JEUDI 19 AVRIL 2012 - 26 DJOUMADA AL-AWEL 1433 - N° 6541 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE

l PRODUCTION DEBOISSONS ET JUS

Les professionnelsmanquent

d’informationssur leur filière

PROCHAINE ASSEMBLÉE ET FAIBLE QUOTIENT ÉLECTORAL

Encore des députésmal élus ?

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l SIDI LAKHDAR(AÏN DEFLA)

Des habitantsbloquent la voieferrée «pour sefaire entendre»

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4 LE BONJOUR DU «SOIR»

De très nombreux lecteurs ont répondu à notreappel du mardi 17 avril 2012. Ouf ! Dieu merci, nousavons pu dénicher des Algériens qui votent et l’und’eux assure même : «J'irai voter (...) non pas par lechahut et l'invective, mais par les urnes.»

Cet élan de patriotisme n’est pas partagé par toutle monde et la tendance est plutôt à l’abstention,même si certains tiennent à rappeler qu’ils voterontpour ne pas faire la «bêtise» de 1991 : «Je rigolais, ditl’un d’eux, sauf que, par la suite, je m’en suis voulu etnous l’avons payé assez cher ! Je voterai pour queceux qui utilisent la religion à des fins politiques nepassent pas…»

Enfin, la palme va à cette lectrice qui ira voter à sa

manière : «Je suis algérienne, je me rendrai le 10 mai2012 aux urnes juste pour le plaisir de glisser unmessage intitulé “voleurs”dans l'enveloppe et jereviendrai chez moi, consciente d'avoir accompli mondevoir.»

maamarfarah20@yahoo.fr

P. S. : Mille excuses pour la bourde d'hier. 272millions de litres cela ne fait que 272 000 m3. Et ce n'estpas assez pour égaler 4 barrages de la taille de celuide Djidiouia, ce serait plutôt de la taille de la retenuede Merdja Sidi Abed sur l'oued Chelif. Tous mesremerciements à M. Rafik Baba Ahmed, crack pourtout ce qui est ressources hydriques en Algérie.

L’urne de toutes les surprises

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Le réveil du peuple de FrancePAGES 8 et 9

Bouteflika attendu à Oran

Abdelaziz Bouteflika est attendu à Oranpour une visite officielle et ce, avant le 10 mai

prochain. Selon une source très bien informée,cette visite interviendrait juste après la fin de la

campagne électorale.Bouteflika devrait, entre autres, baptiser

officiellement l’aéroport d’Es-Seniadu nom d’Ahmed Ben Bella.

L’ancien président de l’APN, Amar Saïdani,mène une campagne intense encoulisses en perspective de la

réunion du comité central du FLNdu 19 mai prochain. L’hommeappelle, en effet, individuellementtous les membres du CC, pour leurdemander de soutenir sa candida-ture au poste de SG du parti, ensuccession à Belkhadem.

Un jour, un sondage

OUI

NON

Sans opinion

Résultats du dernier sondage

Avez-vous été directement concernéspar la pénurie de médicaments

sur le marché ?OUI : 72,06 %NON :24,23 %S. OPINION : 3,7%

Pensez-vous que la campagne électorale a réussi à animer la scène

politique nationale ?

Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algériewww.lesoirdalgerie.com

PPAmar Saïdanien campagne

Jeudi 19 avril 2012 - Page 3

Soirperiscoop@yahoo.fr

ERISCOOPERISCOOP

Vers des retraitsde licences

Sur la quarantaine de centresd’appels mis en demeure parl’ARPT, une vingtaine risquent dese voir retirer leurs licences. C’estce que laissent croire des sourcesproches de l'Autorité de régulationde la poste et des télécommunica-tions, près d’unmois après lesmises endemeureadressées àces opéra-teurs pourse conformerà la régle-mentation,soit le respectdes cahiers descharges.

Statu quoLe bureau de la Commission

nationale de surveillance desélections législatives n’a pastenu d’assemblée généraledepuis plus d’une dizaine dejours. Pourtant, en ce début decampagne, cette instance devraitenchaîner les réunions.

Selon cer-taines indis-crétions, cestatu quoseraitimposéparquelquesmembresde la

CNSEL.

ENQUÊTE-TÉMOIGNAGESLLÕÕhhyyppeerraacctt iivv ii tt �� ,, oonn eenn ppaarr ll ee aauujj oouurrdd ÕÕhhuuii«Mon fils ne prête pas attention à mes consignes» ; «ma fille est le plussouvent distraite, elle fait des oublis et perd fréquemment ses affaires».Ce sont des motifs de consultation pour l’hyperactivité.

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINEÇÇLLee dd ��pp ii ss ttaaggee pprr �� ccoo cc ee ee tt ll aa pprr ii ss ee eenn cchhaarrggee ddee ll ÕÕ hhyyppeerraa cc tt ii vv ii tt �� qquu iiaa ff ff ee cc tt ee ll ee ss eenn ffaanntt ss ,, nnoo ttaammmmeenntt eenn mmii ll ii eeuu ss cc oo ll aa ii rr ee ,, cc oonnss tt ii ttuueenntt uunneebboouu�� ee ddee ssaauuvvee ttaagg eeÈÈL’hyperactivité, ce trouble du comportement chez les enfants, devient ces

dernières années un sujet d’actualité. Des spécialistes lèvent le voile icisur cette affection.C’EST MA VIEÇÇTTaattaa ,, jj ee vveeuuxx uunnee mmaammaann !!ÈÈC’est à l’intérieur du centre d’accueil, bien au chaud, qu’on retrouve lesenfants. Innocents et souriants, s’agrippant aux tabliers des éducatricesauxquelles l’un d’eux crie en tombant : «Maman !»VOYAGE CULINAIRELLaa ffrr ii ttaa ,, uunn pp llaatt ffaammii ll iiaa ll iinnccoonnttoouurrnnaabb lleeElle est annonciatrice de beau temps, de soleil et de farniente, elle sedéguste durant les longues journées d’été.

RReettrroouuvveezz ccee ssaammeeddii ,, llee nn°° 1155 ddee SSooiirrmmaaggaazziinnee

SSoommmmaaiirree SSoommmmaaiirree

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 19 avril 2012 - PAGE4

Après le rappel par des mots pointuset un langage juridique précis, les euro-parlementaires, à une large majorité, ontrelevé trois points essentiels dans leconflit sahraoui. Le premier a trait au droitdes Sahraouis à manifester, se réunir, serassembler, créer des associations, libre-ment, à l’intérieur des territoires occupéspar le Maroc.

C’est une avancée remarquable.L’Europe, d’habitude, même si elle soute-

nait par principe le droit des Sahraouis àl’autodétermination, se gardait bien detitiller le Maroc ou de l’identifier commeagresseur. La résolution d’hier, émise àpartir de Strasbourg-Bruxelles, franchit lepas. C’est de bon augure. Le deuxièmepoint positif à relever est le fait que leseurodéputés demandent la libération desdétenus, plus de quatre-vingt, dans lesprisons marocaines. Notamment ceuxemprisonnés dans la sinistre Prison noire(Carcel Negra).

De fait, c’est la reconnaissance qu’il ya des prisonniers politiques au Saharaoccidental. C’est un peu le prolongementdu rapport du secrétaire général del’ONU sur la question. Le troisième élé-ment à extraire de la résolution est l’in-sistance du respect — par le Maroc —des droits de l’Homme au Sahara occi-dental.

Cette prise de position, courageuse,faut-il le rappeler, des eurodéputés est àlier aux recommandations très favorablesaux Sahraouis que Ban-Ki moon, S.G de

l’Onu, présentera au Conseil de sécuritédans les prochains jours. MohamedSidati, ministre représentant le Polisarioen Europe, s’est montré très satisfait à laconnaissance de la Résolution duParlement européen.

Dans une déclaration au Soird’Algérie, le responsable sahraoui, visi-blement ému et cachant mal sa satisfac-tion, estime que «quelque chose de trèsimportant se passe en faveur de notrepeuple, en faveur des Sahraouis».

Pour rappel, signalons que l’Onu et,depuis hier, le Parlement européendemandent que la Minurso (Mission desNations unies pour l’organisation d’unréférendum au Sahara occidental) élar-gisse ses prérogatives et englobe dansses missions la défense des droits del’Homme dans le territoire sahraoui, illé-galement occupé par le Maroc et piétinéquotidiennement. La dernière colonie enAfrique entrevoit-elle la sortie du tunnel ?C’est à espérer.

A. M.

LE PARLEMENT EUROPÉEN (PE) BOUGE LES LIGNESCONCERNANT LE SAHARA OCCIDENTAL

La résolution de l’espoirAprès le raz-de-marée

des Frères musulmans etdes salafistes aux électionslégislatives de décembre2011-janvier 2012, on pen-sait que l’affaire était régléecomme une montre suisse :l’Etat islamique n’étaitqu’une question desemaines, disons de mois, letemps d’opérer quelquesréglages. Mais depuis lasituation a évolué dans un sens que n’avaient pasprévu les islamistes. En effet, le 10 avril, lorsque lajustice administrative a décidé de suspendre la com-mission chargée de rédiger le projet de Constitution,personne ne s’y attendait. Ladite commission, for-mée de 100 personnes désignées fin mars par leParlement — 50 parlementaires et 50 non-parlemen-taires — est principalement composée de membresdes Frères musulmans et de salafistes. Elle n’étaitdonc pas représentative de l’échiquier politiqueégyptien puisque les partis démocrates et libérauxn’en faisaient pas partie. Mieux encore, même laprestigieuse institution islamique sunnite d'Al-Azharet l'Eglise copte orthodoxe d’Égypte l’ont boycottée,tout comme la Cour suprême constitutionnelle qui aretiré son représentant en invoquant des «doutes etla confusion» sur sa formation. Nul besoin de dessinpour savoir par avance quel type de Constitutionallait être concocté par une commission dominée parles «frères» et les salafistes, avant qu’ils la fassentadopter par un Parlement majoritairement islamiste.Pour l’heure, le processus constitutionnel a désor-mais peu de chance d'être bouclé avant le scrutinprésidentiel, dont le premier tour est prévu les 23 et24 mai prochains. Ce premier coup de semonce aété suivi d’un second. Quatre jours après, le 14 avril,la commission électorale invalidait dix candidats à laprésidentielle, tout en leur donnant la possibilité defaire appel. Ce qu’ils ont fait. Parmi les recalés, l’ex-vice-président et ex-chef des services secrets, legénéral Omar Souleimane, l’ex-frère musulmanAbdelmoneim Aboul Foutouh, le candidat officiel desFrères musulmans, Khairat al-Chater, le salafisteHazem Abou Ismaïl, mais aussi le libéral EymanNour… Les motifs avancés pour invalider ces candi-datures sont aussi divers que farfelus. OmarSouleimane a été disqualifié pour n’avoir pas recueilliles 15 000 signatures dans 15 gouvernorats requis.A Aboul Foutouh, Khairat al-Shater et Eyman Nour, ilest reproché d’avoir fait de la prison, même si c’étaitsous le régime de Moubarak,… Et à Hazem AbouIsmaïl d’avoir une mère de nationalité américaine !Face à la décision de la justice égyptienne, lesFrères musulmans ont réagi en deux temps. Le 13avril, ils se sont livrés à une démonstration de forceplace Tahrir exigeant la mise à l’écart définitive detous les responsables de l’ancien pouvoir à l’électionprésidentielle. Le lendemain 14 avril, le Parlement,dominé par les «frères» et leurs alliés salafistes, aapprouvé un amendement à la loi visant à interdire àtous les anciens du régime de Moubarak «d’exercerdes droits politiques pendant dix ans» ! En fait, la rai-son de cette colère est ailleurs. Elle n’est pas sansrapport avec la publication d’un sondage qui donnele général Omar Souleimane en tête du premier tourde l’élection présidentielle (20% des voix), devançantl’ex-responsable des Frères musulmansAbdelmoneim Aboul Foutouh (12,4%), le candidatofficiel des «frères», Khairat al-Chater, crédité de3,2% et le salafiste Hazem Abou Ismaïl (11,7%) !Tous les recalés ayant fait appel, la liste définitivedes candidats à la présidentielle des 23 et 24 maisera annoncée le 26 avril. En attendant, parant àtoute éventualité, les Frères musulmans ont sorti deleur chapeau le nom de Mohamed Morsi, présidentdu Parti de la liberté et de la justice (PLJ), la vitrinepolitique de la confrérie, pour remplacer si besoin estKhairat al-Chater. Derrière ces rebondissementsdignes d’une série égyptienne, certains n’hésitentpas à voir la main de l’armée qui dirige le pays jus-qu’au 1er juillet, date à laquelle ils devraient passer lamain aux civils. A ce stade, il reste à savoir si la sus-pension de la commission constituante et les invali-dations de candidatures vont changer la donne poli-tique. Ce qui est sûr, c’est qu’une bonne partie des

Egyptiens commencent à se lasser : le tourisme,une des principales sources de devises, est enberne, la machine économique peine à démarrer etl’argent promis par les monarchies du Golfe reste unvœu pieux. H. Z.

Par Hassane Zerrouky

Bruxelles confirme, encore unefois, l’inscription dans le marbre, lecaractère intangible, constant dudroit du peuple sahraoui à l’autodé-termination. Les eurodéputés, par larésolution d’hier, franchissent pour-tant un nouveau pas. Ils dénoncentles violations des droits de l’Hommeà l’intérieur du Sahara occupé. Etdisent par qui. Et ciblent le Maroc.Important…

ORAN : UN AN APRÈS L’ASSASSINATDE L’ENSEIGNANT ET MILITANT AHMED KERROUMI

Ses amis et camarades de luttelui rendent hommage

De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari

CCEE MMOONNDDEE QQUUII BBOOUUGGEE

Surpriseségyptiennes

Dans un communiquérendu public à l’occasion de lapremière commémoration dela disparition d’AhmedKerroumi, le bureau du MDS àOran évoque l’intelligence, lasagesse et le militantisme dudéfunt. «Une année déjàdepuis que nous avons perdu,

à l'instar de sa famille, sesamis, ses collègues et sesfrères de combat pour uneAlgérie moderne démocra-tique et sociale, le bon pèrede famille, l'être sociable, bonet généreux, l'homme depiété, d'honneur et de prin-cipes, l'ancien syndicaliste et

membre actif de la CNCDd'Oran, le militant de notrecourant politique depuis lePAGS, l'intellectuel engagéqui était l'un des rares, ici àOran, à savoir conjuguer lalangue arabe au temps de lamodernité et du progrès, l'uni-versitaire et chercheur trèsprometteur qu'était notrecamarade Ahmed Kerroumi.»

Tout en déplorant la len-teur avec laquelle est traitéel’affaire de l’assassinat de leurcamarade, puisqu’après plu-sieurs mois d'enquête et d'ins-truction, les choses semblent

s'être figées devant lachambre d'accusation qui necesse de reporter, depuis prèsd'un mois, sa décision de ren-voi de «l'affaire» vers le tribu-nal criminel ou bien l’orientervers le magistrat instructeurpour complément d’informa-tion, ses amis (es) et cama-rades de lutte (MDS/CNCDOran) exigent la vérité sur sonhorrible assassinat, son mobi-le, son ou ses auteurs et/oucommanditaires et que justicelui soit rendue.

Amel Bentolba

INITIÉE POUR CÉLÉBRER LE PRINTEMPS D’AVRIL 1980

Marche avortée des étudiants à AlgerLe Comité national des étudiants

démocrates amazighs s’est conten-té d’un rassemblement devant la faccentrale et n’a pu tenir la marcheprévue de la fac centrale au Palaisdu gouvernement. Les forces anti-émeute déployées en très grandnombre ont fait avorter l’initiativeréduite, ainsi, à un rassemblementde près de trois heures.

M. Kebci – Alger (Le Soir) - Les étu-diants, une centaine, venus principale-ment des universités de la capitale, maisaussi de Tizi-Ouzou, de Béjaïa, deBoumerdès et de Chlef étaient surpris dedécouvrir que leur lieu de rassemblementretenu pour célébrer le double anniver-saire, celui du printemps noir de Kabylied’il y a onze ans et celui du printempsamazigh remontant à 32 ans, à savoirl’entrée de la fac centrale et tous les envi-rons, était déjà bouclé par un impression-nant dispositif de sécurité déployé aussiaux environs.

Aux environs de neuf heures, leshommes à l’uniforme bleu étaient déjàaux aguets à la place Audin et procé-daient au filtrage des piétons invités à cir-culer et à ne pas rester debout sur lestrottoirs. Peu après, deux étudiants,membres du CNEDA, sont interpelléspour ne retrouver leurs camarades queplus tard. Pris ainsi au dépourvu, les étu-

diants se dispersaient par groupe dedeux mais c’était sans compter sur la«vigilance» des policiers qui ne tarderontpas à identifier les têtes de file des pro-testataires, une quinzaine, pour lesencercler. Une stratégie de routine adop-tée par le corps de sécurité pour étouffertoute velléité de contestation de rue, cesderniers temps, en mettant de la partieplus d’agents.

Ainsi, le restant ou le gros des étu-diants qui étaient dans les parages,s’était vu inviter à circuler et à ne pas seregrouper, comme d’ailleurs le reste despiétons. Ce qui a provoqué bien desprises de bec entre agents de l’ordre etcitoyens dont un grand nombre n’ont pasvoulu obtempérer à l’ordre de circuler.

«Bon sang, nous n’avons même pasle droit d’être passifs», lancera un jeuneau micro d’une chaîne de télévision alle-mande, présente sur les lieux, ne man-quant pas l’occasion de relever le rétré-cissement des libertés à l’aune d’un ren-dez-vous législatif que l’on présentepourtant comme une halte importantedans le processus démocratique.

Ce qui lui a valu des mots grossiers etune agression d’un agent de l’ordre avantqu’un autre n’intervienne pour calmer lesesprits. Et à un autre jeune dereprendre : «C’est une démocratie defaçade», lui qui ne voulait rien entendrede la part des policiers qui n’ont pas

cessé de l’inviter à circuler. «C’est mondroit le plus absolu de me tenir débout iciautant que je veux et si vous pensez quec’est là une infraction à la loi, embarquez-moi», leur lancera-t-il à la figure àmaintes reprises. L’obstination de cejeune en a encouragé d’autres quijouaient à cache-cache avec les forcesantiémeute qui craignaient que la situa-tion ne dégénère. Surtout qu’au mêmemoment, le groupuscule encerclé animaitla scène avec une multitude de slogans.Tour à tour, «Ulac lvot ulac», «Révisezl’histoire, l’Algérie n’est pas arabe», ouencore «tamazight langue officielle» et«Algérie libre et démocratique» étaientscandés à tue-tête par les jeunes étu-diants, drapeau national et pancarte àl’effigie de l’insigne amazigh à la main.

De temps à autre, ils entonnerontl’hymne national et des chants patrio-tiques comme pour signifier, comme ledira à haute voix l’un d’eux, leur attache-ment à l’unité nationale en droite ligne deleurs aînés qui ont proclamé le 1er-

Novembre et ont élaboré la plate-formede la Soummam. «Nous sommes lesdignes héritiers des Abane, Ben M’hidi,Didouche et Amirouche», lancera lamême voix.

Le rassemblement ne prendra fin quevers 12h30 avec le sentiment pour cesétudiants d’avoir réussi leur initiative, lapremière. M. K.

Un an déjà depuis la disparition, le 19 avril 2011, del’enseignant et militant Ahmed Kerroumi et son assas-sinat plus tard, sa famille, ses ami(es) et ses camardesde lutte, pour le changement et la démocratie, lui ren-dent un hommage aujourd’hui jeudi, au niveau du lieu(siège de la LADH/Snapap) où il a accompli ses derniersjours de lutte au sein de la CNCD Oran.

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 19 avril 2012 - PAGE5

PROCHAINE ASSEMBLÉE ET FAIBLE QUOTIENT ÉLECTORAL

Encore des députés mal élus ?

Et pour cause, certains deces représentants du peupleseront élus par moins de 1%des électeurs inscrits dansleur circonscription électoralerespective. En 2007, cet indi-cateur de mesure — ne pasconfondre avec le taux departicipation —n’avait pasatteint les 2%. Citons à titred’exemple le cas d’ElHachemi Djiar élu, en 2007,sur la l iste du FLN àBoumerdès. Après calcul duquotient électoral – 5 756voix — et la répartition des 8sièges de la circonscription,on peut considérer que l’ac-tuel ministre de la Jeunesse

et des Sports n’a été élu quepar 1,47 % des 390 392 élec-teurs inscrits à l’époque dansla wilaya de Boumerdès.

En la matière, ce qui étaitvalable pour Boumerdès,l’était aussi pour les autrescirconscriptions du pays.Dans une conjoncture, poli-tique notamment, plus diffici-le, tout laisse à penser eneffet que pour les législativesdu 10 mai, le quotient électo-ral, si bien entendu le taux departicipation ne sera pas arti-ficiellement boosté, battrasûrement un record vers labaisse. C’est à l’issue du cal-cul de ce paramètre que

sont répartis les sièges.L’ampleur de ce dénomina-teur mathématique est, enoutre, déterminante pourmesurer la crédibilité d’unereprésentation politique carl’importance de ce quotientest révélatrice de la force et

de l’efficacité de la participa-tion des électeurs de chaquerégion.

