HYPOTHÈSE xpériences ort mminente

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1 S UR LA « DIMENSION » MANQUANTE Par l’intermédiaire de son éditeur qui en a confirmé le transfert, nous avons fait parvenir au Docteur J.-P. JOURDAN, avec promesse d’un mémoire à venir, le document ci-dessous : Parmi d’autres rapprochements possibles : Relations entre une équation algébrique et l’hébreu, menant à une HYPOTHÈSE quant au phénomène des Expériences de « Mort » Imminente. Lignes L’Unité est égale au produit des inverses Noms 0 Lecture 1 1 n n = 1 Équation 2 Multitude des produits possibles INVARIANT fondamental 3 EXISTENCE Source de VIE 4 DUALITÉS existentielles et Essentielle UNITÉ 5 Localisations spatio-temporelles et Absence totale de localisation 6 Connaissances fragmentaires et Conscience intégrale 7 Beith ( ) indissociable de 2 et Aleph (a) indis. de 1 Hébreu 8 v a Père 9 Beith ( ) dynami par (h = 5) et Aleph (a) dyn par h Hébreu 10 hv ha Amour 11 Reish (r) indissociable de 200 w (et) Aleph (a) indis ble de 1 Hébreu 12 r ow a Lumière 13 r u a Révélation Tableau 1 - N.-B. : La lecture des cases se fait de droite à gauche, à cause de l’hébreu qui se lit dans ce sens. À ce jour, nous n’avons reçu aucun écho de l’auteur à cet énigmatique tableau polychrome. Parmi d’autres rapprochements possibles, écrivions-nous, parce que nous songions de même à un abord fondé sur l’œuvre d’art de la page suivante, déjà commentée dans l’Introduction du présent site Arsitra. Voir éventuellement : http://www.arsitra.org/yacs/articles/view.php/16/introduction C’est par elle que nous allons commencer cette esquisse, en insistant sur l’adage placé en exergue de l’article correspondant : « L'art est à la science ce que la pratique est à la théorie et la qualité à la quantité »

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SUR LA « DIMENSION » MANQUANTE

Par l’intermédiaire de son éditeur qui en a confirmé le transfert, nous avons fait parvenir au Docteur J.-P. JOURDAN, avec promesse d’un mémoire à venir, le document ci-dessous :

Parmi d’autres rapprochements possibles :

Relations entre une équation algébrique et l’hébreu,

menant à une HYPOTHÈSE

quant au phénomène des Expériences de « Mort » Imminente.

Lignes L’Unité est égale au produit des inverses Noms

0 Lecture

1 1

n n = 1 Équation

2 Multitude des produits possibles INVARIANT fondamental

3 EXISTENCE Source de VIE

4 DUALITÉS existentielles et Essentielle UNITÉ

5 Localisations spatio-temporelles et Absence totale de localisation

6 Connaissances fragmentaires et Conscience intégrale

7 Beith ( ) indissociable de 2 et Aleph (a) indis. de 1 Hébreu

8 v a Père

9 Beith ( ) dynamisé par hé (h = 5) et Aleph (a) dynsé par h Hébreu

10 hv ha Amour

11 Reish (r) indissociable de 200 w (et) Aleph (a) indisble de 1 Hébreu

12 r ow a Lumière

13 r u a Révélation

Tableau 1 - N.-B. : La lecture des cases se fait de droite à gauche,

à cause de l’hébreu qui se lit dans ce sens.

