Histoire des Arts Les œuvres de la rupture - Collège...

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Histoire des Arts Les œuvres de la rupture

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Histoire des Arts

Les œuvres de la rupture

État des lieux avant 1900

Jean Auguste Dominique Ingres « Napoléon sur le trône impérial » 1806

Puvis de Chavanne « Pauvre pêcheur » 1881

Delacroix « La liberté guidant le peuple » 1830

Néoclassicisme SymbolismeRomantisme

Daumier « Louis Philippe en forme de poire » 1831

Réalisme social et caricature

Définition des mouvements artistiques avant 1900

Le néoclassicisme est un mouvement artistique qui s'est développé dans la peinture, la sculpture, et l'architecture entre 1750 et 1830 environ. Contrairement au romantisme il sacrifie les couleurs pour la perfection de la ligne.

Le romantisme est un courant artistique apparu au cours du XVIIIe siècle en Grande-Bretagne et en Allemagne, puis au début du XIXe siècle en France, en Italie et en Espagne. Il se développe en France sous la Restauration et la monarchie de Juillet en réaction à la régularité classique jugée trop rigide et au rationalisme philosophique des siècles antérieurs. Le romantisme s'esquisse par la revendication des poètes du « je » et du « moi », qui veulent faire connaître leurs expériences personnelles et faire cesser cet aspect fictif attribué aux poèmes et aux romans. Le romantisme se caractérise par une volonté d'explorer toutes les possibilités de l'art afin d'exprimer les extases et les tourments du cœur et de l'âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé.

Le réalisme désigne un mouvement artistique du XIXe siècle apparu en France entre 1840 et 1860, qui a été consacré à la vie et à la société. Son membre le plus célèbre est le peintre Gustave Courbet (1819-1877). Le contenu de ses œuvres a eu un impact durable sur le terme «réalisme». Gustave Courbet, adhère aux idées de Proudhon et participe à la Commune de Paris après l'écrasement de laquelle il est contraint de s'exiler en Suisse. Le symbolisme est un mouvement littéraire et artistique apparu en France et en Belgique vers 1870, en réaction au naturalisme et au mouvement parnassien. Ce mouvement provient de la Russie, en particulier grâce à Valéry Brioussov, poète et fondateur du symbolisme russe.

• Le symbolisme : le mot est proposé par Jean Moréas, qui utilise ici l'étymologie du mot "symbole" (« jeter ensemble ») pour désigner l'analogie que cette poésie souhaite établir entre l'Idée abstraite et l'image chargée de l'exprimer. Pour les Symbolistes, le monde ne saurait se limiter à une apparence concrète réductible à la connaissance rationnelle. Il est un mystère à déchiffrer dans les correspondances qui frappent d'inanité le cloisonnement des sens : sons, couleurs, visions participent d'une même intuition qui fait du Poète une sorte de mage. Le symbolisme oscille ainsi entre des formes capables à la fois d'évoquer une réalité supérieure et d'inviter le lecteur à un véritable déchiffrement

Comment peut-on qualifier l’art avant 1880 ?

• La peinture représente la réalité observée ou reconstitue certaines fictions de façon figurative.

• Les affrontements des mouvements artistiques s’inscrivent sur la problématique de la ligne et de la couleur, et de la thématique abordée (le sujet de la représentation).

Le japonisme

Hokusai « La vague »

Hiroshige « Averse »

L’influence des estampes japonaises dans l’œuvre des impressionnistes

• Après 1860, l’Extrême Orient, et en particulier le Japon, devient à son tour une source d’inspiration majeure pour les peintres français, qui opèrent une révolution dans leur art. Avec l’ouverture de Meiji, les relations d’échange s’intensifient avec le Japon. Les artistes européens découvrent, parmi d’autres merveilles, les estampes des peintres de l’ukiyo-e (Scènes du Monde flottant) aux expositions de Londres (1862), et de Paris (1867, 1878 et 1889), ainsi que chez des collectionneurs privés comme Samuel Bing, et Félix Bracquemond. Les frères Goncourt publient un ouvrage sur Hokusai en 1896.

