1N° 50 du 26 novembre au 10 décembre 2012

Le forum petite enfance fait écho à la Journée nationale des assistantes maternelles créée en 2005. Initié en 2006 sur le territoire de l’agglomé-ration, il est organisé, chaque

année, sur une commune différente. Jusque-là, il s’articulait autour de stands, d’ateliers, d’animations… L’édition 2012, qui a confir-mé l’intérêt des professionnels pour cette initiative, puisqu’elle a rassemblé pas moins de quatre cents participants, a mis plus forte-ment l’accent sur le métier, la professionnali-sation du métier.

De la « nounou » à l’assistance maternelleAprès les discours d’accueil de Fabrice Ge-niez, premier magistrat, Guy Drillin, premier adjoint au maire et Marie-Claire Imbeau, adjointe au maire en charge de la Petite en-fance, les participants ont assisté à la pièce Assistante maternelle à tout prix, spécia-lement créée pour l’occasion et jouée par des comédiens de la troupe Les Improto-types d’Onet. À travers l’histoire d’un jeune couple en quête de l’assistante maternelle idéale, ce spectacle offrait, avec humour

mais sans complaisance, un regard croisé sur les attentes de parents et des assistantes maternelles. En suivant, l’intervention de Jean Epstein, psychosociologue spécialiste de l’enfance, sur les évolutions du métier d’assistante maternelle et son ancrage dans la société, a confirmé que le défi de la pro-

fessionnalisation était bel et bien relevé. À la grande satisfaction de l’assemblée.

Plus de 70 assistantes en réseau sur OnetÀ Onet, elles jouent un rôle clé dans le dis-positif très complet que la Ville a mis

N°50 / Quinzaine du 26 novembre au 10 décembre 2012

Des professionnels De la petite enfance à part entièreLes relais maternels du Grand Rodez avaient donné rendez-vous aux assistantes maternelles du territoire le 9  novembre dernier à la Baleine dans le cadre de la Journée nationale des assistantes maternelles. L’occasion de rappeler que ce sont des professionnels de la petite enfance à part entière. À Onet, elles s’inscrivent pleinement dans le dispositif diversifié d’accueil des tout petits mis en place par la Ville.

forum Des relais maternels le 9 novembre Dernier à la baleine

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Le Relais maternel favorise la rencontre entre assistantes, parents et enfants.

JarDins partaGÉsUn projet innovant

pour l’insertiondes jeunes

Épicerie socialeL’exigence de la lutte contre

l’exclusion

livresHenri Campels,

le glaneurd’Aveyron

p.3 p.4 p.7

à la une

• Les  Touroulis  ont fêté  leurs  25  ans• L’association des Touroulis a soufflé ses 25 bougies tout récemment, lors d’une assemblée générale très festive qui s’est tenue à Capelle. Pour l’occasion, les anciens avaient répondu présents en nombre à l’invitation de la présidente Sa-bine Fric. Après les traditionnels rapports moral et financier, le bureau a salué l’arri-vée de nouveaux venus qui permettent à l’association de compter aujourd’hui 65 adhérents. Les Touroulis se sont tail-lés une belle réputation sur le circuit des courses pédestres du département. Mais pas uniquement en tant que coureurs. Leur sens de l’organisation est reconnu à travers, notamment, La Transcastonétoise : une manifestation pour laquelle ils sont mobilisés à la demande de la Ville. Et qui un connaît un succès croissant.

2 Les nouvelles d’Onet-Le-Château

CapCoop, coopérative d’activités et d’emploi, implantée route de Séverac est spécialisée dans le soutien aux porteurs de projet

en création d’entreprise. En cette fin d’an-née, la structure lance un cycle de réunions d’information pour expliquer les avantages d’une coopérative d’activités et d’emploi. Un statut particulier qui, en ces temps de difficultés économiques, peut être une solu-tion judicieuse pour qui souhaite lancer une activité. Il existe à ce jour un peu plus de 80 coopératives d’activité et d’emploi en France, auxquelles sont affiliées près de 5 000 personnes.

