Harold Domond, bagay sérieux

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Harold Domond, bagay sérieux

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2 14 juillet 2012No 662

Une publication de Ticket Magazine S.A.

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

REDACTEUR EN CHEF

SECRÉTAIRE DE RÉDACTION Marie-Brunette B. MAINSOURGaëlle C. ALEXIS

RÉDACTIONJoël FANFANDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Daphney Valsaint MALANDREMyria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNElisée DécembreJunior Plésius LouisPeguy Flore PierreRaphaël FéquièreEnock NéréLégupeterson Alexandre

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson EstèvePhotographesFrédérick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel Louis

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 3456 1920 / 2945-4646 3806-3717

C’EST LEUR ANNIVERSAIRE

C’est aussi leur anniversaireAngélique Kidjo (Chanteuse et

danseuse). Chad Faust (Acteur). David Moreau (Réalisateur). Jane Lynch (Actrice). Matthew Fox (Ac-teur). Nicolas Herman (Acteur). David Précopia (Acteur et pro-ducteur). Ssara Canning (Actrice). Valérie Pécresse (Femme politi-que). Dorothée (Présentatrice et chanteuse). Guillaume Rannou (Metteur en scène). Christopher Priest (Écrivain).

Gilles FresletRédacteur à Ticket Mag né le 14 juillet

Le 16 juillet prochain marquera le premier anniversaire de la mort de l’incontestable Azor de Racine Mapou. Musicien accompli, chan-teur émérite, Lénord Fortuné de son vrai nom a rendu l’âme à l’âge de 46 ans (19 juin 1965 - 16 juillet 2011) à l’hôpital Bernard Mevs, suite à une insuffisance rénale après un spectacle donné à Saut-d’Eau lors des festivités de la fête patronale du Mont-Carmel.

Il a fait partie à plusieurs grou-pes musicaux dans son parcours artistique dont SS One, Scorpion, Bakoulou, Racine Kanga de Wawa. « J’ai le tambour dans l’âme et la musique dans les entrailles », se plaisait-il à dire. Il a su marquer la scène musicale haïtienne et a lutté toute sa vie, de par sa musique, à la reconnaissance de notre vodou, pilier de notre identité. Azor a représenté dignement Haïti en Amérique, en Europe, en Asie, notamment au Japon.

Les musiciens du groupe entendent perdurer la tradition au pied du « mapou », arbre sacré du vodou aux racines imposantes, réputé hébergeant les esprits, nos chers loas.

Cette année, la traditionnelle fête patronale du Mont-Carmel se voudra un hommage à cette figure exceptionnelle de la musique haïtienne, qui a passé sa vie à jouer les enivrantes notes de notre folklore.

Le groupe « Racine Mapou » sortira son dernier album, « Minokan Azor », enregistré au « Real Biz », studio de Ricky Juste. Selon les musiciens, ce disque sera disponible à la fête patronale de Saut-d’Eau, prévue le lundi 16 juillet 2012. Et des morceaux en rotation sur bon nombre de stations de radios. Plusieurs manifestations culturelles sont prévues par la Fokal, la Comme Il Faut, le Rhum Barbancourt en l’honneur de ce tambourineur exceptionnel, pour marquer le premier anniversaire de son départ précoce. Un grand concert sera donné, à l’initiative du ministère de la Culture, le 20 juillet 2012, toujours dans le but de rendre hommage à notre immortel Azor.

Rosny [email protected]

16 juillet 2011- 16 juillet 2012

Azor, 1 an déjà

Les 13 groupes devant participer aux défilés des trois jours que dureront le carnaval des Fleurs figuraient dans une liste considérée comme définitive par le comité organisateur. Cepen-dant, ce vendredi 13 juillet en cours, le manager de Mass Konpa, Wadner Joseph’ a créé la surprise en annonçant la participation de la bande à l’artis-te-député Gracia Delva au cortège carnavalesque.

« Quoique le nom du groupe Mass Konpa ne figure pas dans la liste publiée par le comité organisateur du carnaval, nous serons bel et bien présents au défilé carnavalesque », a déclaré le manager.

Devrons-nous nous attendre à l’ajout d’autres formations musicales ou artistes dans la liste des groupes qui auront à prendre part aux défilés carnavalesques du 29 au 31 juillet prochains ?

