervention deFethi Dib, patron des«Moukhabarate»égyptiens.l La parodie de procèsdu colonel.l Le «conseil» deMohamed Harbi.

Pourquoi et commentle colonel Chaabani

a été exécuté

GROUPE LAFARGE

Une nouvellepolitique

d’austéritéPAGE 3

PAGES 6, 7 et 8

EXCLU

SIF

Des grandes écolesà entreprenariat

L’Ecole nationale des travaux publics (ENTP) aabrité, ce dimanche, le lancement officiel de la forma-tion ingénieur-entreprendre. Le programme quiconcerne l’accompagnement des ingénieurs en finde cycle pour la création de leur propre entreprise

est réalisé en collaboration avec l’Institut nationaldes sciences appliquées de Lyon. Dans un premier

temps, quatre grandes écoles sontciblées, dont l'ENTP et Polytech-nique. Trois autres instituts rejoin-dront, par la suite, le programme.Il s’agit de l’ex-Ismal, l’Institutd’agronomie et l’ENSET Oran.

Le ministère de l’Environnement et del’Aménagement du territoire aura bien-tôt son nouveau siège.

Un appel d’offres national et internationala été lancé pour les études de réalisation dece siège. Il est vrai qu’au niveau des 4-Canons, adresse actuelle du ministère, lebâtiment ne répond plus aux exi-gences minimales.

Un jour, un sondage

OUI

NON

Sans opinion

Résultats du dernier sondage

Les médecins spécialistes vont reprendre leur cyclede grèves. Etes-vous solidaires

de leur action ?OUI : 52,76%NON : 42,93 %S. OPINION : 4,31%

Les récentes révélations sur la liquidation de Chabaniet la séquestration des dépouilles des colonels Amirouche

et Si El Haouès ont-elles changé l’image que vous aviez de HouariBoumediène ?

Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algériewww.lesoirdalgerie.com

PP

Encoreune saisie à Maghnia

Les services des Douanes ontintercepté, dans la nuit dedimanche à lundi à Maghnia, unvéhicule contenant 150 kg de can-nabis et arrêté son conducteur.

Cette opération porte à 1 120 kg,la quantité de drogue saisie depuisle début du moissur les fron-tières avecle Maroc.

Inondationsdans la zoneindustrielle

La zone d’activité Mazafran-Koléa est inondée. Les industrielsn’arrivent presque plus à accéder àleurs usines. Malgré tous lesappels lancés en direction desautorités, ycomprisl’APC, per-sonne neveutprendreen char-ge ceproblè-me récur-rentchaquehiver.

[email protected]

ERISCOOPERISCOOPMardi 21 février 2012 - Page 2

Un nouveau siègepour Rahmani

Le Soird’Algérie Mardi 21 février 2012 - PAGE 3

Le groupe Lafarge a publié cettesemaine ses résultats pour l’année2011, avec une nette influence de lasituation en Grèce et une nouvellepolitique d’austérité qui va certaine-ment se répercuter sur d’autresfiliales. Lafarge Algérie subira detoute évidence la politique de com-pensation décidée par le groupe.

Le résultat de l’exercice a reculé de 9%par rapport à l’année 2010 et s’établit à 2,2milliards d’euros. Malgré une hausse duchiffre d’affaires de 3% passant de 14,8 à15,3 milliards d’euros, le résultat net paraction a reculé de 28%.

Cette dégradation des résultats du leadermondial du ciment s’explique par la fortehausse des coûts des matières premières etde l’énergie ainsi que des charges excep-tionnelles enregistrées sur la Grèce.

Dans son bilan annuel, le groupe Lafarges’est assigné un douloureux objectif, consis-tant à réduire de 400 millions d’euros sescoûts avec la fusion de toutes ses activités(plâtre, béton, granulats et ciment) pour neformer qu’une seule activité au niveau dechaque pays. Cela suppose des suppres-sions d’emplois et d’autres charges liées à lagestion. Dans le volumineux bilan, Lafargeévoque sa filiale algérienne en termes très

élogieux : «En Algérie, le dynamisme dumarché, l'amélioration de la performanceindustrielle et les hausses de prix dues aulancement de nouveaux produits nous ontpermis d'accroître de façon significativenotre chiffre d’affaires domestique de 24 %»,conclut-on.

Néanmoins, il s’agit du seul chiffre signifi-catif concernant l’Algérie.

Une source crédible a affirmé, hier, queLafarge Algérie a contribué à hauteur de12% au résultat du groupe, suite à uneannée exceptionnelle qui a porté le résultatd’exploitation de la filiale algérienne à plusde 208 millions en augmentation de 29 %par rapport à l’année précédente. Cesrésultats exceptionnels s’expliquent par lahausse de 12 % des volumes de ciment

vendu et la forte croissance enregistrée parsa filiale de béton prêt à l’emploi. Il a étéouvert plus de 15 centrales durant l’année2011 à travers tout le territoire national.

Pourtant, cette bonne santé de LafargeAlgérie n’épargne pas la filiale du pland’austérité imposé par le groupe qui a déci-dé d’économiser la bagatelle somme de 400millions d’euros. La réorganisation des uni-tés a eu pour effet de regrouper toutes sesactivités sous un seul directeur général pourLafarge Algérie et la mise en place d’uneéquipe de direction, constituée en majoritéd’expatriés qui commencent à menacer lescadres dirigeants algériens.

L’inquiétude au sein de l’entreprise estdevenue publique et la contestation risquede freiner certaines activités.

Avec déjà le blocage du titre minier, ledernier email du directeur général deLafarge Algérie — et surtout les propos qu’ilcolportait à l’égard des responsables algé-riens — risque d’empoisonner davantageles relations de l’entreprise avec l’adminis-tration et le partenaire social. Les relationsavec l’ANPM (l’Agence nationale du patri-moine minier) ne manqueront pas deconnaître de nouvelles tensions et le parte-nariat avec le groupe GICA (groupe descimenteries) est désormais menacé.

Mokhtar Benzaki

GROUPE LAFARGE

Une nouvelle politique d’austérité

Sofiane Aït Iflis - Alger (LeSoir) - La nouvelle ordonnancen° 12-02 du 13 février 2012,publiée au Journal officiel du 15février 2012, étend la définitionet élargit en effet le champ d’ap-plication de la loi du 6 février2005 relative à la prévention et àla lutte contre le blanchimentd’argent et le financement du ter-rorisme. Effective à compter du20 février, hier, donc, cetteordonnance oblige les banqueset les institutions financièresainsi que toutes les personnesphysiques et morales réalisantdes transactions financières auprofit de clients à une vigilanceaccrue, à un rôle de veille agis-sant, faute de quoi elles se ren-dent complices, voire aussi res-ponsables d’actes relevant deblanchiment d’argent ou definancement du terrorisme qui yseraient alors commis et aux-quels elles ne se seraient paséveillées ou omis de signaler.L’ordonnance en question dispo-se que les institutions finan-cières et les entreprises et lesprofessions non financières,désignées sous le génériqued’assujettis, ont obligation defaire déclaration de soupçon.«Les assujettis doivent s’assurerde l’objet et de la nature de l’ac-

tivité, de l’identité et desadresses de leurs clients, cha-cun en ce qui le concerne, avantd’ouvrir un compte ou livret, deprendre en garde des titres,valeurs ou bons, d’attribuer uncoffre ou d’établir toutes autresopérations ou relations d’affaires(…)», article 7.

Les relations d’affaires sous surveillance

L’ordonnance oblige aussi lesbanques et les entreprises nonfinancières intervenant dans lestransactions financières à dispo-ser d’un «système adéquat degestion de risque afin de déter-miner si un client potentiel, unclient ou bénéficiaire effectif estune personne politiquementexposée, de prendre toutesmesures permettant d’identifierl’origine des capitaux et d’assu-rer une surveillance renforcée etpermanente de la relation d’affai-re», article 7 bis.

Par personne politiquementexposée, il est entendu, au sensde l’ordonnance, tout étrangernommé ou élu, qui exerce ou aexercé en Algérie ou à l’étranger,d’importantes fonctions législa-tives, exécutives, administrativesou judiciaires. Par ailleurs, lesbanques et les entreprises non-

financières visées par l’ordon-nance, sont tenues, au cas oùleur client est soupçonné de nepas agir pour son propre comp-te, d’enquêter, par tout moyen dedroit, sur l’identité du bénéficiaireeffectif, ou du véritable donneurd’ordres. Et lorsque une opéra-tion ne paraît pas avoir une justi-fication économique ou d’objetlicite, les assujettis ont l’obliga-tion «de se renseigner sur l’origi-ne et la destination des capitauxainsi que l’objet de l’opération etl’identité des intervenants écono-miques (…)». Au cas où lesbanques ou les entreprises non-financières s’éveillent ou soup-çonnent une tentative de blan-chiment d’argent ou de finance-ment du terrorisme elles sonttenues d’aviser la cellule de trai-tement du renseignement finan-cier, laquelle est prévue par laréglementation.

Cette dernière, désignée parOrgane spécialisé, communique,lorsqu’il y a des motifs de sus-pecter des opérations de blan-chiment de capitaux ou de finan-cement du terrorisme, les rensei-gnements financiers aux autori-tés sécuritaires et judiciaires.

Cela étant, la nouvelle ordon-nance entend par blanchimentd’argent «la conversion ou letransfert de capitaux, produitdirect ou indirect d’une infraction,dans le but de dissimuler ou dedéguiser l'origine illicite desditsbiens ou d'aider toute personneimpliquée dans l'infraction princi-pale» ainsi que «la dissimulationou le déguisement de la naturevéritable, de l'origine, de l'empla-

cement, de la disposition, dumouvement ou de la propriétédes capitaux ou des droits y affé-rents dont l'auteur sait qu'ils sontle produit d'une infraction» etenfin «l'acquisition, la détentionou l'utilisation de capitaux parune personne qui sait, lors deleur réception, que lesdits biensconstituent le produit d'uneinfraction».

Avoirs des terroristes : le juge habilité à ordonner

le gel ou la saisieL’ordonnance confère au pré-

sident du tribunal d’Alger, quiabrite le pôle judiciaire spéciali-sé, d’ordonner le gel ou la saisie,pour un mois renouvelable, descapitaux ou des produits appar-tenant ou destinés à des terro-ristes. «Le président du tribunald’Alger peut ordonner le gel et/ou la saisie, pour une durée d’unmois renouvelable, de tout ouune partie des capitaux ainsi queleur produit, appartenant ou des-tinés à des terroristes ou à uneorganisation terroriste, surdemande de l’organe spécialisé,du procureur de la Républiqueprès le tribunal d’Alger ou desinstances internationales habili-tées» article 18 bis.L’ordonnance spécifie que cettemesure est susceptible derecours. Cela étant, en matièrede sanction en cas de manque-ment aux dispositions de l’ordon-nance, il est encouru desamendes allant de 10 millions à50 millions de dinars, voire despeines plus graves.

S. A. I.

Rien ne devrait plus passer entre les mailles du filet.Les banques, les institutions financières et toutes les per-sonnes physiques ou morales, avocats, notaires, huis-siers et autres commissaires priseurs et aux comptes, quiréalisent des transactions financières au profit de leursclients ont désormais la responsabilité pleinement enga-gée en matière de blanchiment d’argent et de financementdu terrorisme.

BLANCHIMENT D’ARGENT ET FINANCEMENT DU TERRORISME

La responsabilité des banques, institutionsfinancières et entreprises et professions

non-financières engagée

ActualitéCOOPÉRATIONÉCONOMIQUE

ALGÉRO-BELGE

Une missioncommerciale

attendueà BruxellesUne mission commerciale

et économique algérienne estattendue à Bruxelles, du 16au 20 avril prochain. Initiéesous l’égide de la Chambrealgérienne de commerce etd’industrie (CACI) et laChambre de commercearabo-belgo-luxembourgeoi-se, cette mission s’inscritdans le cadre du renforce-ment de la coopération éco-nomique entre l’Algérie et laBelgique et en particulier avecla région de Bruxelles-Capitale. Objectif, permettre àune quarantaine d’opérateursalgériens, activant dans lessecteurs de l’industrie chi-mique, l’emballage, la phar-maceutique, la protection del’environnement et la produc-tion agricole du terroir, d’ex-plorer les opportunités d’af-faires, d’exportation et d’in-vestissement en Belgique.

Outre une séance plénièreprévue pour le 17 avril, desrencontres d’affaires B2B, descontacts avec des confédéra-tions sectorielles et des visitesde sites industriels sont envi-sagés en ce sens. Dans cetteperspective, l’ambassadeurde Belgique en Algérie,Christiaan Van Driessche,accompagné de deux atta-chés commerciaux, et ledirecteur général de la CACI,Mohamed Chami, ont animéhier au siège de l’Ecole supé-rieure algérienne des affaires(ESAA, sise aux Pins-Maritimes à Alger), une confé-rence. L’occasion d’un exposésur les opportunités d’affairesen Belgique, favoriséesnotamment par des conditionslogistiques très incitatives, unrégime fiscal attractif pour lesinvestisseurs étrangers et unaccompagnement efficient àl’international pour les socié-tés belges. Et dans la mesureoù les opérateurs algériensqui participeront à cette mis-sion pourront bénéficier d’unvisa d’entrée pour un mois.

Outre une mission com-merciale d’hommes d’affairesbelges, attendue en juin 2012,une délégation gouvernemen-tale belge est égalementattendue en mars prochain àAlger.

Notons que plus de 67sociétés belges sont instal-lées en Algérie, présentesnotamment dans l’import-export, l’engineering et le BTPainsi que la distribution phar-maceutique notamment, selondes données de 2010.

En croissance soutenue,les échanges commerciaux sesont élevés en 2011 à près de3 milliards d’euros, dominésessentiellement par les achatsd’hydrocarbures algériens.

C. B.

Le Soird’Algérie Mardi 21 février 2012 - PAGE 4

Le colonel Mohamed Chaabane dit«Chaabani» est, en 1962, le plus jeune colonelde l’ALN. Il est né le 4 septembre I934, àOumèche (Biskra). Successeur du colonelAhmed Benabderrazak, dit Si El Haouès, tombéface à l’ennemi le 29 mars 1959 à DjebelThameur, près de Boussada, il est le chef de laWilaya VI (Sahara) pendant les trois dernièresannées de la guerre de Libération. Il n’a jamaisvoulu, sans doute par modestie naturelle, arbo-rer l’insigne du grade de colonel que lui confèrele GPRA en I961. Le jeune chef de la Wilaya VIpaye le prix de son implication dans les concur-rences qui font rage au sein du gotha politiquequi s’accapare du pouvoir au lendemain de l’in-dépendance. La période du 19 mars 1962 à sep-tembre 1964, date de son exécution, est riche enmanœuvres de toutes sortes où le chef de laWilaya VI est entraîné, quelquefois malgré lui.Allié sincère et déterminé de Ben Bella, lors dela course vers Alger, au lendemain de l’indépen-dance, il se heurte à ce dernier qui a sa proprevision sur le pouvoir, sur la façon de le conqué-rir, comment l’exercer et avec quels hommesl’exercer. Très vite, les heurts des ambitions etles calculs des uns et des autres créent unesituation telle que chacun des responsables ausommet de l’Etat recherche des alliances parmiles chefs de Wilaya encore dans l’ANP, pourconforter sa position. Le jeune colonel ne sut pasrester à l’écart de l’imbroglio algérois qui se com-plique constamment.

Houari Boumediène ne peut envisager sonaction à la tête du ministère de la Défense natio-nale sans le départ obtenu, d’une façon ou d’uneautre, de tous ceux qui ne rentrent pas dans lemoule de l’obéissance telle que codifiée par lui.Il s’attaque d’abord à ceux qui se sont liguéscontre l’EMG, après la réunion inachevée duCNRA et qui ont tenté de lui barrer la route, parles armes, en juillet-août 1962 : Moh Ou El Hadj,Salah Boubnider et Hassen Khatib, puis auxautres qui lui rappellent, trop souvent à son gré,qu’il leur doit sa deuxième carrière. Le colonelZbiri, chef de la Wilaya de l’Aurès est fourvoyérapidement dans une mission qui ressemble àune antichambre de mise à la retraite, la direc-tion de l’Académie de Cherchell. Chaabani, quiest l’objet de sollicitations nombreuses et inté-ressées de la part de Ben Bella et de Khider,pose un vrai problème à Boumediène. Le chefde la Wilaya VI ne veut à aucun prix quitter soncommandement à Biskra. Il ne veut pasentendre parler de l’affectation en Wilaya VI desofficiers désignés par Abdelkader Chabou, offi-cier issu de l’armée française, qui devient aprèsl’indépendance le plus proche collaborateur duministre de la Défense.

Fort du préjugé favorable dont il bénéficieauprès du président de la République et deMohamed Khider, Chaabani entre en conflitouvert avec Houari Boumediène. Ses griefs sontd’abord réduits à un seul objet, puis la confron-tation devenant ouverte, ils s’élargissent et pren-nent de l’ampleur.

Le premier objet de la colère de Chaabaniest la place de plus en plus prépondérante, ausein du commandement de l’armée, des plus envue parmi ceux qui sont venus s’intégrer à l’ALNpendant la guerre de Libération. Ils sont accuséspar lui de viser, par un entrisme envahissant,tous les postes de décision au sein de l’ANP. Ledeuxième congrès du FLN, qui se déroule dansla salle du cinéma Afrique en avril 1964, à Alger,

est pour lui l’occasion de dire tout «le bien» qu’ilpense de ce parti-pris de Houari Boumediènepour les quatre ou cinq officiers algériens qui ontfait leurs classes en Indochine, en Allemagne outout simplement dans les écoles de guerre fran-çaises. Il voue à Chabou, à Zerguini, à Hoffman,à Boutella et surtout à Ahmed Bencherif, uneméfiance tenace. Il change cependant son juge-ment quand il évoque les jeunes gens qui, fuyantles casernes françaises, ont rejoint l’ALN pen-dant la guerre de Libération nationale. Il n’ignorepas que ce n’est pas Houari Boumediène qui lesa accueillis à bras ouverts, mais bel et bien undes géniteurs de la révolution — et quel géniteur! — puisqu’il s’agit de Krim Belkacem. ABoumediène qui interroge : «qu’est-ce qui estpréférable, réorganiser l’armée avec desAlgériens ou faire appel à des étrangers ?» Ilrétorque qu’il ne vise pas ceux qui ont comman-

dé, dans les moments les plus forts de la guer-re, des unités engagées chaque jour contre lesforces françaises et tout en rendant hommageaux dizaines de «DAF» morts les armes à lamain aux côtés de leur frères moudjahidine. Ilprécise : «Je vise la demi-douzaine de merce-naires qui se “cachent” derrière Boumediène, quiont les mains libres pour tout se permettre ausein de l’ANP.» Il dit craindre que, profitant de saposition, Chabou ne soit tenté, un jour ou l’autre,par une opération «d’aimantage» pour attirerceux qui ont eu le même parcours que le sienpour constituer une force avec laquelle il faudracompter.

Sa prévention à l’égard de Chabou et de sonentourage («ils travaillent pour la France») bâtiesur des jugements de valeur subjectifs, beau-coup plus que sur des éléments de preuves irré-futables, démontre que le jeune chef de laWilaya VI est à la recherche de pièces «rappor-tées» à introduire dans son dossier et qu’il sesaisit du grief «popularisé» par les compétiteursde ces soldats de carrière qui affirment n’avoird’autre ambition que celle de servir l’armée deleur pays. Cette obsession de «la main del’étranger» aura la vie longue. Chadli Bendjedid,le 27 novembre 2008, à Tarf, lors du colloqueconsacré au créateur de la Base de l’Est, AmaraBouglez, reprendra à son compte la fable de l’in-filtration de la révolution par «la promotionLacoste». Dans son désir de régler ses comptesavec Khaled Nezzar, qu’il cite nommément,l’homme qui l’a empêché de brader l’Algériepour un demi-mandat, il prononce des motsd’une extrême gravité : «Sentant la fin de leurprésence sur notre sol, les Français ont préparéleur supplétifs…» L’avenir — trois décenniesplus tard — démontrera que cette crainte de cer-tains maquisards, sincère chez Chaabani, obéis-sant aux circonstances chez d’autres, de voirl’Algérie retomber dans l’escarcelle des Françaisà l’issue du «complot» ourdi par de Gaulle et

muri sur le long terme, se révélera infondée. Cesera, pour l’essentiel, les anciens élèves desécoles de guerre d’outre-Méditerranée et lesdéserteurs des casernes françaises, trop long-temps victimes de jugements injustes et outran-ciers, qui, devenus chefs de l’ANP, barreront laroute à l’intégrisme et sauveront la République.

