Hiver 2016 † Volume 50, numéro 1 - SCFP 429 · 2017. 12. 18. · Hiver 2016 † Volume 50,...

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Col Blanc Hiver 2016 • Volume 50, numéro 1 @ColsBlancsMTL Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal (SCFP) sfmm429.qc.ca Le mot du président On avance, on avance, on recule pas ! page 3 Dans ce numéro, en version détachable Calendrier de la grève tournante 2016 pages centrales Une première à la FTQ Bienvenue à l’École des femmes ! page 5 Le magazine officiel des Cols blancs de l’île de Montréal (SCFP-FTQ) L E S C O L S B L A N C S D E L Î L E D E M O N T R É A L S F M M ( S C F P - 4 2 9 ) LE PLUS IMPORTANT SYNDICAT DU SECTEUR MUNICIPAL QUÉBÉCOIS Une mobilisation historique

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ColBlancHiver 2016 • Volume 50, numéro 1

@ColsBlancsMTL Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal (SCFP) sfmm429.qc.ca

Le mot du président

On avance, on avance, on recule pas !page 3

Dans ce numéro, en version détachable

Calendrier de la grève tournante 2016pages centrales

Une première à la FTQ

Bienvenue à l’École des femmes !page 5

Le magazine officiel des Cols blancs de l’île de Montréal (SCFP-FTQ)

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LE PLUS IMPORTANT SYNDICAT DU SECTEUR MUNICIPAL QUÉBÉCOIS

Une mobilisationhistorique

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Sommaire

COLBLANC u Vol. 49 no 4

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Publication officielle des membres du Syndi catdes fonctionnaires municipaux de Montréal(SCFP) distribuée trimestriellement à 10 000 exemplaires.

Nos pages sont ouvertes à tous les membres duSyndicat. Cependant, le Comité du journal seréserve le droit de refuser la pu blication de textesqui ne rencontrent pas les critères établis par lapolitique d’information du SFMM (SCFP). Lestextes publiés dans ce magazine n'engagent queleurs auteurs.

Toutes reproduction, traduction et diffusion destextes sont autorisées à condition d'en citer lasource.

Dépôt légal à la Bibliothèque de la législature età la Bibliothèque nationale du Québec, Division

des acquisitions pour Canadiana et Bureau dedépôt légal, Bi bliothèque nationale du Canada, Ot-tawa (SSN 0227-6064).

Composée et imprimée par des travailleuses ettravail leurs syndiqués, membres d'un syndicat af-filié à la FTQ.

Veuillez prendre note que, dans le seul but d’al-léger le texte, le masculin comprend le féminin etvice-versa.Photographe : Louis LongpréCaricaturiste : Denis Barbeau Infographistes : Marcel Huot et Rachelle Monette (Atelier Québécois Offset inc.)

8790, avenue du Parc, Montréal (Québec) H2N 1Y6Téléphone : 514 842-9463 • Télécopieur : 514 842-3683Courriel : [email protected] • sfmm429.qc.ca

Notre couverture – Rassemble-ment lors de la grève généraledes Cols blancs de la Ville deMontréal du 9 décembre 2015(Photo : SCFP)

ColBlancHiver 2016 • Volume 50, numéro 1

Le magazine officiel du Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal (SCFP-FTQ)

On avance, on avance, on recule pas ! 3 Alain Fugère, président

Manifestation du 7 et grève du 9 décembre 20154 Le Comité du journal

Bienvenue à l’École des femmes de la FTQ !5 Francine Bouliane, secrétaire générale

Patrick Dubois : l’action syndicale à l’avant-plan6 Maryse Chrétien, dir. syndicale et resp. du Comité du journal

Col Blanc : prix du contenu de l’année au SCFP7 Le Comité du journal

« Je postule... Je postule pas ? » Telle est la question !8 Gaétan Scott, représentant en dotation et admissibilité

Nouvelle convention à la SHDM9 Mario Sabourin, vice-président

Grève tournante Ville de Montréal 201610 Le calendrier complet, en version détachable

Pierre Moreau et l’UMQ unis contre les travailleurs11 Marc-André Noël, délégué syndical à l’arrondissement LaSalle et membre du Comité du journal

Calendrier 2016 du SFMM12 Notre tradionnel calendrier, en version détachable

État d’urgence aux communications opérationnelles14 Jean-Pierre Chalifoux, directeur syndical au SPVM

Grèves générales au 429 : des repères historiques16 Christophe Vaillancourt, délégué syndical Parc Six Flags SEC La Ronde

L’enquête à la suite d’un accident du travail17 Luc Veillette, représentant en prévention – SST

Je m’appelle Louise Simard18 Jean Pierre Wafuana, délégué syndical et secrétaire du Comité du journal

Centraide 2015 : une campagne difficile !19 Les membres du Comité des délégués sociaux

Richard Mc Laughlin : un départ prématuré20 Les membres du Comité des délégués sociaux

Élections et nomination au 429Sept jeunes Cols blancs s’illustrent21 Myriam Brizard, déléguée syndicale et membre du Comité du journal

« Noël, c’est Minion »23 Le Comité du journal

FRANCINE BOULIANEResponsableà l’Exécutif

MYRIAM BRIZARDMembre du Comité du journal

LOUIS LONGPRÉAgent de communication

MARYSE CHRÉTIENResponsabledu Comité du journal

JEAN PIERRE WAFUANASecrétaire du Comité du journal

MARC-ANDRÉNOËLMembre du Comité du journal

SIMON WELMANMembre du Comité du journal

L’ÉQUIPE DU COLBLANC

Date de tombée des textes pour le prochain numéro du

le vendredi 26 février 2016ColBlanc

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Alain Fugère • Président

Ensemble nous avons terminé2015 d’une superbe façon. Le9 décembre, nous avons été

plus de 5000 Cols blancs devant l’hôtelde ville de Montréal, tous déterminés àfaire comprendre à l’administration Co-derre qu’il est temps qu’elle nous nousdémontre plus de respect. Continuonsde nous tenir car, en 2016, la Ville devrafaire face à 27 000 salariés provenant detoutes les accréditations qui sont en co-lère et qui ne sont pas près de cesser dese mobiliser.

L’année 2016 doit se poursuivre danscette même direction et nous devronsagir de façon tout aussi convaincante.Pour faire suite aux moyens de pressiondéjà amorcés dans le cadre de la négo-ciation pour le renouvellement de laconvention avec la Ville de Montréal,les 8000 Cols blancs de la Ville ontamorcé le 25 janvier une grève tour-nante qui se terminera le 1er mars. Deplus, l’ensemble de ces salariés exerce-ront durant cette période une grève dutravail supplémentaire.

Par ailleurs, le Syndicat a déposé unedemande de conciliation au Tribunal ad-ministratif du travail (anciennement laCommission des relations du travail)afin de tenter de dénouer l’impasse dansles négociations. Nous souhaitons ar-demment en arriver rapidement àconclure une entente qui sera satisfai-sante. La Ville devra toutefois laissertomber ses demandes excessives qui vi-sent notamment à privatiser l’ensemblede ses services.

Plusieurs autres conventions collec-tives sont également venues à échéancele 31 décembre 2015. Dans la plupartdes cas, les négociations sont déjàamorcées. Nous sommes également ennégociation dans plusieurs villes pour larestructuration du régime de retraitedans le cadre de la Loi 15. Rappelonsque pour les villes n’ayant pas le droitau report, les parties doivent avoirconclu une entente au plus tard le 1er fé-vrier 2016, à défaut de quoi elles de-manderont à un arbitre de régler le sortdu litige qui les oppose. Il est cependantpossible que les parties s’entendentpour demander une prolongation desnégociations pour une période maxi-male de six mois, soit deux périodes detrois mois.

Le gouvernement Couillard devraitrevenir à la charge contre les travail-leurs municipaux en faisant adopter auprintemps le nouveau pacte fiscal qu’ila conclu avec les municipalités québé-coises. Rappelons que cette entente,d’une durée de quatre ans, prévoit uneréduction de plus de 300 M $ par annéedes transferts que l’État verse aux mu-nicipalités en échange de la promessed’une révision du cadre des négocia-tions avec leurs salariés.

Ce projet de loi pourrait donc oc-troyer aux municipalités de nouveauxpouvoirs – non encore définis – qui leurpermettraient de décréter les conditionsde travail de leurs salariés après une pé-riode de négociation déterminée. SelonMarc Ranger, directeur adjoint au

SCFP-Québec, « c’est une déclarationde guerre de ce gouvernement contre lesservices publics ». Nous devrons nousbattre et ne surtout pas rester les brascroisés face à ces attaques !

