Horizon été 2013

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HORIZON DE PLACEMENTS ÉTÉ 2013 L ÉPARGNE CLASSIQUE SOUS PRESSION GESTION ACTIVE EN ACTIONS EUROPÉENNES LE NOUVEAU RÈGLEMENT EUROPÉEN EN MATIÈRE DE SUCCESSION

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HORIZOND E P L A C E M E N T S

ÉTÉ 2013

L’ÉPARGNE CLASSIQUESOUS PRESSION

GESTION ACTIVE ENACTIONS EUROPÉENNES

LE NOUVEAU RÈGLEMENTEUROPÉEN EN MATIÈREDE SUCCESSION

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SOMMAIRE

EDITORIAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

STRATÉGIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

ÉCONOMIE INTERNATIONALE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

FOCUS

L’épargne classique sous pression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

FONDS DE PLACEMENTPetercam L Patrimonial. Une approche flexible dans

un portefeuille diversifié . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

ACTIONS

Gestion active en actions européennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

ESTATE PLANNING

Le nouveau règlement européen en matière de successions . . . . . . . . 12La fin des titres au porteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

SPONSORING . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

PERFORMANCE DES SICAV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

CONTACTS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Les informations contenues dans le présent document ne vous sont communiquées qu'à titre

informatif et ne peuvent être considérées comme un conseil en investissement. Elles ne constituent

pas une offre pour l’acquisition ou la vente de valeurs mobilières. Si ces informations présentent un

intérêt dans votre chef, veuillez prendre contact avec votre gestionnaire afin notamment d’en vérifier

la conformité avec votre profil de risque. Les performances passées ne sont en aucun cas une

indication des résultats futurs. Les informations et opinions contenues dans le présent document

reflètent une situation à la date de rédaction du document et peuvent être modifiées à tout moment

sans préavis. Ce document est la propriété de Petercam et ne peut en aucun cas, même partiellement,

être copié, distribué ou publié, sans accord écrit et préalable de Petercam.

Editeur responsable : Geoffroy d’Aspremont, Place Sainte-Gudule 19, 1000 Bruxelles.

Rédaction achevée le 27 juin 2013.

Images : Shutterstock

ÉTÉ 2013

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1HORIZON ÉTÉ2013

Chère cliente,Cher client,

A l’image de la météo, ce printemps 2013 aura connu son lot de refroidissements et de fortes variationssaisonnières : récession persistante dans la zone euro, fléchissement des indicateurs économiques etrecul de la confiance des entrepreneurs en Chine et aux Etats-Unis.

Néanmoins, les marchés financiers n'ont guère, jusqu’il y a peu du moins, semblé s'en préoccuperet les marchés d’actions sont, pour la plupart, restés confiants. Deux récents événements sont toutefoisvenus doucher cet élan. Le brutal recul de la bourse japonaise, après un solide bond depuis le débutd’année. Et surtout l’avertissement de Bernanke que le soutien massif de la Fed à l'économieaméricaine ralentirait dès cette année.

Dans ce contexte, d’aucuns s’interrogent: “Et si les récentes hausses des cours ne reposaient que sur l'argentgratuit injecté dans l'économie mondiale par les banquiers centraux ? ; et si la reprise de l’économie étaitartificielle ?”Nous pensons que, malgré des derniers chiffres macro-économiques un peu décevants, l'économie mondialemaintient le cap vers la reprise. Dans cette perspective, comme nous l’avions envisagé dans nos scénariosd’investissement, si les obligations, surtout, vont au-devant d'une période plus difficile, les marchés d'actionsoffrent toujours les meilleures perspectives de rendement à moyen et long terme.

A ce sujet, dans cette édition, vous trouverez une analyse des fondamentaux qui guident notre sélection d’actionseuropéennes dans votre portefeuille. Ainsi, au deuxième semestre de cette année, avec un accent plus marquésur les actions, des résultats positifs devraient pouvoir être générés, grâce un portefeuille bien diversifié.

A cet égard – nous le rappelons souvent lors de nos conférences et sessions d’information –, la gestion active quenous défendons est intrinsèquement liée à une stratégie d’allocation réactive qui permet d'adapter un portefeuilleau moment le plus opportun, d’arbitrer les positions entre le risque et le rendement, enfin, d'anticiper autantque faire se peut, les évolutions futures. A titre d’illustration, vous trouverez dans cet Horizon la façon dont nous gérons notre fonds Petercam LPatrimonial. L'allocation entre les différentes classes d'actifs et la sélection individuelle d'actions et d’obligationssont soumises à une analyse des risques méthodique et rigoureuse. Les gestionnaires du fonds ont dès lors uneidée très précise des risques auxquels le portefeuille est exposé, et ont par ailleurs la possibilité de simuler lesconséquences de différents scénarios de marché sur les rendements de ce portefeuille. De quoi garantir une gestioncontrôlée du fonds.

Dans notre tour d’horizon des actifs, nous finissons par une réflexion sur les liquidités placées dans les produitsd'épargne classiques. Chute des taux, fin possible de l’exonération fiscale : objectivement, leur attractivité devraitperdre sa raison d’être. Par ailleurs, si de lourdes pertes pour les épargnants, telles que celles essuyées lors de la crise par les clients desbanques chypriotes, restent peu probables au cœur de la zone euro, le vrai danger pour les épargnants s'appelle"répression financière", à savoir le maintien volontaire de taux bas. Ne suffisant pas à compenser l'inflation, ilssapent lentement mais sûrement le pouvoir d'achat. Pareille politique devrait persister plusieurs années encoredans la zone euro.

Dans cette perspective aussi, plus que jamais nous pensons que la meilleure façon de protéger de votre patrimoine,c’est de le faire croître. Comment ? En tirant parti des opportunités avec savoir-faire et discernement.

Bonne lecture !

Geoffroy d’AspremontAssocié

EDITORIAL

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STRATÉGIE

STRATÉGIE

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Le maintien d’une politiquemonétaire résolument souplepermettra de soutenir les marchésfinanciers. Les marchés d'actionsoffrent dans ce cas toujours lesmeilleures perspectives derendement, alors que lesobligations, surtout, vont au-devantd'une période plus difficile. Unportefeuille bien diversifié “orientéactions” devrait offrir des résultatspositifs au deuxième semestre.

Pour la quatrième année d'affilée, leprintemps a coïncidé avec unfléchissement des indicateurséconomiques. Les marchésfinanciers n'ont toutefois guèresemblé s'en préoccuper, lesmarchés d'actions poursuivantmême jusqu’il y a peu leurprogression. Malgré une approcheferme chypriote, la récessionpersistante dans la zone euro, leséconomies automatiques pour lebudget américain, le recul de laconfiance des entrepreneurs enChine et aux Etats-Unis, lesmarchés d’actions sont pour laplupart restés confiants. Deuxrécents événements sont toutefoisvenus refroidir cet élan. A Tokyo, lerecul brutal de la bourse, après unsolide bond depuis le débutd’année. Aux Etats-Unis,l’avertissement de Bernanke que lesoutien massif de la Fed àl'économie américaine ralentiraitdès cette année. Dans ce contexte,d’aucuns s’interrogent: “Et si lesrécentes hausses des cours nereposaient que sur l'argent gratuitinjecté dans l'économie mondialepar les banquiers centraux ? ; et sila reprise de l’économie étaitartificielle ?”Nous pensons que ces questionssont légitimes mais l’inquiétudequ’elles suscitent est excessive car,sur un plan macro-économique,malgré des chiffres récents un peudécevants, l'économie mondialemaintient le cap vers la reprise. Lemarché immobilier et la situationfinancière des ménages et des

sociétés montrent de réels signauxpositifs, plus particulièrement auxEtats-Unis. De plus, la politiquemonétaire est appelée à resterextrêmement accommodante uncertain temps encore, et pourraitmême avoir de plus en plusd'impact sur l'activité économiqueà mesure que la confianceaugmentera. Enfin, il n'y a pasvraiment de déconnexion car leredressement des marchésd'actions depuis le creux de 2009suit étroitement la reprise desbénéfices des sociétés. La repriseéconomique a donc beau restermodeste et laborieuse, les sociétésn'en ont pas moins clairementamélioré leur rentabilité cesdernières années, et celatransparaît également sur lesmarchés d'actions. La combinaisond'une reprise économiqueprogressive et d’une situationtoujours difficile sur le marché dutravail incite à penser que lessociétés pourraient engranger desolides bénéfices un certain tempsencore.

