C O M M U N A U T É D ’ A G G L O M É R A T I O N P O R T E S D E F R A N C E T H I O N V I L L E

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HIVER 2019/2020

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P R É S I D E N TL E M O T D U

Chers habitants de la Communauté d’agglomération,

Au nom de l’ensemble des Maires, du Conseil communautaire et de l’administration communautaire, je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année.

Qu’elles soient pour chacun source de partage, de retrouvailles, de générosité. Je vous invite pour cela à profiter des animations offertes dans les 13 communes de l’agglomération.

La Communauté d’agglomération vous accompagne durant les fêtes à travers l’exercice de ses compétences qui ont une implication de plus en plus quotidienne.

Je remercie à ce titre les agents qui assurent la continuité du service public.

Très belles fêtes à toutes et tous !

Bonne lecture !

Pierre Cuny

Journal de la Communauté d’Agglomération Portes de France - Thionville N°43 - Décembre 2019 - N° ISSN : 1779-0395 - Dépôt Légal : 2005 12.0097 Rédaction et mise en page : Service Communication - Maquette : Speedi Rychi Nylon, Metz - Crédits photographiques : CAPFT, Stéphane Thévenin, Diminique Steimetz - Michel Poinsignon Impression : LEONCE DEPREZ - Tirage : 37 500 ex. Site internet : www.agglo-thionville.fr - Pour joindre la Communauté d’Agglomération : 03 82 526 526.

S O M M A I R E

EN IMAGESP.3

UNE PAGE, UNE COMMUNE- OEUTRANGE

P.22

LOISIRS / CULTURE- BALADE CONTEE DE NOËL

P.23

ENVIRONNEMENT- EXTENSION DU TRI- CONTENEURS ENTERRÉS

P. 4-5

DEVELOPPER- DIGIVIBE- THI’PI- TÉLÉTRAVAIL- ZONES D’ACTIVITÉS

P.6 ❯ 9

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR RECERCHE

P.10 ❯ 11

VIVRE- CENTRES AQUATIQUES- P+R- TRAVAUX SUR LES CULTES- ASSAINISSEMENT - EAU- HABITAT- DISPOSITIF DÉMOS- PETITE ENFANCE- PLAN POIT- EMIR GRAÏRI

P.12 ❯ 21

L’ACTU EN IMAGES

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26.09.2019 10.10.2019

Inauguration de la déchetterie de Yutz Inauguration du parc photovoltaïque sur la Station de Traitement des Eaux Usées

Création d’un bassin de rétention d’eaux pluviales au niveau du Stade Jeanne d’Arc

Club Agglo : cérémonie mettant à l’honneur les sportifs et associations soutenus par l’Agglo

Création d’un bassin de pollution à Veymerange

05.11.2019 26.11.2019

27.11.2019

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Rien ne se perd, tout se transforme, affirmait Lavoisier. Appliqué au tri, le précepte pourrait être : rien ne se jette, tout se trie. Un slogan adopté depuis peu par la Communauté d’Agglomération qui a répondu favorablement à l’appel à projet lancé par Citéo, ex-Eco emballages, entreprise privée agréée par l’Etat, spécialisée dans le recyclage des emballages. Depuis le mois de novembre, tous les emballages doivent être déposés dans le bac ou le sac destiné au recyclage : emballage en métal, en papier, en carton, briques alimentaires, et tous les contenants en plastique, sans exception (barquettes plastique, pots de yaourt…). Seul le verre continuera à être déposé dans un conteneur spécifique. Une simplification majeure du geste de tri qui devrait rendre la vie plus facile aux habitants tout en favorisant un recyclage toujours plus important des emballages et des déchets.

Une nouvelle étape a donc été franchie dans la gestion des déchets du territoire, bien en amont de la loi de transition énergétique pour la croissance verte qui rendra l’extension de consignes de tri obligatoire à l’ensemble des communes de France en 2025.

Côté pratique, les mêmes codes couleurs sont conservés pour le tri. Les sacs jaunes seront distribués en plus grande quantité pour accueillir les nouveaux déchets triés et les collectes seront rendues plus fréquentes si nécessaire.

Une lettre de tri mentionnant les nouvelles consignes et les calendriers de collecte est en cours de distribution dans l’ensemble des foyers du territoire de l’agglomération.

AUJOURD’HUI, ON PEUT TOUT TRIER… OU PRESQUEDepuis le 1er novembre, les habitants du territoire sont invités à modifier leurs habitudes en matière de gestion des déchets. Désormais, tous les emballages partent au tri. Cette simplification des consignes, incitative, augmentera la quantité de déchets recyclés.

TROP FACILE !

C’est un emballage ? Dans le bac de tri !Attention : seuls les emballages se trient, pas les objets ni la vaisselle

Inutile de laver, il suffit de bien le vider !

Ces consignes prévalent désormais sur les consignes nationales Notamment celles présentes sur les emballages

Un doute : www.consignesdetri.fr

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EMBALLAGES EN MÉTAL

NOUVEAU

TOUS LES AUTRES EMBALLAGES

BOUTEILLES ET FLACONS EN PLASTIQUE

TOUS LES PAPIERS, EMBALLAGES ET BRIQUES EN CARTON

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THIONVILLE : L’HYPER-CENTRE PASSE AUX CONTENEURS ENTERRÉSOrganisée en conteneurisation aérienne en 2017, la collecte des déchets dans l’hyper-centre de Thionville franchit une nouvelle étape. Trois des 6 sites passent en enfouissement. Mieux intégrés dans le paysage, ils offrent également plus de volume.En juillet 2017, l’Agglo avait décidé de modifier la collecte des déchets dans l’hypercentre de Thionville en mettant en œuvre des points de collecte de proximité. Les 33 conteneurs installés et répartis sur les 6 sites de l’hypercentre ont bénéficié d’un habillage graphique réalisé par 6 artistes, dans le cadre d’un projet mêlant l’art et la gestion intelligente des déchets.

Faire le choix des points de collecte, c’était permettre à chaque usager de l’hypercentre, habitant et commerçant, de jeter ses déchets et de les trier 7 jours sur 7 sans avoir à se soucier de sortir les sacs/bacs les jours de collecte. Les emplacements avaient été choisis pour être faciles d’accès et au plus proche des habitations ou commerces, et des lieux de passage. Ces installations marquaient surtout la fin du passage des camions poubelles et la disparition des sacs poubelles sur le plateau piétonnier. L’objectif était que les camions de ramassage des déchets ne circulent plus dans l’hypercentre.

Deux ans après, ce changement peut être considéré comme une réussite : plus de poubelles devant les vitrines, plus de camions évoluant près des terrasses…

Mais quelques imperfections restaient à corriger : des volumes de conteneurs parfois insuffisants malgré des collectes quotidiennes, une conception des conteneurs ne permettant pas toujours un dépôt aisé des déchets…

C’est pourquoi la Communauté d’Agglomération Portes de France-Thionville procède actuellement à la mise en œuvre de conteneurs enterrés. Les travaux ont débuté fin octobre rue du Vieux collège et sont actuellement menés sur le passage du Temple. Compte-tenu des travaux sur la place Saint-Maximin, les travaux sur le site de la rue Georges Ditsch ont été reportés au début d’année 2020. Le coût total de l’investissement est de 200 000 € TTC.

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Avec ses 4 500 exposants, ses 185 000 visiteurs, ses 150 pays représentés et ses 20 000 innovations technologiques présentées sur 4 jours, le Consumer Electronics Show de Las Vegas est le plus grand salon au monde consacré à l’innovation technologique en électronique grand public. Les places sont chères et le résident de notre Thi‘Pi communautaire, également accompagné par les équipes de l’incubateur The Pool, a relevé le défi, seulement quelques mois après la création de sa start-up.

