Hilde Teerlinck - Dan Perjovschi « PRESSION LIBERTÉ EXPRESSION »

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Centre National d’Art Contemporain DAN PERJOVSCHI du 10 avril au 26 juillet 2015 Vernissage jeudi 9 avril à 18h Journées portes ouvertes samedi 11 et dimanche 12 avril de 14h à 19h Commissaire invitée : Hilde Teerlinck

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Centre National d’Art Contemporain

DAN PERJOVSCHI du 10 avril au 26 juillet 2015

Vernissage jeudi 9 avril à 18hJournées portes ouvertes samedi 11 et dimanche 12 avril de 14h à 19h

Commissaire invitée : Hilde Teerlinck

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Communiqué de presse

Retour à l’état d’innocence. Hilde Teerlinck

Dan Perjovschi

Hilde Teerlinck

Plan des galeries

Images Presse

Autour de l’exposition

Le MAGASIN

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Dan Perjovschi, né en 1961 à Sibiu (Roumanie), est un artiste majeur de la scène contemporaine internationale. Choisi en 1999 pour représenter la Roumanie à la Biennale Internationale de Venise, son travail a été exposé dans des institutions aussi variées que la Tate Modern (2005), le MoMA (2006), le WIELS (2007), ou encore la Cité nationale de l’histoire de l’immigration à Paris (2014). Il est présent dans de grandes collections publiques (CNAP, MoMA, Museum Ludwig, etc.).

Après avoir suivi des études d’art, il débute sa carrière en tant qu’illustrateur de presse indépendante (notamment pour Revista 22 avec laquelle il collabore toujours). Il auto-publie en parallèle d’autres titres gratuits, dans le milieu post-communiste des intellectuels roumains.

La chute du mur de Berlin en 1989 est vécue comme un grand traumatisme, le poussant à déborder des limites imposées par le cadre du médium imprimé. Les dessins fusent alors dans tous les sens, sur les murs, les fenêtres, les tables, les trottoirs. Partout où ils ont la possibilité d’exister, l’artiste les fait apparaître.

S’inspirant du contexte dans lequel il se trouve, ses œuvres n’ont pas vocation à demeurer, elles doivent agir instantanément sur qui les regarde, comme le reflet d’un environnement proche, avant de se perdre définitivement dans la nature, tour à tour noyées dans le flot des dessins qui s’accumulent sur les murs ou s’estompant sous les pas des passants qui les foulent sans même s’en apercevoir.

Libéré de toute contrainte médiatique, il fait alors de l’actualité son propos central. En détournant des faits marquants, il paraphrase ironiquement l’Histoire commune et quotidienne à sa manière. L’in situ a cet avantage qu’il n’a pas vocation à rester, qu’il pose à un instant « t » la question de circonstance. Et pour Dan Perjovschi, tout est une question de circonstance. Laissant s’échapper le dessin dans le réel, il en donne à voir une version plus narquoise, parfois même cinglante.

Le réel, c’est bien là l’objet du travail de Perjovschi. Le trait simple et précis, il érige dans l’espace une satire des grands conflits de ce monde. Engagé socialement, c’est souvent de conflits liés au capitalisme, à l’ostracisme, aux religions, ou encore des problèmes de pouvoir et d’ego du tout un chacun dont il est question. Si certains dessins semblent se répéter, c’est sans doute que l’éphémère de son travail met en évidence certaines récurrences de nos sociétés post-modernes.

C’est toujours au fond les mêmes questionnements, les mêmes remises en cause, les mêmes « rosseries » qu’il faut contrer, quitte à se montrer sarcastique pour parer l’évidence de « l’insoutenable légèreté de l’être ». Car c’est bien une lutte interne que de s’apercevoir qu’on tourne en rond. Dan Perjovschi le sait, lorsque, citant Cioran, il affirme que pour un Roumain : “ Être, c’est être coincé ” (Cioran, écartèlement, Gallimard, 1979).