À ce jour, nous n’avons reçu aucun écho de l’auteur à cet énigmatique tableau polychrome. Parmi d’autres rapprochements possibles, écrivions-nous, parce que nous songions de même à un abord fondé sur l’œuvre d’art de la page suivante, déjà commentée dans l’Introduction du présent site Arsitra. Voir éventuellement :

http://www.arsitra.org/yacs/articles/view.php/16/introduction

C’est par elle que nous allons commencer cette esquisse, en insistant sur l’adage placé en exergue de l’article correspondant :

« L'art est à la science ce que la pratique est à la théorie et la qualité à la quantité »

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Dimensions États de conscience Démarches Mises en parallèles

1 (UNITÉ) Ineffable COMMUNION Adéquation Art Pratique Qualité

2 (DUALITÉ) OBSERVATION descriptible Pensée Science Théorie Quantité

Il est loisible de contempler (1) ou d’observer (2) une telle gravure (dont chaque détail est

significatif). La seconde hypothèse autorisant une description, la gestuelle spontanée du petit au berceau et de la jeune femme aux yeux clos relève manifestement de la communion spontanée. Sans qu’il soit possible de dire ici — vu la direction montrée par les bras de l’enfant auréolé — si c’est la Source « volatile » nimbée qui engendre les attitudes des deux personnages, ou l’inverse. Quant au bambin équipé d’une loupe (focalisant cette fois en un sens unique les rayons du Soleil identifiable), son comportement se rapporte sans conteste à une observation délibérée. Et que réussit à produire ce petit diable aux mèches de cheveux en forme de cornes (sans oublier le scribe ayant rédigé les lignes que vous parcourez) : la destruction des bûches qui vont s’enflammer.

Comment mieux dépeindre le fait avéré que toute observation ou description dégrade la

nature intrinsèque de ce qui est examiné ou vécu ? Exemple : un chimiste bien équipé pourra faire l’analyse détaillée d’un excellent vin de Bordeaux (tant d’eau, d’alcool, de tanin, etc.). Mais, après coup, aura-t-il la faculté de refaire à l’identique le breuvage d’origine, à partir des divers ingrédients à sa disposition ? Mieux encore : chacun sait que l’examen en pleine clarté d’une pellicule photographique vierge aura pour effet de la voiler inéluctablement.

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À la lumière de ce qui précède, il est aisé de comprendre pourquoi tous les témoins, qui se sont confiés au Dr J.-P. JOURDAN, clament leur totale impuissance à trouver les mots qui traduiraient — dans son intégralité — l’expérience vécue par essence intransmissible. Pour autant, sommes-nous réduits à l’impuissance ? Certainement pas, dans la mesure où nous engendrerons (chacun à notre niveau) les conditions d’accès qui s’imposent en l’occurrence. Ce faisant, nous appliquerons le vieil aphorisme : « Si vous ne voulez pas être mangé par les docteurs, devenez docteur vous-même ». À cette fin, revenons au tableau 1 du premier feuillet.

Ligne 1.

Nous y trouvons une petite équation, presque analogue à une vérité de La PALICE, et qui

s’énonce ainsi : L’unité est égale au produit des inverses. Nul besoin d’être mathématicien pour vérifier que deux moitiés, trois tiers, etc., sont toujours égaux quantitativement à UN. Pour qui souhaite approfondir un peu la question, il est possible de télécharger gratuitement le fichier Genèse de la spirale, sur :

http://www.arsitra.org/yacs/articles/view.php/63/gen-232-se-de-la-spirale

Le curieux de nature aura dès lors la surprise de voir comment ladite équation, dans son aspect géométrique, s’apparente (entre autres) au cœur de la galaxie des Chiens de Chasse. Il semble donc que sa validité dépasse, et de loin, son seul aspect mathématique. Ligne 2.

À droite du signe égal (=) se trouve un invariant fondamental : l’Unité. À gauche du même signe, en revanche, les produits des inverses (pas seulement au sens algébrique du terme) engendrent une infinité de résultats possibles. Exemple : à tension constante, étant donné une certaine corde apte à vibrer, on sait que la fréquence F émise est inversement proportionnelle

à sa longueur L. De l’égalité F = 1

L, nous tirons alors : F x L = 1, ce qui reconstitue l’équation

qui nous occupe. Plus la corde est courte, plus la note émise est élevée — et vice-versa.

