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Mobiliser les jeunes Autochtones dans la gestion des ressources naturelles – Un compendium de programmes et d’initiatives au Canada Compilé par Reginald Parsons 1 et Ann Marie Brake 2 Préparé pour : Le Réseau Canadien de Forêts Modèles — Initiatives stratégiques autochtones Mai 2006 1 Ressources naturelles Canada, Service canadien des forêts - Centre de foresterie de l’Atlantique, PO Box 960, Corner Brook, NL A2H 6J3, Téléphone: 709.637.4906 2 Box 3960, RR #2, Corner Brook, NL, A2H 6B9 Téléphone: 709.783.3120

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Mobiliser les jeunes Autochtones dans la gestion des ressources naturelles – Un compendium de programmes et d’initiatives au Canada

Compilé par Reginald Parsons1 et Ann Marie Brake2

Préparé pour :

Le Réseau Canadien de Forêts Modèles — Initiatives stratégiques autochtones

Mai 2006

1 Ressources naturelles Canada, Service canadien des forêts - Centre de foresterie de l’Atlantique, PO Box 960, Corner Brook, NL A2H 6J3, Téléphone: 709.637.4906 2 Box 3960, RR #2, Corner Brook, NL, A2H 6B9 Téléphone: 709.783.3120

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La forêt, ma demeure

Les feuilles mortes tombent au sol Le vent sifflant est le seul bruit, Je ferme les yeux et je ressens la brise Mes sens plus aigües sentent les arbres. Senteurs fraîches, retour à un rêve d’enfance Où l’on s’abandonnait à la course, chassant les rayons solaires, Si nouveau, si ouvert, tellement à explorer ; Ma forêt, un terrain de jeu et tellement plus. Une demeure pour les animaux, si merveilleux et si peu nombreux, Une demeure pour les médicaments et la douce rosée matinale, Une demeure pour les nids et les oiseaux qui s’envolent, Une demeure pour les créatures de la nuit. Certains diraient que c’est un jardin pour la croissance des choses vivantes ; Je dirais que c’est une demeure, entre autres choses ; Un asile pour les créatures, pour que les animaux sauvages s’y cachent. Protection de la nature par elle-même, la forêt pour survivre. La grande fondation de la Terre, le moyen qu’a la nature de donner À toutes ses créatures, à tout ce qui vit ; Des plus grosses bêtes, jusqu’à une fleur si petite Une demeure dans la forêt et une protection pour tous. Mais, sans la forêt, que va-t-il se passer ? Quand elle n’existe plus, c’est la fin. Il nous faut protéger, prendre soin et conserver ; Ils n’ont pas de voix, mais doivent se faire entendre. La beauté se tient dans la paume de nos mains, Ensembles, unis, nous pouvons prendre position. Nous sommes l’avenir, protégeons ce qui nous appartient ; Nous avons le droit, nous avons le pouvoir. Nos enfants, nos petits enfants, ils doivent observer Toute la beauté que contient la nature, telle que prévue. Le temps est dès maintenant ; c’est le temps de décider De prendre soin de nos forêts, pour notre avenir, notre fierté.

Ann Marie Brake

(Traduction libre de la version anglaise)

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[ Note du traducteur : Plusieurs titres de programmes et plusieurs noms d’institutions ou d’agences n’ont pas de version officielle en français. Dans un tel cas, ceux-ci sont parfois accompagnés de « », parfois suivis d’une brève traduction entre parenthèses quand la signification n’est pas évidente d’elle-même. Quand il s’agit d’un document ou d’une publication dont le titre est seulement en anglais, cela indiquera également qu’il est seulement disponible en anglais. ]

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Table des matières Remerciements ............................................................................................................................................................. vii Résumé ..................................................................................................................................................................... viii Introduction................................................................................................................................................................... 1 Organisations de jeunes Autochtones en ressources naturelles .......................................................................................... 3

Building Environmental Aboriginal Human Resources Canadian Aboriginal Science and Technology Society

Éducation postsecondaire............................................................................................................................................... 5

Initiative des Premières nations, Faculté de foresterie de l’Université de la Colombie-Britannique, Colombie-Britannique Nicola Valley Institute of Technology Année de transition, L’Université du Nouveau-Brunswick, Mi’kmaq-Maliseet Institute First Nations Centre de l’Université du Nord de la Colombie-Britannique, Colombie-Britannique Aboriginal First Year Experience Program, L’Université de la Saskatchewan, Saskatchewan La Faculté des sciences de Université des Premières nations, Saskatchewan Collège des technologies forestières des Maritimes, Nouveau-Brunswick Programme de technicien autochtone en ressources, Le Sault College, Ontario Programme de formation professionnelle en foresterie pour les Autochtones, Le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick, Nouveau-Brunswick

Programmes des jeunes gardes forestiers ......................................................................................................................... 8

Le Programme d’emplois dans les ressources naturelles pour les jeunes des Premières nations, Confederation College Forestry Centre, Ontario Le Programme des jeunes gardes forestiers du Manitoba, Manitoba Jeunes gardes forestiers Autochtones de l’Alberta Programme des jeunes gardes forestiers, Nouvelle-Écosse Programme des jeunes gardes forestiers, Saskatchewan

Programmes d’emploi des jeunes.................................................................................................................................. 10

Gouvernement fédéral Gouvernements provinciaux et territoriaux Programme de développement des emplois autochtones, Saskatchewan Emplois communautaires Emplois dans l’industrie Manitoba Hydro Pre-placement Training

Camps sur les sciences ................................................................................................................................................ 12

Partenariat pour les compétences et l’emploi des Autochtones du Nouveau-Brunswick Inc. Actua L’Association canadienne Autochtone en science et en ingénierie Camp d’été en foresterie pour les étudiants des Premières nations, Faculté de foresterie de l’Université de la Colombie-Britannique, Colombie-Britannique Northern Alberta Institute of Technology , Alberta

Apprentissage expérientiel ............................................................................................................................................ 14

Innu Environmental Guardians Program, Terre Neuve et Labrador Conservation Ranger Program, Saskatchewan Programme d’accompagnement, Saskatchewan

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jumelage/observation, Saskatchewan Programme de formation sur le trappage et sur l’écologie du feu, Territoires du Nord-Ouest Nunavut Sivuniksavut Program, Nunavut Programme de relations/diffusion externes pour les Aînés Autochtones, Saskatchewan First Nations Training to Employment Program, Alberta Forestry Training Sub-Committee, Saskatchewan Trades in Motion Program, Alberta

Leçons retenues........................................................................................................................................................... 17 Conclusion ................................................................................................................................................................. 19 Références .................................................................................................................................................................. 20 Annexe A — Sites Web des emplois des gouvernements provinciaux et territoriaux ............................................................ 21 Annexe B — Bourses d’études et de perfectionnement pour Autochtones.......................................................................... 22 Annexe C — Lectures pertinentes .................................................................................................................................. 23

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Remerciements Nous remercions le Comité de direction de l’Initiative stratégique autochtone du Réseau canadien de forêts modèles pour son appui financier et ses conseils dans la préparation du compendium. Nous remercions tous ceux qui ont contribué leurs commentaires, leurs perspectives et leur information concernant leurs programmes et leurs initiatives ; sans leur aide, ce document n’aura pas été possible. Nous remercions Caroline Simpson, du Centre de foresterie de l’Atlantique du Service canadien des forêts, pour son expertise dans la correction du document. Nous remercions également le Dr. Ted van Lunen pour avoir fourni au projet les ressources du bureau du Centre de foresterie de l’Atlantique, du Service canadien des forêts à Corner Brook. Nous remercions le partenariat de la Forêt modèle de Prince Albert Inc. et de la Forêt modèle de l’ouest de Terre-Neuve pour l’administration du projet. Merci à tous et toutes !

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Résumé Ce compendium présente différents programmes, projets et initiatives à travers le Canada qui encouragent les jeunes Autochtones à entrer dans le secteur des ressources naturelles. Il sert de point de départ pour ceux intéressés à s’informer sur comment les jeunes Autochtones peuvent être encouragés à considérer une carrière dans les ressources naturelles. La description de chaque initiative souligne certaines des leçons apprises et les meilleures pratiques qui furent développées, et elle fournit des idées pour ceux intéressés au développement de nouvelles initiatives. Des initiatives similaires ont été regroupées en catégories et elles sont brièvement décrites ; l’information de contact est également fournie. Plusieurs des leaders de programmes et d’initiatives que nous avons rencontrés ont fait remarquer que le financement – à la fois de le trouver et de le maintenir – est l’un des principaux défis auquel presque toutes les initiatives doivent faire face.

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Introduction Ce document souligne certains des programmes et initiatives à travers le Canada qui encouragent les jeunes Autochtones à explorer des opportunités de carrière dans le secteur des ressources naturelles. Nous examinons des initiatives telles que : BEAHR (Building Environmental Aboriginal Human Resources), le programme des jeunes gardes forestiers, les programmes d’emplois pour les jeunes, les camps à vocation scientifique, la « Canadian Aboriginal Science et Technology Society » (CASTS), les opportunités d’apprentissage pratique, et nous jetons un coup d’oeil critique sur les institutions d’enseignement postsecondaire. Nous explorons ensuite les leçons apprises et nous offrons quelques conclusions. Nous offrons également de l’information additionnelle sur les sites Web d’emplois, sur les bourses d’étude et sur les lectures pertinentes. Il y aura une pénurie importante de main-d’oeuvre compétente au Canada durant les années à venir, surtout dans le secteur des ressources naturelles forestières (Smallwood 2005). En même temps, la population autochtones, qui est plus jeune que la population non autochtone (Statistiques Canada 2006), a un rôle clé à jouer pour atténuer ces pressions prévues dans la main-d’oeuvre. Plusieurs Autochtones vivent dans les régions rurales et forestières du Canada3 et ils ont des relations étroites avec la terre dans leur territoire (Dubois et al. 2003). Entretemps, le secteur privé cherche des moyens d’accroître la main-d’oeuvre dans les régions éloignées et rurales (Groupe de travail sur la participation autochtones dans l’économie 2001). La combinaison de ces facteurs signifie qu’une immense opportunité existe pour que les jeunes Autochtones participent dans le secteur des ressources naturelles à travers le Canada. Un bienfait potentiel additionnel de leur participation, c’est l’intégration des perspectives (visions du monde) autochtones en matière d’intendance et d’utilisation des terres dans les cadres actuels des sciences et des technologies industrielles reliées aux ressources naturelles. Les ressources naturelles peuvent offrir des emplois aux jeunes dans leurs propres communautés, là où ils peuvent être le pont entre la culture Autochtones (Parsons & Prest 2003) et les autres cultures. Il existe un besoin actuel et futur pour des forestiers et des techniciens Autochtones professionnels afin d’offrir aux communautés Autochtones la capacité de gérer la ressource d’une manière durable et appropriée pour des usages multiples (Brascoupé 1999, Nordin & Comeau 2003, Smith 2002). L’Association nationale de foresterie autochtone anticipe un besoin de 500 forestiers professionnels autochtones inscrits d’ici 2010 (Brascoupé 1999). À mesure que la main-d’oeuvre vieillit, les organisations développent des stratégies de ressources humaines pour combler les lacunes imminentes ; avec la bonne combinaison d’éducation et d’expérience, les jeunes Autochtones pourraient combler ce vide. Présentement, les inscriptions dans les programmes de foresterie des institutions postsecondaires au Canada et aux États-Unis sont en déclin (Interim National Recruitment Strategy Steering Committee 2006), et pourtant, le niveau d’instruction requis augmente dans ce secteur (Nordin & Comeau 2003). En même temps, le besoin pour plus de professionnels et de techniciens en foresterie, et autres professionnels en gestion des ressources naturelles continue à augmenter à mesure que la génération du « baby boom » atteint l’âge de la retraite et alors que les responsabilités, les obligations de rendre compte, les défis et les enjeux continuent à augmenter. Cependant, plusieurs jeunes Autochtones n’ont pas les études prérequises, surtout en mathématiques et en sciences, pour entrer au collège ou à l’université, ou bien ils vivent dans des régions éloignées avec aucun accès aux institutions d’enseignement (Brascoupé 1999). Par le passé, on avait surtout mis l’accent sur les études académiques et les systèmes d’éducation occidentale. Les communautés autochtones commencent à examiner d’autres modèles pour éduquer leurs jeunes gens. Il faut encourager les institutions d’enseignement traditionnel à s’adapter pour répondre aux besoins des étudiants Autochtones. Kirkness et Barnhardt (1991) faisaient état de quatre secteurs où une telle adaptation est nécessaire : les institutions d’enseignement devraient être pertinentes à la vision du monde qu’ont leurs étudiants ; être respectueux de l’étudiant individuel ; offrir une réciprocité des relations avec les autres ; et, être un endroit où les étudiants peuvent prendre la responsabilité pour leur propre vie. De plus, il faudrait en faire plus pour aider les jeunes Autochtones à la recherche d’une carrière en foresterie [ressources naturelles], par l’entremise de bourses d’études et en renforçant les programmes d’appui académique (Nordin & Comeau 2003).

