Hommage à Jean-Marc Léger - francophonie.org · Professeur d’histoire à l’université de...

Hommage àJean-Marc Léger(1927-2011)

20 juin 2011Siège de l’OIF19-21, avenue Bosquet75007 Paris (France)

Colloque JM Leger_2011_VDEF:Mise en page 1 16/06/11 11:53

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Programme20 juin 2011

10 heures Ouverture du colloque Hommage à Jean-Marc Léger, par Clément Duhaime, Administrateur de l’Organisation internationale de la Francophonie

Le colloque sera animé par Jean-Louis Roy, ancien Secrétaire général de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT)

Projection de Jean-Marc Léger, le précurseur (10’) Réalisation : Mona Makki - Commentaires : Dominique Gallet - (Espace francophone, 2011)

Intervenants : � M. Bernard Cerquiglini, Recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie � SE M. Bernard Dorin, Ambassadeur de France � Me Antoine Léger, Avocat membre du Barreau du Québec et du Barreau de Paris� SE M. Henri Lopes, Représentant personnel du Chef de l’État du Congo auprès de la Francophonie � SE M. André Salifou, Représentant personnel du Chef de l’État du Niger auprès de la Francophonie

12 h 30 Inauguration de la salle Jean-Marc Léger - siège de l’OIF (2e étage)

Allocution de Me Antoine Léger, fils de Jean-Marc LégerAllocution de SE Mme Monique Gagnon-Tremblay, Ministre des Relations internationales et Ministre responsable de la Francophonie du QuébecAllocution de SE M. Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie

Réception


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Jean-Marc LégerŒuvres Afrique française, Afrique nouvelle, Le Cercle du Livre de France, 1958, Paris.La Francophonie, grand dessein, grandeambiguïté, Nathan, 1987, Paris.Vers l'indépendance ? Le pays à portée de main, Leméac, 1989, Montréal.Le Temps dissipé – souvenirs,Hurtubise HMH, 2000, Montréal.

Honneurs 1965 Prix Olivar-Asselin 1969 Ordre du Mérite 1992 Officier de l'Ordre national du

Québec 1993 Certificat d'Honneur du Conseil

International d'ÉtudesFrancophones (CIÉF), Congrèsmondial de Casa 1996 - Médaille del'Académie des Lettres du Québec

2005 Prix Georges-Émile-Lapalme Commandeur de la Légion d'honneur (France) Grand officier de l'Ordre de Léopold (Belgique) Commandeur de l'Ordre national du Lion (Sénégal) Grand Prix Léopold Sédar Senghorde poésie

Le Prix Jean-Marc Léger est attribuédepuis 2008 par l’Institut de stratégie et depédagogie en entrepreneuriat (ISPE) dont lebut est de reconnaître annuel lement lacontribution d’une personne ou d’unorganisme gouverne mental ou privé audéveloppement de la culture entrepre -neuriale ou de l’entrepreneuriat dans son milieu.

Œuvrant à la création de l'Agence de coopération culturelle et technique en 1970 à Niamey (Niger), devenuel’Organisation internationale de la Francophonie, Jean-Marc Léger a joué un rôle essentiel aux côtés des fondateursde la Francophonie institutionnelle – Léopold Sédar Senghor, Habib Bourguiba et Hamani Diori, rejoints parNorodom Sihanouk. Il sera le premier Secrétaire général de l’Agence jusqu’en 1973.

Son engagement pour la Francophonie l’avait déjà amené à se pencher sur le berceau de l'Association desuniversités partiellement ou entièrement de langue française (Aupelf), aujourd’hui Agence universitaire de laFrancophonie, et d'en diriger le secrétariat général de 1961 à 1978. Il a également été fondateur et Secrétairegénéral de l'Association internationale des journalistes de langue française, de 1960 à 1962.

Diplômé en droit, en sciences sociales et en histoire, Jean-Marc Léger entreprend unecarrière de journaliste à l'âge de 24 ans. Son champ d'action est d'abord

l'information internationale. Il est reporter et rédacteur à La Presse, de 1951 à1956, puis au Devoir, de 1957 à 1962. Il occupe également les fonctions de

Secrétaire général, de 1955 à 1959, puis de Président, de 1959 à 1961, del'Union canadienne des journalistes de langue française.

