HCFR l'Hebdo N°29

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N° 29 Edition du 30 novembre 2012

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Cinema, Music, Art

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N° 29

Edition du 30 novembre 2012

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N°29 - Edition du 30 novembre 2012

REDAC' CHEFFabi

REDACTEURSEldudo, Manitao17, Katam,

Lagauffre, Le Loup Céleste et Sontracteur

CONCEPTION ET MISE EN PAGEFabi

SOUTIEN ET PUBLICATIONSyntaxeror

CORRECTIONSFrahlt

PAGE DE COUVERTURE

Silent Hill Révélation 3D

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SOMMAIRE

MUSIQUE Cocoon Crash - K's Choice 4-5

A LIRE Le Maître & Marguerite - Mikhaïl Boulgakov 6-7

A L'AFFICHE The Impossible 8-9

Argo 10-11Looper 12-13

Le Jour des corneilles 14-15Sorties de la semaine 16-21

Silent Hill : Revelation 3D 22

7ème ART Moonrise Kingdom 23-28

BLU-RAY Sortie de la semaine : Puzzle 29-31

Red Lights – test 2D 32-33 Etat de guerre - test 2D 34-36

La Semaine prochaine 37

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Musique La critique de Manitao17

Cocoon Crash - K's Choice

Solo, duo, trio...souvent la recherche de composition d'un groupe musical est né avant même que l'on y songe.Renouveau vivifiant à la manière d'un "The Cranberries", K's Choice ravive un foyer belge d'un rock'n roll productif mais patient depuis Burt Blanca. Congratulé par le grand public au travers du célèbre "Not an addict" de 1995, le groupe réalise alors "l'invirtuosité" d'un succès à faible portée. Logiquement réarmé, c'est en 1998 qu'il enregistre l'album "Cocoon Crash" sous l'œil connaisseur de Gil Norton.

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Comme toute quête émérite, l'association familiale qu'est Sarah et Gert Bettens produit la diversité escomptée de tout opposé : la voix douce quasiment "Lennoxienne" qui nous mène, engourdis, dans des ballades lointaines comme dans "In your room" ou "Now is mine", jusqu'à la puissance assourdissante d'un "Cocoon Crash" ou d'un "Hide" aux cordes tonifiantes.Album d'un éclectisme instrumental aventureux, la liaison, la place, l'identité spéculative de l'ensemble des titres en fait aussi sa force. Couverture dynamique à faire tressaillir le "garde-manger", jusqu'à la sucrerie satinée guidée d'une guitare sèche comme dans "Winner", l'impression générale se magnifie de variété et bloque l'empreinte d'une composition transitive mais massive. Sons réactifs au silence du faux-rythme dans "Believe", mutation mélodique et retournement de courant électrique, les douceurs, les envolées, les attaques parcourent la nervosité corporelle de part en part sans jamais s'assoupir.Désir sous-jacent au plaisir spontané, l'écoute nécessite pourtant un amour redondant pour en découvrir le ravissement latent.L'ensemble se ficelle sans nouer le sens premier de l'album : l'homme n'est jamais un, sa pluralité, sa multiplicité restent sa richesse, et si en plus la nature a impulsé la rencontre du "divers" cela ne peut être que meilleur.Allez écouter et goûter à la fraternité d'un K's Choice dans "Cocoon Crash" cela reste un choix personnel, mais unique.

Manitao17

Plus de critiques sur le forum "Musique" : c'est ici

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A lire La critique de Eldudo

Le Maître & MargueriteMikhaïl Boulgakov

Parmi les chefs-d’œuvres de la littérature russe il en est un qui me tient particulièrement à cœur, il s’agit du Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov.Je n’aurais pas la prétention de faire une étude critique de ce livre moult fois commenté, étudié et disséqué ; j’aimerais juste vous faire partager la découverte de ce livre.Plus jeune, j’ai adoré l’Écume des jours de Boris Vian. J'y ai trouvé cette pincée de surréalisme livresque qui me laissait dans un monde imaginaire tout en m’écartant de la SF et de la Fantasy à la Tolkien. Bien plus tard, j’eus dans les mains le Maître et Marguerite. Et là, un sentiment d’être en territoire connu et apprécié m’a saisi. Un auteur russe était capable de surréalisme tout en conservant ce sens épique et tragique typiquement russe.

L’auteur a forcément une histoire tragique. Né en 1891, Mikhaïl Boulgakov a trente-sept ans lorsqu’il commence l’écriture d’un des chefs-d’œuvres de la littérature russe du XXieme siècle. Il est à ce moment là, interdit de publication par la police stalinienne. Il lui faudra quatre versions et plus de quinze ans pour achever ce livre. En fait, en 1941, un an après sa mort c’est sa femme qui achèvera la quatrième et dernière version. Le monde soviétique étant ce qu’il était, il a fallu attendre les années 70 pour que le Maître et Marguerite soit publié dans son intégralité dans l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques...

A la fois roman d’amour, comédie surréaliste burlesque à la russe (qui mieux qu’eux peut comprendre l’humour du désespoir) et conte fantastique le Maitre et Marguerite vous entraîne dans une bacchanale slave dont vous ne reviendrez pas entier. Bien sûr les allégories sont nombreuses dans ce livre écrit sous un régime de censure, les parallèles avec Ponce Pilate peuvent être pesants mais quel plaisir que de lire ce livre et de survoler Moscou sur un balai en compagnie de Marguerite.

