Histoire de la littérature espagnole ; Q/R Examens 2009
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Histoire de la li,érature espagnole
Synthèse.
Qu’est-‐ce que les romans moresques ?
Les moresques étaient des gens qui habitaient les territoires arabes de la péninsule ibérique. Le protagoniste est arabe. « El Abencerraje y la bella Jarifa » (il va raconter ses amours avec sa dame lorsqu’il est cap:f. Le Chré:en est ému et le libère pour trois jours mais doit revenir après ? C’est un mythe. Il ne voulait pas seulement retrouver sa dame mais l’épouser aussi après avoir quiBé sa femme). Sujet de la nouvelle : ami:é du Chré:en et du Musulman. Histoire de reconquête. On part toujours d’ennemis. Ces derniers ont des valeurs en commun. L’auteur est inconnu.
Qu’est-‐ce que les romans picaresques ?
C’est un concept flou, un phénomène spécifique. Le corpus n’est pas assez homogène pour le classer dans une catégorie. Le roman picaresque (qui fait par: du roman moderne) reste un phénomène espagnol. Les caractéris:ques du roman picaresque sont que le héro est un an:-‐héro (a travers celui-‐ci, toutes les couches de la société sont représentées) et c’est toujours une biographie. Le premier roman picaresque est un roman anonyme (le :tre est « la vida de Lazaro de Tormes »). Mais le premier a u:lisé le terme picaro (et qui va donner ce nom au genre) est Mateo Aleman.
Qu’est-‐ce qu’un « locus amoenus » ?
Il s’agit d’un topo (un sujet typique classique). Le lieu est aimable et présente un certain nombre de caractéris:que iden:que. On recherche l’ombre et la fraîcheur propices aux dialogues philosophiques. Les personnages n’ont qu’Les personnages n’ont qu’à chanter, philosopher. Le lieu est caché. Il ne doit PAS être réaliste, on va par exemple trouver des plantes qui n’existent pas. Le locus amoenus va être interprété différemment suivant les auteurs.
Qu’est-‐ce que la « comedia nueva » ?
C’est une nouvelle façon de faire du théâtre, c’est le nouveau théâtre.
Les caractéris:ques de la « comedia nueva » sont : trois journées (trois actes, pièce divisée en trois par:es), versifica:on polymétrique (on peut varier les rythmes des vers), deux intrique (principale et secondaire), entremés, présence obligatoire d’un valet comique = gracioso, unité d’ac:on. D’autres traits propres à la comedia nueva sont de flaBer le public, des situa:ons confuses qui re:ennent l’aBen:on du public. La comedia nueva peut-‐être tragique ou comique mais généralement c’est un mélange des deux genres. Dans la comedia nueva se produit un mélange social grâce aux différentes couches représentées. A
la fin « happy end » = formule de la comedia nueva qui va être cul:vée mais aussi modifiée. “L’Arte nuevo de hacer comedias”= comedia nueva.
L’histoire du sonnet en Espagne :
Le premier à écrire des sonnets est Mendoza (XVe), mais il va se tromper car il croyait qu’il fallait juste compter les syllabes mais il faut compter aussi les accents…
Ensuite, Garcilaso de la Vega va écrire des sonnets. Son sonnet est parfais. Le schéma est
systéma:que : il y a toujours un ictus et un accent sur la 6ième syllabe. Les sources des sonnets sont classiques.
Les trois volets de l’évoluEon du théâtre au XVIème ?
Le théâtre est le genre le plus représenta:f, le plus marquant.
Le théâtre du siglo de oro :
Les trois caractéris:ques du théâtre du XVIe sont : 1) l’émergence d’un public, pas une seule couche sociale comme seulement la noblesse ou le roi, c’est un public populaire. 2) appari:on d’acteurs professionnels, de troupe. 3) édifica:on de corrales, on va édifier des salles permanentes aménagées dans les corrales (= basse cours ou cours d’une maison).
On retrouve toutes les couches sociales dans un théâtre. L’économie de théâtre -‐> le profit permeBait d’entretenir les hôpitaux (les débiles, les vieux).
(Lope de Rueda est l’auteur de théâtre le plus important).
Qu’es-‐ce que les « romances » ?
C’est la forme poé:que, la forme péninsulaire de la ballade. Mais ce ne sont plus des vers anisosyllabique car ce sont des vers à rime unique.
Qu’est-‐ce que le Romancero ?
