Historique du 42 Régiment d'Infanterie Imprimerie Schmitt Frères … · 2016. 8. 3. ·...

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    HISTORIQUE

    SOMMAIRE

    du 42e Régiment d'Infanterie

    PENDANT LA GRANDE GUERRE

    Dornach, Proyard, BouillancyVic-sur-Aisne, Autrèches

    Vingré, Tracy-le-Val, SoissonsQuennevières, La Champagne 1915

    Verdun 1916, La SommeCombats sous Reims

    Verdun 1917, Flandres, TardenoisSoissonnais, Belgique

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    CITATIONS DU RÉGIMENT

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    4 Janvier 1915. ─ Citation du Régiment à l'Ordre des Armées (Ordre N° 526D.).

    8 Mars 1916.─ Citation du Régiment à l'Ordre de la IVe Armée Champagne (Ordre N° 477).

    « 42e R. I.─ Brillamment enlevé par son chef, le Lieutenant-Colonel PETIT , s'est porté avec un merveilleux entrain à l'attaque de la position allemande et l'a enlevée d'un seul élan. Poursuivant ensuite son offensive, au cours de laquelle il s'est emparé de 11 canons et de nombreux prisonniers, a pris pied dans la deuxième position ennemie et s'y est maintenu malgré de violentes contre-attaques et des pertes très élevées.

    1er Mai 1917.─ Citation du Régiment à l'Ordre de la Ve Armée (Ordre N° 173).

    « 42e R. I. ─ Régiment de haute allure qui s'est toujours distingué, en Champagne, à Verdun, et sur la Somme.Dans la bataille du 15 avril, sous les ordres du Lieutenant-Colonel REBOUL , a marché sous un violent tir de barrage, sans se ralentir, dans un terrain particulièrement difficile. A manœuvré sous le feu et, insensibles aux pertes, atteint ses objectifs sur lesquels jour et nuit, il s'est cramponné.

    4 Novembre 1918. ─ Citation du Régiment à l'Ordre de la Xe Armée (Ordre N° 6521).

    « 42e R. I. ─ Régiment d'une allure superbe : a sous l'énergique commandement de son chef, le Lieutenant-Colonel REBOUL , pris une part brillante à la dernière offensive et fait preuve d'un élan, d'un entrain et d'une vigueur au-dessus de tout éloge. A arraché, morceau par morceau, à un adversaire résolu et tenace, un terrain que celui-ci avait l'ordre de tenir à tout prix. Après onze jours de combats et de pertes sévères, a repoussé une très forte contre-attaque, faisant à l'ennemi 419 prisonniers, dont 12 officiers.

    18 Décembre 1918. ─ Citation du Régiment à l'Ordre de la VIe Armée (Ordre N° 678).

    « 42e R. I. ─ Le 14 octobre 1918, sous le commandement du Lieutenant-Colonel REBOUL , a attaqué de front les redoutables organisations ennemies à l'ouest de Roulers, s'en est emparé, a pénétré dans la ville et en a fait la conquête. A capturé plus de 100 prisonniers, pris 5 canons et un matériel considérable, désamorcé un grand nombre de mines prêtes à exploser et délivré une population de plus de 2000 habitants.

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    HISTORIQUE DU RÉGIMENT

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    Créé en 1635 pendant la guerre de Trente Ans, le Régiment qui devint le 42e Régiment d'Infanterie, s'est illustré pendant les règnes de Louis XIV et de Louis XV sur tous les champs de bataille de l'Europe , en Italie , en Turquie , en Allemagne, en Hollande, en Espagne, en Bohême.

    VICTOIRES INSCRITES AU DRAPEAU

    Sous la Première République, le 42e combat en Corse, en Sardaigne et à l'Armée du Var ; puis, sous le nom de 42e demi-brigade, en Hollande, sur le Rhin et en Allemagne. Le 3 décembre 1800, il remporte sur les Autrichiens la glorieuse victoire de Hohenlinden, dont le nom est écrit en lettres d'or sur son drapeau.Sous le Premier Empire, le 42e Régiment d'Infanterie fait campagne en Italie et participe ensuite à la longue et terrible guerre d'Espagne. Deux noms inscrits sur le drapeau, Girone et Tarragone, rappellent la brillante conduite du Régiment en Espagne.Plus tard, il prend une part brillante à l'expédition de Morée, en 1838, et revient en Orient en 1851, pour la guerre de Crimée et le siège de Sébastopol. Sébastopol, le 4e nom de victoire qui figure sur le drapeau, est un témoignage du rôle glorieux joué par le Régiment à la prise de la ville, le 8 septembre 1855.Lorsque éclata la guerre de 1870, le 42e était à Rome avec le 35e. Ramenés en France, ils furent envoyés à Paris. Pendant le siège de Paris, le 42e a toujours été donné en exemple aux troupes de nouvelle création. Dans toutes les tentatives de sortie, dans tous les combats, il est au premier rang. Il s'est particulièrement distingué aux combats de Champigny.

    Après la guerre, le 42e vient tenir garnison à Belfort , à quelques pas de la frontière.L'héritage de gloire transmis au 42e actuel n'est pas tombé entre des mains indignes.

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    CAMPAGNE D'ALSACE

    Le 31 juillet 1914, ayant même que la mobilisation ait été décrétée, le 42e sous les ordres du Colonel BONFAIT , quitte Belfort pour concourir à la couverture de la place.Dès le 4 août, il entre en contact avec l'ennemi ; une patrouille de cavalerie allemande est dispersée et mise en fuite par une fraction de la 3e Compagnie.Le 6, le mouvement en avant commence, la frontière est franchie, le 7 et le 8, le Régiment, avec

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    toute la Division, fait son entrée dans Mulhouse. Le lendemain, il pousse jusqu'à l'Ile Napoléon et à Rixheim.Le 9, à la nuit, une violente contre-attaque ennemie, partie de la forêt de la Hart, soutenue par une puissante artillerie, oblige les troupes françaises à abandonner le terrain qu'elles avaient brillamment conquis.Après quelques jours de repos, le 42e reprend l'offensive. Le 19, il réussit, malgré une très vive résistance de l'ennemi, malgré les pertes sérieuses qui lui sont infligées, à occuper le village de Dornach, s'emparant d'une batterie de six pièces de 77, et capturant 200 prisonniers. Il entre pour la 2e fois à Mulhouse.

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    LA RETRAITE DU NORD

    Combat de Proyart. — A la fin du mois d'août, le Régiment quitte l'Alsace et est transporté, avec d'autres éléments du 7e Corps, dans les environs d'Amiens. Dès lors il coopère avec la VIe Armée, à la manœuvre ayant pour but de retarder la marche des Armées Allemandes qui avaient envahi la France par la frontière belge et de l'arrêter sur des positions choisies à l'avance par le Généralissime. Il se bat notamment le 29 août à Proyart .

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    L'OFFENSIVE DE L'AISNE

    Combats de Bouillancy, de Vic-sur-Aisne,d'Autrèches et de Vingré.

    L'ennemi est arrêté et contraint à la retraite. Le Régiment prend alors part à l'offensive qu'ont rendue possible les victoires de l'Ourcq et de la Marne. Les 6 et 7 septembre, il se bat à Bouillancy où il subit de lourdes pertes et où le Colonel BONFAIT est blessé. Le 12, sous le commandement du Lieutenant-Colonel PETIT , il prend d'assaut le pont et le village de Vic-sur-Aisne et poursuit l'ennemi jusqu'à Saint-Cristophe et Sacy ; le 14, il occupe Autrèches ; le 20, il chasse les Allemands de Vingré, où il fait près de 200 prisonniers et délivre des éléments du 298e qui y étaient cernés.

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    LA GUERRE DE TRANCHÉES

    Il livre encore, presque chaque jour, pendant plusieurs semaines et notamment le 12 novembre, de durs combats sur le plateau de Nouvron, prenant toujours l'offensive. Mais, malgré son acharnement, il échoue chaque fois devant les positions allemandes constituées par des tranchées invisibles, protégées par d'épais réseaux de fil de fer, et défendues par une nombreuse artillerie.

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    AFFAIRE DE TRACY-LE-VAL

    A la fin de novembre, le Régiment est relevé et mis en réserve d'Armée.Le 25 décembre, le 3e bataillon du 42e reçoit l'ordre d'attaquer les tranchées allemandes du bois Saint-Mard (près de Tracy-le-Val). Il se porte brillamment en avant et atteint la tranchée qui lui avait été assignée comme objectif. Mais une contre-attaque très violente arrête son élan et l'oblige à se replier en lui infligeant de lourdes pertes, les 9e et 10e Compagnies ont particulièrement souffert.Le Général de VILLARET , Commandant le 7e Corps d'Armée, s'exprimait en ces termes dans une lettre adressée le 30 décembre au Général CREPEY, Commandant la 14e Division, au sujet du combat du bois Saint-Mard.

    « Au récit émouvant des actes de courage et de dévouement qui ont marqué ce dur combat, j'ai reconnu les solides qualités militaires du 42e. Je vous prie de transmettre à ce beau régiment la nouvelle assurance de toute mon affection et de mon entière confiance.

    La vaillance que les 9e et 10e Compagnies ont montré au cours de ce combat meurtrier leur ont valu une citation à l'ordre du 35e Corps d'Armée, ainsi conçue :

    « Après une courte préparation par l'artillerie, sont sorties avec un magnifique ensemble de nos tranchées et se sont portées d'un seul bond jusqu'aux tranchées ennemies dont elles se sont emparées. Y ont tenu jusqu'à la dernière limite des forces humaines.

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    AFFAIRE DE SOISSONS

    Du 12 au 18 janvier, le Régiment se bat au N.-E. de Soissons. Une offensive tentée sur Crouy dans la nuit du 12 au 13 ne réussit pas. Par contre une attaque allemande partie de Crouy et dirigée sur le château de Saint-Paul est repoussée. Le Régiment organise complètement les défenses du secteur. Il est relevé le 19 et va cantonner à Saint-Pierre-Aigle, Montgobert et Valsery.

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    Au cours de son séjour dans ces villages et à la suite d'une visite inopinée faite par M. le professeur LAVERAN , membre de l'Institut et de M. le Médecin-Inspecteur Général VAILLARD , président du comité consultatif de santé, le Lieutenant-Colonel PETIT , Commandant le 42e, les cadres et les hommes du Régiment ont été l'objet d'une citation à l'ordre des Armées, avec le motif suivant :

    « Le chef de corps a, par sa constante action personnelle, grâce au concours dévoué des cadres et à la bonne volonté de tous les hommes du Régiment, obtenu l'application des mesures les plus judicieuses assurant la bonne tenue et l'hygiène du cantonnement. Grâce à ces mesures, l'état sanitaire du Régiment a été maintenu excellent dans les circonstances et dans le milieu les moins favorables. »

    De fin janvier à la fin mai, le Régiment occupe le secteur de Vingré. Il aménage complètement les positions, travaillant jour et nuit dans des conditions souvent périlleuses. Au cours de ce dernier séjour, la 4e pièce de la Cie de mitrailleuses, qui s'était particulièrement distinguée, a été l'objet d'une citation à l'ordre du Régiment ainsi conçue :

    « Grâce à son habileté dans l'emploi d'un tir indirect de nuit, a gêné considérablement l'ennemi dont la nervosité s'est manifestée par un violent tir de représailles de grosse artillerie. »

    Le 11 mars, le Général MAUNOURY , Commandant la VIe Armée et le Général de VILLARET , Commandant le 7e Corps d'Armée, ont été blessés à un créneau au cours d'une visite des tranchées de 1re ligne du 42e R. I.

