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Enabel/PROJET EAU POTABLE A MBUJIMAYI Recueil d’information hydrogéologique et de l’ancienne campagne de forage « water facility » réalisée entre fin 2009 et 2011 Notes sur l’hydrogéologie de la région de Mbujimayi I. Introduction La région concernée par le Projet Facilité pour Eau fait partie de la ville de Mbujimayi qui s’étend de 23°27’ à l’ouest jusqu’à 23°44’ à l’est et de 6°10’ au sud jusqu’à 6°05’ au nord. La région constitue un plateau délimité par la rivière Mbujimayi à l’est qui coule du sud vers le nord et par ses deux affluents Kanshi et Muya sur la rive gauche respectivement au sud et au nord. L’altitude moyenne de ce plateau avoisine 621m avec le point bas à 512m à la confluence de Muya au nord-est et le point haut vers 730m au nord-ouest d’où l’écoulement ouest est de rares affluents de la Mbujimayi entre le niveau 525 au sud et le niveau 512m au nord. La rivière Mbujimayi constitue ainsi le niveau de base qui commande l’évolution du réseau hydrographique du secteur en étude. La région a un climat tropical humide à deux saisons sèches ; la grande et la petite saison sèche. La saison sèche débute vers le 15 mai pour se terminer vers le 25 août. Une petite saison sèche de quelques trois semaines qui passe quelquefois inaperçue certaines années, s’intercale entre fin janvier et début février Le minimum de température est de 24° C en juin avec un maximum de 24,6° C en septembre et décembre. L’ensoleillement minimum est de 40% relevé en février mars en saison pluvieuse et ses valeurs oscillent de 55 à 80% en saison sèche. Les variations barométriques journalières sont très régulières. La pression atteint une valeur moyenne à midi. Les vents semblent d’est et du sud-est surtout en saison sèche. II. Hydrographie régionale Le bassin hydrographique de la rivière Mbujimayi est ses affluents et sous affluents dans la région ont vu leur tracé se surimposer au puzzle des directions des fractures et diaclases. Pour la rive gauche de la Mbujimayi, les affluents et sous affluents (Nzaba/Kanshi, Bipemba/Muya) prennent naissance à l’ouest, épousent dans leurs parties amont un tracé plus ou moins N10°W tandis que les parties aval épousent l’allure ouest est. La Mbujimayi connaît un tracé sinueux avec la boucle de Dibindi au sud et la boucle de Lukelenge/ Bena Ntumba au nord avec une dominante N 40° E dont les boucles découlent du changement de direction dans les parties avec parcours orienté ouest est III.Données de prospection géophysique dans la ville de Mbujimayi L’altération karstique des calcaires dolomitiques de Mbujimayi a été grandement facilitée par l’aspect généralement fortement fissuré et diaclasé de ceux-ci. Elle conduit à l’infiltration des eaux de pluie au travers de ces fissures et à la dissolution du calcaire ; en conséquence il en résulte la formation des cavités ouvertes souterraines. Les méthodes de prospection géophysique et notamment la gravimétrie permettent la cartographie des zones de décalcification marquées par les anomalies négatives de la pesanteur à la surface du sol. L’alignement de ces zones de décalcification souligne les zones de faiblesse de l’écorce terrestre (failles et diaclases suivant des directions préférentielles révélées par la microtectonique.)

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Enabel/PROJET EAU POTABLE A MBUJIMAYI Recueil d’information hydrogéologique et de l’ancienne campagne de forage « water facility » réalisée entre fin 2009 et 2011

Notes sur l’hydrogéologie de la région de Mbujimayi I. Introduction

La région concernée par le Projet Facilité pour Eau fait partie de la ville de Mbujimayi qui

s’étend de 23°27’ à l’ouest jusqu’à 23°44’ à l’est et de 6°10’ au sud jusqu’à 6°05’ au nord. La région constitue un plateau délimité par la rivière Mbujimayi à l’est qui coule du sud vers le nord et par ses deux affluents Kanshi et Muya sur la rive gauche respectivement au sud et au nord.