Les perspectives sont par contreplus délicates pour les marchésobligataires. La croissance dans laplupart des pays reste en effetmodeste, l'inflation est faible et lapolitique monétaire se veuttoujours extrêmement souple. Unecombinaison qui a provoqué uneforte hausse des cours desobligations tant gouvernementalesque de sociétés. Résultat, la plupartdes marchés d'obligations étaient,jusqu’il y a peu, devenusrelativement chers, mais les limitesde cette dynamique apparaissentpeu à peu, au point que la politiquemonétaire extrême actuelle suscitede plus en plus d’interrogations.Un des objectifs de cette politiqueest d'augmenter l'inflation. Plus lesbanques centrales y parviendront,plus la pression à la hausse sur lestaux augmentera, avec à la clé desbaisses de cours pour lesobligations existantes. Les

banquiers centraux veilleront certesà éviter tout choc de taux tropbrutal, mais les récentsdéveloppements au Japon, où lesuccès initial de la nouvelleimpulsion monétaire a suscité unecertaine inquiétude, et aux Etats-Unis, où la Fed réfléchitouvertement à un revirement de sapropre politique, indiquent que celane sera pas facile. La politiquemonétaire mondiale devrait doncde plus en plus susciterl'inquiétude et la volatilité sur lesmarchés obligataires, et même siun vrai krach obligataire n'estcertes pas à l'ordre du jour, lesperspectives de rendement pour laplupart des produits à taux fixe sonttrès peu encourageantes. Aucuneamélioration n'est à attendre sur ceplan à court terme.

Plus encore que les obligations, l'ora résolument perdu de son éclatces derniers mois et a vu son courseffectuer un impressionnantplongeon. Malgré les avis trèsdivers sur les perspectives pour l'or,celui-ci représente quoi qu’il en soittoujours une assurance face à deuxscénarios de risque spécifiques.Personne ne sait ainsi clairementoù les expérimentations monétairesactuelles au niveau mondial nousconduiront. Le risque d'effetssecondaires négatifs à moyenterme reste très important. Ensuite,le risque d'‘accidents’ politiquesdans la zone euro est bien réel. Siun de ces risques se matérialisait,l'or retrouverait rapidement de sasuperbe, raison pour laquelle ilcontinue à jouer un rôle importantd'assurance dans un portefeuillediversifié. �

Jérôme van der BruggenHead of Investments

Private Asset Management

STRATÉGIE

Malgré quelques ratés et le récent avertissement de Bernanke d’un retraitprogressif de l’aide de la Fed, le scénario d'une reprise de l'économiemondiale au cours des prochains trimestres reste d’actualité.

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Après les signaux positifs del'automne 2012 et de début 2013, lareprise de l'économie mondiale ade nouveau connu quelques ratésau printemps, comme lors des troisannées précédentes du reste. Desratés qui ne sont probablement rienplus qu'une pause. L'économieaméricaine semble en effet toujoursen lice pour une reprise plus netteau second semestre et les paysémergents devraient lui emboîter lepas. Mais, pour le moment,personne ne sait si ce scénario dereprise se vérifiera. Quoi qu'il ensoit, il ne faut guère s'attendre àune reprise énergique. Les défisauxquels l'économie mondiale faitface restent pour cela trop nom-breux, l'endettement intenable despays industrialisés en tête. D’autrepart, l'inflation reste très faible, cequi laisse de la marge pour lemaintien d'une politique monétaireextrêmement souple. Les banquierscentraux devraient dès lorsmaintenir les taux à un faibleniveau. Les prochains trimestresdevraient donc nous réserver unecroissance progressivement plusrapide de l'économie mondiale,avec toujours une faible inflation etdes taux relativement bas.

LA REPRISE STRUCTURELLEDEVRAIT ÊTRE PLUS FORTEQUE LE DURCISSEMENT DELA POLITIQUE BUDGÉTAIREAUX ETATS-UNIS

Hausse des prix des carburants,conditions météorologiquesdéfavorables et, surtout, durcisse-ment de la politique budgétaire ontjoué des tours à l'économie amé-ricaine durant les premiers mois del'année. Ce durcissement est dureste le résultat concret du jeu de

tir à la corde entre Républicains etDémocrates au sujet des financespubliques ces dernières années. Enjanvier, les réductions d'impôtsprovisoires sur les revenus ont prisfin, ce qui équivaut à uneaugmentation d'impôts de 2% pourles travailleurs. Et en mars, leséconomies automatiquesconvenues précédemment ont priscours. Pour l'ensemble de l'année2013, l’impact de ces mesuresautomatiques sur la croissanceéconomique est estimé à 1,5%. Unesituation qui semblesurtout inquiéter leschefs d'entreprisedont la confiance aquelque peu reculéces derniers mois. Al'inverse, les ména-ges sont relativementoptimistes parrapport à leurs pers-pectives, un étatd'esprit lié dans unelarge mesure à lapoursuite du redressement dumarché immobilier. Depuis le creuxde début 2012, les prix des maisonsont en effet augmenté en moyennede 10%. De plus, le marché dutravail poursuit son redressementprogressif. Le secteur privé a ainsicréé un peu moins de 7 millionsd'emplois depuis début 2010 et lesindicateurs avancés laissent augu-rer une poursuite de la tendance àla hausse dans les prochains mois.La confiance des ménagesaméricains a donc atteint son plushaut niveau depuis la mi-2007, soitjuste avant l'éclatement de la crise.Même si la politique budgétairecontinuera à peser sur l'activitééconomique, tout semble indiquerque la reprise devrait s'accentuerau cours du second semestre.

De son côté, l'inflation est retom-bée à 1,1% à peine. Même s'iln'existe clairement aucun risqued'inflation pour le moment, de plusen plus de questions se posenttoutefois sur le caractère tenable decette politique monétaire extrême-ment accommodante. Car plus lareprise se confirmera, plus lesrisques de cette politique augmen-teront. Dans ces conditions, labanque centrale a donc déjà faitsavoir qu'elle réfléchissait à unchangement de politique moné-

taire. Cela passeradans un premiertemps par uneréduction des achatsd'obligations, lesvraies mesures deresserrement,comme des haussesdes taux ou la ventedes obligationsn’étant pasattendues avantplusieurs années.

Néanmoins, tout changement depolitique monétaire risque de jouerdes tours aux marchés financiers.Un premier pas peut être attendupour l'automne, mais la Fed resteradans tous les cas très prudente surce plan.

