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Université Mouloud MAMMERI de Tizi-Ouzou Faculté des Sciences Economiques, Commerciales et de Gestion Département des Sciences Economiques 1 ére Année LMD SectionB Module: Histoire des Faits Economiques Responsable du Module : Mme TADJINE • Cours : L’ère préindustrielle

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Université Mouloud MAMMERI de Tizi-OuzouFaculté des Sciences Economiques, Commerciales et de Gestion Département des Sciences Economiques 1ére Année LMD SectionBModule: Histoire des Faits Economiques Responsable du Module : Mme TADJINE

• Cours : L’ère préindustrielle

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Cadrage temporel de l’histoire des faits économiques du néolithique à l’époque actuelle

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La révolution néolithique• Il y a environ 10 000 à 11 000 ans, s’est produit un changement

climatique, un « réchauffement », qui a provoqué le passage du nomadisme à la sédentarisation.

• Le Néolithique (du grec néo = nouvelle et lithos = pierre) ou « âge de la pierre polie ». A partir de là, ce sont les outils de pierre, de bronze et de fer qui vont apparaître. D’où les appellations « âge de pierre », « âge de bronze » et « âge de fer ».

• Des changements de comportements économiques et sociaux liés au réchauffement climatique postglaciaire : augmentation des surfaces de forêts et raréfaction des grands herbivores migrateurs tels que le renne, ce qui rend la chasse moins facile.

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La révolution néolithique

• Profondes mutations techniques et sociales : une économie de production fondée sur l’agriculture et l’élevage, une sédentarisation, innovations techniques sont la généralisation de l'outillage en pierre polie et de la poterie en céramique.

• Dans certaines régions, ces importantes mutations sont relativement rapides. Ainsi, au Proche-Orient où vont apparaître les grandes civilisations de l’antiquité, elles débutent vers 9000 ans av. J.-C et s’achève avec la généralisation de la métallurgie et l’invention de l’écriture, vers 3500 ans av. J.-C.

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La révolution néolithique

• Douglass NORTH :la première révolution industrielle qui se développe à partir de la zone dite du « croissant fertile », entre les deux fleuves Tigre et Euphrate, en Mésopotamie.

• Mutations : propriété collective à la propriété privée • les progrès de productivité dans l’agriculture rendent la chasse et

la cueillette bien moins « rentables ». • un surplus se dégage et permet une division du travail, elle-

même source de productivité. • la sédentarisation modifie l’exercice du pouvoir dont l’une des

prérogatives principales, la levée des impôts, est née à cette époque. Pour mieux pouvoir taxer, l’écriture est inventée en Mésopotamie (actuel Irak) vers 3500 avant J.-C.

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L’antiquité : les civilisations de l’écriture et de la monnaie

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Les phéniciens• Ils inaugurent une économie basée avant tout sur les échanges

commerciaux maritimes. Ils construisent des ports (premiers enrochements artificiels, création de digues). Ils vont dominer les échanges méditerranéens pendant près de 1000 ans. Les marchandises assyriennes et égyptiennes constituent, au début, l'objet principal du commerce phénicien.

• L’existence d’un système élaboré et respecté de droits de la propriété et des contrats est le fondement de cette civilisation commercial maritime.

• Originaires de la Syrie et du Liban actuels, les phéniciens excellent aussi dans la métallurgie, l’orfèvrerie et d’autres industries artisanales telles que l’ébénisterie et la verrerie.

• l’écriture alphabétique vient des phéniciens.