L’altitude moyenne de ce plateau avoisine 621m avec le point bas à 512m à la confluence de

Muya au nord-est et le point haut vers 730m au nord-ouest d’où l’écoulement ouest est de rares affluents de la Mbujimayi entre le niveau 525 au sud et le niveau 512m au nord. La rivière Mbujimayi constitue ainsi le niveau de base qui commande l’évolution du réseau hydrographique du secteur en étude.

La région a un climat tropical humide à deux saisons sèches ; la grande et la petite saison

sèche. La saison sèche débute vers le 15 mai pour se terminer vers le 25 août. Une petite saison sèche de quelques trois semaines qui passe quelquefois inaperçue certaines années, s’intercale entre fin janvier et début février

Le minimum de température est de 24° C en juin avec un maximum de 24,6° C en septembre

et décembre. L’ensoleillement minimum est de 40% relevé en février mars en saison pluvieuse et ses valeurs oscillent de 55 à 80% en saison sèche.

Les variations barométriques journalières sont très régulières. La pression atteint une valeur

moyenne à midi. Les vents semblent d’est et du sud-est surtout en saison sèche.

I I . Hydrographie régionale

Le bassin hydrographique de la rivière Mbujimayi est ses affluents et sous affluents dans la région ont vu leur tracé se surimposer au puzzle des directions des fractures et diaclases. Pour la rive gauche de la Mbujimayi, les affluents et sous affluents (Nzaba/Kanshi, Bipemba/Muya) prennent naissance à l’ouest, épousent dans leurs parties amont un tracé plus ou moins N10°W tandis que les parties aval épousent l’allure ouest est.

La Mbujimayi connaît un tracé sinueux avec la boucle de Dibindi au sud et la boucle de

Lukelenge/ Bena Ntumba au nord avec une dominante N 40° E dont les boucles découlent du changement de direction dans les parties avec parcours orienté ouest est III.Données de prospection géophysique dans la ville de Mbujimayi

L’altération karstique des calcaires dolomitiques de Mbujimayi a été grandement facilitée par l’aspect généralement fortement fissuré et diaclasé de ceux-ci. Elle conduit à l’infiltration des eaux de pluie au travers de ces fissures et à la dissolution du calcaire ; en conséquence il en résulte la formation des cavités ouvertes souterraines.

Les méthodes de prospection géophysique et notamment la gravimétrie permettent la

cartographie des zones de décalcification marquées par les anomalies négatives de la pesanteur à la surface du sol. L’alignement de ces zones de décalcification souligne les zones de faiblesse de l’écorce terrestre (failles et diaclases suivant des directions préférentielles révélées par la microtectonique.)

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La sismique réflexion a permis de sérier les couches géologiques de la région de Mbujimayi de la manière suivante respectivement : 400 m/sec pour la couche superficielle composée de sable argileux fin dont l’épaisseur moyenne avoisine 20 mètres, le grès tendre fin dont la vitesse de propagation des ondes sonores est de 800 m/sec et dont l’épaisseur dépasse les 50 m ; tandis que le substratum calcaro-dolomitique présente la vitesse de 1000 m/sec. Ces différents résultats sont issus du levé BRGM effectué en 1974.

La prospection aéromagnétique révèle par les nombreuses anomalies magnétiques détectées

dans la zone concernée par la présente étude, la présence des roches à fort potentiel magnétique et notamment la présence des roches ultrabasiques dont la mise en place a été facilité par une zone de faiblesse plus ou moins à cheval sur le parallèle 6° 10’. 5(Cfr carte document MIBA avec anomalies magnétiques relevées par la Société De Beers)

Deux faits géologiques majeurs de la région sont : • L’orientation principalement W-Est des failles radiales avec formation de sorte de grabens

dans lesquels s’alignent les massifs de kimberlite avec effondrement vers le bas des blocs de grès tendres roses du Mésozoïque tombant du haut des parois de ces failles.

• Le caractère fortement fissuré du soubassement précambrien à base des calcaires et des dolomies qui est le point de départ de la grande altération karstique dont il est l’objet dans la région comme nous l’avons déjà indiqué ci haut.