Le système électoral dit«à la proportionnelle» encours dans notre pays impo-se cette méthode de réparti-tion des sièges des institu-

tions populaires (APC, APWet APN).

Le quotient électoralLe quotient électoral est

ce nombre, variable d’unecirconscription à une autre,de voix servant de référenceà la distribution des siègesentre les listes de candidatsayant obtenu, selon l’article86 de la loi 12/01 portantrégime électoral, 5% et plusdes suffrages.

Les magistrats qui siége-ront au soir du 10 mai ausein des commissions électo-rales de wilayas procéderontainsi : au nombre de votants,ils soustrairont les bulletinsnuls. Les bulletins nuls sontsingulièrement importantsdans notre pays — entre 10et 20% des suffrages —. Unefois cette première opérationréalisée, l ’on aboutit aunombre de bulletins dits«voix exprimées».

Seconde opération, lesmagistrats retrancheront dupactole des voix exprimées,celles destinées aux listesn’ayant pas atteint la barredes 5%. Le solde de voixobtenu après ces deux opé-rations est divisé par lenombre de sièges de la cir-conscription pour obtenir lequotient électoral.

Le capital des voix obte-nues par chaque liste non éli-minée est divisé par ce quo-tient pour déterminer lenombre de sièges à pourvoirà chaque l iste. Dès lemoment où il n’y a plus delistes ayant un nombre devoix égal ou supérieur auquotient électoral, l’on passeau classement, par ordredécroissant, des restes devoix de chaque liste de can-didats pour, éventuellement,attribuer les sièges qui n’ontpas encore trouvé preneur.

Abachi L.

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MENASRA À PARTIR DE AÏN DEFLA :

«Le pouvoir ne veut pas du changement»

En guise de préambule, l’orateura parlé de «la volonté du pouvoir dedisperser les voix de l’électorat, dechanger les personnes et lesfigures et de perdurer dans ce statuquo».

Et de rappeler que «le député,seul, ne peut rien apporter à sesélecteurs, ni à sa ville, ni à sa régionmais que seule une majorité fortepourra imposer à l ’exécut i f deréelles politiques de développementdans les différents domaines».

Il préconise de «sanctionner, parla voie des urnes, les partis qui sontà l’origine des malheurs et des souf-frances qu’a vécus le peuple algé-r ien depuis des décennies».Evoquant les réformes annoncées, ildéclarera que «le temps des rafisto-lages et des raccommodages estfini, dépassé, parce que les déchi-rures sont géantes».

Il dira que, dorénavant, l’unicité

de la pensée, de la gestion, celled’un seul homme, ne peut plus êtreacceptée, «aussi nous ne voulonsplus d’un régime présidentiel».

«Ni l’armée ni la police, quellesque soient leurs forces, ne peuventprotéger l’Algérien. Seul un peupleuni derrière un pouvoir législatif fortde sa représentativité, de sa majori-té, pourra le faire, contrôler l’Etat,in i t ier des pol i t iques réel les dedéveloppement à même de faire del’Algérie un grand pays», a-t-il ajou-té. Et de citer les cas de la Tunisie,de l’Égypte et du Yémen : «Nous nesommes pas partisans de la violen-ce, de l’écoulement du sang desAlgér iens, nous avons assezdonné… 200 000 morts en 10 anssans qu’ils savent pourquoi ils sontmorts… Notre printemps ne serapas rouge de sang comme certainsle veulent.»

Dans ce cadre, il déclare : «On

(le pouvoir , ndlr) nous brandi tcomme une menace pour faire peuret ainsi perdurer dans sa conduite etses comportements.»

Pour justif ier ses crit iques, i lévoque un gouvernement qui estdépassé par un ensemble decr ises : «La pomme de terre à150 DA le kg, les drames engendréspar les intempéries, la pénurie degaz, les jeunes poussés à la harga,les cerveaux contraints à l’émigra-tion, la corruption qui sévit à tous

les niveaux de gestion (...) celan’est pas la faute du Nato, deSarkozy ou de la main étrangère,mais la faute incombe à une gestiondéfaillante sur tous les fronts.»

La solution selon Menasra nepeut venir que par les sciences et lesavoir, qui seuls sont à même denous libérer et certainement pas parl’ignorance.

«Actuellement, les enseignantss’attellent à gérer les grèves tandisque le ministère de l’Education dis-tribue des diplômes et que le niveaude notre système éducatif est enchute libre.»

Toutefois, il prévient «que si ausein de la future APN, aucune majo-rité ne se dégagera, cette APN netiendra pas 5 ans».

«Face aux manœuvres de dis-persion des voix, ce sera au peuplede déjouer ces manœuvres en don-nant la majorité à une force poli-tique», dit-il en réponse à une ques-tion.

Sur la question d’éventuellesall iances, Menasra dira : «Noussommes pour l’alliance avec desformations islamiques ou laïques,mais sur la base de convergencesdes programmes.»

Karim O.

Il sera lourd le handicap que traîneraientles députés qui seront désignés le 11 du moisprochain pour siéger à l’APN. Ils entrerontdans la Maison du boulevard Zighoud-Youcefavec une représentativité électorale amoin-drie. Leur crédibilité en prendra incontesta-blement un coup.

Prenant la parole devant un auditoire nombreux composéd’hommes et de femmes, dont certaines accompagnées deleurs bébés, Abdelmadjid Menasra, le chef du Parti du chan-gement, a animé un meeting mardi en fin d’après-midi à lasalle Benbadis de Aïn Defla, où il a présenté les grandeslignes de sa formation et sa lecture des comportements dupouvoir et de son administration.

COMMUNIQUÉDjezzy sponsorde la 1re éditionde l’événementWeb Algeria 2.0

Fidèle à sa vocat iond’entreprise citoyenne quipartage les mêmes pas-sions que son peuple,Djezzy est de ce fai t lesponsor Gold de l’événe-ment Algeria 2.0 qui setiendra jusqu’au 21 avril2012 au Cyberparc deSidi-Abdellah.

Algeria 2.0 est un évé-nement web algérien quiréunit l’élite du web : entre-prises, institutions, étu-diants et professionnelspour échanger les expé-riences et les tendancesliées au développementdes nouveaux moyens decommunication 2.0 dansles technologies de l’infor-mation et de la communi-cation.

Cette première éditionde Algeria 2.0 se déroulerasous forme d’un mini-festi-val numérique englobant :

• La 2e édit ion duJOOMLA ! Day Alger

• La 3e édition du Start-up Week-end Alger

• La 1re édit ion duAlgeria Mobile Challenge,un concours de développe-ment d’applications sousdifférentes plates-formes(IOS, Android,Blackberry…).

Cette manifestation quise tient à l’incubateur duCyberparc de Sidi-Abdellah est destinée auxamateurs bien entendu,mais surtout aux étudiantsainsi qu’aux professionnelsdu Web avec un thèmesupplémentaire et rénova-teur : le E-JURIDIQUE quisera mis en exergue sousforme de conférences-débats sur la législationalgérienne et le Web, ani-mées par des expertsconsultants dans le domai-ne.

Les futurs députés traîneront le handicap de la représentativité.

Carnet de campagneLe tirage au sort étant effectué, les partis

politiques et les candidats indépendantsn’ont plus aucune raison pour justifier l’ab-sence d’affichage. La campagne électorale,au quatrième jour, peinait toujours à décol-ler réellement. Les chefs de file des partispolitiques multiplient les sorties dans unetentative d’impulser une dynamique à unecampagne des plus moroses.

Les premières plaintes viennentde l’Ouest

Comme il fallait s’y attendre, les premièresplaintes commencent à pleuvoir. C’est à Oran queles présidents de commissions de wilaya de sur-veillance des élections ont été saisis pour des pro-blèmes d’emplacements d’affichage. Des réservesont, en effet, été formulées au sujet de l'installationde panneaux géants de 6 mètres à Misserghine, l'af-fichage sauvage à Bir-El-Djir et la dotation d'un seulsite de panneaux d'affichage sur 15 programmés àMers-El-Kebir sans compter l’installation de pan-neaux dans des espaces dangereux pour la circula-tion routière, à l'exemple de ceux installés dans unvirage à proximité d’un grand hôtel.

Les enseignants en forceLes enseignants tous paliers confondus sont pré-

sents en force sur les listes électorales. Il s’agit sou-vent de figures connues du mouvement syndical quiont décidé de tester leur popularité sur un terrainautre que celui du syndicalisme. Beaucoup d’entreeux se sont inscrits sur des listes de partis politiquesalors que d’autres tentent l’aventure en tant que can-didat indépendant.

Amara Benyounès répliquePremier à avoir été épinglé par la Commission

nationale de surveillance électorale pour avoir utiliséla langue française lors d’un meeting, AmaraBenyounès réplique. A son tour, il saisit la commis-sion pour attirer son attention sur l’utilisation de lareligion par les partis se réclamant de la mouvanceislamiste. Sa plainte sera-t-elle prise en compte parla commission présidée par Seddiki ?

Bensalem veut plusLe numéro un du Parti du renouveau algérien

(PRA) n’est pas du tout d’accord avec les partis quiproposent de réduire les salaires des députés.Kamel Bensalem y voit même une tentative de frap-per la crédibilité de l’APN. Il propose carrément de

revoir à la hausse les salaires pour redorer le blasondes députés.

Les assurances de Soltani A ceux qui s’inquiètent de voir l’Alliance pour une

Algérie verte l’emporter, Soltani rassure : l’alliancene présidera pas seul en cas de victoire. Le leaderdu MSP assure qu’il laissera de la place à toutes lessensibilités politiques y compris les démocrates pourgouverner. Cela suffira-t-il pour rassurer ?

Le FFS à l’épreuve du terrain Le numéro un du Front des forces socialistes

(FFS) s’est frotté à la réalité du terrain. Laskri a, eneffet, choisi une sortie de proximité à Bab-El-Oued. Ily a rencontré des jeunes particulièrement désabu-sés à qui il a dû développer un discours optimiste.

Benbaïbeche sur les pas de RebaïneLa ville de Annaba est particulièrement courtisée

par les candidats aux élections législatives. TaharBenbaïbeche y était hier pour un meeting populaireau niveau du palais de la culture. Ses sympathisantsn’ont pas eu le temps de quitter la salle que les mili-tants de AHD 54 ont pris leur place.

Nawal Imès

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 19 avril 2012 - PAGE 6

Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) -Selon le président de l’APAB, Ali Hamani,l’association ne dispose pas d’informationscomptables et financières disponibles auniveau du Centre national du registre ducommerce (CNRC) dans le bulletin officiel.

«Nous avons demandé au CNRC denous fournir les bilans de toutes les sociétésde production de boissons.Malheureusement, le CNRC est incapablede remettre ces données. C’est incompré-hensible», dira Ali Hamani, reconduit hier àla présidence de l’association lors d’une

assemblée générale élective. D’autant queces informations sont censées être libresd’accès aux tiers et devant permettre uneplus grande visibilité sur ce secteur écono-mique. Voire, les chiffres réels en matière deproduction et de commercialisation restent àaffiner, d’autant que l’association n’a pasencore finalisé et lancé une étude exhausti-ve sur la filière.

Ce que le président de l’APAB, qui relèveque la filière produit annuellement 37 mil-liards de litres de boissons, eaux et jus,escompte néanmoins d’ici un mois.

Une étude qui devrait permettre auxinvestisseurs d’évaluer l’intérêt et les don-nées générales de ce secteur, comme lesouligne le nouveau vice-président del’APAB, Mourad Bouattou.

Et dans le contexte où l’association militeet déploie un lobbying assidu auprès despouvoirs publics pour l’amélioration de l’envi-ronnement économique ainsi que l’allège-ment des contraintes fiscales et financières.

Cela même si la taxe de 0,5% sur lechiffre d’affaires des entreprises de produc-tion et importation de boissons gazeuses,imposée par la loi de finances 2012 etcontraignante pour les producteurs, n’estpas encore prélevée en l’absence d’un texted’application.

Un lobbying abouti à «30%», dira AliHamani, arguant par ailleurs de l’implicationde son association dans l’amélioration de lasécurité et qualité des produits à travers lelancement prochain d’un label qualité.

C. B. Phot

os:S

amir

Sid.

PRODUCTION DE BOISSONS ET JUS

Les professionnels manquent d’informations sur leur filièreL’Association professionnelle des

producteurs algériens de boissons, juset eaux (APAB) manque d’informationsexactes, notamment celles d’ordrecomptable sur leur filière.

PRODUCTIONLAITIÈRE

L’Algérie accuseun déficit

de 2 milliards de litres par anLes Algériens consomment

annuellement plus de 5 milliards delitres de lait. Selon le ministre del’Agriculture et du Développementrural, l’Algérie enregistre un déficit de2 milliards de litres de lait cru et sesdérivés viennent de l’importation. Laproduction nationale de lait cru etses dérivés ne répond pas auxbesoins. Rachid Benaïssa qui s’ex-primait, hier, sur les ondes de laRadio nationale Chaîne I a reconnuque l’Algérie enregistre un déficit de2 milliards de litres par an. Leministre de l’Agriculture, qui a indi-qué que l’Algérie qui dispose déjà de250 000 vaches laitières a importé,ces trois dernières années, environ60 000 autres, a appelé les produc-teurs à augmenter leurs capacités deproduction. Son département, assu-re-t-il, est prêt à fournir l’aide néces-saire aux concernés. Par ailleurs,Rachid Benaïssa se dit «très optimis-te», par rapport aux prévisions de laproduction agricole de la nouvellesaison. «Nous avons enregistré unebonne pluviométrie qui est bénéfiquepour la saison agricole» a-t-il affirmé.Le premier responsable de l’agricul-ture prévoit, d’ailleurs, une produc-tion de 55 millions de quintaux decéréales cette année. Interrogé surle prix de la pomme de terre, leministre de l’Agriculture a rappeléque le prix de la tubercule connaîtraune baisse d’ici la première quinzai-ne du mois de mai, avec la mise surle marché de trois millions de quin-taux.

S. A.

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Selon M.Tibaoui, directeur général du World TradeCenter and CEO, seront organisées en margedu salon des rencontres professionnelles et unespace sera réservé aux entreprises qui veu-lent développer leurs produits.

L’Association professionnelle de la boursede la sous-traitance (BASTP) participe aussi àl’organisation de la rencontre en mettant enavant le fait que la sous-traitance représenteune priorité des pouvoirs publics. Le thème dusalon est «la sous-traitance en action». Lessecteurs ciblés lors de la manifestation concer-nent, notamment, les industries mécaniques etmétallurgiques, les industries chimiques, plas-

tiques et caoutchouc, l’industrie électrique etélectronique ainsi que les machines et équipe-ments. Le salon sera aussi un espace d’expo-sition pour les sous-traitants, les fabricants etfournisseurs, les prestataires de services, lesprofessionnels de la maintenance industrielle etles donneurs d’ordre. Les organisateurs dusalon expliqueront que la sous-traitance repré-sente un vecteur d’industrialisation, «alors quele contexte économique reste marqué par unecroissance soutenue dans tous les secteursproductifs».

Selon M. Tibaoui, la deuxième édition dusalon de la sous-traitance conserve tout sonrôle stratégique et économique. Il expliqueraaussi que le salon «se déroule au moment oùla dynamique de croissance se fonde sur demultiples grands chantiers en cours en matièred’infrastructures routières, ferroviaires, por-tuaires, des programmes immobiliers ainsi quedes projets industriels touchant un grandnombre de secteurs». Selon les organisateursde la rencontre, l’ouverture des PMI algé-

riennes qui font de la sous-traitance est essen-tielle pour renforcer leurs capacités à résisteraux aléas du marché et consolider leur déve-loppement. Ceci d’autant qu’un grand nombred’entre elles cherchent à se spécialiser davan-tage afin de mieux répondre aux exigences desgrands donneurs d’ordre. Une cinquantained’entreprises ayant participé a la première édi-tion du salon ont d’ores et déjà manifesté leurdésir de participer encore à la manifestation etles organisateurs s’attellent à sensibiliser lesautres entreprises pour qu’elles se fassentconnaître et présentent leur savoir-faire. Lesorganisateurs de la manifestation disent sou-haiter la présence d’au moins une centained’entreprises. L’ALGEST est conçu par leWTCA le BSTA et la bourse de la sous-traitan-ce de l’Est de Nancy. Les experts présents ontannoncé, en outre, la mise en place, les joursprochains, d’une base de données par le biaisd’un portail informatique concernant les entre-prises de la sous-traitance.

F.-Z. B.

IL RASSEMBLERA LES ENTREPRISES DE SOUS-TRAITANCE

L’ALGEST’2012 se déroulera au mois de septembre prochainEncouragés par le succès de la pre-

mière édition organisée en 2010, le WorldTrade Center (WTC) Algeria et ses parte-naires organisent la deuxième édition dusalon de la sous-traitance ALGEST’2012.La manifestation, qui s’adresse aux pro-fessionnels, se déroulera à la Safex du16 au 19 septembre prochain.

AÏN DEFLA

Les habitants de Sidi Lakhdhar bloquent la voie ferrée «pour se faire entendre»Pour attirer l’attention des autorités

locales sur la détérioration de leurcadre de vie, les habitants de Hay SiLakhdhar, situé non loin de la gare, ontbloqué la circulation des trains sur lavoie ferrée toute proche, lundi dernieren début de soirée.

Durement touchés par les dernièreschutes de pluie abondantes ils se sont trou-vés isolés par l’état de la route qui traverse lequartier qui est lui-même touché par les tra-vaux de réalisation d’une conduite d’eaupotable d’un diamètre de 600 mm qui part dubarrage de Sidi Ahmed Bentaiba pour aboutirà l’est dans les réservoirs de Sidi Lakhdhar etde Khemis Miliana. A ces travaux confiés àune société chinoise sont venus s’ajouter le

déversement des eaux usées dans lesruelles du quartier et l’éboulement de talus.Pour chercher des solutions à cet enchevê-trement de problèmes liés les uns aux autres,une réunion présidée par le chef de Daïra deKhemis Miliana a eu lieu mercredi dès lemilieu de la matinée. Les habitants on dénon-cé l’entreprise de réalisation de la conduited’assainissement qui disent-ils «appartient ala dame d’un sénateur de la région, a qui onattribue trop de projets et qui effectue des tra-vaux par intermittence ici et là..» Par ailleursil s’est avéré au dire des uns et des autresque certains habitants ne se sont pas gênésà empiéter sur la chaussée par des construc-tions illicites. On a évoqué aussi le cas de ceshabitant dont l’un a refusé catégoriquement

qu’on touche à une bande de sa parcelle surune largeur de 40 cm pour faire passer laconduite de refoulement vers le châteaud’eau. D’autre ont même refusé que cetteconduite passe sous la chaussée publique depeur que la remise en l’état de la route ne soitpas effectué après et qu’ils en pâtissent.

Après que les uns et les autres aient for-mulé leurs avis et leur doléances et montréles signes de bonne volonté et de compré-hension, le Chef de daïra a déclaré «nouscomprenons que les problèmes soulevéssont tout à fait légitimes mais ce qui resteintolérable c’est le recours à cette forme decontestation… la violence ne peut menerbien loin» et d’ajouter «la solution ne peutvenir que du dialogue et de la concertation».

En fait de solution il a été décidé d’aménagerune route secondaire d’évitement du quartieren attendant que les travaux d’AEP, d’assai-nissement, d’aménagement, de confortementde talus pour éviter les éboulements, et dedrainage des eaux pluviales soient achevés àla faveur de l’assèchement des sols à venir.

Les habitants ont aussi compris aprèsmoult explications des responsables des dif-férents secteurs qu’ils doivent s’armer depatience et surtout de participation citoyenneet promis d’intercéder auprès des récalci-trants, auteurs des constructions illicites pourque ces construction soient détruites et laroute libérée et réhabilité pour le bien être detous.

Karim O.

PROCÈS OPPOSANT ACHOUR ABDERRAHMANE À LA BNA

Le verdict attendu pour aujourd’hui Le verdict dans l’affaire du procès

opposant Achour Abderrahmane à laBanque nationale d’Algérie sera connuaujourd’hui à partir de quatorze heures.C’est ce qui a indiqué le président du tri-bunal criminel à la fin des plaidoiries desavocats de la défense.