Gilles Freslet ([email protected])

Mass Konpaau carnavaldes Fleurs

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314 Juillet 2012No 662

Bien sérieux ! », est le slogan adopté par Harold Domond pour donner une autre couleur à ses animations. Mais dans la vie, ce natif du Taureau est un homme cool, jovial

et abordable. Il retient de son père avocat sa ca-

pacité à argumenter ; de sa mère, com-merçante, son vrai sens du marketing; et de sa sœur Polyanna, journaliste, l’amour du micro. Ainsi Harold ne s’est pas retrouvé sur les ondes par hasard. Il a toujours adoré le milieu médiatique. Il avoue sans hésiter qu’il est le résultat de Patrice Dumont, Gilbert Fombrun, John Chéry et de tous les autres qui ont pratiqué ce métier avant lui. A 20 ans, il aidait sa sœur sur le plateau de la Radio Nationale d’Haïti (RNH). Cette expérien-ce lui a permis d’intégrer facilement le staff de RNH, où il passe son stage de journalisme.

Ensuite c’est la tournée des médias : Télévision Nationale d’Haïti, Radio An-tilles Internationale, Radio Tour de l’île, RFO, Télé Éclair, Télémax, Radio Vision 2000, et pour finalement atterrir à la Radio Télé Caraïbes. Avec émotion, Ha-rold parle de Patrick Moussignac, direc-teur de la RTC, comme un second père. « A la Radio Télé Caraïbes, on nous permet de nous exprimer valablement, sans pression. On nous permet d’être nous-mêmes. Et si aujourd’hui j’ai un public qui m’apprécie, c’est grâce à Pa-trick Moussignac. Je ne cesserai jamais de le remercier de m’avoir donné cette opportunité », affirme le chroniqueur. Fier de sa performance jusqu’à date, Harold ne regrette pas d’avoir choisi cette carrière. Le journaliste sportif explique : « Je me sens bien dans mon

Harold DomondBagay sérieux !!!

Depuis plusieurs années, son visage et sa voix ne sont plus méconnus. Les enfants imitent son ton rapide. N’importe quel match animé par Harold Domond devient amusant, plai-sant et dynamique. Spécialiste en marketing, promoteur et journaliste, il a révolutionné la profession du chroniqueur sportif en Haïti. Il fait la différence. Derrière cette voix se cache un homme honnête, sensible et responsable. Entre ses enfants et sa passion pour son mé-tier, il sait faire l’équilibre.

travail, et je pense continuer à être chroniqueur sportif tout le temps que Dieu me le permettra. La notoriété que j’ai gagnée en pratiquant mon boulot avec passion laisse croire à beaucoup de gens que je suis un homme riche, pour qui tout est facile. Pourtant, comme tout être humain, j’ai connu des moments difficiles dans ma vie. »

Marié, séparé et père de trois en-fants, le spécialiste en marketing a en ce moment une vie familiale compli-quée. Grâce à ses deux fils, Higor et Bob, et sa fille Elisabeth, le promo-teur trouve la joie de vivre et affirme qu’il consacre sa vie au bonheur de sa progéniture. « Je ne laisse jamais mon travail prendre le dessus sur ma famille. Aujourd’hui, si mes enfants sont fiers de leur père, c’est parce que je leur accorde beaucoup d’attention ; je m’investis dans tout ce qu’ils entre-prennent et je suis toujours là quand ils ont besoin de moi », précise Harold. Higor, son fils aîné, adore le voir chan-ter. Mais son cadet Bob est celui qui le remplacera dans le domaine du journa-lisme sportif, sans l’ombre d’un doute. « Il imite tout ce que je fais dans ce domaine : ma voix, ma façon de faire ; je l’admire. Il arrive même à mémoriser mes matchs. Et il n’a que seize ans. Voir Bob me remplacer sera pour moi la plus grande de mes satisfactions dans ma carrière de chroniqueur sportif », avoue-t-il.

Pour la promotion des valeurs de la commune de Carrefour, en 2007, Harold lançe une méringue carna-valesque que ses fans ont beaucoup appréciée. Et depuis, chaque année, il ne rate pas l’occasion de se faire écou-ter en tant que « chanteur ». Supporté par Titi Loto et Diri Tchako, le promo-teur du groupe Trouble Boys prépare son album qu’il compte sortir après le carnaval de l’année prochaine.