Entre 6°7’ sud et 6°10’ il y a alignement des anomalies magnétiques qui soulignent trois directions des sillons de l’écorce terrestre parallèles entre eux dont les uns ouest est suivant un pas de 1’ soit environ 1.08 km et deux autres directions N 10° W et N 40° E qui se révèlent par des diaclases relevées sur les affleurements. IV . Hydrogéologie régionale

L’ensemble des travaux de forage réalisés à Mbujimayi et environ ainsi que les observations

de terrain ont mis en évidence l’existence dans le sous-sol de la ville des nappes aquifères suivantes : Les nappes phréatiques peu profondes d’interstices contenues dans les sables et grès

tendres du Tertiaire et du Quaternaire dont l’épaisseur varie de 10 à 30 mètres. Les nappes de grès tendres plus ou moins fissurés peu profonds du Mésozoïque et qui

sont partiellement captifs à cause des intercalations argileuses en leur sein. Leurs débits sont généralement peu importants.

Les nappes karstiques profondes des calcaires et dolomies du Supergroupe de Mbujimayi dont les résurgences observées dans la vallée de la Mbujimayi donnent lieu à des débits très importants qui sont captés à Lukelenge (Regideso), à la source Albert à Tshitenge (MIBA) et la source (Unibra).

Les sources de plusieurs rivières et ruisseaux dans les régions voisines de Mbujimayi sur les hauteurs (> 700m) font partie des nappes de deux premières catégories. C’est le cas des sources de Nzaba et Kanshi au sud-ouest et Bipemba et Muya au nord-ouest ainsi que le lac dit “Monde Arabe“ qui a surgi à ± 4 km au nord du quartier Ditunga Dyetu à la commune de Bipemba. Les calcaires et dolomies affleurent principalement dans les parties basses de la région où l’érosion fluviatile a entaillé profondément le plateau sur près de 200 mètres, mettant à nu les formations du substratum calcaro-dolomitique. (> 700m→ >500m). (e) Très résistants à l’érosion les calcaires dolomitiques ont imposé un profil sinueux à la rivière Mbujimayi dans la région où cette dernière coule sur ces roches avec une série des falaises très impressionnantes de près d’une dizaine de mètres par endroit sur ses deux rives. Le caractère sinueux de la rivière est une conséquence du puzzle dessiné par le jeu des diaclases comme indiqué plus loin.

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Phénomène karstique dans les calcaires fortement fissurés de Mbujimayi au quartier Misesa I / Commune de Dibindi

Phénomène karstique dans les calcaires fortement fissurés de Mbujimayi au quartier Misesa I / Commune de Dibindi.

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4 Une bonne comparaison entre l’aquifères de grès et celui de karst est fournie par les travaux effectués à Kabwe à quelques kilomètres à l’est de la ville de Mbujimayi. A Kabwe par exemple, il convient de noter que les forages effectués dans les grès se sont avérés insuffisamment productifs. Il a été cependant constaté que, si la perméabilité horizontale des grès était faible, et que, par conséquent les rabattements des nappes avaient des zones d’influence très faible.

Au village de Kabwe, à ± 16 km au sud-est de Mbujimayi sur la route de Mwene-Ditu, la nappe des grès est située à 25 m de profondeur (voir source observée au flanc est de la Tshimvuluila) tandis que celle des calcaires largement fissurés et ouverts est à 60 m (émergence dans la vallée de la Mbujimayi à l’ouest du village).

Entre les grès et les calcaires il n’y a pas d’écran intermédiaire capable de maintenir une nappe

perchée utilisable à faible profondeur au moyen des pompes manuelles. Il a été observé au sondage Kabwe n° 1 une descente régulière du niveau hydrostatique dans le puits comme montré ci-dessous :

