Heurts à Saint-Dizier: 14 interpellations dont trois mineurs Il y a 5 heures

PARIS (AFP) — Quatorze personnes, parmi lesquelles trois mineurs, ont été interpellées mardi à Saint-Dizier (Haute-Marne) dans le cadre de l'enquête sur les violences perpétrées dans cette ville le 4 octobre, a-t-on appris de source policière à Paris.

Ces interpellations ont été effectuées dans le cadre de l'enquête conduite par la sécurité publique de Saint-Dizier, a-t-on indiqué de même source.

La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a précisé à l'AFP que plusieurs de ces interpellations faisaient suite à des traces d'ADN prélevées sur les lieux des violences.

"Des traces d'ADN de plusieurs personnes interpellées ont été retrouvées sur les lieux, ce qui souligne l'importance de la police technique et scientifique. Des perquisitions sont en cours. Pendant les garde à vue, les investigations se poursuivent pour conforter les premiers éléments recueillis au cours de l'enquête", a précisé la ministre.

Le 4 octobre au soir, entre 30 et 40 jeunes, âgés de 12 à 20 ans, avaient attaqué un fourgon de pompiers et un véhicule de la Brigade anti-criminalité (BAC) intervenant près du centre commercial du quartier du Vert-Bois à Saint-Dizier. Les deux véhicules avaient été caillassés et frappés à coups de barres de fer.

En moins d'une heure, trois pompiers et un policier de la BAC avaient été légèrement blessés, 41 voitures incendiées ou dégradées, trois immeubles incendiés -la MJC, l'office public HLM et le local d'une agence de location automobil- et un abribus détruit par les casseurs.

Quelque 80 CRS étaient immédiatement venus épauler les forces de l'ordre locales.

Michèle Alliot-Marie s'était rendue sur place le 5 octobre, afin, a-t-elle rappelé jeudi à l'AFP, de "manifester son soutien aux victimes et veiller à ce que le dispositif de sécurité soit renforcé et que l'enquête et les investigations soient menées de manière approfondie".

"Je tiens à féliciter, pour leur efficacité et leur rapidité, tous ceux qui ont contribué à cette enquête", a souligné Mme Alliot-Marie.