Et l’histoire dans tout ça ?

En fait d’histoire, le Maître et Marguerite en narre trois qui s’entrecoupent et se répondent.

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La première trame narre les diverses visites de Satan à Moscou dans les années 30. Incarné sous les traits du magicien Woland, il sème la pagaille dans la pseudo élite littéraire moscovite de l’époque et panique le syndic de son immeuble. Woland est accompagné par diverses “personnes” dont le chat Béhémoth, sorte de chat du Cheshire en bien plus noir (d’esprit et de pelage).La seule personne les dénonçant se fait prestement jeter dans un asile de fous. Cet asile hébergera au fil du roman toutes les victimes des farces de Woland et de sa bande.C'est ici qu’apparaît le personnage du Maître, auteur désespéré et dépité qui a jeté au feu son manuscrit d’un roman évoquant les rencontres entre Ponce Pilate et Jésus Christ. Il se fait enfermer dans le même asile de fous que les victimes de Woland. Il a aussi rejeté son aimée Marguerite.La deuxième trame se situe à Jérusalem au début de notre ère ; elle raconte l’histoire de Ponce Pilate, tout du moins la fraction d’histoire qui le met face à Judas et Jésus. On y retrouve Woland en personnage secondaire. Enfin, la troisième trame révèle l’importance de Marguerite avec cette scène mythique du bal de minuit que donne Satan. Marguerite accepte un contrat de Satan lui proposant de devenir sa “maîtresse de maison” afin d’accueillir les invités, en échange elle choisit de retrouver son amant le Maître.Toute la trame montre Marguerite se préparant pour le bal, moralement et physiquement, de l'apprentissage du balai (elle devient sorcière) aux interrogations existentielles sur la morale, la sorcellerie et le diable. A la fin du livre les personnages des trois trames se rejoignent en se rendant à ce bal.Faust n’est pas loin. L’URSS de l’époque non plus, Woland/Satan est le piment "titilleur" et farceur qui démonte cette URSS austère et craintive des années 30. Satan n'est pas forcément le mal, il lutte contre la censure omniprésente à l’époque. Mais hormis ces considérations intellectuelles développées dans de nombreuses thèses et études, le Maître et Marguerite est un roman flamboyant. Si la partie à Jérusalem est un peu terne et froide, celle à Moscou est burlesque au possible avec les différentes farces de Wolan et la partie avec Marguerite est merveilleuse (au sens ancien) et très épique.Un roman particulier mais tellement attachant. A lire avant tout autre roman russe pour peu que vous aimiez les ambiances fantastiques

ed

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A l'affiche Les critiques de Lag@uffre

The Impossible

"L’histoire d’une famille prise dans une des plus terribles catastrophes naturelles récentes. The Impossible raconte comment un couple et leurs enfants en vacances en Thaïlande sont séparés par le tsunami du 26 décembre 2004. Au milieu de centaines de milliers d’autres personnes, ils vont tenter de survivre et de se retrouver. D’après une histoire vraie."

Date de sortie : 21 novembre 2012

Durée : 1H 47min

Réalisé par : Juan Antonio Bayona

Avec : Naomi Watts, Ewan McGregor, Tom Holland

Genre : Drame

Nationalité : américaine, espagnole

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Impatient de retrouver le réalisateur de l’excellent Orphelinat, je me suis jeté dessus.

Dès les premières images, j’ai retrouvé cet art du découpage, à la fois classe et discret qui en fait un bon héritier du cinéma classique que je chéris. Tout est bien en place, sonne juste, même le petit « found footage » du tout début qui déboite en deux secondes ces pauvres ersatz de réalisateurs qui s’épanchent dessus depuis 5 ans.On bascule très vite dans le vif du sujet, on reste scotché pendant de longues minutes devant l’ampleur du désastre, de la reconstitution effrayante d’un tel phénomène mais surtout d’un tel drame. On reste toujours au niveau des personnages, en insistant sur l’aspect sensoriel avec notamment un son extrêmement travaillé, aussi bien dans le gigantisme que dans le détail quand le calme revient. Tout est limpide, évident, effrayant. On ne verse jamais dans le spectaculaire ou dans le mauvais goût.

Dur ensuite de décrire le métrage sans trop en dévoiler, et à ce sujet vous ferez bien d’éviter la bande-annonce, bien indiscrète.

La suite va toucher des zones assez peu balisées et on ne peut qu’applaudir ce mélange de crudité et de délicatesse.

Je dois avouer que la dernière partie du film m’a un peu perdu. On retrouve quelques effets de mise en scène mélo assez faciles et déjà vus, là où le départ sonnait d’une intransigeance forçant le respect. Heureusement une dernière séquence un peu rappel vient pour redonner du sens à tout ce que l’on vient de voir et surtout à ce que vient de vivre l’un des personnages principaux. Un moment qui mélange encore la force, l’horreur, et la grâce avec une évidence fascinante. Un moment fort et ce malgré un scénario qui peine à rester intense tout du long.