Pour répondre à la proposition d’Hilde Teerlinck, Dan Perjovschi a choisi de présenter au MAGASIN des installations passées (de 1991 à 2014), ainsi qu’un travail in situ conçu spécialement pour le lieu. Dans le contexte historique et géographique du MAGASIN et de la région grenobloise, berceau de la révolution française, PRESSION LIBERTÉ EXPRESSION agit comme une nouvelle devise, un manifeste des valeurs de l’artiste et de la création aujourd’hui.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

4MAGASIN - Centre National d’Art ContemporainSite Bouchayer-Viallet, 8 esplanade Andry-Farcy, 38000 Grenoble - France, www.magasin-cnac.org

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Hilde Teerlinck

Retour à l’état d’innocence

« Le discours de l’art est la seule vérité. L’artiste est habituellement un imposteur, mais son art, s’il est vraiment l’art, vous dira la vérité sur son époque. Et c’est tout ce qui importe. Au diable la vérité éternelle. » D.-H. Lawrence, 2003 La première chose qu’on découvre en tant qu’enfant est notre habilité à nous exprimer de manière créative : par le dessin, la peinture, ou même la danse. Bébés, nous devinons très tôt être doués pour communiquer, ce que nous traduisons alors, de façon spontanée, comme la possibilité d’exprimer nos propres pensées et opinions personnelles avec un simple crayon. Nous sommes dès lors capable de définir presque automatiquement notre personnalité et devenons ainsi conscient du pouvoir que ce talent contient. Si l’on compare ces actions spontanées aux performances ou créations d’artistes contemporains, nous penserons en premier lieu à «l’écriture automatique» des surréalistes ou à l’Action Painting de Jackson Pollock. Un de mes très bons amis, l’artiste français Joël Bartoloméo, est parvenu à retranscrire et analyser ce phénomène dans une forme très précise ; une vidéo pleine d’humour intitulée « À l’âge de 4 ans je peignais comme Picasso », où l’on y découvre ses enfants (deux jumeaux, fille et garçon) explorer leur liberté créatrice et développer des formes d’art - de l’abstraction à l’expressionisme en passant par le body-art - en un temps dérisoire. Il est clair que nous demeurons, à cet âge, complètement innocents. Nous ne prétendons pas réellement communiquer ou envoyer des messages intentionnels au travers de nos créations ou de notre « art ». Nous nous « exprimons », simplement - de manière pure et authentique. Aucune trace de contrôle ou de censure. En tant qu’enfants, nous pouvons dessiner et peindre ce que nous voulons. En grandissant, nous perdons bien évidemment cette « innocence ». En apprenant l’écriture et en réalisant l’impact de nos actions et créations, de nos mots, phrases et images, nous prenons conscience de nos responsabilités. En grandissant, ce que nous faisons, disons ou montrons prend plus d’importance. Si, en tant qu’adultes, nous décidons de devenir « artiste » (écrivain ou plasticien), ce choix à d’énormes conséquences. La société attend de nous que l’on s’adapte aux « standards » (non-écrit). Nous avons à prendre la décision délicate d’être « politiquement correct » ou de ne pas l’être. On peut jouer les rebelles, les « artistes controversés » ou bien suivre le courant et produire des mièvreries, un art plaisant et sympathique à regarder. Quand je regarde le travail de l’artiste roumain Dan Perjovschi, je pencherais naturellement pour le classer dans la catégorie des « rebelles ». Certainement ce choix résulte en partie de la situation politique à laquelle il a du faire face dans son propre pays étant jeune. Perjovschi a grandi sous le régime communiste, qui débuta en 1947, lorsque les russes forcèrent le roi Michael I à abdiquer pour proclamer la République. L’URSS contrôla l’économie du pays qu’elle occupa militairement durant une vingtaine d’années. Nicolae Ceausescu imposa ensuite sa