Nous demeurerons également soli-daires de nos confrères Cols bleus de lasection locale 301 à qui l’administrationCoderre-Marcoux a imposé des sanc-tions excessives pour avoir participé le8 décembre à une assemblée généralede leur Syndicat. Nous appuyons leurlutte provoquée par le souhait de la Villede sous-traiter et de privatiser l’ensem-ble de ses services. Leur combat se jus-tifie d’autant plus que, comme nousl’avons déjà dit, l’adoption éventuelledu pacte fiscal précipitera le démantè-lement des services auxquels a droit lapopulation montréalaise.

La recommandation 25 du rapport dela commission Charbonneau stipule que« l’expertise interne est un rempart ef-ficace contre la collusion ». Le maireCoderre semble refuser toutefois de lereconnaitre, lui qui a pourtant été élu enpromettant de renforcer cette expertiseinterne. Expliquez-nous, comment sefait-il, Monsieur le maire, que vousayez changé d’idée ? u

En premier lieu, je tiens à vous souhaiter à tous une bonne et heureuse année2016. Les prochains douze mois promettent de nous tenir très actifs sur le plande la mobilisation. D’importants défis nous attendent déjà, et nous parvien-drons à les relever grâce à notre grande solidarité et notre détermination.

Mot du président

On avance, on avance, on recule pas !

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Les Cols blancs de Montréal font l’Histoire

9 décembre 2015 : grève générale !

Manif contre le pacte fiscalLe lundi 7 décembre 2015, une délégation du SFMM s’est

jointe à d’autres syndiqués du secteur municipal québécois pourmanifester contre le projet de pacte fiscal que projette d’adopterau printemps le gouvernement Couillard.

Rappelons que cet accord, qui va faire l’objet d’un projet deloi au printemps prochain, pourrait donner aux municipalitésle pouvoir de décréter les conditions de travail de leurs salariéssyndiqués en cas d’impasse des négociations pour le renouvel-lement de conventions collectives menées de « bonne foi ».

Après le vol de nos caisses de retraite, voici une autre attaquemenée tambour battant contre nos acquis que nous n’avonspourtant pas volés. Refusant le recul que représenterait laconcrétisation des intentions gouvernementales, les syndicatsdu secteur municipal ont décidé d’aller de l’avant en entrepre-nant des manœuvres pour stopper net toute tentative d’éroderleur droit de négocier librement et sans contrainte les conditionsde travail des salariés qu’ils représentent.

Le mercredi 9 décembre, les Cols blancs de la Ville de Montréal ontfait l’Histoire. Quelque 5000 d’entre eux qui ont suivi le mot d’ordre degrève lancé par leur Exécutif syndical se sont regroupés devant l’hôtel deville pour manifester leur exaspération après quatre ans sans conventioncollective.

Les salariés ont dénoncé l’intention obstinée de la partie patronale d’en-tre autres élargir tous azimuts le recours par la Ville à de la sous-traitance,de sabrer de 12 % à 14 % leur masse salariale et d’abolir certaines banquesde congé.

En se rassemblant en si grandnombre derrière la bannière de leurSyndicat, ces travailleuses et tra-vailleurs ont voulu faire montre deleur solidarité et de leur détermina-tion à obtenir un contrat de travailqui leur rendra justice et à augmen-ter la pression si nécessaire.

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Francine Bouliane • Secrétaire générale

La première édition de l’École des femmes de la FTQ s’est déroulée du 8 au 13 no-vembre derniers sous le thème Porteuses d’avenir. Cette semaine de formation aréuni environ 70 militantes de plusieurs syndicats et de plusieurs milieux de travail.Les membres de notre Comité de la condition féminine Maryse Picard et DominiquePayette ont respectivement pris part aux activités du groupe sur la santé et sécuritéau travail et de celui de la relève, tandis que Lyne Lachapelle et moi-même avonssuivi la formation offerte aux membres du groupe sur le leadership.

8 au 13 novembre 2015 : une première édition réussie

Bienvenue à l’École des femmes de la FTQ !

Force est de constater que lesfemmes sont moins nombreusesdans les structures syndicales

ainsi que dans les formations et les congrèssyndicaux. Cette semaine de réflexion etd’action nous a donné des outils pour mieuxfranchir les obstacles qui empêchent lesfemmes d’atteindre l’égalité. Nous avons puéchanger sur différents sujets touchant tantle syndicalisme que le féminisme, commel’équité salariale, la conciliation travail-famille, la syndicalisation et l’implicationdes femmes dans les instances syndicales.Conférences, ateliers, exercices de commu-nication, activités de création, rien n’a été exclu par l’équipe de formation afin derendre cette semaine des plus dynamiquepossible.

Porteuses d’avenir, les femmes du 429 ? Le Comité de la condition féminine aura

du pain sur la planche pour les mois et an-nées à venir, et tant que l’égalité ne sera pasatteinte, nous défoncerons des portes ! Entrele plafond de verre et le plancher collant, lesfemmes doivent prendre leur place dans

toutes les sphères de la vie privée et de lavie publique. Merci à l’École des femmesde la FTQ et, surtout, merci aux militantes

et formatrices qui nous ont donné le goût decontinuer à s’engager pour un monde meil-leur et plus égalitaire !u

Quand les chiffres parlent• Les Québécoises sont au nombre de 4 133 503, soit 50,3 % de la population en 2014 ;• Le pourcentage des travailleuses qui sont visées par une convention collective est de 39,2 % ;• En 2011, le revenu d’emploi des femmes travaillant à temps plein correspondait à 75,3 % de celui des hommes ;• En 2013, 60,9 % des travailleurs au salaire minimum étaient des femmes ;• 26,6 % des personnes élues à l’Assemblée nationale, 32 % des membres des conseils municipaux et 17,3 % des maires sont

des femmes. ______________Source : Portrait des QUÉBÉCOISES en 8 temps, édition 2015, Conseil du statut de la femme.

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Patrick Dubois, vice-président au SFMM

L’action syndicale à l’avant-planMaryse Chrétien • Directrice syndicale et responsable du Comité du journal

Sur les conseils de son père Roger,salarié à la Communauté urbainede Montréal (CUM), Patrick sou-

met sa candidature et est embauché en 1989comme commis de bureau auxiliaire à laDirection de l’évaluation foncière. L’expé-rience lui plaît.

Il parfait sa formation collégiale pour en-suite décrocher en 1995 un poste auxiliaire

come technicien en évaluation grade 1 (bâ-timents résidentiels). Il obtient sa perma-nence en 1999, soit dix ans après sonarrivée à la CUM. En 2005, il décroche unefonction supérieure comme technicien enévaluation foncière grade 2 (bâtimentscommerciaux) et, en 2009, il est nommé enpermanence dans ce poste.

Pour avoir vécu à la CUM la périodeavant et après la fusion, Patrick observe que« l’époque avant la fusion de 2002 était de

loin la meilleure pour les salariés. Mainte-nant, les membres sont davantage traitéscomme des numéros. »

Ses liens avec le SFMMAyant côtoyé le monde syndical dès sa

jeunesse à cause de l’engagement de sonpère comme représentant syndical au 429,Patrick s’est toujours intéressé aux droits

des salariés. Il fait le saut comme déléguésyndical en 2006 à la Direction de l’évalua-tion foncière.

Une expérience acquise au sein duconseil d’administration de l’Associationdes techniciens en évaluation du Québec leprépare à ses nouveaux défis. Son entregentet les encouragements de son directeur syn-dical de l’époque, Daniel Guay, lui facili-tent la tâche. Très proactif comme délégué,il a le mandat de contribuer à résorber le cli-

mat malsain qui règne au sein de sa Divi-sion. Un psychologue qui intervient dans ledossier lui donne raison. Un second déficonsiste en l’intégration des normes ISOdans les procédures en vigueur dans son mi-lieu de travail. Malgré les casse-têtes en-gendrés, Patrick a dès lors la piqûre dumonde syndical. Il s’engage chaque jour da-vantage dans différentes sphères dont, no-tamment, les comités d’organisationphysique et d’éducation.