Ligne 3. Le vocable EXISTENCE vient du verbe latin exsistere : sortir de, se montrer, se manifester.

Ce qui implique évidemment deux facteurs : ce qui se montre et ce qui voit. En effet, est-il envisageable de se montrer, de se manifester dans un milieu ambiant sans la présence d’un témoin ? D’où sa position dans la colonne des produits. Mais nous sommes bâtis de telle sorte qu’il nous est impossible de ne pas attribuer une Cause, une Source vitale à tous ces phénomènes, que nous positionnerons bien sûr dans la colonne de l’Invariant.

Ligne 4.

Entrer en existence, à savoir venir au monde ici-bas, présente obligatoirement un caractère

diabolique au sens étymologique du terme. Qui désunit, disjoint, sépare, en grec, se rend par diabolos ( ). Le contenu sémantique d’un tel « diable » — qui n’a rien de commun avec ce qu’en ont fait les mythes — se traduit simplement par un jet de part et d’autre, ou règne ipso facto la DUALITÉ. Mais, grâce à l’équation de base, nous avons vu que toute DUALITÉ (2) des inverses est inséparable de l’UNITÉ (1) dont elle émane et qui en constitue l’Essence.

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Ligne 5. Localiser (des êtres ou des objets), n’est-ce pas leur attribuer une place en un lieu précis, à

un instant déterminé ? En d’autres termes, localiser permet une quantité plus ou moins grande de mesures possibles. Encore une fois, ce qui est localisé sous-entend la présence de ce qui localise. D’où une DUALITÉ manifeste à prendre en compte …

… indissociable d’une UNITÉ non localisable et qui, de ce fait, est pratiquement occultée

au cours de l’état de veille normale, auquel nous nous identifions la plupart du temps. Malgré cela, le sommeil profond du JE doit-il être considéré comme négligeable dans sa qualité ?

Ligne 6.

Durant cet état de veille foncièrement existentiel, nous appréhendons le monde au travers de nos cinq sens, qui sont autant de créneaux restrictifs ne permettant qu’une vue partielle et fragmentaire du panorama global à découvrir.

Et pourtant, n’aspirons-nous pas à une conscience intégrale ?

Ligne 7.

Voici maintenant l’alephbeth, un code alphanumérique constitué de consonnes destinées à être vues, sans plus. C’est seulement beaucoup plus tard que la langue hébraïque y trouvera ses racines, avec obligation d’utiliser des signes vocaliques indispensables à la prononciation. Alphanumérique parce que chacune des 22 + 5 authioth (dynamigrammes) qui constituent ce code est indissociable d’un nombre, à considérer impérativement sous un angle qualitatif. Du coup, Aleph (a) demeure indissociable de 1, Beith (v) inséparable de 2 et ainsi de suite. Le tableau 2 ci-dessous s’inspire grandement du fichier téléchargeable :

http://www.arsitra.org/yacs/articles/view.php/45/sur-les-nombres

Rapport des authioth associées aux nombres

a(1) v(2) g(3)

d(4) h(5) w(6)

z(7) j(8) T(9)

1

Cause Suscite Procrée

2

Polarise Assemble Désunit

3

Tourbillonne Organise Véhicule

4

Fragmente holographiquement

Miniaturise

5

Anime Actualise

Déséquilibre

6

Coordonne Intervertit

Transforme

7

Choisit Risque

Sélectionne

8

Potentialise Virtualise Équilibre

9

Accomplit Conforme

Achève

Tableau 2

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« L’intelligence est la faculté de dénombrer,

l’entendement est la Conscience du Nombre ».

« L’entendement est une connaissance innée

que l’intelligence ne peut pas comprendre ».

Schwaller de Lubicz : Le Miracle Égyptien. Champs-Flammarion N° 31. - Paris - 1978.

Ligne 8.