PS : Une pensée pour l’équipe du film, qui a vraiment dû galérer sur cette reconstitution. Un cauchemar pour une équipe mise en scène.

Lag@uffre

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A l'affiche Les critiques de Lag@uffre

Argo

"Le 4 novembre 1979, au summum de la révolution iranienne, des militants envahissent l’ambassade américaine de Téhéran, et prennent 52 Américains en otage. Mais au milieu du chaos, six Américains réussissent à s’échapper et à se réfugier au domicile de l’ambassadeur canadien. Sachant qu’ils seront inévitablement découverts et probablement tués, un spécialiste de "l’exfiltration" de la CIA du nom de Tony Mendez monte un plan risqué visant à les faire sortir du pays. Un plan si incroyable qu’il ne pourrait exister qu’au cinéma."

Date de sortie : 07 novembre 2012

Durée : 1H 59min

Réalisé par : Ben Affleck

Avec : Ben Affleck, Bryan Cranston, John Goodman

Genre : Thriller, Drame

Nationalité : américaine

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Leurré par l’emballement général et le pitch on ne peut plus sympathique, je me suis laissé aller à tenter le dernier Affleck, dont je n’avais pas particulièrement goûté le Gone Baby Gone. Quelle ne fût pas mon erreur.

Je me suis retrouvé devant un bon téléfilm qui aime à montrer qu’il sait recréer des ambiances d’époque et jouer sur les registres.

Le scénario prend le côté factuel de la chose et jette aux oubliettes toutes les possibilités de caractérisation qui s’offraient à lui. Ce qui est bien dommage, car dès que le film s’attarde sur les personnages, on sent que cela peut décoller, mais ce n’est que survolé. Affleck s’entête alors à enchaîner les péripéties les plus rocambolesques au nom du sacro saint suspense. Quand je dis rocambolesque, il s’agit vraiment de vieilles ficelles, vues et revues, usées jusqu’à la moëlle, et que l’on n'a plus envie de voir, surtout dans un projet qui se la joue "reconstitution réaliste". Cela agace, et surtout cela ennuie.

Si ce n’était que ça. Mais la face la plus critiquable de ce film reste la manière qu’Affleck a de se mettre en avant. Le beau ténébreux (tiens, tu l’as vu mon torse ?), mais cool et qui a toujours raison…mais dont on ne saura rien d’autre. Ce choix implique en plus un manque d’interaction totale avec le groupe qu’il se doit d’exfiltrer. Vous pensiez que là au moins cela serait être intéressant, perdu ! On reste pantois devant la conclusion qui veut nous tirer des larmes, mais quand on ne sait rien des personnages dont on nous parle depuis 2 heures, ben... ça laisse complètement froid!

Ce projet manque d’un choix clair, les changements de directions s’enchaînent comme autant de cheveux sur la soupe, sans jamais approfondir une de ses facettes, et à la fin on est enfin sûr qu’on vient juste d’assister à un mauvais film.Soyez Prévenus.

Lag@uffre

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A l'affiche Les critiques de Lag@uffre

Looper

"Dans un futur proche, la Mafia a mis au point un système infaillible pour faire disparaître tous les témoins gênants. Elle expédie ses victimes dans le passé, à notre époque, où des tueurs d’un genre nouveau (les "Loopers") les éliminent. Un jour, l’un d’entre eux, Joe, découvre que la victime qu’il doit exécuter n’est autre que… lui-même, avec 20 ans de plus. La machine si bien huilée déraille… "

Date de sortie : 31 octobre 2012

Durée : 1H 50min

Réalisé par : Rian Johnson

Avec : Bruce Willis, Emily Blunt, Joseph Gordon-Levitt

Genre : Science-fiction, action

Nationalité : américain, chinois

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Une vraie bonne séance.

Premier avantage du film, avancer masqué. On commence gentiment avec un pitch accrocheur et une mise en place à la cool qui nous promet un petit polar sf marrant. On chavire rapidement dans un grand maelström temporel et sanglant, qui nous prend toujours à revers. On ne sait jamais dans quelle direction le scénario va partir, qui a tort ou raison, qui doit-on supporter.

On finit rapidement par abandonner les logiques de paradoxes temporels pour suivre l’angle d’attaque du film, les personnages. Le dilemme particulièrement singulier du héros et son double, les personnages secondaires fignolés aux petits oignons qui apportent toujours une part d’humanité tout en faisant avancer l’histoire,…Tant et si bien que la résolution, pourtant envisageable dès le départ, nous rattrape pour nous laisser à terre. Enfin un film qui a du caractère et qui se détache de tous ses films bâclés et impersonnels qu’un Hollywood à bout de souffle a pu péniblement nous proposer ces dernières années.

Tout n’est pas encore forcément rose, il y a vraiment de la mise en scène, mais l’image est encore assez quelconque. Les scènes d’action, bien que justifiées et pas trop étirées en longueur, ne sont pas encore tout à fait folles. Mais c’est bien peu de choses comparé aux qualités intrinsèques de Looper.

Bon film à tous.

Lag@uffre

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A l'affiche Les critiques de Lag@uffre

Le Jour des corneilles

D'après le roman éponyme de Jean-François Beauchemin

Au coeur de la grande forêt, le fils Courge grandit en petit sauvage, élevé par son père l'ogre dans l'ignorance du monde des hommes. Jusqu'au jour où le garçon découvre un village voisin et y fait la rencontre d'une petite fille de son âge...