Lorsque naît, sous l'impulsion de Georges-Émile Lapalme, le ministèredes Affaires culturelles du Québec, il dirige pendant un temps l'Office dela langue française, puis il revient au journalisme en 1963.

En 1978, il devient délégué général du Québec à Bruxelles. De retourau Québec, en 1981, il occupe la fonction de sous-ministre adjoint auministère de l'Éducation, avant de rejoindre le ministère des Relationsinternationales en 1984 à titre, une fois encore, de sous-ministreadjoint. En 1986, le ministère des Relations internationales lui confie leposte de commissaire général à la Francophonie.

Jean-Marc Léger a été pendant quelques années à la tête du Centrede recherche Lionel-Groulx, voué à l'histoire de l'Amérique française,

et secrétaire du Comité Québec du mouvement Avenir de la languefrançaise. Conseiller en relations internationales, il est docteur

honoris causa des universités de Paris-Sorbonne, deMontréal, d'Aix-en-Provence et de Kinshasa.

Il est décédé à l’âge de 84 ans, le 14 février 2011à Montréal, sa ville natale.


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Colloque Hommage à Jean-Marc Léger

Diplômé d’une maîtrise ès arts àl’université de Montréal et d’un

doctorat en histoire, Jean-Louis Royentreprend une carrière d’enseignantet de chercheur. Il devient directeurdu Centre d’études canadiennes fran -çaises à l’université Mc Gill, tout enacceptant des postes de professeurinvité aux universités du Québec, àTrois-Rivières et d’Ottawa. De 1980 à1986, il est directeur du journal LeDevoir, puis jusqu’en 1990, il estdélégué général du Québec à Paris etdélégué aux Affaires francophones etmultilatérales pour le gouvernementdu Québec.

À partir de 1990, il occupe lesfonctions de Secrétaire général del’Agence de coopération culturelle ettechnique, (ACCT, actuelle OIF). Unposte qu’il occupera jusqu’en 1998.Au terme de ce mandat, Il entreprendune carrière de consultant et d’auteur.Depuis 2008, il est président duCentre de la Francophonie desAmériques et participe aux travaux du Centre d’études et de recherchesinterna tionales de l’université de Montréal.

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Ancien élève de l’École normalesupérieure de Saint-Cloud,

agrégé de lettres, docteur d’État,Bernard Cerquiglini a poursuivi unedouble carrière.

Universitaire, il est professeurd’histoire de la langue française àl’université de Paris VII (France) etl’auteur d’une dizaine d’ouvrages,dont Une langue orpheline (2007),L’Accent du souvenir (1995), La Naissance du français (1991),Éloge de la variante (1989).

Haut-fonctionnaire, il a notammentété Délégué général à la languefrançaise et aux langues de France. Il est actuellement le recteur del’Agence universitaire de laFrancophonie.

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Diplômé de l’Institut d’étudespolitiques de Paris et major de

l’ENA, Bernard Dorin est, en 1972, le plus jeune ambassadeur deFrance (Haïti).

Chef du Service des Affairesfrancophones du ministère desAffaires étrangères, ambassadeur enAfrique du Sud, au Brésil, au Japonet en Grande-Bretagne, puis del’Ordre de Malte à Maurice, Bernard Dorin préside Amitiéscanadiennes, une association quiremet chaque année le prix littéraireFrance-Acadie et est égalementprésident du jury du prix Richelieu-Senghor.

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LE MODÉRATEUR


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Colloque Hommage à Jean-Marc Léger

Antoine Léger est avocat,membre du Barreau du Québec

et du Barreau de Paris. Après desétudes supérieures à l'université deMontréal et à l'Institut d'étudespolitiques de Paris, il a mené unecarrière d'avocat au Québec où il aexercé dans le domaine du droit pénal, puis à Paris dansle droit des affaires.

Juriste linguiste, Antoine Léger anotamment exercé au cabinet duprésident Jorda, au Tribunal pénalinternational pour l'ex-Yougoslavie et,plus récemment, au sein desTribunaux cambodgiens en qualitéde membre du personnel desNations unies.

Antoine Léger a rejoint en 2010, àPhnom Penh, le cabinet internationalde conseil juridique DFDL Mékong àtitre de conseiller senior.