Abder Bettache - Alger (Le Soir) - C’esthier matin, que les plaidoiries des avocats de ladéfense ont prit fin, après douze jours d’au-diences. La fin des plaidoiries des avocats dela défense a été marquée par le passage desavocats des banquiers mis en caisse danscette affaire. Les autres prévenus ont vu leursavocats défilés à la barre depuis mardi, dontceux assurant la défense des principaux mis encause à savoir Achour Abderrahmane etAinouche. Contre ses derniers, le représentantdu ministère public a requis la peine maximalesoit vingt années de prison ferme. Selon l’arrêt

de renvoi 25 accusés, dont des cadres de laBNA ont été poursuivis concernant des dys-fonctionnements relatifs «au 1957 chèquesbancaires d’un montant de plus de 21 milliardsde DA qui n’ont pas été enregistrés dans lestransactions entre les agences de la BNA deCherchell et Bouzaréah, déboursés au profit dela société “Nationale A+” spécialisée dans lestravaux publics, durant la période 2004-2005».Ces dysfonctionnements résident dans ledépôt, par Achour Abderrahmane, de chèquesà l’encaissement à l’agence de Bouzaréah quiles a envoyés, à son tour, à l’agence deCherchell pour vérification du compte du béné-ficiaire avec avis de sort, sachant que le béné-ficiaire est une seule et même personne, selonl’arrêt de renvoi. Lorsque l’avis parvient àl’agence de Cherchell, souligne la même sour-ce, cette dernière retourne les chèques avecavis de sort sans mention de paiement. Ces

chèques ont continué à faire des aller-retourentre les deux agences de 2004 à 2005 jusqu’àatteindre 1957 chèques découverts au niveaude l’agence de Cherchell en octobre 2005.Selon l’arrêt de renvoi, le but était la non régu-larisation de ces opérations tout en garantis-sant la non dénonciation de ces détourne-ments. L’arrêt de renvoi relève de graveslacunes dans le système interne de contrôle etinformatique des agences de la BNA, ainsi quedans le système outre un manque de ressour-ce humaine ce qui a compliqué davantage lamission du commissaire aux comptes. Les faitsremontent, selon l’arrêt de renvoi, à 2005 lors-qu’une lettre anonyme est parvenue à la direc-tion de la banque nationale sur la manipulationde chèques bancaires sans vérification comp-table depuis 2004 par l’accusé AchourAbderrahmane.

A. B.

Le comprimé fit son effet, le som-meil est lourd et le réveil est dif-ficile. La journée est sérieuse-ment entamée. Je décide d’ac-

compagner mon frère à l’hôpital.Pour raison de visite ministérielle decirconstance, l’entrée y est interdite àun grand nombre de gens. Elle n’estlibérée qu’en début d’après-midi,après la visite annoncée du ministre.

A l’intérieur, dans le service desurgences, nous rencontrons un éluRND. Cet ex-sympathisant FIS, avecune indifférence sublime, nous ditcomprendre ce qui s’est passé. Ilexplique que le chauffeur du busavait été menacé de mort plus d’unefois et qu’il n’en avait, semble-t-il,pas tenu compte. Il ne dit pas quec’était bien fait pour lui, mais c’esttout comme ! Pas un seul mot decompassion pour les victimes.Sidérant ! Effarant ! Terrible et gra-tuit !

Je demande à quitter Médéa.Mon frère se libère et nous voilà, lui,son épouse et moi, sur la routed’Alger. Au niveau du chantier you-goslave, un barrage de gendarmesest dressé. Le bus cramé est sur lecôté gauche. La Golf a disparu, seulle bitume en garde les traces.

Vingt passagersd’un microbus brûlés vifs…

Les gorges de la Chiffa sontpénibles à traverser tellement ellessont «riches» en événements ter-ribles. Là c’était une dizaine de véhi-cules et de camions calcinés à l’en-trée du village fantôme. Là, c’est laforêt qu’on brûlait volontairementpour déloger les «égarés». Ici, encontrebas, plusieurs familles dansleur totalité ont été égorgées. Là, parcontre, ce fut un car de voyageursentièrement décimé par une hordesauvage. Ici, ce fut un convoi officielmitraillé. Là, encore, des paysanstués puis étêtés dans leur sommeil.

Là, l’auberge a été saccagée puisbrûlée. En face, de l’autre côté de laroute, deux cadavres gisaient prèsd’une flaque de sang frais. Là, enco-re, c’était vingt passagers d’unmicrobus brûlés vifs, alors qu’ils par-taient faire la prière du «Taraouih»dans le village voisin. Et ici ! Et là-bas ! Paroxysme de l’horreur !

Quand elle nous ouvre la porte,mon épouse ne se doute de rien. Ellen’avait pas, fort heureusement,écouté les informations de la veille niceux du matin. Elle est prise en char-ge, très vite, par ma belle-sœur etmon frère dès qu’elle remarque quemon état n’avait rien de normal. Moi,je me dirige vers le salon, m’allongesur un canapé et laisse couler letemps.

Les journaux qu’on me ramènedans l’heure qui suit mon arrivéeréservent leur Une au faux-barrage.Les informations ont été certaine-ment ramassées à la hâte. Je lisqu’une 505 taxi, en plus de l’autocaret de la Golf, a été aussi brûlée. Lenombre des assaillants, celui desvictimes, le lieu et les circonstancesdiffèrent d’un journal à un autre.Dans certains, je suis mitraillé dansmon véhicule et y meurs calciné.C’est tout à fait conforme à ce qui setransmet, à une vitesse folle, debouche à oreille.

A Alger, chez moi, tout est faitpour m’aider. En plus des parolesréconfortantes des parents et amis,mon épouse et mes enfants me cou-vent véritablement. Tout ce que jeveux est réalisé dans les secondesqui suivent. La chaleur humainem’inonde et me réconforte. Un coconde soie ! Un week-end bien tranquilleet heureux.

Le samedi 6, je me déplace ausiège d’El Watan et raconte ma ver-sion. Elle est publiée le lendemainsous le titre «Faux-barrage deMédéa, tout s’est passé très vite».Bien que le journaliste ait un peu

arrangé les choses, l’écrit est confor-me à ce que j’ai vécu.

Deux jours après, dans un articlede synthèse du même journal, jeprends connaissance du bilanmacabre. 18 sur les 20 corps calci-nés ont été identifiés dont un bébé,deux fillettes et douze femmes. Surles vingt terroristes estimés, quatresont rattrapés et tués.

Le chiffre de vingt me paraît exa-géré. Ils n’étaient pas si nombreux.Six ou sept, pas plus !

Les mois qui suivirent, je remon-te à Médéa souvent. Pratiquementune fois (au moins) par semaine.Beaucoup à faire, la déclaration à lagendarmerie, le dépôt du dossier àla Wilaya pour le remboursement duvéhicule brûlé, le suivi de la liquida-tion de l’entreprise familiale et pleind’autres choses.

A la gendarmerie, une semaineaprès le faux-barrage, je croise dansle couloir qui sert de salle d’attente,deux autres rescapés, aussi hagardsque moi. Nous n’échangeons pas unseul mot. Que des regards furtifscomme si nous avions honte d’êtreencore vivants.

La Golf du Vieux est remboursée à 100% de son prix au marchéLe gendarme préposé au rapport

tire deux papiers carbone gris, lesplace entre trois feuilles de papier21-27, les ajuste dans sa machine àécrire d’un autre âge puis nous écou-te en aparté l’un après l’autre. Je re-raconte mon histoire dans lesmoindres détails. Ma mémoire estsollicitée de manière plus prononcéepour tout ce qui se rapporte à lariposte des services de sécurité.

Je reviens plusieurs fois après,pour retirer une copie de la déclara-tion qui, j’espère, va me permettre derefaire les papiers que j’ai laissés

dans la Golf. Se noue alors une ami-tié particulièrement appréciable aveccertains gendarmes. Comme cecaporal qui, dans le fond du trou quifait office de café, en face de la gen-darmerie, s’est laissé aller à cer-taines confidences. Le magnifique etnoble métier qu’il exerçait, l’horreurqu’il croisait quotidiennement, ces«égarés» qu’il protège aujourd’huialors qu’il les combattait il n’y a passi longtemps et qui seront, peut-être,ses collègues demain, les amis qu’ila perdus, comme ça ! La satisfactionamère d’avoir fait son devoir maisaussi l’envie, de plus en plus forte,de s’en aller comme ses amis,comme ça ! Et ne plus voir l’horreur.Ne plus entendre le «qui-tue-qui ?»des biens-pensants. Ne plus sentirces odeurs particulièrement pre-nantes, de sang chaud et de chairbrûlée, qui suivent les carnages.

Dans la Wilaya, le service quis’occupe des victimes des actes deterrorisme est vite trouvé. A droite enentrant, au fond du couloir. Le chefde service est un ami de longue date.Journaliste talentueux à la RTA dansles années 70, il revient au bercaildans les années 80 comme chargéde la mission «arabisation». Je leretrouve, donc, en fin de carrièredans un semblant de bureau exigu,envahi de dossiers et de poussière. Ilm’explique comment obtenir le rem-boursement du véhicule détruit. Jedépose le dossier demandé. Peu detemps après, la Golf du Vieux estremboursée à 100% de son prix aumarché. La liquidation de la sociétéfamiliale, par contre, c’est une autrehistoire. Un livre que j’écrirai peut-être un jour !

A suivre

Pour témoigner :Pour témoigner :patriotes90@hotmail.frpatriotes90@hotmail.fr

Le Soird’Algérie

Jeudi 19 avril 2012 - PAGE 7

Par Mohamed Safar Zitoun

Vous êtes à côtéde la plaque,

M. FAROUK KSENTINI !«On peut tromper une partie du

peuple tout le temps et tout le peupleune partie du temps, mais on nepeut pas tromper tout le peuple toutle temps» Abraham Lincoln.

M. Farouk Ksentini, président dela Commission nationale consultati-ve de promotion et de protection desdroits de l'Homme, a affirmé il y aquelques jours sur les ondes deRadio Algérie internationale derendre le vote obligatoire et de sanc-tionner ceux qui s'abstiennent.

Cette déclaration a suscité del'émoi, voire de l'indignation parmiles citoyens qui ont été scandaliséspar ces propos de la part d'une per-sonnalité censée défendre une fran-ge importante de la population fragi-lisée par une paupérisation accruedue à une inflation galopante et desinégalités sociales criantes.

Oui M. Ksentini, le vote est undevoir civique dans un pays où lesdroits des citoyens sont respectés(droit au logement, droit au travail,égalité des chances, etc.) maisqu'en est-il chez nous ?

L'Algérien est-il citoyen ? C’est-à-dire quelqu'un ayant acquis les liber-tés qui font de lui un être politiqueactif selon la Déclaration universelledes droits de l'Homme. Nenni !

Le peuple aspire à un réel chan-gement et refuse d'élire unParlement pour reproduire lesmêmes parasites.

La situation n'est plus à décrire:une jeunesse livrée à elle-même.Beaucoup de jeunes, par désespoirde cause, soit s'immolent, soit sesuicident, soit quittent le pays à leursrisques et périls et personne ne s’enpréoccupe ! Et on tombe chaque foisde Charybde en Scylla.

Basta !M. Ksentini, l'abstention est un

indicateur d'absence de confianceentre le citoyen et l'Etat.

De toutes les manières, il n’y ajamais eu d'élections libres et hon-nêtes depuis l'indépendance.

Les résultats de la pratique deces dernières décennies ont étédésastreux. Les gens de toutesrégions du pays avaient manifestécontre la corruption, le chômage etla cherté de la vie et sont las aujour-d’hui d'aller voter car ils ont été toutle temps trompés dans leurs espoirs.

Yacine Rahmania

Le 19 avril 2011Avant le 19 avril 2011 :Je lui dis l’amour… Elle dit que ca

n’existe pas. Je lui dis la vie… Elle dit la famil-

le, liberté, travail, voyage…Toi, chère amie, tu n’as jamais

donné d’importance à cette rencontredu 19 avril qui est finalement le grandvirage de ta vie.

Je ne t’ai pas dit mais j’aiquelques lignes de ce que tu as écrit,les feuilles sur lesquelles tu as voulumettre le feu pour qu’elles deviennentdes cendres, sans ta permission, j’aiosé les publier à travers ce quotidien

que tu lis chaque matin. En ce jourspécial, je t’invite à relire ce que tu asécrit avec chagrin et amour sous lalumière des étoiles et de la lune :

«Depuis que je t’ai connu, toielkhatem, mon cœur ne bat que pourtoi, je ne vie que pour toi.

Je t’ai offert mon cœur pour qu’ilt’appartienne pour toujours.

C’est toi que j’ai dans mon cœur,c’est toi qui me fais vivre, depuis cejour-là je n’espère qu’un regard detoi.

Tu es mon amour, tu es ma pas-sion, tu me rends si heureuse, j’aisouffert et j’ai pleuré, seule dans la

nuit je me suis dit que ma vie est undésastre sans lui.

Depuis le jour où nous noussomme rencontrés, mon amour nefait que grandir… jamais je ne cessede t’aimer, je regrette chaque instantque je passe loin de toi.

Ton amour coule dans mesveines, ta tendresse, ta douceur, tasensibilité et ta responsabilité maissurtout ton sourire qui me rend folleet me donne l’envie de te serrer tropfort, même ton silence me parle.

Les larmes ont tracé un cheminsur mes joues quand j’ai lu ton mes-sage où tu m’as dit que t’es follement

amoureux de moi… j’ai dit ehhhhhréveille-toi mademoiselle qu’est-cequi te prend ? Je sais que tu ne meferas pas du mal, je ne suis pas avectoi juste pour le plaisir de l’être maislà je suis avec mon âme parce que,c’est vrai, tu l’es. Peu-être que je nevais pas pouvoir vivre avec toi maissache que je te porterai toujoursdans mon cœur et à tout moment turesteras le prince avec qui je veuxvivre et le seul homme que j’aime.

Je te dis merci car je te dois monbonheur. Ma plume a fait du noir surcette feuille blanche rien que pour tedire je t’aime… je t’aime… et je n’ai

que Samir dans ma vie. Quand com-prendras-tu que je t’aime ?

«Ta très chère copine qui t’ado-re», Samir.

• Bonjour Hocine ! C’est ta femmeIlhem à l’occasion de ton anniversai-re le 20 avril. Je te souhaite un joyeuxanniversaire ! Longue vie, tu es unmari formidable. Je n'ai pas uncadeau parce que tu mérites tous lesbiens de ce monde.

Pour écrire à TPour écrire à Textoexto ::soirsat2@gmail.com soirsat2@gmail.com

précisez textoprécisez texto

TTEEXXTTOO

Un texte à faire passerdans «Vox Populi» ?

soirsat2@gmail.com ou maamarfarah20@yahoo.fr

Ce sera comme les 18 000 jours qui nous sépa-rent de l’heureux été de 1962, il y a un demi-siècle où nos pères et grands-pères avaient

cru en une Algérie meilleure et qui sont aujour-d’hui… ailleurs. Oui, 50 ans de galère où aujour-d’hui sur les 36 millions de concitoyens, 37 millionsse plaignent de mal-vie ou d’être encore en… vie.

Non, le 10 mai prochain, mon programme serésumerait, très tôt le matin, à la tournée des mar-chés en fruits et légumes pour négocier des prix(non affichés) exorbitants et tenter d’assurer unminimum de victuaille à ma famille. Ça fera unénorme trou dans mon porte-monnaie car depuis50 ans rien de sérieux n’a été projeté dans l’agri-

culture et dans la fourmilière des spéculateurs quisévissent impunément et s’enrichissent à nos cro-chets. Je précise que ne me comprendraient queceux qui ont honte de leurs fiches de paie ou deleurs pensions. Les autres, très minoritaires, maistrès aisés, ne sauront pas le mal que fait la pommede terre à 100 DA ou la sardine à 400 DA, nourri-ture des pauvres, dit-on. Non, ils ne sauront jamaisou feront-ils semblant de compatir. Certainsd’entre eux joueront, ce jour-là, leur avenir doré,car ils figureront sur des listes électorales. Et ilsseront loin de s’inquiéter des problèmes des pro-duits maraîchers qui préoccupent la majorité de lapopulation. Comment pourrait-on voter l’estomac

frustré ? Et, d’ailleurs, pourquoi, pour qui voter ?Les programmes et promesses fondent, aprèscoup, comme neige au soleil ; et puis nous n’enavons cure depuis belle lurette. Je sais seulementque le nombre de nouveaux riches augmentera.C’est la loi.

L’après-midi du 10 mai, après un déjeuner fru-gal, une bonne sieste me ferait du bien pour récu-pérer des difficultés de la matinée à emplir moncouffin, je confierai mon âme à ma fidèle parabole,jusqu’à la nuit, pour m’évader quelque peu du mal-être qui m’habite depuis 50 ans et me préparerpour un (autre) lendemain incertain.

Kamel Adjou, Bab Ezzouar

LE MIRACULÉ DE L’OUED ATELLIPPAATTRRIIOOTTEESS 9900

V. Ne plus sentir ces odeurs de sangchaud et de chair brûlée…

CHRONIQUE DE BAB EZZOUAR

LE 10 MAI ? UN JOUR COMME LES «ZOTRES», PARDI !

Le Soird’Algérie Jeudi 19 avril 2012 - PAGE 8

De quoi faire trembler les aiguilles desoscillographes de la haute finance, du CAC40, du capitalisme anglo-saxon, desagences de notation, de beaucoup demédias, des partis de la droite et de l’extrê-me droite et même des bookmakers, desb.win et autres sites électroniques de paris !

Il va sans dire que le resurgissement decette force ne s’est pas opéré sous le coupd’une baguette magique.

La crise économique internationale qui arasé, de façon impitoyable, tout ce qui mon-trait le bout du nez, était passée par là.

Le capitalisme rentier, encore retardatai-re, d’une France supposée être la 5e puis-sance économique mondiale, a été réduit,dans le cadre de la nouvelle division interna-tionale du travail, à un rôle de sous-traitantdes États-Unis et de l’Allemagne, délocali-sant ses entreprises, à tour de bras, pourcontinuer à vivre sur le grand pied, cédantsa sidérurgie à ArcelorMittal, son patrimoinehôtelier, culturel et même sportif, au plusoffrant des roitelets du Golfe et poussé àpartir guerroyer, pour le compte de l’OTAN,en Afghanistan, en Côte d’Ivoire et en Libye,sans qu’il ait l’envergure et les moyens deses ambitions et sans en tirer, en fin de mis-sion, les dividendes économiques et straté-giques escomptés.

Les composantes de cette nouvellegauche populaire française qui paraît, aujour d’aujourd’hui, déborder du cadre poli-tique traditionnel qu’on lui connaissait, enl’occurrence le Parti communiste, les radi-caux de gauche, les dissidents du Partisocialiste, du NPA de Philippe Poutou et dela Ligue ouvrière de Nathalie Arthaud, sontrevenues de toutes les illusions dans les-quelles elles s’étaient laissées embarquées,il y a cinq ans, séduites soit par le chant dessirènes lepénistes, soit par les raccourcissarkozystes du genre «travailler plus pour

gagner plus» ajoutés aux amères décep-tions que leur avaient infligées les apparat-chiks des années 1970 et leurs succes-seurs, les tièdes et peu charismatiquesréformateurs de l’ère post-Marchais.

Le réveil fut dur mais salutaire. Il com-mença dès le début du quinquennat «bling-bling» de Nicolas Sarkozy.

Les travailleurs auxquels s’agrégèrent delarges pans des classes moyennes appau-vries par une récession que le pouvoir dedroite taisait pudiquement, prirent, danstoute son ampleur, la mesure de leur décon-venue lorsqu’ils se rendirent compte que,derrière l’écran de fumée des promessesélectorales, se mettait en place la cyniquepolitique du bouclier fiscal, des cadeaux etautres exonérations consenties auxbanques, consortiums, groupes, classes etcercles d’amis et de proches, déjà nantis, aupremier rang desquels se trouvaient Total,Dassault, Bolloré, Lagardère, Bouygues etBettencourt, dont le scandale des géné-reuses donations, intervenu en pleine dis-cussion, au Parlement, des lois sociales,coûta son portefeuille à Eric Woerth, le tré-sorier de l’UMP et non moins architecte dunouveau dispositif anti-retraités.

Les grèves, les marches, les protesta-tions contre les atteintes au pouvoir d’achat,les superprofits et les parachutes dorés dugrand patronat, les licenciements, le reculdu départ en retraite, amplifièrent le mouve-ment qui connut son apogée avec les luttesdes sidérurgistes lorrains du groupe indiende Gorange et de Florange qui vinrent luidonner du sens et une direction, absorbant,dans la foulée, aussi bien les Indignés queles altermondialistes, désorientés par la ful-gurance de la capitulation de l’InternationaleSocialiste avec en tête, le GrecPapandréou, l’Espagnol Zapatero et lePortugais Socratès, face aux ultimatums de

la haute finance internationale. Et c’est surce lit de souffrances et de combats déses-pérés que bourgeonna ce qui prit, quelquetemps plus tard, le nom fédérateur de Frontde gauche que Paul Laurent et Marie-Georges Buffet, le nouveau et l’anciennesecrétaire nationale du PCF, eurent le bongoût et l’intelligence politique de refuser dediriger au profit de Jean-Luc Mélenchon, unhomme de conviction, dissident du PS quebeaucoup de médias, pensant tenir leurnouveau Georges Marchais pour meublerles grilles des soirées du PAF, avaient avan-cé comme le bateleur de foire idéal, l’amu-seur public accompli, celui qui allait dériderune campagne présidentielle annoncéemorne et bicéphale.

