harold hill Comment vivre Comme un enfant du roi

Comment vivre Comme un enfant

du roi

Chazon éditions

harold hill

Chazon éditions14 rue Charles Beylier

38400 saint-Martin-d’hèreswww.jesusmiracledenosvies.fr

Mise en page : © dédicaces « o » Présent www.opresent-graphisme.com

traduction : Carine amorin

relecture : Michel lapène-deytieux, Jean-Marc Mignot, thierry amorin, annette amorin.

remerciements : Jean-Marc et sabine Mignot, Michel lapène-deytieux, nelly Carattoni, Jean-Emmanuel

nesme, thierry amorin, annette amorin.

tous droits de reproduction,traduction ou adaptation, réservés pour tout pays.

les citations de la Bible sont extraites de la version louis segond 1910.

isBn : 978-2-9568224-0-0.dépôt légal 2nd trimestre 2019

© Chazon éditions, 2019

Comment vivre Comme un enfant du roi

un livre pour mettre sa foi en pratique !

h a r o l d h i l l

Préface de david du Plessis

éditions Chazon

Ce livre est dédié avec reconnaissance à ma femme ruth que dieu a utilisé pour me conduire aux aa* ;

aux alcooliques anonymes pour m’avoir présenté dieu ;à mon pasteur, Peter Vroom, fidèle berger pour qui

chaque problème est une grande aventure en Jésus-Christ.

* - alcooliques anonymes

soMMairE

Préface ...................................................................... 07Préface à l’édition originale ...................................... 09Préface à l’édition française ....................................... 11avant-propos .............................................................. 151 -Vivre comme un enfant du roi ................................ 192 - Comment réussir dans tout .................................. 273 - Comment arrêter de boire .................................... 314 - Comment sortir du bourbier.................................. 355 - Comment recommencer à zéro ............................ 436 - Comment décrocher de la passion du jeu ........... 477- Comment en avoir plus pour son argent................. 518 - Comment se débarrasser d’un mal de dos ........... 599 - Comment échouer en portant témoignage ......... 6510 - la vérité en ce qui concerne les baptêmes ........ 6911 - Comment être baptisé dans le saint-Esprit ......... 7312 - Comment témoigner avec succès ...................... 7913 - Comment retrouver le jour perdu ......................... 8714 - Comment prier sans cesse ; Comment maîtriser sa langue ................................... 10515 - Comment être follement heureux au milieu de la circulation .................................................................. 11716 - Comment arrêter de fumer ................................. 12117 - Comment apporter la guérison ........................... 12718 - Comment bloquer la guérison ............................ 13719 - Comment éviter des accidents de voiture, des tornades, des bombes... et des fusées qui foncent sur vous ............................ 14720 - louer dieu lorsque l’on tombe en panne ; Comment éviter les procès ....................................... 157

21 - Comment voler malgré le brouillard ; Comment trouver un prédicateur parfait ; Comment construire un abri à toute épreuve ............ 17322 - Comment sauver et guérir votre famille entière 18323 - Comment réparer de la machinerie chère - rapidement ! ........................................................... 19524 - Comment remporter des débats intellectuels... 207 25 - Comment guérir à distance ............................... 21326 - Comment être possédé par un démon ; Comment chasser les démons .................................. 21927 - Comment se débarrasser des crocodiles, des hippopotames et des grosses bestioles poilues ........ 231 28 - Comment pardonner ........................................ 243

achevé d’imprimé en Juin 2019sur les presses de arka – Blogocka 28 – 43-400 Cieszyn