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dictature, plus indépendante si l’on peut dire. La plus grande ambition de Nicolae Ceausescu était de rembourser la dette roumaine. Pour y arriver, il imposa des règles de vie strictes au pays, qui appauvrirent les Roumains autant que l’économie nationale. Etendant son autorité à une réelle « police d’état », il imposa un véritable culte de la personnalité.Ses choix menèrent à une chute drastique de sa popularité, culminant inévitablement à son renversement puis exécution durant la sanglante révolution roumaine de 1989. Depuis lors, la Roumanie, devenue république démocratique, tâche de s’adapter à l’économie libérale et a même rejoint l’Union Européenne.L’origine de l’art de Dan Perjovschi doit se voir imbriqué dans ce contexte complexe, devant un arrière-fond politique tumultueux. Il est sage d’expliquer que les artistes furent considérés, sous le régime communiste, comme suspicieux, voire comme de véritables ‘guérilleros’. Le monde de l’art libre, condamné à l’underground, a dû s’adapter et trouver des façons toujours plus ingénieuses pour survivre. Comme vous le savez peut-être, Dan Perjovschi a débuté sa carrière en tant qu’illustrateur de presse en Roumanie (pour la revue Revista 22), réagissant presque toujours du jour au lendemain sur des faits de société. Il est donc impossible d’écrire sur son travail sans avoir un aperçu de la presse. Dans cette optique, durant un voyage entre Bourges (où je vis) et Grenoble (où je préparais cette exposition), je n’ai pu m’empêcher d’être attirée par la couverture du magazine français « L’œil », frappée par le titre : « La place de la caricature en France, hier et aujourd’hui ».Et l’article qui y était lié n’en était pas moins intéressant, débutant avec une introduction historique - « La France se rend compte qu’elle possède une large tradition de la caricature politique qui a accompagné, sinon forgé, la République » (Bertrand Tillier).La liste d’exemples est longue et impressionnante : Cham (blaguant les impressionnistes), Honoré Daumier (son splendide ‘Gargantua’), Felix Vallotton, Sam, Roland Topor, Philippe Vuillemin, et même Victor Hugo... L’article s’achève en donnant la parole à des artistes contemporains et rédacteurs de magazines, tous identifiés par des dessins plutôt que des photos.Ne citant que la plus frappante des paroles : « La seule responsabilité de l’artiste est le fait d’être sincère devant sa création. (...) Telle est la société actuelle, c’est la réalité qui défini l’artiste. » (Adel Abdessemed). En choisissant de titrer l’exposition au MAGASIN : « PRESSION LIBERTÉ EXPRESSION », Perjovschi fait référence à la notion de protestation et d’art anticonformiste dans des époques complexes. Evidemment ses mots impliquent également des références plus vastes. L’exposition prenant place à Grenoble, son titre-slogan rappelle immédiatement que la région fût le théâtre d’une grande protestation (la Journée des Tuiles du 7 juin 1788), considérée plus tard comme le début (non-officiel) de la Révolution française. D’un autre côté, le mot « EXPRESSION » fait également écho aux discussions, médiatiquement omniprésentes actuellement, sur la « liberté d’expression ». Depuis les attaques terroristes en France à l’encontre des auteurs de Charlie Hebdo et de leurs confrères danois, le thème est d’autant plus difficile à éviter lorsqu’on se confronte à des dessins contenant des teintes politiques. Le mot « LIBERTÉ » est soudain immédiatement associé à la notion de « liberté d’expression ».

6MAGASIN - Centre National d’Art ContemporainSite Bouchayer-Viallet, 8 esplanade Andry-Farcy, 38000 Grenoble - France, www.magasin-cnac.org