Dans la langue hébraïque, l’assemblage prononcé av (va = 2.1) se compose de l’Unité causale (se rapportant à l’ESSENCE) et de la dualité polarisante (en rapport avec l’EXISTENCE). Cette racine traduit les mots : père, aïeul, ancêtre, patriarche, maître, ministre, inventeur, facteur important, générateur, etc. En d’autres termes, l’Invariant fondamental 1 (ineffable mais caractérisant la Divinité dans les mythes) engendre la manifestation tangible quand il se désunit en 2 facteurs asymétriques, inverses l’un de l’autre. D’où les nombreuses acceptions données à cette équation d’un genre particulier.

Selon certaines déclarations à découvrir dans DEADLINE, plusieurs témoins mentionnent —

souvent associée à la lumière (?) — cette « entité » av pour laquelle ils ne disposent pas du vocabulaire souhaitable et qui regrouperait toutes les significations données plus haut.

Lignes 9 et 10.

Reprenant le schème av (va = 2.1) ci-dessus, l’hébreu est en mesure de dynamiser chacun des deux facteurs 1 et 2 en leur adjoignant le dynamigramme de l’énergie cinétique hé (h = 5). Il en résulte le vocable ahavah (hvha = 5.2.5.1), signifiant amour.

Par sa forme graphique, le h = 5 augure un déséquilibre (le « pilier » vertical de gauche

n’atteint pas l’horizontale supérieure). Du coup, il suggère le dynamisme correspondant. Il diffère ainsi du heith (j = 8) de l’énergie potentielle puisque, cette fois, les deux piliers sont en mesure de supporter et de rendre statique la « table » du dolmen qu’il évoque.

D’autre part, le 5 entre dans la formule donnant la valeur du NOMBRE D’OR phi ( ) — qui

préside à l’édification du vivant en général — les deux autres facteurs étant le 1 et le 2 :

= 1 + 5

2 = 1,61803398875…

Amusant, non ? Dès lors, la sorte d’amour expérimenté presque unanimement par les témoins, cités dans DEADLINE, n’a rien à voir avec ce que nous imaginons à l’ordinaire par le biais des expressions : amour sacré, amour profane, qui ne recèlent — en fait — aucun contenu sémantique précis. Dans l’optique de la langue des nombres, vivre l’amour est se trouver simultanément dans un état de conscience unitaire ET duel de contemplation-observation alors que, d’habitude, nous ne vivons que l’un OU l’autre à la fois. Lignes 11 et 12.

Les 27 modalités du code alphanumériques se répartissent en trois séries : de 1 à 9, de 10 à 90 et de 100 à 900 (voir infra le tableau complet). Les unités se rapportent aux archétypes, les dizaines au vivant individuel et les centaines à l’univers manifesté. Toutefois, passant d’une série à l’autre, chaque nombre conserve une sorte d’écho de sa valeur archétypique.

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Ainsi, la dualité du beth ( = 2) dont nous venons de traiter ci-dessus passant au stade du resch (r = 200), il en découle les deux phases anabolique (d’organisation) et catabolique (de désorganisation) du métabolisme universel, dont l’importance ontologique capitale ne semble pas avoir retenu particulièrement l’attention des milieux concernés.

Voyons à présent le vav ou waw (w = 6) qui, en plénitude ww, signifie un clou, un

crochet, une agrafe. En hébreu, il devient la conjonction de coordination et. En grammaire, le ww conversif fait passer un verbe du futur au prétérit, ou inversement. Enfin, il peut s’accompagner d’un point placé au dessus (ow) et se prononcer o ; ou alors d’un point placé au centre (u) et se prononcer ou. Afin de mieux aborder sa fonction, visualisons-le sous la forme d’un hexagone étoilé bicolore, selon la figure ci-contre. En imaginant un clou central, nous sentons bien qu’il coordonne, intervertit, transforme.