Les 42 printemps de Domond ne sont pas passés inaperçus. Et l’homme milite encore pour laisser une em-preinte positive dans la société haï-tienne. Aujourd’hui il est apprécié par plus d’un. Un match commenté par Harold Domond a un autre goût. Il aime la politique et pense un jour s’y intégrer totalement. Son amour pour ses enfants et sa passion pour le foot remplissent son âme du bonheur qu’il a toujours espéré.

Son ambition est de voir ses fils et sa fille grandir et réussir leur vie à tous les niveaux. Ensuite il compte recons-truire la maison de ses parents détruite par le séisme, là où il a grandi et d’où il garde des souvenirs heureux.

Elisée Décembre

[email protected]

Harold entouré de ses enfants L’un de ses passe-temps favoris, le domino

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Rustic, c’est un nouveau club situé à deux heures de route à peu près de Pétionville, dans la commune de Kenscoff. Niché au cœur même de Furcy, ce petit paradis qui existe de-puis mi-décembre est un havre, mais sûrement pas de paix. Ce qui est évi-dent, car il s’agit d’un club qui est à la fois une auberge, un bar et un espace ouvert du lundi au dimanche pour recevoir des activités d’assez grande envergure, comme la prestation de groupe tels que Boukman Eksperyans. Entièrement fait de matériaux recy-clés : bobines pour câble, tessons de verre, bouteilles de boissons alcoo-lisées vides, lattes de bois usées…, les propriétaires, Gabriel Coupaud et Réginald Simon, Réginald Simon..., ont mis beaucoup de soin à ce que le cadre reflète fidèlement l’idée de rusticité qui a été à l’origine de cette construction. La fraîcheur coutumière des hauteurs, la verdure de la zone, le

parking plutôt grand, le bar bien rempli, le menu richement varié, ajoutés à la rapidité et à la qualité du service font de Rustic un endroit idéal pour vos sorties en famille, en couple, mais surtout en groupe.

Boukman, pour sa part, c’est plus de vingt ans de carrière musicale. Plus de vingt ans sur la scène internationale, aux quatre coins du monde, là où le vent les conduit. Le dimanche 6 juillet passé, c’est sur une scène en bois improvisé, placé en plein air sur la cour de Rustic que le vent avait mené le groupe. Ceux qui se trou-vaient sur place depuis 10 h du matin, pour planter des hibiscus sous l’initiative du ministère du Tourisme, ont pu être re-vigorer au contact de l’air frais et au son de l’animation du DJ. Avec bien entendu une dent (ou toutes les dents) plantée dans un maïs boucané, une pizza, des plantains et du bon griot… quel que soit le plat commandé, il est un vrai régal pour le palais. On n’oubliera pas non plus

l’apport particulier de Mache Peyizan, avec ses fruits et légumes frais, à cette journée déjà spéciale.

3 h sonnent. C’est l’heure pour la bande à Manzè et Lòlò de performer, quand, soudain, dame pluie s’invite à la partie. Chacun cherche un coin plus sec à l’intérieur, tout en sirotant les litres de thé à la menthe et de mélisse comman-dées, en attendant que la pluie veuille bien s’arrêter. Ce qui ne tarda pas à arriver, heureusement !

L’angélus point quand finalement Boukman commence à jouer. On a déjà une idée de ce que sera le spectacle, mais la prestation est de loin meilleure que ce à quoi on s’attendait. En faisant le tour de son répertoire avec « Pwazon rat », « k+k = 2 k », « Plante pyebwa », « Revolisyon » et d’autres titres, le band permet au public de renouer avec des hits d’autrefois et d’aujourd’hui qui n’ont nullement perdu de leur fraîcheur. Ces habitués de la cour des grands en

matière de show international n’ont eu aucun mal à se partager la petite estrade, à offrir un show digne de n’importe quel important tandem. Le froid qui s’insinuait par les pores s’est vu chassé à grand renfort de bouffées de chaleur, grâce au roulement des tambours, aux vibrations des cordes des guitares, à la touche du Keyboard, au son des tchatchas et du gong... un jeu d’ensemble parfait pour une agréa-ble fin d’après-midi.