3 Selon Kapsalis (2006), la moitié des travailleurs Autochtones vivent en milieu rural ou de petits centres urbains.

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Afin de profiter de ces opportunités dans le secteur des ressources naturelles et d’assurer sa prospérité future, la main-d’oeuvre Autochtone doit être formée à la fois dans la science occidentale et dans les connaissances écologiques traditionnelles. Les communautés autochtones doivent être plus engagées dans le modèle économique de gestion des ressources naturelles ; cependant, une approche équilibrée est nécessaire dans la gestion des ressources naturelles. Une approche où les aspects économiques, l’écologie et la culture sont combinées pour répondre aux besoins et objectifs des communautés et des individus. À mesure que l’engagement des Autochtones s’accroit, le modèle actuel de gestion des ressources naturelles sera redéfini (Parsons & Prest 2003). Il y a simultanément des défis et des opportunités reliés à la formation des jeunes Autochtones dans les secteurs reliés à la gestion des ressources naturelles, et une grande variété d’initiatives sont en cours au Canada avec différents degrés de succès. Ce projet explore ce que font l’industrie, le gouvernement, les collèges et les universités, les organisations non gouvernementales et les communautés pour encourager les jeunes Autochtones à entrer dans le secteur des ressources naturelles et pour les appuyer. Le compendium nous donne un aperçu de ce qui existe présentement et de ce qui fut essayé par le passé, afin que d’autres puissent utiliser ces modèles, ou bien les adapter selon le besoin comme point de départ pour de nouvelles initiatives. C’est une première étape vers la mise au point d’une stratégie nationale pour engager les jeunes Autochtones dans le secteur des ressources naturelles, une stratégie qui offre des solutions régionales et communautaires qui va exiger un engagement à long terme de la part de tous ceux impliqués. La prochaine phase du projet prévoit d’écouter les jeunes sur la façon qu’ils pensent qu’ils devraient être engagés et sur comment nous pouvons mieux interagir avec eux. Ceci sera suivi par une interaction avec les professionnels et les techniciens de ce secteur pour savoir ce qui a déclenché leur intérêt dans le secteur des ressources naturelles, et pour mettre au point un plan d’action solide.

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Organisations de jeunes Autochtones en ressources naturelles Deux organisations ont été formées pour aborder la tâche d’accroître le nombre de jeunes Autochtones dans le secteur des ressources naturelles : « Building Environmental Autochtones Human Resources – BEAHR » (Bâtir les ressources humaines autochtones reliées à l’environnement) et la « Canadian Aboriginal Science and Technology Society – CASTS (Société autochtone canadienne des sciences et de la technologie). « Building Environmental Aboriginal Human Resources » (BEAHR) est une organisation qui fut mise sur pied pour combler une lacune dans la participation des Autochtones dans le secteur de l’environnement. Il s’agit d’une initiative conjointe entre ECO Canada (anciennement le Conseil canadien des ressources humaines dans l’industrie de l’environnement) et le Conseil pour le développement des ressources humaines autochtones du Canada (CDRHAC). Son but est de promouvoir l’employabilité à long terme des Autochtones dans le secteur de l’environnement. Au cours des 15 prochaines, le but de BEAHR est d’augmenter de 6000 positions les emplois des Autochtones dans le secteur de l’environnement. Voici certaines des initiatives de BEAHR :

« Aboriginal EnviroCareers » (EnviroCarrières Autochtones) Programme de conférenciers BEAHR Concours du calendrier « Aboriginal EnviroCareers » Guide de l’employeur BEAHR Programme de stagiaires BEAHR Autres activités

Aboriginal EnviroCareers offre aux jeunes et aux éducateurs un moyen d’explorer les opportunités et leurs préférences de carrière au sein du secteur environnemental. Il y a des outils en ligne qui permettent aux jeunes de choisir une carrière à partir de leur écozone, de leurs intérêts ou de leurs préoccupations environnementales comme point de départ pour en savoir plus sur les différentes carrières qui correspondent à leurs préférences. Les jeunes peuvent également lire des témoignages de la part des praticiens actuels dans différentes carrières environnementales qui font état des obstacles auxquels ces praticiens ont fait face durant le développement de leurs carrières. Le but du « BEAHR Speaker Programme » (programmes de conférienciers) est d’encourager les étudiants Autochtones à terminer leur école secondaire et de considérer une carrière dans le secteur de l’environnement en poursuivant des études postsecondaires. Les volontaires utilisent une trousse mise au point par BEAHR pour parler aux élèves dans les écoles afin de les informer et de les inspirer sur les carrières reliées à l’environnement. Les conférenciers sont des Autochtones qui travaillent dans le secteur de l’environnement depuis au moins 5 ans et ils ont une éducation postsecondaire. Le concours intitulé « Aboriginal EnviroCareers Calendar Contest » est un concours conçu de sorte à sensibiliser les jeunes sur les carrières reliées à l’environnement. Les étudiants soumettent des oeuvres d’art basées sur le thème d’une carrière en environnement et qui sont compilées dans un calendrier. Le guide de l’employeur « BEAHR Employer’s Guide » offre des conseils sur comment embaucher et retenir des travailleurs Autochtones dans le secteur de l’environnement. Il fut préparé pour appuyer le recrutement et la rétention d’employés Autochtones au sein de leur organisation hôte. Il y a trois sections que les employeurs peuvent examiner quand ils pensent embaucher des Autochtones : avant d’embaucher, durant le recrutement et pour leur rétention.

Le programme des stagiaires « BEAHR Internship Programme » réduit le risque pour l’employeur lors de l’embauche de nouveaux employés. Ceci donne aux employeurs du temps pour s’assurer si un nouvel employé, qui vient tout juste de terminer ses études d’une institution postsecondaire, a les connaissances et les compétences nécessaires pour travailler dans leur organisation. Des subventions salariales allant jusqu’à 8 000 $ sont offertes aux employeurs.

Ces outils ont été développés par BEAHR pour les employeurs, les éducateurs et les étudiants. Le but est d’augmenter le nombre de praticiens Autochtones en environnement ; c’est un but visé par plusieurs organisations au Canada. Ils

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représentent un bon modèle de livraison des programmes et cette trousse contient de merveilleux outils disponibles à tout le monde.

Le succès de BEAHR dans la production d’outils utiles est surtout dû à son personnel dévoué qui continue à faire avancer leur mandat.

Plus d’information sur BEAHR est disponible au www.beahr.com ou par téléphone au (403) 233-0748.

La « Canadian Aboriginal Science and Technology Society » (CASTS) est une autre organisation qui s’efforce d’augmenter le nombre de professionnels Autochtones dans les ressources naturelles. Elle aide les étudiants Autochtones à entrer, à demeurer et à exceller dans les sciences, tout en respectant la culture et les connaissances culturelles. CASTS est appuyée par huit ministères fédéraux par l’entremise de l’Initiative des jeunes Autochtones. Située à Tsuu T’inna, Alberta, le but de la CASTS est d’accroître la participation des Autochtones dans l’industrie des sciences et des technologies. La société encourage leur participation dans le secteur des sciences et des technologies en : appuyant les enseignants et les conseillers à promouvoir les sciences et les technologies (S&T) ; encourageant le support communautaire pour les programmes et activités S&T ; encourageant le développement d’un curriculum autochtone en sciences et technologies ; en développant des programmes de mentorat ; et, en faisant la promotion des « Aboriginal pathfinders » (Guides Autochtones). La CASTS a mis au point une variété de programmes et d’initiatives visant à encourager les étudiants à poursuivre une carrière dans l’industrie des sciences et des technologies. Elle a développé un réseau de communications reliant les jeunes Autochtones à l’information dont ils ont besoin pour une carrière fructueuse dans les sciences et les technologies en leur offrant : des liens aux sites Web d’information sur les sciences et technologies ; de l’appui aux jeunes Autochtones dans les institutions postsecondaires et universitaires ; et, un accès aux mentors et aux pairs dans la même région. Le nombre de membres augmente à travers le Canada et les membres sont encouragés à travailler entre-eux pour acquérir plus de connaissances et d’information concernant différentes régions à travers le pays. La CASTS a réalisé plusieurs activités, y compris : des conférences scientifiques nationales pour les Autochtones ; la production d’un guide pour les étudiants relié à l’éducation et aux emplois en sciences et technologies ; des ateliers de réseautage régional ; des camps d’été ; l’administration des bourses d’études en sciences et technologies ; et, la publication d’un bulletin trimestriel.

Pour de plus d’information sur la CASTS, contactez Neil Jones au (613) 233-2701 ou bien visitez leur site Web au www.CASTS.ca.