• Désormais, l’inspiration venue de l’Orient imaginé ou rencontré se transforme en influence : en étudiant les estampes d’Utamaro, de Hokusai, de Hiroshige ou de Eisen, les peintres impressionnistes trouvent des voies d’exploration qui bouleversent l’ordre académique établi : de nouvelles conceptions se présentent pour les couleurs et la lumière, les lignes, la composition et la perspective mais aussi pour les sujets.

• On retrouve ces influences dans les œuvres d’Edouard Manet, Claude Monet, Van Gogh, Edouard Degas et Henri de Toulouse Lautrec.

• Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901), qui a renouvelé l’art de l’affiche en France. Bien que très faible et dépourvu de l’usage de ses jambes, Lautrec a observé intensément la vie des artistes, des prostituées, de la clientèle des cafés-concerts et cabarets de Montmartre. Les estampes japonaises qu’il admirait avec Monet et Van Gogh lui ont suggéré les mouvements si caractéristiques de ses personnages. La signature de Lautrec était elle-même inspirée des sceaux (de censure) japonais qui figuraient sur les estampes.

Les affiches de Toulouse Lautrec

Les aplats de couleur, les arabesques du trait , la ligne claire du graphisme sont autant d’emprunts faits aux estampes japonaises

Exposition universelle ou exposition coloniale ?

L'Exposition universelle de Paris de 1889 est la dixième exposition universelle organisée. Elle se tient du 6 mai au 31 octobre 1889. Son thème est la Révolution Française , dans le cadre du centenaire de cet événement. C'est pour cette exposition que la tour Eiffel est construite.

«Lors de l’exposition universelle de 1889 à Paris, pendant six mois, ce sont plusieurs centaines d'Africains qui sont exhibés. Le village nègre représente l’attraction principale pour les 28 millions de visiteurs. Ces êtres humains sont perçus comme des objets authentiquement sauvages : « dans les arrières-rues des villages, derrière le sublime raffinement des pagodes et des palais (...) les ingénieux Français ont installé des colonies sauvages qu'ils tentent de civiliser. Il s'agit de pièces authentiques qui, soyez en certain, vivent, travaillent et s'amusent exactement comme elles le font avec leur famille dans leur propre pays. ». Sur l'esplanade des Invalides près de quatre cents exhibés sont rassemblés dont Dinah Salifou, roi des Nalou-Baga de Basse-Guinée. La présence d'un roi africain dans cette sordide exhibition renforce l'humiliation des peuples vaincus. En marge de l'exposition, dix huit Angolais sont exhibés rue Laffite à Paris par Aimé Gravier, ils sont considérés comme des bêtes : « On donne principalement aux Angolais du riz et un peu de viande : c’est le mets qu’ils préfèrent. »

Exposition universelle de 1889

Les expositions coloniales

Les expositions coloniales furent organisées au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle dans les pays européens. Elles avaient pour but de montrer aux habitants de la Métropole les différentes facettes des colonies . Les expositions coloniales donnaient lieu à des reconstitutions spectaculaires des environnements naturels et des monuments d'Afrique d'Asie ou d'Océanie.

La mise en situation d'habitants des colonies, souvent déplacés de force, les fera qualifier dans les années 2000 de Zoos humains. (Le terme de zoo humain est apparu dans les années 2000 pour décrire une attitude culturelle qui a prévalu dans les empires coloniaux jusqu'à la Seconde Guerre Mondiale).

La France compte alors 41,8 millions d'habitants et son Empire colonial, second derrière celui du Royaume Uni, 67 823 000 personnes pour une superficie de 12 356 637 km². Elle montre ses colonies dans les expositions universelles de Paris puis progressivement dans des manifestations spécifiques, la première l’Exposition coloniale de Marseille en 1906 au cours de laquelle est créé un Comité national des expositions coloniales en France, aux colonies et à l'étranger chargé d'organiser régulièrement ce genre d'expositions.

