Hors-Série Développemt durable

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D D EVELOPPEMENT DURABLE HORS-SÉRIE

description

Développement durable à La Réunion pour 2011

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Des gestes simples en faveur du Développement Durable

et des économies pour toute la famille

Economisez

jusqu’à 130e*Pour l’e

au !

• en prenant une douche

plutôt qu’un bain

• en fermant le robinet

le temps de vous laver

les mains ou les dents

ou en installant une chasse

d’eau économique

• en n’utilisant le lave-

vaisselle et le lave-linge

que s’ils sont pleins …

Economisez

jusqu’à 140e*Pour vos factures d’EDF !

• en éteignant les lumières quand

vous quittez une pièce

• en utilisant de préférence

les brasseurs d’air ou en réglant

la climatisation sur 25° C

• en remplaçant toutes vos

lampes par des ampoules basse

consommation …

Economisez jusqu’à 400e*

Sur vos consommations

de carburant !

• en roulant de manière souple

et à une allure modérée

• en entretenant votre véhicule

régulièrement• en privilégiant le co-voiturage

ou les transports en commun

existants …*Sur la base d’un véhicule de moyenne cylindrée

* Sur la base d’une consommation moyenne annuelle

de 240m3 /hab/an contre 120m

3 /hab/an en Métropole

* Sur la base d’une consommation

de 3,54 MWh/an

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L es déchets ménagers ont atteint en 2008 à La Réu-nion un poids d’environ 600 kg par habitant et par

an (verts et encombrants compris) ! 488 000 tonnes pour 800 000 habi-tants. Soit pour un couple avec trois enfants, plus de 8 kg par jour ! Le message de la Semaine européen-ne de réduction des déchets repo-se sur ce constat. D’autant plus que la question du devenir des déchets ménagers devient cruciale. Les dé-charges de La Rivière Saint-Etienne et de Sainte-Suzanne arriveront à sa-turation d’ici cinq ou six ans au plus, même avec les extensions prévues. 382 000 tonnes de déchets ont ter-miné en décharge en 2008. Le taux de valorisation des déchets collectés a atteint localement 22 % en 2008 (106 000 tonnes) en incluant les déchets verts et, sans eux, on peut réduire cette proportion de moitié.Et nous ne parlons que des déchets des ménages... Entre produire moins de déchets, développer le recyclage et la valo-risation, stocker, incinérer, il faudra tout faire.Mais, quel que soit le mélange d’op-tions qui sera retenu, la réduction du volume globale des déchets sera la clé de voûte du projet. Nous savons

qu’il est indispensable de réduire le volume de nos déchets. Il suffit de re-garder le montant des taxes d’ordu-res ménagères. Plus il y aura d’ordu-res et plus la taxe sera élevée, c’est inévitable. Il faut donc revenir à la question du tri à la maison, car c’est là que tout se joue. Le domicile est le point de départ de la chaîne. Pour réduire ses déchets, il faut d’abord y prêter davantage at-tention et mieux les connaître.Le gas-pillage domestique, les emballages inutiles, deviennent alors évidents.

390 kg de déchets ménagerspar habitant et par an

Dans le domaine du recyclage des déchets, La Réunion n’a ni à rougir, ni à s’enorgueillir. Hors déchets verts et encombrants, les Réunionnais ne produisent pas plus de déchets mé-nagers que la moyenne nationale (de l’ordre de 390 kg par habitant et par an). Du côté de la poubelle à moitié pleine, que voit-on ? Depuis 10 ans, des filières de valo-risation se sont mises en place, soit localement, soit par l’expédition des déchets vers la métropole ou ailleurs. Le tri à la maison est entré dans les mœurs. Il augmente chaque année alors que la distribution généralisée des bacs jaunes à tous les foyers

date, dans l’île, de moins de six ans dans la plupart des cas. Mais il faut aussi regarder la poubel-le à moitié vide. Environ un tiers du contenu des poubelles jaunes est re-fusé par les centres de tri ! Motif : dé-chets non valorisables. A l’opposé, on peut être sûr qu’en fouillant dans les ordures ménagè-res qui finissent en décharge, on en trouverait qui auraient pu être recy-clées. L’information ne manque pour-tant pas. Tout le monde est censé posséder un guide du tri. Les consi-gnes de tri sont émises par Eco-em-ballage, organisme national en char-ge de l’organisation des filières. C’est la méthode qui fait défaut. D’où ce rappel des deux principes qui doivent guider la répartition des dé-chets dans les bacs. Premièrement : il faut absolument, au minimum, deux poubelles dans la cuisine, c’est-à-di-re deux sacs poubelle. Le sac des dé-chets recyclables se vide dans le bac jaune et se conserve. Le sac pour les ordures, lui, se ferme et se jette dans l’autre bac.Deuxièmement, en cas de doute, tout ce qui ne ressemble pas à du carton ou du papier non souillé, à une bou-teille ou à un flacon en plastique ou à une boîte de conserve, finit dans le bac d’ordures ménagères.

Nos poubellesprêtes à déborder

Les déchets ménagers à La Réunion(Chiffres 2008)

■ Quantité de déchets ménagers collectés en porte à porte (Poubelle grise + poubelle jaune) : 267 102 tonnes.

■ Emballages recyclables et papier (poubelle jaune) : 22 738 tonnes.

■ Proportion moyenne des déchets ménagers triés par les ménages : 8 %.

■ Taux moyen de refus en centre de tri : 26,5 %.

■ Déchets végétaux et encombrants collectés en porte à porte : 138 208 tonnes.

■ Volume de déchets collectés en déchèteries : 40 404 tonnes.

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DÉVELOPPEMENTDOSSIER

S E M A I N E E U R O P É E N N E D E L A R É D U C T I O N D E S D E C H E T S

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E ntreprise publique locale, SODEGIS est un des outils des collectivités locales du Sud de la Réunion, dans la mise en œuvre de leurs politiques de développement territorial.A leur initiative, mettant en synergie ses savoir-faire en matière d’aménagement, de construction et de gestion

patrimoniale, elle réalise des opérations d’intérêt général dans les secteurs prioritaires du logement social, de la résorption de l’habitat insalubre, de la structuration urbaine, des équipements publics, et du développement économique.

Troisième bailleur social sur le territoire du Grand Sud, avec 2 185 logements locatifs sociaux en gestion, propriétaire également de locaux d’activités et d’immobilier d’entreprises, elle fait de l’utilisation des énergies renouvelables un axe important de sa gestion patrimoniale, dans un souci de valorisation de son parc et d’amélioration de la qualité des services rendus à ses clients locataires, particuliers ou entreprises.

Depuis 2006, onze opérations locatives sociales neuves, réalisées en petits collectifs, ont été équipées de centrales de production d’eau chaude solaires, soit 400 appartements

du parc en service en 2009.Le solaire thermique est désormais intégré à toute les opérations nouvelles de la société. Son application sera également étendue à 15% du parc plus ancien, sur les immeubles pour lesquels les études de faisabilité en ont montré la réalisation possible.

SODEGIS est également producteur d’électricité photovoltaïque, avec trois centrales en service, chacune d’environ 35 kWc.

La première, avec 270 m2 de panneaux sur les toitures d’ateliers d’entreprises, à L’Etang-Salé, a été mise en service en juin 2004. Elle produit 46 900 kWh/an, et la recette, de 14 000 e HT./an, vient en diminution des charges des entreprises locataires des ateliers.La seconde, également à L’Etang-Salé, installée en toiture-terrasse d’une pépinière d’entreprises réalisée sous normes expérimentales HQE, achève sa première année de production avec 59 832 kWh et une recette de 24 345 e. HT.La troisième vient d’être mise en service à Saint-Louis. Avec 325 m2 de panneaux, elle couronne un immeuble de 39 logement locatis sociaux et, intégrée au bâti, participe à sa protection solaire.Pour une production estimée à 50 000 kWh, la recette annuelle sera de l’ordre de 28 000 e HT, et bénéficiera directement aux résidents, par déduction du montant de leurs charges locatives.

Cet investissement dans les énergies renouvelables est un des éléments d’une politique plus large de la Société visant à améliorer, dans ses choix patrimoniaux, les arbitrages en faveur d’un développement plus durable. La mise en œuvre de cette politique a pu s’appuyer sur un partenariat fort avec l’ADEME, la Région REUNION et l’EDF.

Dominique JACAMON, Le Directeur Général, le 15 juin 2009

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Communauté intercommunale du Nord de La Réunion (CINOR) Communes concernées : Saint-Denis, Sainte-Marie, Sainte-Suzanne.