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    AFFAIRE DE QUENNEVIÈRES

    Le 6 juin, le Régiment prend part à une attaque victorieuse dirigée contre les positions allemandes dans la région de Quennevières. Du 6 au 15, il organise le secteur et repousse toutes les contre-attaques ennemies.La 2e Compagnie, mise le 14 juin à la disposition d'une Brigade voisine, violemment attaquée, a été citée à l'ordre de la VIe Armée pour avoir reconquis une portion de tranchée prise la veille par l'ennemi et résisté à une violente contre-attaque.Le 16, une nouvelle attaque de plus grande envergure a lieu dans la même région. A l'heure fixée, les troupes d'assaut constituées par les 2e et 3e Bataillons du 42e sortent de la parallèle de départ, officiers en tête, et gagnent leurs objectifs, malgré le feu terrible qui les accueille et les brèches creusées dans leurs rangs. Malheureusement, à droite et à gauche, les attaques n'ont pas progressé. Le 42e est accablé par des feux de flanc et se voit obligé de se replier sur la ligne de départ, laissant sur le terrain de nombreux cadavres. Le Général NIVELLE , commandant la 61e Division, constatant l'endurance, le courage, l'esprit de sacrifice, la valeur guerrière au-dessus de tout éloge du 42e, s'est déclaré fier d'avoir eu l'honneur de conduire au feu de si belles troupes et lui a adressé ses hautes félicitations, et l'expression de sa reconnaissance émue.Au mois d'août 1915, le VIIe Corps d'Armée est placé en réserve de Groupe d'Armées. Le Général

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    DUBOIS, commandant la VIe Armée a alors adressé au Général commandant le VIIe Corps, l'Ordre Général suivant :

    « Le Général commandant la VIe Armée ne veut pas laisser partir le VIIe Corps sans lui exprimer ses regrets. Appelé dès les premiers jours du mois d'août 1914 à quitter l'Alsace pour entrer dans la composition de la VIe Armée, le VIIe Corps a pris part à tous les combats livrés par la nouvelle Armée que le commandement avait constitué pour déborder le flanc ennemi. Pendant ces rudes journées qui ont abouti à la bataille de l'Ourcq et qui ont décidé du sort de la France, le VIIe Corps a toujours fait preuve des plus belles qualités militaires. Depuis et pendant la longue période d'hiver, les troupes du Corps d'Armée ont montré qu'elles étaient aussi bonnes pour organiser une tranchée que pour marcher à l'attaque. Toujours elles ont su faire l'honneur aux Chefs qui les commandent ; partout elles emporteront le souvenir reconnaissant de la VIe Armée qui ne cessera jamais de les suivre dans leurs destinées nouvelles, et d'applaudir à leurs glorieux succès. »

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    OFFENSIVE DE CHAMPAGNE

    Au milieu du mois d'août, le Régiment est transporté en chemin de fer jusqu'à Saint-Hilaire-au-Temple (Marne) et travaille pendant un mois à l'organisation d'un secteur d'attaque, en vue de l'offensive générale projetée en Champagne.Le 25 septembre, à 9 h.15, le Régiment ayant reçu comme mission d'atteindre, dans un élan brutal et irrésistible, les hauteurs qui dominent les rives S. de la Py, sort sans hésitation de la tranchée de départ. Pendant toute la journée les vagues progressent malgré le feu meurtrier des mitrailleuses allemandes ; plusieurs canons et de nombreux prisonniers sont capturés. Le Régiment profite de la nuit pour se réorganiser. Le 26 au matin, il est lancé à l'assaut de la tranchée des Tantes ; ses tentatives se poursuivent jusqu'au 29 et, quand il est relevé dans la nuit du 29 au 30, il avait conquis la tranchée et l'occupait solidement ayant repoussé tous les retours offensifs de l'ennemi.Les pertes avaient été très lourdes. Le Régiment dût être formé à trois compagnies. Vingt-quatre officiers avaient été tués ; vingt-trois, dont le Lieutenant-Colonel PETIT , avaient été blessés.Une aussi brillante conduite n'est pas restée sans récompense. Le Général GOURAUD, commandant la IVe Armée, a cité le Régiment à l'Ordre de la dite Armée :

    42e R. I. ─ « Brillamment enlevé par son chef, le Lieutenant-Colonel PETIT , s'est porté avec un merveilleux entrain à l'attaque de la première position allemande et l'a enlevée d'un seul élan. Poursuivant ensuite son offensive, au cours de laquelle il s'est emparé de 11 canons et de nombreux prisonniers, a pris pied dans la deuxième position ennemie et s'y est maintenu malgré de violentes contre-attaques et des pertes très élevées.

    D'autre part la Compagnie de mitrailleuses du Régiment est citée à l'Ordre de la Brigade, avec le motif suivant :

    « A montré au cours des combats du 25 au 29 septembre le plus bel exemple de cohésion, de

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    discipline et de sacrifice. A au cours de ces journées, repris deux de ses pièces à la baïonnette, causé des pertes sanglantes à l'ennemi, fait des prisonniers, ramené tout son matériel, dont deux pièces broyées par des obus allemands, et pris une mitrailleuse allemande.

    Après l'offensive de septembre, le Régiment commandé par le Lieutenant-Colonel ENGELHARD , est resté deux mois en Champagne pour défendre et organiser les positions conquises. Il prend ensuite quelques semaines d'un repos bien mérité.

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    1re AFFAIRE DE VERDUN

    Mais de nouveaux combats le réclament bientôt. Les Allemands menacent Verdun. Le 42e y est envoyé. Dès le 17 février, il occupe le secteur Dieppe, Bois des Hautes-Charrières, Ferme d'Haraigne et résiste sans faiblir, sous un très violent bombardement jusqu'à ce que dans la nuit du 25 au 26 février, il ait reçu l'ordre de se replier sur les Hauts-de-Meuse. Il tient alors une ligne allant d'Eix à Vaux en passant par Damloup et le bois Feuilla, ligne qu'il doit défendre jusqu'à la dernière extrémité. Il remplit entièrement sa nouvelle mission et quand il est relevé, le 3 mars, il passe à ses remplaçants un secteur inviolé. Au cours de cette période, la 11e Compagnie a mérité la citation suivante à l'Ordre de la Brigade :

    « Attaquée par un peloton allemand, a réussi, grâce aux habiles dispositions prises par son chef, à tuer ou blesser une quarantaine d'ennemis, et à faire 55 prisonniers sans perdre aucun homme. »

    Dès le 18 mars, le 42e reprend le contact avec l'ennemi. Il occupe devant Saint-Mihiel , face aux casernes de Chauvoncourt, le sous-secteur des Paroches. Pendant le séjour du Régiment devant Saint-Mihiel , le 18 mars, le Général DUBAIL a épinglé au drapeau la croix de guerre avec palme attribuée au 42e en raison de la citation à l'Ordre de l'Armée qu'il avait obtenue lors de l'offensive de Champagne.

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    2e AFFAIRE DE VERDUN

    Un mois plus tard, le Régiment sous le commandement du Commandant de LAVALETTE-COËT-LOSQUET quitte cette région pour se rendre encore une fois à Verdun où les Allemands se montrent de plus en plus menaçants. Il est chargé de défendre la Digue de l'étang de Vaux, et les retranchements R, situés à l'O. du fort de Vaux. Malgré un bombardement sans précédent qui lui cause des pertes sérieuses, malgré les souffrances de toutes sortes qui lui sont imposées, malgré la maladie qui cause dans ses rangs des vides nombreux, le 42e ne se montre pas inférieur à sa tâche.

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    Jusqu'au 18 mai, date à laquelle il est relevé, il conserve sans céder un pouce de terrain le secteur qui lui avait été confié.Pendant les mois de juin et de juillet 1916, le Régiment s'est vu confier la défense d'un secteur dans les Vosges. Il s'est acquitté de sa mission avec sa vaillance habituelle. Un coup de main effectué le 6 juillet par un peloton de volontaires, sur les tranchées allemandes du Bois Noir, a montré que les qualités combatives du Régiment n'avaient pas diminué.

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    OFFENSIVE DE LA SOMME

    A la fin du mois de juillet 1916, le Régiment est transporté dans la Somme pour y participer à l'offensive qui vient d'être déclenchée sur cette partie du front.Du 9 au 24 août, il occupe à l'Est du Bois de Hem, des tranchées conquises depuis peu sur l'ennemi. Le 25, il attaque entre Cléry et Maurepas les positions allemandes du Bois des Riez puissamment organisées et il y subit de lourdes pertes.Le 14 septembre, il relève les troupes qui viennent de prendre Bouchavesnes, et, pendant plusieurs jours, il occupe ce secteur, l'organise et le met à l'abri de tout retour offensif de l'ennemi.Le Général de BAZELAIRE , commandant le VIIe C. A. et le Général PHILIPPOT , commandant la 14e D. I. ont dans des ordres élogieux, rendu un nouvel hommage aux qualités de bravoure et de ténacité montrées dans la Somme par le 42e.Pendant les mois d'octobre, de novembre et de décembre, le Régiment tient les tranchées au Nord de Sainte-Menehould entre la Champagne et l'Argonne .

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    OFFENSIVE SOUS REIMS

    En février et en mars 1917, le 42e occupe un secteur entre Berry-au-Bac et Loivre (La Neuville, le Godat). Il y exécute, sous de violents tirs d'artillerie, tous les travaux qu'exige la préparation d'une offensive.Le 16 avril, il attaque avec le 35e à la hauteur de l'Écluse de Gaudart, traverse d'un seul élan le canal de l'Aisne et le marais de Loivre, franchit la voie ferrée de Reims à Laon et atteint le village de Bérimeucourt (?) qu'il occupe et où il résiste énergiquement. Mais les unités qui l'encadrent n'ayant pu progresser, il doit abandonner une partie du terrain conquis : il ne s'y résout qu'en luttant pied à pied et en occasionnant de fortes pertes à l'ennemi.Le 19, malgré les vides creusés dans ses rangs, il attaque à nouveau et se couvre encore de gloire.En récompense de la belle conduite du Régiment, le Général commandant la Ve Armée, l'a cité, le 1er mai 1917, à l'Ordre de l'Armée avec le motif suivant :

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    « Régiment de haute allure qui s'est toujours distingué, en Champagne, à Verdun, et sur la Somme. Dans la bataille du 16 avril, sous les ordres du Lieutenant-Colonel REBOUL , a marché sous un violent tir de barrage, sans se ralentir, dans un terrain particulièrement difficile. A manœuvré sous le feu et, insensibles aux pertes, atteint ses objectifs sur lesquels jours et nuits, il s'est cramponné.

    Le 42e, ayant ainsi été l'objet de deux citations à l'Ordre de l'Armée pour sa brillante conduite devant l'ennemi, a obtenu le droit au port de la fourragère, la plus belle et la plus enviée des distinctions qui puisse être accordée à un Régiment Français.