Chaabani, outre son opinion bien arrêtée surla poignée de collaborateurs immédiats deHouari Boumediène, est animé par une forteprévention contre les rejetons des grandsnotables. Il refuse de voir leurs enfants jouer desrôles prépondérants dans l’Algérie post-indé-pendance. On constate, à l’analyse de cetteconclusion chaabanienne, la survivance d’unefrustration ancienne quand les réalités saha-riennes du temps des bureaux arabes, lorsqueles grandes familles de Biskra ou de Touggourt,distinguées et choyées par les généraux de l’ar-

mée d’Afrique, étaient l’interface stipendiée del’administration militaire française en charge duSud algérien. Dans l’esprit du jeune colonel,aucun doute ne peut subsister quand à la quali-té «d’agents de la France» de Bencherif ou deChabou. Ce dernier est fils d’un officier supérieurspahis, longtemps caserné à Batna. On ne peutcomprendre le sentiment de colère du succes-seur de Ahmed Ben Abderrazak devant les faitsaccomplis de Houari Boumediène si on ne tientpas compte de l’habitus du groupe social où saprime adolescence s’est accomplie, dominéepar l’hagiographie chantée sur tous les tons parles valets des grands guennours et des porteursde burnous d’apparat. On ne peut comprendrel’indignation du successeur de si El Haouès devoir Ahmed Bencherif à la tête de laGendarmerie nationale, si on oublie qu’il nourritde graves soupçons sur l’implication du beau-père de Bencherif — le bachagha AhmedLahrèche en personne — dans le renseigne-ment obtenu par l’armée française sur la présen-ce dans la région du Djebel Thameur, en mars

1959, des colonels Amirouche et si El Haouès.On ne peut comprendre le sentiment qui pousseChaabani à la révolte si on oublie que, pour touteune génération de maquisards, la révolution oùils se sont jetés corps et âme est également une

revanche sociale. Elle a chamboulé, de fond encomble, l’échelle des valeurs admises, cassédes certitudes et attiré au-devant de la scène lepetit, le laissé-pour-compte, pour en faire l’au-teur d’une nouvelle Histoire. Le fils du pauvre,promu par ses sacrifices, au moment où il penseque l’ère des «sidis» est définitivement révolue,voilà qu’il se retrouve face au fils du maîtred’hier. Houari Boumediène plaide sans étatd’âme l’efficacité. Chaabani défend avec touteson âme la morale. L’association Boumediène-Bencherif le révolte. Bencherif, fils de grandetente, ancien sergent de l’armée française, natu-ralisé français en 1948, engagé volontaire pourl’Indochine où il combat de 1949 à 1952, déser-te l’armée française au début de la guerred’Algérie, après avoir mis à sac le camp militaireoù il est affecté. Promu officier-instructeur enWilaya IV, il est envoyé en Tunisie à cause deses brutalités envers les civils et après que, deson propre chef, il tue, à larme blanche, à l’insudu colonel si Mhamed, des dizaines de prison-niers kobussistes confiés à sa garde. Désormaiscommandant et collaborateur de Krim, il estchargé d’exécuter les colonels Lamouri,Nouaoura et Aouchria, ainsi que le commandantMostepha Lakhal, condamnés à mort par HouariBoumediène, président du tribunal devant lequelils comparent en 1959.

Ces moudjahidine sont étranglés de sapropre main. Il utilise pour les mettre à mort un filde fer qu’il passe autour de leur cou et qu’il serrejusqu’à la mort, alors qu’il dispose d’une arme àfeu munie d’un silencieux.

Mahdi Cherif, dans cette contribution à l’écriture del’histoire, va, une fois de plus, au fond des choses.L’exécution du jeune colonel Mohamed Chaabani aprèsune parodie de procès, sur ordre de Ben Bella, a déjàfait couler beaucoup d’encre. Mahdi Chérif, témoin etacteur privilégié des évènements qui se sont déroulésjuste après l’indépendance de l’Algérie, évoque cet épi-sode tragique qui a marqué la mémoire de toute unegénération. En démêlant l’écheveau compliqué desactes, et des raisons cachées, des principaux protago-nistes qui ont joué un rôle déterminant dans la dyna-mique qui a conduit le chef de la Wilaya VI devant lepeloton d’exécution, il casse des tabous solides.Lorsqu’il évoque Ahmed Bencherif, ancien chef de laGendarmerie nationale, son analyse est d’une grandesévérité. Il précise cependant, — nous le citons — : «Aaucun moment, je ne fais la confusion entre l’homme etl’institution. La Gendarmerie nationale, corps d’élite,corps de sécurité prestigieux de la République, a fait

son devoir dans les moments les plus tragiques del’histoire récente de l’Algérie. Des hommes de courageet de conviction, officiers de la Gendarmerie nationale,ont su dire “halte !” aux dérives et “non !” aux ukasesquand Ahmed Bencherif considérait la gendarmeriecomme un legs parental et que ses ordres contreve-naient au droit ou lorsqu’ils heurtaient leur conscience.Ils furent nombreux : Youssef Bensid, Mokrane AïtMahdi, Lakhdar Belhadj ou encore Mohamed Touatipour ne citer que les plus connus. Le grand bourreau adû faire appel à d’autres, proches de sa personne ceux-là, pour sa carrière macabre de croque-cadavres. Enexhumant de l’oubli la personnalité attachante deMohamed Chaabani et en essayant de rendre leur justedû à ceux qui ont joué un rôle dans sa condamnation àmort, j’ai voulu absoudre mon âme du péché de silen-ce pour rentrer, quand l’heure sera venue, l’âme enpaix dans la paix du seigneur.»

R. N.

Pourquoi et comment leTémoignage

Par Mahdi Chérif *

Au dernier jour de leur présence dans la maison de lamort, ils ont assisté au martyre de Aïssa Messaoudi, lavoix célèbre de la Révolution algérienne. «Houna ElDjazaïr touhayikoum min kalb El Djazaïr» est devenu,dans la bouche des tortionnaires de Aïssa Messaoudi, etpendant que ce dernier hurlait de souffrance : «Houna ElDjazaïr touhayikoum min dar ennekhla…»

Chaabani arrêté par les hommes de Saïd Abid est remis,sur ordre de Houari Boumediène, à Ahmed Bencherif. Ilest transféré immédiatement à Djelfa, ligoté, les yeuxbandés et couché de force sur le plancher d’une LandRover, les pieds de son gardien, un ancien adjudant del’armée française appelé Gigi, alias Mohamed Akli, poséssur son corps tout le long du voyage.

Mohamed Chaabani a étésuppliciés à l’heure desclartés incertaines du petitjour. Il a regardé sanstrembler les visagesimpavides des exécuteurscommis à ses fins dernières.Pour lui et pour les autresqui ont été suppliciés seuls,dans le noir des cachots, jedédie ces lignes.»

M. C.

Le Soird’Algérie Mardi 21 février 2012 - PAGE 5

Le colonel Mohamed Aouchria réussit àéchapper à ses gardiens. Il court vers le murd’enceinte. Bencherif le rattrape. Il lui administreune terrible correction. Il le traîne vers l’endroitoù gisent les cadavres de Lamouri et de AhmedNouaoura et il lui fait subir le même sort. Lescorps des moudjahidine suppliciés d’aussi atro-ce manière, par pure sadisme, sont jetés par luidans une fosse à peine ouverte. «Les chiens

s’en chargeront !» est l’oraison funèbre de leurbourreau. Si tôt Bencherif ayant quitté les lieux,le commandant du camp entreprend de donnerune sépulture décente aux officiers martyrs.Bencherif, connaissant désormais le chemin quimène à la prison de Denden, s’y rend sans êtremandaté par personne et sans en référer àAbdelmadjid Rafa, le juge d’instruction qui a lahaute main sur les pénitenciers du GPRA. Aucours d’une de ses incursions inopinées, il prendà partie et torture des prisonniers. SaouliMohamed, ancien normalien, détenu à Denden,en conservera des séquelles à vie. Le sulfureuxBencherif, renvoyé en Algérie par Krim en 1960,est blessé au cours d’un combat dans la régionde Sour El Ghozlane, tandis que le capitaineFellah, son compagnon, résiste jusqu’à la mort,lui, il lève les bras, se fait reconnaître et se rendaux forces françaises. Il est transféré à Paris surdécision d’Edmond Michelet, ministre de laJustice du général de Gaulle. Son transfert estobtenu par son beau-père et oncle, qui avaitmobilisé ses amis, entre autres lesChicheportiche, Israélites connus à Djelfa et àBoussaâda, qui ont beaucoup d’entregent, etJacques Chevalier, homme politique algérois,bien introduit au Gouvernement général. Cespersonnalités font valoir l’intérêt d’utiliserBencherif dans la stratégie anti-FLN.

Alors que le GPRA lance une grande cam-pagne médiatique et diplomatique pour lui sau-ver la vie, Bencherif joue le jeu des Français.(N’est pas Larbi Ben M’hidi qui veut !)

Chaabani est révolté de voir l’homme quisomme Ferhat Abbès, le 10 octobre 1960, dereprendre les négociations avec la France, aurisque de voir la Wilaya 4 accepter une paixséparée avec l’armée française, être en charged’un corps de sécurité prestigieux de l’Algérieindépendante. Chaabani affirme que c’est lemême Bencherif qui a joué à l’entremetteur entreles responsables de la Wilaya IV et Charles deGaulle. Ces contacts sont, bien sûr, destinés àremettre en cause la cohésion de l’ALN autourdu GPRA. Gilles Meynier, dans son livre intitulé: Histoire intérieure du FLN, 1954-1962, page566, évoque les péripéties du séjour parisien deAhmed Bencherif, grand étrangleur de moudja-hidine devant l’Eternel et futur receleur decadavres de colonels de l’ALN, morts au com-bat. La scène politique algéroise est de plus enplus en ébullition du fait de la gouvernance deBen Bella. Fin 1963, Mohamed Khider commen-ce à prendre ses distances avec Ben Bella quidevient dangereusement boulimique. MohamedKhider est originaire de Biskra. Dans son soucide se concilier les bonnes grâces du chef de laWilaya VI, il joue avec succès la carte de l’affini-té régionale. L’officier indigné et le politique déçuse rejoignent. Khider est déjà à la périphérie dupouvoir, mais il est encore influent. Il suggère lanomination de Chaabani au poste de chef d’état-major. Chaabani rétorque qu’il serait souhaitablede réunir les chefs des wilayas historiques afinde les faire participer à la désignation du chefd’état-major. Il ajoute que, dans le cas où cettedémarche ne conviendrait pas, on pouvait tou-jours désigner le plus âgé d’entre les colonels,en l’occurrence Moh Oul Hadj. HouariBoumediène, craignant que, par l’entremise deMoh Oul Hadj, certains anciens du GPRA, telBelkacem Krim, ne reviennent au pouvoir, s’op-pose avec toute sa force de persuasion à la pro-position de Chaabani, arguant que le poste doitrevenir au chef de la Wilaya de l’Aurès, le pluslégitime à l’occuper. C’est ainsi que le colonelTahar Zbiri est nommé chef d’état-major.Mohamed Chaabani, le colonel Abbès et le com-

mandant Abderrahmane Bensalem sont sesadjoints. Le décret n°64/88 du 4 mars 1964, parudans le Journal officiel du 6 mars 1964, précisela composition de l’état-major général de l’ANPainsi que ses prérogatives, créé sur propositiondu ministre de la Défense nationale et non pascomme, on a pu l’écrire ici et là, sur décision uni-latérale de Ben Bella pendant un voyage àMoscou de Houari Boumediéne. Quelque temps

plus tard, au gré des fluctuations de ses rapportsavec Ben Bella, Khider propose de nommerChaabani ministre de la Défense nationale.Pendant quelques semaines, l’idée de devenirministre de la Défense nationale emballeMohamed Chaabani. Il s’agite, prend descontacts, démontre par son attitude que ce quin’est encore qu’une vague configuration est déjàacquis. A la villa Jolly, où il croise HouariBoumediène, le ton monte. Les deux hommeséchangent des regards assassins. La tensionentre les deux colonels est à son comble.Beaucoup de responsables militaires dont lescolonels Tahar Zbiri, Abbès et le commandantSaïd Abid, essayent de faire revenir Chaabani àde meilleurs sentiments. Le colonel Tahar Zbirifait à trois reprises le voyage de Biskra – je l’ac-compagne à chaque fois — pour tenter deconvaincre le chef de la Wilaya VI de patienter etde parier sur une inéluctable décantation poli-tique, plutôt que de tenter de la forcer dans lesplus mauvaises conditions. Peine perdue !Chaabani qui n’a que paroles de mépris àl’égard «du planqué de Ghardiamou» ne s’em-barrasse pas de précautions oratoires pour direle fond de sa pensée. Il dénie à ce dernier la légi-timité de faire de l’armée son marchepied et dela restructurer à sa guise. Selon lui, la légitimitéà être le chef de l’ANP, Boumediène l’a perduele jour même où il a fait ouvrir le feu sur lesmoudjahidine des Wilayas III et IV. Il ne s’arrêtepas à l’objection que lui aussi a été présent surle champ de bataille, du côté de Médéa, en juillet1962. Il argue : «Etre ministre de la Défense,dans un gouvernement de Ben Bella, ne fait pasde lui (Boumediène) une icône à adorer derrièreune vitrine, mais un homme politique dont onpeut critiquer l’action. Le jeune colonel, commebeaucoup d’autres avant lui, et bien d’autresaprès lui, n’a jamais mesuré jusqu’à quel pointHouari Boumediène tient au pouvoir et jusqu’àquel point il est convaincu que pour le conquérirentièrement et le garder jusqu’au dernier soufflede sa vie, il lui faut être le maître absolu de l’ar-mée.

Cette méconnaissance du ressort profondqui fait agir Boumediène causera la perte de soncompétiteur. L’expédition militaire contre laWilaya VI est désormais sur la table de dessinde Abdelkader Chabou. Il est intéressant de voircomment l’accélération de la dynamique de l’iné-luctable épreuve de force est réalisée parChabou. Lorsque toutes les parades sont enplace, Chabou va précipiter le moment de vérité,d’abord par des tentatives à peine discrètes,signées Bencherif, pour circonvenir certains des

cadres de la Wilaya VI et les inciter à la rébellion.Ces manœuvres du chef de la Gendarmerienationale mettent à vif les nerfs de Chaabani.L’incident de l’hélicoptère fait partie du traitementà base d’aiguillons psychologiques destiné àfaire monter son ire. Chaabani, désireux de se

rendre à Biskra par la voie des airs, demandequ’il soit mis à sa disposition un hélicoptère. Ilessuie un refus, au prétexte d’une indisponibilitéde «ventilos». Chaabani prend la route au volantde sa Fiat 2300. Arrivé à destination, il voit un MI04 évoluer au-dessus de l’aérodrome deChetma (Biskra). L’hélicoptère atterrit. Mohamed

Boutella en descend, tout sourire… Ben Bella,devant le forcing du ministre de la Défense quiveut réaliser la restructuration de l’armée et parlà même éliminer les dernières figures de prouedu «wilayisme», nomme Chaabani membre dubureau politique pour conforter sa position faceà celui qui veut l’éliminer.

La lune de miel entre le président de laRépublique et Mohamed Chaabani ne dure paslongtemps. Le changement intervint insidieuse-ment, au gré des humeurs fantasques de l’un etdes humeurs chagrines de l’autre. Les évène-ments de Kabylie, quand Aït Ahmed s’engagedans l’opposition armée, viennent démontrer àBen Bella que Mohamed Chaabani ne serajamais un instrument docile entre ses mains. Lechef de la Wilaya VI refuse de s’impliquer militai-

rement contre le FFS. «On m’a eu une fois. Onne m’aura pas une deuxième fois» est sa répon-se invariable à Ben Bella qui le presse d’envoyerdes unités en Kabylie pour en découdre avec lespartisans d’Aït Ahmed. Puis les choses s’accélé-rèrent avec, tour à tour, la dissolution de

«Djemiat al oulama du Cheikh Abdelhamid BenBadis» puis avec le placement en résidence sur-veillée du Cheikh Bachir El Ibrahimi. MohamedChaabani, qui a été le disciple du cheikh BenBadis, et avec lequel il partage les mêmesvaleurs spirituelles, est choqué par une mesureque rien ne justifie. Peut-être Hamadèche, le

Béria du régime, a-t-il attribué au vénérable chei-kh un tract qui circule sous le manteau et quidénonce les professions de foi pro-soviétiquesde Ben Bella.

Le président, grisé par les hurlements desfoules, imprime un autre rythme à sa démarchepachydermique. Le fracas de la porcelaine bri-sée devient un bruit de fond quotidien. La poli-tique du «45 fillette» n’épargne ni les historiques,ni ceux qui le sont moins, ni ceux qui ne le sontpas du tout. Mohamed Chaabani exprime avecforce son indignation devant le mépris affichépar Ben Bella à l’égard de Boudiaf, de Khider,d’Aït Ahmed, de Krim, de Boussouf, deBentobbal, de Ferhat Abbès et des autres per-sonnalités historiques. Il proteste devant l’acti-visme des hommes du commissaireHammadèche qui remplissent les prisons et lescamps. A la veille du 19 juin, date du renverse-ment de Ben Bella, il y a 3 000 prisonniers d’opi-nion dans les prisons benbellienes. Tous ceuxqui osent exprimer leur rejet d’une politiquechaotique sont passibles d’une lettre de cachet.Un exemple de la paranoïa qui s’est emparée deBen Bella est l’enlèvement de Hadi Khediri enpleine rue et son emprisonnement à Lambèsependant un an sans qu’aucune accusation luisoit signifiée. Le futur DGSN est arrêté sur unsimple soupçon. De la même façon est traitéAhmed Taleb El Ibrahimi qui se retrouve à Sidi ElHaouari sans jamais savoir pourquoi. Chaabanis’indigne des exécutions capitales d’opposantspolitiques qui se suivent à un rythme terrifiant etqui sont tenues secrètes. Du 11 juillet au 3 sep-tembre 1964, Ben Bella fait exécuter 8 oppo-sants, tandis que ses services préparent les pro-cès de plusieurs dizaines d’autres prisonniersd’opinion.

colonel Chaabani a été exécuté ?Témoignage

(Suite en page 6)

Fethi Dib, chef des Moukhabarate égyptiennes, quiespère pouvoir régler «le problème Chaabani» par lericochet de Genève, se rend en Suisse, pour demander,au nom du président Gamel Abdennasser, à Khider derestituer l’argent, dont il était un simple dépositaire, etdont il s’est emparé pour le mettre à «la disposition del’opposition».

Les évènements de Kabylie, quand Aït Ahmed s’engagedans l’opposition armée, viennent démontrer à BenBella que Mohamed Chaabani ne sera jamais uninstrument docile entre ses mains. Le chef de la WilayaVI refuse de s’impliquer militairement contre le FFS.«On m’a eu une fois. On ne m’aura pas une deuxièmefois» est sa réponse invariable à Ben Bella qui le pressed’envoyer des unités en Kabylie pour en découdre avecles partisans d’Aït Ahmed.

Pendant quelques semaines, l’idée de devenir ministrede la Défense nationale emballe Mohamed Chaabani. Ils’agite, prend des contacts, démontre par son attitudeque ce qui n’est encore qu’une vague configuration estdéjà acquis. A la villa Jolly, où il croise HouariBoumediène, le ton monte. Les deux hommes échangentdes regards assassins. La tension entre les deux colonelsest à son comble.

Le Soird’Algérie Mardi 21 février 2012 - PAGE 6

Le président Chadli Bendjedid charge, audébut des années 1980, Abdelkrim Guehairia,officier de l’ALN et de l’ANP, cadre au ministèredes Moudjahidine, de faire exhumer les corpsdes suppliciés qui sont enterrés au Carré desmartyrs. (Bendjedid leur décernera, à titre post-hume, les plus hautes distinctions honorifiquesde l’Etat). Les critiques de plus en plus sévèresde Chaabani finissent par le rendre persona nongrata au troisième étage de la villa Jolly. L’heureattendue patiemment par Houari Boumediènevient enfin de sonner...

Pour séparer Chaabani de ses hommes, BenBella somme le chef d’état-major adjoint derejoindre son poste. Ce dernier refuse et seretrancher au milieu de ses unités. Le ton monteentre les deux hommes. Les insultes fusent desdeux côtés. «Tu n’es qu’un politicien cynique»est la réponse que vaut à Ben Bella sa décision(décret du 4 mars 1964) qui met fin à la qualitéde membre de l’état-major de Chaabani. Unautre décret, signé le 2 juillet I964, le casse deson grade de colonel.

Au plus fort de la crise, avant les décisionsextrêmes prises par Ben Bella contre le chef dela Wilaya VI, beaucoup de personnalités, et àleur tête les colonels Zbiri et Hassen Khatib, ten-tent, en vain, une médiation. Chaabani est tropengagé pour reculer, d’autant que HouariBoumediène, craignant la réussite de cesbonnes volontés, et jouant à l’incendiaire,envoie Mohamed Zerguini, un des DAF les plushonnis par le chef de la Wilaya VI, pour prendrele commandement des unités fidèles à ce der-nier.

Le président Gamal Abdenasser, craignant lepire pour son allié de toujours, Ahmed Ben Bella,décide de s’en mêler. Il délègue auprès deChaabani son ambassadeur, Ali Khachaba. Laréponse de Chaabani est très claire : «Dites àcelui qui vous a mandaté mon respect et maconsidération. Je suis convaincu que sadémarche est inspirée par son souci de la stabi-lité de l’Algérie, mais il m’est impossible de tra-vailler avec un homme qui change dix fois parjour d’opinion.» Chaabani ne veut pas se rendrecompte qu’il n’a plus d’allié dans la place,puisque Khider a dû également se retirer, forcé àl’exil par le comportement de Ben Bella. Il neveut pas se rendre compte que ceux qui onttenté une médiation ont fini par déclarer forfaitdu fait de l’intransigeance des deux parties.Fethi Dib, chef des Moukhabarate égyptiennes,

qui espère pouvoir régler «le problèmeChaabani» par le ricochet de Genêve, se renden Suisse, pour demander, au nom du présidentGamel Abdennasser, à Khider de restituer l’ar-gent, dont il était un simple dépositaire, et dont ils’est emparé pour le mettre à «la disposition del’opposition». Fethi Dib s’entend répondre : «Jesuis un patriote. Je viens de refuser l’aide de SaMajesté le roi du Maroc pour l’élimination de BenBella du pouvoir.