Population totale : 194 173 habitants.

Total de la quantité de déchets ménagers collectés en porte à porte en 2008 : 65 472 tonnes (337 kg par habitant), dont : Ordures ménagères : 59 142 t (304 kg par habitant). Emballages recyclables et papier (bac jaune) : 6 330 t (33 kg par habitant).

La tri des déchets ménagers Dernier document de référence : Guide du tri “ Pour recycler, à vous de trier” édité en mars 2009. Des sacs de pré-collecte réutilisables et recyclables pour les déchets à placer dans le bac jaune sont distribués sur demande aux habitants d’immeubles. Ces sacs sont apportés à domicile par des médiateurs de l’environnement qui en expliquent l’usage.En cas de doute : Numéro vert 0800 605 605, appel gratuit depuis un poste fixe.

Compost La CINOR propose des composteurs gratuits en plastique pour les déchets du jardin et de la cuisine. Pour réserver un biocomposteur, appelez le numéro vert. La CINOR ne possède pas de plate-forme de compostage.

Proportion des déchets ménagers triés par les ménages : 9,6 %.

Taux de refus en centre de tri : 29,8 %.

Equipement complet des foyers en bac jaune : 2008.

Déchets végétaux et encombrants collectés en porte à porte : 22 454 t (115 kg par habitant).

Apport volontaire : l Verre : 2 052 t ( 10,5 kg par habitant). Nombre de bornes de verre : 361 (1 pour 537 hbts).

l Nombre de déchèteries : 8 et bientôt 9 (6 Saint-Denis, 1 Sainte Marie, bientôt 2 Sainte Suzanne).

l Volume collecté en déchèterie : 11 893 t.

Fréquence de collecte

n Ordures ménagères : 2 fois par semaine.

n Déchets recyclables (bac jaune) : 1 fois par semaine.

n Déchets verts : 1 fois tous les 15 jours.

n Encombrants : 1 fois tous les 15 jours.

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Les communautés d’ag-glomérations ont la res-

ponsabilité du ramassage et du traitement des déchets ménagers. Nous avons fait le tour des cinq communautés de com-munes de l’île pour recueillir les données de base de la col-lecte et du tri des déchets mé-nagers. La quantité globale de dé-chets, le taux de recyclage et le taux de refus en centre de tri nous paraissent les plus par-

lantes. Concernant le tri, une erreur courante vient du fait que certains emballages en plastiques sont acceptés dans la poubelle jaune et d’autres non, et on ne comprend pas pourquoi. La raison est sim-ple : certains emballages en plastique (pot de yaourt, films, sachets, etc.) ne se recyclent pas parce qu’ils sont trop lé-gers ou parce qu’ils sont for-més d’un matériau compo-site dont la transformation, localement, n’est pas rentable ou n’est pas possible techni-quement. C’est le cas par exemple des briques alimentaires (tetra-brik) qui sont refusées dans les centres de tri. Plus généralement, un em-ballage finit en décharges’il n’existe pas de filière de va-

lorisation ou s’il revient trop cher de l’expédier en métro-pole. Les évolutions dans les consi-gnes de tri s’expliquent ain-si par la possibilité de re-cycler un déchet. Ainsi les films plastiques entourant les packs d’eau ou de biè-re sont maintenant acceptés dans les bacs jaunes, ce qui n’était pas le cas auparavant. Pour favoriser le bon réflexe,

les communautés de com-munes distribuent des sacs de pré-collecte pour favori-ser le tri sélectif. Mais cet-te distribution n’est pas sys-tématique. La gratuité pose question, car il est vrai aus-si que c’est à chacun de se prendre en main. A notre avis, des sacs de pré-collecte réuti-lisables pour le bac jaune, rap-pelant les consignes de tri, pourraient parfaitement être vendus dans le commerce. On achète bien aujourd’hui les sacs de caisse... Pour la récupération du ver-re, le ratio préconisé au plan national est d’une borne pour 500 habitants. L’équipement de La Réunion est contrasté dans ce domaine. Pour les biocomposteurs, le problème est différent. Les

biocomposteurs rencontrent un succès incontestatble. Néanmoins, certains servent à toute autre chose qu’à fa-briquer du compost (niche du chien, etc.). Il faut se souvenir que les composteurs restent la propriété des communau-tés de communes, qui ont le droit de les reprendre. Mais celles-ci hésitent à aller plus loin que la simple sensi-bilisation des contrevenants... Au final, la collecte et le tri des déchets ménagers présentent donc un bilan orienté dans le bon sens. Au plan de l’infor-mation, on ne voit pas très bien ce que les communau-tés de communes peuvent fai-re de plus. Pour le reste, c’est à chacun d’entre nous de faire preuve de bon sens.

Comme le montre notre tournée, trop de déchets ménagers finissent dans la mauvaise poubelle.

Le grand bazar des poubelles

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Pour connaître les bons gestes, rendez-vous sur

reduisonsnosdechets.fr

En adoptant des gestes simples, on peut réduire ses déchets.

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reduisonsnosdechets.fr

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NT Communauté intercommunale

des villes solidaires (CIVIS)Communes concernées : Cilaos, L’Etang-Salé, Petite-Ile, Saint-Louis, Saint-Pierre. Population totale : 156 152 habitants.

Total de la quantité de déchets ménagers collectés en 2008 : 61 700 tonnes (395 kg par ha-

bitant), dont :

n Ordures ménagères :55 679 t (356 kg par habitant).

n Emballages recyclableset papier (bac jaune) : 6 021 t (39 kg par habitant). Proportion des déchets ménagers triés par les ménages : 9,75 %. Taux de refus en centre de tri : 31 %.

n Equipement complet des foyers en bac jaune :décembre 2008.

n Déchets végétaux et encom-brants collectés en porte à porte :

Total de la quantité de dé-chets ménagers collectés en porte à porte en 2008 :

35 913 tonnes, dont :

n Ordures ménagères :32 546 t (271 kg par habitant).

n Emballages recyclables et papier (bac jaune) :3 367 t ( 28 kg/hab). Proportion des déchets ménagers triés par les ména-ges : 9,2 %. Taux de refus en centre de tri : 27 %.

n Equipement complet des foyers en bac jaune : avril 2003.Déchets végétaux et encombrants collectés en porte à porte :

15 920 t (132 kg par habitant). Fréquence de collecte : Ordures mé-nagères : 2 fois par semaine.

n Déchets recyclables (bacs jaunes) :

1 fois tous les 15 jours. Déchets verts : 1 fois tous les 15 jours. Encombrants : 1 fois par mois.

n Apport volontaire :

Verre en apport volontaire et déchè-terie : 1 437 t (12 kg par habitant). Nombre de bornes de verre : 168 (1 borne pour 714 habitants). Nom-bre de déchèteries : 3 (2 au Tampon, 1 à Saint-Joseph). Volume collecté en déchèterie : 11 739 t.

La tri des déchets ménagers

Compost

Dernier document de référence : le “ Guide du développement durable” édité en mars et juin 2007. En 2008, la CIVIS n’a pas distribué de sacs de pré-

collecte réutilisables et recyclables pour le bac jaune.En cas de doute : Numéro vert 0800 501 501, appel gratuit depuis un poste fixe.

La CIVIS propose des composteurs gratuits en plastique pour les déchets du jardin et de la cuisine.Pour réserver un biocomposteur, appelez le numéro vert.Le compost produit par la

plateforme de compostage de la rivière Saint-Etienne est principalement vendu aux particuliers, ainsi qu’aux professionnels de l’aménagement paysager. Tarif de référence : entre 5 et 10 e la tonne.

28 183 t (200 kg par habitant).

n Fréquence de collecte :Ordures ménagères : 2 fois par se-maine.

n Déchets recyclables (bac jaune) :1 fois par semaine. Déchets verts : 1 fois par semaine. Encombrants : 1 fois par semaine.

n Apport volontaire :Verre : 1 148 t (7,35 kg par habi-tant). Nombre de bornes de verre : 159 (1 borne pour habitants 982 habitants).Nombre de déchèteries : 3 (1 Petite-Ile, 1 Saint-Pierre, 1 Ci-laos, projet à l’Etang-Salé en 2010). Volume de déchets collecté en dé-chèteries : 4 582 t.

n How-Chong : Environnement Prestataire de service en charge de la plate-forme de compostage de la Rivière Saint-Etienne. Tél. 0262 35 15 50. Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 6 h à 18 h.

Communes concernées : Les Avirons, Entre-Deux, Le Tampon, Saint-Joseph. Population totale : 120 020 habitant.