A l’ère du numérique, alors que foisonnent les sites internet et triomphent les réseaux sociaux, il est devenu indispensable pour toute entreprise d’avoir une présence et une bonne visibilité sur la toile. C’est là qu’intervient DIGIVIBE, agence web locale située au pôle numérique THI PI à Thionville. Cette jeune entité propose aux entreprises de toute taille et de tout domaine des solutions globales et innovantes pour mener à bien leurs projets web et améliorer leur image de marque. Les services proposés sont nombreux. « Nous assurons la conception de A à Z des sites web, commerciaux (sites e-commerce) ou informatifs. Nous sommes en mesure d’analyser l’efficacité de la présence digitale des clients mais aussi d’optimiser leur site internet par la mise en place d’un design attrayant et par la rédaction de contenus optimisés SEO pour un meilleur référencement sur les différents moteurs de recherche », poursuit Eric GRIESS.

Mais ce ne sont pas là les seules compétences mises en avant par DIGIVIBE, puisque l’agence assure également la gestion de campagnes publicitaires, permettant de placer des annonces sur un ensemble de sites d’actualités, de blogs et autres sites internet spécialisés. A travers son expertise de social media marketing, Digivibe propose l’animation d’une communauté autour de la thématique de l’entreprise, ce qui favorise une communication plus interactive au sein de laquelle l’avis des clients et des consommateurs prend une place privilégiée.

Ce qui démarque DIGIVIBE de la plupart des autres agences ? « Nous développons, nous valorisons, nous accompagnons dans le cadre d’une collaboration de qualité et durable »,explique Eric GRIESS, responsable et créateur de DIGIVIBE

Un site internet pour le THI’PILe rôle du Thi’Pi, c’est d’accompagner les jeunes pousses du numérique dans leur développement. De leur permettre de gagner en visibilité et en crédibilité. Il paraissait dès lors tout naturel de construire notre propre site web en partenariat avec Digivibe ! Nous partageons des valeurs communes et la collaboration est facilitée par le fait que nous sommes voisins de bureau.

Alors voilà, le site du Thi’Pi (www.thi-pi.eu), qui a été lancé officiellement lors de notre WITKA (apéro startup) du 28 novembre, est une vitrine des entreprises numériques de l’écosystème. Pas encore référencé ? Contactez-nous. Vous retrouverez également toutes nos actualités : ateliers, événements dédiés à la transition numérique des entreprises, networking…

AQOONA, UNE START-UP À LA CONQUÊTE DE LAS VEGASDans le dernier numéro du Journal de l’Agglo, nous vous présentions Razek AKIR et sa start-up numérique AQOONA. Le jeune entrepreneur vient d’être sélectionné pour participer au très prestigieux CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas.

DIGIVIBE : LE MEILLEUR DU WEB POUR VOTRE ENTREPRISEVous êtes à la tête d’une entreprise et vous souhaitez améliorer votre communication ainsi que votre chiffre d’affaires en quelques clics ? L’agence digitale DIGIVIBE vous propose ses services de développement web et marketing digital. Hébergée depuis quelques mois au sein du pôle numérique communautaire THI PI, la jeune structure a déjà « tout d’une grande ».

www.digivibe.fr @digivibeFR

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« Le télétravail des travailleurs frontaliers entre la France et le Luxembourg. C’est le titre de la conférence qui a été proposée par la Maison du Luxembourg le 19 octobre à la salle du Casino de Thionville ». Accessible à tous et gratuite, elle a été organisée dans le cadre du programme Interreg V – Task Force 2.0 qui consiste à réduire les freins à la mobilité des frontaliers dans la Grande Région. Animée par Nora Benyoucef, Viviane Kerger et Julien Dauer, tous trois juristes, la rencontre s’est déroulée en deux temps : une première intervention a permis de dévoiler les dispositions légales du télétravail entre la France et le Luxembourg ainsi que la règlementation européenne dans les domaines du droit du travail mais également au niveau social et fiscal. Le second volet était consacré à la présentation de l’association Les Frontaliers du Grand Est et aux clés à connaître pour la mise en place du télétravail auprès de l’employeur. Les droits et les obligations du télétravail en matière de contrat de travail, de sécurité social et d’impôts ont été également abordés.

Faire évoluer la loiAujourd’hui 100 000 frontaliers résident en France et travaillent au Luxembourg. Un flux en perpétuelle

progression risquant d’atteindre le seuil des 150 000 personnes en 2030. A terme, le télétravail pourrait donc s’imposer dans la région voire au-delà… à condition toutefois de faire évoluer la législation, jugée inadaptées en matière de fiscalité, de statut social et d’assurance. A ce jour par exemple, tout télétravailleur employé par une société basée au Luxembourg ne doit pas passer plus 25% de son temps de travail dans son pays de résidence sous peine de perdre ses avantages sociaux au Grand-Duché. Le risque étant d’être rattaché au régime de sécurité sociale français et non plus luxembourgeois. De même, fixé à 29 jours par an à partir de 2020 (au lieu de 26), le temps de télétravail ne devra pas être dépassé sous peine de faire subir au salarié la double imposition.

S-Hub : doucement mais sûrementPrès de 6 mois après son ouverture, le S-Hub se porte plutôt bien, même si le nombre d’usagers frontaliers est encore modeste pour le moment. Le concept de télétravail est nouveau et les habitudes de déplacement en voiture ont la vie dure. L’évolution de la législation devrait modifier la donne. Le pari mérite d’être tenu !

TÉLÉTRAVAIL : REMÈDE À LA SATURATIONLe télétravail : un concept qui fait consensus de part et d’autre de la frontière franco-luxembourgeoise, apparaissant désormais comme l’une des solutions à privilégier face à l’engorgement quotidien de l’A31. Une conférence organisée courant octobre par la Communauté d’Agglomération en partenariat avec la Maison du Luxembourg, la mission Task Frontaliers 2.0 et l’association Frontaliers Grand Est a permis de dresser un état des lieux de cette nouvelle façon de travailler.

www.thi-pi.eu - contact@thi-pi.eu

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VANDIVINITEntreprise familiale de transport de personnes depuis 3 générations, la société VANDIVINIT est aussi une agence de voyages de référence sur le marché du tourisme au Luxembourg. Implantée à Ellange, elle souhaite à présent conforter son activité en Moselle Nord par la création sur le secteur de Thionville, d’un centre de maintenance des bus opérant sur les lignes régulières du Luxembourg. C’est ainsi qu’elle vient d’acquérir un lot de terrain d’une superficie de 10 155 m2 sur la ZAC Metzange-Buchel, zone des Terres rouges. La société prévoit d’y construire sur ce site un bâtiment d’environ 800 m2 qui comprendra un espace bureau/accueil de 200 m2 et un atelier de 700 m2.

LOCAL COMPAGYQuatre mille cinq cents mètres carrés. C’est la superficie du nouveau bâtiment que la société LOCAL COMPAGY envisage de construire sur la zone des Terres rouges au sein d’un parc d’activités mixtes et extérieur cloisonné et vidéo-surveillé. Il sera doté d’une centaine de cellules décloisonnables de 28 à 25 m2 et de 10 locaux d’activités mixtes (comprenant entrepôt, bureaux et mezzanine). Créée en 2016, LOCAL COMPAGNY est établie à Millery en Meurthe-et-Moselle. Elle est spécialisée dans la création de parcs d’activités et de stockage pour les TPE et PME.

Un site idéalCent hectares de terrains commercialisables, une situation géographique idéale impliquant les communes de Thionville, Illange, Florange et Uckange, une plateforme multimodale (voie d’eau, rail, autoroute et proximité avec plusieurs aéroports) : la Zac Europort possède de réels atouts pour accueillir des projets de proximité. L’abattoir Nord-Mosellan fera bientôt partie de cette zone stratégique. D’une superficie de 1 200 m2, le bâtiment sera construit sur la zone du Gassion, actuellement en phase de dépollution. Deux hectares lui seront consacrés.

