HAROPA, partenaire-fondateur de SOLUTIONS COP21 et porte-voix des Solutions Climat

du secteur des transports et de la logistique

HAROPA s’engage pour le climat

Conférence de presse du 10 novembre 2015

Paris, Port de Suffren.

Ces 21 solutions seront à découvrir au Grand Palais sur le stand HAROPA, du 4 au 13 décembre 2015.

Contacts presse Nicolas BOUDET +33 (0)1 40 58 29 81 – +33 (0)6 74 35 22 17 - nicolas.boudet@haropaports.com

Marie HERON +33 (0)2 32 74 72 87 – +33 (0)6 79 69 36 09 - marie.heron@haropaports.com Agostinho DA SILVA +33 (0)2 35 52 54 42 – +33 (0)6 85 93 62 16 agostino.dasilva@haropaports.com

HAROPA en marche vers la COP 21

A l’occasion de la Conférence des Nations-Unies sur le Climat, HAROPA, partenaire fondateur de SOLUTIONS COP 21

qui réunit les acteurs économiques et de la société civile engagés pour le climat, a recueilli tout au long de l’année

les solutions imaginées dans le secteur du transport et de la logistique sur l’axe Seine.

Vingt-et-une initiatives portées par des entreprises, des institutions, des centres de recherche, des collectivités

et des associations pour lutter contre le dérèglement climatique ont été sélectionnées et seront valorisées tout au

long de la COP 21.

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SOMMAIRE

HAROPA ÉLU « BEST GREEN PORT IN THE WORLD »……………………………………………………………………… p.3

L’ENVIRONNEMENT, AU CŒUR DE LA STRATÉGIE DE HAROPA……………………………………………………… p.4

1ER AXE : HAROPA, PROMOTEUR DE SOLUTIONS LOGISTIQUES VERTUEUSES

- Le report modal : notre levier d’action

- Accompagner durablement les projets industriels et logistiques de nos clients

- Encourager les acteurs du transport maritime et fluvial

2ÈME AXE : DES EFFORTS CONTINUS POUR RÉDUIRE L’IMPACT DE NOS ACTIVITÉS - Planifier la gestion de nos territoires

- Notre politique de certification volontariste

- Des initiatives signées HAROPA

- HAROPA, espace d’accueil privilégié pour les industries innovantes

3ÈME AXE : INTÉGRER LES PORTS DANS LEUR ENVIRONNEMENT NATUREL ET URBAIN - Pérenniser les espaces naturels partagés au cœur de nos ports

- Réinventer en permanence l’interface ville-port

- Demeurer fidèles à notre démarche de dialogue constant

ILS RÉINVENTENT LA MOBILITÉ !....................................................................................................... p.8

HAROPA PORTE-VOIX DE 21 SOLUTIONS « TRANSPORT ET LOGISTIQUE » :

DU QUAI MARITIME AU CŒUR DES VILLES - Désengorger le centre de Paris

- Collecter les déchets par voie d’eau

- Remplacer cinq camions de livraison par une caisse mobile innovante

- Les céréales préfèrent le fleuve

- S’engager à « économiser » 45 000 camions sur les routes de France

- Et maintenant, le camionnage…

- Les déchets prennent la Seine

- Plus de 20 000 rotations de camions évitées

- Les céréales jouent la carte du ferroviaire

- Livraison dans Paris intra muros par le fleuve

QUAND NOS DÉCHETS DEVIENNENT RESSOURCES - Les déchets des uns sont les matières premières des autres

- Une centrale biomasse pour alimenter villes et usines

- Une péniche pour collecter les déchets

- Les déblais du Grand Paris, terreau de l’économie circulaire

TRANSPORT FLUVIAL, LOGISTIQUE : CAP SUR ZÉRO ÉMISSION - Des bateaux-Mouches non polluants

- Transports verts et compensation carbone

- Hub logistique responsable

- Du courant électrique le long de la Seine

- Promouvoir l’immobilier logistique… mais aussi la multimodalité

- « Little France », le yacht « zéro émission »

- Labelliser et valoriser les transports éco-responsables

ANNEXES……………………………………………………………………………………………………………………………………..… p.15

INVITATION : 5EME ANNIVERSAIRE DE L’ESI…………………………………………………………………………………..… p.22

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Une ambition environnementale reconnue

HAROPA ELU POUR LA 1ERE FOIS « BEST GREEN PORT IN THE WORLD»

Les acteurs de la chaine d’approvisionnement de la zone Asie-Pacifique ont désigné HAROPA « Best Green Port ». Dix-huit mille professionnels asiatiques du shipping et du commerce international ont ainsi reconnu l’engagement environnemental des trois ports de l’axe Seine. Après avoir élu le port américain de Long Beach en 2014, 18 000 lecteurs de la revue Asia Cargo News, leader de la presse professionnelle en Asie, ont désigné HAROPA - réunion des ports du Havre, Rouen et Paris- « Best Green Port in the world», devant les ports de Hambourg et Singapour. Le prix a été attribué le 24 juin à Hong Kong par Alaina Shum, General Manager, Aviation Logistics – Hong Kong International Airport. « Ce trophée international marque la reconnaissance par nos partenaires asiatiques de l’ensemble de notre politique environnementale, estime Nicolas Occis, président de HAROPA. Il prouve que l’on peut à la fois être le premier ensemble portuaire français et veiller au développement respectueux de nos territoires et des écosystèmes ». Une reconnaissance internationale C’est la première fois qu’un port européen est élu dans cette catégorie. A travers le « Best Green Port », importateurs-exportateurs, logisticiens, commissionnaires de transport et compagnies maritimes asiatiques saluent la qualité des initiatives environnementales impulsées par HAROPA. L’engagement environnemental de HAROPA se matérialise autour de deux axes essentiels : le développement des modes massifiés et la multimodalité d’une part, et l’encouragement d’initiatives efficaces en termes de lutte contre le réchauffement climatique d’autre part.

Cette reconnaissance internationale en faveur de l’environnement donne aux trois ports de l’axe Seine toute légitimité pour devenir porte-voix de solutions pour le climat COP 21

et porter les initiatives des entreprises qui s’engagent.

Plus d’informations sur www.asiacargonews.com

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L’ENVIRONNEMENT AU CŒUR DE LA STRATÉGIE DE HAROPA

Si le territoire de l’axe Seine, trait d’union entre Paris et sa façade maritime, recèle un potentiel commercial, touristique, patrimonial et industriel important, il concentre aussi des enjeux environnementaux, en particulier dans l’estuaire de la Seine. Ce corridor écologique forme un élément indispensable au bon fonctionnement des écosystèmes européens et en particulier des zones humides réparties de part et d’autre du fleuve. Dès lors, concilier le développement économique et l’environnement est un enjeu majeur pour les ports de HAROPA.

Chaque place portuaire a ses spécificités, fruits de son histoire et de son environnement naturel. Le Port du Havre, port d’estuaire, se situe dans une zone environnementale particulièrement sensible. Le Port maritime de Rouen, à 80 km de la mer, est un port d’estuaire dont une partie des terminaux dans la région rouennaise, est en interface avec la ville. Une caractéristique qui nécessite une prise en compte systématique des impacts des activités portuaires sur les riverains. Favoriser l’acceptabilité des activités industrielles et portuaires par les riverains est une problématique partagée également par Ports de Paris, entité composée de 60 ports urbains et 6 plateformes multimodales en Ile-de-France. La politique environnementale de Ports de Paris passe également par la promotion du transport fluvial, un mode qui permet une logistique « douce » et massifiée, à même de limiter les émissions de Gaz à Effet de Serre.

Naissance du Club Métier, pour mieux identifier le contexte environnemental de chaque port. Pour mettre en commun les bonnes pratiques et partager efficacement les retours d’expériences, un Club Métier Environnement a été constitué d’experts environnementaux des trois ports. Une innovation structurelle rendue possible par la réunion des ports de Rouen, du Havre et de Paris au sein de la bannière commune HAROPA.

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1ER AXE : HAROPA, PROMOTEUR DE SOLUTIONS LOGISTIQUES VERTUEUSES

(voir en annexes le développement des points ci-dessous)

Le secteur des transports contribue à hauteur de 27% aux émissions de gaz à effet de serre sur le territoire national (*). Dans ce contexte, les ports doivent contribuer à rendre le transport de marchandises plus rapide, moins cher, mais aussi moins polluant.

(*) source Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie http://www.developpement-durable.gouv.fr/Politiques-climat-et-efficacite,34283.html?onglet=themes

Le report modal : notre levier d’action

HAROPA bénéficie d’un positionnement géographique optimal en matière d’efficacité énergétique Premier port du range nord-européen touché à l’import et dernier port touché à l’export, HAROPA offre des transit-times compétitifs et, de facto, les solutions de transport les moins polluantes. Port maritime en estuaire, HAROPA bénéficie de l’axe Seine pour desservir efficacement, par voie fluviale, le deuxième bassin de consommateurs européens.

