Historique du hemin des Douaniers ou Sentier du … des Douaniers/Brochure Chemin des... · de 18...

2
Les Calanques Sur 800 kilomètres de côte méditerranéenne, il serpente des Saintes- Maries-de-la-mer à Menton. A Saint-Aygulf, il débute au Port romain (le restaurant à droite de la Capi- tainerie) et court le long de la côte jusqu’à la pointe de la Tourterelle ( début des Issambres). Il longe des petites plages de sable ou de galets, des jardins fleuris, le parc Aréca. Le sentier des douaniers est un héritage du passé. Son origine fait suite à une ordonnance de Colbert en date de 1681. L’article 1 spécifiait que « sera réputé bord et rivage de la mer tout ce qu’elle couvre et découvre pendant les nouvelles et pleines lunes et jus- qu’où le grand flot de mars se peut étendre sur les grèves » L’article 2 faisait « défense à toutes personnes de bâtir sur le rivage de la mer, d’y planter aucune pierre, ni laisser aucun ouvrage qui puisse porter préjudice à la navigation sous peine de démolition des ouvrages, confisca- tion des matériaux et d’amende arbitraire ». Colbert ne désirait que faciliter la navigation et non la circulation des hommes et des marchandises le long des côtes. Ce n’est qu’en 1791 / 1792 que la Révolution Française créa réellement le sentier des douaniers. En principe, il devait être libre, sans obstacle. La surveillance du littoral à partir de ce chemin devait permettre aux doua- niers de faire échec à la contrebande, d’assurer la protection du territoire en participant à la défense des côtes, de signaler les événements en mer, aider en cas de sauvetage ou d’échouement, de participer à la protection de l’ordre public en s’opposant aux débarquements clandestins de per- sonnes recherchées de s’emparer d’individus suspects ou d’écrits prohi- bés débarqués en fraude. A Saint-Aygulf, le poste de douanes fut installé au ras de l’eau, en contre- bas de l’entrée du sentier. Les logements des douaniers étaient situés au- dessus. La contrebande est apparue le jour même où une taxe ou un impôt fut instauré sur un produit recherché. La taxation du sel, la gabelle, déclencha une petite guerre entre fraudeurs et douaniers. Cet impôt, aboli le 18 sep- tembre 1789, rétabli par Napoléon le 16 septembre 1806, quadruplé en 1813, ne fut supprimé qu’en 1946. Cette contrebande procurait à quelques marins provençaux des moyens de subsistance que leur maigre revenu ne leur permettait pas. Le petit cabotage était très impliqué dans le trafic illicite du tabac et des tissus anglais. Ces denrées, bien que très surveillées, circulaient facilement entre Gênes, Barcelone et Marseille. Les patrons de petites embarcations connaissaient parfaitement les calanques et autres mouillages à l’abri des regards indiscrets. Ils récupéraient ce qui avait été largué au large des côtes. A l’arrivée au port, les capitaines de navire justifiaient l’absence de certains colis par des délestages lors d’une tempête subie. Un bateau était soupçonné de contrebande lorsque l’équipage était supérieur en nombre pour la pêche. Mais, les embarcations de faible tonnage avec de vigou- reux rameurs pouvaient passer inaperçues les nuits sans lune. La stratégie des patrouilles douanières était de couvrir le plus complète- ment possible le littoral. Chaque brigade, environ dix hommes, parcourait un secteur d’une dizaine de kilomètres de côte. Par escouade de deux, marchant à la rencontre l’une de l’autre, ils as- suraient une surveillance permanente. Pour les points stratégiques, une cabane abritait les veilleurs. La contrebande connut des jours difficiles de 1830 à 1837 suite aux épidémies de choléra qui dévastèrent les rivages méditerranéens. La surveillance sanitaire était telle que l’effectif douanier fut renforcé par l’armée. Aujourd’hui, le sentier des douaniers a perdu son utilité administrative, les frontières ayant disparu. Mais les taxes n’étant pas identiques d’un pays à l’autre, la contrebande de tabac, d’alcools, de médicaments, de pièces pour l’automobile….bat tous les records. Les moyens