LE MALAISE PERSISTEEN EUROPE

L'approche des problèmes àChypre, où les épargnants ont pourla première fois été mis à contribu-tion, a soulevé de nombreusesquestions sur la gestion de la crisepar l'Europe. Toutefois, la recon-naissance du fait que Chypre étaitun cas vraiment à part, sans impactéconomique majeur a permis delimiter considérablement les

L'économie mondiale a encore montré quelques signes d’hésitation ces derniersmois. Toutefois, la faible inflation, la politique monétaire extrêmement souple etl'approche de certains problèmes structurels aux Etats-Unis devraient permettre unepoursuite de la reprise économique au second semestre.

SITUATION ÉCONOMIQUE INTER

Le risque denouveaux

“accidents” dansla zone euro

restedésagréablement

élevé.

ÉCONOMIEINTERNATIONALE

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conséquences directes. Mais leplus préoccupant est que la zoneeuro reste pour le moment enrécession. Et les perspectivesd’évolution ne sont pas réjouis-santes. La zone euro pourrait certessortir de la récession en automneen cas de confirmation de la reprisedans le reste du monde mais,même dans ce cas, la croissanceéconomique restera faible. L'accenten Europe reposera en effet encoreun certain temps sur la réductionde la dette, tant au niveau publicque privé, ce qui minera l'activitééconomique. Et en attendant, lavolonté de fournir des effortsstructurels et d'effectuer des pasconcrets vers plus d'intégrationsemble s'effriter. Des possibilitéssur ce plan pourraient réapparaîtreà l'issue des élections enAllemagne, mais cela reste haute-ment hypothétique. Après cinqannées de crise, la questioncruciale consiste toujours à savoirce que les citoyens des pays encrise sont prêts à endurer en ter-mes économiques avant d’opérerdes choix aux conséquences politi-ques inquiétantes. Le risque denouveaux “accidents” dans la zoneeuro reste désagréablement élevé.

L'inflation, de son côté, a reculérapidement ces derniers mois.L'obstination de réduction de ladette et la situation difficile sur lemarché du travail font en sorte queles risques de déflation dans lazone euro sont plus importants quele risque d'inflation. Après avoirlongtemps traîné, la BCE afinalement été contrainte, débutmai, d'abaisser ses taux directeursà 0,5%. Au vu des sombresperspectives économiques, denouvelles décisions en ce sensdevraient encore suivre dans lesprochains mois. Porteront-ellesleurs fruits ? La question resteentière. Mais d'un autre côté, laBCE n'a pas d'autre choix qued'essayer.

LE JAPON EMPLOIELES GRANDS MOYENS

L'économie japonaise est endéflation depuis plus de 15 ansmais le nouveau tandem formé parle Premier ministre Shinzo Abe et leprésident de la Banque centraleHaruhiko Kuroda a enfin décidé d'yremédier. Kuroda a ainsi sortil'artillerie lourde en promettant dedoubler la masse monétaire aucours des deux prochaines années,l'objectif étant de porter l'inflation à2% dans deux ans. Les premiersrésultats de la nouvelle politiquesont d'ores et déjà positifs puisqueles anticipations d'inflation ontclairement augmenté ces derniersmois, ce qui représente un premierpas indispensable vers la fin de ladéflation. Néanmoins, la Banquedu Japon se heurte déjà aux difficul-tés de cette politique car plus elleparviendra à augmenter lesanticipations d'inflation plus lapression à la hausse sur les tauxaugmentera aussi. Or, au vu del'endettement de l'Etat japonais, ilest essentiel pour la Banque duJapon de maintenir les taux souscontrôle afin d’éviter de rapidementexposer le gouvernement à unecrise budgétaire. Elle devrait dèslors encore accentuer sonprogramme d'achats d'obligationspour maintenir les taux souscontrôle, et une nouvelledépréciation du yen est doncprobable. A plus long terme, unréaménagement important de ladette publique japonaise apparaîtpratiquement inéluctable. Cedilemme entre la sortie de ladéflation et la pression à la haussesur les taux jouera des tours auxmarchés financiers. Quoi qu'il en soit, les problèmessont loin d'être résolus et lerésultat de ces expérimentationsmonétaires reste une grandeinconnue. �

Lisez d'autres analyseséconomiques sur notre blog :insights.petercam.com

ÉCONOMIEINTERNATIONALE

NATIONALE

ETATS-UNIS

ALLEMAGNE

BELGIQUE

CHINE

Croissance du PIB(varia�on annuelle)

Indicateur économique(enquête ISM)

Croissance du PIB(varia�on annuelle)

Indicateur économique(enquête IFO)

Croissance du PIB(varia�on annuelle)

Indicateur économique(enquête BNB)

Croissance du PIB(varia�on annuelle)

Indicateur économique

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FOCUS

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Avec la solution trouvée pour lesbanques chypriotes, qui a vu lesépargnants devoir payer pour lafaillite de leur banque, et des tauxd’intérêt qui s'approchent peu àpeu de 0%, les produits d'épargneclassiques sont de plus en plussous pression. Dans ce contexte, lecas de Chypre était plus que proba-blement une exception et le risquede voir, dans les pays centraux de lazone euro, les épargnants perdreleur argent dans une faillite ou unerestructuration de leur banque restefaible. Par contre, tout semble aussiindiquer que cette situation danslaquelle les taux d'épargne ne suffi-sent plus à compenser l'inflation, etoù les épargnants perdent end'autres termes progressivementleur pouvoir d'achat, ne devrait pass’améliorer de sitôt. Cette situationest en effet le résultat d'unepolitique délibérée des banquierscentraux pour ramener lamontagne de dettes sous contrôle.

BANQUES CHYPRIOTES ETFORTUNES RUSSES

Lorsqu'en mars, les autoritéseuropéennes ont, enfin, élaboré unplan de sauvetage pour Chypre, lesépargnants ont aussi, pour lapremière fois dans la zone euro, dûmettre la main au portefeuille. Lorsdes précédentes crises bancaires enIrlande, en Espagne, aux Pays-Baset en Belgique, l'épargnant lambdaavait chaque fois été ... épargné.Concrètement, les épargnantspossédant un compte auprès desdeux plus grandes banqueschypriotes ont probablement perduplus de la moitié de leurséconomies pour tout ce quiexcédait le plafond garanti de100.000 euros. A travers cettemesure radicale, les autoritéseuropéennes ont tenté de trouverune issue au dilemme chypriote.Chypreétait eneffetaccabléepar unsecteurbancairegigantes-que (8 foisla taille del'économietotale) engrandepartie enfaillite et oùétaitsurtout

parqué de l'argent russe. Or, lesautorités européennes refusaientd’utiliser de l'épargne européennepour sauver des épargnants russes.Une complication essentielle quifait de Chypre un cas relativementunique, même si ce caractèreunique a précisément été mis endoute par de hauts responsablespolitiques européens, dont leprésident de l'Eurogroupe JeroenDijsselbloem, qui ont laissé sous-entendre que le traitement réservéaux banques chypriotes pourraitdevenir un modèle pour l'approched'autres banques européennes endifficulté.

Le modèle classique d'approched'une banque en faillite prévoit eneffet que les actionnaires soientd’abord sollicités pour apurer lesdettes, avant les détenteurs d'obli-gations et les dépôts au-delà du

Les produits d'épargne classiques sont de plus en plus sous pression. Si delourdes pertes pour les épargnants, telles celles essuyées par les clients desbanques chypriotes, restent peu probables au cœur de la zone euro, le vraidanger pour les épargnants s'appelle "répression financière", à savoir lemaintien volontaire de taux faibles qui ne suffisent pas à compenser l'inflationet supposent donc une perte rampante du pouvoir d'achat. Pareille politiquedevrait persister plusieurs années encore dans la zone euro.