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Éducation postsecondaire Plusieurs institutions d’éducation postsecondaire ont des programmes ciblant spécifiquement les étudiants Autochtones et qui incorporent les valeurs et éthiques des Autochtones dans leur curriculum. Smith (2002) fait un survol des écoles universitaires en foresterie et des enjeux Autochtones dans leur curriculum relié à la foresterie. La Faculté de foresterie de l’Université de la Colombie-Britannique a sa propre Initiative des Premières nations qui est un effort de recrutement conçu de sorte à encourager les jeunes Autochtones à s’inscrire dans les programmes de foresterie de l’Université. Les étudiants terminent les programmes d’études en foresterie avec les compétences et les connaissances dont ils ont besoin pour profiter des opportunités toujours croissantes pour les Communautés autochtones en foresterie et autres ressources naturelles. Tous les étudiants inscrits dans les programmes en foresterie profitent de cette initiative à mesure qu’ils vont acquérir des connaissances, des compétences et une meilleure sensibilisation à propos du travail avec les communautés autochtones. Cette initiative est conçue de sorte à recruter des étudiants et à les garder en offrant de l’appui aux étudiants avec leurs études par l’entremise de la « First Nations House of Learning ». Un contenu autochtone a été ajouté aux cours offerts par la faculté afin de s’assurer que tous les étudiants soient au courant de la culture et des droits des Autochtones. Certains des défis sont de s’assurer que les étudiants aient les compétences mathématiques et scientifiques nécessaires pour satisfaire aux exigences des cours de la faculté. Une façon que cela est abordé, c’est en sensibilisant les étudiants du secondaire concernant les maths et les sciences par l’entremise d’un camp scientifique. Pour de plus amples renseignements à propos de l’Initiative pour les Premières Nations chez UBC, contactez Warren Fortier au (604) 822-0651. Le « Nicola Valley Institute of Technology » a deux programmes adaptés aux jeunes Autochtones en ressources naturelles : un certificat de technicien en ressources naturelles et un diplôme de technologie en ressources naturelles. Ces deux programmes offrent « une formation qui tient compte de l’éthique autochtone traditionnelle à l’effet d’être respectueux et de faire attention quand il s’agit de la gestion et de la protection des forêts, des prairies, des grands pâturages libres, du poisson, de la faune et des autres ressources sauvages ». Ils s’efforcent d’atteindre un équilibre entre la science occidentale et les connaissances écologiques traditionnelles. L’un des bons aspects de l’institut, c’est sa capacité d’offrir des cours dans une période de temps continue dans les communautés mêmes où les étudiants demeurent. Les aînés prennent part aux activités de classe et ils contribuent des valeurs traditionnelles dans la salle de classe. Un des défis est de répondre aux exigences au niveau des mathématiques et des sciences, et les étudiants pourraient avoir besoin de rattrapage (recyclage) scolaire avant ou durant le programme. L’institut peut se vanter d’un niveau élevé de réussites, ce qui est facilité en permettant aux étudiants de compléter leurs exigences du programme au cours de quelques années ; seulement quelques étudiants ne complètent pas les programmes. Tous les étudiants doivent avoir une moyenne pondérée cumulative minimale de 2,0 afin de recevoir leur certificat ou leur diplôme. Les employeurs fournissent aux étudiants un mentor qui peut contribuer une riche expérience de travail basée sur les besoins et les compétences de l’étudiant. Pour de plus amples renseignements sur ces programmes, contactez Paul Willams au (250) 378-3327. L’Université du Nouveau-Brunswick offre une année de transition pour les étudiants Autochtones depuis 1991, par l’entremise du « Mi’kmaq-Maliseet Institute ». L’année de transition est disponible aux étudiants qui ne répondent pas aux exigences minimales spécifiques pour admission aux programmes d’études de l’Université du Nouveau-Brunswick. Les étudiants qui désirent s’inscrire à un programme d’études dans les arts, en administration des affaires, en sciences informatiques, en ingénierie, en foresterie, en gestion de l’environnement, en kinésiologie, en sciences infirmières ou en sciences pures, suivent leur propre programme individuel pour respecter les conditions d’admission. On y offre également aux étudiants des Premières nations un programme d’une année de transition pour ceux qui ont besoin des cours du niveau de 12e année pour l’admission ; les étudiants suivent ces cours de concert avec des cours universitaires. Les étudiants qui réussissent cette année seront automatiquement inscrits dans leurs programmes d’études préférées avec leurs cours crédités. Pour de plus amples renseignements, contactez le « Mi’kmaq-Maliseet Institute » au (506) 453-4840 ou bien visitez leur site Web au www.unbf.ca/education/mmi/bridging.html. Le « First Nations Centre » de l’Université du Nord de la Colombie-Britannique est un endroit où les nouveaux étudiants ou ceux qui y retournent peuvent étudier, apprendre et échanger de l’information dans un environnement tenant compte des différences culturelles. Des conseils sur leurs carrières, ainsi que du counselling personnel, sont disponibles aux étudiants. Le

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centre offre un programme d’études qui s’intitule « Northern and First Nations Studies » (Études portant sur le Nord et les Premières nations), ainsi que l’accès à une bibliothèque de matériel autochtone et à des ordinateurs. Il organise régulièrement des événements culturels et traditionnels, et il offre un « Peer Support Network » (réseau d’appui par les pairs) qui met l’accent sur le développement personnel, la croissance et la rétention des étudiants. Un programme universitaire de fin de semaine, qui s’appelle « Cariboo Chilcotin Weekend University », est également offert avec des classes deux fois par mois, le vendredi et le samedi. Les cours offerts mènent habituellement à des certificats d’Études sur les Premières nations, à un Baccalauréat ès Arts, à un Baccalauréat général ou Baccalauréat ès Arts avec études mineures ou majeures sur les Premières nations. Ce programme a été fructueux ; plus de 200 étudiants ont suivi au moins un cours de fin de semaine. Pour de plus amples renseignements sur le « First Nations Centre » ou ses programmes, contactez Paul Michel au (250) 960-5517. L’Université de la Saskatchewan offre un « Aboriginal First Year Experience Program » AFYEP (Programme d’expérience de première année pour les autochtones) qui est basé au Collège des Arts et des Sciences, et qui est ouvert à tous les étudiants Autochtones acceptés par l’université. L’AFYEP appuie les étudiants dans tous les programmes de premier cycle et les encourage à considérer toutes les options académiques de ce collège et d’ailleurs. Le but principal du programme est de « favoriser un sentiment de communauté parmi les étudiants Autochtones sur le campus ». Des aînés sont présents pour fournir un appui et du counselling aux étudiants quand cela est nécessaire. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez contacter l’AFYEP au (306) 966-1604 ou bien visitez leur site Web au www.students.usask.ca/autochtones/programmes/academic/afyep. La Faculté des sciences (Department of Science) de la « First Nations University » (Université des Premières nations) en Saskatchewan offre aux étudiants des programmes d’études de haute qualité dans les sciences qui sont guidés par une équipe composée d’aînés Autochtones, de la faculté, d’étudiants et de représentants de la communauté. Dans le but d’accroître le nombre d’Autochtones dans une carrière scientifique ou des soins de santé, la faculté s’efforce de promouvoir les activités de recherche et d’enseignement bénéfiques pour les communautés autochtones. Elle offre des programmes universitaires sur la science contemporaine et sur les services de soins de santé préprofessionnels aux étudiants Autochtones et non Autochtones, et là où cela est approprié, un contenu traditionnel et des connaissances traditionnelles dans ses cours de sciences. Elle offre également des services d’appui et des ateliers, ainsi que du mentorat individuel de la part de tuteurs et d’éducateurs, pour les étudiants qui ont de la difficulté avec les mathématiques. Pour de plus amples renseignements, visitez leur site Web au : www.firstnationsuniversity.ca. Auparavant, le Collège des technologies forestières des Maritimes avait un programme conçu spécifiquement pour les Autochtones intéressés au programme de technicien forestier. Dès le départ, on offrait aux étudiants Autochtones des cours de recyclage scolaire pour les amener à un niveau où ils étaient capables de compléter le programme intensif. Cependant, le programme fut discontinué parce que les étudiants inscrits ne réussissaient pas à répondre aux conditions d’admission et le taux d’obtention d’un diplôme était très bas. Au temps de cette initiative, on s’attendait à ce que les étudiants demeurent sur le campus et les classes avaient lieu 6 jours par semaine, ce qui laissait peu de temps aux étudiants eux-mêmes. On croit que les étudiants Autochtones qui s’étaient incrits n’étaient pas confortables de vivre sur le campus et qu’ils avaient d’autres responsabilités hors campus. Puisque les étudiants n’avaient pas une base solide en sciences et en mathématiques, leur capacité de continuer le programme était ainsi limitée. Le « Sault College » en Ontario offrait un Programme de technicien autochtone en ressources par l’enseignement à distance, durant une période de trois ans avec un total de six semestres. Il s’agissait d’une initiative conjointe entre le « Sault College », le Ministère des Ressources naturelles de l’Ontario, les communautés autochtones et les employeurs du secteur des ressources naturelles. Les étudiants pouvaient compléter les conditions d’admission à distance dans leurs propres communautés par l’entremise d’un réseau de téléconférence. Une composante importante du programme était la formation pratique sur le terrain qui était assurée par les commanditaires du programme. Trois journées d’instruction étaient fournies par téléconférence et deux journées par semaines d’expériences pratiques étaient fournies par l’entremise d’un parrain ou d’un commanditaire. Des expériences variées furent offertes aux étudiants, les exposant à différents aspects du secteur des ressources naturelles. Le programme fut discontinué à cause d’un faible taux d’inscription et de réussites. Le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick, par l’entremise de son Département des Ressources naturelles et de la Mécanique, offre un Programme de formation professionnelle en foresterie pour les Autochtones livré à partir d’une communauté des Premières nations du Nouveau-Brunswick. Le programme offre de la formation en gestion forestière portant sur la récolte, du semis à la souche. L’un des cours comprend une composante qui offre des perspectives sur les valeurs

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autochtones. Cependant, le programme fait face à plusieurs défis, dont celui de trouver des candidats convenables qui répondent aux conditions d’admission et ayant une aptitude pour travailler dans ce secteur. Dans certains cas, les étudiants ne se conformaient pas aux normes acceptées du collège ; ils arrivaient souvent en retard et causaient du désordre. Les étudiants qui terminent le programme réussissent facilement à se trouver de l’emploi dans le secteur forestier. Pour de plus amples renseignements sur ce programme, visitez son site Web au : www.nbcc.ca.

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Programmes des jeunes gardes forestiers Il existe plusieurs Programmes des jeunes gardes forestiers à travers le Canada. Dans un document publié récemment « Aboriginal Junior Ranger Programs in Canada: Best Practices and Implementation » (Programmes des jeunes gardes forestiers autochtones au Canada : Meilleures pratiques et mise en application), l’auteur Bradley Henry4 du Service canadien des forêts fait un survol de quelques-uns de ces programmes. Ils visent tous à mieux sensibiliser les jeunes au secteur des ressources naturelles, et très souvent sur la foresterie en particulier. Par l’entremise d’expériences pratiques, ces programmes exposent les jeunes aux ressources naturelles et leurs permettent de voir si le secteur des ressources naturelles serait une avenue dans laquelle poursuivre une carrière ou poursuivre leurs études. Souvent, les programmes offrent aux participants des certificats nécessaires afin de poursuivre des opportunités d’emplois de base dans les ressources naturelles. Dans ces programmes, les jeunes sont exposés au modèle industriel du secteur et ils sont également informés des connaissances écologiques traditionnelles qui peuvent s’appliquer au secteur. En plus d’apprendre les sciences occidentales, les Aînés enseignent souvent aux jeunes différents aspects de l’environnement. Ceci aide les jeunes à voir les liens entre leur culture et la culture occidentale, et leur enseigne aussi la valeur de comprendre les deux visions du monde. Les jeunes praticiens Autochtones deviennent souvent le pont entre leurs communautés et les valeurs traditionnelles, et l’approche occidentale envers l’environnement. Ils peuvent offrir aux deux côtés des points de vue importants vis à vis la gestion des ressources naturelles. Ci-après, voici quelques exemples de programmes des jeunes gardes forestiers. Le « First Nations Natural Resources Youth Employment Program » (Programme d’emplois dans les ressources naturelles pour les jeunes des Premières nations) en Ontario est offert à Thunder Bay ; il fut amorcé en 2003 et il est maintenant situé au « Confederation College Forestry Centre ». Il est appuyé par différents commanditaires : l’industrie forestière, les gouvernements fédéral et provincial, ainsi qu’un collège communautaire ; cependant, le financement demeure un défi à chaque année. Les jeunes ciblés sont les étudiants du secondaire. Durant leur première année, ils reçoivent de la formation (50 %) et de l’expérience de travail (50 %). La deuxième année offre une formation à 40 % et de l’expérience de travail 60 %, alors que les participants ont déjà acquis plusieurs des compétences nécessaires pour effectuer les traitements sylvicoles. Si les participants reviennent pour une troisième année, ils peuvent devenir des chefs d’équipes ou bien on leur offre souvent des emplois d’été avec les entrepreneurs ou avec l’industrie forestière. Le programme coûte 16 000 $ par étudiant. Les jeunes deviennent plus sensibilisés aux opportunités postsecondaires et cela contribue à une ainsi une conscientisation interculturelle au sein de l’industrie forestière. L’industrie forestière constate le bienfait de ce programme parce qu’elle peut avoir accès à de la main-d’oeuvre pour accomplir une partie du travail nécessaire dans le secteur de la gestion forestière ; de plus, les gens de l’industrie croient que cela offre aux jeunes une formation intéressante et de l’expérience de travail. L’industrie est capable de bâtir la main-d’oeuvre de demain et d’en arriver à une meilleure relation de travail avec les communautés des Premières nations. On croit que les obstacles aux emplois et à l’éducation sont réduits pour les étudiants qui participent à ce programme. Les jeunes voient comment ils peuvent contribuer à la durabilité de la région et de leurs communautés tout en gagnant un bon salaire. Les jeunes doivent travailler de 6 à 9 semaines en juillet et en août, du lundi au vendredi, de 7h30 à 17h00, avec une pause de mi-saison au mois d’août. Il y a un intérêt accru chez les jeunes de s’engager dans le programme et les administrateurs espèrent élargir la portée de la formation, de seulement en foresterie jusqu’à toutes les ressources naturelles. Cependant, un financement à long terme est nécessaire. Pour de plus amples renseignements, contactez Brian Kurikka au (807) 475-6643 ou Dave Bradley au (807) 624-7200. Le Programme des jeunes gardes forestiers du Manitoba fut mis sur pied à cause d’un nouveau partenariat entre Tembec Industries Inc. et le « First Nations Limited Partnership », et il fut basé sur les besoins du partenariat. Le partenariat fut organisé afin de développer une scierie sur le côté est du lac Winnipeg, là où il y a une grande population d’Autochtones. Le programme a reçu de l’aide de sept sources différentes et est supporté par des jeunes de 11 Premières nations. Le programme