de fraude, les ruses, les combines évoluent perpétuellement ; les contrôles, les détections sophistiquées, le renseignement s’adaptent aussi pour con- trer, voire devancer les progrès de l’autre camp. La barque de pêcheur a été remplacée par les voiliers, les « go-fast » des trafiquants de stupéfiants ou même par un pétrolier aménagé (!),le chien renifleur, la vidéo, les rayons X, l’avion …sont les atouts de nos douaniers qui ont laissé leur sentier aux promeneurs, aux amoureux de la mer. La préoccupation première des douaniers de notre région était la pré- vention contre les incursions ennemies depuis la mer. Avant la révolu- tion, les garde-côtes, qui surveillaient le littoral, signalaient un danger par des signaux optiques : pavillon, flamme, fumée. Les hommes âgés de 18 à 60 ans habitans à moins de 2 lieues de la mer étaient astreints à ces corvées de guet dans des modestes constructions en pierres. En 1791 /1792, les douaniers remplacèrent les garde-côtes et utilisè- rent ces abris. Mais, pendant la Révolution et sous le Premier Empire, l’Europe se déchaîna contre la France. Lors du blocus continental entre 1811 et 1814, le sentier des douaniers prit une importance primordiale. Une batterie de canons fut mise en place à la pointe de Saint-Aygulf, à l’entrée du chemin des douaniers, pour repousser un éventuel assail- lant. A partir de 1943, les soldats italiens puis allemands érigèrent une dé- fense sur la côte méditerranéenne. Ainsi, entre Collioure et Menton, 500 blockhaus furent construits par l’armée d’occupation dont 5 sur le sen- tier de Saint-Aygulf aux Issambres. Mais, le temple d’Amour situé à la pointe de la calanque des Louvans fut leur cible. Il servait de repére aux bateaux se dirigeant vers Saint-Aygulf. Dès août 1944, ces troupes étaient en fuite et la présence française était à nouveau sur ce chemin. Au XIX ème siècle, il était abrité par une végétation touffue : myrtes, arbousiers, tamaris, pins, eucalyptus, mimosas…envahissaient notre quartier et seule la mer, avec ses calanques, ses plages, était fréquen- tée. En 1881, « la société anonyme des terrains de la Méditerranée » trace des lots, construit des voies d’accès dans la partie nord-est de Saint-Aygulf. Le chemin des douaniers est, de ce fait, découvert, déboi- sé. Des panoramas se dévoilent et la vue admirable sur la baie n’est plus réservée aux douaniers. Des résidences luxueuses sont cons- truites dans le style des années folles de la Côte d’Azur. Situées très proches ou débouchant sur le sentier des douaniers, les belles villas Mogador, la Rencontre, les Cigales, Clair de Lune, Alsace…ont parfois des garages à bateau avec accès direct à l’eau. Il est appelé mainte- nant Sentier du Littoral est bordé d’anciennes maisons de pêcheur et de constructions récentes. Ce petit coin de mer a toujours attiré les ar- tistes. Dès 1880, Sarah Bernhardt, le sculpteur Meissonnier, le poète François Coppée, le dramaturge Victorien Sardou, le peintre Alphonse Rey, etc, y séjournaient l’hiver. Par contre, Alexandre Dumas fils, Guy de Maupassant, Carolus-Duran préféraient les joies de la plaisance. Aujourd’hui, le sentier du littoral aygulfois est très fréquenté en toutes saisons, à toutes heures, par tous temps. Ces promeneurs viennent y voir la baie avec les montagnes dans le lointain, les rochers, les ca- lanques, les vagues, les oiseaux, la flore. Les bancs aussi sont très recherchés, pour la lecture tranquille mais aussi pour cette vue, ce calme, ce clapotis. C’est la détente. Avez-vous remarqué que, sur ce chemin, tous ces inconnus se saluent, quelquefois entament la conver- sation sur ces paysages, que les amoureux se tiennent la main (pour éviter les chutes ?)... Il faut continuer à l’entretenir, à l’embellir. Ces quelques kilomètres font le charme de la région, le but de promenade, le parcours de santé d’habitués et, si les douaniers sont bien loin, la mer est observée, surveillée avec autant de vigilance. Historique du Chemin des Douaniers ou Sener du Lioral Cee Page sur votre Smartphone