Date de sortie : 24 octobre 2012

Durée : 1H 36min

Réalisé par : Jean-Christophe Dessaint

Avec : Jean Reno, Lorant Deutsch, Isabelle Carré

Genre : Animation

Nationalité : Français

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On a forcément envie d’aimer ce genre de projet. C’est français, ça a de l’ambition, c’est visuellement réussi…Les décors sont chatoyants, joliment étalonnés, le design, un peu naïf, est rattrapé par une animation de caractère et parfaitement fluide. Même les voix de Réno et Deusth, que je ne porte pas particulièrement dans mon cœur, sonnent juste.

Malheureusement, l’histoire n’est pas des plus passionnantes, malgré des intentions louables (nature, esprit, renoncement, acceptation,…). Le scénario est d’une linéarité consternante, on a toujours une longueur d’avance sur ce que va faire le personnage, il se passe exactement ce qu’on a pu envisager de notre siège de spectateur, aucune surprise ne vient poindre et rajouter une singularité, une originalité.De plus le climax de l’histoire ne se joue que sur le trauma dont on nous parle depuis le début. Ce n’est donc ni surprenant, ni particulièrement adapté au public enfantin, qui reste quand même le cœur de cible.

Un joli projet mais peut enclin à déchaîner les foules. C’est à double tranchant, car mettre autant de force dans une histoire pas imparable risque de miner le terrain pour ce genre de production à l’avenir (197 315 entrée en 3 semaines d’exploitation). Qui veut gagner la guerre doit mieux choisir ses batailles.

Lag@uffre

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A l'affiche Sorties de la semaine

Populaire

Comédie (01h51min) - Date de sortie : 28/11/2012

De Regis Roinsard

Avec Romain Duris, Déborah François

"Printemps 1958. Rose Pamphyle, 21 ans, vit avec son père, veuf bourru qui tient le bazar d’un petit village normand. Elle doit épouser le fils du garagiste et est promise au destin d’une femme au foyer docile et appliquée. Mais Rose ne veut pas de cette vie."

Mauvaise fille

Drame (01h48min) - Date de sortie : 28/11/2012

De Patrick Mille

Avec Izia Higelin, Carole Bouquet

"Louise apprend simultanément qu’elle est enceinte, et que sa mère est gravement malade. Le bonheur et la culpabilité, l’euphorie et la tristesse, l’amour filial et l’amour tout court.

Il faudra bien neuf mois pour gérer tout ça… "

Lola Versus

Comédie (01h27min) - Date de sortie : 28/11/2012

De Daryl Wein

Avec Greta Gerwig, Joel Kinnaman

"Quittée par son fiancé 3 semaines avant leur mariage, Lola décide de partir en voyage avec ses meilleures amies dans l'espoir de redonner un sens à sa vie."

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A l'affiche Sorties de la semaine

Chasing Mavericks

Drame (01h52min) - Date de sortie : 28/11/2012

De Michael Apted, Curtis Hanson

Avec Gerard Butler, Jonny Weston

"Lorsque, à 15 ans, Jay découvre que le mythique spot de Mavericks, où se forme l'une des plus grosses vagues du monde, se situe près de chez lui à Santa Cruz, l'adolescent fait appel à Frosty Hesson, une légende locale, afin de l'aider à s'y mesurer."

Operacion E

Drame (01h49min) - Date de sortie : 28/11/2012

De Miguel Courtois Paternina

Avec Luis Tosar, Martina Garcia

"Colombie, décembre 2007 : le monde entier attend la libération de deux otages des FARC, Clara Rojas et son fils Emmanuel né en captivité. Or quelques années plus tôt, le bébé a été confié de force par la guérilla à un pauvre paysan, José Crisanto."

Rebelle

Drame (01h30min) - Date de sortie : 28/11/2012

De Kim Nguyen

Avec Rachel Mwanza, Alain Lino Mic Eli Bastien

"Komona, jeune fille, raconte à l’enfant qui grandit dans son ventre l’histoire de sa vie quand elle a dû faire la guerre dans l’armée des guerriers rebelles d’un pays d’Afrique Centrale.Le seul qui l’aide et l’écoute est Le Magicien, un garçon de 15 ans qui veut l’épouser."

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A l'affiche Sorties de la semaine

Violeta

Biopic (01h50min) - Date de sortie : 28/11/2012

De Andrès Wood

Avec Francisca Gavilàn, Thomas Durand

"Violeta retrace le destin d’une femme hors du commun, ses succès et sa déchéance. De son enfance aux côtés d’un père alcoolique, en passant par son apprentissage de la guitare, son rapport brutal et déterminé à la maternité et au monde, ses engagements esthétiques et politiques, jusqu’à sa fin tragique. "

Tango libre

Drame (01h37min) - Date de sortie : 28/11/2012

De Frédéric Fonteyne

Avec François Damiens, Sergi Lopez

"JC, gardien de prison, est un homme sans histoire. Sa seule fantaisie consiste à suivre un cours de tango un soir par semaine. Un jour, il y rencontre une nouvelle venue, Alice. Le lendemain, il la retrouve avec surprise au parloir de la prison, elle rend visite à deux détenus... "

The Brooklyn Brothers

Comédie (01h38min) - Date de sortie : 28/11/2012

De Ryan O'Nan

Avec Ryan O'Nan, Michael Weston

"Largué par sa petite amie, Alex Logan, chanteur-compositeur, est sur le point d’abandonner son rêve d’être artiste. Il rencontre Jim, musicien révolutionnaire autoproclamé, qui le convainc de poursuivre son idéal. Ils fondent ensemble les Brooklyn Brothers !"