Communautésde communes du Sud (CCSud)

La tri des déchets ménagers

Compost

Des sacs de pré-collecte réutilisables et recyclables sont distribués dans tous les immeubles pour les déchets à placer dans

le bac jaune du local à poubelles.En cas de doute : numéro vert 0800 327 327, appel gratuit depuis un poste fixe.

La CCSud propose de nouveaux composteurs gratuits en bois pour les déchets du jardin et de la cuisine. Les bio-composteurs sont livrés chez l’usager.Pour réserver un biocomposteur, appelez le numéro vert ou

faites votre demande sur le site internet : www.ccsud.fr.

n La station de broyage de La Plaine des Cafres valorise les déchets végétaux. Pas de vente au public.

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Communauté intercommunale Réunion Est (CIREST) Communes concernées : Bras-Panon, Plaine des Palmistes, Saint-André, Saint-Benoît, Sainte-Rose et Salazie.

La tri des déchets ménagers

Compost

Le guide d’utilisation du bac jaune sera distribué en fin d’année et un nouveau guide des déchets dès janvier 2010. Près de 15 000 sacs ont été

distribués cette année à l’occasion d’opérations de sensibilisation. En cas de doute : Numéro vert, 0800 092 111, appel gratuit depuis un fixe.

La CIREST propose des composteurs gratuits en plastique pour les déchets du jardin et de la cuisine. Pour réserver un biocomposteur, appelez le Numéro vert.

La vente de compost au public est possible sous réserve de la disponibilité du compost. La quantité minimale en vrac est d’une tonne. Tarif de référence : 35 e la tonne

Population totale : 120 000 hab. Total de la quantité de déchets ménagers collectés en 2008 : 38

384 tonnes (319 kg par ha), dont :

n Ordures ménagères :37 592 t (313 kg par ha).n Emballages recyclables et papier (bac jaune) :792 tonnes (6 kg par ha). Proportion des déchets ménagers triés par les ménages : environ 1%, soit 358 tonnes. Taux de refus en centre de tri : 18 %. n Equipement complet des foyers en bac jaune : la CIREST a opté pour un tri sélectif par apport volontaire. Le système ayant ses limi-tes, elle mettra en place la collecte en

porte à porte en 2010. La distribution du bac jaune débute en février.n Déchets végétaux et en-combrants collecté en porte à porte :23 508 t (196 kg par ha). Fréquence de collecte : ordures ménagères : 2 fois par semaine ou 3 fois par semaine (en centre ville).n Déchets recyclables (bac jaune) : mise en place en 2010. Déchets verts : 1 fois par mois en hiver et 2 fois par mois en été. n Encombrants : 1 à 2 fois par mois selon les communes.Compte tenu de la mise en place du bac jaune en 2010, les fréquences de collecte vont changer dans certaines communes.

Territoire des communes de l’Ouest (TCO)Communes concernées : Le Port, La Possession, Saint-Leu, Saint-Paul, Trois-Bassins. Population totale : 202 000 habitants.

Total de la quantité de déchets ménagers collectés en porte à porte en 2008 : 63 684 tonnes

(315 kg par habitant), dont :

n Ordures ménagères :57 560 t ( 285 kg par habitant).

n Emballages recyclables et papier (bac jaune) :6 124 t (30 kg par habitant). Propor-tion des déchets ménagers triés par les ménages : 9,6 %.n Taux de refus en centre de tri : 27 %. Equipement complet des foyers en bac jaune : décembre 2004.

n Déchets végétaux et encombrants collectés en porte à porte : 47 251 t (233 kg par habitant). Fréquence de collecte : ordures ménagères : 2 fois par semaine. Déchets recyclables (bac jaune) : 1 fois par semaine. Déchets verts : 1 fois tous les 15 jours. Encombrants : 1 fois tous les 15 jours.

n Apport volontaire :Verre : 1 936 t (10 kg par habitant). Nombre de bornes de verre : 350 (1 borne pour 577 habitants). Nombre de déchèteries : 8 (1 La Possession, 1 Le Port, 3 Saint-Paul, 2 Saint-Leu, 1 Trois-Bassins ). Volume collecté en déchèterie : 7 548 t.

La tri des déchets ménagers

Compost

Le “ Guide pratique de l’Environnement ” fournit une liste de 88 produits pour leur destination en fin de vie : bac d’ordures ménagères, bac jaune, déchèteries, borne d’apport de verre, retour au vendeur...

Dans les immeubles, des sacs de pré-collecte réutilisables sont distribués pour les déchets à placer dans le bac jaune du local à poubelles. En cas de doute : Numéro vert 0800 605 605, gratuit depuis un poste fixe.

Le TCO propose des composteurs gratuits en plastique pour les déchets du jardin et de la cuisine. Pour réserver un biocomposteur, appelez le

Numéro vert. Sans être la règle, la vente de compost au public est possible sur le site de la plate-forme de compostage du Port. Tarif de référence : 10 e la tonne.

n Apport volontaire :Verre : tonnage : 353 t. Nombre de bornes pour le verre : 140 bornes (1 borne pour 857 ha).Nombre de déchèteries : 5 (1Bras-

Panon, 1 Plaine des Palmistes, 1 Saint-André, 1 Sainte-Anne (Saint-Benoît) et 1 Sainte-Rose). Volume de déchets collecté en déchèterie : 4 642 t.

n Plate-forme de compostage de Sainte-Rose, derrière le Pôle Environnement (ajusté à la déchèterie) RN2, Sainte-Rose

Le casde Saint-Philippe

S’étant retiré de la CIVIS en 2002, Saint-Philippe est la seule

commune réunionnaise à n’appartenir à aucune communauté de communes.Elle intégrera la CCSUD le 1er janvier 2010.Jusqu’à cette date, elle reste liée à la CIVIS pour la collecte des déchets ménagers.

Population :5 193 habitants. n Total de la quantité de déchets ménagers collectés en 2008 : 1 949 tonnes (375 kg par habitant), dont :

n Ordures ménagères :1 845 t (355 kg par habitant).

n Emballages recyclables et papier (bac jaune) :104 t (20 kg par habitant).

n Plate-forme de compostage du Port. A l’extrémité sud-ouest de la commune, sur un ancien casier du Centre d’enfouissement technique. Horaires d’ouverture : 7 h - 15 h 30 du lundi au samedi.

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Les consignes de triCe qui se met dans la poubelle jauneEmballages en cartons : oui.

Journaux et magazines : oui. Bouteilles en plastique, y compris bouteilles d’huile (avec les bouchons) : oui. Film plastique entourant les packs d’eau ou de bière : oui. Flacon de nettoyant ménager : oui. Flacon en plastique de shampooings, douche, produits de beauté : oui. Sachet de sucre en plastique : oui. Sachet de riz en plastique : oui. Boîte de conserve (égouttées) : oui. Boîte métallique (thé, sucre, etc.), canette métallique, bouteille métallique de sirop : oui. Aérosol, mousse à raser : oui. Sachet de caisse en plastique : oui. Baril de lessive : oui. Sac de déchets pour poubelle :

La pile attitude 300 tonnes de piles sont importées chaque année à La Réunion. Moins de 10 % sont collectées pour être expédiées vers leur filière de traitement en métropole. Pourtant, tout est en place pour récupérer les piles mortes. Il existe des lieux de collecte dans tous les points de vente, dans la grande distribution en particulier, ainsi que dans les mairies, les déchèteries et divers autres endroits. Pour améliorer les choses, les points de collecte vont être rendus plus visibles. Et pour faire entrer la “ pile attitude ” à la maison, de petites boîtes en carton pour placer les piles usagées seront distribuées gratuitement dans certaines grandes surfaces pendant la semaine européenne de la réduction des déchets. Par ailleurs, pour réduire la quantité de piles usagées, il existe la solution des piles rechargeables. Les piles sont rechargeables jusqu’à 1000 fois !

Association EMMAÜS : La fin des ampoules à incandescence

(assiettes, gobelets, couverts) : non. Vaisselle en porcelaine : nonFilms en plastique alimentaires : non. Barquette en polystyrène : non. Boîte d’œufs en polystyrène : non. Boîte d’œufs en plastique : non. Jouet cassé en plastique : non. Stylo bille en plastique : non.

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Les DEEE couvrent le gros et le petit électro-ménagers tels que les réfrigérateurs, les matériels informatique et de télécommunication, les matériels

hi-fi, radio, les outils électriques, etc.La filière de collecte est en place depuis fin 2007 à La Réunion. Tout est prêt pour récupérer les appareils.Si l’appareil peut être réparé, cela vaut la peine de le céder à Emmaüs qui pourra le revendre d’occasion.Sinon il sera démantelé à La Réunion pour en récupérer les composants qui seront expédiés en métropole vers leurs filières respectives de recyclage.