Le report modal : ou comment lier écologie et économie ? Le recours au report modal permet une économie de 35% des émissions de gaz à effet de serre (chiffre ADEME). La voie fluviale est également plus efficace énergétiquement que le mode routier : 1 kg de pétrole permet de déplacer 83 tonnes par voie fluviale sur 1 km (contre 39 tonnes seulement par camion). L’axe Seine constitue donc un véritable atout logistique durable pour HAROPA. -> Le transport fluvial émet en moyenne 5 fois moins de CO2 à la tonne transportée que le transport routier.

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Pollution, bruit, accidents : le compte est bon TK'BLUE

(*) a calculé que le passage des marchandises par les ports de HAROPA, du fait de l'utilisation du transport fluvial et du

transport ferroviaire, permettait une économie importante pour la société. Par exemple, en valorisant les externalités négatives liées au transport (pollution, congestion, bruit, accident, émissions de CO2), l'utilisation des ports de HAROPA, permet d'économiser :

1,06 €par tonne de matériaux de construction utilisée pour satisfaire aux besoins de la région parisienne, soit une diminution de 46% du coût des externalités par rapport à une logistique uniquement routière ;

2,56 €par tonne de bien de consommation importé pour satisfaire aux besoins de la région parisienne, soit une diminution de 42% des externalités par rapport au passage par le port d'Anvers.

(*)

agence spécialisée dans l'évaluation de la performance environnementale et sociétale des activités de transport terrestre.

Des infrastructures clés au service du développement durable

o Le Terminal multimodal du Port du Havre. o Port Seine-Métropole Ouest : pour une économie circulaire du Grand Paris. o Les travaux d’amélioration des accès nautiques du Port de Rouen.

Accompagner durablement les projets industriels et logistiques de nos clients

o « Eviter- Réduire - Compenser » : une doctrine efficace pour gérer les projets d’aménagement. o Développer les démarches d’économie circulaire

Le projet du SMEDAR (Syndicat Mixte d'Elimination des Déchets de l'Arrondissement de Rouen) à Grand-Quevilly et Petit-Quevilly : récupération de chaleur.

SARP Industries à Limay-Porcheville : production de vapeur grâce à l’incinération des déchets et revente à EDF pour son fonctionnement.

SEDIBEX au Havre : l’une des plus importantes usines d’incinération et de retraitement des déchets industriels en Europe.

Encourager les acteurs du transport maritime et fluvial

HAROPA soutient les efforts environnementaux de ses partenaires : armateurs, commissionnaires de transports, logisticiens. Un engagement à la fois financier et en termes de management de projets innovants.É :

o Partenaire fondateur de la démarche ESI. o Le projet SAFE SECA en Baie de Seine. o Le report modal, au cœur d’un système d’incitations financières.

2ÈME AXE : DES EFFORTS CONTINUS POUR RÉDUIRE L’IMPACT DE NOS ACTIVITÉS

La protection de l’environnement passe aussi par des démarches proactives intégrant les enjeux environnementaux à chaque étape de nos activités. Pour cela, les ports de HAROPA s’appuient sur un savoir-faire reconnu et des outils efficaces de planification des espaces portuaires.

Planifier la gestion de nos territoires Nos ports mettent en place des outils de gestion prévisionnelle des territoires. Il s’agit de documents fixant les grandes orientations en termes d’aménagement de développement durable. Ces schémas reflètent l’ensemble des aspirations des acteurs du développement territorial.

Notre politique de certification volontariste o Certification ISO 14001 pour HAROPA - Ports de Paris (2013) o Certification PERS pour HAROPA - Port du Havre (janvier 2015) o Vers la certification ISO 14001 pour HAROPA - Port de Rouen.

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Des initiatives signées HAROPA o Le suivi des déchets des navires o Des schémas directeurs pour l’assainissement o L’innovation dans le traitement des sédiments de dragage o L’aménagement de berges en faveur de l’environnement o La surveillance de la pollution des sols

HAROPA, espace d’accueil privilégié pour les industries innovantes o L’écologie industrielle : une « première » française au Havre o La production de biocarburants sur le port de Rouen o Le traitement des terres polluées en Ile de France o Captage et stockage de CO2 : l’exemple d’EDF o L’éolien offshore au Havre avec les industriels Adwen, et EOHF (Eoliennes Off-shore des Hautes Falaises).

3ÈME AXE : INTÉGRER LES PORTS DANS LEUR ENVIRONNEMENT NATUREL ET URBAIN

Les ports de HAROPA gèrent bien plus que des espaces industriels. Les domaines placés sous leur responsabilité comprennent de nombreux espaces naturels, souvent protégés. De plus, les activités industrielles viennent souvent se loger au cœur de zones urbaines densément peuplées.

Pérenniser les espaces naturels au cœur de nos ports o 25% du territoire du port du Havre se situent en zone protégée…

Ce contexte environnemental nécessite de prendre en compte l’environnement en amont de tous les projets d’aménagement. o Un Plan de Gestion des Espaces Naturels au port de Rouen

Avec 2/3 de son territoire à vocation naturelle, ainsi que la Seine en gestion, HAROPA - Port de Rouen est un acteur fortement concerné par les questions liées à la biodiversité.

o La « trame verte et bleue » pour Ports de Paris : aménagement écologique des berges de Bonneuil-sur-Marne, Limay et Gennevilliers objectif « zéro phyto » dans le cadre de la mise en œuvre d’une gestion différenciée des espaces verts exploitation de ruchers sur les ports de Limay, Gennevilliers et Bonneuil-sur-Marne depuis 2013.

Réinventer en permanence l’interface ville-port o Le réaménagement du quai Southampton au Havre, notamment dans le cadre du 500

ème anniversaire de la

ville en 2017. o La réhabilitation de l’espace des Marégraphes à Rouen et de huit hangars historiques en bord de Seine. o Les enjeux de l’intégration pour les ports franciliens pour favoriser la réappropriation

des berges de la Seine par les riverains, à l’image des projets de réaménagement et de réhabilitation des installations du Port de Javel bas et du Port du Point du jour.

Demeurer fidèles à notre démarche de dialogue constant o Une culture forte et ancienne de la concertation o Un large partage de la stratégie et des objectifs territoriaux avec les partenaires o Des espaces portuaires régulièrement ouverts au public : le succès du Port Center.

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HAROPA PORTE-VOIX DE 21 « SOLUTIONS COP 21 »

DANS LE SECTEUR DES TRANSPORTS ET DE LA LOGISTIQUE

Ils réinventent la mobilité !

SOLUTIONS COP 21 présentera au Grand Palais les initiatives d’entreprises, institutions, centres de recherche, collectivités et associations engagés dans la lutte contre le dérèglement climatique. Partenaire-fondateur de SOLUTIONS COP 21, HAROPA a lancé en mars 2015 un appel à projets et recueilli tout au long de l’année les Solutions Climat imaginées dans le secteur du transport et de la logistique sur l’axe Seine. Sélectionnées par un comité de pilotage HAROPA, vingt-et-une solutions innovantes témoignent de la transition en marche dans le secteur des transports et de la logistique. Ecologie industrielle, transports de déchets par voie d’eau, bateaux à l’hydrogène, production de biogaz à partir de déchets ménagers... Autant d’initiatives qui réinventent la mobilité et sont la preuve que la révolution énergétique est amorcée.

Ces 21 solutions seront à découvrir au Grand Palais sur le stand HAROPA, du 4 au 13 décembre 2015.

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DU QUAI MARITIME AU CŒUR DES VILLES

1. Désengorger le centre de Paris

Acteur : CFT/COALIS, (leader français du transport fluvial industriel) spécialisés dans l’affrètement fluvial et l’organisation de transport. Thème : Conception et réalisation d’unités fluviales et routières à propulsion électrique sans recours aux engins de manutention à quai. Dispositif : Le projet « Distri-Seine » consiste à pré-acheminer les marchandises en centre-ville au plus près des consommateurs dans un bateau à motorisation hybride. Ce projet novateur permettra à la CFT Coalis de transporter une trentaine de caisses mobiles, camionnettes et camions électriques. Arrivés à bon port, ceux-ci sont débarqués et acheminés par la route sur les derniers kilomètres. Le bateau et ses rampes Ro-Ro s’adapteront à tous les quais lors du chargement et du déchargement. Le bateau pourra en outre embarquer des produits frais. La chaîne du froid sera en effet respectée à bord des camions chargés dans le bateau et branchés pendant le trajet. Perspectives. Outre les bénéfices pour l’environnement (particules fines et autres émissions polluantes et sonores), Distri-Seine, contribuera au désengorgement des axes routiers et à une meilleure sécurité sur les voies de la capitale.