Hélas ! Toute chose à une fin, même les mauvaises. Que dire des bonnes ! Dommage que la nuit se pointe déjà. Il faut partir. Mais pas sans emporter le souvenir qu’à Rustic, c’est le froid. C’est le champêtre. C’est l’utile joint à l’agréable, à la détente et à la bonne humeur. On se souviendra aussi que c’est assez loin, plus ou moins difficile d’accès, et que les propriétaires ga-gneraient à mettre plus d’indications sur la route pour éviter qu’on ne se perde... qu’avec Boukman Eksperyans, c’est la chaleur. C’est la vie dans l’un de ses petits moments de bonheur et de plaisir. Et qu’à eux deux, ils forment un cocktail explosif. A vous d’aller prendre votre gorgée.

Péguy F. C. [email protected]

Boukman et Rusticun cocktail explosif

10des

Les colored jeans ! Nous les avons d’abord vus sur les mannequins et les stars, mais désormais, ces paires de jeans allant du cobalt au corail en passant par le jaune fluo sont vues sur le commun des mortels. On les voit dans tous les magasins de chez nous. On semble encore réticent à les porter, mais il ne fait aucun doute que d’ici la fin de l’été, ce sera l’un des vêtements les plus portés. Bien qu’ils soient chics, élégants et aussi très tendance, ces jeans peuvent être un peu difficiles à porter. Il est si facile de passer de chic à caricatural… Quelques conseils pour éviter de s’accoutrer.

Laissez la couleur du jeans être la couleur domi-nante. Il est toujours préférable d’opter pour des hauts neutres, noirs ou blancs quand on porte un « colored jeans ». Toutefois, les professionnels de la mode pour-raient bien s’essayer au « Color blocking », qui consiste à associer deux couleurs solides qui normalement ne vont pas ensemble.

Choisissez bien la coupe de votre jeans. Les « Skiny legs » sont les meilleurs et sont encore très tendance. Les plus sveltes peuvent bien opter pour les versions taille-haute. L’essentiel étant d’associer élégance et sim-plicité tout en profitant du regain de jeunesse que peut

bien apporter une paire de jeans fuchsia.Portez le moins d’accessoires possible, surtout

quand on a décidé de porter deux couleurs solides. Il est toujours mieux de maintenir les regards sur la tenue en soi plutôt que sur une multitude de bracelets ajoutés à vos poignets.

Laissez-vous aller avec les chaussures, des escarpins aux ballerines, dépendamment du degré de sophistica-tion qu’on veut donner à sa tenue. Et surtout, ne pas se croire contraint de porter du noir ! L’ajout d’une paire de chaussure de couleur, qui toutefois ne jure pas avec la couleur du jeans, peut s’avérer agréablement surpre-nant.

Cet été sera très haut en couleur. Alors, pourquoi ne pas rentrer ses blue-jeans ? Commencez dès ce week-end et n’oubliez pas qu’avec les bons accessoires, le co-lored jeans se porte dans presque toutes les occasions !

Daphney Valsaint MalandreSources combinées

Ça se porte cet été…

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(Image 06)

SAVOIR- FAIRELes mains

Une fois à table, en attendant que l’on soit servi, les mains doivent être en regard de l’assiette. (Image 01)

La serviette de table La taille d’une serviette de table varie autour de

50cm x 50 cm. Elle doit être pliée en deux et déposée sur les genoux. Cependant, si elle est de plus petite di-mension, elle s’ouvre entièrement .Elle ne se met jamais dans l’encolure col de son vêtement. (Image 2 et 3)

Une serviette s’utilise pour s’essuyer délicatement les commissures des lèvres. Mais, on en fait usage aussi avant de boire et après avoir bu .En aucun cas, on ne saurait l’utiliser pour s’essorer le visage, même en cas d’une forte chaleur.

Tenue à tableQuand on mange, on se tient droit et on amène sa

fourchette à la bouche. À table, on ne se penche pas sur son assiette et on évite d’y mettre les coudes. Cepen-dant, dans un repas intime, on peut se permettre de couder élégamment si on le veut, entre les services. Mais, on se gardera de le faire dans un grand dîner. (Image 4,5 et 6)

Les couverts A table, entre deux bouchées, quand on prend un

temps de repos, les couverts se placent en biais sans les croiser au centre de l’assiette. On ne place jamais l’extrémité d’un couvert sur le bord de l’assiette en lais-sant le manche sur la nappe. Les dents de la fourchette peuvent être pointées vers le bas (manière continentale ou européenne) ou vers le haut selon la méthode améri-caine. (Image 7)

Quand on finit de manger, s’il y a un porte- cou-teau, on les fait reposer dessus. Dans ce cas, il faut évi-