L’ÉPARGNE CLASSIQUESOUS PRESSION

La BCE réduit le rendement de l’épargne

Rendement sur les carnets de dépôt belges

Taux directeur BCE

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FOCUS

montant garanti et enfin l'Etat et lescontribuables. Il s'agit là toutefoisdu modèle habituel, d’applicationlorsqu'une banque connaît desdifficultés en raison de mauvaisesdécisions, sans qu’il y ait risque decontamination au reste du secteur.Ce dernier point est crucial car lesopérations bancaires reposent engrande partie sur la confiance. Sicette confiance est minée, la spiralenégative peut être dévastatrice, aupoint de faire vaciller l'ensemble del'économie. En cas de crise pluslarge, traditionnellement, les autori-tés interviennent pour maintenir lesecteur bancaire à flot. Nous enavons encore eu l'illustrationparfaite ces dernières années auxEtats-Unis et au Royaume-Uni et laméthode a également fait sespreuves au début des années 90 aumoment de la crise immobilière enScandinavie.

Le retour de la zone euro à des“conditions normales” n'est pasencore à l'ordre du jour et lemodèle de résolution standardpour les banques restera doncencore un certain temps au frigo.Par ailleurs, le sauvetage éventueld'une banque dans la zone euroreste jusqu'à nouvel ordre unecompétence nationale et il est peuprobable que les autorités natio-nales laissent tomber les épar-gnants d’une banque en difficulté.Jeroen Dijsselbloem n'a d’ailleurspas agi autrement en débutd'année lors du sauvetage de labanque néerlandaise SNS Reaalalors qu'il était encore ministre desFinances des Pays-Bas. Malgré ladébâcle chypriote, les dépôtsd'épargne en Europe restentabsolument garantis jusqu'à100.000 euros. Les montants au-delà de ce seuil ne sont pasgarantis et impliquent en d'autrestermes un certain risque, mais cerisque est limité.

LA RÉPRESSION FINANCIÈREREPRÉSENTE UN DANGERBIEN PLUS RÉEL POUR LESÉPARGNANTS

Depuis la décision de la Banquecentrale européenne, début mai, deramener son principal tauxdirecteur à 0,5%, les taux sur les

livrets d'épargne classiques sontretombés à moins de 1%. Des tauxqui ne suffisent plus à compenserl'inflation et cela depuis un certaintemps. L’épargnant qui a placé del'argent sur un livret d'épargnedébut 2010 a, à ce jour, récolté7,4% d'intérêts. Dans le même lapsde temps, l'inflation a toutefoisaussi progressé de 9,5%, si bienque l'épargnant a finalement perduplus de 2% de pouvoir d'achat. Etcette situation n'est pas près dechanger, dans la mesure où il s'agitde la conséquence d'une politiquedélibérée des banquiers centrauxdu monde occidental.

L'Europe est aujourd'hui assise surune (trop) importante montagne dedettes. Malgré les efforts d'assai-nissement des gouvernements etsurtout du secteur privé ces der-nières années, la dette totale enEurope (et aussi aux Etats-Unis)s'est, au mieux, stabilisée. Leschances que la dette puisse êtreréduite restent même limitées : descatalyseurs tels une forte crois-sance économique, la poursuitedes économies, un réaménagementde la dette et/ou une hausse del'inflation (concrètement : plusélevée que les taux sur la dette)sont nécessaires. Les deuxpremières options impliquent unremboursement intégral pour lesprêteurs (ou épargnants), alors queles options trois et quatresupposent que ces dernierssubissent une perte. La premièreoption de croissance économiqueest de loin la plus agréable, maisest aussi, hélas, peu réaliste. Il esten effet peu probable que l'Europeparvienne à développer unedynamique économiquevigoureuse au cours des dixprochaines années. Par ailleurs,l'Europe a aussi déjà montrédepuis un certain temps que ladeuxième option de l’austérité apeu de chances de sematérialiser, les importantsefforts d'économies n’étant pastenables à long terme, non pastant d'un point de vueéconomique que d’un point devue politique.

Il ne reste donc plus que deuxoptions afin d’espérer amorcerl'indispensable réduction de la

dette ces prochaines années. Unréaménagement de la dette a déjàété tenté en Grèce, et apparaît àterme presque inévitable pour despays comme l'Espagne et lePortugal. La quatrième option,moins radicale, s’est entre-tempsvu appliquée de manière généraledans la zone euro. Celle-ci consisteà ce que la Banque centralemaintienne volontairement les tauxà un faible niveau de manière à ceque l'inflation puisse éroderprogressivement la montagne dedettes. Viser sciemment une légèrehausse de l'inflation fait égalementpartie d'une telle stratégie. Même sila Banque centrale européenne semontre traditionnellement plusorthodoxe en matière de politiquemonétaire que les banquierscentraux aux Etats-Unis, auRoyaume-Uni et au Japon, elle seraégalement contrainte par la réalitééconomique de poursuivre sur lavoie empruntée. De nouvellesbaisses des taux peuvent doncencore être attendues en Europe, laporte pour un taux directeur négatifétant même déjà entrebâillée. Lesfaibles perspectives de croissanceet la nécessité de poursuivre ledésendettement en Europedevraient dans tous les casmaintenir les taux à un faibleniveau pendant plusieurs annéesencore. Une telle politiquemonétaire, aussi qualifiée derépression financière, metmalheureusement sous pressionles possibilités de rendement desproduits d'épargne classiques. �

Les rendements perme�ent à peine de couvrir l’infla�on

Rendement des obliga�ons d’Etat à 10 ans

Infla�on

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Les marchés financiers ont étémarqués par plusieurs moments decrise depuis deux ans et demi.Après une importante reprise en2009-2010, l'année 2011 a d'abordété secouée par le tsunami auJapon et, un peu plus tard, la crisede l'euro en Europe. Deux événe-ments à l’origine d’une période degrande volatilité sur les bourses.L'automne 2011 a par contre été lethéâtre d’une certaine reprise aprèsle sauvetage de la Grèce parl'Europe.

La période de calme a hélas été decourte durée et la crise s'est alorsdéplacée de la Grèce versl'Espagne, l'Italie et le Portugalavec, à la clé, un printemps 2012dominé par des sentiments néga-tifs sur les marchés financiers et unclimat de crise en Europe. Enfin, lapromesse, fin juin 2012, par lePrésident de la Banque centraleeuropéenne Mario Draghi de toutmettre en œuvre pour protégerl'euro a contribué à une nouvellepériode de reprise. Les marchésd'actions se sont alors envolés etles pays du Sud de l'Europe ont vuleurs taux obligataires reculer.

En ces temps pourtant mouve-mentés, le fonds Petercam LPatrimonial s'est distingué par unevolatilité limitée et des rendementsannuels positifs. Soit un comporte-ment fidèle à l'objectif du fonds, àsavoir faire fructifier le capital de

ses investisseurs à long terme, avecdes risques limités.

Au final, quatre éléments impor-tants ont contribué à la réalisationde notre objectif. Nous vous lesprésentons brièvement ci-après etvous expliquons en quoi ils ontcontribué au rendement à la foispositif et stable de Petercam LPatrimonial.

Tout d’abord, le fonds utilise defaçon optimale l’excellente capacitéde recherche de Petercam enmatière de macro-économie,d'actions et d'obligations. Ensuite,il applique une stratégie d'alloca-tion active basée sur une approchedéveloppée en interne. Troisièmeélément, le fonds cherche à effec-tuer la meilleure sélection possibled'actions et d'obligations. Enfin, lacomposition du portefeuille estparticulièrement solide grâce àl'utilisation des dernièrestechniques de gestion des risques.