Lorsque vous achetez un appareil neuf, n’oubliez pas de rapporter l’ancien chez le revendeur.Il a l’obligation de vous le reprendre.Vous pouvez aussi déposer vos appareils hors d’usage à la déchèterie de votre quartier.La plupart des déchèteries acceptent désormais les DEEE.Surtout, ne les abandonnez pas parmi des encombrants : certains DEEE contiennent des substances dangereuses pour l’homme et l’environnement !

On les appelle les Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques, DEEE, (il faut prononcer “ D trois E “).

Que faire des vieux frigos ?

La filière des lampes et tubes fluorescents est toute

récente (fin 2007). Précision importante : seules sont concernées par la collecte et la valorisation les ampoules à basse consommation : lampes fluorescentes compactes, halogènes basse consommation, LED, néons...Les classiques ampoules à incandescence sont, elles, condamnées à disparaître. Leur

retrait progressif du marché a débuté cette année et doit s’étaler jusqu’en 2016. Il est donc inutile de les conserver. Elles doivent finir dans la poubelle des ordures ménagères. Pour récupérer les lampécos usagées, tous les distributeurs d’ampoules disposeront sous peu en magasin d’un meuble en carton spécifique. Vous pourrez y déposer vos lampes économiques et vos néons usagés, sous réserve

qu’ils ne soient pas cassés ! De plus, vous pourrez retirer des sacs spéciaux (“ Mon sac à lampes “) pour le stockage à la maison des lampécos mortes en attendant de venir les déposer.Il faut aussi considérer que les lampes à basse consommation ont une durée de vie plus longue que les lampes à filaments classique. Pour réduire la quantité de déchets sur l’île, c’est un geste simple.

non. Briques alimentaires de lait ou de jus de fruit (Tetra brik) : non. Pots de yaourt et pots de crème : non. Bocaux en verre : non. Emballage de café :non. Flitre à café en papier : non (biocomposteur). Sachet de gruyère : non. Sachet de pâtes : non. Vaisselle en plastique

Papier d’emballage des rayons de boucherie-fromagerie : non. Boîte à pizza souillées : non. Couches culottes : non. Lingettes : non. Tube de dentifrice : non. Biberon en plastique : non. Biberon en verre : non. Mouchoir papier : non. Boîte de fromage en bois : non. Caoutchouc : non. Tuyau d’arrosage : non. Pot de peinture vide : non. Ampoule classiques: non. Cassette audio/VHS : non. Vêtements hors d’usage : non (déchèterie). Chaussures hors d’usage : non (déchèterie).

n Source : Guide pratique de l’environnement du TCO, Eco-Emballages.

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39,4%

Le STRIDA Un vélo de qualité, au look avant-gardiste

Gildas LE PESSEC qui possède déjà 2 magasins : rue Poivre à Saint PAUL et 3 rue du Général De Gaulle à Saint GILLES ouvrira bientôt un 3 ° points de vente à Saint Gilles (entrée sud) destiné aux vélos Electriques , vélos urbains pliants et Bicross puis un 4ème à Saint LEU en avril 2010.

Fort de sa notoriété auprès de tous les cyclistes et des pratiquants sportifs, il se lance dans l’importation de 2 nouveaux véhicules non polluants écologiques et révolutionnaires. Bien sur ce sont « des vélos » !

1 Le STRIDA ( qui a fait fureur lors des derniers salons mondiaux du cycles) : Un vélo de qualité, au look avant-gardiste qui se plie en 3 secondes, se porte comme une valise ou rentre facilement dans le coffre de votre voiture. Avec sa petite housse il vous accompagne

partout. Une idée originale qui permet de se garer à l’extérieur des villes et de circuler malin, sans polluer, sans encombrer la circulation et le stationnement en centre ville, mais aussi de gagner du temps et de faire de l’activité ! Un triptyque idéal a notre époque. Son poids est inférieur à 10 kilos. Une courroie en Kevlar remplace avantageusement la chaine en donnant une excellente souplesse de pédalage mais aussi et surtout « fini les marques de graisses sur les habits, plus de déraillements ! Souvent utilisé sur les ports, les propriétaires de bateaux ou les voyageurs trouveront dans ce moyen de transport un alibi pour se rendre facilement et écologiquement ou ils le désirent.

UN VENDEUR DE VELO S’ENGAGE DANS LE DEVELOPPEMENT DURABLE *

se plie en

3 SECONDES

2 Gildas LEPESSEC importe d’autre part toute une gamme de vélos électriques dont le rapport qualité / prix vaut vraiment le détour. Design et colories sont aussi de la partie et nous sortent un peu de la morosité habituelle. En effet le style VTT est représenté, celui du

vélo de ville, le vélo de beach, sans oublier le vélo pliable ! Avec ce panel de modèles vous ne pouvez que trouver votre bonheur ! Coût d’utilisation 1 Euro pour 1000 km. C’est le moyen idéal, à partir d’un certain âge, de retrouver le plaisir du vélo mais aussi de pratiquer une activité physique. C’est tout autant un excellent moyen de transport pour aller à son travail écologiquement et en évitant la transpiration intensive. Enfin c’est le moyen de transformer des trajets quotidiens difficiles en véritables parties de plaisir.

Alors avis aux amateurs venez essayer et vous verrez

“ l’essayer c’est l’adopter ! ”

aux vélos Electriques , vélos urbains pliants et Bicross puis un 4ème à Saint LEU en avril 2010.

Fort de sa notoriété auprès de tous les cyclistes et des pratiquants sportifs, il se lance dans l’importation de 2 nouveaux véhicules non polluants écologiques et révolutionnaires. Bien sur ce sont « des vélos » !

UN VENDEUR DE VELO S’ENGAGE DANS LE DEVELOPPEMENT DURABLE *

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Tous les véhicules hors d’usage devraient être déposés

chez un démolisseur agréé pour être dépollués. Dans l’île, cinq démolisseurs sont autorisés à

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Voitures :le recyclage sur le bon chemin

démonter les carcasses pour en récupérer les éléments (voir liste en encadré). Dans les faits, c’est encore loin d’être le cas. Les carcasses proviennent des

voitures accidentées par la voie des compagnies d’assurance ou sont des épaves abandonnées sur la voie publique expédiées par les communautés de communes, à leur frais. Il est rare qu’un particulier fasse appel à un démolisseur agréé car, si la reprise du véhicule est gratuite, l’enlèvement, lui, est payant. Le gisement reste en conséquence limité : 2 649 véhicules ont terminé leur vie par cette filière en 2008.

Les pneusLes pneus sont traités par Solyval, une société basée au Port. Les composants du pneu (le caoutchouc, l’acier et le textile) sont séparés, puis transformés en chips (des morceaux de quelques centimètres carrés) ou en granulat ou en poudre. Les chips sont utilisés dans l’enrobage des routes. Les granulats et la poudre servent à la constitution des sols souples de terrains de sports ou d’aires de jeux.

Les plastiquesTableau de bord, revêtement intérieur, etc. : il n’existe pas à La Réunion de filière capable de recycler les plastiques d’automobiles. Ces derniers finissent enfouis en décharges.

Le métalUne fois débarrassées de leur équipement, les carcasses sont

comprimées en cubes de ferraille par les démolisseurs agréés.Cette ferraille est vendue et exportée vers l’Inde où elle alimente l’industrie sidérurgique.

Les batteriesUne filière a été mise sur pied par l’association de traitement des batteries de La Réunion (ATBR) qui réunit la grande majorité des importateurs et distributeurs de batteries.Lorsqu’on achète une batterie neuve, on laisse au revendeur sa batterie usagée : tel est le principe.Les revendeurs disposent d’un emplacement où stocker les batteries usagées.Celles-ci sont ensuite collectées par un transporteur spécialisé, puis réexpédiées en métropole par la société CRMM pour être traitées (tout ou presque peut être valorisé

dans une batterie). Néanmoins, sans achat de batterie neuve, les choses se compliquent, car toutes les déchèteries n’acceptent pas les batteries. Cette filière fonctionne donc correctement, mais environ un tiers des batteries usagées échappent encore au circuit du recyclage.

Les huiles usagéesCette filière d’élimination, qui fonctionne très bien, est l’une des premières avoir été mises en place à La Réunion.Les huiles de vidange sont collectées par un collecteur agréé, Sovidenge, qui les apporte à la centrale thermique de Bois Rouge où elles sont brûlées.