« J’en avais plein les bras, mais j’adorais ça ! »

En 2009, lorsque Patrick est élu directeursyndical pour la Direction de l’évaluationfoncière, sa priorité est le développementd’une culture axée sur le respect et la valo-risation des salariés, certains de ses mem-bres se sentant lésés par les mauvaisesévaluations que leur infligent les gestion-naires. Il instaure un modèle d’évaluationpour les cadres de sa Division. « J’ai décidéde renverser la vapeur. La pilule a tout de même été difficile à avaler pour ladirection. »

Dans le but d’éviter de fâcheuses consé-quences, Patrick protège ses arrières juri-diques et, malgré certaines menaces, ilmène son projet à terme. Ses 28 membresparticipent à l’exercice. Patrick, qui n’a pasfroid aux yeux, rencontre par la suite lesgestionnaires pour leur présenter les résul-tats. « Lorsque tu crois une action légitime,il faut foncer. Ce fut un bon coup très ras-sembleur pour les membres. »

En avril 2012, Patrick occupe la fonctionde représentant à la prévention en SST. Trèsmotivé, il se donne à fond dans ce nouvelunivers et apprend rapidement la réglemen-tation. En septembre 2012, il occupe briè-vement la fonction d’agent de griefs

Pour ce numéro, Patrick Dubois, élu vice-président au SFMM lors des élections de 2013, s’est prêté àl’exercice du portrait pour le Col Blanc.

L’Équipe syndicale du 429 en novembre 1979. Vêtu d’une veste blanche,Roger Dubois, le père de Patrick, apparaît debout à droite de l’image.

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jusqu’aux élections syndicales de 2013 à l’issuedesquelles il est élu vice-président au SFMM.

Patrick représente les membres des servicescentraux suivants : Évaluation foncière et con -certation des arrondissements, Commission dela fonction publique de Montréal (CFP), Gestionet de la planification immobilière, Mise en va-leur du territoire (Division du patrimoine), Sta-tionnement de Montréal, Diversité sociale et dessports, Grands parcs, du verdissement et dumont Royal et culture. Il représente aussi lesmembres du ministère de l’Emploi et de la So-lidarité (MESS), de la Société du parc Jean-Dra-peau, du Parc Six Flags (La Ronde) et del’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie.

Des défis d’envergurePatrick partage son temps entre le bureau et

l’extérieur à participer à des relations de travail.De plus, il compte plus d’une cinquantaine dedîners rencontres à son actif depuis son électioncomme vice-président. Comme la mobilisationconstitue un défi de taille pour lui, il investitbeaucoup d’énergie dans le travail de terrain.Patrick en est convaincu : « Être à l’écoute desmembres et déterminé à répondre à leurs be-soins, ça les rallie aux causes syndicales. » Parsa persévérance et son aisance naturelle, Patricka su convaincre individuellement les membresde son dévouement envers eux.

Père de quatre enfants, dont une fillette au-tiste, sa vie familiale passe avant tout. Patrickest formel : « Tous les salariés devraient bénéfi-cier de l’horaire flexible pour pallier les exi-gences familiales. » C’est pourquoi il fait de laconciliation travail-famille son cheval de ba-taille en 2016. u

Prix des communications du SCFP

Le Col Blanc lauréat !

Lors du congrès du SCFP qui a eu lieuen novembre 2015 à Vancouver, le ColBlanc a remporté le prix du contenude l’année from coast to coast to coast.Sur la photo, on reconnaît CharlesFleury, le secrétaire-trésorier nationaldu SCFP qui a remis aux gagnantsleurs certificats, Karen Byzuk de lasection locale 500 (Manitoba), notresecrétaire générale Francine Bouliane,de qui relève le Comité du journal, TimMaguire de la section locale 79 (Ontario), Patty Gibson du Syndicat des employés d’hôpitaux (Colombie-Britannique) et Vincent Leclair de lasection locale 4628 (Québec).

PHOTO COURTOISIE DU SCFP NATIONAL

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« Je postule... Je postule pas ? »

Telle est la question !Gaétan Scott • Représentant en dotation et admissibilité

OK, vous travaillez à la Ville. Vous voulez devenir permanent ou obtenir une promotion. Vous vous êtes fixéun plan de carrière. Objectifs louables et tout à fait légitimes. Donc, vous utilisez le système d’exploitationSIMON, parcourez l’ensemble des affichages et soudain… vous sentez un besoin pressant de prendre uneaspirine. Très bien ! Tonton Gaétan va tenter de vous aider à économiser sur vos soins de santé.

Différents types d’affichageTout d’abord, notons qu’il ne sera ques-

tion que des postes cols blancs. Si vos pro-jets de carrière incluent des postes deprofessionnels, de cadres ou même la mai-rie, vous n’avez pas la bonne référence.Commençons avec un tableau récapitulatifqui indique les différents types d’affichagecommuns aux emplois cols blancs. Vous yremarquerez le code, la définition et uncommentaire propre à chacun.

Donc, pour accéder à la permanence ouobtenir une promotion, on doit viser les af-fichages de QUAL. Ce sont ces derniers quel’on doit suivre à la lettre. Les deux sui-vants, VPERM et VACA, peuvent occa-sionnellement mener à un processus

d’examen, par exemple dans le cas ouaucun des candidats qualifiés n’a signifiéson intérêt. Cela est donc plus rare.

Maintenant, beaucoup d’entre vous m’in-terpellent au sujet des affichages BHRES etBHPRES. Vous aurez compris qu’ils ex-cluent d’emblée les employés permanentsparce qu’ils sont des postes exclusivementauxiliaires. Quant à la banque prévision-nelle, son seul but est de dénicher de nou-veaux salariés. Il s’agit donc d’embauche.

Veuillez noter qu’un examen tenu à l’em-bauche n’a pas pour vocation de mener àl’obtention du statut de qualifié. C’est uni-quement le cas des examens effectués dansle cadre des affichages de type QUAL.Enfin, en ce qui concerne l’affichage

TEMP, et comme le nom l’indique, il s’agitbien d’un comblement temporaire d’unedurée indéterminée, plus communémentconnu sous l’appellation « fonction supé-rieure ».

À titre indicatif, je vous rappelle que voustrouverez les étapes de comblement perma-nent et temporaire à l’article 19 de laconvention collective, dont la mise à jourapparaît dans l’entente E.V. 2011-1002.Quant à la notion de banque d’heures, il fautconsulter l’alinéa 6.04 b) de la conventioncollective.

Admissible ou non ?Maintenant que l’on a ciblé les règles de

base, vous parcourez les affichages et voussoumettez votre candidature lorsque, sou-dainement, bang !, on vous déclare non ad-missible. Alors, que faire ?

Eh bien, vous avez cinq (5) jours de ca-lendrier civil pour faire appel de la décisionen envoyant un courriel en vertu du para-graphe 19.05 de la convention collective.Cinq (5) jours – pas plus –, et votre appeldoit porter exclusivement sur les exigencesde l’emploi que sont la scolarité et l’expé-rience. Que votre capacité d’apprentissagesoit hors du commun, que vous soyez unspécialiste du travail d’équipe, que votrevolonté soit infinie ou que votre « boss »vous recommande bien fort, tout cela nefera pas partie de l’équation. C’est sur lascolarité et l’expérience que tout se joue.

Oui, mais… vous avez vu dans laconvention l’annexe « M » qui prévoit lapossibilité d’une combinaison scolarité etexpérience… qu’en est-il ? Ah ! Vous êtes

Quelques définitions et particularités

QUAL QUALIFICATION Enclenchement du processus d’examenen vue de qualifier les gens

VPERM POSTE PERMANENT Poste permanent à pourvoir (qui peut amener à un processus d’examen)

VACA POSTE PERMANENT Poste vacant à pourvoir (qui peut amener àVACANT un processus d’examen)

BHRS BANQUE D’HEURES Poste ne comportant pas nécessairement 35 heures de travail par semaine ou 12 mois par année (poste auxiliaire)

BPREV BANQUE Affichage réservé à l’externe visantPRÉVISIONNELLE l’embauche de nouveaux employés

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un fin renard et c’est une excellentequestion. Concernant cette fameuseannexe, il faut d’abord s’attarder autout premier paragraphe qui stipuleque cette notion ne peut faire l’objetde grief ou d’arbitrage. Ce n’est doncpas un automatisme et cela dépend dubon vouloir de l’employeur. Celui-cil’exerce plus souvent en cas d’insuffi-sance de candidats.

Revenons donc à notre situationd’appel. Pour celui-ci, vous êtesconvoqué au Service des ressourceshumaines et vous êtes accompagnéd’un représentant syndical qui peut, enl’occurrence, être votre humble servi-teur.