Considérons maintenant la racine aur (rowa = 200.6.1) : LUMIÈRE, en hébreu. Celle-ci n’a

rien à voir (est-ce le cas de le dire ?) avec ce que nous dénommons à tort lumière, qu’il vaudrait mieux appeler clarté (« Jour » dans la Genèse). Laquelle, c’est évident, s’oppose à l’obscurité (« Nuit », dans le même livre). Dans aur, grâce au convertisseur vav (w = 6), l’Invariant aleph (a = 1) se polarise en resch (r = 200) : le métabolisme universel.

Ligne 13.

Toujours avec les valeurs numériques de la précédente, la racine our (roua = 200.6.1) rend cette fois les notions de feu, de flambée, de flambeau, de brasier, de fourneau. Parallèlement, c’est une RÉVÉLATION, délivrant aux hommes des communications faites par Dieu lui-même ou par les prophètes.

Dieu se traduit en hébreu par Hel (la = 30.1), début d’aleph en plénitude : Fla = 800.30.1.

Selon le code alphanumérique, Hel n’est rien d’autre que l’Invariant fondamental (a = 1) associé au lamed (l = 30). Or, lamed en plénitude (dml = 4.40.30), avec des prononciations diverses, c’est l’ENTRAÎNEMENT, la CONNAISSANCE, le DISCERNEMENT, la CULTURE, ayant pour corollaires s’exercer, apprivoiser, déduire, conclure. En résumé, il n’est pas ici question d’apprendre seulement (une information venant de l’extérieur), mais aussi de découvrir (une révélation surgissant de l’intérieur).

À présent, qu’est-ce qu’un prophète roheh (haowr = 5.1.6.200), signifiant aussi transparent ?

Tout simplement LA LUMIÈRE ahaur (rowah = 200.6.1.5) à l’envers !

Comment est-ce possible ? Pour saisir le processus mis en œuvre, ayons à nouveau recours à une schématisation (tableau 3) :

Modélisation d’un être vivant sous la forme pendulaire, qui évoque sa perpétuelle oscillation

sous l’effet de multiples sollicitations.

La masse du pendule — avec son inertie correspondante — matérialise

celle du milieu biologique considéré.

À NOTER SA RÉPONSE INVERSÉE PAR RAPPORT À L’IMPULSION.

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1 2 3 4

Stimulus ambiant vers le

milieu biologique

Absorption et amortissement

du stimulus

Réponse phénoménale du

milieu biologique

Traduction du milieu biologique vers l’ambiance

Tableau 3

Somme toute, il y a fort à parier que le monde phénoménal — tel qu’il nous apparaît — ne

soit que la réponse inversée de notre biologie au facteur incident qui vient la percuter. Mais si, d’aventure, nous développons une certaine « transparence » (une résonance de plus en plus adéquate à la LOI), alors il n’y a plus simple percussion, mais aussi intégration du stimulus.

Le cœur, siège de la LOI

« Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. »

Blaise PASCAL – Les Pensées.

Rappel : Le génie d’un code alphanumérique ancestral — support de ce qui devint beaucoup plus tard la langue hébraïque — permet d’accéder au fondement même de la connaissance et d’intégrer celle-ci dans un comportement habituel. Cet agencement linguistique se compose avant tout de vingt-deux « dynamigrammes », aptes à se ramifier en une combinatoire illimitée. Sa simplicité de base le laisse assurément à la portée de tous. Pour le mettre en œuvre et en mesurer les divers bienfaits dans la vie quotidienne, il faut et il suffit d'aimer les mots croisés et d’entretenir — en soi — la fraîcheur enflammée de notre âme enfantine.

SIÈGE DE LA LOI.

Les vingt-deux1 authioth (les prétendues « lettres » hébraïques) de l’alephbeth présentent

deux particularités : 1. Chacune d’entre elles correspond à la dynamique d’un NOMBRE, c’est-à-dire à l’aspect qualitatif du CHIFFRE ordinaire qui reste, quant à lui, au seul niveau quantitatif.