Tout à leur ignorance — feinte ou réelle— des profonds ressorts de leur société, ilsne tardèrent pas à découvrir, à partir desmeetings de Paris, Toulouse et Marseille,que derrière Jean-Luc Mélenchon, c’est toutun peuple qui s’était mis en marche, pourune révolution citoyenne, le mot d’ordrechoisi par le Front pour illustrer un program-me dans lequel se reconnaissent, selon lespronostics, un cinquième des Français.

Ce peuple est devenu le cauchemar despétroliers, des diamantaires, des mar-chands de canon, des exploitants d’or etd’uranium, des francs-maçons qui font suerle burnous des Gabonais, des Ivoiriens etdes Nigériens jusqu’aux stars du football etdu showbiz.

Ce peuple a fait reculer le FN en l’accu-lant à se présenter pour ce qu’il est : un partide racistes, d’islamophobes, de petitsblancs, de pied-noirs et de harkis, les vain-cus de toutes les guerres de la France colo-niale.

Un peuple qui dit tout haut sa solidaritéavec le drame des chômeurs, des retraités,des SDF, des émigrés, des sans-papiers etson opposition aux stakhanovistes des char-ters et leurs supplétifs, les néo-mokhaznisqui obéissent aux instructions de leursmaîtres, comme le faisaient, le doigt sur lacouture, leurs parents, aux plus beaux joursde l'Algérie française.

C’est ce peuple de France qu’on atten-dait, depuis longtemps, qu’il reprenne de lavoix et nous reparle ; non pas celui dont lechef remontait les Champs-Elysées vers lePanthéon, une rose à la main pour fleurir latombe des héros de l’Histoire révolutionnai-re et de la Résistance, tout en baissant, hon-teusement, les yeux sur les crimes qu’il avaitpersonnellement commis à la guillotine ; nonpas celui qui se découvre sur le tard, unpassé d'esclavagiste, en inaugurant unmusée à Nantes, la ville natale du généralLamoricière, le tueur des enfants de

Constantine, tout en détournant la tête, pourne pas voir le sordide et affligeant spectacledes «instruments de travail» étalés par lestortionnaires-collectionneurs de la guerred’Algérie sur les places de Navarre, enattendant de les retrouver — qui sait ? —chez Drouot, poinçonné du label de la dis-tinction. Non ? Vraiment ? Alors, qu’atten-dez-vous, pour ouvrir dans votre capitale, leMusée des Horreurs coloniales, en face duMusée de l’Homme ?

A un journaliste, l’œil goguenard, qui luidemandait dans quel pays étranger il serendrait, en premier, s’il était élu président,ravi de la perspective de le piéger, croyantlui faire dire que ce serait les États-Unis, lapatrie de la Lehman Brothers et de Madoff,Jean-Luc Mélenchon eut cette réponse quiclaqua, dans le studio, comme une gifle :«Le premier pays dans lequel je me rendrai,ce sera l’Algérie parce que son peuple méri-te le respect pour son combat d’hier et d'au-jourd'hui et pour ce qu’il représente pour leSud de la planète. J’irai lui demander par-don pour les crimes commis par la Francecontre sa Nation...»

Eh bien, même si celui que l’on présentecomme le Lula européen ne gagne pascette élection parce que tous les capitalisteset leurs relais, les partis et les lobbies, luiferont barrage, il aura eu, au moins, le méri-te d’avoir porté haut la voix du véritablepeuple de France, celui des Lumières, de laBastille, de la Déclaration universelle et deCharonne, de Jaurès, Moulin, Mocquet,Aragon et Ferrat.

ÉLECTION

Le réveil duContribution

Par Badreddine Mili««VVoouuss nn’’êêtteess ppaass llaa ffoouullee,, vvoouuss êêtteess lleess cciittooyyeennss..»»((JJeeaann--LLuucc MMéélleenncchhoonn))

RReelléégguuééee eett mmaaiinntteennuuee,, ddeeppuuiiss 3300 aannss,, aauu--ddeessssoouuss dduu sseeuuiillhhuummiilliiaanntt ddeess 55 %% ppaarr llaa pprrooppoorrttiioonnnneellllee ddiissttiillllééee ddaannss llee ccooddeeéélleeccttoorraall ppaarr FFrraannççooiiss MMiitttteerrrraanndd,, llee fflloorreennttiinn dduu ssoocciiaalliissmmee ffrraannççaaiiss,,ddaannss llee bbuutt ddee llaa ddiissqquuaalliiffiieerr eenn mmêêmmee tteemmppss qquuee llee FFrroonntt nnaattiioonnaall,,ttoouuss ddeeuuxx jjuuggééss àà ll’’aauunnee ddee WWeebbeerr eett ddeess ssoocciioolloogguueess aamméérriiccaaiinnss,,ccoommmmee ddeess ppôôlleess eexxttrréémmiisstteess àà iissoolleerr eett àà nneeuuttrraalliisseerr,, llaa ggaauucchheeppooppuullaaiirree ffrraannççaaiissee qquuee ll’’oonn ccrrooyyaaiitt éétteeiinnttee ppoouurr ttoouujjoouurrss,, rreejjaaiilllliitt ssuurrllaa ssccèènnee ppoolliittiiqquuee,, àà llaa ffaavveeuurr ddee llaa pprrééssiiddeennttiieellllee,, aavveecc llaa vviigguueeuurrdd’’uunnee ffoorrccee nneeuuvvee,, ddéétteerrmmiinnééee,, ccrrééddiittééee ppaarr lleess ssoonnddaaggeess dd’’uunniinneessppéérréé 1177%%

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B1

Le président-directeur général, ledirecteur général et l’ensemble du per-sonnel de l’Algérienne des Assurances«2a», profondément affectés par ledécès du père de leur collègue M. Hadj Saïd Tarek, présentent à cedernier ainsi qu’à toute sa famille leurssincères condoléances et les assurent encette douloureuse circonstance de leurprofonde sympathie.

Puisse Dieu le Tout-Puissantaccueillir le défunt en Son VasteParadis.

«A Dieu nous appartenons età Lui nous retournons».

F355/B1

CONDOLÉANCESLe samedi 14 avril 2012

M. Bouzghaïa Djamel-Eddine

a soutenu avec brillance sa thèse deDoctorat à l’Université des sciencespolitiques d’Alger-3 avec mention

très honorable et félicitations du jury.A cette occasion exceptionnelle, nous souhaitons à notre meilleur exemple

et grand ami nos sincèresfélicitations et plein d’autres succès

dans la vie.Bélaid Touileb au nom de la promotion Magistère

2004 - 2006

R129136

Le Conseil d’administration, laCommission de contrôle, la Directiongénérale, la Section syndicale et l’en-semble du personnel de la Mutuelle géné-rale de l’habitat et de l’urbanisme, trèstouchés par le décès de

madame MANALLAH Yaminaex-employée à la Mutuelle Annaba

présentent à sa famille leurs sincèrescondoléances les plus attristées et l’assu-rent de leur profonde sympathie.Que Dieu le Tout-Puissant accorde à ladéfunte Sa Sainte Miséricorde et l’ac-

cueille en Son Vaste Paradis.

La Direction générale de la M.G.H.UF363/B1

FÉLICITATIONS M.G.H.UCONDOLÉANCES

Le Soird’Algérie Jeudi 19 avril 2012 - PAGE 9Contribution

Il l’aura, en tous les cas, mis, en bonneposition, pour influer, après le 6 mai, sur lecours de bien des événements.

A ce moment-là, Jean-Luc Mélenchonpourra venir en Algérie, comme il l’a promis,et le peuple algérien écoutera ce qu’il seravenu lui dire de vive voix.

A la veille du Cinquantenaire del’Indépendance, cela revêtira la valeur d’unsymbole et d’un signal très forts, sachant ceque le leader du Front de gauche représen-tera comme poids politique, en phase ounon, avec François Hollande dont onconnaît, déjà, la position puisqu’il est venu,ici à Alger, la défendre personnellement.

C’est ce dernier qui semble être le mieuxplacé et le plus près de la ligne d’arrivée,muni d’un réservoir de voix plus importantque son concurrent du 2e tour, même s’il fautrester prudent, une élection n’étant jamaisjouée d’avance, a fortiori, lorsqu’il s’agitd’une élection présidentielle.

Ceci dit, qu’est-ce que l’Algérie peut pré-tendre y gagner politiquement et économi-quement ? Difficile de le dire d’emblée.

D’abord parce que, en règle générale, lepouvoir exécutif français, quelle que soit sacouleur, est prisonnier des grands corps del’Etat connus pour leur conservatisme et leurforte résistance aux grands bouleverse-ments. Nicolas Sarkozy qui s’était présentécomme «candidat du peuple» n’a-t-il pas,lui-même, au début de sa campagne, accu-sé l’establishment de l’avoir trahi en sabo-tant l’exécution de ses grands projets ?

La seconde raison tient au fait que le pro-gramme de François Hollande prévoit demettre la France au régime du pain sec jus-qu’en 2016 : plus de délocalisations, prioritéà l’investissement national créateur d’em-plois et recentrage sur les intérêts stricts dupays avec pour objectif la réduction dras-tique de la dette publique, l’introduction decoupes sombres dans les dépensespubliques et la révision de la politique socia-le, y compris le chapitre relatif aux retraites

pour sauver le modèle français qui ambition-ne, à la manière des Scandinaves, de limiterles hauts revenus et d’empêcher les salairesde descendre au-dessous d’un seuil vital.

Le candidat socialiste envisage même deréguler les flux migratoires et de faire fixerleur taux, annuellement, par le Parlement,menaçant de réviser le traité de Lisbonne etles accords de Schengen, son œil demeu-rant rivé sur le rééquilibrage des relations deson pays avec l’Allemagne, la locomotiveéconomique de l’Europe.

Pour le reste, on devrait s’attendre à undésengagement de la France des champsde bataille où l’a conduite le bellicisme deSarkozy, une prise de distance avec lesUSA et l’OTAN, une plus grande circonspec-

tion dans la gestion des dossiers syrien etiranien, plus de respect pour la Chine etl’Afrique éclaboussée par le discours deDakar et une rapide normalisation des rap-ports avec la Turquie, brouillés par le vote dela récente loi sur le génocide arménien.

Et l’Algérie dans tout cela ?A priori et à terme, l’Algérie ne pourra tirer

un avantage tangible d’une successionsocialiste que sur deux registres essentiels ;celui de la mémoire, en priorité : la loi glori-fiant l’occupation et le discours prononcé parSarkozy à l’Université de Constantine quivalut à un jeune étudiant une peine infaman-te, pour en avoir dénoncé le propos hautainet paternaliste, devront être remisés dansles archives poussiéreuses de la

République française. Et seul un geste dereconnaissance des crimes de l’Etat colo-nial, accompli, avec la solennité quiconvient, par le nouveau pouvoir, pourra eneffacer les séquelles.

La porte sera, dès lors, ouverte à la révi-sion des nombreux textes régissant les rela-tions entre les deux Etats, aujourd’hui large-ment dépassés et pourquoi pas, la reprisedes discussions sur un possible Traitéd’amitié, conclu sur la base du respect etdes intérêts, bien compris des deux peuples.

Celui-ci relancera une coopération privi-légiée fondée sur le donnant-donnant :l’énergie contre la technologie, un deal quisécurisera l’approvisionnement de la Franceen hydrocarbures et permettra à l’Algérie demoderniser son économie et négocier, enbonne position, le virage de l’après-pétrole,à la condition, bien sûr, de commencer àbalayer devant sa propre porte. Autrementdit, d’accepter l’émergence, ici aussi, d’unnouveau pouvoir dirigé par les jeunes élites,intègres et compétentes capables de mettre,résolument, le cap sur la réalisation degrandes ambitions en se libérant du bricola-ge des politicards à la petite semaine qui ensont encore à rivaliser de zèle pour placer àla tête des listes électorales qui un frère, quiune épouse et qui un fils, pensant que la cor-ruption vaut l’intelligence.

Vous me direz que Sarkozy avait tenté dele faire, l’année dernière, en plaçant son filsà la tête d’un organisme juteux.

Mais, là-bas, les vigiles de la méritocratiel’ont renvoyé, dare-dare, à ses chèresétudes, le priant d’aller réviser son cours surla politique et la morale... Ainsi que lesSénégalais l’ont fait, pacifiquement, dansl’honneur et la paix, en invitant les Wade,père et fils, à rentrer chez eux sans tropinsister… «La religion appartient à Dieu et laNation à tous», avait dit Makram Obeid, levice-président du Wafd égyptien historiquequi en a fait sa devise…

M. B.

PRÉSIDENTIELLE

peuple de France

Excellence,Permettez-nous de solliciter votre attention, en tant qu’ul-

time recours en votre qualité de garant des droits consacréspar la Constitution, en particulier le droit à la santé de nosconcitoyens, gravement hypothéqué, ainsi que le droit aulibre exercice du droit syndical, ouvertement bafoué.

Excellence, que notre syndicat s’en remette à vous par lebiais d’une lettre ouverte témoigne de la faillite de tous lescanaux de dialogue au niveau du ministère de la Santé, etles grèves répétées des praticiens spécialistes de la santépublique, loin de participer d’une tendance anarchisante,constituent un symptôme de profond marasme et de déli-quescence du secteur de la santé.

Monsieur le Président,En effet, et en dépit des moyens colossaux investis par

l’Etat pour assurer une prise en charge sanitaire de notrepopulation à la hauteur de ses aspirations, force est deconstater que la gestion des ressources humaines par leministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hos-pitalière s’est inscrite totalement à contre-sens de cet objec-tif, participant pour une part importante aux dysfonctionne-ments du système de santé avec leurs répercussions néga-tives sur la prise en charge du malade.

Plus particulièrement, les praticiens spécialistes de lasanté publique, l’un des corps les plus qualifiés et principallevier de performance du secteur, sont victimes contre toutelogique, d’un processus de dévalorisation et de régressionstatutaire entamé depuis 1993, date de l’inexplicable abroga-tion de la progression de carrière, réduite alors à un gradeunique.

Depuis lors, l’essence de toute la revendication des spé-cialistes de santé publique à travers les demandes d’amen-dement du statut ne concerne pas des exigences inédites,mais ne vise qu’à renouer avec les dispositions originellescontenues dans les statuts de 1982 et 1991.

Monsieur le Président,Le rétablissement de la carrière dans le statut d’octobre

2002, que vous avez signé, a été un début de réhabilitation.Mais au lieu de poursuivre dans cette voie en remédiant à sesinsuffisances à la faveur du nouveau statut de novembre 2009,nous avons assisté à une nouvelle régression par rapport austatut de 2002, sous la forme d’une progression de carrière tron-quée, vidée de sa substance. La grande désillusion qu’a consti-tuée ce nouveau statut a eu comme conséquence une véritablesaignée parmi les praticiens spécialistes de santé publique, rui-nant tout espoir de voir se constituer des équipes soignantesstables et performantes à travers tout le territoire national.

Un projet d’amendement de statut particulier, finaliséconjointement avec notre tutelle, en vue de réparer cesinsuffisances est en souffrance au niveau des services de laFonction publique depuis plus d’une année, sans qu’aucunesuite n’y soit donnée.

De même, le régime indemnitaire promulgué ne corres-pond pas à notre niveau universitaire, d’où notre demandequ’il soit révisé, demande restée sans réponse.

Monsieur le Président,En raison de ce qui précède, la formation en masse de

praticiens spécialistes, qui bénéficie de tout le soutien del’Etat, n’a que peu amélioré la couverture sanitaire tant lesdéperditions sont massives par les départs vers le secteurprivé et l’étranger, notamment en raison d’un statut nette-ment dévalorisé par rapport aux autres spécialistes du sec-teur public, à égale pratique médicale spécialisée.

Plus grave, des dispositions discriminatoires injustes enmatière d’imposition sur les revenus accentuent ces dispari-tés. Vigoureusement dénoncées, elles perdurent encoreavec l’assentiment des pouvoirs publics.

Monsieur le Président,Le service civil, imposé aux seuls médecins spécialistes

de la santé publique, sert de prétexte au ministère de laSanté pour afficher des chiffres de couverture sanitaire

factices tant le dispositif souffre d’insuffisances et de dys-fonctionnements. Par son caractère coercitif, il accentue ladésaffection pour la carrière en santé publique et fragilisedavantage notre secteur public de la santé.Malheureusement, nos propositions de mesures incitativesen lieu et place d’un service civil coercitif, formulées depuisplusieurs années, essuient un refus catégorique de notretutelle.

Monsieur le Président,Notre tutelle nous refuse le statut de partenaire social à

part entière, remet en question notre droit à la négociationconsacré dans nos lois et nous dénie le droit de recourir à lagrève comme dernier recours devant son refus de respecterses engagements.

En effet, non seulement le ministère de la Santé a reniédes engagements solennels contractés à plusieurs reprisesavec notre syndicat, mais il a mis en branle une batterie demesures répressives disproportionnées en violation de la loisyndicale et de vos instructions visant à l’instauration d’undialogue social effectif.

En plus d’être injuste, ce comportement du ministère dela Santé est une atteinte à la dignité des praticiens spécia-listes qui ont maintenu le système de santé en activité lorsdes périodes les plus difficiles qu’a connues le pays.

Monsieur le Président, c’est pleinement convaincus devotre volonté d’asseoir un système de santé performant etde la reconnaissance que vous témoignez à toutes les élitesde ce pays que nous en appelons à votre intervention pournous rétablir dans nos droits, afin de préserver notre systè-me de santé et garantir le droit constitutionnel de l’accès auxsoins spécialisés pour tous nos concitoyens, d’une part, etde garantir le libre exercice syndical, d’autre part.

Avec l’expression de toute notre considération et de notreprofond respect.

P/LE SNPSSPLe président

SYNDICAT NATIONAL DES PRATICIENS SPÉCIALISTES DE LA SANTÉ PUBLIQUE (S.N.P.S.S.P.)

Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République

Jean-Luc Mélenchon.

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Le Soird’Algérie Culture Jeudi 19 avril 2012 - PAGE 10Le coup de bill’art du Soir

Sur les traces de Camille Saint-Saëns, d’Alger à Biskra

Amir Nebbache ouvre sonJournal intime. Ce «journal»se lit à travers les messages

des six chansons de son nouvelalbum. Dédiée à la mémoire de Abdel-lah Kriou, Frak bladi qui existe aussien clip est la première chanson de l’al-bum. Viennent ensuite, Sans toi, Kanala bali, Jarhet guelbi et Ensai eli fat,toutes signées Amir Karim Nebbache.Mel hbibi malou, une chanson de Fad-hila Dziria, est la derrière chanson del’album. «Que mon Journal intimesoit le prélude à de merveilleuseschoses», lit-on dans la présentationdu nouveau produit. Amir Nebbacheest un jeune artiste algérien né à BordBou-Arréridj. Ce passionné demusique a, dès son plus jeune âge,vécu dans un environnement musicaldiversifié. Ainsi son enfance a été

rythmée par des airs de chaâbi, dekabyle, tindi, pop, jazz ou de soul.

En 1998, il fonde avec ses amisCherif Karim, Youssef et Samy legroupe Charabia dans lequel se ren-contrent et fusionnent différentesinfluences musicales algériennes etoccidentales. Hkaya (histoire), le pre-mier album du groupe, est sorti en2004. Comme son nom l’indique, ilraconte l’Algérien à travers sa diversi-té musicale. Le grand public a décou-vert Amir Nebbache en novembre2010 dans l’émission TV de variétés«Ahalil» grâce, notamment, à la chan-son Djazaïr. L’album Journal intime(Gurta Prod) qui vient juste de sortirdans les bacs est un mariage heureuxde musiques algériennes et d’orches-trations occidentales.

Kader B.

NOUVEL ALBUM DE AMIR NEBBACHE Un Journal intime à écouter

Camille Saint-Saëns a vécu à la Pointe-Pesca-de près d’Alger, du côté ouest. D’ailleurs, le com-positeur, pianiste et organiste français est mort le16 décembre 1921 à Alger (il est né à Paris en1835). C'est à l’âge de 38 ans et pour des raisonsde santé que Saint-Saëns, déjà célèbre en Euro-pe, vint à Alger sur conseils de son médecin. Il areconnu plus tard que ce premier voyage avait étéson salut. Il s'installa à la Pointe-Pescade, dansune villa mauresque où il se livra à un repos total.Une lettre qu’il a écrite, à cette époque, contientces vers : «Nul ne vient en ce lieu ; pas de voixennemies qui troublent le silence et son hymnedivin...» Réconforté par le doux climat d’Algérie, ilpeut se remettre au travail et compose le troisiè-me acte de Samson et Dalila. Entrant un jourdans un café maure, il entendit, une touchiat zida-ne (musique andalouse) qu'il va reprendre dansune de ses compositions.Depuis ce premierséjour, même s’il repart souvent vers l’Europe —il a même été au Etats-Unis —, il ne pense plusqu’à retourner en Algérie.«Ma douce Algérie,quelle volupté que celle de respirer le parfum deses orangers !» disait-il.

