Histoire de la presse écrite

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Histoire de la presse écrite Histoire de la presse écrite Université Centrale Centrale Com Année Universitaire 2014 -2015 Cours Histoire des médias

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Equipe: Mohamed Marzouki Chahrazed Ellali Maha Touir Khouloued Elazher

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Histoire de la presse écriteHistoire de la presse écrite

Université CentraleCentrale Com

Année Universitaire 2014 -2015

Cours Histoire des médias

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1.1. L’historique de la presse écriteL’historique de la presse écrite2.2. L'Age d’orL'Age d’or3.3. La presse écrite et les guerres La presse écrite et les guerres 4.4. La partie critique de l’histoire de la presse écrite La partie critique de l’histoire de la presse écrite 5.5. Conclusion Conclusion

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a.a. L’histoire de la presse écrite L’histoire de la presse écrite b.b. La presse sous la révolution industrielle La presse sous la révolution industrielle c.c. Quelques dates clésQuelques dates clés

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a.a. L’histoire de la presse écrite L’histoire de la presse écrite

La presse écrite est d’abord apparue sous différentes formes comme les nouvelles qui était manuscrites; les occasionnels; les bibles les placards; les almanachs.etc,

Souvent il s’agissait de simple feuilles volantes, Cette presse plus ou moins clandestine était vendue en

librairie et par colportage.

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Dés la renaissance et aux 17éme et 18 siècle une partie de l’information se faisant par voie manuscrite plus particulièrement dans le domaine de la presse clandestine ;mais non exclusivement ces ateliers de copistes ;dont l’exemple parisien le plus célèbre reste la paroisse doublet ; produisaient des journaux que l’on nommait (nouvelles a la main )

Le premier périodique imprimé au monde un hebdomadaire de quatre page fut lancé a Strasbourg en décembre 1605 par jonham carolus

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b.La presse sous la révolution b.La presse sous la révolution

Les évolutions techniques comme l’invention de l’imprimerie date des années 1450 et la révolution française ne permissent pas un réel développement de la presse en raison des mesures politiques qui furent prises pour en bloquer sa liberté La révolution industrielle :

Il faudra attendre le milieu du 19 siècle pour ce développement soit effectif .

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c.Quelques dates clésc.Quelques dates clés

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L'âge d'or de la presse écrite (1858-1950)Le recul actuel de la presse écriteTypologie de la presse

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(1858-1950)(1858-1950)

La presse écrite a connu une véritable explosion comme vecteur d'information à la fin du XIXe ( 19e siècle) et au début du XXe  (21e siècle) . Elle occupa une position de monopole de fait, avant que la radio et la télévision ne s'imposent, à leur tour, sur le marché des médias. La loi sur la liberté de la presse est enfin promulguée le 29 juillet 1881.

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Le recul actuel de la presse écriteLe recul actuel de la presse écrite

La presse écrite tend à reculer à la fin du xxe  (21e siècle) et au début du XXIe (20siècle), malgré le lancement de nouvelles formes (la presse gratuite, les magazines destinés à des segments de population ciblés) face à la fois à d'autres médias de masse, mais aussi aux médias citoyens.

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Selon l'OJD, organisme de référence sur la diffusion de la presse, la diffusion des quotidiens et des magazines a perdu 2 % en 2003. Sur dix ans, la diminution est de 8 %. Mais cela cache des disparités profondes : la presse magazine progresse lentement tandis que la presse masculine, ou celle liée au spectacle, concurrencée par le Web, perd des lecteurs.

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Pour le contexte nord américain, une étude de 2006 du chercheur Robert G. Picard a établi : « La diffusion des quotidiens était de 53,829 millions d’exemplaires vendus chaque jour en 1950, contre 54,626 millions en 2004, alors que la population totale a augmenté de 131,2 millions dans la même période,On est ainsi, passé de 353 exemplaires vendus pour 1 000 habitants à 183 pour 1 000 à peine, soit une chute de 48,1 %2. ». Les difficultés touchent l'ensemble de la presse, même la presse régionale ou la presse gratuite, qui avaient un temps pu faire penser qu'elles s'en sortiraient un peu mieux que la presse nationale.