dépôt légal : Juin 2019 n° d’édition : 978-2-9568224

imprimé en Pologne

PréfaCE

J’ai toujours été émerveillé par le fait que, dans son enseignement, Jésus tirait la plupart de ses paraboles de la vie ordinaire, du « train train quotidien ». aux pê-cheurs, il déclare : « Je vous ferai pêcheurs d’hommes. » au boulanger, il dit : « le royaume des cieux est sem-blable à du levain ». au semeur, il affirme : « le royaume des cieux est semblable à un grain de sénevé. » Cependant, à l’heure actuelle, beaucoup de jeunes des cités ne comprennent pas le langage des paysans. J’ai entendu une anecdote concernant un jeune garçon d’une grande métropole qui visitait une ferme pour la première fois. il vit le fermier traire une vache et, dé-signant le contenu du seau, il demanda : « Qu’est-ce que vous faites avec ça ? » Quand on lui répondit que la vache leur fournissait le lait, il répliqua : « nous ne buvons pas de lait de vache chez nous ; nous ne buvons que ce qui vient de l’épicerie ». il y a quelques années, quand je fis la connaissance de mon ami harold hill, ingénieur en électricité, et que j’entendis son témoignage, je fus amusé par les termes techniques qu’il employait. Plus tard, je donnai à sa ma-nière de s’exprimer le nom de « théologie d’ingénieur » jusqu’à ce que je m’aperçoive que son témoignage avait fait forte impression sur l’un de mes amis qui était beaucoup plus versé en ingénierie qu’en agriculture. Je compris que le seigneur continuait à nous parler dans notre langage contemporain par l’entremise de ses ser-

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P r é faC E

viteurs, et j’exprimai à harold le désir qu’il partage son témoignage par écrit. Mon vœu a été exaucé par ce présent ouvrage, Comment vivre comme un enfant du roi. Ce livre sera une révélation et une bénédiction pour beaucoup de gens. Je le recommande à tous ceux qui pensent que les choses de l’Esprit n’existent pas ou ne sont que des simagrées. dans les pages qui suivent, vous lirez le témoignage d’un homme né de l’Esprit, dont le récit est enrichi par le jargon du génie électrique. Que dieu bénisse quiconque lira ce livre.

david J . du Pless is

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C o M M E n t V i V r E C o M M E u n E n fa n t d u r o i

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P r é faC E à l ’ é d i t i o n o r i g i n a l E

PréfaCE à l ’édit ion originalE

J’ai eu le privilège de rencontrer et de lier ami-tié avec harold hill au cours des années soixante-dix. C’était un homme d’une grande sagesse, doté d’un sens de l’humour remarquable et d’une capacité surnaturelle à « sortir des sentiers battus ». à vrai dire, harold était quelqu’un d’inoubliable.

il aimait le seigneur de tout son cœur et aimait par-ler de Jésus aux autres. Je suis sûr que des centaines de milliers de personnes ont rencontré le seigneur, ont été guéries et délivrées grâce à son ministère public et à ses écrits.

le « Manuel du fabricant », ainsi qu’il nommait la Bible, était sa source d’enseignement, d’inspiration et de joie, ainsi que le fondement sur lequel il a bâti sa vie. il s’est accroché aux promesses de la Parole de dieu. il a non seulement cru en ces promesses, mais il les a également mises en application.

harold savait comment vivre comme un enfant du roi et a été capable d’entraîner un nombre incalculable de gens dans l’aventure passionnante de la marche et de la camaraderie avec le roi des rois et le seigneur des seigneurs. Même durant ses dernières années de vie, il était un homme plein d’énergie, de ferveur et d’enthou-siasme.

nous sommes heureux d’inclure Comment vivre comme un enfant du roi dans notre catalogue, car c’est

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une œuvre intemporelle de grande qualité qui a été écrite par un homme rempli du saint-Esprit — un homme qui a conduit de nombreuses personnes au baptême du saint-Esprit — un homme qui était en feu pour dieu.

lorsque Jésus a été oint d’huile par une femme pé-cheresse, il a dit : « C’est pourquoi, je te le dis, ses nom-breux péchés ont été pardonnés : car elle a beaucoup aimé. » (luc 7.47). à l’instar de cette femme, harold hill ayant été beaucoup pardonné, il a donc beaucoup aimé.

En effet, il aimait le seigneur son dieu avec tout son cœur, son esprit, son âme et sa force, et il aimait son prochain comme lui-même. J’ai été l’un des nombreux bénéficiaires de ce flot d’amour qui traversait sans cesse mon cher frère harold hill.