4 Pour un copie du rapport Aboriginal Junior Ranger Programs in Canada: Best Practices and Implementation contact Bradley Henry au (613) 947-9045.

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était situé et fonctionnait à partir du « Trapper Education Center » situé au lac Wallace au Manitoba et il a fonctionné durant 8 semaines, de la première semaine de juillet jusqu’à la dernière semaine d’août. Le programme comprenait plusieurs opportunités différentes d’expérience pratique dans les secteurs suivants : communications et résolution des conflits, leadership et counselling professionnel, sensibilisation aux drogues et à l’alcool, pratiques de gestion forestière durables, sécurité en VTT (certificat), premiers soins et RCR (certificat), système provincial de lutte contre les feux de forêt (certificat), sécurité en navigation de plaisance (certificat), planification de l’utilisation des terres et connaissances écologiques traditionnelles. Le programme a fait face à plusieurs défis ; présentement, il est en suspens jusqu’à ce qu’un financement puisse être assuré. Même devant ce défi, il y a eu des expressions d’intérêt de d’autres régions du Manitoba pour démarrer un programme similaire. Plusieurs leçons furent tirées de cette expérience : le financement est un défi et il est nécessaire de trouver un bailleurs de fonds de base ; les communautés doivent être de la partie avec le programme ; le programme doit être intéressant pour les jeunes et devrait avoir lieu durant l’été ; l’emplacement du camp devrait être optimisé de sorte à offrir le meilleur impact sur les jeunes ; un bon groupe de moniteurs formés est nécessaire pour gérer le camp ; les buts et objectifs du programme doivent être communiqués clairement ; un comité directeur efficace doit être mis sur pied ; et, ce qui est peut-être le plus important, c’est la reconnaissance d’un travail bien fait. Pour de plus amples renseignements sur le Programme des jeunes gardes forestiers du Manitoba, contactez Bob Yatkowsky au (204) 367-5225. Le programme des Jeunes gardes forestiers Autochtones de l’Alberta est conçu de sorte à exposer les participants aux principes de la gestion forestière, aux opérations forestières et aux options de carrières dans le secteur environnemental. Le programme a créé des partenariats avec les communautés des Premières nations et des Métis. Certains des défis pour le programme : surmonter la perception que le programme ne porte simplement que sur lutte contre les incendies de forêt ; surmonter les difficultés logistiques de démarrer un programme dans une nouvelle communauté ; et, communication au sein des communautés et obtenir les apports de la communauté pour le projet. La communauté hôte fournit de l’encadrement pour les participants au programme en matière de capacités de survie Autochtones traditionnelles, des techniques pour la récolte des médecines traditionnelles, ainsi qu’une sensibilisation en matière de santé et de mieux-être. Chaque communauté adapte le programme de sorte à répondre à ses propres besoins ou intérêts spécifiques. Le programme offre une opportunité aux participants d’en apprendre plus sur la gestion des ressources naturelles ; de développer une appréciation pour les ressources naturelles ; d’obtenir un emploi intéressant dans le secteur des ressources naturelles ; d’acquérir des capacités interpersonnelles et de leadership ; et, d’en apprendre plus sur les capacités de survie Autochtones traditionnelles. Après l’achèvement du programme, les participants auront reçu de la formation sur l’intimidation des ours, la sécurité en hélicoptère, l’opération des scies à chaîne, le Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT) ; les premiers soins, l’opération du GPS, et plus encore. Pour de plus amples renseignements, contactez James Atkinson au (780) 422-4473. La « Confederacy of Mainland Mi’kmaq » en Nouvelle-Écosse en est aux premières étapes de la mise sur pied d’un Programme des jeunes gardes forestiers pour les Premières nations en Nouvelle-Écosse en 2006. Un coordinateur a été embauché qui est responsable de la mise en oeuvre du programme des jeunes gardes forestiers. Le Programme de foresterie des Premières nations, une initiative conjointe de Ressources naturelles Canada et Affaires indiennes et du Nord Canada, fournit un appui financier à cette initiative. Jusqu’à présent, les organisateurs ont fait de la recherche sur les programmes déjà existants afin de s’assurer qu’ils peuvent s’instruire à partir des défis auxquels les autres programmes ont dû faire face et s’adapter en conséquence. Présentement, ils en sont au stade de la mise en oeuvre de leur propre programme. Pour de plus amples renseignements, contactez Bryan Brooks ou Alton Hudson au (902) 895-6385. La Première nation du lac Surgeon, dans le Nord de la Saskatchewan a amorcé son Programme des jeunes gardes forestiers en 2006. Le programme vise à encourager les jeunes à compléter leur école secondaire et de considérer une carrière dans l’industrie forestière. Grâce au programme de 6 semaines, les jeunes de la 9e à la 11e année vont se mériter une série de certificats, y compris : premiers soins et CCR ; opération des scies à chaînes ; sécurité en navigation de plaisance ; SIMDUT ; et, la lutte contre les incendies du Type 1. Les étudiants vont également participer à d’autres activités reliées aux forêts, telles que la plantation d’arbres, le GPS, la dendrométrie, l’amélioration des peuplements, et les évaluations Préventifeu à l’échelle de la communauté. Les aspects culturels sont introduits dans le programme ; des Aînés y participent en enseignant l’identification des plantes, la chasse et la pêche, et autres activités traditionnelles pertinentes. Le programme reçoit présentement de l’appui du Programme forestier des Premières nations, de la Première nation du lac Sturgeon, de la Première nation James Smith et de la Forêt modèle de Prince Albert. Pour de plus amples renseignements, contactez Duane Hiebert au (306) 763-2189 ou Michael Newman au (306) 953-8546.

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Programmes d’emploi des jeunes Il existe plusieurs programmes d’emploi pour les jeunes à tous les niveaux, par ex., gouvernement fédéral, gouvernement provincial, à l’échelle communautaire et au niveau de l’industrie. En fournissant de l’emploi aux jeunes, le secteur des ressources naturelles leur donne de l’expérience très importante et pratique dans ce secteur, aidant ainsi les jeunes à choisir quelle direction ils veulent emprunter dans leur éducation ou leur carrière. Gouvernement fédéral Le gouvernement fédéral offre le Programme fédéral d’expérience de travail étudiant (PFETE), où les étudiants peuvent faire la demande d’un emploi d’été auprès de différents ministères gouvernementaux par l’entremise d’un formulaire de demande en ligne (http://emplois.gc.ca). Les ministères et les agences peuvent étudier les demandes à la lumière de leurs propres exigences. Les candidats choisis se font offrir des emplois d’étudiants. Certains ministères ont des programmes spécifiquement axés sur l’embauche de jeunes Autochtones, offrant à ces jeunes une perspective intérieure du fonctionnement du gouvernement fédéral. Afin de se qualifier aux programmes spécifiquement conçus pour les étudiants Autochtones, les requérants doivent s’identifier eux-mêmes en tant que personnes Autochtones. Gouvernements provinciaux et territoriaux Dans chaque province ou territoire, il existe des programmes d’emplois pour les jeunes. Chaque province a des programmes pour embaucher des étudiants d’été, des étudiants en enseignement coopératif, des stagiaires, et dans certains cas, des programmes spéciaux pour embaucher des femmes et des Autochtones. Pour obtenir une liste des sites d’emplois provinciaux et territoriaux, consultez l’Annexe A. En Saskatchewan, le gouvernement provincial fait des démarches visant l’inclusion des Autochtones par l’entremise du Programme de développement des emplois autochtones (PDEA). Le programme fut mis sur pied afin d’aborder le taux de chômage élevé chez les Autochtones et pour répondre aux demandes anticipées en ressources humaines et aux pénuries de main-d’oeuvre futures. L’objectif du PDEA est de promouvoir le développement des emplois, de l’économie et de la culture des Autochtones. Tout en identifiant les besoins des Autochtones en matière d’emploi, le PDEA aide également les employeurs à enlever toutes barrières existantes afin d’assurer un milieu de travail juste et respectueux pour les Autochtones. Les partenaires du programme font une révision des politiques du milieu de travail ; ils fournissent au personnel de la formation et de la sensibilisation à la culture autochtone, et ils communiquent les opportunités économiques et de travail aux communautés et aux institutions d’enseignement. Une partie de ce programme comprend le développement d’une Stratégie des effectifs représentatifs dans le but de s’assurer que les travailleurs Autochtones soient représentés dans la main-d’oeuvre provinciale. Pour de plus amples renseignements sur ce programme, composez le (306) 787-6250 ou visitez leur site Web au www.fnmr.gov.sk.ca. Emplois communautaires Les bureaux de bandes et les tableaux d’affichage des offres d’emplois devraient être consultés puisqu’il y a souvent des opportunités reliées aux ressources naturelles dans les communautés. Différents programmes sont gérés par l’entremise d’Ententes sur le développement des ressources humaines autochtones à l’intérieur des communautés autochtones. Ces programmes, qui sont mis au point par les communautés, visent à « développer et mettre au point des programmes reliés au marché du travail, aux jeunes et à la garde d’enfants qui sont conçus de sorte à aborder les besoins locaux et régionaux de développement humain chez les Autochtones ». Dans le cadre de ces ententes, il y a des programmes et des initiatives pour accroître la sensibilisation des jeunes Autochtones envers le secteur des ressources naturelles. Emplois dans l’industrie Plusieurs employeurs dans l’industrie reconnaissent qu’il va y avoir une pénurie de main-d’oeuvre à l’avenir et ils font des démarches pour aborder cet enjeu. L’une de ces démarches est la reconnaissance des Autochtones en tant que joueurs clés dans la main-d’oeuvre du futur. Les compagnies offrent des opportunités d’emploi, souvent avec une paye et une expérience excellentes, pour les jeunes ayant un intérêt dans le secteur des ressources naturelles. Dans les régions ayant des populations autochtones plus élevées et une forte présence industrielle, il y a plus d’opportunités d’emplois à mesure que l’industrie comprend que l’engagement des Autochtones dans ce secteur fait du bon sens, à la fois du point de vue des affaires et de l’écologie.