2. Vingt et une d’entre elles sont aptes à se développer, comme montré ci-dessous :

1 Les cinq dernières (de 500 à 900) ne sont que la reprise de précédentes, mais à d’autres niveaux. Selon José MOINDROT, les vingt-deux correspondraient aux 22 polygones (22 surfaces) inscriptibles dans le cercle divisé en 360 degrés, tandis que les cinq dernières seraient en rapport avec les 5 corps platoniciens (5 volumes).

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Dans chacune des cases, qui se lisent de droite à gauche, le gros caractère est l’initiale, volontairement grossie, de l’auth en plénitude. Exemple : a (aleph) s’écrit Fla en plénitude. De la sorte, un schème quelconque (par exemple vl, développé dans le tableau 4 ci-dessous) va délivrer une série de correspondances inimaginables en d’autres idiomes, non conçus pour une telle investigation.

Le cœur et le code alphanumérique

En « lettres » (authioth)

v l Cœur

y m Qui ?

t ( ) d Loi

En nombres

2 30 Cœur

10 40 Qui ?

400 4 Loi

Tableau 4

Grâce au génie du code alphanumérique, nous constatons que — par l’intermédiaire de Qui ? — l’aboutissement fonctionnel du cœur concerne obligatoirement la LOI. Qui ? n’est rien moins que le mem m, [initiale de l’eau maïm (Mym = 600.10.40) qui nous constitue] dans sa revendication existentielle yod (y = 10) : l’instinct de conservation. Quant à la LOI dath (t = 400.4), elle consiste en une identité de nature entre le quatre du daleth2 ( = 4) — le fragment holographique que chacun de nous constitue — et le quatre cents du tav (t = 400), « écho » de l’hologramme intégral aleph (a = 1) qui engendre Adam (Mda = 600.4.1). Respecter la LOI3, en d’autres termes l’incarner, résulte simplement d’une harmonisation comportementale entre la « gouttelette » d’embrun ( ) et l’océan cosmique (t).

1 – La dynamique intelligente du cœur.

Cœur en hébreu se dit lev et totalise 32 (vl = 2.30). Cet organe fut toujours considéré par les Anciens comme un centre où siègent la conscience, le jugement, les sentiments moraux, l’intelligence et la volonté. Pourquoi une telle accumulation de facultés ? À cause de ses deux composantes.

2 Daleth en plénitude s’écrit tl = 400.30.4, qui comporte un t en finale. Autrement dit, daleth n’est autre que la LOI t , au sein de laquelle est venu s’insérer le lamed (l = 30) initial du cœur. 3 Non pas celle des hommes, mais celle de la Nature.

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Voyons la forme typographique du lamed (l = 30), dml en plénitude. Imaginons-le comme la coupe verticale d’un processus biologique en évolution. Supposons que la partie horizontale la plus épaisse du tracé soit une graine (une lentille par exemple) légèrement enfouie sous la surface du sol. Dans ces conditions, la verticale à gauche

suggère la croissance de la tigelle vers le haut, surmontée de sa feuille. Tandis que, simultanément, la courbe inférieure à droite évoque la racine cherchant son chemin vers le bas. Deux mouvements inverses, donc, de surgissement et d’approfondissement en ce qui concerne la croissance structurelle.

Mais ce n’est pas tout. Deux autres mouvements contraires, inverses des précédents, vont concerner cette fois la circulation de l’énergie dans la structure. Grâce à l’assimilation chlorophyllienne gérée par la feuille, l’énergie céleste va descendre le long de la tigelle, tandis la tellurique va monter vers la graine. L’ensemble de ces quatre directions, opposées deux à deux, a pour but la lyse (la désorganisation) de la graine en vue de sa reproduction multiplicative. Comme substantif, la racine trilittère dml traduit (voir supra) : écolier, étudiant, élève ; autrement dit, la structure biologique dans ses deux phases de croissance et de décroissance. En tant que verbe, c’est — entre autres — apprendre, étudier, s’instruire, servir de preuve. Cette fois, il s’agit de tout ce qui concerne « l’alimentation » du témoin.

