HCFR Hebdo N°40

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N°40 - Edition du 12 avril 2013

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Music, Cinema, Art

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N°40 - Edition du 12 avril 2013

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SOMMAIRE

A L'AFFICHE Sorties de la semaine 3-8

7ème ART Polytechnique 9-12

MUSIQUE Willy Seville 13-17

Mary J. Blige 18-19

A LIRE Le Palais des rêves 20-21

BLU-RAY American History X 22-24

Death Race : Inferno 25-27Willow 28-30

Silent Hill Revelation 3D 31-34Les Mondes de Ralph 3D 35-38

La Semaine prochaine 59

Edition

du 12 avril 2013

REDAC' CHEFFabi

REDACTEURSEldudo, Manitao17, Katam

Le Loup Céleste, Astrorock,

CONCEPTION

ET MISE EN PAGEFabi

SOUTIEN ET

PUBLICATIONSyntaxeror

CORRECTIONSFrahlt

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A l'affiche Sorties de la semaine

Pieta

Drame (01h44min) - Date de sortie : 10/04/2013De Kim Ki-dukAvec Lee Jung-Jin, Min-soo Jo

"Abandonné à sa naissance, Kang-do est un homme seul qui n’a ni famille, ni ami. Recouvreur de dettes sans pitié et sans compassion, il menace ou mutile les personnes endettées dans un quartier destiné à être rasé."

Les CroodsAnimation (01h32min) - Date de sortie : 10/04/2013De Chris Sanders, Kirk DeMiccoAvec Nicolas Cage, Ryan Reynolds

"Les Croods est l’histoire de la première famille moderne du monde. Elle se déroule à une époque jusqu’à présent inconnue, l’ère Croodéolithique – lorsque Mère Nature en était aux premières étapes de ses expériences, dont le résultat était une flore et une faune bizarres."

Bande-annonce : cliquez ici

Le Temps de l'aventure

Comédie dramatique (01h45min) - Date de sortie : 10/04/2013De Jérôme BonnellAvec Emmanuelle Devos, Gabriel Byrne

"Une journée. Un train. Deux inconnus. Des échanges de regards, le cœur qui bat. Le regarder partir, le perdre à tout jamais ou s’offrir au temps de l’aventure ? Et si la vie d’Alix basculait…"

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A l'affiche Sorties de la semaine

Des gens qui s'embrassent

Comédie dramatique (01h40min) - Date de sortie : 10/04/2013De Danièle ThompsonAvec Eric Elmosnino, Lou de Laâge

"Ça tombe mal l’enterrement de la femme de Zef pendant que Roni marie sa fille ! Cet événement inattendu aggrave les conflits entre les deux frères que tout sépare déjà : métiers, femmes, austérité religieuse de l’un, joie de vivre de l’autre..."

Mariage à l'anglaise

Comédie (01h37min) - Date de sortie : 10/04/2013De Dan MazerAvec Rose Byrne, Rafe Spall

"Nat, ambitieuse cadre d’entreprise et Josh, romancier obstiné, sont prêts à tout pour que leur mariage tienne plus d’une année… Parviendront-ils à prouver à leurs proches la solidité de leur union ?"

The Act of Killing - L'acte de tuer

Documentaire (01h55min) - Date de sortie : 10/04/2013De Joshua Oppenheimer (II)

"Lorsque Joshua Oppenheimer se rend en Indonésie pour réaliser un documentaire sur le massacre de plus d’un million d’opposants politiques en 1965, il n’imagine pas que, 45 ans après les faits, les survivants terrorisés hésiteraient à s’exprimer."

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A l'affiche Sorties de la semaine

Le Repenti

Drame (01h27min) - Date de sortie : 10/04/2013De Merzak AllouacheAvec Nabil Asli, Adila Bendimered

"Algérie. Région des hauts plateaux. Un jeune homme court dans la neige trainant son balluchon. Rachid est un islamiste maquisard qui regagne son village grâce à la loi de "Concorde civile"."

Derrière la Colline

Drame (01h34min) - Date de sortie : 10/04/2013De Emin AlperAvec Tamer Levent, Reha Özcan

"Au pied de collines rocheuses, Faik mène une vie de fermier solitaire avec son métayer et sa femme. Quand arrivent de la ville son deuxième fils et ses petits-enfants, il les met en garde contre les nomades qui traversent la région. Tandis que se déroulent les vacances, la menace rôde, silencieuse et invisible."

Blanche Nuit

Comédie (01h27min) - Date de sortie : 10/04/2013De Fabrice SebilleAvec Fabrice Abraham, Pascal Demolon

"Pas facile pour un flic de se mettre dans la peau d'un comédien. C'est pourtant le dur destin d'Arthur, contraint de monter sur les planches pour infiltrer un groupuscule d'artistes terroristes aussi dangereux qu'inefficaces."