Les produits dangereux

Le liquide de freins et les autres produits dangereux sont récupérés lors du démontage du véhicule et expédiés sur la plate-

forme de transit de la société STARDIS, spécialisée dans le conditionnement et l’expédition vers la métropole des déchets toxiques et dangereux.

Les pièces détachéesLes démolisseurs ont le droit de revendre les pièces d’occasion prélevés sur les véhicules destinés au broyage qui leur sont livrés. Leur agrément constitue pour le consommateur une garantie de la fiabilité des pièces réemployées.

Le verreLes pare-brises sont composés de deux couches de verre séparées par une pellicule de plastique (PVB) collée à chaud. Les lunettes arrière sont en verre trempé et contiennent des fils de cuivre. Leur recyclage impose des opérations complexes, impossibles à réaliser sur l’île. Ces verres, dès lors, finissent leur vie en décharge.

qui réunit la grande majorité des importateurs et

Les pneus

La batterie

Les plastiques

Le métal

Les huiles usagées

Le verre

Les produits dangereux

La poignée

Faute de filières locales de traitement, tout ne peut pas être recyclé et valorisé dans les composants d’une voiture retirée de la circulation. Néanmoins, une grande partie connaît une seconde vie : en moyenne, 85 % du poids d’un véhicule hors d’usage fait l’objet d’une valorisation.

Les démolisseurs agréés ■ CRMM, ZAE de La

Mare, Sainte-Marie, tél. 0262 53 17 60.

■ CUB, ZI Cambaie, Saint-Paul, tél. 0262 45 58 58.■ Général Auto-Région

Nord, 10, chemin Vavangues, ZAC Finette, Sainte-Clotilde, tél. 0262 28 08 46.

■ Général Auto-Région Sud, 1, chemin Maniron, ZA du Gol, Saint-Louis, tél. 0262 26 67 70.

■ Metal Réunion, boulevard de La Marine, Le Port, tél. 0262 71 85 17.

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L’ISOLATION, LA MEILLEURE SOLUTION

Vrai ou faux ?L’isolation thermique empêche la chaleur d’entrer à l’intérieur et maintient l’espace professionnel frais. Vrai – Une bonne isolation en toiture vous permet de gagner jusqu’à 5°C de fraicheur. Du coup, vous économisez de l’énergie liée à la climatisation sans altérer votre confort au travail, et vous économisez sur votre facture d’électricité. Avant de climatiser, pensez à isoler votre local !

L’isolation thermique ne protège que du froid extérieur. Faux – L’isolation thermique agit comme un thermos. Lorsqu’il fait froid, elle permet de conserver la chaleur dans l’espace professionnel, mais lorsqu’il fait chaud, elle maintien la fraîcheur intérieure.

Une solution à chaque toitureLe toit est l’élément de votre espace professionnel le plus exposé au rayonnement solaire. Mousse de polyuréthanne, polystyrène expansé, laines minérales en rouleaux (laine de roche, laine de verre), isolants à base végétale ou animale (liège, chanvre, etc..) sont autant de solutions adaptées à l’isolation thermique de votre espace professionnel.

Quelques critères de choix à prendre en compte pour une isolation efficace et pérenne : Privilégiez une toiture claire pour limiter les apports de chaleur (les couleurs sombres absorbant les rayons du soleil !).Pour lutter contre l’humidité (plus particulièrement dans les Hauts de l’Ile), la pose de polystyrène expansé est préconisée (le choix d’un isolant de type laine minérale est fortement déconseillé dans ce cas).

L’isolation des mursLimiter vos apports de chaleur ou de froid par vos murs extérieurs en créant une véritable barrière thermique par l’installation d’un isolant.Pour une meilleure efficacité, l’isolation des murs par l’extérieur est conseillée : performances accrues, pas de perte d’espace habitable, limitation des risques de condensation.Lorsque l’isolation extérieure n’est pas possible, l’isolation intérieure peut être mise en place avec quelques précautions (lame d’air, pare-vapeur) pour lutter contre l’humidité.

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Entretien avec

Michel Gérard,

Conseiller

municipal

délégué au

développement

durable

et à l’agenda 21

SAINT JOSEPHVille militante pour un développement durable

1) Quelle importance votre collectivité accorde t’elle au développement durable ?

A Saint-Joseph, nous n’avons pas attendu que le phénomène devienne une mode pour s’y intéresser. En effet, la notion globale de développement durable met en avant les notions de solidarité, d’équilibre, d’harmonie et de lutte contre toutes les formes de pauvreté. En 2001, le premier geste symbolique de notre municipalité aura été de couper l’eau de la fontaine en centre-ville. Tout simplement, parce qu’il paraissait invraisemblable à l’équipe municipale de faire couler l’eau en centre-ville alors que certains quartiers des Hauts ne disposaient alors pas de l’eau courante. Saint-Joseph ne se défait pas de son statut de Ville militante pour un développement durable et le démontre quotidiennement dans de nombreuses actions avec notamment les opérations de Résorption de l’Habitat Insalubre. Dans une ville comme la nôtre où l’authenticité est notre principale richesse, le développement ne peut être que respectueux.

2) Quelles sont les mesures phares prises à Saint-Joseph pour la protection de l’environnement ?

Je pense qu’il ne s’agit pas de parler de mesures phares car dans ce domaine, l’important est de multiplier les axes d’interventions. Aucune action n’est à prendre à la légère et chacun a un rôle à jouer. En ce qui nous concerne, en 2006, Saint-Joseph a été la première collectivité à élaborer son Agenda 21 avec le concours de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Réunion, et dès lors un élu a été délégué à cette thématique et à cet objectif de développement. De même, un référent a été désigné en Mairie pour toutes questions relatives à ce sujet.Depuis, la construction de la station d’épuration est en marche et nous sommes particulièrement fiers d’être la toute première collectivité à avoir pourvu l’une de nos dernières opérations de logement d’une micro-station d’épuration équipée de biodisques, un procédé de traitement naturel et efficace demandant peu de surface au sol (environ 200m2 pour 62 logements). Il s’agit de l’opération Mam’zelle Renette dans le quartier de Bas de Jean-Petit. Sur le plan des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Saint-Joseph est aussi la première commune à rendre accessible à tous son site Internet. Avec cette démarche, il s’agit ici de permettre aux personnes porteuses de handicaps d’accéder à l’information diffusée sur notre Site web. Les services de la municipalité sont également aujourd’hui équipés en logiciels libres. L’éclairage public est aujourd’hui en pleine reconstruction puisqu’un nouveau plan Lumière actuellement en chantier permettra de nombreuses économies d’énergie. Et puis il y a la signature de la Charte Agricole il y a deux ans déjà, afin de préserver nos terres agricoles et nos plantations et également le soutien aux associations. À Saint-Joseph nous pensons et agissons Développement Durable !

3) Quel message souhaiteriez-vous passer à la population pour une meilleure prise de conscience des enjeux du Développement Durable ?

Rabelais disait que « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. » et je pense que plus que jamais cette citation est d’actualité. Tout le monde à son rôle à jouer pour un développement durable et la modernité ne doit pas nous faire oublier Dame Nature et l’importance de nos terres. Il est ainsi nécessaire de changer nos habitudes et de revenir à des pratiques plus saines, plus naturelles. La municipalité réfléchit et développe de nombreux axes d’action envers les enfants et particulièrement les scolaires, la création des jardins scolaires par exemple, la sensibilisation au respect de l’environnement…. L’enjeu est fondamental et nous concerne tous ! En 2010, Saint-Joseph accueille l’Université Rurale Européenne, un rendez-vous important pour notre commune, un évènement où le développement durable tiendra une place considérable.

A Saint-Joseph, Ville Rurale,

le développement ne se conçoit que de façon durable. Préserver tous les atouts de notre espace pour nos générations futures, voilà une ligne de conduite adoptée par la municipalité de Saint-Joseph depuis 2001. Rencontre avec une municipalité qui se met au vert…

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L’inépuisableénergie des vagues :

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n Il existe deux projets d’exploitation de l’énergie des vagues pour produire de l’électricité.L’un d’entre eux est celui de la société Seawatt, qui exploite le procédé Pelamis conçu en Ecosse.Il s’agirait d’ancrer au large de Saint-Pierre un équipement flottant et s’apparentant à un serpent de mer. Le Pelamis est composé de longs cylindres reliés entre eux par des modules de conversion électrique. Ondulant au gré de la houle, il récupère la puissance des vagues et la convertit en électricité.L’autre projet, CETO

La maîtrise de la consommation d’électricité et la production d’énergies renouvelables constituent un autre grand

volet du développement durable.A l’heure actuelle, La Réunion cou-vre environ le tiers de ses besoins en électricité avec des énergies renouvelables : bagasse, barrages hydrauliques, énergies solaire et éolienne, etc. D’une part, il est pos-sible d’aller plus loin en complétant la panoplie existante par des solutions éprouvées, comme la géothermie ou la fabrication de biogaz.D’autre part, La Réunion a pour ambition de devenir un laboratoire d’expérimentation de technologies nouvelles dans la production d’éner-gies renouvelables.L’association Temergie (voir encadré) a été créée en 2007 pour soutenir les initiatives les plus innovantes en la matière.Elle accompagne déjà une demi-dou-zaine de projets... Petit tour d’horizon des énergies du futur.