Les mouvements artistiques de la transition (1880-1900)

Claude Monet « Impression, soleil levant » 1872

Seurat « Le cirque » 1891

Les mouvements de la transition

• L'impressionnisme est un mouvement pictural français né de l'association de quelques artistes de la seconde moitié du XIXe siècle. Fortement critiqué à ses débuts, ce mouvement se manifesta notamment de 1874 à 1886 par huit expositions publiques à Paris, et marqua la rupture de l'art moderne avec l'académisme. L'impressionnisme est notamment caractérisé par une tendance à noter les impressions fugitives, la mobilité des phénomènes, plutôt que l'aspect stable et conceptuel des choses, et à les reporter directement sur la toile.

• Le pointillisme (ou néo-impressionnisme ou divisionnisme) est un courant artistique issu du mouvement impressionniste qui consiste à peindre par juxtaposition de petites touches de peinture de couleurs primaires (rouge, bleu et jaune) et de couleurs complémentaires (orange, violet, vert). On perçoit néanmoins des couleurs secondaires, par le mélange optique des six différents tons seulement. Cette technique est née en France notamment sous l'impulsion de Georges Seurat (1859-1891) puis de Paul Signac (1863 - 1935), à la fin du XIXe siècle.

La première phase de rupture

• Les artistes impressionnistes travaillent directement sur le modèle. Ils installent leur chevalet en extérieur.

• Figurer de façon réaliste n’est pas dans leur démarche, ils traduisent l’impression colorée de ce qu’ils observent. Ils représentent la sensation colorée des objets et non plus les objets eux-mêmes.

Le style 1900 ou l’art nouveau L'Art nouveau est un mouvement artistique de la fin du XIXe et du début du XXe siècle qui s'appuie sur l'esthétique des lignes courbes. Né en réaction contre les dérives de l’industrialisation à outrance et la reproduction sclérosante des grands styles, c'est un mouvement soudain, rapide, mais également très bref et puissant puisqu'il connaîtra un développement international concomitant : Tiffany (d'après Louis Comfort Tiffany aux États-Unis), Jugendstil (en Allemagne), Sezessionstil (en Autriche), Nieuwe Kunst (aux Pays-Bas), Stile Liberty (en Italie), Modernismo (en Espagne), Style sapin (en Suisse), Style Moderne (en Russie). Le terme français « Art nouveau » s’est imposé en Grande-Bretagne, en même temps que l’anglomanie en France a répandu la forme Modern Style au début du XXe siècle.

S'il comporte des nuances selon les pays, les critères sont communs : l'Art nouveau se caractérise par l'inventivité, la présence de rythmes, couleurs, ornementations, inspirés des arbres, des fleurs, des insectes, des animaux, et qui introduisent du sensible dans le décor quotidien. C'est aussi un art total en ce sens qu'il occupe tout l'espace disponible pour mettre en place un univers personnel considéré comme favorable à l’épanouissement de l'homme moderne de ce début du XXe siècle. En France, l'Art nouveau était également appelé par ses détracteurs le style nouille en raison des formes en arabesques caractéristiques, ou encore le style métro, à cause des bouches de métro parisiennes réalisées en 1900 par Hector Guimard.

Apparu au début des années 1890, on peut considérer qu’à partir de 1905 l'Art nouveau a déjà donné le meilleur de lui-même et que son apogée est passé. Avant même la Première Guerre mondiale, ce mouvement évolua vers un style plus géométrique, caractéristique du mouvement artistique qui prendra la relève : l'Art déco (1920-1940) .

Art nouveau ou Art 1900

Hector Guimard : bouche de métro à Paris en 1900.