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Typologie de la presseTypologie de la presse

La presse écrite regroupe différentes catégories de publications qui peuvent être classées en fonction :De leur rythme de parution (quotidiens, hebdomadaires, mensuels, bimestriels etc.),De leur contenu (presse spécialisée et presse généraliste)Selon leur nature par famille de presse (information, divertissement, publications scientifiques, etc.).

On distingue la presse quotidienne (les quotidiens) et assimilée (comme les hebdomadaires), imprimée sur papier souvent bon marché, de la presse magazine (publications périodiques), plus luxueuse et plus illustrée. Cette dernière a connu une grande diversification qui lui permet d'être plus ciblée, de favoriser la fidélisation de ses lecteurs et de mieux résister à la concurrence des autres médias (dont les médias électroniques).

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En 1914 éclate la guerre la plus sanglante que la France n'ait jamais connu. Première Guerre d'un genre nouveau, elle se veut être novatrice, puisque c'est une "guerre totale" utilisant tout les secteurs d'activités de la société. Ainsi, alors que l'affrontement s'étend àtoute l'Europe et s'éternise, l'État emploie tout ses moyens pour se battre : il mobilise donc l'économie, l'industrie et tout les hommes en âge et état de se battre La guerre est dans tout les esprits, et la seule source d'information pour le peuple se veut être la Presse Écrite.

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Cette presse, forte d'une liberté d'expression acquise après la révolution, sedoit d'informer la population de l'actualité, et ce neutralement.

Mais, est-ce que en temps de guerre le rôle de la presse reste le même ?

Où est-ce que le devoir de défense prend le pas sur la vérité ?

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A/ L'importance de la presse dans un conflit A/ L'importance de la presse dans un conflit mondial mondial

   Le contexte de 1914 n'est plus le même que celui de toutes les guerres d'auparavant, et l'on voit encore ici que c'est une guerre de conception nouvelle. En effet, de tout temps, alors que les pays se livraient des batailles de conquêtes, les monarques, qui dirigeaient en maîtres absolus, ne devaient guère de comptes à leurs sujets.

A cette époque, la notion d'"information" n'était pas d'actualité et ce n'est que depuis le début du siècle que la presse se développe avec pour objectif un réel besoin, car les populations commencent à émettre le souhait de se tenir au courant de ce qui se passe dans leur pays, mais aussi dans le monde.

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B/ L'information de l'arrière Avec le conflit qui s'éternise et l'arrivée de la guerre de position, les états majors de chaque pays s'aperçoivent qu'il est temps de prendre le contrôle de l'opinion public et de le rendre plus malléable à une campagne qui devient de plus en plus meurtrière.

C'est pourquoi la presse commence peu à peu, et au fur et à mesure que la guerre se prolonge, à perdre de son autonomie pour être contrôlée par les gouvernements. Ainsi, alors qu'en temps de paix son but est de diffuser l'information de manière objective, lors de ce conflit armée, il en fut tout autrement, le de voir des journaux "n'était pas tant de fournir des infos telles qu'elles arrivées que de les voiler, de les nier, et de les fabriquer avec habileté.

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En effet, la priorité du pays était de gagner la guerre et il ne fallait ni favoriser l'ennemi par inadvertance, ni encourager des sentiments défaitistes dans son propre camp, et galvaniser les énergies en était bien le principal objectif. Mais cette information propagandiste avait également pour but de renforcer le sens du "bon droit", c'est-à-dire la conviction optimiste d'avoir entièrement raison et d'être destiné à l'emporter. De cette façon, l'information de l'arrière se fait dans un cadre d'une volonté précise qui est de vaincre les allemands même s'il faut bafouer les règles du journalisme. Ainsi, et en parallèle à cette presse mensongère, les véritables nouvelles sur le déroulement de la guerre au front arrivent par le biais de la correspondance des poilus avec l'arrière.