Je prie pour que vous soyez richement béni par la lecture de ce livre et que vous puissiez agir, comme ha-rold, en vrai enfant du roi dans tout ce que vous faites.

l loyd B. hi ldebrand

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PréfaCE à l ’édit ion françaisE

la publication de cet ouvrage est en elle-même un prodige. C’est un témoignage, comme dirait l’auteur, de ce qu’est vivre comme un enfant du roi ! Je tiens à remercier mon ami Jean-Marc Mignot qui m’a tout d’abord fait connaître la version anglaise de ce livre. étant alors débordée par mes différentes acti-vités, je lui ai répondu que cet ouvrage avait l’air parti-culièrement intéressant et lui ai demandé si une version française existait. il m’a tout d’abord répondu que non. Puis il a découvert qu’il existait une vieille traduction québécoise. grâce à sa détermination, il a réussi à se faire scanner un des exemplaires et me l’a transmis. J’ai alors été aussi enthousiasmée que lui ! Jean-Marc a cherché à se rapprocher d’éditeurs pour publier une version française remise à jour. au terme de plusieurs mois de recherches infructueuses, je lui ai dit que cela faisait un moment que l’idée d’éditer des livres me trot-tait dans la tête, mais que je la remettais toujours à plus tard. Mais je lui dis que pour ce livre-là, je n’hésiterais pas une seule seconde, si j’en avais la possibilité. C’est alors qu’il m’a mis en contact avec la détentrice des droits d’auteur. Cela dit, même si les droits pour une édition en français n’étaient pas élevés, il fallait tout de même posséder la somme ! Et c’est là que dieu a fourni sa provision, puisque Jean-Marc m’a dit qu’il croyait tel-lement à ce livre qu’il était prêt à me donner cette som-

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me, si je m’occupais du reste. Et le reste, je savais faire ! Et c’est ainsi que lui comme moi avons pu répondre

à l’appel de dieu de faire quelque chose afin que le public francophone ait accès à cet ouvrage. Ce livre m’a fait penser à de la prison à la louange, de Mer-lin Carothers. Ce qui m’a le plus impactée, c’est cette simplicité dans la relation à dieu qui permet de libérer sa puissance dans notre vie quotidienne, ce sont les té-moignages extraordinaires qui sont partagés, et surtout cette volonté de louer dieu en toutes situations et qui permet de désamorcer et de renverser toutes les situa-tions.

Je prie pour que ce livre renverse toutes les forte-resses créées par votre « Boîte à Poux » et vous per-mette de développer avec dieu une relation de simpli-cité de cœur et de louange constante. Puisse votre vie en être à jamais bouleversée.

Et comme j’aime « traduire » ce qui me parle sous formes de poèmes — des psaumes pour mon roi, comme je les appelle, voici un poème que les écrits de harold hill m’ont inspirés :

Je m’enfonçais dans un vaste bourbier,le cœur complètement en lambeaux, déchiré,

Prisonnier de ma honte et d’addictions,sans trace d’espoir pour éclairer l’horizon...

tu as franchi la distance qui nous séparait,Que j’avais placée entre nous, et tu t’es révélé.

J’ai su que je ne serai plus jamais le même

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P r é faC E à l ’ é d i t i o n f r a n ç a i s E

Carine amorin

En découvrant la splendeur de ton règne.

souverain de l’univers, roi de tout ce qui est,tout existe par toi qui a tout orchestré.

tu commandes et les montagnes s’inclinent,C’est toi qui a dessiné vallées et collines.

tu as placé les étoiles dans le firmament,Créé les myriades d’anges et même le temps.Et, ultime chef d’œuvre parfaisant ta création,tu nous as conçu et fait entrer dans ta filiation.

tu as fait de nous des enfants du roi,à nous de le manifester par la foi.

tu nous a donné autorité et règne sur la terrePour instaurer avec toi une nouvelle ère.

saisissant la couronne que tu nous donnes,nous nous asseyons avec toi sur ton trône,

unis intimement avec toi en esprit,de nous jaillissent des fleuves de vie !

nous ne cessons de te louer et te rendre grâceMême lorsqu’il nous semble perdre la face...Mais de cette joyeuse louange spontanée

renaît une force et une confiance insoupçonnées.

tu nous rends témoins de tes prodiges,Et acteurs pour partager ton cœur prodigue.tu nous envoies à travers la planète entièrePour que l’amour remplisse toute la terre.