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A l'affiche Sorties de la semaine

Photo

Drame (01h16min) - Date de sortie : 10/04/2013De Carlos SabogaAvec Anna Mouglalis, Simão Cayatte

"Sa mère vient de mourir. Son père n'est pas celui qu'elle croyait. Sa quête vers la vérité la mène de Paris à Lisbonne entre le passé et le présent."

Les As de la jungle - Opération banquise

Animation (00h52min) - Date de sortie : 10/04/2013De David Alaux, Eric TostiAvec Céline Monsarrat, Emmanuel Curtil

"En Antarctique, le village des pingouins est attaqué par un groupe de morses. Deux pingouins arrivent alors dans la jungle et demandent des renforts aux animaux les plus bizarres et décalés..."

La Belle endormie

Drame (01h50min) - Date de sortie : 10/04/2013De Marco BellocchioAvec Toni Servillo, Isabelle Huppert

"Le 23 novembre 2008, l'Italie se déchire autour du sort d'Eluana Englaro, une jeune femme plongée dans le coma depuis 17 ans. La justice italienne vient d'autoriser Beppino Englaro, son père, à interrompre l'alimentation artificielle maintenant sa fille en vie"

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A l'affiche Sorties de la semaine

Casa Nostra

Drame (01h30min) - Date de sortie : 10/04/2013De Nathan NicholovitchAvec Céline Farmachi, Gilles Kazazian

"Les retrouvailles d’Hélène, Mathilde et Ben Scappini.Embarqués dans un road-movie pour rejoindre la maison de leur enfance, frère et soeurs se redécouvrent".

Le Mentor

Comédie (01h23min) - Date de sortie : 10/04/2013De Jean-Pierre MockyAvec Jean-Pierre Mocky, Solène Hebert

"Le film raconte l'histoire d'un monsieur d'un certain âge, SDF distingué, qui devient le mentor d'une jeune fille de 20 ans. Il va s'intéresser à elle et l'empêcher de faire des bêtises, notamment d'épouser un imbécile".

Under the Sea

Documentaire (00h40min) - Date de sortie : 10/04/2013De Howard HallAvec Jim Carrey

"Un voyage extraordinaire dans les profondeurs de l'Océan Pacifique et l'impact du réchauffement climatique sur la faune et la flore".

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A l'affiche Sorties de la semaine

Romanès

Documentaire (01h15min) - Date de sortie : 10/04/2013De Jacques Deschamps

"Alexandre Romanès s'appelait Bouglione, jusqu'au jour où il a claqué la porte du grand cirque familial. Vingt ans après, il a épousé Délia Romanès, chanteuse et fille de musiciens tsiganes de Roumanie".

Chaplin, Keaton, Etaix et ses pairs

Comédie (01h20min) - Date de sortie : 10/04/2013

"Programme de 5 courts métrages burlesques. Ce nouveau volet de la collection "Une mémoire en courts" est l’occasion de mettre en avant les courts métrages de Pierre Etaix, accompagnés à sa demande par les films de deux maîtres du burlesque américain qui l’ont inspiré."

OblivionAction (02h06min) - Date de sortie : 10/04/2013De Joseph KosinskiAvec Tom Cruise, Olga Kurylenko

"Sur une planète Terre devenue méconnaissable, la confrontation d’un homme avec son passé va le mener sur le chemin de la rédemption et de la découverte alors qu’il se bat pour sauver l’humanité de sa perte."

Bande annonce : cliquez ici

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7ème Art La critique de Katam

Polytechnique

Fiche technique

Réalisateur: Denis VilleneuveScénariste: Jacques Davidts, Eric Leca, Denis VilleneuveAvec: Maxim Gaudette, Sébastien Huberdeau et Karine VanasseDurée: 77 minGenre: DrameBudget: ?Année De Production: 2009Date De Sortie Française: 01/05/2009Pays: CanadaNote IMDB: 7,1/10Metascore: 61/100

SynopsisLe film met en scène le massacre de l'Ecole Polytechnique en 1989 pendant lequel 14 jeunes femmes furent abattues de sang froid par un tueur misogyne.

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La critique de Katam

Lorsque l'on parle de massacres perpétrés par des tireurs isolés dans des écoles, les premiers exemples que l'on a en tête sont généralement ceux de Columbine ou plus récemment celui de Virginia Tech. Néanmoins, de très nombreuses tragédies ont émaillé les dernières décennies et il est assez surprenant de constater que la quasi totalité d'entre elles ont été oubliées dans la mémoire collective. Celle dont le film raconte l'histoire s'est déroulé le 6 décembre 1989 dans l'enceinte de l'école Polytechnique de Montréal. Perpétrée par un seul tireur, Marc Lépine, âgé de 25 ans, celle-ci fera 14 victimes – toutes des femmes – et 14 blessés. Si cette histoire ne dira rien à la plupart des citoyens français, elle a néanmoins marqué le peuple québecois au fer rouge, et même de nos jours le souvenir de la catastrophe reste douloureux.