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    AFFAIRE DE VILLE-EN-TARDENOIS

    Des influences étrangères provoquent, au début de juin, un mouvement d'indiscipline parmi les éléments douteux du dépôt divisionnaire. La propagande et les manifestations des rebelles pour gagner le Régiment à leur cause, ne trouvent point d'écho au 42e. Par contre elles déterminent un mouvement d'opposition qui étouffe en quelques heures la révolte naissante. A cette occasion, le Général de BAZELAIRE , commandant le VIIe C. A. adresse ses félicitations au Régiment : « Hier, en une circonstance où la discipline devait tout primer, le 42e s'est montré égal à lui-même. Le Régiment qui a veillé à la frontière pendant 45 ans a barré la route aux ferments malsains qui font le jeu de l'ennemi. Je l'en félicite et je compte sur lui pour tenir envers et contre tout et aider le pays à sortir d'un danger nouveau. »D'autre part, le Général MICHELER , commandant la Ve Armée, exprime sa satisfaction en ces termes :

    « Le 42e, restant sourd aux influences extérieures, a su demeurer dans le devoir et garder intacts son patriotisme et son esprit de discipline. En agissant de la sorte, tous, officiers, sous-officiers et soldats, ont prouvé leur volonté de ne pas ternir le glorieux passé de leur régiment. Je tiens à remercier le 42e et son chef du bel exemple donné. »

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    SÉJOUR EN CHAMPAGNE

    Le 42e occupe et organise le sous-secteur de Courcy, récemment enlevé à l'ennemi par les Russes et sis au pied de la colline fortifiée de Brimont . (Mois de juin 1917).Au début de juillet , le 42e quitte à regret la 14e D. I. réduite à 3 régiments, et son frère d'armes de toujours, le brave 35e Régiment d'Infanterie, au côté duquel il s'était battu depuis le début de la campagne comme dans les guerres du passé. Il est rattaché à la 41e D. I. et va occuper pendant près

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    de 2 mois un sous-secteur qu'il organise défensivement, entre la Butte de Tahure et celle du Mesnil, en faisant preuve d'une même ardeur en maniant les outils du pionnier, que les grenades et le fusil dans les grandes attaques. Un coup de main exécuté par le groupe d'élite du Régiment, une incursion ennemie repoussée, de fréquents torpillages des lignes et de quotidiennes menaces d'attaque par gaz tiennent perpétuellement en éveil l'esprit offensif et défensif de la troupe.Vers cette époque, le 36e Bataillon de Tirailleurs Sénégalais est affecté pour un mois au 42e dont il forme le 4e Bataillon.Au milieu de septembre, le Régiment quitte le secteur de la Dormoise et prend quelques semaines de repos dans la région de Chalons-sur-Marne, puis aux environs de Bar-le-Duc.

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    3e AFFAIRE DE VERDUN

    Enlevé le 15 octobre en camions automobiles, le Régiment est transporté dans un secteur de la rive droite de la Meuse, au nord de la Côte du Poivre. Il est chargé de la défense des hauteurs de Mormont , régions récemment conquises, extrêmement agitées, pauvres en abris, envahies par l'eau et la boue.Il y subit le 23 octobre une attaque violente, menée par un bataillon ennemi qui veut s'emparer de l'important ouvrage du Buffle. Il réussit par une contre-attaque vigoureuse, menée dans l'après-midi par le 2e Bataillon, à bousculer l'ennemi et à rétablir intégralement sa ligne un instant perdue.Du 30 octobre au 14 novembre, le 42e tient la côte 344, et là encore il subit des pertes sérieuses à la suite de nombreuses intoxications et gelures. Entre temps il parvient au prix d'efforts toujours renouvelés, à organiser le secteur occupé, en vue d'une opération ultérieure. Il est ensuite relevé et mis au repos dans la Haute Marne. Une période d'instruction suivie, et un vigoureux entraînement progressif, le préparent aux fatigues à venir.

    A la fin de décembre, le 42e passe de la IIe Armée à la VIIIe Armée. Transporté sur le front de Lorraine , il va occuper un secteur réputé tranquille, mais de vaste étendue, à l'ouest de la forêt de Paroy. Ces régions endormies depuis 1914 paraissent au début de 1918, s'éveiller à la vie des grandes offensives.

    De janvier à la fin avril , le 42e défend alternativement les sous-secteurs de Valhey et de Bauzemont, repousse deux coups de main ennemis, l'un au nord de Bures, qui lui vaut les honneurs du communiqué, l'autre au sud d'Arracourt ; il ramène à trois reprises des prisonniers dans nos lignes, et prête dans l'affaire de Réchicourt, le concours de ses mitrailleuses et de ses brancardiers.Ces derniers reçoivent les félicitations du Médecin Divisionnaire pour avoir : « accompli leur tâche avec un entrain, un courage, un dévouement et une discipline qui ont fait l'admiration de tous. »

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    COMBATS DES FLANDRES

    Après une semaine de repos pris dans la région de Toul, le Régiment est embarqué pour les Flandres, et va occuper sans transition un secteur à l'Est de Locre, face au Kemmel. Sa mission est de défendre la ligne des monts en gardant le col de Hyde Park, sis entre le Scherpenberg et le Mont-Rouge.Le secteur est à peine ébauché, l'artillerie adverse est puissante et l'ennemi fait un emploi intense de gaz toxiques dont l'effet est aggravé par le fièvre dite « des Flandres ».Dans ces conditions extrêmement pénibles, le 3e Bataillon du 42e exécute le 20 mai une attaque au sud de la route Locre – Brulooze, enlève tous ses objectifs et capture plus de 70 prisonniers. Il mérite pour cet exploit une citation à l'Ordre de l'Armée pour avoir :

    « Sous le vigoureux commandement de son chef, le Capitaine CATALA, a enlevé un bois disputé à plusieurs reprises avec acharnement et dont la possession était des plus importantes pour l'ennemi ; a gagné plus de 400 mètres en profondeur sur une largeur de 500 mètres, organisant immédiatement le terrain conquis avec une habileté remarquable, infligeant à l'ennemi de lourdes pertes et lui capturant plus de 70 prisonniers. »

    Une brutale contre-attaque ennemie déclenchée le matin du 28, se brise à notre résistance opiniâtre au milieu du Bois de Brulooze, enlevé par nous huit jours plus tôt.Le Général de Division, fier de ses troupes à juste titre, joint ses félicitations à celle du Général de MITRY , commandant le D. A. N. et à celles du Général PLUMER , commandant la IIe Armée Britannique : « Il savait à l'avance que le résultat serait atteint et que la division justifierait une fois de plus son surnom Division de Granit. »A l'issue de cette opération, le Régiment stationne en réserve du D. A. N. dans la région de Dunkerque, puis aux environs de Cassel.Après dix jours passés dans le secteur plus tranquille de Saint-Jans-Cappel, il est relevé par des troupes britanniques, et brusquement, transporté le 11 juillet dans la région de Senlis.

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    CONQUÊTE DU TARDENOIS

    Dans la nuit du 16 au 17 juillet, le 42e est introduit dans le secteur de la 128e D. I. à la lisière Est de la Forêt de Villers-Cotterets. Sans préparation, il fut jeté dans la grande mêlée qui devait se terminer par la retentissante victoire du Tardenois.

    Parti des tranchées de départ, à l'Ouest de la Savière, et emporté d'un élan vigoureux qui ne s'arrête qu'à la Vesle, le 42e par une série de brillantes opérations, réalise en profondeur, une avance de 30 kilomètres. S'emparant successivement du bois de Hautwison, de Villers-lePetit, du bois de Billy, du bois de Lud, de la Butte Chalmont, des villages de Confavreux et des Croûttes, des hauteurs dominant Givray et Trugny, il supporte quinze jours durant, avec sa vaillance éprouvée les dures

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    fatigues de la guerre de mouvement, inflige d'énormes pertes à l'ennemi, et réussit, rien que dans la première journée de combat, à capturer plus de 300 prisonniers, dont 8 officiers, 2 médecins, 22 sous-officiers, 4 pièces de 105, deux pièces de 77, plus de 100 mitrailleuses et un matériel considérable recueilli sur le terrain.A la suite de cette brillante offensive, le 1er Bataillon du 42e est cité à l'Ordre de la Xe Armée en ces termes :

    « Le 1er Bataillon du 42e, électrisé par son chef, le Commandant PRINCE, a réalisé les 18 et 19 juillet une avance de 6 kilomètres et atteint tous ses objectifs, malgré les difficultés présentées par un marais large et profond, par deux grands bois garnis de mitrailleuses, où l'ennemi s'est cramponné avec acharnement. A fait près de 200 prisonniers, capturé 5 canons (4 de 105 et 1 de 77) une centaine de mitrailleuses et mitraillettes et un butin considérable. »

    Une fois de plus, le 42e s'est montré à la hauteur de sa tâche. Le Général MANGIN , commandant la Xe Armée, transmet ses félicitations pour la magnifique résultat obtenu par les troupes de la 41e D. I. Ce sont elles qui ont « tenu le plus longtemps, qui ont gagné le plus de terrain avec le minimum de pertes et ont toujours été en tête du mouvement. »

    Le Général FAYOLLE rend à son tour hommage aux combattants de la dernière offensive dont la victorieuse poussée a contraint l'ennemi à une retraite précipitée.

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    CONQUÊTE DU SOISSONNAIS

    Après 12 jours de repos passés dans la région N.-O. de Lizy-sur-Ourcq , le 42e est à nouveau jeté dans la mêlée au N.-E. de Soissons ; combattant sans répit et sans trêve du 26 août au 5 septembre, malgré la résistance acharnée de l'ennemi, il a réalisé une avance de plus de 5 kilomètres.

    Parti au premier assaut des régions du Mont de Pasly, il s'est emparé tour à tour du bois et du plateau de la Montagne, du mont de Cuffies, du bois du Ravin et des Carrières Souterraines. Il franchit les bois de la Redoute et de la Pieuvre, et le soir du 4, d'un ultime et victorieux assaut, a enlevé le village de Clamecy. Au cours de ces combats, il a capturé 155 prisonniers dont deux officiers, 2 pièces de 77, un m. w. lourd, 460 obus de 210 et 152 caisses de douilles, 5 mitrailleuses lourdes, 30 mitrailleuses légères, des centaines de caisses de grenades et de cartouches et une quantité énorme d'armes et de munitions de toutes natures, qui n'ont pu être dénombrées en raison de l'avance rapide du Régiment.

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    COMBATS SOUS LAFFAUX

    Dix jours plus tard, le Régiment fournit un nouvel effort sous Laffaux . Du 16 au 19 septembre inclus, jeté sans préparation dans la bataille et mis successivement à la disposition des 128e et 127e

    D. I., le 42e combat sur le plateau âprement défendu que commandent le Chemin des Dames et le fort de la Malmaison. Par une succession ininterrompue d'attaques et de contre-attaques, il entame profondément les lignes de défense ennemies.Donnant l'assaut souvent 2 fois par jour, repoussant les retours offensifs de l'ennemi toujours menés par de très sérieux effectifs, il a réduit le système de tranchées puissamment fortifié du plateau de l'Ange-Gardien. Il s'est emparé de la solide place d'armes du bois et du ravin de la Colombe ; il a pris et nettoyé les Carrières Souterraines et avancé son front jusqu'au delà du chemin creux de la Râperie à la ferme Colombe.Au cours des luttes victorieuses qu'il a soutenues sur ce terrain, battu perpétuellement par les feux d'une artillerie formidable dans des régions dénudées et bouleversées, rappelant celles de Verdun ou bien de Locre, le 42e a réussi à capturer en 4 jours de bataille, 419 prisonniers dont 12 officiers appartenant à 10 régiments différents, pour la plupart des troupes d'élite.A la suite de cette brillante opération, le 42e a été cité à l'Ordre de la Xe Armée avec le motif suivant :

    « Régiment d'une allure superbe : a sous l'énergique commandement de son chef, le Lieutenant-Colonel REBOUL , pris une part brillante à la dernière offensive, a fait preuve d'un élan, d'un entrain, d'une vigueur au-dessus de tout éloge. A arraché, morceau par morceau, à un adversaire résolu et tenace, un terrain que celui-ci avait l'ordre de tenir à tout prix. Après onze jours de combats et de pertes sévères, a repoussé une très forte contre-attaque, faisant à l'ennemi 419 prisonniers, dont 12 officiers.