Un projet au long coursLe projet de construire un abattoir en Nord-Moselle n’est pas une idée neuve puisqu’il remonte à l’année 2012. Il fait suite à la fermeture des chaînes d’abattage d’ovins, de caprins et de porcins chez Charal qui a contraint les éleveurs du secteur à transporter leurs bêtes sur de longues distances : Sarrebourg, l’Allemagne et le Grand-Duché.

Après l’initiative infructueuse d’un premier comité de pilotage pour réaliser une étude de faisabilité, un second comité a été constitué autour des éleveurs et de la coopérative agricole luxembourgeoise CONVIS et rassemblant entre autres, les structures

intercommunales du Nord mosellan et Meurthe-et-Mosellan, les Départements de la Moselle et de la Meurthe-et-Moselle et la Région Grand Est.

Courant 2018, l’étude de faisabilité a été réactualisée sur une zone plus étendue, identifiant un potentiel d’abattage de 1 343 tonnes de bovins, porcins et caprins et faisant apparaître un potentiel de 57 tonnes de volailles.

Création d’une Société coopérative d’intérêt collectifCette année, le dossier de l’abattoir a pris une nouvelle tournure, suite à la création de l’Association des usagers du Pôle agroalimentaire transfrontalier Nord Lorrain. Cette entité, qui rassemble des éleveurs, a pour ambition de fédérer et de structurer le monde agricole autour du projet, notamment en conduisant à son terme la création de la Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC), structure juridique du Pôle.

CalendrierAprès délibération de toutes les intercommunalités, les statuts de la SCIC sont effectifs depuis le mois de novembre. Le choix de l’architecte suivra. Quant à la date de mise en service de l’abattoir Nord-Mosellan, elle a été fixée à octobre 2021.

2 ENTREPRISES À VENIR POUR LES TERRES ROUGES !

FEU VERT POUR L’ ABATTOIR Après des années de débats, le projet de construction d’un abattoir Nord-Mosellan sur la Zac Europort va pouvoir entrer dans sa phase opérationnelle, avec la création d’une Société coopérative d’intérêt collectif. Le nouvel équipement permettra d’instaurer une filière courte et de proximité.

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Inscrit dans la stratégie de développement économique de la Région (SRDEII), la stratégie d’aménagement du territoire (SRADDET) et la formation professionnelle continue, le POCE est centré sur le développement de l’attractivité économique et industrielle du territoire.

C’est avec cette ambition que la Région Grand-Est a créé un POCE Nord Lorraine, regroupant 16 EPCI : Metz Métropole, les Communautés d’Agglomérations Portes de France – Thionville et du Val de Fensch, de Longwy et les Communautés des Communes de Rives de Moselle, Orne Lorraine Confluences, Pays Orne Moselle, Cattenom et Environs, Mad et

Moselle, Arc Mosellan, Bouzonvillois Trois Frontières, Pays Haut Val d’Alzette, Cœur du Pays Haut, Terre Lorraine du Longuyonnais, Haut Chemin Pays de Pange et Sud Messin. Le groupement, qui compte 422 communes et 800 000 habitants, s’est employé à travers un diagnostic coréalisé par l’AGAPE et l’AGURAM, à démontrer les enjeux partagés en matière de développement économique, faisant notamment ressortir les atouts, les faiblesses et les opportunités ainsi que les menaces propres au territoire. Le document projet du POCE constitue un document-cadre à partir duquel seront élaborées les conventions financières spécifiques aux différentes actions envisagées.

En 2024, la France va organiser le plus grand événement sportif de la planète,. L’Agglo et les communes de Basse-Ham, Thionville et Yutz participeront à cette fête exceptionnelle !

Dès aujourd’hui et jusqu’en 2024, le label « Terre de Jeux 2024 » propose à tous les territoires de France et à leurs habitants de participer aux temps forts des Jeux, et de développer leurs propres actions pour mettre encore plus de sport dans le quotidien de leurs habitants.

Le label « Terre de Jeux 2024 » va mettre en valeur et renforcer les actions que les 4 collectivités vont organiser sur la base des trois objectifs cités par le comité d’organisation :

 ❯ Partager les émotions du sport  ❯ Mettre plus de sport dans le quotidien des habitants

 ❯ Animer et faire grandir la communauté de ceux qui sont passionnés par les Jeux

L’Agglo et les communes de Basse-Ham, Thionville et Yutz ont également déposé leurs candidatures pour faire partie de la liste officielle des Centres de Préparation aux Jeux et espérer accueillir des délégations étrangères pour l’entraînement avant les Jeux.

Toutes espèrent être sélectionnées dans la liste qui sera présentée au moment des Jeux de Tokyo grâce à des infrastructures sportives de qualité, telles que : les Centres Aquatiques Communautaires, le cercle nautique de Basse-Ham, le complexe Jean Burger de Thionville, le gymnase Jean Mermoz de Yutz, etc.

L’AGGLO REJOINT LE POCE NORD LORRAINEEncourager l’innovation, doper la compétitivité, l’attractivité économique et l’emploi dans les territoires… Telle est l’ambition du POCE, Pacte Offensive Croissance Emploi. Derrière cet acronyme se cache une volonté politique des régions d’entrer dans la contractualisation du développement économique avec les intercommunalités. La Communauté d’Agglomération vient de franchir une nouvelle étape dans l’élaboration de ce schéma territorial avec la signature d’une convention-cadre. D

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UNE THÈSE POUR DÉMONTRER L’IMPACT DES PESTICIDES SUR LES ABEILLESParallèlement à ses activités pédagogiques, l’IUT Cormontaigne développe le secteur de la recherche, notament avec la biologie environnementale. Au cœur d’une plateforme technique ultra moderne, s’affairent chercheurs et étudiants de haut niveau. Louise Walderdorff est l’une d’elle. Elle vient de soutenir avec succès une thèse ayant pour thème les effets des pesticides sur le système immunitaire des abeilles… et de l’Homme.

La plateforme est vaste : 500 m2, répartis en plusieurs laboratoires. Celui où travaille Louise WALDERDORFF, jeune doctorante Autrichienne devenue récemment docteur, est consacré à la culture cellulaire en milieu stérile. C’est ici que l’étudiante a réalisé la plupart de ses expérimentations dans la cadre de sa thèse, sous la direction de Jaïro FALLA, professeur, créateur et responsable de cette plateforme faisant partie du laboratoire sols et environnement et Philippe LAVAL-GILLY, docteur.

« Ces travaux ont pour origine la disparition progressive des pollinisateurs que sont les abeilles», explique la chercheuse. Ils représentent l’un des axes de travail privilégié par l’équipe, le second s’intéressant de près à la problématique posée par les sols et sédiments lorrains contaminés par l’industrie.

Pendant ces trois années, l’étude conduite par Louise a porté sur la réaction des cellules immunitaires de trois espèces que sont les abeilles, les bourdons et les drosophiles, mais aussi sur celles de l’Homme face à certains pesticides : l’imidacloride, molécule toxique de l’insecticide et le Confodor, sa formulation commerciale appliquée sur les plantes.

« L’être humain et les insectes possèdent le même type de système immunitaire. Aussi, l’étude de l’un laisse présager une similitude des effets chez les

autres espèces, même si cela doit faire l’objet de vérifications constantes », explique Jaîro FALLA.

A l’issue de ces recherches, en grande partie conduites en milieu stérile, il a ainsi pu être démontré que les insecticides néonicotinoïdes ont pour effet d’affaiblir le système immunitaire des insectes étudiés et que le contact avec agents pathogènes comme les bactéries s’avère délétère voire mortel.