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Par son sujet, Polytechnique rappelle obligatoirement un autre film : Elephant. Sorti en 2003 et réalisé par Gus Van Sant, il se concentrait sur les prémices du massacre en filmant la vie ordinaire des étudiants. Toutefois si certains aspects du film de Denis Villeneuve pourront rappeler ce long-métrage, le but est ici tout autre puisqu'il est avant tout un film hommage. Le film ne s'intéressera pas tellement à la psyché du tueur ou à ses motivations, essayant de rester le plus distant possible. De plus le réalisateur a clairement exprimé ne pas vouloir donner une quelconque importance au tireur, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle le nom de Marc Lépine n'apparait pas lors du générique. Malgré cela il était impossible de réaliser le film sans indiquer les raisons de l'acte. Le tueur est en effet un misogyne antiféministe, semblant perdu et sans espoir, dont les actions étaient “inévitables” selon ses propres mots.

Il y a eu beaucoup d'études faites sur Marc Lépine mais évidemment aucune n'est parvenue à indiquer avec certitude s'il souffrait de troubles bipolaires, psychotiques ou s'il était tout à fait sain d'esprit. Le film préfère donc ne pas s’embarrasser d'éléments d'enquête, préférant une vision viscérale et subjective de l'horreur. Toutefois la violence graphique est relativement minimisée, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle le réalisateur a choisi de tourner en noir et blanc. Il est même assez paradoxal de remarquer que cette tragédie a été transformée en une œuvre d'art magnifique. La photographie est très inspirée et les mouvements de caméra rappellent furieusement les travaux du directeur de la photographie qui avait travaillé sur Enter The Void ou Irréversible. Et pourtant malgré cette beauté plastique l'on est réellement plongé au cœur de l'action, il s'agit réellement d'un tour de force de réussir à combiner ces deux éléments. Beaucoup de cadrages en disent plus que de long mots et permettent au film de gagner en profondeur de manière gracieuse.

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La musique se fait plutôt discrète la majorité du temps, insufflant périodiquement un vrombissement sourd et quelques notes de piano, violon et violoncelles. Comme des étincelles de vie malgré le chaos ambiant. Benoît Charest a composé ici une excellente bande-originale tout à fait en adéquation avec le film de Villeneuve.

Le film bénéficie également de la performance d'un trio d'acteurs principaux tout simplement excellents. Maxim Gaudette inspire réellement terreur et incompréhension, comme un béhémoth monolithique que seule la mort pourra stopper. En opposition, deux survivants joués par Karine Vanasse et Sébastien Huberdeau. Il était assez intelligent de montrer l'attitude et les effets de la tragédie sur ces deux personnages, après tout seul le personnage de Karine Vanasse était vraiment ciblé. Au final, le genre ne fait aucune différence sur la manière dont la tragédie a impacté leurs vies.

Polytechnique fut donc une excellente surprise pour moi, et je suis assez surpris de voir qu'il n'a été que peu présenté dans les festivals. L'impasse sur la recherche de la vérité faite en faveur de l'hommage dérangera sûrement certains spectateurs mais fait gagner au film un trait d'universalité. De plus cela n'aurait pas eu de sens de faire un tel choix alors qu'aucune enquête de police n'a tranché. De nombreuses informations n'ont par ailleurs jamais été présentées au public, jusqu'à la lettre même du tueur. Un film donc très efficace doté d'une beauté plastique inhabituelle, je ne peux qu'encourager les intrigués parmi vous à le regarder sans plus attendre !7,5/10

Katam

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Musique Astrorock Vintage

Willy DeVille

Willy…

Comment parler raisonnablement d’un mec qui a écrit cinq des trois plus belles chansons d’amour de l’histoire du rock, légendaire de son vivant, amoureux de Paris, fan d’Edith Piaf et de Charles Dumont, qui se produisait sur scène avec le micro enroulé de roses…Je vais tâcher d’y parvenir, mais ça va être dur..

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Cabretta (1977, Capitol). Un classique de 1977 Qui alterne les rocks sauvages et racés (« she’s so tough », « cadillac walk »), et les ballades (« can’t do without it »), qui vont devenir LA marque de fabrique de willy. Les influences hispanisantes sont déjà présentes (« spanish troll », « mixed up shook up girl »). Les chansons parlent pour l’essentiel d’amour.

Return to Magenta (1978, Capitol). Déjà un indispensable dès le second album. La production de Jack Nitzsche est sensationnelle, avec nappes de violons et tout le tremblement. La voix de Willy survole les Mink et nous prend aux tripes pour ne plus nous lâcher. Toujours cette alternance de rocks sauvages («soul twist) et de ballades hors du temps (« guardian angel », « just your friends »), d’espagnolades géniales (« desperates days »).

Sa carrière comporte plusieurs périodes.