2. Collecter les déchets par voie d’eau

Acteurs : PAPREC ENVIRONNEMENT (spécialiste du recyclage et de la valorisation des déchets en Ile-de-France) et RABONI, (enseigne de CRH, groupe international spécialisé dans la fabrication et la distribution de matériaux de construction et de rénovation). Thème : Collecte et transport de déchets par voie d’eau. Dispositif : Chaque mois, plus de 1300 tonnes de déchets stockés dans les déchetteries de l’entreprise Raboni situées en région parisienne sont acheminées par voie d’eau vers le centre de tri de l’entreprise Paprec. L’implantation de trois déchetteries professionnelles de l’entreprise Raboni en bord de Seine sur les sites d’Issy-les-Moulineaux, Javel et Ivry-sur-Seine constitue un atout de poids et une bonne base de départ. Les artisans du BTP, clients de Raboni, peuvent ainsi déposer leurs déchets dans des alvéoles situées sur les quais ; ceux-ci sont chargés dans une péniche –le Spirit of the Futur- disposant d’une cale de 800 m3, avant d’être acheminés par voie d’eau vers le centre de tri Paprec situé dans le port de Gennevilliers. Ce partenariat permet d’éviter la circulation de 45 camions lors de chaque rotation. Perspectives : Forts de ces premiers succès, les partenaires souhaitent renforcer le maillage de leurs déchetteries professionnelles en Ile-de-France et privilégier les transports par voie d'eau pour d’autres types de déchets comme les encombrants ménagers. La concrétisation de ces projets supposera l’acquisition d’une ou deux nouvelles péniches.

3. Remplacer cinq camions de livraison par une caisse mobile innovante

Acteur : CLUSTER LOGISTIQUE URBAINE ILE DE FRANCE, association visant à créer aux portes de Paris un modèle innovant et durable de livraison e-commerce et marchandises manufacturées. Thème : Service de livraison urbaine fluvio-routier en caisses mobiles. Dispositif : Le Cluster Logistique Urbaine IDF propose une navette de livraison urbaine multimodale reliant le port de Gennevilliers et ses environs au Centre de Paris grâce à une caisse mobile innovante. L’offre « all inclusive » (approche portuaire, grutage, fret fluvial, dernier kilomètre routier et location de caisse) sera commercialisée, dans un premier temps, auprès des entreprises avoisinant le port de Gennevilliers. Le service devrait être lancé au premier trimestre 2016. L’extension aux 70 ports d’Ile de France se fera au fil des rencontres avec les chargeurs, chiffres d'exploitation à l'appui. Quatre ports de départ sont déjà à l'étude en Seine Amont et en Seine Aval pour livrer le centre de Paris. www.cluster-logistique-urbaine-idf.fr Perspectives : Economiser sur chaque trajet entre 20 à 50% de C02, particules fines, bruits, congestion selon les moteurs des barges utilisées et la proximité des zones portuaires. www.cluster-logistique-urbaine-idf.fr

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4. Les céréales préfèrent le fleuve

Acteur : SOCOMAC, filiale du groupe SOUFFLET (1er

collecteur privé de céréales en Europe), gestionnaire de la réception et l’exportation de grains sur le port de Rouen. Thème : Acheminement fluvial des céréales vers le silo portuaire. Dispositif : Socomac charge des navires de haute mer à destination de plus de 60 pays. Le site à céréales est approvisionné par voies routières, ferroviaires et fluviales à partir de 15 départements français, le plus éloigné étant la Haute-Marne. Fidèle à la démarche RSE (responsabilité sociétale des entreprises) du groupe et dans un objectif de développement durable, Socomac a augmenté la part de ses transports fluviaux : en quatre ans, la part du fluvial est ainsi passée de 36 à 50% en 2014. Cette augmentation a permis d’économiser 1,3 million de kilos équivalent C02.. Perspectives : les infrastructures de déchargement arrivant à un seuil de saturation, un nouvel équipement a été installé de façon à accroître de 25 % ses capacités et accueillir de nouveaux convois fluviaux. Grâce à cet investissement de plus d’un million d’euros, la Socomac peut désormais réaliser 60% de ses acheminements par voie fluviale et économiser un complément de 773 720 kilos annuels équivalent C02. .

5. S’engager à « économiser » 45 000 camions sur les routes de France

Acteur : SAINT-GOBAIN DISTRIBUTION BATIMENT FRANCE. Thème : processus de transport et logistique visant à réduire les émissions de C02 et de particules ainsi que les nuisances sonores. Descriptif : La démarche Evoluvert donne priorité aux alternatives à la route : voie fluviale, rail et autoroute de la mer. Priorité également aux transports propres en misant sur le gaz naturel pour véhicule (GNV) qui se substitue au gas-oil : en Ile de France, une flotte de six camions roulant au GNV livre les clients, les chantiers et réapprovisionne les agences ; 1000 collaborateurs ont été formés à l’éco-conduite. L’enseigne s’est engagée, de son côté, à recourir en priorité à la voie fluviale pour approvisionner, au départ du Havre, sa base logistique de Brie-Comte-Robert. Perspectives : Saint-Gobain Distribution Bâtiment France a pris l’engagement d’économiser 25 000 tonnes de CO2 à l’horizon 2017, soit l’équivalent de 45 000 camions en moins sur les routes.

6. Et maintenant, le cocamionnage …

Acteur : WETRUCK, start-up créée début 2015 par un jeune entrepreneur, Victor Clément. Thème : « co-camionnage », ou solution de transport permettant à des passagers de voyager dans la cabine des camions. Descriptif : Chaque jour des milliers de camions circulent avec une ou deux places de libres, de jour comme de nuit. Conçues pour des trajets de longue distance, ces places sont confortables, silencieuses et spacieuses. Les camions partent et arrivent d’endroits souvent mal desservis : zones périurbaines, rurales, aéroportuaires, frontalières, etc. En vendant ces places en ligne, WeTruck répond à une demande croissance de mobilité et propose un nouveau relai de croissance pour les transporteurs. Perspectives : Cette initiative permettra de diminuer l’empreinte carbone du transport routier de marchandises et va participer à l’amélioration de son image.

7. Les déchets prennent la Seine

Acteur : GDE RECYCLAGE ILE DE FRANCE, l’un des leaders du secteur en France. Thème : Acheminement des déchets d’équipements électriques et électroniques (D3E) par voie fluviale Descriptif : GDE démantèle et recycle chaque année près de 3 millions de tonnes de déchets ferreux et non ferreux valorisables, dont 20 000 tonnes sont des déchets d’équipements électriques et électroniques. Afin de réduire son empreinte carbone, l’entreprise s’est engagée dans une démarche de développement durable avec le transport par voie fluviale entre deux de ses sites situés en Ile-de-France : Bonneuil sur Marne (Centre de collecte et de regroupement - 94) et Limay (Exutoire de traitement - 78) distants de 76 Km par la route et 117 km par voie fluviale. Le projet d’investissement porte sur 4 barges grand volume. Perspectives : L’empreinte carbone du transport fluvial est près de deux fois moins importante (1,75 tonne de C02) que l’acheminement par la route (3 tonnes de C02). Cette initiative permettra de gagner sur deux tableaux : réduire les émissions de C02 (1,25 tonnes de C02 économisées) de l’entreprise ; et participer à la fluidification du trafic routier en Ile-de-France, sachant qu’une seule barge de 500 tonnes permet de soustraire 100 camions des routes.

8. Plus de 20 000 rotations de camions évitées

Acteur : DOUBLE A, producteur thaïlandais de papier premium. Thème : Création d’une plateforme fluviale de 4 hectares à Alizay (Eure). Dispositif : Double A s’est implanté en 2013 sur le site d’Alizay, près des terminaux maritimes et fluviaux du Port de Rouen. La capacité annuelle de production de pâte à papier de cette unité est de 300kt /an. Double A étudie un projet d’intégration d’une logistique massifiée et multimodale entre les terminaux maritimes de Rouen (où le bois est importé de Thaïlande) et le terminal fluvial d’Alizay proche de l’usine de fabrication de pâtes à papier : la construction d’une plateforme fluviale portuaire à Alizay permettrait de véhiculer le bois par voie d’eau, depuis le port normand et non plus par la route.

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Perspectives : Cette initiative permettrait à terme d’éviter plus de 20 000 rotations annuelles de camions entre Rouen et Alizay (trajet de 30km) et de réduire les émissions de 1 200 tonnes de CO2/an, tout en éliminant les nuisances occasionnées aux riverains (bruits, pollution, risque d’accident).