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    2e OFFENSIVE DES FLANDRES

    Prise de Roulers. — Le 22 septembre, le Régiment est enlevé par voie ferrée et transporté dans la région de Saint-Omer. Par une série d'étapes extrêmement pénibles, en raison du mauvais état des routes et des pluies continuelles, il se rapproche peu à peu de la région Est de Langemarck où il est engagé le matin du 14 octobre.C'est au 42e qu'échoit la lourde mission d'attaquer de front la ville de Roulers. En quelques heures, le Régiment a brisé la résistance ennemie, enlevé d'assaut les blockhaus bétonnés et les mitrailleuses qui s'opposaient à son avance et pénétré dans la ville dont les carrefours minés sautent ; il s'est, avant la fin du jour, établi en lisière est de la localité, ayant capturé 5 canons et une centaine de prisonniers. Il a délivré plus de 2000 civils qui vivaient depuis 4 années sous la domination germanique.Cette nouvelle victoire vaut au Régiment une citation à l'Ordre de la VIe Armée, conçue en ces termes :

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    42e Régiment d'Infanterie. ─« Le 14 octobre 1918, sous le commandement du Lieutenant-Colonel REBOUL , a attaqué de front les redoutables organisations ennemies à l'ouest de Roulers, s'en est emparé, a pénétré dans la ville et en a fait la conquête. A capturé plus de 100 prisonniers, pris 5 canons et un matériel considérable, désamorcé un grand nombre de mines prêtes à exploser et délivré une population de plus de 2000 habitants.

    Ayant obtenu 5 citations à l'Ordre de l'Armée dont 4 pour faits de guerre, le 42e est autorisé par ordre N° 14017, du 18 décembre 1918, à porter la fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille Militaire .Du 18 au 29 octobre, le Régiment stationne à Beveren, à 3 kilomètres au N.-E. de Roulers. Le 31 octobre, il est engagé à nouveau dans la bataille de l'Escaut. Parti des régions de Heirweg, à 10 kilomètres à l'Est de Courtrai , il enlève en 12 heures de bataille les localités de Steenbrugge et de Kriusweg, atteint les abords du château d'Anseghem et oblige l'ennemi à une retraite précipitée sur l'Escaut.Le soir du 1er novembre, harcelant les arrières-gardes allemandes, il arrive, après une avance de 12 kilomètres sur les bords du fleuve dont les derniers ponts ont sauté.Après avoir pendant deux jours encore, assuré la garde du fleuve entre Scheldekant et Klosterhock, le 42e passe en réserve dans la région de Wortegem.Le 11 novembre 1918, au moment où il reprend la poursuite de l'ennemi qui abandonne la rive droite de l'Escaut, la nouvelle officielle de l'Armistice parvient au Régiment.Après un stationnement de dix jours, le 42e entame par une série ininterrompue d'étapes, une marche triomphale à travers la Belgique. Il défile à travers Bruxelles, Liège et Verviers dans un décor d'apothéose. Il franchit la frontière allemande le 6 décembre et fait le matin du 7, son entrée dans Aix-la-Chapelle, où a lieu la présentation solennelle des drapeaux et étendards français au tombeau de Charlemagne.Rattaché à la IVe Armée d'occupation belge, le 42e est désigné comme garnison du « Kreis de Grevenbroich ». Il arrive et prend possession de ses nouveaux cantonnements, le 13 décembre 1918.Enfin, le 30 janvier 1919, il s'embarque pour Belfort , son ancienne garnison, où il fait, le 4 février une entrée sensationnelle.Le 12 mars, le 42e qui se rappelle avec émotion les jours de guerre vécus auprès d'elle, et reste fier des combats menés loin d'elle, le glorieux 42e, est rattaché à la glorieuse 14e Division.La longue histoire du 42e ne contient pas une défaillance. De tout temps il fut prêt à briser les attaques ennemies en attendant que l'heure fut venue pour lui de participer à la suprême offensive qui aboutit le 11 novembre à la

    « PAIX VICTORIEUSE ».

    Titulaire de 5 citations à l'Ordre de l'Armée, décoré de la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire, il s'est acquis, par une longue série de hauts faits et d'exploits, une réputation de vaillance, de foi et de discipline qui le classe parmi les plus glorieux et les plus beaux régiments de FRANCE.

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    CITATIONS COLLECTIVES D'UNITÉS

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    Janvier 1915. — Citation des 9e et 10e Cie à l'Ordre du 35e C. A. Tracy-le-Val. Ordre N° 44.

    « Après une courte préparation d'artillerie, sont sorties avec un magnifique ensemble de nos tranchées et se sont portées d'un seul bond jusqu'aux tranchées ennemies dont elles se sont emparées. Y ont tenu jusqu'à la dernière limite des forces humaines. »

    6 août 1915. — Citation de la 4e pièce de la C. M. I., à l'Ordre du Régiment. Quennevières. Ordre N° 116.

    « Grâce à son habileté dans l »emploi d'un tir indirect de nuit, a gêné considérablement l'ennemi dont la nervosité s'est manifestée par un violent tir de représailles de grosse artillerie. »

    10 octobre 1915. — Citation de la C. M. I., à l'Ordre de la Brigade. Champagne. Ordre N° 26.

    « A montré au cours des combats du 25 au 29 septembre le plus bel exemple de cohésion, de discipline et de sacrifice. A, au cours de ces journées, repris deux de ses pièces à la baïonnette, causé des pertes sanglantes à l'ennemi, fait des prisonniers, ramené tout son matériel, dont deux pièces broyées par des obus allemands, et pris une mitrailleuse allemande. »

    21 mars 1916. — Citation de la 11e Cie, à l'Ordre de la Brigade. Verdun. Ordre N° 39.

    « Attaquée par un peloton allemand, a réussi, grâce aux habiles dispositions prises par son chef, à tuer ou blesser une quarantaine d'ennemis, et à faire 55 prisonniers sans perdre aucun homme. »

    22 juin 1916. — Citation de la 2e Cie, à l'Ordre de la VIe Armée. Quennevières. Ordre N° 173.

    « Sous le commandement du lieutenant QUILLERY , mise dans la nuit du 14 au 15, à la disposition d'une brigade voisine violemment attaquée, a reconquis avec ses hommes une portion de tranchée reprise par l'ennemi et a résisté le 15 au matin, à une violente contre-attaque. »

    17 juin 1918. — Citation du 3e Bataillon, à l'Ordre Général du D. A. N. Locre. Ordre N° 30.

    « Sous le vigoureux commandement de son chef, le Capitaine CATALA , a enlevé un bois disputé à plusieurs reprises avec acharnement et dont la possession était des plus importantes pour l'ennemi ; a gagné plus de 400 mètres en profondeur, sur une largeur de 500 mètres, organisant immédiatement le terrain conquis avec une habileté remarquable, infligeant à l'ennemi de lourdes pertes et lui capturant plus de 70 prisonniers. »

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    20 octobre 1918. — Citation du 1er Bataillon, à l'Ordre de la Xe Armée. Tardenois. Ordre N° 342.

    « Le 1er Bataillon du 42e R. I.,électrisé par son chef, le Commandant PRINCE, a réalisé les 18 et 19 juillet une avance de 6 kilomètres et atteint tous ses objectifs, malgré les difficultés présentées par un marais large et profond, par deux grands bois garnis de mitrailleuses, où l'ennemi s'est cramponné avec acharnement. A fait près de 200 prisonniers, capturé 5 canons (4 de 105 et 1 de 77) une centaine de mitrailleuses et mitraillettes et un butin considérable. »

    14 novembre 1918. — Citation de la 9e Cie, à l'Ordre du Régiment. Ordre N° 517.

    « Sous la vigoureuse impulsion et l'énergique commandement de son chef, le Capitaine DEBIZE Maxime, a réussi, traversant un barrage très dense, à s'emparer, le 14 octobre, d'une ferme organisée et défendue par 3 mitrailleuses. Poursuivant son avance, a enlevé de haute lutte un blockhaus bétonné défendu par 5 mitrailleuses, capturant sa garnison : une compagnie entière (1 officier, 67 hommes) et permettant au bataillon de poursuivre sa marche en direction de Roulers. »

    14 novembre 1918. — Citation de la Section des liaisons, à l'Ordre du Régiment. Ordre N° 517.

    « Personnel d'élite ; sous l'énergique commandement de son chef, le Lieutenant MERCK , a établi les liaisons du corps, dans les circonstances les plus variées et les plus difficiles ; éprouvé plusieurs fois par des pertes sérieuses, à Locre, sur la Vesle et dans le Soissonnais, n'en a pas moins continué à assurer le service avec le meilleur rendement. S'est à nouveau distingué pendant la période du 4 au 15 octobre par la promptitude et le bon fonctionnement de ses installations téléphoniques et radio. »

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    QUELQUES ACTIONS D'ÉCLAT

    ACCOMPLIES PAR DES MILITAIRES DU 42 e R. I.

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    CAMPAGNE D'ALSACEdu 4 au 24 août 1914.

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    1° Un petit poste commandé par le Caporal VAILLANT (9e Cie) arrête par son feu, bien ajusté et à bout portant, une dizaine de Chasseurs à Cheval Allemands qui cherchent à le bousculer.

    (7 août).

    2° Le Lieutenant ROBERT, à l'attaque de Dornach, aperçoit, protégée par quelques fractions d'infanterie et à 200 mètres de lui, une batterie allemande qui se met en position. Il n'hésite pas. Entraînant ses hommes (7e Cie) et utilement secondé par le sous-Lieutenant NABÈRES, il se lance en avant, tue en quelques instants les artilleurs et s'empare des six canons.

    (19 août).

    3° Une partie de la 12e Cie répond de face à la fusillade partant des maisons quand elle reçoit tout à coup, des coups de feu venant d'une lisière de vergers de Dornach, en arrière et à sa gauche. Le Lieutenant CARMELLINO avec la Section de réserve qu'il commande et quelques fractions du 44e

    R. I., n'hésite pas. Il met baïonnette au canon et se jette sur la ligne de feu traîtresse. Une compagnie entière d'Allemands avec ses officiers, désemparée par cet élan, et se voyant à son tour, prise entre deux feux se constitue prisonnière (200 hommes environ).

    (19 août).

    4° le Sergent-Major CORNU se fait remarquer de tous par sa crâne façon d'entraîner ses hommes, sous un feu violent venant d'ennemis invisibles cachés dans les vergers et les maisons.5° Le Sergent MONTENDON , de la 10e Cie, blessé d'un éclat d'obus en coupant des fils de fer pour tracer un cheminement, puis d'une balle dans le bras, ne s'arrête qu'après avoir reçu une troisième blessure à l'abdomen.6° Le Caporal PERRIGUEY de la 9e Cie fait preuve d'une admirable bravoure, en escaladant une barrière derrière laquelle se dissimulent pour tirer, une dizaine d'Allemands, en en tuant et blessant plusieurs, ne cessant le feu qu'après être blessé lui-même.

    (19 août).

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    OFFENSIVE DE L'AISNEdu 6 septembre au 25 novembre 1914.

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    1° Une demi-section de volontaires de la 9e Cie commandée par le Sergent FUSIL s'élance après un court bombardement sur une tranchée allemande et s'en empare après avoir chassé une section de tireurs d'élite.

    (Attaque sur le plateau de Nouvron-Vingré le 27 octobre).

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    AFFAIRE DE TRACY-LE-VALdu 25 décembre 1914.

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    1° Complètement entourée d'ennemis, une escouade de la 10e Cie, momentanément sous les ordres de l'adjudant LEYGNAC , se maintient toute la journée dans un poste d'écoute qu'elle vient de prendre.

    (25 décembre).

    2° Le soldat PURCEY resté seul dans une tranchée allemande et cerné, refuse de se rendre, réussit à s'échapper et va combattre avec une unité voisine.

    3° Le soldat LAFRANCE est remarqué de tous pour sa grande bravoure pendant la contre-attaque qu'exécutent les Allemands. Il ne cesse de jeter hors de la tranchée les grenades ennemies qui n'y ont pas encore éclaté. Il va ensuite chercher et ramène dans nos lignes un officier grièvement blessé chez les Allemands.

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    AFFAIRE DE SOISSONS.du 12 janvier au 19 janvier 1915.