Mon problème est la manière avec laquelleBen Bella gouverne l’Algérie. Tous les hommesqui osent émettre la moindre critique, y comprisles anciens responsables historiques, sont fou-lés aux pieds et emprisonnés. Puisqu’il sembleque le président Abdenasser jouirait d’une cer-taine considération auprès de Ben Bella, deman-dez-lui d’intervenir pour faire libérer les person-nalités emprisonnées et pour que le présidents’engage à mettre fin au pouvoir personnel. Dela réponse que ce dernier lui donnera dépendramon retour en Algérie.»

La réaction de Ben Bella à l’écoute du comp-te rendu de Fethi Dib montre que les ponts sontdéfinitivement coupés avec ses opposants. Il dità Fethi Dib : «Tous ceux qui sont emprisonnésseront jugés par un tribunal. Ils sont accusés detentative de coup d’Etat. s’ils sont condamnés àmort, ils seront exécutés. Khider lui-même estimpliqué».

Le président exhibe un document où il estquestion d’un projet de gouvernement avec

Ferhat Abbès, Khider, Boudiaf, Aït Ahmed,Ahmed Francis, Tewfik El Madani et OmarOuzeguène et, bien sûr, Chaabani à la Défensenationale. La mission de Fethi Dib s’étantconclue par un échec, Ben Bella donne l’ordrede réduire Chabaani par la force.

La confrontation tourne à l’avantage destroupes gouvernementales, après quelquesescarmouches qui font deux morts à El Kantara.Les unités de la Wilaya VI ne sont pas très moti-vées pour s’engager dans un combat fratricide.Chaabani a trop présumé de ses possibilités. Aubout de huit jours, il est arrêté.

L’HEURE DE AHMED BENCHERIFChaabani arrêté par les hommes de Saïd

Abid est remis, sur ordre de Houari Bouediène,à Ahmed Bencherif. Il est transféré immédiate-ment à Djelfa, ligoté, les yeux bandés et couchéde force sur le plancher d’une Land Rover, lespieds de son gardien, un ancien adjudant de l’ar-mée française appelé Gigi, alias Mohand Akli,posés sur son corps tout le long du voyage.Ahmed Bencherif suit, derrière, dans une DSpalace. Arrivé à Djelfa, Chaabani est d’abordinterrogé sommairement par le même adjudant,sous le regard goguenard de Bencherif.Chaabani demande un café. Bencherif envoieun homme le ramener. Au moment où le prison-nier tend la main pour saisir la tasse, Bencherif

lui en balance le contenu à la figure. «Ceci de lapart d’un ancien de l’armée française !»Chaabani, aveuglé par le liquide, le cingle d’unterrible : «Abna Bariss youhinouna abna Badis»,puis il se mure dans le silence.

Bencherif donne ensuite la véritable raisonde l’étape de Djelfa quand il ajoute : «Tu as faittuer combien des miens par ici ?» Il faut savoirque les bellounistes, au moment où ils avaient levent en poupe dans la région, étaient les bienve-nus chez le bachagha Lahrèche, beau-père deBencherif, lequel, peut-être n’en pouvait mais.

Les «officiers» de Bellounis, ainsi que la majori-té des chefs harkis qui combattaient l’ALN et quisévissaient dans la région de Djelfa avaient tableouverte chez le bachagha Lahrèche. Après cerèglement de comptes personnel de Bencherif(les hommes de la Wilaya VI n’avaient pas faitdans le détail en combattant les traîtres deBellounis),

Chaabani est tranféré sur Oran et incarcérédans la prison militaire de Sidi El Houari, dans lacellule n°62. (Tout un symbole !) Dans les geôlesvoisines se trouvent Ahmed Taleb El Ibrahimi, lecapitaine Bouanani et peu de jours après SaïdAbadou.

Les membres de l’état-major de la Wilaya VIsont arrêtés et transférés à leur tour à Sidi ElHouari, après un passage par «Dar ennekhla»,la villa Sésini de Ben Bella. Le choix de la prisonappelée «Sidi El Houari» n’est pas fortuit, sasinistre réputation, due au régime carcéralmoyenâgeux qui y est appliqué, est résumée parle nom qu’elle porte.

Le prisonnier doit ressentir à chaque heuredu jour et de la nuit qu’il est livré sans défense àun système de murs, de portes massives, degardiens aux visages froids, d’horaires immua-blement fixes, mais qui, au-delà de ces appa-rences, possède une âme maléfique, terrifiantede venin insidieusement distillé, celle de l’hom-me au regard vipérin, dont elle porte le nom, fixédans la pénombre du cachot sur sa victime ter-rassée.

MOHAMED HARBI, LE BIEN-PENSANTLe 3 août 1964, Houari Boumediène signe,

en qualité de vice-président du Conseil desministres et ministre de la Défense nationale, ledécret portant nomination des juges assesseursdevant faire partie de la cour martiale. Ce sont,dans l’ordre : le colonel Ahmed Bencherif, lescommandants Abderrahmane Bensalem, ChadliBendjedid et Saïd Abid.

Le président du tribunal, Mahmoud Zertal,conseiller à la cour d’appel, est désigné par leministre de la Justice, Mohamed El Hadj Smain,par un autre décret signé le même jour. Ahmed

Draïa est nommé en qualité de procureur de laRépublique. Le colonel Bencherif, désignémembre de la cour martiale pour veiller person-nellement au verdict, et certain de ce qu’il sera,se rend dans la petite forêt de Canastel, qui a vutant de moudjahidine tomber sous les balles del’armée française, pour faire creuser la tombe deMohamed Chaabani, avant même la tenue duprocès. L’endroit choisi par Bencherif vient àbout de deux pioches, vigoureusement maniéespar les deux fossoyeurs Mohamed Ghozali etTayeb Mrabet, tant il est dur. Lorsque les deuxhommes commencent à avoir la paume desmains pleine d’ampoules, l’emplacement estabandonné pour un autre, où le sol est plusmeuble, sous un grand pin maritime. Tandis queBencherif est occupé à ces préparatifsmacabres, les compagnons de Chaabani, SaïdAbadou, Rouina Mohamed, Chérif Kheirredine,Amor Sakhri, Slimane Slimani, Hocine Sassi,Mohamed Tahar Laadjel, sont regroupés dans lamorgue de la prison sous bonne garde. Ils sontphysiquement anéantis par les tortures qu’ils ontsubies à «Dar Ennekhla». Là-bas, ils ont eu letemps de mesurer combien Chaabani avait euraison de s’opposer à Ben Bella. Les horreursdont ils ont été les témoins marquent encore leurmémoire. Au dernier jour de leur présence dansla maison de la mort, ils ont assisté au martyrede Aïssa Messaoudi, la voix célèbre de laRévolution algérienne. «Houna El Djazaïr tou-hayikoum min kalb El Djezaïr» est devenu, dansla bouche des tortionnaires de Aïssa Messaoudi,et pendant que ce dernier hurlait de souffrance :

«Houna El Djezaïr touhayikoum min DarEnnekhla…».

La parodie de procès aligne les chefs d’incul-pation : haute trahison, atteinte à l’intégrité duterritoire, rébellion armée, association de malfai-teurs, etc. Chaabani, abasourdi par le délugedes fausses accusations qui s’abattent sur lui,est invité à dire un dernier mot, il s’exprime pourassumer la responsabilité de sa position. «j’aidéfendu le bon droit de mon pays. Je m’en

remets à Dieu.» Il réussira à épargner à sescompagnons d’infortune le sort qui va être, dansquelques heures, le sien.

Le colonel Chaabani est condamné à mort.La décision est prise à la majorité des voix,moins une voix, celle du futur président de laRépublique, Chadli Bendjedid ! Bendjedid n’apas voté la mort alors que Houari Boumediènelui a personnellement téléphoné pour lui recom-mander, au nom de Ben Bella, de n’avoir aucu-ne pitié.

Les minutes du procès qui sont au ministèrede la Justice en font foi. Chadli Bendjedid pren-dra sur lui de faire une ultime faveur à Chaabani,lui permettre de s’entretenir avant son exécutionavec Cherif Kheiredine. Le condamné demandeà son ami et compagnon de toujours de veiller àce que sa mère soit soutenue dans l’épreuve etque son jeune frère, alors âgé de 15 ans, puissepoursuivre ses études Le décret portant décisionde l’exécution de la sentence est signé le 3 aoûtI964, par Houari Boumediène, AVANT LATENUE DU PROCÈS. Ce décret précise lesmodalités pratiques de l’exécution.

Houari Boumediène empêche le colonelTahar Zbiri d’aller solliciter auprès de Ben Bellala grâce du condamné à mort. Tahar Zbiri passeoutre l’interdiction de Boumediène. Dans l’illyou-chine 18 qui nous emmène au Caire pour uneréunion des chefs d’Etat arabes, le 3 septembreau matin, le colonel Zbiri revient, encore unefois, à la charge auprès de Ben Bella. Il ignoreque la décision de faire exécuter Chaabani a étéprise et qu’elle est irréversible ! ChadliBendjedid, quand il évoque, à Tarf le 27novembre 2008, avec quels termes injurieuxl’appel à la clémence de Saïd Abid est reçu parBen Bella, est encore au-dessous de la vérité.

Ben Bella ne demande qu’à une seule per-sonne son avis sur l’opportunité politique de faireexécuter la sentence, à Mohamed Harbi. Lerévolutionnaire véhément, devenu l’icône de labien-pensance algérienne outre Méditerranée,conseillera, «dans l’intérêt de la Révolution» lerejet de la grâce. Harbi, le lendemain de la mortde Chaabani, dira son sentiment dans un édito-rial incendiaire de Révolution Africaine. La déci-sion de faire exécuter Mohamed Chaabani, alorsque tout plaidait pour la grâce, est la résultantetragique de deux calculs. Ben Bella voulait adres-ser un avertissement à Boumediène : «Voilà cequi t’attend si jamais…» Boumediène voulait queBen Bella commette l’erreur de sa vie en mettantà mort un colonel de l’intérieur, acte qui provo-quera une réprobation horrifiée, surtout chez lesmoudjahidine. Le colonel Mohamed Chaabanimeurt courageusement à 5 heures 14 m dumatin, le 3 septembre I964, après avoir refuséd’avoir les yeux bandés et de demander son par-don à Ben Bella. Il regarde la mort en face. «ADieu nous apparte…» La salve qui lui fracasse la

poitrine le fait taire pour l’éternité… Le corps dusupplicié subira le même sort que ceux des colo-nels Amirouche et El Haouès. Ahmed Bencherifrefusera d’indiquer l’endroit où il l’a fait enterrer.La dépouille sera frappée de séquestre pendant20 ans. La famille du colonel Chaabani remueraciel et terre pour la retrouver, en vain.

* Mahdi Chérifofficier retraité, ancien secrétaire général

de l’EMG ANP 1963 - 1967

TémoignagePourquoi et comment le colonel

Chaabani a été exécuté ?(Suite de la page 5)

Le sulfureux Bencherif, renvoyé en Algérie par Krim en1960, est blessé au cours d’un combat dans la région deSour El Ghozlane, tandis que le capitaine Fellah, soncompagnon, résiste jusqu’à la mort, lui, il lève les bras, sefait reconnaître et se rend aux forces françaises.

On ne peut comprendre l‘indignation du successeur de siEl Haouès de voir Ahmed Bencherif à la tête de laGendarmerie nationale, si on oublie qu’il nourrit degraves soupçons sur l’implication du beau-père deBencherif — le bachagha Ahmed Lahrèche en personne— dans le renseignement obtenu par l’armée françaisesur la présence dans la région du djebel Thameur, enmars 1959, des colonels Amirouche et si El Haouès.

Allié sincère et déterminé de Ben Bella, lors de la coursevers Alger, au lendemain de l’indépendance, il se heurteà ce dernier qui a sa propre vision sur le pouvoir, sur lafaçon de le conquérir, comment l’exercer et avec quelshommes l’exercer.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 21 février 2012 - PAGE 7

Nawal Imès Alger (Le Soir) -Le ministre de la Poste et desTechnologies de l’informations’est voulu formel : la situation demonopole n’est pas du faitd’Algérie Télécom mais résultede «l’absence d’une stratégieclaire» qui n’a pas encouragé lesopérateurs privés à investir lecréneau.

Moussa Benhamadi expli-quant son propos, ajoute quel’opérateur historique n’est enrien responsable de cette situa-tion puisque la situation demonopole s’est de fait imposéemais que rien n’empêchait lesopérateurs intéressés de se lan-cer dans le créneau puisque la loiles autorise à postuler à deslicences pour le téléphone fixe.

Il citera à ce titre l’exemple deLacom, une expérience qui avaittourné court mais, dit-il, aujour-d’hui, d’autres voies sont à explo-rer comme le Wimax.

D’ailleurs, la commissionnationale de large bande, haut ettrès haut débit, aura à réfléchir àtous ces aspects. Ses membresauront à formuler des proposi-tions entrant dans le cadre du

projet plus global de l’e-Algériepour une vision nationale. Leministre du secteur affirme quetoutes les compétences sontappelées à faire part de leurspropositions dans le cadre decette commission.

Cette dernière devra élaborerles mesures réglementaires àmettre en place pour améliorer lagénéralisation du haut débit, la

mise en place d’une stratégie, deréfléchir aux questions d’intégritédes réseaux et leur sécurité.Cette même commission aura àformuler des propositions pourl’optimisation de la fibre optique.

Le message du directeur del’Union internationale des télé-communications (UIT) ne souffreen ce sens aucune ambiguïté : ilrecommande à l’Algérie d’encou-rager la concurrence, de fairebaisser les prix et de créer unenvironnement propice à l’inves-tissement.

N. I.

Phot

o:S

amir

Sid.

FAIBLE DISPONIBILITÉ DU HAUT DÉBIT

Benhamadi met en cause«l’absence de stratégie»

SELON LE SYNDICAT

Le cadastre national connaît un retard

Lyas Hallas - Alger (Le Soir) -Dotée de statut d’entreprisepublique à caractère administratif(EPA), l’Agence nationale ducadastre, créée en 1989, bute,souligne la correspondance signéepar le SG de la SNTC BelkacemKoudil, sur deux problèmesmajeurs. L’un est réglementaire,car, avance-t-on, les textes régis-sant et l’Agence et l’opération du

cadastre ne sont pas adaptés etl’autre de ressources, car elle nedispose pas de cadres suffisants.Dans une correspondance adres-sée au ministre des Finances, quiest lui-même le président duconseil d’administration del’Agence, le Syndicat national destravailleurs du cadastre (SNTC)estime qu’il faudrait plutôt revoir lestatut de l’Agence et créer uneécole nationale spécialisée pour ladoter de cadres compétentscapables d’assurer la relève desresponsables devant bientôtprendre leur retraite.

Ainsi, le syndicat, qui s’inquiètedu sort des employés de l’Agenceune fois sa mission terminée, pro-pose de remplacer l’Agence parune direction générale qui sera rat-tachée au ministère des Financestelle que la DG des impôts ou des

domaines de l’Etat... Un tel statutpermettra de créer de nouveauxpostes budgétaires pour pallier ledéficit dont souffre l’Agence. «Laplupart des employés de l’Agencen’ont bénéficié d’aucune promo-tion.

Or, nous remarquons que lesautres directions du ministère desFinances bénéficient d’un nombreimportant de postes budgétaires,contrairement à l’Agence que nedispose que de 3 159 employés,un nombre qui n’a pas beaucoupévolué sur une période de dix ans(3 000 il y a dix ans)», peut-on liredans ladite correspondance. Etd’ajouter : «Monsieur le ministre, sitous les textes réglementairesédictés par le FMI ont été amen-dés, nous vous invitons ainsi que lelégislateur algérien à se penchersur le dossier du cadastre.»

Il convient, enfin, de signalerque le fonds documentaire réaliséjusqu’ici par l’Agence, selon leschiffres diffusés sur son site web,note, en matière d’accès à la pro-priété foncière, 4 822 périmètrescréés et 47 158 îlots et lots délimi-

tés pour une superficie totale levéede 564 438 ha. En matière d’assai-nissement du secteur agricole, lenombre d’exploitations agricolesdélimitées (EAC-EAI) est de81 862 pour une superficie levéede 2 663 824 ha. La superficie desterres nationalisées dans le cadrede la révolution agraire et resti-tuées est de 212 946 ha. Lenombre de périmètres traités entermes de propriété foncière parvoie de concession est de 222 pourune superficie de 53 818 ha.

Le cadastre national est «unfonds documentaire comportantpar commune, la représentationgraphique et l’inventaire foncier duterritoire communal dans tous lesdétails, c’est-à-dire représentergraphiquement sur un plan tous lesimmeubles bâtis ou non bâtis etpréciser toutes les informationsconcernant la consistance phy-sique ou matérielle des immeubles,de la nature d’occupation du sol, dumode d’exploitation et les proprié-taires et titulaires apparents dedroits réels reconnus sur le ter-rain». L. H.

COOPÉRATION DANSL’ESPACE MÉDITERRANÉEN

Le modèle économique en débat

Ce qui est communément appelé printemps arabe est loin d’avoircomme élément déclencheur réel l’immolation du jeune Bouazizi enTunisie qui ne serait qu’un simple fait dont la presse s’est saisie pourfaire dans l’événementiel. C’est là la conviction de Jean-LouisReifers, président du Conseil scientifique du forum euro-méditerra-néen des instituts des sciences économiques qui animait, dansl’après-midi de ce lundi à l’hôtel Hilton d’Alger, une conférence sur lemodèle de coopération économique dans l’espace méditerranéen.Pour l’invité de l’Institut national des études stratégiques globales,cinq raisons sont à l’origine des bouleversements que connaît lemonde arabe depuis plus d’une année. Il s’agit d’une réelle et profon-de attente démocratique, d’une gouvernance qui a montré ses limites,l’élite qui a été laissée sur la touche, le développement rural à mêmede garantir l’indépendance alimentaire qui n’a pas été pris en comp-te, la jeunesse laissée-pour-compte et, enfin, le déséquilibre régional.Autant de facteurs qui doivent, selon le conférencier, prévaloir danstoute démarche des politiques dans la perspective de nouer descontrats d’association et autres traités. Des politiques qui doiventaussi prêter une oreille attentive aux économistes qui, à leur tour, sedoivent de revoir leurs copies et faire leur mea-culpa. Pour Reifers, iln’y a plus de recette universelle qui, par ailleurs, a mené à la catas-trophe et a montré bien ses limites avec tous les soucis économiquesque connaît le Vieux-Continent. C’est sur cette base que le conféren-cier invitera l’Algérie qu’il gratifiera, au passage, de bons pointscomme il ne l’a jamais fait auparavant, à bien négocier son entrée àl’OMC mais aussi dans ses négociations avec l’UE autour du déman-tèlement tarifaire, sur la base de ses atouts et de ses points faibles.A l’appui de son constat dont il distingue nettement notre pays desautres en proie à des turbulences, le lancement de nombreux projetstouchant à la fois à l’infrastructure de base, le développement rural etles énergies renouvelables. Mais il ne se privera pas de délivrerquelques conseils en mettant l’accent sur la nécessité de prioriserl’éducation et la formation à même de produire des innovateurs quiauront à encadrer et à mener à bon port le processus d’investisse-ment. Reifers estime indispensable pour le pays d’arrêter l’hémorra-gie qui caractérise son élite, contrainte à l’exil du fait d’un environne-ment non propice à son épanouissement.

M. Kebci

L’Agence nationale du cadastre risque de ne pas honorer,dans les délais impartis, soit en 2014, sa mission d’achever lecadastre national. Les employés de l’Agence évoquent un pro-blème de compétences. La vie de l’Agence étant liée à l’achève-ment du cadastre, ils revendiquent, par ailleurs, l’intégration del’Agence dans l’organigramme du ministère des Finances.

Moussa Benhamadi.

La faible disponibilité du haut débit en Algérie n’est pasdue à une situation de monopole mais à l’absence d’unestratégie «claire» et d’un manque d’encouragement desopérateurs privés. L’aveu est de Moussa Benhamadi.

ÉCHEC DANS LA RÉALISATION DE MARCHÉSDE DÉTAIL ET DE PROXIMITÉ

L’UGCAA accuse les collectivités locales

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -Annoncé en grande pompe en2009, le programme de réalisationd’un grand réseau de marchés dedétail de proximité à travers le ter-ritoire national risque de ne pasvoir le jour de sitôt, s’inquiètent lesresponsables de l’Union généraledes commerçants algériens. Ilsexpliquent cette situation par le faitque les collectivités locales n’aientpas pris en charge le projet, notam-ment concernant la réalisation desmarchés de proximité.