9. Les céréales jouent la carte du ferroviaire

Acteur : SENALIA (entreprise spécialisée dans la manutention et le stockage de céréales, sucre, cacao) associée à ECORAIL (filiale de la SNCF) pour développer le transport par voie ferroviaire. Thème : Acheminement par voie ferrée de céréales au Port de Rouen. Descriptif : Trois coopératives céréalières (Acolyance, Valfrance et Vivescia) ont adhéré au projet « Nord/Seine » lancé par Senalia avec l’appui d’Ecorail. L’objectif est d’organiser le transport par voie ferroviaire de 160 000 tonnes de céréales. Ces convois ferroviaires, chargés à Châlons-en-Champagne, dans la Brie et en Seine-et-Marne, embarquent chaque semaine 6 500 tonnes de denrées à destination des silos du Port de Rouen. Perspectives : le pourcentage des céréales acheminées par voie ferroviaire est passé de 7 à 12% en un an. Le développement du transport par rail a ainsi permis d’économiser plus de 3 330 tonnes de C02 en l’espace d’une année. Sur le même principe, Sénalia a initié en juillet 2015 la création d’une navette fluviale.

10. Livraison dans Paris intra muros par le fleuve

Acteurs : XPO LOGISTICS, figure au top 10 mondial des prestataires supply chain, pour son client Franprix (groupe Casino). Thème : Approvisionnement de Paris intra-muros par combinaison de transport fluvial par barge et transport routier. Descriptif : Opérationnelle depuis 2014, la solution portée par XPO Logistics pour son client Franprix permet d’approvisionner Paris intra-muros par le biais d’une solution combinant fleuve et route. Par cette première européenne, les denrées provenant de l’entrepôt Franprix de Chennevières-sur-Marne sont acheminées par la Seine depuis le port de Bonneuil-sur-Marne jusqu’à celui de la Bourdonnais au pied de la Tour Eiffel, avant de finir leur parcours en camions. L’entreprise transporte ainsi, chaque jour par le fleuve, 450 palettes de marchandises et 28 conteneurs sur une distance de 20 kilomètres. Perspectives : Près de 580 caisses peuvent ainsi être livrées chaque mois par voie fluviale, à raison de 55 livraisons par jour en moyenne. Cette initiative entraine une réduction des impacts environnement de la logistique urbaine, grâce au désengorgement du trafic intra-muros et aux abords de la capitale. Ce sont 7 000 camions sur les routes et 280 000 kms routiers parcourus en moins à l’année.

QUAND NOS DECHETS DEVIENNENT RESSOURCES…

11. Les déchets des uns sont les matières premières des autres

Acteur : LOVE YOUR WASTE, start-up parisienne spécialisée dans la gestion durable et responsables des déchets organiques alimentaires. Thème : Le tri, la collecte et la valorisation des déchets organiques alimentaires mais également un accompagnement en communication et en conseil pour réduire le gaspillage alimentaire. Dispositif : Depuis avril dernier, Love Your Waste organise le tri, la collecte et la valorisation des déchets d’écoles maternelles et primaires parisiennes. Les enfants mais aussi le personnel encadrant et les employés de la cantine sont mobilisés : ils trient eux-mêmes les biodéchets que sont les restes de préparation et de repas (épluchures, trognons de pommes, etc). Ces biodéchets sont ensuite transformés en énergie renouvelable qui génère deux fois moins de gaz à effet de serre que les combustibles fossiles. De plus, Love Your Waste, en réduisant le gaspillage alimentaire participe à la lutte contre le réchauffement climatique : si le gaspillage alimentaire était un pays, il serait le 3ème plus grand émetteur de gaz à effet de serre...

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Perspectives : La start-up est en plein développement pour s’étendre à d’autres cantines, restaurants d’entreprises, hôpitaux, acteurs industriels de l’agro-alimentaire, etc. Partenaire de Voies navigables de France et de HAROPA - Ports de Paris, Love Your Waste prépare un nouveau système pour recourir au transport fluvial pour l’acheminement des déchets. www.loveyourwaste.com

12. Une centrale biomasse pour alimenter villes et usines

Acteur : SUEZ Thème : Economie circulaire et centrale biomasse dans la zone industrialo-portuaire (ZIP) du Havre : BioSynErgy Seine Normandie. Descriptif : Une chaudière biomasse de 59,5 MW est à l’étude sur la zone industrialo-portuaire du Havre (Rogerville). Alimentée à l’aide de bois en fin de vie, bois flotté et autres déchets issus d’entreprises du bâtiment et de l’artisanat, cette chaudière pourra produire 300 Gwh d’énergie par an. Une énergie verte, locale et durable car la vapeur produite à l’aide de biomasse se substituera à celle qui était initialement créée à partir de combustibles fossiles. Perspectives : Un réseau de chaleur desservira les entreprises de la zone industrielle et portuaire. Il alimentera également en eau chaude plusieurs villes de la communauté d’agglomération havraise. Véritable projet de «symbiose » industrielle, «BioSynErgy Seine Normandie » permettra d’accroître les échanges d’énergies et de matières premières entre les usines et la ville, de réduire les pollutions tout en dynamisant la compétitivité des industries. Le projet a obtenu un avis favorable du Préfet de région en mars 2015 puis une aide de 20 millions d’euros dans le cadre des appels à projets de l’ADEME intitulés BCIAT (Biomasse Chaleur Industrie, Agriculture et Tertiaire).

13. Une péniche pour collecter les déchets

Acteur : MOULINOT COMPOST & BIOGAZ, entreprise agréée « entreprise solidaire », active sur le marché des biodéchets. Thème : Collecte, méthanisation ou compostage de biodéchets. Descriptif : L’entreprise Moulinot Compost & Biogaz collecte quotidiennement, à l’aide de petits camions silencieux qui fonctionnent au méthane, les déchets alimentaires sur Paris et la Petite Couronne (auprès de la restauration pour l’essentiel). Les biodéchets sont ensuite rassemblés et dirigés vers une plateforme de transfert située en banlieue parisienne avant d’être acheminés vers une usine de méthanisation implantée à Etampes. Les déchets, devenus des ressources permettent de créer de l’énergie ou du compost. Une tonne de biodéchets génère en effet 60 à 80 m3 de biogaz. Perspectives : Moulinot Compost & Biogaz veut aller plus loin dans sa démarche environnementale en s’appuyant sur le transport fluvial. Elle souhaite acquérir une péniche pour proposer une solution de gestion des déchets aux professionnels exploitant sur la Seine, pour assurer le transport vers leur lieu de traitement (projet en Essonne) par voie fluviale. www.moulinot.fr

14. Les déblais du Grand Paris, terreau de l’économie circulaire

Acteur : YPREMA, leader dans le recyclage des déchets issus du bâtiment et travaux publics en matériaux recyclés pour la route. Thème : L’économie circulaire pour les terres inertes du Grand Paris. Dispositif : En région parisienne, le secteur du BTP génère 32 millions de tonnes de terres par an. Les volumes extraits pour construire les 200 km de voies majoritairement souterraines et les 72 gares du Grand Paris Express d'ici à 2030 devraient « produire » de 30 à 40 millions de tonnes de terres, selon la Société du Grand Paris (SGP). L'Ile-de-France risque de connaître une pénurie de solutions pour se débarrasser de ces terres. Yprema propose une réponse technique et écologique. Elle s’engage à développer le recyclage des terres et le transport fluvial sur son site de Lagny-sur-Marne. Après avoir été réceptionnées, contrôlées et pesées, les terres sont recyclées en quatre étapes : tri, pré-criblage, traitement à la chaux et criblage. Les terres recyclées, véritables matériaux, peuvent être réutilisées en remblai technique, en enrobage de canalisations et en couche de forme de voirie. (Moins de mise en décharge, Moins de consommation de matériaux naturels). Perspectives : Yprema s’engage également à développer le transport par voie fluviale pour acheminer ces déblais jusqu’à son site de Lagny-sur-Marne où sera aménagé un nouveau quai, et se fixe pour objectif de développer son activité fluviale d’ici 2020. (La voie fluviale permet de consommer quatre fois moins de carburant et de générer ainsi quatre fois moins de C02.)