Eh oui, il est fréquent que les déci-sions changent. Donc, lorsque vouscroyez répondre aux exigences del’emploi mentionné dans l’affichage,l’appel peut être fort utile. Maintenant,il est important de vous indiquer qu’iln’y a pas d’appel ou de recours prévusà la suite des résultats d’un test. Toutau plus, le paragraphe 19.07 prévoit lapossibilité d’une plainte sur le proces-sus d’un examen et le seul élémentpouvant être revu est l’adéquationentre le profil de l’emploi et la fiched’examen. Par exemple, un examenpour un poste d’agent de bureau nedevrait pas avoir à tester des connais-sances en astrophysique.

Et la nomination, elle ?Vous repérez un affichage pour le-

quel vous êtes qualifié (par voied’examen) et vous posez votre candi-dature. Ce geste signale votre intérêt àoccuper le poste en question. Alors, ladotation cumulera les candidatures,dressera une liste en fonction desétapes de nomination et enverra laditeliste à l’unité d’affaires (service ou ar-rondissement) ; c’est cette dernière quiprocédera au comblement final avecl’ayant droit.

Bon, voilà : c’est la fin de l’his-toire ! Si vous souhaitez plus de dé-tails, n’hésitez pas à me contacter auSyndicat, cela me fait toujours plaisir.Je vous souhaite bonne chance dansvos futures démarches.u

Même si vous payez vos cotisations, cela ne veut pas dire que vous êtes membre et quevous avez le droit de vote. Pour être un membre en règle, vous devez être un membre in-scrit.

Si vous voulez bénéficier de tous les droits et avantages conférés par les statuts et rè-glements de notre Syndicat et que vous n’avez pas encore adhéré à notre organisation,contactez votre délégué syndical afin de joindre, le plus rapidement possible, les rangsdu SFMM (SCFP). La demande d’adhésion est également disponible sur notre site Web.

ÊTES-VOUS MEMBRE DU SFMM ?

514 842-9463 • sfmm429.qc.ca

Rappelons que le contrat de travail prévoit entre autres des augmentationssalariales de 11,5 % réparties sur cinq ans, la création de postes permanents,l’instauration d’horaires flexibles pour certaines catégories d’emploi et une

hausse de la cotisation patronale au Régime de retraite par financement salarial (FTQ)des syndiqués. u

Mario Sabourin • Vice-président

Le jeudi 22 octobre, des représentantes et des représentants duSFMM ont procédé à la signature de la nouvelle convention des Colsblancs œuvrant à la Société d’habitation et de développement deMontréal (SHDM).

Séance de signature à la SHDM

Nouvelle convention !

Sur la photo, on reconnaît au premier rang le vice-président au SFMM (SCFP) res-ponsable de la SHDM Mario Sabourin, le président du SFMM (SCFP) Alain Fugère,la directrice générale de la SHDM Nancy Shoiry et la directrice des ressources hu-maines de la SHDM Ginette Racicot et, au second rang, le trésorier-archiviste duSFMM (SCFP) Gilles Maheu, la directrice syndicale Diane Chiasson, la déléguée syn-dicale Marie-Céline Rivest, la secrétaire générale du SFMM (SCFP) Francine Bouliane,la conseillère syndicale SCFP Sylvie Turcot, le directeur de la gestion immobilièrede la SHDM Carl Bond et la conseillère en ressources humaines Mélissa Gutières.

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JOUR 1 – 25 JANVIER 2016• Bureau du vérificateur général• Secrétariat de liaison de l’agglomération de Montréal• Ombudsman• Service de la direction générale• Service des communications• Arrondissement Ahuntsic–Cartierville• Arrondissement Saint-Laurent

JOUR 2 – 26 JANVIER 2016• Service de la performance organisationnelle• Service des ressources humaines• Commission de la fonction publique de Montréal• Arrondissement Pierrefonds–Roxboro• Arrondissement L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève

JOUR 3 – 27 JANVIER 2016• Service de l’évaluation foncière• Arrondissement Montréal-Nord• Arrondissement Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles

JOUR 4 – 28 JANVIER 2016• Service du matériel roulant et des ateliers• Service de l’approvisionnement• Arrondissement Saint-Léonard• Arrondissement Anjou

JOUR 5 – 29 JANVIER 2016• Bureau du taxi• Service de police de la Ville de Montréal• Arrondissement Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce• Arrondissement Le Sud-Ouest

JOUR 6 – 30 JANVIER 2016Tous les services sont maintenus selon l’horaire régulier

JOUR 7 – 31 JANVIER 2016Tous les services sont maintenus selon l’horaire régulier

JOUR 8 – 1er février 2016• Service des technologies de l’information (STI)• Arrondissement Outremont• Arrondissement Le Plateau-Mont-Royal

JOUR 9 – 2 février 2016• Service de sécurité incendie de Montréal• Service de la concertation des arrondissements• Arrondissement Lachine• Arrondissement LaSalle

JOUR 10 – 3 février 2016• Service des affaires juridiques• Service du greffe• Arrondissement Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension• Arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie

JOUR 11 – 4 février 2016• Stationnement de Montréal• Arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve• Arrondissement Verdun

JOUR 12 – 5 février 2016• Service des infrastructures, de la voirie et des transports• Service des finances• Arrondissement Ville-Marie

JOUR 13 – 6 février 2016Tous les services sont maintenus selon l’horaire régulier

JOUR 14 – 7 février 2016Tous les services sont maintenus selon l’horaire régulier

JOUR 15 – 8 février 2016• Service de la gestion et de la planification immobilière• Service du développement économique• Service de l’eau• Service de l’environnement

JOUR 16 – 9 février 2016• Service de la mise en valeur du territoire• Service de la culture• Service de la diversité sociale et des sports

JOUR 17 – 10 février 2016• Service des grands parcs, du verdissement et du mont Royal• Fonctionnaires prêtés au ministère du Travail, de l’Emploi et de la

Solidarité sociale (MTESS)

JOUR 18 – 11 février 2016• Service des affaires juridiques• Service du greffe• Arrondissement Villeray–Saint-Michel–Parc Extension• Arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie

JOUR 19 – 12 février 2016• Service de sécurité incendies de Montréal• Service de la concertation des arrondissements• Arrondissement Lachine• Arrondissement LaSalle

Grève tournante

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Pierre Moreau et l’Union des municipalités du Québec (UMQ)

Unis contre les travailleurs

Animés d’une perception selon laquellela population réclame davantage d’encadre-ment, les maires allaient faire en sorte d’ob-tenir le pouvoir de décréter les conditionsde travail des fonctionnaires en toute léga-lité. Et, comme « légalité » ne rime pas for-cément avec « justice », gageons que nosélus ne se priveront pas de céder nos tâchesau privé, histoire de faire plaisir aux amisdu régime chassé du secteur municipalaprès avoir fait l’objet de témoignages ac-cablants durant les audiences de la commis-sion Charbonneau.

Les travaux d’une telle commission nepeuvent entraîner des changements durablesque s’il y a un changement de mentalité ausein des administrations concernées. Or, aupalier provincial, la majorité libérale a votéen faveur d’une augmentation de l’ordre de30 % du salaire des membres de l’Assem-blée nationale tout en ne proposant qu’unmaigre 3 % de hausse salariale sur cinq ansau départ des négociations avec les syndi-qués de la fonction publique québécoise. Et,au palier municipal, le maire Coderre a em-bauché un chum à 1800 $ par jour pourcoordonner le dossier des réfugiés au mo-ment même où la fonction publique mont-réalaise vit une crise sans précédent. A-t-onchassé le naturel pour mieux le laisser reve-nir au galop ?

Une machine à propagande contre lestravailleurs de la fonction publique

Qu’il s’agisse de la loi 15 ou du pacte fis-cal, les libéraux de M. Couillard cherchentà rectifier selon leurs propres barèmesl’équilibre entre l’État et le libre marché.

Pour parvenir à ses fins, le PLQ travaillesans relâche à réprimer la classe moyenneen répandant l’idée fausse que les salariésde la fonction publique représentent un freinau développement économique québécois etqu’il faudrait en remettre les rênes au sec-teur privé, ce véritable far West sans foi niloi où tout travailleur peut être sacrifié auprofit de l’équilibre du marché.

Or, cette position est fausse ! Dans sonouvrage intitulé Sale argent, Joseph Heathdénonce ce sophisme d’un « gouvernementconsommateur » qui utilise les impôts et lestaxes afin d’enrichir les « gras durs » defonctionnaires. Selon lui, « [...] l’État pro-duit exactement la même quantité de ri-chesse que le marché, c’est-à-dire qu’ellen’en produit pas du tout. Ce sont les gensqui produisent la richesse et qui la consom-ment1. » Chaque dollar gagné retourne dansla société, et la stabilité des emplois syndi-qués assure le roulement de l’économie.

