Hydrogéologie. La pluie en France : 440 milliards de mètres cubes par an, soit 800 litres par...
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Hydrogéologie
La pluie en France : 440 milliards de mètres cubes par an, soit 800
litres par mètre carré.
Mais sur près de 50% du territoire, les pluies sont inférieures à la moyenne
nationale alors qu’un tiers de la France en reçoit plus de la moitié.
Régions de France où les pluies sont supérieures à 800mm/an
Pluies en année sèche décennale
< 500 mm
> 500< 800
> 800
700 1500
1200
1800
900
400
400
700600
600
8001000900
1200
1100 900
500
Inégale répartition des pluies dans l’Ouest en année normale
* milliards de mètres cubes
* *
*
Ruissellement
Infiltration
EvapotranspirationPrécipitations
Pluie efficace
AdourGaronne
Bretagne
Loire
Seine
Rhin
Rhone
Moselle
Meuse
Dordogne
Bassins côtiers
Bassins côtiers
Importation
Exportation
Bassins côtiers
Bassins fluviaux
Pourcentage du territoire français
Ecoulement total moyen (milliards de m3)
Pourcentage de l’écoulement total
21
40
22
28
35
20
18
18
10
AG
LB
SN
4
4
2
6
13
7
23
70
39
RMC
RM
AP
Lignes de partage des eaux
La porosité d’une roche est la proportion d’eau contenue par unité de
volume de roche saturée
La dimension, la forme et la manière dont communiquent les pores et les fissures d’une roche déterminent sa
perméabilité
La proportion d’eau qui peut être extraite par égouttement d’une roche
(fraction gravitaire ou eau mobilisable) détermine la porosité efficace
Elément minéral
Eau gravitaire ouréserve hydrologique
du sol (aquifères)
Eau capillaire ou réservehydrique du sol (plantes)
Eau de constitution(aucune mobilité)
Eau liée(évaporation)
Les différentes formes de l’eau dans le sol
10 cm ou 1 litre 1 m ou 1 m3 100 m ou 106 m3
Roches poreuses(Sables ou graviers)
Roches fissurées(Granites ou grès)
Roches fracturées(Calcaires karstiques)
1 an 3 à 6 mois 1 à 30 heures
Hétérogénéité des aquifères et variabilité des écoulements
Perméabilité des roches les plus courantes
• Sables et graviers alluvionnaires 1000 m à 10 m/j
• Sables fins, limons 100 m à 10 cm/j
• Arènes granitiques, sables argileux 1 m à 1 mm/j
• Argiles 1 cm à 0.01mm/j
• Calcaires, dolomies 1000 m à 10 cm/j
• Craie 100 m à 1 m/j
• Grès, conglomérats 1000 m à 10 cm/j
• Schistes 1 cm à 0.01 mm/j
• Granites et roches cristallines 1 m à 0.01 mm/j
Nombre de litres d’eau contenus dans un mètre cube saturé de :
• Sable et gravier 200 - 400 litres
• Sable fin 300 - 350 litres
• Grès 50 - 250 litres
• Craie 100 - 400 litres
• Calcaire fissuré 10 - 100 litres
• Argile 400 - 500 litres
• Schiste 10 - 100 litres
• Granite fissuré 1 - 50 litres
Quantité d’eau mobile contenue dans un mètre cube de :
• Sable et gravier 150 - 250 litres
• Sable fin 100 - 150 litres
• Grès 20 - 150 litres
• Craie 10 - 50 litres
• Calcaire fissuré 10 - 50 litres
• Argile 10 - 20 litres
• Schiste 1 - 20 litres
• Granite fissuré 1 - 20 litres
Les différents aquifères.
Les sources.
Granites fissurés saturés
Source en pays calcaire
Un aquifère est à la fois un réservoir et un conducteur d’eau.
La quantité d’eau qu’il emmagasine (réserve) et le débit qu’il écoule dépendent autant de ses dimensions
(étendue, volume) que de la porosité et de la perméabilité des roches qui le composent. Sa capacité
de stockage dépend de son volume et de la porosité efficace, tandis que son aptitude à transmettre le flux d’eau dépend de son épaisseur et de sa perméabilité.
Mouvements de l’eau dans l’aquifère
Sols secs ou non saturés
Substrat imperméable
Aquifère
Mouvements de l’eau dans l’aquifère
Sols secs ou non saturés
Aquifère
Substrat imperméable
Terrains secsou non saturés Source
Rivière
Toit de la nappe
AquifèreSubstratimperméable
Nappe libre Nappe perchée
Nappe captive
Chrysosplenium sur une source
Une source en Bretagne
Source par émergence
Source par déversement
Source par débordement
Source artésienne
Source jaillissante
Faille
Source pétrifiante
Nappe alluviale enrelation avec une rivière
Exploitation des eaux souterraines
Une fontaine en Bretagne
Cône de rabattementlié à un pompage
Il faut bien distinguer la productivité d’une nappe ou d’un ouvrage de
captation (puits ou forage) et le débit optimal d’exploitation.
Productivité et débit d’exploitation
Productivité et débit d’exploitation
L’exploitation du puits en amont fait baisser le niveau d’eau du puits en aval
Variation de la hauteur d’eau dans une nappe alluviale
Variation de la hauteur d’eau dans une nappe alluviale
Périmètre de protection théorique
autour de la zone d’appel d’un captage
Lignes isopiézométriques etsens d’écoulement
Périmètreimmédiat
Périmètre rapproché
Zones sensiblesPérimètre éloigné
Périmètres de protection d’un captagealimenté de manière diffuse
Zone d’appel
Alluvions Schistes
Prés hydromorphes
Substrats, recouvrements et aquifères
Humifère limoneuxPseudogley
Gley
Horizon cultivéSolifluaAltérites
Sols bruns lessivés
Schistes Grès altérés Grès Granites
Replat hydromorphe
Sols bruns lessivés
Substrats, recouvrements et aquifères
ModerPseudogley
Substrats, recouvrements et aquifères
Granites
Mylonites
Arènes
Colluvions
Plat tourbeux
Tourbe
Sol brunhumifère
PodzolSols cultivés
Limonsargilo-sableux Limons argileux
Grès