En janvier 1888, il s'installe sur les hauteursdu village d'Isly à Mustapha, dans la villa Sintésoù il travaille quotidiennement durant desheures.Le soir, il passe les portes d'Isly (la Gran-de-Poste), va vers la ville, souvent dans La Cas-bah, pour écouter de la musique arabe.Un jour,pour se distraire, il écrit une petite comédie LaCrampe des écrivains qu'il destine à ses amisalgérois et dont la première a lieu le 1er mars 1892,au Théâtre municipal d'Alger, avec, pour inter-prètes, Mmes Sarloveze, Perrin-Theuler et Ferenouxainsi que M. Coulanger.C'est à cette époque quele musicien s'amusa à peindre un tableau dont ilfit don à la Société des beaux-arts d'Alger. IntituléClair de lune sur la baie d'Alger vue de la falaiseSaint-Raphaël, il porte une énorme signature, un«Saint-Saëns» qui entre dans le paysage (commeun cœur). Paul Samary, président de la société,l'informa de l'intention du conseil d'administra-tion de le désigner président d'honneur. Le musi-cien accepta.

Camille Saint-Saëns a également été, ou a tra-vaillé, à Biskra, Blida et à Hammam Righa. Durantsa vie, il a écrit douze opéras, dont Samson etDalila, de nombreux oratorios, cinq symphonies,cinq concertos pour piano, trois pour violon etdeux pour violoncelle, des compositions cho-rales, de la musique de chambre, des pièces pit-toresques, dont Le Carnaval des animaux enmusique classique 1886). En outre, il occupe uneplace particulière dans l'histoire du cinéma, caren 1908, il a été le tout premier compositeur derenom à composer une musique spécialementpour un film L'Assassinat du duc de Guise.

A la Pointe-Pescade, aujourd’hui Raïs Hami-dou, Saint-Saëns a habité à la villa Xuereb. Mais,nulle plaque pour signaler le séjour de l’illustremusicien.

K. B.bakoukader@yahoo.fr

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

Par Kader Bakou

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CENTRE CULTUREL AÏSSA-MESSAOUDIDE LA RADIO ALGÉRIENNE (21, Bd DESMARTYRS, ALGER)• Jeudi 19 avril à 19h30 : Concert du groupeespagnol Mr. Kilombo (entrée sur invitation).

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER- CENTRE)• Jusqu’au 21 avril : Film Omar m’a tuer deRoschdi Zem, à raison de 4 séances/jour :14h, 16h, 18h et 20h.• Jeudi 19 avril à 19h : Concert du groupeRaïna Raï à l’occasion de la sortie de sonnouvel album.

PALAIS DES EXPOSITIONS (PINS MARI-TIMES, ALGER)• Du 12 au 21 avril : Salon national du livre

SALON NATIONAL DU LIVRE (SAFEX,PINS MARITIMES, ALGER)Ventes-dédicaces du stand des éditionsColorset, collection «Beaux livres»

• Vendredi 20 avril de 14h à 18h : L’auteurSaïd Boutarfa signera son ouvrage Ahelil oules louanges du Gourara • Du dimanche 15 au jeudi 19 avril : • L’au-teur Abderrahmane Khelifa signera ses deuxouvrages Cirta, Constantine, la capitale céles-te et Tlemcen, capitale du Maghreb central.• L’artiste photographe Nadir Djama signerases deux ouvrages des éditions Nadir Djama,L’artisan et Bijoux et parures d’Algérie.

Rencontre littéraire avec Yasmina Khadraautour de son nouvel ouvrage Les chantscannibales (Casbah Editions).• Jeudi 19 avril à 15h : Rencontre auCentre culturel français de Tlemcen• Samedi 21 avril à 15h : Rencontre auCentre culturel français d’Oran.• Dimanche 22 avril à 15h : Sidi-Bel- Abbès: amphithéâtre de la faculté des lettres, à l’in-vitation de l’association Femmes et écriture.

LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE (PLACE ÉMIR-ABDELKADER, ALGER)• Jeudi 19 avril à 14h : Pierre Chaulet signerason livre Le choix de l’Algérie. Deux voix, unemémoire, édité chez Barzakh.

LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’-EL-BIAR (4,PLACE KENNEDY, ALGER)• Samedi 21 avril : Abdeltif Rebah signera sonouvrage Economie algérienne, le développe-ment national contrarié (préface de RolandBerrelly) paru aux Editions Inas.

LIBRAIRIE MULTILIVRES ETS CHEIKH (19,AVENUE ABANE-RAMDANE, TIZI OUZOU)•Samedi 21 avril à partir de 13h30 : Vente-dédi-cace de l’auteur Abderrahmane Yefsah de sonlivre Et Caïn tua Abel.

LIBRAIRIE POINT-VIRGULE (77, LOT SAÏDBENHADDADI, DAR DIAF, CHÉRAGA, ALGER)• Samedi 21 avril à 14h : L’auteur Abderrahma-ne Hadj Nacer rencontrera ses lectrices et ses

lecteurs et dédicacera son ouvrage La Martinga-le algérienne paru aux Editions Barzakh.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)• Jusqu’au 30 avril : Exposition de peinture«Voyage entre formes et fleurs» de l’artisteAmor Idriss Lamine Dokman.

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (ALGER-CENTRE)• Jeudi 19 avril de 14h30 à 16h30 : Confé-rences «Les villes nouvelles : urbanisme durable?», par Michel Gaillard, urbaniste, architecte etRachid Sidi Boumedine, sociologue et urbaniste.

CENTRE DES LOISIRS SCIENTIFIQUES (5,RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)• Samedi 21 avril à 14h : Conférence-débatsous le thème : «Halte à la violence» animéepar M. Abderrahmane Bergui, président de l’as-sociation Ouled El- Houma.

CINÉMAWoody Allen rallume la flamme de la Dolce Vita

Le réalisateur américain WoodyAllen a présenté vendredi, àRome, son dernier opus To

Rome with love où il partage l'afficheavec Alec Baldwin, Penelope Cruz etRoberto Benigni, faisant revivre à laCité éternelle un peu de la fièvre desannées de la Dolce Vita. «Aucuneautre ville n'est comme Rome, contrai-rement à Londres ou Paris, compré-hensibles pour un Américain, Romeest extrêmement exotique, le mode devie est totalement différent, toutcomme les couleurs», a déclarédevant la presse le cinéaste après laprojection en avant-première mondialede la version doublée en italien de sonfilm.

«J'ai grandi avec le cinéma italien,j'ai été influencé par les films qui sor-taient à New York», a ajouté le réalisa-teur, entouré de la star espagnolePenelope Cruz, de l'Italien Benignimais aussi d'Alec Baldwin et JesseEisenberg («The Social Network»).

Interrogé sur son choix de métro-

poles européennes (Barcelone,Londres, Paris) pour une série defilms récents, il a lancé sur un ton iro-nique : «Je ne pourrais pas filmer à lacampagne ou dans le désert. Cesvilles sont similaires à New York entermes d'énergie et culture.» WoodyAllen connaît bien Rome, où il vientpresque tous les étés jouer de la clari-nette avec son groupe de jazz. La der-nière œuvre du maestro new-yorkaisqui sort le 20 avril en Italie, le 21 juinaux Etats-Unis, retrace en quatreséquences la vie d'un groupe d'Améri-cains et d'Italiens, «leurs romances,leurs aventures et diverses situationsdifficiles qu'ils traversent», selon laprésentation officielle du film.

Benigni, célèbre au plan interna-tional depuis sa comédie douce-amère La Vie est belle sur l'Holocaus-te (1998, 3 oscars), incarne dans lefilm un homme ordinaire pris parerreur pour une star et poursuivi parles paparazzi dans tous les recoins desa vie intime.

«Le film a été tourné dans l'Italiede l'époque» quand Silvio Berlusconiétait chef du gouvernement, a souli-gné l'acteur, dont les spectaclesmoquent souvent le magnat desmédias. «Nous avions notre Premierministre, les escorts, les fêtes, main-tenant tout a changé, on a la pluie et(le sobre Premier ministre Mario)Monti», a poursuivi l'acteur. «ToRome with love» arrive juste après unautre hommage à une capitale euro-péenne, le film Midnight in Paris(Minuit à Paris), le plus gros succèscommercial de Woody Allen.

Les fans de Woody Allen ont vudans son film parisien les signaux d'unrenouveau créatif de l'auteur de filmsculte des années 70 comme AnnieHall et Manhattan, des comédies demœurs à fond psychanalytique, etplus récemment du surprenant thrillerMatch Point. Allen Stewart Konig-sberg, né en 1935 dans une familled'immigrants juifs de New York, agrandi à Brooklyn. Très jeune, il écrit

des gags pour des comédiens, puisse fait connaître comme auteurd'émissions télévisées avant de faireses débuts au cinéma en 1966 avecQuoi de neuf, Pussycat ? Sa carrièreprolifique qui s'étale sur un demi-sièclecompte plus de 40 films. Interrogé parla presse sur son rythme d'un film paran, il a répondu que cela «l'amusebeaucoup». «Si je ne faisais pas desfilms, je serais assis à la maison àruminer sur combien la vie est diffici-le.» Grâce à son film, Rome et sonmélange de ruines antiques et defaçades baroques retrouve un peu desa gloire d'antan, quand la Cité éter-nelle servait de toile de fond à deschefs-d'œuvre comme VacancesRomaines (William Wyler,

1953) et La Dolce Vita (FedericoFellini, 1960). Le tournage l'été der-nier sur des sites aussi célèbres que laPlace d'Espagne, le Colisée ou la ViaVeneto avait suscité la fièvre despaparazzi comme aux plus beauxjours de la Dolce Vita quand on pou-vait croiser Audrey Hepburn ou Gre-gory Peck à la terrasse d'un café.

EEnn 11999988,, iill ffoonnddee aavveecc sseess aammiiss CChheerriiff KKaarriimm,, YYoouuss--sseeff eett SSaammyy llee ggrroouuppee CChhaarraabbiiaa ddaannss lleeqquueell ssee rreenn--ccoonnttrreenntt eett ffuussiioonnnneenntt ddiifffféérreenntteess iinnfflluueenncceess mmuussii--ccaalleess aallggéérriieennnneess eett oocccciiddeennttaalleess..

Leïla Aslaoui sera présentele 28 avril à partir de 14h

à la librairie du TiersMonde (place Emir-

Abdelkader, Alger) pourla signature de son livre

SANS VOILE,SANS REMORDS,

paru aux éditions Dalimen

VENTE-DÉDICACE

HUITIÈME SALON NATIONAL DU LIVRE D’ALGER

Hommage à la moudjahida Annie Fiorio SteinerLe Syndicat national des éditeurs du livre d’Alger a opté à l’oc-

casion de sa huitième édition de rendre hommage à la moudjahi-da Annie Fiorio Steiner, en reconnaissance de son courageuxengagement contre l’occupation coloniale et de sa participationinfaillible à la lutte pour le recouvrement de l’indépendance natio-nale. La cérémonie se déroulera demain vendredi (20 avril) à par-tir de 15h dans la salle El- Bahdja du pavillon B de la Safex. Rap-pelons que cet engagement a fait l’objet d’un livre réalisé en 2011,sur la base d’une série d’interviews par la journaliste (du quotidien Liberté) HafidaAmeyar. Signalons, par ailleurs, que Mme Steiner donnera une conférence suivied’un débat à l’occasion du 50e anniversaire de l’Indépendance, le lundi 23 avril àl’Université de Batna, dans les Aurès, la wilaya du regretté Mostefa Benboulaïd.

Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsJeudi 19 avril 2012 - PAGE12 Jeudi 19 avril 2012 - PAGE13

FOOTBALL USM HARRACHES SÉTIF

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COUPE D'ALGÉRIE SENIORS MESSIEURS (DEMI-FINALES)

Prime au beau jeu

L'entraîneur du Chabab,Djamel Menad, qui a qualifié cerendez-vous de «match de lasaison», a instauré le huis clospour les dernières séancesd'entraînement de son équipe,une manière de «préserver lasérénité des joueurs» et leurpermettre «de se concentrer aumaximum sur la rencontre».

Pour le CSC, qui atteint sapremière qualification pour ledernier carré depuis 20 ans, il

s'agira de sauver sa saison parcette épreuve, qui avait souri àson entraîneur, Belhout, lorsdes deux dernières saisons, en2010 avec l'Olympique Béja(Tunisie), et en 2011 avec laJSK.

Le club constantinois pourracompter sur des joueurs d'ex-périence dans ce genre de ren-dez-vous, à l'image de ZoubirZmit et Fodil Hadjadj, sacrésavec le MC Alger en 2006 et

2007. A Sétif, le stade du 8-Mai1945 sera le théâtre d'un chocentre l'ESS et l'USMH, une ren-

contre palpitante et indécise,dont le suspense restera entierjusqu'au bout. Les Sétifiens,leaders de la Ligue 1, qui sonten train de marquer le pas enchampionnat— ils sont à unpoint au classement, de l'USMAlger et la JSM Béjaïa—devront puiser dans leurs res-sources pour passer l'écueild'une équipe harrachie, finalistemalheureux de la dernière édi-tion.

L'USMH, qui espère animerune deuxième finale de rang,sera certainement mise à rudeépreuve par l'ESS, dont lessupporters attendent un sur-

saut d'orgueil pour mettre fin àla période de disette. Ainsi, lesvilles d'Alger et Sétif vont vibrervendredi au rythme de l'épreu-ve populaire, en attendant que«Dame Coupe» choisira lesdeux élus qui animeront lagrande finale, prévue le 1er maiprochain.

Les demi-finales de la 48e édition de la Couped'Algérie de football prévues ce vendredi, offrirontaux puristes deux belles affiches, CR Belouizdad-CS Constantine et ES Sétif-USM El-Harrach, avecen jeu une place en finale. Le CRB, qui reste surune lourde défaite en championnat à Béjaïa face àla JSMB (4-0), aura à cœur d'oublier cette déconve-nue en essayant de venir à bout d'une coriace équi-pe du CSC, entraînée par Rachid Belhout, qui avaitmené la JS Kabylie à décrocher le trophée de laprécédente édition.

Ziti saute Benabderrahmane. Qu’en sera-t-il demain ?

Italie (34e JOURNÉE)

Samedi 21 avril Chievo Vérone-Udinese (17h) Naples-Novare (19h45) Dimanche 22 avril (14h) Fiorentina-Inter Milan (11h30) Catane-Atalanta Bergame Cesena-PalermeGenoa-Sienne Lazio Rome-Lecce AC Milan-Bologne Parme-Cagliari Juventus Turin-AS Rome (19h45)

Allemagne(32e JOURNÉE)

Vendredi 20 avril (19h30) Mayence-Wolfsburg Samedi 21 avril (14h30) Nuremberg-Hambourg Hertha Berlin-Kaiserslautern Cologne-Stuttgart Hoffenheim-Bayer LeverkusenWerder Brême-Bayern Munich Dortmund-Mönchengladbach(17h30) Dimanche 22 avril Augsbourg-Schalke 04 (14h30) Hanovre-Fribourg (16h30)

Espagne (35e JOURNÉE)

Samedi 21 avril Sporting Gijon-Rayo Vallecano (17h) Majorque-Saragosse (17h) FC Barcelone-Real Madrid (19h) FC Séville-Levante (21h) Dimanche 22 avrilGrenade-Getafe (11h) Real Sociedad-Villarreal (11h) Racing Santander-AthleticBilbao (15h) Atletico Madrid-EspanyolBarcelone (17h) Valence-Betis Séville (20h30) Lundi 23 avril (20h) Osasuna Pampelun-Malaga

Angleterre(35e JOURNÉE)

Samedi 21 avril (15h) Arsenal-Chelsea (12h45) Aston Villa-Sunderland Blackburn-Norwich Bolton-Swansea Fulham-Wigan Newcastle-Stoke Queens Park Rangers-Tottenham (17h30) Dimanche 22 avril (16h) Manchester United-Everton(12h30) Liverpool-West Bromwich Wolverhampton-Manchester City

France(33e JOURNÉE)

Samedi 21 avril (18h)OGC Nice-AJ AuxerreMontpellier-ValenciennesEvian TG-Toulouse Dijon-LilleSM Caen-AS Saint-EtienneS. Brest-S.RennesBordeaux-O Marseille (20h)Dimanche 22 avril (16h)AC Ajaccio-AS NancyPSG-SochauxO Lyon-Lorient(20h)

EUROPA LEAGUE (DEMI-FINALES, ALLER)

Ce soir 20h05Atlético-ValenciaSporting-Athletic

L’agenda du week-end du football européen Sem-Sem

y croit

El-Harrach ne vit qu'au rythmede Sem-Sem qui doit jouer ce ven-dredi à Sétif la demi-finale de lacoupe nationale face à l'ogre séti-fien.

Un rendez-vous que leshommes de Boualem Charef ontpréparé dans la sérénité, en dépitdes effets exogènes générés parla dernière défaite concédée parTouahri et consorts à Batna, same-di dernier, en championnat.

Une contre-performance qui adonné lieu à une nouvelle levée deboucliers de la part des ultrasd'Essafra qui ne sont pas encoreprêts d'oublier les sanctions«injustes» infligées à leur club parla LFP au lendemain des incidentsayant émaillé le derby contrel'USMA, en quarts de finale de laCoupe d'Algérie.

Les suspicions nées quelquesheures après l'issue défavorabledu match face au CAB, alors quel'équipe harrachie menait 2-0 aubout des 45 premières minutes, nesemblent pas s'estomper.

Des allégations qui avaientdéjà alimenté la chronique au len-demain de la défaite des Harrachiscontre le NAHD et qui intervien-nent à la veille d'une demi-finaleque Bounedjah et consorts espè-rent à leur avantage.

Un déplacement que les proté-gés de Charef accompliront avecune composante au grand completqui ambitionnera de réussir uneautre qualification aussi historiqueque celle obtenue, face au mêmeadversaire, un an plus tôt au stadedu 1er-Novembre.

«C'est vrai que l'équipe a enre-gistré deux faux pas de suitecontre le MCA et le CAB en cham-pionnat, mais nous irons à Sétifavec l'intention de décrocher lebillet pour le show du 1er mai pro-chain. Nous comptons, pour cefaire, sur le soutien de nos fans quise déplaceront en nombre à Sétif,mais surtout sur notre solidarité etnos moyens technique et tactique,pour renverser un ensemble séti-

fien qui, lui aussi, est en proie audoute», nous dira Amine Touahriqui estime que les deux équipespartent à chances égales. «C'estvrai, nous partons à chanceségales. Ils ont leurs points forts etfaibles et nous avons les nôtres.

A nous de profiter de leurs fai-blesses pour construire notre qua-lification. Je reste persuadé que lefair-play qui a toujours caractérisénos confrontations sera au rendez-vous.»

Du côté de l'administration duclub banlieusard, l'on se ditconfiant de l'issue de ce match«comme tous les autres», assureM. Laïb qui confie que la directiona mis tous les moyens pour queles joueurs et le staff techniqueréussissent là où de nombreuxgros bras se sont cassé les dents.«L'ESS n'est plus à présenter.

C'est une équipe qui recèle enson sein des joueurs de qualité,aguerris à ce genre d'épreuves.Leur jeu offensif fait peur.

Ceci dit, nous avons notre idéesur le meilleur moyen à employerpour surprendre l'Entente sur sonterrain», fait savoir MohamedHanniched, le coach des gardiensde l'USMH qui rêve, lui aussi,d'une consécration cette saison.

«L'année dernière, nous avonséchoué si près du but suite à unemonumentale bévue de notredéfense.

Nos joueurs ont certainementcompris que pour gagner depareils matches et réussir de tellesconquêtes, il leur faut non seule-ment de l'envie et de l'engagementmais surtout une dose de maîtriseet de concentration», conclut l'an-cien keeper des Verts.

En somme, joueurs, entraî-neurs, dirigeants et fans de Sem-Sem sont décidés à honorer leurquatrième présence en finale del'épreuve populaire avec, cettefois, l'espoir de réussir, le 1er maiprochain, leur seconde consécra-tion depuis l'indépendance.

M. B.

Bounedjah, l’homme en forme de Sem-Sem.

Les Sétifiens confiants

Il ne fait pas bon d’êtreentraîneur à l’ESS ces der-niers temps. Alain Geiger esten pleine tourmente suite àun enchaînement de mauvaisrésultats.

Et pourtant, tous lesespoirs étaient permis aprèsson arrivée à la tête de ladirection technique du club.Une place de leader enchampionnat et une qualifica-tion en demi-finale de laCoupe d’Algérie. C’était suffi-sant pour créer un climatserein au sein du groupemais tout cela n’a pas durélongtemps. Et les derniersrésultats enregistrés enchampionnat, une défaite etun match nul à domicile, sansoublier l’élimination en Coupede la CAF ont fait que le clubtraverse une période des plusdifficiles. Demain, l’ESS auraà franchir le cap de l’USMHdans le cadre des demi-finales de la Coupe d’Algérieet seule la victoire peut satis-faire ses fans, donc c’est untest sérieux qui attend lesSétifiens. Pour Alain Geiger,l’entraîneur de l’ESS : «Lapartie de vendredi s’annoncedifficile devant une équiperedoutable.» Geiger a ajouté :«Nous appréhendons cematch et nous allons jouer àfond devant un adversaire quipasse actuellement par unebonne période, c’est vrai quenous avons une idée surnotre adversaire mais celaest insuffisant, j’ai donné desinstructions à mes joueurspour aborder le match sérieu-sement et être disciplinés surle terrain et ce, quelles quesoient les conditions, j’aiconfiance en mes poulains etnous sommes prêts à nousqualifier.»