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Les dessins de Perjovschi sont directs et incisifs, des lignes rapides tracées en un instant, comme dans la précipitation. C’est sa façon personnelle de libérer la pensée, de mettre un point d’exclamation ou de suggérer une nouvelle interprétation de la réalité qui nous entoure. Mais ce n’est jamais une synthèse ou un résumé d’un certain fait ou d’une situation particulière. Il tient à l’ouverture de ses propositions. C’est la raison pour laquelle ses images sont si volatiles : elles se meuvent d’une surface à une autre - fenêtres, sols, journaux, etc. Il est toujours surprenant de constater à quel point il maîtrise l’économie de moyens dans son expression. Il ne surcharge jamais l’espace ni n’exagère sa façon de présenter les choses. Ses matériaux sont pauvres et humbles : peinture et marqueurs. En usant d’aussi peu de consommables, il confère à son art l’extraordinaire pouvoir de devenir un élément autonome, libéré de toute loi et règle, capable de commenter librement tout point de vue politique, toute croyance religieuse ou tout intérêt économique. Enfin, et comme il est aussi artiste-nomade, il est également capable de commenter tous les contextes : local, régional, national ou international. Et je suis certaine qu’il se définirait lui même volontiers comme une « victime de la globalisation », avec un bien sûr.

Hilde Teerlinck, Bourges, Mars 2015

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Dan Perjovschi Dan Perjovschi est né à Sibiu (Roumanie) en 1961. Il vit et travaille à Bucarest (Roumanie).Dan Perjovschi est un artiste visuel mélangeant dessin, bande dessinée et graffiti, commentant des questions politiques, sociales ou culturelles actuelles.Fort de sa longue expérience acquise dans les années 1990 dans la Roumanie post-Ceausescu en tant qu’illustrateur de presse, Dan Perjovschi apporte à ce genre graphique une main rapide et incisive couplée à de l’humour noir. Il a joué un rôle actif dans le développement de la société civile en Roumanie, à travers son activité éditoriale avec la revue Revista 22, un magazine culturel de Bucarest, et a stimulé les échanges entre la scène artistique contemporaine roumaine et internationale.Durant les 10 dernières années, il a cessé de travailler uniquement sur papier, se libérant pour user de craie et de marqueur à-même les murs des bâtiments, des espaces d’exposition, dessinant avec une grande liberté, même sur les planchers, les murs ou les fenêtres.Ses dessins sont recouverts ou effacés à la fin des expositions mais continuent à circuler et se renouvellent sans cesse, en miroir du flux quotidien d’informations dont ils sont originaires. Perjovschi a choisi de jouer avec ce processus d’effacement et de re-création, d’apparition et de disparition, impliquant parfois les publics, qui à leur insu marchent sur des œuvres d’art ou sont invités à dessiner, voire même à dessiner par dessus les propres dessins de l’artiste.Son travail a été présenté lors d’expositions individuelles, à la Kunsthalle (Bâle, Suisse) en 2007, au MoMA (New York) en 2006, à la Tate Modern (Londres) en 2005, au CCC de Tours (2012-2013).Il participe également à des expositions collectives comme « Fifth Floor » à la Tate Liverpool et à la Biennale de Sydney en 2008, le « Magelanic Cloud » au Centre Georges Pompidou de Paris ou encore lors de la 52e Biennale de Venise en 2007.

8MAGASIN - Centre National d’Art ContemporainSite Bouchayer-Viallet, 8 esplanade Andry-Farcy, 38000 Grenoble - France, www.magasin-cnac.org

Dan Perjovschi The Room Drawing, Tate Modern, London, 2006 - solo show

Courtesy the artist and Michel Rein, Paris/Brussels

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Hilde Teerlinck Née en 1966 à Brugges – Belgique.Critique d’art et commissaire indépendante.Commissaire d’exposition hors-les-murs du Palais de Tokyo (2015).Vit et travaille à Bourges.

Après des études en Histoire de l’Art et Communication en Belgique et en Espagne, Hilde Teerlinck débute sa carrière en tant que coordinatrice artistique du Pavillon Mies van der Rohe de Barcelone (1992), où elle invite des artistes de renommée tels que Thomas Ruff, Jeff Wall, ou encore Dominique Gonzalez-Foerster.

Par la suite, elle coordonne, le Centre d’Art, la Halle aux Poissons, à Perpignan, qu’elle a fondé en lien étroit avec l’École des beaux-arts locale.

En 2002, elle devient directrice du Centre Rhénan d’Art Contemporain (CRAC Alsace) à Altkirch.