Période Mink deville : Willy joue avec les Mink, une bande de mecs au look improbable et aux noms de mafieux italiens. On les assimile a la scène punk newyorkaise car ce sont des habitués du CBGB’s, ou officient régulièrement Blondie et tant d’autres passés a la postérité. Au niveau du style, rien a voir avec le punk, c’est du classique rock. Willy ne se distingue guère sauf par sa mise, un grand échalas embanané doté d'une voix originale.

Le Chat bleu (1980, Capitol). Un deuxième indispensable et un des plus beaux lp de 1980. Déjà cette superbe pochette bleutée où sa compagne de l’époque pose avec la panthère et le prénom « Willy » tatoué sur l’épaule. Le contenu est a la hauteur ! On est toujours dans le même style, les mêmes alternances d’ambiances, mais les compositions prennent de la hauteur. Et puis surtout, clôturant le disque, et précédé de la formidable ballade « just to walk that little girl home », il comporte LA chanson d’amour définitive : « heaven stood still », à même de faire pleurer le rocker le plus endurci et les autres, tous les autres.

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Backstreets of Desire (1992). On s’enfonce dans le médiocre et, paradoxe absolu, c’est cet album qui comporte sa reprise de « hey joe » pour laquelle il est le plus connu. Les carottes semblent cuites et Willy perdu pour la musique.

Where Angels Fear to Tread (1983, Atlantic). L’album de la chute. Pas grand-chose a sauver, sauf « rivers of tears », la bien nommée…

Coup de grâce (1981, Atlantic). C’est l’album de l’année pour le magazine Best. Willy passe chez Atlantic, le label des grands de la soul. Et de fait le son est plus moelleux. On se dit que la partie est gagnée, qu’il va rejoindre au firmament du rock les légendes de l’époque, Springsteen, U2…Car les compositions sont solides, séduisantes sans être racoleuses. Disque d’une grande cohérence mais sans la ballade de la mort qui tue.

Sportin' Life (1985, Polydor). Cela ne s’améliore pas vraiment avec ce disque où je sauve la très belle « I must be dreaming » du marasme.

Période Willy Deville. Willy s’exile a la Nouvelle Orléans, arbore un look à la Autant en emporte le vent, lavallière, chemises à jabots et dentelles, redingote, banane monumentale.

Victory Mixture ( 1990). On retombe dans le banal, hormis « beating like a tom-tom » et « ruler of my heart » dans la grande tradition tamla-motown.

Miracle (1987). Une forme de renaissance. Produit par Mark Knopfler, de Dire Straits. Emergent de cet ensemble inégal la chanson titre, très soul et l’époustouflante « nightfalls » qui se hisse presque au niveau de « heaven stood still ».

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Live (1993). Seconde résurrection avec ce très beau live ou il reprend le classique « stand by me » de Ben e King, délivre un « demiasado coraizon » de feu et interprète « heaven stood still » avec une profondeur inconnue jusque-là. La voix a évolué, toutes les fêlures d’une vie chaotique transparaissent et vous arrachent le cœur. Sur scène, c’est la fête avec des mariachis et des chœurs costumés carnaval.

Loup Garou (1995). On retombe dans l’anecdotique hormis la très sombre et magnifique "my one desire".

Horse of a Different Color (1999). Superbe, d’une très grande cohérence. Willy est DEVENU la Nouvelle Orléans, toutes les influences de la ville se retrouvent dans des compositions de très haut vol. Je prends tout tellement ca fait plaisir après tant d’errements et de désillusions! La très grande classe. Son troisième indispensable.

Live in Berlin (2003). Monumental. Nécessaire à tout amateur de musique, tous genres confondus. Précipitez-vous sur youtube (http://www.youtube.com/watch?v=ioxeqbQCvMo) pour vous donner une idée de l’ambiance de ce concert. Un vieil ami vous raconte une vie de musique. C’est crépusculaire, étreignant, mais en même temps pas sinistre (« bamboo road »). La voix a une profondeur inouïe, qui vous broie le cœur lentement, très lentement. Les interprétations de «spanish harlem», « stoorybook love », « let it be me », « night falls », « heaven stood still » atteignent des sommets rarement égalés dans l’émotion prodiguée.

Période Willy Deville Acoustic Trio. La plus émouvante. Willy est malade. Cancer. il se déplace très difficilement. Les concerts se déroulent assis, entre son pianiste et son contrebassiste. Toujours des roses…Le look est hors du temps, les cheveux très longs, la voix a pris une dimension crépusculaire, résumé de toute une vie, a l’instar de celle de Johnny Cash à la fin de sa vie.

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Crow Jane Alley (2005). Album inégal d’où émerge «chieva », « downside of town », « come a little bit closer ». L’ambiance est tex-mex. On est sur la frontière.

Pistola (2008). A oublier. Hormis la très belle « when i get home ».

Willy meurt le 7 aout 2009. Le legs est considérable, je l’ai écrit au début de cette chronique, cinq des trois plus belles chansons d’amour de l’histoire du rock. Une trajectoire d’une grande intégrité artistique, avec peu de haut et beaucoup de bas, mais sans compromis ou compromission.