Coopérer pour entreprendre« Travailler pour soi et réussir ensemble  », telle pourrait être la devise d’une coopéra-tive. C’est dans cette optique qu’a été créée, il y a plus de deux ans, CapCoop. Sous un régime de Scop, c’est-à-dire que les salariés sont propriétaires de l’entreprise. Parmi les missions qu’elle s’assigne – promotion de l’économie sociale et solidaire en direction des collectivités, conseils à la création d’ac-tivités – c’est son activité de coopérative qui est la plus singulière.

Le créateur est à la fois entrepreneur à l’ex-térieur – vis-à-vis de sa clientèle – et salarié à l’intérieur de la coopérative. « Nous ame-nons des personnes disposant d’un savoir-faire à devenir leur propre patron tout leur

évitant de prendre des risques financiers non maîtrisés », explique Huguette Clignet, directrice gérante. Une fois son activité lan-cée, l’adhérent reverse une partie de son chiffre d’affaires à la Scop. En contrepartie, il reçoit une aide juridique et comptable permanente. En cas d’échec, il n’y aura pas de mise en faillite puisqu’il n’y aura pas eu création effective d’entreprise. Coiffeur, décorateur, paysagiste ou encore photo-graphe… Plus d’une quarantaine de créa-teurs d’activité sont actuellement « héber-gés » par CapCoop. * Rens. : CapCoop – 40 route de Séverac (porte B)/05 65 42 42 42/www.capcoop.fr

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en place pour favoriser l’accueil et l’épanouissement des tout petits. À travers des structures collectives, comme la Maison des bouts de choux, le jardin d’enfants, ou en mobilisant un important réseau d’assistantes. Ainsi que le souligne Marie-Claire Imbeau : « Nous avons créé un pôle “petite enfance” de qualité. En dix ans, l’offre d’accueil des touts petits a été ainsi multipliée par 10, passant d’une vingtaine à 215 places à ce jour ».

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Une équipe solidaire… et dynamique.

Un forum qui a rassemblé 400 professionnels…

campaGne D’information De capcoop

entreprenDre ensemble avec les coopÉratives D’activitÉs

À ce jour, soixante-dix assistantes exercent leur activité sur le territoire castonétois. Pour les accompagner dans leurs démarches ad-ministratives et les mettre en relation avec les parents, voilà plus de huit ans que le Relais maternel municipal a été créé. Le lieu a d’autres fonctions : « favoriser les rencontres entre les assistantes maternelles, générer des moments de partage entre les enfants grâce à des haltes jeux et des ateliers » ajoute l’ad-jointe au maire. Et les assistantes ont pris l’initiative de constituer une association, bap-tisée Kas Mat, qui organise des braderies petite enfance, des bourses aux vêtements, ou loue du matériel de puériculture.

Une forte attente sur ce mode d’accueilRappelons pour finir qu’en France le re-cours à une assistante maternelle est le pre-mier mode d’accueil rémunéré des enfants de moins de trois ans. Mais, qu’en dépit d’un développement croissant des effectifs (330 000 professionnelles en 2010, soit 4,5 % de plus qu’en 2009), subsistent de fortes

disparités territoriales. Le département de l’Aveyron est l’un des plus réceptifs à cette attente, puisqu’on y compte 14 à 17 assis-tantes maternelles pour 100 enfants. Grâce à la mobilisation des collectivités : communes, intercommunalités, mais aussi Conseil géné-ral qui délivre l’agrément pour exercice du métier.

• relais maternel : permanences au centre social des Quatre-Saisons le mardi de 14 à 16 h et de 16 à 19 h sur rendez-vous ; le jeudi matin et le vendredi après-midi.• Haltes-jeux : permanence aux Costes-Rouges (rue des Loriots) le mardi de 9 à 11 h ; aux Quatre Saisons (Centre social) le vendredi de 9 à 11 h 30.> Rens. : 06 73 51 38 23.

> > à savoir

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Au début 2013, les habitants de la résidence des Ormes, aux Quatre-Saisons, pourront cultiver gratuitement un jardin partagé, y planter aussi bien des fleurs que légumes ou des fruits. Ce sont de jeunes Castonétois

qui, dans le cadre d’un chantier-loisir de la MJC, ont aménagé les parcelles. À travers cette initiative, la première du genre en Aveyron,

c’est à la fois l’incitation à la solidarité, à la rencontre, au partageet l’insertion des jeunes de l’agglomération qui sont encouragés.