Romancero vient de « romance », sens original : œuvre narra:ve écrite en langue vulgaire (romane). La forme des ballades diffèrent selon les pays, les tradi:ons. La forme espagnole serait le « romances ». La langue est plus moderne, chanson médiévale.
Au XVIème, le romancero témoignerait de la persistance fragmentaire d’une poésie héroïque primi:ve que l’on n’a pas retrouvée. Les romances les plus anciennes qu’on a retrouvée date de 1421/22. Le sujet le plus ancien est la mort de Fernando IV (roi). Ce sont des scènes drama:ques.
Les caractéris:ques des Romancero sont : le dialogue (pas de narra:on donc discour direct), scène drama:que, monologue drama:que écrit à la première personne (« yo ») et
en mélodie.
Quel est la différence entre le « romancero nuevo » et le « romancero viejo » tradiEonnel ?
Le romancero nuevo et le romancero viejo sont opposés.
Le romancero viejo = anonyme, médiévale, les sujets sont les cycles épiques, luBe dans la fron:ère, sujet biblique ou classique et à par:r de 1580 imita:on de celui-‐ci (par exemple par Lope de Vega).
Le romancero nuevo= vient des romances moriscos. On écrit sur des thèmes pastoral ou morisque (souvent non signé et sa:rique). On les écrits en imitant la forme tradi:onnelle et la façon d’écrire et de parler du Moyen Age.
Pourquoi les frères Valdés ont-‐ils écrits des dialogues ?
Erasme de RoBerdam a prôné une nouvelle façon de comprendre le chris:anisme. Alfonso de Valdés était le plus grand représentant de l’humanisme en Espagne (dû à Erasme).
Pourquoi des dialogues ? Parce que le dialogue était un genre prôné par Erasme. Le lecteur apprend via les dialogues. Ils se sont inspirés des dialogues classiques. On cul:vait le dialogue dans l’Espagne parce qu’ERSAME le cul:vait.
Qu’est-‐ce que le « género chico » ?
C’est un genre qui coexiste avec le théâtre roman:que. C’est une forme courte, pièce qui ne dure qu’une heure. Souvent très drôle, avec de la musique. La classe moyenne en raffolait. On meBait en scène les mœurs populaires des quar:ers.
Qu’est-‐ce qu’un paso ?
C’est un mot inventé par Juan Timoneda (éditeur de Lope de Rueda) pour désigner un genre qui existait déjà auparavant mais avec un autre mot (pasos = entremeses). Pourquoi avoir inventé ce mot ? Parce que durant un grand repas il fallait amuser les invités. Ce sont donc des intermèdes en prose mêlées avec les comédies. C’est une grande nouveauté. L’ac:on était très importante. On imitait les auteurs italiens. Les caractéris:ques des pasos sont que l’ac:on est généralement une moquerie ou supercherie, le scénario joue sur une anecdote de la vie quo:dienne, personnages stéréotypés souvent avec un défaut ou un vice par:culier (Cervantès a aussi écrit des entremetes) et origine folklorique de beaucoup de personnage de situa:on.
1948 : Samuel Stern découvre les premiers poèmes en langue romane péninsulaire
1421/1422 : date des romances les plus anciennes qu’on ait retrouvées. On les a retrouvés dans un cahier d’un étudiant.
1330/1350 : plus ou moins la date à laquelle le livre « libro de buen amor » a été écrit par
Juan RUIZ. C’est le livre le plus important du Mester de Clerecía.
1561 : Madrid devient la capitale de l’Espagne. C’est très important car c’est l’endroit où se produisent les changements liBéraires les plus importants.
1609: F. Lope de Vega crée “l’Arte Nuevo de hacer comedias”. Lope de Vega u:lise ceBe “formule” car c’est une formule qui plait et qui fonc:onne (1609). = comedia nueva.
1737 : date de la première biographie de Cervantès par Gregorio Mayans y Siscar. C’est
également le début du 18ième siècle liBéraire. Il y a aussi l’édi:on du « Diálogo de la lengua » de Juan de Valdés (il l’a édité en quatre volumes). Ignacio de Luzán écrit « Poé:ca » (il se fait l’interprète des idées, des normes classiques qui unissent l’u:lité et la vérité et qui proposent une esthé:que d’ordre et de propor:on à l’instar de l’esthé:que grecque et gréco-‐la:ne. 1737 est une année où il se passe beaucoup de chose. C’est aussi une date importante pour l’idée esthé:que.