aVant-ProPos

« seigneur, est-ce vraiment ta volonté que tes amis vivent dans un état perpétuel de victoire, et ce même au cœur de l’adversité ? » Ce fut la question que je posai à dieu il y a près de vingt ans, lorsque j’acceptai Christ comme mon sauveur personnel. l’on peut lire sa réponse dans les pages du « Manuel du fabricant », la sainte Bible, et cette réponse est un « oui » retentissant. « alors comment expliquer que si peu de gens vivent dans cette victoire ? », lui demandai-je. sa réponse me fut donnée en lisant certains versets, tels que 1 Corinthiens 2.14 : « Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. » ; ésaïe 1.5 : « la tête entière est malade, et tout le cœur est souffrant. » ; ainsi que Colossiens 2.8 : « Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie... » — ce qui signifie : « Méfiez-vous des philosophes, des railleurs, des « mais-ne-penses-tu-pas-que ? », des « mais-qu’est-ce-que-tu-fais-des-païens ? », des mécontents, et plus particulièrement de ces ternes et sinistres dis-pensateurs de doute qui, insidieusement, tentent de nier les miracles de dieu dans notre monde actuel. » Ces écrits sont pourtant bien clairs, et j’ai appris que le principal obstacle à une vie victorieuse est la « Paraly-sie de l’analyse », laquelle est causée par la machine à

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calculer que nous avons entre les deux yeux, le cerveau rationnel, la « Boite à Poux » (BaP). Même lorsque dieu nous parle en termes de haute sa-gesse : « Venez à moi, et je vous donnerai du repos », la BaP répond : « Jamais de la vie — je n’en ferai qu’à ma tête, même si ça me tue. » Et ça nous tuera. dieu dit : « Que tous ceux qui ont un souffle de vie me louent. » la BaP dit : « J’attends de reprendre mon souffle » et ne le reprend jamais. dieu dit : « louez-moi même au cœur du danger, et je vous délivrerai. » la BaP dit : « Pas avant que les choses ne changent » et l’on perd la bénédiction. dieu dit : « lisez ma Parole, faites ma Volonté, et vous en verrez les fruits. » la BaP dit : « Mais que penser de ceci ? Et puis si ? Et supposons que ? » Elle ne fait qu’écouter, mais n’agit pas. la BaP nous rend incons-tants comme on le voit dans Jacques 1.8, elle fait de nous des hommes à l’âme partagée et nous mène à la défaite là où la victoire était assurée. dieu dit : « à moins que vous ne deveniez comme les petits enfants » — et la BaP se moque en disant : « Ce serait trop simple ! » dieu dit : « Mets-moi à l’épreuve maintenant », et la BaP prend son temps puis répond : « Je vais étudier la question afin de voir si cela peut s’accorder avec ma théologie. » le principe de la BaP est mis en lumière dans actes 2.13 quand, après avoir vu les disciples agir avec les dons du saint-Esprit, les idiots instruits du monde reli-gieux étaient contrariés parce qu’aucun de ces enfants du roi n’avait de diplôme en philosophie.

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aVa n t - P r o P o s

Et même vous, aujourd’hui, lorsque vous lirez le pre-mier chapitre de ce livre, vous serez peut-être tentés de vous demander : « Pourquoi le pilote de la BoaC1 n’a-t-il pas survolé l’atlantique, à quelques kilomètres des côtes, et déversé le contenu des réservoirs d’essence afin de protéger la vie de tous ces passagers ? » à cette question, un des enfants du roi répondrait : « Pourquoi ne pas demander ça au pilote ? » un enfant du roi est un reporter — pas un « expliquant ». Ce livre est un reportage des choses invraisemblables qui arrivent quand un enfant du roi suit les directives du « Manuel du fabricant » plutôt que de se prosterner devant sa BaP.

1 - ndlt : la British overseas airways Corporation était la seule compagnie aérienne britannique entre 1939 et 1946 et la compagnie long courrier à partir de 1946.