Bonnes manières élémentaires à tableMême à un diner simple, à table ce sont les hôtes et plus précisément l’hôtesse qui donne le signal du début

de repas. En déposant sa serviette de table sur ses genoux, elle indique que l’on peut commencer. Ainsi, les invités imitent le geste. Dans certaines occasions, l’hôte peut aussi inviter à commencer le repas soit par le principe de la serviette, soit en entamant la première bouchée de son assiette, soit en levant son verre face aux invités en signe de bon appétit. S’il y a un invité d’honneur, cette tache incombe à ce dernier plutôt qu’à l’hôte. On ne s’assoit pas et on ne commence pas à manger avant les hôtes, à moins qu’ils l’aient autorisé. A la fin du repas, on ne se lève pas non plus de table avant eux.

ter d’enduire ses couverts de sauce pour ne pas tâcher la nappe.

Cependant la solution la plus recommandée et ceci est impératif dans un dîner formel, c’est de les placer dans la position dite 4heures 20: Le couteau à l’exté-rieur le tranchant tourné vers l’intérieur, et la fourchette à sa gauche. (Image 8)

Les assiettes On ne doit pas trop remplir son assiette. Au lieu

d’avoir un débordement vaut mieux se resservi. (Image 9)On déguste son met en veillant à le garder dans

les limites du marli, on ne salit pas l’aile de l’assiette. (Image 10)

Quand on finit de manger, on ne repousse pas son plat, il reste à sa place en attendant que l’on soit desservi. (Image 11 et 12)

Il est très mal vu, même dans un diner simple de nettoyer les assiettes et de les empiler les uns sur les autres pour le transport au nettoyage. (Image 13)

BoireQuand on boit, on amène le verre vers soi. C’est très

mal vu de renverser la tête en buvant. (Image 14 et 15)

SAVIEZ-VOUS QUE : Un hôte, une hôtesse signifient « ceux qui reçoivent »

Un hôte, une hôte signifient « les invités »

Prochain épisode : Langage codée des bonnes ma-nières de table

Pour contacter l’auteur :[email protected]

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Marli

Dans noslibrairies

« Le sud, lumineux, sensuel, séduisant. Tous les personnages de ce roman en subissent l’attrait. Ils rêvent, ils s’y rendent. Pourquoi pas Haïti ? Et les voici, occidentaux prisonniers de valeurs utili-taires, charmés par la chaleur, la lumière, les couleurs, les corps. Propriétaire de bar ou femmes d’affaires new- yorkaises, ils quit-tent les illusions de la réussite pour dériver doucement vers une nouvelle vie. Ils y feront de troublantes découvertes. Corps blancs, corps noirs… »

Ce livre est en vente cette semaine à la librairie La Pléiade au prix de 470 gourdes.

Librairie La PléiadeComplexe Promenade, angle des rues Grégoire et MoïsePétion- Ville, Haïti.

Cette semaine à la librairie la PléiadeVers le sud (roman), coll. Livre de Pochede Dany Laferrière

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Samedi 14 juillet 20126

Faire mieux

La délégation ukrainien-ne tentera d’améliorer aux jeux Olympiques de Lon-dres-2012, où son porte-

drapeau sera le judoka Roman Gontiuk, sa performance des JO-2008 où elle avait récolté 27 médailles dont 7 d’or, a annoncé vendredi Sergueï Bubka, président du Comité national olympique.

Forfait

Le Jamaïcain Asafa Powell a finalement déclaré forfait pour le 100 m du meeting de Crystal Palace vendredi, mais

se veut rassurant dans l’optique des jeux Olympiques de Londres, dans un communiqué. “Je connais quelques douleurs à l’aine depuis les sélections jamaïcaines, et je n’ai pas pu m’entraîner à cent pour cent”, explique l’ancien re-cordman du monde

Sous contrôle

Le gouvernement britannique bouclait vendredi l’imposant dispositif aérien de sécurité autour des JO, avec l’entrée

en vigueur à minuit de restrictions de vol autour de Londres et du sud-est du pays et l’arrivée dans la soirée d’un porte-hélicoptères sur la Tamise. Le porte-hélicoptère HMS Ocean doit prendre position à Greenwich, sur la rive droite de la Tamise à l’est de Londres. mon Whitfield.