1450 : preuves abondantes d’un théâtre liturgique (par rapport à l’église ?), il faut exclure ceBe période du Moyen Age. C’est le début de l’Age Moderne.
1550 : c’est l’apogée des romans de chevalerie. C’était une révolu:on quand les femmes et les non-‐clercs lisent. C’est un fait culturel très important.
1526 : c’est la fête des noces de Charles Quint. On va proposer a Juan de Boscán de créer une nouvelle poésie, il y pense et c’est le début de la révolu:on lyrique et de la Renaissance en Espagne. C’est donc une date décisive pour la poésie espagnole car ca va être la poésie de la Renaissance.
1580 : date de la première édi:on annotée de Garcilaso qui est publié.
1627 : mort de Luis de Góngora y Argote (est le représentant le plus célèbre d’une poésie différente, très compliquée, pleine d’ornements et de métaphores. Recherche de la forme, il u:lise beaucoup de figures de style. Ces poésies ont déclenchées la plus grande controverse) et ouverture d’une généra:on d’écrivains du XXème.
1883: « Poé:ca » poème de Ramón de Campoamor. Il propose une langue simple, apoé:que, le poème doit toujours vouloir dire quelque chose.
1898 : indépendance de Cuba, des Philippines et de Porto Rico (qui étaient les dernières colonies espagnoles). Cela va provoquer une crise na:onale et des ques:ons.
1927 : c’est le tricentenaire de la mort de Luis de Góngora y Argote qui dit que la poésie se base sur la métaphore qui est l’ingrédient fondamentale de la poésie.
1931 : c’est la deuxième République en Espagne. Le roi est chassé et doit par:r en exil en France, à par:r de ce moment là : démocra:e en Espagne, gouvernement de droite de 1933-‐1936. A par:r de 1936 le front populaire de gauche gouverne. Mais les militaires qui
n’étaient pas d’accord avec ont fait un coup d’état. La guerre va durée trois ans.
1936-‐1939 : c’est la guerre civile. La conséquence la plus remarquable de la guerre civile c’est la liBérature de guerre qui est très intéressante.
1939-‐1975 : c’est la dictature de Franco.
Qu’est-‐ce que la poésie épique ?
Ou la chanson de geste. La chanson de geste est un poème narrant les faits d’un membre laïc de l’aristocra:e, dépassant le cercle des leBrés et objet d’une diffusion principalement orale. Il y a trois théories pour la chanson de geste en Espagne. La première serait avec la chanson de Roland et donc influence française. La deuxième serait qu’il y a surement eu une poésie épique mozarabe. Et la troisième serait que ça vienne des Wisigoths (on sait qu’il existait parmi eux des chansons historiques). En Espagne, il n’existe que 2chansons et demi de geste. « Poema de mio Cid », « Las mocedades de Rodriguo » et un fragment de « Cantar de Roncesvalles ».
Qu’est-‐ce que le « mester de clercia » ?
C’est une poésie cul:vée en Espagne. Les caractéris:ques sont : la manière très stricte, le style formel, fixe et c’était fait pour le public -‐>pas individuel car ils étaient lus et chantés dans des espaces publics.
Mester= mé:er, quelqu’un qui sait faire quelque chose. Ici = manière.
Clerecía = religieux. Donc c’est une manière religieuse.
Le livre le plus important par rapport à ceBe « période » c’est « libro de buen amor » écrit par Juan Ruiz. C’est un ensemble apparemment assez chao:que, avec des par:es dispropor:onnées. On peut diviser le livre en 7par:es totalement différentes. Prologue en prose, exemple, composi:ons lyriques, digression (quelque chose de hors sujet), paragraphe du Pamphilus deamore (comédie la:ne), version de la bataille entre Carême et Carnaval et pour finir composi:on sur le sujet de la Consultado sacerdotum.
Qu’est-‐ce que la « généraEon 98 » ?
José M. Ruiz (Azorín) a inventé ceBe é:queBe de « généra:on 98 » (car il voulait avoir un pres:ge intellectuelle qu’il avait perdu).
(A la fin du siècle les écrivains de la généra:on de‘98, se concertèrent pour revitaliser la vie culturelle en Espagne. Miguel de Unamuno, en tant qu'essayiste, poète, romancier, et éducateur, a souligné l'aspect donquichoBesque des valeurs espagnoles et a exercé une grande influence sur la jeunesse espagnole. Azorín créa des croquis impressionnistes mémorables. Ramón del Valle Inclán a apporté un sens poé:que du fantas:que et de l'étrange à ses romans et ses rôles.)