«Une grande partie des collecti-vités locales, soit près de 80 %,n’ont pas encore à ce jour désignéles assiettes de terrain qui devrontaccueillir ces marchés. Cette situa-tion ne peut trouver de solutiond’autant que la priorité est donnéepour les prochains mois à la prépa-

ration des échéances électorales»,explique M. Boulenouar, porte-parole de l’UGCAA. Ce dernierrappellera que plus d’une trentainede marchés de gros devaient êtreréalisés en plus de 800 marchésde détail et 1 000 marchés deproximité. Ceci, dans le but d’assu-rer la réalisation d’un réseau natio-nal de distribution. Selon l’UGCAA,la mise en service de ce réseaupermettrait de venir à bout du mar-ché informel, de créer de nouveauxpostes d’emploi. «Un million depostes d’emploi directs peuventêtre créés à travers ce réseau»,souligne notre interlocuteur. Pourle porte-parole de l’UGCAA, lesmarchés programmés assurerontaussi la stabilité des prix, notam-ment des fruits et légumes, et per-mettront de diminuer l’écart entre

les prix affichés au niveau des mar-chés de gros et ceux des étals desdétaillants. «Actuellement, c’estl’envolée des prix. A titred’exemple, les prix affichés audétail représentent le double destarifs du gros. Normalement, l’écartne doit pas dépasser les 30%»,assure M. Boulenouar.

Il précisera, par ailleurs, que lesquantités de légumes sont dispo-nibles au niveau des marchés degros mais ne peuvent être distri-buées correctement en raison del’absence de commerces réservésà cet effet au niveau des quartiers.

Cette situation engendre unehausse des prix, en raison desquantités réduites de marchan-dises disponibles sur le marché.«Les collectivités locales doiventassumer l’échec du programmede marchés de proximité et dedétail», dira, par ailleurs,M. Boulenouar, rappelant que leconsommateur subit les consé-quences de cette situation qui,aussi, crée une anarchie au seinde la filière fruits et légumes.

F.- Z. B.

Le projet d’un réseau de marchés de gros, de détail et deproximité lancé dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014piétine, selon l’UGCAA, et ne pourra voir le jour dans les délais.Les collectivités locales, investies dans la préparation des pro-chaines échéances électorales, ne pourront assurer la concréti-sation du projet, pourtant inscrit dans le cadre du programme duprésident de la République, rappelle le porte-parole de l’UGCAA.

Le Soird’Algérie Actualité Mardi 21 février 2012 - PAGE8

Selon les premières informationsqui nous sont parvenues, les forcescombinées composées de troupes del’ANP et de policiers (BMPJ) ont lancéune attaque surprise contre une case-mate localisée dans un ravin, au lieu-dit Mellal, dans les environs de AïtKhelifa, localité située en contre-basdu massif et de la forêt de Djerrah.Cette offensive a été déclenchéedimanche dès l’aube. Hier après-midi,les échanges de tirs se poursuivaient.

Les services de sécurité ont, encours de journée, acheminé d’impor-tants renforts pour encercler le bois oùse terrent les islamistes armés. Troisengins ont été, par ailleurs, mis àcontribution pour l’ouverture des

accès vers la zone de repli des terro-ristes. Quatre d’entre eux ont été éli-minés. Malheureusement, un soldataurait été grièvement blessé.

Les terroristes faisaient partie de laphalange El Arkam qui ont pérpétréplusieurs attentats kamikazes dans

l’axe Thénia-Zemmouri. Ces derniersont probablement fui le froid et la faimqu’ils subissaient ces derniers tempsdans les grottes de la forêt de Djerrah.Ils se sont par conséquent rapprochésdes petites localités pour s’approvi-sionner. Abachi L.

QUATRE TERRORISTES ÉLIMINÉSÀ AÏT AMRANE (BOUMERDÈS)

Violent accrochageentre forces de l’ordre

et éléments d’Aqmi

Phot

o:S

amir

Sid

D’importants renforts ont été acheminés pour encercler les terroristes.

ILS MENACENT DE PARALYSER TOTALEMENT LA CIRCULATIONAU NIVEAU DE L’AUTOROUTE ET LA RN5

Les jeunes d’Ahnif réclament une vie digne

Bien au contraire, pour nombred’entre eux, l’action vise en pre-mier lieu à attirer l’attention despassants, notamment par la dizai-ne de banderoles déployées toutautour de la placette qui a servi delieu de rassemblement. Une pla-cette qui, faut-il le souligner, porteplus qu’un symbole puisque s’y

trouve une stèle sous forme d’ungrand Z, en caractères tifinagh etqui fut érigée en hommage auxmartyrs du Printemps noir, dontAmir Aïssa qui est justement natifde Thamellahth.

Hier, lundi donc, les jeunesissus pour la plupart de la régionde Thamellahth qui compte sept

villages, se sont donné rendez-vous au niveau de cette placettepour prendre à témoin l’opinionpublique sur le calvaire que vit leurrégion, la marginalisation dont elleest victime et le manque flagrantde commodités.

«Nous sommes en 2012, etfigurez-vous, notre région, qui aété le fief des révolutionnaires etl’un des PC de la Wilaya III histo-rique, ne dispose pas encore degaz naturel, ni d’eau, ni de routesreliant les villages. Nous avonsdes sources intarissables qui ne

sont pas exploitées, des gise-ments de plâtre, dont les siègessociaux et les usines sont installésdans une commune limitrophe etqui ne profitent aucunement ànotre commune, ni en termesd’emploi ni en termes de fiscalité,des voies de communication quitraversent la localité d'Est enOuest, comme l’autoroute, la RN5et la voie ferrée qui ne nous profi-tent pas», dira, en substance, l’undes initiateurs de cette action,Abane Meziane. Haut-parleur à lamain, il explique aux jeunes venus

nombreux le pourquoi de cetteaction. «Nous sommes là pour direbasta aux responsables qui ont detout temps ignoré notre région.Notre région, qui a été le fief desrévolutionnaires, est marginalisée.Nous ne pouvons continuercomme ça.

Ça suffit», dira-t-il en lançant enchœur «Ahnif d’nnif, ma nukninarwa l’hif (Ahnif symbolise l’hon-neur, mais nous, nous sommesgargarisés par la misère ou enco-re, «la lgaz, la amane, nutni tsda-win Di Lalmane nous n’avons nigaz ni eau, alors qu’eux, ils se per-mettent des cures en Allemagne).

D’autres problèmes ont étéévoqués par les citoyens présentscomme la cité d’Ighrem qui date del’ère coloniale qui n'a bénéficiéd’aucun programme de rénova-tion, le manque d’aides pour l’habi-tat rural, le chômage endémiquequi ronge les jeunes à cause dumanque d’investissements.

Cela étant, malgré toute lamobilisation qu’a connue cetteaction, aucun responsable n’a dai-gné pointer le nez pour s’enquérirde la situation et écouter cesjeunes. Ce mépris, les jeunes l’ontbien compris. «Nous sommes làd’une manière pacifique, maisqu’ils sachent que si les chosesrestent en l’état, nous allons para-lyser les voies d’accès qui passentpar notre commune : autoroute,RN5 et voie ferrée. Nous allonsmobiliser tout le monde jusqu’à ceque nos revendications, toutes nosrevendications, soient prises encharge», diront-ils. A bon enten-deur salut !

Y. Y.

Pour une première, c’en est vraiment une, dans la région deM’chedallah. Les jeunes de la commune d’Ahnif, au lieu derecourir au procédé classique de fermeture de la route ou enco-re celui du siège de leur APC, ont décidé d’observer au niveau ducarrefour d’Ahnif, communément appelé Maillot-Gare, un sit-in,sans toutefois gêner la circulation routière.

L’ex-maire d’Iferhounène, qui était à la tête del’exécutif communal de 2005 à 2007, sous les cou-leurs du FLN, a été condamné en dernière instancepar le juge près la cour de Tizi-Ouzou à une année deprison avec sursis. Une condamnation assortie duversement de la somme de 80 millions de centimesdommages et intérêts au profit de l’APC et d’uneamende de 20 millions de centimes au Trésor public.

Le prévenu, qui était poursuivi pour détournementet dilapidation de deniers publics et utilisation dedeniers publics à son profit et au profit de tiers, avaitété condamné en première instance par le tribunal deLarbaâ-Nath-Irathène à une année de prison fermeassortie du paiement de réparations financières, sechiffrant à plusieurs dizaines de millions de centimes.L’accusé, la partie civile et le parquet feront appel dece jugement.

Dans son jugement rendu en date du 7 février encours, la cour de Tizi-Ouzou, fondant sa conviction surle résultat des investigations de deux experts requispar cette juridiction, à travers deux arrêts rendus,consécutivement les 6 juillet 2010 et 20 novembre2010, s’est prononcée sur la responsabilité et l’impli-cation du prévenu dans les faits qui lui sont repro-chés. Il sera condamné par la cour à une année deprison avec sursis, atténuant, ainsi, la peine d’empri-sonnement ferme prononcée en première instance,mais maintiendra le montant revu à la hausse desindemnités qui devront être versées au titre de répa-rations au Trésor public et à l’APC qui était, avec l’ad-ministration de wilaya de Tizi-Ouzou, à l’origine dudépôt de plainte. S. A. M.

TIZI-OUZOUUn an de prison avec sursiset 100 millions de centimesd'amende contre l’ex-maire

FLN d’Iferhounène

Jusqu’à hier en fin d’après-midi, un violent accrochage sedéroulait, pas loin des Aït Khelifa,village situé à environ 7 kilo-mètres au sud de la commune deAït Amrane (centre de la wilayade Boumerdès) entre forces del’ordre et éléments d’Aqmi dontle nombre n’est pas déterminé.

PERTURBÉE EN RAISON DES INTEMPÉRIES

L’électricité rétablie dans presque l’ensemble des foyers

Le courant a été rétabli dans presquetous les foyers privés d’électricité dansplusieurs communes du centre, de l’est,et de l’ouest après les fortes chutes deneige et de pluie qui ont touché le paysdepuis le début du mois en cours, ontaffirmé des responsables des Sociétés dedistribution de l’électricité de Sonelgaz.

Salima Akkouche – Alger (Le Soir) –Après avoir plongé, pendant plusieurs jours,dans le noir suite aux intempéries, les foyerstouchés par les perturbations dans l’alimenta-tion électrique, notamment dans les régionsmontagneuses et difficiles d’accès, ont étéenfin alimentés en électricité, affirme Sonelgaz.Les agents des Sociétés de distribution del’électricité, à pied d’œuvre depuis le 3 févierdernier, ont réussi à rétablir le courant danspresque l’ensemble des villages sinistrés, affir-me-t-on.

Seuls une dizaine de foyers dans la wilayade Béjaïa restent encore privés d’électricité.L’interruption de la distribution de l’énergieélectrique a affecté près de 954 000 foyers, aindiqué la Sonelgaz qui souligne que «leséquipes d’intervention, d’exploitation et dedépannage du gestionnaire du réseau de trans-port de l’électricité (GRTE) et des Sociétés dedistribution de l’Ouest (SDO), du Centre (SDC),d’Alger (SDA) et de l’Est (SDE), filiales deSonelgaz, ont été mobilisées depuis l’annoncedu bulletin météo spécial et ont travaillé sansrépit pour rétablir progressivement les clientsconcernés».

Selon la responsable de la Société de distri-bution d’Alger, sur un million d’abonnés quecomptent les régions d’Alger, Tipasa etBoumerdès, 226 240 foyers ont été privésd’électricité durant la période des intempériesallant du 3 au 8 février. L’alimentation a étérétablie dans l’ensemble des foyers tombés en

panne. A l’est, sur 2 millions d’abonnés,160 000 foyers dans 16 wilayas ont été tou-chés par la coupure d’électricité durant cettemême période. Une dizaine de clients restenttoujours dans le noir dans la wilaya de Béjaïadans la commune de Bayou, précisent les ser-vices de la Société de distribution de l’Est.

A l’Ouest, au total près de 470 000 foyers,notamment dans les régions de Aïn Defla et deChlef, ont été privés d’électricité qui a été réta-blie. Au Centre, ce sont environ 114 000 clientsqui ont été privés d’électricité, notamment dansles reliefs de Tizi Ouzou, Bouira, Blida etMédéa.

«La mobilisation et le déploiement deséquipes de SDC ont permis de régler la situa-tion», indique-t-on. Les choses semblent ren-trer dans l’ordre, du moins avant la prochainevague de froid.

S. A.

Au moment où l’Algéries’apprête à célébrer lecinquantième anniver-saire de son indépen-

dance, il est de notre devoird’apporter notre modestecontribution afin de rendrehommage à tous ceux qui sesont sacrifiés pour la libéra-tion du pays.

Entre autres, deux valeu-reux moudjahidine tombés auchamp d’honneur, connuspour leur patriotisme et unengagement sincère pour lalibération du pays. Il s’agit deEl-Hadj M’hamed et sonadjoint Si Allal qui étaient acti-vement recherchés par lesforces coloniales dans la plai-ne de Chéliff.

El-Hadj M’hamed, de sonvrai nom d’état civil KhelifBenouali, né en 1926 à Chlefau sein d’une famille modeste

et révolutionnaire, marié etlaissant derrière lui troisenfants, a rejoint les rangs del’ALN en 1956 à l’âge de 29ans. Il se retrouve sur le frontdu combat dans la Wilaya IV,dirigée alors par le colonel siYoucef Khatib.

En 1959, grâce à ses apti-tudes et ses qualités de stra-tège, il est désigné commecommissaire politique dans larégion de Chlef, se consa-crant à véhiculer les idéaux dela révolution et organisant unréseau puissant de fidayine,de liaison et de logistique. Ils’attelle au soutien et prise encharge des familles de moud-jahidine et de chouhada, voireles démunis parmi la popula-tion et ce, jusqu’à sa mort sur-venue en plein centre-ville oùl’armée française, agissantsur renseignements, a tout de

suite encerclé la villa où ils’était réfugié (appartenant àla famille Ould Larbi connuesous le nom Rekab). Il s’étaitreplié en compagnie de sonadjoint Si-Allal dans un bainmaure appartenant toujours àladite famille, aujourd’huidétruit par le séisme de 1980.Ils réussissent à brûler tousles documents en leur pos-session avant de résisterhéroïquement aux soldats quiles encerclaient. Ils avaienttenu tête aux forces arméesdurant toute la nuit et unejournée.

Ce jour-là, les deux mar-tyrs succombent en hérosvers 17h environ et créèrentainsi l’événement politique etmilitaire en plein cœur de laville et furent reconnuscomme de grands héros del’Armée de libération nationa-

le. Aujourd’hui, deux rues ducentre-ville portent leursnoms. Ils reposent au carrédes martyrs du cimetière deschouhada, route d’Oran,Chlef-Ouest.

C’est ainsi que la ville deChlef et tout le peuple algé-

rien ont perdu deux valeureuxmoudjahidine ayant consentile sacrifice suprême pour uneAlgérie libre, indépendante,prospère et aussi démocra-tique.

Gloire à nos chouhada. M’Hamed Abaci - Chlef

Le Soird’Algérie

CHLEF : en souvenir de deux moudjahidinetombés au champ d’honneur

Il y a une vieaprès 60 ans

Tous les retraités vous lediront : il y a une vie, ou plu-tôt la belle vie, au-delà de 60ans. Après plusieurs annéesde dur labeur, le retraité,surtout s’il est en bonnesanté, peut enfin faire cequ’il veut. S’il est un adeptede la pêche à la ligne, ils’achète une canne et à luila mer, l’oued ou le barragede la région. S’il est un ama-teur de jeux, à lui mainte-nant les squares, les cafésmaures et autres terrains deboules. S’il a un penchantpour la lecture et/ou l’écritu-re, à lui les bibliothèques,les journaux, les livres etinternet. Bref, il a l’embarrasdu choix.

Seulement voilà, tous lesretraités ne veulent pas s’ar-rêter en si bon chemin, sur-tout ceux qui, à 60 ans pas-sés, se voient offrir un job derêve : ministre, ambassa-deur, P-dg, etc. Ceux-là, gri-sés par cette aubaine mêmetardive, perdent les pédaleset commencent à se com-porter bizarrement, créantdans la foulée des situationspour le moins loufoques.Des exemples ? En veux-tuen voilà ! Un ministre quiavoue publiquement n’êtrepas intelligent, un autre quiéclate de rire quand un jour-naliste lui pose une questionsur ses frasques, un autreencore qui parle d’autosuffi-sance alimentaire aumoment où le pays redoubled’importations de céréaleset de lait en poudre.

Vivement alors uneretraite pour tous à 60 ans.Place aux quadras et quin-quas, comme partoutailleurs !

H. Kébir

Un texte à faire passer dans «Vox Populi» [email protected] ou

[email protected]

CHRONIQUE

• Gouza.Le jour je suis perdu dans tes pensées,La nuit je soupire et rêve de toi,Tu me manques et j’ai mal de toi,Je scrute le ciel bleu et l’horizon,Voir ma belle et sourire de joie,Est mon rêve le plus beau, le plus cherMon rêve et attentes sont-ils partagés,Où serais-je le 'mesquine' qui n’a rien com-

pris ?Gouz

• Comment ne pas reconnaître l’apportd’une femme ! C’est dingue ce que certains

ont dans leurs crânes. Je me vois bien heu-reux avec toi Nesma après plus d’une annéede relation. Oui tu es la lumière que j’ai tantattendue, l’amour avait raison de ma raison etle bonheur grandit de jour en jour. Je sens lechagrin coloniser mes veines à chaque foisque tu t’éloignes, rien ne peut remplacer tonamour, oui je t’aime et je ne peux te rendre toutce que tu fais pour moi, car c’est immense ; tues faite pour être aimée et je me contente det’aimer et te rendre la vie joyeuse.

L Hocine. TO.

Pour écrire à TPour écrire à Texto : exto : [email protected]@gmail.com

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TTEEXXTTOO

50e ANNIVERSAIRE DE L’INDÉPENDANCE

AKHSALIGANE !

Une vieille carte postale(CPA) de collection est venuepar hasard réveiller mesvieux souvenirs douloureuxde l'époque coloniale. Unecarte d'époque presque cen-tenaire animée et illustréepar des soldats sénégalaisde l'infanterie dans unecaserne d'Orléansville.

Une vieille carte quitémoigne d'une époque oùl'Algérie était française. Ennoir et blanc, elle représenteune caserne et des soldats tirailleurs sénégalais en train de manger la soupe dans leursgamelles en plein air à Orléansville. Une photo qui est tombée comme un cheveu sur lasoupe pour me rappeler les années de braise vécues sous le joug du colonialisme ici àOrléansville. Une carte postale ancienne intitulée «La soupe aux Sénégalais» ; quel titre !Qu'ils avalent leur soupe de..., ces vendus ! On garde les pires souvenirs de ce régiment desoldats sénégalais dans les rangs des troupes coloniales françaises. Ils étaient méchants,sauvages et violents et sans scrupules et n'avaient aucun sentiment de pitié lorsqu'ils étaientmunis de leurs manches de pioche en bois qu'ils utilisaient pour tabasser les pauvresAlgériens. Plusieurs contestataires malchanceux qui participaient aux cortèges dans la villeet les quartiers de la banlieue en ont fait les frais puisqu'ils ont goûté aux manches depioches avec violence au cours des manifestations de 1960. Ces soldats ont brisé le dos etles membres à de pauvres Algériens alors qu'ils étaient sortis chercher de l'eau à la fontai-ne du quartier au moment du couvre-feu instauré dans la ville.

Les soldats sénégalais étaient de forte corpulence et très élancés et haineux. Ils avaientune force terrible lorsqu'ils se mettaient à quatre pour rouer de coups de pauvres infortunéssans aucun remord. Ils étaient violents et inhumains, ils étaient sans pitié. Ils agissaient dure-ment pour maltraiter la population sans défense. Les soldats roumis laissaient faire leurshommes de main pour sévir avec une grande brutalité contre ceux qui ont la malchanced'être sur leur chemin.

Akh Saligane ! (Attention les Sénégalais !), s'écriaient les gens à la vue de la patrouillemilitaire de ces forcenés.

Hamid Dahmani

Mardi 21 février 2012 - PAGE 9

TASSOUST (JIJEL)

Nous nous sentons«désalgérianisés»La bourgade de Tassoust a bénéficié du branchement en

gaz de ville, les travaux se sont achevés fin 2008, malheureu-sement nos planificateurs ont semé la zizanie et ont abandonnéune petite partie qui est la nôtre, malgré maintes réclamationsécrites et verbales adressées aux autorités compétentes (maire,chef de daïra, directeur des mines et l’ancien wali), sans résul-tat et nous attendons toujours. Jusqu’à quand ? On ne sait pas !

Nous nous sentons marginalisés par nos élus car ça faitmaintenant très longtemps que nous attendons mais hélas rienn’est en vue. On court toujours derrière les bouteilles de gazbutane, on souffre en silence. Ces pratiques clientélistes népo-tiques en matière de gestion sont insupportables, et en effetnous nous retrouvons réduits au statut de simples spectateursinertes de la vie de notre commune, voyant ainsi notre potentielréduit à néant. Ce qui est d'autant plus regrettable que noussommes les plus anciens de cette dechra (le dernier parmi nouss’est installé ici dans les années cinquante) et d’un seul coupnous nous retrouvons exclus de ces avantages que l’Etat algé-rien nous offre.