26.08.97 NH à 20.34m 27.08.97 NH à 25.45m 29.08.97 NH à 37.85m 08.10.97 NH à 39.40m 27.11.97 NH à 39.94m

Ces grès présentaient les valeurs de débit 1.055.10-4m3/sec avec des rabattements de l’ordre de 7 m pendant une heure de pompage. Il découle de cette observation que les grès constituent un filtre lent à travers lequel les eaux d’infiltration s’écoulent en direction du substratum précambrien calcareux.(f) Une étude bibliographique sur des puits de captage d’eau équipés avec des crépines PVC 6˙˙ dans des grès idem de la région du Kwango à Kikwit a conclu de la même manière en indiquant un ordre de grandeur somme toute assez faible des perméabilités. Les transmissivités, qui déterminent pour l’essentiel les débits spécifiques des puits n’atteignant des valeurs appréciables, supérieures à 10-3m2/sec., qu’en raison de l’épaisseur importante de la formation aquifère en assurant des débits de l’ordre de ± 40m3 /h à 60m3 /h. Dans le cas d’espèce, la profondeur finale des puits variait de ± 100m à 200m tandis que la longueur des crépines variait de ± 50m à 100m (d) Au village de Tshatshatsha à ± 70 km au nord-ouest de Mbujimayi sur l’axe Mbujimayi vers Kananga en passant par le lac Munkamba, un forage a été exécuté par la SNHR du 12.03 au 25.03.1999 totalisant une profondeur finale de 101.00 m. Il a recoupé successivement la formation des sables argileux sur les 29 premiers mètres pour ensuite traverser les grès tendres à passées argileuses du Mésozoïque de 29 à 101.00 m. Il a été équipé des tubes PVC de 160mm de diamètre successivement de 0.00 à 54.12m, de 94.92 à 97.34m, de 98.82 à 100.04m en tubes aveugles tandis que les passes de 54.12 à 94.92m et de 97.34 à 98.82m ont été garnies en tubes crépinés. Le niveau statique était situé à 75.22m au départ. Les essais réalisés par trois paliers de débit ont donné en moyenne les valeurs suivantes :

débit : 1.18m3/h rabattement : 12.97 m débit spécifique : 0.10 m3/h/m

Ces valeurs confirment les valeurs médiocres de l’aquifère des grès tendres à passées d’argilite.

Au village de Luamuela où l’implantation du puits a été positionnée pour capter la nappe des calcaires, il a été observé les directions suivantes pour les diaclases et fissures :

W-E N-S N 20° E

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5 N 40° W N 10° W

La plupart de ces cassures sont verticales, il faut noter cependant que certaines d’entre elles ont une inclinaison de 45° ce qui est favorable pour un captage de l’eau par puits verticaux. (f) L’abondance de la nappe de calcaires est soulignée par les gros débits des sources de captage (Lukelenge/Regideso : ± 4 m3/sec. et Brasserie et Source Albert/MIBA débit : ±222 m3/h).

Développement karstique dans le calcaire de Mbujimayi Nous avons disposé des données d’un forage industriel exécuté à Tshilenge à près de 35 km au sud-est de la ville de Mbujimayi près des berges de la rivière Lubilanji. Il a été foré jusqu’à 80m de profondeur finale et équipé en diamètre intérieur de 188mm. Le niveau hydrostatique au départ éait situé à 13m de profondeur. Il est renseigné qu’il pouvait débiter de l’ordre de 150 m3/h. Au forage de l’hôpital de Dipumba, il est pompé de l’ordre de 20 m3/h presque sans rabattement sur une épaisseur d’eau dans le puits de seulement 3 mètres à peine. Les forages dans les calcaires de Mbujimayi donnent des débits appréciables. Mais il se pose au forage les problèmes techniques tels que : nettoyage des cuttings sans retour des matériaux à cause des cavités (d’où l’usage des produits moussants ou de la technique marteau fond de trou avec air comprimé). A signaler d’autre part le problème de pose d’équipement dans un trou avec des cuttings en suspension. Les formations calcaires de la Mbujimayi sont des couches subhorizontales faiblement inclinées. Elles ont une direction d’environ N10°W avec un pendage de près de 4° dirigé vers le NE. L’allure générale du relief de la ville qui se présente sous forme de plateau qui domine la vallée de la rivière Mbujimayi avec des pentes de l’ordre de 3-4% et dont le bassin hydrographique à l’ouest est separé de celui de la Lubi à l’ouest par la ligne de partage des eaux située aux environs du village Ilunga Lusangu a peu près sur le méridien 6° 27°. Nous disposons de peu des données sur les forages d’eau dans la ville, à signaler deux forages dans les calcaires respectivement à l’hôpital Dipumba (Côte approximative : 630m) au sud où le niveau hydrostatique a été rencontré à environ 134m de profondeur à ± 500m d’altitude et au couvent des