Ses initiateurs ont reçu le soutien de la Ville, attentive à impulser ou accompagner les démarches collectives de lutte contre les exclusions. Elle

est aussi au premier rang des partenaires de l’épicerie sociale,créée il y a deux ans avec pour objectif, au-delà d’une aide matérielle

d’urgence à des personnes démunies, de favoriser la prisede responsabilité, l’autonomie, le lien social.

S’il faut constater que la période plonge nombre de nos concitoyens dans des situations quotidiennes très pénibles, il faut d’autant plus saluer le rôle d’acteurs tels que CapCoop, qui met le pied à l’étrier à de jeunes

entrepreneurs, leur permet de se projeter dans l’avenir.

Fruit d’un dynamisme démographique qui s’est conforté ces dernières années, Onet-le-Château est aujourd’hui l’un des pôles urbains majeurs

du département. Une situation qui a mis au premier planla nécessité d’une action très volontariste en faveur de l’accueil et de

l’épanouissement des tout petits. Maison des Bouts de Choux,Jardin d’enfants, Ludothèque, Centre de loisirs, la Ville a multiplié les équipements et services publics dédiés. Un RAM a également vu le jour, qui apporte une assistance administrative aux assistantes maternelles, leur

permet de se rencontrer, d’échanger sur leurs pratiques.Soixante-dix assistantes maternelles sont aujourd’hui en activité

sur la commune. Reconnues comme « professionnelles de la petite enfance à part entière » elles jouent un rôle clé au sein

du pôle petite enfance communal.La rédaction

Des JarDins pour cultiver… l’insertion

À l’initiative de la Ville, les acteurs sociaux et socio-édu-catifs du territoire se sont fédérés pour faire naître des « jardins partagés ». Associé au projet de colocation soli-daire Kap’s piloté par l’Association de la fondation étu-diante pour la ville, ce projet mobilise conjointement la Mairie, l’office public HLM, le conseil intercommunal

de prévention de la délinquance du Grand Rodez, le Centre social et la MJC. C’est la MJC qui pilote le programme. Mais, les habitants seront partie prenante : ils pourront s’investir, au quotidien, pour entretenir et gérer en commun leur jardin. D’ici à début 2013, ils devraient pouvoir commencer à travailler leurs parcelles.

Les étudiants conseillent les apprentis jardiniersLe premier de ces jardins verra le jour à la résidence des Ormes, aux Quatre-Saisons. Il comptera huit parcelles. Les étudiants Kap’seurs en occuperont une. Une deuxième servira

pour des activités pédagogiques. Les six autres seront attribuées aux familles de la résidence volontaires, dotées pour l’occasion d’un pack outillage approprié. Les jeunes Kap’seurs leur prodigueront, à raison d’une heure par semaine, des conseils techniques et pratiques.

Les premières parcelles ont été travaillées lors des vacances de Tous-saint, dans le cadre des chantiers-loisirs de la MJC. Au préalable, les agents du service Espaces verts de la ville avaient préparé quelque 210 m² de pelouse. Une dizaine de jeunes ont ensuite pris le relais. Munis de pelles et de râteaux, ils n’ont pas ménagé leurs efforts, épandant le fumier, travaillant la terre, sous la houlette de l’animateur Guillaume Verdier.

Motiver les jeunes à s’engager dans l’action collective« À travers ce type de projet, souligne celui-ci, nous faisons en sorte que les jeunes trouvent une motivation à s’engager dans l’action collective. En contrepartie, ils peuvent bénéficier, à leur tour, d’un soutien finan-cier de la MJC, pour réaliser des projets qui leur tiennent à cœur, que ce soit un voyage ou l’accès au brevet de secourisme ». Plus largement, rappelle Guy Drillin : « Ce dispositif s’inscrit dans un projet étendu à l’echelle du Grand Rodez, de gestion urbaine de proximité et de régie de territoire permettant l’accès à l’insertion pour les jeunes ».