Qu’est-‐ce que le « modernismo » ?
Modernismo est un terme péjora:f. Il était perçu comme trop moderne. L’histoire du modernisme commence en 1888 quand le livre « Azul » sort. Les sujets sont trop flous. L’inspira:on est française. C’est surtout un mouvement poé:que. Du point de vue narra:f : usage de sujets éloignés de la réalité quo:dienne, fuite dans l’espace et dans le temps (passé idéalisé). Du point de vue métrique : on cherche une virtuosité métrique, la perfec:on formelle, formes tradi:onnelle (modifie le sonnet), inven:on de nouvelle strophe. Et du point de vue lexique : vocabulaire par:culier, pleins de néologismes, mots savants…
Le modernisme opposé à la « généraEon 98 » ?
On peut voir une opposi:on entre l’art pour l’art qui part d’une réalité éloigné de la vie quo:dienne (modernisme) et l’art engagé qui parle de sujets réels, de la vie sociale (généra:on 98).
Qu’est-‐ce que les gloses ?
Les premiers textes en cas:llan que l’on retrouve ne sont pas liBéraires. Ce sont des gloses. Les gloses sont des notes. A par:r des livres la:ns, on créait des gloses pour expliquer les textes, c’était le but des gloses.
Qu’est-‐ce que les « moaxajas » et « zéjel » ?
Les moaxajas sont des poèmes arabes classiques. La par:cularité des moaxajas était qu’elles avaient toujours quelques vers en langue romane péninsulaire. Ces vers étaient toujours à la fin. CeBe par:cularité s’appelle le « jarcha ». La moaxaja se propage dans la Romania sous une autre forme appelée « zéjel ». Le zéjel est composé de trois par:es. Ces caractéris:ques (du zéjel) sont qu’il est toujours écrit en arabe vulgaire ou en roman, qu’il a un nombre plus grand de strophe, qu’il est plus narra:f que la moaxaja et que le sujet est plus bizarre (connota:on éro:que).
Qu’est-‐ce que la « jarcha » ?
Les caractéris:ques de la jarcha sont que ce sont des poèmes romans d’Al-‐Andalus, c’est toujours une fille qui parle, il y a toujours la présence silencieuse d’une interlocutrice qui est la mère ce ceBe fille, beaucoup de diminu:fs, il n’y a pas de référence aux paysages, on nomme toujours les par:es du corps et le « je » poé:que masculin s’oppose au « je » poé:que féminin.
Qu’est-‐ce que l’amour courtois ?
L’amour courtois est le sujet favori des troubadours (au cours du XIIIème). C’est la traduc:on analogique des rapports féodaux entre le seigneur et le vassal. A la fin du poème récompense donné par la femme du chevalier. L’amour courtois est opposé à l’amour goliard (ces poésies ne sont pas sen:mentales mais matérialistes. Poésie épicurienne.). Les
troubadours ont assurés le pres:ge liBéraire des langues vernaculaires face au la:n.
Qu’est-‐ce qu’un troubadour ?
C’est quelqu’un qui invente, qui trouve l’expression de l’amour, de la violence poli:que. Ils vont se servir de la langue d’occident pour l’expression lyrique. Leur sujet de prédilec:on : l’amour courtois. Les troubadours ont assurés les pres:ges liBéraires des langues vernaculaires face au la:n.
Qu’est-‐ce que les « villancicos » ?
Les vilains avaient leur propre liBérature : les villancicos (les « juglars » ou jongleurs jouaient pour les vilains, ils sont un peu comme des troubadours). Les caractéris:ques sont qu’ils n’ont que 2 ou 3 vers avec une métrique variable. C’est d’abord la liBérature des vilains, une poésie cul:vée qui u:lise les trois vers du villancicos tradi:onnel et c’est aussi une chanson que l’on chante à l’occasion d’une fête religieuse.
Qu’est-‐ce que la « fabla » ?
La fabla s’est le faite de faire semblant d’écrire comme avant. Par exemple : « Le Romancero nuevo » on les écrits en imitant la forme tradi:onnel ainsi que la façon d’écrire et de parler du Moyen Age. C’est donc de la « fabla ».
Qu’est-‐ce que le « romancillo » ?