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    1° Le Capitaine de la RIVIÈRE , commandant la 2e Cie, est tué en s'élançant pour la seconde fois, à

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    la tête de ses hommes, vers un bois fortement occupé par l'ennemi.(13 janvier 1915).

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    AFFAIRE DE QUENNEVIÈRESdu 26 juin au 1er août 1915.

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    1° Le Chef de Bataillon GROSJEAN, commandant le 3e Bataillon chargé d'attaquer de puissantes organisations Allemandes, donne le signal du départ en se portant seul en avant. Conserve une admirable attitude pendant tout le combat.

    2° Cet officier étant blessé ainsi que tous ses subordonnés, le Capitaine DEMANDRE , malgré une atroce blessure exerce le commandement du Bataillon, et résiste à la poussée allemande jusqu'à la limite de ses forces.

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    OFFENSIVE DE CHAMPAGNEdu 29 août au 25 novembre 1915.

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    1° Le Lieutenant RIBAUD , atteint par deux balles au cours d'un assaut d'une tranchée ennemie, tombe puis se relève pour entraîner à nouveau sa Compagnie. Ne s'est laissé évacuer que sur l'ordre formel de ses chefs.

    2° L'adjudant HOYON , au cours d'une attaque des tranchées ennemies, met ses mitrailleuses en batterie sur un parapet élevé et, debout sous le feu le plus violent, tient victorieusement tête à 150 Allemands.

    3° L'adjudant téléphoniste GRUX, s'étant au cours de l'attaque, aventuré dans un emplacement de batterie ennemie, en impose aux servants par son attitude énergique et fait le capitaine prisonnier.

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    VERDUN, 1e AFFAIRE

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    1° L'adjudant JACQUIER (11e Cie) prend volontairement le commandement d'une patrouille, chargée de prendre à revers une reconnaissance ennemie d'au moins cent hommes. Il se jette sur la reconnaissance, baïonnette haute, et entraînant ses hommes, avec une audace telle que le détachement ennemi tout entier se constitue prisonnier.

    (28 février 1916, devant Damloup).

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    VERDUN, 2me AFFAIREet COUPS DE MAIN DU BOIS-NOIR

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    1° Au cours d'un coup de main sur les tranchées ennemies du Bois Noir, le Sous-Lieutenant RAIGNIER , debout sur un parapet commande à ses hommes un feu à répétition sur des Allemands qui contre-attaquent et tombe mortellement frappé.

    2° A la même affaire, l'adjudant BICHET , quoique blessé au ventre rallie son groupe et lui commande de tenir jusqu'à la mort.

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    OFFENSIVE SOUS REIMSdu 20 février au 22 avril 1917.

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    1° Au cours de l'attaque du 16 avril, beaucoup de gradés sont tombés. La 4e section de la 6e Cie n'a plus de chef. Le Caporal MARTIN , bien que blessé, en prend le commandement. Il dompte ses souffrances jusqu'au 19, refusant de se laisser évacuer et, ce jour-là, de nouveau blessé et enseveli, ne se résout à quitter la première ligne que sur l'ordre formel de son Commandant de Compagnie.

    2° Le Sergent LIBOZ (1re Cie), au cours de notre avance, aperçoit une mitrailleuse allemande en action.

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    Il manœuvre assez habilement pour l'approcher, et seul se précipite sur elle, en tue le tireur et s'en empare.

    3° Le Sergent BLANCHET s'offre pour remplacer les nombreux agents de liaison tombés en accomplissant leur mission. Pendant 10 heures il assure leur périlleux service. Blessé d'une balle qui lui traverse le pied, il continue sa route ; une deuxième, puis une troisième balle l'abattent.

    4° Le Sergent fourrier MONNE (7e Cie), volontaire pour une mission qu'un de ses camarades n'a pu terminer, reçoit une balle qui lui traverse le cou ; il n'en continue pas moins à transmettre les ordres à la fraction désignée et, revient malgré ses souffrances rendre compte à son Capitaine.

    5° Le Sergent JACQUEMARD (17e Cie) est en observation quand il reçoit une blessure à la tête. Il n'en tient pas compte et ce n'est que plusieurs heures après qu'il arrive, à bout de souffle, auprès de son Commandant de Compagnie pour le prévenir d'un mouvement débordant de l'ennemi.

    6° Le Maréchal des Logis BLANQUARD (1er Bataillon) blessé d'une balle à la jambe refuse de se laisser évacuer et accomplit, comme si de rien n'était, son service de liaison.A la fin de la journée, apprenant que l'adjudant LOUSTENEAU est resté dans les lignes allemandes, il va le chercher et réussit à le rapporter dans nos tranchées.

    7° Au cours du repli de Berméricourt , le Sergent VERGEZ isolé de tous, fait feu sans arrêt sur les boches qui s'avancent et ne quitte son emplacement qu'après « avoir vengé son Chef de Bataillon ».

    8° Le Sergent THEILLON , grièvement blessé au visage, refuse de se laisser évacuer, prend le commandement d'une section et continue le combat en première ligne.

    (19 avril).

    9° Le Sergent mitrailleur BOURG (2e C. M.), debout sur le plateau, attend la contre-attaque ennemie. Puis, servant lui-même une pièce, il épuise ses munitions sur l'ennemi.

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    VERDUN, 3me AFFAIREdu 15 octobre au 22 novembre 1917.

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    1° Le Capitaine FROSSARD (6e Cie) est fait Chevalier de la Légion d'Honneur avec le motif suivant :

    « Beau type d'officier d'une crânerie légendaire ; véritable entraîneur d'hommes. Au cours d'une contre-attaque le 23 octobre 1917, bien que blessé dès le début, a porté sa Compagnie dans un mouvement magnifique sur les tranchées allemandes et s'y est maintenu dans les conditions les plus

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    difficiles et sous le feu le plus violent. »

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    SÉJOUR EN LORRAINEdu 29 décembre 1917 au 22 avril 1918.

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    Le Lieutenant THOMÉ (6e Cie) est cité à l'Ordre de la VIIIe Armée avec le motif suivant :

    « A préparé et conduit une embuscade dans les organisations allemandes, infligeant des pertes à l'ennemi, lui capturant 3 prisonniers et ramenant dans nos lignes, sans aucune perte, le détachement qu'il commandait. »

    (14 avril)

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    CONQUÊTE DU TARDENOISdu 16 juillet au 4 août 1918.

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    1° Lors de l'attaque du Buisson de Hautwison, la Compagnie de droite est arrêtée par les feux de deux mitrailleuses dont on n'arrive pas à découvrir les emplacements. Sans faire part de ses intentions, le Caporal TURPIN (1re Cie) se glisse en rampant vers la gauche jusqu'à un petit tertre d'où il découvre les pièces en action.Il n'hésite pas une seconde, il assujettit sa baïonnette et s'élance, seul sur elles. Il n'a pas fait vingt pas qu'il tombe mortellement atteint.

    (18 juillet )

    2° Au cours de notre avance, le Sous-Lieutenant CREVOISIER , en tête de son groupe, rencontre un Feldwebel d'artillerie, lui saute à la gorge et l'oblige à le conduire à sa batterie. Celui-ci le mène au logement de son capitaine, situé non loin des pièces où les artilleurs prévenus, ont saisi leurs carabines et commencent à tirer sur les nôtres, le vaillant officier accompagné du Caporal BOURGEOIS, force le Capitaine et le Feldwebel à marcher devant eux, dans la direction des pièces, obligeant l'ennemi à cesser son tir. Ils arrivent aux 4 pièces de 105 où 14 artilleurs se rendent. A ce moment, le feu des mitrailleuses voisines tue plusieurs de nos soldats. Le Sous-Lieutenant CREVOISIER impassible, fait monter ses prisonniers debout, les bras levés, sur les

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    canons conquis et cette manœuvre arrête aussitôt le tir des fantassins ennemis.(18 juillet ).

    L'adjudant MARQUET (6e Cie) reçoit la médaille militaire avec le motif suivant :

    « Excellent sous-officier, véritable entraîneur d'hommes. Le 18 juillet a pris quatre mitrailleuses et a fait 25 prisonniers, dont 3 officiers. Resté seul après la perte des officiers de la Compagnie en a pris le commandement et a continué à progresser sur le but assigné, malgré les difficultés sans cesse croissantes, sous le feu de mitrailleuses ennemies. (4 citations antérieures).

    3° Le Sous-Lieutenant LEGREAU est percé d'une balle en pleine poitrine alors qu'il cherche à réduire une mitrailleuse ennemie. Il crie à son ordonnance qui accourt et veut l'emporter : « Retourne à ton poste ; je ne suis plus bon à rien, les brancardiers me relèveront plus tard. »

    (21 juillet ).

    4° Une section est placée en surveillance sur la lisière du Bois de Sud ? Les obus tombent drus comme grêle. Le Sergent MOTTE qui commande cette section (11e Cie) est enterré à deux reprises par l'explosion des projectiles qui éclatent à ses côtés. Sérieusement contusionné, son commandant de Compagnie l'invite à se rendre au Poste de Secours ; mais ce brave qui en a vu d'autres, balayant de sa main le terre dont il est couvert, répond simplement : « l'ordre est de tenir jusqu'au bout. On tiendra. »

    (22 juillet ).

    Le Lieutenant PURCEY, qui, venu simple soldat au 42e, a gagné successivement ses grades, a obtenu la citation posthume suivante :

    « Officier d'élite, véritable entraîneur d'hommes. S'est dépensé sans compter au cours des combats de juillet 1918. S'est emparé de 4 mitrailleuses. Les 22 et 23 juillet, a effectué des reconnaissances audacieuses en avant de nos lignes, en vue de déterminer l'emplacement exact des postions ennemies, et établir la liaison avec les unités voisines. Glorieusement tombé le 28 juillet 1918 alors qu'il entraînait ses hommes à l'assaut.

    5° Le Soldat CHAILLARD (3e Bataillon) est enterré par l'éclatement d'un projectile de gros calibre. Il se dégage après 20 minutes d'efforts et remplit ensuite sa mission ; blessé le lendemain à la jambe droite, il continue malgré sa douleur à assurer toutes les liaisons du Bataillon à sa Compagnie.

    (29 juillet ).

    ~~~~~~~~~~

    CONQUÊTE DU SOISSONNAISdu 25 août au 5 septembre 1918.

    ----o----

    1° Le Sous-Lieutenant BABET (9e Cie) est décoré sur le champ de bataille pour avoir, avec une

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    énergie inlassable, entraîné ses hommes à l'assaut d'une ligne ennemie puissamment défendue.(28 août).

    Le Sergent PHILIPPE (9e Cie) reçoit la médaille militaire avec le motif suivant :

    « Sous-officier d'élite, grièvement blessé le 28 août 1918, alors qu'après 3 assauts brisés par des feux de mitrailleuses d'une violence inouïe il entraînait ses hommes à l'attaque une quatrième fois, dans un terrain qui rendait la progression extrêmement pénible. » (Trois citations, 5 blessures).

    (28 avril).

    2° Dans la journée du 2 septembre, au cours de notre préparation d'artillerie, le Capitaine JOUBERT, commandant la 7e Cie, en liaison avec les deux bataillons de tête, exécute, avec quelques hommes, une reconnaissance dans une tranchée paraissant abandonnée et surprend un sous-officier allemand endormi. Celui-ci ayant indiqué l'emplacement occupé par ses camarades, deux soldats résolus, LAMY Marius et ROY Georges s'y portent sans hésitation et y capturent 27 prisonniers dont 1 officier. Une seconde tentative des deux braves en vue de s'emparer de mitrailleuses, est arrêtée par un barrage nourri de grenades et de mitrailleuses.

    ~~~~~~~~~~

    COMBATS SOUS LAFFAUXdu 16 au 20 septembre 1918.