Pourquoi alors vouloir tirer un trait sur lerempart économique imprenable que repré-sente la fonction publique québécoise ?Sans doute parce que nos élus sont incapa-bles de tenir tête au lobbies privés. Ces der-niers, véritables zombies, revient hanter lesrues des municipalités du Québec à la re-cherche des contrats lucratifs perdus à lasuite de la Commission Charbonneau. Ter-rifiés, les membres de l’UMQ décident defaire appel au ministre Moreau qui, prenantle problème à l’envers, opte pour l’abolitiondes emplois du secteur public.

There’s a new sheriff in townEn réclamant à tout bout de champ l’aide

du gouvernement provincial, M. Coderres’éloigne de plus en plus de l’image de shé-rif qu’il affichait lors de son entrée en fonc-tion. D’autant plus que le gouvernementCouillard semble avoir la fâcheuse maniede chasser les bons pour laisser la place (di-sons-le avec délicatesse) aux indésirables.

M. Coderre risque fort de se retrouver leshérif d’une ville fantôme quand sa fonctionpublique sera réduite à une peau de chagrin.La vente de l’ensemble de ses employés,est-ce le résultat souhaité par ce maire ? u

Marc-André Noël • Délégué syndical et membre du Comité du journal

En 2014, nous avons assisté à la naissance d’une relation de franche camaraderie entre l’UMQ et le ministrePierre Moreau. En 2016, attendons-nous à une explosion d’affection entre celui-ci et les surdoués de la ges-tion municipales. Le Parti libéral du Québec (PLQ) s’est engagé à donner du lest aux administrations mu-nicipales et, avec la signature du pacte fiscal, il compte bien, d’une manière tordue, remplir sa promesse.

Vous pouvez laisser un

message dans la boîte vocale

de votre représentant(e)

syndical(e) !

514 842-9463

24 heuressur 24

______________________

1 Heath, Joseph. 2009. Sale argent, Les Éditions Logiques (Montréal), p. 111

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24 novembre 2015

Conseil général extraordinaire

Avant 2009, les préposés embauchés en vertu de l’article 6.04b) de la convention collective servaient uniquement à com-bler les besoins opérationnels jugés temporaires. Ces sala-

riés, en majorité des étudiants, devaient se mesurer à des conditions detravail difficiles mais touchaient une bonne rémunération. Durant les pé-riodes de classe, ils devaient se rendre disponibles un minimum de 16 heures par semaine et, pendant la période estivale, travailler à tempscomplet.

Depuis, le portrait a bien changé. L’embauche d’étudiants, dont certainssont inscrits à un programme de techniques policières, s’est étendue àdes mères et pères de familles qui espèrent accéder à une permanence.

Le processus d’embauche d’un PCU prend de quatre à six mois, puison dispense une formation d’une durée de cinq semaines. Le tout coûteà la Ville de Montréal la modique somme de 12 000 $ par personne.

Parmi les milliers de personnes qui posent leurs candidatures, cinq ousix sont retenues chaque fois. Souvent, parmi ces cinq ou six candidatsou candidates, il y a un étudiant en techniques policières. Je me pose laquestion : pourquoi embaucher un étudiant qui a terminé son programmede techniques policières et qui est en attente de son entrée à l’École na-tionale de la police ?

Ne vous méprenez pas : je n’ai absolument rien contre les étudiants entechniques policières. Ce sont toujours de très bons PCU, qui aiment leurtravail et sont d’un professionnalisme à couper le souffle.

Or, ces récentes années, certains d’entre eux ont quitté à leur dernièrejournée de formation ou à une semaine avant de la terminer, voire durantle parrainage.

Il est aberrant que la Ville de Montréal investisse de telles sommes quine serviront à rien. On entend souvent l’employeur nous dire que les bud-gets sont limités, on nous demande d’en faire de plus en plus avec moins.

Mais on gaspille l’argent des contribuables de façon éhontée. Et, pen-dant ce temps, les PCU sont surchargés et à bout de souffle. u

Jean-Pierre ChalifouxDirecteur syndical au SPVM

Depuis plusieurs années, le centre de communicationsopérationnelles (9-1-1) du SVPM a un programme de for-mation continue qui a pour but de former des nouveauxpréposés aux communication d’urgence (PCU). Depuis2009, la vision était qu’il fallait former des nouveaux pré-posés pour répondre à près de 1,3 million d’appels parannée.

Service de police de la Ville de Montréal

État d’urgence aux communications opérationnelles Le mardi 24 novembre, les représentants syn-

dicaux des Cols blancs de la Ville de Montréalont pris connaissance d’un rapport sur les né-gociations en vue du renouvellement de leurconvention collective. Constatant la faiblepossibilité d’en arriver à une entente satisfai-sante, ils ont décidé d'aller de l’avant et depasser à l’action.

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CALENDRIER DES SERVICES ET ARRONDISSEMENTS EN GRÈVE DU 25 JANVIER AU 1ER MARS 2016

À l’exception des employés requis pour travailler en services essentiels, les services et arrondissements énumérés ci-dessous seront en grève selon le calendrier suivant :

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JOUR 20 – 13 FÉVRIER 2016Tous les services sont maintenus selon l’horaire régulier

JOUR 21 – 14 FÉVRIER 2016Tous les services sont maintenus selon l’horaire régulier

JOUR 22 – 15 février 2016• Service des technologies de l’information (STI)• Arrondissement Outremont• Arrondissement Le Plateau-Mont-Royal

JOUR 23 – 16 février 2016• Stationnement de Montréal• Arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve• Arrondissement Verdun

JOUR 24 – 17 février 2016• Bureau du taxi• Service de police de la Ville de Montréal• Arrondissement Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce• Arrondissement Le Sud-Ouest

JOUR 25 – 18 février 2016• Service de la gestion et de la planification immobilière• Service du développement économique• Service de l’eau• Service de l’environnement

JOUR 26 – 19 février 2016• Service du matériel roulant et des ateliers• Service de l’approvisionnement• Arrondissement Saint-Léonard• Arrondissement Anjou

JOUR 27 – 20 février 2016Tous les services sont maintenus selon l’horaire régulier

JOUR 28 – 21 février 2016Tous les services sont maintenus selon l’horaire régulier

JOUR 29 – 22 février 2016• Service de l’évaluation foncière• Arrondissement Montréal-Nord• Arrondissement Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles

JOUR 30 – 23 février 2016• Service de la mise en valeur du territoire• Service de la culture• Service de la diversité sociale et des sports

JOUR 31 – 24 février 2016• Service de la performance organisationnelle• Service des ressources humaines• Commission de la fonction publique de Montréal• Arrondissement Pierrefonds–Roxboro• Arrondissement L’Île-Bizard–Sainte-Geneviève

JOUR 32 – 25 février 2016• Service des grands parcs, du verdissement et du mont Royal• Fonctionnaires prêtés au ministère du Travail, de l’Emploi et de la

Solidarité sociale (MTESS)

JOUR 33 – 26 février 2016• Bureau du vérificateur général• Secrétariat de liaison de l’agglomération de Montréal• Ombudsman• Service de la direction générale• Service des communications• Arrondissement Ahuntsic–Cartierville• Arrondissement Saint-Laurent

JOUR 34 – 27 février 2016• Service de l’Espace pour la vie

JOUR 35 - 28 février 2016Tous les services sont maintenus selon l’horaire régulier

JOUR 36 – 29 février 2016• Service des infrastructures, de la voirie et des transports• Service des finances• Arrondissement Ville-Marie

JOUR 37 – 1er mars 2016Le 1er mars, l’ensemble des employés des services et des arrondissements exerceront tous une grève générale d’unedurée de 24 heures.

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Grèves générales au 429

Des repères historiquesChristophe Vaillancourt • Délégué syndical Parc Six Flags SEC La Ronde

Ce n’est pas la première fois queles membres du 429 recourent àce moyen de mobilisation pour

mettre en place un rapport de force avec laVille. Dans la perspective des luttes futures,il importe de connaître et de s’appropriernotre histoire en relatant les circonstancesdes débrayages passés.

Un trio de débrayagesLes fonctionnaires municipaux de la Ville

de Montréal, ont débrayé trois fois au coursde leur histoire : la première fois en 1943-1944, la seconde en 1967 et, plus récem-ment, en décembre 2015.