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Un exemple de programmes industriels, ce sont les « Manitoba Hydro Pre-placement Training Programs ; il y en a trois. Ils encouragent les Autochtones a acquérir les capacités et les compétences nécessaires pour faire compétition dans le secteur de l’énergie. Les trois programmes sont le « Power Supply Worker Training Program », le « Line Trades Training Program », ainsi que le « Power Electrician Training Program ». Pour de plus amples renseignements sur ces programmes, visitez leur site Web http://www.hydro.mb.ca/careers/autochtones.shtml.

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Camps sur les sciences Les camps « scientifiques » visent généralement à sensibiliser les jeunes vis à vis les sciences et peut-être accroître leur intérêt pour les sciences. La durée des camps peut varier de sessions d’une demi-journée à une durée d’une semaine. Les sessions peuvent être très élaboréess ou courtes et simples. La plupart sont conçues de sorte à exposer les jeunes dès leur jeune âge aux sciences et aux technologies ; d’autres font la promotion des sciences et des mathématiques, et elles exposent les jeunes à une variété d’activités pour rendre intéressantes les sciences et les mathématiques. Le Partenariat pour les compétences et l’emploi des Autochtones du Nouveau-Brunswick Inc. (PCEA-NB Inc.) offre un « camp des sciences » aux Premières nations du Nouveau-Brunswick par l’entremise d’un nouveau partenariat entre les Premières nations, les gouvernements provincial et fédéral, et l’industrie forestière. Le camp est offert aux jeunes de la maternelle jusqu’à la 6e année et leur offre des expériences pratiques pour les sensibiliser aux sciences. Les jeunes vont cueillir des produits forestiers non ligneux afin de créer de l’artisanat pour recréer la nature ; par exemple, faire une sculpture d’un orignal. Durant l’année scolaire, le coordinateur visite les écoles et dirige des activités qui correspondent au curriculum scolaire. Quand l’école s’arrête au cours de l’été, le coordinateur offre des camps d’une semaine où les étudiants visitent la forêt pour s’instruire sur la flore et la faune, tout en recueillant des spécimens pour leur artisanat. Pour de plus amples renseignements sur ce camp nature, contactez Steve Ginnish au (506) 622-4735. Actua, par l’entremise d’une variété de camps et de programmes, s’efforce de créer et de mettre en oeuvre des aspects différents et amusants reliés à la science. Au fil de l’année, dans différentes régions du pays, des jeunes âgés de 6 à 17 ans peuvent s’engager dans des activités qui font la promotion de l’apprentissage en science, en technologie et en ingénierie. Que ce soit par l’entremise d’un camp d’été, d’un atelier à l’école ou d’un club après les classes, les garçons et les filles ont une chance égale d’élargir leurs connaissances et d’ouvrir leur esprit au monde stimulant de la science. Certains camps par le passé ont porté sur : la conception d’automobiles, l’animation, l’électricité, la robotique et la science spatiale. Les clubs après la classe sont une merveilleuse manière pour les jeunes de continuer leur apprentissage et d’acquérir plus de connaissances sur la science, tout en créant des amitiés nouvelles et durables. Fondé en 1998, le « National Girls Program » offre des camps, des clubs, des journées de carrière et des activités communautaires seulement pour les filles. Le « National Aboriginal Outreach Program » créé en 2000 fait la promotion d’activités culturelles et communautaires pertinentes qui incluent des enseignants, des aînés, des leaders de la communauté et des parents dans des camps et des programmes. Un « National Bursary Program » (Programme national de bourses) fut également créé pour aider les jeunes démunis à participer à ces camps. Actua supporte présentement 27 camps nationaux sur les sciences, tels que Eureka en Colombie-Britannique, Future Set à Terre-Neuve et Labrador, et Kids on The Net à Nunavut. Pour plus d’information sur les programmes offerts par Actua, veuillez les rejoindre au (613) 234-4137 ou visitez leur site Web à www.actua.ca pour une liste complète des camps « scientifiques » offerts à travers le pays. L’Association canadienne Autochtone en science et en ingénierie (ACASI) vise à augmenter les opportunités pour les jeunes Autochtones de « participer et d’exceller dans des carrières scientifiques et d’ingénieurs » par l’entremise de cinq programmes. L’association tente d’inculquer un respect pour les l’éthique traditionnelle et la protection de l’environnement dans le secteur des sciences et de l’ingénierie en tant que but et responsabilité. Certains des défis auquels l’ACASI doit faire face portent sur le financement des projets et des ressources, c-à-d., du personnel affecté à la mise en oeuvre des programmes. L’association est inactive depuis 2001 à cause de difficultés financières, mais l’énergie s’accumule pour redémarrer l’organisation. Le mécanisme primaire utilisé par l’ACASI pour rejoindre les jeunes fut un symposium national sur les carrières qui avait lieu à Ottawa. Par le passé, plus de 2000 jeunes ont participé à cet événement. Avant 2001, l’association avait d’autres initiatives, y compris :

Le Programme précollégial qui introduisait les enfants d’âge scolaire aux sciences et aux technologies par l’entremise fructueuse de modèles de rôle. Les programme comprenaient des « clubs de maths et sciences, des camps sur les sciences, des sections précollégiales, des expo-sciences, des programmes de formation d’été et autres initiatives spéciales ».

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Instruction des enseignants permettait aux éducateurs « d’améliorer la qualité de l’éducation en sciences et en mathématiques, tout en maintenant les traditions Autochtones afin que les étudiants Autochtones soient plus qualifiés pour poursuivre des études collégiales en math et en sciences ».

Des Sections collégiales furent mises sur pied là où il y avait un intérêt démontré pour l’avancement des étudiants Autochtones qui étudient les sciences et l’ingénierie à l’intérieur des collèges.

Le programme de Formation en leadership fut un programme où les étudiants Autochtones aux niveaux secondaire et postsecondaire étaient capables d’acquérir des capacités de leadership et d’apprendre auprès de personnes agissant en tant que modèles de rôle afin de devenir les leaders et les mentors de demain.

Le programme Salon de l’emploi – Aide à l’emploi indiquait là où les opportunités d’emploi étaient offertes par l’entremise d’un service de placement pour des emplois d’été ou à temps plein.

Pour de plus amples renseignements sur l’ACASI, contactez Marc Lalonde au (819) 956-4890. Afin d’aborder certains des défis reliés au fait que des jeunes Autochtones ne répondent pas aux conditions d’admission de la Faculté de foresterie de l’Université de la Colombie-Britannique, surtout en mathématiques et en sciences, la Faculté décida d’offrir un Camp d’été en foresterie pour les étudiants des Premières nations. Le but initial du camp d’été en foresterie est d’encourager les jeunes des Premières nations à continuer leurs études en sciences et en mathématique au niveau secondaire afin de s’assurer qu’ils aient l’option d’entrer dans des champs d’études reliés aux sciences, tel que la foresterie. Le camp vise également à expliquer le rôle des gestionnaires des ressources naturelles et des forestiers professionnels, et à démontrer l’importance des concepts des mathématiques et des sciences en relation à la pratique de la foresterie et la gestion des ressources naturelles. Le programme familiarise les étudiants à la vie sur le campus et les expose au milieu universitaire. Au cours des 3 premiers jours, les étudiants reçoivent de l’instruction sur la biodiversité, l’écologie des forêts, ainsi que sur les sciences reliées à la forêt et au bois. Durant les 3 autres jours, ils visitent le Camp de foresterie du lac Loon de la Faculté de foresterie de UBC, situé dans la Forêt de recherche Malcolm Knapp, à Maple Ridge. Ils participent à des activités sur le terrain, y compris : techniques de récolte (coupe) ; plantation d’arbres ; orientation au compas ; identification des essences (espèces) d’arbres et dendrométrie ; une visite avec la communauté locale des Premières nations ; et, des randonnées pédestres récréatives et de la nage. Pour de plus amples renseignements, contactez Warren Fortier au (604) 822-0651. Le « Northern Alberta Institute of Technology » en Alberta offre deux camps d’été pour les jeunes du Nord de l’Alberta : le Camp science-chimie et le Camp « Get Set ». Les camps ne sont pas spécifiquement conçus pour les jeunes Autochtones, mais ils représentent un grand pourcentage des participants. Le Camp science-chimie est divisé en deux groupes d’âges (11–12, 13–14) et il fonctionne pendant 2 semaines en juillet (différents temps pour différents groupes d’âges). Les participants explorent la science par l’entremise d’expériences pratiques, tout en apprenant les éléments de base de la chimie. Le camp sur la chimie est financé par un don généreux de DOW Chemical Canada Inc. et il est opéré par le programme de technologie chimique du « Northern Alberta Institute of Technology ». Le Camp Get Set (Préparez-vous) introduit les jeunes de 11 à 14 ans à la science, à l’ingénierie et à la technologie. Les camps sont organisés en trois groupes d’âge : garçons et filles de 11-12 ans ; filles de 11-12 ans ; et, garçons et filles de 13-14 ans. Les participants effectuent des expériences, font une excursion sur le terrain et réalisent d’autres activités reliées aux sciences. Les deux camps consacrent les matinées à l’apprentissage des sciences et les après-midi à des activités récréatives. Les camps ont fonctionné rondement avec peu de défis, financiers ou autres. Pour de plus amples renseignements, contactez Trevor Turner au (780) 471-7713 ou visitez leur site Web au www.nait.ca.