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Né à Léopoldville (Kinshasa,République démocratique du

Congo), Henri Lopes devientprofesseur d’histoire à l’Écolenormale supérieure d’Afriquecentrale, à Brazzaville, après desétudes de lettres et d’histoire à laSorbonne. Il devient directeur généralde l’Enseignement du Congo.

Entre 1969 et 1980, il occupe desfonctions ministérielles commeministre de l’Éducation nationale,ministre des Affaires étrangères,Premier ministre et ministre desFinances. De 1981 à 1998, il œuvreà l’Unesco en tant que sous-directeur général pour la Cultureavant de devenir directeur généraladjoint pour l’Afrique. Depuis 1998,Henri Lopes est ambassadeurextraordinaire et plénipotentiaire de laRépublique du Congo (Brazzaville) enFrance. En marge de sa carrièrepolitique et diplomatique, il anotamment été membre du HautConseil de la Francophonie.

Le Grand Prix de la Francophonie luiest décerné pour l’ensemble de son œuvre en 1993.

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André Salifou est né à Zinder(Niger). De 1972 à 1979,

il travaille pour l’Agence decoopération culturelle et technique(ACCT, actuelle OIF) et l’Unesco.Professeur d’histoire à l’université deNiamey, il est nommé, en juillet 1991,président du Présidium de laConférence nationale du Niger. Il mettra alors en place ungouvernement de transitionconduisant à des électionsdémocratiques. Il sera par la suite élu président du Haut Conseil de la République.

De 1996 à 1999, André Salifouoccupera différentes fonctionsministérielles dans le gouvernementdu Niger avant de poursuivre sacarrière comme diplomate au sein dediverses organisationsinternationales. Représentantpersonnel du chef de l’État du Nigerauprès de la Francophonie depuis2002, il est conseiller spécial avecrang de ministre du président actueldu Niger, Mahamadou Issoufou,depuis le 20 avril 2011.

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La salle Jean-Marc Légerau siège de l’Organisation internationale de la Francophonie

Située au 2e étage du nouveau siège de l’OIF, la salle Jean-Marc Léger, estinaugurée le 20 juin 2011 par SE M. Abdou Diouf et SE Mme Monique Gagnon-Tremblay par le dévoilement d’une plaque commémorative, offerte par legouvernement du Québec. Avec ses deux cheminées de marbre et son trumeaudoré à l’or fin, cette salle accueille maintes réunions, formations, conférenceset colloques, dans le cadre des projets de coopération de l’OIF et desopérateurs. Elle porte désormais le nom de celui qui fut un des fondateurs dela Francophonie institutionnelle.

Le nouveau siège de l’OIF est situé au 19-21 avenue Bosquet dans le 7e arrondissement de Paris, entre le pont de l’Alma et l’École militaire. Il se composede deux bâtiments haussmanniens de cinq et six étages, ayant abrités le muséepatriotique Jeanne d’Arc pour l’Exposition universelle de 1889. Converti en bureauxen 1950 puis occupé par l’Office national interprofessionnel des céréales, il a faitl’objet de plusieurs travaux d’extension.

Le nouveau siège regroupe pour la première fois, depuis le 21 février 2011, le cabinet du Secrétaire général de la Francophonie, l’administration, les directionset services de l’OIF – soit environ 250 personnes.

Ces bâtiments sont mis à disposition par la France pour une durée de cinquante ans renouvelable conformément à la convention signée le 18 octobre 2008à Québec, par l’OIF et la France, en présence de SE M. Nicolas Sarkozy, Président de la République française et de SE M. François Fillon, Premier ministrefrançais, en marge du XIIe Sommet de la Francophonie.

L’OIF compte également hors siège : l’Institut de l’Énergie et de l’Environnement de la Francophonie basé à Québec ; quatre représentations permanentesauprès des organisations internationales (Nations unies à New York et à Genève ; Union européenne à Bruxelles ; Union africaine à Addis-Abéba) ; trois bureauxrégionaux (Togo, Gabon, Vietnam) et deux antennes (Haïti et Roumanie).

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Jean-Marc LégerSecrétaire général de l’ACCT (1970-1973)

Modèle, guide et rassembleur, Jean-Marc Léger a toujours fait du français un objet defierté, une urgence nationale, un patrimoine transcendant les frontières.