C’est le diminu:f de romancero avec un texte contenant moins de 8 syllabes. Présence de métaphore.
Qu’est-‐ce que les « costumbrismos » ?
C’est une forma par:culière de prose. C’est une forme brève qui doit beaucoup à la liBérature périodique. Costumbre = mœurs, tradi:on d’une région ou d’un pays. Ce genre est né d’une anecdote, d’un incident dans la rue, d’une rencontre. On représentait donc des situa:ons de mœurs, de types sociaux car le but était de faire rire, effet comique ou piBoresque. Ce genre a aujourd’hui disparu. L’auteur le plus célèbre des costumbrismos est Ramón de Mesonero Romanos.
Qu’est-‐ce que la « gregueria » ?
C’est un nouveau genre (apparait dans l’avant-‐garde en Espagne). Ce nouveau genre consiste toujours dans une pe:te phrase où l’auteur montre une chose tout à fait banale dans une chose tout à fait bizarre, inaBendue. Métaphore + humour. Les métaphores sont généralement drôles. Mais il peut y avoir des ingrédients sinistres, inquiétants qui n’ont rien à voir avec l’humour.
Qu’est-‐ce que les « comedias caseras » ?
Ce sont des pièces de théâtres jouées à la maison (au 18ième). C’était familiale. Les pièces étaient parfois jouées pas des amateurs de théâtre.
Qu’est-‐ce que la « comedia de magia » ?
C’est tout d’abord un progrès technique. C’est un nouveau genre qui met en scène des fééries, de la magie. Ca a�re beaucoup de public, car il y a aussi des changements de décors, des appari:ons et dispari:ons grâce aux trappes. On se croyait vraiment dans la ville grâce aux décors superposés, c’est « photographique ». les caractéris:ques par rapport à ce nouveau genre sont qu’il y a des autres machines, des inven:ons techniques et des jeux de lumière qui permeBait de jouer des scènes de magie. Le cinéma va hériter de tous ces trucs techniques. Il y a une con:nuité entre les « comedias magia » et les premiers films (même au niveau théma:que).
Qu’est-‐ce qu’un « almanaque » ?
C’est un livre que l’on achète la première semaine de janvier et où l’on trouve des pronos:cs de l’année, des conseils… ils ont toujours la même structure : dédicace, prologue, introduc:on, 4 pronos:cs pour l’année (un par saison) et des éphémérides (anniversaire commémora:fs) et conseils.
Qu’est-‐ce que la « lyra » ?
La « lyra » est un type de strophe. Sa forme métrique est : deux formes de vers (des courts et des longs), des vers en décasyllabes et heptasyllabes, ce sont des rimes consonantes, et il faut essayer de comprendre ce que l’auteur voulait faire passer dans le poème pour avoir la bonne prononcia:on (la prononcia:on est/a un rapport avec le sens !).
Quels sont les traits typiques des poèmes de la Renaissance ?
Les enjambements (adjec:fs et substan:fs qui appar:ennent à la même phrase mais se trouvent dans des vers différents), l’allitéra:on, on ne trouve pas de néologisme et d’archaïsme, et pas de métaphore audacieuse -‐> phrase naturelle.
Qu’est-‐ce que le roman senEmentale ?
Il apparaît entre 1440-‐1550. Il s’adresse à un autre public : les bourgeois. Ce n’est pas un genre populaire. Il n y a pas d’histoire. C’est juste une histoire allégorique <> aux romans de chevaleries. Il y a trois éléments typiques : 1) héroïne, 2) pénitence sen:mentale : l’homme doit montrer qu’il souffre pour mériter l’amour de la dame, 3) conflit. Juan de Segura avec « Processo de carta » (1548) fait le dernier roman sen:mentale et le premier roman épistolaire (qui est le premier roman épistolaire de la liBérature européenne).
Qu’est-‐ce que le roman pastoral ?
Le scénario se passe toujours dans l’Arcadie = terre mythique quia un rapport avec l’âge
d’or (=âge mythique). C’est un monde sans propriété, sans travail, sans hivers, on peut y voir des aventures sen:mentales. C’est un monde parfait, idéal.
C’est un locus amoenus = il s’agit d’un topo (un sujet typique classique). Le lieu est aimable et présente un certain nombre de caractéris:que iden:que. On recherche l’ombre et la fraîcheur propices aux dialogues philosophiques. Les personnages n’ont qu’Les personnages n’ont qu’à chanter, philosopher. Le lieu est caché. Il ne doit PAS être réaliste, on va par exemple trouver des plantes qui n’existent pas. Le locus amoenus va être interprété différemment suivant les auteurs.