Un des rares mecs dont je suis certain qu’il m’accompagnera jusqu’à ma mort.

Astrorock

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Musique La critique de Manitao17

"No More Drama"Mary J.Blige

La violence et la haine cristallisent les sentiments et amènent souvent à verbaliser les acceptions. Originaire du Bronx, milieu enflammé et à hauteur de sa réputation, Mary J.Blige, brassée d'une vie tentatrice et blasée de dérives subies, consommées, compose en 2001 l'album "No More Drama" hymne du R'n'B. Conséquence heureuse d'une survie fantastique, la magie de cet album réside dans l'insoumission, le réalisme, et la tranquillité vocale et néanmoins puissante de la chanteuse.

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Parcours parabolique entrecroisé de dé-chirures, la belle s'offre notamment à Ja Rule dans "Rainy Dayz" (seconde ver-sion de l'album) pour abîmer une carcasse déjà méri-tante. Elle s'associe aussi à Dr. Dre dans le "hit" "Family Affair" empreint de hip-hop "Bling bling" et autres joyeusetés épicuriennes initia-lement dédiées au laisser-aller d'un esprit en quête de libération et d'excep-tions culturelles.Appelant au rendez-vous céleste à coups de basses précises comme dans "Flying Away, ou recourant à la voix suave pour "In The Meantime", la création ombrageuse s'étend en clairière majestueuse où les chants de choral réchauffent le R&B et effleurent le Gospel.On comprend alors rapidement pourquoi le nom d'Aretha Franklin vient flirter avec l'incertitude d'une renommé fluctuante qu'est celle de M.J.Blige.Appuyé d'une mouvance uniforme, le rythme effraie les quelques accords de guitare contenue et fait apparaitre la rosace singulière de la "Reine de la Soul".L'essentiel des convergences musicales se concentrent durant les dix-huit titres en potion enchanteresse dans un creuset d'amertume constamment contextualisé et conceptualisé. Sans renier ses origines, l'artiste invite l'environnement dans son naturel, là où la nature crée le mouvement et, par essence, l'émotion.Alors pour éviter tout drame familial, un petit Mary J.Blige dans "No More Drama" devrait suffire à faire frémir les formes rondes et adoucir les angles durcis.

Manitao17

Extraits de l'album : http://www.youtube.com/watch?v=em328ua_Lo8 http://www.youtube.com/watch?v=u2PmxFhC65M

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A lire La critique de Eldudo

Le palais des rêvesIsmail Kadaré

Dystopie. Dystopie ? D’après wikipédia “Une dystopie, également appelée contre-utopie, est un récit de fiction peignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur.”

Dit comme ça, “Le palais des rêves” d’Ismail Kadaré est une dystopie. En effet que dire d’autre alors que ce livre raconte l’histoire de Mark-Alem et de son travail digne des pires heures de la Stasi.

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Mark-alem issu d’une grande famille de serviteurs de l’Etat est embauché dans dans la plus secrète, la plus puissante, la plus terrifiante institution qui se puisse imaginer : une administration chargée de collecter, jusque dans les provinces les plus reculées, les songes de chacun, de les rassembler dans un lieu unique, puis de les trier, de les classer, de les interpréter, afin de déchiffrer le destin du pays etde son tyran. Si Mark-Alem habite un pays imaginaire fortement inspiré de l’Albanie et de son leader historique et fou, ce n’est pas un hasard.En effet, c’est dans ce petit pays des Balkans qu’est né Ismail Kadaré. Son oeuvre a bien sur été nourrie par l’histoire de son pays: l’Albanie aussi introuvable sur une carte que connue pour son dictateur paranoïaque Enver Hoxha (ou Hodja). Une œuvre bien loin des mémoires de Nadine de Rotchild ou de Oui oui et la voiture jaune.

Un livre à lire pour toucher du doigt ce que peut être le totalitarisme extrême, un livre à ranger entre le Procès de Kafka et Ubu roi d’Alfred Jarry.

ed

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Blu-ray 2D Le test du Loup Céleste

American History X

Le synopsis

Cherchant à venger la mort de son père abattu par un dealer noir, Derek a épousé les thèses racistes d’un groupuscule de militants d’extrême droite et s’est mis au service de son leader, brutal théoricien prônant la suprématie de la race blanche. Un soir, il abat sauvagement, devant les yeux de son jeune frère Sanny, deux Noirs qui tentaient de lui voler sa voiture. Son incarcération va bouleverser ses croyances et à sa sortie de prison, il n’est plus le même. Mais Danny a rejoint à son tour les anciens « amis » de son aîné...

Année : 1998Durée : 118 minRéalisateur : Tony KayeActeurs : Edward Norton, Edward Furlong, Fairuza Balk, Stacy Keach, Elliott Gould

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Le film Ce film culte des années 90 qui brosse intelligemment le portrait au vitriol d'une jeunesse américaine néo-nazie violente et impitoyable, est une œuvre dérangeante à la mise en scène choc, à l'interprétation puissante, au scénario courageux et à l'efficacité mélodramatique certaine qui reste toujours aujourd'hui un grand film social contemporain.