Montrer l’exemple

Convaincu de dopage dans le passé, le sprinteur bri-tannique Dwain Chambers

a assuré croire vendredi que sa participation aux jeux Olympiques cet été devrait servir d’avertisse-ment à toute personne tentée de se doper. L’athlète de 34 ans a été autorisé in extremis à parti-ciper aux Jeux de Londres après que sa suspension à vie de toute épreuve olympique décidée par la British Olympic Association ait été annulée en avril.

Autorisation

Suresh Kalmadi, en attente de son procès pour corruption dans le cadre des Jeux du

Commonwealth 2000 dont il était le président du Comité organisa-teur, a été autorisé vendredi par la justice indienne à assister aux JO de Londres moyennant le ver-sement d’une caution de 18.000 dollars (14.700 euros).

En attEndant lEs JO

L’entraîneur formateur Roberto Geffrard a passé la nuit du lundi au mardi à l’hôpital suite à une bastonnade reçue à l’entrée de

la salle de conférence du stade Sylvio Cator, lundi, avant le match Haïti vs République Dominicaine. « J’ai été frappé à la tête et au dos par un poli-cier de l’USGPN et un autre de SWAT Team alors que je me suis identifié, en présentant ce qu’il fallait ».

Des joueurs de la sélection na-tionale ont failli être, eux aussi, passé à tabac par ces mêmes policiers. Wedson Anselme de l’Aigle Noir a été brutalement poussé et un autre a reçu des menaces pour avoir osé dire aux brutaux policiers que : « Le stade est un lieu de rendez vous pour les joueurs et les fans et non pour la brutalité policière ».

Selon les informations recueillies, après l’arrivée du président de la République, la porte d’entrée débou-chant sur la tribune officielle avait été fermée par les responsables de sécurité. Puisqu’il était convenu que ces joueurs tout comme le coach Roberto Geffrard devaient passer par

cette entrée, on s’est arrangé pour les faire passer par la salle de conférence, et c’est à l’entrée nord de la salle de conférence que Roberto Geffrard qui accompagnait le directeur du stade, aurait été frappé.

Selon quelques témoins, le di-recteur du stade, Rolny Saint-Louis, échapperait de justesse à la brutalité de ces policiers. Une information que Rolny Saint-Louis atténue : « J’ai eu

des échanges de propos avec ceux qui ont frappé Roberto Geffrard vu qu’il est un entraîneur et qu’il avait présenté ce qu’il fallait pour avoir ac-cès au stade. Je leur ai dit que le stade est le lieu d’évolution des joueurs, des entraîneurs et des spectateurs avant tout et que je ne cautionnais pas le fait qu’ils aient frappé l’entraîneur ».

Formé en Haïti comme entraîneur puis certifié après une formation d’entraîneur en Allemagne, Roberto Geffrard a été l’un des principaux formateurs d’une bonne partie des joueurs composant la sélection na-tionale des moins de 17 ans. Lundi, il est venu au stade afin de voir évoluer ses anciens protégés et goûter à leur réussite dans ce premier tour. Il a dû, tout simplement quitter le match, après l’ouverture du score par Déri-val pour se faire soigner à l’hôpital à cause de la raclée reçue. C’est de son lit d’hôpital qu’il apprendra qu’Haïti s’est imposée 3-1 et s’est qualifiée pour le second tour.

L’entraîneur Roberto Geffrard tabassé avant le match Haïti-RD

Violence

Pour une grande première au Champ-de-Mars, c’en était une avec le grand show de wheelie

(wheelie for fun) organisé par Moto-Tech / Phifa en association avec Haïti Wheelie.

Pour ce dimanche 8 juillet 2012, le Champ-de-Mars revêtait une ambiance de fête (genre ambiance pré-carnavalesque) à l’occasion du festival de sports motorisés baptisé « Wheelie For fun » .

D’une durée de deux heures d’horloge, nos motards sur deux roues, ATV et UTV, ont gratifié le nombreux public plus particulièrement passionnés et amateurs de sports mé-caniques, d’un très bon spectacle qui a soulevé les applaudissements.

Réputés dans leur habile façon de manier leur engin, les Meir (Moto-Tech), Commissaire Xavier, les frères Débrosse, Youri Bennett, Vudex, Tessono, Anne Isabelle (Haïti Weelie) pour ne citer que ceux-là, nous ont vraiment épaté à l’occasion de cette exhibition.