L’adage ne conseille-t-ilpas «Prudence est mère desûreté ?» le match quel’Entente de Sétif préparecontre l’USMH est de cesrencontres dont on ne

connaît pas les tenants et lesaboutissants. L’ESS peut trèsbien infliger à l’USMH unelourde défaite, mais il est fortpossible que les Harrachistendent un piège dans lequelles Sétifiens peuvent tomber,la tête la première ! En effet, ilne faut pas perdre de vue

que les hommes de BoualemCharef savent s’exporter.L’USMH joue mieux loin de lapression de ses supporters.

Le match contre l’ASOChlef, pour ne citer que celui-là, est encore présent à l’es-prit, témoin de la belle presta-tion des coéquipiers deHendou. Les Sétifiens nedevront pas non plus oublierque c’est cette même forma-tion qui a été derrière leur éli-mination l’année dernière endemi-finale de cette mêmecompétition. Les joueurs del’ESS sont conscients de ladifficulté de leur tâche, sur-tout qu’ils misent sur la coupecomme premier objectif de lasaison et pourquoi pas réédi-ter la finale de 2010.

Imed Sellami

MOKHTAR BENMOUSSA (MILIEU DE L’ESS) :

«On a une revanche à prendre»

Malgré quelques turbu-lences et un petit passage àvide, l’ESS aborde la demi-finale de la coupe d’Algérieavec sérénité à l’image deson milieu de terrainMokhtar Benmoussa quicroit plus que jamais en unevictoire sétifienne face àune équipe coriace qui s’ap-pelle l’USMH.

Le Soir d’Algérie : Vousavez un rendez-vous avecl’USMH en demi-finale de laCoupe, ce vendredi. Quelest l’état d’esprit du groupeet l’ambiance qui règne ausein de l’équipe?

Mokhtar Benmoussa :Tout va bien. Malgré quelquespetits soucis dus à une décon-centration depuis notre élimi-nation surprise en coupe de laCAF, l’équipe ne cesse de pro-gresser et nous avonsconfiance en nos moyens.Nous sommes concentrés surle match de demain vendrediet nous tenons à la victoire.

Quelle serait la meilleuremanière de gérer ce match?

Il y aura beaucoup depression sur les deux équipespuisque l’objectif est le même.Il faut se débarrasser de latension et gérer intelligem-ment le match : être prudent,attaquer et exploiter leserreurs de l’adversaire.

Comment jugez-vousvotre adversaire ?

L’USMH n’a pas besoind’être présentée. C’est unegrande équipe qui possède uneffectif redoutable. C’est uneformation qui peut faire trèsmal. On ne doit pas oublierque c’est cette même équipequi nous a éliminés l’annéedernière en demi-finale austade du 1er-Novembre. Doncpour nous, c’est une revancheà prendre.

Quelles seront d’aprèsvous les clés de ce match ?

C’est un match très diffici-le. L’USMH est une grandeéquipe et ce n’est pas unhasard si elle a atteint cestade de la compétition. Laconcentration constitue unatout important pour ce genrede match. La motivation, ladisposition tactique et la disci-pline sur le terrain sont despoints primordiaux pour réus-sir.

Pensez-vous que lesdeux équipes aurontrecours aux prolongationspour désigner le vainqueur ?

J’espère que non. Mais unmatch de coupe est toujoursindécis. Nous ferons tout pourgagner la partie durant letemps réglementaire. Mais, jesouhaite que le match va sedérouler dans un esprit sain etque le meilleur gagne.

Propos recueillis par I. S.

LE SITE N'EST PLUS ACCESSIBLE DEPUIS LUNDI SOIR

Footafrique.com hackéLe site référence du football africain, algérien et maghrébin

Footafrique.com a été hacké lundi soir. Selon un des responsablesdu site, Bessol Nazim, «le crime est signé», mais cela n’empêcherapas Footafrique.com de continuer son travail pour une autre infor-mation que celle de «la servitude volontaire». Il donne rendez-vousà ses fidèles internautes dans les prochains jours, avec des révéla-tions explosives sur le professionnalisme en Algérie et le dessousde l’arrivée du président de la Fifa, Joseph Blatter, le 31 avril à Alger.

Malgré un moral des plus bas, les Sétifiensdevront absolument faire abstraction desrevers enregistrés en championnat et passerleurs nerfs sur les filets de l’USM El-Harrachqu’ils affrontent demain à 20h30 au stade du 8-Mai 1945 pour le compte de la demi-finale de laCoupe d’Algérie. Alain Geiger, le coach del’ESS, devra aussi mettre de côté ses envies dene pas perdre lors de ce match couperet etretrouver, en finale, le vainqueur de la confron-tation CRB et CSC.

CS CONSTANTINE

Les appréhensions de BoulhabibLa direction du CS

Constantine a refusé de récep-tionner sa quote-part des billetsréservés à ses supporters pourassister au match de leur équipeface au CR Belouizdad, demainvendredi au stade du 20-Août(16h), en demi-finale de la Couped'Algérie de football, proposantque les tickets en question soientvendus au niveau des guichetsdu stade de la rencontre, a indi-qué Mohamed Boulhabib,membre dirigeant au sein duvieux club de Cirta.

«Nous avons contacté l'APCde Belouizdad pour lui signifierque nous préférons que notrequote-part des tickets de la ren-contre soient vendus au stade du20-Août même. Vu le nombretrès limité des billets mis à notredisposition (1 500 billets), nousne sommes pas capables desatisfaire la forte demande denos fans, d'où notre désir d'évitertout problème», a indiquéBoulhabib à l'APS.

«Et puis, nous sommes per-suadés que si nous mettons envente ces billets à Constantine,de surcroît avant quelques joursdu match, le risque de leur falsifi-cation sera énorme, ce quiconduira certainement à des pro-blèmes une fois les supportersarrivés à Alger», a-t-il encore jus-tifié.

Le membre du conseil d'ad-ministration du CSC a fait savoir,en outre, que la direction de sonclub a entamé une campagne desensibilisation en direction de lagalerie constantinoise, pour l'ap-peler notamment à «ne pas sedéplacer à Alger».

«On aurait souhaité que lematch se déroule au stade du 5-Juillet pour permettre au plusgrand nombre possible de sup-porters des deux équipes d'êtreau rendez-vous, malheureuse-ment ce n'est pas le cas, d'oùnos appels à nos supporters pourne pas se déplacer à Alger, caron sait pertinemment que la peti-

te tribune que leur a réservée ladirection du CRB ne peut pas lescontenir», a expliqué le respon-sable constantinois. Il a souhaitéau passage que la rencontre sedéroule dans un «fair-play total»,invitant toutes les parties concer-nées à «se mobiliser» pour quela fête soit totale.

«Peu importe le nom du clubqui sortira vainqueur, car l'essen-tiel est que le tout se dérouledans un fair-play total, et éviterpar là même, de vivre d'autresscènes de violence dans nosstades», a-t-il poursuivi.

Par ailleurs, le CSC, sous laconduite de son entraîneurRachid Belhout, qui a goûté à lajoie du sacre de l'épreuve popu-laire la saison passée avec la JSKabylie, a rallié Alger hier. Ladélégation a élu domicile à l'hôtel«Ryad» (Sidi Fredj). «L'équipes'est déplacée avec un effectif aucomplet. Il n’y aura donc pasd'absence de notre côté dans cematch», a affirmé Boulhabib.

CR BELOUIZDAD

Le Chabab sous pressionDjamel Menad, l'entraîneur du

CR Belouizdad a décidé d'instau-rer le huis clos pour les dernièresséances d'entraînement de sonéquipe, précédant son match dedemi-finale de la Coupe d'Algérieface au CS Constantine prévuvendredi (16h) au stade du 20-Août 1955 (Alger). Cette décisionest motivée, selon les dires deMenad, par son désir de «préser-ver la sérénité des joueurs et leurpermettre de se concentrer aumaximum sur la rencontre», qu'ila qualifiée de «match de la sai-son». L'entraîneur du Chabab n'apas apprécié, en outre, le com-portement de certains supportersde son équipe qui «ont maltraitéleurs joueurs» mardi matin lors dela séance d'entraînement quis’est déroulée au stade du 20-Août, sans doute pour n'avoir pasencore digéré la lourde défaite deleur équipe samedi passé àBéjaïa (4-0) pour le compte duchampionnat. Cette attitude a

poussé Menad à opter pour le ter-rain du centre technique d'AïnBénian (Alger) afin d'effectuer lesultimes séances d'entraînementavant d'affronter le CSC.

Appelé à commenter lesdéclarations des dirigeants duclub constantinois qui demandentle déplacement du match austade du 5-Juillet, Menad a esti-mé qu'il s'agit d'une guerre psy-chologique menée contre son

équipe. «L'adversaire a choisid'opter pour une guerre psycholo-gique dans le but évident de nousdéstabiliser, mais on n'est pastombés dans le piège», a-t-ilexpliqué à l'APS.

L'ancien attaquant des Vertsse montre optimiste quant à l'is-sue finale de la partie, estimantque le déroulement du match surune pelouse en gazon synthé-tique constitue un «avantage»pour le CRB qu'il faudra «exploi-ter». En prévision de cette ren-contre, les Rouge et Blanc d'Algersont en mise au vert depuis hierdans l'un des hôtels de Staouéli(Alger). Menad devra disposerpour la circonstance de la totalitéde ses joueurs, à l'exception dudéfenseur latéral gauche LyèsBoukria qui n'est pas concernépar la rencontre, pour avoir écopéd’un troisième carton lors du pré-cédent match de son équipe,synonyme d'une suspensionautomatique.

MémentoLe mal est chronique…Notre football vit dans un grave climat de peur sans précé-

dent. La violence qui sévit n’est pas ponctuelle. Elle n’est pasun simple accident de parcours, elle est bien ancrée et toutsimplement chronique.

L’onde de choc provoquée par ce qui s’est passé à Saïdarisque de se généraliser et «tuer» définitivement la pratiquefootballistique algérienne.

Qu’on se le dise quitte à rajouter une couche, les respon-sables à quelque niveau que ce soit doivent avoir le courage dese montrer plus fermes, plus intransigeants. Ils se doivent derétablir et imposer de manière radicale la discipline, le respectde l’éthique des règlements. Il faut une impunité zéro et plusque jamais bannir l’indifférence et la politique des deux poidsdeux mesures. C’est bien de sanctionner (huis clos) un publicdangereux, prêt à s’emporter, à flamber à la moindre étincelle,mais il serait encore plus commode, plus important de revoir leprofil de l’entraîneur, et surtout de celui des dirigeants, dont lescomportements sont souvent écœurants voire… irrespon-sables.

Sur le terrain, le spectacle est devenu ces derniers tempsd’une rare indigence. Dans les tribunes, l’ambiance est desplus détestables et d’une violence rare. Aussi, les étrangesmanœuvres en coulisses ne font qu'empirer une situation déjànauséabonde. La menace est suffisamment forte et la fin desaison en cours est difficile à supporter mentalement. D’autantqu’elle provoque un profond dégoût. C’est vrai que ce n’est pasune mince affaire de régler le problème de la violence. Ce n’estpas en un coup de baguette magique ou simplement en cla-quant des doigts qu'on arrivera à vaincre la bête immonde. Quetout le monde prenne ses responsabilités. Les prochainesdemi-finales de la Coupe d’Algérie (CRB-CSC et ESS-USMH)se préparent déjà sur fond électrique et se présentent commedeux matchs couperet. La passion exacerbée chez les uns etles autres risque une fois encore d’entraîner les pires déborde-ments liés à des inconditionnels livrés à eux-mêmes, telles devéritables hordes sauvages. Souhaitons tout de même que lesdemi-finales en question offriront à tout un chacun un footballpropre, brillant sur fond de fête et de seule rivalité sportive. D’icilà, dirigeants, staffs et joueurs doivent appeler au calme, à l’es-prit sportif et peser le moindre propos, la moindre déclaration.

Ne dit-on pas que c’est dans la difficulté qu’on crée des rela-tions fortes entre les hommes, pas dans les succès. A bonentendeur, salut.

Abdenour Belkheir

Menad.

StartVendredi 20 avrilA Alger 20-Août 1955 (16h) :CR Belouizdad-CSConstantine A Sétif 8-Mai 1945 (20h30) :ESS-USM El-Harrach.

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 19 avril 2012 - PAGE14

FOOTBALL

CYCLISME

HANDBALL

JS SAOURA

Cap sur la Ligue 1 Le stade de Béchar va

connaître des travauxd'extension de ses tri-bunes, et la pose d'unenouvelle pelouse synthé-tique de 5e génération, envue d'abriter les ren-contres de la JS Saouraen Ligue 1 professionnel-le de football la saisonprochaine, après quel'équipe ait assuré sonaccession mardi, à deuxjournées de la fin duchampionnat de Ligue 2,a indiqué le président duclub du Sud-Ouest algé-rien, Mohamed Zerouati.

«La capacité d'accueil destribunes va atteindre 30 000places environ, alors que leterrain sera revêtu d'une nou-velle pelouse synthétique de5e génération. Des travaux derénovation des vestiaires sontégalement en cours, afin d'ac-cueillir, dans les meilleuresconditions possibles, les ren-contres de Ligue 1 lors duprochain exercice», a déclaréle président de la JSS à laRadio nationale. Ayant vu lejour en 2008, la JSS a créé

l'exploit de décrocher sonaccession au plus haut palierdes épreuves nationales, etce, pour une cinquièmeaccession d'affilée.

Mardi, les protégés deZerouati n'ont pas manquél'occasion de sceller leur mon-tée, lorsqu'ils ont reçu le SAMohammadia (victoire 3-1)pour le compte de la 28e jour-née du championnat, donnantainsi le coup d'envoi des festi-vités célébrant l'accession his-torique d'un premier club dusud ouest d'Algérie en Ligue1. «C'est le fruit de la stabilité

prônée à tous les niveauxdepuis la création de notreclub. Nous allons poursuivresur la même voie, même si onest persuadé que l 'équipeaura besoin d'être renforcéepour préserver sa place dansla cour des grands», a expli-qué encore le président de laJSS.

Outre la JSS, le CA BordjBou-Arréridj a égalementassuré son accession depuisdeux journées déjà, alors quele troisième sésame se dispu-tera entre l'USM Bel-Abbès etle MO Béjaïa.

Place au play-downchez les messieurs

En l’absence du tournoiplay-off suspendu par le TAS,la compétition, au niveau dela division nationale une mes-sieurs se résumera au seultournoi du play-down. Celui-ciabordera, ce vendredi, sa cin-quième étape, avec le dérou-lement de deux rencontres. AM’sila, les locaux auront lavisite des Tizi Ouziens alorsqu’à Boufarik, les représen-tants de la ville des Orangesrecevront les Sudistes deTouggourt.

1er Tournoi national messieursA coup sûr, les salles de

Batna et le Palais des sportsd’Oran connaîtront une belleanimation lors du déroulementde deux tournois nationauxdisputés par les équipes qua-lifiées au tournoi Play-off maisannulé par le tribunal sportifarbitral (TAS). Ceci permettraaux équipes devant jouercette compétition de maintenirleurs joueurs compétitifs.

En effet, les responsablesdes 12 formations qui étaientencore en lice pour le tournoidu play-off, tout en rejetant la

décision du TAS ont convenude poursuivre la compétitionsans les trois clubs protesta-taires. Ainsi, les infrastruc-tures d’Oran et de Batnavibreront durant ce long week-end au rythme des prouessesdes handballeurs venant dedifférentes localités du pays.Ce sera l ’occasion auxcoachs nationaux de supervi-ser l’ensemble des effectifsprésents pour dénicher denouveaux éléments suscep-tibles de renforcer leursteams.

O. K.

Les dames abordent les play-off

Contrairement à la compé-tition des messieurs, celle desdames se déroulera au com-plet avec les tournois play-offet play-down. Pour la courseau titre se déroulant au play-off, le derby devant opposerles deux ensembles deConstantine que sont l’OJSCet le FSC aura une belleintensité. Les deux autresconfrontations auront l ieumardi prochain. A Bordj El-

Kiffan, les pétroliers retrouve-ront les El- Biaroises dans unautre derby, celui d’Alger. ASaïda, les protégées de Kadiaccueilleront les dames deGdyel dans le choc del’Ouest. Les Saidies auront àcœur de s’imposer pour gar-der le contact avec le chef defile du groupe. Pour le play-down, les trois rencontres decette étape auront lieu dans lamême matinée.

Dernier quart chez les jeunesDame Coupe est de retour

pour compléter son tableaude qualifiés. Samedi, DameCoupe reviendra pour choisirun dernier qualifié du tour desquarts de finale chez lesjeunes et compléter le tableaudu prochain tour. Cetteconfrontation aura pour cadre,la salle de Bou Ismaïl où il yaura un match des U21 entrele GS Pétroliers et le WORouiba.

VOLLEY-BALL :CHAMPIONNAT

D'AFRIQUE DES CLUBSLe NRBBA

et le MBB à piedd'œuvre

à Sousse Vingt clubs dont le NR

Bordj Bou-Arréridj et le MBBéjaïa ont confirmé leurparticipation auChampionnat d'Afrique desclubs champions de volley-ball, prévu du 21 au 30 avrilà Sousse (Tunisie), aannoncé la Fédération tuni-sienne de volley-ball. Le NRBordj Bou-Arréridj, déten-teur du doublé lors de lasaison 2010-2011, et le MBBéjaïa finaliste de la Couped'Algérie la saison écoulée,sont déjà à pied d'œuvre àSousse. Le programme dela compétition sera établilors de la réunion techniqueprévue ce vendredi, a ajou-té la source.

Les matches devront sedérouler dans la salle olym-pique de Sousse, les sallesde l'Aouinet et de Msaken.Pour rappel, la dernière édi-t ion du Championnatd'Afrique des clubs disputéeau Caire a été remportéepar les Egyptiens d'Al Ahlyaux dépens de KenyaPrisons.

Liste des équipes qui ont confirmé leur

participation L'Etoile sportive du Sahel(club organisateur),l 'Espérance de Tunis(Tunisie), Al-Ahly (tenant dutitre), Talaeâ El Jeich etZamalek (Egypte), AhlyTripoli et Ahly Benghazi(Libye), Interclub (Congo),FAP (Cameroun),Mwangaza et Force ter-restre (RD Congo), GeneralService Unit (Kenya), 1stAgosto (Angola), MangaSport (Gabon), AS Voara(Madagascar), APR(Rwanda), Sunshine(Nigeria), SO Armée (Côted'Ivoire).

Start Division une damesPlay-offSamedi 21 avril 2012A Constantine (11h) : OJSConstantine–FS Constantine Mardi 24 avril 2012 (15h) A Bordj El-Kiffan : GS Pétroliers-HBC El Biar A Saïda : HHB Saïda-HBCGdyelPlay-down A Touggourt (10h) : ESFORTouggourt- RIJ Alger A Constantine (10h) : NRFConstantine- JS Awzellaguen A Arzew (10h) : HBCF Arzew-EHB Laghouat. Coupe d’Algérie jeunes (Miseà jour des 1/4 de finale retard)

Samedi 21 avril 2012 (10h)A Bou-Ismail : GS Pétroliers-WO Rouiba (U21) *La rencontre HBC El-Biar-HHBSaïda est reportée

1er Tournoi national messieurs(1re journée, jeudi 19 avril) Palais des sports d’Oran

Hamou-Boutlélis14h : CRB Mila–TR Sétif 16h : TRB Bab El-Oued–CRBordj Bou-Arréridj 18h : C ChelghoumLaïd–CRBEE Alger-Centre Salle OMS de Batna14h : CRB Baraki–O. El-Oued 16h : R El-Arouch–JSE Skikda 18h : AB Barika–ES Aïn Touta

SPORT DE BOULES : AFFAIRE FASB/DJS-MJS

Le TAS appelle au retour à la légalité

L'affaire portant sur le litigeFédération algérienne dessports de boules/DJS-MJS quia connu des remous et faitcouler beaucoup d’encre et amis à nu l’incohérence destextes et règlements et leursmise en œuvre dans la gestionet le fonctionnement organiquedes Fédérations a, enfin, livréses conclusions après la sen-tence arbitrale du Tribunalarbitral sportif en date du 4mars 2012, suite à sa saisinepar les membres du bureaufédéral dissous de la FASB endate du 15 mai 2011.