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TRANSPORT FLUVIAL, LOGISTIQUE : CAP SUR ZERO ÉMISSION

15. Des Bateaux-Mouches non polluants

Acteur : L’armement COMPAGNIE DES BATEAUX MOUCHES, leader historique du tourisme fluvial à Paris. Thème : Bateau promenade de touristes sur la Seine à Paris utilisant des piles à combustible hydrogène. Dispositif : La Compagnie des Bateaux-Mouches s’apprête à lancer le premier bateau fluvial qui n’émet pas de CO2. Ce bateau, qui pourra accueillir 1 000 passagers, sera équipé de 3 moteurs électriques alimentés par des piles à combustible fonctionnant à l’hydrogène, cet élément ne générant aucune pollution de l’air ni de l’eau et ne contribuant pas à l’effet de serre. Il n’occasionne en outre ni bruit, ni odeurs. Le choix de l’hydrogène est aussi une réponse apportée par la société aux règlementations du domaine fluviomaritime de plus en plus restrictives en matière d’environnement et d’efficacité énergétique. Perspectives : La mise en exploitation commerciale est prévue en 2019. A terme, la Compagnie des Bateaux-Mouches, qui exploite aujourd'hui quinze bateaux, pourrait convertir toute sa flotte à l'hydrogène.

16. Transports verts et compensation carbone

Acteur : GREEN SUPPLY CHAIN, jeune société transitaire de transports internationaux de marchandises axée développement durable. Thème : Solutions logistiques visant à réduire les émissions de CO2 du transport international Dispositif : L’entreprise met en place de schémas innovants intégrants du transport fluvial, ferroviaire en alternative au transport routier : pour chaque opération, un calcul détaillé des émissions de C02 du transport est effectué et communiqué au client. 100% de celles-ci peuvent être compensées grâce à des programmes de reboisement. Ceux ci sont mis en œuvre par Pur Projet, un collectif qui accompagne les entreprises en régénérant et préservant les écosystèmes. Green supply chain travaille en priorité avec des entreprises du commerce équitable et des distributeurs de produits biologiques. Perspectives : Cette jeune pousse vise les TPE, PME et grands groupes, importateurs ou exportateurs, dans les secteurs du Commerce équitable, de l’Agriculture biologique, du Textile équitable et /ou biologique, Green business. www.greensupplychain.fr

17. Hub logistique responsable

Acteur : SDV, société de BOLLORE LOGISTICS, comptant parmi les dix principaux groupes mondiaux de transport et de logistique. Thème : Des sites relais de biodiversité. Descriptif : SDV s’est engagée à faire de ses sites des relais de biodiversité. Exemple au Havre, où SDV a signé cet été avec HAROPA un protocole d’accord pour la construction d’un entrepôt sur la plate-forme du Parc logistique du Pont de Normandie 2 située sur le port du Havre. Par l’édification de cet entrepôt d’une surface à terme de 36 000 m

2 respectant les normes de

construction environnementales les plus exigeantes et par le souci de la préservation de la biodiversité, Bolloré Logistics répond à sa politique globale de responsabilité sociale d’entreprise. Les axes essentiels de la mise en œuvre de cette « construction durable » sont la gestion de l’énergie, la préservation de la ressource en eau, l’incitation à l’utilisation de transports doux, la qualité de vie au travail, la biodiversité et l’insertion paysagère. Perspectives : Ce bâtiment vise l’obtention d’une certification LEED V4 (Leadership in Energy and Environnemental Design) au niveau Silver. L’aspect novateur de ce projet immobilier est qu’il devrait aussi obtenir le label BiodiverCity

©, attestant, sur la

base d’un référentiel rigoureux, de la prise en compte de la biodiversité. A titre d’exemple, la végétalisation prendra en compte le contexte estuarien, des espaces refuges seront recréés, des espaces verts rustiques seront gérés avec un objectif « 0 phyto ». Ce projet d’extension devrait être achevé en octobre 2016.

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18. Du courant électrique le long de la Seine

Acteurs : Le CAF - COMITE DES ARMATEURS FLUVIAUX - et LOGISTIQUE SEINE NORMANDIE (LSN), association comptant 170 entreprises de transport et de logistique, installées pour la plupart en Haute-Normandie. Partenaires : HAROPA et VOIES NAVIGABLES DE FRANCE (VNF) Thème : Mise en place de bornes d’alimentation en électricité sur les quais pour les bateaux entre Paris et Le Havre Dispositif : Le projet d’installation de bornes d’alimentation électrique et d’eau potable le long de la Seine permettra de réduire les émissions polluantes (50 tonnes de C02 économisées par borne installée par an) et les nuisances sonores et olfactives, puisque les groupes électrogènes de bord seront remplacés par des raccordements à des branchements électriques à terre. Perspectives : Il est prévu, dans un premiers temps, d’expérimenter le projet à Rouen, au Havre, à Gennevilliers et à Amfreville-sous-les-Monts. Neuf bornes seront implantées sur ces quatre sites. Le projet est accueilli favorablement par les bateliers qui sont demandeurs de ce service à l'image des Pays-Bas où la plupart des ports fluviaux sont déjà équipés de branchements électriques pour bateaux. Restera maintenant à attendre la réponse des industriels à l'appel d'offres qui sera publié dans les jours à venir pour déterminer la solution finale qui sera retenue.

19. Promouvoir l’immobilier logistique… mais aussi la multimodalité

Acteur : Le Groupe Panhard, aménageur, promoteur et investisseur en immobilier d’entreprises, conçoit et réalise des ensembles immobiliers, notamment des parcs logistiques. Thème : Créer les conditions d’une massification des produits sur le Havre pour favoriser des modes de transports différents Descriptif : Dans le cadre de l’aménagement de 2 Parcs Logistiques, le Groupe Panhard proposera, à horizon 2017, 300 000 m² de surfaces logistiques sur le Havre et Port Jérome. Il veut redonner ses chances à la multi modalité par un rééquilibrage des différents modes d’approvisionnement : route, rail et fleuve. Aujourd’hui l’attraction forte des ports plus au nord fait que les produits transitent par d’autres ports pour être réacheminés vers les bassins de consommation situés plus au sud et le plus souvent via la route. Le Groupe Panhard veut proposer aux acteurs de la logistique une alternative, économiquement pertinente, qui répond aux prérogatives de COP 21. Perspectives : Moins de camions (plus de 85% des produits qui transitent par le port du Havre sont aujourd’hui réacheminés par la route), c’est plus de wagons, plus de barges, moins d’engorgement des circuits routiers et une réduction d’émission du CO².

20. «Little FRANCE », yacht de croisière « zéro émission »

Acteur : SEINE ALLIANCE, concepteur, constructeur et exploitant de bateaux de croisière fluviale haut de gamme, sous l’enseigne « PARIS YACHT MARINA », depuis 25 ans. Thème : Conception d’un bateau évènementiel à passagers sur la Seine, avec une propulsion 100% électrique. Dispositif : SEINE ALLIANCE a mis au point le Little FRANCE, yacht aux lignes épurées, de 31 mètres de long, pouvant accueillir jusqu’à 50 passagers et destiné au marché de l’événementiel haut de gamme. Ce bateau est propulsé uniquement par l’électricité produite par 4 séries de batteries indépendantes alimentant 2 lignes d’arbre avec hélice. Le Little FRANCE ne générera aucune pollution, ni dans l’air, ni dans l’eau. Un système de recharge à quai permettra de reconstituer l’autonomie du bateau d’une croisière à l’autre. Perspectives : Le Little FRANCE est un précurseur de cette configuration « tout électrique » et l’objectif est de démontrer la fiabilité, la sécurité et l’autonomie de ce dispositif afin d’inciter les armateurs à opter pour ce type de propulsion si leur activité le leur permet. Il offre ainsi aux passagers et aux riverains, un silence total de navigation avec « zéro émission » pour l’environnement.

21. Labelliser et valoriser les transports éco-responsables par la mesure exacte et complète

Acteur : EUROPEAN TK’ BLUE AGENCY, agence de notation extra-financière du transport. Thème : Notation et labellisation des transports éco-responsables : permet de mesurer les efforts et résultats des prestataires et des donneurs d’ordres du transport. Descriptif : TK'Blue propose aux professionnels quatre indicateurs de performance : TK’Blue (indicateur RSE), TK’CO2 (émissions de CO2), TK’€ (coût sociétal) et TK’PL (performance logistique). Premier bénéfice: les responsables de supply-chain peuvent améliorer leurs performances économiques et environnementales. Deuxième bénéfice : La notation TK’Blue encourage les entreprises de transport à procéder aux améliorations techniques nécessaires, optimiser les choix stratégiques et les investissements de façon à tendre vers une plus grande efficacité économique et environnementale. Perspectives : La méthodologie de TK’Blue, certifiée et développée depuis trois ans grâce à quinze universitaires et chercheurs européens, favorise des prises de décisions transparentes, objectives et avisées entre chargeurs et transporteurs pour diminuer les externalités négatives du transport: CO2, particules, bruit, accidents, congestion, pollution de l’aire et des eaux. www.tkblueagency.eu

Découvrez en images ces 21 solutions pour le climat sur wwww.haropaports.com

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ANNEXES

1ER AXE :

HAROPA, PROMOTEUR DE SOLUTIONS LOGISTIQUES VERTUEUSES

Le report modal : notre levier d’action

Le report modal : ou comment lier écologie et économie ?