Meir Vaknin (MotoTech) et prin-cipal fer de lance du mouvement s’est dit très satisfait de ce « Wheelie for Fun », déroulée en toute beauté au Champ-de-Mars.

Déjà, il est en train de s’activer sur une autre démonstration de ce genre toujours au Champ-de-Mars, cette fois avec la présence de mo-tards invités venant de la République voisine, Puerto-Rico et les Etats-Unis

d’Amérique.Après avoir remercié Phifa, Toro,

Sol, Loko Design, Caribbean Market, IPG, Euroceram,, Refrinet et Brana d’avoir contribué pour rendre pos-sible cette édition de « Wheelie For Fun » au Champ-de-Mars, Meir en a profité également pour confirmer la participation des team Phifa Racing / MotoTech à la deuxième manche du championnat international ATV / UTV qui se déroule chaque année en République dominicaine.

Rien pour la première manche déroulée le dimanche 24 juin à Santo Domingo, pilotes et motards s’étaient particulièrement distingués à l’occasion de la première manche du « Dominican ATV / UTV Racing Series », jusqu’à même ridiculiser les Dominicains qui sur leur propre terrain et devant leur public n’ont vu que du noir.

Isaac Débrosse (11 ans) évoluant dans la catégorie des Pee Wee , Bi-

bich Faublas, Patrick Ganthier, Dimitri Russo, Philippe Hakime (Team Phifa Racing), Meir Vaknin (team Phifa Racing / MotoTech), Giovanni Saieh et Patrick Brière en six occasions , ont fait hisser bien haut le drapeau haïtien sur le podium, ceci dans les catégories Pee Wee, 401cc Novice et Pré-No-vice, 401 cc Expert, 801cc Production et Buggy Unlimited (Open).

Parlant de Dimiri Russo, restons-y pour signaler que ce dernier avec le support d’Optika a intégré avec brio le team Phifa en se faisant la 2e place (801 cc Production) et 1ere place (Buggy Unlimited).

L’as du volant, évoluant sur sa toute nouvelle Polaris RZR 900 XP, est à son cinquième succès d’affilée à qui l’honneur revient justement l’honneur de sabler le champagne de la victoire.

Compliments Dimitri !

Emmanuel Bellevue

SportS motoriSéS / Wheelie

Grande première réussie

l’entraîneur roberto Geffrard

la nouvelle polaris rZr 900 Xp de Dimitri russo

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Samedi 14 juillet 2012 7championnat national De D1/ 17e journee

tacle de paul jean claude (Don Bosco) aux dépens de Bob louis (aSm) photo : Yonel louis

Battus jeudi (0-2) sur la pelouse du Tempête de Saint-Marc, l’América accueillera diman-che le Violette Athlétic Club

avec l’ambition de conserver sa place d’unique leader du championnat national de football de D1. Mais si le FICA peut concourir pour prendre la 2e place du classement à l’issue du derby capois, l’Aigle Noir devra at-tendre le 25 juillet pour en découdre avec le Valencia en lice lui aussi pour la 2e place du classement.

La défaite de l’América (0-2) jeudi sur la pelouse du Tempête bonifie le nul 0-0 concédé par le FICA face au Baltimore, dimanche, et le 1-1 obtenu par l’Aigle Noir (1-1) face au Victory mercredi en match comptant pour la 16e journée du championnat national de D1. En fait, les nuls concédés par l’Aigle Noir et le fICA lrespectivement 2e et 3e au classement leur permet de porter l’écart qui les sépare du leader à 2 points. Seul le Valencia peut faire mieux le 18 juillet s’il parvient à do-miner le Victory en match en retard comptant pour la 15e journée.

Dimanche, les Cayens tenteront de se servir de la venue du Violette pour renouer avec le succès. Au match aller, les Cayens s’étaient imposés (2-1) au stade Sylvio Cator et avaient continué une série de 9 matches

invaincus au moment où le Violette collectionnait une série de huit mat-ches sans succès. Cependant, depuis le début de la série retour, le Violette a concédé un revers, un nul pour trois victoires. Mieux, les « bleu et blanc » réalisent trois victoires de rang (1-0 contre Don Bosco, 1-0 contre le FICA et 3-2 contre l’ASC) pour se hisser à la 9e place du classement. Maintenant, ils peuvent commencer à envisager une place dans la première moitié de tableau où ils pourraient disputer le

titre de champion national. Du coup, c’est une autre formation du Violette qui va défier l’América au Land des Gabions et le match vaudra bien le déplacement.