Sombre constat pour les insectes mais aussi pour l’Homme, puisque l’imidacloride serait présent sur les fruits et légumes que nous consommons.

Une pierre à l’édificeEntre 50 et 90% des abeilles auraient disparu depuis 15 ans. Or 80 % des espèces végétales ont besoin des abeilles pour être fécondées. Sans elles, pas de pollinisation, donc pratiquement plus de fruits, ni légumes.

Si elle ne prétend pas résoudre à elle seule la préoccupante question de la disparition des abeilles, la thèse de Louise WALDERDORFF apporte une précieuse contribution aux travaux conduits en France et dans le monde sur cette thématique. Ses travaux ont été complétés par plusieurs publications internationales dans des revues à comité de lecture et par sa participation à plusieurs présentations dans des congrès internationaux.

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L’IUT SE DOTE D’UNE SALLE DE COURS ULTRA CONNECTÉEDepuis le début du mois de novembre, l’IUT de Thionville-Yutz dispose d’une salle numérique high tech à l’usage des 24 étudiants inscrits en licence professionnelle E-commerce. Ecrans tactiles et interactifs, ordinateurs, mobilier modulable, le nouvel équipement semble s’inscrire parfaitement dans la démarche pédagogique privilégiée par l’établissement : l’apprentissage autrement.

Bienvenue dans une salle de classe New Age : ici le stylo et le papier ont fait place à l’écran tactile et à l’ordinateur portable en mode WI-FI. Les étudiants de la licence professionnelle E-commerce ont désormais ce privilège de pouvoir travailler autrement, avec des outils modernes et surtout, adaptés aux exigences de leur cursus. La cérémonie inaugurale qui, mercredi 7 novembre, a réuni partenaires financiers, élus, professeurs et personnel de l’IUT a permis à tous de se rendre compte de la qualité des installations.

Huit écrans géants ornent désormais les murs de la classe : un par groupe de 4 élèves, chaque étudiant possédant son propre ordinateur portable. Deux écrans sont réservés au professeur qui peut ainsi écrire tactilement en noir ou en couleur, projeter des documents ou prendre connaissance du fruit du travail des étudiants.

Tout est mobile dans cet espace : les tables, les chaises et les meubles sont tous équipés de roulettes. C’est le choix pédagogique qui détermine la configuration de la salle, avec une nette prédilection pour le travail de groupe.

Comme l’a souligné Antonietta SPECOGNA, directrice de l’IUT, en s’adressant aux étudiants présents dans la salle au moment de l’inauguration « nous avons construit ce projet, à vous de le faire vivre à présent ».

Un projet soutenu par l’AggloUn tel projet suppose un fort investissement. Celui-ci a coûté 100 000 euros. Une somme supportée par plusieurs partenaires : la Communauté d’Agglomération à hauteur de 60 000 euros et la Ville de Thionville (17 000 euros), le reste étant financé par l’IUT lui-même.

Retrouvez toutes les formations supérieures post bac dispensées sur le périmètre du Bassin

d’Education et de Formation de Thionville-Hayange-Rombas sur :

www.agglo-thionville.fr /vivre/formation/

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CENTRES AQUATIQUES COMMUNAUTAIRES : DOUBLE ENJEU SUR LES DEUX RIVES DE LA MOSELLE.Rénover la piscine de Thionville et entamer la construction du nouveau centre aquatique communautaire de Basse-Ham, tels sont les objectifs de l’année 2020 pour les services de l’agglo en charge des infrastructures communautaires à vocation sportive.

Depuis le 1er janvier 2019, la piscine de Thionville a été déclarée d’intérêt communautaire. Elle est en effet le seul équipement du genre sur notre territoire. Une seule piscine pour 80 000 habitants, c’est peu ! Cette forte fréquentation entraîne inexorablement de fortes contraintes en termes de traitement d’eau et d’air, de température et humidité des locaux entraînant des dégradations prématurées de matériaux. Depuis 2017, la centrale thermodynamique (pompe à chaleur) n’est plus fonctionnelle. Le contrôle et le réglage de l’hygrométrie de la halle des bassins doit s’effectuer par des apports d’air neuf continus. Cet air neuf est chauffé par la chaudière gaz jour et nuit avant d’être soufflé dans le bâtiment.

En outre, les automates de programmation sont anciens et occasionnent des difficultés de paramétrage de température d’eau des bassins. Enfin, le centre aquatique ne dispose d’aucun report d’alarme permettant d’avertir et d’apporter toutes les corrections nécessaires sur les paramètres essentiels de traitement d’eau et d’air en maintenance corrective de manière efficace.

Par conséquent, d’importants travaux seront menés au cours de l’année 2020, afin d’équiper le centre aquatique d’une nouvelle centrale thermodynamique pour un montant de 240 000 € et d’une Gestion Technique Centralisée (GTC) d’un montant de 100 000 € pour le pilotage du traitement d’eau et d’air avec mesures de trichloramines.

Ces équipements permettront d’optimiser les consommations énergétiques avec des économies annuelles évaluées entre 15 000 et 20 000 € mais aussi d’envisager toutes adaptations et évolutions dans le cadre du futur projet de réhabilitation du centre aquatique.

Basse-Ham aura sa piscineSur la rive droite de la Moselle, le projet de Centre Aquatique Communautaire de Basse-Ham entre dans sa phase concrète. Le titulaire du marché de conception, réalisation, exploitation technique et maintenance (ils sont encore 4 candidats en lice) sera connu au printemps 2020. Ce futur équipement permettra notamment aux baigneurs des communes alentours mais aussi aux scolaires issus de Basse-Ham, Kuntzig, Yutz, Illange et Terville de profiter des bassins intérieurs, extérieurs, ainsi que d’un espace bien être.

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Première étape du chantier, les opérations de dévoiement de réseaux réalisés en novembre et décembre ont pour vocation de libérer les futures emprises de chantier et à préparer la phase de construction du parking relais P+R. Plus concrètement, il s’agit de déplacer les réseaux en périphérie du giratoire afin qu’ils ne gênent pas les travaux de terrassement. Une fois cette phase initiale terminée, les travaux d’aménagement du futur parking P+R pourront prendre le relais dès que les conditions climatiques le permettront.

Répondre à des attentes différentesDestiné principalement aux travailleurs frontaliers, utilisant les cars transfrontaliers partant actuellement du parking de Kinépolis, le futur équipement sera doté de 776 places de parking, dont une vingtaine d’emplacements de type PMR (Personnes à Mobilité Réduite). On y trouvera également deux bornes électriques doubles (nombre qui pourra être porté à 13), ainsi qu’un petit bâtiment situé à l’entrée du site pour y accueillir un local d’exploitation et d’éventuels services

(dépôt de pain, retrait de colis, pressing…). Pour les cyclistes, le projet prévoit la construction d’un box à vélos fermé et la réalisation d’une liaison avec la piste cyclable existante le long de la RD14b. De nombreux espaces verts agrémenteront le parking : gazon, plantations, haies… Totalement sécurisé, le site sera équipé de barrières d’accès, de portiques anti-intrusion et de caméras de surveillance.

Faciliter l’accès Vous l’aurez compris, l’aménagement d’un parking relais aura d’importantes conséquences sur le trafic routier, en particulier aux heures de pointe. Afin d’éviter les engorgements et de renforcer la sécurité des usagers, la Communauté d’Agglomération a prévu d’engager des travaux de voirie, en parallèle de ce vaste chantier. C’est ainsi que l’intersection de la RD14b/rue des Terres rouges sera transformée en carrefour giratoire. Deux portions de voirie en provenance de Volkrange et de la montée du Saint-Michel vers le giratoire existant seront doublées. Enfin, une voie de desserte depuis la rue des Terres rouges sera créée pour desservir le parking relais avec mise en œuvre d’un carrefour à feux.