Considérant l’appel de laFASB recevable en la forme,le TAS a eu à trancher et à seprononcer sur l’ensemble desgriefs reprochés au bureaufédéral par la DJS/MJS dans lecadre de la tenue de l’AGO du9 avril 2010 qu’il a rejetés dansleur quasi-totalité, les considé-rant non fondés légalement,appelant ainsi à une nouvelleassemblée générale ordinairesous l’égide du bureau fédérallégalement élu en 2009. Ceconclave réunira tous lesmembres de droit ayant déjàparticipé à l’AGO. Le TAS ademandé aux 7 ligues qui sesont retirées et ayant boycotté

les activités de la FASB duranttoute la saison 2010 à faireparvenir à la FASB sans délaiune lettre de retrait de leurdécision de boycott et d’enga-gement.

Par conséquent, l’instancearbitrale, qui a rendu sa sen-tence en premier et dernierressort, a appelé à un retour àla légalité avec la convocationd’une AGO par l’ancien bureaudirigé par El-Hadi Makboul.Cette décision implique la finde la mission du directoire ins-tallé depuis presque uneannée par la DJS du MJS etl’annulation des sanctionsprises à l’encontre desmembres de l'ancien BF.

Au-delà des clivages, il estespéré que cette décisionsalutaire du TAS relancera ladiscipline des boules qui abesoin d’un souffle nouveau etd’une nouvelle vision pour sapromotion au double plannational et international sur labase de programmes et destratégies de développement àcourt et à moyen terme,accompagnés par tous lesacteurs de la famille boulistedans un cadre serein et trans-parent loin des intérêts person-nels. M. M.

À TROIS JOURNÉES DE LA FIN DU CHAMPIONNAT INTER-RÉGIONS

La JSM Tiaret tout près de la consécrationAffichant ses ambitions

depuis la première journée duchampionnat en Interligues, laJSM Tiaret poursuit son par-cours étincelant devant lui per-mettre de reprendre sa placeparmi le palier supérieur mal-gré les aléas financiers qui ontfailli entacher sa lancée.

Avec une seule défaite seu-lement, et en dépit de l’instabili-té enregistrée à la tête de labarre technique, et les grèvesrécurrentes observées par lesjoueurs, les Tiaretis ont pu rele-ver le défi pour s’accaparer letitre de leader devant une

concurrence farouche que luiont éternellement opposée lesdeux rivaux d’El Henaya et deArraba.

Ainsi, à trois journées de laclôture de la saison et mêmeavec deux rencontres à l’exté-rieur, les chances d’une acces-sion méritée ne s’annoncentpas impossibles. Les Bleu etBlanc, sous la férule du nouvelentraîneur Mohamed Chadli,sont appelés à négocier avecprudence leurs périlleux dépla-cements à Oran (Medioni etEs-Senia) pour pouvoir enfinaccéder au palier du parieur au

grand bonheur de leurs sup-porters dont le retour en forcen’est que remarquable et déter-minant. Avant-hier, le collectifde l’équipe ainsi que le stafftechnique ont été reçus par lewali de la wilaya, lequel les aexhortés pour poursuivre leurlancée à même de les rassurerde son soutien moral et finan-cier. Un geste qui a été perçutelle une motivation certainepour inciter le club à aller jus-qu’au bout de son seul etunique objectif, la consécra-tion.

Mourad Benameur

Une nouvelle démission à la FAC Une autre démission vient

d’être déposée au siège de laFédération algérienne decyclisme en date du 11 avril2012. En effet, après lesdémissions du premier vice-président, Youssef Amrouche,des deux secrétaires géné-raux et d’un entraîneur natio-nal, c’est au tour de MustaphaLagoun, membre du bureau

fédéral de déposer sa démis-sion. Il est à signaler que plu-sieurs membres du bureau etexperts désignés par le MJSont fini par réagir aux attitudeset agissements du premierresponsable de la Fédérationalgérienne de cyclisme quantà la prise de décisions impor-tantes concernant lesdépenses et les recettes liées

aux deux Tours d’Algérie ainsique les décisions d’ordretechnique. Dans une corres-pondance signée par quatremembres du bureau fédéral,adressée en date du 13 marsdernier au MJS, il est fait étatdu profond malaise qui sévitau sein de la FAC dirigée parRachid Fezouine.

M. M.

COUPE DES NATIONS ESPOIRS (TOUR DE TOSCANA-1re ÉTAPE)

4e place pour l'Algérien Youcef ReguiguiLe cycliste algérien,

Youcef Reguigui, a obtenu la4e place lors de la premièreétape du Tour de Toscana(Italie), troisième manche dela «Coupe des Nationsespoirs», courue mardi entrela ville de Figline Valdano etScarperia, sur une distance de160,1 km, a t-on appris hiermercredi auprès de laFédération algérienne decyclisme (FAC).

Le coureur algérien qui faitpartie du Centre mondial decyclisme (CMC) relevant del'Union cycliste internationale(UCI), a réalisé un temps de

3h 53’ 30’’. L'Italien EnricoBarbin a remporté la courseen réalisant un temps de3h53’21’’. L'autre cyclistealgérien engagé dans cettecourse, en l'occurrence FayçalHamza, a terminé à la 113e

place. Le cycliste algérien,

Youcef Reguigui, avait termi-né à la 8e place de la 27e édi-tion de la côte Picarde,deuxième manche de la«Coupe des Nations espoirs».Lors de la première manchede la «Coupe des Nationsespoirs» courue le 7 avril enBelgique (Tour des Flandres),

Reguigui s’est classé à la 36e

place. Pour rappel, la Coupedes Nations (U 23) est uncalendrier de compétitions decyclisme sur route, réservéesaux coureurs des moins de 23ans, créé par l'Union cyclisteinternationale (UCI) en 2007.Cette compétition qui comptesix épreuves permet auxnations de cumuler des pointset de déterminer le nombre deplaces que chacune d'entreelles aura lors des champion-nats du Monde sur routeespoirs, prévu du 16 au 23septembre 2012 à Limburg enHollande.

Phot

o:D

R

Créer une carte SD ou unflash disque USBamorçable avec Ghost

Il est bon de créer une image de votredisque dur avant de commencer à l'utiliser.Surtout quand on a dû le faire à partir dezéro et passé des heures à installer le sys-tème d'exploitation et l'ensemble de vosapplications préférées... CommeSymantec Ghost devient plus convivial, lesgens commencent à admettre cette idée.L'idée fonctionne aussi quand vous avezbesoin de nettoyer votre PC des virus.Dans le cas où quelque chose va mal avecle système d'exploitation, il vous suffit derestaurer l'image à l'aide de Symantec CDbootable. Cependant, le problème est arduquand votre PC est de la nouvelle généra-tion de ces petits ordinateurs portables : les«netbooks» ! qui habituellement ne possè-dent pas de lecteur CD-ROM pour ledémarrage du PC.

La bonne nouvelle est que presquetous les ordinateurs portables récents net-book sont livrés avec un lecteur de carte,et même si vous n’avez pas eu la chanced’en disposer, votre ordinateur portablenetbook devrait avoir un port USB !

Ce dont vous devez disposer ?• Symantec Ghost 14 CD bootable.

(certaines autres versions pourraient éga-lement convenir).

• Un PC avec lecteur de CD / DVD. • Une carte SD (soit SD ou SDHC), ou

une clé USB. La taille peut être d’au moins1 Go. Vous pouvez aussi vous procurerune carte SD plus grande si vous voulezstocker ainsi l’image de votre disque dursur la carte.

• Un slot SD ou un lecteur de carte(pour carte SD) ou un port USB (pour cléUSB)

Suivez les étapes dans l'ordre.1. Tout d'abord, assurez-vous que

votre lecteur CD / DVD est bootable. 2. Pour la carte SD : assurez-vous que

la fente SD ou le lecteur de carte est dis-ponible. Pour la clé USB : assurez-vousque le disque est inséré dans l'un desports USB.

3. Bootez l'ordinateur en utilisant le CDSymantec Ghost. Sur Windows XP, lors dudémarrage, vous devriez voir le message«Appuyez sur n'importe quelle touchepour démarrer du CD-ROM...».

4. Une fois le démarrage de SymantecRecovery terminé, vous devriez voirl'écran principal de Symantec Ghost 14Récupération semblable à cette image :

5. Sélectionnez «Analyser» dans lemenu de gauche.

6. Puis cliquez sur «Ouvrir une fenêtrede commandes Shell». Une fenêtre d'invi-te de commandes (dos) s'affiche.

7. Dans cette fenêtre, tapez : «disk-part» (sans les guillemets) et appuyez sur«enter» .

8. Maintenant, tapez «list disk» etappuyez sur «enter». Vous devriez main-tenant voir une liste de tous les disquesdisponibles. Vous trouverez celui qui cor-

respond à votre carte SD (ou clé USB) etnoter son numéro de disque sous larubrique Disk # # #». Si vous ne voyezpas votre carte SD (ou le lecteur flash)dans la liste, vérifiez si elle est insérée(vous pourriez avoir besoin de redémarrerl'ordinateur et réessayez de nouveau).

9. Tapez «<n> select disk» (remplacez<n> avec le numéro du disque noté à l'éta-pe précédente) puis appuyez sur «enter».

10. Créez une partition principale pourle disque a par l'exécution de la séquencede commandes suivantes :

CleanCreate partition primary Select partition 111. Régler la partition primaire active,

avec la commande de type : «active» etappuyez sur «enter».

12. Effectuer un formatage rapideavec la commande suivante :

format fs = fat32 quick13. Ensuite, tapez : assign exit

14. Votre carte SD (ou le lecteur flash)est maintenant bootable et agira commeun disque dur local. Afin de démarrercette carte avec Symantet GhostRecovery, copiez tout le contenu dudisque Symantec sur la carte SD (ou lelecteur flash). Y compris les fichierscachés et les dossiers. La carte SD ou lelecteur flash est maintenant bootable etdémarrera votre ordinateur portable net-book avec les utilitaires Symantec GhostRecovery exactement de la mêmemanière que le CD (Pour démarrer avecla carte sur votre ordinateur portable net-book, ne pas oublier de régler votre biospour rechercher la carte SD ou les péri-phériques USB externes dans la séquen-ce de démarrage).

Récupérer le mot de passeadministrateur pourWindows XP

Avez-vous oublié le mot de passeadministrateur de connexion Windows XPou voulez-vous pirater ou modifier le motde passe administrateur du systèmeWindows ? Cette astuce est pour vous.

Suivez les étapes ci-dessous1. Redémarrez votre ordinateur2. Appuyez sur F8 en continu jusqu'à

ce que vous obteniez un écran noir oùvous avez beaucoup d'options pourdémarrer votre système d'exploitation.

3. Dans les options sélectionner le«mode sans échec avec invite de com-mandes».

4. Lorsque votre ordinateur démarreen mode DOS, tapez la commande sui-vante :

net userCette commande affiche la liste des

utilisateurs sur cet OS.5. Maintenant, tapez les commandes

suivantes pour réinitialiser le mot de passeadministrateur Windows :

«net username password»

Remarque : entrez votre nom d'utili-sateur (par exemple administrateur), unespace puis le mot de passe.

Puis on vous demande le mot depasse.

Maintenant, tapez votre nouveau motde passe ******

Encore une fois, retaper votre nou-veau mot de passe ********

Remarque : lorsque vous tapez lemot de passe, il ne sera pas affiché.

Rafraîchir et nettoyerla RAM en utilisant leBloc-notes

RAM - Random Access Memory estl'un des composants principaux de l'ordi-nateur qui est responsable du processusdu système d'exploitation. Comme tousles systèmes d'exploitation soutiennent lemultitraitement, ils nécessitent une bonnevitesse de la RAM.

Comme tous les processus actuelsde fonctionnement sont stockés sur laRAM, ils ralentissent la vitesse du systè-me. Nous pouvons nettoyer la RAM enutilisant simplement une application Bloc-notes. Cette manipulation ne nécessiteaucun logiciel. Ouvrir le Bloc-notes :

TapezFreeMem = Space (64000000)L’enregistrer comme

«CleanRAM.vbs» sur le bureau.Remarque : tapez le nom de fichier

avec des guillemets.Exécutez (double-clic) le fichier et

votre RAM vous libère de l’espace.Bien sûr, vous pouvez modifier le

code dans le fichier pour une plus grande«RAM».

Par exemple :FreeMem = Space (1280000000)FreeMem = Space (2560000000)FreeMem = Space (5120000000)FreeMem = Space (10240000000).

Nacer Aouadi

SNSJeudi 19 avril 2012 - PAGE 15LLEE SSOOIIRR NNUUMMÉÉRRIIQQUUEE && SSAATTEELLLLIITTEE

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INFORMATIQUE

Astuces Windows

Triste fut et sera tou-jours le 20.04.2010, jour où nousquittait à jamais pour unmonde meilleur notre cherpapaKaci Chaouch Mahmoud

Ni les années, ni aucunréconfort ne parviendront àbout de notre chagrin, tavie a été un don total et continuel pour nous tous,tu as vécu pour les autres, très rarement pour toi.

Tu nous as laissé en héritage l'exemple de tesvertus, ta patience dans les épreuves les plusdures.

Ta femme, tes enfants, tes petits-enfants, tesbelles-filles et tes gendres demandent à tous ceuxqui t'ont connu d'avoir une pieuse pensée en tamémoire.

Qu'allah le Tout-Puissant t'accorde Sa SainteMiséricorde et t'accueille en Son Vaste Paradis.

Repose en paix papa, tu es et tu resteras àjamais dans nos cœurs.

PENSÉE

R117396 B/13

Pour Mohand Tant et aussi longtemps quele cœur se souvient, lesêtres que nous aimons ydemeurent et y vivent...Hommage à

Mohand Saou dont le souvenir ne peuts'éteindre car la lueur de sonpassé nous suit toujours àjamais. Une maudite maladie a eu raison de lui etl'a emporté cela fait trois années, le 20 avril 2009.Plus qu’un hommage mérité, plus qu'une penséedu cœur, il s’agit là d’un devoir de mémoireenvers un être bon, sage et d’une grande âme.Que ceux qui l’ont connu et apprécié puissent lerappeler à leur souvenir et faire une prière pourlui à l’occasion de la troisième commémorationde sa disparition. Son épouse, ses enfants ainsique toute sa famille prient le Tout-Puissant de luipermettre de récolter en bonheur éternel tout lebien qu'il a semé ici-bas et puisse son repos êtreaussi doux qu’a été son cœur .

«A Dieu nous appartenons et à Dieu nous retournons».

PENSÉE

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 19 avril 2012 - PAGE 17

magfemme03@yahoo.fr

Médaillons de sole en sauce

25 cl d eau4 c.à s. de crème fraîche

1 c.à c. de safran1/2 oignon

sel et poivreherbe de Provence

Faire revenir l’oignon émincé et les médaillons dansune poêle. Rajouter l’eau, la crème, le safran, lesherbes, le sel et le poivre. Laisser mijoter à feu doux entre 30/45 min.

- 200 g de farine - 100 g de sucre - 3 œufs - 10 cl d'huile - 10 cl de lait chaud - 400 g de dattes - Eau de fleurd'oranger

- 1 sachet de levurechimique

Dénoyauter et couperles dattes en morceaux.

Tamiser la farine avec lalevure. Y ajouter le sucreet les œufs enmélangeant bien,incorporer l'huile et lelait. Ajouter enfin lesdattes et 1 à 2 cuillèresà soupe d'eau de fleurd'oranger.Verser le tout dans unmoule à cake beurré ettapissé de papiersulfurisé. Faire cuire au four à180°C (thermostat 6)pendant 45 à 50minutes. Couvrir de papieraluminium si le dessusdu cake colore trop. Servir tiède ou froid,avec un thé à la menthe.

Les mains ont besoind'être hydratéescomme la peau duvisage. En cas de fortedéshydratation, il fautégalement lesressourcerrégulièrement par unapport concentréd'actifs hydratants.L'application d'unmasque hydratant pourle visage fera très bienl'affaire et vousredonnera un épidermesouple et velouté.

La beauté des mainsvient en dormant A l'instar des bains deparaffine effectués eninstitut, réalisez vous-même ce soin à based'huile de paraffine,d'huile de germe de bléou d'amande douce.Ces huilesrédemptricestransformeront en unenuit vos mainstotalement crevasséesen mains de top model.Vivement indiqué encas de peaux sèches,déshydratées ou decuticules abîmées, cesoin régénérantlaissera sur votre peauune sensation de

confort et de légèreté.L'épiderme est plussouple, lumineux,revitalisé. - Pour commencercette remise en beauté,lavez vos mains avecun savon surgras anti-desséchant et séchez-les dans une servietteen éponge. - Enduisez-les ensuited'huile hydratante etmassez vos doigtsjusqu'à totaleabsorption. Profitez-enpour bien vous masser

les articulations et lescuticules. - Terminez le traitementen enfilant une paire degants de coton. Sous la chaleurconstante dégagée parles gants, vos mainsabsorberont enprofondeur l'huilehydratante, et dès lematin, vous serezsurprise du résultatobtenu. - Appliquez alors unecrème hydratante pourcompléter ce soin.

BBoonn àà ssaavvooiirr RReeggaarrddeezz vvooss ggrraaiinnssddee bbeeaauuttéé ddee pplluuss pprrèèss Dans 80% des cas, lemélanome apparaît surune peau normale, etdans 20% des cas, àpartir d'un grain debeauté déjà existant quichange d'aspect. Danstous les cas, un grainde beauté qui apparaît,ou qui évolue doit êtremontré à undermatologue.

Si un grain de beauté présente les aspects suivants,il doit être montré immédiatement à undermatologue :- Il change de couleur, ou prend de multiples teintes ;- il change de forme ou de texture ;- sa bordure devient floue ou irrégulière ;- il change de taille rapidement ;- il saigne ou accroche facilement ;- il est douloureux, il brûle ou il démange ;Les bons réflexes à adopter- Prenez l'habitude de surveiller vos grains de beautéet observez particulièrement votre dos car c'est unepartie du corps où ils sont nombreux mais peuvisibles.- n'oubliez pas que la plupart des mélanomes secréent à partir d'une peau normale et donc pasforcément à partir d'un grain de beauté déjà existant ;- ayez le bon réflexe de consulter à temps undermatologue s'il vous semble qu'une modifications'est produite récemment.Seul un diagnostic précoce permet un traitementadapté, c'est-à-dire le retrait du mélanome. Si lediagnostic se fait trop tardivement, il existe un risquede récidive. Par contre, s'il est dépisté au début, il y aune grande chance de guérison.

Trucs et astuces

Entretien intérieurde voitures :

Nettoyer les plastiquesde voitures comme letableau de bord.Frottez avec du liquidede rinçage de lavevaisselle,c’est un nettoyant trèspuissant pour ce typede plastique.

Pour facilementenlever les tachesd'herbes survêtements,bien frottez la tacheavec un demi-citron.Tout en frottant,effectuez desmouvementscirculaires.Laissez sécher avantde mettre en machinele vêtement taché.

Faire fuir lespuces:Un peu partout dans lecanapé, entre lescoussins et sous lecanapédéposez des feuillesde menthe.La menthe est unrépulsif naturel et lespuces en détestentl'odeur.Vous pouvez aussifrottez votre chien ouchat avec quelquesfeuilles.

Effacer les tracesde marqueur :

Utiliser une épongeimbibée d'alcool à 90°Frotter plus ou moinsénergiquement selon lamatière les traces ettaches de marqueur.L'alcool va dissoudre lemarqueur séché.A l'aide d'un chiffon oud'une autre éponge,enlever les traces demarqueur dissout. Rincer le tout à l'aided'une éponge et d'eauchaude.

Enduisez vos mains de douceur

Cake oriental auxdattes

Beauté

Phot

os: D

R

BBuuvveezzCe n'est pas seulement ce que vous buvez quicompte, mais d'absorber suffisamment deliquides en général. Même une faible réductionpeut affecter la performance mentale.Rappelez-vous que lorsque vous avez soif,vous êtes déjà déshydraté(e), donc soyezcertain(e) de boire en quantité suffisante.