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A l'affiche Sorties de la semaine

Piazza Fontana

Thriller (02h00min) - Date de sortie : 28/11/2012

De Marco Tullio Giordana

Avec Valério Mastadrea, Pierfrancesco Favino

"Milan, le 12 décembre 1969, une bombe explose à la Banque Nationale d'Agriculture sur la Piazza Fontana, faisant 17 morts et 88 blessés. Le commissaire Luigi Calabresi, chargé de l'enquête, s'oriente vers les milieux d'extrême gauche et d'extrême droite..."

L'Age atomique

Drame (01h08min) - Date de sortie : 28/11/2012

De Helena Klotz

Avec Elliott Paquet, Dominik Wojcik

"Victor et Rainer se retrouvent un samedi soir pour zoner ensemble. Alors qu’ils traversent Paris, les rencontres et désillusions s’enchaînent. Mais tandis que la nuit les emporte, ils s’éloignent de la ville vers la forêt."

Best Plans

Drame (01h43min) - Date de sortie : 28/11/2012

De David Blair

Avec Adewale Akinnuoye-Agbaje, Stephen Graham

"Danny a pris sous sa protection Joseph : un géant qui a gardé la naïveté d'un enfant. Vivant d’expédients et de petits larcins, Danny se voit obligé de profiter de l'innocence de Joseph pour rembourser ses dettes auprès du parrain local."

Page 20: HCFR l'Hebdo N°29

A l'affiche Documentaires

Les Roses noires

Documentaire (01h14min) - Date de sortie : 28/11/2012

De Hélène Milano

"Coralie, Kahina, Moufida, adolescentes âgées de 13 à 18 ans, vivent en banlieue parisienne ou dans les quartiers nord de Marseille. Elles parlent de leur langue maternelle, de la langue des cités, de l’école, de leurs difficultés face au langage normé."

California Dream 3D

Documentaire (01h30min) - Date de sortie : 29/11/2012

De Cameron Hughes

Avec Damien Boisseau

"Cameron Hughes débarque à San Francisco pour un road-movie à travers la Californie. Le but de son voyage : explorer le rêve californien. Il veut découvrir tout ce qui a façonné la légende. Il part ainsi à la rencontre de cette terre qui a inspiré tant de générations de pionniers."

Les Invisibles

Documentaire (01h55min) - Date de sortie : 28/11/2012

De Sébastien Lifshitz

"Des hommes et des femmes, nés dans l'entre-deux-guerres. Ils n'ont aucun point commun sinon d'être homosexuels et d'avoir choisi de le vivre au grand jour, à une époque où la société les rejetait. Ils ont aimé, lutté, désiré, fait l'amour."

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A l'affiche Animations

Niko le petit renne

Animation (01h17min) - Date de sortie : 28/11/2012

De Kari Juusonen, Jorgen Lerdam

Avec Vuokko Hovatta, Eric carlson

"Tandis que son père est toujours absent à sillonner le ciel dans la brigade du Père Noël, Niko le petit renne voudrait que ses parents se retrouvent et qu’ils forment enfin une vraie famille. Mais sa mère a une surprise pour Niko : elle a rencontré quelqu’un, Lenni... "

Les Cinq légendes

Animation (01h37min) - Date de sortie : 28/11/2012

De Peter Ramsey

Avec Chris Pine, Isla Fisher

"L’aventure d’un groupe de héros, tous doués de pouvoirs extraordinaires. Emmenées par Jack Frost, un adolescent rebelle et ingénieux, ces cinq légendes vont devoir, pour la première fois, unir leurs forces pour protéger les espoirs, les rêves et l’imaginaire de tous les enfants."

La Folle escapade

Animation (01h41min) - Date de sortie : 28/11/2012

De Martin Rosen

Avec John Hurt, Richard Briers

"Dans les près paisibles du fond de l’Angleterre, vit une communauté de lapins, jusqu’au jour où un terrible incendie menace leur terrier. Un petit groupe décide alors de s’évader, traversant la campagne, à la recherche d’une nouvelle garenne."

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A l'affiche Sorties de la semaine

La critique de SONTRACTEUR

Silent Hill : Revelation 3D

Epouvante-horreur (01h34min)

Date de sortie : 28/11/2012

De Michael J. Bassett

Avec Adelaide Clemens, Sean Bean

"Depuis des années, Heather Mason et son père n’ont jamais cessé de fuir, échappant à chaque fois de justesse aux mystérieuses forces qui les pourchassent. La veille de ses 18 ans, en proie à de terrifiants cauchemars, Heather doit faire face à la disparition de son père."