Des «  jardins partagés » sont sur le point de sortir de terre en pied de HLM. Les habitants s’impliqueront dans la gestion et l’entretien des potagers ou des parterres d’agrément. La Mairie apporte son soutien à cette initiative, la première du genre en Aveyron, dont la MJC assure le pilotage.

les premières parcelles accessiblesDÉbut 2013

Un dispositif en faveur de l’insertion des jeunes.

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actualité

Le club de la Bonne Entente a récemment tenu son assemblée générale au Centre social. Un nouveau bureau a été nommé avec, à sa tête, Michel Molinier, président reconduit dans ses fonctions. Les comptes rendus administratifs et financiers ont été approuvés à l’unanimité. Mais cette assemblée fut également l’occasion pour le président et les membres actifs de remercier tous les adhérents, venus en nombre, pour leur implication dans les sorties et activités proposées toute l’année par le club.

4 Les nouvelles d’Onet-Le-Château

Des places sont encore disponibles pour le concert d’Izia à Onet le Château. Lauréate des Victoires de la musique – meilleur album rock – en 2012, La chanteuse, fille de Jacques Hige-lin et sœur d’Arthur H, se produira sur la scène de la salle des fêtes le vendredi 30 novembre à 20 h 30. Les billets peuvent être retirés ou pris en location via Bleu citron (05 62 73 44 77 /www.bleucitron.net) ; à la FNAC, Géant, Car-refour, Magasins U, Virgin, Cultura, Auchan, Leclerc et sur le site www.ticketnet.fr. * Les tarifs : 18 euros en prévente ; 22 euros sur place ; 15 euros tarif réduit et adhérents.

En raison des travaux qui se poursuivent au sein des locaux de l’Hôtel de ville, cer-tains services municipaux sont délocalisés à La Baleine, place des Artistes, durant un cer-tain temps. Le service Vie de la Cité et la salle des mariages ont ainsi été transférés, depuis le 13 novembre, et ce jusqu’à la fin du mois de décembre. À noter que les numéros de téléphone du service Vie de la Cité restent inchangés.

Inaugurée en 2010, l’épicerie sociale assure aujourd’hui sa mis-sion d’aide à destination d’un public en difficulté économique, fragilisé ou exclu. La structure met à disposition des usagers des pro-

duits variés – alimentaires, d’hygiène, d’en-tretien ménager – moyennant une faible participation. Par le biais de l’aide alimen-taire, elle permet aussi aux bénéficiaires de régler d’autres factures telles que le loyer, le gaz, l’électricité et l’eau.

Répondre à une demande croissanteC’est le collectif Relais Solidarité Onet, regroupant diverses associations solidaires (Croix rouge, Secours catholique, Saint Vincent de Paul) qui régit le fonctionne-ment de la structure. Avec le soutien de la Ville, via le CCAS. Présenté dernière-ment, son bilan 2011 montre que l’asso-ciation gère des finances avec rigueur, tout en s’attachant à faire face à une demande croissante : « L’épicerie sociale a accueilli en 2011, 366 personnes dont 52 % de fa-milles monoparentales » précise l’adjointe au maire, en charge des Affaires sociales, Jacqueline Lacombe.

Mais ce constat signifie aussi que « avec la crise, les difficultés se sont accentuées.

En plus des personnes bénéficiaires de minimas sociaux, les salariés au SMIC ou à temps partiel déposent également des de-mandes d’aides, parce que ne pouvant plus faire face à des grosses factures ».

Inciter à la rencontre et à l’échangeOuverte deux fois par semaine toute au long de l’année, l’épicerie mobilise constamment trois bénévoles. Une grande partie de leur activité consiste à assurer la logistique : approvisionnement, stockage physique et sur informatique. Mais ici, on ne s’en tient pas à la seule distribution de nourriture ou d’aides matérielles. La digni-té de chacun est une priorité. Les enfants y trouvent de quoi jouer, pendant que leurs parents peuvent discuter, échanger, autour d’une collation de gâteaux et de boissons offerte chaque jour, à l’heure d’ouverture. Mieux, on propose des ateliers cuisine, image de soi, coiffure – ils ont été suivis par 129 personnes en 2011 – qui contri-buent à stimuler le lien social.