Projet partagéLe parking P+R de Metzange-Buchel est le premier projet de ce type cofinancé par la France et le Luxembourg. Une démarche qui fait suite à l’accord franco-luxembourgeois sur la mobilité, signé en 2018 par le Grand-Duché et validé par la France en octobre dernier.

PARKING RELAIS DE METZANGE : PREMIERS COUPS DE PELLE !C’est officiel ! Les travaux relatifs à l’aménagement du parking relais sur la ZAC de Metange-Buchel débuteront au début de l’année 2020. En amont, un chantier préparatoire a été engagé le 05 novembre dernier pour le dévoiement des réseaux secs.

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TRAVAUX SUR LES LIEUX DE CULTEBASSE-HAM

 ❯ Eglise St-Willibord et Chapelle de Haute-Ham mise en place d’une main courante sur cheminement existant PMR

FONTOY  ❯ Eglise St-Pierre : remplacement tintement cloche 3

KUNTZIG  ❯ Eglise St-Quirin : mise ne conformité électrique

MANOM ❯ Eglise Notre-Dame de l’assomption : reprise des décollements des enduits de façades du chœur et remplacement des gouttières

ROCHONVILLERS  ❯ Eglise St-Luc : Remplacement tintement cloche

TERVILLE ❯ Eglise St-Sébastien : Nettoyage du clocher avec fermeture et sécurisation et remplacement du mouton des cloches 1 et 2, et battant ckoche 4 (Subvention versée à

TRESSANGE ❯ Chapelle de Bure : Drainage et reprise des eaux pluviales

YUTZ ❯ Temple protestant : remplacement du générateur d’air chaud – sécurité des personnes

THIONVILLE ❯ Eglise Notre Dame de la Visitation d’Oeutrange - Remplacement de la toiture en ardoise  ❯ Temple protestant : renforcement et réparation de la corniche en pierre du clocher / nettoyage de la façade principale et du clocher ainsi que les pierres d’ornement et d’encadrement des baies / préservation des corniches avec mise en place d’entablements en Zinc ❯ Eglise Notre-dame de l’Assomption : remplacement moteur de volée de la cloche 4 et création d’iun plancher pour sécuriser l’accès ❯ Eglise St-Pierre : remplacement complet du générateur d’air chaud ❯ Eglise de Beauregard : Dépose en démolition plancher et toiture de l’ancienne passerelle reliant le bâtiment de l’ancien hopital Travaux de reprise et confortement de façade

LOMMERANGE

Eglise st-Léger ❯ Démoussage de toiture en ardoise ❯ Remplacement du chassis de l’accès au clocher

 ❯ 2019  ❯ 2020

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PRÉVENTION DES INONDATIONS : LE PROGRAMME D’ACTIONS SIGNÉLe 06 novembre 2019, quelques semaines après approbation par le Conseil communautaire, élus du territoire, représentants de l’Etat et partenaires ont signé la convention cadre relative au Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) d’intention pour le bassin versant de la Moselle Aval (2019-2023).

Quatre semaines, c’est le temps qu’il aura fallu aux entreprises pour mener à bien le chantier de restructuration du pont de Daspich, situé à l’entrée de Florange. Le projet, orchestré et financé par les Communautés d’Agglomération Portes de France – Thionville et du Val de Fensch, le Département de la Moselle et par SNCF Réseaux, a consisté à raccourcir le tunnel de 100 mètres, portant ses dimensions à 27 mètres et à supprimer 9 des 11 traversées qui supportaient des voies ferrées inutilisées depuis la fin de l’exploitation de la gare de triage de Florange.

Plusieurs accidents s’étaient en effet produits à son niveau, dont un mortel en 2009. En cause : une configuration en ligne droite bi-directionnelle et une absence d’éclairage sur les quelque 130 mètres de chaussée abrités par le tunnel.

Ces travaux, dont le montant a été estimé à 481 000 euros, permettent désormais aux 22 000 usagers quotidiens de circuler plus librement et de mettre fin à la polémique engendrée par la dangerosité de l’ouvrage.

Les différentes pratiques d’occupation des sols, le développement des activités minières et sidérurgiques, les aménagements industriels ont profondément modifié le paysage fluvial et complexifié la gestion du risque inondation sur le bassin versant de la Moselle. Afin de limiter les risques auxquels le versant est désormais vulnérable (débordement de cours d’eau, de remontée de nappe et de ruissellement), un Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) a été lancé. Porté par le syndicat d’étude Moselle Aval, il va permettre de développer une gouvernance adaptée au risque à l’échelle du bassin versant et ainsi améliorer la connaissance du milieu et du risque, la surveillance et la prévision des crues et inondations, l’alerte et la gestion de crise, la réduction de la vulnérabilité des personnes et des biens, la gestion des écoulements et des ouvrages de protection hydraulique tout en prenant en compte le risque dans un contexte d’urbanisation.

A noter que l’élaboration du PAPI implique deux étapes successives : le PAPI d’intention qui consiste en la réalisation d’un programme d’études destiné à mieux connaître pour agir et le PAPI à proprement parler. Il permet la mise en œuvre opérationnelle des actions identifiées dans la phase d’intention.

La signature de la convention par l’ensemble des co-financeurs doit avoir pour effet de débloquer les 4 635 400 euros prévus pour la mise en œuvre des actions du PAPI et d’activer près de 70% de cofinancement (Etat, Agence de l’Eau Rhin Meuse et Région Grand Est). Concernée par l’une des actions relatives à la gestion des ouvrages de protection hydraulique, la Communauté d’Agglomération a participé à la signature de la convention cadre le 06 novembre dernier.

LE PONT DE DASPICH RESTRUCTURÉV

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LA COMPÉTENCE « EAU POTABLE » ENTRE DANS LE GIRON DE L’AGGLORendue obligatoire à compter du 1er janvier 2020 en application de la loi NOTRe, la prise de compétence « eau potable » par les intercommunalités, conduira la Communauté d’Agglomération à réorganiser le service pour les usages particuliers et industriels. Une obligation qui ne changera rien pour l’usager.

Déjà gestionnaire de l’assainissement, la Communauté d’Agglomération s’apprête à prendre les rênes de l’eau potable en assurant sa production et sa distribution. Cette évolution des statuts entraînera un certain nombre de changements dans la gestion du service, avec le transfert du personnel et des équipements communaux à l’Agglo, la substitution des élus communautaires aux élus communaux dans les syndicats.

A nouvelle configuration, nouveaux enjeux : si jusqu’alors, la compétence eau était exercée sur les 13 communes du territoire de façon éclatée par 7 services d’eau potables, 3 syndicats de distribution (SIE Cattenom, SEAFF, SIDEET) et 4 communes (Thionville, Yutz, Illange, Basse-Ham) et selon deux modes de gestion (régie et affermage), l’ambition partagée sera de rationaliser le fonctionnement de l’ensemble du réseau en s’appuyant sur la solidarité communautaire pour développer les interconnexions nécessaires et rendre homogène la qualité du service rendu aux usagers.

Il s’agira également de remobiliser des ressources longtemps inexploitables suite à l’arrêt des pompages dans les anciennes mines de fer. Quinze ans après l’ennoyage, la teneur en sulfates du précieux liquide est, en effet, revenue en dessous du seuil de potabilité. La seule condition pour remobiliser cette ressource sera cependant de réduire sa teneur en calcaire, afin de calquer la qualité des eaux de Metzange sur celle produite sur le territoire… le tout, dans un souci d’homogénéité. Ambition qui suppose la construction d’une station de décarbonatation. Ce projet est en cours d’étude. En permettant l’augmentation de la production d’eau, l’exploitation des eaux de Metzange contribuera à assurer progressivement l’autonomie du territoire.