Cette suite du premier "SILENT HILL" est, tout comme l'a été le premier, esthétique-ment très réussie. On voit que la déco et les designers en effets spéciaux se sont écla-tés. Et tout comme pour le premier, on se moque de l'histoire. D'ailleurs, il n'y en a pas. Donc pas de scénario et un jeu des acteurs réduit à de simples gesticulations dans un univers 3D virtuel. Mais très joli. Au moins le premier opus avait la surprise pour lui. Ils nous ont même resservi la scène des infirmières. C'est d'ailleurs la plus réussie, avec quelques effets 3D bien jaillissants, mais ça fait pas beaucoup au final.

Sontracteur

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7ème Art La critique de Katam

Moonrise Kingdom

Fiche technique

Synopsis

" Dans les années 60, sur une petite île de la Nouvelle Angleterre un jeune orphelin, Sam, fuit son camp scout à la recherche de son amante Suzy, pendant que le reste de l'île lance les recherches pour le retrouver."

Réalisateur: Wes AndersonAvec: Jared Gilman, Kara Hayward, Bruce Willis, Edward Norton, Bill MurrayDurée: 94 minGenre: Drame, ComédieAnnée De Production: 2012Date De Sortie Française: 16/05/2012Pays: Etats-UnisNote IMDB: 8,0/10Metascore: 84/100

Page 24: HCFR l'Hebdo N°29

Moonrise Kingdom est le 7ème long métrage de Wes Anderson, il fut le film d'ouverture au 65ème Festival de Cannes, et bien qu'il n'ait reçu aucun prix, il fut nominé pour la Palme d'Or. Le film se focalise sur l'odyssée de deux jeunes amoureux isolés dans un petit archipel d'îles miniatures, fuyant les adultes afin de vivre leur histoire isolés de leurs influences. Le film aborde cette histoire avec un grand lyrisme et une sorte de naïveté délicieuse, habilement adapté à l'âge des deux principaux protagonistes sans pour autant abandonner la dure réalité.

Page 25: HCFR l'Hebdo N°29

Le film débute par opposer et étrangement rapprocher les deux styles de vie de nos deux jeunes amants, d'un côté un camp scout étrangement adulte, de l'autre une maison de poupée désordonnée, de l'un un absent, de l'autre une omniprésente. De là Wes Anderson s'emploiera à développer la narration d'une aventure où les deux amoureux fuiront en permanence l'emprise destructrice de la plupart des adultes, et où les enfants réagissent en adultes et les adultes en enfants. En effet dans Moonrise Kingdom les jeunes réagissent sérieusement, de manière organisée, font de grand discours lyriques et savent créer et apprécier l'art. Même graves, responsables et éloquents ils ne sont pas animés des sentiments négatifs des adultes, ils savent faire marche arrière, s'excuser et changer d'orientation. L'inversion des valeurs est d'autant plus visible que la plupart des adultes ne savent pas gérer leur vie, ils trompent, blessent, gesticulent sans but et ne savent absolument pas communiquer. Il devient très clair que le film est une ode au premier amour, inconditionnel, pur et éternel. Par celui-ci ils transforment leur fugue en aventure formidable à l'image du titre du film, Moonrise Kingdom est en effet le titre qu'ils choisissent pour nommer la baie où ils fondent leur nid d'amour. La plupart des adultes sensés avoir la responsabilité des enfants sont ceux qui justement les font le plus souffrir, et s'intéressent finalement plus à eux-même qu'à leur progéniture. De même les services de protection de l'enfant ne sont qu'une entité inhumaine, avatar des lois sans considérations éthiques. Toutefois le film n'est pas entièrement défaitiste vis-à-vis de la vieillesse, deux personnages aux grands cœurs viennent en secours aux enfants, mais cela se fait au détriment de leur propres intérêts. Et pourquoi 1960 me direz-vous ? Wes Anderson a déclaré qu'à l'orée de leur majorité le monde des deux amants aura énormément changé et que cette période heureuse de l'histoire américaine aura disparu.

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Visuellement le film est un juste héritier des précédents films de Wes Anderson. Les mouvements de caméra sont millimétrés et très géométriques, à l'image des premières scènes du films. La composition est très importante également, chaque plan étant très bien construit et servant un propos particulier. Les couleurs pastels impriment la plupart des lieux clos habités par les adultes, et il est important de remarquer l'esthétisme très "maison de jouet" des décors. En effet les adultes vivent dans des lieux aux couleurs vivantes mais étrangement artificiels, de plus ils semblent s'intégrer directement au décor à l'exception des deux protagonistes principaux. De la maison de Suzy au bureau des services sociaux, chaque endroit possède sa propre teinte majeure. Les costumes sont également très importants et ont fait l'objet d'une attention toute particulière à la manière d'une pièce de théâtre, reflets de leur propre psychés. Tout ceci confère à Moonrise Kingdom un impressionnant cachet artistique et une richesse graphique rare dans l'industrie cinématographique américaine, permettant aux acteurs et aux décors de fonctionner de concert.