Lampe champignon de Legras

Art nouveau : les affiches

Des couvertures de livres aux illustrations de revues, des affiches publicitaires aux panneaux décoratifs, de la typographie de presse aux cartes postales, l’Art nouveau a laissé sa trace. Des nombreux auteurs qui s’y adonnèrent, le plus influent est sans conteste le Tchèque Alfons Mucha. Ses créations gagnèrent une renommée internationale, grâce à la délicatesse de ses dessins qui incluaient le plus souvent la figure féminine comme figure centrale, enveloppée par des arabesques d’éléments naturels. Son style, principalement utilisé dans les œuvres à caractère commercial fut imité par les illustrateurs de son époque.Citons également Aubrey Beardsley comme un des plus originaux artistes Art nouveau, ses illustrations en noir et blanc projetant un style très personnel lui valurent l’admiration de ses contemporains, malgré l’irrévérence et la polémique déliée par les thèmes qu’il choisit d’illustrer.D’autres affichistes célèbres sont Charles Rennie Mackintosh (membre du mouvement Arts and Crafts), Privat Livemont, Koloman Moser, Eugène Grasset et Franz von Stuck.En typographie, de nombreuses créations de caractères se font dans l’esprit de l’Art nouveau, avec, entre autres, Eugène Grasset et George Auriol (polices Auriol, Française légère) en France, Otto Weisert (police Arnold Böcklin, 1904) en Suisse.

Privat Livemont. « Absinthe Robette ».1896

Aubrey Beardsley « La jupe-paon »Pour Salomé d’Oscar Wilde (1892)

Alfons Mucha

Toulouse Lautrec : un artiste aux multiples influences Henri de Toulouse-Lautrec, né le 24 novembre 1864 à Albi et mort le 9 septembre 1901 au château Malromé, est un peintre et lithographe français de la fin du XIXe siècle.

Fils du comte Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa (1838-1913) et d'Adèle Tapié de Celeyran (1841-1930), il grandit entre Albi, le château du Bosc (demeure de ses grands-parents) et le château de Celeyran.

Henri de Toulouse-Lautrec est né dans l'une des plus vieilles familles de France, descendant en effet en droite ligne des comtes de Toulouse, qui furent jusqu'au XIIIe siècle parmi les plus puissants féodaux du royaume. Cependant, cette branche cadette, malgré son nom illustre, ne vit que comme une famille aisée de l'aristocratie de province.

Au XIXe siècle, les mariages dans la noblesse se faisaient couramment entre cousins afin d'éviter la division des patrimoines et l'amoindrissement de la fortune. Ce fut le cas des parents d'Henri, Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa et Adèle Tapié de Celeyran, qui étaient cousins au premier degré. Ils eurent deux garçons dont Henri était l'aîné ; quatre ans plus tard naquit son frère Richard-Constantin, qui mourut un an après.

L'incompatibilité d'humeur entre les deux époux entraîna leur séparation et Henri resta sous la garde de sa mère.

Problème de santé et infirmité

Henri de Toulouse-Lautrec eut une enfance heureuse jusqu'au moment où, par suite de la consanguinité de ses parents, débuta en 1874 une maladie qui affectait le développement des os, la pycnodysostose. Ses os étaient fragiles et entre mai 1878 et août 1879, il souffrit d'une fracture au fémur à chaque jambe, qui l'empêcha de grandir au-delà d'une taille de 1,52 m1. On essaya de le guérir au moyen de décharges électriques et en lui plaçant à chaque pied une grande quantité de plomb.

Son tronc était d'une taille normale, mais ses jambes étaient trop courtes. Il avait des lèvres et un nez épais. Il avait un cheveu sur la langue, ce qui le faisait zézayer en parlant. Il en jouait, faisait le provocateur dans les salons. Il se fit photographier nu sur la plage de Trouville-sur-Mer, en enfant de chœur barbu, ou avec le boa de Jane Avril (dit « Mélinite »), tout en étant très conscient du malaise que son exhibitionnisme suscitait.

En juillet 1881 Henri échoue au baccalauréat à Paris, mais est reçu à Toulouse à la session d'octobre. C'est alors qu'il décida de devenir artiste. Soutenu par son oncle Charles et René Princeteau, ami de son père et peintre animalier, il finit par convaincre sa mère. De retour à Paris, il rend visite à René Princeteau, dans son atelier au 233, de la rue du Faubourg-Saint-Honoré.