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6 religieuses Clarisses à 52.70m de profondeur soit à ± 500m d’altitude. Nous pouvons sur base de l’allure morphologique de la région induire une circulation souterraine dirigée sud-ouest→nord-est en direction de la vallée de la rivière Mbujimayi. V. Localisation des zones de captage pour l’alimentation des quartiers périphériques Les quartiers périphériques pauvres de la ville se localisent è une certaine distance des cours d’eau naturels, qui bien que fort pollués constituent pour eux leur principale source d’approvisionnement en eau. C’est notamment le cas pour Nzaba et Muya pour les parties nord et ouest de la commune de Bipemba, Kanshi et la rivière Mbujimayi pour les parties sud et est de la ville c’est-à-dire les communes respectives de Kanshi et Dibindi. Pour une implantation rationnelle des puits de captage qui minimise d’une part les profondeurs des forages et d’autre part les distances de circuits de distribution et en vue de disposer des périmètres de protection des forages, il est préconisé ce qui suit :

Implantation des forages au versant ouest de la rivière Mbujimayi à partir de la boucle de Dibindi des quartiers est de la commune de Kanshi (Luzumu, Lubilanji I, Lubilanji II, Nyongolo) ainsi que des quartiers sud-est de la commune de Dibindi (Misesa I et Misesa II). Côte approximative de départ : ± 520-560m. Profondeur finale : ± 50-90m

Implantation des forages au versant nord de la rivière Kanshi pour la desserte des quartiers

Kanshi de la commune de Bipemba et Tubondo 2 de la commune de la Kanshi Côte approximative de départ : ± 618-662m. Profondeur finale : ± 140-180m

Implantation des forages au versant sud de la rivière Muya pour la desserte des quartiers nord de la commune de Bipemba (Makala, Ditunga Dietu, Lubanda, Kankelenge, Kanjiya.) Côte approximative de départ : ± 620-700m. Profondeur finale : ± 130-200m

Implantation des forages au versant nord de la rivière Nzaba pour la desserte des quartiers

ouest de la commune de Bipemba. (Mpokolo, Mulenda, Site Tshibombo, Diovo, Katu, Nzaba II...). Côte approximative de départ : ± 680-700m. Profondeur finale : ± 180-200m

Aux quartiers de Bipemba voisins de l’aéroport de la ville (Mulekayi, Kalundu, RVA, de la

Plaine, Nzaba I..). Côte approximative de départ : ± 680-700m. Profondeur finale : ± 180-200m

Les cinq zones de forage ainsi définies pourraient constituer la séquence logique du travail en partant des forages les moins profonds dans les abords de la rivière Mbujimayi pour terminer dans les régions de l’aéroport avec les forages plus profonds. La carte géologique du degré carré de Mbujimayi à 1/200.000 renseigne qu’en dehors des quelques rares zones au sud (environs du bâtiment de l’Auditorat militaire et au polygone minier) où le calcaire affleure à plus ou moins 600m d’altitude. A l’est, au quartier Misesa II tandis il affleure à plus ou moins 550m d’altitude. Le forage géotechnique Procoki (côte initiale : 620m) a atteint le calcaire à près de 551m d’altitude. Tout le reste de la ville est couvert par les sables argileux rougeâtres surmontant les grès tendres mésozoïques. (b). La coupe standard des forages dans la ville présente donc la succession suivante des couches géologiques : les sables argileux rougeâtres, les grès tendres roses à mauves du Mésozoïque reposant sur le soubassement calcaro dolomitique généralement fissuré du Précambrien.

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7 Documents consultés :

a) Rapport de sondages dans l’encaissant calcaire du massif 1 pour les études géomecaniques (MIBA/DGEO, avril 2004)

b) Notice explicative de la feuille de Mbujimayi et carte ad hoc(Service géologique Kinshasa, 1979)

c) Piézométrie à Kanshi 3 Flat (MIBA/BEG, novembre 99) d) Nappe artésienne dans la série crétacique du Kwango (Société Belge de Géologie, août 1985) e) Rapport général de l’état des connaissances sur la chaîne des massifs de kimberlite

(MIBA/DERD, décembre 2002) f) Alimentation en eau potable de cinq villages autour du polygone minier de Mbujimayi,

Rapport final des réalisations (MIBA, FOMI et al, septembre 1999) g) Carte postale de la ville de Mbujimayi (Service de la mairie de Mbujimayi) h) Avant projet Alimentation en Eau Potable de Tshilenge (MIBA/DERD/DERG, mars 2003)