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ADIL : Centre d’Information sur l’habitatVous souhaitez Acheter ? Louer ? Rénover ?

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EIE : wwEspace Info ÉnergieLes Espaces Info Énergie sont des centres d’information dont le but est de sensibiliser et d’informer le grand public sur la maîtrise des énergies.

Ils apportent un conseil gratuit, neutre et objectif aux particuliers, aux collectivités territoriales, aux entreprises sur les économies d’énergies et les énergies renouvelables.

Leur rôle est aussi avant tout pédagogique. Ils vont aider les maîtres d’ouvrage à choisir selon des critères objectifs, les matériaux qui conviendraient le mieux selon le projet présenté et les orienteront vers les organismes, bureaux d’étude compétents.

Grâce à leur outil Dialogie®, ils proposent un bilan thermique simplifié. Il permet des prescriptions thermiques, techniques et financières afin que le particulier puisse élaborer un projet précis et cohérent visant à diminuer ses dépenses d’énergie.

www.adil57.org

CALM :Centre d’Amlioration du Logement de la MoselleLe CALM – SOLIHA Moselle est au service des particuliers (propriétaires, locataires, copropriétaires, …) et des collectivités. Ses missions principales sont l’information, le conseil technique, l’assistance administrative et l’accompagnement des propriétaires et/ou des Elus. Sa démarche est neutre et sans engagement.

La lutte contre la précarité énergétiqueAider les propriétaires modestes vivant dans des logements énergivores et ayant du mal à faire face aux factures d’énergie. Conseiller les propriétaires dans une rénovation efficace et cohérente énergiquement.

L’aide au maintien à domicileAider les seniors, les personnes âgées et/ou handicapées à réaliser les travaux adaptés au vieillissement ou à la perte d’autonomie. Accompagner les seniors dans leurs démarches administratives et techniques.

La lutte contre l’habitat indigne et non décentAccompagner les ménages en difficulté dans des situations complexes cumulant des problèmes liés à l’habitat, financiers et sociaux. Proposer des scénarios de sortie adaptés aux situations problématiques.

L’accompagnement des copropriétésInformer et conseiller les organes de gestion des copropriétés (copropriétaires, syndics, conseils syndicaux, …) et les accompagner dans leurs démarches. Soutenir les copropriétés fragiles et traiter celles dégradées.

www.calm-logement.fr

Retrouvez les permanences de l’Adil, du CALM et de l’EIE de votre secteur sur :

www.agglo-thionville.fr/amenager/habitat/

HABITAT : DES ORGANISMES POUR VOUS ACCOMPAGNER

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DÉMOS : FORMER LES ENFANTS À LA MUSIQUE CLASSIQUEAprès un grand succès rencontré en région parisienne avec la Philharmonie de Paris, le dispositif Démos se déploie aujourd’hui sur l’ensemble du territoire national pour ouvrir la musique classique au plus grand nombre. A partir du mois de janvier, il investira les quartiers de Thionville et Yutz par la mise en place d’ateliers animés par des professionnels.

« La musique mériterait d’être la seconde langue obligatoire de toutes les écoles du monde », affirmait l’écrivain Paul Carvel. Si nous n’en sommes pas encore là, la Communauté d’Agglomération œuvre en ce sens, en signant une convention triennale de partenariat avec l’Orchestre national de Metz dans le cadre du projet Démos.

Démos, vous avez dit Démos ? Ce projet social a pour ambition de rapprocher la musique classique des enfants issus des quartiers populaires ou de la ruralité en leur permettant d’apprendre à jouer d’un instrument et d’évoluer dans un orchestre. Ainsi, dès le mois de janvier 2020, trois groupes de 15 enfants âgés de 7 à 12 ans habitant le territoire de l’agglomération et fréquentant les centres sociaux de Yutz et Thionville, recevront un instrument de musique (corde, bois, cuivre) en vue de bénéficier d’une formation musicale de grande qualité et de longue durée.

Pédagogie innovantePendant 3 ans, ces jeunes recrues, sélectionnées sur la base du volontariat et dépourvues de pratique musicale antérieure, participeront à des ateliers artistiques collectifs hebdomadaires hors temps scolaire au sein de la structure sociale de leur quartier : à la Maison des Quartiers et au centre social et culturel Jacques Brel à Thionville et au centre social Ô Couleurs du monde à Yutz. Chaque mois,

l’ensemble des 45 enfants seront réunis en orchestre où ils répèteront les œuvres de leur programme mêlant chant, danse et pratique instrumentale collective. Et cerise sur le gâteau, l’orchestre formé de ces musiciens en herbe se produira sur scène une fois par an dans le cadre d’un concert de restitution, dévoilant au public le fruit de leur travail. Un parcours riche en apprentissages et en émotions au cours duquel les enfants seront encadrés par des intervenants professionnels et un référent social.

A l’issue des trois ans du dispositif, ceux qui souhaiteront poursuivre la pratique musicale au sein du conservatoire ou de l’école de musique du territoire, conserveront l’instrument qui leur aura été confié durant le projet. Ils continueront à bénéficier d’un suivi social et musical durant la première année d’insertion dans la structure d’enseignement musical.

Encourager la démocratie culturelleEn s’adressant à des enfants éloignés de toute pratique musicale, le dispositif Démos a pour ambition de favoriser le décloisonnement culturel et social et de leur permettre de découvrir de nouvelles activités artistiques en lien avec d’autres territoires. Il conduira également les jeunes élèves et leur entourage à modifier leur regard sur la musique classique.

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LE SQUARE : UNE PARENTHÈSE ENCHANTÉEEspace de rencontre entre jeunes enfants et parents, le Square permet à ceux qui le fréquentent de passer un moment de détente et de jeux, loin des préoccupations et des soucis quotidiens. Une équipe de professionnelles de la petite enfance y propose un accueil et une écoute de qualité.

Lorsque l’on pénètre dans les locaux du boulevard Jeanne-d’Arc, on se rend vite compte que le Square a depuis longtemps trouvé son style et surtout, sa vitesse de croisière. Comme dirait la sagesse populaire, voilà une affaire qui roule. « Ou plutôt, que nous faisons rouler », précise Françoise Spano, la responsable de la structure. Chaque année, ce sont en effet 250 familles qui sont accueillies et 4 000 passages qui sont comptabilisés. Tous les mois, on compte 20 nouveaux enfants. « Ici, on accueille des enfants (de moins de 4 ans) accompagnés de leur(s) parent(s) pour un moment de partage unique, fondé sur le jeu et l’échange », explique l’accueillante. Dans ce vaste étage où règne la convivialité, on trouve différents espaces à thème, adaptés aux goûts de chacun : un espace de création (peinture), de jeux d’imitation (déguisements, mini cuisine), un espace lecture, une salle de psychomotricité, un lieu pause-café pour les parents… Aux enfants et aux parents de donner vie aux lieux.

Les professionnelles quant à elles, ont un rôle d’accueil et d’écoute active et non d’animation. « Si certains veulent se confier ou évoquer un problème, nous sommes là. Mais nous ne jugeons pas, nous ne conseillons pas. Nous amenons le parent à trouver lui-même ses réponses. Le Square n’a pas de visée thérapeutique », souligne Françoise Spano.

Rompre l’isolement, favoriser la relation enfant-parent, conforter les compétences parentales, accompagner la séparation mère-enfant grâce à un cadre sécurisant et rassurant, font partie des objectifs du Square.