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Les carthaginois• En méditerranée occidentale, sur les côtes de l’actuelle Tunisie, ce sont

les carthaginois qui ont développé le commerce. Au IVe siècle av. J.-C., cette ville côtière fondée par les phéniciens en -814, doit toujours verser un tribut à Tyr, comme tous les autres comptoirs. Mais le déclin de Tyr face à la progression des Grecs et l’éloignement de Carthage par rapport à Tyr va faciliter l’indépendance à partir de la seconde moitié du VIIe siècle av. J.-C.. En fait, bien avant leur indépendance complète à l’égard de Tyr, les carthaginois contrôlaient la totalité du commerce et de la navigation en Méditerranée occidentale. Ils avaient également pris pied en Ibérie, en Corse, en Sardaigne et en Sicile. Ainsi, à la veille de la Première Guerre punique4, Carthage représente un territoire d'environ 73 000 km² et une population de près de 4 millions d'habitants.

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Les Grecs• C’est donc de 810 à 750 avant J.-C. que commence l’expansion territoriale

de la Grèce et qu’ils établissent des colonies, d’abord dans les îles de la mer Égée et vers la côte anatolienne, puis vers Chypre et la côte Thrace, la mer de Marmara et la côte sud de la mer Noire pour atteindre même le Nord-est de l'Ukraine actuelle. Vers l'Ouest, ce sont les côtes Albanaises, de Sicile et le Sud de l'Italie qui sont d’abord colonisées, puis Marseille et la Corse, ainsi que Nord-est de l'Espagne. Des colonies sont également fondées en Égypte et Libye. Syracuse, Naples, Marseille et Istanbul sont toutes d’anciennes colonies grecques auxquelles souvent elles doivent leur noms : Syracusa, Neapolis, Massilia et Byzance.

• Une des particularités de la Grèce antique est qu’elle était divisée en de multiples entités autonomes, ce qui va façonner le modèle de la Cité grecque, mais aussi pousser au développement des échanges économiques et commerciaux.

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• La réputation de la marine grecque et la fortune de ses armateurs datent de cette époque. Athènes sera le centre financier et commercial de la civilisation méditerranéenne grecque. L’essor de la vie économique est soutenu par des 25 institutions très libérales. Le commerce intérieur est libre, les activités ne sont pas réglementées. Le droit de propriété est reconnu et protégé. Il existe même des sociétés par actions, par exemple pour l’exploitation des mines.

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L’Egypte où les débuts de la planification centrale • les Egyptiens sont généralement considérés comme les

précurseurs de la planification centrale : « Les pyramides symbolisent à elles seules toute la société de l’Egypte ancienne, une société hiérarchisée et centralisée au sommet »

• Il fallait des esclaves et une autorité centrale absolue pour les gouverner dans les tâches économiques que furent la construction des digues nécessaire pour atténuer le courant et conserver le limon fertile. Il fallait créer des réservoirs aux endroits stratégiques afin de pouvoir irriguer pendant la période sèche. Creuser les canaux et les entretenir était un travail « pharaonique » à une époque où les seules forces brutes disponibles étaient celles de l’homme et de l’animal domestique. Le travail était donc autoritairement organisé afin de concourir à l’oeuvre commune.

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L’empire romain, une économie basée sur les conquêtes

• La prospérité économique de l’Empire romain, tant qu’elle dure, tient à un mélange entre la liberté économique et un interventionnisme étatique soutenu par une puissance militaire suffisante pour les conquêtes, imposer des lois et diriger la construction d’infrastructures modernes grâce à l’afflux constant d’esclaves.

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L’empire romain, une économie basée sur les conquêtes

• Dès lors que les conquêtes se ralentissent, l’or manque et les denrées importées se font rares. De plus, cette prospérité liée aux conquêtes n’encourage guère l’industrie : pourquoi produire, alors que tous les besoins semblent pouvoir être satisfaits par l’importation grâce à l’or des conquêtes et aux impôts prélevés sur les peuples soumis ? Le morcellement de l’empire entraînera progressivement son déclin et c’est la période féodale et le Moyen-âge qui lui succèderont.