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Apprentissage expérientiel Il y a plusieurs initiatives à travers le Canada qui encouragent les jeunes Autochtones à choisir les ressources naturelles comme carrière par l’entremise de projets d’apprentissage par l’expérience. Le « Innu Environmental Guardians Program » de la Nation Innu au Labrador est un de ces programmes où les jeunes peuvent apprendre sur le tas. La Nation Innu a commencé ce programme en guise de préparation pour l’autonomie gouvernementale et le règlement en matière de revendications territoriales post-traité. Le programme offre de la formation et des emplois pour les Innu intéressés à l’environnement. Les gardiens sont les yeux et les oreilles de la communauté et ils surveillent différentes activités dans l’environnement. Les gardiens reçoivent une formation continue, acquérant constamment de nouvelles compétences ou en améliorant leurs compétences actuelles grâce à un programme de formation complet. Jusqu’à présent, des modules de formation ont été livrés grâce au « Gorsebrook Research Institute » de l’Université Saint Mary’s et des sessions ont eu lieu au Labrador au sein des communautés Innu. Ensemble, des professeurs d’université et des Aînés Innu sont les instructeurs des modules. Selon Sable (2004), l’un des défis pour le programme, c’est de répondre aux différentes intentions de nombreux intervenants, tout en maintenant et en incorporant les valeurs Innu. Les connaissances écologiques indigènes sont perçues comme étant la base du programme parce qu’elles sont essentielles pour le mieux-être de la communauté et qu’elles sont l’avenir pour les jeunes. Pour de plus amples renseignements à propos du « Innu Environmental Guardians Program », contactez Valérie Courtois au (709) 497-8155. En Saskatchewan, le Ministère de l’Environnement a mis sur pied un « Conservation Ranger Program » (Programme d’agents de conservation). Le programme offre aux étudiants Autochtones intéressés à devenir des agents de conservation une opportunité de faire l’expérience de ce que c’est de travailler pour le gouvernement de la Saskatchewan. Les étudiants travaillent à côté d’un agent de conservation, comme agents en uniforme, et participent à plusieurs des activités des agents de conservation, telles que : des enquêtes reliées à l’exécution, vérifications de la sécurité nautique, gestion des feux, empoissonnement, travail dans les parcs et relevés fauniques. Ils acquièrent des compétences et des connaissances très utiles durant les 13 semaines d’emploi, ce qui peut les mener à une carrière avec le Ministère de l’Environnement de la Saskatchewan. Afin de se qualifier en tant qu’agent de conservation, les étudiants ne doivent pas avoir de casier judiciaire, mais doivent avoir un permis de conduire en règle et avoir terminé ou être en train de terminer leur secondaire. Pour ceux qui démontrent un intérêt de continuer au delà du programme avec des études sur les ressources naturelles, il y a trois sièges disponibles dans le « Resource and Environmental Law Program » (Programme de droit de l’environnement et des ressources) du « Saskatchewan Institute of Applied Sciences and Technologies » (un programme conçu pour les agents de conservation) à Prince Albert. Retenir les étudiants qui participent au programme est un défi parce qu’ils sont souvent en demande par d’autres employeurs. Le Ministère de l’Environnement offre également un « Ride Along Programme » (Programme d’accompagnement) dont le but est de familiariser les étudiants avec les rôles et les responsabilités des agents de conservation. Un agent de conservation parle avec les étudiants du secondaire à propos de cette carrière. Les étudiants qui veulent en savoir plus ont l’opportunité de se promener avec un agent de conservation durant une journée typique afin de se familiariser avec les rôles et responsabilités d’un agent de conservation. Un autre élément offert aux étudiants du secondaire, c’est celui où les étudiants qui suivent des cours au secondaire en ressources naturelles peuvent faire du jumelage/observation des agents de conservation comme exigence pour un crédit de cours afin d’acquérir une meilleure compréhension de leurs rôles et responsabilités. Pour de plus amples renseignements sur ces initiatives du Ministère de l’Environnement de la Saskatchewan, contactez Dave Harvey au (306) 953-2993. Dans les Territoires du Nord-Ouest, le « Trapper Training and Fire Ecology Program » (Programme de formation sur le trappage et sur l’écologie du feu) est un programme conçu pour les jeunes afin d’apprendre sur place des techniques de survie en hiver et des connaissances traditionnelles ; ils peuvent aussi participer à un projet de recherche qui évalue les effets du feu sur les populations des animaux à fourrure. Le programme est conçu de sorte à offrir une opportunité d’échange de connaissances entre des Aînés et le personnel du Ministère des Ressources, de la Faune et du Développement économique, les aidant à travailler ensemble pour inculquer aux jeunes des compétences pour la chasse et la pêche. Voici la liste de ces

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activités : trappage, effets du feu sur le trappage, sécurité relative aux armes à feu, chasse, sécurité en milieux sauvages, connaissances traditionnelles, cartographie et GPS, collecte et analyse d’échantillons, et autres compétences reliées à la survie et au plein air. Dans le cadre d’un programme de 4 jours, le programme fournit aux jeunes de deux écoles et de deux établissements correctionnels pour les jeunes une occasion d’être exposés à la science occidentale et aux connaissances traditionnelles. Pour de plus amples renseignements, contactez Danny Beaulieu au (867) 920-6103. Le « Nunavut Sivuniksavut Program » est un programme de 8 mois basé à Ottawa qui fonctionne de septembre à mai, préparant les jeunes Inuit de Nunavut pour des opportunités d’éducation, de formation et de carrières. Grâce au programme, les jeunes s’instruisent sur leur histoire, leurs organisations et leurs revendications territoriales qui sont en train d’être créées par l’Accord sur les revendications territoriales du Nunavut. Le programme est offert pendant 2 années ; la première est une introduction aux sujets Inuit, la deuxième continue à élargir leurs connaissances de l’histoire et des enjeux Inuit. Les étudiants sont choisis sur la base du premier arrivé, premier servi ; le seul critère est que les participants aient complété leur secondaire et soient un échantillon représentatif des communautés, avec un nombre équilibré d’hommes et de femmes. Vingt-deux étudiants sont choisis pour la première année. Les cours qu’ils suivent couvrent l’histoire des Inuit, les enjeux et les organisations Inuit, ainsi que l’Accord sur les revendications territoriales du Nunavut. Tout en s’instruisant sur leur culture et leur identité, les étudiants font des présentations dans différentes écoles et lors d’événements publics ; ils développent également leurs aptitudes de recherche et de rédaction en anglais et en inuktitut. Les étudiants qui terminent et réussissent la première année du programme reçoivent un certificat de Nunavut Sivuniksavut et du Collège Algonquin. Bien qu’il y a plusieurs demandes pour la deuxième année, le programme peut seulement accepter de huit à dix étudiants. La sélection pour la deuxième année est basée sur la performance scolaire de l’étudiant durant la première année et sur comment bien l’étudiant s’adapte au style de vie à Ottawa. Les étudiants continuent à élargir leurs connaissances des enjeux et de l’histoire Inuit, tout en développant leurs aptitudes de recherche et à écrire. Les cours sont offets par l’Université de Carleton, le Collège Algonquin et l’Université de l’Arctique (en ligne). À la fin de l’année, les étudiants participent à un voyage d’échanges culturels ; Nunavut Sivuniksavut contribue du financement et le reste est recueilli par les étudiants dans leurs propres communautés. Les commanditaires ont également inclus : Affaires indiennes et du Nord Canada ; le Ministère de la Culture, des Langues, des Aînés et des Jeunes du gouvernement de Nunavut ; la Commission de développement économique Kitikmeot ; « Kivalliq Partners » ; la Kakivak Association ; et, Nunavut Tunnqavik Inc. Pour de plus amples renseignements, composez le (613) 244-4937 ou visitez leur site Web au www.nstraining.ca. En Saskatchewan, le « Aboriginal Elder/Outreach Program » (Programme de relations/diffusion externes pour les Aînés Autochtones) est un programme livré par « Saskatchewan Learning », dont le but est « d’encourager la création et l’amélioration des relations entre les districts scolaires et la communauté des Autochtones ». En introduisant des Aînés Autochtones, des conseillers culturels et autres personnes ressources Autochtones dans l’école, ils peuvent transmettre leurs connaissances et leurs traditions culturelles dans le curriculum, pour instruire les étudiants Autochtones et non Autochtones. Ce type de programme sert comme point de départ dans le développement de l’esprit et des perspectives des jeunes gens vis à vis la culture des Autochtones. Ce programme offre une sensibilisation culturelle et un encadrement aux étudiants ; il augmente l’engagement des peuples Autochtones dans l’éducation de leurs enfants ; il améliore leur estime de soi et renforce l’identité des peuples Autochtones ; et, il aide à améliorer les accomplissements des étudiants à l’école. Pour de plus amples renseignements, contactez Ted Amendt au (306) 933-7630. Financé par « Alberta Human Resources and Employment – HRE » (Ministère des Ressources humaines et de l’Emploi de l’Alberta), le « First Nations Training to Employment Program » vise à offrir des compétences aux gens des Premières nations qui sont sans emplois ou sous-employés en Alberta. Le programme offre des projets qui sont basés sur l’économie ou les ressources, mais il reflète une approche holistique qui comprend le développement des ressources dans des secteurs tels que : de la formation sur le pétrole et les plate-formes pétrolière, sur l’administration des terres, ainsi que sur les métiers comme le relevé des compteurs de gaz, la foresterie et la lutte contre les incendies. Les aspects de formation de ce programme comprennent la maîtrise de la dynamique de la vie, des compétences professionnelles, des aptitudes à l’emploi, ainsi qu’une expérience de travail payé. Les diplômés du programme reçoivent du soutien de l’emploi et de l’aide au placement. Depuis le

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début du programme en 2002, plus de 290 étudiants l’ont complété et 89 % ont trouvé de l’emploi. Pour de plus amples renseignements (à l’intérieur de l’Alberta), composez le (310) 0000 ou en direct au www.gov.ab.ca/hre/firstnations. Le « Forestry Training Sub-Committee » (FTSC) en Saskatchewan travaille avec différentes institutions de formation, ainsi qu’avec des organismes des Premières nations et des Métis pour aider au développement d’une main-d’oeuvre qualifiée pour la foresterie. Le comité offre de l’aide financière pour fournir de la formation reliée aux opportunités d’emplois en foresterie et il crée des partenariats et collabore avec d’autres organisations afin de livrer la formation nécessaire. Les buts du FTSC sont de maximiser les emplois, d’améliorer le développement des communautés dans une région forestière, ainsi que de préparer une main-d’oeuvre qualifiée qui améliore la durabilité de l’industrie forestière. Le FTSC peut également fournir de l’aide financière, tout en reliant les entreprises avec les programmes, les services et les organismes de formation. Pour de plus amples renseignements concernant les programmes et initiatives du FTSC, contactez Jim Ludwig au (306) 953-2744 ou visitez leur site Web au www.forestrytraining.sk.ca. Établi en 2005, le « Trades in Motion Program » en Alberta est un programme de 24 semaines pour les communautés Métis éloignées qui offre un rattrapage scolaire et de la formation pratique dans les métiers tels que : électricien, tuyauteur, mécanicien-monteur et soudeur. Le programme est équipé de sorte à former 12 étudiants et comprend trois volets : formation en classe, apprentissage pratique et une période d’emploi qui prépare les étudiants pour un emploi à long terme. La « Métis Nation of Alberta » (MNA), le « Northern Institute of Technology » (NAIT), Keyano College et la Devon Canada Corporation ont travaillé ensembles pour développer le programme et le mettre en oeuvre. La MNA a fourni du financement et de l’aide pour le recrutement des étudiants Métis ; Keyano College s’est occupé de la section en classe intitulée « Preparation for Academic and Career Education » (PACE) qui comprenait le développement d’aptitudes personnelles, la certification de sécurité et le rattrapage scolaire pour réussir les examens d’admission du programme « Alberta Apprenticeship » (Apprentis albertains) ; NAIT a installé son ensemble d’éducation mobile qui est équipé avec les outils d’apprentissage nécessaires pour les étudiants ; les projets des sables bitumineux qui sont en voie de planification dans la région sont intégrés dans le programme d’opportunités d’emplois et pour offrir de la formation en cours d’emploi et des promesses d’emploi après l’obtention du diplôme ; Devon Canada parraine l’ensemble d’éducation et elle a aidé à la mise en oeuvre du premier programme « Trades in Motion » à Conklin, en Alberta. La première année du programme fut un grand succès, avec 10 étudiants ayant réussi et recevant de l’emploi à temps plein. Pour de plus amples renseignements, contactez Heather Sweeney au (780) 791-4805.

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Leçons retenues Les ressources naturelles peuvent être attrayantes aux jeunes Autochtones. Elles leur permettent de demeurer dans ou près de leurs communautés, d’incorporer leurs valeurs et leur vision du monde dans leur travail quotidien et de travailler dans un secteur où il y a un besoin démontré pour des travailleurs. En compilant l’information pour ce rapport, nous avons parlé avec plusieurs personnes à travers le Canada à propos de leurs programmes et initiatives. Plusieurs avec lesquels nous avons discuté avaient une très bonne idée de pourquoi certains programmes fonctionnent bien et pourquoi d’autres font échec (voir également Prince 2005). Voici plusieurs leçons qui furent retenues par l’entremise des programmes et initiatives identifiées dans ce compendium :

1. Commencez tôt. Pour quiconque entame un nouveau programme ou une nouvelle initiative pour encourager les jeunes Autochtones à entrer dans le secteur des ressources naturelles, il est essentiel de rejoindre les jeunes très tôt. Les jeunes ont besoin de voir les sciences et les maths comme étant des sujets amusants dès un jeune âge et il faut faire des efforts pour maintenir un haut niveau d’intérêt durant leurs années d’école.