    ----o----

    1° La 1re Cie fait une trentaine de prisonniers et délivre plusieurs camarades, blessés la veille, et restés aux mains de l'ennemi, à la suite du repli de l'après-midi. Entre autres, une de ses fractions, magnifiquement entraînée par le Sous-Lieutenant BERTHE retrouve le Sous-Lieutenant JOUARD qui, le 16 à 7 heures, avait eu, en tête de la 9e Cie qu'il commandait et entraînait, la poitrine traversée d'une balle, et, prétextant qu'il importait seulement de continuer la progression, s'était refusé à être relevé et évacué.Le Sous-Lieutenant JOUARD était entouré d'une quinzaine d'Allemands qu'il avait su convaincre de se rendre.

    (17 septembre).

    2° Le Capitaine KERMANN , commandant la 2e C. M., un brave entre les braves, est tué glorieusement en dirigeant le tir de ses pièces sur des Allemands qui contre-attaquent en masse.

    (18 septembre).

    3° Le Sous-Lieutenant BON de la même Compagnie, après avoir successivement perdu tous ses servant(s, actionne lui-même sa mitrailleuse et continue à tirer sur les assaillants qui déjà l'entourent jusqu'à ce qu'il tombe percé de plusieurs balles.

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    4° Autour de la pièce du Sergent RANOU qui, isolé de l'infanterie, arrête les vagues allemandes à 10 mètres et dans un rayon de 20 mètres, on identifie 25 cadavres ennemis.

    ~~~~~~~~~~

    2me OFFENSIVE DES FLANDRES

    ----o----

    1° En tête d'une poignée de braves de son escouade, le Soldat MARTINAIS (9e Cie), en rampant sous la fusillade, réussit à tourner un blockhaus ennemi et à en découvrir l'entrée. Des mitrailleurs boches sortent précisément pour faire face au danger et mettre leurs pièces en batterie. Il se lève, lance une grenade au milieu d'eux et, profitant de leur désarroi, bondit à l'entrée de l'abri, où il lance plusieurs nouvelles grenades.Saisie par ce geste, toute la 9e Cie s'élance et, dans un assaut brutal, fait tomber le blockhaus. Un Compagnie complète avec son officier y est faite prisonnière.

    ─────►─◄─────

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    Liste des Militaires du 42e Régiment d'Infanterie

    MORTS AU CHAMP D'HONNEUR (1)

    ─────●─────

    CAMPAGNE D'ALSACEdu 4 au 24 août 1914

    D'AILHAUD de BRISISALLIX GeorgesFOURIER de BACOURTLOMBARD Augustede TASSY de MONTLUCBUCHET Jean-BaptisteJULLIEN CharlesADAM AndréARMAND EugèneAUBRY JulesBABIN RenéBAILLIER LéonBARRIÈRE ClémentBATAILLY NoëlBAUMANN MarcelBERTHOD AndréBENDEL GeorgesBESINGUE HenriBIZET AndréBLONDET ÉmileBONIN HenriBOUCHET MarieBOUILLON JosephBOURQUIN GastonBOUTEILLÉ AntoninBOUZIGUE HenriBRECHET JeanBRETTE LéonBRUNEL Jean-BaptisteBUGUET ClaudeBUISSON Auguste

    S/-Lieut.LieutenantS/-Lieut.

    »Capitaine

    »Lieutenant

    Sergent2e Classe

    »»»»»

    SergentCaporal2e ClasseCaporal2e Classe

    »»

    Adjudt-ChefTambour2e Classe

    »»

    Caporal2e Classe

    »»»

    BUSSON LouisBICHET JosephBRETTE JeanCÉAUX JeanCHABANY PierreCHAMEREAU RobertCHAPON JeanCHARBONNIER LéonCHAREYRE VictorCHAURAND JulienCLERC LucienCHOQUEY JulesCOLOMBET RogerCONTINZUZAT FrançoisCORNEVAUX JosephCHELLET AlbertCOSSIN AugusteCOUDERT PierreCOURBETTE ÉmileCOURTEIX AndréCRAVE ÉmileCRESPIN Jules JeanCROISADE JoannyCUEYSSE François FirminCURTIL RenéDAMOND JacquesDELFIEU ÉliseDELPAL PierreDEMEUSY ArmandECOFFET HenriEMPORTE Léon

    2e Classe»»»

    1re Classe2e Classe

    »»»»»

    1re ClasseCaporal2e Classe

    »»»»»»»

    2e Classe1re Classe2e Classe1re Classe2e Classe

    »»

    Caporal2e Classe,

    »

    ( 1) Aux 2876 noms de cette liste, il convient d'en ajouter 1200 de « disparus » pour avoir le chiffre approximatif des pertes en tués du 42me.

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    ESPINASSE PierreETIÉVANT JosephEUVRARD GeorgesDONNADIEU CamilleDORIEUX Jean-MarieDORMOY EdmondDOUHET PierreDUCAY JeanDUCLOS AntoineDUNOYER LucienDUSSOURD LéonDURAND ValéryDRUET JulesDUFOUR ClaudeFALLOT ÉmileFERNEY XavierFERREY ErnestFENIÈS LéonFIGEAN MarcelFILLIUS EugèneFISCHER CharlesFOREST LouisFRACHEBOIS GustaveFRAYSSE HenriFRESNAIS ÉmileFROMONTEIL AlfredGALLAND Jean-BaptisteGANNIVET AlexisGALMICHE LouisGÉRAUDIER LéonGIRARDIN JosephGRAMPIERRE AugusteGUETTET HippolyteGUICHARD FrançoisGUILLAUME JosephGUICHON MaximilienGUY LouisHAYOTTE GastonHAYOTTE AlfredHOYON HenriITTE-PRAS AndréJARCELLAT CharlesJARDON MarcelJABOULAY JeanJACQUEY LouisJACQUINOT Joanny

    2e Classe»

    Clairon2e Classe

    »Caporal2e Classe

    »»»

    Sergt-Majr

    2e Classe»»»»»»

    Caporal»

    2e Classe»»»»»

    Adjudant2e Classe

    »»»»»»»»»»»»

    Caporal2e Classe

    »»

    1re Classe2e Classe

    JAILLET JoannyJEANPARIS PaulLACROIX CharlesLANOIX GeorgesLARAT CyrilleLASSUS GeorgesLAVAL ÉtienneLAVALETTE HenriLETISSERAND PaulLEVAIN Joseph XavierLOUIS PaulMAGNIN AlbertMAILLARD BenjaminMAILLETON JeanMARGARITO AugusteMÉTRIS HenriMILLIOTTE JulesMOINE Victor LucienMOISSON ArmandMONGUIS JeanMUSLIN AlbertMORT-BONTEMPS JosephNARJOZ PaulNOËL JosephOLIVIER JulienPLISSARD MarcelPAQUELET JulesPARACHEY CharlesPAQUET ErnestPARDONNET GeorgesPELAY MariePARIS LouisPHEULPIN CharlesPHEULPIN MauricePINEY MauricePRÉTAT LéonQUENEY PaulRABY ErnestRASSINIER JulesROCHET LaurentSANDOZ CharlesSCHLUND JosephSCHUBERTZER LouisSURDET AlbertTHÉRON LouisTHIRIET Aimé

    2e Classe»

    Caporal2e Classe

    »»»

    Caporal2e Classe

    »Caporal

    »2e Classe

    »»

    1re Classe2e Classe

    »»

    Sergent 2e Classe

    »»»»»

    Sergent2e ClasseCaporal

    »2e Classe

    »»

    1re Classe2e ClasseCaporal2e Classe

    »»»»»

    Caporal2e Classe1re ClasseAdjudant

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    TISSOT ClaudeTONNELIER LouisTOURNIER AlfredTROUILLOT Jean-JosephTHOMAS JeanTHOMAS MauriceVANDELLE Marius

    2e Classe»

    Sergent2e Classe

    »»»

    VERCHERAND FrédéricVERNIER ConstantVEVET AdolpheVIENNOT HenriVIGIER JérômeVOILLAT AdolpheVAILLANT Daniel

    2e Classe»»»

    Sergent2e ClasseCaporal,

    7 Officiers 161 S/-Officiers et Soldats.

    RETRAITE DU NORDdu 27 août au 4 septembre 1914

    BAUDET EugèneBENOIT GeorgesCAILLET LéopoldCARILLON JulesCARRIE CamilleCASSAN RomainCHAMPLEMONT Jean

    Adjudant2e Classe

    »»»»»

    COULON LouisDESGEORGES BenoitFAIVRE LucienGÉHANT LouisJACQUAND JulesROBERT ErnestTISON André

    2e Classe»

    1re Classe»

    2e Classe»»

    14 Hommes.

    BATAILLE DE LA MARNEdu 5 au 10 septembre 1914

    KAZO HenriTOUSSAINT EugèneSURAN MelchiorCARRAY AdolpheGROSCLAUDE Jean ÉmileALBA CamilleBLANDIN EdmondBLANENSTEIN JeanBOHIER PaulBONNET GeorgesBRULEY JosephCOULY JeanCRETOT MarieCUEILLE AntoineDELAURENT AugusteFRECHIN AugusteGUINEBERT JulesJALINOT Louis JosephJASSERY Jules

    Capitaine»

    S/-Lieut.»»

    Sergent2e ClasseCaporalSergent

    2e Classe»»»»»»»»»

    JUNIER MariusLABEUCHE AugusteLAFAY PierreLAMURE AmbroisieLERAT ÉtienneMAGREY ArthurMARTELLE OscarMILLET LéonMARSOT PierrePETOTIN JustPETIT MarcelPRANGÈRE FrançoisPROST GeorgesNACHIN LouisREISSER MarcelROBERT LouisSCHULZ CharlesSIMONET EugèneSONTOT Joseph

    2e Classe»»»

    Adjudant2e ClasseCaporalAdjudant2e Classe

    »Sergent

    Adj t-Chef2e Classe

    »»

    1re ClasseCaporal2e Classe

    »

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    TARRIEU PierreTISSEUR AndréTOITOT JosephARNOULD JulesAUBERT VictorAUBRY ÉmileALLEGRAND JeanBALLORIN JulesBARBAUT ÉmileBARDOT MarieBARTHOD LéonBAUDOUIN CharlesBEAUX AugusteBERGERET ClaudeBERNARD AmédéBERRET HenriBERTHILLOT HenriBESSOT JulesBEURET GastonBEURET RenéBEURET VictorBIGOT GeorgesBILHEUX LouisBIOT GastonBIZEUX FernandBLANCHARD RaymondBOFFY FélicienBONNEFOY ÉmileBOURRY LéonardBONVALOT CharlesBOUCHU AchilleBOUILHAGERET AntoineBOULAN AndréBOULARD RobertBOUSQUET MarieBUISSON LéonBUREAU HenriBURGKAMBURGANDER ArmandCARTIER LouisCHAMBON CamilleCHANTEHUDE BlaiseCHAPPUIS ErnestCHARBONNIER JulesCHARMASSON AlphonseCHASSAGNOUX Ferdinand

    Caporal2e Classe

    »»»»»»»»»

    SergentCaporal2e Classe

    »»

    Caporal2e Classe1re Classe2e Classe

    »»»»»»»

    Caporal2e Classe

    »»»

    Caporal2e Classe

    »»»

    Caporal1re Classe2e Classe

    »»»

    Sergent2e Classe

    »