L’exigence de la lutte contre les exclusionsLa Ville est le partenaire public majeur des associations fondatrices. À travers cet enga-gement, c’est une certaine tradition « cas-tonétoise  » de l’accueil pour tous, de la solidarité, qui s’exprime. Toutefois, l’intérêt de la démarche est de dépasser la simple logique de l’aide d’urgence pour travailler sur la lutte contre l’exclusion. Ainsi que le souligne Jacqueline Lacombe : « Nous ne voulions pas que les personnes se sentent exclues du circuit de consommation tra-ditionnel, où l’acheteur a son autonomie. D’où le principe d’une participation finan-cière minime. Nous savons aussi qu’au-delà de problèmes financiers, ces situations posent le problème de l’insertion. D’où l’accompagnement que nous proposons aux bénéficiaires afin qu’ils gèrent leurs ressources et, aussi, qu’ils aillent à la ren-contre des autres ». * Rens. : épicerie sociale, 17-19, rue des Coque-licots, ouverte les lundis (14 à 17 h) et jeudis (9 à 12 h); CCAS, ouvert du lundi au jeudi de 9 à 12h et de 14 à 17h; le vendredi de 9 à 12 h et de 14 à 16 h/05 65 77 22 88.

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Le serviCe vie de LA Cité déLoCALisé à LA BALeiNe

iZiA eN CoNCert

LA BoNNe eNteNte, toUjoUrs très ACtive

bilan D’activitÉ 2011 De l’Épicerie sociale

plus qu’une Épicerie,un acteur Du lien socialDeux ans après son ouverture rue des Coquelicots, l’aide apportée par l’épicerie sociale est devenue indispensable à des Castonétois en difficultés financières. Mais la structure revendique un rôle plus actif dans la lutte contre l’exclusion.

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Préserver la dignité et la liberté de choix avant tout.

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L’année 2012 se terminera, à la Baleine, par un pied-de-nez à la curieuse prophétie faisant du 21  décembre de cette année la

date… de la fin du Monde. Et quoi de plus naturel que de programmer, pour l’occa-

sion, la célébrissime et si pleine d’espé-rance Symphonie du Nouveau Monde d’Anton Dvorak ? L’ensemble Contreproint et le Chœur de Sète seront à l’exécution… Suivie d’une revue sur des airs mythiques d’Opéra. Rendez-vous le 21 décembre (à 20 h 45).

À l’écoute de la scène minimalistePour cette première partie de la première saison d’hiver, même si la musique est reine, le principe d’une large ouverture, intéressant tous les publics, sera de mise. Rendez-vous donc, le 8 (à 20 h 45), avec la musique minimaliste… Une appellation qui recouvre en fait des œuvres aussi popu-laires que la musique des films Le fabuleux destin d’Amélie Poulain ou Intouchables. Pour ce concert, co-organisé par la MJC, sont programmés deux artistes phares de ladite scène : Dustin O’Halloran interpré-tera ses pièces pour piano et Moinho sera accompagné d’un quatuor à cordes.

Au rythme du Quatuor BeatLe répertoire de ce quatuor est moins une question de genres (ancien, classique, mo-

derne, contemporain, musiques actuelles), qu’une affaire de rythme. Pour offrir un pa-norama de pièces connues… mais passées au tamis énergétique des marimbas, batte-ries et vibraphones. Ils seront sur scène le 13 décembre (20 h 45).

Grand répertoire«  Aïda  », c’est un drame passionnel aux saveurs d’Orient… Dont Verdi a tiré l’une de ses plus prestigieuses partitions. C’est en direct depuis le MET de New York que le public pourra découvrir ou se délecter de cet incontournable du grand répertoire lyrique, joué sous la direction de Marco Ar-miliato et servi par une cohorte de voix ex-ceptionnelles. Rendez-vous le 15 décembre (18 h 55). * Rens. : 05 65 77 68 00 reservation@la-baleine.eu

« Super, génial, ouah »…les super-latifs ne manquaient pas dans la bouche des cent-vingt petits judokas du club Onet-Rodez

venus rencontrer la championne Lucie Décosse, le 14 novembre dernier à la salle des Fêtes. Vêtue de son kimono aux couleurs de l’équipe de France, la judokate a donné l’après-midi un « cours » de judo sur les tata-mis installés in situ pour l’occasion. Avant de se prêter très gentiment au jeu des auto-graphes, n’hésitant pas à arborer la médaille

qu’elle a glanée aux Jeux Olympiques de Londres pour permettre aux petits comme aux grands de conserver une merveilleuse photo souvenir.