Le personnage typique est le berger typique. C’est d’ailleurs le seul personnage que l’on retrouve dans ce roman. Sa vie est une vie de loisir.
On va parler aussi de l’amour dans le roman pastoral, un amour idéalisé, platonique. Le problème de ce genre, c’est qu’il n’y a pas d’évolu:on possible. L’histoire est fermée dés le début. Ils ne peuvent parler que de leur rela:on sen:mentale. C’est un genre assez ennuyant. Il faut le lire d’une autre façon : les personnages représentent des personnages réels, l’histoire cache une histoire réelle = une hypothèse intéressante.
Le premier roman pastoral espagnol et qui est le roman le plus célèbre : « Los siste libros de Diana » (1558/1559).
Qu’est-‐ce que la chanson de geste ?
Fait par:e de la poésie épique. Nouvelle version de la chanson de Roland. Il y a trois théories pour la chanson de geste en Espagne : 1) influence française avec la chanson de Roland, 2) il a dû exister une poésie épique mozarabe, 3) on sait que parmi les Wisigoths existaient des chansons historiques.
La chanson de geste est un poème narrant les faits d’un membre laïque de l’aristocra:e, des:né à un public dépassant le cercle des leBrés et est objet d’une diffusion principalement orale.
En Espagne, il n y a que 2chansons et demi de geste : «Poema de moi çid », « Las mocedades de Rodrigo » et un fragment de « Cantar de Roncesvalles ».
Qu’est-‐ce que « La CelesEna » ?
C’est une œuvre écrite par Fernando de Rojas. Celes:na est une entremeBeuse. Elle est la figure principale du récit. Elle a une mauvaise vie. Son nom a un rapport ironique avec le ciel. Il lui arrive des choses bizarres.
Il y a eu plusieurs versions. La deuxième version est plus longue et a été écrite 3ans après et le langage est plus familier.
Les livres de chevaleries :
Les livres de chevaleries sont à cheval sur les deux époques, les deux siècles. Ce sont des œuvres hybrides, il n’y a pas de conscience de genre. Dans ces livres, tout est très simple, très linéaire. L’ac:on suit une courbe. On a hérité de toutes ces histoires. (Harry PoBer, Don QuichoBe sont des livres de chevaleries). L’apogée des romans de chevaleries est en 1550.
Qu’est-‐ce que le Siglo de Oro ?
C’est une nouvelle époque. C’est le nom donné a une grandeur économique et culturelle. Il y a beaucoup de représenta:on symbolique. La défini:on temporelle du siècle d’or est assez floue. Elle ne commence pas avant 1492. La Renaissance et le Baroque font par:e de ceBe époque. Le Siglo de Oro est un synonyme de la Renaissance espagnole.
Quels sont les auteurs du Siglo de Oro ?
Mateo Alemán, Cristóbal de Cas:llejo, Miguel de Cervantes, Pedro Calderón de la Barca, Luis de Góngora, Baltasar Gracián, Fernando de Herrera, Félix Lope de Vega, Fray Luis de León, Tirso de Molina, Francisco de Quevedo, Francisco de Rojas Zorilla, Garcilaso de la Vega.
L’humanisme :
Fait par:e de la Renaissance. Erasme de RoBerdam a prôné une nouvelle façon de comprendre le chris:anisme. L’idée érasmienne c’est l’a�tude personnelle dans la religion qui est la plus importante.
Le plus grand représentant de l’Humanisme en Espagne est Alfonso de Valdès.
Qu’est-‐ce que Charon ?
C’était la figure mythologique qui faisait passer les âmes de l’autre coté du Styx (=fleuve des enfers). Il faisait ça grâce à sa barque. Les âmes oublient leurs vies quand elles arrivent dans l’autre monde. Seuls les hommes simples et honnêtes peuvent passer. La cita:on mythologique est u:lisée pour faire une cri:que sociale. (Dans le livre de Alfonso de Valdés).
Qu’est-‐ce que l’ « Ultraísmo » ?
C’est un mouvement de liBérature qui voulait introduire toutes les nouveautés liBéraires de l’Europe. (en 1918).
« Platero y yo » ?