Les études macro-économiques dePetercam permettent au fondsd'évaluer correctement lespossibles évolutions macro-économiques, comme lesperspectives de croissance pourl'économie mondiale et lesconséquences possibles de lapolitique économique desdifférents pays sur les marchésfinanciers.

Cela contribue alors à une stratégied'allocation active qui permet aufonds d'adapter son portefeuille aumoment le plus opportun etd'anticiper les évolutions futures.Tout cela en gardant toujours àl'esprit que le portefeuille doit êtreéquilibré pour pouvoir résister à depossibles événements inattendus.

Une fois l'allocation entre lesdifférentes classes d'actifs définie,le portefeuille est complété par unesélection d'actions et d'obligations.Dans celle-ci, l'équipe d’analystesde Petercam joue un rôleprimordial.

Elle fournit différentes analysesd’actions et d’obligations quipermettent aux gestionnairesd’effectuer une sélection judicieuse.C’est l'importance de cette équipeet l'accent mis sur la recherche “inhouse” qui ont permis au fil desannées à Petercam de se distinguerde la concurrence et contribuentaux rendements positifs des fondsPetercam.

L'allocation entre les différentesclasses d'actifs et la sélectionindividuelle d'actions etd’obligations sont soumises à uneanalyse de risques méthodique etrigoureuse. Les gestionnaires ontde ce fait une idée très précise desrisques auxquels le portefeuille estexposé, et ont par ailleurs lapossibilité de simuler les

Début 2011, Petercam a lancé un nouveau fonds dans sa gamme, le fondsPetercam L Patrimonial. Son objectif : un rendement positif à long terme. Près dedeux ans et demi plus tard, le moment est venu de dresser le bilan par rapport àcet objectif et d'analyser les éléments qui ont permis au fonds de se maintenir ences temps financiers agités.

PETERCAM L PATRIMONIAL,UNE APPROCHE FLEXIBLE DANSUN PORTEFEUILLE DIVERSIFIÉ.

FONDS DE PLACEMENT

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9HORIZON ÉTÉ2013

conséquences de différentsscénarios de marché sur lesrendements de ce portefeuille. Dequoi garantir une gestion contrôléedu fonds.

La conjonction des compétencesprécitées conduit à unecomposition particulièrementdiversifiée du fonds, qui metnotamment l'accent sur laprévention d'importantsrendements négatifs et permetd'obtenir un rendement positifcorrect à long terme.

Autrement dit, le fonds seratoujours investi de manièreéquilibrée grâce, d'une part, à desplacements affichant desrendements positifs en périodesfavorables et, d'autre part, à uneallocation en placements affichantde bons rendements durant lespériodes moins favorables. Même

si la répartition sera adaptée enfonction de l’attractivité desmarchés et des opportunités, lefonds recherchera toujoursl'équilibre et n’investira parexemple jamais plus de 50% sur lemarché des actions.

Quant aux perspectives actuelles,même si l'incertitude est pour lemoment très grande, nousconsidérons toujours qu'unereprise de la croissance mondialedans la deuxième partie de l'annéereste probable. Une reprise qui seranotamment animée par les Etats-Unis. Le consommateur américainsemble en effet retrouver confiance,revigoré par la hausse des prix del’immobilier et la diminution dutaux de chômage. Mais la reprisen'en est encore qu'à ses prémiceset pourrait très bien (comme en2012) ne pas se poursuivre. Celapourrait alors conduire, sur les

marchés d'actions, à la fonte dejolis bénéfices constitués au coursdu premier trimestre de cetteannée. Voilà pourquoi une gestionflexible reste primordiale, afin des'adapter en temps opportun auxévolutions rapides de laconjoncture.En investissant dans le fondsPetercam L Patrimonial, vouspourrez ajouter cette flexibilité àvotre portefeuille dans une optiquedéfensive, avec pour objectif dedépart un rendement positif à longterme. �

FONDS DE PLACEMENT

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10

Cela est démontré à suffisance parles excellents résultats de nosfonds de placement européens.Nos décisions d'investissementdans ce cadre reposent nonseulement sur la vision de notrepropre équipe macro-économique,mais plus encore sur noscompétences en matière de “stockpicking”, ce qui nous permetd’afficher, au fil des années, desperformances supérieures à cellede l'indice de référence. Le principede base de notre philosophied'investissement en matière defonds européens consiste en effet àinvestir en premier lieu dans dessociétés et des secteurs, et non desmarchés financiers.

Pour obtenir ce supplément derendement, Petercam mise sur lesdomaines dans lesquels elle a laconviction que les cours peuventsouffrir d'inefficiences exploitablesde manière structurelle. Petercamconsidère que de nombreux acteurssur les marchés financiers setrompent souvent dans l'évaluationde la durabilité de la création ou dela destruction de valeur. Descaractéristiques solides derendement et de croissancepeuvent en effet souvent êtremaintenues plus longtemps que lesmodèles de valorisationstatistiques ne le prédisent. End'autres mots, les renversementsde tendance ne se produisent pastoujours aussi vite que ne le disent

les statistiques. Toutes autresvariables égales par ailleurs, cetteconviction, si elle se vérifie, devraitdonc aboutir à une surperformancedes sociétés capables de générerdes rendements élevés et de croîtreplus longtemps. Voilà pourquoil'approche d'investissement dePetercam Equities Euroland estaxée sur la détection de sociétésenregistrant durablement desrendements élevés – supérieurs àleur coût de capital – etl'identification des entreprises lesplus à même d'enregistrer unecroissance supérieure.

La compréhension de la dynamiquesous-jacente du marché et desraisons pour lesquelles uneentreprise est capable ou non deconserver plus longtemps unavantage compétitif est essentielledans ce cadre. Au cours de cetteanalyse, les gestionnairesaccordent une grande attention auxbarrières pour accéder au marchéet aux avantages compétitifs desentreprises ou du secteur. Pourpouvoir juger de la durabilité, ilsobservent également leschangements (potentiels) auniveau de la dynamique sectorielleet examinent des éléments tels quela capacité d’adaptation dessociétés, leurs innovationstechnologiques, leurpositionnement concurrentiel etleurs caractéristiques, leur capacitéà soutenir leur croissance avec leur

propre cash-flow, le potentiel deréinvestissement de leur cash-flow,etc. Les gestionnaires évaluentaussi les raisons pour lesquelles leschiffres de croissance devraient êtredurables, et les facteurssusceptibles, au contraire, deralentir ou d’annuler la croissance.La qualité du management etl’adéquation de ses intérêts avecceux des investisseurs représententégalement deux facteurs-clésauxquels les gestionnairesaccordent énormément d'attention.Même de bonnes basescommerciales peuvent en effet êtreplombées voire détruites si lesmanagers mènent pour le reste unepolitique d'entreprise pas assezfavorable aux actionnaires. Outrel'accent sur la qualité de lacroissance, la valorisation joueaussi clairement un rôle crucialdans le processusd'investissement. Pour ceprocessus, l'équipe en charge de lagestion des portefeuilles se fonderésolument sur le travail de l'équiped'analystes sectoriels au sein dePetercam.

L'équipe de gestion ne se fonde dureste pas uniquement sur lestendances cycliques ou une visiontop-down, mais tient égalementcompte de thèmes à long terme etde tendances susceptibles dedéboucher sur une création devaleur durable sur l'ensemble d’uncycle. Cela peut être aussi bien au

Depuis la crise provoquée par la faillite de Lehman Brothers, les marchésd'actions sont principalement dominés par des fondamentaux macro-économiques. Pourtant, même dans ces circonstances, la gestion activecaractéristique de Petercam, alliant une sélection d'actions fondée sur desconvictions issues de recherches propres avec l'approche thématique top-down dela maison, est parvenue au fil des années à afficher systématiquement unrendement supérieur à son indice de référence.