Le transport fluvial émet en moyenne 5 fois moins de CO2 à la tonne transportée que le transport routier.

Des infrastructures clés au service du développement durable

Le Terminal multimodal du Port du Havre Livré en juin 2015 à la société d’exploitation Le Havre Terminal Exploitation (LHTE), cette infrastructure unique en France va contribuer à l’amélioration des parts de marché du ferroviaire et du fluvial, qui représentent actuellement 15% du trafic conteneurs de HAROPA. Equipé d’un faisceau de soutien ferroviaire, d’une cour ferroviaire et d’une cour fluviale, le nouveau Terminal multimodal est directement relié aux terminaux maritimes par un système de navettes ferroviaires cadencées. Il constitue un moyen efficace de massifier les trafics de conteneurs et de caisses mobiles, réduisant ainsi l’impact écologique de nos activités. Le transfert vers le fer et le fleuve via le chantier multimodal permettra une économie de 500 000 tonnes de CO2 par an par rapport au mode routier (sur la base d’un trafic de 125 000 UTI/an).

Port Seine-Métropole Ouest : pour une économie circulaire du Grand Paris Implantée sur 100 hectares dans la plaine d’Achères (Yvelines), cette nouvelle plateforme fluviale dédiée au BTP sera centrée sur l’approvisionnement, par voie fluviale, du chantier du Grand Paris en matériaux de construction. Trois défis sont à relever :

établir une chaîne logistique durable par voie d’eau pour apporter les matériaux sur les chantiers du Grand Paris à l’aller et rapporter les déblais au retour (déblais évalués entre 15 et 20 millions de m³) ;

réaménager la plaine d’Achères de manière qualitative et végétalisée ;

contribuer au développement économique du territoire (entre 500 et 1 000 emplois créés à terme).

Le « report modal » ?

Le report modal (ou multimodalité) est l’action de

d’offrir une palette de services de transport variés

permettant l’accès aux modes massifiés ferroviaires

et fluviaux, plus respectueux de l’environnement

que le mode routier. Dans le domaine des Politiques

de transports, l'approche multimodale désigne

notamment la volonté de développer des chaînes de

transport alternatives à la route dont l'impact

environnemental est considéré comme négatif.

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Objectifs :

éviter le passage de 100 000 camions sur les routes ;

économiser des centaines de milliers de litres de carburant ;

diminuer de plus d’un million de tonnes les émissions de CO2.

La convention signée entre la Société du Grand Paris et HAROPA - Ports de Paris a mené à l’inscription, dans le Schéma

directeur d’évacuation des déblais de la SGP, de quatre plateformes de transbordement fluvial permettant l’évacuation de plusieurs millions de tonnes de déchets : l’Ile Monsieur (92), les Grésillons (92), Aubervilliers Canal (93) et les Ardoines (94).

L’amélioration des accès nautiques du Port de Rouen : répondre au développement économique L’objectif est d’offrir 1 mètre de tirant d’eau supplémentaire (11,30 m à la descente et 11,70 m à la montée) en arasant les points hauts des 120 km de chenal qui séparent Honfleur de Rouen. Ce projet, d’un coût total de 175 millions d’euros, est entré dans sa phase de concrétisation en 2012. Les enjeux du chantier d’approfondissement du chenal :

accueillir à Rouen des navires de nouvelle génération de type Handymax/Supramax ;

réduire les émissions de CO2 : 30 000 tonnes en moins par an lié à la massification du fret maritime ;

gérer durablement les sédiments de dragage, incluant la valorisation vers la filière BTP et le remblaiement de ballastières à des fins de réaménagement écologique (3,5 millions de m³ de sédiments valorisés) ;

restaurer les berges de Seine (le projet prévoit 12 actions le long de la Seine) ;

créer 750 emplois directs.

L’accroissement du trafic maritime lié au projet engendrera une économie environnementale de 13,7 millions d’euros par an et permettra d’économiser 6,6 millions de litres de carburant.

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Promouvoir des solutions de logistique urbaine La logistique urbaine concerne la façon d’acheminer dans les meilleures conditions les flux de marchandises qui entrent, sortent et circulent dans la ville. Ports de Paris promeut l’utilisation de la voie fluviale dans la logistique urbaine pour réduire l’impact carbone de cette activité. L’exemple de Franprix Depuis 2012, le groupe Franprix assure la desserte de ses magasins du centre de Paris via la Seine. Une innovation de logistique urbaine rendue possible par la coopération de HAROPA - Ports de Paris, VNF et XPO Logistics.

Accompagner durablement les projets industriels et logistiques de nos clients

Pour aider les entreprises et les logisticiens à s’installer dans les meilleurs délais et les meilleures conditions sur ses ports, HAROPA développe une politique active d’accompagnement et de conseil environnemental. L’objectif : fournir des solutions « durables » et clés-en-main aux entrepreneurs et réduire significativement les délais d’implantation.

La doctrine « ERC » : un mode d’emploi efficace pour gérer les projets d’aménagement « Eviter – Réduire – Compenser » : en amont de chaque projet, les équipes environnementales de HAROPA procèdent à une évaluation des territoires impactés par les futurs travaux. Il s’agit d’étudier la faune et la flore présentes sur les parcelles concernées, d’éviter si possible de les fragiliser et/ou de les détruire, de réduire les impacts et de proposer des solutions compensatoires si les impacts sur la biodiversité sont observés (ex : constitution de corridors écologiques humides, création de mares pour amphibiens, restauration de prairies naturelles.) Cette doctrine a été scrupuleusement appliquée par HAROPA - Port du Havre pour les travaux d’aménagement du Parc Logistique du Pont de Normandie 2 (PLPN2) et par HAROPA - Port de Rouen pour le parc de Rouen Val de Seine Logistique Amont (RVSL) de Grand-Couronne. Les clients désireux de s’installer sur nos ports divisent par quatre le temps nécessaire aux formalités administratives. Nos équipes veillent à leur apporter un service clé-en-main, avec le moins d’aléas possibles.

Développer les démarches d’économie circulaire Dans sa mission d’aménageur, HAROPA veille à créer des logiques de flux circulaires sur ses ports. A ce titre, une étude pour mettre en place une approche transversale tout le long de l’axe Seine est engagée. L’ambition est de favoriser l’utilisation et le recyclage des déchets industriels issus des différentes zones industrielles de la Vallée de la Seine. Quelques exemples :

o Le projet du SMEDAR : récupération de chaleur issue du process de l’incinérateur VESTA, permettant de chauffer 10 000 logements et équipements publics des villes de Grand-Quevilly et Petit-Quevilly ;

o SARP Industries à Limay-Porcheville : production de vapeur grâce à l’incinération des déchets et revente à EDF pour son fonctionnement ;

o L’exemple SEDIBEX : implantée au Havre depuis 1977, SEDIBEX est l’une des plus importantes usines d’incinération et de retraitement des déchets industriels en Europe. Avec une capacité annuelle de 165 000 tonnes, son activité constitue un exemple probant de valorisation énergétique, permettant de récupérer 300 000 tonnes de vapeur par an et 9,5 millions de KWh électriques, alimentant 5 autres sites industriels.

L’exemple d’Yville/Seine : Le réaménagement de la ballastière d’Yville-sur-Seine : revalorisation des sédiments de dragage par remblaiement de carrière en eau et réaménagement écologique de trois types d’habitats humides tourbeux.

Encourager les acteurs du transport maritime et fluvial

HAROPA soutient les efforts environnementaux de ses partenaires : armateurs, commissionnaires de transports, logisticiens. Un engagement à la fois financier et en termes de management de projets innovants.

Partenaire fondateur de la démarche ESI (voir page 22)

L’élaboration d’un « Index Environnemental des Navires » (Environmental Ship Index) a été initiée en 2009 par les ports du range nord-européen dont HAROPA – Ports du Havre. Depuis 2013, cette initiative a été étendue à Paris et Rouen. Au 1

er janvier, l’ESI

réunissait 37 ports dans le monde et plus de 3 800 navires de commerce.

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La démarche ESI encourage les armateurs à réduire les émissions atmosphériques de leurs navires et les incite à aller volontairement au-delà des seules exigences réglementaires. HAROPA décerne chaque année des trophées aux compagnies maritimes comptabilisant le plus d’escales vertes et leur octroie des récompenses financières. Depuis 2012, ce sont 610 escales qui ont été récompensées par HAROPA. Actuellement une réflexion est menée pour étendre le principe de récompense environnementale au secteur fluvial.