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C/ Les différents types d'informations de la presse C/ Les différents types d'informations de la presse pendant la guerre pendant la guerre

Le nombre des journaux dans la presse écrite française était élevé. Sur le front, les poilus éditaient eux-mêmes des journaux qui circulaient dans les tranchées et de fronts en fronts, mais sans jamais atteindre l'arrière puisque la censure était présente.

A l'arrière, il existaient plusieurs types de presse, ainsi on pouvait aisément reconnaître la presse d'opinion, la presse satyrique, et d'autres journaux destinés à des classes sociales différentes.

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Ces différentes catégories d'informations, qui en temps de paix se distinguaient chacune par des opinions différentes, étaient durant la grande guerre unis et rangés derrière les états majors. Ainsi, les journaux se voulaient être des outils des gouvernements politiquement responsables des effets qu'ils pouvaient avoir sur les populations.

Ainsi, à l'image de l'"Union Sacrée", tout les types de journaux se réunirent pour diffuser une information absurde dans un seul et même but final : faire croire aux lecteurs à une victoire française imminente.

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D- Les conséquences d'une politique mensongère, D- Les conséquences d'une politique mensongère, l'action sur les événements l'action sur les événements

Cette décision qu'a prise la presse de diffuser une fausse information dans le but de rassurer la population fut prise alors que la guerre se prolongeait, pour éviter les risques de lassitude générale du peuple, qui aurait pu, à termes, anéantir les chances de victoires. C'est ce qui s'est passé en Russie en 1917, alors que le peuple ne voyait rien de la guerre, les mouvements de paniques et de protestations ont commencés à se faire sentir. Même phénomène en Allemagne où la situation de l'armée était totalement inconnue des citoyens. Toutes ces mises en scènes et tout ces mensonges ont servis un "bourrage de crânes" intensifs, aidé par la censure et la propagande.

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E/ Les moyens d'action de la presse :E/ Les moyens d'action de la presse :  

En effet, pour agir en temps de guerre, la presse peut avoir recours à différentes méthodes. Ces moyens employés sont souvent obligatoires, parce qu'ils sont dictés par les gouvernements. Il s'agit là de censure. Mais deux sortes de censure existent. Ainsi, la presse sera forcée d'appliquer la censure d'État, mais s'efforcera également de pratiquer parfois l'auto - censure. La propagande est aussi l'un des moyens d'agir de la presse et ce sera cette forme d'information de la population qui s'avérera être la plus utilisée, appuyant ou complétantla censure.

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Censure:On peut dire que, en ce qui concerne la presse, le moyen le plus

argument employé pour faire passer une fausse information était la censure. L'État interdisait aux journaux de divulguer certaines informations provenant du front. Cela pour plusieurs choses, la plus importante étant de ne pas démoraliser les lecteurs restés à l'arrière. Cette censure se présentait sous plusieurs formes. Premièrement, le "mensonge patriotique", né durant cette guerre.

Ces informations diffusées relevaient totalement de l'intox. En effet, au début de la guerre, les informations des fronts Russes et Français filtraient mal, mais de manière à ce que la population ne s'inquiète pas, les journaux prenaient la liberté de raconter des mensonges à la place de faits réels qui n'étaient pas parvenus jusqu'aux oreilles des journalistes. Ainsi, le 24 Août 1914, le quotidien Le Matin titrait : "Les cosaques à cinq étapes de Berlin", information qui n'était évidemment pas fondée !! Mais la population y croyait puisque la guerre, à son début s'annonçait courte.

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Selon le gouvernement, ce genre de mensonges est "l'écran qui dissimule les revers." C'est-à-dire que, puisqu'aucune nouvelle sur la situation militaire n'est dévoilée, cette censure est la seule forme de soutient Mora donnée aux civils. La censure protège également l'opinion publique contre les déroutes des alliés. Puis, intervient la censure de tout ce qui provient du front mais sans parler de retranscriptions sous forme de journaux. Les lettres que les soldats envoyaient à leurs familles passaient par l'état major qui, si la lettre était jugée trop suggestive, se donnait le droit de la détruire ou de la modifier. Mais certaines passaient malgré tout mais sans éveiller les soupçons du fait de leur trop faible quantité.