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Fiche technique

Le film ♥♥♥♥♥Le Blu-ray Disc :

Format vidéo Pistes sonoresSous-titres

1080p24 (VC-1) / [1.85]

- Anglais Dolby TrueHD 5.1

- Français (VFF) Dolby TrueHD 5.1

Français

Région ÉditeurDate de sortie

B (France) Metropolitan Vidéo 16 juin 2009

Vers le forum

Blu-ray : ici

Le Blu-ray • ImageUn transfert HD honorable mais loin d'être percutant. D'un côté nous avons une définition qui n'est pas au niveau et qui accuse beaucoup de douceur, un piqué qui n'est pas vraiment pointu et des contrastes certes réguliers mais qui manque de richesse, et d'un autre côté nous avons une palette colorimétrique bien équilibrée et des noirs solides. Le résultat n'est pas désagréable mais l'éditeur nous a quand même habitué à beaucoup mieux.

• AudioDes pistes sonores calmes et réalistes dont la scène frontale est plus appuyée que l'activité des surrounds (quelques ambiances de la rue et de la prison) et du subwoofer. Reste des dialogues clairs et le score d'Anne Dudley qui est restitué avec emphase et c'est bien là le principal.

Le Loup Céleste

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Blu-ray 2D Le test du Loup Céleste

Death Race : Inferno

Le synopsis

Le détenu Carl Lucas - alias Frankenstein - est devenu un pilote de légende dans les courses à la mort organisées en prison. Alors qu’une seule victoire le sépare de la liberté, Lucas doit se lancer dans sa compétition la plus dangereuse : la première course à la mort dans le désert. À travers l’Afrique du Sud, dans l’Enfer du désert du Kalahari, Lucas va devoir lutter contre des adversaires sans scrupules, des complots, et les forces titanesques de la nature...

Année : 2012Durée : 105 minRéalisateur : Roel ReinéActeurs : Luke Goss, Dougray Scott, Danny Trejo, Tanit Phoenix

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Le film

Suite directe du précédent volet et préquelle immédiate du premier épisode (vous suivez ?), "Death Race : Inferno" est un excellent DTV boosté à l'adrénaline que les amateurs de grosses cylindrés, de bastons sanglantes, de jolies pépées, d'héros burinés, de rock qui tache et surtout de courses automobiles démesurées ne doivent manquer sous aucun prétexte. Surtout avec une mise en scène aussi stylisée et avec la présence de plusieurs gueules du cinéma d'exploitation. Bourrin, jouissif et spectaculaire !

Page 27: HCFR Hebdo N°40

Fiche technique

Le film ♥♥♥♥♥Le Blu-ray Disc :

Format vidéo

Pistes sonores Sous-titres

1080p24 (AVC) / [1.78]

- Anglais DTS-HD Master Audio 5.1- Français (VFF)

DTS 5.1

FrançaisAnglais pour

malentendants

Région Éditeur Date de sortie

B (France) Universal Pictures 26 mars 2013

Vers le forum

Blu-ray : ici

Le Blu-ray

• ImageUn niveau de détails poussé, une définition très affûtée, une profondeur de champ excellente, des couleurs désaturées et terreuses bien rendues, des contrastes savamment appuyés, des noirs profonds et une fluidité à toute épreuve. Cependant tout n'est pas parfait car les rares plans peu éclairés présentent un léger bruit vidéo.

• AudioDes pistes sonores de compétition qui parviennent à faire rugir les enceintes et le canal LFE avec une rare fureur. Des mixages pas très subtils donc mais pétaradants à souhait !

Le Loup Céleste

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Blu-ray 2D Le test du Loup Céleste

Willow

Le synopsis

Il était une fois un royaume peuplé de petits habitants appelés les Nelwyns. Ce peuple paisible était dominé par les Daikinis, gens de grand taille gouvernés par la cruelle reine Bavmorda. Or il advint qu’un prophète annonçât la naissance d’une princesse appelée à détrôner Bavmorda. La terrible reine ordonna alors de tuer tous les nouveaux-nés du royaume. Elora échappa au massacre et ce fut Willow, un jeune Nelwyn féru de magie, qui la recueillit. Mais Bavmorda n’avait pas dit son dernier mot...

Année : 1988Durée : 126 minRéalisateur : Ron HowardActeurs : Warwick Davis, Val Kilmer, Joanne Whalley, Jean Marsh

Page 29: HCFR Hebdo N°40

Le film

Même si les effets spéciaux ont aujourd'hui pris un coup de vieux alors qu'ils étaient révolutionnaires il y a 25 ans (le morphing), "Willow" reste un film d'héroic fantasy féerique, magique et même un peu cruel qui a marqué toute une génération de spectateurs, et qui continue de nous plonger au coeur d'un fabuleux voyage riche en prophéties et en magies au sein d'un univers peuplé de chevaliers improvisés, de nains attachants, de lutins hilarants, de trolls, de fées et de sorcières. Cultissime !