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Les inventions du néolithique à la fin des civilisations antiques

• Le néolithique et les civilisations antiques ont légué à la postérité des inventions majeures : la roue, l’écriture, les codes de lois protégeant la propriété privée et les contrats, la monnaie, la voile, de nombreux outils agricoles, le travail des métaux, le levier, des dispositifs mécaniques, l’horloge de CTESIBIUS9, ainsi que l’astrolabe (appareil permettant de faire le point astronomique en mer), etc.

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Les inventions du néolithique à la fin des civilisations antiques

• Plusieurs historiens, dont Douglass NORTH, ont montré que la raison de ce déclin réside dans l’insuffisante valorisation et la faible diffusion des inventions et, par conséquent, dans l’absence de croissance économique cumulative. Il est important de préciser que l’absence du progrès technique ne signifie pas l’absence d’invention, mais plus précisément l’absence de la mise en oeuvre systématique et à grande échelle de ces inventions dans le système économique.

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Le moyen-âge • À la suite du morcellement du monde romain par les

invasions barbares, le monde occidental connaît un repli : c’est le Moyen-âge, période (de l’histoire occidentale) située entre l’Antiquité et la Renaissance, soit entre 476 (chute de l'Empire romain d'Occident) et 1453 (chute de l'Empire byzantin);

• un repli sur l’économie domaniale. Des petits domaines qui, ensuite, se regrouperont progressivement en territoires plus vastes, tandis que se formeront des villes et qu’une relative prospérité s’imposera,

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Le moyen-âge • A.« économie domaniale », Ce sont les paysans qui mettent

en valeur la propriété foncière, sous la domination des seigneurs, ou de l'église sur de petites portions de terres. Ils en tirent tant bien que mal leurs propres moyens d'existence car les « serfs » (servage) , comme on les appelle alors, doivent verser aux propriétaires de fortes redevances en argent

• Durant cette première partie du moyen-âge, le commerce en occident a beaucoup reculé après le déclin de l’empire romain. Les voies abandonnées par les légions romaines sont sillonnées par des bandes de barbares qui envahissent régulièrement l’Europe et rançonnent les voyageurs et les rares marchands.

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Le moyen-âge

• L’économie Féodale : du Xème siècle à la Renaissance, elle permettra

• l’amélioration de la productivité agricole • Les progrès de l’artisanat et de la petite industrie • le développement des villes• L’essor des échanges locaux et internationaux• Les premières spécialisations internationales • Innovation financière

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LE MONDE MUSULMAN • L’économie des pays de l’Islam est façonnée par la

géographie, plus précisément par la rareté de l’eau. Cela explique le développement des techniques d’irrigation et la structure particulière du monde agricole. C’est le calife qui possède les terres et qui les exploitent, directement le plus souvent, ou en concédant l’exploitation à des métayers qui lui versent en retour une partie de la récolte. Les cultures sont variées : blé, riz, canne à sucre, des dattes, des olives, du raisin, des bananes, des oranges, des légumes et des plantes aromatiques. L’élevage, souvent extensif, occupe une place importante.

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LE MONDE MUSULMAN

• Le commerce est florissant et se fait à dos de chameau, en caravanes. L’or du Soudan est ainsi transporté dans tout l’empire Ottoman jusqu’à Bagdad. L’artisanat connaît une période faste : production d’armes (Damas, Tolède), métallurgie (à partir de techniques importées d’Inde), industrie textile (mousselines et soieries), travail du cuir (Cordoue, Maroc).

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LE MONDE MUSULMAN • Le chèque, mot d’origine arabe, alors inconnu en occident, est

inventé et fréquemment utilisé dans les transactions, conjointement à la découverte et à l’utilisation du papier. Le taux d’intérêt est cependant condamné, tout comme dans le monde chrétien à la même époque. L’or en provenance d’Afrique circule en abondance dans tout le monde musulman et jusqu’à la Chine. Les arabes contrôlent aussi, à cette époque, la totalité du commerce des esclaves sur les trois continents. La richesse économique aura pour conséquence le développement de la vie artistique, culturelle, littéraire (Les mille et une nuits), philosophique (la bibliothèque de Cordoue compte 400 000 volumes), religieuse et technique (de nombreuses inventions arabes et chinoises seront transmises à l’occident par le biais des réseaux de caravanes, comme la poudre et le papier).