Champions, dirigeants et bénévoles à l’honneurLa championne a ensuite participé à la remise des Trophées, dans une salle de la Baleine où s’étaient rassemblées quatre cents personnes. 14 récompenses et 3 médailles de la Ville ont honoré des sportifs remarqués durant l’année,

mais aussi les dirigeants et les bénévoles qui animent un vivier essentiel pour l’animation de la Ville comme pour la promotion de la citoyenneté.

à la baleine en DÉcembre

trophÉes Des sports 2012

en attenDant la fin Du monDe,la musique sur tous les tons

une championne au cœur « D’or »

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Les lauréats autour de Fabrice Geniez et Lucie Décosse (gauche) ; cours « magistral » pour les petits judokas (droite).

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Une grande fresque lyrique signée Verdi.

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Le talent rythmique du Quatuor Beat.

• Trophées par équipe : collège des Quatre-Saisons run and bike (championne d’aca-démie), benjamins Onet-le-Château escrime (1er tournois régionaux), Onet football U 17 (1er du championnat).• Trophées individuels : Cristèle Dumoulin (marche nordique), Béatrice Philoreau (ROC handball), Serge Bernier et Gérard Pozo (Pet d’Onet-Village), David Regourd (Onet Tennis), Corinne Gaffard (OSCR), Lucienne Calmels et Monique Ruols (UCR), Michel Pradel (Touroulis), Lois Rey et Sami Rey (Vélo 2000 Onet), Lucien Cot (arbitre officiel run and bike).• Médailles de la ville : Martin Escarpit (vice-président section judo Rodez-Onet), Gérard Gazagnes (président Onet tennis de table), Michel Villagrasa (président UCR).

>> les lauréats

6 Les nouvelles d’Onet-Le-Château

novembre 2012NaissancesBerthier aaron Bezanilla eliott Bladou axel

Errimi zakaria Fournier Quentin Gaschi Mensur Martin evaMathevet Joannès

Smoev nikolasMariagesOruc Selda & Ipek alidécèsLautard Gabriel

NUMéros d’UrGeNCe & serviCes PUBLiCsPolice nationale : 17Police municipale : 05 65 77 16 08Samu : 15centre hospitalier de rodez : 05 65 55 12 12Secours incendie : 18centre de secours principal de rodez : 05 65 77 66 00codIS : 05 65 77 12 18Sans-abri en détresse : 115urgence sécurité gaz : GrDF - 0 800 47 33 33raccordements : électricité (erDF/0 810 203 835) ; gaz naturel (GrDF/0 810 224 000) : liste des fournisseurs présents sur la commune disponible sur le site www.cre.fr

aéroport rodez-aveyron : 05 65 42 20 30Gare SncF : 05 65 77 33 30Pôle multimodal octobus : 05 65 42 55 75ca du Grand rodez : 05 65 73 83 00conseil général : 05 65 75 83 00Préfecture de l’aveyron : 05 65 75 71 71mairie d’onet : 0 5 65 77 25 00La baleine : 05 65 77 68 00médiathèque : 05 65 77 22 90cyberbase : 05 65 77 22 8 - pijcyber.onet@yahoo.fr

mJc : 05 65 77 16 00Piscine Paul-Géraldini : 05 65 42 96 01ccaS : 05 65 77 22 88ram : 05 65 77 11 32 ou 06 73 51 38 23maison des bouts de choux : 05 65 77 22 80

accueil de loisir Pierre-Puel : 05 65 42 25 93 - 07 86 27 06 52Jardin d’enfants : 05 65 77 22 87centre social : 05 65 77 11 30Ludothèque : 05 65 77 11 42maison de retraite : 05 65 62 98 30épicerie sociale : 05 65 77 22 88

s’iNsCrire sUr Les Listes éLeCtorALesVous pouvez vous inscrire sur les listes électorales (en cas de change-ment d’adresse ou comme nouvel arrivant) jusqu’au 31 décembre 2012. Pour ce faire, il suffit de se présen-ter à l’Hôtel de ville muni d’une pièce d’identité et d’un justificatif de domicile. Rens. : 05 65 77 25 00.