Le chaud et froid fait des étincelles :une vieille idée (Jules Verne en parlait) refait surface avec le projet d’exploiter la différence de température entre les eaux de surface et les eaux profondes des océans pour produire de l’électricité (on appelle cela l’énergie maréthermique). Un acteur national de poids, le groupe DCNS, va réaliser en collaboration avec EDF Energies Nouvelles (EDF EN) le premier démonstrateur d’énergie thermique des mers (ETM) à La Réunion. La Région Réunion et DCNS ont signé le 13 octobre une convention à ce sujet.Le démonstrateur sera un système ETM à échelle réduite qui permettra de déterminer si un équipement à grande échelle pourrait être implanté au large de La Réunion.

L’île présente une configuration adaptée avec des eaux profondes (1 000 m) à peu de distance de la côte. Au-delà de ce projet, La Réunion a l’ambition de devenir le site européen d’expérimentation de l’ETM.

Des climatiseurs autonomes :dans un registre voisin du précé-dent, mais à plus petite échelle, la société réunionnaise DBE a conçu un prototype de moteur utilisant la différence de température d’un liquide pour créer une énergie mécanique à travers la dilatation d’une membrane (énergie thermo-dynamique).Parmi les premières applications possibles de ce procédé, s’il est couplé à un chauffe-eau solaire, figure la climatisation par com-pression, mais aussi la production d’électricité.

Energies renouvel ables La Réunion autonome dans 20 ans ?

C’est le pari de la Région, de l’Etat et des milieux économiques. L’enjeu est autant économique qu’environnemental avec à la clé un important gisement d’emplois et de compétences.

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L’inépuisableénergie des vagues :

Energies renouvel ables La Réunion autonome dans 20 ans ?

(procédé australien), est conduit par la société EDF Energies Nouvelles. Il exploitera le mouvement, provoqué par la houle, de bouées sous marines.Ces oscillations actionneront des pompes hydrauliques qui acheminent jusqu’à terre l’eau de mer à très forte pression, ce qui permet de faire tourner une turbine pour produire de l’électricité. Enfin, on peut citer une autre forme d’énergie marine, l’énergie hydrolienne, qui, avec le projet Solon par Atlantis-Macquarie, utilise l’énergie des courants sous-marins.

Des panneaux photovoltaïques plus performants :La Réunion compte 9,9 MW de puissance solaire photovoltaïque raccordée au réseau électrique, ce qui la positionne au deuxième rang des régions françaises derrière le Languedoc-Roussillon.Par ailleurs, La Réunion est au pre-mier rang nationale (et parmi les 3 premiers en Europe) pour le solaire thermique (100 000 chauffe-eau so-laires individuels). La société Corex, à travers le projet PVMAX, souhaite développer un système permettant d’augmenter les performances d’un panneau photovoltaïque (PV) en cli-mat chaud. Car, paradoxalement, si le soleil est indispensable, une trop forte température diminue le rende-ment des modules PV.

Des éoliennes adaptées aux conditions cycloniques :Il existe deux fermes éoliennes à La Réunion - l’une à La Perrière (Sain-te-Suzanne) exploitée par la société Aérowatt et l’autre à Sainte-Rose exploitée par la société EDF EN.L’un des freins au développement de l’énergie du vent à La Réunion tient aux cyclones et aux tempêtes qui risquent d’endommager fortement les éoliennes.Ainsi le fabricant Vergnet a conçu des éoliennes pouvant être abaissées au sol en cas de vents violents.Par ailleurs, le parc éolien de Sainte-Suzanne devrait accueillir prochaine-ment de nouveaux aérogénérateurs de plus grande puissance.

L’algocarburant :Bioalgostral est une jeune entreprise innovante réunionnaise investie dans la culture de microalgues en vue de produire de l’algocarburant, le biocar-burant dit de troisième génération.Cet algocarburant présente de meilleurs rendements que les bio-diesels dits de première génération. Il est destiné au moteur Diesel et aux avions.Par ailleurs, Bioalgostral a mis en œu-vre un procédé innovant de culture des microalgues en se servant des stations d’épuration.Ainsi les algues contribuent à la protection de l’environnement en assainissant les eaux usées. Enfin, de par ses conditions climatiques, La Réunion offre un milieu favorable à cette culture.

L’efficacité énergétique des bâtiments :Une société réunionnaise, TEEO, a conçu un logiciel de comptabilité énergétique permettant de mesurer la consommation d’un bâtiment en eau, en électricité, etc.Dès lors, il devient possible d’étudier des solutions moins “ énergivores ” en changeant les comportements et en faisant la chasse au gaspillage. De par son interface très ergonomique, ce logiciel, simple d’utilisation, peut être utilisé par “ M. tout le monde ”.

Les premiers pas de Temergie

Encore peu connue, l’association Temergie

s’annonce comme l’un des acteurs qui contribuera à la réalisation des objectifs d’autonomie énergétique à La Réunion.Temergie a pour vocation d’accompagner les entreprises et les laboratoires de recherche locaux porteurs de projets innovants dans les domaines des énergies renouvelables, de la maîtrise de l’énergie et du stockage de l’énergie.

Temergie rassemble une grande diversité d’acteurs régionaux : entreprises, laboratoires de recherche, associations, Pouvoirs Publics etc.Enfin, pour mener à bien ces projets réunionnais de recherche, Temergie travaille en étroite collaboration avec un pôle de compétitivité national nommé Capenergies.

n Pour plus d’informations :www.temergie.com

UN PRojET PéLAMISAU LARgE DU PoRTUgAL.

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Tout d’abord en sensibilisant de façon systématique l’ensemble des stagiaires, toutes filières confondues, à une démarche

individuelle et collective d’écocitoyenneté.

Mais également en intégrant dans la filière bâtiment, des modules de formation “Eco-construction”.

Enfin, en accompagnant les chefs d’entreprise et les salariés du bâtiment dans leur démarche globale d’économie d’énergie sur des champs bien spécifiques :- Isolation des toitures et des parois - Eau Chaude Sanitaire et économies d’eau- Climatisation, rafraîchissement et déshumidification- Eclairage et autres équipements électriques

(résidentiel et tertiaire) Pour plus d’information n’hésitez-pas à nous contacter au n° Azur 0 810 800 810.

Forte de sa mission d’intérêt général, confiée par laRégion Réunion en matière de formation, l’AFPARs’engage aujourd’hui, dans des actions concrètes de Développement Durable.

AFPAR, Cap sur l’écocitoyenneté !

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Européenne pour la première fois, la Semaine de la réduction des déchets se tient du 21 au 29 novembre. Près de trente projets réunionnais ont été labellisés par l’ADEME cette année.

La Semaine de la réduction des déchets constitue le temps fort de la campagne de communi-

cation nationale lancée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) depuis le 15 octobre. Un monstre fait d’embal-lages, notre “ double ” de déchets, a fait son apparition sur nos écrans de télévision et dans nos journaux. Il est désormais bien connu et, s’il fait sourire, il fait aussi réfléchir.Initiative française à l’origine, la Se-maine de la réduction des déchets prend de l’ampleur cette année en devenant européenne.

Des magnets pour se souvenirElle associe des collectivités territo-riales de Belgique, Estonie, Irlande, Italie, Espagne, Portugal, Roumanie, Suède, Royaume- Uni. Bref, c’est une bonne idée qui se confirme et qui fait son chemin. Localement, l’Ademe de La Réunion relaie et complète la com-munication nationale en visant la cible familiale au cœur, c’est-à-dire dans la cuisine. Elle propose en particulier une série de six magnets à coller sur les frigos et des cartes postales à envoyer à ses proches. Par ailleurs, il ne faut pas manquer l’exposition “ Les 10 gestes pour réduire nos déchets “. Présentée en 2008, elle n’est pas nouvelle, mais son impact ne cesse de croître. De plus en plus visible à travers l’île, cette exposition nous montre comment agir au quotidien pour réduire la produc-tion de déchets.Et l’on s’étonne qu’il faut, au fond, peu de choses pour obtenir un résul-tat. D’autant plus que certains de ces gestes sont déjà familiers à beaucoup

d’entre nous (comme de boire l’eau du robinet, d’imprimer des textes recto-verso, de faire du compost, etc.). Dès lors, pourquoi ne pas les appliquer tous ?, se demande-t-on. Autre signe montrant que le message est en train de gagner du terrain, le nombre de projets labellisés : près de trente cette année, soit plus du double par rapport à 2008.