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Bagdad : un des carrefours des échanges sur la route de la soie

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La Renaissance

• Les grandes découvertes géographiques qui, si elles commencent avec Marco POLO (1254-1324) et ses voyages en Chine, prennent un essor considérable avec Christophe COLOMB (1451-1506), qui « découvre » l’amérique en 1492, Vasco de GAMA (1469-1524), qui contourne l’Afrique et double le cap de Bonne-Espérance en 1498 et Fernand de MAGELLAN (1480-1521) qui meurt aux Philippes en 1521, pendant son voyage autour du monde dont son équipage reviendra cependant.

• • les débuts de l’imprimerie avec Johannes GUTENBERG (1400-1468) vers 1450

• • les débuts de la Réforme (protestantisme) initiés par Martin LUTHER (1483-1546) et Jean CALVIN (1509-1564). Cette période très riche sur le plan des faits et des idées économiques en annonce cependant un autre encore plus riche : la révolution industrielle.

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Les grandes découvertes géographiques

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4 – La Renaissance

• La Renaissance succède au Moyen-âge, et correspond schématiquement à deux étapes importantes de la pensée économique, le mercantilisme et la physiocratie. Chronologiquement, la renaissance s’étend donc pour nous de la fin du Moyen-âge à la révolution industrielle. Pour dater le début de cette période on peut choisir de nombreux faits symboliques.

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• • Les grandes découvertes géographiques qui, si elles commencent avec Marco POLO (1254-1324) et ses voyages en Chine, prennent un essor considérable avec Christophe COLOMB (1451-1506), qui « découvre » l’amérique en 1492, Vasco de GAMA (1469-1524), qui contourne l’Afrique et double le cap de Bonne-Espérance en 1498 et Fernand de MAGELLAN (1480-1521) qui meurt aux Philippes en 1521, pendant son voyage autour du monde dont son équipage reviendra cependant.

• • les débuts de l’imprimerie avec Johannes GUTENBERG (1400-1468) vers 1450

• • les débuts de la Réforme (protestantisme) initiés par Martin LUTHER (1483-1546) et Jean CALVIN (1509-1564). Cette période très riche sur le plan des faits et des idées économiques en annonce cependant un autre encore plus riche : la révolution industrielle.

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5 – La révolution industrielle et le début des temps modernes

• industrielle. Mot né sous la plume d’Adolphe BLANQUI (1798-1854), c’est le phénomène majeur du 19ème siècle dont les conséquences ont affecté et affectent toujours profondément l'économie et les idées économiques. Bien qu’elle se soit développé pleinement au 19ème siècle, elle débute en fait vers la fin du 18ème en Angleterre, par la mise en application à grande échelle de découvertes techniques qui vont affecter la production agricole, la production de vêtement, mais aussi les échanges commerciaux, à travers l’avènement progressif de moyens de transports plus rapides (bateaux et locomotives à vapeur).

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La période mercantiliste

• Le mot "mercantiliste" vient de l'italien "mercante" qui signifie "marchand". Cette doctrine économique prône le développement économique par l'enrichissement des Etats-nations au moyen de l’or d’abord, puis du commerce, mais aussi de l'industrialisation. Elle marque la fin de la prééminence des doctrines de l'Église dans l'organisation sociale.

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• Il existe donc plusieurs écoles mercantilistes qui se différencient principalement sur la façon de procéder pour accumuler la richesse. Nous allons donc étudier successivement :

• • Le mercantilisme espagnol, que l'on appelle ainsi parce qu'il est né en Espagne. On l'appelle aussi parfois le "Bullionisme" de l'anglais « bullion » (lingot). Ce mercantilisme est né de la préoccupation spécifique de l'Espagne qui était de conserver dans le pays l'or qui venait de ses conquêtes. On retrouve aussi ce souci au Portugal, en Italie ou d’autres pays européens tels l’Angleterre. L'augmentation de la richesse, selon cette « école », se fait donc par accumulation d'or et d'argent.