CArte CULtUreen tant que Castonétois, il est désor-mais possible de faire la demande de la carte culture. Gratuite et nominative, elle offre la possibilité de bénéficier de réductions sur les spectacles de La Ba-leine et sur d’autres manifestations. elle vaut par ailleurs pour inscription gra-tuite à la Médiathèque. La carte culture, nominative est remise gratuitement sur présentation du justificatif de domicile à la Médiathèque ou à La Baleine.

serviCes

ville citoyenneconseil municipal > 03/12 > hôtel de Ville/05 65 77 25 00

culturearts visuels > De plomb et de lumière, Gérard Truilhé édite, depuis de nombreuses années, des livres d’art ; cette exposition sera aussi l’oc-casion, démonstration à l’appui, de s’intéresser à la typographie, la lithographie > jusqu’au 30/11 > MJC/05 65 77 16 00musique > Izia (musiques actuelles) : la fille de Jacques Higelin en concert exceptionnel à Onet > 30/11 > salle des Fêtes/05 62 73 44 77musique > Rencontre musicale avec Sébas-tien Hoogn, guitariste d’Izia > 01/12 > krill de La Baleine/05 65 77 68 00arts visuels > Les personnages illustrés de notre jeunesse en puzzle, dessins animés en feuilletons TV, exposition de puzzles > du 02/12 au 2/01/2013 > MJC/05 65 77 16 00

musique > Saison de l’Association pour la Re-naissance du Vieux-Palais d’Espalion : concert de Nicolas Dautricourt (violon) et Dominique Plancade (piano) > 02/12 > grange de Floy-rac/05 65 51 11 50

musique > Plateau instrumental de musique minimale : panorama musical contemporain, caractéristique du mélange des registres clas-sique et populaire de format minimaliste, avec Dustin O’ Halloran (piano) et Moinho accom-pagné d’un quatuor à cordes > 08/12 > La Ba-leine/05 65 77 68 00

sportsbasket > OS Costes-Rouges 1 (M)/ASBC Druelle 2 > 30/11 > gymnase des Alba-tros/05 65 42 51 12

football > Football Onet 2/Saix-Semalens ; Onet 1 (U15)/FC Naucellois > 01/12 > stade Georges-Vigne/06 77 15 67 21

football > Football Onet 4/HT Villefranche

> 02/12 > stade Georges-Vigne/06 77 15 67 21

basket > OS Costes-Rouges 2 (F)/BC des Lacs > 02/12 > gymnase des Albatros/05 65 42 51 12

handball > ROC (M)/ AGJA Bordeaux Cau-deran ; ROC (15, F)/HBC Albi ; ROC (16, M)/HBC Albi > 08/12 > gymnase-dojo du Grand Ro-dez/05 65 42 15 28

football > > Football Onet 1/Séverac ; Onet (U17)/Albi > 08/12 > stade Georges-Vigne/06 77 15 67 21

football > Football Onet 3/Salles-Curan ; Onet 2 (U15)/Cahors FC > 09/12 > stade Georges-Vigne/06 77 15 67 21

volley > Costes-Rouges 2/Vallon-Causses > 03/12 > gymnase des Albatros/06 76 89 05 76

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CArNet

éditeur : PAC Communication, place des Maçons, Rodez.directeur de publication : Pierre Censi / RCS : Rodez A 378 321 608 00077 tél. : 05 65 68 04 10/pac.p@wanadoo.fr

Conception éditoriale : Agence Lexies impression : Hérail imprimeurissN : 2114-3048 dépôt légal : novembre 2012 tirage : 5 500 exemplaires