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Jean-Marc Léger a été le premierSecrétaire général à sillonnerl’espace francophone avec unpasseport diplomatique du Niger,ce qui lui a valu quelquesremarques amusantes, voiresurprenantes des douaniersfrancophones. Mais il a surtout été le premier à prêcher la bonneparole, avec le sens desconvictions militantes qu’on luiconnaît et en réglant lesproblèmes les plus aigus quesuscite la fondation d’uneinstitution, avec l’esprit dedialogue, les compé tences del’organisation et les principesélevés de rigueur qui le caractérisent.

Dès le début des années soixante,il s’est illustré par un engagementaux multiples facettes, dontl’objectif unique est totalementvoué au fait francophone et autissage méthodique etmobilisateur des liens entre lesfrancophones. Jean-Marc Léger aaussi été Secrétaire général del’Association internationale desjournalistes de langue française etun de ses animateurs les plusrésolus, mettant au service de sesconfrères francophones, uneexpérience très riche de journalisteet de président de l’Union desjournalistes canadiens. Il a mis sescompétences d’intellectuel engagé au service de l’Association

des universités partiellement ouentièrement de langue française,aujourd’hui devenue l’AUF, endirigeant dès sa création sonsecrétariat général.

Jean-Marc Léger est incontesta -blement de cette trempe depersonnalités pionnières, au géniecréateur et à la disponibilitégénéreuse pour ses pairs.

Clément DuhaimeAdministrateur de l’OIF

Hommage à Jean-Marc Léger, dans le cadre de la célébration

du 40e anniversaire de la FrancophonieMontréal, (Québec, 25 mai 2010)

au Québec, en Afrique, en Franceet ailleurs en Europe.

Je souhaite saluer M. Léger dontla vision a lié le développementinternational du Québec à la placeprépondé rante qu'il devait jouer ausein de l'espace politiquefrancophone international, la Francophonie.

Monique Gagnon-Tremblay Ministre des Relations internationales

et Ministre responsable de laFrancophonie du Québec

Hommage à Jean-Marc Léger àl’Assemblée nationale du Québec,

le 15 février 2011

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Jean-Marc Léger, à Montréal (Québec, 25 mai 2010).

«« Après avoir mené une brillantecarrière comme journaliste à La Presse et au Devoir, Jean-Marc Léger s'est illustrécomme haut fonctionnaire de l'Étatquébécois, où il a été tour à toursous-ministre, Délégué général et adirigé l'Office de la langue française.

Fort de ses convictions sur la vitalitéet la force de la langue française, M. Léger a posé les premièrespierres de ce qu'est aujourd'hui la Francophonie institutionnelle.Décoré par le gouvernement duQuébec comme officier de l'Ordrenational, ce défenseur de la languefrançaise a reçu de multiplesdécorations et distinctions tant

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Remise de la médaille Senghor à Jean-Marc Léger, par Clément Duhaimeà Montréal (Québec, 25 mai 2010).


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Abdou Diouf, président du Sénégal et Jean-Marc Léger.

Palais de la Présidence de la République, Dakar, le 18 décembre 1985.

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Grâce à votre courage, à vos compétences et à vos profondesconvictions, vous avez donné à notre Institution des assises solides dont nous mesurons encore, quarante ans plus tard, la portée. Vous avez posé les premières pierres de l’édifice fondé par Senghor,Bourguiba, Diori et Sihanouk à Niamey en 1970, devenu aujourd’huil’Organisation internationale de la Francophonie, concrétisant ainsi le projet des pères fondateurs. En oeuvrant à leurs côtés, vous leur avez apporté votre expérience dans la construction des deux principaux réseaux de la Francophonie au sein de la société civile : celui des journalistes et celui des universitaires.

La vivacité de notre mouvement, son rayonnement croissant à traversle monde, le rôle qu’il a acquis comme un acteur des relationsinternationales à part entière, sont le fruit de quarante années de construction de la Francophonie internationale à laquelle votrecontribution a été essentielle, parce que fondatrice.

Pour demeurer la langue internationale qu’elle est, notre langue française a besoin d’hommes comme vous : déterminés, volontaires, infatigables,optimistes. Vous avez non seulement montré le chemin, mais prouvé que c’est possible. En cela aussi, vous serez toujours un modèle pour la Francophonie.