Le projet SAFE SECA en Baie de Seine Début 2014, les ports de HAROPA, associés à PNA (Ports Normands Associés), au syndicat mixte du port de Dieppe et au Conseil général de la Seine-Maritime (Ports de Fécamp et du Tréport), ont initié la démarche SAFE SECA (Study for Alternative Fuels and Experiment in Seine and Channel Area) - un projet soutenu par l’Union européenne via une subvention au titre du Réseau TransEuropéen de Transport (RTE-T). Objectifs :

identifier des solutions compétitives et respectueuses de l’environnement en matière d’approvisionnement, stockage et distribution des carburants alternatifs (notamment le GNL) ;

rendre possible, en toute sécurité, les opérations d’avitaillement sur leurs ports.

Le report modal, au cœur d’un système d’incitations financières HAROPA - Port du Havre : une réduction sur le taux de redevance domaniale est accordée aux opérateurs qui favorisent le report modal vers le rail ou le fleuve. La somme incitative peut atteindre 30% du montant total de cette redevance. Deux opérateurs de terminaux ont souscrit au dispositif. HAROPA - Ports de Paris : les entreprises reportant tout ou partie de leur logistique sur le transport fluvial bénéficient d’une diminution de leur loyer. Cette incitation au report modal a représenté près de 9 millions d’euros en 2014.

2ÈME AXE :

DES EFFORTS CONTINUS POUR RÉDUIRE L’IMPACT DE NOS ACTIVITÉS

La protection de l’environnement passe aussi par des démarches proactives intégrant les enjeux environnementaux à chaque étape de nos activités. Pour cela, les ports de HAROPA s’appuient sur un savoir-faire reconnu et des outils de planification des espaces portuaires.

Planifier la gestion de nos territoires

Nos outils au service d’une approche prospective de la gestion des territoires Nos ports mettent en place différents outils de gestion prévisionnelle des territoires. Il s’agit de documents fixant les grandes orientations en termes d’aménagement de développement durable. Ces schémas reflètent l’ensemble des aspirations des acteurs du développement territorial.

HAROPA - Port du Havre : le Schéma de Développement du Port et de la Nature

HAROPA - Port de Rouen : les Schémas d’Aménagement Territoriaux

HAROPA - Ports de Paris : le Schéma de services portuaires de l’Ile-de-France et les Schéma d’Orientation et de Développement Durable pour chaque plateforme multimodale.

Objectifs : anticiper et limiter l’impact des activités portuaires, au bénéfice des riverains et de nos clients.

Notre politique de certification volontariste

Certification ISO 14001 pour HAROPA - Ports de Paris (2013) Cette reconnaissance internationale illustre la mise en œuvre d’une organisation visant à améliorer en continu la performance environnementale de Ports de Paris. Elle concerne spécifiquement :

l’exploitation de la plateforme multimodale de Gennevilliers (92)

le projet de création de l’Eco-port des 2 rives de Seine (78)

le projet de création de la plateforme Port Seine-Métropole Ouest (78).

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Certification PERS pour HAROPA - Port du Havre (janvier 2015) Délivré par la fondation EcoPorts, le PERS (Port Environmental Review System) est un référentiel environnemental contrôlé par l’auditeur indépendant, Lloyd’s register. Etablie selon une méthodologie très stricte, cette certification est valable deux ans et contribue à l’amélioration continue de la performance environnementale des ports.

Vers la certification ISO 14001 pour HAROPA - Port de Rouen Une étude est lancée pour mener le Port de Rouen vers la certification ISO 14001 pour une partie de son activité comprenant :

la gestion à terre des sédiments de dragage pour valorisation dans le secteur du BTP et le processus de remblaiement de ballastières

le processus d’exploitation de la plateforme portuaire appliqué au terminal de Radicatel

le service Environnement du Port de Rouen Une démarche identique a été inscrite au Projet stratégique de HAROPA - Port du Havre.

Des initiatives signées HAROPA

Des initiatives spécifiques sont imaginées par chacun des trois ports de l’axe Seine afin de prendre en charge les impacts des activités industrielles et portuaires.

Le suivi des déchets des navires : pour encourager le dépôt des déchets liquides, le port de Rouen prend en

charge une partie du coût d’enlèvement et de traitement de ces déchets depuis 2009.

Des schémas directeurs pour l’assainissement Le Port de Rouen : dans le cadre de son schéma directeur d’assainissement, une étude sur les réseaux d’eaux usées et

d’eaux pluviales a été lancée en 2011 avec le soutien financier de l’Agence de l’eau. Elle permet de définir un programme de travaux et de suivi contribuant à l’amélioration de la qualité des eaux de la Seine.

Le Port du Havre : en janvier 2015, le port a donné le coup d’envoi du schéma directeur d’assainissement, avec le soutien de l’Agence de l’eau. Bilan : 680 km de réseaux d’assainissement sont désormais disponibles sous Système d’Information Géographique (SIG) et plus de 600 occupants de la Zone Industrielle et Portuaire ont été consultés. L’objectif consiste désormais à identifier les flux de polluants et définir un protocole pour les réduire.

Les Ports de Paris : pour réhabiliter les réseaux d’eaux usées et pluviales, Ports de Paris réalise des diagnostics assainissement, dossiers établis au titre de la loi sur l’eau, convention de rejet, conception et réalisation de dispositifs de collecte et de traitement des eaux, etc. (14,5 millions d’euros investis entre 2012 et 2014).

L’innovation dans le traitement des sédiments de dragage le site d’immersion du Machu (Port de Rouen) expérimente un mode d’exploitation innovant pour favoriser la

recolonisation biologique des fonds marins.

Dans le cadre de son plan de gestion, Ports de Paris met en œuvre des pratiques exemplaires et des technologies respectueuses de l’environnement tans dans les opérations de dragage que dans la gestion des sédiments dragués.

Des berges respectueuses de l’environnement Chaque année, 18 sites entre Rouen et l’estuaire sont nettoyés.

L’opération « Berges Saines » permet l’entretien des berges et cours d’eau avec la participation de Ports de Paris.

La surveillance de la pollution des sols Ports de Paris procède à des diagnostics dans le cadre de changement de clients sur un terrain ou en cas d’acquisition

foncière ou de travaux et à de campagnes semestrielles de suivi des eaux souterraines sur les ports de Gennevilliers et de Bonneuil-sur-Marne.

La charte « Sable en Seine » (2000) engage l’ensemble des acteurs de la filière BTP d’Ile de France à améliorer leurs installations en termes d’intégration urbaine, de propreté et de prévention des pollutions et nuisances (audit annuel et plans d’actions). Une extension à la filière des « produits valorisables » est actuellement à l’étude.

Monitoring permanent des activités portuaires HAROPA suit l’évolution de la qualité de l’air, des sols et des eaux, en partenariat avec divers organismes régionaux tels qu’Air Normand, l’Agence de l’eau Seine-Normandie ou la Maison de l’Estuaire. Le projet SYNAPSES (Système de surveillance automatisée de la physico-chimie en estuaire de Seine) : en partenariat avec le GIP Seine-Aval, le laboratoire M2C de l’Université de Rouen et l’IFREMER, ce réseau vise à un meilleur suivi de la qualité de l’eau et à une connaissance accrue du fonctionnement du système estuarien d’un point de vue hydrodynamique et sédimentaire.

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HAROPA, espace d’accueil privilégié pour les industries innovantes

L’écologie industrielle : une « première française» au Havre HAROPA accompagne les acteurs du territoire porteurs de projets innovants et favorise les synergies entre les entreprises :

ESTENER (Le Havre) fabrique du biodiésel à partir de corps gras complexes ; une première en France.

OSILUB (Le Havre) régénère des huiles usagées (partenariat Veolia Propreté et Total Lubrifiants).

SARP Industrie (Limay) recycle des déchets industriels en faveur de l’industrie.

La production de biocarburants sur le port de Rouen SAIPOL extrait des graines de colza (1 million de tonne par an) pour produire des biocarburants.

TEREOS utilise du blé pour produire du bioéthanol.

Le traitement des terres polluées en Ile de France Biogénie Europe a inauguré en avril 2015 son 2

eme centre francilien de traitement des terres polluées sur le port de Bruyères-sur-

Oise. Les terres à destination ou en provenance de ce centre sont acheminées par barge pour limiter les rejets de CO2.