Page 30: HCFR Hebdo N°40

Fiche technique

Le film ♥♥♥♥♥Le Blu-ray Disc :

Format vidéo Pistes sonores Sous-titres

1080p24 (AVC) / [2.35]

- Anglais DTS-HD Master Audio 5.1

- Anglais Dolby Digital 2.0

- Français (VFF) DTS 5.1

FrançaisAnglais pour

malentendants

Région Éditeur Date de sortie

B (France) 20th Century Fox 03 avril 2013

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Blu-ray : ici

Le Blu-ray

• Image Tiré d'une superbe remasterisation 4K, voilà un transfert HD qui permet de redécouvrir "Willow" comme jamais auparavant. Le master, lumineux et d'une grande stabilité, est presque dénué de poussières (deux ou trois micro-taches), le grain cinéma d'origine a été conservé, l'encodage est solide, le piqué est fantastique (les flous présents dans quelques plans sont dus à des problèmes de focus et non au Blu-ray), les contrastes sont magnifiques et les couleurs, dont l'étalonnage a été volontairement modifié (tout est plus chaleureux qu'auparavant), enchantent.

• AudioDes pistes sonores 5.1 (la VF est un peu plus stridente et délivre des voix légèrement étouffées) à la spatialisation subtile mais qui ne manque pas de souffle, à la frontale dynamique, aux surrounds riches en effets, aux basses bien présentes et qui pour couronner le tout, diffusent le score de James Horner avec une ampleur jouissive.

Le Loup Céleste

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Blu-ray 3D Le test du Loup Céleste

Silent Hill Revelation 3D

Le synopsis

Depuis son plus jeune âge, Heather Mason a l’habitude de changer d’adresse très souvent avec son père. Sans vraiment savoir pourquoi, elle fuit. Pourtant, cette fois, elle est piégée. Pour sauver celui qui avait toujours réussi à la protéger et découvrir qui elle est vraiment, Heather va devoir affronter un cauchemar qui devient de plus en plus réel...Silent Hill.

Année : 2012Durée : 94 minRéalisateur : Michael J. BassettActeurs : Adelaide Clemens, Sean Bean, Kit Harington, Carrie-Anne Moss

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Le film

Plutôt proche du troisième jeu vidéo, "Silent Hill : Révélation" se veut la conclusion du film précédent mais ne lui arrive jamais à la cheville et s'avère même au final une déception qui ne fait pas honneur à la saga vidéoludique.

L'univers horrifique de Silent Hill est pourtant bien là avec ses décors cauchemardesques, ses sons bizarres, ses créatures abominables et ses personnages torturés qui se rapprochent visuellement de leurs modèles synthétiques, mais l'ambiance angoissante du premier opus a disparu pour laisser place à des jump scares insignifiants. Si l'intrigue était auparavant mystérieuse et intrigante celle-ci est devenue simpliste, bordélique et peu palpitante, sans oublier les révélations et coups de théâtre qui sont amenés avec la finesse d'un pachyderme. Un petit mot aussi sur les acteurs qui sont médiocres (si Kit Harington est charismatique dans la série "Game of Thrones" il est horriblement mauvais ici) et semblent peu concernés (Sean Bean est là en touriste). Heureusement, cette production horrifique évite le purgatoire grâce à sa mise en scène efficace et à ses nombreuses scènes d'action spectaculaires qui en mettent vraiment plein la vue, même si cette surenchère bafoue quand même l'esprit de la série.

"Silent Hill : Révélation" est donc une suite terriblement frustrante, car elle se veut juste divertissante et tape-à-l'œil au lieu d'être le voyage subtil et angoissant au coeur de l'enfer qu'elle aurait dû être. Un produit beau mais stérile en somme !

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• La 3D Une très bonne 3D native qui sert la narration et qui permet de s'immerger avec plus de conviction dans l'univers horrifique de Silent Hill même si elle souffre d'une diaphonie bien visible par endroit. Premièrement, la fenêtre de profondeur qui est toujours convaincante varie selon les trois univers visités par l'héroïne et s'amplifie fortement entre le monde réel où elle est discrète et les ténèbres où les décors semblent s'étendre à perte de vue. Deuxièmement, le détachement des éléments est très réaliste et la perception des volumes est épatante. Et troisièmement, les effets plus ou moins poussés de jaillissement (pluies de cendre, projections de sang, mains coupés, lames d'épée, têtes du Mannequin Monster) et de débordement (têtes et bustes des protagonistes, morceaux des décors, particules de fumée) assurent franchement le spectacle.