Devenir apte à vivre, à expérimenter ces facteurs (et non pas à les comprendre

intellectuellement), c’est avoir accès à la dynamique des inverses, eux-mêmes en inversion. Alors, le secret du lamed se dévoile : mort et résurrection. Oh ! les trente deniers de Juda(s) Yehoudah, dont le nom hduhy (5.4.6.5.10) lui-même totalise cette valeur.

Quant au veith (v = 2) ou beith, lorsqu’il est muni d’un daguesh central ( ), il devient baïth en plénitude (ty = 400.10.2). C’est alors une enveloppe, un abri, une maison, un organe. Quel est le dénominateur commun entre ces substantifs ? Évidemment la

fonction séparatrice entre les inverses intérieur et extérieur, deux composantes inséparables l’une de l’autre. Par sa forme typographique, le v ou objective la dissymétrie entre les deux facteurs à l’œuvre. Ce qui engendre une dualité dynamique de pulsation, par « différence de potentiel ». Dès lors, avons-nous une idée plus claire de la fonction maîtresse et vitale du cœur ? 2 – Rôles physiologique, psychologique et logique du cœur.

Source : http://physiomax.com.free.fr/cardiologie.htm

l

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Extrait de http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C5%93ur :

Le muscle cardiaque est « myogénique ». Ceci veut dire qu'à la différence du muscle squelettique, qui a besoin d'un stimulus conscient ou réflexe, le muscle cardiaque s'excite lui-même. Les contractions rythmiques se produisent spontanément, bien que leur fréquence puisse être affectée par des influences nerveuses ou hormonales telles l'exercice ou la perception de danger.

La séquence rythmique des contractions est coordonnée par une dépolarisation (inversion de la polarité électrique de la membrane par passage actif d'ions à travers celle-ci) du nœud sinusal ou nœud de Keith et Flack (nodus sinuatrialis) situé dans la paroi supérieure de l'atrium droit. Le courant électrique induit, de l'ordre du microvolt, est transmis dans l'ensemble des oreillettes et passe dans les ventricules par l'intermédiaire du nœud atrio-ventriculaire. Il se propage dans le septum par le faisceau de His, constitué de fibres spécialisées appelées fibres de Purkinje et servant de filtre en cas d'activité trop rapide des oreillettes. Les fibres de Purkinje sont des fibres musculaires spécialisées permettant une bonne conduction électrique, ce qui assure la contraction simultanée des parois ventriculaires. Ce système électrique explique la régularité du rythme cardiaque et assure la coordination des contractions auriculo-ventriculaires. C'est cette activité électrique qui est analysée par des électrodes posées à la surface de la peau et qui constitue l'électrocardiogramme ou ECG.

Shemesh (©m© = 300.40.300), le Soleil en hébreu4, comporte deux schin (© = 300) dont les

branches extérieures opèrent ensemble, en sens inverses l’une de l’autre. Source principale d’ionisation sur Terre, notre étoile se trouve à la base des deux tendances centrifuge et centripète qui président à la pulsation vitale. Ionisation se dit yinoun (Nuny = 700.6.50.10) dans la langue d’Abraham. Avec les mêmes valeurs numériques, mais prononcée cette fois yinon (le ow prenant la place du u), elle devient le nom symbolique du Messie. À noter que ces deux schèmes dérivent — dans le monde individuel des dizaines (50) — du Tétragramme archétype resté, lui, au niveau des unités avec ses deux h = 5. Le tableau 5 ci-dessous fera comprendre :

Dénominations Schèmes Valeurs numériques

Tétragramme h w h y 5 6 5 10

Ionisation-Messie N u n y n ow n y 700 6 50 10 50 6 50 10

N.-B. : par nécessité grammaticale, mais aussi énergétique, le second n = 50 devient N final = 700