MeNUdes CANtiNes sCoLAires

lundi 26 : Betteraves râpées crues bio/boul’bœuf sauce tomate/semoule aux raisins/yaourt nature bio/compote pomme/cassis mardi 27 : Pizza mozzarella/rôti de veau braisé/céleri à la tomate/saint-nectaire/clémentine mercredi 28 : Salade verte aux croûtons/dindonneau rôti/bâtonnière de légumes/kiri crème/cocktail de fruits jeudi 29 : Salade de pommes de terre et thon/steack haché de veau et jus au basilic/chou fleur au gratin/liégeois de fruits vendredi 30 : Tomate et dés de bleu/cube de saumon et moules sauce crème/coquillettes au beurre/clafoutis aux pommes

lundi 3 : Salade verte et surimi/sauté de veau au cidre/pomme persillées/petits suisses aux fruits/raisinsmardi 4 : Potage vermicelle/filet de colin pané/épinards à la crème/saint-paulin/ananas au siropmercredi 5 : Pamplemousse au sucre/cuisse de lapin moutarde/quinoa aux légumes/yaourt nature bio/biscuitJeudi 6 : Blanc de poireau bio sauce ravigote/longe de porc aux herbes/lentilles du Puy/comté/flan aux œufsvendredi 7 : Salade multicolore/pintadeau rôti/chou vert et carottes/liégeois vanille/clémentine

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iNsCriPtioNs ACCUeiL de LoisirsLes vacances de noël débutent le 21 décembre au soir et se termineront le lundi 7 janvier. Les inscriptions aux centres de loisirs de la commune – moins de 6 ans (accueil de loisirs municipal Pierre-Puel), 6-12 ans (Centre social), 11-17 ans (Mjc) – pourront s’effectuer au Centre social le lundi 10 décembre (10 à 14 h et de 16 h 30 à 18 h 30) ou, au sein de chaque structure, le 12 décembre. À noter que les accueils de loisir seront fermés les 24 et 25 décembre ainsi que le 1er janvier.

pratiqueonet

magazinehenri campels,le Glaneur D’aveyron

livres

7N° 50 du 26 novembre au 10 décembre 2012

Depuis toujours, Henri Campels a pour son pays, l’Aveyron, les yeux de Chimène. « L’émotion me donne la chair de poule chaque fois que j’arrive à Conques, où je suis né. » Pour

l’avoir parcouru de long en large durant près de cinquante ans de carrière professionnelle, l’ancien

grossiste en confiserie connaît le département par cœur. C’est-à-dire à la fois sur le bout des doigts… et avec tout son cœur, une fidélité sans faille. Même s’il a pris sa retraite il y a deux ans, Henri Campels continue d’aller à la découverte des villages et des hameaux. C’est sa rencontre avec leurs habi-tants qui nourrit le livre Le Rouergue, un cóp era (Le Rouergue, autrefois).

Le lecteur y découvrira un regard très sensible, attendri parfois, sur la vie économique des villages dans les années 1950. « Au départ, je n’avais pas imaginé faire un livre. Je suis juste allé à la rencontre des gens, comme je l’ai toujours fait, et je leur ai demandé de me raconter comment était la vie de leur hameau autrefois, quelles activités on y trouvait ». Chemin faisant, Henri Campels a pointé sur la carte de « son Aveyron » quelque 417 villages situés au nord de la vallée du Tarn. Près de la moitié trouve place dans ce premier tome, revivant à travers l’évocation des com-merces, des artisans, des activités et des personnalités. Quand au sud, « je vais le faire maintenant », assure l’auteur avec l’enthousiasme d’un jeune homme… de près de quatre-vingts ans.

Onet-le-Château n’y figure pas. « C’est une cité trop moderne pour moi », confie l’auteur. Mais les Castonétois s’y reconnaîtront malgré tout. La majorité d’entre eux ne viennent-ils pas de ces villages chers à l’auteur. Le Rouergue, un cóp era est d’ores et déjà disponible dans les librairies aveyronnaises et dans certains commerces des villages qui y sont évo-qués. > René Campels, Le Rouergue, un còp èra, novembre 2012. Prix public : 28 euros.

Infatigable pèlerin des terres d’Aveyron, Henri Campels en a profité pour glaner au fil de rencontres avec ses habitants, des récits très vivants de la vie dans les années 1950. C’est la trame du livre Le Rouergue, un cóp era.

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Samedi

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