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Confier à deux acteurs débutants les deux rôles principaux aurait pû être très dangereux pour Anderson, surtout lorsqu'ils sont entourés par des stars confirmées comme Murray ou Willis, et pourtant le tout fonctionne d'une parfaite manière et on ne peut s'empêcher d'être admiratif devant la performance de ces deux jeunes artistes. J'ai particulièrement apprécié la prestation déconnectée de la réalité de Kara Hayward, qui sera sans conteste à surveiller dans les prochaines années si elle continue sur cette lancée. Les rôles secondaires occupés par Bruce Willis, Bill Murray, Edward Norton ou Tilda Swinton sont admirablement écrits et parviennent à ne pas étouffer leurs deux petits collègues. Ils servent tous une prestation de qualité, d'une grande justesse et surtout savent bien jouer dans le cadre établi par le réalisateur, entre drame et comédie. Il est important de noter que Wes Anderson avait établit une sorte de parrainage durant le tournage, par exemple Bruce Willis faisait répéter ses répliques à Jared Gilman. De la même manière il avait encouragé Gildman et Hayward à communiquer par lettres à l'image des deux personnages principaux du film. Moonrise Kingdom n'aurait jamais pu fonctionner d'une aussi belle manière sans la dévotion qu'y a porté le casting.

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La musique composée par Alexandre Desplat prend une part importante de l'ambiance posée dans Moonrise Kingdom bien qu'elle n'égale pas la virtuosité visuelle du film. Le film débute par un enregistrement décrivant certaines logiques de l'orchestration classique “The Young Person's Guide to the Orchestra” lorsque l'on nous présente la famille de Suzy et culmine d'une certaine manière lorsque Sam et Suzy danse dans la baie de Moonrise Kingdom au son de 'Le Temps de l'Amour” de Françoise Hardy.

Ce 7ème film est donc un excellent cru pour Wes Anderson. Un film rafraichissant qui réussit à narrer une histoire naïve sans tomber dans le niais, à faire cohabiter de jeunes acteurs débutants et des monuments du 7ème art, et surtout à rappeler à chacun les espoirs et la pureté du premier amour. Tout ceci est sublimé pas une esthétique magnifique et une composition parfaite. Le montage est totalement maitrisé et nous offre un récit sans temps mort d'une grande originalité. Bref un grand film qui devrait autant parler aux petits qu'aux grands !

8/10

Katam

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Blu-ray/Dvd Sortie de la semaine

PUZZLE

SYNOPSIS

"Maria del Carmen, femme au foyer, consacre sa vie à sa famille : son mari qu’elle aime toujours tendrement et ses enfants désormais adultes. Le jour de son anniversaire, elle reçoit un puzzle. Sa vie si bien organisée bascule lorsqu'elle se rend compte qu’elle a un don très spécial : elle peut assembler un puzzle à une vitesse incroyable… Lorsqu'elle retourne à la boutique pour en acheter un nouveau, une annonce l'intrigue : un homme cherche un partenaire pour participer à un tournoi de puzzle. Elle rencontre alors Roberto, riche et séduisant célibataire avec qui elle va passer ses après-midi à s’entraîner pour le championnat. Ces moments privilégiés qu'elle cache à ses proches lui procurent de nouvelles sensations. Enfin, elle prend le risque de vivre pour elle-même ..."

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Maria del Carmen...

Le film s'ouvre sur les mains de Maria qui préparent un repas d'anniversaire et pétrissent la pâte à pain. Ses gestes sont rapides, sûrs, parce que Maria del Carmen en a l'habitude. Femme au foyer aimante et dévouée, elle se coupe en quatre pour les siens. Jusqu'à s'oublier. Parce que ce gâteau qu'apporte à table Maria del Carmen... c'est le sien! C'est son anniversaire.

Maria del Carmen a 50 ans et n'existe qu'au travers de sa famille, refusant même l'aide de son entourage. Maria fait ce qu'elle estime être son devoir de mère et d'épouse.

Les invités partis, Maria déballe ses cadeaux et découvre un puzzle. Et pièce après pièce, à son rythme, selon ses règles, Maria assemble le puzzle. Le jeu va agir comme un révélateur. Au fil des heures, Maria construit l'image, un portrait de Nefertiti, mais elle découvre, ce faisant, qu'elle est aussi femme, avec des envies, des désirs, des besoins. Maria se découvre un partenaire de jeu, qu'elle cache à sa famille. Parce que c'est sa vie, son histoire, son activité à elle. Le puzzle devient son jardin secret.

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Ce film rappelle étrangement "Joueuse" où Sandrine Bonnaire voyait sa vie basculer grâce aux échecs. Ici les puzzles conduisent Maria vers un monde de sensations qui lui est inconnu. Elle va mentir, tromper, pour découvrir un sens à sa vie, pour goûter à la saveur de "j'existe!".

Il s'agit d'un premier film pour Natalia Smirnoff, la réalisatrice, et on ne peut d'ailleurs nier quelques défauts (de rythme, par exemple) mais je n'ai nulle envie de m'apesantir sur ceux-ci, tant ils n'ont qu'un impact mineur sur le plaisir de visionner cette oeuvre si fraîche.

Puzzle est un film poétique, à l'émotion discrète, aux sentiments pourtant intenses, un hymne à la femme, au jardin secret, une chronique sur l'émancipation des femmes d'Amérique du Sud mais aussi sur l'épanouissement des femmes en général.