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1ViVrE CoMME un Enfant du roi

trois jours avant noël, j’étais dans un avion, revenant d’une tâche qui m’avait été assignée à la station spa-tiale de Coopers island, aux Bermudes. nous survolions le territoire new Yorkais. Jusque-là, rien à signaler. le trafic aérien au-dessus de la métropole était généra-lement assez dense, et certains jours il fallait survoler le secteur pendant dix ou quinze minutes avant que la tour de contrôle ne donne la permission d’atterrir. Mais ce jour-là, nous avions déjà survolé la ville depuis trente minutes quand le capitaine annonça, d’une voix qui tra-hissait sa crainte : « nous avons des difficultés avec le train d’atterrissage, mais nous espérons que tout s’ar-rangera d’ici quelques minutes. »

les « quelques minutes » passèrent, suivies d’autres minutes encore, puis le capitaine revint et nous mon-tra comment nous protéger lors d’un atterrissage forcé, sans roues...

l’avion était censé repartir immédiatement pour londres. Je savais donc qu’il contenait suffisamment de carburant pour traverser l’atlantique, et qu’il était illégal de déverser du carburant au-dessus de la métropole. or ce modèle d’avion — un avion à propulsion — prend presque toujours feu en cas de frottement au béton de la piste d’envol, lors d’un atterrissage sans roues. nous volions dans ce qui n’était ni plus ni moins qu’une bombe

dieu est toujours au

courant de tout, et il peut nous

eclairer sur certains faits si

nous lui demandons son aide en priant l’esprit-Saint.

V i V r E C o M M E u n E n fa n t d u r o i

incendiaire. Ma première réaction, en apprenant cette nouvelle,

fut de m'exclamer en moi-même : « alléluia ! C'est la sortie des classes ! seigneur, que ce soit rapide et sans douleur ! »

C'est alors que le saint-Esprit me fit penser : « hill, tu es toujours aussi égoïste et égocentrique ! Que fais-tu des autres passagers qui sont dans l'avion avec toi — les païens qui ne me connaissent pas, les gars « bourrés » de cette « joie » de noël qu'ils puisent dans des bou-teilles ? Pense à eux — à leur être intérieur. Cette « sor-tie des classes » ne sera pas un jour de fête pour eux. »

« Je suis désolé, seigneur », lui répondis-je, et je com-mençai à intercéder. « seigneur », priais-je, « dis-moi comment prier pour eux. Je pense que j'ai besoin d'un mot de sagesse. » Quand le saint-Esprit nous fait ca-deau d'un mot de sagesse, dieu peut nous faire part de certaines connaissances par des moyens surnaturels. il est toujours au courant des faits, et il peut nous éclairer sur certains de ces faits dès lors que nous lui demandons son aide en priant l'Esprit-saint. les connaissances, en tant que telles, ne nous sont pas toujours nécessaires, mais quand elles le sont, le saint-Esprit nous les donne sans tarder.

alors que je priais dans l’Esprit, priant dans une « langue » que mon cerveau ne pouvait ni comprendre ni contrôler, je reçus une « vision » — une connaissance surnaturelle prenant la forme d’une image aussi claire que ce que l’on peut voir sur un écran de télévision. Je vis un « rayon X » de tout le train d’atterrissage de l’avion : les vérins hydrauliques, les cylindres, les pompes, tout !

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Et je vis ce qui posait problème au niveau du train d’at-terrissage. toute l’huile du système hydraulique avait fui. les roues ne pouvaient pas descendre : le système était à sec !

Certes, il était intéressant de savoir ce qui se pas-sait, mais il était bien préférable d’y remédier. alors je priais : « seigneur, je te prie de faire le plein d’huile afin que le train d’atterrissage puisse fonctionner. » Et sou-dain, tandis que je continuais à prier dans l’Esprit, je vis le divin fluide hydraulique, l’huile sainte de l’Esprit, rem-plir tous les tuyaux de l’avion. les roues descendirent juste à temps car nous n’étions qu’à trois mètres du sol ! Ce fut un atterrissage parfait — sur une piste entourée de camions de pompiers, d’ambulances et des caméras des journalistes. l’on s’était préparé pour le plus gros incendie de l’histoire de l’aéroport Kennedy.

tandis que l’avion s’arrêtait sur la piste, le capitaine revint parler aux passagers une dernière fois. il était blanc comme un linge, et sa voix tremblait.

« Chers passagers », dit-il, « je ne sais pas ce qui s’est passé. » s’il me l’avait demandé, j’aurais pu lui expliquer, mais il ne demandait rien. il essayait tout simplement de comprendre ce qui s’était passé et de-meurait planté là, hochant la tête, troublé. « nos instru-ments indiquaient que nous n’avions plus d’huile dans le train d’atterrissage », dit-il, « donc il n’y avait aucun moyen de faire descendre les roues, il n’y avait plus de freins non plus... » il en était complètement abasourdi. « C’était impossible, mais les roues sont quand même descendues, juste à temps, et j’ai alors pu renverser les moteurs et nous éviter de nous écraser contre l’aéro

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1 - ndlt : Voir note page 17.

