Hôpital Timone Enfants

AC A H I E R D ’AT E L I E RVoyages Imaginaires

2012

Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille

http://fr.ap-hm.fr/culture

Hôpital Timone Enfants

C A H I E R D ’AT E L I E RVoyages Imaginaires

2012

Centre d’Action Médico-Sociale Précoce—

Les voyages imaginaires —Chacun sait combien il est vital pour les enfants hospitalisés de poursuivre une vie la plus « normale » possible comprenant les dimensions éducatives, ludiques et créatives. Pour les y aider, un conteur professionnel et un illustrateur ont proposé aux enfants hospitalisés du Centre d’Action Médico-Sociale Précoce (Section déficients auditifs) et de Néphrologie pédiatrique de l’hôpital de la Timone, des récits de contes et des ateliers de création sur le thème du voyage en Méditerranée. Cette action culturelle s’est inscrite au cœur des services de soins durant près de trois mois. Elle donnera lieu en 2012 à un projet participatif de grande échelle où des enfants hospitalisés à Marseille, Beyrouth, Alexandrie, Alger et Tunis contribueront à l’édition d’un ouvrage jeunesse chez Actes Sud et alimenteront la scénographie d’une exposition prévue en 2013 sur le thème de la cartographie imaginaire de la Mediterrannée.

Loundja, fille de TserielConte des pays du Maghreb dont on peut lire une version notamment dans « Le grain magique » de Taos Amrouche.

Un jeune homme part à la recherche d’une jeune fille « à la peau blanche comme la neige, aux lèvres rouges comme le sang ». Cette jeune fille c’est Loundja, fille d’une ogresse, une tsériel.Le jeune homme doit surmonter bien des obstacles pour gagner le cœur de la belle. Pour se dissimuler de l’ogresse il se cache dans un trou recouvert par un grand plat à couscous. A la faveur de la nuit, les amoureux s’échappent et c’est Loundja, par ses paroles apaisantes, qui leur permet de franchir les épines puis le torrent où, à la fin, sera engloutie l’ogresse.

 

 

 

 

« Il était une fois Loundja.Sa mère la Tsérielle a mangé tous les animaux.Sa mère regarde le plat à couscous qui a bougé.Elle n’a pas trouvé le garçon caché dans le trou.Loundja est partie avec son amoureux. »—Fadwa

« Dans les cheveux de la Tsérielle, il y a : des arbres, des feuilles, des bêtes, et du vent qui ne sort pas.Loundja, elle va se marier avec le garçon. »—Kaina

« Loundja, elle a fait entrer un garçon dans la maison.La Tsérielle, sa mère, ouvre la porte et crie : Loundja, Loundja, Loundja, tu as fait rentrer un homme dans la maison ! »—Léna

« ll y a un royaume, il est dans la terre…La Tsérielle se fait du henné dans la main, puis rentre dans sa maison… »—Louisa

« La Tsérielle c’est l’ogresse, elle a couru après le garçon et sa fille, c’était trop dur de les rattraper… A cause de la rivière et des buissons, pleins d’épines… » —Martial

« Loundja lit une histoire à son petit fils. »—Mounir

« Le garçon et son copain.Ils partent à la chasse …Ils voient un oiseau, et ils tuent l’oiseau.Il tombe dans la neige.Ils voient l’oiseau tombé dans la neige.L’oiseau a du sang rouge, sur la neige blanche.Le garçon dit :Il tombera amoureux d’une fille…… A la peau blanche… … Et aux lèvres rouges, comme le sang. »—Sékou

« Il était une fois Loundja, elle a renversé le plat à couscous !Son amoureux était caché en dessous, dans un trou.Il était une fois sa mère la Tsérielle, l’ogresse.Dans son ventre : une chèvre, un poisson, un bébé, un cheval, un poussin, un renard, une souris, un ours polaire. »—Tasmin

Service de néphrologie pédiatrique Hôpital de la Timone—L’amour des trois oranges

Conte méditerranéen qui existe également avec trois

grenades.

Un prince désœuvré casse la cruche d’une vieille femme, qui le condamne alors à rechercher l’amour des trois oranges. Il se rend jusqu’au château du bout du monde afin de voler les trois oranges à la sorcière qui dort tout en haut de la tour. De chacune des oranges sort une jeune fille qui lui demande de l’eau, mais seule la troisième boira suffisamment pour survivre. Le retour au pays n’est pas de tout repos, la belle sera métamorphosée en colombe par une servante jalouse, pourchassée dans tout le palais par la valetaille, mais le roi la sauvera et tout rentrera dans l’ordre avec, bien sûr, un grand mariage.

Remerciements—Remerciements à l’ensemble des personnels des services de Nephrologie pédiatrique, du CAMSP section deficients auditifs de l’hôpital de la Timone Enfants.

Remerciements à tous les enfants ayant participés aux ateliers : Délina, Fadwa, Kaina, Lena, Louisa, Martial, Mounir, Sekou, Tasmin, Emma, Imen, et Adem.Remerciements à Laurent Daycard, conteur (La Baleine Qui Dit Vagues) et à Cami di Francesco, illustrateur.

Direction des Affaires CulturellesHôpital de la TimoneBât B, 1er étage264, rue Saint-Pierre13385 MARSEILLE Cedex 05

T 0491389745F 0491389750

Sante.culture@ap-hm.frhttp://fr.ap-hm.fr/culturehttp://www.youtube.com/user/Santeestcultures

« La coccinelle attend un mari…Presque tous les animaux voudraient se marier avec elle.Mais la coccinelle a trouvé un amoureux, c’est la fourmi, parce qu’elle a une belle voix.Ils vont aller se marier. »—Délina

Action soutenue par la DRAC PACA, la Ville de Marseille, et l’ARS PACA.

Santé e(s)t culture(s), le volet culturel du projet d’Etablissement de l’Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille 2009-2014, poursuit trois objectifs complémentaires pilotés par la Direction des Affaires culturelles. Le premier qui est au cœur de la mission hospitalière consiste à contribuer à la dignité et à l’intégrité des personnes hospitalisées. Le deuxième accorde une importance particulière à la qualité du cadre de vie des malades et des personnels. Enfin, le troisième promeut une approche de la santé ouverte sur toutes les cultures.