Puzzle est une oeuvre tendre mais incisive, terriblement réjouissante lorsque Maria fait enfin exploser un sourire radieux sur son visage de femme enfin vivante!

Fabi

Sortie DVD : 04/12/2012

Bande-annonce : cliquez ici

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Blu-ray 2D Le test du loup céleste

Red Lights

Rodrigo Cortés

Le synopsis

Le Dr Margaret Matheson est une psychologue spécialisée dans l'étude des phénomènes paranormaux. Lorsque le légendaire médium Simon Silver refait surface après 30 ans d'absence, elle met en garde son assistant Tom Buckley. Mais celui-ci est déterminé à découvrir la vérité sur ce mystérieux et charismatique individu...

Le film

Porté par une ambiance pesante et des acteurs qui donnent le meilleur d'eux-mêmes (Cillian Murphy, Robert De Niro, Sigourney Weaver et Elizabeth Olsen), ce thriller hitchcockien old school signé Rodrigo Cortés s'intéresse aux phénomènes paranormaux qu'il déconstruit avec réflexion (même s'il laisse parfois planer le doute) en déroulant son intrigue en deux parties bien distinctes; l'une rationnelle et l'autre paranormal qui remet en cause les acquis de la première. Si la première moitié est aussi prenante qu'intrigante, la seconde plus horrifique souffre d'un script boiteux qui abuse de vieilles ficelles jusqu'à la surprenante chute finale (poétique et nihiliste) qui n'est pourtant pas aussi forte qu'attendue et surtout mal amenée. Red Lights n'en reste pas moins un thriller atmosphérique tout à fait recommandable.

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Fiche technique

- Format vidéo : 1080p AVC [2.35].- Pistes sonores : Anglais et Français (VFQ) DTS-HD Master Audio 5.1.- Sous-titres : Anglais et Français pour malentendants.Blu-ray Disc Région A Canadien.Éditeur : Alliance Vivafilm.Date de sortie :16 octobre 2012.

Le film

♥♥♥♥♥Le BD

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Critique technique

• Image : Une présentation propre, bien définie, remarquablement contrastée et volontairement très sombre (la photographie monochromatique est essentiellement composée d'ombres et parsemée de quelques éclairages rouges) dont les noirs profonds conservent heureusement les détails dans les zones peu éclairées.• Audio : Des pistes sonores atmosphériques et immersives qui utilisent à bon escient les cinq canaux pour disperser les ambiances (notamment dans l'université, l'hôpital et les salles de spectacle), surprendre (les voix qui se trimballent d'une enceinte à l'autre et les effets de sursaut) et transporter le spectateur (la diffusion troublante du score de Victor Reyes).

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Blu-ray 2D Le test du loup céleste

Etat de guerre (5 Days of War) de Renny Harlin

Le synopsis

Août 2008, le journaliste américain Thomas Anders et son cameraman Chris se rendent en Géorgie afin d’être les premiers à couvrir un conflit imminent avec la Russie. En route vers l’Ossétie du Sud, Thomas et Chris rencontrent une jeune Géorgienne, Tatia, qui les guide au milieu des bombardements massifs et des exécutions sommaires. Les trois protagonistes filment des crimes brutaux et injustifiés afin de les diffuser dans le monde entier, mais ils sont faits prisonniers avant de pouvoir transmettre les images. Ils savent alors que leurs vies ne tiennent plus qu’à une carte-mémoire, pièce compromettante pour les Russes...

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Le film

En s'attaquant au film de guerre et plus précisément aux cinq jours de conflit armé russo-géorgien de 2008 à travers les yeux de deux journalistes de guerre (les très bons Rupert Friend et Richard Coyle), Renny Harlin propose un film hommage aux correspondants de guerre qui oscille entre l'actionner généreux qui ne fait pas dans la dentelle (les scènes d'action sont explosives) et le drame géopolitique. Alors oui, quelques problème de rythme viennent entacher la première partie et certains choix narratifs sont contestables (la prise de position est trop marquée), mais cet Etat de guerre qui n'occulte jamais l'horreur vécu par les civils (de nombreuses images choquantes parsèment le récit) reste un film de guerre intense qui assure très efficacement le spectacle.

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Critique technique

• Image

D'une propreté réjouissante, ce transfert HD bien détaillé au piqué incisif, à la profondeur de champ idyllique, aux couleurs chaudes et aux contrastes solides est d'une grande beauté malgré d'infimes traces d'artefacts de compression.

• Audio

Des pistes sonores vigoureuses et très dynamiques qui disséminent en permanence des effets sur l'ensemble des canaux avec autant d'équilibre que de précision pour un résultat assurément démonstratif.

Fiche technique

- Format vidéo : 1080p AVC [2.35].- Pistes sonores : Anglais, Français (VFQ) et Allemand DTS-HD Master Audio 5.1.- Sous-titres : Français et Allemand.

Blu-ray Disc Région B Français.Éditeur : E1 Entertainment.Date de sortie : 1er septembre 2011.

Film

♥♥♥♥♥Blu-ray Disc

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La semaine prochaine

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Des "Coups de coeur" et toujours nos tests Blu-ray (2D et 3D).

Rendez-vous le vendredi 7 décembre 2012 pour

L'HEBDO n°30