V i V r E C o M M E u n E n fa n t d u r o i

port. »nous n’étions pas censés nous arrêter devant l’aéro-

port, mais c’était le seul endroit qui n’était pas encom-bré par d’autres avions, lesquels auraient pu nous bar-rer la route. il n’y eut donc pas un seul blessé ni aucun dommage : c’est Jésus qui avait accompli ce prodige ! tout ce dont il avait eu besoin était un intercesseur qui l’avait prié et qui l’avait loué. Je n’aurais pas pu le prier ni lui rendre grâce s’il ne m’avait pas informé du pro-blème par le biais de l’intercession divine. Et dieu a ho-noré ma prière par un miracle.

J’aimerais consulter les archives de la BoaC1 de ce jour-là afin de lire ce que l’on y a écrit dans le journal de bord. le compte-rendu ne devait pas être banal. au contraire, le rapport devait être fabuleux, parce que le saint-Esprit avait été aux commandes et avait dirigé toutes les manœuvres durant cet incident.

***** Ce même jour, je me retrouvai coincé à l’aéroport. Mon avion pour Baltimore n’était pas arrivé. or je vou-lais rentrer chez moi. C’était la période de noël, et des millions de gens étaient en transit. il n’y avait aucune raison au monde que mes besoins soient prioritaires sur ceux des autres. Mais dieu venait de me prouver ce qu’il pouvait faire si je lui faisais confiance, alors j’attendis et je me réjouis, tout en priant : « seigneur, puisque tu as pu me tirer d’un si grand danger, tu peux certainement

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me ramener à Baltimore sans aucun problème. » avec la certitude que dieu ferait quelque chose pour moi, même si je ne savais pas quoi ni comment, je m’attelais à la routine des formalités usuelles. J’appelai les com-pagnies d’autobus. rien ! Je fis de même avec les lignes aériennes. Pas de place pour moi. M’inscrire sur la liste d’attente n’avait aucun intérêt — des centaines de gens y étaient déjà inscrits.

Je dis alors : « seigneur, j’ai fait ce que j’ai pu. J’ai tout essayé. J’abandonne. » Puis j’attendis ses direc-tives. il me dit de me rendre au poste d’embarquement. ça ne se fait pas. l’on attend toujours aux guichets des billets. Mais je n’ai pas polémiqué avec le seigneur. Je lui répondis tout simplement : « oui, seigneur », et me dirigeai vers le poste d’embarquement afin de voir ce qu’il avait prévu de faire. Je savais qu’il ne m’aurait ja-mais dit d’aller là sans raison.

au poste, il y avait justement un avion en partance pour Washington qui s’arrêtait à Baltimore. Plusieurs personnes se trouvaient sur la liste d’attente. Je le sa-vais. il n’y avait absolument aucune chance que j’aie une place dans cet avion, c’était sûr ; pourtant je restai là, louant dieu, me réjouissant du pétrin dans lequel je me trouvais. au beau milieu de mes réjouissances, j’en-tendis annoncer un certain M. untel, puis encore :

« dernier appel pour M. untel. » C’était l’heure du décollage, mais celui-ci ne se présentait pas.

le garde-barrière ne se donna pas la peine de regar-der sur la liste d’attente pour y chercher le premier ins-crit qui pourrait prendre la place de M. untel. il n’avait pas de temps à perdre pour ça. il me regarda et me

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demanda : « Vous voulez aller à Baltimore ? » Je répondis : « oui, monsieur. » il me dit : « allez-y. »J’embarquai, il ferma la barrière derrière moi... et

voilà !ordinairement, les événements de cette journée

n’auraient pas pu se produire. Mais j’avais été l’un des enfants du roi dans cet avion qui avait manqué de s’écraser. Et plus tard, j’avais encore été cet enfant du roi qui attendait au poste d’embarquement afin de prendre place dans un avion qui était déjà bondé. les enfants du roi ne se contentent pas de ce qui est « ordinaire ». ils n’ont même pas à se contenter d’un deu-xième choix. les enfants du roi ont droit à un traitement de faveur. ils peuvent vivre comme les enfants du roi qu’ils sont — pour autant qu’ils gardent les yeux fixés sur le roi.