C’est écrit par Juan R. Jiménez. C’est de la prose poé:que. La poésie poursuit un idéal de simplicité, dépouillé d’ornements. C’est de la poésie pure (très facile, pas de métaphore,
trouver le nom exacte des choses). C’est l’éloignement du modernisme.
GénéraEon de 1927 ?
En 1927, c’est le tricentenaire de Góngora. Une généra:on de 1927 parallélisme avec la généra:on de 98. Mais on ne peut pas vraiment parler d’une généra:on poé:que puisque chacun des écrivains écrits de façon différente, chacun à son propre style et cherche son propre style.
Qu’est-‐ce que la « danse de la mort » ?
C’est le fait d’aller du cas général au cas par:culier. C’est un genre poé:que très répandu dans le Moyen Age. La Mort venait comme un cadavre et prenait les gens au milieu de leur tâche. C’était une façon de faire une énuméra:on des couches sociales.
Qu’est-‐ce que la « tertulia » ?
Ce n’est pas un café mais c’est le nom donné a une réunion de personne dans un café. La plupart des avant-‐gardistes espagnols ont fait par:e de la tertulia un jour ou l’autre.
L’avant-‐garde en Espagne :
Ca ne commence pas avant 1909 qui est la date de la traduc:on du manifeste du tourisme.
« Niebla »:
Ecrit par Miguel de Unamuno. C’est une histoire sen:mentale. L’auteur se met dans le roman. C’est un jeu liBéraire. On peut percevoir aussi son angoisse religieuse : idée d’être un personnage inventé par quelqu’un (par Dieu).
« La Regenta »:
C’est le deuxième/troisième roman le plus important de la liBérature espagnole. Il a été écrit par Leopoldo Alas Clarín.
Ana a le caractère roman:que de Bovary de Flaubert, et tout comme un roman de Zola (la faute de l’abbé Mouret) ils traitent tout de la sexualité des prêtres.
« Pepita Jiménez »:
C’est un roman épistolaire écrit par Juan Valera. Le récit nous parvient comme un recueil de leBres. Le roman s’intéresse à la psychologie des personnages et parfois ces derniers agissent comme dans la vie réelle.
Qu’est-‐ce que la « silva » ?
Combinaison libre de vers de 7 et 11 syllabes.
RomanEcismo ?
La première fois que ce mot apparait c’est dans la revue espagnole « El Europeo ». L’image du roman:sme était une image réac:onnaire, extrêmement conseratrice dans le domaine des idées poli:ques. Le problème des premiers roman:ques espagnols c’est qu’ils sont des réac:onnaires.
Le roman:que espagnol par excellence est Mariano José de Larra qui va devenir un mythe.
« Juan José » ?
De Joaquín Dicenta. Mise en scène d’ouvriers espagnols. CeBe pièce a été comprise comme une pièce socialiste. C’est le début d’une longue série de théâtre à thèse poli:que. Le contenu n’est pas révolu:onnaire en soi car il renvoie à la morale tradi:onnelle (idée d’honneur).
Qu’est-‐ce que « l’Arte Mayor » ?
C’est une autre façon d’écrire la poésie qui fait très aBen:on au rythme. S’il manque une syllabe au début d’un vers, c’est normal car il y a une pause à la fin du vers du dessus. On fait une pause et on garde le rythme.
C’est toujours un schéma régulier : un ictus puis 2 syllabes. Il y a toujours une césure qui est très forte et qui peut parfois compter comme une syllabe.
Quels sont les traits typiques des poèmes de la Renaissance ?
Les enjambements (adjec:f et substan:f qui appar:ennent à la même phrase mais se trouvent dans des vers différents). L’allitéra:on (répé::on du même vers à l’intérieur d’un vers). On ne trouve pas les néologismes et les archaïsmes. Et il n’y a pas de métaphores audacieuse (phrase naturelle).
(La culture de la Renaissance s’est développée autour de la religion).
Qu’est-‐ce que des « tonadillas » ?
A par:r de 1780, les entremeses sont remplacés par des tonadillas, ce sont des chansons courtes. A par:r de celle-‐ci, un nouveau théâtre se développe. On second entracte on jouait une sainete (= forme plus élaborée de l’entremeses). On développe un genre de cabaret.
« La Tribuna » :
C’est le premier roman écrit sur le prolétariat, c’est l’histoire de femmes qui travaillent dans une fabrique de tabac. Ecrit par Emilia Pardo Bazán.