I- CITOYENNETE ET DEMOCRATIE A ATHENES (Vème-IVème siècle avant J.C.)

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Photo page 50 n°3: Le théâtre de Dionysos.Plan page 45 n°4: Athènes aux Vème et IVème siècles.

1- Le théâtre est un symbole de la puissance de la cité d’Athènes face aux autres cités du monde grec.

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Photo page 55 n°2: Une inscription en l’honneur de deux

chorèges.

2- Les fêtes rassemblent tous les citoyens.

Photo page 51 n°5: Exposer sa victoire, un enjeu politique.

Des masques d’acteurs

Un satyre Dionysos

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Texte page 50 n°1: Eschyle, Les Euménides.

Photocopie: Aristophane, Les Guêpes.

3- Les pièces participent au débat sur la démocratie.

Athéna : « A l’heure où se conseil s’assemble, il convient de faire silence et de laisser la cité toute entière entendre les lois qu’ici j’établis, pour durer à jamais, et dès aujourd’hui, pour permettre à ces hommes de prononcer un arrêt. Ecoutez maintenant ce qu’ici j’établis, citoyens athéniens. […] Jusque dans l’avenir le peuple d’Egée conservera, toujours renouvelé, ce Conseil de juges. Su le mont d’Arès […] désormais le Respect et la Crainte […] retiendront les citoyens loin du crime. […] Ni anarchie, ni despotisme, c’est la règle qu’à ma ville je conseille d’observer avec respect. »

Athéna : « A l’heure où se conseil s’assemble, il convient de faire silence et de laisser la cité toute entière entendre les lois qu’ici j’établis, pour durer à jamais, et dès aujourd’hui, pour permettre à ces hommes de prononcer un juste arrêt. Ecoutez maintenant ce qu’ici j’établis, citoyens athéniens. […] Jusque dans l’avenir le peuple d’Egée conservera, toujours renouvelé, ce Conseil de juges. Su le mont d’Arès […] désormais le Respect et la Crainte […] retiendront les citoyens loin du crime. […] Ni anarchie, ni despotisme, c’est la règle qu’à ma ville je conseille d’observer avec respect. »

Origines mythiques de la

démocratie posées par la

déesse poliade.

La démocratie est une garantie de justice et de

stabilité.

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« Quels contentements plus grands que ceux d’un dikaste ? Il n’y a pas d’être qui jouisse plus que lui ni qui soit plus redouté, tout vieux qu’il est ! D’abord, dès mon lever, les gens me guettent près de la barre du tribunal, de grands personnages […] ! Et puis, dès que je m’approche, on me donne la main, une main délicate, et qui a volé l’argent de l’Etat. On me supplie avec des courbettes, d’une voix lamentable : « Pitié pour moi, père, je t’en conjure, si jamais tu as détourné toi aussi quelque chose dans l’exercice d’une fonction, ou à l’armée quand tu allais au ravitaillement pour les copains […] ! Puis, dûment imploré, et l’éponge passée sur ma colère, une fois entré au tribunal, je ne fais rien de ce que j’ai promis, mais j’écoute les accusés employer tous les tons pour obtenir l’acquittement. Parbleu ! Quelle flatterie ne peut-on pas entendre quand on juge ? Les uns geignent sur leur pauvreté. Tel autre plaisante pour me faire rire et me désarmer. Si rien de tout cela ne vous touche, il s’empresse de trainer les marmots à la barre, filles et garçons, en les prenant par la main, et moi, j’écoute. Eux, en cœur, de baisser la tête et de bêler. Puis le père, en leur nom, m’implore comme un dieu, tout tremblant, de l’acquitter […]. N’est-ce pas là un grand pouvoir ? Mais de tous ces biens, j’oubliais le plus délicieux. Quand je rentre à la maison avec mon salaire, alors tous viennent m’embrasser pour mon argent ; et d’abord ma fille me lave, me parfume les pieds ; elle se penche pour me baiser, et, tout en m’appelant son petit papa, elle réussit à tirer avec sa langue le triobole de ma bouche. »

Des magistrats animés par un

désir de pouvoir.