De 2006 à 2014, elle dirige le Frac Nord-Pas de Calais à Dunkerque.

Sous sa direction, le Frac Nord-Pas de Calais s’est vu développer une programmation nomade et ouvrait notamment en novembre 2013 les portes de son nouveau bâtiment d’une surface de plus de 9.000 m2, pouvant ainsi accuellir toute la collection du Fonds régional ainsi que des espaces d’expositions temporaires. Conçu par les architectes Lacaton & Vassal, l’édifice translucide s’inscrit désormais comme un hommage hautement symbolique sur le site des Anciens Chantiers navals de France en jumeau d’un bâtiment lui préexistant (la Halle AP2) et classé au patrimoine industriel historique.

Elle devient en 2012, Présidente de la Han Nefkens Foundation - Barcelone.En 2013, elle est nommée Chevalier des Arts et des Lettres par le Ministère de la Culture et de la Communication français.

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plan de l’exposition

DAN PERJOVSCHIPRESSION LIBERTÉ EXPRESSION

ACCUEIL /RECEPTION LIBRAIRIE / BOOKSHOP

AUDITORIUM

1 - A transparent retrospective, 2012Feutre Posca sur verre feuilleté, structures acier en tubes carrés soudés, 26 éléments, 208 x 176 x 100 cm (chaque) 200 x 170 cm / épaisseur 6 mm (verre)Œuvre uniqueCourtoisie de l’artiste et de la galerie Michel Rein, Paris/Bruxelles

2 - Anthologie de journaux 1993-2015 3 - exPRESSion, 2015Dessin sur journal.

4 - Anthologie de livres d’artiste 2003-2014 Anthologie de cartes postales de Grenoble 2015 Journaux et livres en consultation

5 - Connecting, 2014-2015

6 - Chalk Reality, 2015

7 - Printed media room, 2015

8 - Mainstream, 2009Un fi lm de Anna Marziano, avec Dan Perjovschi. Durée : 23 minutes 42 secondes Direction, camera: Anna MarzianoEditing: Mélanie Bénard, Anna MarzianoSound: Virginie CombetProd. Ateliers VaranFrance, 2009

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Pour son exposition au MAGASIN, Dan Perjovschi investit la totalité des espaces du MAGASIN. La « Rue » grand espace central sous verrière de 900 m2 accueil l’œuvre Transparent Retrospective réalisée pour son exposition au CCC de Tours en 2012. Cette œuvre est composée de 23 structures vitrées sur lesquelles l’artiste a revisité vingt-trois années de pratique artistique superposées à vingt-trois années d’histoire récente. À l’occasion de l’exposition, l’œuvre à été augmentée de trois nouvelles structures correspondant aux trois dernières années écoulées depuis son exposition au CCC. Dans l’espace des galeries l’artiste propose d’utiliser ses outils favoris, son crayon de feutre, ses craies et son intelligence aiguë pour intervenir sur les murs du lieu. Il réalisera lui-même ses dessins : 50 % anciens (‘rétrospectifs’ ou historiques) et 50 % nouveaux, inspirés par l’actualité et infl uencés par le contexte local.

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Dan Perjovschi, sans titre (PRESSION LIBERTÉ EXPRESSION), 2015, dessin au feutre noir. © Dan Perjovschi, MAGASIN-CNAC, Grenoble / Courtesy galerie Michel Rein, Paris.

images presse

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Autour de l’exposition

Journées portes ouvertes Samedi 11 avril & dimanche 12 avril 2015 de 14h à 19h Entrée libre et gratuite Parcours découvertes à destination des 6 - 12 ans Visites commentées

Nocturne découverte Mercredi 29 avril à partir de 19h en partenariat avec le service Culture et Initiatives étudiantes de l’UNIVERSITÉ GRENOBLE ALPES Entrée libre et gratuite

À venir en juin : un choix d’œuvres par Dan Perjovschi dans la collection du Musée de Grenoble.