Face à cette situation, nous nous sentons choqués, délais-sés, démunis, désavantagés et «désalgérianisés» par nos éluslocaux. C’est très douloureux et ça fait mal au cœur, car cettesituation déjà nous l’avons vécue autrefois, en1982 lors del’électrification de la dechra : le même scénario s’est produit,puisque nous avons dû cotiser pour ramener le courant élec-trique. Puis ce fut le problème de l’eau potable et il a fallu payerun entrepreneur privé pour les conduites et les branchementsavec l’accord de l’Epeco.

Nous demeurons malgré tout confiants en l’avenir de notrecher pays ; les réformes entreprises nous encouragent à garderespoir et repousser au maximum les limites de notre patience.On attend toujours…

Un groupe d’habitants de Tassoust(Amakriouane, wilaya de Jijel)

LETTRE OUVERTEA SON EXCELLENCE, MONSIEUR ABDELAZIZ BOUTEFLIKA

PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIREJ’ai l’honneur de venir respectueusement vous faire part de plusieurs harcèlements dont je fais l’objet depuis 2002.Je vous informe, Monsieur le Président, que j’exploite deux sites au niveau du Parc zoologique et des loisirs «la Concorde civile» de Ben Aknoun,

pour lesquels j’ai investi plusieurs milliards de centimes, que j’ai inaugurés un certain 5 juillet 1991, en plus de mon appartenance comme fils de moud-jahid. Ces deux sites concernent le Baby scooter et le Karting, construit pendant la décennie noire.

Depuis le 12 octobre 2002, jour où j’ai été reçu par le directeur général par intérim, suite à un courrier que j’ai transmis à la Direction générale avecune proposition pour un investissement dans le cadre d’une organisation d’une compétition sportive de karting. Ce directeur m’avait fait une propositionmalsaine (corruption) que j’ai refusé d’exécuter, pour lui et tous les directeurs généraux qui se sont succédé à la tête de la Direction générale du Parc.

Mes ennuis et déboires ont commencé ce jour-là.Des poursuites judiciaires ont été entamées à mon encontre injustement, pour exploitation des deux sites.Le tribunal de Bir Mourad Raïs a été saisi pour décision d’expulsion du site karting pour lequel j’ai obtenu gain de cause en première instance. Après

appel en deuxième instance, le tribunal a annulé le premier jugement en ma faveur et a décidé de mon expulsion du site karting plate forme n°1, tout enreconnaissant que mes loyers ont été payés, mais pour seul et unique motif que la période de location est venue à terme. Or, la convention notariée du26/01/1995 n°123, concernant le karting, dans son article 15, stipule le contraire, à savoir que la durée de location est d’une durée déterminée de 9 ansferme, renouvelable sur simple demande du locataire.

Dans le même article, le bailleur doit renouveler la location, pour une période de même durée, si le locataire en formule la demande. Demande quia été faite en date du 12/11/2003, ce qui nous amène à la date du 01/02/2013, puisque cette demande a été déposée, avec accusé de réception, au niveaude l’Administration du Parc en date du 12/11/2003. Cet article 15 de la convention notariée n°123, concernant le karting, n’a pas été respecté ni par lebailleur, ni par le magistrat qui a jugé cette affaire.

On peut même dire que la loi a été bafouée.Toutes les tentatives qui ont été faites auprès des différents responsables, notamment le 19/02/2012 auprès de l'Inspecteur général du ministère de

l’Agriculture et du Développement rural, qui a refusé catégoriquement de me recevoir, prétextant que ce problème ne le concerne pas, malgré la gravitédes conséquences qui vont suivre. A savoir la destruction des deux sites karting et baby scooter selon les articles 3.2 et 3.3 des deux conventions notariées,du 26/01/1995.

Contrairement au Jardin d’Essai, qui a connu une réhabilitation, et dont un article est paru dans le journal «Le Soir» dans son Périscoop du jeudi16/02/2012, avec comme titre «Et le Parc zoologique ?».

Monsieur le Président, connaissant votre esprit d’équité et de justice, je vous prie, Votre Excellence, d'intercéder auprès des structures concernéespour mettre un terme à l'injustice qui me poursuit depuis 2002, et sauver le karting et le baby scooter d’une destruction d'un joyau unique en Algérie, àcause de l’irresponsabilité des différents directeurs généraux qui se sont succédé depuis 2003 à ce jour, ainsi que les responsables du ministère del’Agriculture et du Développement rural et notamment l’inspecteur général, qui ont refusé de m’écouter.

NACERI DJAMELP-DG DU KARTING CLUB NACERI

F139/B1

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Le Soird’Algérie Mardi 21 février 2012 - PAGE 10Pétition

Le terroriste Dhina Mourad,membre fondateur du Front isla-mique pour le djihad armé (Fida),responsable de l’assassinat decentaines de journalistes, intel-lectuels, syndicalistes et person-nalités politiques algériens, arrê-té en France le 16 janvier 2012, enexécution d’un mandat d’arrêtinternational émis par la justicealgérienne, et d’une notice rouged’Interpol, doit répondre descrimes commis sous sa respon-sabilité.

Se disant docteur et chercheur,il pense induire en erreur l’opi-nion publique occidentale par cesubterfuge. Or, son niveau uni-versitaire, aussi élevé soit-il, nesignifie guère qu’il ne peut êtreun terroriste de grande envergu-

re, à l’image du chef d’Al-QaïdaAymen Zawahiri, qui est, luiaussi, un docteur.

Le niveau universitaire deskamikazes d’Al-Qaïda ne les apas empêchés de perpétrer lesignobles attentats du 11 sep-tembre 2001 aux Etats-Unis.

Un terroriste reste un terroristequel que soit son niveau d’ins-truction. Nous ne comprenonspas pourquoi la Suisse a toujoursrefusé d’exécuter les mandatsd’arrêt internationaux et lesdemandes d’extradition formu-lées par la justice algérienne, nil’intérêt accordé par ces mêmesautorités à ce criminel, qui vit auxdépens des contribuablessuisses. Il ne reste qu’une seuleexplication : Mourad Dhina est un

mercenaire chargé de salir l’ima-ge de marque de son pays et unélément de déstabilisation despays arabes et musulmans, souscouvert de la défense des droitshumains.

Le terroriste Dhina Mouradaurait pu bénéficier des mesuresde clémence légales décidées parles autorités algériennes, s’iln’avait pas du sang de centainesde victimes sur les mains, sansoublier les cargaisons d’armes etde munitions qu’il a fait parvenirau groupe terroriste sanguinaireGIA (Groupe islamique armé).Sachant que ce dernier a commisdes massacres collectifs de mil-liers de citoyens algériens, detout âge, de sexe et de région.

Nous, journalistes, intellec-

tuels, syndicalistes, universi-taires, hommes politiques,familles de victimes du terroristeDhina Mourad et de son groupearmé, appelons les autorités fran-çaises à le remettre à la justicealgérienne qui doit lui garantir unprocès juste et équitable pour lescrimes commis.

Le terroriste Dhina Mourad, seréclamant défenseur acharné desdroits de l’homme, n’a jamaiscondamné les massacres collec-tifs commis en Algérie ou ailleurs.

C’est pourquoi, nous, lessignataires de la présente péti-tion, exigeons sa remise à l’auto-rité judiciaire algérienne pourqu’il y soit jugé.

Envoyez vos signatures sur : [email protected]

«Jugez le terroriste Mourad Dhina !»

Les signataires : Amara Benyounès (ancienministre, secrétaire général duMouvement populaire algérien,MPA)Saïd Lakhdari (député, mouha-fedh du FLN à Tizi Ouzou)Saliha Djeffal (députée)Kamel Boumendjel (médecin,ancien vice-président du groupeparlementaire du RND)Boudache Nacer (ancien chef degroupe parlementaire du RND au Sénat)Fouad Boughanem : (directeur du Soir d’Algérie)Larbi Ouannoughi (journaliste)Abdelouaheb Djakoune (directeurde la Nouvelle République)Idir Benyounès (directeur de laDépêche de Kabylie) Amine Alouache (directeur duJeune Indépendant)Hakim Laalam (journaliste , écri-vain) Nacer Belhadjoudja (directeur de la rédaction du Soir d’Algérie)Kamel Amarni (journaliste)Madjid Sellamna (réalisateur)Lakhal Larbi (cinéaste) Ouahab Hebbat (directeur del’agence Newpress)Ali Mecheri (gérant du JeuneIndépendant)Badreddine Manaa (rédacteur en chef du Soir d’Algérie)Rabha Tounsi (victime du terroris-me) Boudjera Nassima (traductrice)Slimane Laouari (journaliste)Mountasser Oubetroune (journa-liste)

Mehenna Hamadouche (La Nouvelle République)Samir Sabek (directeur de larédaction de la NouvelleRépublique)Ould Ibrahim Belaid (agent com-mercial)Majda Batel (assistante)Naïma Khalfaoui (cadre)Aïnouz Madjid (directeur adminis-tratif)Nabila Saïdoune (journaliste)Mohamed Mouloudj (journaliste)Samir Sid (reporter photographe)Mustapha Aït Mouhoub (journalis-te)Nawal Imessaoudène (journaliste)Abder Bettache (journaliste)Kebci Mohamed (journaliste)Kader Bakou (journaliste)Salima Akkouche (journaliste)Cherif Bennaceur (journaliste)Sennoun Bachir (employé)Amel Saher (journaliste)Sahla Sid Ahmed (journaliste, dramaturge)Mustapha Zitouni (journaliste)Sid Ahmed Bendas (traducteur)Hassaïn Ghouati (cadre de l’éducation à la retraite)Lyas Hallas (journaliste)Akli Rezouali (journaliste)Djarboub Mohamed (Newpress)Belghoul Anis (Newpress)Abbaci Abdelkader (employé)Berkat Redouane (reporter photographeChabaraka Hamid (journaliste)Zoubir Khellaïfia (journaliste)Meguiref Hayet (journaliste)Guenif Mohamed (manager)Taftichte Idir (chef de parc auto)

Houri Chafik (employé)Hamza Mahmoudi (employé)Tarik Hafid (journaliste)Kamel Bougdal (journaliste).Brahim Taouchichet (journaliste)Mehdi Mehenni (journaliste)Riad Houili (journaliste)Naïma Yachir (journaliste )Ali Bouacha (journaliste)Fadel Djenidi (journaliste)Ilham Ghiat (journaliste)Benzine Kamel (agent commercial)Guattam Fatma-Zohra (retraitée)Karim Bouchakour (employé)Zineb Ben Zitta (journaliste)Cherif Memmoud (journaliste)Nora Boudjedaimi (journaliste)Khellaf Benhadda (journaliste)Habbib Boucetta (informaticien,Ottawa/Canada)Farida Flitti (traductrice-interprète)Mohammed KaddouriNekkach Takfarinas (25 ans,employé)Amel Bentolba (`journaliste)Djemai DjoghlalGargache Boualem (retraité)Adila Katia (chroniqueuse)Laterem Kamel (cadre supérieur à la retraite)Gouri Ali (cadre financier)Yacine Boughazi (poète et écrivain de théâtre)Narima Akkouche (directrice)Krikroum Djallel (employé)Bouhamam Arezki (journaliste)Noura Khedir (chargé d’étude)Maamar Farah (membre fondateur du Soir d’Algérie)Moncef Rédha (correspondant dela Nouvelle République à Paris)

Mohamed Cherif Lachichi (journaliste)Hebbache Abd Rezak (enseignantchercheur au département defrancais à l’université de Béjaïa)Zinou Zebar (reporter photographe)Rabah Guechgueche (employé)Hassane Zerrouki (journaliste)Mohamed Allouane (syndicaliste)Debabeche Malik (commissaire depolice à la retraite)Boubakeur Hamidechi (journaliste)Djoudi Moundji (Député)Omar Ouali ( Journaliste)Merouane Khamar (Docteur ingé-nieur)Salah Ouadahi (Journaliste àLausanne en Suisse)Belkadi Mohamed Seghir(Rédacteur en chef du quotidienAkher Saa)Boukhari Nacereddine (Auteur,journaliste et éditeur)Azzedine Achour (Citoyen algé-rien)Karim Bennacef (Journaliste, DGdu quotidien El Ouma El Arabia)Salima Mimoune (Ecrivaine,auteur de Les Ombres et l’échap-pée)Meriam Sadat (Journaliste )Abdelkader Larbi (Politologue) Kattou Mohamed (Journalistetunisien-Tunis)Sonia Sadi (Militante du RCD, TiziOuzou)Guenifi Naceredine (Cinéaste)Said Aït Mebarek (Journaliste)Rachid Benmecheri (Artiste-Peintre. Ecrivain)Ahmed Ancer (Journaliste à El

Watan)Mohamed Chérif Taleb (Ancienmembre du CNT, Ancien sénateuret président du Parti National pourla solidaritél et le développement,PNSD)Belkacem Khider (Journaliste)Lamriben Abdenour (Officier,marine marchande )Leila Aslaoui Hemmadi (Ancienministre, ancien Magistrat à laCour suprême, Ecrivain, épousede victime du terrorisme islamiste)Hamadache Hammoudi (Citoyen)Mohcen Abdelmoumen etJocelyne De Ruytter (Artiste lié-geoise engagée et progressiste,petite fille de résistant fusillé parles nazis et veuve d’un journalistealgérien)Amine Lounis (Citoyen)Ben Allel Ahcène (Citoyen)Bellahsene Nacira (Cadre)Amrani Rachid (Gérant d’entrepri-se)Anine Naila (Assistante au seind’un organisme international)Agag Salah (Docteur vétérinaire)Nesser Khalfi (Bibliothécaire )Mohamed Kachi (Officier supé-rieur à la retraite)Benyounes Arav (Propriétaire GiteSolaire et Environnementaliste)Abdelaziz Benhamimid(Inspecteur général des impôts,Sétif)Mme Zerrougui Houda (MBA,Université du Quebec-Montréal-Canada)Bentalab Tahar (Avocat). Suivra...

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Anep n °300702 - Le Soir d’Algérie du 21/02/2012

Société implantée à Algercherche opérateur exerçantdans le domaine de la confectiond’habillement, pour la réalisationde :

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cet avis doivent se présenter àl’adresse suivante :

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Les Vergers - Bir Mourad Raï[email protected]

Anep n°300716 - Le Soir d’Algérie du 21/02/2012

AAVISVIS CONDOLÉANCESLe président-directeur général, les cadres et l’en-

semble du personnel de l’ANEP, très affectés par ledécès ddee llaa ttaannttee ddee M. Bouslimane Smaïl, directeurde l’Unité Régie Publicitaire, lui présentent ainsi qu’àsa famille leurs sincères condoléances et les assu-rent de leur profonde sympathie en cette péniblecirconstance.

Puisse Dieu Le Tout-Puissant accorder à la défun-te Sa Sainte Miséricorde et l’accueillir en Son VasteParadis.

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Culture Mardi 21 février 2012 - PAGE [email protected]

Le Soird’Algérie

CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNE (26, RUELARBI-BEN-M’HIDI, ALGER) :• Du 19 au 21 février 2012 : L’Institut Cervantèsd’Alger, en collaboration avec l’ambassaded’Espagne et la Cinémathèque algérienne,organise un cycle de cinéma «El corte sobre elmapa» (une sélection de courts métrages descommunautés autonomes espagnoles).

SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER)• Mardi 21 février à 15h : Omar Fatmouche seral’invité de «Maw’id Maâ El-Kalima» (au club desmédias culturels).• Samedi 25 février à 10h : Pièce théâtrale Serel mifteh (Le secret de la clef), par l’associationZitouna du théâtre Founoun de Bouira. Mise enscène par Ahmed Dehniz.• Samedi 25 février à 18h : Soirée artistiqueanimée par les groupes D’Zair et Sirocco.

AUDITORIUM AÏSSA-MESSAOUDI DE LA RADIOALGÉRIENNE (21, Bd DES MARTYRS, ALGER)• Jeudi 23 février à 19h : Concert de Sid-AliDris.MAISON DE LA CULTURE DE BÉCHAR

• Jusqu’au jeudi 23 février : Salon national desarts picturaux de la Saoura.

GALERIE MOHAMED-RACIM (7, AVENUE PAS-TEUR, ALGER)• Jusqu’au 21 février : Exposition de 35 œuvresen hommage à Ali Ali Khodja.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)• Jusqu’au 25 février : Exposition collectived’arts plastiques «Fenêtres sur le rêve» (à lagalerie Baya).

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (7, RUEHASSANI-ISSAD, ALGER)• Du 2 au 29 février : Exposition «Marseille, citédes Sud», photographies d’Yves Jeanmougin.• Mardi 21 février à 17h : Rencontre littéraire«Alger la noire, roman policier», par Maurice Attia,psychanalyste, psychiatre, scénariste et cinéaste.En partenariat avec les éditions Barzakh.• Jeudi 23 février à 19h : Concert de musique dumonde, par l’artiste palestinienne Kamilya Jubran.Avec Kamylia Jubran (voix, oûd) et Werner Hasler

(trompette, synthés).

INSTITUT CULTUREL ITALIEN D’ALGER (EL-BIAR, ALGER) • Jusqu’au 21 février : Exposition de peinture«Arlequin dans tous ses états», par trente-troisartistes européens.• Mercredi 22 février à 19h (à la sallepolyvalente) : Récital poétique «Entre lecturescroisées & musique» avec les poètes SamiraNegrouche et Giuseppe Goffredo accompagnéspar le bandonéoniste Daniele Di Bonaventura.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER- CENTRE)• Du 17 au 25 février 2012 : Projection du filmMission Impossible 4, à raison de 3 séances/jour14h, 17h et 20h. Sauf le 25 février, il y aura uneseule séance à 20h.• Vendredi 24 février à 10h : Pièce théâtrale Serel mifteh (Le secret de la clef), par l’associationZitouna du théâtre Founoun de Bouira. Mise enscène Ahmed Dehniz.• Samedi 25 février à 19h :Concert avec Bheidja Rahal à l’occasion de la sor-tie de son nouvel album.

COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHABSALIM (CHENOUA,TIPAZA)• Samedi 25 février à 10h : Spectacledivertissant et éducatif intitulé Sardina ouaBambino par la troupe Zahret el Adjiyel deMohammadia.

LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE (PLACE EMIRABDELKADER, ALGER-CENTRE)• Mercredi 21 février à 14h : François Beaunesignera ses deux ouvrages Un ange noir et Unhomme louche, édités chez Gallimard.

MAISON DE LA CULTURE MOULOUD- MAM-MERI DE TIZI OUZOU• Mardi 21 février à 14h (au petit théâtre) :Rencontre mensuelle «Paroles aux artistes» avecMalika Doumrane accompagnée par les jeunesartistes Malik Kezoui, Nouria et Sonia Outaleb.

THÉÂTRE RÉGIONAL KATEB- YACINE DE TIZIOUZOU• Mardi 21 février à 14h : Pièce pour enfants Lagazelle aux cornes d’or du TR de Tizi Ouzou.