Transcript of Historique du hemin des Douaniers ou Sentier du … des Douaniers/Brochure Chemin des... · de 18...

Les Calanques

Sur 800 kilomètres de côte méditerranéenne, il serpente des Saintes-Maries-de-la-mer à Menton. A Saint-Aygulf, il débute au Port romain (le restaurant à droite de la Capi-tainerie) et court le long de la côte jusqu’à la pointe de la Tourterelle ( début des Issambres). Il longe des petites plages de sable ou de galets, des jardins fleuris, le parc Aréca. Le sentier des douaniers est un héritage du passé. Son origine fait suite à une ordonnance de Colbert en date de 1681. L’article 1 spécifiait que « sera réputé bord et rivage de la mer tout ce qu’elle couvre et découvre pendant les nouvelles et pleines lunes et jus-qu’où le grand flot de mars se peut étendre sur les grèves » L’article 2 faisait « défense à toutes personnes de bâtir sur le rivage de la mer, d’y planter aucune pierre, ni laisser aucun ouvrage qui puisse porter préjudice à la navigation sous peine de démolition des ouvrages, confisca-tion des matériaux et d’amende arbitraire ». Colbert ne désirait que faciliter la navigation et non la circulation des hommes et des marchandises le long des côtes. Ce n’est qu’en 1791 / 1792 que la Révolution Française créa réellement le sentier des douaniers. En principe, il devait être libre, sans obstacle. La surveillance du littoral à partir de ce chemin devait permettre aux doua-niers de faire échec à la contrebande, d’assurer la protection du territoire en participant à la défense des côtes, de signaler les événements en mer, aider en cas de sauvetage ou d’échouement, de participer à la protection de l’ordre public en s’opposant aux débarquements clandestins de per-sonnes recherchées de s’emparer d’individus suspects ou d’écrits prohi-bés débarqués en fraude. A Saint-Aygulf, le poste de douanes fut installé au ras de l’eau, en contre-bas de l’entrée du sentier. Les logements des douaniers étaient situés au-dessus. La contrebande est apparue le jour même où une taxe ou un impôt fut instauré sur un produit recherché. La taxation du sel, la gabelle, déclencha une petite guerre entre fraudeurs et douaniers. Cet impôt, aboli le 18 sep-tembre 1789, rétabli par Napoléon le 16 septembre 1806, quadruplé en 1813, ne fut supprimé qu’en 1946. Cette contrebande procurait à quelques marins provençaux des moyens de subsistance que leur maigre revenu ne leur permettait pas. Le petit cabotage était très impliqué dans le trafic illicite du tabac et des tissus anglais. Ces denrées, bien que très surveillées, circulaient facilement entre Gênes, Barcelone et Marseille. Les patrons de petites embarcations connaissaient parfaitement les calanques et autres mouillages à l’abri des regards indiscrets. Ils récupéraient ce qui avait été largué au large des côtes. A l’arrivée au port, les capitaines de navire justifiaient l’absence de certains colis par des délestages lors d’une tempête subie. Un bateau était soupçonné de contrebande lorsque l’équipage était supérieur en nombre pour la pêche. Mais, les embarcations de faible tonnage avec de vigou-reux rameurs pouvaient passer inaperçues les nuits sans lune. La stratégie des patrouilles douanières était de couvrir le plus complète-ment possible le littoral. Chaque brigade, environ dix hommes, parcourait un secteur d’une dizaine de kilomètres de côte.