La grève de 1943-1944 : une victoire sur toute la ligne

Le 20 décembre 1943, les 927 fonction-naires de la Ville de Montréal votent lagrève générale. Celle-ci durera jusqu’au 12janvier 1944, soit pendant plus de trois se-maines. Cette mobilisation est à l’origine degains notoires. Ainsi, les grévistes ont jouide l’immunité, du paiement intégral desjours débrayés, de la mise en place d’unprocessus d’arbitrage pour les différendsentre les syndiqués et l’employeur ainsi qued’une augmentation de salaire substantiellerétroactive au 1er décembre 1943.

Nos prédécesseurs ont donc su créer unrapport de force avec la Ville et tirer profitd’une importante mobilisation. De plus,cette grève est aussi à l’origine de la recon-naissance officielle du « Syndicat nationaldes fonctionnaires municipaux » – l’an-cienne appellation du Syndicat des Colsblancs de l’île de Montréal1.

La grève de 1967 : une bataille héroïque

Cette grève oppose notre Syndicat à l’ad-ministration Drapeau. Si 1967 devait êtreune grande année pour Jean Drapeau avecl’Exposition universelle de Montréal, lesfonctionnaires ont décidé qu’elle le seraitpour eux aussi !

Le 30 janvier, la grève est déclenchée enassemblée générale. Le 3 février, les repré-sentants syndicaux recommandent à leursmembres de voter contre une première offrepatronale. La grève se poursuit. Comme onse l’imagine parfaitement, il fait très froidsur les piquets de grève et les syndiqués uti-

lisent différents moyens pour se réchauffer.Ainsi, du café et des hotdogs les attendentsur les lieux de rassemblement. Diverses ac-tivités socioculturelles sont aussi au menupendant la grève : présentation de films, vi-site de postes de radio et pièces de théâtregratuites au Théâtre du nouveau monde(TNM).

Le 17 février, 87,5 % des fonctionnairesvotent contre l’offre finale de l’employeuret manifestent devant l’hôtel de ville. Quelleaudace ! Devant l’accentuation des moyensde pression, le gouvernement provincial in-tervient dans le conflit afin d’y trouver unesolution. Certaines réunions de négociationse tiennent dans le bureau du ministre duTravail et au Château Frontenac.

Finalement, lors de l’assemblée du 3 marset d’un référendum le lendemain, les mem-bres du Syndicat votent en faveur d’unenouvelle offre patronale. Au terme de cinqsemaines de grève, ils obtiennent des aug-mentations salariales. La lutte fut longue,mais payante !

2016 : la lutte continue !Différents moyens de pression ont été mis

en œuvre ces dernières années afin d’obte-nir une nouvelle convention collective né-gociée, de contrer la loi 15 sur les régimesde retraite et le pacte fiscal. Plus que jamais,les fonctionnaires municipaux sont attaquéspar la partie patronale. L’histoire démontreque les mobilisations massives sont à l’ori-gine de gains syndicaux. Maintenant, iln’appartient qu’à nous d’écrire l’Histoire !Mobilisons-nous ! u

Le 9 décembre dernier, les Cols blancs de la Ville de Montréal ont mené une grève générale d’une demi-journée. Quelque 5000 d’entre eux se sont massés devant l’hôtel de ville pour faire exprimer leur exaspéra-tion devant l’attitude désinvolte d’un employeur qui ne démord pas de ses demandes excessives qui onttrait, entre autres, à la sous-traitance.

____________________1 Le 15 mai 1945, la Commission des relations ouvrières du Québec émet un certificat de reconnaissance

au Syndicat National des fonctionnaires municipaux et le reconnait comme agent négociateur.

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L’enquête à la suite d’un accident du travail

Une démarche paritaire ?Luc Veillette • Représentant en prévention – SST

Accident du travail : des précisionsMalgré toutes ces précautions, il arrive

qu’un accident du travail survienne à un Colblanc. Mais qu’est-ce qu’un accident du tra-vail exactement ? Selon la Loi sur les acci-dents du travail et les maladiesprofessionnelles, c’est un évènement im-prévu et soudain attribuable à toute causesurvenant à une personne par le fait ou àl’occasion de son travail et qui entraîne pourelle une lésion professionnelle.

Par contre, dans une démarche de préven-tion, la définition d’accident prend un sensélargi. En effet, on parle d’accident mêmesi l’évènement n’implique pas une blessureou un dommage. Certains vous diront qu’ils’agit d’un « ouf ! », comme dans « Ouf, çaa passé proche, mais il n’y a pas eu de dom-mage ». En considérant les « ouf ! » commedes accidents, on élimine ainsi la notiond’incident ou d’accident mineur. Précisonsici qu’un accident n’est jamais grave ou mi-neur ; ce sont en fait les conséquences qui

sont légères ou graves.Donc, si par malheur vous ou l’un de vos

collègues êtes victime d’un accident, avecou sans perte de temps de travail, il doit for-cément y avoir une enquête pour déterminerles causes de l’accident et éviter qu’un autreaccident survienne dans les mêmes circons-tances.

Une responsabilité partagéeMais qui mène l’enquête ? Selon notre

convention collective, il est précisé au pa-ragraphe 15.07 que le mandat de votre Co-mité local en santé et sécurité du travail(CLSST) inclut l’enquête à la suite d’un ac-cident. Étant donné que le CLSST est com-posé de façon paritaire, il va de soi quel’enquête devrait être paritaire.

Mais est-ce le cas ? Présentement, nouspouvons affirmer que la majorité des acci-dents font l’objet d’une enquête, mais pasde façon paritaire. En effet, la pratique veutque l’employeur mène son enquête et que le

Syndicat fasse la même démarche en paral-lèle. Pourquoi pas ensemble ? Tout simple-ment parce que vos représentants syndicauxne sont pas informés des accidents, si cen’est lors des quatre rencontres annuelles duCLSST. L’employeur a alors fait son en-quête et votre représentant syndical n’a pasété impliqué dans le processus.

Il est donc impératif, si vous êtes victimed’un accident du travail, d’aviser votre re-présentant syndical le plus tôt possible. Ilpourra vous accompagner dans les dé-marches avec la CSST. De plus, il est formépour faire enquête à la suite d’un accident,et pourra vous faire bénéficier de son exper-tise afin de rendre votre milieu de travail sé-curitaire et exempt de danger. u

Peu importe le type d’emploi que nous occupons à la Ville de Montréal, personne n’est à l’abri d’un accidentdu travail. Bien entendu, nos méthodes de travail sont adaptées pour que les dangers susceptibles de causerdes blessures ou des lésions soient éliminés à la source. Si certains risques sont toujours présents, l’utilisationdes équipements de protection individuelle (ÉPI) nous permet d’effectuer notre travail en toute sécurité.

Vous êtes VICTIME d’un accident de travail, d’une maladie professionnelle ou d’une lésion psychologique en lien avec le travail ?

Avant de débuter vos démarches auprès de l’employeur ou de la CSST, informez-vous !

Contactez l’agent en réparation santé et sécurité du travail du Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal

Daniel Morin : 514 842-9463, poste 242

Vous éviterez ainsi de vous retrouver sans le sou ou aux prises avec les dédales de la bureaucratie !

Cette assistance est prévue à l’article 279 de la Loi des accidents du travail et des maladies professionnelles.

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Bibliothèque du Vieux Saint-Laurent

Je m’appelle Louise SimardJean Pierre Wafuana • Délégué syndical et secrétaire du Comité du journal

C’est avec émotion que Louiseévoque l’accomplissement deses 25 années de carrière. Dans

ses yeux, il n’y a que du bonheur lorsqu’ellese rappelle des cérémonies au cours des-quelles elle a reçu la traditionnelle montreet le tableau qui témoignent de ses bons etloyaux services.