Vie parisienne Incapable de participer aux activités qu’un corps normal aurait permises, Toulouse-Lautrec vécut

pour son art. Il devint un peintre du post-impressionnisme, un illustrateur de l’Art nouveau et un remarquable lithographe ; il a croqué le mode de vie de la Bohème parisienne à la fin du XIXe siècle. Au milieu des années 1890, il a contribué par des illustrations à l'hebdomadaire humoristique Le Rire.

On le considérait comme « l’âme de Montmartre », le quartier parisien où il habitait. Ses peintures dépeignent la vie au Moulin Rouge et dans d’autres cabarets et théâtres montmartrois ou parisiens, il peint Aristide Bruant ainsi que dans les maisons closes qu’il fréquentait et où peut-être il contracta la syphilis. Il avait notamment une chambre à demeure à La Fleur blanche. Trois des femmes bien connues qu’il a représentées étaient Jane Avril, la chanteuse Yvette Guilbert, et Louise Weber, plus connue comme La Goulue, danseuse excentrique qui créa le « cancan » et enfant de Clichy dans les Hauts-de-Seine où elle travailla comme blanchisseuse avec sa mère.

Toulouse-Lautrec donnait des cours de peinture, et il encouragea les efforts de Suzanne Valadon, un de ses modèles qui fut probablement sa maîtresse.

Décès

Alcoolique pendant la plus grande partie de sa vie d’adulte (il avait coutume de mélanger à son absinthe quotidienne du cognac au mépris des convenances de l'époque), il entra dans un sanatorium peu avant sa mort à Malromé, la propriété de sa mère, à la suite de complications dues à l’alcoolisme et à la syphilis, à près de 37 ans. Il est enterré à Verdelais (Gironde) à quelques kilomètres de Malromé

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« Monsieur Boileau » T Lautrec (1893)On retrouve dans cette œuvre l'influence de la touche impressionniste

« La Blanchisseuse » (1888)T LautrecLe sujet semble extrait des œuvres du réalisme. Représentation d'un modèle dans son cadre de vie.

« Liseuse » de Claude Monet 1871

«Casseur de pierres »Gustave Courbet 1849

« Femme à sa toilette » (1889)T LautrecLe point de vue (en plongée) sur le modèle est typique de la technique d’Édgard Degas.

« Aristide Bruant dans son cabaret » T LautrecLa qualité du trait la ligne claire et les aplats de couleurs traduisent l'influence des estampes japonaises.

« La traversée de Kake river » Hiroshige (1797-1858)

« Danseuse sur scène » 1879Edgard Degas

Toulouse Lautrec utilise la caricature dans plusieurs portraits dont le sien.

« Victor Hugo » Le Charivari 1849Honoré Daumier

« Chocolat » Toulouse Lautrec

En bref : Toulouse Lautrec est un artiste officiellement classé parmi les artistes du néo-impressionnisme , mais ses œuvres ont reçu de multiples influences des mouvements de la fin du 18° : Le caricaturiste Daumier, L''impressionnisme de Monet, Le Japonisme (avec les œuvres de Hiroshige)Le réalisme avec la représentation de scènes de la vie de tous les jours (en référence à Gustave Courbet) Et enfin les œuvres d' artistes proches tels que Van Gogh et Edgar Degas, artistes novateurs qui désirent avec lui dépasser l'impressionnisme.

Art moderne (1907-1960)

• On considère en général que la période de l'histoire de l'art que l'on désigne sous l'appellation d'art moderne commence en 1907, avec Les Demoiselles d'Avignon de Pablo Picasso , et s'achève au milieu des années 1960, avec l'apparition du mouvement Fluxus et du pop art, deux des racines de l'art et du vocabulaire actuel de l'art dit « contemporain » .

Pablo Picasso « Les demoiselles d’Avignon » 1907

Marcel Duchamp « Fontaine » 1917