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Sa musique Un de sestubes

Objectif----------------

Formede devoir

Mesure

Astate----------------

Liaison----------------

Reconnu

Néon----------------

Tendre----------------

Chrome

Part (pho.)----------------

Crack----------------

Liaison

Près de Blida

----------------Radium

Chaleur----------------

Cigare

Issue----------------

ArméeSalut

romain

Maghreb----------------

Hurles----------------

FleuveGlace

anglaise----------------

Port français

Digitigrade----------------

Parasite----------------Panorama

Vantée----------------

Comique

Fin de journée

----------------Géniteur

Occupe----------------

Carême----------------

Déprimé

Base----------------

Joua auMilan AC

Baudet----------------

Baryum----------------

Tige

Cil----------------

Chef

Céder----------------

Accord

Titre----------------

Géant

Orifice----------------Aluminium

Pronom----------------

Laitue

Station----------------

Invite

Parti----------------Souverain

Stades----------------

Pot

Voyelledouble

----------------Démonstratif

Saisi----------------

Enleva

Actinium----------------

Dans letrain

Hideuse----------------

Os----------------

Rhodium

Shoots----------------

Audace----------------Interjection

Mesure----------------

Organe

Pur----------------

Nation

Tentera----------------

Fit crédit

Paiement----------------

RenvoiUn de

ses tubes

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

10 produits pétroliers.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Etapes du raffinage»

1- BUTANE2- PROPANE3- HYDROGENE4- SUPERCARBURANTS5- GAZOLE

6- FIOUL7- SOUFRE8- CARBUREACTEURS9- METHANE10- NAPHTA

MOT RESTANT = VISCOREDUCTIONS

E R F U O S L U O I F EE U R S M E T H A N E LC T T C U D E R O C N OA C I S A ZR A O I P AB E N V H GU R S A T SB U T A N E P R O P A TE N E G O R D Y H E N NS U P E R C A R B U R A

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

KHANYOUNES-COUPEHALEES-AVILIR-PXAVION-AGI-IL-BACRA-N-TEINTE-LA-ETNA-DA-OCO-SAHELOE-AA-FNA-RAI-SLU-ANTRES-MAUDITEMANITOU-BALTES-N-REMET-CELLES-ETOR-ES-BAN-IR-TUEBETE-DEPOSA-TRESSTE-PETRIN-PEU--EE-JASAIT-TALIONR-O-I-IN-BAR-TUEVERMEIL-DANUBE-LAPLANI-MES-RE-TSTU-IS-RAVALE-TROIRAS-GERANT-TAONOAS-DIVINE-SERUM

NI-PIMENT-RA-OSAS-SEL-LA-SAINT-N-GETAFE-VEINE-CDALERTE-TENDS-NOENORIA-PARTE-SOULGUES-MARDI-DO-RAOTA-NU-MI-DIRES-LO-FIERA-PORT-ETANDRETECHINE-USA

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-RIDOUH-FANON-APBIDET-ORAGE-EMISAMES-B-ANE-BR-NYCES-FOIRE-FOU-ECHS-POULE-SAIDA-HI-ELUS----CRA-LIRIVALE----EE-CIA-RITE-----S-FORTBATS-CALOT-MENERLIE-CRUES-COTE-E

IT-OMISE-GARE-B-D-US-SS-COUT-LOBASSASSINS-SECOUA-TASSE-BABELOUED

LETTRESLETTRESUSM ALGERUSM ALGER

-----GUEDIOURA---SOUSTARA---------MEFTAH--------ACHIOU------ALLIK-------BOLOGHINE--------KEDDOU--------BRANCI-----------------------------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : ES Sétif

1

2

3

4

5

6

7

8

9

AINFOUARA

1- PRÉSIDENT

2- MAITRE À

JOUER

3- KEEPER

4- BUTEUR

5- KEEPER

6- STADE

7- MILIEU

OFFENSIF

8- BUTEUR

9- COACH

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 19 avril 2012 - PAGE 18

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSMédecine

----------------Ville

américaineBille

----------------Cinéastefrançais

Auteur français

----------------Difficile

Article----------------

Décoder----------------

Cobalt

Singe (inv.)----------------Possessif----------------Bout deroseau

Article----------------

Renvoi----------------

Arrêter

Appris----------------

Pronom----------------

HardiCri d’arène----------------

Colère----------------

Voler

Fin de verbe----------------Espèce animale----------------ArmeTraitement----------------Germanium----------------

Pronom

Atome----------------

Bébé----------------

Pareil

Capitale----------------Seaborgium----------------

FerMer

----------------Article

----------------Exclamer

Possessif----------------Démonstratif

Boîte----------------

Revers----------------

Rebelles

Douleur----------------

Divinité----------------Possessif

Obstinés----------------

Oiseaux

Plante----------------

ChoisieClair----------------Démonstratif----------------Fin de soirées

Gousses----------------

Changé----------------

Brousse

Note----------------The anglais----------------

Gros titre

Possessif----------------

ChuterLisières

----------------Repérer

----------------Calcium

Choix----------------

JeuxRejeter

----------------Hôpital à

Alger

Caresses----------------

Gaîté

Possessif----------------

Blessé

Entières----------------

Prélasse----------------

GossesDevoirs

----------------Missions

Dans l’arène

----------------Baisse

Durées----------------

Cri de douleur

Va àLondres

----------------Sélénium

Béryllium----------------

Détresse

Vergers----------------

TorturerTubes

cathodiques ----------------

Rongeur

Granderoue Sage

Pays----------------Discussions

Guide----------------

ErbiumNuit

----------------Dinar

----------------Comparatif

Lentilles----------------

Ecole

Article----------------

Région de France

Empestant----------------

Club dePelé

Adresse----------------

Orientera----------------Assurances

Céréale----------------

Peuple

Désigna----------------Compagnie

aérienne

Note----------------Bourrique

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Est : Sodi-PresseCentre : Le SoirOuest : KDPO

Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

DÉCÈS––––––––––––––––––––

Les familles Mesmoudide Tlemcen et de Remchiont la douleur de faire partdu décès de leur père etgrand-père Hadj Abdallah Mesmoudisurvenu le 17 avril 2012 àl’âge de 81 ans.

En cette pénible circonstance, il estdemandé à tous ceux qui ont connu ledéfunt d’avoir une pieuse pensée à samémoire. Que Dieu le Tout-Puissant puisselui accorder Sa Miséricorde et l’accueilliren Son Vaste Paradis. A Dieu nous apparte-nons, à Lui nous retournons.

Ton fils Mohamed. B14

––––––––––––––––––––CONDOLÉANCES

––––––––––––––––––––Très affecté par le décès de son ami

Bekane Ahmedcadre supérieur à la BDL

Toufik Souissi présente à la famille dudéfunt ses sincères condoléances et l’assure,en cette pénible circonstance de sa compas-sion et de son soutien indéfectibles.

Puisse Dieu le Tout-Puissant accueillirle défunt en Son Vaste Paradis. GR/B14

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Cela fera quarante jours, aujourd’hui

jeudi 19/04/2012, que nous quittait à toutjamais notre très cher et regretté époux etpère

le Moudjahid El Hadj Guemar Saïd

laissant un vide irrempla-çable.

En ce douloureux sou-venir, sa femme, ses filsNacer-Eddine, Adel, Abdelghani et Riad,ses filles Soraya, Nora, Ghania, Faïza,

Sofia, Khalissa et Djazia ainsi que toutes lesfamilles Guemar et Rahmani demandent àtous ceux qui l’ont connu et aimé d’avoirune pieuse pensée à sa mémoire et de prierDieu le Tout-Puisant de lui accorder SaSainte Miséricorde et de l’accueillir en SonVaste Paradis. A Dieu nous appartenons et àLui nous retournons. Repose en paix, cherépoux et père.

Ta femme et tes enfants qui ne t’oublie-ront jamais. F40087/B11

––––––––––––––––––––A notre cher père et

grand-pèreGaradi Amer

Cela fait sept ans que tunous as quittés à jamaispour un monde meilleur.Tu étais un modèle degénérosité, de bonté et de compréhension.Quoi que je dise, je ne pourrai exprimer ladouleur que tu as laissée dans nos cœurs.Certes, tu es parti, mais ton âme est toujoursparmi nous.

Repose en paix, papa. A Dieu nousappartenons, à Lui nous retournons.

Ton fils Réda à qui tu manques beau-coup. F129083

––––––––––––––––––––REMERCIEMENTS

––––––––––––––––––––Les familles Hanafi, Hebbache, très tou-

chées par les nombreuses marques de sym-pathie et de compassion qui lui ont ététémoignées suite au décès de leur chère etregrettée fille et sœur

Hanafi Nacérasurvenu le 12 avril 2012, à l’âge de 44 ans,remercient tous ceux et celles qui ont com-pati à leur douleur et leur chagrin et lesprient de trouver ici leur sincère et profondegratitude et demandent à ceux qui l’ontconnue d’avoir une pieuse pensée à samémoire.

––––––––––––––––––––

NECROLOGIE

ANNIVERSAIRES–––––----------------------Pour ma

Latifaà moi, celle du rire et du délire.Aujourd’hui 19 avril, une bougie s’ajouteà la tarte pour fêter ce plus beau jour quiest celui de ta naissance.J’aurais aimé que nous le fêtionsensemble, chez nous, dans notre foyer dumeilleur et du rire.De là où je suis, je pense à toi tout letemps. Ton sourire me manque tant. Jet’aime, mon fruit exotique.Le fou de Latifa, N. B2

–––––----------------------A notre adorable prince

Sekrane AnisMon cher frère,aujourd’hui 19 avril2012, tu souffles tadouzième bougie. Encette heureusecirconstance, tesgrands-parents : lehadj Mohammed et lahadja Nacéra, tes parents, testantes et surtout ta sœur Achewak ainsique toutes les familles Attar et Sekrane tesouhaitent un joyeux anniversaire,beaucoup de bonheur, de réussite dans tonparcours scolaire et surtout de santé. Etlongue vie ! A la prochaine année,inch’Allah !Gros bisous, Anis. GR/B14

–––––----------------------Aujourd’ui 19 avril 2012,notre chère et tendremère

Mme Khiari Malikanée Zemouli Nadia

aura 60 ans. En cette belleoccasion, toute lafamille veut te dire quetu es la bougie qui éclairetoute notre vie avec ton beausourire, tes belles histoires et tes vieuxsouvenirs.Je remercie Allah de m’avoir donné unemère comme toi. Que Dieu te garde pournous et te donne la santé pour pouvoir voirtes petits-fils.Ta petite-fille Roumaïssa. F56125/B2

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La famille Boudjemia d’Azzefoun annon-ce le décès de leur père, grand-père le moud-jahid

Boudjemia Mohamedle mercredi 18/04/2012.L’enterrement aura lieu le vendredi

20/04/2012 après la prière du vendredi aucimetière d’Azzefoun.

Que Dieu le Tout-Puissant accueille le

DÉCÈS

LLEESS CCHHOOSSEES DS DEE LLAA VVIIEE

I l pleut sur la ville. J’ai l’im-pression qu’il pleut toujourssur El-Kala et, chaque fois

que j’entreprends un voyagevers cette contrée verdoyante ethumide (pluviosité recordd’Algérie), je m’attends toujoursà y trouver un ciel bas et chargéde nuages, au-dessus d’une villefouettée par les rafales de vent etles trombes d’eau… Pourtant,cette escale touristique quidéploie ses ailes sur des plages àla beauté sauvage vantée par tousles visiteurs, n’est connue quepour ses étés savoureux. Etd’ailleurs, en y passant pour merendre en Tunisie toute proche, jeme trouve mille excuses pour nepas m’y attarder : la saison chau-de y est quelconque : plage,soleil, sable fin, hôtels, restos,campings, soirées musicales…Tout cela ne m’attire pas… MaCalle à moi a les couleurs duvieux port en hiver, gris etromantique, lorsque les barquescommencent à tanguer sous l’ef-fet d’un vent de nord-ouest tou-jours rebelle. Eh oui ! C’est uneparticularité à relever : le portd’El-Kala est le seul du paystourné vers le nord-ouest et il estarrivé que les embarcations nerésistent pas à la houle… C’estpourquoi les autorités ont penséà édifier un nouveau port ayantune meilleure protection contreles colères méditerranéennes.Le chantier est confié à uneentreprise italienne.

Ma Calle à moi a les lumièresfatiguées des petits soirs d’hiverlorsque, devant un pois chicheet une boisson qui remonte lemoral, on se met à refaire lemonde, entre copains, dansl’ambiance douillette de l’un deces établissements collés auport, fréquentés par les marins-pêcheurs, les ouvriers des chan-tiers environnants, les cadres etles visiteurs. Que de fois n’y ai-jepas mis les pieds en parfaitinconnu et que de fois, à peineassis, n’étais-je pas apostrophé

par des consommateurs quim’invitaient à partager leursrepas. Dans ces bistrots du port– chantés par Jacques Brel,entre autres —, il y a quelquechose d’indéfinissable qui traînecomme un vieux poème en hom-mage à cette Méditerranée siomniprésente, comme un vol demouettes au-dessus des chalu-tiers rentrant au port, comme unadieu répété chaque matin, aumoment où le mari quitte le foyerconjugal et où l’épouse pleureen cachette, en priant Dieu de lefaire revenir le soir… Ma Calle àmoi est une douce chanson quiva au-delà du béton pourréveiller les mille et une bêtesqui dorment au plus profond dela forêt et caresser les mille etune plantes qui constituent untrésor unique en Méditerranéedu Sud et que la majorité desAlgériens ne connaissent pas !

Lundi 16 avril 2012… La routerectiligne s’enfonce au milieudes arbres et aucune habitation,aucune vie humaine, aucun bruitne viennent perturber le silenceimposant des bois. Noussommes dans le parc nationald’El-Kala. Ah ! Ce parc, divisépar l’autoroute Est-Ouest ! Voilàune grosse, grosse bêtise de M.Amar Ghoul qui a refusé deprendre en considération lesdoléances des défenseurs de lanature.

Plusieurs propositions ontété faites pour détourner le tracéet éviter de porter atteinte aumilieu naturel. Rien n’y fit ! M.Amar Ghoul – ou ses supérieurs– voulaient terminer le projet àtemps ! Une déviation seraitcause de retard ! Eh bien, vousavez un retard encore plusimportant avec ce tunnel quipose problème du côté deConstantine et ces mille difficul-tés de la Cojaal… La nature s’estvengée ! Cette autoroute est unevéritable catastrophe pour leparc d’El-Kala. Elle divise endeux la portion de terre qu’elle

traverse, ce qui perturbe la viedes animaux terrestres qui setrouvent confrontés à un obs-tacle artificiel et ce ne sont pasles quelques tunnels édifiéssous le bitume qui vont régler leproblème : les troupeaux ontleurs habitudes et ne vont pass’amuser à chercher ces fameuxsouterrains !

En outre, la pollution sonoreaggrave le problème, sanscompter les déchets qui vontêtre jetés par les entreprises(très dangereux) ou les automo-bilistes de passage. Dans tousles pays du monde, on protègeles parcs et on respecte lesdécrets présidentiels antérieurs.Ici, on n’en fait qu’à sa tête !

Bon, laissons ces problèmesà la conscience de ceux qui cou-rent derrière le pouvoir au lieud’aller se reposer et poursuivonscette descente vers le cœur de laville, descente ponctuée par unetrès belle vue sur les plagesdominées par la tour couleur desable de l’hôtel Mordjane, actuel-lement en réfection. Et il étaittemps ! Nous voilà sur la placecentrale : le vieux resto deBaghdadi, qui connut ses heuresde gloire dans les annéessoixante-dix, a été transformé enn’importe quoi… Pourtant, laville, tant de fois dénoncée poursa saleté et sa laideur, consé-quences d’un laisser-aller sanspareil, a, semble-t-il, décidé des’offrir un toilettage, ô combiensalutaire !

Je m’en vais à la recherche demon ami Boudjema Meziane.J’aurais tant voulu voir monautre compère, Rafik BabaAhmed, l’encyclopédie vivantede l’histoire et de la géographied’El-Kala avec un penchant pourles questions écologiques.Hélas, son téléphone ne répon-dait pas ce jour-là… BoudjemaMeziane est un ami de longuedate. On était ensemble au lycéeet nous avons crapahuté jus-qu’au bac philo. On avait comme

professeur de philosophie unpersonnage hors du commun, M.Minne. Aux élèves qui lui deman-daient quels livres acheter poursuivre le programme, il eut cetteréponse qui résonne encore dansmes oreilles : «Quels livres ? Laphilosophie, c’est la vie et la vien’a pas besoin de livres : elle estlà, quotidiennement !» Et il met-tait aussitôt en pratique cetteconception révolutionnaire quiaurait hérissé les cheveux den’importe quel «douktour» : unmot écrit à la hâte par un élèveperturbateur sur le tableau noiret c’est parti pour un cours dephilosophie sur cette incartade !Une ouverture sur le journalfrancophone de l’Est algérien AnNasr et c’est l’occasion de dis-serter sur tel ou tel sujet. Uneréflexion ou une bourde deMeziane, Kacha, Chaâbane ouFarah et nous voilà au milieud’une belle démonstration dephilosophie. A Montaigne quidisait : «Que philosopher, c’estapprendre à mourir», Minnesemblait répondre : «Que philo-sopher, c’est apprendre àvivre…»

Les souvenirs du lycéereviennent forcément dans nosdiscussions qui ont pour cadrele petit appartement de la sœurde Meziane, dans une cité popu-laire dite «Cité du FLN», allusioncertainement au vieux FLN de laguerre, sinon…

C’est cet appartement quemon ami appelle «la chaumière»,en souvenir de la baraque qu’iloccupait avec ses parents dutemps du regroupement colonialdans un hameau appelé «ElFrine» et qui deviendra, grâce àla Révolution agraire, une belleet verdoyante cité ayant toutesles commodités de la vie moder-ne. Hélas, après Boumediène, levillage a été ouvert aux quatrevents de la médiocrité et durafistolage : c’est une plaie sai-gnante de béton mal fini et derues boueuses en hiver et pous-

siéreuses en été… Boudjemas’est installé en France en 1976et après avoir enseigné là-bas, ilse consacre à l’écriture. Il en estau sixième tome de sa véritable«encyclopédie humaine» :«L’Esprit de la chaumière» (*). Ilavait pratiquement coupé lesliens avec son pays d’originemais, à l’occasion des funé-railles d’un proche parent – dontla mort le marquera profondé-ment —, il décide de faire le va-et-vient, dans un incessant voya-ge au cœur du passé, son passéde jeune élève issu de milieuxdéfavorisés et écrasés par lesystème colonial, et son présentaussi : il décortique les positionsfrançaises vis-à-vis des ques-tions de l’immigration maisaussi des relations avec lemonde arabe ; comme il promè-ne un regard sans complaisancesur cette Algérie qu’il redé-couvre tellement éloignée desrêves que nous bâtissions aucœur du lycée Saint-Augustin…

M. F.(*) : «Retour au Lac Tonga,

l’esprit de la chaumière» :www.edilivre.com.

Il pleut sur El-Kala…PPANORAMAANORAMA

Par Maâmar FARAHmaamarfarah20@yahoo.fr

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

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Vers une grève générale des marins-pêcheurs. Oh ! Zut !Comment on va faire pour acheter de la sardine à 350 dinars et de la crevette à 2 000 dinars ?

Je trouve ça rageant ! Pas vous ?

Encore une fois, des Algériennes et des Algériens encolère, pas contents de leur vie, exaspérés par leurquotidien minable, ont tenté de manifester. Dehors.Dans la rue. Comme manifestent partout dans lemonde civilisé les gens en colère, pas contents de leurvie et exaspérés par leur quotidien minable. Et encoreune fois, la mort dans l’âme, les Algériennes et lesAlgériens en colère, interdits de manifestation dehors,se sont résignés à manifester… dedans. Dans l’encein-te même de leur lieu de travail ! C’était il y a quelquesheures, au cœur malade d’Alger, dans la cour de l’hô-pital Mustapha-Pacha, investi par les corps communsde la santé. La marche de protestation et de revendica-tion intra-muros est ainsi devenue un lieu commun enAlgérie. Une spécificité dialna ! La rue ayant été confis-quée par les Maîtres de l’Ordre, ayant été squattée parles alignements hideux de panneaux électoraux, ondevra donc se faire à cette idée au départ saugrenue :manifester dedans au lieu de dehors. Du coup, imagi-nez que ce mode opératoire gagne du terrain, s’étendeau-delà de l’enceinte de l’hôpital. Demain, vous serezdans votre poste, la minuscule poste de votre bourga-de, ou l’énorme et gigantissime Grande-Poste, et sou-dain-tout-à-coup, alors que vous attendez dans la

queue que l’on vous remette un courrier recommandé,les postiers arrêtent le travail et se mettent à marcherdans le hall même de cette poste. Forcément en rond,si le hall est de forme ronde. En carré, si c’est carré. Etdans toutes les autres formes du bâtiment, s’il le faut.Mention spéciale tout de même pour les manifestantsd’une poste construite en huit. Au bout d’une heure demarche dedans, dans un bâtiment en forme de huit, etc’est la nausée et la gerbe garanties ! Mais qu’impor-tent ces désagréments, l’essentiel étant aux yeuxrigides du régime que les manifestants ne sortent pas.Ne soient pas exposés aux yeux extérieurs et ne soientpas filmés par Google-Earth. D’ailleurs, j’ai ouï-dire quela prochaine étape envisagée par le Palais, c’est d’in-terdire aussi aux médecins et personnels communs del’hôpital Mustapha de manifester dans la cour de leurétablissement. Parce que cet endroit est à l’air libre,donc susceptible d’être balayé par Google. Pas ques-tion de tolérer cela plus longtemps ! Je n’ose imaginerdes marches dans les services où sont hospitalisés lesmalades : «Docteur ! J’ai passé une nuit atroce !Pourriez-vous me prescrire un calmant ? Oui ! Levez-vous et marchez avec nous dans les couloirs, c’estexcellent pour ce que vous avez !» Je ne sais pas nonplus si les satellites et les caméras de Google sont équi-pés de technologie de détection thermique, si oui,l’Algérie doit clignoter de partout. Une vraie kermesse !Mais dedans ! Jamais dehors ! Je fume du thé et jereste éveillé, le cauchemar intérieur continue.

H. L.

Dedans ! Jamais dehors !POUSSE AVEC EUX !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

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