Des qualités recherchéesElle parle de ses débuts, d’abord comme

bénévole, puis en qualité de secrétaire-soc-cer-natation avant d’atterrir à la biblio-thèque en août 1989, à l’âge de 47 ans.« C’était à la suite d’un concours de cir-constances malheureuses qui m’ont obligéeà réintégrer le marché du travail. » Elle re-ferme immédiatement la parenthèse sur sonjardin secret : « Quand il arrive quelquechose à la femme, c’est son sixième sensqui se réveille. »

Les débuts ne sont pas faciles : « Le seulavantage de mon côté, c’est que j’ai tou-jours été positive. À cette époque, il n’yavait pas d’examen d’embauche, seulementune entrevue ! » C’est une femme de carac-tère dont la force, l’énergie et la détermina-tion forcent le respect. Toutefois, en dépitdes apparences qui révèlent davantage sa ri-gueur et sa discipline au travail que son côtéattachant, ses collègues sont toujours agréa-blement surpris de son optimisme et son es-prit combattif. « Quand on commence àmieux la connaitre, on découvre un cœurtendre. Une personne qui aime son travail,apprécie ses collègues et adore sa famille,surtout ses petits-fils dont elle ne cesse deparler avec beaucoup d’amour et de fierté »,confie l’une de ses collègues et amies, du

reste habituée à l’appeleraffectueusement Loulou.

L’entretien avec LouiseSimard laisse découvrirqu’elle n’est pas seulementune aide-bibliothécaire dé-vouée, mais bien une bi-bliothèque dans unebibliothèque : non seule-ment fait-elle partie dudécor du « Vieux Saint-Laurent », mais elle estaussi associée à son his-toire. C’est ainsi que l’on apprend que l’ins-titution n’a pas été bâtie à son actuelemplacement. Quelques années plus tôt,l’endroit était occupé par la caserne despompiers et un poste de police.

Conserver la flammeComme quoi elle en a fait du

chemin, cette bibliothèque, avant de devenirfinalement « Le Vieux ». Et il vaut mieuxcroire Louise, puisque cette Laurentiennede naissance a grandi à quelques pas de cesite qui est devenu son lieu de travail.

« Toute petite, j’ai vécu toutes les trans-formations. Et quand j’ai commencé à y tra-vailler, on venait à peine d’y installer lesystème informatique. C’était en avril1989. » À son rythme, Louise a dû s’adapterà la nouvelle technologie : « Je suis très vi-suelle, très manuelle aussi. Ça facilite bienles choses. »

À ce jour, Loulou se sent flattée d’êtreconsidérée comme une ressource incontour-nable du « Vieux » : « J’ai de l’expérience.Je peux me considérer comme une polyva-lente. On peut m’envoyer n’importe où pour

faire n’importe quoi dansmon travail ! » Qui pourraitêtre tenté de contredire, 25ans après sa première jour-née de travail, cette damequi, lorsque son horaire l’yoblige, est présente à sonposte dès huit heures dumatin, cinq jours par se-maine tout en rivalisantd’ardeur avec ses plusjeunes collègues ?

La retraite ?À cause de son âge, Louise Simard se

trouve en principe déjà à la retraite,puisqu’elle touche sa pension de la Villecentre. Mais, à la suite d’une ententeconclue avec l’arrondissement de Saint-Laurent, elle continue de travailler à pleintemps. Un choix qui l’arrange pour unebonne raison : demeurer active. « Tant quej’aurai de la force pour travailler, je n’arrê-terai pas parce que, pour l’instant, j’ai dumal à intégrer le mot retraite à mon voca-bulaire », affirme celle qui redoute les pro-blèmes de santé dus à l’inactivité enalternant humour et appréhension.

Louise s’inquiète pour l’avenir, du moinscelui de ses collègues qui feront face auxchangements en vue, particulièrement en cequi concerne les régimes de retraite. « Il yen a qui vivent au jour le jour avec leur paie.Je comprends que ce soit difficile d’enten-dre que l’employeur veut couper dans lesavantages sociaux après avoir obtenu dugouvernement ce qu’il voulait en matière derégime de retraite. »

Heureusement, le Syndicat veille ! u

Louise Simard œuvre à titre d’aide-bibliothécaire depuis 25 ans à la bibliothèque du Vieux Saint-Laurent,un lieu dont elle connait l’histoire au détail près. Témoin oculaire privilégié des toutes les transformationsque cette bibliothèque a subies… et, qui sait, peut-être aussi des rénovations qui y sont prévues dans unan ! Gros plan sur une femme qui s’est dévouée à son travail et a donné son maximum pour le rayonnementde la culture dans son arrondissement et la Ville de Montréal en général.

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Le Comité Centraide déplore une série malheureuse d’évènements qui ont eu pour effet de ralentir la per-formance des délégués sociaux impliqués dans la campagne Centraide 2015.

Des libérations difficiles à obtenir D’abord la Ville a tardé à accordé les li-

bérations syndicales nécessaires à la prépa-ration des activités précédant le lancementdes activités de sollicitation et de promo-tion. Ce précieux temps alloué aurait permisde promouvoir le rôle essentiel des déléguéssociaux dans le maintien d’une qualité devie au travail à la Ville.

Notons que ces libérations ont fait l’objetd’intenses négociations qui, en fin decompte, n’ont permis d’obtenir qu’une fai-ble participation de la part des services dela Ville. À un certain moment, notre prési-dent Alain Fugère a même dû intervenir defaçon assez énergique auprès de la Villepour que ces délégués puissent enfin être li-

bérés afin de réaliser la campagne Centraide2015. Ces libérations incomplètes ont nonseulement causé des difficultés dans l’orga-nisation des activités, mais aussi généré dustress inutile parmi les délégués libérés. De

plus, de nombreuses relances n’ont pu êtrefaites auprès des directeurs de campagne vi-sant à leur offrir notre collaboration.

Les résultats auraient pu être meilleursLe 10 décembre dernier, la Ville de Mont-

réal, avec à sa tête son omnimaire, a pro-cédé à l’annonce d’un don corporatif de 100 000 $ à Centraide. Le communiqué faitmention des résultats préliminaires de lacampagne 2015 évalués à 685 000 $, soit 22 000 $ de plus qu’en 2014. Étonnamment,aucun remerciement particulier n’a étéadressé à tous les salariés et retraités qui ontcontribué au succès de la campagne. Nouspouvons parier que nous aurions obtenud’encore meilleurs résultats si nous avions

pu compter sur une équipe complète. Et quepenser de cette administration municipalequi décide d'utiliser les taxes des contribua-bles à des fins caritatives, et cela, sans lesconsulter ? Donner à un organisme demeureun geste personnel.

Il va sans dire que des changements im-portants devront être apportés pour la cam-pagne Centraide 2016.

Nous désirons malgré tout remercier cha-leureusement l’équipe de Stéphane Bro-deur, responsable des délégués sociaux dela section locale 301 (Syndicat des Colsbleus regroupés de Montréal) qui nous apermis de rencontrer des Cols blancs dansdes lieux où œuvrent en majorité des Colsbleus. Cette campagne 2015 a marqué la re-prise de la collaboration entre les deuxgroupes de délégués sociaux.

Nous désirons également exprimer notrereconnaissance envers toutes les personnesqui ont contribué au succès de la campagne2015. Il n'y a pas de petits dons, il n'y a queles dons qui viennent du cœur. u

Centraide 2015

Une campagne difficile

Les effectifs du SFMM mobilisés pourla campagne Centraide 2015

• La coordonnatrice : libérée du 16 au 30octobre (22 jours en moins)

• Un délégué : libéré pour toute la durée de la campagne

• Un délégué : libéré pour 42 heures (répar-ties sur les quatre semaines de campagne)

• Une déléguée : libéré du 12 au 30 octobre

• Une déléguée : libéré du 20 au 30 octobre.

• Un délégué : libéré une seule journée

Félicitations à toute l’équipe du Comité Centraide qui, cette année encore, s’est dé-vouée pour la cause : Maryse Chrétien, Guylaine Dionne, le regretté Richard Mc Laughlin,Maryse Picard, Magalie Pierre et Simon Welman. Soulignons aussi le très beau travail de col-laboration des coresponsables du Programme d’aide aux membres (PAM) Sylvie Beauchampet Stéphane Armstrong. Malgré certaines difficultés, 22 rencontres ont été tenues par l’équipedes délégués sociaux du 429 chargée de mener la campagne auprès des employés de la Ville.

À l’arrondissement de Saint-Laurent, Centraide connaît beaucoup desuccès année après année.

Les membres du Comité des délégués sociaux

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Richard Mc Laughlin, délégué social dévoué

Le départ prématuré d’un homme de cœurLes membres du Comité des délégués sociaux

Du nouveau au 429

Élections et nomination

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Éliane Scofield- Lamarche Maryse Picard Tina Rizzetto

Le 20 novembre dernier, notre confrèreRichard Mc Laughlin est décédé subitementalors qu’il présidait une réunion extraordi-naire du Comité des délégués sociaux dansles locaux du Syndicat.