GESTION ACTIVEEN ACTIONS EUROPÉENNES

ACTIONS

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niveau global (sociologique,démographique, politique,économique, technologique, etc.)qu’au niveau micro (technologique,changement de dynamiquesectorielle, activité de l'entreprise,etc.). L'identification de ces thèmeset tendances et de leursimplications plus larges permet dedistinguer les sociétés et secteursnormalement mieux placés pour, endépit même d'un recul cycliqueimminent, profiter des tendances etgénérer plus longtemps unrendement élevé. Cette approchedoit aussi contribuer à éviter lesinvestissements dans des actionsen proie à un repli fondamental. Cedernier point est important dans lamesure où il permet de ne pastomber dans le piège d'acheter desactions de sociétés qui, statistique-ment, semblent bon marché maisqui, sur une plus longue période,afficheront une sous-performanceen raison de rendements souspression, les privant ainsi d'unegénération durable de valeur. Enfin,cette approche permet aussi auxgestionnaires d'éviter de vendretrop tôt des actions gagnantes,notamment les actions qui,statistiquement, semblent avoiratteint leur valeur maximale.

Petercam estime par ailleurs queles analyses sur les marchésfinanciers mettent trop l'accent surles grandes capitalisations et qu'ilest également possible de créer unsupplément de valeur en orientantdavantage les efforts de recherchesur des segments de marché moinsconsidérés. Les investisseurs enactions et les bourses ont en effettendance à se concentrer surtoutsur les grandes capitalisations,pour lesquelles les anticipations decours et les valorisations relativesintègrent plus efficacement lesinformations disponibles. Parconséquent, la recherche internepeut plus difficilement contribuer àun rendement supplémentaire.Petercam préfère dès lorsconcentrer une partie importantede ses efforts de recherche sur desactions de taille moyenne(midcaps), moins suivies mais quin'en créent pas moins de la valeur,et pour lesquelles l’apport desrecherches internes en terme de

rendement est plus important. Lesactions de ces entreprises offrentnon seulement des opportunités decroissance encore non décelées,mais sont aussi susceptibles deprofiter d'une revalorisationimplicite dans la mesure où, en casd’augmentation de leur liquidité,davantage de maisons de recherche"sell-side" les suivront également.Autrement dit, ces actionsprofiteront alors également d'uneplus grande capitalisation, del'intégration dans un indice etd'une meilleure compréhension deleur situation spécifique par unnombre croissant d'analystes “sellside”.

De plus, ces midcaps offrent nonseulement un potentiel inexploité,mais aussi plusieurs atoutsintéressants par rapport aux bigcaps très largement suivies. Toutd'abord, elles représentent lemoyen idéal d'investir dans desgrands thèmes et secteurs. Cesmidcaps présentent en effet unmeilleur profil de croissance queles grandes sociétés dont lepotentiel dans les segments decroissance est dilué en raison d’unetrop grande diversification dansd'autres segments. Ensuite, lesactions de moyenne capitalisationprésentent non seulement unegrande exposition aux thèmes etsecteurs à fort potentiel decroissance, mais génèrent aussirégulièrement (ce qui est encoreplus vrai pour les midcaps à fortpositionnement industriel) unecroissance plus importante desrevenus que les actionscomparables affichant une grandecapitalisation boursière et occupantune position de leader sur leurmarché. Enfin, les actions demoyenne capitalisation entrentdavantage en ligne de compte pourdes fusions ou acquisitionsstratégiques avec ou par desgrands acteurs plus diversifiés,désireux d’améliorer leur profil decroissance ou de consolider leurspositions dans un secteur donné.Voilà pourquoi notre accent sur lesmidcaps encore méconnuesreprésente un complémentintéressant à notre accent sur unautre domaine aux inefficiences demarché claires, à savoir le caractère

durable de la création de valeur etdes investissements thématiques.

Ces actions de croissance degrande qualité représentent certesl'épine dorsale de notreportefeuille, mais il reste égalementde la place pour des actions devaleur très intéressantes dont labourse, selon nous, sous-estime lavaleur réelle. De quoi offrir unpotentiel de revalorisationintéressant. Mais une fois cepotentiel réalisé, de telles actionsoffrent moins de marge pour desrendements exceptionnels à longterme, si bien que leur positiondans le portefeuille dépendréellement des circonstancesconcrètes du marché. Le mêmeraisonnement vaut du reste pourles investissements dits “optin-like”, à savoir les investissementsdont le cours tient clairementmoins compte des chances desuccès que du risque de baisse encas d'échec.

Cette stratégie est complétée parune gestion des risques adaptée.Même si la structure du portefeuilleest principalement le résultat d'unesélection d'actions, l'objectif restede composer un portefeuillediversifié résolument fondé sur desconvictions et capable d'afficher demeilleures performances quel'indice de référence. Cetteapproche, qui tient compte del'indice sans pour autant le suivreaveuglément, est appliquée à titrede stratégie fondamentale dans lerespect de paramètres stricts etclairement définis au préalable enmatière de gestion des risques.Toutefois, Petercam resteintimement convaincu qu’uneconnaissance approfondie desactions dans lesquelles elle investiten tant que gestionnaire depatrimoine constitue le facteur leplus important afin de limiter lerisque de ses placements. �

ACTIONS

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Dorénavant, le citoyen ayant despoints d’attache dans différentsEtats peut choisir le droit applicableà sa succession. Ce choix neconcerne que les aspects civils dela succession et non son traitementfiscal. Si le choix répond auxprescriptions du règlement,l’autorité chargée de liquider lasuccession devra s’y conformer peuimporte l’Etat membre dans lequella succession sera ouverte. Enattendant la mise en application durèglement, les règles du droit belgerestent applicables.

UN CRITÈRE DERATTACHEMENT UNIQUE :LA RÉSIDENCE HABITUELLEDU DÉFUNT

Face à la mobilité croissante desindividus, le règlement a cherché àfavoriser sécurité juridique etproximité en retenant un critère derattachement unique pour ladétermination du juge compétentet de la loi applicable : celui de larésidence habituelle du défunt aumoment du décès(1).

C’est l’ensemble de la successionqui devra être soumise à cette loi,et ce afin d’éviter tout morcelle-

ment. Ce choix s’écarte de lasolution actuelle en droit belge quidistingue les biens meubles desimmeubles, soumettant lespremiers à la loi de la dernièrerésidence habituelle du défunttandis que la succession desseconds est régie par le droit duterritoire sur lequel ils sont situés.

Ainsi, à l’heure actuelle et à défautd’avoir choisi un droit applicable, lasuccession d’un citoyen françaisayant sa résidence habituelle enBelgique au moment de son décèsmais ayant gardé un immeuble enFrance et un autre au Maroc estrégie par trois législationsdistinctes : le droit belge pour tousles biens meubles et les droitfrançais et marocain pour lesimmeubles situés dans ces pays. Sile ressortissant français décèdeaprès le 16 août 2015, l’ensemblede sa succession sera régie par ledroit belge, à moins qu’il n’aitchoisi un autre droit applicable.

On le voit, la solution adoptée parle règlement garantit une approcheunitaire et assure au citoyen que sasuccession soit régie par une loiprévisible avec laquelle il a des liensétroits. Si, toutefois, il apparaît que

ce ressortissant français n’adéménagé en Belgique que peu detemps avant sa mort et que tousses intérêts patrimoniaux sontrestés localisés en France, sasuccession sera régie par le droitfrançais. Le règlement prévoit eneffet une exception au critère de larésidence habituelle lorsqu’ils’avère que le défunt présentait desliens manifestement plus étroitsavec un autre Etat que celui de sarésidence habituelle.