Respect et entraideDepuis 2009, année de création de ce lieu d’accueil enfants-parents, l’équipe d’accueillantes est toujours la même, plus que jamais soudée et motivée : Isabelle Trevisan, Maria Ehre, Marie Dubuc et bien sûr Françoise Spano. Le secret de cette collaboration durable ? Avant tout, une solide formation dans le domaine de la petite enfance, de l’accueil mais aussi et surtout une capacité à écouter et à mettre de côté ses propres représentations éducatives pour ne pas biaiser l’accueil. La pluridisciplinarité de l’équipe a conduit chacune à travailler dans une vraie complémentarité et un respect mutuel. Un partage de valeurs qui donne au Square un fonctionnement bien à lui, fondé sur le bien vivre ensemble. « Au Square, on rencontre des personnes de tout profil socio-professionnel, culturel, géographique. Et c’est une vraie richesse. Les gens apprennent à se connaître. Des liens d’amitié se créent parfois, conduisant les familles à se rencontrer aussi à l’extérieur », poursuit Françoise Spano.

Le Square est un LAEP (Lieu d’Accueil Enfant Parent) où la seule condition pour y venir est d’avoir un enfant âgé de moins de 4 ans. L’anonymat est respecté et c’est gratuit. Les plages horaires d’accueil sont les suivantes :

 ❯ Mardi : de 14h à 17h30 ; ❯ Mercredi : de 9h à 11h30 et de 14h à 17h30 ; ❯ Jeudi : de 9h à 11h30 et de 14h à 17h30.

Adresse : 29 boulevard Jeanne d’Arc à Thionville

Le Square est un LAEP (Lieu d’Accueil Enfant Parent) où la seule condition pour y venir est d’avoir un enfant âgé de moins de 4 ans. L’anonymat est respecté et c’est gratuit. Les plages horaires d’accueil sont les suivantes :

 ❯ Mardi : de 14h à 17h30 ; ❯ Mercredi : de 9h à 11h30 et de 14h à 17h30 ; ❯ Jeudi : de 9h à 11h30 et de 14h à 17h30.

Adresse : 29 boulevard Jeanne d’Arc à Thionville

Multi-accueil La Baleine bleue : réaménagement prévu pour 2020L’Agglo entreprend chaque année des travaux de réfection dans les différents équipements afin d’améliorer l’accueil et la sécurité des enfants ainsi que les conditions de travail du personnel. Le multi-accueil La Baleine bleue situé à Terville fait partie des structures sur lesquelles il a été décidé d’intervenir. Les travaux consisteront à améliorer le confort technique par la mise en place d’une climatisation, d’un équipement pour la protection solaire et la pose de nouvelles menuiseries (meubles de rangement, portes, fenêtres…). En matière d’hygiène, le multi-accueil sera doté d’un système de ventilation dans les locaux de vie, d’appareillages sanitaires de qualité et d’un espace cuisine totalement réorganisé. D’un point de vue sécuritaire et réglementaire, les installations techniques (électricité, gaz, vidéophonie) seront mises en conformité. Le coût des travaux a été évalué à 127 000 €.

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L’AGGLO ENGAGE UN PLAN D’ACTIONS CONTRE L’OBÉSITÉ INFANTILE L’obésité est un fléau qui doit se combattre dès l’enfance, afin d’inculquer les bonnes habitudes alimentaires. Dans le cadre de son Contrat Local de Santé, la Communauté d’Agglomération vient de lancer pour 3 ans, le POIT : Plan pour prévenir l’Obésité Infantile dans l’agglomération Thionvilloise. Son objectif : augmenter la pratique d’une activité physique chez les enfants des écoles maternelles.

Le dispositif n’est pas nouveau. Il a été lancé dans les écoles primaires par la Ville de Thionville en 2016, suite à une étude épidémiologique révélant un taux d’obésité en augmentation chez les enfants entre 5 et 9 ans. Aujourd’hui en charge du Contrat Local de Santé, la Communauté d’Agglomération a souhaité poursuivre la démarche en la développant à l’échelle du territoire.

Inédit en maternelleAinsi, depuis la rentrée 2019, une série d’actions a été engagée auprès des écoles maternelles volontaires, en offrant à tous les enfants des classes concernées un égal accès à la pratique d’une activité physique et en améliorant leur information nutritionnelle. Dans un premier temps, les infirmiers scolaires ont réalisé des mesures anthropométriques des élèves afin d’étudier l’évolution du surpoids et de l’obésité, avant de passer la main aux clubs sportifs pour la mise en place d’interventions régulières au sein des classes de grande section, à la demande des enseignants. Il s’agit pour les éducateurs de proposer, en collaboration avec l’enseignant, des séances d’éducation physique dans différentes disciplines souvent moins pratiquées comme l’escalade, l’escrime, la gymnastique rythmique et sportive (GRS), la boxe, le judo... Autant d’activités qui ont pour ambition d’apporter de nouvelles expériences aux enfants et susciter un intérêt chez les familles souvent plus enclines à inscrire par la suite leur enfant dans un club.

Un livret pédagogique à l’usage des enseignantsMais le Plan POIT ne se limite pas à l’activité physique. Sa vocation est également d’expliquer et de faire comprendre aux enfants l’intérêt de prendre soin de leur corps. C’est dans cette optique que la Communauté d’Agglomération a réalisé un livret pédagogique à l’intention des enseignants. L’outil a été rédigé en collaboration avec les enseignants et les professionnels de santé. Il propose au professeur des écoles de nombreuses idées d’activités à réaliser en classe, selon 5 grandes thématiques : l’alimentation, le petit déjeuner, l’activité physique, le sommeil et l’hygiène bucco-dentaire.

La mascotte, un précieux allié En maternelle, une mascotte est un excellent moyen de capter l’attention des élèves. Elle facilite également les apprentissages. Bodi est donc la mascotte qui accompagne les activités conduites dans les classes. Il a été confectionné avec l’aide des enfants, qui ont imaginé à quoi il pourrait ressembler. Il est vert et chauve, il arbore une silhouette peu commune mais il paraît sympathique et surtout, il possède sa propre histoire : Bodi habite une planète où les habitants ne sont pas en bonne santé. C’est pourquoi, il part à la recherche de conseils et arrive sur la planète Terre. Les enfants seront-ils en mesure de l’aider ?

AlimentAtion

AlimentAtion

Hygiène buco-dentaire

Petit déjeuner

Activités

physiques

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Sommeil

Sommeil

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POITPrévenir l’Obésité infantile dans l’agglOmératiOn thiOnvillOise

PrOgramme PédagOgiqueSommeil

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EMIR GRAÏRI : COURIR RIME AVEC NATUREChez les coureurs hors stade, il existe 2 catégories de pratiquants : les adeptes du bitume et les amateurs de terrains accidentés à forts dénivelés. Emir GRAÏRI, habitant de Kuntzig, fait partie de cette seconde catégorie, plus connu sous le nom de trailer. Chaque année, il avale les kilomètres, enchaîne les défis et monte régulièrement sur les podiums. En toute simplicité. Portrait d’un sportif nature.

Après une formation hôtelière en cuisine-restauration et quelques années de pratique dans le domaine, c’est vers l’industrie qu’Emir GRAÏRI s’est dirigé. Un changement de cap pour le moins surprenant mais qui en dit long sur le caractère du jeune homme : « j’aime, apprendre, faire de nouvelles expériences et surtout j’ai le goût du challenge », explique-t-il. En quelques années, il a gravi les échelons pour devenir agent de maîtrise en charge d’une équipe.

Quand il court, c’est un peu pareil. Footballeur depuis l’enfance, il décide en 2013 de se lancer un nouveau défi, encouragé par ses collègues et amis : participer à l’Ultra Trail du Mont Blanc, « le graal de tout trailer », comme il aime à le rappeler. Une course de 170 km qu’il prendra deux années à préparer. Cinq ans plus tard, pour sa 4ème participation, il termine 16ème sur 2 500, bouclant l’épreuve en seulement 24h ! Devant plusieurs champions de la discipline.