Enfin, l'auto - censure était également fortement présente. Les journalistes, de par leur professionnalisme, camouflaient automatiquement certaines informations, qu'ils jugeaient eux-mêmes trop dures pour être diffusées aux grand public. La censure sous toutes ses formes a donc été présente tout au long de la guerre, laissant place à nombres de mensonges et d'histoires invraisemblables.

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Propagande:Pour appuyer la censure, la propagande était également présente.

Fortement diffusée par la presse dans les journaux, la propagande pouvait revêtir différentes formes telles les tracts ou les affiches publicitaires, les photos ou les dessins. La propagande existait, comme la censure, sous deux aspects. D'abord, elle agissait à l'intérieur du pays. Dans ce mode d'action, son but principal est de rassurer la population au même titre que la censure. Mais sa diffusion à plus grande échelle, tandis que les journaux ne touchent respectivement que leur régions, donne plus de poids à son discours.

Toutefois, son principal et plus efficace mode d'action est sans conteste l'influence à l'extérieur des frontières. En effet, une certaine propagande agissait au cœur des lignes ennemies. Son but était de faire perdre confiance aux adversaires en racontant des mensonges sur des pertes de terrains, par exemple, ou sur des offensives ennemies, soi-disant, dévastatrices.

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Mais comment faire passer cette propagande alors que les frontières sont bloquées par les fronts ? Et bien, plusieurs moyens étaient employés. Le plus courant était le bombardement de tracts au-delà des lignes de fronts. Dans ce domaine, les plus redoutables étaient sans nuls doutes les Allemands.

En effet, certaines personnes et entreprises allemandes possédaient des capitaux en France, capitaux qui avaient été investis avant guerre dans des journaux français. Ce point constitue un net avantage dans le pouvoir qu'ils ont de contrôler l'information, et de diffuser leur propagande en France, et cela en passant outre la censure française. Enfin, les allemands possèdent un autre avantage, et qui n'est pas le moindre : ils disposent d'une situation géographique idéale pour ce qui est de diffuser des informations et documents en tout genres.

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En effet, ils occupent une position centrale en Europe, et possèdent des zones frontalières avec tout leurs alliés. Et la France se retrouve une nouvelle fois désavantagée.

Certes, la communication avec les anglais et les américains est facile, mais les empires centraux sont un vrai barrage à la communication avec la Russie, qui est pourtant un allié clé qui permettait aux pays de l'entente de prendre en tenaille ma triple alliance.

Au final, on peut dire que même si la propagande appuie la censure elle s'avère autant, si ce n'est plus efficace que cette dernière du fait de son impact à l'étranger. Mais il est clair que ce genre de politique et son pouvoir d'action dépend grandement des moyens et de la position de chaque agent concerné.

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Au final, il est remarquable que la presse fut un élément important de la victoire de par son impact psychologique sur le moral des troupes, et des personnes restées à l'arrière. Les informations, bien que faussées par une censure exigeante, furent largement diffusées, lues et parfaitement intégrées par les lecteurs, alors très crédules. Mais la presse n'agissait pas seul et la propagande la servait avec force grâce a une action au-delà des lignes ennemies, pour un impact sur les étrangers à la censure du pays d'origine. Toutefois, on peut se demander si, avec une évolution des moyens de communications et des mentalités, comme l'on connaît aujourd'hui la guerre aurait connue le même dénouement. Et cette évolution à petite échelle peut ce voir dans le déroulement de la Seconde Guerre Mondiale.