CHOISIR LE DROITAPPLICABLE À SASUCCESSION

Soucieux d’offrir aux citoyenseuropéens la faculté d’organiser àl’avance les différents aspects deleur succession, le règlement leurpermet de choisir le droitapplicable à leur succession. Encomparaison avec le droit belge oùcette option de droit existe déjà àl’heure actuelle, le choix offert parle règlement est plus limité : leparticulier ne peut choisir desoumettre sa succession qu’audroit de l’Etat dont il a la nationalitéalors que le droit actuel permetégalement de choisir le droit del’Etat de la résidence habituelle. Par

Entré en vigueur le 16 août 2012, le nouveau règlement sur les successionsinternationales uniformise au niveau européen les règles déterminant le jugecompétent ainsi que le droit applicable à toute succession ouverte à partir du17 août 2015.

GRAND ANGLE SUR LE NOUVEAURÈGLEMENT EUROPÉEN ENMATIÈRE DE SUCCESSIONS

ESTATE PLANNING

(1) Le règlement précise la manière dont la résidence habituelle devra être déterminée : “L’autorité chargée de la succession devraitprocéder à une évaluation d’ensemble des circonstances de la vie du défunt au cours des années précédant son décès et aumoment de son décès, prenant en compte tous les éléments de fait pertinents, notamment la durée et la régularité de la présencedu défunt dans l’Etat concerné ainsi que les conditions et les raisons de cette présence. La résidence habituelle ainsi déterminéedevrait révéler un lien étroit et stable avec l’Etat concerné, compte tenu des objectifs spécifiques du présent règlement”.

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13HORIZON ÉTÉ2013

ESTATE PLANNING

ailleurs, le règlement précise que cechoix devra porter sur l’ensemblede la succession, ce qui ne permetpas au futur défunt de choisir desoumettre la succession de sesimmeubles à une loi différente decelle choisie pour ses biensmeubles.

Que le choix soit posé enconformité avec les règles fixéespar le règlement ou en conformitéavec les règles du droit national, leparticulier ayant des intérêts dansdifférents Etats serait bien avisé deplanifier sa succession au regardd’un droit qu’il choisit, soit le droitde l’Etat dont il a la nationalité ou,s’il possède plusieurs nationalités,la loi d’un des Etats dont il estressortissant. On pense parexemple au citoyen belge résidantaux Etats-Unis ou en Suisse maisayant encore de nombreux intérêtsen Belgique. La liquidation et lepartage de sa succession seraientgrandement facilités s’il opte pourle droit belge, en particulier si sonrégime matrimonial est égalementsoumis à cette loi et qu’il a eurecours à des techniques deprogrammation patrimonialedépendant, en droit belge, des

régimes matrimoniaux, comme lesclauses d’attribution de commu-nauté ou les institutionscontractuelles.

Enfin, contrairement à la solutionactuelle en droit belge(2), aucunedisposition du règlement n’estconsacrée à la réserve héréditaire.Par conséquent, un ressortissantanglais résidant habituellement enBelgique où il possède unimmeuble peut décider dedéshériter ses enfants en totalité enchoisissant de soumettre sasuccession au droit de sanationalité, soit le droit anglaisignorant l’institution de la réserve.Cette possibilité sera égalementouverte au ressortissant belgerésidant aux Etats-Unis sans mêmequ’il ne doive choisir le droitapplicable à sa succession. Ilappartiendra dès lors aux héritiersréservataires de saisir le juge afinde tenter de rétablir leurs droits.

CONCLUSION

Bien que ce règlement ne soit pasencore d’application, sa future miseen œuvre doit être anticipée. Dèsaujourd’hui, un particulier peut

choisir de soumettre sa successionau droit de l’Etat dont il a lanationalité en se conformant auxconditions fixées par le règlement.Garantie de sécurité juridique, cechoix permet ainsi de mieuxplanifier sa succession et d’éviterd’éventuelles incertitudes sur ledroit applicable. A défaut de choix,la succession sera régie par le droitde la résidence habituelle dudéfunt, critère qui, malgré lesindications données par lerèglement pour le localiser, estsource d’incertitudes et doncd’insécurité pour le particulierayant noué des liens avec différentsEtats avant son décès.

L’uniformisation de ces règles auniveau européen permettra, onl’espère, de lever certainesdifficultés de planificationsuccessorale liées à la mobilité desindividus. En outre, conséquencedirecte de cette uniformisation, lacréation d’un certificat successoraleuropéen permettra à tout héritierou légataire de faire valoir saqualité et ses droits dans n’importequel Etat membre de l’Union, cequi pour l’heure est loin d’êtregaranti. �

(2) Actuellement, le futur défunt ne peut choisir de soumettre sa succession à un droit qui priverait ses héritiers du droit à la réserveque lui assurerait le droit normalement applicable (droit de la résidence habituelle du défunt pour les meubles et droit de lalocalisation de l’immeuble).

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ESTATE PLANNING

LA FIN DES TITRES AU PORTEUR

La loi du 14 décembre 2005 a sonné le glas des titres au porteur émis par les émetteurs belges. Leursuppression a été instaurée de façon progressive. Nous nous permettons de vous en rappeler les dates-clés.

1er janvier 2008 :

• l’émetteur de titres ne peut plus émettre que des titres nominatifs (1) ou dématérialisés (2); • les titres des sociétés cotées qui sont déposés en compte-titres sont dématérialisés de plein droit.

1er janvier 2014 : conversion de plein droit de tous les titres au porteur en titres dématérialisés etsuspension des droits attachés à ces titres.

1er janvier 2015 : mise en vente par les sociétés des titres au porteur dont les propriétaires ne sont pasconnus et versement du produit de la vente à la Caisse des Dépôts et Consignations.

1er janvier 2016 : l’ayant droit de titres pourra récupérer les sommes versées à la Caisse des Dépôts et Consignations moyennant paiement d’une amende de 10% par année de retard.

En outre, le gouvernement a introduit une taxe sur la conversion des titres au porteur en titresdématérialisés ou en titres nominatifs. Cette taxe s’élève à 2% depuis le 1er janvier 2013.

Ainsi, si vous possédez encore des titres au porteur, nous vous recommandons de procéder à leurconversion dès que possible, et en tous cas avant le 31 décembre 2013.

(1) titres nominatifs : titres inscrits dans le registre des actions/parts nominatives de la société émettrice.

(2) titres dématérialisés : titres déposés sous dossier auprès d’une institution de crédit ou d’une société de bourse ; la sociétéémettrice des titres doit quant à elle désigner un organisme de liquidation ou un teneur de compte qui tiendra à jourl’émission des titres de la société.

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WATERLOO DUCKS, LA GANTOISEET PETERCAM :

DES VALEURS COMMUNES

Depuis plusieurs années, dans le cadre de notre politiquede sponsoring, nous soutenons activement deux équipesde hockey. L’une à Gand, « La Gantoise », l’autre àWaterloo, le « Waterloo Ducks ».

Ces deux équipes de référence dans leurs régions respectives portent haut nos couleurs : lors du dernierchampionnat de Belgique 2013, l’équipe messieurs du Watducks a remporté le titre (le 4e en 7 ans !), et LaGantoise, après une saison 2012 en mode mineur, est remontée en Division d’Honneur, rejoignant ainsil’élite du hockey belge.

“Nous avons un bon mix avec nos propres jeunes, complété par quelques joueurs expérimentés et quelquesétrangers. Ces derniers ne sont pas à considérer comme des apports-surprises pour une saison. Nous essayons deconstruire sur la constance et que les joueurs restent au travers des bons et des moins bons moments”.