Trier, c’est bien Réduire ses déchets, c’est mieux

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Quelques projets labellisés par l’ADEME

Lycée Leconte de Lisle (Saint-Denis) :parcours de sensibilisation au problème des déchets et de l’environnement. Des stands

sont animés par les élèves le long d’un parcours. Projection d’un documentaire sur l’environnement suivi d’un débat.

n Collège Jean d’Esme (Sainte-Marie) :le Club environnement du collège fait le tour des classes pour expliquer aux élèves comment réduire les déchets et mieux consommer. A la cantine ne sont servis que des produits peu ou pas emballés. Un composteur est installé pour la fabrication de compost avec les déchets de la cantine.

n Ecole catholique de Sainte-Clotilde :une semaine pour apprendre les bonnes habi-tudes. N’imprimer que ce qui est nécessaire.Utiliser les fiches de brouillon de chaque côté. Donner une deuxième vie aux classeurs. Les élèves aident le jardinier à composter.

n Collèges des Deux-Canons à Sainte-Clotilde : compostage des déchets de la

cantine scolaire, du papier et des cartons d’emballage par les lombrics. Les agents tech-niques ainsi que les élèves participent au tri des déchets compostables de la cantine.

n Ecole de la Nouvelle à Mafate :ouverture au public de l’atelier de recyclage des déchets de papier de l’école en place depuis deux ans et demi.

n ONG Arterre (Bras-Panon) :festival “ Les mains vertes ”, un espace d’échan-ge avec la population autour du respect de l’environnement. Avec des ateliers de recyclage artistiques, utilisation de gobelets réutilisables, interdiction des sacs jetables, utilisation de toi-lettes sèches, bacs de tri sur le site, etc.

n Crèche Les Béb’écolos à Saint-André :démonstration du fonctionnement de la crèche qui utilise des produits réutilisables ou recycla-bles : couches lavables, récupération d’eau, mo-bilier et jeux en bois, recyclage d’un maximum de déchets, économie d’énergie.

CLIMATE

l'environnement c'est la vie

COPENHAGUE 2009Négociations mondiales sur le Climat

La Ville de Saint-Denis s’associe à cet événement planétaire que constitue ce sommet de l’O.N.U sur le Climat.

L’objectif de ces actions est d’obtenir que les dirigeants du monde entier prennent des engagements forts au niveau climatique afin d’atténuer les effets catastrophiques du réchauffement planétaire :

- limitation de l’émission des gaz à effet de serre des pays industrialisés,

- aide financière importante pour permettre aux pays en voie de déve-loppement de s’adapter et de prétendre à un développement soutenable.

On ne négocie pas avec le climat, on agit.

Venez signer la pétition sur nos stands d’animationset soutenez l’appel sur www.copenhague-2009.com

PROGRAMMESamedi 05 décembre

au Marché de Nuit du Barachois

De 18H00 à 23H00

Sobatkoz sur le ClimatSpectacles pour enfants - slameurs

dimanche 06 décembre

au Barachois

De 14H30 à 20H00

Stands d’informations d’acteurs économiques et associatifs impliqués

dans le développement durable

Animations gratuites pour petits et grands

Verzonroot, conteurs, slameurs, théâtre pour enfants.

Cinéma en plein air : films sur le Climat

Lundi 07 décembre

à l’ancien Hôtel de Ville de St-Denis

17H00

Table ronde sur le Climat ouverte au public

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n Suivi de 80 administrés dotés de biocomposteurs afin d’évaluer leur mode d’utilisation, contrôler la qualité du compost produit et les conseiller.n A l’occasion de la dotation du Dimitile (L’Entre-Deux) en biocomposteurs, une classe du collège participe à un atelier sur le compost.

n Apprentissage du compostage  au sein d’une résidence pour personnes âgées des Avirons.

n Au lycée agricole de Saint-Joseph, sensibilisation des élèves de la section horticole au compostage, animation sur les dix gestes

pour réduire les déchets (exposition, jeux, stands divers etc.).n A l’occasion de la dotation des Jardins collectifs créoles en biocomposteurs, un atelier sur le compostage est proposé aux membres de l’association et aux élèves de l’école primaire de Bras-Creux.

Les principaux projets labellisés par l’ADEME dans le Sud  : 

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1- Choisissons mieux les produits et les emballages : préférons les

produits au détail ou en vrac, les em-ballages réutilisables plutôt que jeta-bles, les éco-recharges et les produits concentrés (lessives, savon liquide, détergent multi-usage, etc.).

2- Employons les sacs réutilisables pour faire les courses.

3. Mettons le “stop pub” sur notre boîte aux lettres pour réduire les

déchets papier. En moyenne, chaque foyer reçoit 50 kg de publicités dans sa boîte aux lettres.

4- Imprimons moins et utilisons le recto et le verso. Nous économi-

sons deux fois plus de papier.

5- Buvons l’eau du robinet. Boire l’eau du robinet, c’est réduire nos

déchets d’au moins 3 kg par an.

6- Economisons et réutilisons les piles. Préférons les piles

rechargeables (ce type de pile peut être rechargée 1 000 fois !). Eteignons les appareils inutili-sés. Ainsi nous économiserons au moins 15 piles par an.

7- Réutilisons les objets en leur donnant une seconde vie.

Réparons ce qui est réparable. Si possible, donnons nos vieux objets au lieu de les jeter.

8- Faisons notre compost. Faire son compost avec ses déchets de cui-

sine et ses déchets verts permet de réduire le poids de la poubelle grise de 80 kg par an et par habitant.

9- Choisissons des produits labelli-sés. Les écolabels sont reconnais-

sables à des logos. Ils concernant de larges gammes de produits : entre-tien, textiles de maison, sacs d’aspi-rateurs, filtres à café, sacs poubelle, cahiers, enveloppe, etc. L’écolabel garanti la qualité des produits et leur faible impact environnemental.

10- Pratiquons des gestes alter-natifs. Réapprenons le “ fait

maison”, faisons nous-mêmes nos jus de fruits, pains, pizzas, yaourts, conserves pour jeter moins d’em-ballages.

Simple et pédagogique, l’exposition “ Les 10 gestes pour réduire nos déchets ” a déjà beaucoup circulé à travers l’île. Elle était récemment présentée sur le stand de l’ADEME au Salon de la Maison. Il faut s’attendre à la voir de plus en plus. Elle fait notamment l’objet d’une forte demande des communautés de communes.A terme, elle sera dupliquée à 350 exemplaires pour être exposée dans toutes les manifestations publiques, les établissements scolaires, etc.

10 gestespour réduire nos déchets

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Esthétiques elles s’adaptent à tous les luminaires.

Elles consomment 5 fois moins d’énergie qu’une lampe classique,Leur durée de vie peut aller jusqu’à 15000h soit 15 fois plus longtemps qu’une lampe classique réduisant ainsi les coûts de maintenance, idéales pour les applications les plus exigeantes ou d’accès difficile.Elles sont conçues pour supporter de 10 000 à 500 000 cycles d’allumage/ extinction répondant ainsi à des applications professionnelles telles que hôtels restaurants cafés.Leurs alimentations électroniques assurent un démarrage instantané et une absence de scintillement.Elles peuvent fonctionner sur détection de présence.Certaines sont même équipées de cellules et capteurs crépusculaires.

LAMPECO Pro est une gamme de produits présentant de multiples avantages répondant aux attentes des professionnels :

POUR LA GESTION DE L’AMBIANCE :■ Deux teintes de

couleurs chaude et froide

■ Elles peuvent être associée à un variateur afin de gérer au mieux l’ambiance des locaux

LAMPECO Pro

moins d’énergie qu’une lampe

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Les résultats de l’expérience des foyers témoins menée en 2008 avaient été rendus publics en fin d’année. Ils méritent d’être rappelés. En pratiquant une moyenne de 4 des 10 gestes, 70 foyers témoins ont constaté une réduction moyenne de 26 % du poids de leurs déchets.