    CHASSOT RobertCLAUZADE FrançoisCLERC EdmondCOLARD JosephCORBERAND PaulCORDIER AlfredCORDIER CharlesCOSTE ArmandCOSTE LéopoldCOUSTY ÉmileCURTY UlysseCHAPPUIS ErnestCHOUQUET MartialDAVID ClémentDEBARD JulesDEBAT ConstantDELAGNÈS GabrielDELAYE ClaudeDELOR MarieDEMET CharlesDIRAND CharlesDONGRADI LouisDUBOURG FerdinandDUMOND PaulDUMAS RenéDUTHEIL Jean-BaptisteEMPORTE HenriETIENNE CharlesEUVRARD GustaveFABRY CharlesFAIVRE JosephFAIVRE LouisFARGES JosephFAUGERON OctaveFERLAT JosephGAILLARD JeanGAVOILLE PaulGAY PaulGENIN AndréGENY JulienGIRARDOT RenéGONGIS GastonGOUSPY AugusteGRANDEAU JoachimGRANDGUILLAUME LéonGRANGE Louis

    2e Classe»

    1re ClasseMusicien2e ClasseClairon

    2e Classe»»»»»»»

    1re ClasseSergent

    2e Classe»»

    Caporal2e ClasseAdjudant2e ClasseSergent

    2e Classe»»»

    Caporal2e ClasseCaporal

    1re ClasseCaporal

    »2e Classe

    »»»»»»»»»»

    Sergent

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    GRASSÉ GastonGREMILLET PaulGROSJEAN FerdinandGROSPERRIN JeanGROSSOT LouisGUILLEMINOT PaulHAINSSELIN CharlesHAMBERT AlbertHAYOTTE PaulHENRY ClaudeHENRY PierreJEANGIRARD Marie JEANGIRARD Marie-JosephJEANNIN LouisJACQUIN FrançoisJACQUOT LouisJAMBON AndréJUGUELET AlbertKLEIN HenriLABBE JeanLALLEMAND AlphonseLAPLACE PierreLARDET ÉtienneLARIBLE LouisLATHUILLIÈRE EugèneLAURENT GeorgesLONG JulesLOUIS ClaudeLOUISON AlphonseMAGNIN FerdinandMAGNY PaulMARCHAL AlphonseMASCHINOT HenriMENIGOT ÉmileMICHALET AlexandreMICHEL FerdinandMIGNEREY GustaveMIREY LouisMONNIER AlphonseMONTAGNON ProsperMOREAU ClaudeMOREL JulesMOUGENOT HenriMOUGIN JulesNAPPEY JulesNARDIN Paul

    2e Classe»

    Caporal»

    2e Classe»»

    Sergent2e Classe

    »Sergent

    2e Classe»

    1re Classe2e Classe

    »»»»»»»»»»»»»»»»»»»»»»»»»»»»»»»

    NÉTILLARD PaulNICOLAS JulesNIVOIS RaymondNOLOT HenriOUDRY PaulPAGEOT LouisPARTY PaulPELLETIER JustPÉQUIGNOT ÉmilePERNOT AbelPERRIN LaurentPERRIN LouisPERROT Louis MariePÉTREQUIN SamuelPHEULPIN FélicienPIOT AugusteQUIVOGNE CharlesRATTE SéraphinREGNIER PaulRICHARD ÉmileRICHARD LéonRIHOUEY JosephROBERT MariusROBIN HenriRODOT ClaudeSAUVAGEOT ÉmileSCHMITT JosephSCHNEIDER ÉmileSERRÉ ÉmileSOMENZY AlfredSORDELET LéonTHIÉBAUD Marie-JosephTISSOT Louis ErnestTOURNIER LéonTRAHIN EusèbeTRAMUSET LéonTRITTER JulesTRONEY PierreVALOT JosephVAURE AugusteVETCHE MauriceVERGNIER ThéophileVERMOT-DESROCHES M.VERNAZ GabrielVERNEY AugusteVERRIER Alphonse

    2e Classe»»»

    Caporal2e Classe

    »»»»»»»

    Sergent2e Classe

    »1re Classe2e Classe

    »»»»

    1re Classe2e Classe

    »»»»»

    Caporal»

    2e Classe»

    Clairon2e Classe

    »»»»»»»»»»

    Tambour

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    VERRIÈRE ClaudeVOISIN AugusteVUILLAUME EugèneVUILLAUME EugèneVUILLEQUEZ Constant

    2e Classe»»»

    Caporal

    VUILLIER-DEVILLERS Ma.WELTER ClaudiusWERKLÉ MarcelZELLER Charles

    1re Classe2e Classe

    »»

    5 Officiers. 227 Hommes.

    BATAILLE DE L'AISNEdu 11 septembre au 7 octobre 1914

    Vic-sur-AisneCHEVALIER OctaveROSOTTE Germain

    AutrèchesDu PORT de LORIOLGRENIER-BOLEYFORTUNAT Henri

    Vingré-ChevillecourtCOLLIN JosephMARTINMERMET-GUYENETROUARD RaymondVAUTHIER JeanALIPHAT PierreALLEMANNE JosephARNAUD PaulBARTHÉLEMY JulesBONNET GeorgesBRANCQ ConstantBARRET AndréBAUX GeorgesBILLOUX JulesBONNET LéonBUCHAILLOT PierreBARO HenriBEGUIN RobertBERNARD RobertBLAVAT RobertBONNAUD Jean-BaptisteBORDET RobertBOUSCARY PaulBOUSQUET GastonBOMONT HenriBRESSON Gustave

    LieutenantS/-Lieut.

    CapitaineS/-Lieut.

    »

    Lieutenant»»

    S/-Lieut.Méd.-Majr

    2e ClasseCaporal

    »»

    Musicien2e Classe

    »Caporal2e Classe

    »»»»

    CaporalSergent

    2e ClasseSergent

    2e Classe»

    1re Classe2e Classe

    BANET AlphonseBUGNOT AlbertCALLEY AugusteCAUSERET AndréCLADE HenriCOLNOT GeorgesCATTIN LouisCOULARDOT VictorCROISSANT LouisCARMIEN PierreCHERRET JulienCOUTURIER Jean-MarieCHOFFARD AntoineDRIVON AndréDUCHATELIER CharlesDENORME EugèneDESHAYES LouisDESSEY MarcelDELPUECH JosephDUPONT AbelDUPONT LouisDURY HenriDASTRIGUE JosephDRAGUE FerdinandDRUET JulesDUBOIS HenriDELPECH JeanDELFAU ÉlieDENIS MariusDUCHANOIS MarieDUCROS CharlesFAIVRE AugusteFEDY JosephGALLAND Claude

    2e Classe»»»»»»»»»»»

    Sergent2e ClasseSergentCaporal2e ClasseCaporal2e ClasseSergent

    2e Classe»»»»»»»»»»»»»

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    GENRE HenriGÉRI MarieGRANDJEAN ÉmileGRUYER AdoniGUEY EugèneGROSPIERRE PaulGASPARD GeorgesGIRAUD JeanGOICHOT JulesGROSJEAN LouisGUILLAUME EugèneGRIFFAY LouisHANUS LouisHENRY EusèbeHOUOT MarieJACQUINOT ArmandJEANDEL JosephJOUILLE LouisJOLY ErnestJANOD VictorKIGER GustaveLALLOZ ArsèneLALLOZ CélestinLANDRY AlbertLANG LucienLAURENT LéonLERDON ThiébautLUZET JulesLIARD LéonLIÉGOIS PaulMAULHIOT PierreMAILLER AlfredMÉLINE GeorgesMOUGEOT HenriMASSENOT AugusteMAYEUR LouisMENASSEYRE JosephMERCEY PierreMÉRIGUET AndréMOLLE JeanMONNIER Auguste

    2e Classe»»

    Caporal2e Classe

    »Caporal2e Classe

    »»»»

    Caporal2e Classe

    »»»»»

    Adj t-Chef2e Classe

    »»

    1re Classe2e Classe1re Classe2e Classe

    »»»»»»»»»

    Caporal2e Classe

    »»»

    MONNIER LéonMULLER JulesOLIVIER AlbertOGIER FernandPARMENTIER FrançoisPELTIER AiméPINEY LouisPRÉVOT XavierPERNOT PierrePERRIN AugusteRONDOT JustinREINICHE CélestinRICHARD ArmandRAMPTHF HenriREMY AugusteROUHIER JosephROUSSEL CharlesRUILLOT AntoineRONDEZ JulesSÉBILLE CharlesSIRUGNE LéonSERRE HenriSIBLOT JulesTHIVEL CamilleTHIVILLIERS MauriceTHOMAS JosephTHEVENOT VictorTRACLET LouisTRUFFY LéonardVERMELIN JeanVICHOT PaulVASSELOTVILLARD FrançoisVANEL MariusVAUTRIN PaulVINCENT PierreVIVIER MarcelVONDIÈRE JeanVIAL MariusVIVIER JeanWALTER Prosper

    2e ClasseSergent

    1re Classe2e Classe

    »»»»»»

    1re Classe»

    2e Classe»»»

    CaporalCaporal2e Classe

    »»»»

    1re Classe2e Classe

    »1re Classe2e Classe

    »»»»»»»»

    1re Classe2e Classe

    »»»

    10 Officiers. 137 Hommes.

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    ATTAQUES sur le PLATEAU de NOUVRON-VINGRÉdu 8 octobre au 25 novembre 1914

    PENNEHOUT EdmondROBERT ÉdouardGRENIER CharlesPEUFFIER ÉtienneLAPÈLERIE JeanABELLE PierreALIPHAT CharlesANGLADE MarcBAGUE LouisBARRE JeanBÉCAAS HippolyteBERDOU Jean-MarieBERDUCQ JeanBERGEROT AugusteBERNARD Paul MariusBERNARDIN PierreBERNÈDE GastonBÉVALOT JosephBEUCLER EdmondBIRGY CharlesBITALIS JeanBOBY CharlesBOFFY CharlesBONNET AntoineBONNOT FrançoisBOURBON CharlesBATAILLE JosephBAYLACQ JeanCAILLET MauriceCABAUD JosephCADEILHON JeanCANU Jean-MarieCARDOT JosephCASTAING JeanCASSAN HenriCHASSAGNE GuillaumeCHALMEY VictorCHÈZE JeanCELERIER PierreCOULHON VitalCOTE Pierre MariusCLAVEL René

    Capitaine»

    Lieutenant»

    S/-Lieut.Sergent

    2e Classe»»»»»»»»

    Sergent2e Classe

    »Clairon

    2e Classe»»»

    Caporal2e Classe

    »»»»»»»

    Tambour2e Classe

    »»»»»»»

    Caporal

    DARBON LouisDALLIER DenisDANZIER AntoineDAVID AlexandreDEBARD GeorgesDELON JustinDESCOTTE FrançoisDEVAUX JulienDELESTRE GeorgesDELORME FrançoisDIRAND LéonDIRAND PaulDURAND PaulDUBOIS LéonDUFFAY MarieDUFOURC JulesDUPUY FrançoisDUSSERT ÉmileERMISTANT VictorinFAYE PierreFILLIOD AlphonseFRAND LouisFRENIER HenriGANDRÉ AndréGASQUET MariusGANDILLAT ClaudeGAUSSIN CharlesGENIN HenriGIBELLO NoëlGIRARD JosephGIRAUD JoannyGIRARD FrançoisGOMBEAU MarcelGOUTTE EugèneGROSJEAN JoyeuxGROSJEAN StéphaneGUILLAUME PaulHOUILLON ÉdouardHENRIOT LouisJAEGLÉ ArthurJACQUOT ArmandJACQUEMET Henri

    Sergent2e Classe

    »»»»»

    Sergt-Majr

    2e ClasseCaporal2e Classe

    »»»»»»»»»»»»»»»»

    Sergent2e Classe

    »»»

    Sergt-Majr

    Sergent»

    1re Classe2e Classe

    »Caporal2e Classe

    »»