Un derby qui en dira longLe Cap-Haïtien acceuillera son

2e derby de la saison avec le duel entre deux clubs qui marquent le pas pour le moment. D’un côté, le FICA quoique 3e n’engrange pas les bons résultats depuis 4 journées et de l’autre l’AS Capoise qui patauge au

bas du classement et qui glisse vers la zone rouge. Les

deux clubs ont changé, certes, d’entraîneur mais cela n’empêche pour autant que de part et d’autre, les résultats escomptés se font attendre. Dimanche, le FICA a l’occasion rêvée de pousser l’Association Sportive Capoise vers la zone rouge pour se hisser momentanément à la 2e place, un rêve que caresse aussi le « Vieux coq » qui souhaite lui aussi jouer un mauvais tour au FICA pour se refaire une santé dans la compétition.

Calendrier complet de la 17e journée

Dimanche 15 juillet 2012Land des GabionsAmérica vs VioletteStade Sylvio CatorVictory vs Don BoscoParc Saint-VictorAS Capoise vs FICAParc Levelt de Saint-MarcBaltimore vs CavalyParc Saint-Louis de MirebalaisAS Mirebalais vs TempêteMercredi 25 juilletParc Levelt de Saint-MarcValencia vs Aigle Noir

Enock Néré/[email protected]

Le Violette défie l’América des Cayes

Le chef de la majorité démocrate du Sénat, Harry Reid, a appelé jeudi le comité olympique amé-ricain à "brûler" les uniformes

officiels de la délégation des Etats-Unis pour les JO de 2012 à Londres, car ils ont été fabriqués en Chine. Le chef de la majorité démocrate du Sénat, Harry Reid, a appelé jeudi le comité olympique américain à "brûler" les uniformes officiels de la délégation des Etats-Unis pour les JO de 2012 à Londres car ils ont été fabriqués en Chine.

"Je suis très contrarié. Je pense que le comité olympique devrait avoir honte", a déclaré l'élu lors d'une conférence de presse au Capitole, avant d'ajouter: "je pense qu'il devrait prendre tous ces uniformes, en faire un gros tas et les brûler".

M. Reid a estimé que les athlètes

américains qui participeront aux Jeux Olympiques de Londres cette année feraient mieux de ne porter qu'un sim-ple maillot avec les lettres "USA" pein-tes à la main. Le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, a simplement déclaré que le comité olympique américain "aurait pu faire mieux".

De son côté, la chef des démo-crates de la Chambre, Nancy Pelosi, a assuré que les athlètes américains "représentent le meilleur (...) et ils de-vraient porter des uniformes fabriqués aux Etats-Unis".

Comme à Pékin et à Vancouver, la délégation olympique des Etats-Unis à Londres doit être habillée par le couturier Ralph Lauren. Les spor-tifs défileront lors de la cérémonie d'ouverture en blazer bleu, surmonté d'un béret bleu marine.

jo 2012

Un élu américain appelle à brûler les uniformes “made in China”

Le jeune intérieur Anthony Da-vis a été officiellement appelé vendredi pour remplacer Blake Griffin au sein de l'équipe des

Etats-Unis de basket-ball pour les jeux Olympiques.

Davis, 19 ans, avait disputé une partie de la première rencontre de préparation des Américains jeudi face à la République dominicaine (113-59) pendant que les Los Angeles Clippers annonçaient le forfait de Griffin, vic-time d'une déchirure du ménisque d'un genou lors du stage du "Team USA" à Las Vegas.

Davis, récemment choisi en N.1 de la draft NBA par La Nouvelle-Or-léans, n'a pas encore joué un match de NBA mais a été un homme clé du titre de champion universitaire remporté par Kentucky en mars.

Il sera chargé d'apporter sa taille (2,08 m) à l'intérieur dans une équipe qui compte un seul pivot, Tyson Chandler, et un seul autre vrai inté-

USA: Anthony Davis remplace Bake Griffin aux JO de Londres

rieur de métier, Kevin Love, même si LeBron James peut également évoluer dans ce registre.

Les Etats-Unis se rendaient ven-dredi à Washington pour stage de trois jours qui doit se terminer sur leur deuxième match amical, lundi contre le Brésil.

Page 8: Harold Domond, bagay sérieux

8 14 juillet 2012No 662