M . Boudjedra a été trèssensible à l'accueil et n'apas manqué de remer-

cier la direction de la culture, l'universi-té Hassiba-Ben-Bouali et son ami écri-vain Aïssa Nekaf pour l'invitation. Ils’est dit surpris de constater que beau-coup ont lu ses œuvres. Il citera sonparcours intellectuel : licence de mathset philo, thèse à la Sorbonne sur uneœuvre de Céline. Cet agrégé de philova éditer 27 romans en français etarabe. Ses œuvres sont traduites dans36 pays dont l'Inde, la Chine, le Japon.Il a écrit 15 scénarios. Il s'intéressebeaucoup à la peinture (il citera sonami Khadda) et à la musique de quali-té. A la question de l'adaptation de sesromans au cinéma, Rachid Boudjedrava nous confier qu'un de ses romansPenalty sera porté à l'écran par unjeune réalisateur, Zahzah de Blida. Ilrelate la mort d'un bachagha, collabo-rateur, dans un stade parisien, à l'occa-sion de la coupe de France de football.Il nous apprendra qu'un film issu deson scénario a été nominé pour l'Oscardu meilleur film aux USA. Chronique

des années de braise a eu la Palmed'or au Festival de Cannes de 1975. Ila écrit le scénario de Nahla pourFarouk Belloufa et Silene pour AhmedRachedi. Il est aussi l'auteur d'un scé-nario pour le réalisateur belge Delvos.Il a collaboré aussi avec le réalisateurmarocain Lahlou. Boudjedra revient àl’écriture pour dire que c'est KatebYacine qui est le père du roman moder-ne en Algérie. La première générationcomprend les classiques commeFeraoun, Mammeri, Dib. Elle ouvre lavoie à la deuxième vague dont fait par-tie Boudjedra. Ce dernier a lu Nedjmaétant adolescent, ce qui provoqua unevraie tempête dans sa tête. L'auteur deLa répudiation dira qu'il a cassé le dic-tionnaire, la construction de la phraseet surtout les tabous de la société algé-rienne. Il précisera : «En écrivant, jefais très attention à la poétique dutexte, à la construction de phrases et àl'érudition. Mohamed Choukri, le Tuni-sien, a cassé les tabous dans son livrePain nu, mais n'a pas beaucoup écrit,malheureusement. Mon ouvrage Larépudiation a même été interdit au

Liban, pourtant vitrine de la littératurearabe. Même les Européens ont prisexemple sur moi en ce qui concerneles tabous. L’érudition est très présentedans mes écrits. On retrouve mêmedes formules de maths. J'ai beaucoupétudié l'atlas sur les animaux d'El Dja-hidh. J'ai lu El moukadima d’Ibn ElKhaldoun. Ce dernier avec Ibn Rochdet El Kindi ont des œuvres qui sont devrais trésors. Je suis fier d'avoir appor-té quelque chose à la littérature arabe.Je l'ai fait parfois avec force. J'appar-tiens à une école internationale, j'ai étébeaucoup influencé par Joyce, Faulk-ner et Proust. J'ai beaucoup appris enlisant El Moutanabi et les Mille et Une

Nuits». Répondant à une question surles violentes critiques dont il a fait l'ob-jet, il répondra : «Ce n'est pas le fait destructures de l'Etat mais de personnesqui ont écrit un ou deux romans et sesont érigés en critiques littéraires. Iln'en reste pas moins que 80% de la cri-tique a été positive. Je pense qu'unroman qui ne fait pas bouger leschoses, qui ne crée pas de tempêten'est pas un bon roman. Je n'écrisjamais pour faire plaisir et je ne disjamais le contraire de ce que jepense.» Concernant la censure, il diraqu'elle n'existe pratiquement plus. Larépudiation, malgré la censure, a euun énorme succès. «Cela est dû à monintégrité. Mon enfance a beaucoupinfluencé mes écrits. Tous les écrivainsont peur de l'échec, il n'y a que leschanceux qui arrivent à avoir du suc-cès». Il se désole de voir des émis-sions littéraires rester quelque temps etdisparaître. «Le lectorat aussi se rétré-cit. Mes œuvres éditées à 50 000exemplaires sont passées à 10 000. Jene veux pas être paternaliste en don-nant des conseils aux jeunes. Je penseà Hmida Layachi qui a produit deuxromans de bonne facture, mais quin'ont pas rencontré le succès escomp-té.» Concernant Yasmina Khadra, ildira tout simplement : «C’est une écri-ture à chaud, c'est le grand journalis-me, il n'y a qu'à voir le titre comme L'at-tentat». A une question sur la languearabe, il répondra qu'il a écrit La répu-diation en français car aucun paysarabe ne voulait l'éditer. Il regrettera,

par ailleurs, que Kateb Yacine et MalekHaddad ne se soient pas ouverts àl'arabe, car ils auraient écrit de belleschoses. Le journaliste MohamedGhriss fera remarquer que Kateb Yaci-ne a une admiration pour le Livresacré. Dr Aït Djida Mokrane va l'inter-peller sur l'émotionnel dans le romanalgérien car «le romancier algérienn'accorde pas beaucoup d'importanceà la dimension humaine et s'attarde surle rédactionnel». Boudjedra répondraque les deux sont importants.

Mme Aït Saâda, doyenne de la fac delettres, va faire remarquer : «Dans vosderniers romans, vous n'hésitez pas àrevisiter fictionnellement l'histoire et àporter un regard critique et distanciémarqué par le recul historique et intel-lectuel sur les évènements tragiquesde notre pays.»

Boudjedra parlera beaucoup de sondernier livre Les figuiers de Barbariequi est inspiré d'une histoire vraie, celled’un moudjahid qui n’admet pas le faitque des membres de sa famille aienttrahit la Révolution et vit un choc psy-chologique.

Rachid Boudjedra vient de terminerun scénario sur l’équipe de football duFLN, il finalise un autre sur ZighoutYoucef. Il a expliqué qu’il a accepté defaire ce travail car ce révolutionnaireest un homme bon et simple. Il avait laparticularité de prier debout et seul. Parailleurs, il aimait cheikh El Afrit et chan-tait avec une belle voix toutes seschansons aux djounoud.

Medjdoub Ali

CHLEF

Rachid Boudjedra fait l’événement

L'Égypte de l’après-Moubarak orga-nise pour la première fois dansl’histoire culturelle du pays un

important événement entièrement dédié aufilm africain. Il s’agit du festival de Louxorpour le cinéma africain, qui a lieu du 21 au 28février 2012. La ville de Louxor (en HauteEgypte, à 1 000 km au sud du Caire) abritecette toute première édition à laquelle partici-pent trente pays du continent.

L’Algérie y est présente avec MohamedLakhdar Hamina, Merzak Allouache et Abde-nour Zahzah, que ce soit en compétition offi-cielle ou pour mieux faire connaître les filmsqui ont marqué le cinéma africain. Ainsi,parmi les longs métrages hors compétitionqui seront présentés au public, figure Chro-nique des années de braise de MohamedLakhdar Hamina.Pour sa part, MerzakAllouache, avec son fil Normal, participe auconcours pour l’obtention d’un des prix dufestival, volet longs métrages, documentaireset de fiction. Normal a été sélectionné auxcôtés de 16 autres œuvres cinématogra-phiques en compétition, dont Sortie du Cairede Hesham Issawi (Egypte, fiction), Le typeparfait d’Owel Broun (Côte-d’Ivoire, fiction),Le point de vue du lion de Didier Awade

(Sénégal, documentaire), Mains approxima-tives de Mohamed Asli (Maroc, fiction), His-toires tunisiennes de Nada Mezny (Tunisie,fiction), Etat de violence de Khalo Matabane(Afrique du Sud, fiction), etc. Quant à Abde-nour Zahzah, son film Garagouz a été sélec-tionné parmi les 25 œuvres de fiction (enmajorité) et documentaires en compétitiondans la catégorie courts métrages.

La cité historique de Louxor célèbre, parailleurs, toujours dans le cadre de ce festival,75 années de film d’animation en Afrique.

Là aussi, il s’agit d’une première enEgypte où une vingtaine de films d'animationseront projetés, le tout suivi d’un séminaireautour du sujet. A noter que les organisateurstravaillent en collaboration avec l’Asifa (l’As-sociation internationale du film d’animation).En plus des œuvres de la diaspora africainevivant dans les pays occidentaux, il sera pro-jeté quelques- uns des films d’animation deHassan Mustapha, un cinéaste nigérien quiest considéré comme le père spirituel dugenre dans le continent africain. Il est bon desouligner également que ce n’est pas le gou-vernement qui organise et gère ce genred’événement, mais un organisme indépen-dant.Encore une première ! En l’occurrence,

la fondation «Les jeunes artistes indépen-dants» (Shabab) est une association civile àbut non lucratif, créée en 2006, qui activedans les domaines du théâtre, cinéma,médias et marketing. Shabab a représentél'Égypte à l’occasion de plusieurs manifesta-tions culturelles aux niveaux national et inter-national. La fondation a commencé à tra-vailler sur ce festival de Louxor en 2010, dontl’idée de lancement est venue du scénaristeégyptien M. Sayed Fouad.

Quant au choix de Louxor, cela répondau souci de décentraliser les événementsculturels majeurs et les organiser en dehorsdu Caire ou d’Alexandrie.

Hocine T.

Les films Normal et Garagouzen compétition officielle

Phot

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Tinariwen est un groupe algérien ou malien ? Nul doute quecette question va encore se poser avec plus de passion après leprix du meilleur album de «Musique du monde» (World Music) auxGrammy Awards, obtenu grâce à l’album Tassili.

Sur Internet, on peut voir un enregistrement des Tinariwen lorsdu concert d’ouverture de la Coupe du monde 2010 en Afrique duSud. Les artistes touaregs avaient des drapeaux algériens surscène. Sur d’autres sites, il est écrit que le Mali est le «pays d’ori-gine» de Tinariwen.

Le Tinariwen «historique» a été créé officiellement en 1982,lors d'un festival à Alger, par Ibrahim ag Alhabib, Alhassan ag Tou-hami et feu Intayaden. Aujourd’hui, le groupe compte seize chan-teurs et musiciens dont la moitié ne participent pas aux tournées.

Chercher une nationalité pour un Targui, c’est plus difficile qued’essayer d’en trouver une pour un gitan. Les hommes bleus fontpartie des derniers (vrais) nomades sur Terre.

La question qui se pose est de savoir si, comme toujours, l’Oc-cident et son star system vont «récupérer» le riche patrimoine duSahara et nous imposer un produit «manufacturé» à partir de«matières premières» pillées chez nous, en Afrique.

L’art du Sahara est si riche. Tinariwen n’est qu’un palmierdans une immense palmeraie.

K. [email protected]

Le coup de bill’art du Soir

Tinariwen, algérien ou malien ?Par Kader Bakou

PPaass mmooiinnss ddee qquuaattrree iinntteerrvveennttiioonnss ppoouurr cceettttee ffiigguurree eemmbblléémmaattiiqquuee ddee llaa lliittttéérraattuurree aallggéérriieennnnee

eett mmaagghhrréébbiinnee :: àà ll''uunniivveerrssiittéé,, aauu ccaafféé lliittttéérraaiirree,, aauucceerrccllee ddeess jjuurriisstteess eett àà llaa rraaddiioo.. TToouutt llee mmoonnddee ss''aaccccoorrddee àà qquuaalliiffiieerr ll''éévvèènneemmeenntt ddee tteemmppss ffoorrtt

ddee ll''aaccttuuaalliittéé ccuullttuurreellllee ddee cceettttee wwiillaayyaa..

FESTIVAL DE LOUXOR POUR LE CINÉMA AFRICAIN

Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsMardi 21 février 2012 - PAGE12 Mardi 21 février 2012 - PAGE13

ISLAM SLIMANI (ATTAQUANT DU CR BELOUIZDAD) AU SOIR :

Ghezzal remplace YebdaL'attaquant international algérien

Abdelkader Ghezzal remplacera son coéqui-pier en sélection Hassan Yebda, blessé, lorsdu match Gambie-Algérie du 29 février àBanjul, dans le cadre des éliminatoires de laCoupe d'Afrique des nations 2013 (CAN-2013), a annoncé hier lundi la Fédérationalgérienne de football (FAF).

Le nom de Ghezzal, sociétaire du clubespagnol de Levante, figurait sur la liste desjoueurs réservistes retenue par le sélection-neur national, le Bosnien Vahid Halilhodzic,aux côtés du gardien de but MohamedLamine Zemmamouche et des attaquantsKamel Ghilas et Islam Slimani pour le match contre les Scorpions de Gambiecomptant pour le deuxième tour aller des éliminatoires de la CAN-2013, dont laphase finale est prévue en Afrique du Sud.

Le milieu récupérateur de Grenade (Espagne), Yebda, s'était blessé augenou droit, samedi à l'entraînement, rappelle-t-on. Selon un premier diagnos-tic, il souffrirait d'une rupture des ligaments croisés.

Le milieu de terrain des Verts doit encore passer des examens pour confir-mer ce diagnostic, mais il pourrait bien être contraint de faire une croix sur lereste de la saison. Ghezzal a fait, dimanche soir contre le Rayo Vallecano, saseconde apparition sous le maillot de CD Levante qu’il a rejoint durant le mer-cato hivernal. Incorporé en seconde mi-temps, l’ancien joueur de Cesena a pro-voqué le penalty du but égalisateur de son équipe, finalement humiliée sur sonterrain (3-5).

Vahid Halilhodzic a fait appel à 24 joueurs, dont 7 évoluant en championnatd'Algérie de football, plus 4 autres réservistes, pour donner la réplique à laGambie. La sélection algérienne rejoindra Banjul le 27 février à partir de Parisà bord d'un vol spécial.

Football professionnel et sous-développement

Le football professionnel :le gouvernementde Zurich décide

La Fifa ne manque pas de rappelerà l’ordre les pays en voie de dévelop-pement, qui n’envisagent pas d’inté-grer cette fonction dans leur dévelop-pement économique, social et culturel.En effet, pour la Fifa, les individus despays en voie de développement doi-vent impérativement intégrer ce«modèle sportif de pratique», pourapprendre à se distraire et faire la fêteensemble, purger leurs passions etdiscipliner leurs instincts, s’exercer autravail d’équipe et à la rencontre avecles autres. De la sorte, le football pro-fessionnel, avec son mode d’organisa-tion et ses finalités, se présentecomme un remède aux maux sociaux.Il développe une vie méthodiquementrationnalisée avec des valeurs haute-ment morales et désintéressées, quirendent les corps plus vertueux et lescerveaux moins pervers. Il promet deremettre en place les lois confuses etembrouillées par des règles sportivesprécises. Il élabore de nouvellesreprésentations, un nouveau répertoi-re d’actes et de symboles où va se

refléter, voire s’identifier, l’imaginairecollectif. En somme, le phénomènefootball professionnel, dans les paysen voie de développement, veut fina-lement réussir là où tout a échoué :l’éducation, la santé, la culture, lacommunication, etc. Il est investi d’unemission inouïe : fabriquer des cham-pions pour mettre fin à la misère spor-tive de la multitude. C’est pour toutesces raisons, qu’il mérite d’être interro-gé plus qu’avant.

Le football professionnel :un sport spectacle,

mais aussi un pouvoirP. Veyne nous apprend que dans

la logique des sociétés grecque etromaine, les jeux étaient considéréscomme un «don», un «cadeau» queles riches notables, au tempéramentgénéreux et patriotes, offraient à laplèbe, au même titre que le pain : d’oùl’expression le pain et le cirque, quiavaient pour fonction d’intégrer laplèbe dans le corps social et d’acheterainsi la paix sociale. Or, nombreuxsont encore aujourd’hui les dirigeantspolitiques qui ont compris la force dusport-spectacle football dans la créa-

tion d’un «pouvoir politique», et ilsn’en font plus un secret. Les autrescatégories du «système sportif» nesont pas des activités symbolique-ment rentables. C’est ainsi que lacatégorie «sport-éducation», commeoutil d’insertion des jeunes dans la viesociale contribuant à améliorer leurétat physique, à favoriser le dévelop-pement de leur personnalité et à res-serrer ainsi la cohésion nationale, esttotalement ignorée. La catégorie«sport de compétition», ayant commeobjectif la réalisation d’une pluralitéd’excellences avec l’établissementd’un clavier de performances acces-sibles par étapes au plus grandnombre à des rythmes divers (à l’éco-le, au lycée et à l’université), est àl’état de bricolage. Quant à la catégo-rie «sport de participation», qui vise lasanté et le bien-être de la populationavec pour objectif de combattre acti-vement certaines maladies, elle esttout simplement absente de l’espacesocial. Ainsi, les dirigeants politiques,des pays en voie de développement,ne sachant pas ou ne voulant pasmettre en place un «système dessports» structuré et organisé qui béné-ficierait à l’ensemble de leurs popula-tions, se rabattent sur la catégoriemobilisatrice sport-spectacle football :comme pour inviter leurs populationsà venir consommer le sport et dégus-ter la performance par délégation ima-ginaire. Si bien que les problèmes quiaccablent le sport résultent d’un déve-loppement non planifié, fragmenté,désarticulé, non contrôlé et de plus enplus mal maîtrisé.

Le football professionnel :un accaparement

ou une acculturationL’histoire nous apprend que

lorsque le sport n’est pas égalementdistribué au sein d’une population, ilsuscite des stratégies d’accaparementet de prédation et non d’appropriationou d’acculturation. C’est le cas del’Algérie où l’on assiste depuisquelque temps à des manœuvres, destactiques, des stratégies d’accapare-ment de la catégorie football profes-sionnel, ayant comme conséquencel’émergence de comportements et desentiments qui mettent en relief desliens sociaux segmentaires et commu-nautaires propices aux identifications

partisanes locales et régionales. Dansces conditions, le phénomène «foot-ball professionnel» perd de sa finalitésocialisatrice, qui est celle de créer dulien social, pour ne devenir qu’un uni-vers d’évasion et de diversion sociale,voire un simple «divertissement pro-tecteur» à des pratiques délinquantesastucieuses.

Le football professionnel :Un montage socioculturel

de la performancePour la majorité des dirigeants

politiques, des pays en voie de déve-loppement, la «performance» dans lefootball professionnel en son sensphysique, technique, psychologique,sociologique et philosophique, n’estpas considérée comme une activitépouvant imbriquer une multitude desavoirs et de savoir-faire. Elle n’estpas perçue comme la subjectivationd’un long processus de production etde contrôle de soi : une activité socia-lement et culturellement construite etconquise, au cours d’un long investis-sement collectif. Dans la sophistica-tion des discours, la performancesportive tombe du ciel, elle est surgis-sement et miracle : un oracle envoyépar les dieux d’Olympie. Elle ne sup-pose aucune volonté, aucun projet,aucune rationalité, aucune ascèse,aucune éthique référentielle. C’estune simple activité de bricolage avecles moyens du bord dont on dispose. Ilsuffit, simplement, de construire desstades (clés en main), de présenter uncahier des charges (documents enmain) et de changer périodiquementd’entraîneurs (chèques en main) pourque la performance et le professionna-lisme naissent et fleurissent au seindes clubs.

Le football professionnel algérien : un professionnalisme

flou qui cache un sordide matérialisme

Le football professionnel enAlgérie, façonné par le contexte socialet culturel dans lequel il baigne, estsynonyme de pouvoir et d’argent etnon de progrès. Affecté et stérile, ilexprime le projet d’une société enperte de références, une société sansun réel «projet sportif». Aujourd’hui,chaque club est géré par une «secte»

avec un «gourou» utilisant un jargonsportif savant à son goût pour mobili-ser ses troupes et leur prescrire cequ’elles doivent faire sur le terrain etdans les tribunes (si rien n’est prescrit,elles ne doivent pas bouger). Des gou-rous qui ont chassé, des clubs, les«hommes dévoués» au sport et à l’ins-titution sportive. Ils ont mis fin à undévouement vivant, qui s’exerçaitavec dignité et grandeur dans la majo-rité des grands clubs : mobile, vivace,persévérant, ingénieux. Un dévoue-ment qui a contribué à construire et àpréserver, au sein des clubs, desvaleurs pour lesquelles la vie mérited’être sacrifiée : la loyauté, l’amitié, lasolidarité. Amputé, aujourd’hui, decette «intelligence sociale» qui forgeles consciences collectives, de cette«intelligence morale» qui permet dedistinguer entre les actions correctes(le bien) et incorrectes (le mal) et decette «culture de la joie» qui socialiseet tempère les émotions et les pas-sions les plus bavardes, le club defootball professionnel est devenu unchamp clos fait d’affrontements épui-sants et stériles avec de gigantesques«psycho-sociodrames» mettant enscène des agressivités, des animosi-tés, des tensions, des haines, qui lais-sent transparaître une culture de l’af-frontement et de la vengeance. Lefootball professionnel est devenu lelieu où vient s’exercer une pédagogiede la violence inassouvie.

A l’image de l’institution qui l’aenfantée, il ne donne plus ce «plaisirsocial» qui enracine la culture sportivedans la communauté. Il a perdu de sapertinence à manifester et à rendrevisible une volonté collective, uneconscience collective. Il n’arrive plus àmobiliser, à rassembler, à fédérer. Cen’est plus le lieu où l’on peut afficherpubliquement sa liberté de penser etsa liberté d’appartenance. Il reflète ladécomposition des règles de la civilitéet de la socialité. Transactions finan-cières obscures, manœuvres poli-tiques, intimidation, chauvinisme,esprit de clan, le hantent. Pour la jeu-nesse, le football professionnel, avecson mode d’organisation des relationsinterindividuelles agressives et vio-lentes, est devenu le modèle socialpar excellence de l’apprentissage descomportements d’agression et de pré-dation et pour les enfants une norme,un idéal d’expérimentation et d’imita-tion, au jeu de rôles agressif. Si bienque le football professionnel s’appa-rente, dans l’imaginaire collectif, à unsport qui n’a pas de scrupules et demorale, car il fait partie d’un systèmede pouvoir sans scrupules et sansmorale.

L. B.(*) Universitaire

PARLONS-EN

Au MCA, la vie ressemble à un feuilleton digne des séries américaines.Au niveau du CSA, deux hommes continuent de s’affronter pour la prise dela présidence, Amrous, l’occupant, et Zedek, qui veut devenir l’entrant.

Pratiquement, à deux jours d’intervalles, ils ont tenu des AG et on attendde voir la suite des événements. En ce qui concerne les professionnels, lasituation est tout aussi rebondissante et extravagante. François Bracci, l’en-traîneur français qui travaillait sans être payé, a été limogé, puis rappelé puisremercié de nouveau après le match nul face au CSC qui vient de s’imposerdans le «Guatanamo» harrachi. Un résultat qui confirme que lesConstantinois sont redoutables à l’extérieur et qui dévalorise la décision pré-cipitée des dirigeants mouloudéens qui ne font que rajouter un autre nom àla liste des techniciens qu’ils n’ont pas rémunérés. D’autre part, après la«blague» de l’investisseur italien, voilà qu’on nous sert une autre plaisante-rie, celle d’un homme d’affaires algérien qui serait prêt à investir dans le club.On nous a dit qu’il était prêt à ramener Robert Nouzaret, ce technicien fran-çais qui avait été limogé il y a quelques années après six défaites consécu-tives du MCA et qui a refusé les offres de plusieurs pays africains pour cou-ler une douce retraite et qui vient à peine de recevoir son dû de la part duDoyen après avoir saisi la Fifa. Franchement, du côté du Mouloudia, il y aune nouvelle race de zigotos qui nous prennent vraiment pour des gogos.

H. B.

Les «zigotos» et les «gogos»

Le Soir d’Algérie : Avez-vous été surpris par votre pre-mière convocation en sélectionnationale ?