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2CoMMEnt réussir dans tout

Je n’ai pas toujours aspiré à devenir un enfant du roi. Bien que ma mère fut une bonne chrétienne, j’avais grandi en ne reconnaissant aucun dieu, si ce n’est mon propre cerveau. Je ne connaissais pas la vérité d’ésaïe 1.5 : « la tête entière est malade », jusqu’à ce que mon propre cerveau m’en donna la preuve. J’avais qua-rante-huit ans.

Je n’avais guère plus de dix ans lorsque je tombai sur un livre traitant de « Physique de l’électricité ». Je fus fasciné par l’ouvrage et, en le lisant, je savais que j’avais trouvé ma vocation. Je me mis en tête de deve-nir ingénieur et je commençais à planifier mon avenir. Premièrement, je ne serai pas n’importe quel ingénieur. Je serai ingénieur en ChEf. Je gagnerai cent dollars par semaine, ce qui était un salaire élevé à l’époque. Je voyagerai beaucoup, j’aurai une belle petite famille, du succès, et je serai parfaitement heureux, il va sans dire.

au début, tout fonctionna à merveille. Même mieux que je ne l’avais imaginé. J’avais obtenu mon bac à quatorze ans — je n’étais pas un génie, mais j’étais pressé. Je savais ce que je voulais et je m’arrangeai pour sauter des classes. Je ne voulais pas être comme « ces petits imbéciles », comme je les appelais : des garçons qui n’avaient comme seule ambition que de devenir pompiers, gendarmes ou même

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balayeurs. Je voulais percer, être millionnaire, ne man-quer de rien et être heureux.

J’atteignis mon premier but — celui d’être ingénieur en chef — à vingt-huit ans. à trente-deux ans, je fus promu vice-président administratif. à trente-cinq ans, j’étais directeur en génie électrique, directeur des ventes, et directeur de plusieurs sociétés. J’avais un très bon salaire — bien plus élevé que les cent dollars par semaine dont j’avais rêvé — plus 10 % de commission avant déductions fiscales. Quand la guerre éclata, nos profits grimpèrent à la vitesse d’une fusée nucléaire.

Je vivais indiscutablement un succès : un triste suc-cès... car je me sentais vide et malheureux.

Personne ne m’avait dit que le succès pouvait me tuer. l’on ne m’avait pas dit que les directeurs avaient leur première crise cardiaque à cinquante-deux ans. l’on ne m’avait pas conseillé de consulter un psychiatre, car j’étais susceptible de faire une dépression nerveuse. Personne ne m’avait dit que l’on perd tous ses amis dès que l’on est à la tête de sa propre compagnie parce que, dès lors, tous convoitent votre poste, même s’il leur faut pour cela noircir votre réputation. Et lorsque vous voilà arrivé au poste de Président — au sommet de la pyramide — vous vous retrouvez seul, un point c’est tout ! Vous ne pouvez plus faire confiance à personne. tout le monde veut prendre votre place. Vous avez peur, et votre vie de païen est devenue insipide, stérile.

C’était mon cas.un jour, assis dans mon bureau ultra-moderne, je

pensais à la futilité de mon existence. dans mon for intérieur, une voix semblait me dire : « il doit y avoir

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C o M M E n t r é u s s i r da n s t o u t

quelque chose de mieux que ça ! » Et je savais que ce « quelque chose de mieux » n’était pas à chercher dans plus de succès encore. J’en avais marre du succès. lorsque je n’étais encore qu’un tout jeune ingénieur, j’avais travaillé pour une compagnie anglaise dont le patron faisait partie de la noblesse britannique. J’avais connu le succès et côtoyé la Jet set, des gens « très bien » voyageant en rolls royce. ils étaient tout aussi malades, vides et désabusés que je l’étais moi-même.