Albert Kazadi Batubenga Géologue et hydrogéologue

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8 Enabel/Projet Eau potable Mbuji-Mayi Ensemble des Logs et descriptifs forages de l’ancienne campagne de forage réalisé par Gauff Ingénierie

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Position et indication concernant les 15 forages réalisés lors de la campagne Water Facility

N° NOM ASUREP ETAT Latitude Longitude QUARTIER COMMUNE Altitude en m Profondeur forée en mniveau hydrostatique

en mrabattement en m

1 Luzumu 1 R1-Lubilanji Abandonné, eau trouble. Non fonctionnel 6° 9' 18,234" S 23° 38' 45,982" E Nyongolo Kanshi 558,0 49,2 40

2 Luzumu 2 R1-LubilanjiBon; +/- 40 m3/h au forage. Colonne exhaure 3"

en AG, pompe en zone crépinée6° 9' 20,527" S 23° 38' 52,040" E Nyongolo Kanshi 539,0 55,0 37

3 Kanshi F1 R2-Disanka

Bon =/- 45 m3/h ; au forage. Colonne exhaure 3"

en AG, pompe en zone crépinée; pompe à 94,5

m

6° 9' 32,573" S 23° 33' 51,538" E Kanshi Kanshi 607,0 142,0 89 1,8

4Kanshi F2

récupéré

R3-Bobumue &

R4-Nzaba

Bon; +/- 46 m3/h au forage. Colonne exhaure 3"

en AG, pompe en zone crépinée, à 94,5 m6°9'35,340" S 23°33'44''28 E Kanshi Kanshi 603,0 142,0 89 1,8

5 Diovo F1 R3-BobumueAbandonné en cours d'éxécution..Jugé en zone

non favorable déplacé sur Katu F16° 8' 51,004" S 23° 32' 15,110" E Citandayi Bipemba 667,0 125,0

6 Katu FI R4-Nzaba forage sec, pompe testée à 194 m 6°8'37,808" 23°32'5,393" Citandayi Bipemba 677,0 200,5 158

7 Diovo F1 bis R4-NzabaAbandonné, Pb tech. Cissaillement train tige

audessus masses tiges.6° 8' 36,677" S 23° 32' 10,589" E Citandayi Bipemba 681,0 120,8

8 Diovo F1 Ter R4-NzabaAbandonné, Pb tech écrassement casing 14

pouces sous dimensionné6° 8' 33,001" S 23° 32' 10,572" E Citandayi Bipemba 686,0 77,5

9 Diovo FI Quater R4-NzabaAbandonné, pb tech cissaillement du train tiges

sous dimensionné, mauvaises qualités tiges... 6° 8' 37,172" S 23° 32' 2,237" E Citandayi Bipemba 675,0 125,0

10 Cibombo F1 R5-TshimuangiIncomplet. Chute de la colonne PVC de

mauvaise qualité6° 7' 10,740" S 23° 30' 32,782" E Bipemba 687,0 201,6

11 Ditunga Dietu F1 R6-Sankayi

Eau présente, puits Incomplet, pb tech

verticalité? (info non repris dans rapport gauff

mais mentionné par anciens personnels. PVC de

mauvaise qualité proposé

6° 5' 44,455" S 23° 33' 7,891" E Ditunga-Dietu Bipemba 680,0 166,0

12 Kanjiya F1 R7-Katshimu

Bon; +/- 45 m3/h ; au forage. Colonne exhaure

3" en AG, pompe en zone crépinée; pompe à +/-

90 m6° 4' 56,316" S 23° 34' 50,261" E Kanjiya Bipemba 607,0 117,7 84 1

13 Kanjiya F2 R7-KatshimuAbandonné, eau trouble, très faible débit '

mesuré moins 5 m3/h rabattement de 41 m6° 5' 5,253" S 23° 34' 50,447" E Kanjiya Bipemba 597,0 150,0 93