Des motivations parfois

financières pour exercer les

magistratures.

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Les représentations sont une occasion à laquelle tous les citoyens sont rassemblés.

Elles célèbrent la grandeur de la cité d’Athènes mais sont aussi le reflet des débats qui agitent la démocratie.

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Périclès décrit la démocratie.« Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […]Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. »

Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424.

Périclès décrit la démocratie.« Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […]Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. »

Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424.

Fierté d’appartenir à

la cité d’Athènes.

Périclès décrit la démocratie.« Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […]Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. »

Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424.

Volonté commune, refus du pouvoir

personnel.

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Périclès décrit la démocratie.« Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […]Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. »

Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424.

Périclès décrit la démocratie.« Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […]Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. »

Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424.

Isonomie: égalité

devant la loi.

Périclès décrit la démocratie.« Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […]Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. »

Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424.

Isokrateia: égalité des pouvoirs.

Périclès décrit la démocratie.« Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […]Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. »

Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424.

Devoir de participer.

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Périclès décrit la démocratie.« Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […]Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. »

Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424.

Périclès décrit la démocratie.« Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […]Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. »

Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424.

Fierté d’appartenir à

la cité d’Athènes.

1- La démocratie naît à Athènes.

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Fierté d’appartenir à

la cité d’Athènes.

Périclès décrit la démocratie.« Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […]Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. »

Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424.

Volonté commune, refus du pouvoir

personnel.

2- Les citoyens exercent ensemble le pouvoir.

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Périclès décrit la démocratie.« Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […]Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. »

Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424.

Périclès décrit la démocratie.« Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […]Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. »

Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424.

Isonomie: égalité

devant la loi.

3- L’égalité est garantie entre les citoyens.

Isokrateia: égalité de pouvoir.

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Machine à tirer au sort et pinakion (carte d’identité en bronze permettant

le tirage au sort des magistrats) Clepsydre

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Périclès décrit la démocratie.« Notre régime politique ne se propose pas pour modèle les lois d’autrui, et nous sommes nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs. Pour le nom, comme les choses dépendent non pas du petit nombre mais de la majorité, c’est une démocratie. S’agit-il de ce qui revient à chacun ? La loi, elle, fait à tous, pour leurs différends privés, la part égale, tandis que pour les titres, si l’on se distingue en quelque domaine, ce n’est pas par l’appartenance à une catégorie, mais le mérite, qui vous fait accéder aux honneurs ; inversement, la pauvreté n’a pas pour effet qu’un homme, pourtant capable de rendre service à l’Etat, en soit empêché par l’obscurité de sa situation. […]Une même personne peut à la fois s’occuper de ses affaires et de celles de l’Etat ; et, quand des occupations diverses retiennent des gens divers, ils peuvent pourtant juger des affaires publiques sans rien qui laisse à désirer. Seuls, en effet, nous considérons l’homme qui n’y prend aucune part comme un citoyen non pas tranquille, mais inutile. »

Périclès, Oraison funèbre de soldats tués pendant la guerre du Péloponnèse, in Thucydide, La Guerre du Péloponnèse, vers 424.

Devoir de participer.

4- La participation à la vie de la cité est un devoir.

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Photo page 41 n°4: Tout citoyen est concerné par la défense de la cité.

Bouclier portant une liste éphébique, IIème siècle après

J.C

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Plan page 45 n°4: Athènes aux Vème et IVème siècles.

Photo page 45 n°5: Colline de la Pnyx.

5- La démocratie rassemble les citoyens en un même lieu.

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La démocratie crée l’unité de la cité par la participation de tous les citoyens à la vie politique et aux obligations liées à la citoyenneté.

L’organisation du territoire de la cité et des espaces politiques vise également à permettre la cohésion du territoire et de ses habitants.