J’étais devenu un buveur invétéré : je buvais pour tenter de noyer l’ennui et la frustration qui rongent tous ceux qui ne vivent que pour eux-mêmes comme c’était mon cas. Je n’avais plus aucun but dans la vie. Ma belle maison, ma famille, mon succès dans les affaires, ma bonne réputation professionnelle ? ça ne valait rien. le fait que j’appartenais aux meilleurs conseils d’admi-nistration, que j’étais invité aux meilleures conférences, que j’étais membre des meilleurs clubs de golf, yacht, bridge et échec ? ça non plus ne valait pas grand-chose.

dans mon for intérieur, là où je vivais réellement, il n’y avait pas de bureau luxueusement meublé, pas de clubs V.i.P., aucune dignité ni aucune valeur. à quarante-cinq ans, j’étais devenu une épave sale, terne, vide et usée — autrement dit, un cadavre ambulant.

il ne me restait qu’à devenir un cadavre pour de bon, officiellement ! Je me suiciderais, l’on m’enterrerait et ce serait fini. Ce jour-là, je me procurai assez de poi-son pour tuer tout le voisinage. Je mis toutes ces pilules dans un grand verre que je remplis de whisky... avec un tout petit peu d’eau... et j’avalai le tout d’un trait !

BiograPhiE :

harold hill, né au new hampshire en 1905, fut pré-sident de la compagnie Curtis Engine à Baltimore (états-unis). Pendant la seconde guerre mondiale, il inventa le module énergétique qui fut utilisé dans tous les aéro-ports américains pour produire l'énergie nécessaire à la mise en marche des moteurs des avions. C'est avec un esprit à la fois enjoué et brillant qu'il aime employer le jargon de son métier pour décrire ses expériences avec Jésus. aujourd'hui, harold hill occupe une place unique au sein du mouvement charismatique. après avoir été délivré de l'emprise de l'alcool, il est devenu un prédi-cateur remarquable tant par la vivacité que l'humour qu'il déploie pour décrire les profondes vérités de l'ex-périence chrétienne. Comment vivre comme un enfant du roi, c'est harold hill à son meilleur.

un livre pour mettre sa foi en pratique

isBn : 978-2-9568224-0-0Prix : 16 €

harold hill entra dans le monde des affaires très tôt et connut une belle réussite. Mais cela faillit lui coûter la vie. il sombra en effet dans l’alcool, son épouse était en hôpital psychiatrique et leur fille unique fit plusieurs tenta-tives de suicide. tout changea lorsqu’il rata son suicide à son tour. « Bien qu’ayant réussi dans tout ce que j’avais entrepris, je ratais pourtant mon suicide ! » déses-péré, il demande l’aide de dieu et, en l’espace d’une semaine, se retrouve dans une réunion des alcooliques anonymes. C’est là qu’il rencontra Christ de manière réelle. il était pourtant loin de vivre comme un « enfant du roi » jusqu’à ce que dieu le guérisse d’un disque vertébral broyé. Cet épisode devait le lancer dans l’une des carrières les plus étranges de toute la chrétienté : une vie de joie, de célébration, autrement dit, une vie d’enfant. fort de tous ces événements, harold hill se rendit compte qu’en dépit de sa précocité et de son succès, il était incompétent à tous égards. Cette prise de conscience lui permit d’accepter le miraculeux, que cela concerne la guérison d’un cancer, la délivrance de la folie, ou encore la résolution de problèmes mécaniques compliqués. En fait, dans la vie de hill, dieu sembla se spécialiser dans le génie mécanique, peut-être parce qu’harold étant expert en ce domaine, il avait besoin que dieu lui montre qu’il en savait pour-tant bien plus que lui.

Comment vivre comme un enfant du roi est le compte-rendu de la vie d’un homme et de ce qui arrive quand cet homme suit les directives du « Manuel du fabricant », ainsi qu’harold nomme la Bible. Ce livre nous montre, nous dit l’auteur, comment profiter des bienfaits d’une vie d’enfant du roi, dans cette vie et dans l’autre, en permettant à Jésus de nous transformer à son image. il traite, et ce en profondeur, de la manière d’éliminer tout ce qui pourrait faire obstacle à la guérison et à la croissance spirituelle, à savoir le manque de pardon, l’incrédulité et l’impatience. l’auteur souligne que l’on néglige trop souvent d’appliquer les dons de l’Esprit à la vie quotidienne, ce qui pourrait pourtant nous permettre de devenir des « petits colporteurs de dieu », ap-portant ses bénédictions à ceux qui en ont besoin.

harold hill Comment vivre Comme un enfant du roi

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