Captage et stockage de CO2 : l’exemple d’EDF Partenaires de ce projet, EDF et Alstom ont construit un démonstrateur prototype de recherche de captage de CO2 sur l’unité 4 à charbon de la centrale thermique havraise (600 MW). Ce démonstrateur a permis de tester une technologie de captage postcombustion aux amines, les amines étant la base du réactif utilisé pour extraire le CO2 des fumées. Cette technologie a été spécialement développée par Alstom pour être appliquée au secteur de la production d’électricité. Le dispositif permet de capter 1 tonne de CO2 par heure soit 7500 tonnes sur la durée de test du projet. Ce test constitue une étape indispensable en vue d’un éventuel développement industriel de cette technologie.

L’éolien offshore au Havre Le programme d’accueil de l’éolien offshore, porteur de développement et d’emplois, se compose de deux volets sur la Zone Industrielle et Portuaire du Havre :

AREVA, associée à GAMESA pour créer Adwen, devrait construire deux usines de fabrication d’éléments d’éoliennes sur le site du quai Joannès Couvert, pour fournir les projets de champs éoliens du Tréport, de Saint-Brieuc et de Noirmoutier ; AREVA a mené en 2014 une campagne géotechnique sur le site projeté et annonce un dépôt de permis de construire avant fin 2015 ;

EOHF (« Eoliennes Off-shore des Hautes Falaises », société de projet créée par EDF-EN, Dong Energy et WDP Offshore) prévoit de mettre en place un site de fabrication de fondations gravitaires pour les éoliennes du parc de Fécamp, quai de Bougainville. L’appel d’offres d’EOHF pour la construction, le transport et la pose de ces fondations est en cours.

Parc éolien de Fécamp : sa production permettrait de couvrir la consommation moyenne de plus de 770 000 personnes (soit environ 60% des habitants de Seine-Maritime).

3ÈME AXE :

INTÉGRER LES PORTS DANS LEUR ENVIRONNEMENT NATUREL ET URBAIN

Les ports de HAROPA gèrent bien plus que des espaces industriels. Les domaines placés sous leur responsabilité comprennent de nombreux espaces naturels, souvent protégés. En outre, les activités industrielles viennent souvent se loger au cœur de zones urbaines densément peuplées.

Pérenniser les espaces naturels au cœur de nos ports

25% du territoire du port du Havre se situent en zone protégée… Le Port du Havre intervient sur 10 000 hectares, dont environ 2 000 ha situés en zone Natura 2000, comprenant plus de 300 espèces d’oiseaux, dont un tiers est protégé. Ce contexte environnemental particulièrement délicat nécessite de prendre en compte l’environnement en amont de tous les projets d’aménagement.

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Un Plan de Gestion des Espaces Naturels au port de Rouen La biodiversité existante sur le territoire du port de Rouen est remarquable : 1 464 espèces animales et végétales recensées, dont plus de 380 ayant un intérêt patrimonial. Avec 2/3 de son territoire à vocation naturelle, ainsi que la Seine en gestion, HAROPA - Port de Rouen est un acteur fortement concerné par les questions liées à la biodiversité. Le port a initié une démarche globale à l’échelle de son territoire (PGEN) permettant de définir une stratégie de gestion de ces espaces et de mettre en œuvre un plan d’actions révisé à cinq ans.

La « trame verte et bleue » pour Ports de Paris En 2005, Ports de Paris a ratifié la Charte régionale sur le maintien de la biodiversité et s’est engagé dans un programme destiné à préserver et restaurer les continuités écologiques de ses territoires, la « trame verte et bleue ». Exemples d’actions :

aménagement écologique des berges de Bonneuil-sur-Marne, Limay et Gennevilliers

objectif « zéro phyto » dans le cadre de la mise en œuvre d’une gestion différenciée des espaces verts

exploitation de ruchers sur les ports de Limay, Gennevilliers et Bonneuil-sur-Marne depuis 2013

Réinventer en permanence l’interface ville-port

L’objectif est de concevoir des projets d’aménagement qui préservent les continuités urbaines et architecturales, pour mieux inclure les ports dans la ville et changer le regard des riverains sur les activités portuaires.

Réaménagement du quai de Southampton au Havre A l’occasion du 500

ème anniversaire de la ville du Havre (en 2017), le quai de Southampton, situé à la lisière entre le port et la

ville, sera entièrement réhabilité dans une perspective de redynamisation touristique et commerciale du site.

L’espace des Marégraphes à Rouen Huit hangars historiques ont été réhabilités sur les bords de Seine : cinq en aval du Pont Guillaume le Conquérant et trois en amont du Pont Flaubert. Ces anciens docks accueillent désormais des restaurants, des entreprises ou encore les locaux de France Bleue Haute-Normandie.

Les enjeux d’intégration pour les ports franciliens Ports de Paris cherche à intégrer les riverains aux projets d’aménagement et à favoriser leur réappropriation des berges de la Seine. La notion de « patrimoine industriel » est indissociable de l’action de Ports de Paris, qui vise à faire coexister au mieux les activités portuaires et les loisirs des franciliens. A titre d’exemples, les projets de réaménagement ou de réhabilitation des installations du Port de Javel bas ou du Port du Point du jour participent de cette volonté d’intégrer au mieux les ports dans leur environnement.

Demeurer fidèles à notre démarche de dialogue constant

Une culture forte et ancienne de la concertation Afin de construire des ports insérés dans leur environnement et utiles aux territoires, HAROPA veille à privilégier les temps de travail et d’échanges avec toutes les parties prenantes aux projets d’aménagement. Cette démarche de concertation s’inscrit dans la durée et constitue le modus operandi de HAROPA, qui promeut ce mode de fonctionnement participatif et ouvert sur l’extérieur. Quelques exemples :

Port du Havre : le chantier de Port 2000 a constitué la première démarche de consultation publique menée en France à partir de 1997.

Port de Rouen : la concertation mise en place en 2014 pour la recherche d’un nouveau site d’immersion des sédiments de dragage a abouti par consensus au choix du site du Machu. Une démarche de concertation a également été menée sur l’amélioration des accès nautiques du port.

Ports de Paris : le débat public engagé autour du projet Port Seine-Métropole Ouest s’est achevé en décembre 2014. Une concertation volontaire se poursuivra tout au long du projet.

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Un large partage de la stratégie et des objectifs territoriaux avec les partenaires En parallèle des démarches de concertation menées pour les projets d’aménagement, HAROPA consulte régulièrement les parties prenantes et les riverains sur des documents de planification (projets stratégiques des ports, schémas d’orientation et de développement durable, etc.). Cette démarche de partage passe aussi par la recherche d’un débat toujours ouvert et par une volonté de restituer au public les fruits des actions réalisées. Exemple : le colloque international organisé en mai 2015 au Havre sur le bilan environnemental des 10 ans de Port 2000 a réuni des scientifiques, des environnementalistes et des ingénieurs de haut niveau.

Des espaces portuaires régulièrement ouverts au public En participant aux événements nationaux tels que les journées du Patrimoine ou la Semaine du Développement durable, les ports de l’axe Seine ouvrent très régulièrement leurs portes au grand public. Des animations scolaires sont également proposées pour sensibiliser les jeunes aux problématiques environnementales et portuaires.

Le succès du Port Center Inauguré au Havre en décembre 2013, le Port Center a pour mission de renforcer l’interface ville-port. Créé grâce au partenariat entre HAROPA - Port du Havre, la Ville du Havre, la Communauté de l'Agglomération Havraise, la Chambre de Commerce et d'Industrie du Havre et l'Union Maritime et Portuaire, ce lieu favorise les échanges entre le monde des entreprises logistiques et portuaires et le grand public. Au cours de sa première année de fonctionnement, le site a accueilli près de 10 000 visiteurs.

INVITATION L’ESI fête son 5ème anniversaire

A l’occasion de la Conférence des Nations-Unies sur le climat,

l’ESI - Environmental Shipping Index ou Index Environnemental des Navires - fêtera son 5ème anniversaire le 4 décembre 2015 au Grand Palais.

Vous êtes convié à assister à deux conférences qui se tiendront sur les thèmes suivants :

- L’Environmental Shipping Index ou comment récompenser le transport maritime propre ? (11 h 30) - Qualité de l’air dans les ports : enjeux et actions (12 h 30).

Merci de confirmer votre présence à l’adresse suivante : haropanews@haropaports.com

Nicolas BOUDET +33 (0)1 40 58 29 81 – +33 (0)6 74 35 22 17 - nicolas.boudet@haropaports.com

Marie HERON +33 (0)2 32 74 72 87 – +33 (0)6 79 69 36 09 - marie.heron@haropaports.com Agostinho DA SILVA +33 (0)2 35 52 54 42 – +33 (0)6 85 93 62 16 agostino.dasilva@haropaports.com