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    JECHOUX CamilleJOLBERT HenriJOUBERT AlfredLELAS EugèneLABAT Jean MarieLABORDE Jean MarieLALLEMAND PaulLAMÂNE BarthelémyLHOMME ClémentLUCOTTE MarcelLAJOIE MathurinMARQUET MarieMARCHAL GeorgesMAUREL JeanMETCHESS MarcelinMISMER JosephMICHAUD RaymondMICHET Prost JulesMONNIEU JulesMOUGNIOT GeorgesMOUGNIOT CamilleMERLE LouisPALEYRON FrédéricPARROT CharlesPANTOT AndréPETIT Jules

    2e ClasseTambourSergent

    2e Classe»»

    SergentAdjudant2e ClasseAdjudant2e Classe

    »»»»»»»

    Tambour1re Classe2e Classe

    »»

    Sergent2e Classe

    »

    PETITHORY JulesPELLOLI FrançoisPETIT EdmondPERNEY VictorPITOUS JosephPLANÇON LucienPRÉTÔT MarcellinPREVOT AugustePRÉVOT JosephPUJOL FrançoisREGNAUD VictorRIDET HippolyteRIOTELAT UrbainROSSEL Pierre LouisRUÉ AloïseRIEGERT MauriceRUER RémyROY JustSOULIE AdrienSIRGAN FrançoisTAPONNOT EugèneTHIRVAUDEY GustaveVERMANDÉ JosephVIENNE ErnestVOGIN GastonVUILLEMIN Émile

    Sergent2e Classe

    »Caporal

    »Adjudant2e Classe

    »»»»»»

    Adjudant2e Classe

    »Caporal

    1re ClasseSergent

    2e ClasseSergent

    »2e Classe

    »Sergent

    2e Classe

    5 Officiers. 131 Hommes.

    AFFAIRE de TRACY-LE-VALdu 25 décembre 1914

    ARTIGUES JosephAMIOT JosephBÉARD LaurentBLANCHE HenriBOULAND GeorgesBRUZAC LouisCHARRAMBEAU AugusteCHARBONNIER MauriceCOMBROU PaulCOUDRIET ArsèneDELIBY ÉmileGADRIOT ÉmileGANDARD Paul

    Caporal2e Classe

    »Sergt-Fr

    Sergent2e Classe

    »»»

    CaporalSergent

    2e Classe»

    GAUTHIER LéonardGUILLABOT JeanGURNAUD JulesLAVERGNE JosephMAGNE MichelMOUHAUD LéonardPAULIAT LéonardPERRIN PaulPESCHET FrédéricPEZET XavierPONS LaurentRAVA VictorRIESS François

    2e Classe»

    Caporal2e Classe

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    Sergent2e Classe

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    Sergent2e Classe

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  • Historique du 42e Régiment d'InfanterieImprimerie Schmitt Frères – Belfortnumérisation : P. Chagnoux - 2011

    SALOMON Pierre 2e Classe

    27 Hommes.

    AFFAIRE de SOISSONSdu 13 au 20 janvier 1915

    De La RIVIÈRE Jacquesde Charpin de FeugerollesBIOT LouisBOULOGNE LouisCORNU IrénéeCUPILLARD ClaudeFARGEAREL RaymondFOURNIER PierreGIGOUX GeorgesGRADOUX Jean-BaptisteGROSJEAN AugusteGUY-COICHARD PaulGAZAGHES Jean-MarieHERR JeanLAGIRANDE Émile

    CapitaineS/-Lieut.2e Classe

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    Sergent2e ClasseSergt-Majr

    2e Classe»»»»

    LAGONDET JulesMARCHAND SadiMAILLOT LucienMARTIN AndréMERLE PierreMILLIOTTE HenriMICHERRON HilairePASCAL LouisPASTEUR MariePERRIN CamillePHILIBERT JulesPIANET AlfredRACLE MarieVEZIN Anatole

    2e Classe»»»»»»»

    SergentCaporal2e Classe

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    Sergent

    2 Officiers, 27 Hommes.

    GUERRE DE TRANCHÉESSUR LE PLATEAU DE NOUVRON-VINGRÉ

    du 30 janvier au 22 mai 1915

    AMOUROUX BernardANDRÉ IrénéeAPRILE DominiqueAUDONNET LouisBAULARD MarieBERCEAU AugusteBIDAL HenriBRETEY ÉmileBROCHON CélestinBULABOIS MarieCAMBLON JeanCHAMBOLLE CamilleCLOCHEY JosephCOLIN JosephCONSIDÈRE FirminDELOMBOURG LouisDETEMMERMANN Ed.

    2e Classe»»»

    Sergent2e Classe

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    Adjudant2e ClasseSergent

    2e Classe»»»»

    DIRAND ClaudeDEBORD JosephDUCROUX AntoineEUCKER JeanFAVRET FlorentinFÉRÉPAT AndréFLUTTAZ RogerFROSSARD CharlesGABUT GeorgesGAUMET JosephGAUTHIER Louis JeanGEORGES ÉtienneGÉRARD VictorGRABIAUD AlbertGUEUTAL ArmandHÉNARD AlexisLAFAYE Gérôme

    2e Classe»»

    Sergent2e Classe

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    Sergent2e ClasseCaporal

    »2e Classe

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  • Historique du 42e Régiment d'InfanterieImprimerie Schmitt Frères – Belfortnumérisation : P. Chagnoux - 2011

    LAGARDE MarieLAINE AlexisLALLOZ FélixLAMUR BenoîtLARAUD ÉmileLEJEUNE AugusteLEJEUNE JustMAIREY GeorgesMAILLOT LucienMANTONY FrançoisMINARY FrançoisMOUGENOT LouisMOUSSU VictorMOREL CharlesMANTAUX FrançoisNADAUD AlbertNICOLLE PaulPAGIN Alix

    Sergent2e Classe

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    AdjudantSergentCaporal2e Classe

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    PARENT JosephPETITJEAN GustavePETITJEAN GustavePÉTREGUIN LouisPHILIPPE AntoinePOINSOT OscarPRÉTOT VictorRAYNAUD PierreROOST JosephREMY JosephSCHNETZER JosephVERNIER LouisVESSIO GastonVIONNOT AdolpheVILQUEZ ArmandVAURY MichelVEYSSIÈRE René

    2e Classe»»

    Caporal2e Classe

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    1re Classe2e Classe

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    69 Hommes.

    AFFAIRE de QUENNEVIÈRESdu 6 au 18 juin et du 24 juillet au 1er août 1915

    GAUFROY RenéCLERGUE JosephAMIOT MarieAUSSUDRE PaulBANNEROT JosephBAYLE LouisBERTIN RenéBONNES PaulBROCHON CélestinBOURSIER Jean-BaptisteBOUTERIE AlphonseBREUGNIER LucienBRESSON AlfredBRUN Léger LéonardBERTIN LouisBESSY AugusteBRUMERIE JosephBUGET GastonCABANAT AndréCASPARD CharlesCASSARD AiméCAVERNE Charles

    LieutenantS/-Lieut.2e Classe

    »Sergent

    2e ClasseSergt-Majr

    2e Classe»»»»»»

    Sergent2e Classe

    »Sergent

    2e Classe»»»

    CHAPOUTOT MarieCHAPITAL GérardCHARPIN PaulCHAUFFOUR CharlesCHERPIN JeanCHILLET ClaudeCLAUSSE GeorgesCORSIER JeanCOSTES HenriCHAUDANSON AugustinCHAUSSINAUD RégisCOLOMB JulienCOUDERT VictorCHONAVEY PaulCANEY Jean-BaptisteCHAFFOTE RenéDALET LouisDARDENNE JosephDEBARD DenisDEGIVRY LouisDELORT FrançoisDEVOILLE Eugène

    2e Classe»»»»»»

    AspirantSergent

    2e Classe»»»»»»»

    Caporal2e Classe

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  • Historique du 42e Régiment d'InfanterieImprimerie Schmitt Frères – Belfortnumérisation : P. Chagnoux - 2011

    DÉCOUSE PaulDUBREIL JulesDUBOIS AlbertDUC JeanDUCHENIN LouisDUPAIN LéonDUPONT AiméDUPONT ArmandDUVERNEY JulesDEMOLI ConstantECOCHARD RomainEVESQUE LéonFAITOT JulesFAIVRE AbelFAIVRE HenriFAIVRE-RAMPANT LéonFAUGERON Jean-BaptisteFAVARD Marie ÉmileFLÜHR AdolpheFRAIRROT XavierFRECHIN GermainFRESET AloïseFUETTEREZ LucienGAGNEN FrançoisGALLAND Jean-MarieGANGLOFF JosephGAUTHIER FrançoisGEOREY PaulGERBIN AlbertGERMAIN MarieGEVREY PaulGILLET CharlesGIRARD HenriGIRAUD MariusGODIN LucienGOUHENANT LucienGRANDJEAN LéonGRANGER FrançoisGRANGIER CharlesGRANDJARD PierreGROSJEAN HenriGROSJEAN RenéGROSJEAN JulesGROZ LouisGUERRE EdmondGINARD Georges

    2e Classe»»»»»»»»»

    Aspirant2e Classe

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    Caporal2e Classe

    »Sergent

    2e Classe»»»»»»»»

    Sergent2e ClasseAspirant2e Classe

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    Caporal

    GENIN Jean VictorGINOZIER AmédéHENRIROUX PaulHOSSELET ErnestHILMEYER EugèneJARDON Jean-BaptisteJEANTET AlphonseJACQUET AbelJACQUET AugusteJACQUET ErnestJACONEY GeorgesJOURNOT LouisKIENÉ CharlesLACOUR ErnestLAFAY AugusteLAGARCE LouisLAGARRIGUE LouisLAMIELLE EugèneLARSUSSE RenéLAURENT AlbertLAURENT Paul VitalLÉMENT CharlesLORIOT LéonLUINAUD AlfredLODS DavidMAIRE FrançoisMAIRE d'ÉGLISE LouisMAIREY GastonMANIGUET ÉmileMARTINET AlbertMAZZUCHELLI CharlesMOUGENOT MarcelMINARY FrançoisMOINEL JulesMARMICHON HenriNADAUD AlexandreNICOLAS PierreNicolas Vuillerme PierreNICOT JeanNOTTE PaulPAGET DésiréPARMENTIER JulesPELLETIER ConstantPELTIER ÉmilePÉGEOT CharlesPERRIN Georges

    2e Classe»»»»»»»»»

    Sergent»

    2e Classe»»»»

    Caporal2e Classe

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    Sergent2e Classe

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    1re Classe2e Classe

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    Aspirant2e ClasseAdjudant2e Classe

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  • Historique du 42e Régiment d'InfanterieImprimerie Schmitt Frères – Belfortnumérisation : P. Chagnoux - 2011

    PELVOISIN EdmondPENOT JeanPERREY FélixPERRIER PaulPETIT GeorgesPHILIBERT HenryPONARD ClémentPETIT ÉmileRUETSCH CharlesRAPENNE PaulRAVEY LouisREIX PierreRICHARD Louis PaulRICHARDIN ArmandROBIN JosephROLLET RenéROMANET FrançoisROYER LucienROZAND MauriceREUTER XavierRAISIN LouisSARRA GontrandSARRAZIN EdmondSAUNOIS Jules

    2e Classe»»»»»»»»»»»»»»»»»

    Aspirant2e Classe

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    SOCLE ArmandSÉGUIN JulesSYLVESTRE ErnestSAUJET CélestinSEYWET SimonSIMON AbelTARTIÈRE JeanTAVERNIER HenriTHIÉBAUD ArsèneTHOUVEREY JosephTISSERAND HenriTIXIER AntoineTIXIER AugusteTHIERRY CharlesVILQUEZ ArmandVILLERMOT MarcelVARLET JosephVAUTEY JulesVEDRENNE ÉlieVERNEY PaulVOLANT JulesVUILLIN AlphonseVUILLERME PierreVUILLEMIN Louis

    2e ClasseAdjudant2e Classe

    »Caporal

    Sergt-Majr

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    Caporal2e Classe

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