Abdou Diouf Secrétaire général de la Francophonie

Hommage à Jean-Marc Léger, dans le cadre de la célébration

du 40e anniversaire de la Francophonie Montréal, (Québec, 25 mai 2010)

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Le président de la République du Sénégal, M. Léopold Sédar Senghor, lors de l'inauguration

du Bureau africain de l'Aupelf à Dakar en 1975. À gauche : MM. les recteurs Seydou Madani

(université de Dakar) et Robert Mallet (université de Paris). À droite : MM. Jean-Marc Léger et Maurice-Étienne Beutler.

Cérémonie de remise de la Légiond’honneur à Jean-Marc Léger, secrétairegénéral de l’Aupelf, par M. Robert Mallet,recteur de l’Académie, chancelier desUniversités de Paris, en Sorbonne,le 3 février 1978.

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Ci-dessus : 27 juillet 1967. Le général de Gaulle, président de la République française, s’entretient avec Jean-Marc Léger, secrétaire général de l’Aupelf après avoir signé le livre d’or de l’Association Cardinal Léger (université de Montréal). M. Couve de Murville, ministre des Affaires étrangères de France signe le livre d’or. À l’arrière plan : MM. Léon Lortie et Marcel Masse, secrétaire d’État à l’Éducation. En haut : Novembre 1971. Célébration à Paris du Xe anniversaire de l’Aupelf. De g. à d. : M. Jean-Marc Léger, M. Quermonne, président de l’université de Grenoble II, vice-président de la Conférence des présidents français, le directeur du cabinet du ministre de la Coopération, M. Maurice Genevoix, secrétaire perpétuel de l’Académie française,Mgr. Lussier, président d’honneur de l’Aupelf, le recteur Mallet, chancelier des universités de Paris et M. Edner Brutus, ministre de l’Éducation d’HaïtiÀ droite : 15 septembre 1963. MM. Jean-Marc Léger et André Malraux, ministre-secrétaire d’État aux Affaires culturelles de France, à Montréal.

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Créée à Niamey en 1970, l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a célébré son 40e anniversaire en 2010. Institution fondée sur le partaged'une langue, le français, et de valeurs communes, elle rassemble, en 2011, 75 États et gouvernements dont 56 membres et 19 observateurs, totalisantune population de 890 millions de personnes. Le Rapport sur la langue française dans le monde 2010 établit à 220 millions le nombre de locuteursde français.

L’OIF apporte à ses pays membres un appui dans l’élaboration ou la consolidation de leurs politiques et mène des actions politiques et de coopérationselon sa programmation quadriénnale, conformément aux grandes missions tracées par le Sommet de la Francophonie et le Cadre stratégiquedécennal : la langue française et la diversité culturelle et linguistique ; la paix, la démocratie et les droits de l'Homme ; l'éducation, la formation,l'enseignement supérieur et la recherche ; la coopération au service du développement durable.

56 États et gouvernements membres

Albanie • Principauté d’Andorre • Arménie • Royaume de Belgique • Bénin • Bulgarie • Burkina Faso • Burundi • Cambodge • Cameroun • Canada • Canada-Nouveau-Brunswick •

Canada-Québec • Cap-Vert • République centrafricaine • Chypre • Communauté française de Belgique • Comores • Congo • République démocratique du. Congo • Côte d’Ivoire •

Djibouti • Dominique • Égypte • Ex-République yougoslave de Macédoine • France • Gabon • Ghana • Grèce • Guinée • Guinée-Bissau • Guinée équatoriale • Haïti • Laos • Liban •

Luxembourg • Madagascar • Mali • Maroc • Maurice • Mauritanie • Moldavie • Principauté de Monaco • Niger • Roumanie • Rwanda • Sainte-Lucie • São Tomé-et-Principe •Sénégal • Seychelles • Suisse • Tchad • Togo • Tunisie • Vanuatu • Vietnam.

19 observateurs

Autriche • Bosnie-Herzégovine • Croatie • République dominicaine • Émirats arabes unis • Estonie • Géorgie • Hongrie • Lettonie • Lituanie • Monténégro • Mozambique • Pologne •

Serbie • Slovaquie • Slovénie • République tchèque • Thaïlande • Ukraine.

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