Islam Slimani : Non, jen'étais pas tellement surprisparce que je l’espérais depuislongtemps et pour quelqu’uncomme moi qui travaille sérieuse-ment, tôt ou tard on est récom-pensé pour ses efforts.

Que vous a dit Halilhodzicquand vous l’avez rencontrépour la première fois ?

Je n’ai pas eu de tête-à-têteavec lui parce qu’il a surtout parléavec tout le groupe.

Un peu déçu de ne pas avoirété convoqué avec le groupequi doit se rendre en Gambie ?

Je suis sur la liste des éven-tuels remplaçants, ce qui est déjàpas mal. Cela veut dire que jerentre dans les plans du sélec-tionneur, et il ne me reste plusqu’à continuer à travailler et àbriller au sein de mon club pouraller plus haut.

N’avez-vous pas un peu lagrosse tête en ce moment ?

Non, ce n’est pas mon genre.D’ailleurs, depuis cette convoca-tion en équipe nationale, jeredouble d'effort pour progresser.Non, je ne suis pas encore arrivéet je sais que le chemin est dur ettrès long pour atteindre l'excellen-ce.

Vous avez déclaré que vousêtes arrivé en sélection grâceau CRB. N’avez-vous pasoublié Chéraga où vous étiezavant d'intégrer le Chabab ?

Il faut être réaliste. Est-cequ’on m’aurait convoqué en équi-pe nationale si j’étais encore à laJSM Chéraga ? Certainementpas. Bien sûr, j’ai fait un importantbond dans ma carrière au sein del’équipe de Chéraga mais c’est auChabab que j’ai connu cetteconsécration, mais je n’ai pasoublié mon passage à Chéraga.

Vous avez la chance d’êtredrivé par Djamel Menad, l’ex-avant-centre de l’EN. Est-cequ’il vous donne des conseilsdans un poste qu’il connaîtbien ?

Oui, il me conseille souvent etje ne peux qu’apprendre auprèsd’un grand attaquant qu’il était etqui a fait une carrière que tout lemonde connaît. C’est monmeilleur conseiller !

Dans quel domaine vousconseille-t-il ?

Il me conseille sur tout, c’est-à-dire sur mes placements, mesdéplacements et mes appels deballe.

Cette semaine, le cham-pionnat s’arrête au profit de la

Coupe d’Algérie. Quelles sontvos ambitions dans cetteépreuve ?

On veut aller le plus loin pos-sible. Bon, on va affronter uneéquipe de division inférieure cheznous mais il faudra s’en méfierparce que c’est le genre de for-mation qui peut livrer le match desa vie. On n’est pas à l’abri d’unemauvaise surprise.

Et en championnat, quel estvotre objectif après ce matchnul contre l'USMA ?

Notre objectif est de continuerà jouer les premiers rôles.

Que voulez-vous dire ?Quand je dis jouer les pre-

miers rôles, cela veut dire viser

l’une des trois premières places.

Y compris le titre ?Je n’ai pas parlé de titre.

Pensez-vous que notresélection pourra faire un bonrésultat en Gambie ?

Sur ce que j’ai vu et ressentilors du dernier regroupement, jecrois que nous avons une sélec-tion nationale assez compétitiveet je pense qu’elle pourra s’ensortir en Gambie.

Pour conclure, quel motpourrait qualifier VahidHalilhodzic ?

Je dirais plutôt deux, rigueuret discipline.

Propos recueillis par H. B.

Quelle fonction prétend remplir le football professionnel, devenu une entreprise de spectacle relevant du marché, dans lecorps social des pays en voie de développement ? Car, aujourd’hui, quand on évoque ce «modèle sportif de pratique» fondésur la compétition et la performance, et qui continue de nous capturer d’une manière ou d’une autre, on veut surtout rendrecompte de sa capacité à remplir une fonction socioculturelle, qui est celle d’introduire, au sein de la société, l’apprentissaged’un code de conduite basé sur des valeurs spécifiques, comme l’effort, le dépassement incessant de soi, l’abnégation, lemérite et l’excellence. Autrement dit, le football professionnel ambitionne d’être un «modèle universel» à imiter, pour accéderau travail professionnel moderne, c’est-à-dire à des vertus combatives et à un savoir-faire. On considère que cette activité «...apparemment gratuite remplit une fonction, se présente comme le maillon d’une chaîne, occupe une place. Si cette activitédisparaissait, cela engendrerait un manque (un dysfonctionnement) et il faudrait la remplacer» (Y. Vargas).

Par Lalaoui Belkacem *

FOOTBALL

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USM HARRACHDes Kawassers

en colèreAprès la nouvelle défaite

des Harrachis dans leur fief deGuantanamo face à un mal-classé, le CSC, les supportersne l’ont vraiment pas digéréeet déjà ,à la fin de la rencontre,ils l'ont fait savoir à BoualemCharef en l'abreuvant d'in-sultes, réclamant même sondépart ainsi que celui du pré-sident, Mohamed Laib.

D'ailleurs, ils reprochent, àjuste titre, au coach de ne pasavoir réussi à remporter lemoindre titre depuis cinq ansqu'il est à la barre techniquedu «Borussia» et ils estimentqu'il est temps d’opérer unchangement. Mais contraire-ment à ce qui se passe auMCA, Charef ne devrait pasêtre inquiété car il entretientde bonnes relations avec Laibqui lui accorde toute saconfiance, malgré ses échecset ses sautes d'humeur avecles arbitres et… la presse.

D'ailleurs, on racontequ'un sponsor a refusé desponsoriser les Jaune et Noirparce qu'il estimait quel'USMH n'est pas assez média-tisée. Quand on sait que leclub est confronté à des diffi-cultés financières et que lesjoueurs n'ont pas encoreperçu certaines primes, celareprésente vraiment unmanque à gagner.

H. B.

AS KHROUBLe nouvel entraîneur sera connu jeudi

Le prochain entraîneur de l'AS Khroub sera connu ce jeudi, à l'issue de laréunion du conseil d'administration de la SSPA/ASK, en remplacement d'ElHadi Khezzar, démissionnaire, a-t-on appris hier lundi auprès du présidentAbdelkrim Kitouni. «Le futur entraîneur de l'équipe sera désigné jeudi lors dela réunion des membres du conseil d'administration. Nous avons décidé deconfier la préparation du match de Coupe d'Algérie (samedi face au MC El-Eulma) au directeur technique sportif, Zemamta», a affirmé à l'APS le premierresponsable de l'ASK, joint par téléphone.

El-Hadi Khezzar a annoncé dimanche, sa démission de son poste, au len-demain de la contre-performance à domicile face à la JS Kabylie (0-0), enmatch comptant pour la 20e journée du championnat professionnel de Ligue 1.L'AS Khroub, qui n'a plus goûté à la victoire depuis la 12e journée (face à l'USMHarrach 1-0), pointe à la 12e place au classement avec 21 points, à deux lon-gueurs du premier relégable, le CA Batna (14e, 29 points).

Evoquant les éventuelles pistes de techniciens, Kitouni a révélé que troisnoms figurent dans son calepin, dont celui de l'ancien sélectionneur de l'équi-pe olympique, Azzedine Aït-Djoudi.

«Nous avons trois noms en tête, dont Aït-Djoudi qui a déjà travaillé auKhroub. Nous allons probablement prendre attache avec lui. Une chose estsûre, tout se décidera durant les prochaines 48 heures», a-t-il ajouté, affirmantque le successeur de Khezzar «supervisera l'équipe samedi prochain face auMC El-Eulma» pour le compte des 16es de finale de la Coupe d'Algérie.

L'entraîneur irakien du CA BatnaAmeur Djamil a démissionné de sonposte à la suite du nouveau faux pasenregistré par son équipe à domicilesamedi face au NA Hussein Dey (0-0), pour le compte de la 20e journéede championnat de Ligue une algé-rienne de football, a-t-on apprisauprès du club de la capitale desAurès. Le conseil d'administrationdu CAB a tenu dimanche soir uneréunion d'urgence qui a duré plu-sieurs heures pour, entre autres,entériner la démission du technicienirakien, selon la même source.

Revenu durant l'été dernier dansle club qu'il avait entraîné à plusieursreprises par le passé, Ameur Djamilavait réussi un bon départ avec lenouveau promu, avant que les résul-tats ne se détériorent depuis les der-nières journées de la phase aller.Après 20 matches en championnat,le club auressien occupe la 13e

place au classement général avec20 points, devançant d'une longueurseulement le premier relégable, àsavoir le MC Oran. Pour sa part,l'entraîneur adjoint, HalimBouaraâra a affiché son désir de

poursuivre la mission, estimant qu'ila «les capacités, en tant qu'enfantdu club de sauver ce dernier de larelégation», a-t-il déclaré à la Radionationale.

Le CAB est parmi les très raresformations de Ligue 1 à n'avoir pasconnu de changement au niveau deleurs barres techniques depuis ledébut de cet exercice, rappelle-t-on.Ameur Djamil devient ainsi le neu-vième entraîneur à avoir démission-né ou démis de ses fonctions depuisle début de la phase retour de laLigue une, soit en cinq journéesseulement.

CondoléancesLe DG de l'OCO, le directeur de la piscine du 1er-Mai ainsi que

tout le personnel, très affectés par le décès de Belhout Tewfik,présentent à la famille du défunt leurs sincères condoléances.«Puisse Dieu accueillir le défunt en Son vaste Paradis.»

CA BATNAAmeur Djamil démissionne

Ligue 1 (21e journée) : JSMB-CAB avancé au samedi 25 février

Le match JSM Béjaïa-CA Batna comptant pour la 21e journée duchampionnat d'Algérie de Ligue 1 professionnelle a été avancé ausamedi 25 février à 15h, au stade de l'Unité africaine à Béjaïa, a indi-qué la Ligue de football professionnel (LFP).

Cette rencontre a été avancée pour permettre à la JSM Béjaïa depréparer son match retour du tour préliminaire de la Ligue des cham-pions d'Afrique contre les Tchadiens de Foullah Edifice, prévu entrele 2 et le 4 mars prochain à Béjaïa. Les sept autres matches de la21e journée se dérouleront le samedi 3 mars. Ce week-end est, pourrappel, réservé aux matches des seizièmes de finale de la Couped'Algérie, épreuve où la JSMB et le CAB sont éliminés.

«Menad est mon meilleur conseiller»Transfuge de la JSM Chéraga, Islam Slimani s’est très

vite imposé au sein de l’attaque belouizdadie, au pointmême de taper dans l’œil du sélectionneur national quil’a convoqué lors du dernier regroupement de l’EN etplacé sur la liste des réservistes pour le prochain matchcontre la Gambie. Belle consécration pour ce jeune atta-quant qui a encore une marge de progression.

Islam Slimani.

Ameur Djamil.

ÉLIMINATOIRES CAN 2013 :À J-8 DE GAMBIE-ALGÉRIE

LIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE(8es DE FINALE, ALLER)

Le Real Madrid tentera de pour-suivre son carton plein sur la scèneeuropéenne dans le froid moscovitedu CSKA, lors des 8es de finale de laLigue des champions qui représente-ront un test pour Chelsea et sonentraîneur André Villas-Boas, endéplacement à Naples.

CSKA Moscou - RealMadrid : le Real plane en Liga, duhaut de ses dix points d'avance sur leBarça. Mais la «Decima»(dixième C1) est l'objectif affiché duclub, et cela passe par Moscou oùdes températures négatives sontattendues pour mardi après-midi. LesMadrilènes, privés de Di Maria (bles-sé) et qui sont arrivés dès dimancheen Russie, n'ont toujours pas encais-sé de but à l'extérieur cette saison enEurope. La sérénité espagnoletranche avec la situation moscovite.Le CSKA est en pleine trêve hiverna-le, depuis fin novembre, et ne repren-dra son championnat que le 3 mars. Ila perdu son attaquant Vagner Love,au club depuis 2004 et parti àFlamengo fin janvier, mais peut tou-jours compter sur son principal argu-ment offensif, Doumbia, auteur de 29buts depuis moins d'un an.

Naples – Chelsea : AndréVillas-Boas joue un peu son avenir.L'entraîneur portugais est de plus enplus sur la sellette : ses Blues n'ontremporté qu'un seul de leurs six der-niers matches, toutes compétitionsconfondues, et sont sortis sous lessifflets de Stamford Bridge après avoirconcédé le nul 1-1 en Cup face àBirmingham, club de D2. La questionsera aussi de savoir où en est Drogba,lui qui a raté un penalty capital enfinale de la CAN (perdue par la Côted'Ivoire aux tirs au but face à laZambie). Naples, de son côté, comp-te maintenir l'invincibilité à domicilequ'il connaît depuis 2008 et sonretour sur la scène européenne (11matches). Auteurs d'un début d'an-née poussif, les Parthénopéens sesont repris puisqu'ils restent sur deuxvictoires en Serie A, avec notammenttrois buts de son Matador Cavani

(auteur de 16 buts lors de ses 18 der-niers matches).

FC Bâle - Bayern Munich : leBayern aurait tord de prendre cematch à la légère, en dépit du désé-quilibre apparent entre les deuxéquipes. Car depuis la reprise, le clubbavarois n'a pris que huit points surles quinze possibles en Bundesliga,avec notamment ce 0-0 concédésamedi chez le dernier, Fribourg. Bâlede son côté, qui a réalisé l'exploit dereléguer Manchester United en C3,reste sur deux nuls en championnat,dont un 2-2 arraché in extremis faceaux Young Boys Berne, qui demeu-rent à six points du leader bâlois.

Marseille - Inter Milan : aprèsle «miracle de Dortmund» et sa ren-versante victoire, l'OM veut désor-mais franchir un nouveau cap etdépasser les 8es de finale de C1 pourla première fois depuis... 1993, annéede son titre européen. Invaincuedepuis fin novembre (15 matchestoutes compétitions confondues),l'équipe de Didier Deschamps restenéanmoins sur un nul à domicilecontre Valenciennes (1-1 samedi) etdoit faire sans son meilleur buteur,Rémy (blessé). L'Inter, pour sa part,est en pleine déconfiture, puisqu'ellevient d'essuyer trois revers de rang.«Ils sont sur une série négative, maisje sais que mercredi je ne verrai pasla même équipe que celle que j'ai vueces dernières semaines, a estiméDeschamps. Le championnat poureux c'est mort, mercredi c'est leurobjectif. Ils ne vont pas gommer dujour au lendemain leurs soucis, maisc'est une équipe italienne, donc ce nesera pas évident.»

Start (en heure algérienne)Aujourd’hui mardi 21 février

CSKA Moscou - Real Madrid CF (18h) Naples SC - Chelsea FC

Mercredi 22 février (20h45) FC Bâle - Bayern Munich O. Marseille - Inter Milan

*Matches retour les 13 et 14 mars

Le Real dans le froid,c'est chaud pour Chelsea

CONTRIBUTION

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mardi 21 février 2012 - PAGE 17

[email protected]

GGââtteeaauu ddee sseemmoouullee

4 œufs, beurre pour le moule, 1 tasse de lait, 1tasse de sucre, 1 tasse d'huile d'olive, 2 sachetsde levure chimique, 1 zeste de citron, 1 poignée

de raisins secs, 4 tasses de semoule moyenne ougrosse

Pour le sirop : 6 tasses d'eau, 3 tasses de sucre, lejus d'un citron

Mélangez les œufs et le sucre avec un fouet(électrique), ajoutez le lait, l'huile, la semoule, lalevure, le zeste de citron et les raisins secs. Battezbien le tout. Versez cette préparation dans un moulede 36 cm sur 26 cm préalablement beurré. Enfournezpendant 25 min. Versez dessus le sirop préparépendant la cuisson du gâteau.

RRiizz ccaannttoonnaaiiss

1 oignon haché, 2 gousses d'ail hachées,1dl d'huile, 300 g de riz, 200 g de petitescrevettes décortiquées, 150 g de petits

pois,150 g de blanc de poulet cuit coupé enpetits dés, sel et poivre, 2 œufs brouillés, 1

petit bouquet de persil plat

Faire revenir l'ail et l'oignon hachés dans l'huilechaude. Ajouter le riz et le laisser un peu frire. Incorporer les crevettes, les petits pois et lesdés de poulet. Verser 6 dl d'eau bouillante saleret poivrer. Bien mélanger, couvrir et cuirependant environ 12 minutes à feu doux. Ajouter les œufs brouillés, mélanger.Saupoudrer de persil.

Phot

os: D

R

TTrruuccss eett aassttuucceess

Pour bien laver vos pullsmohair ou angora : - Utilisez un shampoingpour bébé ! - Préconisez aussi de l'eaude lavage juste tiède. - Ensuite ne laissez pastremper votre pull. - Essorez-le délicatementet posez-le à plat sur unesurface absorbante. (parexemple sur une serviettede bain). - Le fait d'étendre le pull

sur un étendoirpeut détendre lalaine et déformerle pull. - Afind'empêcher que

vos pulls enlaineangora neperdentleurs poils:

- prenezun sac en plastique etenfermer votre pulldedans. - Mettez-le 48h au fond devotre freezer.

Autre astuce pour éviterque le pull angora oumohair ne perde sespoils : - Munissez-vous d'unebouteille de laque fixativepour les cheveux. - Pulvérisez à unetrentaine de centimètres dupull pour éviter de letremper. - Si vous ne vaporisez pasde trop loin, la laque vousfera comme une couchede colle invisible.

CCoommmmeenntt ffaaiirree ppoouurraacchheetteerr lleess pprroodduuiittss qquuii

nnoouuss vvoonntt bbiieennCombien de fois vous

êtes-vous trompée lorsd’un achat de parfum,

de fond de teint, derouge à lèvres ? Quelssont les secrets pourne plus se tromper ?

Voici quelques conseilspour ne plus faire de

mauvais achats...

Le rouge à lèvresLe premier conseil c’estde tester. Un rouge àlèvre peut être joli sur leprésentoir mais jureravec votre carnation.Mais un rouge à lèvresne se teste pas sur leslèvres. Car attention à laprolifération desmicrobes et desbactéries des autres... Lemieux c’est de le testersur le dos de sa main etde la rappocher duvisage pour voir l’effetque cela donne.Le fond de teint

Le truc c’est de ne pas letester sur le poignet carcelui-ci ne prend querarement le soleil,contrairement à notrevisage. L’idéal c’est ledos de la main ou, mieuxencore, le lobe del’oreille. Le fond de teint

ne doit pas se voir, il doitêtre ton sur ton sinonbonjour l’effet masque oupire, si vous transpirezun peu ça devient unecatastrophe.Le parfumUn conseil : ne testerpas plus de 5 parfums,après votre nez nedistingue plus les odeurs.L’idéal c’est de le testersur votre peau et laisserau parfum le temps dese révéler. Votre peaupeut faire virer leparfum que voustrouvez à tombersur votremeilleurecopine. Donc ilfaut tester surla peauidéalement surle poignet.

LLeess vviittaammiinneess ddoonnnneennttuunnee bbeellllee ppeeaauu

Les vitamines sontsouvent introduites encosmétique, ce n'est pasun hasard... La peau subitdes agressions quiproduisent les radicauxlibres, responsables, entreautres du vieillissementcutané.Mais les vitamines E(huiles végétales) et C(fruits et légumes), anti-

oxydants naturels, lespiègent. La vitamine Eaméliore aussil'hydratation et le transportdes nutriments vers lapeau. Avec l'âge, lerenouvellement cellulairede la peau diminue :l'épiderme s'amincit. Lavitamine A (foie, épinards,carottes crues) régularise

l'épaisseurde la peau et luipermet de rester souple etjeune. Au niveau duderme, elle augmente lasynthèse des protéines etdes fibres de collagènes,améliorant son élasticité,atténuant les rides. Lavitamine B5 (acidepantothénique), présentedans tous les aliments(abats, œufs, viandes,poissons, légumes secset céréales),indispensable à lapréservation et à laréparation des cellules,participe aussi à sonhydratation et sasouplesse. La vitamine B6(germe de blé, abats,viandes, poissons,légumes) aide les peauxgrasses ou les acnés peusévères, car ellediminuerait la sécrétion desébum. Le bêta-carotène,enfin, est précurseur de lavitamine A.

Bien mastiquerpermet de

manger moins

Vrai. Souvent, nous avalonstellement vite nos aliments quenous terminons notre assietteavant que le signal de satiété aiteu le temps de se rendre aucerveau. Il en résulte que nousavons peut-être mangé trop sansnous en rendre compte.

EEsstt--iill nnoorrmmaall ddeeppeerrddrree eennttrree 110000 eett 220000

cchheevveeuuxx ppaarr jjoouurr ??

Non. C'est beaucoup trop ! Noscheveux se renouvellent enpermanence. Il est donc normald'en perdre 50 à 100 par jour, lorsdu shampoing notamment, dubrossage, lorsque l'ons'habille, et tout au

long de nosactivités.

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Son coéquipier

Couleur----------------

Déplacer----------------

Pagayer

Conjoint----------------

DécorasSon poste

Dans l’axe----------------

Colère----------------

Cibler

Précieux----------------Filet d’eau

----------------Coutumes

Dévoila----------------Note (inv.)