Par escouade de deux, marchant à la rencontre l’une de l’autre, ils as-suraient une surveillance permanente. Pour les points stratégiques, une cabane abritait les veilleurs. La contrebande connut des jours difficiles de 1830 à 1837 suite aux épidémies de choléra qui dévastèrent les rivages méditerranéens. La surveillance sanitaire était telle que l’effectif douanier fut renforcé par l’armée. Aujourd’hui, le sentier des douaniers a perdu son utilité administrative, les frontières ayant disparu. Mais les taxes n’étant pas identiques d’un pays à l’autre, la contrebande de tabac, d’alcools, de médicaments, de pièces pour l’automobile….bat tous les records. Les moyens de fraude, les ruses, les combines évoluent perpétuellement ; les contrôles, les détections sophistiquées, le renseignement s’adaptent aussi pour con-trer, voire devancer les progrès de l’autre camp. La barque de pêcheur a été remplacée par les voiliers, les « go-fast » des trafiquants de stupéfiants ou même par un pétrolier aménagé (!),le chien renifleur, la vidéo, les rayons X, l’avion …sont les atouts de nos douaniers qui ont laissé leur sentier aux promeneurs, aux amoureux de la mer. La préoccupation première des douaniers de notre région était la pré-vention contre les incursions ennemies depuis la mer. Avant la révolu-tion, les garde-côtes, qui surveillaient le littoral, signalaient un danger par des signaux optiques : pavillon, flamme, fumée. Les hommes âgés de 18 à 60 ans habitans à moins de 2 lieues de la mer étaient astreints à ces corvées de guet dans des modestes constructions en pierres. En 1791 /1792, les douaniers remplacèrent les garde-côtes et utilisè-rent ces abris. Mais, pendant la Révolution et sous le Premier Empire, l’Europe se déchaîna contre la France. Lors du blocus continental entre 1811 et 1814, le sentier des douaniers prit une importance primordiale. Une batterie de canons fut mise en place à la pointe de Saint-Aygulf, à l’entrée du chemin des douaniers, pour repousser un éventuel assail-lant. A partir de 1943, les soldats italiens puis allemands érigèrent une dé-fense sur la côte méditerranéenne. Ainsi, entre Collioure et Menton, 500 blockhaus furent construits par l’armée d’occupation dont 5 sur le sen-tier de Saint-Aygulf aux Issambres. Mais, le temple d’Amour situé à la pointe de la calanque des Louvans fut leur cible. Il servait de repére aux bateaux se dirigeant vers Saint-Aygulf. Dès août 1944, ces troupes étaient en fuite et la présence française était à nouveau sur ce chemin. Au XIX ème siècle, il était abrité par une végétation touffue : myrtes, arbousiers, tamaris, pins, eucalyptus, mimosas…envahissaient notre quartier et seule la mer, avec ses calanques, ses plages, était fréquen-tée. En 1881, « la société anonyme des terrains de la Méditerranée » trace des lots, construit des voies d’accès dans la partie nord-est de Saint-Aygulf. Le chemin des douaniers est, de ce fait, découvert, déboi-sé. Des panoramas se dévoilent et la vue admirable sur la baie n’est plus réservée aux douaniers. Des résidences luxueuses sont cons-truites dans le style des années folles de la Côte d’Azur. Situées très proches ou débouchant sur le sentier des douaniers, les belles villas Mogador, la Rencontre, les Cigales, Clair de Lune, Alsace…ont parfois des garages à bateau avec accès direct à l’eau. Il est appelé mainte-nant Sentier du Littoral est bordé d’anciennes maisons de pêcheur et de constructions récentes. Ce petit coin de mer a toujours attiré les ar-tistes. Dès 1880, Sarah Bernhardt, le sculpteur Meissonnier, le poète François Coppée, le dramaturge Victorien Sardou, le peintre Alphonse Rey, etc, y séjournaient l’hiver. Par contre, Alexandre Dumas fils, Guy de Maupassant, Carolus-Duran préféraient les joies de la plaisance. Aujourd’hui, le sentier du littoral aygulfois est très fréquenté en toutes saisons, à toutes heures, par tous temps. Ces promeneurs viennent y voir la baie avec les montagnes dans le lointain, les rochers, les ca-lanques, les vagues, les oiseaux, la flore. Les bancs aussi sont très recherchés, pour la lecture tranquille mais aussi pour cette vue, ce calme, ce clapotis. C’est la détente. Avez-vous remarqué que, sur ce chemin, tous ces inconnus se saluent, quelquefois entament la conver-sation sur ces paysages, que les amoureux se tiennent la main (pour éviter les chutes ?)... Il faut continuer à l’entretenir, à l’embellir. Ces quelques kilomètres font le charme de la région, le but de promenade, le parcours de santé d’habitués et, si les douaniers sont bien loin, la mer est observée, surveillée avec autant de vigilance.