Tableau 5

En résumé,

la pulsation cardiaque est entretenue par l’ionisation solaire yinoun (Nuny = 700.6.50.10), nature même du Messie Mashi’arh (jy©m = 8.10.300.40)

— dont le nom symbolique est Yinon (Nowny = 700.6.50.10) — « incarnation » (en chacun de nous) de l’ineffable Tétragramme hwhy = 5.6.5.10

Avec le tableau 6 ci-dessous, voyons à présent ce que vient apporter le Mashi’arh. Un œil

exercé remarque aussitôt que mash (©m = 300.40) : éloigner engendre la manne (Nm5 = 700.40) qui nourrit les Hébreux dans le désert. Et (jy = 8.10) aboutit à la Loi détaillée plus haut.

4 Revoir Genèse de la spirale, sur http://www.arsitra.org/yacs/articles/view.php/63/gen-232-se-de-la-spirale 5 Orthographiée nm = 50.40 dans le tableau, pour respecter la grammaire hébraïque.

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j y © m

y ow y y

t d n m

Tableau 6

3 – La « raison » religieuse du cœur.

Ce qui précède montre que le cœur organique nous relie fonctionnellement à l’univers. Or, le verbe relier se dit religare en latin. Étranger à tout dogme, cet organe est donc l’instrument biologique de l’authentique attitude religieuse, n’ayant que faire d’institutions humaines plus ou moins fallacieuses.

Le Dr JOURDAN s’étonne de constater des états indéniables de conscience au cours de

comas dépassés ou d’électro-encéphalogrammes plats. Mais, dans ces cas précis, le cœur a-t-il pour autant cesser de battre ? Vraisemblablement non. Dès lors, les états de mort imminente ne viendraient-ils pas justifier le point de vue des Anciens, quant au siège de l’intelligence ?

Avec ses deux phases périodiques de dilatation-contraction (diastole-systole), la pulsation

cardiaque « incarne » l’éternel jeu des contraires n 1

n de la nature manifestée, régi par le

monôme unitaire d’inversion :

1 = n 1

n

Par excellence, il s’avère l’instrument privilégié de guérison. Pourquoi ?

Parce qu’en hébreu, guérir se dit rapha (afr = 1.80.200). Dans cette optique, quel est le processus mis en œuvre et comment y parvenir ? Guérir commence par la reconnaissance et la prise en compte du 200 de l’harmonieux dialogue des deux tourbillons inverses, des deux phases de la dualité dynamique primordiale ou métabolisme universel. Par une expression potentielle du 200 avec le 80, il y a de ce fait retour à l’unité 1, c’est-à-dire à une communion totale, à un état créateur très souvent appelé Dieu dans les mythes. Le 1 du sacré s’éprouve alors avec promptitude au sein d’une CONSCIENCE INTÉGRALE. Il se vit mais ne peut faire l’objet d’aucune description en temps réel, puisque celle-ci suppose obligatoirement un retour à la dualité sujet-objet. Quand les trois étapes a-f-r = 1.80.200 ont effectivement lieu, alors surgissent la guérison, la plénitude et le bien-être qui en découle.

4 – Dimension manquante – ou à maîtriser ?

En vue d’expliquer certains états modifiés de conscience, le Dr J.-P. JOURDAN postule la nécessité d’au moins une dimension, qui viendrait s’ajouter à celles qui nous sont familières. Selon lui, cette nouvelle venue devrait être PERPENDICULAIRE aux autres, comme le sont déjà les trois que nous connaissons. Or, en hébreu, ce qualificatif se dit anaki (ykna = 10.20.50.1). La même équation, prononcée différemment, devient le MOI associé à des états de veille. Par nature, ce moi je introduit d’emblée la dualité sujet-objet. Il arrive donc ici comme un chien dans un jeu de quilles en ce qui concerne toute phase de résonance. N’est-ce pas précisément l’extrême difficulté que nous éprouvons pour le désactiver périodiquement, qui rend si rares les états de « mort » imminente — non pathologiques ou accidentels ?