2. Intendance de l’environnement. Le secteur des ressources naturelles offre une opportunité aux jeunes d’entrer dans un secteur où les valeurs et les visions du monde peuvent contribuer à l’intendance de l’environnement et à refaçonner tout le secteur. On reconnait beaucoup mieux les valeurs et les visions du monde des Autochtones et que les jeunes Autochtones peuvent amener avec eux dans leur milieu de travail afin d’assurer la durabilité du secteur des ressources dans lequel ils participent.

3. Financement de base. L’acquisition d’un financement de base pour les programmes et initiatives est difficile durant de longues périodes de temps. Plusieurs programmes et initiatives opèrent d’une année à l’autre et, si l’un des partenaires ou des supporteurs se retire, alors le programme ou l’initiative en souffre ou bien disparait. Ceci semble être le plus grand défi pour la plupart des initiatives.

4. Participation de la collectivité. La participation de la collectivité dans le développement et la mise en oeuvre de programmes et d’initiatives augmente la probabilité que ce programme ou cette initiative soit un succès. L’appui des Aînés, des leaders de la communauté et des jeunes est nécessaire pour en assurer le succès.

5. Développement d’un leadership. Des leaders sont nécessaires pour faire avancer la cause des Autochtones. Afin de maximiser les bienfaits pour les Jeunes Autochtones, il faut créer des leaders Autochtones qui comprennent les défis auxquels les jeunes font face et qui peuvent démontrer comment surmonter les obstacles pour ces jeunes. Certaines personnes croient que les Autochtones devraient être instruits par des Autochtones parce qu’ils ont eu des expériences similaires et qu’ils ont fait face à plusieurs des mêmes batailles.

6. Pour les jeunes, par les jeunes. Les jeunes doivent avoir l’opportunité de contribuer au développement des programmes et des initiatives, afin d’avoir un certain contrôle sur leur avenir.

7. Estime de soi. Acquérir une estime de soi assez tôt va donner aux jeunes plus d’opportunités à l’avenir. Ils seront capables de faire face aux défis que ce monde va leur présenter et savoir prendre les choses avec aplomb.

8. Isolement. Plusieurs communautés autochtones sont éloignées et offrent peu d’opportunités aux jeunes d’interagir avec d’autres jeunes qui font face à des défis et des obstacles similaires.

9. Flexibilité. Les jeunes doivent être capables de s’adapter à de nouveaux milieux et à de nouvelles circonstances, mais les programmes et initiatives doivent également être livrés aux communautés d’une manière culturellement appropriée.

10. Programmes de transition. Ils offrent aux étudiants l’opportunité d’apprendre ce que c’est d’étudier à une institution postsecondaire et ils offrent du counselling sur la vie en milieu universitaire. Ils peuvent réduire le stress de passer d’une école secondaire à l’université ou au collège. Ils offrent une opportunité de fréquenter des gens qui vivent les mêmes expériences. Un des défis est de sensibiliser les étudiants au fait qu’ils sont responsables de leur propre apprentissage au delà de l’école secondaire. Il arrive souvent que les étudiants vont aller à une institution

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postsecondaire et, ayant beaucoup plus de liberté et de temps libre, ils ont parfois des problèmes avec leurs études. Les institutions d’enseignement doivent également s’adapter afin de répondre aux besoins des étudiants.

11. Gestion responsable des finances. Assurer une gestion responsable des finances va assurer la réussite des programmes et initiatives ; la mauvaise gestion des fonds peut avoir des conséquences désastreuses pour de tels programmes et initiatives.

12. Préparation à la vie active. Fournir aux étudiants les aptitudes élémentaires pour la vie est important pour assurer leur succès. Qu’un étudiant puisse gérer ses propres finances d’une manière responsable pendant qu’il est dans une institution postsecondaire pourrait être un facteur décisif à savoir s’il pourra ou non compléter un programme.

13. Enseignements des Aînés. Quand des Aînés enseignent les connaissances traditionnelles dans le cadre d’un système de formation systématique, cela aide à développer un curriculum valable pour les jeunes Autochtones en offrant une opportunité aux jeunes d’acquérir ces valeurs et visions du monde autochtones.

14. Rectitude culturelle. Livrer des programmes et des initiatives qui sont culturellement appropriés va inculquer à ces jeunes un sentiment de fierté vis à vis leur culture et va leur permettre d’en apprendre plus à propos de leur culture.

15. Plusieurs modèles. Ils existent plusieurs modèles et les opportunités sont nombreuses ; il s’agit donc de choisir le bon modèle pour la situation ou bien d’adapter un modèle selon le besoin.

16. Mesures du succès. Très peu de programmes établissent des mesures du succès ou font un suivi auprès des jeunes après la fin de leur participation dans un programme ou une initiative. Un suivi à long terme est nécessaire afin de déterminer qu’est-ce qui fonctionne de la manière la plus efficace.

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Conclusion Les 5 prochaines années sont une période d’opportunités dans le secteur des ressources naturelles pour les jeunes à travers le Canada ; des efforts sont en cours pour les encourager à opter pour une carrière dans ce secteur. Il reste à voir s’ils vont faire ce choix. Dans les années à venir, la compétition pour embaucher ces jeunes va augmenter à mesure que de plus en plus de gens prennent leur retraite. On va chercher ces jeunes pour combler ces postes vides ; comment vous allez les rejoindre et le degré d’attraction de votre initiative vis à vis leurs préférences seront des facteurs décisifs à savoir si vous captez leur attention. Il y a plusieurs programmes et projets qui sont livrés aux jeunes Autochtones, et le présent compendium jette un coup d’oeil rapide sur certains d’entre-eux. Il existe plusieurs défis, plusieurs programmes et plusieurs opportunités pour les jeunes Autochtones dans le secteur des ressources naturelles. Il y a encore des lacunes à combler et un effort plus concerté est probablemeent nécessaire afin d’accroître leur participation dans ce secteur, tout en respectant les visions du mondes et les valeurs autochtones. Des initiatives sont nécessaires pour rejoindre les jeunes et, jusqu’à un certain point, elles doivent être dirigées par les jeunes et leurs intérêts. Chaque programme ou initiative connait son propre degré de succès, mais il est souvent difficile de mesurer ce succès. Si un jeune participant à une initiative continue son éducation, soit de manière formelle ou informelle, on peut dire qu’il s’agit d’un succès. Il faut montrer aux jeunes ce que sont leurs options et ils doivent en apprendre plus sur eux-mêmes afin de prendre des décisions plus éclairées vis à vis leurs carrières. Il faut intéresser les jeunes plus tôt et il est important d’inclure les aspects culturels dans un programme. Quand l’on offre aux jeunes des expériences amusantes, interactives et de la variété, cela mène souvent à un taux de réussite plus élevé. Il semble que si les événements sont mémorables, il y a une plus grande chance qu’ils vont continuer dans cette direction ; elle est mieux connue et ils vont donc la préférer. Afin d’augmenter le nombre de jeunes qui choisissent les ressources naturelles, il nous faudrait peut-être tous « adopter » un jeune pour lui donner des conseils, de l’appui et un encadrement dans le choix d’une carrière. Il nous faut rejoindre plus de conseillers pédagogiques afin qu’ils soient au courant de ce que le secteur peut offrir en matière d’emplois. Il nous faut agir ; les jeunes ont de nombreuses opportunités devant eux et nous devrions tout au moins les informer de ce qui existe dans le secteur des ressources naturelles.

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Références Brascoupé, S. 1999. Aboriginal community capacity: the urgent need for a dramatic increase in Aboriginal Registered Professional Foresters. National Aboriginal Forestry Association, Ottawa, Ontario. Dubois, A., N. Cataldo et R. Parsons. 2003. Le PFPN, une nouvelle sorte de partenariat pour le développement intégré des collectivités. Ressources naturelles Canada, Sainte-Foy, Québec. Interim National Recruitment Strategy Steering Committee. 2006. The crisis in post-secondary enrollments in forestery programs: a call to action for Canada’s future forestry professional/technical workforce. The Forestry Chronicle 82(1): 57-62. Kapsalis, C. 2006. Occupational and skill parity of Aboriginal Canadians. Data Probe Economic Consulting Inc., Nepean, Ontario. Kirkness, V.J., and R. Branhardt. 1991. First Nations and higher education: the four Rs—respect, relevance, reciprocity, responsibility. Journal of American Indian Education 30 (3). Nordin, V., and R. Comeau. 2003. Forest resources education in Canada. The Forestry Chronicle 79(4): 799-808. Parsons, R., and G. Prest. 2003. Aboriginal forestry in Canada. The Forestry Chronicle 79(4): 779-784. Prince, B. 2005. First Nation Youth Programs in the Natural resource sector of British Columbia. McGregor Model Forest Association, Prince George, British Columbia. Sable, T. 2004. Labrador project: final report 2003-2004. Gorsebrook Research Institute, Saint Mary’s University, Halifax, Nova Scotia. Smallwood, D. 2005. State of forestry education and careers: a Newfoundland and Labrador perspective. Canadian Institute of Forestry - Newfoundland and Labrador Section, Corner Brook, Newfoundland and Labrador. Smith, P. 2002. Aboriginal peoples and issues in forestry education in Canada: breaking new ground. The Forestry Chronicle 78(2): 250-254. Statistics Canada. 2006. Aboriginal peoples of Canada. Accessed on December 6, 2006 at http://www12.statcan.ca/english/census01/Products/Analytic/companion/abor/canada.cfm Working Group on Aboriginal Participation in the Economy. 2001. Strengthening Aboriginal participation in the economy. Federal-Provincial/Territorial Ministers Responsible for Aboriginal Affairs and National Aboriginal Leaders. Accessed on the internet at http://www.gov.mb.ca/ana/pdf/sape.pdf.

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Annexe A — Sites Web des emplois des gouvernements provinciaux et territoriaux

Colombie-Britannique

postings.gov.bc.ca/index.html

Alberta www.pao.gov.ab.ca/jobs/Summer.htm

Saskatchewan

www.cyr.gov.sk.ca/étudiant_employment.html

Manitoba www.gov.mb.ca/csc/employment/jobs.html

Ontario

www.mnr.gov.on.ca/mnr/youthprogrammes/

Québec www3.gouv.qc.ca/wps/portal/espacej/r00?section=travail

Nouveau-Brunswick

www.gnb.ca/0163/employ-e.asp

Nouvelle-Écosse youth.ednet.ns.ca/employment/employment.asp

Île-du-Prince-Édouard

www.gov.pe.ca/index.php3?number=81116

Terre-Neuve et Labrador www.gov.nl.ca/Services/employment.stm

Yukon

employment.gov.yk.ca/

Territoires du Nord-Ouest www.gov.nt.ca/utility/jobs/index.html

Nunavut

www.gov.nu.ca/Nunavut/English/departments/HR/humanresources/site/jobs/index.shtml

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Annexe B — Bourses d’études et de perfectionnement pour Autochtones Il ne s’agit pas d’une liste exhaustive, mais elle sert de point de départ pour les jeunes Autochtones qui cherchent de l’aide afin de poursuivre des études dans le secteur des ressources naturelles.