Historique du Chemin des Douaniers

ou Sentier du Littoral

Cette Page sur votre

Smartphone

En empruntant le Chemin des Douaniers, qui borde le littoral, vous allez découvrir de petites criques, dont le sable, encore grossier, témoigne de leur relative jeunesse et des calanques rocheuses. C'est tôt le matin, avec un équipement réduit, qu'il convient de partir à la décou-verte du bord de mer. Prendre possession d'une calanque, le matin de bonne heure, c'est redécouvrir le monde original. Près des côtes, la vie sous-marine est la plus intense. Avec un simple masque, vous pourrez découvrir les herbiers de posidonies, ces plantes rubanées qui formant encore de véritables prairies marines ou broutent les oursins. Vous rencontrerez aus-si les poissons de roche colorés, les poulpes, derrières le dérisoire camouflage de leur logis fait de cailloux et de débris divers.

Départ : CALANQUE DES ROMAINS PORT DE SAINT·AYGULF , Capitainerie 04 94 81 16 65 . Le port abri de Saint-Aygulf est ac-cueillant et convivial. Un petit chantier naval permet aux plaisanciers et aux pêcheurs de re-mettre en état leur embarcation.

CALANQUE DU PONT DE BOIS La calanque est constituée de gros sable et de graviers colorés. Les fonds, peu profonds, sont à découvrir avec un masque pour apprécier la diversité des roches, algues et petit animaux marins ...

CALANQUE DES LOUVANS Anciennement nommée " Calanque des Génois ,., cette belle plage de sable est surmontée d'une cannaie de roseaux de Provence. La baignade est agréable, le fond de sables 'avance en pente douce. Au large, une barre rocheuse accroche les vagues, cernant la calanque d'une frange d'écume toujours mouvante.

CALANQUE DES CORAILLEURS Belle plage de sable fin qui doit son nom à I' histoire de la pêche au corail. " Au début de l’été nous arrivaient de petits bateaux espagnols et génois pour pêcher sur nos rochers marins le corail. Ces pêcheurs trouvaient chez nous du corail de plusieurs couleurs, du blanc, du noir. Les tons pales orangés ou roses présentaient une valeur plus grande. Cette pêche s'est pour-suivie jusqu’à la guerre 1914." (Marcel FOUCOU-"Le billet de l'ancien »)

CALANQUE DU FOUR A CHAUX Le chemin d’accès a cette petite plage de sable est bordé d'une végétation touffue ou se mê-lent les arbustes de jardin et les plantes locales. A droite, face à la mer, une belle colonie de " Barbas de Jupiter » résiste aux embruns. Les "griffes de sorcières échappées de la propriété abandonnée, envahissent peu à peu la plage constituée de sable encore grossier. Baignade agréable sur fond de gros graviers polis.

PLAGE DU PEBRIER Grande calanque de gros sable et de galets, partagée en deux criques par un gros rocher cen-tral couvert d'une étonnante végétation prostrée. La plage est dominée par l'enchevêtrement odorant des plantes de maquis : Myrte, lentisque, arbousier et salsepareille. Les Pébriers (Vitex agnus-cactus) bordent le ruisseau. II s'agit d'une de leurs dernières stations naturelles en Provence. La baignade sur fond de galet est agréable. Masque et tuba sont con-seillés pour la découverte sous-marine.

En raison d'un éboulement, le sentier est coupé après le Pébrier. Les plages du Petit et

du Grand Boucharel sont accessibles depuis la nationale.

PLAGE DU PETIT BOUCHAREL Plage de sable gris et de galets ou débouche un petit ruisseau. Une très belle station de Vitex agnus-castus (pébrier) le borde. Des agaves lancent, à près de 4 mètres de haut, leur floraison exotique qui se découpe sur le bleu de la mer. Le maquis, Impénétrable et toujours vert, isola la plage du trafic routier. L'eau est claire, le fond sableux et les rochers qui la cernent sont propices à la découverte de la faune sous-marine.

PLAGE DU BOUCHAREL Belle calanque de sable fin , surmontée d'un maquis épais compose de pittosporum, tamaris, myrte, pin d'Alep, cistes, euphorbes, cinéaire maritime ... Le tout entremêlé de la redoutable salsepareille ! Le liseron soldanelle, le jonc piquant et la canne de Provence poussent jusque sur la plage. Sur les roches, le perce -pierre, le lotier, le limonium nain, le gazon d'Espagne composent une mosaïque colorée. L'eau transparente, le fond de sable et les roches immer-gés, font de cette plage un espace de découverte.

Le Sentier des Douaniers

S A I N T — AYG U L F

Distance : 8km Estimation : 2 h 30