Foyers témoins Un quartde déchets en moins

Pour mener cette expérience, l’Ademe avait commencé par lancer une annonce à la recher-

che d’associations pouvant servir de relais pour recruter des candidats.Quatre associations avaient répondu à l’appel : la SREPEN (société réu-nionnaise d’étude et de protection de l’environnement), l’AJBio (asso-ciation des jeunes biologistes), CCC (Citoyens Contre le Chikungunya) et Animarun.Au final, via ces associations, ce sont 70 foyers qui ont accepté de se prêter au jeu. Ils couvraient à peu près tous

les modes de vie, de l’étudiant seul dans son studio à la famille complète vivant en maison individuelle avec jar-din. Que s’agissait-il de faire ? De peser ses déchets avant de les jeter à la poubelle.Pendant un mois, les foyers témoins n’ont rien changé à leur manière de vivre. Il ont peser leur sac poubelle telle qu’il était habituellement.A partir du deuxième mois, ils ont effectué tout ou partie des 10 ges-tes selon leurs possibilités. Chacun était libre de choisir les gestes qui lui convenaient.

La conférence de Copenhague se déroule du 7 au 18 décem-bre. L’initiative de l’association

ENVIe soutenue par la Ville de Saint-Denis débute le samedi 5 au soir pen-dant le Marché de Nuit. Des stands

attireront l’attention du public sur les enjeux du changement climatique, de la protection de l’environnement et du développement durable.

n La CINOR fera la promotion du tri sélectif des déchets ménagers. Le dimanche sera davantage consacré à des animations festives sur le thème du développement durable avec la projection du film “ Home ” et des spectacles notamment le concert de Verzonroots sur le Barachois.

n Enfin, lundi 7 se tiendra une table ronde sur le changement climatique

à l’ancien Hôtel de Ville, en présence de scientifiques, d’associations en-vironnementales, d’institutionnels, d’entreprises, etc.

n Saint-Denis veut mobiliser les Dio-nysiens sur la question du devenir de la planète à la veille de la conférence de Copenhague confrontée à l’ulti-matum climatique.“ Nous devons profiter de toutes les occasions qui s’offrent à nous pour “conscientiser” le public.“Que chaque citoyen s’interroge sur les gestes qu’il peut faire pour contri-buer à la préservation de la planète,

La Ville de Saint-Denis et l’association ENVIe veulent alerter les Dionysiens sur le changement climatique, à l’occasion de la prochaine conférence internationale, sur le climat de Copenhague.

Saint-Denis avant CopenhagueTrois jours pour la planète

explique Jacques Lowinski, élu mu-nicipal délégué au développement durable.“En tant qu’île, La Réunion est concernée au premier chef par le changement climatique.“A travers cette manifestation, nous nous joignons aussi à l’appel lancé aux dirigeants mondiaux qui seront réunis à Copenhague.“Nous participons au mouvement citoyen qui, à travers le monde, veut exercer une pression amicable, mais ferme pour que des décisions impor-tantes soient prises àCopenhague. ”

En moyenne, 4 gestes ont été mis en pratique au quotidien. Les données étaient transmises chaque semaine à l’Ademe.L’opération a duré six mois. Certes, ce n’est pas une expérience scientifi-que et la diminution précise du poids des sacs poubelles peut toujours être discutée.En revanche, ce qui est significatif, c’est que tous les foyers témoins ont enregistré une baisse du poids de leurs déchets. Tous sans exception. C’est bien la preuve que les gestes sont efficaces.

n La CIVIS est la première communauté d’agglomération de l’île de La Réunion à avoir embauché une chargée de mission Prévention Déchets en février 2009. Elle souhaite aborder la problématique des déchets dans sa globalité en y intégrant la réduction de la quantité et la nocivité des déchets produits. “ Un Programme Local de Prévention a été élaboré en

partenariat avec l’ADEME, explique Laetitia Hoareau. Il se décline en 51 actions selon 10 axes : compostage domestique et jardinage au naturel, allongement de la durée de vie des objets, éco-consommation, etc.L’objectif de réduction des déchets est de 7% sur 5 ans, soit environ 49 kg par habitant et par an à horizon 2013. Le programme concerne l’ensemble des producteurs de déchets, professionnels, ménages

et scolaires. ” Parmi les actions déjà réalisées, on peut citer l’opération des “ chariots-types” qui s’est déroulée en août dans quatre grandes surfaces.Deux chariots composés de 10 produits de consommation courante (riz, café, lessive…) étaient présentés aux clients : un chariot “ maxi déchets ” et un chariot “ mini déchets ” avec comparaison des poids des emballages et des prix .

Cette action a permis de sensibiliser 500 ménages aux achats afin de réduire les déchets produits en choisissant des produits peu emballés, des grands conditionnements, des produits durables, etc.Par ailleurs, la CIVIS renouvelle l’opération des foyers témoins auprès de 15 foyers pour évaluer l’impact des bonnes pratiques pour réduire les déchets.

Laetitia Hoareau, chargée de mission Prévention Déchets

Page 29: Hors-Série Développemt durable

En 2010, « Rechapage Réunion », plus connue sous le nom de RTS, fêtera ses 30 ans à La Réunion. En véritable professionnel du pneu,

RTS propose des pneus neufs tous types, toutes marques de la tondeuse à gazon aux pneus d’avions. Mais RTS c’est aussi le rechapage : trois décennies passées à redonner une nouvelle vie aux pneus usagés des transporteurs de l’île ; autant dire que pour cet acteur industriel, incontournable du pneumatique à La Réunion, sa forte contribution au Développement Durable ne date pas d’hier.

“Notre procédé exclusif de rechapage par l’application d’une bande de roulement en anneau - sans joint ni raccord - permet de retarder l’échéance de la mise en déchet de milliers de pneus par an, tout en garantissant des performances identiques à celles d’un pneu neuf ! » explique Pierre-François Charrier, PDG de RTS, et par ailleurs vice-Président de l’AVPUR.

“Protégeons aujourd’hui la Réunion de demain » tel est le slogan de l’AVPUR, l’Association pour la Valorisation des Pneus Usagés de la Réunion regroupant la plupart des importateurs, chargée de gérer la filière environnementale pneumatique financé par l’écotaxe perçue sur chaque pneu acheté.

Et c’est d’ailleurs pour mettre en lumière ce geste éco-citoyen, que RTS a décidé d’associer à sa campagne promotionnelle qui se terminera le 12 décembre prochain, un cadeau écolo : elle offre à chacun de ses clients la Taxe Environnementale et ce dans chacun de ses trois points de vente de l’île.

RTS à la mode du Développement Durable depuis 30 ans

En cadeau écolo : la Taxe Environnementale

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Développement durable à Saint-Pierre

Déplacements, architecture, arbres centenaires, énergie… il s’agit au final de penser aujourd’hui l’avenir des générations de demain en termes de développement économique et social. Après la piste cyclable dans la ville, le projet d’itinéraires prioritaires pour les autobus permettra de les extraire de la circulation et de les rendre ainsi bien plus attractifs.

Autant de citadins dans les bus, ce seront autant de voitures en moins dans la ville. Après la végétalisation harmonieuse des quarante-deux écoles du territoire, l’introduction du tri sélectif ou encore la production d’énergie électrique solaire à partir du toit de l’école Jean Jaurès, la commune prend également soin de ses arbres centenaires en concevant un projet d’aménagement scolaire guidé par la préservation de majestueux sujets remarquables. Dans les éco-écoles, ce sont d’ailleurs de véritables petits éco-citoyens qui sont formés par des enseignants de plus en plus impliqués. Et puis, tout récemment, la commune s’est associée à trois projets importants de développement durable avec des privés. Le premier, « Pelamis », consiste à produire de l’électricité à partir de la houle en utilisant un convertisseur semi immergé. Le second, intitulé « Energies Nouvelles » et porté par EDF, fait le même pari avec un autre système de récupération de l’énergie des vagues appelé CETO. Des études ont démontré que cette énergie renouvelable pourrait fournir un tiers de la consommation annuelle mondiale d’électricité. Concernant le troisième projet, fin octobre, le Conseil Municipal saint-pierrois signait une convention, toujours avec EDF, qui aura des effets concrets, à court terme, dans les domaines des lampes basse consommation, des chauffe-eau solaires, de la climatisation performante de classe A et de l’isolation thermique des toitures. Résolument, la commune de Saint-Pierre se met à l’heure du développement durable à grande vitesse.

Penser l’avenir des générations de demain

De A à Z. C’est dans l’ensemble de ses projets

d’aménagement que la ville de Saint-Pierre se met à l’heure du développement

durable. Déplacements, architecture,

arbres centenaires, énergie…