14MAGASIN - Centre National d’Art ContemporainSite Bouchayer-Viallet, 8 esplanade Andry-Farcy, 38000 Grenoble - France, www.magasin-cnac.org

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15MAGASIN - Centre National d’Art ContemporainSite Bouchayer-Viallet, 8 esplanade Andry-Farcy, 38000 Grenoble - France, www.magasin-cnac.org

Le MAGASIN – Centre National d’art Contemporain de Grenoble, l’un des premiers centres d’art créés en France, ouvre ses portes en avril 1986. Il s’inscrit rapidement dans le réseau de diffusion de l’art contemporain et développe des partenariats avec des structures similaires d’audience internationale, en Europe et aux États-Unis. L’implantation d’un centre national d’art contemporain à Grenoble dans les années 80 est une décision conjointe du Ministère de la Culture et de la Ville de Grenoble, à laquelle se sont associés le Département de l’Isère et la Région Rhône-Alpes. Il est l’un des deux centres nationaux d’art contemporain, avec la Villa Arson à Nice. Son fonctionnement est calqué sur le modèle allemand ou suisse alémanique des Kunsthallen, lieux dévolus à l’art contemporain, où les artistes sont très impliqués.

Abrités dans une ancienne halle industrielle construite en 1900 par les ateliers de Gustave Eiffel, les 2000 m2 d’expositions accueillent chaque année trois séries d’expositions originales, monographiques ou collectives. Le grand volume sous verrière qui caractérise la «Rue» permet la présentation d’installations monumentales in situ.

Largement ouvert sur la création artistique dans sa plus grande diversité, le MAGASIN en privilégie la dimension prospective. Ses principales missions sont la diffusion de l’art contemporain par la production d’expositions temporaires et la formation de professionnels de l’art contemporain au sein de l’École du MAGASIN. Le MAGASIN, c’est aussi une librairie spécialisée en design et art contemporain. Aujourd’hui, plus de 500 artistes ont été exposés au MAGASIN.

L’École du MAGASIN, fondée en 1987, constitue le pôle de formation du MAGASIN – Centre National d’Art Contemporain. Premier programme de formation aux pratiques curatoriales en Europe, elle est conçue pour procurer un environnement professionnel associant rigoureusement recherche et pratique.

Durant neuf mois, les participants sont immergés dans l’environnement du centre d’art, bénéficiant ainsi d’une approche concrète des pratiques curatoriales et d’un cadre professionnel pour l’organisation de leur projet. À travers une série de travaux dirigés, d’ateliers, de séminaires et de visites avec des professionnels issus de différentes formations, le programme s’ouvre sur des approches curatoriales variées. En constante réflexion, l’École interroge le devenir des pratiques curatoriales et accompagne les jeunes professionnels de l’art face aux enjeux auxquels ils sont confrontés. Le programme met à disposition des participants des outils et un réseau de professionnels, non seulement pour améliorer leurs compétences professionnelles mais aussi pour leur permettre d’acquérir un point de vue critique et réflexif.

LE MAGASIN

L’ÉCOLE DU MAGASIN

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Contact presse MAGASIN

Sophie Bellé[email protected]

Responsable de la communicationTel. +33 (0) 4 76 21 65 26

Clément [email protected]. +33 (0) 6 80 35 43 69

Le MAGASIN est une association loi 1901, présidée par Mme Anne-Marie Charbonneaux, subventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication D.R.A.C Rhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes, le Département de l’Isère et la Ville de Grenoble.

MAGASIN - Centre National d’Art ContemporainSite Bouchayer-Viallet, 8 esplanade Andry-Farcy, 38000 Grenoble - France

www.magasin-cnac.org

Ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 19h. Visites commentées tous les samedis à 16h et tous les dimanches à 14h30 et 16h,

sans réservation, avec le billet d’entrée.

Accès à pied : environ 10 minutes de la gare SNCF En transport en commun : arrêt ‘Berriat - Le Magasin’ du Tram A ou du bus 26.

Traverser le square des fusillés pour accéder au site Bouchayer-Viallet.