L’analyse du Président de La Gantoise, après leur belle fin de saison, fait singulièrement écho à celles quevous trouvez d’habitude dans nos Horizon. A vrai dire, ce n’est pas une surprise. La Gantoise – et leWatducks – cultivent sur le plan sportif des valeurs et une vision qui sont proches de celles qui nousaniment dans nos métiers de la gestion patrimoniale : stratégie, audace, diversification, fidélité etdétermination. Un partenariat naturel, donc !

LE CHÂTEAU DE HEX : LA GESTION ACTIVE D’UN PATRIMOINE HISTORIQUE

Bâti en 1772 à Heers dans la région de Tongres par le Prince-évêque Charles-François de Velbrück, Hex estconsidéré comme l’une des plus belles propriétés de Belgique, tant pour ses bâtiments dans le plus pur styleLouis XV que pour ses magnifiques jardins à la française et à l’anglaise, ses roseraies, son parc paysager etses potagers.

Ce joyau historique, au fil des différentes alliances, est resté en mains familiales depuis sa construction.Aujourd’hui, sa gestion quotidienne et le souci de sa pérennité sont assurés par le Comte et la ComtesseGhislain d’Ursel. Les contraintes de toute nature – des roses et des épines… –, et l’entretien d’un telpatrimoine familial requièrent une attention sans faille.

Depuis plusieurs années, nous avons le plaisir – et le privilège – de soutenir la passion et l’énergieinépuisable de ses propriétaires pour entretenir et développer ce château et ce jardin princiers*. Leur gestionactive de ce patrimoine, leur souci du travail bien fait et leur vision à long terme ne pouvaient que nousséduire !

Outre certaines manifestations privées ponctuelles, Hexouvre deux fois par an les portes de ses jardins àl’occasion de festivals de plantes rares et de roses.

* “Hex, la genèse d’un jardin princier”, Chris de Maegd,éditions Fonds Mercator, 2007

SPONSORING

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PERFORMANCE DES SICAV

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GESTION PRIVÉE

Fritz Mertens, Associé 02/229 65 38

Geoffroy d’Aspremont, Associé 02/229 65 38

Philippe de Broqueville, Associé 02/229 63 53

Lode De Vrieze, Administrateur 02/229 64 55

Geoffroy Vermeire, Administrateur 03/248 16 19

Anvers

Geoffroy Vermeire, Administrateur 03/248 16 19

Filip Verstreken, Directeur de gestion 03/248 16 19

Johan Segers 03/248 16 19

Nele Stevens 03/248 16 19

Amaury Steyaert 03/248 16 19

Patrick Van Roosbroeck 03/248 16 19

Kenneth Vanhecke 03/248 16 19

Anvers : Desk néerlandais

Ludo Franse 03/248 16 19

Bruxelles

Karin Ickx, Directeur Siège Bruxelles 02/229 64 52

Benoît t’Kint, Directeur Siège Bruxelles 02/229 66 36

Marc van de Werve, Directeur Siège Bruxelles 02/229 66 32

Vincent Lahy, Directeur Siège Bruxelles 02/229 63 26

Isabelle Beauvois 02/229 66 00

Marie-Frédérique Boursoit 02/229 62 78

Marc Dhondt 02/229 64 53

Emmanuel Dutrieux 02/229 62 92

Hubert Greindl 02/229 64 30

Diane Lejeune 02/229 65 67

Thierry Lemoine 02/229 65 12

James Maus de Rolley 02/229 64 32

Caroline Piers 02/229 66 49

Anna Pigott 02/229 66 50

Yolande Van Bunnen 02/229 64 51

Serge Van Ingelgem 02/229 64 54

Thierry Vleurinck 02/229 63 83

Gand

Kurt Vanwetter, Directeur 09/269 25 00

Kristof Agache, Directeur de gestion 09/269 25 00

Pieter Vander Stichele 09/269 25 00

Kenneth Vanhecke 09/269 25 00

Jean-Marc Van Huffel 09/269 25 00

Hasselt

Patrick Vande Kerckhove, Directeur 011/29 11 00

Jos Verhaeg 011/29 11 00

Patrick Van Roosbroeck 011/29 11 00

David Missotten 011/29 11 00

Knokke

Kurt Vanwetter, Directeur 050/61 93 50

Johan Lamote 050/61 93 50

Salina Plasschaert 050/61 93 50

Jean-Marc Van Huffel 050/61 93 50

Liège

Raphaël de Stexhe, Directeur 04/230 51 70

Didier Silberstein 04/230 51 70

Louvain

Dirk Van Craesbeek, Directeur 016/24 29 50

Sandra Francken 016/24 29 50

Stijn Leysen 016/24 29 50

Roulers

Frederik Cosyns, Directeur 051/25 90 30

Johan Lamote 051/25 90 30

Marie-Christine Vandeleene 051/25 90 30

Wavre

Grégory Michiels, Directeur 010/23 22 60

Pierre de Ville de Goyet 010/23 22 60

Arno d’Ursel 010/23 22 60

CONTACT

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INVESTMENT DESK

Vincent Coppée 02/229 65 82

Laure-Anne Heylen 02/229 65 68

CONSEIL

Alain Berckmans 02/229 62 36

Louis de Laminne 02/229 66 19

Delphine Delhez 02/229 63 13

Concepcion Moreno 02/229 64 31

AGENTS DÉLÉGUÉS

Evelyne Arnould 02/229 62 30

Mario De Brie 03/658 60 60

Geoffroy del Marmol 02/772 66 10

Jean-Yves Lepas 069/87 57 00

ESTATE PLANNING

Pascal Minne, Associé 02/229 66 51

Dirk Coveliers 02/229 65 83

Minke De Smet 02/229 64 88

Christian Hannot 02/229 66 62

Laurence Joseph 02/229 64 77

Charles Kesteloot 02/229 66 73

Geneviève Otjacques 02/229 64 99

Anne Verbruggen 02/229 63 99

LE COMPTOIR FRANÇAIS

Bertrand Marot, Administrateur 02/229 62 23

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BRUXELLES

Place Sainte-Gudule 19 - 1000 BruxellesTél. : 02/229 64 [email protected]

ANVERS

Generaal Lemanstraat 67 - 2018 AntwerpenTél. : 03/248 16 19

[email protected]

GAND

Kouter 1 - 9000 GentTél. : 09/269 25 [email protected]

HASSELT

Thonissenlaan 28 - 3500 HasseltTél. : 011/29 11 00

[email protected]

KNOKKE

Dumortierlaan 8 - 8300 Knokke-HeistTél. : 050/61 93 50

[email protected]

LIEGE

Boulevard Frère Orban 25 - 4000 LiègeTél. : 04/230 51 70

[email protected]

LOUVAIN

Ladeuzeplein 29 – 3000 LeuvenTél. : 016/24 29 50

[email protected]

ROULERS

Accent Business ParkKwadestraat 157 bus 12 - 8800 Roeselare (Rumbeke)

Tél. : 051/25 90 [email protected]

WAVRE

Avenue Einstein 16 - 1300 WavreTél. : 010/23 22 60

[email protected]

PETERCAM (LUXEMBOURG) SA

Rue Pierre d’Aspelt, 1a - L-1142 LuxembourgTél. : +352 45 18 58 1

[email protected]

PETERCAM BANQUE PRIVEE (SUISSE) SA

Centre Swissair - CP 1119Route de l’Aéroport 31 - CH 1211 Genève 5 Echange

Tél. : + 41 22 929 72 [email protected]

www.petercam.be