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Fiche technique

Le film ♥♥♥♥♥

Le Blu-ray Disc

Le Blu-ray Disc :

Format vidéo

Pistes sonores Sous-titres

1080p24 (MVC) /

[2.40]

- Anglais DTS-HD Master Audio 5.1

- Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1

Français imposés sur la

VO

Région Éditeur Date de sortie

B (France) Metropolitan Vidéo 28 mars 2013

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Blu-ray : ici

Le Blu-ray

• ImagePresque totalement dénué de grain (en dehors des flashbacks) voilà un transfert HD proche de la perfection dont le niveau de détails marquant, le piqué d'image vif, l'étalonnage variable des couleurs (chaudes ou froides selon les univers) et le taux de contraste élevé font plaisir à voir, à l'inverse des noirs qui sont certes bons mais pas toujours aussi profonds qu'attendus.

• AudioDes pistes sonores plus subtiles que le film qui utilisent de façon optimale l'espace sonore. La dynamique s'envole à plus d'une reprise, l'ensemble des canaux diffusent des effets glauques et/ou chocs avec beaucoup de précision et les basses sont lourdes à souhait.

Le Loup Céleste

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Blu-ray 3D Le test du Loup Céleste

Les Mondes de Ralph (Wreck-It Ralph)

Le synopsis

Dans une salle d’arcade, Ralph la casse est le héros mal aimé d’un jeu des années 80. Son rôle est simple : il casse tout ! Pourtant il ne rêve que d’une chose, être aimé de tous. Vanellope Van Schweetz quant à elle, évolue dans un jeu de course, fabriqué uniquement de sucreries. Son gros défaut : être une erreur de programme, ce qui lui vaut d’être interdite de course et rejetée de tous. Ces deux personnages n’auraient jamais dû se croiser et pourtant, Ralph va bousculer les règles et voyager à travers les différents mondes de la salle d’arcade pour atteindre son but : prouver à tous qu’il peut devenir un héros. Ensemble, arriveront-ils à atteindre leurs rêves ?

Année : 2012Durée : 101 minRéalisateur : Rich MooreDoubleurs : John C. Reilly, Sarah Silverman, Jack McBrayer, Jane Lynch (VO), François-Xavier Demaison (VF)

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Le film

Ce film Disney à l'animation sublime et au concept très original est un superbe hommage aux jeux d'arcade (surtout ceux des années 80), qui narre une aventure palpitante se déroulant dans 4 univers distincts aussi atypiques qu'imaginatifs : le jeu 8-bit "Felix Fix-it" façon "Donkey Kong", la gare de triage, le FPS HD "Hero's Duty" façon "Gears of War" et le jeu de course sucré "Sugar Rush" façon "Mario Kart".

L'histoire qui est au fond une belle histoire d'amitié est prenante et touchante, la mise en scène est bluffante, l'humour est omniprésent, l'action est très réussie, les références geek sont hilarantes (la séance de thérapie entre méchants), les dialogues sont savoureux, les personnages sont attachants (la petite peste Vanellope Van Schweetz est trop mimi) et la musique qui s'inspire de chaque univers traversé est euphorisante.

Un magnifique film d'animation qui s'adresse à toute la famille et qui titillera la fibre nostalgique des gamers. Une très grande surprise !

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• La 3D Une 3D irréprochable et immersive comme Disney en a le secret. La fenêtre de profondeur est très bonne sur l'ensemble du film avec des passages où elle devient carrément renversante (la séquence dans l'univers musclé de "Hero's Duty"), la sensation de volume est excellente, le détachement dans l'espace des éléments et personnages est optimal, de nombreux petits débordements (des éléments de décors s'extraient souvent du cadre) parsèment le film et quelques jaillissements modérés (particules de cendres, neige, étincelles, débris de décors, armes, mentos) dont un étonnant effet de lens flare amplifient la qualité de cette 3D.

• Bonus à ne pas manquer :Le prodigieux court-métrage poétique "Paperman" (7 min) qui a été primé dans le monde entier.

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Fiche technique

Le film ♥♥♥♥♥Le Blu-ray Disc :

La 3D

Format vidéo

Pistes sonores Sous-titres

1080p24 (MVC) /

[2.40]

- Anglais DTS-HD Master Audio 5.1

- Français (VFF) DTS-HD High Resolution Audio 5.1

Anglais et Français

Région ÉditeurDate de sortie

B (France) Walt Disney France05 avril

2013

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Blu-ray : ici

Le Blu-ray

• ImageLe niveau de définition et la précision du piqué sont sensationnels, la palette colorimétrique est aussi nuancée que riche en couleurs (les environnements ultra acidulés de "Sugar Rush"), les contrastes sont splendides (l'univers sombre du FPS moderne "Hero's Duty") et les noirs idylliques. Un transfert HD absolument parfait !

• AudioDes pistes sonores hyper convaincantes dont la richesse et l'équilibre du mixage, l'intelligibilité des voix, la finesse de la spatialisation, la dynamique de la frontale, la ventilation des canaux arrières et l'ampleur du canal LFE sont un enchantement pour les oreilles.

Le Loup Céleste

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