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La deuxième guerre mondiale : presse autorisée et La deuxième guerre mondiale : presse autorisée et presse clandestinepresse clandestine

Lors de la seconde guerre, les journalistes souhaitant être certains de ne pas être censurés devaient accepter – et servir – l’idéologie officielle. Un journal comme Le Cri du Peuple, organe de doctrine créé par Jacques Doriot, voyait ainsi sa diffusion protégée par la sécurité militaire allemande et encouragée par la Propaganda- Abteilung. 

Le Figaro, quant à lui, refusant de respecter les consignes dictées par l’Allemagne après l’invasion de la zone Sud, souhaite annoncer sa disparition dans le numéro du 11 novembre 1942, mais celui-ci est saisi et sa diffusion empêchée.

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La presse clandestine se met en place dès 1940, polycopiée en secret, dactylographiée, ronéotypée, multigraphiée, distribuée dans les boîtes aux lettres la nuit souvent par ses auteurs eux-mêmes. Ceux-là s’assurent également de la complicité de certains imprimeurs et ouvriers du livres, linotypistes, typographes, clicheurs, etc.

« Une fois fabriqués, les journaux sortent discrètement des imprimeries, dans une voiture à bras ou dans la camionnette du boulanger. Ils parviennent aux membres de la Résistance par la poste, en petits paquets, sous une fausse étiquette, par le train, en valises non accompagnées, grâce à la complicité des cheminots. Une chaîne complexe s’organise jusqu’à l’affichage sur les murs des villes et la distribution dans les boîtes aux lettres, le métro, les vestiaires des usines, les files d’attente, chaque lecteur étant invité à faire circuler le journal le plus possible. Défense de la France organise même des commandos de diffuseurs, les « Volontaires pour la liberté », étudiants et lycéens qui, armés de feuilles clandestines, surgissent à la sortie d’un cours, dans le métro, dans un cinéma, et s’enfuient avant l’arrivée de la police. » (D’Almeida, Delporte, 2003, p. 140)

 Ceci est une belle concrétisation de la mise en garde promulguée par Renaudot trois-cents ans plus tôt, lorsqu’il demanda aux princes et aux Etats étrangers de « ne perdre point inutilement le temps à vouloir fermer le passage [aux] nouvelles dont le commerce ne s’est jamais pu défendre et qui tient en cela de la nature des torrents qu’il se grossit par la résistance ».

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Etant donné les coûts et les difficultés d’approvisionnement en papier, les journalistes de l’ombre doivent faire bref et percutant. Les poèmes sont notamment une forme d’expression très utilisée par les Résistants, parmi lesquels on trouve de nombreux grands écrivains comme Aragon et ses Strophes pour se souvenir écrites en réaction à « l’affiche rouge » (photo) placardée après l’arrestation de 23 résistants des FTP-MOI.

A la libération, les résistants reprochèrent à Brasillach d’avoir écrit et publié les Poèmes de Fresnes car c’était selon eux une forme d’expression qui, en quelque sorte, leur appartenait. On comprend ainsi comment des contraintes liées à la distribution peuvent aboutir dans certains cas à l’appropriation d’une forme d’expression, d’un style, d’une langue et d’une façon d’aborder la critique du pouvoir en place. 

Bien sûr le cas de l’occupation allemande est « extrême » dès lors que le pouvoir est concentré dans les mains d’un groupe d’acteurs désireux de pratiquer une censure systématique. Mais il nous montre comment et pourquoi les journalistes et les éditeurs ne peuvent éviter de composer avec leurs intermédiaires dans de telles conditions, ou au moins d’agir en fonction de ce qu’ils savent de la manière dont agissent les intermédiaires. 

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4- La partie critique de l’histoire de la presse écrite 4- La partie critique de l’histoire de la presse écrite

Domination de la presse écrite par les groupes de pressions

En Grande - Bretagne : la presse écrite contrôlé dés sa naissance«

En France : toute publication est sous contrôle " l'AIPAC " domine la plupart des journaux

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-Fin-Merci pour votre attention

Cours Histoire des médiasEnseignante: Nouha Belaid