Aboriginal, First Nations, Metis, Native Awards, Bursaries and Scholarships: a resource developed for University of Victoria étudiants. www.uvic.ca/ablo/documents/AwardsandBursariesmerged_000.pdf

National Aboriginal Achievement Foundation, Business, Science and General Education Scholarship and Bursary:

www.naaf.ca

Millennium Scholarships-In Course Awards, Canada Millennium Scholarship Foundation: www.millenniumscholarships.ca/en/index.asp

Aboriginal Education Awards, Nexen Inc.:

www.nexeninc.com/careers/campusrecruiting/Aboriginalétudiants.asp

Fulbright Scholarship Canada-US Fulbright Graduate Programme: www.fulbright.ca/en/graduatestudent.asp

Awards, Bursaries and Scholarships:

me.rrc.mb.ca/Catalogue/AvailableAwards.asp

First Nations Education Services/First Nations Post-Secondary Scholarships and Bursaries: www.langara.bc.ca/aboriginalstudies/FNES-4.html

Aboriginal Affairs and Northern Development:

www.aand.gov.ab.ca?lid=65

Scholarship Websites: www.oforest.on.ca/Menus/Programmes/Forest%20Careers%20Awareness/Scholarship_website.html

Scholarship Search:

scholarshipscanada.com/search/customsearch.asp-scholarshipsearch

Indian and Northern Affairs Canada/Aboriginal Bursary System: pse-esd.ainc-inac.gc.ca/search.asp?lang=E

Canadian Council for Aboriginal Business/Foundation for the Advancement for Aboriginal youth:

www.ccab.com/faay.htm

Le lien ici-bas offre un listage en ligne complet de toutes les universités et de tous les collèges qui offrent des bourses d’études et/ou des bourses de perfectionnement aux étudiants Autochtones: www.ammsa.com/ammsabursary.html

Canadian Aboriginal Science and Technology Society www.casts.ca

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Annexe C — Lectures pertinentes Il existe plusieurs sources excellentes d’information sur l’état actuel du secteur des ressources naturelles selon la perspective des ressources humaines qui nous donne un aperçu de comment surmonter certains des défis. Une bonne partie de la documentation présente de l’information pertinente sur les opportunités offertes aux jeunes Autochtones. Des liens sont fournis pour ces sources qui sont disponibles sur l’Internet. Alberta Chamber of Resources. 2006. Learning from experience: Aboriginal programs in the resource industries. Alberta

Chamber of Resources, Edmonton, Alberta.

Cette publication éduque et informe le public sur ce que les industries ont fait et continuent à faire pour renforcer les relations Autochtones en Alberta. Par l’entremise d’une analyse de projets et de programmes, et de discussions avec les gens impliqués dans les programmes, on espère que de nouvelles relations durables entre les industries et les peuples Autochtones peuvent être créées.

Building Environmental Aboriginal Human Resources. 2002. Round table discussion paper. Building Environmental Aboriginal

Human Resources, Calgary, Alberta. Téléchargeable en aval de : http://www.beahr.com/documents/roundtablediscussionpaper.pdf

Ce document nous donne un aperçu de la stratégie « Building Environmental Aboriginal Human Resources » pour un plus grand engagement des peuples Autochtones dans le secteur de l’environnement ; stratégie qui vise à combler les lacunes en matière d’éducation et d’emplois reliés à l’environnement.

Consulbec. 2002. Connecting the dots: a study of perceptions, expectations and career choices of Aboriginal youth.

Consulbec, Kirkland, Quebec.

Un aperçu des aspirations professionnelles des jeunes Autochtones qui ont participé à un Symposium national sur les carrières autochtones en 2001, à Ottawa, en Ontario. L’étude a tenté de déterminer quelles carrières étaient « attrayantes aux jeunes gens, ces occupations qu’ils respectent et celles qu’ils pensent réellement poursuivre en tant qu’adultes ». L’une des constations fut que les jeunes ne sont pas bien informés sur leurs choix de carrières : à partir des choix de cours au secondaire ; aux conditions d’admission aux institutions postsecondaires ; au niveau des demandes pour ces emplois sur le marché du travail. Le document s’adresse à ceux qui influencent les décisions de carrières des jeunes et aborde certaines des démarches nécessaires pour informer les jeunes sur différentes carrières. L’un des facteurs déterminants, c’est l’expérience de la vie ; c-à-d., si les jeunes sont exposés à une carrière particulière, ils peuvent s’y intéresser. Il n’y a pas d’approche à l’emporte-pièce pour les choix de carrières dans les communautés autochtones.

Decima Research Inc. 2002. Canadians’ attitudes towards natural resource issues, 2002. Decima Research Inc., Ottawa,

Ontario.

Une vue d’ensemble des attitudes des Canadiens sur les enjeux des ressources naturelles fut préparée à partir d’un sondage auprès de 1 500 Canadiens. L’importance du secteur des ressources naturelles est en déclin et il est maintenant perçu comme une industrie à faible technologie. Ce sondage nous donne un bon aperçu des attitudes des Canadiens en ce qui concerne les ressources naturelles.

Gouvernement du Canada. 2006. Portail des Autochtones au Canada. http://www.aboriginalcanada.gc.ca/

Il s’agit de la source la plus complète d’information du gouvernement fédéral reliée aux peuples Autochtones au Canada ; par ex., programmes, initiatives, publications et autres informations disponibles.

Gouvernement du Canada. 2005. Lien jeunesse. Ressources humaines et Développement des compétences Canada,

Gatineau, Québec. Téléchargeable en aval : http://www.jeunesse.gc.ca

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Cette publication annuelle est une excellente ressource pour tous les jeunes à la recherche d’information sur les bourses d’études, les expériences de travail et les emplois d’été pour tous les niveaux d’éducation.

Henry, B. 2006. Aboriginal junior ranger programs in Canada: best practices and implementation. Ressources naturelles

Canada, Ottawa, Ontario.

On y met en vedette les meilleures pratiques des programmes actuels de jeunes gardes forestiers à travers le Canada. Les différents programmes sont décrits et les leçons acquises y sont présentées, ainsi qu’un aperçu de comment mettre en oeuvre un nouveau programme de jeunes gardes forestiers.

Comité directeur de transition chargé de la stratégie nationale de recrutement. 2006. Baisse inquiétante du nombre

d’étudiants inscrits aux programmes en foresterie dans les établissements d’enseignement postsecondaire : un appel à l’action pour assurer l’avenir de la main-d’oeuvre professionnelle et technique en foresterie. The Forestry Chronicle 82(1): 57-62.

Le document fait état des défis auquel le secteur forestier doit faire face pour attirer des étudiants aux programmes en foresterie des universités et collèges à travers le Canada. Il y a une courte section sur le rôle des peuples Autochtones pour répondre au besoin d’un plus grand nombre de participants dans le secteur forestier, puisqu’il correspond bien aux valeurs des communautés autochtones. Tout comme dans d’autres documents, on fait remarquer que les étudiants Autochtones ne répondent pas aux exigences du secondaire au même niveau que leurs homologues non Autochtones. Le document déclare que « les peuples Autochtones, ainsi que les opportunités et les défis auxquels ils font face, devront être une partie intégrante des efforts de recrutement futurs en foresterie ».

Mullens, A. 2001. Why Aboriginal students aren’t taking science. University Affairs: November, The University of Manitoba,

Winnipeg, Manitoba. Téléchargeable en aval au : http://www.universityaffairs.ca/issues/2001/nov/e_art_01.pdf

Dans l’ensemble de l’article, on fait référence au besoin d’avoir des Autochtones ayant une éducation scientifique et technique pour gérer les ressources, surtout dans leurs propres communautés. La notion de pourquoi les étudiants ne prennent pas les sciences au secondaire est discutée et des suggestions de camps des sciences pour les jeunes sont offertes comme une des possibilités, ainsi qu’un rapprochement entre la science occidentale et les connaissances traditionnelles.

Ressources naturelles Canada. 2005. Exemples de réussites du Programme forestier des Premières nations. Ressources

naturelles Canada, Ottawa, Ontario. Téléchargeable en aval à : librairie.cfs.nrcan.gc.ca

Cette publication présente des exemples de projets fructueux financés par l’entremise du Programme forestier des Premières nations à travers le Canada. Les exemples sont un bon point de départ pour la conception de projets en foresterie ; cependant, la publication n’est pas axée sur les initiatives pour les jeunes.

Prince, B. 2005. First Nation youth programs in natural resource sector in British Columbia. McGregor Model Forest

Association, Prince George, British Columbia. Disponible à : www.mcgregor.bc.ca/downloads/FN-youth-report.pdf

Ce rapport fait un survol des programmes et initiatives en Colombie-Britannique qui instruisent les jeunes des Premières nations sur comment s’engager dans le secteur des ressources naturelles. Différents programmes furent étudiés et cinq programmes sont décrits, discutant les principaux aspects de chacun : description de l’ensemble du programme ; facteurs contribuant à son succès/échec et conclusion. Neuf recommandations sur comment accroître la participation des jeunes des Premières nations dans le secteur des ressources naturelles.

R.A. Malatest & Associates Ltd. 2004. Aboriginal peoples and post-secondary education: what educators have learned. The

Canadian Millenium Scholarship Foundation, Montreal, Quebec.

Un aperçu de l’éducation postsecondaire chez les Autochtones du point de vue des éducateurs. Le document examine comment rendre l’éducation postsecondaire « plus accessible, plus pertinente et plus sensible aux peuples

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Autochtones ». Le taux de réussite a été plus élevé dans les universités et les collèges quand les étudiants ont le contrôle de leurs propres programmes et institutions. Dans la conclusion, on dresse une liste des meilleures pratiques de promotion du recrutement et de la rétention des Autochtones ; elle devrait être consultée par quiconque souhaite augmenter la participation des Autochtones en éducation et pour surmonter certains des obstacles auxquels les Autochtones doivent faire face.

Sable, T. 2004. Labrador project: final report 2003-2004. Gorsebrook Research Institute, Saint Mary’s University, Halifax,

Nova Scotia.

Ce rapport fut soumis à Environnement Canada décrivant un projet de recherche coopérative entre le Gorsebrook Research Institute, Environnement Canada et la Nation Innu. Il décrit le programme de formation qui fut mis sur pied pour former les « Innu Environmental Guardians » (Gardes de l’environnement Innu) dans les sciences occidentales et dans les connaissances indigènes traditionnelles afin qu’ils puissent devenir des « conseillers et des gestionnaires de leurs terres ancestrales ».

Sub-committee of the Intergovernmental Working Group the Mineral Industry. 2001. Eleventh Annual Report on Aboriginal Participation in Mining. Disponible pour téléchargement en aval au : http://www.ainc-inac.gc.ca/ps/nap/abo/abo11/aboparmin11_e.pdf

Ce rapport, rendu possible par le « Sub-committee of the Intergovernmental Working Group on the Mineral Industry » (Sous-comité du Groupe de travail intergouvernemental sur l’industrie des minéraux), présente de l’information détaillée sur les complexes miniers à Nunavut, en Colombie-Britannique, en Alberta et en Saskatchewan, ainsi que sur différentes initiatives et opportunités d’éducation et de formation offertes aux Autochtones.

Tout en définissant la participation des Autochtones dans les emplois, les services fournis par les peuples et les entreprises Autochtones, la participation financière et la contribution des Autochtones dans l’exploration, le développement et les processus d’examen reliés aux mines, l’objectif du Sous-comité est de « partager des expériences pour aider au développement d’initiatives provinciales et territoriales par l’entremise d’un dialogue, en bâtissant sur les meilleures pratiques et sur la compréhension et le partage des connaissances ».

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