Aujourd’hui, âgé de 38 ans, il enchaîne les courses nationales et internationales longues distances et décroche régulièrement une place dans le top 10. Ce fut le cas lors de la Maxirace (85 km et 7 000 mètres de dénivelé) cette année à Annecy où il termine 5ème et d’autres années où il monte sur le podium aux côtés de François D’haene. Ou encore sur les Îles Canaries Une constance dans l’effort et la performance qui l’a conduit à se classer 38ème mondial sur les 5 dernières années et 30ème cette année.

Mais quel est donc le secret d’Emir GRAÏRI pour obtenir de tels résultats ? « Courir en profitant intensément de chaque instant. Courir même lorsqu’on a mal. Car on finit par surmonter la douleur et il devient alors possible de repousser ses limites », explique-t-il. En dehors des temps de course, Emir privilégie une alimentation variée et équilibrée où triomphent les légumes et les lipides (parole de cuisinier), et bien sûr, un entrainement régulier, les mardis, jeudis et les dimanches au club ESTY athlétisme et tous les autres jours de la semaine en forêt, par tout temps et toute saison, même en vacances. Sur une année, le trailer parcourt en moyenne 5 500 km en courant, accumulant 170 000 mètres de dénivelé positif, et auquel s’ajoutent les 2 500 kilomètres réalisés en vélo pour soulager les articulations. Mélanie, son épouse, elle aussi adepte du trail, l’accompagne dans son quotidien de sportif, de l’entraînement à la partie logistique de ses courses folles.

Les inoubliables « Chaque année, je garde les courses auxquelles j’aime participer et j’y ajoute un trail dans le monde que je n’ai jamais fait, ce qui nous permet, à ma femme et à moi, de voyager », explique le jeune homme. Paysages à couper le souffle, corps à corps avec la nature, limites sans cesse repoussées… Un trail longue distance est toujours une expérience

hors normes. Parmi celles qui l’ont le plus marqué, Emir cite l’Ultra Trail du Mont Blanc où les coureurs ont le privilège de côtoyer intimement et de nuit le point culminant de la chaîne des Alpes, où l’ « on peut voir les étoiles se refléter sur la neige ». Mais la course la plus mémorable en matière d’anecdote est sans doute la Maxirace d’Annecy il y a 3 ans. « Vers 3 heures du matin, au moment de quitter l’hôtel où je dormais pour me rendre sur le départ de l’épreuve, je me suis aperçu que les robinets de la chambre ne délivraient que de l’eau chaude. Impossible de remplir mes gourdes. Et personne pour résoudre ce problème. Je me suis alors rendu dans une boîte de nuit qui se trouvait sur mon chemin, habillé en tenue de course. L’étonnement a fait place à l’amusement. Le barman a été compréhensif et m’a gentiment approvisionné en eau. Les gens me prenaient dans leurs bras et voulaient que je danse avec eux. C’était drôle et bon enfant. Finalement, j’ai pu faire ma course et j’ai même fait un podium en terminant 7ème », explique Emir.

Transmettre Doté d’une expérience de plusieurs années, Emir a décidé de compléter sa pratique en endossant le rôle d’entraîneur au sein de son club, l’ESTU athlétisme. Un nouveau challenge qui lui permet de transmettre sa passion. Pour ce faire, il a suivi une formation auprès de la Ligue d’athlétisme pour encadrer et suivre les athlètes afin de les aider à atteindre leurs objectifs.

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Cité pour la première fois en 673 sous le nom d’Ottringas, le quartier d’Oeutrange a connu une vingtaine d’appellations différentes jusqu’au XIXème siècle : il sera tantôt désigné par Otringa, Oetringis, Autrange, Uttingen, ou encore Ottrange, selon les années et les sources...

Oeutrange est depuis l’origine, le siège d’une paroisse dont dépendait Entrange et deux hameaux aujourd’hui disparus. Au XVIIIe siècle, la seigneurie appartenait à la famille noble thionvilloise des Elminger. C’est elle qui bâtit la gentilhommière avec pigeonnier que l’on appelle le château d’Oeutrange.

Entre 1795 et 1802, l’éloignement géographique de Thionville, conféra au village le statut de chef-lieu d’un éphémère canton, avec une justice de paix. On y dénombrait alors environ 500 habitants, effectif qui passa à 700 suite au rattachement de la commune d’Entrange. A cette époque, l’activité agricole constituait l’occupation principale, avec la culture des céréales, l’élevage et les travaux forestiers. Au XIXème siècle subsistait un petit vignoble et vers 1840, le village disposait d’un moulin et de deux tuileries.

Mais c’est au début du XXème siècle qu’Oeutrange a connu l’une de ses plus grandes mutations avec l’entrée en exploitation à partir de 1902 de la mine de fer Charles Ferdinand d’Entrange. Nombre d’Oeutrangeois quittent le monde de l’agriculture et deviennent mineurs, tandis que d’autres choisissent les usines sidérurgiques de Thionville ou de la Vallée de la Fensch. Pour beaucoup, le village n’est plus qu’un lieu d’habitat.

Vers la fin des années 60, le besoin de bénéficier d’infrastructures collectives modernes se fait jour au sein de la population. La petite localité n’ayant pas les moyens financiers de répondre à cette attente, elle décide de se rattacher à Thionville. La fusion est effective le 1er janvier 1970. La commune d’Oeutrange n’existe plus ; elle est dorénavant un village-quartier de Thionville. C’est ainsi qu’elle se voit dotée

d’équipements modernes tels que le réseau d’eau potable, l’assainissement avec station d’épuration, la mise à niveau de la voirie… En 2007, est inauguré le nouveau groupe scolaire Gérard Clément et un an plus tard, une zone d’activités avec logements et services.

Bildstocks, calvaires et édificesIls se tiennent à chaque croisée de rues et de chemins ou presque. Témoins d’un riche passé religieux, les bildstocks et les calvaires font partie intégrante du paysage oeutrangeois. On en dénombre au total une quinzaine sur le quartier. Parmi eux, figure le calvaire de la rue du général Gillant, situé devant le mur de la ferme-château d’Oeutrange. Erigé au début du XIXe siècle, il aurait été exécuté par un tailleur de pierre à qui l’on doit plusieurs édifices dans le village. La statue Bon Dieu de Pitié est aussi remarquable, avec ce Christ-aux-liens qui se trouve sous un petit préau sur la droite de l’église Notre-Dame de la Visitation. Cette dernière, dont les origines semblent remonter au XIIIE siècle, a été totalement reconstruite en 1752 puis agrandie en 1883. On trouve également d’autres petits édifices religieux route d’Escherange, chemin des Pèlerins, Impasse des Malgré-Nous, allée des Sources, rue de Wampich… Sans oublier la chapelle érigée en monument aux morts qui côtoie l’église… Un riche patrimoine à découvrir lors d’une promenade dominicale.

A voir, à fairePour ceux qui aiment la randonnée, Oeutrange propose son circuit intitulé « le Bois de la Côte ». Il faut en moyenne 2h45 pour parcourir les 8,5 km du tracé. Le départ et l’arrivée se font du parking de la mairie-annexe, place Saint-Luc.

Chaque année, l’AS Oeutrange propose également une exposition de véhicules anciens, de collection, de l’armée et de motos au mois de mai. Près de 400 véhicules font ainsi le déplacement pour le plus grand plaisir des amateurs et des curieux.

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OEUTRANGE, QUARTIER RURAL DE THIONVILLEQuartier de Thionville, Oeutrange se démarque à la fois par son éloignement du centre-ville et par son point culminant à plus de 400 mètres d’altitude, qui offre un panorama exceptionnel par temps clair. Et si nous partions à la rencontre de cet ancien village rural au patrimoine religieux très riche.

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