• • Le mercantilisme français, qui est représenté par des hommes tels que Jean BODIN (1530-1596), Antoine de MONTCHRESTIEN (1575-1621) ou Jean Baptiste COLBERT (1619-1683). Il s'agit toujours d'enrichir l'Etat, mais par le développement industriel. L'Etat doit donner l'exemple en créant de grandes activités comme par exemple des manufactures (c'est le nom que l'on donnait aux usines).

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• • Le mercantilisme fiduciaire qui a été expérimenté en France par l'Ecossais John LAW (1671-1729) est basé sur l'idée que le développement économique (donc l'enrichissement de l'Etat) ne peut se faire que s'il existe un système bancaire moderne, basé sur la circulation de billets émis par une banque centrale, ces billets étant eux-mêmes gagés sur l'or détenu par la banque. Cette conception entraîne la prise en compte d'un élément essentiel dans les conditions du développement : c'est la confiance que les agents économiques ont dans le système bancaire. L'expérience menée par LAW, sur laquelle nous reviendrons en détail, s'est soldée par un échec, ce qui a retardé de près d'un siècle la création d'un système bancaire moderne en France.

• • Le mercantilisme commercialiste, qui est représenté par des hommes tels que Josiah CHILD (1630-1699) et Thomas MUN (1571-1641).

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• En marge du mercantilisme qui s’étale sur trois siècles, d’autres conceptions économiques complètement différentes, se sont développées :

• • D’une part les précurseurs de l’économie politique classique : l’école de Salamanque au 16ème siècle et, entre la fin du 17ème siècle et jusqu’au delà du milieu du 18ème siècle des hommes comme William PETTY (1623-1687), Pierre Le Pesant, sieur de BOISGUILLEBERT (1646-1714), Richard CANTILLON (1680-1734), et David HUME (1711-1776) vont faire l'apologie de l'enrichissement par le commerce en général et le commerce maritime en particulier et se démarquer progressivement du mercantilisme pour devenir des précurseurs du libéralisme.

• • D’autre part communisme utopique : la volonté d'enrichissement prôné par le mercantilisme n'est pas partagée par tous les penseurs. Dès les débuts du mercantilisme, il y a en qui s’insurgent contre l'inégalité qui pourrait résulter du développement économique et qui développent des théories à la fois utopiques et communistes. Les deux principaux d'entre eux sont Thomas MORE (1478-1535) et Tommaso CAMPANELLA (1568-1639) que nous étudierons à la fin de ce chapitre. L’école de Salamanque, quant à elle, sera évoquée sommairement à la fin de ce chapitre, car ces théoriciens sont des précurseurs du libéralisme et leurs idées sont très différentes des pratiques mercantilistes

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Cadrage de la période mercantiliste

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Diversité des courants au sein de la période mercantiliste

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Les physiocrates • Littéralement, "physiocratie" signifie "gouvernement" (du grec Kratos) par

la nature ("physio"). C'est une doctrine économique qui peut être résumée à deux propositions.

• La première proposition est qu'il existe un ordre naturel gouverné par des lois. Le rôle des économistes est de comprendre et de révéler les lois de la nature telles qu'elles opèrent dans la société et dans l'économie. C'est de montrer comment ces lois opèrent dans la formation et dans la distribution des richesses. Pour les physiocrates il y a des lois économiques, de même qu'il y a des lois physiques ou physiologiques.

• La seconde proposition est que le devoir des hommes, et en particulier le devoir des gouvernants, est de se soumettre à ces lois en interférant aussi peu que possible avec leur jeu par des interventions intempestives. Les physiocrates sont donc à l'origine du libéralisme.