----------------Sodium

Siffle----------------Crack----------------Mauvaisfilm

Coupécourt

----------------Flou

Fleuve----------------

LiésInstruments----------------

Ville deFrance

Attachée----------------

Bonds

Mesures----------------Consonne

double

Sa discipline

Salives----------------

Ego----------------Germanium

Faisceau----------------

Saison

Rassemble----------------

Abri

Sans sucre----------------

Cube

Couleur----------------

Ternir

Clair----------------

Sièges

Acteur français

----------------Mesure

Placé----------------Submerge

----------------Agira

Gloire deCitroën

----------------Bande

Foot àSéville

----------------VTT

Mesure----------------

Douche----------------

NoteOutils

----------------Progressa

Radium----------------Symbolechimique----------------Direction

Charpente----------------

Inutile----------------Induration

Profit----------------Pas assez

----------------Via

Attacha----------------

Cervidé----------------

Platine

Egard----------------

Zoo----------------

SéléniumCalcula

----------------Jeta

Niais----------------

Lisse

Sied----------------

Son club

Prénom----------------

Vas

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

13 ballons d’or européens.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Footballeur portugais»

1- YACHINE2- HAGI3- BLOKINE4- DASSAIEV5- CHEVCHENKO

6- EUSEBIO7- PAPIN8- VAN BASTEN9- GULIT10- ZIDANE

11- PLATINI12- RONALDO13- CRUYFT

MOT RESTANT = LUIS FIGO

Z C L U I S F I G O H AI R U Y F T O D L A N GD O V E H C V E I A O IA I C S R NN B H S I EE E E A N TY S N D I SA U K B L O K I N E T AC E O G U L I T P L A BH I N E P A P I N V A N

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

ABSINTHE-HABITERSOURD-APLANI-OTESIRE-DG-OIE-CRANITE-LOISIR-TED-SME-TUT-US-NATUREI-POTAGE-PIS-EPILARCINS-BEG-AS-GAME-NT-CARATS-BNTETES-FONDUE-POEIRES-SALAUD-DAIMOTE-CAR-NE-SORTENU-BALISE-BUS-AN-MOULINS-PAR-ESTFESTIVE-MANGUE-SE-E-NE-HARDIE-P-RARES-CARNET-BOBMUAI-FOLIES-SARIENS-CIMENT-MANTENE-BOLETS-VOLCAN

T-ARRETA-NIMES-FAMIANTE-GOREE-BATARDES-GABES-MOIIR-ET-HAIES-LENTOREE-PANEL-MORNENES-PORTS-TIGE-U-R-MULES-CASE-FRA-FELIN-TAGE-CESCATALOGUES-RIDE-

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-TIZI-ESBESANCONNOCE-SN-AN-PERI-AME-BAVER-ECOULABE-DEPIT-AT-NE-RI-AINEE-FRAIS-PRLECONS----TE-COIAVIDE-----S-ROLE-IDE-C-----RATERSTE-MOLES-PAPE-EUE-NIMES-HAIE-AD

I-TINTE-LARD-SIRTOPAZE-BANC-DEMOES-SA-SAIT-LAVAISET-HANDBALL-EST

LETTRESLETTRESSAHARA OCCIDENTSAHARA OCCIDENTALAL--PHOSPHATES--------BOUCRAA--------ALS---------SAGUIAALHAMRA------SMARA---------RASD---------OUARKZIZ---------TINDOUF------LAYOUNE--------------------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Samarkand

1

2

3

4

5

6

7

8

9

SAMARKAND

1- PLACE

2- ELLE LE FUT

DANS L’EMPIRE

MONGOL

3- EMPEREUR

4- RELIGION

5- NECROPOLE

6- PAYS

7- CONTINENT

8- COUPOLE

9- MEDIRSA

Le Soird’Algérie Détente Mardi 21 février 2012 - PAGE 18

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSEcriture

----------------Goulot

Mille-pattes----------------

Exclamer----------------Rongeurs

Pronom----------------Démonstratif

Néon----------------Possessif

----------------Dissimulés

Registre----------------Samarium

----------------Peine

Infinitif----------------

Renvoi----------------

ParcouruRoche (dés.)----------------Iridium----------------Consonnedouble

Dansle hêtre----------------Mitoyen----------------Mobylette

Drame----------------Dans le vent----------------

ViaAbattu

----------------Nobel chilien

Râle----------------

Dingue----------------

Pronom

Sbire----------------Coutumes

----------------Idiot

Frappe----------------

Partie de lampe

Près deBatna----------------Rejeté----------------Possessif

Métro----------------Possessif

----------------Vieux do

Montagne----------------Molybdène

Dépôt----------------

Pronom----------------

Nouveau

Agite----------------

Etoffée

Meitnerium----------------

LésasCaisses

----------------Courtois

----------------Plat

Saison----------------

Pronom----------------

EnfantinA payer

----------------Gallium

----------------Argon

Baudet----------------

Dans lapièce

Négation----------------

GriffesAccord

Poème (inv.)----------------

Stoppe----------------

Touchée

Ville d’Italie----------------Détergent

Ressem-blance

----------------Malversations

Pays----------------

Ex-assemblée

Démonstratif----------------Emmener

Filet d’eau----------------

Rien àsignaler

Vol----------------

Capitale

Argon----------------

Nuit

Cravateanglaise

----------------Refus

Raconte----------------

Film deBrando

Pays----------------Substance

Serpents----------------Substance

Port français

----------------Bénéfice

Titane----------------Joua àLiverpool----------------JoyeuxDans l’œil

----------------Fin de soirée

Pronom----------------

Décoloré

Type (pho.)----------------

Elevées----------------

UtilisasSécrétion

----------------Etangs

Ville desUSA

----------------Préfixe

Lac----------------Possessif

Océan----------------Consonnedouble----------------Césium

Dresser----------------

Libérer

Musique----------------

ArgonNégation

----------------Arrêter(pho.)

Ruse----------------

Note

Fleuve----------------

Primate----------------

PronomMesures

----------------Suivit

Habille----------------

Moisit

Richesse----------------

LampesIndividu

----------------Coupécourt

Salutromain

----------------Echecs

Cratère----------------

DétesterDémonstratif

(inv.)----------------

Dans la jetée

Rigole----------------

Note----------------

Arme

Fin deséries

----------------Artère

Hahnium----------------

Salaire

Relevas----------------Préservas

Maffias----------------

PartieEliminés

----------------Goût

----------------Uni

Plantes----------------Vient aumonde----------------LigoteraPossessif

----------------Baryum

Saison----------------

Espèce

Fleuve----------------

Réfuter

Société----------------

Adresse

Gaillard----------------Fédération

Rejetée----------------

CuivreEnlève

Félins----------------

Chrome

Espace----------------Praséodyme

Indéfini----------------

Europe

Pays----------------

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Fête----------------

Indien

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enfants sont en bas âge. J’aifrappé à toutes les portes, mais

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d’accès : bac ou 3e AS et plus. - Durée de laformation : 12 semaines plus deux (02) mois de

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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DÉCÈS––––––––––––––––––––

Les familles Ladaouri, Lagab et Kichouont l’immense douleur de faire part du décèsde leur chère mère et grand-mère

Moudjahida Hadjou Ghenimadécédée le 15/02/2012 à l’âge de 99 ans àBordj-El-Kiffan. A Dieu nous appartenons, àLui nous retournons.

––––––––––––––––––––La famille Hadouche ainsi que les alliés

ont la douleur de faire part du décès deMme Riale Zohra

à l’âge de 88 ans. L’enterrement aura lieu aujourd’hui

21/02/2012 au cimetière de Zemmouri. ADieu nous appartenons et à Lui nous retour-nons.

––––––––––––––––––––CONDOLÉANCES

––––––––––––––––––––La famille Medane,

très affectée par le décèsde la

Moudjahida HadjarGhenima

présente à sa famille sessincères condoléances etl’assure de sa profondesympathie en cette dou-loureuse circonstance. Que Dieu l’accueilleen Son Vaste Paradis.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Cela fait un an déjà,

le 18 février 2011, quenous a quittés notre cheret regretté père et grand-père

Aït-MouffokBoukhelfa

à l’âge de 58 ans. Sesenfants demandent àtous ceux qui l’ont connu et aimé d’avoirune pieuse pensée à sa mémoire.

Repose en paix, cher père, et que le Tout-Puissant t’accueille en Son Vaste Paradis.

––––––––––––––––––––A la mémoire de

Widad Berkanidisparu tragiquement le 21 février 1999, datefatidique de ta disparition. Tu resteras éter-nellement dans nos cœurs. Rien ne comblerale vide que tu as laissé.

En ce pénible souvenir, très douloureux,ton beau-père Hocine, ta mère Doudja, tonfrère Ghani et tes sœurs Melissa et Yasminedemandent à tous ceux qui t’ont connud’avoir une pieuse pensée à ta mémoire.Repose en paix et que Dieu Tout-Puissantt’accueille en Son Vaste Paradis.

––––––––––––––––––––

NECROLOGIE

AVIS DE DÉCÈS La famille Kara a la douleur de

faire part du décès de leur cher etregretté Hocine (dit El-Melliani)La levée du corps se fera aujourd’huidu domicile mortuaire sis rue Mizonà Bab-El-Oued. Que Dieu le ToutPuissant accueille le défunt en SonVaste Paradis.

La Banque mondiale vient de rendre un hom-mage mérité à la Géorgie pour ses efforts,aboutis, de lutte contre la corruption dans

les services publics. Dans un rapport rendupublic le 31 janvier dernier, elle étudie «lesrouages de ce succès» et la stratégie «particuliè-rement efficace» qui l’a rendu possible, stratégiequi «pourrait être adaptée et appliquée dans despays qui, devant aussi faire face à une corruptiongénéralisée, rencontrent des problèmes compa-rables». En effet, «même si les conditions ini-tiales, la nature du problème de corruption etl’économie politique sont propres à chaque pays,bien des aspects de la stratégie géorgienne peu-vent être reproduits dans d’autres pays».

Au moment de la Révolution libérale, laGéorgie avait la triste réputation d’être l'une desnations de l’ex-empire soviétique les plus cor-rompues et les plus exposées à la grande crimi-nalité. Les policiers étaient – Dieu nous en pré-serve — des voyous qui harcelaient les citoyenspour leur extorquer des pots-de-vin au lieu de lesprotéger ; les gangs mafieux régnaient enmaîtres sur la ville de Tbilissi avec des valisespleines d'argent liquide destiné à l’acquisition àbas prix des entreprises d’Etat, des apparte-ments de luxe et des Mercedes noires. Ainsi, en2002, avant la révolution, la Géorgie occupait la83e place dans le classement de TransparencyInternational. En 2011, elle est désormais audeuxième rang parmi les pays d'Europe orientaleet d’Asie centrale. Jusqu’en 2003, une corruptiongénéralisée régulait tous les aspects de la viequotidienne en Géorgie. Il fallait verser un pot-de-vin pour accéder à la plupart des servicespublics, qu’il s’agisse d’obtenir un permis deconduire ou un passeport, de faire enregistrer unbien, de créer une entreprise, de construire unemaison ou encore d’être admis dans une univer-sité d’État. À partir de cette année charnière, lesmesures engagées au titre de la politique de«tolérance zéro» du gouvernement ont spectacu-lairement réduit le nombre des paiements nonofficiels dans de multiples services administratifs.C’est ainsi qu’aujourd’hui, la plupart des indica-teurs se rapprochent de ceux des pays del’Union européenne plus avancés.

Comment de tels progrès ont-il été possiblesen si peu de temps ?

Le rapport de la Banque mondiale s’est atta-ché à répondre à cette question en procédant àdes études de cas réalisées à partir des donnéesconcernant huit services publics spécifiques :

police de patrouille, administration fiscale,douanes, secteur de l’électricité, réglementationdes entreprises, registres civils et publics, exa-mens d’entrée à l’université et services munici-paux. Une série d’entretiens a également étémenée auprès de fonctionnaires encore en exer-cice ou à la retraite.

Les études de cas en question font appa-raître dix conditions qui ont présidé aux réussitesde la Géorgie de 2003 à ce jour :

- exprimer une forte volonté politique ; - asseoir tôt la crédibilité ; - lancer un assaut frontal ; - attirer de nouveaux agents ; - limiter le rôle de l’État ; - adopter des méthodes non convention-

nelles ; - veiller à une coordination étroite ; - adapter l’expérience internationale aux

conditions locales ; - tirer parti de la technologie - faire un usage stratégique des communica-

tions. Si nombre de ces facteurs semblent évidents,

ce sont l’ampleur, l’audace, le rythme et leséquençage des réformes qui font la spécificitéde la stratégie géorgienne.

Une expérience géorgienne est étudiée, àtitre d’illustration, dans ses moindres détails : lapolice de patrouille.

«Nulle part ailleurs le gouvernement n’a agiavec autant d'audace que dans ses efforts visantà transformer la police de la circulation, le sym-bole même de la corruption en Géorgie.»

Ici, la réforme a commencé par la rupturebrutale des liens entre les sphères officielles etles milieux criminels organisés. Elle a consisté àcréer carrément un nouveau corps de police demanière «terriblement rapide» pour que les hors-la-loi puissent être mis en déroute avant qu'ils nepuissent organiser de résistance.

Le système était tellement gangrené, de hauten bas, que toute nouvelle recrue était absorbéeet entraînée par l'atmosphère corrosive de la cor-ruption. L'idée, insensée, de licencier tous lespoliciers de la circulation (16 000) du jour au len-demain a été abordée et débattue. Pour amortirle choc, le gouvernement leur a assuré deuxmois de salaire et l'amnistie pour leurs crimespassés.

Pas de demi-mesures aussi contre lesgangs : «Si une personne résiste à son arresta-tion, elle est liquidée.» Résultat : 21 suspects et

16 policiers ont été tués dans des opérations depolice en 2005. Le nouveau régime juridique quiencadre la lutte contre la délinquance écono-mique est emprunté au dispositif italien anti-mafia et au Racketeer Influenced and CorruptOrganizations (RICO) Act des États-Unis.

La nouvelle législation a permis aux autoritésde confisquer l'argent et les biens mal acquis,d'origine illicite, et introduit le concept de «lanégociation de plaidoyer» pour faire parler lesplus récalcitrants des criminels.

L'État a ainsi confisqué environ 1 milliard dedollars de biens aux chefs mafieux et fonction-naires de l'Etat corrompus. Certaines des mai-sons confisquées ont été transformées enbureaux gouvernementaux, d'autres en postesde police. L’effet psychologique ne s’est pas faitattendre : «Avant la révolution, une enquêteauprès des écoliers a révélé que la majoritéd’entre eux voulaient être des voleurs à leurmajorité. Le changement d'attitude consistait àdétruire le symbole du voleur respectable parcequ’il possède la meilleure propriété. Nous avonsdémontré qu'il n'est pas un homme respecté,que ses paroles n'ont pas d'importance, qu’il nepossède pas de biens et que sa place était enprison», commente un acteur de la réforme.

Le gouvernement estimait donc qu’il étaitessentiel d’intervenir avec force et déterminationpour que l’opinion publique réagisse différem-ment, détruisant le vieux respect «dû» à lapègre.

La tolérance zéro ne s'arrête pas là. Desagents d'infi l tration ont été assignés pourcontraindre la police à suivre les nouvellesrègles. Un officier ordinaire pouvait être associéà un agent secret sans le savoir et des contrôlesinopinés étaient effectués pour s’assurer que lesprotocoles, le code de conduite et les pratiqueséthiques de la police étaient bien respectés.

Les salaires de la nouvelle patrouille ont étéégalement relevés à 400-500 dollars/mois, soitdix fois les anciens salaires de la police de la cir-culation qu'elle a remplacée.

Afin de mieux protéger les citoyens contre lesabus, le gouvernement a introduit un serviced'assistance H 24 qui leur permet de se plaindrede la police en cas de tentative d’extorsion depots-de-vin. Des caméras vidéo étaient placéesen grand nombre aussi bien à Tbilissi que dansd'autres grandes villes et le long des routes. Lesamendes ne sont plus recueillies sur place, maispayées auprès des guichets des banques com-

merciales. Pour rendreencore plus efficace larupture, la nouvelleforce de police changed’habits et d’apparat.Aux anciennes uni-formes de l'ère sovié-tique succède un nou-veau look. Des tenuesjeunes, conçues parArmani, habillent desagents en meil leureforme et vigueur, y com-pris les femmes (15 %de la patrouille de police), et dotés de voitureséquipées des derniers ordinateurs de bord. Pourfaire aboutir cette idée de «nettoyer l'image duministère et de la Police, même les bâtiments ontété repensés dans un style plus professionnel.Environ 60 postes de police de Tbilissi et desrégions ont été construits ou rénovés, pour lesrendre plus ouverts et mieux accueillants, avecdes extérieurs en verre, ce qui suggère une èreplus transparente», ajoute le rapport. Une cam-pagne de relations publiques affichant une «poli-ce sympa et abordable» a, enfin, complété le dis-positif de réforme.

Les résultats ne se sont pas fait attendre : letaux de criminalité a chuté, la corruption dans lapolice de patrouille a diminué, une culture duservice public a pu être développée et la confian-ce a été restaurée. L'un des signes les plusvisibles de la corruption en Géorgie venait d’êtresupprimé.

Une enquête de 2010 témoignait que 1%seulement de la population de ce pays déclaraavoir versé un pot-de-vin à la police de la route.A titre de comparaison, la même année, cetteproportion était de 30% dans les pays de l’ex-Union soviétique, 7% dans les nouveaux Etatsmembres de l'Union européenne (UE) et zérodans certains membres de l 'UE (France,Allemagne, Italie, Suède, Royaume-Uni).

A. B.

(*) International Bank for Reconstruction andDevelopment / International DevelopmentAssociation : Fighting Corruption in PublicServices, Chronicling Georgia’s Reforms, 2012International Bank for Reconstruction andDevelopment / International DevelopmentAssociation. Disponible sur Internet: www.world-bank.org

Par Ammar [email protected]

PANORAMAPANORAMA Corruption : le modèle géorgien

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@[email protected]

POUSSE AVEC EUX !

Réchauffement des relations entre l’Algérie et le Maroc. Rabatfait un geste. Les Algériens bénéficieront désormais d’une réduc-tion de 10% sur tout achat d’une…

…Renault-Dacia fabriquée à Tanger !

Abdekka demande aux Algériennes et aux Algériens de«voter avec sérieux le 10 mai prochain». Cet appel m’in-trigue tout de même un peu. Est-ce à dire qu’avant, lors desprécédents scrutins, les citoyens de ce pays se rendaientaux urnes en processions hilares, en se fendant la poire, etpeinaient à introduire leur bulletin dans l’urne tellementleurs corps étaient agités par les fous rires et les poilages entous genres ? Jusqu’à aujourd’hui, les élections algériennesn’étaient-elles finalement qu’un grand show du rire, unimmense bêtisier déclenchant les tapages de cuisses enveux-tu, en voilà ? Mince alors ! Que n’y ai-je participé plussouvent ! J’ai lamentablement raté des occasions uniquesde détendre mes zygomatiques. En même temps, appeleraujourd’hui les électeurs à voter sérieusement, ça supposequ’avant, ils ne l’avaient pas fait. Ce qui en soi n’est pas trèsflatteur pour les députés ainsi élus. Toute une assemblée demecs et de nanas très bien de leurs personnes, payés à tren-te briques, alors qu’ils ont été choisis par des rigoloscomme nous qui n’avons pas pris assez au sérieux le scru-tin, ça fout un choc. Et y a pas que le sort des députés quim’inquiète. Si nous n’avons pas fait preuve de sérieux pourélire les gens de l’APN, je ne pense pas que nous ayons fait

preuve de beaucoup plus de sérieux lors des élections prési-dentielles. Eh oui ! Mais alors…. Ô ! Mon Dieu ! Qu’est-ceque je viens de découvrir, là, à l’instant, avec effroi ? Ladouble intronisation d’Abdekka au château serait le fruitd’un manque de sérieux flagrant de notre part, d’une blague,d’un bizutage de potaches ? Plus effroyable encore !Comment un monsieur qui n’a pas été élu sérieusementpeut-il lui-même appeler les électeurs à faire preuve desérieux aujourd’hui ? C’est pas sérieux, non ? Ou alors,c’est un peu plus subtil que cela, un brin plus compliqué quene veut bien l’admettre mon petit cerveau. Boutef’ a bienconscience que jusque-là, les élections, les siennes com-prises, c’était plutôt vidéo-gag. Et là, il souhaiterait tournerla page du rire et en ouvrir une nouvelle qui s’écrirait àl’encre noble de notre sérieux enfin retrouvé. C’est exal-tant ! C’est même passionnant. Sauf que d’ici au 10 mai,redevenir des gens sérieux pour des cancres comme nousqui n’avons connu que le pouffage de rire, je pense très …sérieusement que ça va être un peu court, voire impossible àréaliser. On ne se débarrasse pas aussi vite de ses fous riresemmagasinés depuis 50 ans. Mais, promis ! Pour les pro-chaines élections, pas celles du 10 mai, mais les présiden-tielles, je m’engage personnellement à faire preuve d’unsérieux à toute épreuve. Juré ! Craché par terre ! Si jemens, je vais en enfer. Hi ! Hi ! Hi ! Je fume du thé et jereste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Le rire est une chose trop sérieusepour en rigoler à n’importe quelle élection !

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Anep n°900683 - Le Soir d’Algérie du 21/02/2012