Nous trouvons du réconfort en se rappe-lant que Richard nous a quittés dans un mo-ment où il était le plus heureux, soit en trainde travailler à l’amélioration continue de lacondition humaine et entouré de son équipe– comme il le disait si bien, Richard et sesdrôles de dames.

Ce triste évènement nous donne l’occa-sion de rendre hommage à ce grand huma-niste qui plaçait la personne au centre detoutes ses interventions.

Richard a débuté sa carrière syndicale en1995 en devenant délégué syndical à l’im-primerie de la Ville. Il est devenu ensuitedélégué social en 2004. Il a tour à tour oc-cupé les fonctions de membre, de secrétairepuis de responsable du Comité des déléguéssociaux du SFMM.

La mission de Centraide tatouée sur le cœur

La participation de Richard aux cam-pagnes de Centraide demeurera sa plusbelle réalisation. Pendant plus de douze ans,il s’y est consacré avec un dévouement, unemotivation et une détermination exem-plaires. De discours de motivation en appelsà la générosité des Cols blancs, Richard ré-pondait toujours présent pour cette noblecause.

La situation des aînés le touchait particu-lièrement. Richard rappelait toujours l’im-portance d’aider les gens à s’aider. C’estpourquoi la mission de Centraide lui tenaittant à cœur. C’était émouvant de l’entendreparler des bienfaits que les personnes aidéespar les organismes soutenus par Centraideobtenaient dans leur vie personnelle. u

Ces derniers mois ont vu les rangs du Conseil de direction du SFMM ainsi que ceux de son équipe de spécialistes s’enrichir de nouvellesvenues. Ainsi, Éliane Scofield-Lamarche a accédé au poste de directrice syndicale et représentera les Cols blancs du Bureau du taxi etdu Service de police de la Ville de Montréal à l’exception de ceux œuvrant au sein de l’Unité administrative – Application des règlementsdu stationnement. Pour sa part, Maryse Picard agira à titre de directrice syndicale par intérim au nom des Cols blancs du Service del’évaluation foncière et du Service de la concertation des arrondissements. Maryse remplace Tina Rizzetto, qui est entrée en fonctionau sein de l’Équipe syndicale du 429 comme agente de griefs. À toutes trois, nos félicitations !

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Sept jeunes Cols blancs s’illustrent

Certificat d’honneur décernéMyriam Brizard • Déléguée syndicale et membre du Comité du journal

Le fil des évènements et des témoignages

Nous avons eu le privilège de rencontrertrois d’entre eux. L’entretien a été bref, maischaleureux. Ils dégagent un sentiment dudevoir accompli. Ils sont conscients de leurresponsabilité en tant que sauveteurs et ilsont renouvelé leur désir de continuer avecle même dévouement.

Manuel Molina, qui a dirigé son équipede main de maître ce jour-là, souligne leprofessionnalisme dont ses collègues ontfait preuve. Malgré l’urgence de la situation,ils ont su coordonner leurs efforts en prati-quant toutes les manœuvres nécessaires à laprise en charge du jeune garçon dans lesplus brefs délais. Chaque membre a jouéson rôle au meilleur de ses connaissances etde ses capacités.

« J’ai reçu un signal indiquant quequelqu’un se trouvait au fond de la piscine.Sans hésitation, j’ai sauté à l’eau et j’ai ra-mené le garçon sur la terre ferme. Je ne sen-tais pas sa respiration. Son pouls était faible,il semblait être en arrêt cardiorespiratoire.

« Alors que je pratiquais les manœuvres

de réanimation cardiaque et des insuffla-tions simultanées, Marie-Michèle apportaitle défibrillateur. Entretemps, Malek s’estjoint à moi, car j’ai eu besoin de reprendremon souffle. Nous le faisions en alternance,tout en respectant un débit régulier.

« Pendant ce temps, les autres membresse chargeaient d’informer le public etd’évacuer la piscine afin d’éviter la pa-nique. Il était important de placer le garçonà l’abri des regards indiscrets et de gens quiseraient tentés de filmer la scène avec leurstéléphones cellulaires. »

Malek, quant à lui, n’a pas manqué desouligner le calme et le sang-froid dont il adû faire preuve afin de demeurer concentré,car les parents du garçon étaient présents.Ils l’imploraient dans une langue étrangère,que lui seul comprenait, de sauver leur en-fant. « Certains membres de l’équipe, quiavaient terminé leur quart de travail, sontvenus nous prêter mainforte. Nous avonsfait preuve d’un bel esprit d’équipe. »

Marie-Michèle, pour sa part, exprime àquel point son objectif n’a pas changé. Elleva continuer de s’impliquer avec la mêmedétermination dans son travail, mais déploreles préjugés négatifs qui ont la vie tenaceconcernant son travail – « Ils sont toujoursassis, ils ne foutent rien, etc. » Elle insistesur les aspects méconnus de son travail, soitla conciliation du respect des règlements etdu divertissement des usagers des installa-tions.

Des qualités essentiellesLe métier de sauveteur exige une grande

forme physique, un bon moral, une excel-lente vision et une bonne hygiène de vie.Pour l’exercer, on doit être vif, avoir ungrand sens de responsabilité et être très ré-sistant au stress.

Par des entraînements réguliers, le sauve-teur met à jour son savoir-faire et ses tech-niques. Pratiquer ce métier ne se limite pasà surveiller les abords des piscines. Le maî-tre sauveteur, quant à lui, est le premier in-tervenant en matière de sécurité aquatique.Il prodigue les premiers soins aux baigneursen difficulté, intervient en cas d’altercation,reste à l’écoute du public et veille au respectdes règlements de sécurité et des mesuresde prévention.

Parfois, la vie place sur notre route desgens d’exception. Ces sept sauveteurs sontune source d’inspiration. Ils méritent notreestime et notre soutien. Leurs gestes ontchangé la vie du garçon et de toute sa fa-mille.

Les jeunes en général sont souvent vic-times de préjugés défavorables, mais ilssont nombreux à s’impliquer dans diffé-rentes causes. Cela fait songer que, oui,« aux âmes bien nées la valeur n’attendpoint le nombre des années ».u

Le 20 août 2015, sept jeunes sauveteurs de l’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extensionont fait preuve d’un courage extraordinaire en sauvant de la noyade un jeune garçon de 17 ans à la piscineFrançois-Perreault. En reconnaissance de leur acte de bravoure, la Ville de Montréal a décerné un certificat d’honneur à Marie-Michèle Bergeron, Malek Ferjani, Cesar Augusto Florez Sanchez, ManuelaMaria Ortega Stancey, Bianca Landaverde, Manuel Maria Ortega-Stancey et Manuel Molina-Larivière,leur moniteur.

À Montréal, le 6 octobre 2015

Le maire de l’arrondissement,

Anie Samson

L’arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extensionrend honneur au geste civique posé par

CERTIFICAT D’HONNEUR

Isabelle Aubut, Marie-Michèle Bergeron, Malek Ferjani,Cesar Augusto Florez Sanchez, Bianca Landaverde, Manuel Molina-Larivière, Manuela-Maria Ortega-Stancey et Sara Ouadhi

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5 décembre 2015 – Fête des enfants

« Noël, c’est Minion »Le Comité du journal

Encore une fois cette année, les enfants des membres du Centre social desfonctionnaires municipaux de Montréal ont été conviés à une fête de Noëltout spécialement préparée à leur intention. Au programme : cadeaux, jeux

gonflables, mu-sique, animation,friandises, conver-sation avec le pèreNoël, tirages et bri-colage, autant d’in-grédients qui ontfait naître le souriresur tous les minois. Nos remerciements aux nom-breux bénévoles, aux organisateurs ainsi qu’àl’équipe du Monde de M. Fun, tous des gens dont lesefforts conjugués ont su faire de cette journée un suc-cès éclatant.

Leila Darif-Alaoui, accompagnée de Yasmine, a remporté le bas de Noël.

Simone et Maxim Giroux, enfants de Josiane Montpetit, ont remporté la

bicyclette.

Rana Rmili, fille de Jaouad Rmili, a rem-porté la console Wii U qui a fait l’objetd’un tirage au profit de la Fondation

Charles-Bruneau.

Alice Donaldson-Laberge, fille de Sara Donaldson, a remporté le bas de Noël.

Jérémie et Lydia Bastien, enfants de Luc Bastien, ont remporté la bicyclette.

Éric Gingras-Vaillancourt a remporté laconsole Wii U qui a fait l’objet d’un tirageau profit de la Fondation Charles Bruneau.

Gagnants du matin

Gagnants de l’après-midi

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