14 Diwola F1 R9-Busambi

Abandonné, casing n'a pas tenu épaisseur trop

faible, ecrassement et 21 tiges coincées. Pas de

mention sur la présence d'eau

6° 6' 56,320" S 23° 32' 35,209" E Diwola Bipemba 711,0 210,8

15 Dipumba F1 R11-Butshimunyi

Incomplet, incapacité à forer, pas de remontée

cutting au MFT et idem à la boue. Insuffisance

matériel/logistique

6° 8' 27,902" S 23° 34' 33,395" E Tubondo Kanshi 642,0 136,0

FORAGES REALISES RESEAUX ASUREP - MBUJI-MAYI Campagne Water Facility 2009/2011

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33

Position des Réservoirs/réseaux

N° NOMNOM

RESEAUASUREP SITE ETAT CAPACITE

Nbre

BornesOBSERVATION QUARTIER

COMMUN

ELatitude Longitude Altitude Bornes

1 Réservoir-R01 Réseau-01 R01-LUBILANJI LUBILANJI Opérationnel 200 m3 25 Asurep 200 m

3 Nyongolo Kanshi 6°9' 22,727" S 23°38' 4,974" E 598,4 VSI_25

2 Réservoir-R02 Réseau-02 R02-DISANKA DISANKAOpérationnel avec

le puit Kanshi F1100 m

3 31Sortie, vidange génératrice inférieure

fonctionnant avec le puit Kanshi F1Kamwanga-BitandaBipemba 6°8' 44,736" S 23°33' 30,478" E 696,3 VSI_44

3 Réservoir-R03 Réseau-03 R03-BOBUMUE BOBUMUEOpérationnel avec

le puit Kanshi F2100 m

3 28

Sortie, vidange génératrice inférieure,

Abri-machine pillé et vandalisé

fonctionnant avec le puit Kanshi F2

récupéré

Mulomba-KamandaBipemba 6°7' 49,055" S 23°32' 43,966" E 731,5 VSI_42

4 Réservoir-R04 Réseau-04 R04-NZABA NZABAOpérationnel avec

le puit Kanshi F2100 m

3 40

Sortie, vidange génératrice inférieure,

Abri-machine pillé et vandalisé

fonctionnant avec le puit Kanshi F2

récupéré

Mulomba-KamandaBipemba 6°7' 39,148" S 23°32' 39,574" E 734,9 VSI_40

5 Réservoir-R05 Réseau-05 R05-TSHIMUANGI TSHIMUANGI Non opérationnel 100 m3 16

Sortie, vidange génératrice inférieure,

Abri-machine pillé et vandalisé

fonctionnant avec le puit Kanshi F2

récupéré

Mpokolo Bipemba 6°6' 16,603" S 23°31' 9,923" E 740,1 VSI_19

6 Réservoir-R06 Réseau-06 R06-SANKAYI SANKAYI Non opérationnel 100 m3 18 RAS et Vidange génératrice inférieure Kabongo wa MusasaBipemba 6°5' 45,704" S 23°32' 13,193" E 0,0 VSI_29

7 Réservoir-R07 Réseau-07 R07-KATSHIMU KATSHIMU Opérationnel 100 m3 35 Vidange, génératrice inférieure Kanjiya Bipemba 6°5' 23,284" S 23°34' 40,908" E 619,4 VSI_48

8 Réservoir-R08 Réseau-08 R08-LUPANDU LUPANDU Non opérationnel 100 m3 21 Non connecté Mashala-Bambi Bipemba 6°5' 43,660" S 23°31' 59,210" E 0,0 VSI_31

9 Réservoir-R09 Réseau-09 R09-BUSAMBI BUSAMBI Non opérationnel 100 m3 31

Puits ratés, Trop plein, génératrice

inférieur, non connectéKabuba-MpetembaBipemba 6°6' 49,151" S 23°32' 56,540" E 737,1 VSI_38

10 Réservoir-R10 Réseau-10 R10-DIPA DIPA Non opérationnel 100 m3 26 Non connecté Tshielela Bipemba 6°7' 32,678" S 23°33' 41,126" E 0,0 VSI_46

11 Réservoir-R11 Réseau-11 R11-BUTSHIMUNYI BUTSHIMUNYI

Opérationnel avec

le puit de l'hôpital

Dipumba

100 m3 35

Fonctionne avec le puit de l'hôpital

Dipumba, Abri-Machine inachévéMakasi Kanshi 6°7' 43,126" S 23°34' 40,076" E 668,8 VSI_27

RESERVOIR DES RESEAUX ASUREP - MBUJI-MAYI

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